- ENTREE de SECOURS -



samedi 29 septembre 2018

CÔTE D'IVOIRE - GBAGBO VEUT ÊTRE ACQUITTÉ DE TOUTES CHARGES

L'ancien président ivoirien va demander à être acquitté de crimes contre l'humanité. Sa défense estime que les charges sont insuffisantes.
S'il venait à être libéré, Laurent Gbagbo marcherait dans les traces de Simone Gbagbo, l'ancienne «Dame de fer» de Côte d'Ivoire, libérée en août après sept ans de détention.


29.09.2018, 08h38


L'ancien président de la Côte d'Ivoire Laurent Gbagbo demandera lundi devant la justice internationale à être acquitté de tous crimes contre l'humanité et libéré de prison, après avoir passé sept ans en détention.

Premier ex-chef d'État remis à la Cour pénale internationale (CPI), M. Gbagbo est jugé pour des crimes contre l'humanité présumés commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011, qui a fait des milliers de morts en Côte d'Ivoire.

Après plus de deux ans de procès, la défense estime que le procureur de la CPI n'a pas été en mesure de prouver les accusations. Elle demande «un non-lieu total», un «jugement d'acquittement pour toutes les charges et pour tous les modes de responsabilité», ainsi que la «libération immédiate» de M. Gbagbo.

Les demandes sont similaires dans le camp de la défense de Charles Blé Goudé, ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes fidèles à l'ancien président. M. Blé Goudé aurait été à la tête d'hommes ayant tué et violé des centaines de personnes dans le but de maintenir le président Gbagbo à la tête du pays.

Les deux hommes, dont les affaires ont été jointes en 2015 devant la CPI, sont accusés de quatre chefs de crimes contre l'humanité: meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains. Tous deux ont plaidé non coupable.

Preuves «insuffisantes»

Les violences en Côte d'Ivoire ont fait plus de 3000 morts en cinq mois, entre décembre 2010 et avril 2011, durant une crise née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de la présidentielle.

Cette crise, émaillée d'exactions perpétrées par les deux camps, a paralysé pendant plusieurs mois le pays, premier producteur mondial de cacao et moteur économique de l'Afrique de l'Ouest.

L'ancien président ivoirien s'est accroché au pouvoir «par tous les moyens» et a fomenté une campagne de violences pour tenter de le conserver, a martelé l'accusation depuis le début du procès, en janvier 2016.

Malgré l'appel à 82 témoins, la présentation de milliers de documents et des centaines d'heures de vidéos, les éléments de l'accusation sont «insuffisants» pour prouver les charges «au-delà de tout doute raisonnable», rétorque la défense.

S'il venait à être libéré, Laurent Gbagbo marcherait dans les traces de Simone Gbagbo, l'ancienne «Dame de fer» de Côte d'Ivoire, libérée en août après sept ans de détention. Elle a bénéficié d'une amnistie du président Ouattara, alors qu'elle purgeait une peine de 20 ans de prison dans son pays pour «atteinte à la sûreté de l'État» prononcée en 2015.

«Coup de bluff»

«Nous sommes sereins et confiants que le président Laurent Gbagbo sera acquitté, libéré et pourra regagner son pays», a déclaré Justin Koua, président de la jeunesse d'une coalition qui regroupe des partis politiques, des associations de la société civile et une partie du Front populaire ivoirien (FPI, fondé par M. Gbagbo). «M. Gbagbo subit une injustice», a-t-il ajouté auprès de l'AFP.

Un mouvement créé par Charles Blé Goudé organisera lundi la retransmission en direct de l'audience sur un écran géant dans un quartier populaire d'Abidjan, fief de l'ancien président et des Jeunes patriotes de M. Blé Goudé.

Plusieurs personnalités de l'opposition ivoirienne sont attendues à cet événement pour assister, espèrent-elles, à «la dernière ligne droite vers l'acquittement» des «leaders». Le gouvernement ivoirien voit quant à lui une «tactique d'audience» dans cette demande de non-lieu «extravagante».

«L'ancien chef de l'État ivoirien se prépare à demander un non-lieu avant même que le procès soit achevé et que les témoins de la défense aient été entendus. C'est un coup de bluff qui n'abusera personne», ont fustigé dans un communiqué les avocats qui représentent la Côte d'Ivoire. (afp/nxp)

vendredi 28 septembre 2018

Il n’y a pas d’évidences d’un rôle de l’activité humaine sur le changement du climat.

le 28 septembre 2018

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Le Docteur Ralph B. Alexander, diplômé de l’Université d’Oxford en physique a ensuite enseigné et dirigé un laboratoire de recherche en physique des surfaces métalliques à la Wayne State University de Detroit dans le Michigan. Lorsqu’il a été mis à la retraite il a créé un cabinet de consultants spécialisé dans les matériaux nouveaux. Fort d’une solide formation de physicien Alexander s’est posé à juste titre quelques questions relatives au « réchauffement climatique global d’origine humaine » comme je le fis dès 2012 sur ce blog et voici ce que vient d’écrire Ralph Alexander.

La croyance scientifique devenue conventionnelle est que nous sommes responsables du réchauffement du climat. Mais ce que peu de personnes réalisent est que cette évidence scientifique d’une contribution substantielle de l’homme dans ce changement du climat est très fragile. Elle est basée sur des modèles et des simulations hautement contestables ayant pour seul but d’établir une corrélation entre le réchauffement du climat et l’augmentation du gaz carbonique atmosphérique.

Aucune preuve que le réchauffement du climat est d’origine humaine

Les nombreuses observations dont on dispose montrent que le climat se réchauffe mais elles ne constituent pas une preuve que l’activité humaine en est la cause. Cette preuve supposée est uniquement adossée à des modèles informatiques qui tentent de simuler l’extrême complexité du climat terrestre en incluant les gaz à effet de serre et les aérosols d’origine humaine et volcanique mais ces modèle ignorent totalement la variabilité naturelle du climat. Il n’est donc pas surprenant que tous ces modèles – 102 au total – n’ont pas été capables de prédire la pause dans ce réchauffement observée depuis le milieu des années 1990. L’amplitude de ce réchauffement a chuté de plus de 60 % par rapport à la période couvrant les années 1970-90 tandis que la teneur atmosphérique en gaz carbonique continuait à augmenter. Non seulement ces modèles ont surestimé deux à trois fois trop la vitesse de ce réchauffement mais ils sont aussi prédit un point chaud dans la haute atmosphère qui n’a jamais pu être observé et sont incapables de prédire la variation du niveau des océans.

