- ENTREE de SECOURS -



jeudi 7 octobre 2021

UN PARALLÈLE FRANCO-ALLEMAND : QUAND LA PEUR EST MAUVAISE CONSEILLÈRE

 par JEAN-PIERRE RIOU

  07/10/2021 

2482 Ggazcarbonique/KWH

Selon le rapport EMBER, le contenu carbone attendu pour l'Allemagne en 2030 est de 248ggaz carbonique/kWh

Les débats présidentiels ne sauraient faire l’impasse sur la problématique qui lie l’énergie au

climat. Celle du climat cristallise les angoisses, celle de l’énergie réveille les fantasmes. Or, si une politique énergétique éclairée et de long terme est nécessaire, les concessions à l’électoralisme seront d’autant plus dangereuses que les électeurs seront mal informés.

Agitant le spectre du risque nucléaire et d’une planète bientôt en feu, des sauveurs de tout poil tentent de justifier les programmes politiques les plus fantaisistes et se bousculent dans les médias, réseaux sociaux et rassemblements divers. 

Or, si la problématique de l’énergie et celle du climat sont intimement liées et largement diffusées auprès du grand public, un fossé sépare le niveau de popularité entre les 2 émanations des Nations unies que sont les groupes d’experts internationaux : de l'IPCC pour le climat et de l’UNSCEAR pour les effets des rayonnements ionisants.

L'IPCC

  Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC)  a été créé en 1988 « en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade ». Il a été créé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et par l’Organisation météorologique mondiale (OMM). 

Ses évaluations sont notamment rédigées à l’intention des décideurs afin d’éclairer leurs politiques. 

Le sens de leurs conclusions est largement porté à la connaissance du public, afin de lui faire comprendre les enjeux des politiques climatiques.

L’UNSCEAR 

Le Comité scientifique des Nations Unies sur les effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR ou  United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation) a été créé par l'Assemblée générale des Nations unies en 1955. « Son mandat au sein du système des Nations unies est d'évaluer et de signaler les niveaux et les effets de l'exposition aux rayonnements ionisants. Les gouvernements et les organisations du monde entier s'appuient sur les estimations du Comité comme base scientifique pour évaluer le risque radiologique et pour établir des mesures de protection ». 

Pourtant, si les conclusions de l'IPCC sont familières au grand public, qui lui sont quotidiennement rappelées par les médias, les travaux et l’existence même de l’UNSCEAR restent clairement plus confidentiels. 

C’est la raison pour laquelle le 9 décembre 2015 l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la résolution A/RES /70/81 «[…] considérant la grande qualité des travaux du comité scientifique » [sur les effets des rayonnements ionisants] qui "encourage le secrétariat du Comité à diffuser les conclusions de ses examens systématiques, en particulier auprès du public". 

En effet, les accidents de Tchernobyl et de Fukushima ont été commentés d’une façon d’autant plus fantaisiste qu’ils ont constitué le fonds de commerce des marchands de peur et une occasion privilégiée de recrutement dans les rangs des antinucléaires historiques. 

L’alerte récente des premières conclusions du 6ème cycle d’évaluation de l'IPCC, ainsi que la lenteur de la décarbonation du mix électrique de notre « modèle » allemand ne manqueront pas d’inviter l’énergie nucléaire dans les débats présidentiels de 2022. Et les travaux de l’UNSCEAR représentent une référence dont la qualité ne saurait être mise en doute, à condition toutefois que ses conclusions ne soient pas occultées. 

Retour sur Fukushima : Rapport 2013 

Après 2 ans de travail, le rapport UNSCEAR 2013 « Niveaux et effets de l'exposition aux rayonnements dus à l'accident nucléaire après le grand tremblement de terre et tsunami de 2011 au Japon » avait été divisé en 6 domaines thématiques : rejets de radionucléides dans l'atmosphère, dispersion et dépôt ; Rejets de radionucléides dans l'eau, dispersion et dépôt ; Évaluation des doses pour le public ; Évaluation des doses pour les travailleurs ; Implications pour la santé des travailleurs et du public ; et Évaluation des doses et des effets pour le biote non humain.  

Dix-huit États membres des Nations unies avaient fourni  plus de 80 experts pour effectuer ce travail analytique.  

Les principales conclusions de ce rapport (The Fukushima-Daiichi Nuclear Power Station Accident: An overview) étaient (voir Further information on the 2013 Report : main finding) 

    - Les taux de cancer resteront stables  

    - Risque théorique accru de cancer de la thyroïde chez les enfants les plus exposés  

    - Aucun impact sur les malformations congénitales/effets héréditaires  

    - Aucune augmentation perceptible des taux de cancer chez les travailleurs  

    - Impact temporaire sur la faune

Rapport 2020

Après avoir pris acte du fait que les nombreuses expertises publiées depuis avaient établi que les niveaux d’exposition avaient été surestimés à titre conservatoire. (As more information became available with time, there was increasing evidence that some of the doses to the public set out in the 2013 Fukushima Report were overestimated, with those from ingestion significantly so), l’UNSCEAR a entrepris 2 années de travail supplémentaires destinées à publier une mise à jour du rapport en 2020. 

Ce rapport 2020 mentionne notamment (p 197) que l’accident avait entraîné l’exposition à une dose de rayonnement comprise entre 0,2mSv et 10mSv pour la première année d’exposition des habitants de la préfecture de Fukushima, et entre 0,3mSv et 3mSv sur la moyenne des 10 premières années. Ainsi qu’une exposition comprise entre 0,05mSv et 6mSv, pour les populations évacuées. 

Les travailleurs dans la centrales ont été exposés en moyenne à 13mSv la première année puis à une dose décroissant jusqu’à une fourchette de 2 à 6mSv en 2020.  

Pour comparaison, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) évalue l’exposition moyenne des Français à 4,5mSv par an, dont 1,6mSv pour l’imagerie médicale et 1,43mSv pour le rayonnement naturel du radon. 

L’IRSN rappelle que la dose autorisée pour les travailleurs du nucléaire est de 20mSv et recommande l’évacuation à partir de 50mSv. 

Effets collatéraux du principe de précaution  

On considère que le tsunami a entraîné 20 000 morts directes.  

Le rapport UNSCEAR 2013 mentionnait explicitement que l’accident du réacteur n’avait entraîné aucun décès ni syndrome aigu lié à son caractère nucléaire. (No radiation-related deaths or acute diseases have been observed among the workers and general public exposed to radiation from the accident) 

Selon l’IRSN, plus de 120 000 personnes ont été déplacées sur le critère d’une exposition locale supérieure à 20mSv, et plus de 40 000 ont choisi volontairement de quitter leur domicile par peur de la contamination.  

En plus des problèmes sanitaires, notamment sur la santé mentale des populations déplacées, le bilan de cette évacuation est estimé à plus de 1600 morts. 

Malgré le fait que ces populations résidaient dans les zones les plus contaminées,  le bilan dramatique de leur évacuation peut évoquer l’idée qu’à l’instar du principe de précaution, la peur n’est pas toujours bonne conseillère.

 Rayonnements ionisants et production électrique  

En 2016, l’UNSCEAR a publié un rapport sur les « Sources effets et risques » des rayonnements ionisants » qui se penche notamment sur l’exposition liée à la production d’électricité, qu’il détaille dans ses annexes. Et résume p13 [n°48], que la plus forte exposition concerne les travailleurs de l’extraction du charbon et, de façon contre-intuitive, conclut qu’en tenant compte de la phase de construction, l’exposition la plus importante des travailleurs par unité d’énergie produite concerne la filière de l’énergie solaire, suivie par celle de l’éolien, en raison de l’extraction des minéraux nécessaires. 

Concernant la dose totale reçue par l’ensemble de la population (dont les travailleurs) au niveau mondial, et rapportée à l’unité d’énergie produite (en 2010) [p 13 n°49], le cycle de production par le charbon entraîne une exposition aux rayonnements ionisants supérieure à celui du nucléaire, même en intégrant la permanence des radionucléides concernés pendant 500 ans. 

Le propos n’est pas de nier l’importance du risque lié à l’exploitation de l’énergie nucléaire. Mais de le remettre sur une échelle objective et quantifiée pour en comparer le ratio bénéfice/risque, notamment avec une rupture de barrage hydraulique ou tout autre catastrophe de type AZF, Seveso ou celle de Bhopal, dont le poison tuait encore en 2014, 30 ans après l’accident qui fit plus de 20 000 morts.   

Cependant personne n’a revendiqué la sortie de l’hydraulique ou de la chimie. 

Mais la véritable apocalypse de l’explosion d’une bombe nucléaire, dont le principe est pourtant physiquement impossible dans une centrale nucléaire, ainsi que l’angoisse de la mort invisible liée aux rayonnements ionisants, pourtant naturels, marque autrement plus les esprits que les effets des centrales au charbon/lignite alors qu’elles provoquent bien davantage de décès par leurs diverses émissions toxiques, dont celles d’arsenic que l’excellent site de l’Institut Fraunhofer illustre ci-dessous pour les centrales au lignite allemandes. 

Lenteur de notre « modèle » allemand 

Mais par peur de l’atome, l’Allemagne a privilégié la sortie du nucléaire à celle du charbon, et prévoit de fermer ses 8,11GW nucléaires en 2022, alors qu’elle en exploitait 22,43GW en 2002, et repousse à 2038 son objectif de sortie du charbon. 

En toute logique, la décarbonation de son mix électrique en est ainsi ralentie, puisque, d’après les données du GIEC (annexe 3 p7) le facteur d’émissions médian du nucléaire est de 12ggazcarbonique/kWh, celui de l’éolien de 11ggazcarbonique/kWh, du solaire de 48ggazcarbonique/kWh, mais surtout de 490ggazcarbonique/kWh pour le gaz et 820ggazcarbonique/kWh pour le charbon qui restent nécessaires quand le vent ou la nuit tombent.   

 C’est ainsi qu’en 2020, l’Allemagne avait annoncé une part prépondérante d’énergies renouvelables (50,9%) grâce à l’éolien qui devenait la première source de production d’électricité (27%), tandis que l’année 2021 n’augure aucun progrès, puisque cet éolien n’aura produit que 79,06TWh sur les 9 premiers mois, contre 94,57TWh sur la même période 2020, selon les données de l’Institut Fraunhofer.  

