- ENTREE de SECOURS -



mercredi 27 octobre 2021

Fessenheim : la preuve du désastre politique français

 le 27 octobre 2021


C’est un article du site Causeur qui m’a conduit à prendre mon clavier à défaut de plume pour écrire ce petit billet. Il est fait mention dans l’article cité (lien en fin de billet) de la capacité de nuisance des écologistes qui sont arrivés à faire condamner l’Etat français pour ne pas avoir respecté ses engagements de réduction d’émissions de carbone tout en ayant préalablement exigé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Cette fermeture a provoqué l’émission d’au moins 10 millions de tonnes de carbone et l’Etat a été condamné pour ne pas avoir limité de 15 millions de tonnes ces émissions entre 2015 et 2018, c’est-à-dire avant la fermeture de la centrale de Fessenheim. Cécile Duflot, aujourd’hui directrice d’Oxfam-France, fait donc perdurer son pouvoir de nuisance. Elle n’est certainement pas idiote et par conséquent elle doit savoir que les moulins à vent installés à grands frais sur le sol français doivent être obligatoirement adossés à des centrales électriques à gaz qui sont très facilement mises en fonctionnement et pilotables pour diminuer l’imprévisibilité de la production électrique par les moulins à vent. Nonobstant le fait qu’elle a encouragé sinon exigé l’installation de moulins à vent en France elle savait que cette opération induirait une émission de carbone inévitable pour ces raisons. Madame Duflot, comme d’ailleurs Hulot sont des personnes incapables de raisonner. Seule compte leur idéologie.

En ce qui concerne maintenant la centrale nucléaire de Fessenheim, EDF a certainement pris la précaution de ne rien toucher. Le combustible extrait de la cuve des réacteurs est toujours dans les piscines de désactivation et il suffira d’un ordre du prochain gouvernement pour remettre en fonctionnement cette usine surtout si l’Europe est plongée cet hiver dans un black-out prolongé. J’avoue que j’en suis arrivé au point de souhaiter qu’un tel événement survienne pour que les politiciens prennent conscience de leur incapacité à gouverner (et donc prévoir) et que les peuples découvrent qu’ils sont bernés par leurs dirigeants. Supposons que cet hiver 2021-2022 ressemble à ceux de 1956 ou de 1962 alors un black-out généralisé à toute l’Europe sera inévitable. Je suggère à mes lecteur de relire l’article de ce blog à ce sujet : https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/10/22/petite-histoire-pas-du-tout-fictive-un-black-out-generalise-en-europe-occidentale/ qui décrit les conséquences catastrophiques d’une telle situation, récit que je n’ai pas inventé puisqu’il provenait d’une étude très sérieuse de l’armée suisse.

Je voudrais rappeler à mes lecteurs que les conditions météorologiques des hivers 1956 et 1962 furent similaires : anticyclone sur toute l’Europe, sans vent ni soleil, températures en plaine inférieures à -20°C, circulation des trains et des tramways arrêtée car les aiguillages étaient bloqués par le froid, de nombreuses rivières prises par les glaces, arbres fruitiers dont les oliviers dans le sud de la France ou les abricotiers gelés, des dizaines de milliers de canalisations d’eau endommagées … Je ne voudrais pas être un corbeau de mauvaise augure (cf. l’article de Causeur) mais j’ai vécu ces deux hivers et je m’en souviens parfaitement.

Note. Les années 1950 et 1960 coïncident avec une faiblesse inter-cycle de l’activité solaire. Le présent cycle solaire #25 sera plus faible que le cycle #24 et il n’est pas inconcevable que les prochains hivers deviennent de plus en plus rigoureux.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/10/27/fessenheim-la-preuve-du-desastre-politique-francais/

 

40 commentaires:

  1. Nous dépenserons 120 milliards de dollars parce qu'un comité étranger non responsable le dit, mais nous ne dépenserons pas 0,1% de ce montant pour vérifier leur science


    Par Joanne Nova
    October 27th, 2021


    Fermez l'Australie et économisez 0,01 degré.

    Scott Morrison dépensera 120 milliards de dollars de notre argent en technologie, car cela pourrait résoudre un problème qu'un comité étranger non élu et non audité dit que nous devons résoudre. Nous allons donc dépenser 120 milliards de dollars pour un plan visant à changer le temps sur la planète Terre. Mais nous ne dépenserons pas un millième de cette somme pour vérifier de manière indépendante ce que dit le comité. Presque tous les climatologues qui soutiennent la décision de l'IPCC ( Intergovernmental Panel on Climate Change) sont ceux dont les revenus augmentent s'ils découvrent une crise.

    Toutes les personnes qui trouvent des défauts sont des volontaires, ou sur le point de l'être.

    Le plongeon de 120 milliards de dollars dans les nouvelles technologies de Scott Morrison pour atteindre le zéro net
    l'australian

    Scott Morrison a dévoilé une «voie médiane» pour que l'Australie atteigne zéro émission nette d'ici 2050, ce qui promet des réductions de carbone spectaculaires dans les secteurs de l'électricité et des transports et un investissement massif pouvant atteindre 120 milliards de dollars dans les technologies émergentes pour aider à atteindre l'objectif de Glasgow.

    Le Premier ministre a annoncé mardi le plan de 126 pages du gouvernement, promettant qu'il ne causerait pas de pertes d'emplois massives et de perturbations dans les régions et que les Australiens gagneraient en moyenne 2 000 dollars d'ici 2050 par rapport à ne rien faire.

    Ne vous y trompez pas, aucun scientifique australien n'est payé par le gouvernement pour trouver des trous ou des erreurs dans le rapport de l'IPCC

    Aucune université n'obtient de financement qui dépend de son succès à faire de meilleures prévisions climatiques avec la météo spatiale ou les facteurs solaires et sans gaz carbonique. Aucune recherche financée par le gouvernement ne vise à déterminer si les forces naturelles sont plus importantes que le dioxyde de carbone. Aucune équipe ne se voit offrir deux semaines de voyages à l'étranger 26 années de suite si elles montrent que le gaz carbonique est largement bénéfique et non pertinent et que l'IPCC est un outil de propagande unilatéral du président Xi.

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  2. L'ABC et le comité du prix Nobel n'interrogent pas les personnes qui remettent en question les conclusions de l'IPCC, à moins qu'elles ne ressemblent à des monstres ayant des liens avec le Klan.

    Si un chercheur malchanceux découvre une fraude potentielle dans les sciences de l'environnement, il est plus susceptible de se retrouver lui-même devant la Haute Cour que sur le rapport de 7h30. Demandez à Peter Ridd s'il a été récompensé pour avoir trouvé des failles dans le même genre de « science des récifs » que l'IPCC déclare être une recherche d'expert.

    Articles Similaires

    Plus de 79 milliards de dollars ont été investis dans un côté d'une question scientifique, alors que presque aucun n'a été consacré à la vérification des rapports. (Et c'était en 2008, c'est pire maintenant).
    Busted: Les poissons de récif ne sont pas dérangés par "l'acidification" et James Cook Uni n'est pas dérangé par une fraude potentielle.
    Rares sont ceux qui ont le courage de risquer d'être traité de « négateur ».
    Fermez l'Australie et économisez 0,01 degré

    https://joannenova.com.au/2021/10/well-spend-120-b-because-a-foreign-unaccountable-committee-says-so-but-we-wont-spend-0-1-of-that-checking-their-science/

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  3. Trois études révèlent des phénomènes naturels, et non des humains, à l'origine du réchauffement climatique


    Mardi 26 octobre 2021
    par : Ramon Tomey


    (Natural News) Trois études ont montré que les phénomènes naturels, et non l'activité humaine, sont à blâmer pour le réchauffement climatique. Les articles publiés de juin à octobre ont révélé que les événements dans l'atmosphère et dans l'océan déclenchent une augmentation des températures. Le rôle de l'humanité dans le réchauffement climatique semble être minime – et provoque même une baisse des températures, ont noté les études.

    En juin, Geophysical Research Letters a publié une étude indiquant que le déséquilibre énergétique de la Terre (EEI) était la raison du réchauffement climatique. "EEI est une différence relativement petite entre le rayonnement solaire moyen global absorbé et le rayonnement infrarouge thermique émis dans l'espace", a expliqué l'étude.

    Il a également noté que la majeure partie de l'EEI réchauffe l'océan, le reste chauffant la terre, faisant fondre la glace et réchauffant l'atmosphère. Les auteurs de l'étude ont écrit qu'ils avaient enregistré "des augmentations décennales de l'EEI statistiquement indiscernables de la mi-2005 à la mi-2019". Ils attribuent principalement cela à "une augmentation du rayonnement solaire absorbé associée à une diminution de la réflexion par les nuages".

    L'étude a mis en évidence un autre phénomène naturel appelé oscillation décennale du Pacifique (PDO), qui est "un modèle climatique à grande échelle associé à des changements substantiels dans les températures de surface de la mer et les nuages".

    Selon les auteurs, le PDO est passé à une phase chaude d'environ 2014 à 2020. Ce changement a entraîné une diminution du nombre de nuages ​​couvrant l'océan, ce qui a permis d'absorber davantage de rayonnement solaire. "Si le PDO devait s'inverser à l'avenir, cela aurait probablement pour effet de diminuer le taux d'absorption de chaleur", ont-ils écrit. (Connexe : le CO2 ne provoque pas le « réchauffement climatique » - le soleil l'est.)

    L'auteur principal de l'étude, Norman Loeb, a déclaré : « Les deux façons très indépendantes d'examiner les changements dans le déséquilibre énergétique de la Terre sont en très très bon accord. Ils montrent tous les deux cette très grande tendance, ce qui nous donne beaucoup de confiance que ce que nous voyons est un phénomène réel et pas seulement un artefact instrumental. »

    Écrivant pour NoTricksZone, l'auteur Kenneth Richard a commenté l'étude de Loeb et de ses collègues. Il a déclaré que sur la base des données des nuages ​​et du système d'énergie radiante de la Terre (CERES), les nuages ​​et la surface de la Terre représentent 89% du réchauffement climatique. En revanche, les gaz à effet de serre ne représentent qu'« une infime fraction » de ce réchauffement.

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  4. Deux autres études démystifient le rôle de l'humanité dans le réchauffement climatique
    Une autre étude menée par deux chercheurs allemands a également réfuté le rôle présumé des humains dans le réchauffement climatique. Plus tôt ce mois-ci, une étude publiée dans Atmosphere a fait valoir que les émissions anthropiques pourraient en fait entraîner une baisse des températures mondiales. Les auteurs de l'étude ont fait référence aux recherches de Loeb et de ses collègues, qui ont cité "une réduction de la faible couverture nuageuse" pour des températures plus élevées.

    "Nous comparons le ciel clair [zones] avec les zones nuageuses et constatons que les changements dans la structure des nuages ​​devraient être la cause première", ont écrit les chercheurs allemands. Ils ajoutent que leurs propres conclusions, basées sur les données du CERES, "sont en contradiction avec l'hypothèse selon laquelle le réchauffement climatique supplémentaire provient principalement de la capture de rayonnement [à ondes longues] causée par les gaz à effet de serre".

    Richard a également commenté l'étude : « En fait, l'impact de l'effet de serre a été négatif ; il a contribué à une nette influence de refroidissement au cours des deux dernières décennies.

    En juillet, une étude menée par l'universitaire Antero Ollilia de l'université finlandaise Aalto a été publiée dans Current Journal of Applied Science and Technology.

    Le document d'Ollilia a noté que de 2000 à 2019, "il existe des facteurs climatiques naturels qui ont des impacts de température rapides et importants dépassant les facteurs anthropiques" pour cette période de temps. Anthropique fait référence aux polluants dérivés des activités humaines.

    L'étude du chercheur finlandais a souligné que tout réchauffement observé depuis 2015 "ne peut pas être dû à des raisons anthropiques". (Connexe : Larry Hamlin : L'urgence climatique est le produit de la propagande et de la politique sans soutien scientifique.)

    ClimateAlarmism.news a plus d'articles concernant les phénomènes naturels jouant un rôle plus important dans le réchauffement climatique.

    Les sources comprennent :

    TheNewAmerican.com
    AGUPubs.OnlineLibrary.Wiley.com
    NoTricksZone.com
    MDPI.com
    ResearchGate.net

    https://www.naturalnews.com/2021-10-26-three-studies-natural-phenomena-behind-global-warning.html

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    1. A l'époque (un peu très lointaine) où l'étoile où nous sommes était enveloppée de glace, cette dernière devait fondre d'une part à son équateur par proximité avec le soleil et de par son rayonnement intérieur appelé magma. Ainsi se forma la terre qui fut le nom donné à cette nouvelle planète.
      Donc ne cherchez pas de fautivité humaine ou animale ou arboricole: y en avait pas.

      Mais, dès l'arrivée des 'premiers grands singes' (aux côtés de Cheetah) où les Tarzans mettaient peu à peu pied à terre, ils s'adonnèrent à l'agriculture ce qui augmenta leur intelligence. Mais celle-ci contribuait naturellement à contester la chefferie autoproclamée. La scission se fit lorsque quelqu'un suggéra le remplacement du troc de victuaille par des pierres qui brillent ! Les camps étaient formés et s'éloignèrent définitivement lors de l'apparition du 'papier-monnaie' pour remplacer les valeurs !