Et pourtant ce sont ces modèles – tous faux – qui ont servi d’argument de base pour l’accord de Paris sur le climat en 2015 signés par 195 pays et paraphés par une multitude d’universités et de sociétés savantes. Seuls ces modèles établissent un lien entre le réchauffement et la teneur en gaz carbonique de l’atmosphère alors qu’il n’existe aucune évidence empirique.

Corrélation n’est pas causation (traduction Google de « Correlation is not Causation »)

Les partisans du réchauffement du climat d’origine humaine qui incluent une majorité de climatologues insistent sur le fait que l’augmentation de la température moyenne depuis les années 1850 est la conséquence presque exclusive de l’augmentation incessante du taux de gaz carbonique atmosphérique. Ils considèrent que le gaz carbonique provenant de la combustion du charbon puis du pétrole ainsi que la déforestation sont les seuls facteurs significatifs du « forçage » du climat. Mais une corrélation ne constitue pas une causalité. Et c’est bien connu dans de nombreux domaines scientifiques comme par exemple dans le cas de la santé publique ou de l’épidémiologie. Ceux qui croient au changement climatique d’origine humaine s’en tiennent aux modèles informatiques et comme l’IPCC l’a soutenu tous les médias du monde entier ont repris cette information et ainsi les modélisations informatiques ont acquis le statut indécent de dogme quasi religieux.

Et c’est ainsi que ceux qui contestent cette affabulation sont étiquetés négationnistes par les orthodoxes du réchauffement climatique. Les « climato-sceptiques » sont taxés d’anti-science tout comme ceux qui soutiennent que les vaccins sont la cause de l’autisme. Cette espèce de guerre scientifique qui a fait couler beaucoup d’encre en amalgamant avec les alarmistes du climat avec les créationistes, les « anti-vaccinationistes » et les activistes anti-OGMs est tout simplement en train de saper les fondements de la vraie science. Les tenants du réchauffement du climat sont en réalité du mauvais côté de la science, la fausse science.

Comme pour ceux qui débattent de la sécurité des OGMs les « réchauffistes » utilisent la peur, les propos hyperboliques et des tactiques politiques lourdes avec pour intention de clore le débat. Cependant le scepticisme au sujet des causes de ce réchauffement du climat persiste et a tendance à devenir de plus en plus présent dans les débats publics. Un sondage Gallup de 2018 a montré que plus d’un tiers des Américains ne croient pas au réchauffement du climat d’origine humaine et un sondage effectué en Grande-Bretagne également en 2018 indique que 64 % des Britanniques n’y croient pas. Quant au nombre de spécialistes du climat qui sont en faveur de l’origine humaine du réchauffement du climat, considéré comme étant officiellement de 97 % par l’IPCC, est en réalité tout juste de 50 % ! Les climatologues admettent qu’il y a eu récemment un réchauffement du climat mais ils ne disposent d’aucun argument ni d’aucunes observations pour prouver qu’il est exclusivement provoqué par l’activité humaine ni qu’il constitue un danger pour la planète et l’humanité. Un tel manque de sens critique de la part des climatologues « réchauffistes » qui ne se basent que sur des modèles informatiques faux constitue une malhonnêteté scientifique flagrante.

Le mythe du foisonnement éolien en Europe

Par Michel Gay
28 SEPTEMBRE 2018.

Le « foisonnement » espéré de la production d’électricité éolienne profitant de différents régimes de vent en Europe pourrait-il compenser l’intermittence locale ?

Les réseaux électriques européens sont interconnectés pour satisfaire des besoins de consommation (jusqu’à un certain point selon la grosseur des « tuyaux ») sur de grandes distances. Ce maillage permet d’aller chercher les productions d’énergies là où elles sont disponibles, à un moment donné.

Pour les trente prochaines années, des scénarios énergétiques fleurissent en Europe. La plupart intègre un déploiement massif des énergies intermittentes (éolien et solaire en particulier). La Communauté Européenne a aussi élaboré sa feuille de route « Energy roadmap 2050 ».

Ces scénarios envisagent plusieurs moyens d’action pour tenter de compenser la faiblesse de l’équilibre nécessaire entre la production intermittente et la consommation instantanées d’électricité :

- limitations temporaires de consommation (effacements des consommations ou tarifs dissuasifs) ;
- utilisation d’énergies stockables, soit fossiles (comme le gaz), soit renouvelables (comme l’hydrogène par électrolyse, le méthane de synthèse, ou les barrages hydroélectriques) ;
- développement d’une solidarité européenne fondée sur un « foisonnement » des productions intermittentes des différentes zones climatiques (le vent des Mers du Nord et Baltique et le soleil du bassin méditerranéen).

UNE NOUVELLE ORGANISATION DE LA SOCIÉTÉ

Tous ces raisonnements séduisants sont bâtis sur des modèles sommaires et ne s’appuient pas sur des études techniques réalistes fondées sur l’expérience. Il s’agit pourtant de sujets touchant à l’organisation de la société qui nécessitent une optimisation globale.

L’étude d’Hubert Flocard et Jean-Pierre Pervès analyse la réalité d’une production éolienne en France et en Europe de l’ouest (7 pays) pendant 7 mois (de septembre 2010 à mars 2011).

Cette étude montre clairement que le foisonnement est faible, voire inexistant. Sa synthèse en 8 pages est ici.

En dépit de ses trois régimes de vents, le foisonnement en France et en Europe reste limité. Les puissances minimales et maximales correspondent respectivement à 4 % et 60 % de la puissance totale installée. Des pénuries surviennent lors d’épisodes de grands froids ou de canicules lorsque les besoins en énergie sont importants ;

Les variations rapides de la production non pilotée ainsi qu’une puissance garantie faible (inférieure à 5 % de la puissance installée) imposeront un usage massif de centrales à gaz (ou nucléaires ?) en soutien pour satisfaire la demande.

Le foisonnement éolien en Europe est un mythe propagé par les affairistes du vent et entretenu par les thuriféraires des énergies renouvelables « coûte que coûte ».

Pas de vent en Europe, pas d’électricité. C’est aussi simple que ça !

jeudi 27 septembre 2018

L'ex cheffe d'Etat Suisse (seule Démocratie au monde) 2010 et 2017, démissionne au Conseil fédéral.

Doris Leuthard quitte elle aussi le Conseil fédéral en fin d'année


PAR MATTHIEU HOFFSTETTER
27 Septembre 2018


  Deux jours après l'annonce du départ de Johann Schneider-Ammann, c'est au tour de Doris Leuthard d'annoncer son départ du Conseil fédéral à la fin de l'année 2018. L'élue PDC (Parti démocrate-chrétien) siégeait au sein de l'instance depuis juin 2006.

