- ENTREE de SECOURS -



jeudi 29 décembre 2022

Southwest annule des milliers de vols supplémentaires alors que l'effondrement opérationnel se poursuit

PAR TYLER DURDEN

JEUDI 29 DÉCEMBRE 2022 - 15:25


Six jours après qu'une puissante tempête hivernale a ravagé les voyages de vacances de Noël à travers les États-Unis, la plupart des principaux transporteurs ont normalisé leurs opérations après quelques jours d'annulations et de retards généralisés. Mais à Southwest, c'est une toute autre histoire.

Plus de 2.300 vols, soit 58 % de ses vols prévus jeudi, avaient été annulés, selon FlightAware. Et la compagnie aérienne a déclaré mercredi qu'elle n'effectuerait qu'un tiers des vols réguliers jusqu'à la fin de la semaine pour normaliser ses opérations.

FlightAware a déclaré que la compagnie aérienne à bas prix avait supprimé plus de 15 000 vols au cours de la semaine dernière. La société a présenté mercredi de nouvelles excuses pour l'un des pires incidents opérationnels de ses cinq décennies d'existence.

Mardi, le PDG Robert Jordan a déclaré que Southwest opérerait un horaire réduit pour se "remettre sur les rails avant la semaine prochaine". Il a accusé la tempête hivernale d'avoir causé des perturbations dans le réseau "très complexe" de la compagnie aérienne.

Un autre dirigeant du sud-ouest a publié des excuses vidéo mercredi. Ryan Green, directeur commercial de Southwest, s'est engagé "à faire tout ce que nous pouvons et à travailler jour et nuit pour réparer notre relation" avec les clients.

Nous avons partagé une note de service divulguée de la compagnie aérienne qui a mis en garde contre un "état d'urgence opérationnelle" à son hub de l'aéroport de Denver après "un nombre inhabituellement élevé" d'absences d'employés avant Noël.

Une combinaison de facteurs tels que la pénurie de personnel, la tempête hivernale, un système désuet de planification des équipages et un réseau conçu qui permettait aux annulations dans une région de se propager à tous les autres aéroports a conduit au désordre des voyages.

"Historiquement, Southwest a sous-investi dans l'informatique, dans la technologie, et cela est revenu dans le passé pour les blesser", a déclaré mercredi Helane Becker, analyste de Cowen, à Bloomberg TV.

Becker a déclaré: "Les gens ont le droit d'être vraiment en colère et ennuyés. Ils auraient dû investir il y a des années dans ces systèmes, et ils ne l'ont tout simplement pas fait."

Les actions du sud-ouest ont glissé de 20 % ce mois-ci.

L'analyste de Cowen s'attend à ce que la compagnie aérienne subisse une baisse des bénéfices "de l'ordre de centaines de millions de dollars" en raison de la bévue opérationnelle.

Pourtant, le chaos n'est pas terminé pour Southwest.

https://www.zerohedge.com/markets/southwest-cancels-thousands-more-flights-operational-meltdown-continues 

Nouvelles du Japon : Le japon adopte un plan pour maximiser l’énergie nucléaire

 le 29 décembre 2022


Depuis juillet dernier, un comité consultatif – le Comité exécutif de la transformation verte (GX) – examine la mise en œuvre de changements majeurs dans le secteur de l’énergie, dans toutes les industries, dans l’économie et dans la société afin d’atteindre l’objectif de carbo-neutralité d’ici 2050. La réunion de mise en œuvre du GX du gouvernement s’est tenue le 22 décembre 2022, au cours de laquelle une feuille de route pour les dix prochaines années a été élaborée en tant que « politique de base pour la réalisation du GX ».

En vertu de la nouvelle politique – qui décrit l’énergie nucléaire comme « une source d’énergie qui contribue à la sécurité énergétique et a un effet de décarbonisation élevé » – le Japon maximisera l’utilisation des réacteurs existants en en redémarrant autant que possible et en prolongeant la durée de vie des réacteurs vieillissants au-delà de la limite actuelle de 60 ans. Le gouvernement a également déclaré que le pays développera des réacteurs avancés pour remplacer ceux qui sont déclassés.

Avant l’accident le 11 mars 2011 de la centrale de Fukushima-Daiichi, les 54 réacteurs japonais fournissaient environ 30 % de l’électricité du pays. Cependant, dans les 14 mois qui ont suivi l’accident, la production nucléaire du pays a été arrêtée en attendant une modification réglementaire. À ce jour, 10 des 39 réacteurs opérables du Japon ont été inspectés, ce qui confirme qu’ils répondent aux nouvelles normes de sûreté réglementaires et ont repris leurs activités. 17 autres réacteurs ont demandé à redémarrer. En 2021, l’énergie nucléaire ne fournissait que 7,2 % de l’électricité du pays.

En vertu de la réglementation révisée qui est entrée en vigueur en juillet 2013, les réacteurs japonais ont une période d’exploitation nominale de 40 ans. Les prolongations ne peuvent être accordées qu’une seule fois et sont limitées à un maximum de 20 ans, sous réserve d’exigences de sécurité rigoureuses.

Le 21 décembre, l’Autorité japonaise de régulation nucléaire (ARN) a approuvé un projet de nouvelles règles qui permettrait aux réacteurs d’être exploités pendant plus de 60 ans. En vertu de la modification, les exploitants de réacteurs en service depuis 30 ans ou plus doivent formuler un plan de gestion à long terme des réacteurs et obtenir l’approbation de l’organisme de réglementation au moins une fois tous les 10 ans s’ils veulent continuer à fonctionner.

La nouvelle politique prolongera effectivement la période pendant laquelle les réacteurs peuvent demeurer en service au-delà de 60 ans en excluant le temps passé hors ligne, pour les inspections, les opérations de maintenance et les rechargements en combustible, de la durée de vie totale. Dans le cadre de la nouvelle politique, le Japon développera et construira également des « réacteurs innovants de prochaine génération » pour remplacer une vingtaine de réacteurs qui devraient être déclassés.

En septembre, Mitsubishi Heavy Industries a lancé le réacteur à eau sous pression SRZ-1200. Développé en collaboration avec quatre services publics japonais, le réacteur de 1200 MWe est conçu pour répondre aux normes de sécurité réglementaires renforcées du pays.

Le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré que le gouvernement soumettra les projets de loi pertinents pour mettre en œuvre la nouvelle politique à une session parlementaire ordinaire au début de l’année. Il sera officialisé par une décision du Cabinet attendue au plus tôt en février 2023.

Commentant la nouvelle politique, Kazuhiro Ikebe, président de la Fédération japonaise des compagnies d’électricité, a déclaré : « Sur la base de la politique présentée cette fois-ci, nous, en tant que compagnies d’électricité, travaillerons à assurer un approvisionnement stable en électricité en maximisant l’utilisation des énergies renouvelables et de la production d’énergie nucléaire sur la base de la sûreté, de la décarbonisation de la production d’énergie thermique, et promouvoir l’électrification. Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures possibles pour atteindre la neutralité carbone. Source : World Nuclear News.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/12/29/nouvelles-du-japon-le-japon-adopte-un-plan-pour-maximiser-lenergie-nucleaire/

mardi 27 décembre 2022

L'Allemagne revient au charbon alors que la sécurité énergétique l'emporte sur les objectifs climatiques

PAR TYLER DURDEN

MARDI 27 DÉCEMBRE 2022 - 08:00

Écrit par Bryan Jung via The Epoch Times,


L'Allemagne revient au charbon alors qu'elle fait face à sa pire crise énergétique depuis des décennies, alors même qu'elle poursuit officiellement ses objectifs en matière de changement climatique.

La nation d'Europe centrale consomme du charbon au rythme le plus rapide depuis près de six ans, car elle devient l'un des rares pays à augmenter ses importations de carburant en 2023, a rapporté Bloomberg.