      Et c'est par ce subterfuge que se formèrent les armées et par l'achat d'autres putes destinées à répandre des 'religions' ainsi que des 'enseignements' qui délaissaient la vérité pour des contes arrangés.
      Nos premiers humains sur Terre devenaient 'préhistoriques' !! (avant l'histoire !!) et seraient même nés en des grottes européennes !! où ils frappaient des pierres (silex) pour faire du feu ! (mission impossible si l'on a pas de bidon d'essence ou bouteille de gaz à proximité !). Les criminels (rois) étaient encensés (par la presse et non par le Peuple) malgré que leurs têtes coupées figuraient sur des pièces ou billets !

      Mais le nombre d'habitants favorisa naturellement la progression exponentielle de personnes surdouées ! Et donc, les psychopathes au pouvoir se sentirent plus que dépassés et complotèrent ensemble un moyen judicieux de mettre fin à ce monde envahissant.
      Ainsi était né l'Agenda21.

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  5. La vraie faisabilité de s'éloigner des combustibles fossiles


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 26 OCT 2021 - 22:10
    Rédigé par Gail Tverberg via le blog Our Finite World,


    L'une des grandes idées fausses de notre époque est la croyance que nous pouvons nous éloigner des combustibles fossiles si nous faisons des choix appropriés sur les carburants. D'un côté, nous pouvons faire la transition vers une économie à faible consommation d'énergie alimentée par le vent, l'eau et le solaire. Dans d'autres versions, nous pourrions inclure d'autres sources d'énergie, telles que les biocarburants ou le nucléaire, mais l'histoire n'est pas très différente.

    Le problème est le même quelle que soit la limite inférieure choisie par une personne : notre économie dépend beaucoup trop de la consommation d'une quantité d'énergie qui augmente avec chaque participant humain ajouté à l'économie. Cette énergie supplémentaire est nécessaire car chaque personne a besoin de nourriture, de transport, de logement et de vêtements, qui dépendent tous de la consommation d'énergie. L'économie fonctionne selon les lois de la physique, et l'histoire montre des résultats inquiétants si la consommation d'énergie par habitant diminue.

    Il y a plusieurs problèmes :

    L'impact des sources d'énergie alternatives est plus faible qu'on ne le croit généralement.

    Lorsque les pays ont réduit de manière significative leur consommation d'énergie par habitant, les résultats ont été très insatisfaisants.

    La consommation d'énergie joue un rôle plus important dans nos vies que la plupart d'entre nous ne l'imaginent.

    Il semble probable que les combustibles fossiles nous quitteront avant que nous puissions les quitter.

    Le moment où les combustibles fossiles nous quitteront semble dépendre du moment où les banques centrales perdent leur capacité à stimuler l'économie par la baisse des taux d'intérêt.

    Si les combustibles fossiles nous quittent, le résultat pourrait être l'effondrement des systèmes financiers et des gouvernements.

    [1] L'éolien, l'eau et le solaire ne fournissent aujourd'hui qu'une faible part de la consommation d'énergie ; toute transition vers l'utilisation des seules énergies renouvelables aurait d'énormes répercussions.
    Selon BP 2018 Statistical Review of World Energy data, l'éolien, l'eau et le solaire ne représentaient que 9,4 % de la consommation totale d'énergie en 2017.

    - voir graphique sur site -

    Figure 1. Éolien, eau et énergie solaire en pourcentage de la consommation totale d'énergie, sur la base de l'examen statistique BP 2018 de l'énergie mondiale.

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  6. Même si nous supposons que ces types de consommation d'énergie continueront d'atteindre le même pourcentage d'augmentation qu'au cours des 10 dernières années, il faudra encore 20 ans pour que l'éolien, l'eau et le solaire atteignent 20% du total. consommation d'énergie.

    Ainsi, même dans 20 ans, le monde aurait besoin de réduire de 80 % sa consommation d'énergie pour faire fonctionner l'économie uniquement grâce à l'éolien, l'eau et le solaire. Pour revenir au niveau actuel de production d'énergie fournie par l'éolien, l'eau et le solaire, il faudrait réduire la consommation d'énergie de 90 %.

    [2] L'exemple du Venezuela (figure 1, ci-dessus) illustre que même si un pays a une contribution supérieure à la moyenne des énergies renouvelables, ainsi que des réserves de pétrole importantes, il peut toujours avoir des problèmes majeurs.
    Un point que les gens oublient est qu'avoir une grande part d'énergies renouvelables ne signifie pas nécessairement que les lumières resteront allumées. Un problème majeur est le besoin de lignes de transmission longue distance pour transporter l'électricité renouvelable de son lieu de production à celui où elle doit être utilisée. Ces lignes doivent être constamment entretenues. L'entretien des lignes de transport d'électricité a été un problème à la fois lors des pannes d'électricité au Venezuela et lors des récents incendies en Californie attribués au service public PG&E.

    Il y a aussi la question de la variabilité de l'énergie éolienne, hydraulique et solaire. (Notez la variabilité d'une année à l'autre indiquée dans la ligne du Venezuela à la figure 1.) Un pays ne peut pas vraiment dépendre de sa quantité totale d'énergie éolienne, hydraulique et solaire à moins qu'il ne dispose d'une énorme quantité de stockage électrique : assez pour durer d'une saison à l'autre et d'une année à l'autre. Alternativement, une quantité extraordinairement grande de lignes de transmission à longue distance, ainsi que la capacité de maintenir ces lignes à long terme, sembleraient être nécessaires.

    [3] Lorsque certains pays ont connu des réductions de leur consommation d'énergie par habitant, les effets ont généralement été extrêmement perturbateurs, même avec des réductions bien plus modestes que le niveau cible de 80 à 90 % dont nous aurions besoin pour sortir des combustibles fossiles.
    Notez que dans ces analyses, nous regardons la « consommation d'énergie par habitant ». Ce calcul prend la consommation totale de toutes sortes d'énergie (y compris le pétrole, le charbon, le gaz naturel, les biocarburants, le nucléaire, l'hydroélectricité et les énergies renouvelables) et la divise par la population.

    La consommation d'énergie par habitant dépend dans une large mesure de ce que les citoyens d'une économie donnée peuvent se permettre. Cela dépend aussi du degré d'industrialisation d'une économie. Si une grande partie des emplois industriels est envoyée en Chine et en Inde et que seuls les emplois de service sont conservés, la consommation d'énergie par habitant devrait baisser. Cela se produit en partie parce que les entreprises locales n'ont plus besoin d'utiliser autant de produits énergétiques. De plus, les travailleurs trouvent principalement des emplois de service disponibles; ces emplois paient suffisamment moins pour que les travailleurs doivent réduire leurs achats de biens tels que les maisons et les voitures, réduisant ainsi leur consommation d'énergie.

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  7. Exemple 1. Espagne et Grèce entre 2007-2014

    - voir graphique sur site -

    Figure 2. Consommation d'énergie par habitant en Grèce et en Espagne. Les données sur l'énergie proviennent de l'examen statistique de l'énergie mondiale de BP 2018 ; les estimations de population sont des estimations de population des Nations Unies pour 2017.

    La période entre 2007 et 2014 a été une période où les prix du pétrole avaient tendance à être très élevés. La Grèce et l'Espagne sont très dépendantes du pétrole en raison de leurs importantes industries touristiques. La hausse des prix du pétrole a rendu les services touristiques vendus par ces pays plus chers pour leurs consommateurs. Dans les deux pays, la consommation d'énergie par habitant a commencé à baisser en 2008 et a continué à baisser jusqu'en 2014, lorsque les prix du pétrole ont commencé à baisser. La consommation d'énergie par habitant en Espagne a diminué de 18 % entre 2007 et 2014 ; Celle de la Grèce a chuté de 24% au cours de la même période.

    La Grèce et l'Espagne ont toutes deux connu des taux de chômage élevés, et toutes deux ont eu besoin de renflouements de la dette pour maintenir leurs systèmes financiers opérationnels. Des mesures d'austérité ont été imposées à la Grèce. Les effets sur les économies de ces pays ont été graves. En ce qui concerne l'Espagne, Wikipedia a une section intitulée « Crise financière espagnole de 2008 à 2014 », suggérant que la perte de consommation d'énergie par habitant était fortement corrélée à la crise financière du pays.

    Exemple 2 : France et Royaume-Uni, 2004 – 2017

    La France et le Royaume-Uni ont tous deux connu une baisse de la consommation d'énergie par habitant depuis 2004, alors que la production de pétrole a chuté (Royaume-Uni) et que l'industrialisation s'est déplacée vers des pays où le coût total de la main-d'œuvre et du carburant est moins élevé. De la main-d'œuvre immigrée a également été ajoutée pour mieux concurrencer les structures de coûts des pays contre lesquels la France et le Royaume-Uni étaient en concurrence. Avec la nouvelle combinaison de travailleurs et d'emplois, la quantité de biens et de services que ces travailleurs pouvaient se permettre (par habitant) a diminué.

    - voir graphique sur site -

    Figure 3. Consommation d'énergie par habitant en France et au Royaume-Uni. Les données sur l'énergie proviennent de l'examen statistique de l'énergie mondiale de BP 2018 ; les estimations de population sont des estimations de population des Nations Unies pour 2017.

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  8. Par rapport à 2017 et 2004, la consommation d'énergie par habitant est en baisse de 16 % en France et de 25 % au Royaume-Uni. De nombreux citoyens britanniques ont été très mécontents de vouloir quitter l'Union européenne.

    La France a récemment connu des manifestations de « gilets jaunes », au moins en partie liées à une augmentation des taxes sur le carbone. Des taxes carbone plus élevées rendraient les biens et services énergétiques moins abordables. Cela réduirait probablement encore plus la consommation énergétique de la France par habitant. Les citoyens français avec leurs protestations ne sont clairement pas satisfaits de la façon dont ils sont affectés par ces changements.

    Exemple 3 : Syrie (2006-2016) et Yémen (2009-2016)

    La Syrie et le Yémen sont des exemples de pays anciennement exportateurs de pétrole qui ont largement dépassé leur pic de production. La baisse de la consommation d'énergie par habitant a été imposée aux deux pays car, avec la chute de leurs exportations de pétrole, les pays ne peuvent plus se permettre d'utiliser autant d'énergie que par le passé pour des usages antérieurs, tels que l'irrigation. Si moins d'irrigation est utilisée, la production alimentaire et des emplois sont perdus. (Syrie et Yémen)

    - voir graphique sur site -

    Figure 4. Consommation d'énergie par habitant en Syrie et au Yémen. Données sur la consommation d'énergie de la US Energy Information Administration ; les estimations de population sont des estimations de l'ONU 2017.

    Entre l'année de pointe de la consommation d'énergie par habitant du Yémen (2009) et la dernière année indiquée (2016), sa consommation d'énergie par habitant a chuté de 66%. Le Yémen a été désigné par les Nations Unies comme le pays connaissant la « pire crise humanitaire au monde ». Le Yémen ne peut pas fournir suffisamment de nourriture et d'eau à ses citoyens. Le Yémen est impliqué dans une guerre civile dans laquelle d'autres sont également entrés. Je décrirais la guerre comme étant au moins en partie une guerre des ressources.

    La situation avec la Syrie est similaire. La consommation d'énergie par habitant de la Syrie a diminué de 55 % entre son année de pointe (2006) et la dernière année disponible (2016). La Syrie est également impliquée dans une guerre civile qui a été engagée par d'autres. Là encore, le problème semble être l'insuffisance des ressources par habitant ; les participants à la guerre se battent dans une certaine mesure pour les ressources limitées disponibles.

    Exemple 4 : Venezuela (2008-2017)

    - voir graphique sur site -

    Figure 5. Consommation d'énergie par habitant au Venezuela, sur la base des données de l'examen statistique de l'énergie mondiale de BP 2018 et des estimations démographiques des Nations Unies pour 2017.

    Entre 2008 et 2017, la consommation d'énergie par habitant au Venezuela a diminué de 23 %. C'est un peu moins que les baisses enregistrées par le Royaume-Uni et la Grèce pendant leurs périodes de baisse.

    Même avec ce niveau de déclin, le Venezuela a eu des difficultés à fournir des services adéquats à ses citoyens. Des rayons de supermarchés vides ont été signalés. Le Venezuela n'a pas été en mesure d'entretenir correctement son système électrique, ce qui a entraîné de nombreuses pannes.