Et le charbon/lignite est repassé en première position en 2021 avec 30,1% de la production d’électricité. 

Les mauvais élèves 

Le rapport EMBER de 2020 analyse l’évolution des différents mix électriques de l’Union européenne. 

Et dénonce la lenteur des progrès allemands au sein des principaux pays qui, selon lui, « bloquent la transition énergétique de l’UE » et dont l’illustration ci-dessous reproduit les attentes pour 2030. 



L’Allemagne prévoit pourtant de multiplier par 6 sa puissance intermittente installée (éolien + PV) d’ici 2050 dans le scénario de référence de l’Institut Fraunhofer. Et, dans ce même scénario,  prévoit malheureusement de doubler sa puissance pilotable, avec 158,6GW de centrales à gaz (dont CH4 et H2) contre 73,41GW en 2020. 

Or, quelles que soient les avancées technologiques allemandes espérées d’ici là sur ces « gaz verts », ou la faiblesse espérée des taux de charge de ces centrales à gaz, on ne peut ignorer la mise en service imminente du Gazoduc Nord Stream 2 qui a divisé l’Europe pour relier directement GAZPROM Germania à sa maison mère de Saint-Petersbourg. 

C’est pourquoi les 248ggazcarbonique/kWh allemands attendus à horizon 2030 par le rapport EMBER font piètre figure en regard des 22ggazcarbonique/kWh prévus pour la France, et qui ne représenteront pourtant qu’un progrès insignifiant par rapport aux performances actuelles du mix français, c'est-à-dire 34,2ggazcarbonique/kWh en 2020, avec 17,1Mtgazcarbonique pour 500,1TWh, selon RTE. 

Pour compléter cette comparaison, notons que le Bureau fédéral de l’Environnement allemand a chiffré en 2021 la composante carbone de l’électricité allemande à 408ggazcarbonique/kWh en 2019 et l’a estimée à 366ggazcarbonique/kWh pour 2020.  

Année 2020 dont nous venons de voir la générosité remarquable, mais non renouvelée en 2021, de la production des éoliennes allemandes.  

Notons que ce rapport de plus de 1 à 10 avec le kWh français ne peut pas cependant être repris avec rigueur, dans la mesure où la méthodologie de calcul allemande reste à comparer avec celle de RTE. 

Pour autant, ces chiffres donnent une idée assez claire des situations respectives. 

La grande manipulation 

Il est permis de contester les rapports de l’UNSCEAR, comme il est permis de contester ceux de l'IPCC. 

Mais les conclusions de ces 2 groupes d’'experts' internationaux émanant des Nations unies ne sauraient être remplacés sans dommage par les chiffons rouges agités par des ONG ou associations diverses qui militent depuis leur origine contre le nucléaire civil après l’avoir fait contre le militaire.  

D’autre part, il est troublant d’observer des intérêts étrangers qui tiennent à expliquer aux français qu’ils sont favorables aux éoliennes ou à agiter les risques du nucléaire qui serait ruineux, en multipliant les sondages dans l’Hexagone, comme le fait notamment la fondation politique allemande Heinrich Böll, affiliée au parti Alliance 90/Les verts. 

L'École de guerre économique est un établissement d'enseignement supérieur français, fondé en 1997, spécialisé dans l'intelligence économique. En mai 2021 elle a publié une édifiante analyse : 

« Comment l’Allemagne tente d’affaiblir durablement la France sur la question de l’énergie ? » 

Cette analyse observe les manœuvres allemandes destinées à verrouiller les postes clés des instances européennes et l’activisme de son lobbying auprès de l’U.E pour favoriser les intérêts de l’Energiewende en s’efforçant d’influer sur les décisions européennes, notamment au sujet de l’inclusion, ou non, du nucléaire parmi les bénéficiaires de la « finance verte ».  

C’est avec cet éclairage qu’il faut d’ailleurs comprendre la question au Gouvernement de la Sénatrice A.C. Loisier sur la présence d’industriels allemands des énergies renouvelables au sein même du ministère de l’écologie alors que les intérêts de la France dans ce domaine ne sont manifestement pas ceux de l’Allemagne. 

Lors des débats présidentiels, la qualité des informations choisies et la bonne compréhension des enjeux par les électeurs seront déterminantes pour l’avenir du pays.  

Quel que soit le type de société désiré, un certain nombre d’« évidences électriques », développées dans un précédent article, devront être connues, afin de comprendre comment l’avenir de la France sera intimement lié à sa production d’énergie. 


Afin qu’au moins on nous épargne le poncif du retard qu’aurait la France sur l’Allemagne quant au développement de ses énergies renouvelables. 

 

30 commentaires:

  1. LA 5G PRIVÉE DÉBARQUE, SOMMES-NOUS PRÊTS ?


    par DANIEL CROWE
    07/10/2021


    Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile se partagent 16.807 sites 5G à travers la France.

    Aujourd’hui, la 5G continue de se déployer à une vitesse exponentielle. Ainsi, plus de 69 pays l’ont déjà déployé à des fins commerciales et, en France, selon l’Arcep, les opérateurs déploient plus de 1000 sites par mois. Cependant, la 5G offre aussi la possibilité de réseaux privés pour les entreprises. La croissance des réseaux privés 5G est stimulée par la disponibilité de quatre fois plus de spectres (radio) sous licence et de quinze fois plus de spectres sans licence.

    Pour Daniel Crowe, Vice-Président France & Europe du Sud chez NETSCOUT, la 5G privée est une transition vers de nouvelles innovations nécessaires à l’évolution future des entreprises, telles que l’industrie 4.0, tout en gardant une flexibilité importante du réseau.

    « La 5G privée est aux entreprises ce que les réseaux mobiles 4G ou 3G étaient aux consommateurs. Les organisations ne remplaceront probablement pas le WiFi par la 5G dans les zones couvertes, mais elles la déploieront comme une solution complémentaire ; lorsqu’une couverture plus large, ou une plus grande mobilité, sont nécessaires, ou lorsque les interférences de signaux posent problème. En effet, le remplacement du WiFi et du câble croît rapidement en raison du coût relatif, de la flexibilité, de la qualité du service et des solides capacités de sécurité de la 5G. Des centaines d’entités sont en train d’acquérir des licences d’accès prioritaire au Citizens Broadband Radio Service (CBRS) – un système de partage dynamique dans la bande 3,5 GHz - afin de créer des réseaux 5G privés pour de nombreuses industries, comme les usines intelligentes. Ces nouveaux réseaux offrent, en effet, de nouvelles possibilités pour le contrôle à distance des véhicules autonomes, et peuvent également favoriser la redéfinition de modèles commerciaux figés depuis des décennies. Par ailleurs, les gains de productivité induits par la 5G sont un avantage indéniable de la mise en place de tels réseaux mobiles privés.

    Il existe de nombreux domaines pour lesquels la 5G accélère la transformation numérique. Ses avantages sont désormais bien connus : la communication ultra-fiable à faible latence (URLL), le haut débit mobile amélioré (EMBB) et l’IoT massif. En outre, les progrès majeurs réalisés en matière de densification des objets connectés offrent à la 5G la capacité de prendre en charge dix fois plus de services, tout en consommant beaucoup moins d’énergie que la 4G.

    De surcroit, la 5G d’entreprise propose de nombreuses possibilités de déploiement qui relèvent toutes soit de la catégorie privée, soit de la catégorie publique. À titre d’exemple, si une organisation a besoin d’une garantie de qualité de service, d’une confidentialité et d’une sécurité des données optimales, elle peut opter pour un déploiement sur site totalement privé, en louant des fréquences sous licence, ou sans licence, à un opérateur mobile. Elle peut également opter pour une gestion réseau interne, s’associer à un intégrateur systèmes, à un fournisseur d’équipements de réseau ou à un opérateur mobile ou recourir à une approche hybride mêlant cloud et sur site selon ses besoins.

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  2. Si le découpage du réseau 5G n’en est qu’à ses débuts, dans quelques années, les portions de réseau pourront très certainement être orchestrées en temps quasi réel jusqu’au niveau de l’entreprise, démocratisant ces portions au même titre que les noms de domaine des réseaux. Toutefois, les objectifs visés par le découpage du réseau peuvent d’ores et déjà être atteints grâce à une architecture distribuée en petites cellules, moins complexe que le découpage en portions. Une multitude d’options de déploiement de réseaux 5G privés adaptés à pratiquement toutes les applications, tous les budgets, toutes les compétences opérationnelles et toutes les exigences en matière de sécurité des données existe déjà. La 5G pourra donc satisfaire chaque entreprise de façon adaptée à ses demandes et contraintes. Il ne reste plus aux organisations que de trouver la 5G qui leur correspond. »

    http://www.economiematin.fr/news-5G-privee-debarque-sommes-nous-prets-crowe

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    1. Toutes les personnes ravies de s'être faite inoculer vont très bientôt recevoir LE message avec SA longueur d'onde 5G ! Whôaw ! Les 40 000 milliards de nano-particules d'oxyde de graphène des petits flacons d'expérimentation génique d'essai à injecter vont pouvoir se libérer de leur coque et empoisonner en quelques instants x milliards de piqués (certains très collés à leur putain de téléphone portable 4G en sont déjà morts).
      Pourquoi la 5G ?
      Parce qu'elle peut développer un longueur d'onde qui se passe de relais téléphone-portable ! Et oui ! Même sans téléphone à côté de vous votre cadeau arrive avant noel et plus vite qu'Amazon !