L'une des sources d'énergie les plus anciennes et les moins chères, le charbon, a fait son retour après la flambée des coûts de l'énergie dans le monde, en particulier en Europe, qui souffre d'une crise économique aiguë en raison de la détérioration des relations avec Moscou.

Quelques centrales au charbon ont été temporairement réactivées en Europe cette année en raison de pénuries de gaz après avoir été fermées ou mises sous cocon pour faire face à la crise énergétique actuelle.

La consommation mondiale de charbon a atteint un niveau record de plus de 8 milliards de tonnes cette année, a déclaré l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Malgré la flambée de l'utilisation du charbon dans l'Union européenne, les émissions de carbone pour novembre étaient à leur plus bas niveau en 30 ans, selon le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur.

L'Allemagne fait face à une grave crise énergétique

Le Parti vert allemand et le gouvernement de coalition à Berlin, dont il fait partie, prévoyaient d'éliminer progressivement le charbon d'ici 2038, mais font maintenant pression pour un objectif plus précoce de 2030.

Cependant, la guerre de la Russie avec l'Ukraine et la perte de la majorité des approvisionnements en gaz naturel de l'Europe ont conduit à une renaissance du vénérable combustible fossile.

La plus grande économie d'Europe tente d'équilibrer la priorité à court terme consistant à renforcer sa sécurité énergétique tout en respectant ses objectifs à long terme de "zéro émission nette".

Environ 36,3 % de l'électricité du réseau électrique allemand entre juillet et septembre de cette année provenaient de centrales au charbon, contre 31,9 % au troisième trimestre 2021, selon l'office allemand des statistiques Destatis.

L'agence allemande des statistiques a indiqué que la production de charbon à électricité a augmenté de 13,3% d'une année sur l'autre pour atteindre 42,9 TWh au cours de la même période, tandis que la production électrique allemande globale, à 118,1 TWh pendant cette période, a augmenté de 0,5%.

L'AIE a déclaré que l'Allemagne a connu la plus forte augmentation de la consommation de charbon, avec une augmentation de 19%, soit 26 millions de tonnes, par rapport à l'année dernière.

Parallèlement, l'énergie issue du gaz naturel a légèrement augmenté en Allemagne, malgré la hausse des prix, tandis que la production éolienne et hydraulique était faible.

Berlin retarde la fermeture du nucléaire et du charbon

La production nucléaire nationale a chuté au troisième trimestre après que l'Allemagne a réduit le nombre de ses réacteurs actifs à trois contre six un an plus tôt en raison de la décision de Berlin d'éliminer progressivement la technologie à la suite de la catastrophe de Fukushima.

En octobre dernier, le chancelier Olaf Scholz a renversé sa coalition en maintenant les trois centrales nucléaires restantes en ligne jusqu'à la mi-avril 2023 au plus tard.

« Il n'y a qu'en Allemagne, avec 10 gigawatts, que le renversement est à une échelle significative. Cela a augmenté la production d'électricité au charbon dans l'Union européenne, qui devrait rester à ces niveaux plus élevés pendant un certain temps », selon le rapport annuel de l'AIE sur le marché du charbon le 16 décembre.

En raison de problèmes de maintenance dans les centrales nucléaires françaises, l'Allemagne est devenue, pour la première fois cette année, un exportateur net d'électricité vers la France, a déclaré Destatis.

La capacité des réacteurs nucléaires en France est désormais d'environ 68%, contre 50% le mois dernier, selon Bloomberg.

L'AIE a déclaré qu'avec la reprise de la production nucléaire française et l'augmentation de la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables en Allemagne, le pays redeviendrait probablement un importateur net d'énergie d'ici quelques années.

Cependant, le gouvernement allemand avait émis une dérogation pour maintenir ouvertes 1,6 GW de centrales électriques au lignite jusqu'en mars 2024, au lieu de les fermer d'ici la fin de 2022 comme prévu, a rapporté Reuters.

Le démantèlement de 2,6 GW de centrales au charbon et de 1,2 GW de centrales au lignite en Allemagne a maintenant été reporté.

Berlin a également créé une "réserve de remplacement de gaz" d'une capacité totale de 11,6 GW, dont 1,9 GW de lignite et 4,3 GW de centrales au charbon qui resteront en service jusqu'en 2024, selon le rapport de l'AIE.

"L'élimination du charbon, idéalement d'ici 2030, n'est pas en cause", a déclaré une porte-parole du ministère allemand de l'Economie dans un communiqué à Bloomberg.

"Dans le contexte de la situation de crise, le plus important est que nous ayons apparemment réussi à consommer nettement moins d'énergie en 2022, notamment de gaz naturel."

https://www.zerohedge.com/energy/germany-returns-coal-energy-security-trumps-climate-goals

lundi 26 décembre 2022

La meilleure énergie, celle qu’on ne consomme pas. Vraiment ?

La meilleure énergie est celle qui permet de répondre à nos besoins au meilleur coût. Mais nos politiciens aiment organiser la disette.


 le 26 décembre 2022

 Henry Bonner

 

La meilleure énergie est celle qui permet de répondre à nos besoins au meilleur coût. Mais nos politiciens aiment organiser la disette plutôt que favoriser l’abondance. Avec eux, la crise énergétique que nous traversons est loin de se terminer.

Certains se souviendront peut-être du grossier sophisme macronien « la meilleure énergie, c’est celle qu’on ne consomme pas ».

Évidemment, les élites ne s’appliquent pas leurs propres préconisations. Emmanuel Macron s’est ainsi rendu en avion pour assister à la demi-finale et la finale du championnat du monde de football. Sa « trace carbone » ne le préoccupe pas mais au moins sa présence ne pouvait perturber ni l’équipe ni le match.

On ne peut pas en dire autant, hélas, de l’économie. Dans ce domaine, l’ingérence continuelle du pouvoir ne cesse de créer des nuisances.

Une crise énergétique provoquée

Les langues commencent à se délier : le massacre de la filière atomique française a débuté dans les années 1990, par électoralisme et pour plaire aux écologistes ; de surcroît des politiciens incompétents techniquement se sont fait rouler dans la farine par l’Allemagne et ont accepté des inepties au motif d’une concurrence bidon.

Quelques morceaux choisis du témoignage devant le Sénat de Henri Proglio, ancien directeur d’EDF (issus de cet article de Contrepoints) :

« On a assisté à la recherche pathétique d’un accord électoral avec un parti antinucléaire. On en voit les prémisses dès 1997-1998 avec l’abandon de la filière des réacteurs à neutrons rapides qui remettait en cause la logique du système nucléaire français. […].Et puis l’apogée avec la campagne [présidentielle] de 2012 avec son cortège de joyeusetés. La fermeture annoncée de 28 réacteurs nucléaires, rien que ça, qui s’est transformée par l’engagement de fermeture de Fessenheim, et l’abaissement à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique. […] J’ai assisté à la mise au point d’une théorie absurde qui m’a été imposée avec beaucoup d’insistance par les pouvoirs publics : la théorie de la décroissance électrique. Il fallait considérer que la demande électrique allait baisser en France et que par conséquent il fallait diminuer la puissance du nucléaire surpuissant.

La deuxième loi géniale, c’est la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité) qui consiste à imposer à EDF la vente à prix cassé, puisque inférieur au coût de revient, de 25 % de sa production électronucléaire à ses propres concurrents pour qu’ils puissent vendre leur énergie aux clients d’EDF. Ça a très bien fonctionné, ils sont devenus riches. C’est d’une pertinence absolue et je l’ai dénoncé pendant des années avec l’efficacité que vous voyez.

Pour couronner le tout, il fallait définir un prix de marché qui a été indexé sur le prix du gaz. Pourquoi, alors qu’on n’en utilise pas ? Parce que les Allemands utilisent le gaz et que toute la démarche est allemande et que la réglementation européenne est allemande.