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  9. [4] La plupart des gens sont surpris d'apprendre que l'énergie est nécessaire pour chaque partie de l'économie. Lorsqu'une énergie adéquate n'est pas disponible, une économie risque d'abord de se replier en récession ; éventuellement, il peut s'effondrer complètement.
    La physique nous dit que la consommation d'énergie dans un système thermodynamiquement ouvert permet toutes sortes de « complexité ». La consommation d'énergie permet la spécialisation et les organisations hiérarchiques. Par exemple, la consommation croissante d'énergie permet aux organisations et aux lignes d'approvisionnement nécessaires à la fabrication d'ordinateurs et d'autres produits de haute technologie. Bien entendu, la consommation d'énergie permet aussi ce que nous considérons comme des usages énergétiques typiques : le transport de marchandises, la fonte des métaux, le chauffage et la climatisation des bâtiments, la construction de routes. L'énergie est même nécessaire pour permettre aux pixels d'apparaître sur un écran d'ordinateur.

    Les pré-humains ont appris à contrôler le feu il y a plus d'un million d'années. La combustion de la biomasse était un outil qui pouvait être utilisé à de nombreuses fins, notamment pour se réchauffer dans les climats plus froids, effrayer les prédateurs et créer de meilleurs outils. Son utilisation la plus importante était peut-être de permettre la cuisson des aliments, car la cuisson augmente la disponibilité nutritionnelle des aliments. Les aliments cuits semblent avoir joué un rôle important pour permettre au cerveau des humains de grandir en même temps que les dents, les mâchoires et les entrailles pourraient rétrécir par rapport à celles des ancêtres. Les humains d'aujourd'hui doivent pouvoir continuer à cuisiner une partie de leur nourriture pour avoir une chance raisonnable de survie.

    Tout type d'organisation gouvernementale a besoin d'énergie. Avoir un seul leader prend le moins d'énergie, surtout si le leader peut continuer à accomplir ses tâches non liées au leadership. Tout type de service gouvernemental supplémentaire (comme les routes ou les écoles) nécessite de l'énergie. Avoir des dirigeants élus qui votent sur les décisions prend plus d'énergie que d'avoir un roi avec quelques collaborateurs de haut niveau. Avoir plusieurs niveaux de gouvernement prend de l'énergie. Chaque nouvelle organisation intergouvernementale a besoin d'énergie pour faire voler ses fonctionnaires et mettre en œuvre ses programmes.

    Le commerce international nécessite clairement une consommation d'énergie. En fait, à peu près toutes les activités des entreprises nécessitent une consommation d'énergie.

    Inutile de dire que l'étude de la science ou de la médecine nécessite une consommation d'énergie, car sans une consommation d'énergie importante pour tirer parti de l'énergie humaine, presque tout le monde doit être un agriculteur de subsistance, avec peu de temps pour étudier ou s'absenter de l'agriculture pour écrire (ou même lire) des livres. Bien sûr, la fabrication de médicaments et de tubes à essai nécessite de l'énergie, tout comme la création d'environnements stériles.

    Nous pensons que les nombreuses parties de l'économie nécessitent de l'argent, mais ce sont vraiment les biens et services physiques que l'argent peut acheter, et l'énergie qui rend ces biens et services possibles, qui sont importants. Ces biens et services dépendent dans une très large mesure de l'approvisionnement en énergie consommée à un moment donné – par exemple, la quantité d'électricité livrée aux clients et la quantité d'essence et de diesel vendue. Les chaînes d'approvisionnement dépendent beaucoup de la disponibilité de chaque partie du système en cas de besoin. Si une pièce est manquante, de longs retards et éventuellement un effondrement peuvent survenir.

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  10. - voir graphique sur site -

    [5] Si l'approvisionnement en énergie d'une économie est réduit pour une raison quelconque, le résultat a tendance à être très perturbateur, comme le montrent les exemples donnés dans la section [3], ci-dessus.
    Lorsqu'une économie n'a pas assez d'énergie, sa fonction d'auto-organisation commence à éliminer des éléments du système économique qu'elle ne peut pas soutenir. Le système financier a tendance à être très vulnérable car sans une croissance économique adéquate, il devient très difficile pour les emprunteurs de rembourser la dette avec intérêts. Cela faisait partie du problème que la Grèce et l'Espagne ont eu dans la période où leur consommation d'énergie par habitant a diminué. Une personne se demande ce qui serait arrivé à ces pays sans les renflouements de l'Union européenne et d'autres.

    Les organisations gouvernementales sont une autre partie très vulnérable, en particulier les niveaux supérieurs de gouvernement qui ont été ajoutés en dernier. En 1991, le gouvernement central de l'Union soviétique a été perdu, laissant les gouvernements des 15 républiques qui faisaient partie de l'Union soviétique. Alors que la consommation d'énergie par habitant diminue, l'Union européenne semble être très vulnérable. D'autres organisations internationales, telles que l'Organisation mondiale du commerce et le Fonds monétaire international, semblent également vulnérables.

    Le système électrique est très complexe. Il semble être facilement perturbé s'il y a une diminution matérielle de la consommation d'énergie par habitant car la maintenance du système devient difficile.

    Si la consommation d'énergie par habitant diminue considérablement, de nombreux changements qui ne semblent pas directement liés à l'énergie peuvent être attendus. Par exemple, les rôles des hommes et des femmes sont susceptibles de changer. Sans soins médicaux modernes, les femmes devront probablement devenir mères de plusieurs enfants afin que deux en moyenne puissent survivre assez longtemps pour élever leurs propres enfants. Les hommes seront appréciés pour le travail manuel lourd qu'ils peuvent effectuer. La vision actuelle de l'égalité des sexes est susceptible de disparaître parce que les différences entre les sexes deviendront beaucoup plus importantes dans un monde à faible énergie.

    Il va sans dire que d'autres aspects d'une économie à faible consommation d'énergie peuvent également être très différents. Par exemple, un type de système économique à très faible consommation d'énergie est une « économie du don ». Dans une telle économie, le statut de chaque individu est déterminé par le montant que cette personne peut donner. Tout ce qu'une personne obtient doit automatiquement être partagé avec le groupe local ou l'individu sera expulsé du groupe. Dans une économie à très faible complexité, ce type d'économie semble fonctionner. Une économie du don ne nécessite ni argent ni dette !

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  11. [6] La plupart des gens supposent que s'éloigner des combustibles fossiles est quelque chose que nous pouvons choisir de faire avec le moment que nous souhaitons. Je dirais que nous ne sommes pas responsables du processus. Au lieu de cela, les combustibles fossiles nous quitteront lorsque nous perdrons la capacité de réduire suffisamment les taux d'intérêt pour maintenir les prix du pétrole et des autres combustibles fossiles suffisamment élevés pour les producteurs d'énergie.
    Quelque chose qui peut sembler étrange à ceux qui ne suivent pas la question est le fait que le pétrole (et d'autres prix de l'énergie) semblent être très influencés par les taux d'intérêt et le niveau d'endettement. En général, plus le taux d'intérêt est bas, plus les biens chers comme les usines, les maisons et les automobiles deviennent abordables, et plus les prix des produits de base de toutes sortes peuvent être élevés. La « demande » augmente avec la baisse des taux d'intérêt, entraînant une hausse des prix de l'énergie de toutes sortes.

    - voir graphique sur site -

    Figure 6.

    Le coût d'extraction du pétrole est moins important dans la détermination des prix du pétrole qu'une personne pourrait s'y attendre. Au lieu de cela, les prix semblent être déterminés par les produits finaux que les consommateurs (dans l'ensemble) peuvent se permettre. En général, plus les citoyens, les entreprises et les gouvernements peuvent s'endetter, plus les prix du pétrole et des autres énergies peuvent augmenter. Bien sûr, si les taux d'intérêt commencent à augmenter (au lieu de baisser), il y a de fortes chances qu'une bulle de la dette éclate, car les défauts augmentent et les prix des actifs baissent.

    Les taux d'intérêt sont généralement en baisse depuis 1981 (graphique 7). C'est la direction nécessaire pour soutenir des prix de l'énergie toujours plus élevés.

    - voir graphique sur site -

    Figure 7. Graphique des taux d'intérêt à 3 mois et à 10 ans, préparé par la FRED, à partir des données jusqu'au 27 mars 2019.

    Le danger est maintenant que les taux d'intérêt approchent du niveau le plus bas qu'ils puissent éventuellement atteindre. Nous avons besoin de taux d'intérêt plus bas pour soutenir les prix plus élevés dont les producteurs de pétrole ont besoin, alors que leurs coûts augmentent en raison de l'épuisement. En fait, si l'on compare les graphiques 7 et 8, la Réserve fédérale a soutenu la hausse des prix du pétrole et d'autres énergies avec des taux d'intérêt en baisse pratiquement tout le temps depuis que les prix du pétrole ont dépassé le niveau corrigé de l'inflation de 20 $ le baril !

    - voir graphique sur site -

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  12. Figure 8. Historique des prix du pétrole corrigés de l'inflation, sur la base des données de 2018 BP Statistical Review of World Energy, avec la période de bas prix du pétrole mise en évidence.

    Une fois que la Réserve fédérale et les autres banques centrales perdront leur capacité à réduire davantage les taux d'intérêt pour soutenir la nécessité d'une hausse constante des prix du pétrole, le danger est que les prix du pétrole et d'autres matières premières tombent trop bas pour les producteurs. La situation devrait ressembler à la deuxième moitié de 2008 dans le graphique 6. La différence, alors que nous atteignons les limites de la baisse des taux d'intérêt bas, est qu'il ne sera plus possible de stimuler l'économie pour obtenir les prix de l'énergie et d'autres matières premières revenir à un niveau acceptable pour les producteurs.

    [7] Une fois que nous aurons atteint « l'impasse de la relance », les combustibles fossiles commenceront à nous quitter parce que les prix tomberont trop bas pour les entreprises qui extraient ces combustibles. Ils seront forcés de partir parce qu'ils ne peuvent pas faire un profit suffisant.
    L'Union soviétique (ou URSS) est un exemple de producteur de pétrole dont la production a été affectée par une longue période de prix bas.

    - voir graphique sur site -

    Figure 9. Production pétrolière de l'ex-Union soviétique et prix du pétrole en 2017 en dollars américains. Tous les montants de 2018 BP Statistical Review of World Energy.

    Les États-Unis ont considérablement augmenté leurs taux d'intérêt en 1980-1981 (figure 7). Cela a conduit à une forte réduction des prix du pétrole, car les taux d'intérêt plus élevés ont réduit les investissements de toutes sortes, dans le monde entier. Compte tenu du bas prix du pétrole, l'Union soviétique a réduit les nouveaux investissements dans de nouveaux champs. Ce ralentissement de l'investissement a d'abord réduit le taux de croissance de la production pétrolière, et a finalement conduit à une baisse de la production en 1988 (figure 9). Lorsque les prix du pétrole ont de nouveau augmenté, la production a également augmenté.

    - voir graphique sur site -

    Figure 10. Consommation d'énergie par habitant pour l'ex-Union soviétique, sur la base des données de l'examen statistique BP 2018 des données énergétiques mondiales et des estimations démographiques 2017 de l'ONU.

    La consommation d'énergie par habitant de l'Union soviétique a atteint son plus haut niveau en 1988 et a commencé à baisser en 1989. Le gouvernement central de l'Union soviétique ne s'est effondré qu'à la fin de 1991, l'économie étant de plus en plus affectée par la baisse des recettes d'exportation de pétrole.

    Certains des changements qui se sont produits à mesure que l'économie se simplifiait étaient la perte du gouvernement central, la perte d'une grande partie de l'industrie et une grande partie des pertes d'emplois. La consommation d'énergie par habitant a baissé de 36 % entre 1988 et 1998. Elle n'a jamais retrouvé son niveau antérieur.

    Le Venezuela est un autre exemple d'exportateur de pétrole qui, en théorie, pourrait exporter plus de pétrole si les prix du pétrole étaient plus élevés. Il est intéressant de noter que la consommation d'énergie par habitant la plus élevée du Venezuela s'est produite en 2008, lorsque les prix du pétrole étaient élevés.

    Nous avons maintenant l'occasion d'observer à quoi ressemble l'effondrement au Venezuela au jour le jour. La figure 5 ci-dessus montre la consommation d'énergie par habitant du Venezuela jusqu'en 2017. Les bas prix du pétrole depuis 2014 ont particulièrement affecté le pays.

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  13. [8] Conclusion : Nous ne pouvons pas savoir exactement ce qui nous attend, mais il est clair que s'éloigner des combustibles fossiles sera beaucoup plus destructeur pour notre économie actuelle que presque tout le monde ne le pense.
    Il est très facile de faire des prévisions optimistes sur l'avenir si une personne n'examine pas attentivement ce que les données et la science semblent nous dire. La plupart des chercheurs viennent de milieux universitaires étroits qui ne recherchent pas d'informations dans d'autres domaines, ils ont donc tendance à ne pas comprendre l'histoire de fond.

    Un deuxième problème est le désir d'une fin « heureuse pour toujours » à notre situation actuelle en matière d'énergie. Si un chercheur crée un modèle économique sans en comprendre les principes sous-jacents, pourquoi ne pas proposer un résultat qui plaira aux citoyens ? Une telle solution peut aider les politiciens à être réélus et peut aider les chercheurs à obtenir des subventions pour plus de recherche.