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  3. La guerre des monnaies (suite)


    le 7 octobre 2021


    Dans un billet précédent je dissertais de l’antagonisme entre la Chine et les USA. J’ai omis quelques remarques que l’opinion a tendance à amalgamer ou ignorer. D’abord les revendications territoriales de la Chine concernant Taïwan n’aboutiront jamais à un conflit armé entre les USA et la Chine. Il existe en effet un accord non écrit entre les 5 puissances dotées officiellement de l’arme nucléaire dont le fondement est de ne pas utiliser l’arme nucléaire en cas de conflit entre ces 5 puissances. Israël, le Pakistan, l’Inde et la Corée du Nord ne font pas partie de ce club. Personne ne connait l’état de leur armement ni celui des vecteurs qu’ils peuvent déployer pour tenter d’anéantir à distance un ennemi. Les 5 pays « nucléarisés » disposent d’un arsenal suffisant et opérationnel à tout moment pour détruire une grande partie de la Terre. Ils ne s’affronteront donc jamais directement tout simplement car ils ne savent pas qui sortira gagnant d’un tel conflit si tant est qu’il y aura un survivant. En conséquence les USA n’entreront jamais en conflit armé direct avec la Chine au sujet de Taïwan. Ces deux pays n’ont aucun intérêt à voir cette île détruite par des bombardements pour satisfaire une revendication territoriale, pour l’un, et une position stratégique pour l’autre. Taïwan possède un atout majeur, son entreprise TSMC. Il faudra au moins dix ans pour que l’usine TSMC-bis en construction sur le sol américain soit opérationnelle et la Chine ne sera opérationnelle dans cette technologie qu’en 2030 au plus tôt avec une résolution légèrement inférieure à 10 nanomètres alors que TSMC a déjà atteint 4 nanomètres. En d’autres termes un circuit produit par TSMC aujourd’hui sera, dans dix ans, toujours plus performant (d’un facteur 2) à la meilleure technologie que pourra atteindre la Chine.

    L’autre point qui obligera en quelque sorte la Chine à modérer ses velléités d’annexion de Taïwan est la proximité de l’immense installation militaire terrestre et maritime américaine d’Okinawa au sud de Kyushu au Japon qui se trouve à 20 minutes de vol d’un F-16 (ou d’un F-35 s’il est en état de vol). Le Japon n’est pas exclu de la stratégie américaine car des entreprises nippones spécialisées mondialement dans les matériaux composites travaillent activement dans le cadre d’un contrat avec Raytheon et Lockheed-Martin pour la mise au point d’un chasseur et d’un bombardier super-furtifs. De toutes les façons un conflit armé entre la Chine et les USA serait destructeur sans même l’usage d’un quelconque armement nucléaire et les Américains auraient beaucoup à perdre. L’industrie américaine est en effet incapable de produire à domicile ce qu’elle importe de Chine. Avant d’envisager un conflit armé avec la Chine il faudra en premier lieu « ré-industrialiser » le pays. Or un tel processus durera plus de dix ans.

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  4. Le dernier point à considérer dans cette guerre des monnaies qui voit le jour est l’attitude de la Russie, l’Union européenne étant considérée dans ce jeu stratégique comme une quantité négligeable. Si les Américains étaient de fins politiciens, ce qui est loin d’être le cas, ils devraient d’abord se rapprocher de la Russie plutôt que de l’Australie ! La Russie est préoccupée par les visées économiques de la Chine sur la Sibérie. La « route de la soie » ferroviaire qui emprunte le territoire russe sur des milliers de kilomètres constitue un sujet de réflexion pour le Kremlin. Plutôt que de laisser croiser des navires de guerre à proximité de la péninsule de Crimée les Américains seraient bien avisés de renouer des relations de bonne entente avec la Russie. En décidant avec l’Europe de sanctions contre la Russie les Américains ont anéanti toute crédibilité au sujet de leur stratégie d’encerclement maritime de la Chine car il faudrait aussi que la Chine soit « encerclée » par la terre, comprenez la Russie. Mais les Américains sont trop fiers d’eux-mêmes pour reconnaître qu’ils ont fait une grave erreur stratégique dans leur attitude vis-à-vis de la Russie. Sans le soutien de la Russie les USA ne pourront jamais maîtriser les projets de dé-dollarisation de la Chine. Et un tel soutien relève de l’hypothèse puisque Moscou est également en faveur d’un abandon du dollar pour les échanges internationaux.

    La conclusion est évidente : à terme le leadership américain disparaîtra avec le dollar, en d’autres termes la « globalisation adossées au roi dollar » puis l’Union européenne s’effondrera, c’est inévitable, et un nouvel équilibre s’établira avec une Chine plus modérée, confrontée elle aussi à des problèmes démographiques sérieux et qui s’occupera plus de ce qui se passe à l’intérieur du pays car le parti dominant redoute tout mouvement populaire de mécontentement comme celui qui enfle avec la possible faillite d’Evergrande car d’autres promoteurs immobiliers pourraient suivre. Le colosse chinois a des pieds d’argile et les responsables politiques en sont conscients. Ils savent que tant les Américains que les Européens ne peuvent se passer des produits « made in PRC » et cette situation durera encore longtemps car les Chinois ont une autre notion du temps que les Occidentaux.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/10/07/la-guerre-des-monnaies-suite/

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  5. Pourquoi les pénuries sont permanentes : les pénuries d'approvisionnement mondiales ont un sens financier fantastique


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 07 OCT 2021 - 06:30
    Rédigé par Charles Hugh Smith via le blog OfTwoMinds,


    L'ère de l'abondance n'était qu'un artefact de courte durée de la phase initiale de relance de la mondialisation et de la financiarisation.

    Les entreprises mondiales n'ont pas fait tous les efforts pour établir des quasi-monopoles et des cartels pour notre commodité - elles l'ont fait pour assurer de manière fiable des profits importants grâce au contrôle et à la rareté. Toutes les pénuries ne sont pas artificielles, c'est-à-dire le résultat de cartels limitant l'offre pour maintenir des prix élevés ; de nombreuses pénuries sont réelles, et bon nombre de ces pénuries peuvent être attribuées à la suppression de la redondance / aux multiples fournisseurs de produits industriels essentiels pour rationaliser l'efficacité et éliminer la concurrence.

    Rappelez-vous que la concurrence et l'abondance sont un anathème pour les profits. La concurrence ouverte et l'abondance structurelle sont le cadre le moins propice à la génération de profits suffisants de manière fiable, tandis que les quasi-monopoles et les cartels qui contrôlent des approvisionnements rares sont les machines idéales pour générer des profits.

    Les incitations à augmenter le nombre de fournisseurs, c'est-à-dire à accroître la concurrence, sont en réalité nulles. Les entreprises américaines ont dépensé 11 000 milliards de dollars pour racheter leurs propres actions au cours de la dernière décennie ; c'est égal au PIB combiné du Japon, de l'Allemagne et de l'Italie. Si l'ajout de nouveaux fournisseurs à la chaîne d'approvisionnement mondiale était rentable, une partie de ces 11 000 milliards de dollars aurait exploité ces énormes profits.

    La réalité financière qui tente de rivaliser avec un cartel établi qui a capturé les mécanismes réglementaires et politiques est un gaspillage de capital téméraire. Si le lancement d'un nouveau fournisseur de solvants essentiels, etc. était si rentable, pourquoi Google et Apple n'auraient-ils pas pris une partie de leurs milliards d'argent pour gagner de l'argent facilement ?

    Les barrières à l'entrée sont élevées et les marchés sont limités. Un grand nombre de lubrifiants spéciaux, de solvants, d'alliages, de fils, etc. sont essentiels à la fabrication de tous les produits de consommation et industriels d'origine mondiale, mais les marchés sont étroits : les fabricants ont besoin de X quantité d'un solvant spécial, et non de 10X.

    Au bon vieux temps, avant que la mondialisation et la financiarisation ne conquièrent le monde, les entreprises alignaient trois fournisseurs fiables pour chaque composant critique, car cette redondance atténue les blocages de la chaîne d'approvisionnement. Mais pour garder ces trois fournisseurs en activité, vous devez répartir le carnet de commandes entre les trois. Personne ne gardera une installation ouverte si elle n'est utilisée qu'occasionnellement lorsque le fournisseur principal rencontre un problème.

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  6. Et donc maintenant, nous sommes tous assis au banquet des conséquences découlant de la suppression des licenciements et de la concurrence, et de la cession du contrôle des chaînes d'approvisionnement aux quasi-monopoles et aux cartels. Les pénuries sont leur source de profits, et comme cela n'a aucun sens financier de dépenser une fortune pour construire une usine pour fabriquer des solvants, des lubrifiants, des alliages, etc. en quantités limitées sur des marchés dominés par des quasi-monopoles et des cartels, les pénuries sont une caractéristique permanente de l'économie mondiale du XXIe siècle.

    L'ère de l'abondance n'était qu'un artefact de courte durée de la phase initiale de relance de la mondialisation et de la financiarisation ; maintenant que la consolidation est terminée, les pénuries ont un sens financier fantastique.

    Remerciez par tous les moyens Corporate America d'avoir gaspillé 11 000 milliards de dollars pour enrichir davantage le top 0,1% et les initiés. Hélas, il n'y avait pas de meilleure utilisation pour tous ces billions que d'enrichir davantage les déjà super-riches.

    * * *

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    https://www.zerohedge.com/markets/why-shortages-are-permanent-global-supply-shortages-make-fantastic-financial-sense

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  7. Le pétrole monte en flèche après que le ministère de l'Énergie n'ait pas prévu d'exploiter les réserves de pétrole


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 07 OCT 2021 - 10:41


    Voilà pour la menace que l'administrateur de Biden vende du pétrole de la réserve stratégique de pétrole.

    Il y a quelques instants, en réponse aux inquiétudes croissantes selon lesquelles les États-Unis vendraient jusqu'à 60 millions de barils de pétrole du SPR (discuté plus tôt), le département de l'Énergie n'a pas l'intention de prendre des mesures "pour le moment" pour puiser dans les réserves de pétrole du pays, a déclaré jeudi un porte-parole du ministère de l'Énergie. Ces commentaires font suite à un rapport publié hier sur la secrétaire américaine à l'Énergie, Jennifer Granholm, évoquant la possibilité de libérer du pétrole brut de la réserve stratégique de pétrole.