Plus de douze ans de présence au sein du Conseil fédéral. Si Doris Leuthard n'atteint pas les records de longévité de certains de ses prédécesseurs, l'ancienne présidente du PDC aura marqué par sa longévité. Elue le 14 juin 2006 pour succéder à Joseph Deiss (lui aussi PDC), l'Argovienne va donc se retirer à la fin de l'année 2018: son collègue de parti et président du conseil national Dominique de Buman a lu ce jeudi 27 septembre à 10h30 la lettre de démission de la conseillère fédérale.

Celle qui aura été présidente du gouvernement à deux reprises (en 2010 et en 2017) a d'abord dirigé le Département fédéral de l'économie (DFE) au cours de ses premières années (de 2006 à 2010), avant de reprendre le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et des communications (DETEC). Deux missions au cours desquelles elle aura eu à gérer la crise économique et financière de 2008, puis la question du nucléaire et son abandon, ainsi que de nombreux autres dossiers sensibles.

Sa gestion de ces dossiers sensibles a toujours été saluée par la plupart des intéressés et par la population: celle qui a été conseillère nationale de 1999 à 2006 est restée constamment l'une des conseillères fédérales les plus populaires dans les enquêtes auprès de l'électorat. Et n'a subi quasiment aucun revers électoral dans sa carrière.

Parmi les rares échecs figurent la votation sur la vignette autoroutière à 100 francs en novembre 2013, ainsi que le choix des électeurs suisses de valider l'initiative de Franz Weber sur les résidences secondaires en mars 2012. Ces derniers mois, elle était fréquemment questionnée sur l'affaire CarPostal, relevant de ses compétences, même si ses choix n'ont jamais été mis en cause.

Lire aussi: La réforme sur l'énergie moins ambitieuse que promise

Cependant, la liste de ses réussites est bien plus longue: si la sortie progressive du nucléaire, via la Stratégie énergétique 2050, avait triomphé dans les urnes en mai 2017, elle a aussi convaincu l'électorat sur des dossiers cruciaux et complexes en matière d'infrastructures de transports, comme le financement du rail FAIF en 2014 ou le fonds routier FORTA en février 2017. Et si elle n'avait pas initié le projet, c'est elle qui a inauguré le tunnel ferroviaire du Gothard le 1er juin 2016, plus grand ouvrage du genre au monde.

L'occasion de rétablir les équilibres femmes-hommes ?

Après le départ de Johann Schneider-Ammann annoncé en début de semaine pour la fin 2018, cela fait donc deux places à pourvoir au Conseil fédéral. Seule PDC du gouvernement, Doris Leuthard devrait a priori être remplacée par un(e) collègue de parti. Mais alors que la PLR saint-galloise Karin Keller-Sutter faisait figure de favorite pour la succession de son collègue de parti Johann Schneider-Ammann, laissant entrevoir un rééquilibrage des genres au sein du Conseil fédéral, le remplacement de Doris Leuthard va poser la question symbolique de la quasi-parité: si une femme succédait à l'Argovienne, et dans l'hypothèse où Karin Keller-Sutter serait effectivement désignée et élue en remplacement de JSA, trois femmes siégeraient à nouveau au sein du gouvernement.

Il y a bientôt onze ans, l'élection d'Eveline Widmer-Schlumpf en remplacement de Christoph Blocher avait porté le nombre de femmes à trois sur sept conseillers fédéraux. Elles avaient même été majoritaires entre 2010 et 2012, jusqu'à l'élection d'Alain Berset en remplacement de Micheline Calmy-Rey. Or, l'élection d'un homme (Ignazio Cassis) l'an dernier avait soulevé des protestations dans les milieux féministes, car certains estimaient que la Suisse ratait là l'occasion de rééquilibrer les équilibres au sommet en élisant une femme (Isabelle Moret était candidate).

Un an après, le débat sur remplacement des deux sortants risque de porter davantage sur leur sexe que sur leur étiquette de parti. Le PLR sort conforté des derniers scrutins et ne devrait pas perdre de siège au Conseil fédéral, et le PDC, certes moins puissant qu'à la fin du XXe siècle, devrait conserver le sien. Reste à savoir qui va porter les couleurs de ces deux formations lors de l'élection de décembre.

mercredi 26 septembre 2018

La richesse du 1 % supérieur dépasse les 100 billions de dollars: plus que le PIB mondial et tous les bilans des banques centrales

par Tyler Durden
Mar, 09/25/2018 - 17:45


En mars dernier, en regardant la dernière vague politique en Europe, Jim Reid de la Deutsche Bank a écrit un rapport selon lequel "il est difficile de s’éloigner du fait que le populisme traverse actuellement une explosion de soutien" dont Le vote de non-confiance du Premier ministre suédois Lofven n'était que le dernier exemple. La DB se concentre sur l’Europe, comme le montre le graphique suivant, et note que le chômage élevé des jeunes à deux chiffres est devenu un foyer pour le sentiment anti-établissement, qui a tout à voir avec l’économie et le manque d’opportunités.


La banque allemande a alors averti que "l'ordre mondial libéral" est en péril et a conclu de manière assez inquiétante:

À l'heure actuelle, la montée du populisme n'a pas encore déstabilisé les marchés, mais nous avons du mal à éviter le fait que les niveaux d'incertitude devraient rester élevés alors que de tels courtiers du pouvoir restent aux grandes élections. En effet, l'imprévisibilité des politiques de Trump en est un exemple, avec les récentes menaces tarifaires qui ont par la suite exacerbé les préoccupations du marché concernant une guerre commerciale. Au moment où les banques centrales mondiales se dirigent vers une ère sans précédent de resserrement et de gestion d’années d’achats massifs d’actifs, la montée du soutien populiste risque de perturber gravement l’équilibre qui prévaut ces dernières années et, par la suite, les marchés.

Aujourd'hui, lorsque Barnaby Martin, stratège de la Bank of America, aborde la question épineuse du populisme ascendant, qu'il attribue à la "décennie perdue" suite à la faillite de Lehman et à ce qu'il appelle "l'ère de l'orgueil" a vu sa richesse collective dépasser 100 milliards de dollars.

Martin Martin rappelle d'abord que «l'effondrement de Lehman Brothers a provoqué une onde de choc sur les marchés financiers il y a dix ans», ce à quoi la banque centrale a apporté un soutien sans précédent, tant en termes de taille que de créativité.