    Nous devrions examiner la situation de plus près que la plupart des gens ne l'ont pensé. Le fait que les taux d'intérêt ne puissent pas baisser beaucoup plus est particulièrement préoccupant.

    https://www.zerohedge.com/energy/true-feasibility-moving-away-fossil-fuels

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    1. (...) Il semble probable que les combustibles fossiles nous quitteront avant que nous puissions les quitter. (...)

      Ce qui est TOTALEMENT FAUX car, le pétrole (comme le gaz ou charbon) sont ABIOTIQUES (éternels). Ils se recyclent indéfiniment !

      (...) Un point que les gens oublient est qu'avoir une grande part d'énergies renouvelables ne signifie pas nécessairement que les lumières resteront allumées. Un problème majeur est le besoin de lignes de transmission longue distance pour transporter l'électricité renouvelable de son lieu de production à celui où elle doit être utilisée. Ces lignes doivent être constamment entretenues. L'entretien des lignes de transport d'électricité a été un problème à la fois lors des pannes d'électricité au Venezuela et lors des récents incendies en Californie attribués au service public PG&E. (...)

      A savoir que 'depuis toujours' le Venezuela est pris a parti pour ses immenses réserves de pétrole et que, depuis ce toujours il y a des commandos de mercenaires entretenus par des pays étrangers qui sabotent quotidiennement les lignes électrique.

      S'il y a eu des baisses de consommations de pétrole cela n'est pas d'une absence ou réductions de nombre d''habitants ni d'automobilistes mais à la mise en place de moteurs moins gourmands.

      Les problèmes de transport d'énergie (n'ont rien à voir avec ceux du câble téléphonique sous l'eau tendu entre deux pays) est et peut survenir AUSSI pour des éoliennes et panneaux solaire !
      A savoir aussi que la production d'énergie (depuis une centrale électrique à gaz, charbon, nucléaire, pétrole ou éolien/solaire) est a diviser par 3 !
      Le premier tiers de la production sert à pousser l'électricité sur le câble (comme le fait un moteur-pompe pour l'eau vers le tuyau).
      Le second tiers lui il se perd en cours de route (Ne pas s'approcher d'une ligne à Haute Tension).
      et, le troisième tiers arrive chez le contribuable-consommateur.

      Le monde d'aujourd'hui a de l'énergie 'à revendre' ! Les centrales nucléaires produisent trop et cela incide sur les énergies parallèles.

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  14. Les prix du pétrole resteront élevés pour les années à venir


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 26 OCT 2021 - 21:30
    Par Tsvetana Paraskova de OilPrice.com,


    Six ans après que l'ancien directeur général de BP, Bob Dudley, a déclaré que "l'industrie doit se préparer à baisser plus longtemps", un nombre croissant de grandes banques d'investissement s'attendent désormais à ce que les prix du pétrole "plus élevé pendant plus longtemps".

    Le rebond de la consommation mondiale de pétrole dans un contexte d'offre restreinte - contrairement à certaines prévisions de l'année dernière qui indiquent que la demande pourrait avoir atteint un sommet ou était proche de son sommet - ainsi que des années de sous-investissement dans de nouvelles approvisionnements après le krach de 2015, ont incité les banques de Wall Street à augmenter considérablement leurs projections des prix du pétrole à court et moyen terme.

    Les prix du pétrole ont atteint des sommets pluriannuels ces derniers jours, le brut WTI à son plus haut depuis 2014 et le brut Brent au plus haut depuis octobre 2018.

    Même après le dernier rallye, les prix ont encore de la marge pour continuer à augmenter, estiment de nombreuses grandes banques d'investissement.

    Goldman Sachs, par exemple, voit le Brent atteindre 90 $ le baril à la fin de cette année, contre 80 $ attendus plus tôt. Le principal moteur des prévisions plus élevées de Goldman est la reprise de la demande mondiale de pétrole dans un contexte de réponse toujours plus faible de l'offre des producteurs de pétrole non membres de l'OPEP+.

    La banque d'investissement prévoit également une hausse soutenue des prix du pétrole dans les années à venir.

    Les fondamentaux justifient une hausse des prix du pétrole et les prévisions de la banque pour les prochaines années sont de 85 dollars le baril, a déclaré à CNBC plus tôt ce mois-ci Damien Courvalin, responsable de la recherche énergétique et stratège principal des produits de base chez Goldman Sachs.

    La demande de pétrole atteindra des records l'année prochaine et l'année suivante, et nous devons assister à une accélération des investissements, a-t-il déclaré.

    "Nous sommes confrontés à des déficits potentiels sur plusieurs années et au risque de prix nettement plus élevés", a déclaré Courvalin à CNBC.

    RBC Marchés des Capitaux est également haussier sur les prix du pétrole à moyen terme.

    "Nous maintenons l'opinion que nous avons maintenue toute l'année - que le marché pétrolier reste au début d'un cycle pluriannuel et structurellement solide", a déclaré l'analyste de RBC Michael Tran dans une note à la mi-octobre publiée par Reuters.

    La semaine dernière, Morgan Stanley a relevé ses perspectives de prix du pétrole à long terme de 10 $ le baril à 70 $. BNP Paribas table sur un prix du pétrole à près de 80 dollars le baril en 2023, note Bloomberg.

    UBS s'attend à ce que les prix du pétrole "restent bien soutenus jusqu'à l'année prochaine", le marché restant tendu au moins jusqu'au premier trimestre 2022, en raison des stocks les plus bas de l'OCDE depuis 2015, seulement un assouplissement progressif des réductions de l'OPEP+ et la demande de pétrole frappant 100 millions de barils par jour (bpj) en décembre 2021.

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  15. « Alors que la demande devrait également augmenter l'année prochaine, une production supplémentaire de l'OPEP+ et des États-Unis devrait se traduire par un marché pétrolier équilibré. Avec plus de membres de l'OPEP+ luttant pour augmenter la production conformément aux plans du groupe, ses ajouts en 2022 ne représenteront probablement qu'une fraction de l'augmentation actuellement prévue de 3,76 mbpj, ce qui devrait empêcher un marché suralimenté, à notre avis », Giovanni Staunovo, Dominic Schnider , et Wayne Gordon a écrit vendredi.

    "En gardant tout cela à l'esprit, nous nous attendons maintenant à ce que le Brent se négocie à 90 USD/bbl en décembre et mars, avant de se stabiliser à 85 USD/bbl pour le reste de 2022", ont ajouté les analystes d'UBS.

    Au-delà de 2022, les prix du pétrole devraient rester structurellement plus élevés car la demande de pétrole continuera d'augmenter tandis que la nouvelle offre accuserait un retard sur la croissance de la consommation, principalement en raison de cinq années de sous-investissement et de la pression exercée sur les majors pétrolières pour réduire les émissions et les investissements dans de nouvelles approvisionnements, selon les analystes. .

    Les dépenses annuelles mondiales en amont doivent augmenter de 54% pour atteindre 542 milliards de dollars si le marché pétrolier veut éviter le prochain choc de pénurie d'approvisionnement, a déclaré Moody's plus tôt ce mois-ci.

    "Notre analyse démontre que les entreprises en amont devront augmenter considérablement leurs dépenses à moyen terme pour remplacer entièrement les réserves et éviter une baisse de la production future", a déclaré le vice-président de Moody's, Sajjad Alam.

    L'industrie pétrolière "sous-investit massivement" dans l'offre pour répondre à la demande croissante, qui devrait revenir aux niveaux d'avant COVID dès la fin 2021 ou le début 2022, a déclaré Greg Hill, président du producteur de pétrole américain Hess Corp. fin septembre.

    L'année dernière, les investissements mondiaux en amont ont chuté à un creux de 350 milliards de dollars en 15 ans, selon les estimations de Wood Mackenzie du début de l'année.

    https://www.zerohedge.com/markets/oil-prices-will-remain-high-years-come

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    1. TOUS les prix des Matières Premières ne sont fixés non pas sur la consommation mais par un 'bureau'.
      Il en est donc de même pour le pétrole.

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  16. Énergie verte : une bulle aux attentes irréalistes


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 26 OCT 2021 - 19:30
    Rédigé par David Hay via le blog Everegreen Gavekal,


    « Vous voyez ce qui se passe en Europe. Il y a de l'hystérie et une certaine confusion sur les marchés. Pourquoi ?… Certaines personnes spéculent sur les problèmes liés au changement climatique, certaines personnes sous-estiment certaines choses, certaines commencent à réduire les investissements dans les industries extractives. Il doit y avoir une transition en douceur. »

    - Vladimir Poutine (quelqu'un avec qui cet auteur est rarement d'accord)

    "Par un processus continu d'inflation, les gouvernements peuvent confisquer, secrètement et sans surveillance, une partie importante de la richesse de ses citoyens."

    – John Maynard Keynes (une observation intéressante pour tous les keynésiens modernes à considérer étant donné leur soutien aux politiques inflationnistes américaines actuelles, y compris liées à l'énergie)

    introduction

    L'EVA de cette semaine fournit un autre aperçu du livre en cours de David Hay, "Bubble 3.0", discutant de ce qu'il pense être le sujet crucial de la "greenflation". C'est un terme qu'il a inventé en référence à la hausse des prix des métaux et des minéraux essentiels à l'énergie solaire et éolienne, aux voitures électriques et à d'autres technologies renouvelables.

    Il est également centré sur le fait que, alors que les décideurs politiques mondiaux se sont retournés contre l'industrie des combustibles fossiles, les producteurs d'énergie, pour la première fois dans l'histoire, ne réagissent pas à des prix considérablement plus élevés en augmentant leur production. Par conséquent, un compromis difficile se pose alors que le monde s'efforce de lutter plus fort contre le changement climatique, faisant grimper les coûts de l'énergie à des niveaux douloureux, en particulier pour les personnes à faible revenu.

    Ce que nous voyons actuellement en Europe est un exemple frappant de ce dilemme. Même s'il se peut que les gouvernements accueillent favorablement la hausse des prix du pétrole et du gaz naturel pour décourager leur utilisation, les consommateurs d'énergie auront probablement une réaction bien différente.

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  17. Sommaire

    Le PDG de BlackRock a récemment admis que, malgré ce que beaucoup pensent, la transition énergétique verte est presque certaine d'être inflationniste.

    Même si c'est au début de l'année, les prix de l'énergie connaissent déjà des pics sans précédent en Europe et en Asie, mais la plupart des Américains n'en sont pas conscients.

    À ce stade, de nombreux résidents britanniques sont confrontés au fait qu'ils peuvent avoir besoin de rationner la chaleur et pourraient être confrontés à la réalité effrayante que des vies pourraient être perdues si cet hiver est aussi froid que les prévisionnistes le prédisent.

    En raison de l'énorme augmentation des prix de l'énergie, l'inflation dans la zone euro a récemment atteint un sommet de 13 ans, fortement stimulée par les prix du gaz naturel sur le continent qui sont l'équivalent de 200 $ de pétrole.

    Autrefois, le remède contre les prix extrêmes était les prix extrêmes, mais ces jours-ci, je n'en suis plus si sûr. Les producteurs de pétrole et de gaz sont très réticents à faire des investissements à long terme pour développer de nouvelles ressources étant donné l'hostilité envers leur industrie et la pression des actionnaires pour minimiser les dépenses.

    Je m'attends à ce que l'offre mondiale culmine l'année prochaine et qu'un important déficit d'approvisionnement semble inévitable alors que la demande mondiale revient à la normale.

    En Norvège, près des 2/3 de toutes les ventes de véhicules neufs sont des véhicules électriques (VE), une augmentation considérable en un peu plus d'une décennie. Pendant ce temps, aux États-Unis, il n'est que d'environ 2 %. Pourtant, étant donné le penchant de la Norvège pour l'automobile rechargeable, la demande de pétrole n'a pas diminué.

    La Chine, bien qu'elle soit de loin le plus grand marché pour les véhicules électriques, devrait toujours consommer une quantité énorme et croissante de pétrole à l'avenir.

    Environ 70 % de l'électricité de la Chine est produite par le charbon, qui a des ramifications environnementales majeures en ce qui concerne les véhicules électriques.

    En raison de l'énorme demande d'énergie en Chine cette année, les prix du charbon ont connu un boom massif. Son utilisation a augmenté de 15 % au premier semestre de cette année, et le gouvernement chinois a demandé aux fournisseurs d'électricité d'obtenir toutes les sources d'énergie de base, quel qu'en soit le coût.

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  18. La migration massive vers les véhicules électriques - et le fait qu'ils utilisent six fois plus de minéraux essentiels que leurs homologues à essence - signifie que la demande pour ces précieuses ressources devrait monter en flèche.

    Ce besoin extrême de minéraux rares, combiné à une croissance rapide de la demande, est la recette d'une flambée des prix.

    L'expansion massive du réseau électrique américain comporte plusieurs défis de taille, notamment le fait que le public américain est extrêmement réticent à l'installation de nouvelles lignes de transmission dans sa région.

    L'État de Californie continue d'ouvrir la voie à l'énergie verte en termes de portée et de vitesse. Il reste à voir comment le reste du pays réagira à son approche agressive des énergies renouvelables.