    La nouvelle a fait grimper le pétrole en flèche, le WTI et le Brent atteignant plus de 1 $ sur le nouveau

    - voir graphique sur site :

    https://www.zerohedge.com/markets/oil-surges-after-energy-department-says-no-plan-tap-oil-reserves

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  8. La vente SPR ne libérerait que des barils de 60 MM ; Apportera des prix du pétrole encore plus élevés: Goldman


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 07 OCT 2021 - 09:44


    Lorsque le secrétaire américain à l'Énergie a évoqué hier la perspective de libérer du brut de la Réserve stratégique de pétrole des États-Unis (SPR), ainsi que d'interdire potentiellement les exportations de pétrole brut américain, le pétrole a rapidement chuté et a continué de baisser du jour au lendemain.

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    Un tel commentaire fait suite à la récente augmentation des prix de détail de l'essence aux États-Unis à leur plus haut niveau depuis fin 2014, les médias libéraux signalant de plus en plus les risques que de tels prix pourraient potentiellement poser aux démocrates avant les élections de mi-mandat de l'année prochaine.

    Et tandis que le marché a clairement vendu en premier et n'a même pas pris la peine de poser des questions, une analyse publiée dans la nuit par Goldman suggère que les craintes d'une déroute immédiate sont déplacées car le maximum que les États-Unis vendraient probablement est d'environ 60 mm/b, un nombre qui représente seulement un petit risque pour l'objectif de prix de fin d'année récemment relevé de 90 $/b. Pire, pour l'avenir, Goldman s'attend à ce que cette dernière action bizarre de l'administrateur de Biden " puisse s'avérer de manière perverse inflationniste à la place. Une baisse des prix spéculative plus importante que notre mouvement fondamentalement dérivé de 2 $ / baril ralentirait par exemple davantage la reprise de l'activité de schiste. "

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    Quant à l'interdiction d'exporter proposée, ce serait, naturellement, un désastre : « un arrêt des exportations d'énergie des États-Unis creuserait davantage le déficit commercial du pays, entraînant un dollar américain potentiellement plus faible et - par conséquent - une inflation intérieure (importée) plus élevée ».

    Commentant une vente potentielle, Damien Couravlin de Goldman note qu'"un tel soulagement ne serait cependant que transitoire étant donné les déficits structurels auxquels le marché mondial du pétrole sera confronté à partir de 2023". Pour aggraver les choses, tout impact plus important sur les prix qui ralentirait davantage le rebond de l'activité du pétrole de schiste américain entraînerait à son tour une hausse des prix du gaz naturel aux États-Unis l'année prochaine, en d'autres termes, si les démocrates veulent sauver les mi-mandats, ils sacrifieraient l'élection présidentielle.

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    Enfin, Goldman rejette une interdiction d'exporter comme un résultat réaliste car elle « perturberait considérablement le marché pétrolier américain, avec un impact probable à la hausse sur les prix de détail du carburant aux États-Unis qui s'écartent du Brent ».

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  9. Nous extrait de sa note complète ci-dessous

    Il existe deux précédents pour de telles ventes - la vente d'urgence de 2011 pendant le printemps arabe ainsi que l'échange de 2000 de l'administration Clinton avant l'élection présidentielle. D'autres ventes ont été soit des échanges d'urgence autour des ouragans, des ventes tests ou des ventes budgétaires planifiées. Au-delà de l'incitation à baisser séquentiellement les prix de l'essence, le moment choisi pour une telle publication SPR est surprenant. Bien que les prix du pétrole aient fortement augmenté cette année, ils ne sont pas historiquement élevés, les ventes passées étant annoncées à un prix moyen du Brent de 93 $/b depuis 2000, corrigé de l'inflation. De plus, même à 90 $/baril de Brent, les dépenses en énergie ne représenteraient qu'une part de 4,5 % des dépenses de consommation aux États-Unis, les ventes passées de SPR atteignant un seuil beaucoup plus élevé de 5,5 à 6 %.

    L'allégement des prix procuré par une telle vente ne serait en outre vraisemblablement que modeste et transitoire. D'un point de vue volumétrique, le SPR américain contient 618 mb, avec une exigence d'inventaire SPR minimale actuelle du Congrès de 340 millions de barils et avec des inventaires actuels prévus d'ici l'exercice 2028 de 402 mb (reflétant les ventes approuvées à des fins fiscales). Cela laisse 60 Mo disponibles pour les ventes qui, s'ils étaient libérés, représenteraient un risque de baisse d'environ 3 $/b pour nos prévisions de prix de fin d'année pour le Brent à 90 $/b. Bien que l'exigence minimale puisse être modifiée, la récente augmentation rapide des prix du charbon est un rappel opportun de la valeur de la détention de stocks stratégiques, d'autant plus que le sous-investissement dans l'offre risque de laisser le marché pétrolier sous-approvisionné alors même que sa consommation chute dans les années 2030. La vente ne compensant pas une perturbation inattendue (ouragan, guerre, sanctions), elle n'empêcherait pas non plus le marché mondial du pétrole d'entrer dans un déficit structurel à partir de 2023, et se compare à un marché qui en tire actuellement au moins autant chaque mois.

    Bien qu'une telle publication de SPR puisse être considérée comme nécessaire pour compléter la lente reprise de l'activité de schiste et la montée en puissance de la production de l'OPEP, nous pensons que de telles actions pourraient à la place s'avérer inflationnistes. Une baisse des prix spéculative plus importante que notre mouvement fondamentalement dérivé de 2 $/bbl ralentirait par exemple davantage la reprise de l'activité de schiste. Cela laisserait une plus grande dépendance à la production de l'OPEP et une nouvelle réduction de la capacité de service du pétrole de schiste américain, augmentant le prix d'incitation pour le rebond de l'activité de schiste finalement requis par le marché mondial du pétrole. De plus, de telles actions conduiraient à des prix beaucoup plus élevés du gaz naturel aux États-Unis. Plus précisément, tout retard dans l'accélération de l'activité du pétrole de schiste réduirait la reprise de la production de gaz naturel associé l'année prochaine, poussant les prix du gaz naturel aux États-Unis à une forte hausse étant donné les limites de l'accélération de la production de gaz de schiste dans d'autres bassins en raison du manque de capacité de pipeline de réserve ( Appalaches, Haynesville).

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  10. Un communiqué de SPR mettrait en avant le potentiel de restriction des exportations de pétrole et de GNL, en gardant ces hydrocarbures aux États-Unis. Une telle action apporterait l'avantage supplémentaire de réduire fortement l'intensité carbone des exportations américaines, renforçant le pouvoir de négociation de l'administration américaine avant les discussions sur l'ajustement de la taxe carbone aux frontières proposé par l'UE (un acheteur clé de pétrole et de gaz américain). Un outil aussi brutal créerait cependant probablement d'importantes distorsions de prix, les restrictions américaines à l'exportation faisant baisser les prix du pétrole brut WTI par rapport au Brent afin d'équilibrer le marché intérieur. Cela aurait également des effets d'entraînement sur les marchés de produits. Ironiquement, ce serait l'essence et les produits raffinés particulièrement haussiers en raison du fait que les États-Unis seront toujours un importateur net d'essence, le produit devant être tarifé hors d'un marché du Brent beaucoup plus serré pour inciter à la poursuite de tels flux.

    En outre, les flux de brut mondiaux limités conduiront à une production de produits sous-optimale, car des bruts plus lourds adaptés à des raffineurs américains plus complexes devraient passer par des installations plus simples à l'étranger, produisant plus de diesel, de mazout et d'autres résidus moins souhaitables. Enfin, une production plus faible de schiste au fil du temps réduirait encore plus les rendements mondiaux d'essence. Contrairement à un communiqué de SPR, une telle décision prendrait probablement du temps à mettre en œuvre, obligeant l'administration américaine à revenir d'abord sur ses décisions antérieures selon lesquelles les exportations américaines de gaz et de pétrole étaient dans l'intérêt public américain. De plus, un arrêt des exportations énergétiques américaines creuserait davantage le déficit commercial du pays, ce qui entraînerait un dollar américain potentiellement plus faible et, par conséquent, une inflation intérieure (importée) plus élevée.

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    En prime, l'analyste de l'énergie de RBC Capital Markets, Helima Croft, est également intervenue sur les ventes possibles du SPR, écrivant dans une note que les commentaires de la secrétaire américaine à l'Énergie Jennifer Granholm sur la libération potentielle de brut du SPR « visaient clairement à essayer d'inciter l'Arabie saoudite. et ses partenaires de l'OPEP+ à mettre plus de barils sur le marché."

    Alors que les remarques reflètent l'inquiétude croissante de la Maison Blanche au sujet d'une "montée périlleuse des prix qui pourrait faire dérailler la reprise mondiale", Croft note que les raffineurs fonctionnent déjà au taux saisonnier le plus élevé des cinq dernières années, donc des barils supplémentaires ne seraient pas se traduisent par des quantités sensiblement plus importantes de produits raffinés, faisant peu pour réduire les prix du carburant. Néanmoins, elle note que « nous voyons un moyen pour l'équipe politique nationale de conduire le processus politique et potentiellement de faire pression pour des interdictions d'exportation d'énergie »

    https://www.zerohedge.com/markets/spr-sale-would-release-only-60mm-barrels-would-result-even-higher-oil-prices-goldman

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  11. Les États-Unis attendent désespérément que les mineurs de charbon répondent à la demande mondiale croissante


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 07 OCT 2021 - 05:45


    Les pénuries d'approvisionnement en charbon en Asie et en Europe poussent les prix du combustible fossile le plus sale à des niveaux records et sont devenues un défi pour les fournisseurs américains en raison d'une pénurie de mineurs, selon Bloomberg.

    Au cours des trois dernières décennies et demie, le nombre d'emplois dans les mines de charbon aux États-Unis est passé de 180 000 à 42 500 en août. L'industrie reste à court de 9 500 mineurs par rapport à l'époque pré-COVID.

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    Alors que les prix du charbon dans le monde atteignent des niveaux record avant l'hiver alors que la Chine et l'Europe se bousculent pour s'approvisionner, l'industrie charbonnière américaine ne parvient pas à trouver de nouveaux mineurs prêts à faire le sale boulot alors que la demande monte en flèche.