Et comme nous l’avons constaté à maintes reprises, les banques centrales jouant un rôle de levier, les marchés financiers ont surperformé les actifs réels au cours de la dernière décennie. Cependant, la dichotomie est souvent stupéfiante:

Il convient de noter que le rendement total cumulé de l’indice ICE BofAML depuis l’année 2008 est de 50 %, mais que la croissance des prix de l’immobilier au niveau mondial n’a été que de 1 %.


En termes simples, la dernière décennie a vu les personnes qui détiennent des actifs financiers devenir plus riches, alors que les marchés ont bondi; Pendant ce temps, les plus démunis - la grande majorité de la classe moyenne - ont été de plus en plus laissés pour compte, même si la croissance des salaires est restée stagnante et que les gouvernements endettés ont lutté pour apporter un soutien social solide. En conséquence, une grande vague de populisme est apparue comme "des problèmes tels que la richesse et l'inégalité des revenus ont commencé à polariser les sociétés beaucoup plus".

Le graphique suivant montre de manière stupéfiante à quel point les riches sont «riches» aujourd'hui, en particulier par rapport à d'autres grands nombres et marchés. Selon BofA estime que la richesse du top 1 % mondial a dépassé les 100 milliards de dollars maintenant… un chiffre supérieur à la somme des bilans des 4 grandes banques centrales, du PIB mondial actuel et du coût de la crise financière mondiale 2007-2008 , par exemple.


La grande division entre les nantis et les démunis s’est manifestée non seulement en termes de richesse accumulée, mais aussi en termes de revenus, car les riches ont davantage de possibilités de générer des revenus, principalement grâce à une meilleure technologie et à une meilleure éducation. Ce sont donc principalement les riches qui ont pu récolter les fruits de la mondialisation, et peut-être la raison pour laquelle les «moins riches» ont voulu démanteler le système mondialiste et être prêts à écouter, à suivre et à voter tout dirigeant populiste. qui le promet.

Pendant ce temps, les 1 % les plus riches du monde ont connu une croissance impressionnante de leurs revenus depuis 1980 - dans de nombreux cas, des multiples de ceux des moins nantis de la société. Notez également ce que Martin appelle le «creusement» de la classe moyenne au cours de cette période - où la croissance des revenus a été la plus faible - car «beaucoup ont simplement trouvé leur emploi remplacé par des travailleurs hautement qualifiés ou peu qualifiés».


Ce qui nous ramène au sujet central: la montée du mécontentement social, qui se manifeste par un populisme croissant. En observant l’inégalité croissante des revenus et des revenus, Martin écrit que ces facteurs ont été "importants (mais pas les seuls) contribuant à la montée des frustrations et du ressentiment des électeurs à travers le monde".

Le résultat, comme l’a montré Deutsche Bank en mars dernier, a été que les électeurs adoptent de plus en plus des partis «populistes» ou «anti-établissements» dans l’espoir de temps meilleurs

Comme le montre le graphique suivant, l’évolution des tendances des électeurs populistes est évidente depuis la fin des années 80, avec une tendance à la hausse dans l’ère post-GFC.

Il y a peu de signes de disparition. À la fin de 2017, dix gouvernements en Europe comprenaient un ou plusieurs partis populistes autoritaires, selon Timbro. Le soutien des électeurs aux partis populistes d'extrême gauche a également augmenté depuis 2011.


Dans sa conclusion, Martin fait écho à Reid, affirmant que "la hausse continue des inégalités de revenus et de richesse suggère que le populisme est là pour durer", mais il reste à voir son efficacité pour lutter contre les inégalités et apaiser les frustrations des électeurs.

Pendant ce temps, même les économies qui ont connu une forte croissance ces derniers temps ont eu du mal à générer une «croissance inclusive», devenant plutôt les nouvelles causes mondiales d'inégalité généralisée. Comme le montre le graphique suivant, l’inégalité des revenus en Chine a considérablement augmenté depuis 1990, en dépit d’une très forte dynamique économique.


Ce qui est ironique, c’est que depuis 2008, le gouvernement chinois - qui est terrorisé par une révolte de la classe moyenne - a introduit des mesures visant spécifiquement à réduire les inégalités. Mais, comme le montre le graphique 4, bien que cela ait ralenti la montée des inégalités de revenus en Chine, il ne l’a pas encore réduit de manière significative. La Chine sera-t-elle à l’origine de la prochaine révolution sociale alors que le peuple décidera que ses dirigeants "communistes" les ont trahis et prennent les choses en main.

mardi 25 septembre 2018

L'anatomie d'une plante de cannabis et son cycle de vie

par Tyler Durden
Lun, 09/24/2018 - 23:45


En 2027, on prévoit que le marché légal du cannabis aux États-Unis et au Canada pourrait atteindre 47,3 milliards de dollars.

Comme le souligne Jeff Desjardins, de Visual Capitalist, les ventes mondiales de métaux bruts comme le nickel et l’argent seront supérieures aux ventes annuelles. Ce serait une taille qui dépasse même le marché du porc nord-américain.

Mais alors que presque tout le monde a une idée des mécanismes de base de l'exploitation minière ou de l'élevage, les connaissances sur l'essentiel du cannabis ne sont évidemment pas aussi bien ancrées dans notre culture.

PLANTES DE CANNABIS 101

L’infographie d’aujourd’hui nous vient de The Green Organic Dutchman, et elle décompose l’anatomie d’une plante de cannabis, les différences entre les types de plantes et les bases de la culture du cannabis.



Gracieuseté de: Visual Capitalist

Voici certaines des choses les plus importantes à savoir sur la plante:

Anatomie végétale
Le cannabis commercial provient des espèces femelles, qui ont de longues tiges maigres et de grandes feuilles de fan emblématiques. La plante est taillée en bourgeons qui se rejoignent dans un cola au sommet de la tige.

Les trichomes sont une couverture de résine de cristal recouvrant la plante de cannabis et ils contiennent à la fois des terpènes et des cannabinoïdes.

Les cannabinoïdes

Les deux cannabinoïdes les plus connus sont le THC et le CBD, qui se trouvent également dans le plus grand volume.

Le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) est connu pour provoquer des effets psychoactifs ou le «haut» ressenti par le cannabis.
Effets: soulagement de la douleur, anti-nausée, aide au sommeil, appétit et stimulant de l'humeur.

Le cannabidiol (CBD) ne présente pratiquement aucun effet psychoactif, ce qui en fait le médicament préféré.
Effets: soulagement de la douleur, anti-nausée, anti-inflammatoire, anti-anxiété, réduction des crises.