    Il semble que nous entrons dans une réalité très étrange : les gouvernements dépensent des ressources qu'ils n'ont pas dans une énergie faiblement concentrée. Et le résultat peut être très préjudiciable pour l'économie moderne d'aujourd'hui.

    Si la tendance énergétique se poursuit, ce qui semble presque certain être la troisième crise énergétique du dernier demi-siècle pourrait durer des années.

    Énergie verte : Une bulle aux attentes irréalistes ?

    Comme je l'ai écrit dans les précédentes EVA, je suis étonné de constater à quel point le débat intense sur l'inflation en 2021 s'est concentré sur les implications inflationnistes de la transition vers l'énergie verte. C'est peut-être parce qu'il existe une hypothèse intégrée selon laquelle l'utilisation de davantage d'énergies renouvelables devrait réduire les coûts énergétiques, car le soleil et le vent fournissent de l'« électricité gratuite ».

    Cependant, nous verrons bientôt que ce n'est pas le cas, du moins pas de sitôt; en fait, je prétends que ce sera probablement le contraire dans les années à venir et j'ai une entreprise puissante. Larry Fink, PDG de BlackRock, une organisation très pro-ESG*, est l'un des rares membres de l'élite de Wall Street à l'avoir admis à l'été 2021. L'histoire, cependant, a reçu une couverture médiatique minimale et a été rapidement oubliée (bien que, évidemment, ne soyez pas moi !).

    Cette EVA décrira une myriade de raisons pour lesquelles je pense que M. Fink le disait comme si c'était le cas… malgré la chaleur politique qui pourrait s'abattre sur lui. Mais d'abord, j'éviterai toute discussion sur la question de savoir si l'humanité est la principale cause du réchauffement climatique. Aux fins de cette analyse, supposons que, pour l'instant, une transition énergétique verte à grande vitesse continuera de se produire. (Pour ceux qui voudraient un aperçu bien documenté et clairement articulé du débat sur le climat, je recommande fortement le livre "Unsettled" ; il est écrit par un ancien expert en énergie et scientifique de l'administration Obama, le Dr Steven Koonin.)

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  19. La raison pour laquelle j'ai mis « pour l'instant » en italique est qu'à mon avis, il est extrêmement probable que les électeurs de nombreux pays occidentaux vont devenir très agressifs envers les politiques énergétiques qui créent déjà des difficultés extrêmes. Même si nous n'en sommes qu'au début de l'automne au moment où j'écris ces mots, les prix de l'énergie connaissent des augmentations sans précédent en Europe. Parce que c'est « là-bas », la plupart des Américains ne sont que vaguement conscients de la gravité de la situation. Mais les faits sont choquants…

    Actuellement, le gaz naturel coûte 29 $ par million d'unités thermiques britanniques (BTU) en Europe, un quadruple par rapport à la même période en 2020, contre « seulement » 5 $ aux États-Unis, ce qui est un simple double. En conséquence, le prix de gros de l'énergie en Grande-Bretagne a augmenté de 60 % avant même la fin de l'été. Il semblerait que neuf sociétés énergétiques britanniques soient actuellement au bord de l'échec en raison de leur incapacité à répercuter pleinement les énormes augmentations de coûts. En conséquence, le gouvernement britannique serait sur le point de nationaliser certaines de ces entités – soi-disant temporairement – ​​pour les empêcher de s'effondrer. (CNBC a rapporté mercredi que les prix du gaz naturel au Royaume-Uni sont désormais en hausse de 800 % cette année ; aux États-Unis, le gaz naturel a augmenté de 20 % rien que mardi, avant de restituer un peu plus de la moitié de ce montant le lendemain.)

    De graves pénuries alimentaires sont attendues après que les coûts exorbitants du gaz naturel ont forcé la fermeture de la majeure partie de la production commerciale de gaz carbonique en Angleterre. (Le gaz carbonique est utilisé à la fois pour étourdir les animaux avant l'abattage et également dans les emballages alimentaires.) De plus, les prix du gaz naturel balistique ont forcé la fermeture de deux grandes usines d'engrais aux États-Unis en raison d'une pénurie potentielle de nitrate d'ammonium dont le « gaz naturel » est un matière première clé.

    *ESG signifie Environnemental, Social, Gouvernance ; en 2021, les actifs sous gestion de Blackrock s'élevaient à environ 9 500 milliards de dollars, soit environ un tiers de la dette fédérale américaine totale.

    À l'approche de l'hiver 2021, les ménages britanniques se font dire qu'ils pourraient avoir besoin de rationner le chauffage. Il y a même des inquiétudes croissantes concernant les pertes de vies généralisées si cet hiver s'avère froid, comme 2020 l'a été en Europe. Les météorologues indiquent que c'est une possibilité distincte.

    En Espagne, les consommateurs paient 40 % de plus pour l'électricité par rapport à l'année précédente. Le gouvernement espagnol a commencé à recourir au contrôle des prix pour atténuer l'impact de ces coûts en rapide augmentation. (L'histoire des contrôles des prix est qu'ils exacerbent souvent les pénuries.) Naturellement, les pics de prix de l'électricité frappent plus durement les plus pauvres, ce qui est typique de l'inflation, qu'elle soit énergétique ou des augmentations de prix généralisées.

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  20. En raison de ces augmentations massives des prix de l'énergie, l'inflation de la zone euro a récemment atteint un sommet en 13 ans, fortement stimulée par les prix du gaz naturel qui sont l'équivalent de 200 $ le baril de pétrole. Cela est cohérent avec ce que j'avais mis en garde dans plusieurs EVA plus tôt cette année et je pense qu'il y a beaucoup plus de cela qui se profile dans les années à venir.

    En Asie, qui a également connu un hiver extrêmement froid en 2020-2021, de graves pénuries d'énergie sont également signalées. La Chine a demandé à ses fournisseurs d'électricité de se procurer tout le charbon possible en prévision d'une répétition de conditions glaciales et de déficits aigus avant même l'arrivée de l'hiver. Le gouvernement a également demandé à ses distributeurs d'énergie d'acquérir tout le gaz naturel liquéfié (GNL) qu'ils peuvent, quel qu'en soit le coût. Le GNL a récemment atteint 35 $ par million d'unités thermiques britanniques en Asie, soit sept fois plus que l'année dernière. La Chine rationne également le pouvoir de ses industries lourdes, exacerbant encore les pénuries mondiales de presque tout, avec des implications inflationnistes notables.

    En Inde, où la combustion du charbon fournit environ 70 % de la production d'électricité (comme c'est le cas en Chine), les services publics sont invités à importer du charbon même si ce pays possède les quatrièmes plus grandes réserves de charbon au monde. Plusieurs centrales électriques indiennes sont sur le point d'épuiser leurs réserves de charbon alors que la consommation électrique augmente.

    Normalement, je dirais que le remède à des prix aussi extrêmes, c'était des prix extrêmes, pour paraphraser légèrement le vieil axiome. Mais ces jours-ci, je ne suis pas si sûr; en fait, je suis carrément dubitatif. Après tout, la très influente Agence internationale de l'énergie n'a recommandé aucun nouveau développement de combustibles fossiles après 2021 – « pas de nouveau », comme dans zéro.

    C'est à cause d'une telle pression que, même si les prix du gaz naturel aux États-Unis ont fait un Virgin Galactic à 5 $ cette année, le nombre de plates-formes de forage de gaz naturel est resté stable. La dernière fois que les prix étaient aussi élevés, il y avait trois fois plus de plates-formes de travail.

    C'est la même histoire avec la production de pétrole. La plupart des Américains ne semblent pas s'en rendre compte, mais les États-Unis ont fourni 90 % de la croissance de la production pétrolière de la planète au cours de la dernière décennie. En d'autres termes, sans l'extraordinaire boom de la production de pétrole de schiste aux États-Unis - qui a fait passer la production totale de pétrole d'environ 5 millions de barils par jour en 2008 à 13 millions de barils par jour en 2019 - le monde aurait connu depuis longtemps une grave pénurie. (À l'exception de l'année 2020 ravagée par le Covid, la demande de pétrole augmente chaque année, strictement en fonction du monde en développement, y compris la Chine, soit dit en passant.)

    Incontestablement, les compagnies pétrolières américaines pourraient augmenter considérablement leur production, en particulier dans le bassin permien, sans doute (mais pas beaucoup) la région productrice de pétrole la plus prolifique au monde. Cependant, avec la pression exercée par le Congrès sur la Fed pour punir les banques qui prêtent à tout opérateur de combustibles fossiles, et l'extrême hostilité globale envers les producteurs d'énergie nationaux, pourquoi le feraient-elles ?

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  21. Wall Street exerce également une énorme pression sur ces entreprises pour qu'elles se conforment aux critères ESG. Cela signifie réduire leur empreinte carbone. C'est difficile à faire tout en augmentant leur volume de pétrole et de gaz.

    De plus, les investisseurs, que ce soit à Wall Street ou à l'équivalent londonien, Lombard Street, ou dans à peu près n'importe quel centre financier occidental, sont contre l'augmentation de la production des sociétés énergétiques américaines. Ils préféreraient de loin les voir racheter des actions et verser des dividendes abondants. Les entreprises adoptent ce message. L'un des PDG d'une grande société pétrolière et gazière a publiquement déclaré que le rachat de ses propres actions aux valorisations extrêmement déprimées en vigueur était une bien meilleure utilisation du capital que le forage pétrolier, même à 75 $ le baril.

    Comme le rapporte Morgan Stanley, à l'été 2021, un courtier institutionnel américain a concédé que sur ses 400 clients, un seul envisagerait d'investir dans une société énergétique ! Par conséquent, le fait que l'industrie soit si détestée signifie que ses actions sont étonnamment sous-évaluées. Comment étonnamment? Une myriade de producteurs de pétrole et de gaz aux États-Unis se négocient à des rendements de flux de trésorerie disponibles* de 10 à 15 % et, dans certains cas, jusqu'à 25 %.

    En Europe, où les mêmes pressions s'appliquent, l'une de ses plus grandes sociétés énergétiques génère un rendement de flux de trésorerie disponible de 16 %. De plus, cela repose sur une estimation de 60 $ le baril de pétrole, et non sur le prix en vigueur de 80 $ sur le continent.

    *Les flux de trésorerie disponibles sont l'excédent des flux de trésorerie bruts sur les dépenses en capital nécessaires pour soutenir une entreprise. De nombreux professionnels du marché le considèrent plus significatif que les gains.

    Par conséquent, en raison de l'antipathie intense envers les producteurs d'énergie occidentaux, ils ne sont pas très enclins à explorer de nouvelles ressources. Un autre fait très négligé concernant l'industrie ultra-critique du schiste américain qui, comme nous l'avons noté, a été presque la seule source de croissance de la production mondiale au cours des 13 dernières années, est sa nature en déclin rapide.

    La plupart des puits de pétrole voient leur production diminuer à seulement 4 % ou 5 % par an. Mais avec le schiste, ce taux de déclin est de 80 % après seulement deux ans. (En raison de l'effondrement des activités d'exploration en 2020 en raison de Covid, il y a beaucoup moins de nouveaux puits en ligne ; ainsi, la base de production est composée de puits plus anciens avec des taux de déclin plus lents mais c'est toujours une falaise beaucoup plus raide qu'avec puits traditionnels.)

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  22. En conséquence, les États-Unis, le plus important producteur de swing au monde, doivent fournir environ 1,5 million de barils par jour (bpj) de nouvelle production juste pour rester stables. (Il s'agissait auparavant d'un nombre d'environ 3 millions de b/j en raison à la fois du facteur mentionné ci-dessus et de la baisse de 2 millions de b/j de la production pétrolière américaine totale, de 13 millions de b/j à environ 11 millions de b/j depuis 2019). Rappelons que la production pétrolière totale des États-Unis en 2008 n'était que d'environ 5 millions de barils par jour. Ainsi, 1,5 million de barils par jour, c'est beaucoup de pétrole et nécessite des activités de forage et d'exploration considérables. Encore une fois, il s'agit simplement de rester stable, et encore moins de croître.

    Ce qui précède est la raison pour laquelle j'ai écrit à plusieurs reprises dans les EVA en 2020, lorsque le prix à terme du pétrole est passé en dessous de zéro*, que le brut connaîtrait une reprise spectaculaire des prix plus tard dans l'année et, surtout, en 2021. À mon avis, sortir sur mon membre grinçant familier, tu n'as encore rien vu ! Avec une offre extrêmement difficile pour les raisons ci-dessus et une demande en recul, je pense que 2022 pourrait voir 100 $ de brut, peut-être même plus.

    * Le pétrole physique, ou le vrai contre le papier échangé, a atteint un creux dans la tranche d'adolescence supérieure lorsque le contrat à terme pour livraison en avril 2020 est devenu profondément négatif.