[…] C’est clair et cohérent pour l’Allemagne. Ils ont tenté leur Energiewende [la transition énergétique allemande] qui s’est transformée en catastrophe absolue puisqu’elle s’est traduite par un affaiblissement des opérateurs allemands quasi en ruines.

Comment voulez-vous que ce pays qui a fondé sa richesse, son efficacité, sa crédibilité sur son industrie accepte que la France dispose d’un outil compétitif aussi puissant qu’EDF à sa porte ? »

Relativisons : EDF est une entreprise publique en situation de monopole mais l’ouverture à la concurrence n’est qu’un simulacre. La production d’électricité en mode continu (nucléaire) n’est pas une activité concurrentielle. Quant à la production d’énergie en mode intermittent (éolien et solaire), elle est largement subventionnée et inadéquate comme le prouve l’échec allemand.

L’abandon du nucléaire voulu par les politiciens va provoquer un renchérissement durable de l’énergie et le renversement de tendance – s’il se fait – prendra probablement plus d’une décennie.

La crise énergétique accélère la désindustrialisation

La désindustrialisation de la France est le résultat de la politique fiscale et du droit du travail. Les entreprises en France payent plus d’impôts et taxes qu’ailleurs, la main-d’œuvre y est moins compétitive du fait des 35 heures et du poids de la législation. Elles ont donc décidé de produire ailleurs. La crise énergétique accélère ce phénomène de délocalisation.

En novembre 2022, la consommation électrique a chuté selon EDF :

« Sur les 4 dernières semaines, la consommation d’électricité en France à température normale affiche une diminution structurelle (6,6 %) par rapport au minimum des années précédentes (2014-2019) sur la même période ».

Certaines entreprises ont ralenti leurs productions, ne pouvant plus assumer les coûts, d’autres l’ont stoppé. C’est le cas, par exemple, de Cofigeo (conserves William Saurin) mais aussi de cimentiers, des industriels de la métallurgie, des fabricants d’engrais, détaille L’Usine Nouvelle.

Une réflexion est désormais engagée dans de nombreuses entreprises encore installées en France et en Europe qui songent à se délocaliser là où l’énergie est la plus avantageuse, notamment aux États-Unis.

Le sophisme de Macron fonctionne à plein : nous consommerons moins d’électricité, les cheminées des usines ne fumeront presque plus en France. Elles fumeront dans d’autres pays où les gens n’auront pas besoin d’aides car ils occuperont des emplois bien payés.

Encore plus de tout ce qui n’a pas marché

Loin d’envisager un retour en arrière, nos décideurs multiplient leur interventionnisme brouillon :

Taxe carbone et bouclier tarifaire qui renforceront la pression fiscale à terme ;

Politiques d’aide aux entreprises sous forme de subventions accordées à ceux ayant les faveurs du pouvoir (programmes France Relance et France 2030) qui renchériront ce que nous payons en tant que consommateur.

Pour illustrer l’ineptie de la taxe carbone qui frappe les matières premières et produits semi-finis, prenons l’exemple du couteau, cité dans l’émission Les Experts de Nicolas Doze : un couteau entièrement en acier va subir la taxe carbone s’il est fabriqué en France avec de l’acier importé. Il ne sera pas taxé s’il est fabriqué à l’étranger. Les amateurs de couteaux Laguiole ou de Thiers apprécieront…

Pour revenir en arrière, il faudrait remettre en cause le fantasme de la lutte contre « le changement climatique » et admettre que des milliers de milliards d’euros de dettes et de taxes ont été gaspillés en vain. Nous en sommes bien loin.

C’est pourquoi – sans nous préoccuper des fluctuations des cours du pétrole, du gaz et du charbon au jour le jour – nous pensons que notre transaction de la décennie portera ses fruits : les énergies fossiles resteront utiles, rentables et continueront à être demandées. La meilleure énergie, c’est celle qui permet de produire au meilleur coût ce que nous choisissons de consommer.

(L’auteur Simone Wapler a rédigé cet article pour la lettre d’information d’Henry Bonner. Suivez nos écrits ici.)

https://www.contrepoints.org/2022/12/26/446739-la-meilleure-energie-celle-quon-ne-consomme-pas-vraiment

samedi 24 décembre 2022

La crise mondiale de l'énergie force le Japon à revenir sur sa politique nucléaire

 

PAR TYLER DURDEN

SAMEDI 24 DÉCEMBRE 2022 - 00:55

Par Alex Kimani de OilPrice.com,


Le Japon a annoncé un revirement majeur de sa politique énergétique après que la nation asiatique a adopté une nouvelle politique promouvant une plus grande utilisation de l'énergie nucléaire, mettant ainsi fin à une interdiction et à une élimination progressive de 11 ans déclenchées par la catastrophe de Fukushima.

Dans le cadre de la nouvelle politique, le Japon maximisera l'utilisation des réacteurs nucléaires existants en redémarrant autant que possible, prolongera la durée de vie des anciens réacteurs au-delà de leur limite de 60 ans et développera également des réacteurs de nouvelle génération pour les remplacer.

La législation proposée marque un renversement complet des mesures de sécurité nucléaire que le pays a adoptées après qu'un puissant tsunami a provoqué l'effondrement de trois de ses six réacteurs. Craignant un contrecoup public, le gouvernement japonais a renoncé à construire de nouveaux réacteurs ou à remplacer ceux qui vieillissent.

La situation ne pourrait pas être plus différente en Europe, une région confrontée à l'une des crises énergétiques les plus graves. Dix mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les gouvernements européens longtemps opposés à l'énergie nucléaire n'ont guère changé d'attitude : « Nous ne parlons pas d'une renaissance nucléaire en tant que telle, mais peut-être plutôt d'un changement de cap », Nicolas Berghmans, un expert en énergie et climat à l'Institut français du développement durable et des relations internationales (IDDRI), a déclaré à Al Jazeera.

Le même cas s'applique à la fracturation hydraulique. Les partisans de la fracturation soutiennent que le potentiel de gaz de schiste de l'Europe est plus que jamais nécessaire, bien que l'Allemagne, la France, les Pays-Bas, l'Écosse et la Bulgarie aient tous précédemment interdit la fracturation hydraulique et ne montrent aucun signe de changement d'avis de si tôt. Le Royaume-Uni est la seule exception ici : l'ancienne Première ministre britannique Liz Truss a annoncé que le Royaume-Uni levait un moratoire de 2019 sur la fracturation hydraulique du gaz de schiste alors que le pays cherche à augmenter les ressources énergétiques nationales et à aider les ménages et les entreprises qui ont du mal à payer des factures énergétiques en hausse.

Le seul « combustible sale » qui a fait un retour en force en Europe au milieu de la crise énergétique est le charbon.

Selon le Washington Post, les mines de charbon et les centrales électriques qui ont fermé il y a 10 ans ont commencé à être réparées en Allemagne. Dans ce que les observateurs de l'industrie ont qualifié de "printemps" pour les centrales électriques au charbon allemandes, le pays devrait brûler au moins 100 000 tonnes de charbon par mois en hiver. C'est un grand revirement étant donné que l'objectif de l'Allemagne était d'éliminer progressivement toute l'électricité produite au charbon d'ici 2038.