D'autres cannabinoïdes tels que le cannabichromène (CBC), le cannbigerol (CBG) et le cannabinol (CBN) ont des propriétés thérapeutiques similaires. La recherche valide également l’efficacité de la plante dans le traitement de maladies telles que le cancer, la sclérose en plaques, le SSPT et la maladie d’Alzheimer.

Terpènes

Les terpènes sont des composés organiques et aromatiques présents dans les huiles de toutes les fleurs, y compris le cannabis. Fait intéressant, ces huiles ont leur propre potentiel médical indépendant qui attend d'être débloqué.

Les cannabinoïdes et les terpènes travaillent en harmonie, entraînant un «effet d'entourage» et renforcent les propriétés médicales du cannabis

Sativa, Indica, Hybride
Il existe deux types courants de plantes de cannabis: sativa et indica.

Les plantes Sativa ont des feuilles longues et fines, plus claires. Les bourgeons sont longs et vaporeux et présentent une coloration rouge ou orange. Ils ont tendance à contenir des niveaux élevés de THC et de CBD - optimaux pour une utilisation de jour, décrits comme étant énergisants, stimulants et créatifs.

Les plantes Indica ont des feuilles larges, larges et de couleur profonde. Les bourgeons sont denses et serrés, avec une coloration violette. Indica contient généralement des niveaux moyens de THC, et une quantité plus élevée de CBD. Ses effets sont souvent décrits comme relaxants et apaisants, ce qui est plus optimal pour une utilisation nocturne.

Il convient également de noter que les variétés hybrides peuvent souvent réunir les meilleures qualités des deux dans une même plante.

LE CYCLE DE VIE D'UNE USINE DE CANNABIS

Chaque stade de croissance d'une plante de cannabis nécessite des soins différents:

1. Germination (graine): 1-2 semaines
Les graines prêtes à germer sont brun foncé, dures et sèches. Encourager la germination en arrosant les graines dans une serviette en papier.

2. Semis: 2-3 semaines
Déplacer les graines dans un milieu de culture. Les plantes ont besoin d'un maximum de lumière à ce stade et de niveaux d'eau appropriés. Le cotylédon (feuilles de graines) et les feuilles de fan emblématiques pousseront.

Lumière: 18-24 heures
Humidité: 70 %
Température: 20-25 ° C

3. Végétative: 2-8 semaines
Les plantes ont besoin d'air sec, d'eau chaude et de nutriments, en particulier d'azote. Il est important à ce stade de séparer les plantes mâles et femelles avant la pollinisation pour empêcher les plantes femelles de produire des graines plutôt que des trichomes.

Lumière: 12 heures de soleil (18 heures de lumière fluorescente)
Humidité: 50 %
Température: 20-24 ° C

4. Floraison: 6-8 semaines
Réduisez progressivement l'exposition à la lumière pour produire des qualités médicinales. Augmenter les niveaux de phosphore et diminuer l'azote. Les engrais peuvent aider à stimuler la formation des bourgeons.

Lumière: 12 heures
Humidité: 40-50 %
Température: 20-28 ° C

5. Récolte
Coupez et séchez les bourgeons. La plante est mûre lorsque les bourgeons passent du blanc laiteux au rouge orangé. Récolter une fois que 70-90% des pistils sont dorés pour un goût et un effet maximisés.

Humidité: 50 %
Température: 20-25 ° C

À mesure que l’industrie du cannabis évoluera, les consommateurs exigeront des produits de la plus haute qualité. La culture du cannabis dans un environnement naturel est de plus en plus essentielle pour créer un produit final de qualité supérieure.

Dans la partie suivante de cette série, nous nous intéresserons aux différentes méthodes de culture et aux avantages des méthodes biologiques sur la qualité et les effets du cannabis.

lundi 24 septembre 2018

Ne partagez pas ça ! La nouvelle loi européenne sur le droit d'auteur pourrait tuer l'Internet gratuit

par Tyler Durden
Lun, 09/24/2018 - 02:00
Auteur: Neil Clark, édité par RT.com,


C'est fondamentalement une bataille entre les milliardaires Axel Springer SE et Google. Mais ce sont les internautes ordinaires qui seront victimes de la nouvelle loi européenne sur le droit d'auteur, qui doit être modifiée de toute urgence.

C'est bon à partager. Mais le Parlement européen ne le pense pas clairement. Sa nouvelle législation sur le droit d’auteur, adoptée la semaine dernière, s’emploie à mettre en commun les informations en ligne. Le dynamisme d'Internet est menacé. Lorsque Tim Berners-Lee, le créateur du World Wide Web, nous met en garde contre les dangers que pose la nouvelle loi, nous devrions tous nous lever et faire attention.

Pour commencer, la législation transfère la responsabilité du téléchargement du matériel protégé aux plates-formes Internet elles-mêmes. Auparavant, c'était le travail des entreprises qui pensaient que leurs droits d'auteur étaient violés pour ce faire. Beaucoup ne s'embarrassent pas et sont heureux de voir leur matériel téléchargé sur des sites comme YouTube, car ils savent que cela favorise le travail d'un artiste et stimule les ventes. Mais tout cela risque de changer.

En vertu de l'article 13, les plates-formes devraient installer des «filtres de téléchargement». YouTube pourrait être dépouillé d'une grande partie de son contenu. Les grands sites pourraient probablement survivre mais, comme le prévient ZDNet, les sites les plus petits pourraient facilement être mis hors service par des «trolls du droit d’auteur».

Bien sûr, il n’y a rien de mal à protéger le droit d’auteur. En tant qu'écrivain et auteur prolifique de cinq articles par semaine, je ne peux pas vous dire à quel point je ressens de la frustration et de la colère lorsque mon travail est «piraté» par un site Web commercial qui ne me demande même pas de le réimprimer, seul m'offre le paiement. La loi sur le droit d'auteur doit être réformée à l'ère numérique. Les créateurs de contenu doivent pouvoir facilement recevoir le paiement de ceux qui ont volé leur travail. Le problème est que l'UE a utilisé une masse pour casser une noix.

Examinez la manière dont la directive permet de créer des liens et de citer d'autres travaux sans les payer.