    Mike Rothman de Cornerstone Analytics possède l'un des meilleurs records de prévision des prix du pétrole à Wall Street. Comme moi, il était véhément optimiste sur le pétrole après le krach de Covid au printemps 2020 (il est vrai que son optimisme bien raisonné a été un facteur clé de mes perspectives optimistes). Voici ce qu'il a écrit à la fin de l'été : "Nos prévisions pour 22 prévoient que la capacité de production mondiale de pétrole sera épuisée à la fin de l'année et notre bilan suggère que l'OPEP (et les participants à l'OPEP +) seront confrontés à des pressions pour supprimer complètement tous les quotas."

    Je m'attends à ce que l'offre mondiale soit probablement maximale au cours de l'année prochaine, à moins d'un puissant choc de croissance négatif (comme une variante de Covid encore plus résistante aux vaccins que Delta). Un déficit d'approvisionnement important semble inévitable alors que la demande mondiale se redresse et dépasse son niveau d'avant Covid. C'est un point de vue également partagé par Goldman Sachs et Raymond James, entre autres ; d'où ma prévision de prix à trois chiffres l'année prochaine. Raymond James a souligné qu'en juin, le marché pétrolier était sous-approvisionné de 2,5 millions de barils par jour. Pendant ce temps, la demande mondiale de pétrole augmentait rapidement avec des attentes de consommation presque pré-Covid d'ici la fin de l'année. Mike Rothman a présenté ce graphique lors d'une webdiffusion le 10/09/2021, révélant à quel point les stocks de pétrole moyens sur sept ans avaient chuté. Ce déficit d'approvisionnement est très susceptible de s'aggraver à mesure que le calendrier bascule vers 2022.

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  23. En fait, malgré la hausse des prix du pétrole vers 80 $, la production totale de brut américain devrait maintenant diminuer cette année. Il s'agit d'une évolution sans précédent. Cependant, comme l'a expliqué le très favorable aux énergies renouvelables Financial Times (l'équivalent britannique du Wall Street Journal) dans un article du 11 août 2021 : « Les entreprises énergétiques sont dans une impasse. L'ancienne solution serait d'investir davantage dans l'augmentation de la production de gaz. Mais avec la plupart des pays développés adoptant des plans pour être « net zéro » sur les émissions de carbone d'ici 2050 ou avant, l'appétit pour jeter des milliards dans des projets gaziers à long terme est diminué.

    L'auteur, David Sheppard, a poursuivi en disant : « Dans l'industrie pétrolière, il y a ceux qui pensent qu'une période de plus de 100 $ de pétrole le baril se profile à l'horizon, alors que les entreprises réduisent leurs investissements dans les approvisionnements futurs, tandis que la demande devrait continuer à augmenter pendant la majeure partie de cette décennie au minimum. (C'est moi qui souligne) A quoi je dis, justement !

    Ainsi, s'il a raison sur l'augmentation de la demande, comme je le pense, il y a une collision qui se profile entre cette réalité et la forte probabilité d'approvisionnements limités à long terme. L'un des rapports de recherche les plus pertinents et les plus fascinants de Wall Street que j'ai lu alors que je faisais des recherches sur le sujet de ce que j'ai appelé « Greenflation » est de Morgan Stanley. Son titre posait la question provocatrice : « Avec 64 % de voitures neuves désormais électriques, pourquoi la Norvège utilise-t-elle toujours autant de pétrole ?

    Alors que près des deux tiers des ventes de véhicules neufs en Norvège sont des véhicules électriques, un gain de part de marché remarquable en un peu plus d'une décennie, le chiffre aux États-Unis n'est que de 2 %. Pourtant, selon l'article de Morgan Stanley, malgré cette poussée extraordinaire dans les véhicules électriques, la consommation de pétrole en Norvège est restée obstinément stable.

    Par coïncidence, c'est également l'expérience de l'ensemble du monde développé au cours des 10 dernières années; la consommation de pétrole a largement stagné. Là où la demande n'est pas devenue horizontale, c'est dans le monde en développement qui comprend la Chine. Comme vous pouvez le voir sur le graphique suivant de Cornerstone Analytics, la demande de pétrole de la Chine a grimpé d'environ 6 millions de barils par jour (bpj) depuis 2010, tandis que sa production nationale de brut s'est, le cas échéant, légèrement contractée.

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    Une autre coïncidence est que cette augmentation de 6 millions de barils par jour de l'appétit de la Chine pour le pétrole correspondait presque exactement à l'augmentation de la production de pétrole aux États-Unis. Encore une fois, imaginez où seraient les prix du pétrole aujourd'hui sans le boom américain du pétrole de schiste.

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  24. Il est peu probable que cela change au cours de la prochaine décennie. D'ici 2031, on estime qu'un milliard de consommateurs asiatiques accèdent à la classe moyenne. L'histoire est claire : plus de revenus signifie plus de consommation d'énergie. Il ne fait aucun doute que les énergies renouvelables fourniront une grande partie de cette électricité, mais le pétrole et le gaz naturel joueront tout aussi incontestablement un rôle essentiel. Soulignant ce point, malgré la croissance exponentielle des énergies renouvelables au cours des 10 dernières années, chaque catégorie de combustibles fossiles a connu une utilisation accrue.

    Ainsi, même si la Chine atteint la part de marché de 64 % de la Norvège dans les ventes de véhicules électriques neufs au cours de la prochaine décennie, sa consommation de pétrole devrait continuer à augmenter. Sachez que la Chine est devenue de loin le plus grand marché au monde pour les véhicules électriques. Malgré cela, le graphique ci-dessus montre clairement une immense augmentation de la demande de pétrole.

    Voici un factoid similaire que j'ai présenté dans notre EVA du 4 décembre, "Totally Toxic", dans lequel j'ai présenté un argumentaire haussier solide pour les actions énergétiques (le principal ETF énergétique est en hausse de 35% depuis lors, soit dit en passant):

    « (Il y avait) une étude de l'ONU et du gouvernement américain basée sur le modèle d'évaluation des changements climatiques induits par les gaz à effet de serre (MAGICC). Le modèle prévoyait que "l'élimination complète de tous les combustibles fossiles aux États-Unis ne limiterait immédiatement toute augmentation de la température mondiale que de moins d'un dixième de degré Celsius d'ici 2050 et de moins d'un cinquième de degré Celsius d'ici 2100". Répète? Si le plus grand émetteur de carbone du monde par habitant provoque une amélioration minimale en passant la dinde froide sur les combustibles fossiles, faisons-nous les bons choix en allouant des dizaines de milliards de dollars que nous n'avons pas vers les solutions énergétiques vertes actuellement en vogue ?"

    L'augmentation vorace de l'appétit de puissance de la Chine a été vraie avec toutes ses sources d'énergie.
    Sur le plan environnemental, cela inclut les énergies renouvelables ; du côté peu respectueux de l'environnement, il comprend également le charbon. En 2020, la Chine a ajouté trois fois plus de production d'électricité à base de charbon que tous les autres pays réunis. C'était l'équivalent d'une planète charbonnière supplémentaire chaque semaine. À l'échelle mondiale, il y a eu l'année dernière une réduction de 17 gigawatts de la production d'électricité au charbon ; en Chine, l'augmentation a été de 29,8 gigawatts, compensant largement les progrès du reste du monde dans la réduction de la source d'énergie la plus sale. (Un gigawatt peut alimenter une ville d'environ 700 000 habitants.)

    Dans l'ensemble, 70 % de l'électricité de la Chine est produite au charbon. Cela a des implications environnementales importantes en ce qui concerne les véhicules électriques (VE). Étant donné que les véhicules électriques sont rechargés sur un réseau principalement alimenté au charbon, les émissions de carbone augmentent en fait à mesure que le nombre de ces véhicules prolifère. Comme vous pouvez le voir dans les graphiques suivants de l'expert en énergie de Reuters, John Kemp, la production d'électricité au charbon en Asie a considérablement augmenté au cours des 20 dernières années, alors même qu'elle a reculé dans le reste du monde. (L'aplatissement récent est presque certainement dû à Covid, avec une forte reprise à la hausse presque une donnée.)

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  25. - voir graphique sur site -

    Le pire, c'est que la combustion du charbon n'émet pas seulement du CO2, qui n'est pas un polluant et est essentiel à la vie, elle libère également de grandes quantités d'oxyde nitreux (N20), en particulier à l'échelle de l'utilisation du charbon observée en Asie aujourd'hui. Le N20 est incontestablement un polluant et un gaz à effet de serre des centaines de fois plus puissant que le CO2. (Une note de bas de page intéressante est qu'au cours des 550 derniers millions d'années, il y a eu très peu de fois où le niveau de CO2 a été aussi bas, ou plus bas, qu'il ne l'est aujourd'hui.)

    Certains scientifiques pensent que l'une des raisons du rétrécissement de la banquise arctique au cours des dernières décennies est due aux vents dominants soufflant de la suie de carbone noire en provenance d'Asie. Il s'agit d'un problème distinct du N20 qui est un gaz incolore. À mesure que la suie noire recouvre les champs de neige et de glace du nord du Canada, ils absorbent davantage le rayonnement solaire, provoquant ainsi une fonte accrue. (Source : « Weathering Climate Change » par Hugh Ross)

    En raison de l'explosion des besoins énergétiques en Chine cette année, les prix du charbon ont connu une flambée sans précédent. Malgré cette hausse fulgurante, les autorités chinoises ont demandé à ses fournisseurs d'électricité d'obtenir du charbon et d'autres sources d'énergie de base, telles que le gaz naturel liquéfié (GNL), quel qu'en soit le coût. Malgré le prix élevé du charbon, son utilisation en Chine a augmenté de 15 % au premier semestre de cette année par rapport au premier semestre de 2019 (qui n'a évidemment pas été impacté par Covid).

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    Malgré l'impact polluant d'une forte utilisation du charbon, il est peu probable que la Chine s'en détourne en raison de sa forte densité énergétique (contrairement aux énergies renouvelables), de son faible coût (généralement) et de son abondance à l'intérieur de ses propres frontières (bien que sa demande soit si importante qu'elle doit encore importer de grandes quantités).

    Concernant le pétrole, comme nous l'avons vu dans l'image finale de la semaine dernière, il importe actuellement environ 11 millions de barils par jour (bpj) pour satisfaire sa consommation de 15 millions de bpj (environ 15% de la demande mondiale totale). En d'autres termes, les importations de brut représentent près des trois quarts de ses besoins. À 80 $ de pétrole, cela totalise 880 millions de dollars par jour, soit environ 320 milliards de dollars par an. Imaginez à quoi ressemblerait l'excédent commercial de la Chine sans sa facture d'importation de pétrole !

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  26. Ironiquement, étant donné l'hostilité actuelle entre les superpuissances mondiales, la Chine a une affinité pour le pétrole américain en raison de sa nature légère et facile à raffiner. Les raffineries chinoises ont tendance à être à faible teneur et incapables de traiter efficacement des qualités plus lourdes de brut, contrairement au complexe de raffinage américain qui est très sophistiqué et préfère le pétrole lourd comme celui du Canada et du Venezuela, à l'époque où ce dernier produisait du pétrole.

    Ainsi, la Chine favorise les véhicules électriques car ils peuvent de facto être alimentés au charbon, réduisant ainsi sa dépendance dangereuse vis-à-vis du pétrole importé. Il les aime également car il contrôle 80 % de l'approvisionnement des batteries lithium-ion et 60 % des minéraux de terres rares de la planète, tous deux essentiels à l'alimentation des véhicules électriques.

    Cependant, même pour la Chine, extraire suffisamment de lithium, de cobalt, de nickel, de cuivre, d'aluminium et d'autres minéraux/métaux essentiels pour atteindre les objectifs ambitieux d'électrifier en grande partie les volumes de nouveaux véhicules va être extrêmement intimidant. Cela s'ajoute à la construction massive de parcs éoliens et à la fabrication de panneaux solaires considérablement élargie.

    Comme l'écrit Daniel Yergin, l'une des principales autorités énergétiques de la planète : « Avec le passage aux voitures électriques, la demande de minéraux essentiels va monter en flèche (lithium en hausse de 4 300 %, cobalt et nickel en hausse de 2 500 %), avec un véhicule électrique utilisant 6 fois plus de minéraux que une voiture conventionnelle et une éolienne utilisant 9 fois plus de minéraux qu'une centrale électrique au gaz. Les ressources nécessaires au « système énergétique à forte intensité minérale » du futur sont également fortement concentrées dans relativement peu de pays. Alors que les 3 premiers producteurs de pétrole au monde sont responsables d'environ 30 % de la production totale de liquides, les 3 premiers producteurs de lithium contrôlent plus de 80 % de l'approvisionnement. La Chine contrôle 60 % de la production de terres rares nécessaire aux éoliennes ; la République démocratique du Congo, 70 % du cobalt nécessaire aux batteries de véhicules électriques. »

    Comme beaucoup l'ont noté, l'impact environnemental de l'intensification considérable de l'extraction de ces matériaux va sans aucun doute être sévère. Michael Shellenberger, militant écologiste de longue date, a été particulièrement virulent dans sa condamnation de l'opinion dominante selon laquelle seules les énergies renouvelables peuvent répondre aux besoins énergétiques mondiaux. Il critique particulièrement la façon dont ses collègues écologistes ont eu recours à des tromperies répétitives, à son avis, pour saper l'énergie nucléaire au cours des dernières décennies. En laissant l'énergie nucléaire en dehors de l'ensemble de solutions, il prévoit un impact désastreux sur la planète en raison de l'échelle massive (selon lui, incroyablement massive) de l'exploitation des ressources qui doit se produire. (Son livre, "Apocalypse Never", est également un livre que je recommande fortement ; comme le Dr Koonin, il est originaire de l'extrémité gauche du spectre politique.)