D'autres pays européens comme l'Autriche, la Pologne, les Pays-Bas et la Grèce ont également commencé à redémarrer des centrales au charbon.

https://www.zerohedge.com/energy/global-energy-crisis-forces-japan-u-turn-its-nuclear-policy

vendredi 23 décembre 2022

Crise du climat - un outil de contrôle des populations

 

Dynamiter la stabilité du système électrique : mode d’emploi

Le système électrique, donc, est un organisme vivant au sens propre du terme, qu’on commettrait une grave erreur à ne pas considérer avec la même approche holistique que l’organisme humain.


 le 23 décembre 2022

 André Pellen

 

National ou européen, le système électrique ne saurait être assimilé à un réseau de grande distribution par voies routière, ferroviaire et/ou aérienne, ne serait-ce que parce qu’il est tenu de livrer partout et tout le temps une marchandise intégralement consommée sitôt produite, de laquelle pouvoirs publics et consommateurs des plus intransigeants ne tolèrent aucune altération des caractéristiques nominales. Pourtant, un gouvernement désemparé car contraint de tenir ferme la main de RTE, sous peine de rupture d’approvisionnement, n’a aujourd’hui d’autre choix qu’entretenir cette confusion légitimant le dévoiement risqué de l’usage de la machine d’approvisionnement électrique. Cette périlleuse situation paye 30 années d’impérities ministérielles et présidentielle.

Le système électrique, donc, est un organisme vivant au sens propre du terme, qu’on commettrait une grave erreur à ne pas considérer avec la même approche holistique que l’organisme humain. Toute perturbation de l’un de ses deux paramètres vitaux – la fréquence et la tension du courant – ne laisse indifférents aucun de ses secteurs ni aucun de ses éléments, aussi éloignés soient-ils du lieu de l’évènement et quelles que soient l’intensité et la durée de la perturbation. La nature électrique des phénomènes observés en la circonstance rend même pertinent de qualifier de psychosomatiques certaines évolutions locales de la fréquence et de la tension, que les techniciens vont jusqu’à qualifier de « sympathiques », même en les sachant prévisibles et mesurables.

Tout cela tient au fait que l’agrégation des machines électrogènes – tournantes pour la plupart – raccordées au même réseau électrique confère à l’outil de production national en résultant l’homogénéité fonctionnelle d’une seule très grosse unité de production. La robuste solidarité électromécanique des composantes de cette dernière lui confère une inertie telle qu’elle peut absorber sans peine la plupart des « extrasystoles » de la production électrique d’ensemble et sécuriser tout équilibre production-consommation normalement établi, c’est-à-dire en l’absence de conduite extravagante du système. Précisons qu’une telle optimisation fonctionnelle n’est possible que grâce aux régulations et aux protections sophistiquées dont sont équipées toutes les machines, sauf les non pilotables que sont éolien et photovoltaïque.

Le schéma ci-après est une représentation simplifiée du système électrique français. Y sont illustrées les conséquences de la perte réelle d’un groupe nucléaire de 1200 MW survenue à la centrale de Saint-Alban, le 19 août 1987 à 15 h 13, et ayant provoqué une chute de la fréquence du réseau national de 60 millihertz.

On observe également que :

tous les tronçons du réseau électrique national furent affectés par des surtentions allant de 2 à 5 KV ;

la quasi-totalité des autres sites de production fut confrontée à des creux de tension pouvant aller jusqu’à 15 KV.

On aura également noté que, en 1987, la présence d’un éolien et d’un photovoltaïque impropres à recevoir la régulation de tension à 4 boucles ici à l’œuvre n’aurait non seulement été d’aucun secours dans la gestion de l’incident mais en aurait sans doute compliqué la gestion.

La défaillance d’un système électrique

L’autre évènement rapporté en suivant n’a pas trait comme le précédent à une situation accidentelle imprévisible et prise en charge par les systèmes de protection et de régulation mais illustre bien ce que les Français et même les Européens redoutent le plus en ce moment : la défaillance partielle ou totale d’un système électrique européen livré à des opérateurs placés sous férules politiques ordonnant de prioriser des nécessités commerciales hors du commun.

Il y a quelque décennies de cela, le journal Spectrum, une revue de l’IEEE américaine, relata que durant l’été 1988 les compagnies d’électricité du nord-est des USA furent contraintes de baisser à 12 reprises la tension de leurs réseaux pour juguler une consommation excessive. Cette dernière avait atteint des sommets à cause d’un suréquipement des usagers en climatiseurs. Or, la très forte demande ne pouvait être satisfaite pas une production alors structurellement insuffisante sur la côte est des USA. Dans l’urgence, lesdites compagnies n’eurent donc d’autre choix qu’acheter massivement de l’énergie électrique au Canada et aux compagnies voisines (voisines à l’échelle du pays !) les mieux loties et l’acheminer suivant les voies de transits mentionnées sur la carte ci-après, autour des grands lacs.

L’opération se traduisit par des transits massifs et difficilement contrôlables sur des lignes en limite de surcharge par une précarisation croissante de la stabilité du système et surtout par des tensions de plus en plus mal tenues à cause du défaut de puissance réactive réglante… de celle qui est également fournie par les générateurs de puissance active alors absents !

Dès l’automne 1988, pour pallier dans l’urgence une aussi catastrophique situation, il fut bien procédé à l’installation massive de condensateurs et même à l’installation d’un système déphaseur ayant paraît-il épargné une catastrophe à l’État de New-York. Mais début juin 1989 le scénario canicule se reproduisait…

On remplace les climatiseurs par les chauffages et par les traditionnels besoins hivernaux, l’absence de capacités de la production nord-est américaine par l’indisponibilité rédhibitoire de 16 réacteurs, on note que lundi 12 mai 2022 à 6 h 30 la France était quasiment à la limite de ses capacités d’importation, avec 13297 GW, et l’on transpose sans difficulté le scénario catastrophe américain au contexte français !

Dans les deux cas, c’est bien l’atrophie commerciale incontrôlée du système électrique caractérisé ci-avant qui l’aura placé à la merci d’une décrochage dévastateur ou aura contraint ses conducteurs à gérer la corruption plus ou moins volontaire ou plus ou moins subie des paramètres fréquence et tension permettant de conserver le service en mode dégradé.

Cette atrophie commerciale se sera pourtant contentée de consommer toutes les marges d’une exploitation sûre et économique du Système. Une chose est sûre en tout cas : de la banale excommunication EcoWatt au blackout national subi le 19 décembre 1978, tous les états de ce mode dégradé vont être possibles dans les prochaines semaines, qui, tous, auront un coût économique. Ne reste donc à chacun de nous qu’à trouver le moyen de se faufiler à travers les bonnes contingences…

https://www.contrepoints.org/2022/12/23/446372-dynamiter-la-stabilite-du-systeme-electrique-mode-demploi 

jeudi 22 décembre 2022

Crise alimentaire: faut-il s'inquiéter

 

La science de la fusion nucléaire expliquée

 PAR TYLER DURDEN

JEUDI 22 DÉCEMBRE 2022 - 08:45


Des scientifiques américains du National Ignition Facility, qui fait partie du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL), ont annoncé cette semaine une percée majeure dans la fusion nucléaire.

Pour la toute première fois, des scientifiques ont réussi à produire plus d'énergie à partir d'une expérience de fusion nucléaire que l'énergie laser utilisée pour l'alimenter.

Dans l'infographie ci-dessous, Mark Belan et Bruno Venditti de Visual Capitalist décrivent la fusion nucléaire et illustrent comment cette découverte peut ouvrir l'avenir à une nouvelle forme d'énergie propre et durable.

Qu'est-ce que la fusion nucléaire ?

La fusion nucléaire alimente le Soleil et les étoiles, où d'immenses forces compriment et chauffent le plasma d'hydrogène à environ 100 millions de degrés Celsius. À cette température, les particules les plus légères fusionnent en hélium, libérant d'énormes quantités d'énergie.

La fusion nucléaire est une source d'énergie assez propre car elle ne produit pas d'émissions atmosphériques nocives et ne produit qu'une petite quantité de déchets radioactifs à vie courte.

Les scientifiques tentent de le reproduire sur Terre depuis près de 70 ans, en utilisant des isotopes de l'hydrogène - le deutérium et le tritium - pour alimenter les centrales à fusion.