Des sites tels que la section «Op-ed» de RT, que vous lisez actuellement, seraient affectés négativement et pourraient même être mis hors service. L'un des avantages de la rédaction d'un article sur un site en ligne est que les liens vers les articles mentionnés peuvent facilement être insérés. Cela permet au lecteur de voir par lui-même la source originale. Toutefois, l'article 11 de la directive fait craindre que le paiement puisse, dans certaines circonstances, être effectué sur des sites liés. Pouvoir citer librement d'autres articles, à condition qu'ils soient crédités, est certainement une bonne chose. C'est essentiel par exemple lorsque vous écrivez un morceau disséquant un autre. Mais en vertu de la nouvelle législation, il faudra peut-être payer pour les citations les plus brèves. Pensez à combien cela restreindrait le journalisme de qualité et empêcherait le libre échange des connaissances.

Ensuite, il y a la menace pour les mèmes, l'un des aspects les plus divertissants de la vie en ligne. Il est vrai que les mèmes sont souvent basés sur du matériel qui est techniquement protégé par le droit d'auteur. Mais la législation contre eux ne va-t-elle pas trop loin ? L'article 13 stipule que «les fournisseurs de services de partage de contenu en ligne et les détenteurs de droits coopéreront de bonne foi pour garantir que les œuvres protégées non autorisées ou autres objets ne soient pas disponibles sur leurs services. Mourinho montrant un grand désintérêt pour un sujet pourrait tomber «en faute» de la loi.

Donc, pour surmonter cela, vous pouvez penser à aller à un match de football vous-même, à prendre une photo du joueur, du manager, de l’équipe ou du stade, puis à tweeter. Soyez prudent, vous pourriez être «carton-rouge» en vertu de l'article 12a, car Wired dans leur pièce «Explainer» pointe ici (devons-nous les payer pour le lien, Ed?).

L’impact global de la législation, si elle devient loi dans les États membres, va se détériorer. Nous serons tous transformés en épaves nerveuses, craignant que nous ayons enfreint les nouvelles lois d’une manière ou d’une autre. N'avons-nous pas déjà assez de stress dans notre vie sans que le Parlement européen y ajoute ? Qu'est-ce qui a fait d'Internet si fandabidozi (allons-nous devoir payer le droit d'auteur des Krankies pour utiliser ce terme ?!), C'est qu'il a été jusqu'à présent libre de se développer de manière organique. Les blogs qui attirent les lecteurs prospèrent, ceux qui ne vont pas au mur. Mais le fait même que ce soit un espace relativement libre réveille les contrôleurs et les laveurs de cerveau.

La législation de l'UE, aussi mauvaise soit-elle, doit être considérée comme une tentative plus large de lutter contre la libre expression et le libre échange d'idées en Occident à une époque où moins de gens que jamais croient aux discours sur les institutions. Ce mois-ci, une députée britannique du nom de Lucy Powell a présenté au Parlement un projet de loi intitulé «Online Forums Bill» visant à interdire les groupes privés sur Facebook qui encouragent la «haine», le «racisme» et les «fausses informations». Mais qui définit ce que ces termes signifient réellement ?

Les autorités, c'est qui, et ils utiliseront leurs pouvoirs de manière sélective et hypocrite pour réduire au silence quiconque représente une menace pour ceux qui vivent très confortablement à l'intérieur du château. Il suffit de regarder comment le débat sur les «fausses informations» a été conçu de manière à assimiler les «fausses nouvelles» aux «nouvelles russes», ignorant la promulgation de «fausses informations» par les médias non russes sur les armes de destruction massive irakiennes qui a tué plus d'un million de personnes.

Le projet de loi de Powell s'ajoute à la pression énorme que des entreprises comme Facebook ont été placées sous la coupe et à signaler le contenu de fournisseurs non approuvés. On nous a dit qu'en juillet, Twitter avait purgé environ 70 millions de comptes. La censure revient sous le prétexte de «lutter contre l'extrémisme», «contrer les fausses informations» ou «contrer le fléau de l'antisémitisme». S'ils veulent la censurer, ils trouveront une excuse noble et révélatrice de la vertu. Nous devons résister à cela et y résister fortement.

Dans les sociétés libres, les internautes devraient décider eux-mêmes des articles et des points de vente qu'ils lisent, des groupes Facebook auxquels ils adhèrent (fermés ou non) et des comptes Twitter qu'ils suivent, et non de Big Brother ou de toute autre pensée politiquement correcte. police. Et l'UE devrait se préoccuper non pas d'essayer de contrôler l'internet, au travers de «préoccupations» manufacturées sur le droit d'auteur, mais de résoudre les problèmes urgents qui affectent les économies européennes. Le chômage des jeunes était d'environ 43 % en Grèce, 33 % en Espagne et 32 % en Italie, la dernière fois que j'ai regardé. Quelle aide la directive sur le droit d'auteur apportera-t-elle aux jeunes sans emploi ?

Expliquer le réchauffement climatique au public est impossible parce que nous ne parlons pas le même langage

23 septembre 2018
Dr. Tim Ball


Je reçois de nombreux courriels de personnes demandant des conseils sur la manière d'expliquer aux autres, y compris à leurs amis et à leur famille, ce qui se passe réellement avec le problème du réchauffement climatique. Beaucoup de gens me parlent aussi de la façon dont ils ont perdu leur famille et leurs amis en raison de leur scepticisme envers le réchauffement climatique. C'est dur, mais il semble que l’observation du philosophe anglais Herbert Spencer (1820-1903) est la situation actuelle. Il a dit,

"Le résultat ultime de la protection des hommes contre les effets de la folie est de remplir le monde de fous."

Non informé est un mot meilleur que «imbécile», mais le défi reste le même. Ce problème n’est pas nouveau mais semble plus virulent à l’ère de l’information. Michael Crichton avait raison de dire qu’il s’agissait plus justement de l’âge de la désinformation. Comme l'a dit Bertrand Russell,

"Le problème avec le monde entier est que les imbéciles et les fanatiques sont toujours aussi sûrs d'eux-mêmes et que les gens plus sages ont tellement de doutes."

Voltaire a suggéré un endroit pour commencer.

"Si vous souhaitez converser avec moi, définissez vos termes."