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  27. Mis à part les ravages environnementaux du développement des minéraux de terres rares, lorsque vous avez une demande aussi élevée et en augmentation rapide qui se heurte à une offre limitée, les prix sont susceptibles de devenir verticaux. Ce sera un autre « forçage » inflationniste, terme préféré des climatologues, provoqué par la Grande Transition énergétique verte.

    De plus, les véhicules électriques sont très gourmands en semi-conducteurs. Avec des demi-finales déjà très rares, cela va rendre une situation encore plus difficile. Il est logique de s'attendre à ce qu'il y ait des pénuries récurrentes de puces au cours de la prochaine décennie pour cette seule raison (sans parler du besoin aigu de demi-finales alors que «l'internet des objets» entre en prime time).

    Dans plusieurs des newsletters que j'ai écrites ces dernières années, j'ai souligné la vulnérabilité actuelle du réseau électrique américain. Pourtant, il sera essentiel non seulement de l'empêcher de tomber en panne sous sa charge actuelle ; il doit être considérablement amélioré, une tâche herculéenne. D'une part, il est extrêmement difficile d'installer de nouvelles lignes électriques. Comme l'a écrit Michael Cembalest de J.P. Morgan : « L'expansion du réseau peut être un nid de frelon en termes de coût, de complexité et de NIMBYisme*, en particulier aux États-Unis. La fragilité du réseau, même sous les exigences d'aujourd'hui (c'est-à-dire beaucoup moins que ce qui nous attend alors que des millions de véhicules électriques s'y branchent) est particulièrement évidente en Californie. Cependant, les conditions hivernales rigoureuses de 2021 ont révélé la faiblesse du réseau, même dans le Texas riche en énergie, qui a également une attitude généralement accueillante envers la modernisation et l'expansion des infrastructures.

    Pourtant, c'est le Golden State, qui abrite 40 millions d'Américains et la cinquième économie mondiale, s'il s'agissait de son propre pays (ce qu'il agit parfois comme il le souhaite), qui mène la charge des véhicules électriques et cherche à éliminer les moteurs à combustion (ICE) le plus rapidement possible. Même maintenant, les coupures de courant et les baisses de tension sont de plus en plus courantes. Apparemment convaincu qu'il doit être un modèle pour la planète, il tente désespérément de réduire ses émissions, qui représentent moins de 1% du total mondial, au détriment de rendre son système énergétique plus similaire à celui d'un pays en développement. En plus des coûts d'électricité très élevés par kilowattheure (son climat doux aide à les compenser), il a également des prix de l'essence qui sont 77% au-dessus de la moyenne nationale.

    *NIMBY signifie Not In My Back Yard.

    Alors que la Californie attire des millions de personnes à la recherche d'une vie meilleure depuis 150 ans, le coût de la vie renverse la tendance dans l'autre sens. Une énergie peu fiable et de plus en plus chère est susceptible d'intensifier cette tendance. Combiné avec des prix des maisons qui sont plus du double de la médiane des États-Unis - 800 000 $ ! - La Californie n'est plus le pays du lait et du miel, à moins que, pour paraphraser légèrement Woody Guthrie à propos de LA, même dans les années 1940, vous en ayez beaucoup. de zéro. De plus en plus de gens semblent rayer la Californie de leur liste de lieux habitables.

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  28. Les électeurs de l'état bleu fiable de la Californie peuvent devenir extrêmement agités, en particulier lorsqu'ils se tournent vers l'Asie et voient de nouvelles centrales au charbon se construire à un paroxysme. Les données deviendront claires qu'au fur et à mesure que l'Amérique continue de décarboniser - comme elle l'a fait pendant 30 ans principalement en raison du déplacement du charbon par le gaz dans le système électrique américain - l'Asie continuera à aller dans l'autre sens. (Soit dit en passant, l'électricité représente la plus grande part des émissions de gaz carbonique avec environ 25 %.)

    La Californie a toujours semblé mener les tendances sociales dans ce pays, comme elle le fait encore avec sa transition énergétique verte. L'objectif est pourtant noble, extrêmement ambitieux, surtout le calendrier. Comme il apporte son paradigme énergétique au reste de l'Amérique, en particulier son réseau fragile, il sera intéressant de voir comment les électeurs réagissent dans d'autres États alors que le coût de l'électricité augmente et que sa fiabilité diminue. Il est raisonnable de supposer que nous sommes peut-être sur le point d'assister à la californication du système énergétique américain.

    De peur que vous ne pensiez que je suis hyperbolique, sachez que l'AIE (Agence internationale de l'énergie) a estimé qu'il en coûtera à la planète 5 000 milliards de dollars par an pour atteindre les émissions nettes zéro. Ceci est comparé à un PIB mondial d'environ 85 000 milliards de dollars. Selon BloombergNEF, le prix à payer sur 30 ans pourrait atteindre 173 000 milliards de dollars. Franchement, sur la base de l'historique des dépassements de coûts gigantesques de la plupart des grands projets d'infrastructure parrainés par le gouvernement, je suis enclin à prendre le pas sur ces estimations.

    De plus, la société de conseil en énergie T2 and Associates a estimé qu'électrifier uniquement les États-Unis dans la mesure nécessaire pour éliminer la consommation directe de carburant (c'est-à-dire l'essence, le gaz naturel, le charbon, etc.) coûterait entre 18 000 et 29 000 milliards de dollars. Encore une fois, compte tenu de la façon dont ces efforts ambitieux se sont déroulés dans le passé, je soupçonne que 29 000 milliards de dollars sont légers. Quoi qu'il en soit, même 18 000 milliards de dollars sont stupéfiants, malgré la réalité, nous sommes tous devenus insensibles aux chiffres auxquels sont attachés des milliers de milliards. À titre de perspective, le niveau total, déjà terrifiant, de la dette fédérale américaine est de 28 000 milliards de dollars.

    Quoi qu'il en soit, comme indiqué la semaine dernière, les probabilités que la Grande transition énergétique verte se produise sont extrêmement élevées. Dans le même ordre d'idées, je pense que la probabilité de la Grande Greenflation est là avec eux.

    Comme l'écrivait à la mi-août Didier Darcet de Gavekal : « Aujourd'hui, et c'est une grande première dans l'histoire, les gouvernements vont engager des ressources financières considérables qu'ils n'ont pas dans l'extraction d'énergie très faiblement concentrée. (c'est-à-dire moins efficace) « Le pari est très risqué, et s'il échoue, quelle est la prochaine étape ? L'économie moderne ne résisterait pas à une énergie chère, ou pire, à un manque d'énergie.

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  29. Bien que je convienne qu'il s'agit d'une première historique, ce n'est certainement pas génial (avec des excuses pour tous les « grands »). Ce n'est particulièrement pas idéal pour maintenir l'inflation sous contrôle, ainsi que pour tenter de sortir du bourbier de croissance dans lequel se trouve le monde occidental au cours des deux dernières décennies. Ce que nous voyons en Europe en ce moment est une étude de cas extrêmement prudente sur à quel point la guerre contre les combustibles fossiles peut être désastreuse (nous verrons bientôt qui ou quoi a été un participant dans les coulisses de ce conflit).

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    Essentiellement, je crois, comme je l'ai écrit dans les précédentes EVA, que nous entrons dans la troisième crise énergétique des 50 dernières années. Si j'ai raison, il sera caractérisé par des épisodes récurrents de prix du pétrole à trois chiffres dans les années à venir. Avec Richard Nixon qui a retiré les États-Unis de l'étalon-or en 1971, la forte inflation des années 1970 a été causée par les deux premières crises énergétiques (l'embargo pétrolier arabe de 1973 et la révolution iranienne de 1979). Si j'ai raison de dire qu'il s'agit du troisième, cela arrive à un moment des plus inopportuns avec les États-Unis en mode hyper-MMT *.

    Franchement, je crois que beaucoup dans les couloirs du pouvoir aimeraient voir le commerce du pétrole dans les 100 $ et le gaz naturel dans les adolescents, car cela contribuera à catalyser le passage aux énergies renouvelables. Mais les consommateurs sont susceptibles d'avoir une réaction très différente - potentiellement, une réaction violemment différente, comme je l'ai noté la semaine dernière.

    L'expérience des manifestations des gilets jaunes en France (en référence à la couleur du gilet porté par les manifestants), est instructive à cet égard. La France est un pays globalement de gauche. Malgré cela, une proposition de surtaxe sur les carburants en novembre 2018 pour financer une transition vers les énergies renouvelables a déclenché des troubles civils si répandus que le président français Emmanuel Macron l'a abrogée le mois suivant.

    *MMT signifie théorie monétaire moderne. Il soutient qu'un gouvernement, comme les États-Unis, qui émet de la dette dans sa propre monnaie peut dépenser sans se soucier des contraintes budgétaires. S'il n'y a pas assez d'acheteurs de ses obligations à des taux d'intérêt acceptables, la banque centrale de ce pays (la Fed, dans notre cas) les acquiert simplement avec l'argent qu'elle crée à partir de sa presse à imprimer numérique. C'est ce qui se passe aujourd'hui aux États-Unis. De nombreux économistes considèrent cela comme hautement inflationniste.

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  30. La hausse brutale et politiquement inconfortable des prix à la pompe aux États-Unis cet été a amené l'administration Biden à plaider auprès de l'OPEP pour lever ses quotas de volume. L'implication ironique de cette exhortation était flagrante, tout comme l'inefficacité et les conséquences de la pollution de l'expédition de pétrole sur des milliers de milles à travers l'Atlantique. (Les pétroliers sont une source importante d'émissions.) Ceci est par opposition à l'utilisation de la production nationale de pétrole, ainsi que du brut du Canada (qui est en fait généralement mieux adapté au complexe de raffinage américain). Au-delà de l'aspect pollution, le pétrole importé aggrave évidemment le déficit commercial massif de l'Amérique (qui serait bien plus massif sans les six millions de barils par jour de volumes de pétrole domestique que la révolution du schiste a fournis) et coûte à notre nation des emplois bien rémunérés.

    De plus, l'une de mes autres grandes craintes est que l'Occident s'engage dans un désarmement énergétique unilatéral. La Russie et la Chine sont probablement les principaux bénéficiaires de ce scénario dangereux. D'après mon commentaire précédent sur un combattant furtif dans la guerre contre les combustibles fossiles, vous pourriez être surpris qu'un ancien secrétaire général de l'OTAN* ait accusé les services de renseignement russes de soutenir avidement les mouvements anti-fracking en Europe occidentale. La télévision russe s'est élevée contre la fracturation hydraulique pendant des années, la comparant même à la pédophilie (certainement, une analogie des plus bizarres !).

    Le succès du mouvement anti-fracking sur le continent a essentiellement empêché une version européenne des miracles du schiste américain (le Royaume-Uni a le potentiel pour être un important producteur de gaz de schiste). Par conséquent, la production nationale de gaz naturel de l'Union européenne est dans une phase de déclin rapide depuis des années.

    L'interdiction de la fracturation hydraulique a, bien sûr, rendu l'Europe fortement dépendante des expéditions de gaz russe, plus de 40 % de ses approvisionnements provenant de Russie. Ceci est en contraste graphique avec le boom de la production de schiste aux États-Unis qui nous a non seulement rendus autosuffisants en gaz naturel, mais aussi une puissance d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL).

    En 2011, le système de gazoducs Nord Stream passant sous la mer Baltique depuis le nord de la Russie a commencé à livrer du gaz à l'ouest du nord de la Russie vers la ville côtière allemande de Greifswald. Pendant des années, les Russes ont cherché à construire un système parallèle avec le nom inventif de Nord Stream 2. Le gouvernement américain s'est opposé à son approbation pour des raisons de sécurité, mais l'administration Biden a abandonné son opposition. Il semble maintenant que Nord Stream 2 se produira, laissant l'Europe encore plus exposée à la coercition russe.

    Est-il possible que le gouvernement russe et le Parti communiste chinois aient secrètement et agressivement soutenu les mouvements anti-combustibles en Amérique ? Dans mon esprit, cela semble non seulement possible mais probable. En fait, je pense qu'il est naïf de ne pas arriver à cette conclusion. Après tout, ne serait-il pas dans leur intérêt géopolitique à tous deux de voir les États-Unis à nouveau pris dans un cycle d'inflation débilitante, pris au piège par le double piège du MMT et de la troisième crise énergétique ?

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  31. * Selon l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasumssen : la Russie s'est « engagée activement avec des organisations dites non gouvernementales – des organisations environnementales luttant contre le gaz de schiste – pour maintenir la dépendance de l'Europe vis-à-vis du gaz russe importé ».