Étant donné que le deutérium se trouve dans l'eau de mer et que le tritium est obtenu par irradiation du lithium (un élément couramment utilisé dans les batteries), l'accessibilité de ces isotopes signifie que la fusion pourrait devenir une source d'énergie majeure à l'avenir.

La quantité de deutérium présente dans un litre d'eau, par exemple, pourrait produire autant d'énergie de fusion que la combustion de 300 litres de pétrole.

Cependant, le véritable défi est de s'assurer que les centrales à fusion produisent plus d'énergie qu'elles n'en consomment.

Le défi de l'allumage par fusion

L'allumage par fusion est le terme désignant une réaction de fusion qui devient auto-entretenue, dans laquelle la réaction crée plus d'énergie qu'elle n'en utilise. Jusqu'à présent, les scientifiques n'étaient capables que d'atteindre le seuil de rentabilité.

Le National Ignition Facility a utilisé une configuration spéciale appelée fusion par confinement inertiel qui consiste à bombarder une minuscule pastille de plasma d'hydrogène avec des lasers pour obtenir un allumage par fusion.

L'expérience de LLNL a dépassé le seuil de fusion en fournissant 2,05 mégajoules (MJ) d'énergie à la cible, ce qui a entraîné une production d'énergie de fusion de 3,15 MJ, selon le Département américain de l'énergie.

L'énergie de fusion nucléaire peut-elle être commercialisée bientôt ?

Ces dernières années, la technologie de fusion a attiré l'attention des gouvernements ainsi que des entreprises privées telles que Chevron et Google. Bloomberg Intelligence estime que le marché de la fusion atteindra à terme 40 000 milliards de dollars.

Outre la production d'énergie, la fusion devrait être utilisée sur d'autres marchés comme la propulsion spatiale, la propulsion marine et la chaleur médicale et industrielle.

Cependant, selon le directeur du Lawrence Livermore National Laboratory, Kim Budil, il faudra « probablement des décennies » avant que l'énergie de fusion nucléaire ne soit commercialisée.

Lors de l'annonce de la percée, elle a noté qu'il était nécessaire de produire "de nombreux événements d'allumage par fusion par minute" ainsi que d'avoir un "système robuste de pilotes" avant que la fusion puisse être commercialisée avec succès.

https://www.zerohedge.com/energy/science-nuclear-fusion-explained

mardi 20 décembre 2022

Agenda mortel – l’Europe stérile en 2045 ? (de Stefan Magne

 

Central Park, l’unité de mesure du refroidissement du climat !

 le 20 décembre 2022


Central Park à New-York, d’une superficie de 3,4 millions de m² (340 hectares pour Bruno Le Maire) est un îlot de verdure visité par plusieurs millions de personnes chaque année. Pour vous donnez une idée il est tout de même trois fois plus petit que le Bois de Vincennes, mais ne soyons pas chauvin. Pourquoi mentionner Central Park à propos du « changement climatique » ? C’est très simple. L’augmentation du volume de glace du Groenland au cours des huit premiers mois de l’année 2022 a été telle que ce volume suffirait à recouvrir la totalité de Central Park d’une couche de glace épaisse de 2 700 mètres. Comme l’indique le graphique ci-dessous le gain de glace de cette immense île glacée a brusquement augmenté au cours de l’été passé, contredisant toutes les prévisions des experts en climatologie de l’IPPC.

Il est intéressant de rappeler ici un historique des cycles glaciaires dont la périodicité est d’environ 100 000 ans. Il s’agit du cycle de Milankovic mis en évidence par cet astrophysicien qui élucida cette variation cyclique par la mécanique céleste. Comme le montre le graphique ci-dessous il fait beaucoup plus souvent froid que chaud sur notre planète Terre. La température passée reconstituée à partir de la quantification de la présence de deutérium dans la glace du dôme C dans l’Antarctique (pôle Sud), exprimée en anomalie par rapport à une moyenne calculée pour la période 1900-1970. Ce choix est arbitraire et contestable mais permet de visualiser une tendance permettant d’uniformiser les mesures effectuées sur les diverses carottages glaciaires.

On constate que le « bruit » des mesures est d’autant plus important que la glace est « plus jeune » mais il est un fait indéniable ressortant de cette représentation de l’évolution des températures de l’air que le climat actuel se trouve déjà dans une phase de refroidissement si on se réfère aux pics optimaux passés à moins 325 000 et 125 000 ans par rapport au temps présent. C’est indéniable : les périodes chaudes inter-glaciales n’ont duré qu’au mieux une vingtaine de milliers d’années. Or la grande débâcle qui eut lieu lors du Dryas récent ne date que de 13 000 ans. Certes cette période succédait à un court épisode relativement tempéré appelé Bolling-Allerod mais la fonte des glaciers et des calottes glaciaires des Laurentides et de Scandinavie avaient déjà débuté. La brutale augmentation des températures qui eut lieu 11 500 ans avant nos jours correspond à cette augmentation très brutale de celles-ci représentées par le graphique ci-dessus pour la fin de chaque période glaciaire. Si on fait abstraction des fluctuations de température qui relèvent de la météorologie l’augmentation du volume des glaces du Groenland au cours des 9 derniers mois de l’année 2022 constitue un autre signe d’un refroidissement à venir. Le graphique ci-dessous demande quelques clarification pour sa bonne compréhension. L’aire grisée représente l’ensemble des mesures effectuées de 1981 à 2010. La ligne horizontale est la moyenne de l’ensemble de ces mesures retraçant l’évolution de la masse de glace du Groenland chaque année.

La courbe en brun est la moyenne arithmétique des mesures jour après jour sur la période 2020-2021. La courbe en bleu représente ces mêmes mesures pour la période janvier-aout 2022. Les observations satellitaires indiquent une augmentation du volume de glace de 16 milliards de m³ (16 Gt) durant cette période janvier-aout 2022. Le gain ou la perte de masse est exprimée en gigatonnes par jour, la barre horizontale étant le zéro de cette évolution et l’échelle des ordonnées allant de moins 16 à plus 12 Gt/jour. La portion cerclée en rouge explicite la tendance actuelle, c’est-à-dire une forte augmentation de ce volume de glace au Groenland (pôle Nord).

Pour confirmer ces faits les températures relevées à la station Vostok dans l’Antarctique ont été les plus basse jamais observées depuis que cette station existe durant l’hiver austral passé. En ce mois de décembre 2022 les prémices d’un nouvel hiver particulièrement froid sur l’Amérique du Nord n’ont rien de réjouissant. Si toutes ces observations ne confirment pas un refroidissement durable du climat puisqu’elles sont limitées dans le temps, il est néanmoins préoccupant de simplement les constater. Rien n’indique en effet que l’optimum climatique moderne que nous vivons depuis la fin du dix-neuvième siècle va encore durer longtemps. Sources : polarportal.dk et electroverse.co Note. Ce lundi 19 décembre 2022 la Japan Meteorological Administration a relevé des chutes de neige jamais enregistrée à cette date de l’année ainsi que des températures anormalement basses. Par exemple à Kyoto moins 6,6°C et 2,30 mètres de neige dans la préfecture de Niigata* sur la cote nord de Honshu et 1,5 mètres dans la préfecture de Fukushima. Et les prévisions météorologique américaines prévoient des chutes de neige en Floride dans les jours à venir et une vague de froid ressemblant cet hiver prochain aux trois précédentes années … Aujourd’hui à Papeete la température a atteint 26 degrés et personne n’en est mort.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/12/20/central-park-lunite-de-mesure-du-refroidissement-du-climat 

lundi 19 décembre 2022

Baisse continue du niveau d’orthographe des élèves de CM2

 le 18 décembre 2022 - 13:00


Selon un rapport du ministère de l'Éducation nationale sur les performances en orthographe des élèves de CM2 publié le 7 décembre, le niveau d'orthographe des enfants ne fait que plonger depuis une trentaine d’années. Les élèves ont des niveaux d'écriture grammaticale inférieurs à ceux qu’avaient leurs parents, et ils font deux fois plus d’erreurs que les enfants d’il y a 34 ans.