J'ajouterais que si vous souhaitez converser avec moi, vous avez un minimum de compréhension des faits. Lors d'une interview récente, je suis devenu exaspéré par l'interviewer qui n'arrêtait pas de dire que j'avais tort et que j'étais un menteur, alors je l'ai finalement invité à expliquer l'effet de serre pour le public. Il ne pouvait pas ! Il ne savait même pas que la théorie de la serre pourrait conduire à un monde plus froid. Cette idée fausse est le résultat des mots utilisés. Le public associe une serre et donc le mot à des températures plus élevées. Le concept implique automatiquement le réchauffement. C'est pourquoi l'analogie a été choisie pour l'agenda politique et la déception du réchauffement anthropique. Plusieurs autres analogies, impliquant le plus souvent un bilan énergétique, telles que le remplissage et la vidange d'une baignoire, ont été proposées au fil des ans mais ne l'ont pas remplacée. La même erreur consiste à utiliser un mot ou un slogan pour créer une image mentale. Il y avait la phrase «trous dans l'ozone». Il n'y a pas de trous, seulement une zone d'éclaircie, mais la phrase implique que quelque chose fuit ou est cassé.

En raison de cette utilisation délibérée de mots pour tromper, il est incroyable de voir combien de personnes ont des opinions insolubles sur le réchauffement climatique sans même avoir une compréhension élémentaire. Cela crée le dilemme insoluble consistant à essayer d'avoir des discussions logiques sur des choses illogiques.

Ensuite, il y a le problème supplémentaire du jargon technique. On estime que la personne anglophone moyenne a un vocabulaire d'environ 9000 mots et environ 100 de ces mots qu'ils utilisent à plusieurs reprises. La plupart ne croient pas à ces chiffres, comme en témoigne le fait qu’ils pensent qu’ils doivent apprendre chaque mot dans une langue étrangère pour se familiariser avec cette langue. Je comprends que Shakespeare a utilisé 24 000 mots dans ses pièces et sonnets et a introduit 1700 nouveaux mots dans la langue. En plaisantant, j'ai dit à mes étudiants que c'était juste entre 9 000 et 24 000, car la plupart des gens comprennent environ le tiers de Shakespeare. Le Oxford English Dictionary énumère 171 476 mots, mais reconnaît que cela n'inclut pas beaucoup de domaines tels que le jargon scientifique et académique. Cependant, ils concluent,

«Cela suggère qu’il existe au moins un quart de million de mots anglais distincts, à l’exclusion des inflexions, et des mots du vocabulaire technique et régional non couverts par l’OED, ou des mots non encore ajoutés au dictionnaire publié, dont peut-être 20 % ne sont plus utilisés actuellement. Si des sens distincts étaient comptés, le total serait probablement proche des trois quarts de million.

Un professeur d'université a en moyenne un vocabulaire de 40 000 mots, mais la majorité d'entre eux est un jargon. La première chose qu'un étudiant apprend dans un cours de première année dans n'importe quelle matière est la «langue» de la discipline. Cela se fait en partie parce que le domaine d’étude requiert des mots uniques, mais souvent, un sens différent est utilisé pour un mot commun et crée de la confusion. Le meilleur exemple est apparu tôt dans le débat sur le réchauffement climatique anthropique (AGW), alors que ces scientifiques, qui contestaient correctement la théorie en utilisant la méthode scientifique, étaient appelés des sceptiques. Michael Shermer a expliqué.

«Les scientifiques sont des sceptiques. Il est regrettable que le mot «sceptique» ait pris d’autres connotations dans la culture concernant le nihilisme et le cynisme. Vraiment, dans son sens pur et original, c’est une enquête réfléchie. »

Tout cela a été repris cette semaine parce que j'ai participé à des discussions avec un groupe qui souhaitait organiser un débat. Je suis totalement en faveur du débat et de la libre expression des idées et des opinions, mais voici le problème. Si vous avez un débat entre deux scientifiques sur le sujet, la plupart des membres du public ne comprendraient pas, car ils ne connaissent pas le jargon et ont des significations différentes pour certains mots. Si le débat se déroule entre un scientifique et un environnementaliste, ou même un citoyen ordinaire, cela se transforme rapidement en un argument émotionnel et sans faits.

La honteuse vérité est que les tribunaux n’accepteront pas un cas scientifique parce qu’ils ne comprennent pas le jargon, même au niveau le plus élémentaire. Mon défi dans la recherche d'un avocat de la défense était d'obtenir un avocat capable de suivre les connaissances scientifiques de base. Je l'ai fait en utilisant les connaissances acquises d'anciens étudiants qui ont fréquenté une école de droit. Ils m'ont dit que la plupart des avocats étaient des étudiants en arts et que le pourcentage d'échec le plus élevé était un cours sur la fiscalité, généralement la deuxième année. J'ai obtenu une liste d'avocats en diffamation et je leur ai demandé comment ils travaillaient dans le domaine de la fiscalité. Celui qui a déclaré être le meilleur de la classe et très fier de ses 84 % est devenu mon avocat. Jusqu'à maintenant, ça fonctionne.

Le problème de l’analphabétisme des chiffres s’étend au grand public. La figure 1 montre le nombre d'étudiants de 15 ans possédant des compétences scientifiques.

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Figure 1

Le plus haut niveau est la Finlande avec environ 18 %, ce qui signifie que 82 % manquent de compétences scientifiques. La moyenne pour les pays identifiés est d'environ 10 %. Il est raisonnable de supposer que cela reflète les pourcentages de la société, donc 90 % sont incapables de comprendre le résumé à l'intention des décideurs conçu explicitement pour le grand public, sans parler des rapports scientifiques du groupe de travail I du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC ).

Malgré cette incapacité, ils sont imprégnés de l'absolutisme, de la perfection et de l'immuabilité des nombres. Cela a évolué à partir d'un mouvement dans les années 1920 appelé positivisme logique défini comme,

… Caractérisé par l'idée que la connaissance scientifique est le seul type de connaissance factuelle et que toutes les doctrines métaphysiques traditionnelles doivent être rejetées comme dépourvues de sens.

En réponse à cela, le mathématicien et philosophe A. N. Whitehead (1861-1947) a écrit:

Il n'y a pas d'erreur plus commune que de supposer que, parce que des calculs mathématiques prolongés et précis ont été effectués, l'application du résultat à un fait de la nature est absolument certaine.

Les gens sont tellement imprégnés de positivisme logique qu’ils ne peuvent pas croire qu’il existe différents types de chiffres et donc des données. Au début de ma carrière, j’ai appris que je pouvais étudier les intrants énergétiques dans la formation d’une plage au niveau de ma maîtrise, qu’ils puissent être discrets ou continus. Dans de nombreuses applications statistiques, la différence est essentielle à la validité de vos résultats. La plupart des gens ne savent même pas qu’il existe des nombres imaginaires dans certaines parties des mathématiques.