    "Cela rend difficile pour les sociétés minières d'augmenter la production à un moment où la crise énergétique mondiale rend les services publics désespérés pour chaque morceau de charbon qu'ils peuvent déterrer. Même avec la flambée des prix du charbon dans le monde, les pénuries de main-d'œuvre sont un autre signe que c'est va être difficile de consolider les stocks d'énergie », a déclaré Bloomberg.

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    Erin Higginson de Custom Staffing Services, qui recrute des mineurs dans le bassin de l'Illinois, a déclaré que les mineurs se rendaient dans leur bureau pour trouver du travail, mais qu'ils doivent maintenant "organiser des salons de l'emploi partout juste pour trouver quelques mineurs".

    Attirer de nouveaux mineurs aux États-Unis a été difficile à vendre aux hommes et aux femmes en âge de travailler convaincus par les médias grand public que la transition énergétique verte est imminente. Cependant, avec la flambée des prix du gaz naturel, du charbon et du pétrole à l'approche de l'hiver, il semble que la transition prendra des décennies, pas des années, car les énergies renouvelables ne sont pas fiables, comme le Royaume-Uni l'a découvert à ses dépens à la fin de l'été lorsque son éolienne la production a plongé, l'obligeant à alimenter des générateurs de gaz nat pour protéger le réseau de l'effondrement.

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  12. Cela suggère qu'il existe de nombreux emplois disponibles dans le secteur des combustibles fossiles.

    "Il y a une perception que l'industrie du charbon, si elle n'est pas morte, est en train de mourir", Ernie Thrasher, PDG de Xcoal Energy & Resources LLC, un négociant en charbon de Pennsylvanie qui travaille avec plusieurs fournisseurs. mentionné. "Les jeunes ont juste beaucoup plus de choix."

    Les sociétés minières font preuve de créativité en matière d'embauche, a déclaré Rich Nolan, PDG du groupe commercial de la National Mining Association.

    En plus des salaires plus élevés, certaines entreprises offrent des avantages tels que la garderie. "Tout le monde cherche des employés", a déclaré Nolan. "Ils utilisent tous les trucs du livre pour attirer des travailleurs qualifiés."

    Certaines sociétés minières sont suffisamment désespérées pour offrir 100 000 $ par an aux nouveaux talents.

    Les mineurs pourraient ne pas répondre à la hausse de la demande en raison d'années de démantèlement des mines pour réduire les émissions de carbone et faire passer l'économie des combustibles fossiles à l'énergie verte. Une transition énergétique durable prendra probablement des décennies, pas des années :

    "Il y a une transition énergétique en cours", a déclaré Thrasher de Xcoal. "Mais cela va prendre plus de temps que les gens ne le pensent."

    En résumé, l'Asie et l'Europe ont besoin de combustibles fossiles car la transition énergétique verte n'est pas fiable, déclenchant l'une des plus grandes crises de puissance que le monde ait jamais connues. Mais les États-Unis pourraient revenir les mains vides alors que les pénuries de main-d'œuvre affligent l'industrie.

    https://www.zerohedge.com/commodities/us-desperate-coal-miners-meet-soaring-global-demand

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  13. Les prix du gaz en Europe augmentent pour éviter le risque de pénurie hivernale


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 07 OCT 2021 - 05:00
    Par John Kemp, analyste énergétique et journaliste de Reuters


    Les prix du gaz et de l'électricité en Europe atteignent quotidiennement des niveaux records et augmentent à un rythme accéléré alors que le marché tente de détruire suffisamment de demande pour protéger les stocks épuisés avant l'hiver. Les sites de stockage de gaz de l'Union européenne et du Royaume-Uni sont actuellement remplis à un peu moins de 76 %, contre une moyenne saisonnière sur dix ans de près de 90 %, selon les données compilées par Gas Infrastructure Europe.

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    Au cours de la dernière décennie, les stockages se sont vidés en moyenne de 57 points de pourcentage au cours de l'hiver, mais l'épuisement est très variable, allant d'un minimum de 38 points en 2013/14 à un maximum de 71 points en 2017/18.

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    Si cet hiver connaît un rabattement moyen, les sites de stockage seraient réduits à seulement 19 % d'ici le printemps prochain, le deuxième plus bas depuis une décennie, laissant la région avec une pénurie persistante de gaz l'année prochaine.

    Si l'hiver connaît un tirage modérément fort, au 75e centile, le stockage serait réduit de 68 points de pourcentage pour atteindre un creux record de seulement 8 % au printemps prochain, augmentant ainsi la probabilité que l'approvisionnement s'épuise dans certaines régions.

    Si l'hiver connaît un tirage maximum, similaire à 2017/18, le stockage serait presque épuisé d'ici le printemps prochain, rendant les pénuries locales presque inévitables.

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    Les prix à terme augmentent pour éviter cette menace en rationnant la demande maintenant pour conserver les stocks et réduire le risque de s'épuiser plus tard en hiver.

    La forte hausse des prix est la raison pour laquelle les marchés de gros (comme le gaz européen) connaissent rarement des pénuries physiques, contrairement aux marchés de détail (essence et diesel britanniques) où les hausses de prix sont généralement plus limitées pour des raisons commerciales et politiques.

    Les prix du gaz et de l'électricité en Europe devraient rester élevés jusqu'à ce qu'il soit clairement prouvé qu'ils ont commencé à réduire la demande et à conserver les stocks.

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    Il y a des signes provisoires indiquant que la situation des stocks s'est déjà légèrement améliorée depuis fin août en réponse à des prix beaucoup plus élevés, mais le marché pourrait avoir besoin d'un signal de conservation beaucoup plus fort avant que les prix ne chutent.

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    Les premiers signes de conservation les plus probables sont les fermetures temporaires d'usines (en particulier les utilisateurs énergivores) ; réductions de la consommation énergétique des administrations centrales et locales (éclairage public et température des bâtiments) ; et des réductions de la consommation commerciale et résidentielle (températures des bâtiments).

    Jusqu'à ce qu'il y ait un signal clair que les consommateurs ont commencé à réagir en réduisant la consommation de gaz, les prix devraient rester exceptionnellement élevés pour éviter une situation bien pire au début de l'année prochaine.

    https://www.zerohedge.com/markets/europes-gas-prices-surge-avert-risk-winter-shortage

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  14. La crise de l'électricité n'a pas été causée par une "tempête parfaite"


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 07 OCT 2021 - 03:30
    Par Leonard Hyman et William Tilles de OilPrice.com


    Des pannes hydroélectriques en Amérique du Sud aux pénuries de gaz naturel en Europe et à la flambée des prix du charbon en Asie, la crise mondiale de l'électricité est clairement devenue mondiale

    Alors que de nombreux observateurs sont prêts à blâmer cela pour une « tempête parfaite » d'événements, la vérité est que les fournisseurs d'électricité n'étaient tout simplement pas préparés alors qu'ils auraient dû l'être.

    En raison de cette crise, les consommateurs sont susceptibles de se dissocier des producteurs peu fiables et à la recherche de profits alors qu'ils recherchent la résilience

    Les nouvelles récentes du secteur mondial de l'électricité semblent sombres. Les Sud-Américains, fortement dépendants de l'hydroélectricité, sont confrontés à une pénurie due à la sécheresse. Difficile de croire dans un continent sillonné par trois énormes systèmes fluviaux. Les alternatives pour les utilisateurs d'électricité d'Amérique du Sud sont une dépendance accrue aux combustibles fossiles ou l'extinction des lumières (conservation). Et contrairement à l'hydroélectricité relativement bon marché, produire de l'électricité avec des combustibles fossiles (en dehors des conséquences écologiques) entraîne des dépenses de carburant, ce qui fait monter les prix.

    L'actualité met l'accent sur des pressions inflationnistes croissantes. Et cela alimente certainement ce récit. Mais il y a ici un problème plus inquiétant pour les planificateurs énergétiques. L'augmentation des sécheresses signifie que l'hydroélectricité ne peut plus être considérée comme une ressource « ferme » à long terme pour le réseau électrique. Soustraire une ressource importante à faible coût comme l'hydroélectricité du mix énergétique d'une région et la remplacer d'une autre manière est une énorme entreprise financière. Tout comme les pays s'efforcent de réduire leur dépendance aux combustibles fossiles, l'une des sources d'énergie les plus propres se raréfie.

    Mais il y a maintenant une saveur nettement mondiale dans les histoires d'infrastructures de services publics d'électricité sous la contrainte, pas simplement en raison de conditions météorologiques extrêmes. L'échec de l'ingéniosité humaine joue ici un rôle. A Porto Rico, le système électrique réorganisé et semi-privatisé, PREPA, connaît de fréquentes pannes. Pourtant, les clients qui cherchent à installer leur propre production (et éventuellement à revendre de l'électricité au service public à des moments critiques) ne peuvent pas demander à la compagnie d'électricité de les brancher. L'Inde fait face à une pénurie d'électricité parce que les compagnies d'électricité n'ont pas reconstitué les stocks de charbon. Leurs dirigeants s'attendaient à une baisse significative des prix du charbon qui ne s'est jamais matérialisée, ils sont donc bloqués. Au Royaume-Uni, le rendement de l'énergie éolienne était inférieur aux attentes, ce qui a fait grimper considérablement les prix de l'électricité.

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  15. Mais l'hiver arrive, lorsque la pénurie actuelle de gaz naturel pousse les prix encore plus haut. Et puis il y a la Chine. La demande d'électricité a augmenté, la consommation de charbon a augmenté et les prix du charbon ont grimpé en flèche. Mais le gouvernement plafonne le prix de l'électricité, ce qui fait que les producteurs perdent de l'argent sur les ventes d'électricité en période d'escalade rapide des prix du carburant comme aujourd'hui. Alors qui veut perdre de l'argent sur chaque KWH vendu dans l'espoir de le rattraper en volume ? Après avoir connu des pannes d'électricité et d'autres mesures de réduction de l'utilisation, les compagnies d'électricité sont allées acheter plus de charbon. Cependant, les marchés mondiaux du charbon sont maintenant tendus. Une solution évidente à court terme est un rapprochement avec l'Australie, son voisin régional, malgré un récent refroidissement des relations entre les deux gouvernements.