La même dictée depuis 1987 pour évaluer la performance des élèves

La Depp (la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance) dicte le même texte depuis 1987 à un échantillon d’élèves, pour évaluer leurs capacités en orthographe, et le nombre de fautes moyen d’une génération. Les résultats de ces dictées montrent que tout au long de ces années, le niveau d’orthographe a baissé, sans aucun répit. Alors qu’en 1987, les écoliers ne faisaient que 11 erreurs en moyenne, les écoliers de 2021 sont malheureusement allés jusqu’à 19 erreurs en moyenne, soit près du double ! Selon le rapport, c’est l’orthographe grammaticale (règles d’accord entre le sujet et le verbe, accords dans le groupe nominal, accords du participe passé) qui demeure la source principale de difficultés. L'étude met aussi en avant des fautes récurrentes sur des mots tels que “aussitôt" ou "peut-être". L'accord de l'adjectif, comme pour le mot "inquiets" n’a lui que 25,3% d’écritures correctes en 2021 alors qu’il présentait  46,2% de réussite en 1987.

Le dénigrement des méthodes traditionnelles responsable de la chute de niveau ?

Le 8 décembre, sur CNews, la journaliste Charlotte d'Ornellas a apporté un éclairage sur les raisons qui pourraient expliquer cette baisse drastique du niveau des élèves en orthographe. Elle a tout d'abord rappelé que "les élèves ne naissent pas plus bêtes ou moins bons en orthographe aujourd’hui qu’il y a 50 ans" et que l'origine de cette baisse de niveau doit se chercher dans les "choix faits à l’école" au cours des dernières décennies. Quels sont-ils ? "On a, un, le dénigrement des méthodes d’enseignement, la dictée notamment [mais aussi] le rejet de la mémorisation, de la répétition, du par cœur, qui a été jugé par les fameux pédagogues trop simplistes. Résultat : si vous ne faites pas de la mémorisation, à un moment, ça ne vient pas tout seul non plus", estime-t-elle. Mme d'Ornellas ajoute qu'il y a eu progressivement une baisse du nombre d’heures consacrées "au français en général et à l’orthographe en particulier" : "Au début du 20e siècle, il y avait 1 338 heures de cours par an pour les élèves. Aujourd’hui, c’est 864. On a perdu un nombre d’heures considérables et, par ailleurs, on a multiplié les matières enseignées. Par la force des choses, le niveau baisse." Et la journaliste de pointer du doigt la problématique de la baisse du niveau d'exigence : "Ensuite, il y a la question de l’indulgence qui a été impliquée. On voit que les corps d’inspection ont demandé assez régulièrement aux professeurs d’être indulgents, c’est-à-dire moins exigeants en réalité sur la question de l’orthographe."

Le niveau des aspirants professeurs des écoles en chute libre

Les résultats au concours 2022 de recrutement des professeurs des écoles viennent d'être publiés : les correcteurs alertent sur “l’inculture" des candidats à "la langue pauvre" et à l’orthographe vacillante. C’est le jugement sévère qu’émet le jury des professeurs des écoles à la suite de la publication des résultats du concours validant le recrutement des enseignants du primaire.

"Très peu de candidats citent des sources qui permettraient de démontrer une culture personnelle, fustige le rapport de l’académie de Lille. Certains le font en se trompant d’auteur, en citant une émission de télé-réalité ou des dessins animés de Disney. Une petite minorité est en mesure de citer quelques lectures personnelles." Les correcteurs déplorent également un "manque de maîtrise de la langue française", relevant "énormément d’erreurs orthographiques, des fautes de syntaxe et des expressions familières", souligne le même rapport. "La ponctuation est absente de certaines copies, les virgules, d’une manière générale, sont peu utilisées."

https://www.francesoir.fr/lifestyle-vie-quotidienne/baisse-continue-du-niveau-d-orthographe-des-eleves-de-cm2

Dr Carrie Madej - Le contrôle total par le numérique - 5

 

Dr Carrie Madej est une spécialiste en médecine interne et possède plus de 20 ans d'expérience dans le domaine médical.
Elle est diplômée de la faculté de médecine du Kansas City University of Medicine Bioscience College of Osteopathic Medicine en 2001. Elle a dirigé deux cliniques dans l'État de Géorgie, aux États-Unis, pendant 19 ans.


RAPPEL ... Agora TV - Astrid Stuckelberger révèle le Plan du Nouvel Ordre Mondial avec Précision. Hallucinant


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Pr Astrid Stuckelberger - L'arnaque des virus - 9


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Pr Astrid Stuckelberger : injections C19 & contrôle à distance du corps humain - 3

samedi 17 décembre 2022

Les plans d'économie d'énergie de l'Allemagne échouent ; un hiver très sombre se profile

Vendredi 16 décembre 2022

 par : Ethan Huff


(Natural News) Les responsables de la plus grande économie d'Europe supplient le public de réduire drastiquement leur consommation d'énergie, sous peine de faire face à des pannes généralisées dans les mois à venir.

L'objectif de réduction de 20 % du pays, qui est le minimum nécessaire pour éviter les pannes d'électricité, n'est même pas près d'être atteint. En conséquence, un scénario d'extinction des feux est presque certain à ce stade.

Après s'être d'abord moqués de l'idée qu'il y aurait des problèmes quels qu'ils soient cet hiver, les responsables allemands en viennent lentement à l'idée que les choses vont vraiment mal tourner dans les prochains mois en raison des sanctions occidentales contre la Russie.

La perte de toute cette énergie a laissé l'Allemagne, qui est devenue «verte» il y a des années, sans aucun moyen de garder les lumières ou le chauffage allumés une fois que les approvisionnements existants fonctionnent toute la journée. Toutes ces éoliennes et panneaux solaires ne suffiront pas.

Dans une récente déclaration, Klaus Müller, le chef de l'organisme allemand de surveillance de l'énergie de l'Agence fédérale des réseaux, a supplié le public d'utiliser moins de gaz, tout en insistant sur le fait que le pays est "très, très loin d'une pénurie de gaz".

Bien qu'ils brûlent beaucoup plus de gaz que d'habitude à cette période de l'année - l'Allemagne a consommé 1% de l'ensemble de sa réserve de gaz en une seule journée cette semaine - les responsables allemands essaient toujours de prétendre que tout va bien, peut-être.

"Cela devrait maintenant rester une valeur aberrante", a déclaré Müller à propos de ce taux de consommation journalier exceptionnellement élevé. (Connexe : En prévision des pannes d'électricité généralisées, l'Allemagne prépare également des « livraisons d'argent d'urgence » pour répondre à la demande accrue d'argent.)

"Par conséquent, malgré le froid, je voudrais vous demander de faire attention à votre consommation de gaz", a-t-il ajouté, exhortant le public à "endurer" le froid avec moins de chaleur afin que l'Allemagne puisse atteindre ses objectifs de réduction de consommation.

L'Allemagne fait face au mois de décembre le plus froid depuis une décennie dans un contexte de crise énergétique

Müller poursuit toujours la ligne que, malgré tous ces problèmes, l'Allemagne devrait bien se débrouiller tout au long de l'hiver sans coupures de courant ni pannes d'électricité. La façon dont cela résonne avec les autres choses dont lui et d'autres mettent en garde reste incertaine.

Müller a exhorté à plusieurs reprises le public allemand à utiliser moins de gaz pour éviter une situation de rationnement potentiel. Mais si le rationnement est sur la table comme une nécessité possible, alors le problème doit être suffisamment substantiel pour qu'il puisse, en fait, y avoir des pannes d'électricité et des coupures de courant à l'ordre du jour une fois que les mois les plus froids arrivent.