    Dans ce sens, j'ai été choqué d'écouter un récent podcast du magazine New Yorker sur le thème du « sabotage intelligent ». Ce segment était une interview entre David Remnick du magazine et un professeur suédois, Adreas Malm. M. Malm est l'auteur d'un nouveau livre au titre littéralement explosif « Comment faire exploser un pipeline ». Comme il y paraît, il préconise de faire exploser des pipelines pour empêcher la distribution de combustibles fossiles.

    M. Remnick était clairement sympathique à son invité, mais il l'a interrogé sur l'impact sur les pauvres d'une augmentation drastique des prix de l'énergie, ce qui serait la ramification évidente si ses recommandations de sabotage étaient largement suivies. La réaction de M. Malm a été un haussement d'épaules verbal et des mots indiquant que c'était le prix à payer pour sauver la planète.

    Franchement, je suis consterné que le vénérable New Yorker offre une plate-forme pour une suggestion aussi radicale et illégale. À une époque où les gens sont déformés pour des commentaires souvent inoffensifs, c'est incroyable pour moi que cela ait été publié et n'a pas été supprimé. Dans mon esprit, cela reflète à quel point les médias sont tolérants envers les attaques contre l'industrie des combustibles fossiles, indépendamment de l'impact délétère sur les consommateurs et l'économie mondiale.

    Il existe sûrement une bien meilleure façon de faire face aux aspects nocifs de l'énergie à base de combustibles fossiles que cette approche de la terre brûlée (littéralement, dans le cas de M. Malm), qui comprend des efforts pour bloquer de nouveaux pipelines, fermer ceux qui existent déjà et restreindre sévèrement la production d'énergie américaine. Dans le cas de l'Amérique, le résultat nous obligera à dépendre inutilement et de plus en plus des importations d'outre-mer. (Par exemple, selon le Wall Street Journal, les permis de forage sur les terres fédérales sont tombés à 171 en août contre 671 en avril. les rendent globalement non compétitifs.)

    De telles actions ne feraient qu'aggraver ce qui est déjà un grave choc énergétique, qui pourrait être pire que les crises énergétiques jumelles des années 1970. L'Amérique a la vie facile par rapport à l'Europe, cependant, compte tenu des tendances actuelles de la politique américaine, nous pourrions bientôt être dans leur même bateau énergétique à forte cotation.

    - voir graphique sur site -

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  32. Les solutions comprennent de petites centrales nucléaires modulaires à traitement accéléré ; encourager la poursuite du passage de la combustion du charbon au gaz naturel (une tendance qui, malheureusement, est en train de s'inverser, comme indiqué ci-dessus) ; l'utilisation et l'amélioration de la capture du carbone et du méthane au point d'émission (y compris l'amélioration de la technologie de réduction des effluents du tuyau d'échappement) ; l'amélioration de l'intégrité du pipeline pour empêcher les fuites de méthane ; parmi de nombreuses autres techniques d'atténuation qui reconnaissent la réalité, l'économie mondiale dépendra des combustibles fossiles pendant de nombreuses années, voire des décennies, à venir.

    Si le mouvement pour le changement climatique ne parvient pas à reconnaître la nature essentielle des combustibles fossiles, il déclenchera presque certainement un contrecoup qui sapera le changement positif qu'il essaie d'apporter. Ceci est similaire à ce qu'il a fait via son assaut incessant contre l'énergie nucléaire qui a produit une frénésie de construction de centrales au charbon dans les années 1980 et 1990. Sur ce point, il est intéressant de voir à quelle vitesse l'Europe se réapproprie le charbon pour pallier la précarité énergétique et le rationnement qui y règnent en ce moment - avant même que l'hiver ne s'installe. Quand le choix est entre soutenir les initiatives de lutte contre le changement climatique et être capable de chauffer votre maison et de subvenir aux besoins de votre famille d'autre part, y a-t-il vraiment un doute sur l'option que la majorité des électeurs choisiront ?

    https://www.zerohedge.com/energy/green-energy-bubble-unrealistic-expectations

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    1. Tous les êtres humains dotés d'un cerveau peuvent aisément comprendre que les éoliennes et panneaux photovoltaïques ne PEUVENT PAS être rentables ! Ils s'ils pouvaient en être ce serait l'énergie gratuite pour tous ! HAHAHAHA ! D'où l'investissement monumental (d''argent' fabriqué à la planche-à-billets ou sur clavier d'ordinateurs) vers ces idioties de trisomiques que sont les 'énergies vertes' !

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  33. Poutine et Xi ignorent le sommet sur le climat surnommé « la dernière chance de l'humanité » des « pires délinquants du monde »


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 26 OCT 2021 - 17:10


    On pourrait penser que pour que le plus grand sommet international sur le climat soit efficace ou ait l'espoir d'avoir un impact réel, les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre du monde devraient être représentés. Après tout, les responsables européens et les médias le surnomment désormais de manière dramatique comme la "dernière meilleure chance" de l'humanité de régner dans le spectre "hors de contrôle" d'une "catastrophe" climatique à venir.

    Plusieurs rapports cette semaine suggèrent que le président chinois Xi Jinping ne participera pas à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26) de 2021 prévue à Glasgow, en Écosse, du 31 octobre au 12 novembre. Poutine a également confirmé qu'il resterait à la maison.

    Bien que d'autres chefs de pays considérés comme les principaux producteurs d'émissions de réchauffement climatique seront présents, par exemple, le Premier ministre indien Narendra Modi qui s'est engagé il y a quelques jours, la Chine enverra simplement le vice-ministre de l'Environnement Zhao Yingmin et l'envoyé chinois pour le climat Xie Zhenhua au lieu.

    Comme le souligne Reuters, ce qui équivaut à une "épaule froide" et à un message symbolique est énorme : "Les dirigeants de la plupart des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre du monde se réunissent à Glasgow à partir de dimanche, dans le but de débattre des plans et des fonds pour incliner la planète vers un environnement propre l'énergie. Mais l'homme qui dirige le plus gros d'entre eux ne sera probablement pas là. "

    La possibilité que Xi puisse s'adresser à la conférence à distance demeure. L'excuse « officielle » de son absence dépendra probablement de la pandémie : Xi n'aurait apparemment pas voyagé hors de Chine depuis avant la pandémie, choisissant plutôt de faire virtuellement les récentes annonces majeures sur le climat.

    Un analyste représentant Greenpeace à Pékin a déclaré ceci : « La COP26 a besoin d'un soutien de haut niveau de la Chine ainsi que d'autres émetteurs », suggérant que l'absence personnelle de Xi rend l'ensemble de l'événement international quelque peu futile en termes de changement significatif.

    Pendant ce temps, avant le voyage de Biden pour la COP26 à Glasgow, la Maison Blanche se démène pour mettre en place un paquet d'énergie propre à inclure dans un projet de loi de politique intérieure majeur afin qu'il ne se présente pas à la conférence "les mains vides". Comme le décrit The Hill :

    Le sommet sur le climat du mois prochain à Glasgow a considérablement augmenté les enjeux pour que les démocrates parviennent à un accord sur la mesure des dépenses sociales du président Biden, que la Maison Blanche veut présenter comme une réalisation américaine sur la scène internationale.

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  34. L'envoi de Biden en Écosse sans rien de proche d'un accord porterait un nouveau coup à un président souffrant déjà d'une baisse des cotes d'approbation qui n'a pas été aidée par les querelles démocrates sur son programme.

    En l'absence de la Chine, et apparemment avec Pékin peu disposé à concéder quoi que ce soit de plus devant l'ONU - également alors qu'il est aux prises avec une crise énergétique majeure imminente au milieu d'une pénurie de charbon - Biden espère se présenter à la conférence avec quelque chose qui puisse mettre davantage la Chine sur le défensive, après que Pékin a rejeté les récents efforts de Washington pour négocier les questions climatiques comme une « question autonome ». Mais la Chine a insisté sur le fait qu'elle doit être traitée dans le cadre de différends plus larges qui ont amené les relations des deux pays à un point bas.

    Ce que tout cela signifie pour la COP26, c'est plus de « mots et promesses vides » (comme un coup de gueule à la Greta) sans aucune substance ni plan concret. Nul doute que cela ne fera qu'engendrer de plus en plus de conférences et de raisons pour que les responsables internationaux se rendent d'une capitale européenne et asiatique à la prochaine en signant de vagues « engagements ». Mais là encore, c'est peut-être tout le but derrière toute l'industrie et l'agenda de l'activisme climatique de haut niveau : plus de séances de photos et de bons repas avec des gens puissants.

    Oui, Greta sera présente et, comme d'habitude, elle ne dira probablement pas l'absence flagrante de la Chine et de la Russie...

    Une citation attribuée à un responsable de la banque d'investissement multinationale suisse UBS l'a peut-être mieux exprimé :

    Le sommet imminent sur le changement climatique de la COP26 a suscité une augmentation de la rhétorique politique. Une partie de cela est une posture (la stratégie de "embrasser un arbre pour étreindre Biden" continue de se dérouler).

    Pour souligner encore plus que Glasgow semble être un autre exercice futile pour les dirigeants mondiaux âgés se réunissant pour une grande séance de photos avec quelques mantras climatiques clichés jetés entre les banquets et les cocktails, le président russe Vladimir Poutine devrait également être un non -spectacle.

    Comme l'a rapporté l'AFP à propos des déclarations du Kremlin la semaine dernière, "le président russe Vladimir Poutine n'assistera pas au sommet historique de l'ONU sur le climat du mois prochain, a déclaré mercredi le Kremlin alors que le Royaume-Uni soulignait l'importance de la présence des dirigeants nationaux".

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  35. Au lieu de cela, Moscou aimerait que la Chine envoie des fonctionnaires de niveau inférieur...

    Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré aux journalistes que "malheureusement, Poutine ne s'envolerait pas pour Glasgow", tout en soulignant que le changement climatique était "l'une des priorités les plus importantes de notre politique étrangère".

    La Russie est actuellement le quatrième émetteur de carbone, et les critiques disent que le pays fait loin d'être suffisant pour faire face à la crise environnementale.

    Il y a quelques jours, le Royaume-Uni a indiqué qu'au moins 120 dirigeants mondiaux avaient confirmé leur présence, le Premier ministre Boris Johnson exhorte désespérément les pays à être représentés aux plus hauts niveaux de leur gouvernement.

    Johnson a déclaré qu'ils devraient être "représentés à un niveau supérieur" afin que le groupe puisse prendre "des engagements significatifs en matière de décarbonisation". Mais encore une fois, cela semble encore être un autre événement futile, robuste en termes de postures politiques et de slogans conviviaux sur les réseaux sociaux, en particulier sans la présence des dirigeants chinois et russes.

    Certes, comme nous l'avons noté l'autre jour, la Chine est un contrevenant beaucoup plus important que la Russie... mais la Fédération de Russie se classe toujours parmi les plus grandes sources d'émissions au monde.

    ... l'idée que quelque chose de "significatif" se produira réellement lors de ce sommet est presque risible. Les pays développés du monde n'ont même pas réussi à atteindre leurs objectifs depuis le dernier grand conclave mondial sur le climat en 2015, lorsque les Accords de Paris ont été signés.

    La vraie question est : pourquoi quelqu'un s'attendrait-il à des progrès lors de cette réunion alors que la Chine et la Russie - qui sont deux des plus grands contrevenants et doivent donc faire partie de toute solution mondiale - ne seront pas là.

    https://www.zerohedge.com/political/xi-putin-will-be-no-shows-un-summit-dubbed-humanitys-last-best-chance-fight-climate

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    1. Pollution et pollution


      jeudi 13 novembre 2014

      - voir graphique sur site -

      http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/historic-hype-over-global-warming.html

      Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.

      Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !

      Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !

      1 - Arabie Saoudite
      2 - Australie
      3 - Canada
      4 - USA
      5 - Corée du Sud
      6 - Russie
      7 - Allemagne
      8 - Afrique du Sud
      9 - Japon
      10 - Italie
      11 - Royaume-Uni
      12 - Chine
      13 - Turquie
      14 - Argentine
      15 - Mexique
      16 - Inde
      17 - Indonésie
      18 - France
      19 - Brésil

      C'est bien en divisant la quantité de pollution émise par le nombre d'habitants que l'on peut mieux se rendre compte de la vérité cachée !

      Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arètes de poissons !

      Et c'est bien pourquoi la Chine et le Brésil (entr'autres) ont toujours refusé de s'acquitter de la taxe aéroportuaire pour les avions en ce qui concerne le gazcarbonique décrit comme étant La pollution !!

      Ce qui est malheureusement désigné comme pollution est le gazcarbonique que nous rejetons continuellement en respirant, d'où chaque habitant de la Terre (animaux y compris) montré comme pollueur !! Pareillement que le fumier est une pollution, c'est bien cette pollution qui fait pousser les plantes !! et NOUS NOURRIT TOUS LES JOURS !

      D'où le merci à la pollution d'être là sans quoi nous n'y serions pas !

      https://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html

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