    Dans de nombreux endroits, le prix du gaz naturel détermine le prix de l'électricité. Si le réchauffement climatique n'était pas une préoccupation urgente, le gaz naturel serait le combustible de choix pour les chaudières. En son absence, ils brûleraient du charbon ou du pétrole. Les prix du gaz naturel ont plus que doublé cette année aux États-Unis et quadruplé sur les marchés européens. Il ne fait aucun doute qu'une combinaison d'une demande plus élevée et d'un développement plus prudent des compagnies pétrolières a tendu le marché. Mais l'Europe dépend dans une large mesure de l'approvisionnement en gaz russe et il y a des indications que les Russes n'ont pas rempli les installations de stockage européennes afin de manipuler la rareté à leur avantage. Les Européens ont des alternatives au gaz russe, comme les gazoducs en provenance d'Algérie (qui n'est pas le fournisseur le plus stable). Le Maroc veut signer un accord mais il a un problème causé par le Front Polisario parfois rebelle qui prétend représenter la région du Sahara occidental. Les pays européens pourraient signer d'importants accords gaziers avec Israël et Chypre, mais se heurteraient aux objections turques. Comme on dit, c'est compliqué.

    Ces problèmes et des problèmes similaires ne sont pas des accidents et ne résultent pas de difficultés ou de calamités ponctuelles. Oubliez l'excuse de tempête parfaite. Les problèmes sont survenus parce que les compagnies d'électricité ont choisi de reporter les dépenses d'investissement et d'entretien, ont lésiné sur des réserves de carburant adéquates et se sont concentrées sur la rentabilité. Les clients auraient été mieux servis s'ils s'étaient concentrés sur le renforcement de l'infrastructure du réseau et la préservation d'un service continu dans un climat de plus en plus hostile. Une concentration excessive sur la création de valeur pour les actionnaires peut signifier prendre des raccourcis pour réaliser des économies. Mais l'espoir implicite (et si l'espoir est une base adéquate pour la stratégie d'entreprise est une autre question) est que rien de fâcheux ne se produit en conséquence. C'est comme construire un château de cartes à l'extérieur en supposant que le vent ne soufflera jamais. C'est dans cette optique que les services publics d'électricité ont adopté ce qui équivaut à une mentalité de système d'approvisionnement juste à temps en ce qui concerne l'électricité.

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  16. Et il y a un autre point à souligner. Un système de gestion des stocks juste à temps qui fonctionne bien est une question de beauté, d'efficacité et de minimisation des coûts. Mais en raison de l'extrême interdépendance, une usine dépend de la production d'une autre, souvent à des milliers de kilomètres de distance, toute interruption de ce processus de fabrication soigneusement chorégraphié entraîne chaos et dysfonctionnement. Cette mentalité d'entreprise s'est traduite par des systèmes électriques aujourd'hui relativement bon marché mais de plus en plus fragiles.

    Porto Rico, par exemple, est un simple cas de sous-investissement. La compagnie d'électricité, PREPA, aurait dû augmenter substantiellement les prix pour améliorer le réseau. Si le Royaume-Uni avait des réserves de gaz suffisantes dans le stockage, des conditions de vent faible n'auraient pas été un gros problème pour la production d'électricité. Mais les nouvelles constructions et les réserves de gaz adéquates coûtent de l'argent. Et les régulateurs britanniques ont travaillé héroïquement pour réduire les dépenses en capital.

    Les Européens ont souscrit volontairement au gaz russe et ont refusé d'autres projets. Un plus grand nombre de gazoducs desservant leur marché impliquait de payer les frais généraux sur plusieurs lignes de transport de gaz concurrentes qui n'étaient pas considérées comme économiquement efficaces. En ce qui concerne les services publics chinois et indiens, disposer d'un stock de charbon d'au moins 90 à 120 jours peut faire partie des opérations normales si l'on brûle du charbon. Mais encore une fois, tout cela augmente considérablement les coûts.

    Il y a environ quatre décennies, les principes économiques néolibéraux ont été introduits dans le secteur de l'électricité. L'industrie est progressivement passée d'une industrie dédiée au service au public et à l'encouragement du développement économique à une industrie axée plutôt sur la maximisation des profits. En cours de route, les systèmes politiques et réglementaires semblent être devenus inhabituellement obligeants à l'égard des intérêts des entreprises, car les gros capitaux de la politique américaine exercent leur influence corruptrice. Où cela mènera-t-il ? Eh bien, malheureusement, nous ne pensons pas que cela conduira à une évaluation sérieuse de la structure des marchés de l'électricité, des réseaux de gaz naturel ou des politiques gouvernementales qui les contrôlent. L'introspection ou la réflexion sur de meilleurs arrangements de services publics prend du temps, peut-être même pour des essais et des erreurs. Mais notre système actuel vacille de crise en crise.

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  17. Alors, où cela nous mène-t-il, nous les consommateurs d'électricité ? Premièrement, les utilisateurs expérimentés essaieront de se dissocier des réseaux de plus en plus chers et peu fiables. Il y a deux raisons à cela, la fiabilité et le prix. Comme nous l'avons écrit récemment en référence aux pannes de courant de quatre à six semaines d'Entergy à la suite de l'ouragan Ida, des pannes répétées de cette durée sont inacceptables dans la mesure où elles rendent ces régions à la fois commercialement handicapées ou même inhabitables pendant des périodes prolongées. Nous pensons que pour cette seule raison, ceux qui en ont les moyens chercheront de plus en plus des alternatives à la compagnie d'électricité locale.

    En outre, nous assistons également maintenant à des augmentations rapides des prix du carburant qui entraînent une augmentation des prix de l'électricité. L'installation de systèmes individuels de production et de stockage d'électricité sans combustible assure à l'utilisateur d'énergie une stabilité des prix à long terme. Une fois installé, un système de stockage solaire et batterie assure une stabilité des prix à long terme pour la durée de vie du système, éventuellement 20 ou 30 ans ! Il s'agit d'une gigantesque couverture contre l'inflation, même si elle n'est pas envisagée de cette façon à l'heure actuelle. En période d'inflation, l'autoproduction permet aux utilisateurs d'électricité de plafonner leurs tarifs (autoproduits) pendant une période prolongée—un avantage considérable dans un contexte de prix de l'énergie volatils.

    Enfin, il convient de mentionner la résurrection des technologies de production d'énergie nucléaire à l'échelle du petit module et du gigawatt. Le nucléaire nouveau et existant est présenté comme le parfait complément de charge de base à faibles émissions et à l'éolien ou au solaire intermittent. Il est relativement peu affecté par les variabilités de la nature et ne dépend pas des combustibles fossiles dont les prix sont volatils. Son carburant n'a pas non plus besoin d'être importé de nations hostiles qui peuvent soudainement fermer le « spigot » pour ainsi dire. Alors que la notion d'indépendance énergétique gagne à nouveau du terrain, la construction nucléaire à grande échelle pourrait effectivement reprendre. Mais il y a toujours quelque chose. Le regain d'intérêt pour les nouvelles armes nucléaires se produit dans un contexte d'inflation galopante des prix. Nous conclurons en disant que la dernière fois que ces deux-là se sont associés dans les années 1980, ce n'était pas joli.

    https://www.zerohedge.com/commodities/electricity-crisis-was-not-caused-perfect-storm

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  18. Les tarifs d'expédition de vrac sec atteignent 80 000 $ par jour alors que les acheteurs se bousculent pour le charbon


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 06 OCT 2021 - 20:50
    Par Greg Miller de FreightWaves,


    Encore un autre signe de stress pour les approvisionnements énergétiques et les chaînes d'approvisionnement mondiales : les tarifs au comptant pour les grands cargos secs viennent de dépasser 80 000 $ par jour pour la première fois depuis 2009, et les dérivés de fret pour le quatrième trimestre – une période où les tarifs de ces navires se replient normalement. - juste dopé.

    Il n'y a pas si longtemps, c'était une autre histoire. Le 20 septembre, les gros titres étaient dominés par le promoteur immobilier chinois Evergrande et son effondrement imminent ; les retombées sur la construction et la demande d'acier auraient vraisemblablement un impact sur les futurs achats chinois de matières premières transportées sur des cargos secs.

    Les stocks de vrac sec ont plongé. Alors que les taux au comptant pour les Capesize (vraquiers d'une capacité d'environ 180 000 tonnes de port en lourd) se sont maintenus à 53 800 $ par jour, les dérivés de contrats de fret à terme (FFA) ne l'ont pas fait. Au milieu de ce qu'un courtier a appelé « le chaos », le contrat FFA du quatrième trimestre a chuté à 36 750 $ par jour, le contrat de décembre étant descendu à 29 500 $. Le marché FFA a signalé : Fin de la fête.

    Deux semaines plus tard, il a un nouveau message : Party not over. Les festivités se poursuivront jusqu'à la fin de l'année.

    - voir graphique sur site -

    Mardi, les taux Capesize au comptant atteignaient 80 877 $ par jour, sur la base de l'indice Baltic Exchange 5TC. C'est 50 % de plus qu'il y a deux semaines, lorsque le sentiment s'est brièvement estompé.

    Les craintes concernant le développement immobilier chinois sont toujours au rendez-vous, mais maintenant, les projecteurs sont encore plus braqués sur les pannes d'électricité dans les usines chinoises en raison du rationnement de l'électricité et de la diminution des approvisionnements en charbon en Chine et en Inde.

    Plus de charbon pour maintenir le courant en hiver devrait être égal à des tarifs plus élevés pour les vraquiers.

    - voir graphique sur site -

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  19. Et comme pour le transport par conteneurs, la congestion effrénée des ports réduit l'approvisionnement efficace des navires, ajoutant un soutien supplémentaire aux tarifs. Braemar ACM Shipbroking estime que 5,7% de l'ensemble de la flotte mondiale de vrac sec attend désormais au large de la Chine.

    Les FFA ont grimpé encore plus vite que les taux physiques, accélérant leur hausse mardi. "Il y a peu de superlatifs appropriés pour les mouvements de prix", a écrit la maison de courtage Clarksons à propos de la négociation FFA de mardi, citant des "gains monstrueux".