Lorsque l'Allemagne a appelé pour la première fois les citoyens à réduire leur consommation d'énergie, le pays connaissait un temps exceptionnellement chaud pour la saison, ce qui signifie que la consommation d'énergie était également anormalement basse. Les choses ont changé depuis, avec des taux d'utilisation plus élevés que prévu ces dernières semaines.

Selon les rapports, l'Allemagne a eu un automne relativement doux, mais les choses changent en décembre, qui est déjà en passe d'être le plus froid que l'Allemagne ait connu depuis environ 10 ans.

Cela entraînera une augmentation de la demande d'énergie qui se traduira par une diminution des réserves de gaz de l'Allemagne jusqu'à zéro ou presque. Même si le pays s'en sort cette année avec ce qu'il a, rien ne garantit qu'il sera en mesure de faire le plein et d'en avoir assez pour l'année suivante.

"Le leadership mondial placé par le WEF VEUT en geler autant que possible", a suggéré un commentateur sur la façon dont il pense que tout cela est conçu. "Réduction de la population d'ici 2030 pour atteindre les objectifs qu'ils ont fixés dans la pierre. Ce n'est pas un hasard. Ils veulent que vous et moi soyons morts.

« L'Allemagne : un miracle industriel d'après-guerre incapable de chauffer ses maisons. Comme c'est pathétique », a écrit un autre.

Quelqu'un d'autre a suggéré que les Allemands doivent apprendre à élire des personnes "qui aideront votre pays, et non des personnes déterminées à le détruire".

Les dernières nouvelles sur le sort de l'Occident contrôlé par les globalistes peuvent être trouvées sur Collapse.news.

Les sources de cet article incluent :

Breitbart.com

NaturalNews.com

https://www.naturalnews.com/2022-12-16-germany-energy-conservation-failing-dark-winter-looms.html

 

vendredi 16 décembre 2022

Catherine Austin Fitts - Le contenu des injections


 Died Suddenly / Morts Subitement - Version intégrale doublée en français.

Bill Gates prévoit une "contagion catastrophique" capable de tuer de jeunes adultes et des enfants


Jeudi 15 décembre 2022

 par : Ethan Huff


(Natural News) Le 23 octobre 2022, à l'insu de beaucoup, l'eugéniste milliardaire Bill Gates a organisé un autre exercice pandémique appelé "Contagion catastrophique" annonçant des plans futurs pour une autre maladie mortelle qui cible spécifiquement les jeunes et les enfants.

En partenariat avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Johns Hopkins Center for Health Security, la Fondation Bill & Melinda Gates a organisé «l'exercice sur table pandémique» lors de la réunion annuelle des Grands Défis à Bruxelles.

Semblable à son tristement célèbre exercice pandémique Event 201, qui a annoncé l’arnaque du coronavirus de Wuhan (Covid-19) avant qu’elle ne se produise, l’événement Catastrophic Contagion était centré sur « une pandémie avec un taux de mortalité plus élevé que le COVID-19… affectant de manière disproportionnée les enfants et les jeunes. ”

Dix "ministres de la santé" et "hauts responsables de la santé publique" actuels et anciens du Sénégal, du Rwanda, du Nigéria, de l'Angola, du Libéria, de Singapour, de l'Inde et de l'Allemagne ont participé à l'événement aux côtés de Gates. (En relation: Un brevet américain montre que Gates a été directement impliqué dans la création de covid, tout comme l'OMS et la DARPA.)

On nous dit que chacun de ces participants s'est vu présenter le scénario potentiel et leur a demandé comment ils réagiraient en termes de prise de "décisions politiques urgentes avec des informations limitées face à l'incertitude".

"Chaque problème et chaque choix avaient de graves ramifications sanitaires, économiques et sociales", indique un document sur l'événement.

Gates veut plus de "lois et procédures" pour mettre fin à la liberté lors de la prochaine pandémie

Gates a parlé à plusieurs reprises des «leçons apprises» de la pandémie de covid, la suggestion étant que la prochaine fois – et il semble vraiment y avoir une prochaine fois déjà en cours – les dirigeants mondialistes auront la possibilité d'exécuter la tyrannie avec plus de précision.

Par exemple, trop de « désinformations » se sont répandues pendant le covid, ce qui a conduit un grand nombre de personnes à dire non aux masques, à la distanciation sociale et aux « vaccins ». Cela a entravé les plans des mondialistes qui voulaient que tout le monde obéisse sans poser de questions.

La prochaine fois, le plan est de réprimer fortement le flux de la liberté d'expression pour empêcher toute dissidence et tout scepticisme. Gates veut que les responsables gouvernementaux répriment vraiment toute liberté lors de la prochaine remise des gaz pour s'assurer que ses objectifs de dépeuplement sont atteints.

« Les pays devraient accorder la priorité aux efforts visant à accroître la confiance dans le gouvernement et la santé publique ; améliorer les efforts de communication en santé publique; accroître la résilience des populations face aux informations trompeuses ; et réduire la propagation de fausses informations nuisibles », expliquent les documents de l'exercice.

"Lors des futures pandémies, nous devrions continuer à nous attendre à des perturbations encore plus importantes dues à la mésinformation et à la désinformation."

L'OMS, déclare-t-il en outre, devrait continuer à être soutenue comme "une source mondialement fiable" pour toutes les informations, qu'elle devrait diffuser "largement" dans le monde entier. Cependant, cela ne suffira pas à lui seul à arrêter la propagation de la "désinformation".

"Les pays doivent collaborer pour anticiper cette menace et se préparer à la combattre avec leurs propres lois et procédures", indiquent en outre les documents.

« Tout comme de nombreux types de dommages économiques et sociétaux peuvent être anticipés et pris en compte dans les plans de préparation à une pandémie, il en va de même pour les messages de santé prévisibles, faux ou trompeurs. L'exploration concertée des moyens de lutter contre ce phénomène au niveau national avant la prochaine pandémie sera cruciale pour sauver des vies.

Pour que la prochaine plandémie fonctionne, en d'autres termes, les sceptiques doivent être réduits au silence. Il ne peut y avoir aucune dissidence autorisée à proliférer. Tous les messages et toutes les informations doivent être totalement contrôlés par les mondialistes, sinon ils finiront par s'éteindre.

"C'est son histoire d'épouvante / effrayante pour faciliter et créer un État mondial de biosécurité", a écrit un commentateur sur la façon dont Gates "domine l'OMS", qui semble en ce moment créer "un accord contraignant et transnational pour exiger une véritable nation souveraine". les États à lui céder le pouvoir » avec le tristement célèbre traité pandémique.

Les sources de cet article incluent :

IgorChudov.substack.com

NaturalNews.com

NaturalNews.com

https://www.naturalnews.com/2022-12-15-bill-gates-catastrophic-contagion-killing-young-children.html

jeudi 15 décembre 2022

La fusion nucléaire ou comment sortir l’humanité de sa geôle énergétique

Le succès des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory est un tournant décisif dans l’histoire de la fusion nucléaire.


Philippe Charlez

le 15 décembre 2022


Les chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory ont réussi à provoquer une fusion nucléaire contrôlée libérant 2,5 Megajoules de chaleur pour seulement 2,1 Megajoules d’énergie apportée. C’est la première fois qu’une expérience de fusion nucléaire permet de produire davantage d’énergie qu’elle n’en consomme.

Si la fission nucléaire utilisée aujourd’hui dans les réacteurs industriels consiste à casser un gros atome fissile (en l’occurrence de l’uranium), en revanche la fusion combine deux atomes légers pour produire un atome plus lourd tout en libérant des neutrons. La réaction thermonucléaire la plus simple est la fusion de deux isotopes de l’hydrogène : le deutérium et le tritium. Elle dégage énormément d’énergie, produit un neutron ainsi qu’un déchet inerte non radioactif : l’hélium.