Parallèlement à l'émergence du positivisme logique, les statistiques étaient appliquées à la société et en particulier aux humains et au comportement humain. J'ai écrit à ce sujet dans un article précédent intitulé «La déviation standard, la statistique climatique négligée mais essentielle». Le climat, la moyenne des conditions météorologiques, a été étudié et compris par les Grecs mais s'est glissé dans l'histoire jusqu'à la première moitié du XXe siècle. En réponse aux demandes de prévisions des pilotes de la Première Guerre mondiale, la météorologie est devenue ce que tout le monde connaissait par rapport à la météo. C'est toujours vrai aujourd'hui, mais peu de gens savent que la météorologie se limite à l'étude de la physique de l'atmosphère. Le climat ne se produisait que dans les bureaux météorologiques nationaux car quelqu'un, souvent fatigué de prévoir, devait compiler les moyennes quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles. C’est pourquoi elle a été et reste l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Après 1947, la liste de ses tâches était toujours dictée par les conditions météorologiques de l’aviation.

Tout cela a commencé à changer lorsque Reid Bryson (1920-2008) et Hubert Lamb (1913-1997 ont commencé à étudier sérieusement la climatologie). En 1948, Bryson a créé le département de météorologie et le centre de recherche climatique de l'Université du Wisconsin-Madison. (CRU) en 1972, mais la nécessité de reconstituer les données climatiques et les enregistrements à long terme du passé a germé bien avant cette date.

À peu près à la même époque (1950), Lamb - et la climatologie - ont eu une énorme chance. Il a été affecté au département de climatologie moribond du Bureau météorologique, où il a pu se livrer à sa fascination, avec peu d’interruption, dans ce qui était probablement les archives météorologiques les plus complètes et les moins étudiées au monde. Il a entrepris de reconstituer les circulations atmosphériques mensuelles de l'Atlantique Nord et de l'Europe jusque dans les années 1750, confirmant sa conviction grandissante de la réalité du changement climatique à des échelles de temps importantes pour l'humanité moderne. Il a également commencé à établir les premiers liens entre les températures de surface de la mer et la circulation atmosphérique.

Il est ironique qu’il y ait un effort important pour comprendre de telles connexions, en raison de l’importance des liens entre la circulation des océans et l’atmosphère sus-jacente, en grande partie avec les techniques informatiques utilisées par Lamb. la vie.

Lamb avait raison à propos des ordinateurs et de leur utilisation, mais il avait également raison quant aux problèmes inhérents à la recherche d’un sujet généraliste dans lequel il y avait tant de sous-disciplines. C'est pourquoi la climatologie était traditionnellement enseignée dans la discipline intégrative originale (la chorologie) de la géographie physique.

"Ce domaine d'études moderne est considéré comme une branche des sciences atmosphériques et un sous-domaine de la géographie physique, qui est l'une des sciences de la Terre."

Beaucoup tentent de me qualifier pour l'obtention de mon doctorat en géographie. C'était une des lignes tracées par l'interviewer qui me traitait de menteur. Les seules options climatologiques en dehors de la géographie physique à l’époque étaient les programmes de Bryson ou de Lamb. J'ai communiqué avec le Wisconsin mais je ne pouvais pas me permettre d'y assister. J'ai plutôt fait mes études au Queen Mary College de l'Université de Londres, où mon superviseur, le Dr Bruce Atkinson, s'est spécialisé dans les études sur les îlots de chaleur urbains. Il a organisé plusieurs visites pour moi avec le professeur Lamb à East Anglia. Là-bas, j'ai été témoin de la façon honteuse de ceux qui, sous le contrôle de Tom Wigley et Phil Jones, qui ont plus tard dominé le CRU et le GIEC, ont parlé et l'ont traité. Heureusement, leurs actions et comportements ont été révélés dans les courriels divulgués en novembre 2009.

Quelques disciplines, telles que les personnes qui étudient l'analyse des systèmes, comprennent le problème fondamental au centre de la question des AGW. La figure 2 est un diagramme de système simple de l'atmosphère produite par Kellogg et Schneider en 1974. Les soi-disant climatologues ne comprennent pas. Plus ils sont arrogants, car ils ont des diplômes en mathématiques ou en physique, ils sont supérieurs et compréhensifs, alors que le reste d'entre nous essayant de mettre en place même les principaux éléments du système est stupide. C'est l'extension inévitable du positivisme logique.

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Figure 2

Les rares arrogants qui nous intimident le reste ne réalisent même pas la différence entre généralisation et spécialisation. Ils ne savent pas que pour chaque zone du diagramme, il existe un spécialiste différent, chacun utilisant un jargon différent. Demandez-leur simplement s'ils connaissent la signification du mot yazoo utilisé par des experts qui étudient le flux de «précipitations» de surface sur le diagramme.

Vous savez maintenant pourquoi il existe un glossaire avec chaque rapport du GIEC, y compris le résumé à l’intention des décideurs. Voici leur définition de la séquestration.

L'absorption (c'est-à-dire l'addition d'une substance préoccupante à un réservoir) de substances contenant du carbone, en particulier du gaz carbonique, dans des réservoirs terrestres ou marins. La séquestration biologique comprend l'élimination directe du gaz carbonique de l'atmosphère par le changement d'affectation des terres, le boisement, le reboisement, la revégétalisation, le stockage du carbone dans les décharges et les pratiques améliorant le carbone des sols agricoles (gestion des terres cultivées, gestion des pâturages). Dans certaines parties de la littérature, mais pas dans ce rapport, la séquestration du carbone est utilisée pour désigner la capture et le stockage du gaz carbonique (CSC). {GTIII}

Là, maintenant vous savez. Le problème est que ce n'est pas l'utilisation la plus courante parmi le public. Le Oxford English Dictionary fournit la définition suivante;

· L'action de séquestration ou de prise de possession légale des biens.

"Si de telles injonctions judiciaires sont ignorées, la séquestration des avoirs syndicaux suivra"

1. 1.1 L'action de prendre possession de quelque chose par la force; confiscation.

"Il a exigé la séquestration de la correspondance incriminante"

M1.2 L'action de déclarer quelqu'un en faillite.

"En Ecosse, il y avait 1 908 séquestrations de personnes"

M2 L'action de séquestrer chimiquement une substance.

Ainsi, la plupart des citoyens ne sont pas mieux informés et une autre spécialisation, les avocats, comprend quelque chose de très différent.

La tâche consiste à produire quelques points simples de défi pour AGW, dans l’anglais le plus commun et le plus largement compris. Bien sûr, il faut surmonter un classique. les affirmations numériquement et linguistiquement inexactes que «le consensus est que 97 % de tous les scientifiques sont d’accord». Bonne chance.