    Le T4 Capesize FFA a clôturé à 61 500 $ par jour, en hausse de 67% par rapport aux niveaux du 20 septembre, avec des contrats d'octobre en hausse de 78%, de 59% en novembre et de 63% en décembre au cours de la même période de deux semaines.

    Les stocks d'expédition de vrac sec se sont redressés. L'ETF Breakwave Dry Bulk Shipping, un fonds négocié en bourse qui achète des FFA, a augmenté de 9% mardi et a atteint son plus haut niveau depuis ses débuts en 2018.

    Les actions de Navios Holdings ont bondi de 16%. Les actions de Diana Shipping ont augmenté de 9% et Eagle Bulk de 7 %. Golden Ocean, Safe Bulkers et Star Bulk gagnent 6 % et Genco Shipping 5 %.

    https://www.zerohedge.com/markets/dry-bulk-shipping-rates-hit-80000-day-buyers-scramble-coal

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  20. Les prix mondiaux des aliments atteignent un sommet de la dernière décennie


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 07 OCT 2021 - 13:40


    Les prix alimentaires mondiaux sont scandaleusement élevés et les choses ne semblent pas changer de si tôt. Tôt jeudi, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), basée à Rome, a publié des données mensuelles sur l'état des prix des denrées alimentaires qui montrent que les prix mondiaux des denrées alimentaires ont augmenté pour un deuxième mois consécutif en septembre pour atteindre un nouveau sommet de la décennie, tiré par les gains des céréales et des huiles végétales. .

    L'indice FAO des prix des aliments (FFPI), une mesure de la variation mensuelle des prix internationaux d'un panier de produits alimentaires (y compris les céréales, les huiles végétales, les produits laitiers, la viande et le sucre), a augmenté de 1,2 % en septembre pour atteindre 130 points et 32,8 %. supérieur à celui de septembre 2020. ndlr

    - voir graphique sur site -

    La dernière hausse du FFPI est principalement due à "la hausse des prix de la plupart des céréales et des huiles végétales. Les prix des produits laitiers et du sucre étaient également plus fermes, tandis que le sous-indice des prix de la viande est resté stable", a indiqué la FAO.

    La montée en flèche des coûts de fret terrestre et maritime, ainsi que les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, n'ont laissé à certaines chaînes d'épicerie d'autre choix que d'augmenter les prix et/ou de laisser les étagères nues alors que les pénuries alimentaires persistent. Un dirigeant de Kroger, l'une des plus grandes chaînes de supermarchés américaines, a averti le mois dernier que les prix des produits d'épicerie devraient encore augmenter à mesure que l'inflation s'installe.

    Les pressions inflationnistes ont incité la Maison Blanche à calmer le mécontentement des familles de travailleurs pauvres qui consacrent un pourcentage élevé de leurs revenus aux articles de base et essentiels. L'administration Biden a reconnu l'inflation comme une préoccupation réelle le mois dernier (avec seulement neuf mois de retard). L'administration a augmenté les coupons alimentaires de 25 %.

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  21. Outre la demande croissante (dont certaines ont été artificiellement produites par des mesures massives de relance budgétaire et monétaire), les intempéries et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement, il pourrait y avoir un autre problème émergent qui pourrait faire grimper encore plus les prix des denrées alimentaires, à savoir la flambée du coût de l'énergie envoie des engrais, un sous-produit du gaz naturel (les prix du gaz naturel dans certaines régions du monde atteignent des niveaux record), plus élevés, ce qui signifierait que les prix des cultures devront augmenter. Il y a aussi des problèmes de serres qui cultivent des légumes qui s'obscurcissent en Europe parce que les prix de l'énergie et de l'électricité sont trop élevés.

    La crédibilité de la Réserve fédérale, ou tout ce qu'il en restait, continue de s'affaiblir à mesure que le récit de l'inflation « transitoire » faiblit.

    https://www.zerohedge.com/commodities/global-food-prices-hit-fresh-decade-high

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  22. Facebook : un bug révélateur des fragilités d’internet

    Le bug de Facebook est lié au DNS qui est un pilier d’internet, mais un pilier devenu vieux et fragilisant toute la structure.


    Par François Jolain.
    8 OCTOBRE 2021


    Facebook a été hors ligne à cause d’une erreur dans la configuration de leur DNS. Voyons plus en détails ce qu’il se cache derrière.

    Le Domain Name System (DNS) est un rouage essentiel d’internet qui permet de relier les humains aux ordinateurs. En effet, ce qui fait office de navigation sur internet est le protocole TCP/IP. À chaque machine connectée à internet est assignée une adresse IP telle que 208.76.34.154. Cette suite de chiffres sert aux machines à s’identifier entre elles et ainsi à faire transiter les messages à travers internet.

    Ce fonctionnement est parfait pour les machines mais inapproprié pour les humains. Il faudrait se remémorer toutes les adresses IP de chacun de nos sites web pour y accéder. On a donc mis au point le DNS, qui permet de lier un nom de domaine à une adresse IP.

    Lors de votre visite sur contrepoints.org, le navigateur demande au serveur DNS l’adresse IP liée à contrepoints.org. Dans notre cas, il s’agit de 137.74.94.12. Ensuite, le navigateur va envoyer vos requêtes au serveur de contrepoints.org.

    Si maintenant, par mégarde, on supprimer la configuration DNS de contrepoints.org, le site reste intact, toujours en ligne, mais plus personne ne le retrouve sans connaître son adresse IP. Il reste fonctionnel mais inaccessible, comme ce fut le cas pour Facebook le lundi 4 octobre.

    En plus de causer des pertes à 7 milliards en cas de mauvaise configuration, le DNS a deux défauts structurels qui fragilisent internet.

    DOMINATION AMÉRICAINE

    Bien qu’étant un pilier d’internet, le DNS est régi par un organisme américain ICANN, qui gère les .fr, .com, .org et autres.

    L’idéal serait de confier le DNS à un registre décentralisé sans tiers de confiance… aka une blockchain ! Ce fut le cas du projet NameCoin, un des plus vieux projets blockchain né seulement deux ans après Bitcoin. Malheureusement, il n’a pas décollé. Actuellement un autre projet s’annonce plus prometteur : UnstoppableDomains.

    AUCUNE SÉCURITÉ ET VIE PRIVÉE
    Lorsque votre navigateur demande en votre nom l’adresse IP derrière contrepoint.org, il le fait en clair et accepte la première réponse retournée. Une requête DNS équivaut à crier en public « Où se trouve Contrepoints ? », puis se laisser guider par le premier venu.

    Ce fonctionnement permet à l’État ou à un pirate de surveiller les sites visités sur son réseau, voire d’en interdire l’accès ou encore de détourner l’utilisateur. Cet espionnage n’est nullement théorique puisqu’il est en vigueur dans la Loi Renseignement depuis 2015.

    Les navigateurs déploient depuis peu la fonctionnalité DNS-over-HTTPS pour resécuriser une requête DNS. Sinon l’utilisation de TOR ou d’un VPN permet aussi d’éviter cet espionnage.

    Pour aller plus loin, je vous recommande ma dernière vidéo sur le façon de se protéger de la surveillance en ligne.

    - voir sur site -

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  23. Le DNS est donc une technologie indispensable à internet, mais aussi extrêmement bancale. Une simple erreur rend les sites inaccessibles. Son organisation est le symbole de la domination américaine. De plus, son fonctionnement est très naïf, ce qui a permis un espionnage par l’État.

    Le bug de Facebook montre la nécessité de faire émerger de meilleures alternatives à cette technologie.

    https://www.contrepoints.org/2021/10/08/407962-facebook-un-bug-revelateur-des-fragilites-dinternet

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  24. L’innovation n’est pas liée à l’éducation mais à l’intelligence

    L’exemple de l’Angleterre au cours de la révolution industrielle montre que l’innovation peut être atteint même sans un niveau d’éducation élevé dans la population générale.


    Par Lipton Matthews.
    Un article du Mises Institute.
    8 OCTOBRE 2021


    Les cercles politiques se lamentent de voir s’éloigner les vagues d’innovation. L’éminent économiste Robert Gordon affirme que l’époque des innovations transformatrices est révolue. Comme Peter Thiel, il est déçu par la nature incrémentale des inventions modernes. La thèse du déclin repose sur l’hypothèse que les innovations révolutionnaires comme la machine à vapeur, l’électricité et le téléphone deviennent excessivement rares. Il a été assez facile de trouver des preuves de cette observation, mais nous sommes moins habiles pour comprendre pourquoi l’innovation décline.

    Dans son article de 2012 intitulé « Is U.S. Economic Growth Over ? Faltering Innovation Confronts the Six Headwinds », Gordon soutient que la diminution des taux de réussite scolaire, complétée par une réduction de la participation à la vie active, laisse présager un avenir sombre pour l’innovation aux États-Unis.

    L’ÉDUCATION EN SOUTIEN AUX ACTIVITÉS INNOVANTES

    Le niveau d’éducation complète la croissance économique et les activités innovantes, Gordon a donc raison d’exprimer son inquiétude. Pourtant, des chercheurs ont constaté que pendant la révolution industrielle, l’alphabétisation et la scolarisation n’ont pas eu d’impact significatif sur la croissance économique.

    L’augmentation du niveau d’éducation permet aux travailleurs d’être en mesure d’utiliser des technologies sophistiquées. En effet, l’éducation peut indirectement favoriser l’innovation en exposant les citoyens à des modes de pensée divergents, ce qui donne lieu à de nouveaux produits et services. À l’heure actuelle, des pays très performants comme Singapour, la Finlande et le Canada disposent de citoyens éduqués, même si certains pays comme le Japon et la Russie affichent des résultats peu impressionnants.

    Toutefois, le marasme dont souffrent ces pays ne remet pas en cause la théorie selon laquelle il existe un lien entre le niveau d’éducation et la croissance économique. La conduite léthargique du Japon et de la Russie est imputable aux charges réglementaires, à la corruption excessive dans ce dernier pays et à une foule d’autres obstacles structurels. La capacité d’une population éduquée à débloquer la croissance dépend d’une panoplie de variables allant de la qualité des institutions à la culture.