Simple en apparence, le processus est pourtant infiniment complexe à mettre en œuvre. S’il est relativement facile pour un neutron non chargé électriquement de s’introduire dans un élément fissile, le rapprochement des noyaux positifs de deux atomes, fussent-ils légers, est soumis à des forces gigantesques de répulsion électrique. Vaincre ces forces requiert des énergies cinétiques considérables ce qui, en termes d’agitation thermique, se traduit par des températures colossales. Ainsi fonctionne notre Soleil : son cœur est un immense réacteur thermonucléaire fusionnant l’hydrogène à une température de 15 millions de degrés.

Dans ces conditions extrêmes, la matière ne reste ni solide ni liquide ni gazeuse. La très haute température arrache les électrons à la matière et la transforme en une « soupe » fortement conductrice, une sorte de quatrième état appelé « plasma ». Les plasmas représentent plus de 99 % de la matière de l’univers. En revanche, compte tenu des conditions de pression et de température, les plasmas n’apparaissent sur Terre qu’au cours de certaines manifestations météorologiques (foudre, aurores boréales).

Malgré les températures extrêmes, la probabilité que deux noyaux se percutent et fusionnent reste faible. Elle s’accroît avec la température mais aussi avec la densité de noyaux présents. Ainsi dans le cœur du Soleil où cette densité est immense, la température requise est de 15 millions de degrés. En revanche sur Terre, dans un réacteur thermonucléaire où cette densité est bien inférieure, la fusion nécessite des températures comprises entre… 100 et 200 millions de degrés.

Les tokamaks pour atteindre la fusion nucléaire

Atteindre ces températures extrêmes n’est pas le seul enjeu de la fusion.

Il faut aussi confiner le plasma pour l’empêcher d’entrer en contact avec les matériaux (principalement l’acier) constituant le réacteur. La solution se nomme « Tokamak ». Son design fût conçu dans les années 1950 par le célèbre dissident russe Andrei Sakharov.

Un Tokamak est une enceinte métallique sous vide soumise à un champ magnétique très intense généré par des bobines supraconductrices installées autour du réacteur. Ce « bouclier magnétique », maintient le plasma fortement conducteur dans un espace limité suffisamment éloigné de tout élément solide et notamment des parois de l’enceinte. En revanche, les neutrons libérés par la réaction thermonucléaire sont électriquement neutres et donc insensibles au champ magnétique. Ils peuvent s’extraire du plasma, traverser le vide, venir percuter la paroi métallique à grande vitesse et provoquer son échauffement. La chaleur récupérée à l’extérieur de l’enceinte est alors utilisée pour produire de l’électricité via un cycle vapeur classique.

Pour atteindre la température de 150 millions de degrés, différentes sources de chaleur sont utilisées. Lors de la formation du plasma, le déplacement des électrons provoque un effet Joule permettant d’atteindre des températures de l’ordre de dix millions de degrés. Le complément est fourni par des ondes électromagnétiques semblables à celles d’un gigantesque four à micro-ondes.

Comparé à ses « confrères énergétiques », la fusion nucléaire coche toutes les cases de l’énergie parfaite : elle est pilotable et n’émet ni gaz carbonique ni déchets radioactifs. Par ailleurs la disponibilité en combustibles serait assurée pour plusieurs dizaines de milliers d’années : réserves de deutérium quasi illimitées dans l’eau de mer, tritium aisément produit à partir de lithium. Enfin, un dysfonctionnement du réacteur arrête immédiatement le processus. La fusion élimine donc les trois externalités négatives de la fission : pas de déchet radioactif, risque d’accident majeur supprimé et problème de démantèlement réduit à sa plus simple expression.

De nombreux projets expérimentaux de fusion ont cours dans le monde (US, UK, Chine). Mais, le plus important est installé à Cadarache dans la vallée de la Durance et porte le nom d’ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor). Regroupant les grands de ce monde (Union européenne, Japon, Russie, États-Unis, Chine, Corée du Sud et Inde), il vise à construire le plus grand Tokamak de l’histoire.

Le succès des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory est un tournant décisif dans l’histoire de la fusion nucléaire. Si les résultats se confirment, elle pourrait arriver à maturité industrielle dans quelques décennies. Elle libérerait pour quelques millénaires l’humanité de sa geôle énergétique, pérenniserait la société de croissance et renverrait aux oubliettes collapsologues et décroissantistes.

Il ne tient qu’aux hommes politiques de transférer une partie des sommes colossales aujourd’hui investies dans les ENR (5000 milliards de dollars depuis 15 ans pour produire un peu plus de 10 % de l’électricité mondiale) vers la fusion pour accélérer le processus.

https://www.contrepoints.org/2022/12/15/445904-la-fusion-nucleaire-ou-comment-sortir-lhumanite-de-sa-geole-energetique

mercredi 14 décembre 2022

L'UE conclut un accord pour imposer le premier tarif frontalier carbone au monde

PAR TYLER DURDEN

MERCREDI 14 DÉCEMBRE 2022 - 10:15


La voie de l'Union européenne vers la décarbonation pourrait bientôt inclure un tarif sur les émissions de gaz carbonique sur les biens importés de pays considérés comme des abus du climat, qui tentera de bouleverser le commerce mondial vers un avenir «plus vert».

Après des négociations qui ont duré toute la nuit, les gouvernements de l'UE et le Parlement européen ont conclu un accord sur des éléments clés du «mécanisme d'ajustement carbone aux frontières» (CBAM) qui devrait être mis en place progressivement d'ici le second semestre 2023. La nouvelle mesure sera la première du genre, imposant des taxes sur les émissions de gaz carbonique sur les importations telles que le ciment, l'acier, les engrais à base d'aluminium, la production d'électricité et l'hydrogène.

CBAM a l'intention de protéger l'industrie manufacturière nationale européenne des concurrents des pays qui n'ont pas encore réglementé les émissions de gaz carbonique et tentera de forcer les pays à fixer des prix sur le carbone, soit par une taxe, soit par un système de plafonnement et d'échange.

"CBAM sera un pilier crucial des politiques climatiques européennes. C'est l'un des seuls mécanismes dont nous disposons pour inciter nos partenaires commerciaux à décarboniser leur industrie manufacturière." Mohammed Chahim, négociateur en chef du Parlement européen sur la loi, a déclaré dans un communiqué.

Actuellement, l'UE fournit des permis de gaz carbonique gratuits aux industries nationales pour les protéger des entreprises étrangères, mais cela sera progressivement supprimé une fois que le tarif frontalier sur le carbone entrera en vigueur l'année prochaine.

Bruxelles a déclaré que certains pays pourraient être exemptés du tarif frontalier sur le carbone s'ils ont des politiques vertes correspondant à celles de l'UE. Il a été suggéré que les États-Unis pourraient contourner la taxe.

Pascal Canfin, président de la commission de l'environnement du Parlement européen, a déclaré aux journalistes : "Bien sûr, le CBAM aura un impact sur nos partenaires commerciaux, car il est conçu pour... Il est important que l'UE dirige le lien entre les politiques climatiques et commerciales."

L'accord préliminaire entre les négociateurs de l'UE devra être approuvé par les ministres et l'ensemble du parlement avant d'être mis en vigueur.

Le tarif frontalier sur le carbone n'est qu'une autre taxe imposée par le gouvernement sous prétexte de sauver la planète du changement climatique. Quelqu'un a-t-il dit à ces politiciens que le climat change depuis des millions d'années ? D'une manière ou d'une autre, l'UE pense que réduire les émissions de 55 % au cours des sept prochaines années sauvera le monde.

Et le tarif sera probablement critiqué par des pays, dont la Chine, l'un des principaux partenaires commerciaux de l'Europe...

https://www.zerohedge.com/geopolitical/eu-reaches-deal-impose-worlds-first-carbon-border-tariff