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  25. L’INTELLIGENCE PLUS QUE L’ÉDUCATION EST SOURCE D’INNOVATION

    Cependant, les preuves révélant que la Grande-Bretagne a produit des innovations révolutionnaires à une époque où la plupart des gens n’étaient pas éduqués contredisent la proposition selon laquelle un niveau d’éducation généralisé est nécessaire à l’innovation et à la croissance. En réalité, au cours de l’ère industrielle en Grande-Bretagne et plus largement en Europe, les innovations ont été déterminées par les prouesses de ceux ayant un capital humain supérieur. Cette étiquette décrit les personnes très intelligentes qui font preuve de la compétence nécessaire pour innover.

    Les mesures de Gordon pour évaluer la probabilité d’une innovation sont inadéquates. Essentiellement, les innovations reflètent les priorités et les aptitudes de l’élite cognitive. Des recherches estiment que la fraction intelligente est principalement responsable de la majorité des développements révolutionnaires dans les affaires et la science.

    En évaluant l’impact des différentes classes sur le développement, les chercheurs observent que l’intelligence est cruciale pour le progrès :

    La classe intellectuelle a le plus grand impact sur la croissance économique, suivie par les citoyens aux capacités moyennes et la classe non intellectuelle dans cet ordre….. L’impact de la classe intellectuelle sur le progrès technologique est exceptionnellement plus significatif que même le nombre de chercheurs professionnels engagés dans des activités de R&D, les citoyens de niveau moyen et la classe non-intellectuelle n’étant pas significatifs.

    Un parfait exemple est que, pendant la révolution industrielle, les inventeurs ont obtenu des scores élevés en matière de capacité cognitive mesurée par l’influence de leurs inventions, même si beaucoup d’entre eux n’avaient pas reçu d’éducation formelle. En outre, une meilleure illustration est le cas de Steve Jobs, qui a créé une entreprise superstar malgré son manque de qualifications en informatique. La perception de Gordon selon laquelle l’innovation diminue est exacte, mais son analyse ne donne pas d’image concrète, car il aborde la question sous le mauvais angle.

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  26. L’INNOVATION ACCAPARÉE PAR LES INNOVATION DE STYLE DE VIE

    Certains attribuent le déclin de l’innovation à une baisse de la productivité de la R&D et d’autres supposent qu’en conséquence, les innovations deviennent plus difficiles à concrétiser. Il est indéniable qu’une faible productivité peut entraver le rythme de l’innovation, mais pour déterminer le véritable état de l’innovation, les chercheurs devraient étudier les activités de la fraction intelligente. WhatsApp, Twitter et Facebook ont été créés par des élites cognitives.

    Bien qu’il s’agisse de technologies perturbatrices, elles reflètent davantage des innovations de style de vie que des inventions révolutionnaires. Ces plateformes ont modifié le paysage politique ; cependant, la plupart des gens peuvent facilement se passer des médias sociaux.

    L’ascension des médias sociaux met en lumière la passion des élites cognitives. Les élites cognitives reconnaissent que pour atteindre un succès stratosphérique dans l’économie actuelle, elles doivent exploiter l’économie de l’attention. Les entrepreneurs capables de captiver le public conserveront un statut élevé et, à ce titre, des personnes exceptionnellement brillantes ont créé des plateformes pour satisfaire les désirs de l’économie de l’attention.

    Par conséquent, la sécheresse de l’innovation pourrait s’expliquer par le fait que les personnes les plus intelligentes détournent leur énergie vers le secteur du style de vie, au lieu d’investir dans les sciences exactes.

    La réalisation de percées dans les sciences exactes exige des efforts cognitifs plus importants que la création de la prochaine application ou plateforme de médias sociaux populaire. Par conséquent, en raison du potentiel de récompenses plus faciles dans les secteurs liés au mode de vie, les élites cognitives sont motivées pour se lancer dans des entreprises sociales. Les chercheurs devraient explorer les inclinations de la fraction intelligente pour faire la lumière sur le déclin du taux d’innovation.

    Zoltan Acs s’est également fait l’écho de ce sentiment dans une interview récente, lorsqu’il a fait remarquer que pour l’innovation, seules les personnes exceptionnelles comptent, car elles sont chargées de concevoir l’avenir. Les chercheurs ont raison de constater la rareté des innovations révolutionnaires, mais leurs analyses sont inexactes. La réponse est que le caractère de l’innovation change parce que les élites cognitives ont acquis des intérêts différents.

    Traduction par Alexandre Massaux pour Contrepoints.

    https://www.contrepoints.org/2021/10/08/407392-l-innovation-nest-pas-lie-a-leducation-mais-a-lintelligence

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    1. Nous l'avons tous compris depuis des siècles celles ou ceux qui sont au pouvoir n'ont pas plus d'intelligence que n'importe qui mais elles ou eux sont mieux armés. C'est tout.
      Toutes les inventions, le progrès du monde vient du Peuple et non de l'Administration !
      Mais, les dirigeants trisomiques qui tiennent les rênes de l’État ne tolèrent pas que le Peuple en sache plus qu'eux ! C'est pourquoi dès l'IUFM les maîtres d'écoles sont formés aux mensonges, à la dévoyance et à l'idiotie partagée. C'est ainsi que se construisent de faux faits historiques, géographiques ou scientifiques avec au commencement les 'hommes préhistoriques' !! (c'est-à-dire avant l'histoire !! Hahahaha !) qui se devraient de ne pas faire partie de l'histoire !! avec leurs pierres-à-feu alors qu'il leur était parfaitement impossible de faire du feu avec des étincelles de silex, sauf s'ils avaient tout près d'eux un bidon d'essence ou une bouteille de gaz !!
      Le feu est venu du frottement du bois contre le bois. C'est tout.

      Mais les complotistes au pouvoir furent petit à petit (malgré les guerres pour les éliminer) à l'expansion de la population. Et qui dit expansion dit nombre de surdoués en exponencialité. Passant entre-nous-soit-dit de 4 % à l'an 2000 (soit 280 millions de personnes au monde) à 16 ou 20 % aujourd'hui grâce à l'Internet.

      C'est donc contre ceux-là que les attardés-mentaux qui président ont choisi de mettre un terme à ce qui les dépasse en inventant un 'nouveau virus' !! HAHAHAHA ! Je rappelle que les virus sont des nano-poussières métalliques électrifiées qui sont tous les jours éjectées par milliards du magma et remontées à la surface des eaux par les productions gazeuses continuelles de la masse ferrique incandescente. Ces nano-poussières sont totalement inoffensives et consommées par milliards chaque jour par des milliards de poissons... que nous consommons sans en mourir ! Çà alors !!
      Mais comme les fous qui gèrent le monde ne sont pas des scientifiques ils ne peuvent connaître la différence entre un virus (nano-poussière) et un microbe (vivant) aussi appelé bactérie.
      Et donc, les invités des merdias se doivent de parler de virus !! et non de microbes !! HAHAHAHAHA !

      C'est aussi pourquoi c'est en Chine qu'il y a le plus de surdoués !

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  27. La crise énergétique pourrait déclencher des pannes hivernales aux États-Unis, avertit un initié


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 07 OCT 2021 - 19:40


    La crise énergétique qui se propage en Asie et en Europe pourrait déclencher des pénuries d'électricité et des pannes d'électricité aux États-Unis, selon Bloomberg.

    Ernie Thrasher, PDG de Xcoal Energy & Resources LLC., a déclaré à la société de recherche énergétique IHS Markit que les services publics américains se tournent rapidement vers davantage de charbon en raison de la flambée des prix du gaz naturel.

    "Nous avons en fait eu des discussions avec les services publics d'électricité qui craignent de devoir simplement mettre en œuvre des pannes cet hiver", a averti Thrasher.

    Il a déclaré: "Ils ne voient pas d'où vient le carburant pour répondre à la demande", ajoutant que 23% des services publics abandonnent le gaz cet automne/hiver pour brûler plus de charbon.

    La flambée des prix du gaz naturel, du charbon et du pétrole est un signal clair que la transition énergétique verte prendra des décennies, pas des années. Le retour des combustibles fossiles pour une énergie propre peu fiable a été un désastre en Asie et en Europe. Ces continents énergivores se bousculent pour s'approvisionner en combustibles fossiles, car les stocks sont bien inférieurs aux tendances saisonnières avant un temps plus frais.

    Une histoire similaire se déroule aux États-Unis, où la demande accrue de charbon pourrait ne pas être atteinte par les sociétés minières. Nous avons noté jeudi matin que l'augmentation de la production pourrait être difficile en raison d'années de démantèlement des mines pour réduire les émissions de carbone et faire passer l'économie des combustibles fossiles à l'énergie verte. Il y a également eu un déclin constant du nombre de mineurs au cours des trois dernières décennies et demie.

    - voir graphique sur site -

    "Cette chaîne d'approvisionnement entière est étirée au-delà de ses limites", a déclaré Thrasher. "Ce sera un hiver difficile pour nous ici aux États-Unis."

    L'unité Piedmont Natural Gas de la société de services publics Duke Energy Corp., qui couvre les clients de la Caroline du Nord et du Sud, a averti que les factures d'électricité cet hiver devraient augmenter en raison des prix élevés du natgas et de la faible production.

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  28. Peabody Energy Corporation est une entreprise charbonnière pure-play qui profite déjà de la poussée de la demande et de la hausse des prix. À mesure que le temps plus frais approche, l'entreprise pourrait voir une demande accrue pour son charbon thermique que les entreprises de services publics utilisent pour produire de l'électricité. Sur le plan technique, une soi-disant « croix d'or » haussière vient d'être déclenchée.

    - voir graphique sur site -

    La transition énergétique verte troublée donne un nouvel espoir à l'industrie des combustibles fossiles, en particulier « Making Coal Great Again ».

    https://www.zerohedge.com/commodities/brace-yourself-energy-crisis-may-unleash-winter-blackouts-across-america-energy-insider

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