- ENTREE de SECOURS -



dimanche 31 mars 2019

La géographie des 50 premiers milliardaires du monde

par Tyler Durden
Lundi 04/01/2019 - 01:00


Le monde des affaires a considérablement évolué au cours des deux dernières décennies.

Alors que certaines fortunes sont toujours transmises de manière fiable à leurs héritiers et héritières respectifs, Jeff Desjardins de Visual Capitalist note qu'il existe également de toutes nouvelles industries qui émergent de nulle part pour façonner le paysage de la richesse mondiale.

À mesure que le paysage de la richesse change, sa répartition géographique change également.

La liste des milliardaires 2019

Le graphique d’aujourd’hui utilise les données de la plus récente édition de la liste des milliardaires de Forbes pour cartographier la répartition des personnes les plus riches du monde et les comparer ensuite à celles de 20 ans auparavant.


Nous allons commencer ici en regardant les données les plus récentes de 2019:



Jeff Bezos figure au sommet de la liste des milliardaires avec 131 milliards de dollars, bien qu’il soit vraisemblable que sa récente annonce de divorce fournisse un remaniement imminent à l’empire Bezos.

Bezos est l’un des 21 Américains classés dans le top 50, ce qui signifie que 42% des plus grands milliardaires du monde sont originaires des États-Unis.

Un milliardaire au fil du temps
Si nous comparons la liste des 50 meilleurs à celle de 1999, il est intéressant de voir ce qui a changé avec le temps en termes de répartition géographique.

Voici la répartition des meilleurs pays sur les deux listes, comparée:


Au cours des 20 dernières années, la Russie et la Chine ont stocké les plus grands milliardaires, en ajoutant respectivement cinq et quatre à la liste des 50 premiers. Les États-Unis en ont ajouté trois, passant de 18 à 21 milliardaires au cours de la période.

À l'opposé, l'Allemagne, la Suède et la Suisse ont perdu le plus grand nombre de milliardaires parmi les 50 premiers.

Les fameuses '500 signatures'

 

mercredi 6 juin 2012


Pourquoi TEPCO satisfait-il les Dirigeants ? Parce que entre cons on se comprend mieux et que personne chez les 'élus' ne peut mieux faire que TEPCO. Donc, il est démontré que les dés son pipés d'avance, que l'on prend les mêmes et que l'on continu et, que ce soit des gouvernements de gauche ou de droite cela ne résout jamais le problème quelque soit le pays (les exemples ne manquent pas). Regardons simplement le déroulement des opérations quant à l'admission des candidats à la candidature aux élections présidentielles: il leur est demandé 500 signatures. Mais là attention - c'est là qu'est l'astuce - pas 500 signatures de n'importe qui ! (alors que c'est 'n'importe qui' qui est appelé ensuite à voter !!!) 500 signatures de maires ! Et pourquoi donc 'de maire' ? Parce qu'ils sont là les éléments les plus corruptibles qui puissent exister ! Quel maire va accorder sa signature à un candidat qui se dit 'révolutionnaire' au risque de ne plus recevoir le retour juste - pour sa commune - des impôts en cas de demande d'accord de crédit/subvention ?

Pourquoi ne demandent-ils pas à ce que ce soit le peuple qui signe a leurs places ? Pour la bonne et simple raison que les candidats soucieux de développer/prouver leurs performances n'hésiteraient pas à dépasser les quotas de 500 et en ramener des millions ce qui prouverait tout de suite tout l'intérêt que porte le peuple à la liberté !

Ainsi, la monarchie républicaine serait vite un lointain souvenir grâce à cette forme de révolution silencieuse et sans manifestation physique et qui - de plus - serait une forme de vote avant vote ou vote pré-électoral. Ainsi, ceux qui sont appelés à voter éliraient leur propre candidat plutôt que de reléguer cette tâche au premier magistrat de la ville qui est susceptible de corruption face à des 'candidats' choisis par les hommes de l'ombre et qui n'offrent le choix que d'être tous pareils ! (et aussi cons les uns que les autres). De sorte que de cette forme nouvelle à s'exprimer ne naîtrait pas une nouvelle république (dont rien que le nom dit bien ce qu'il veut dire) mais une liberté qui s'appellerait Démocratie. Ainsi la devise "Liberté, Égalité, Fraternité" ne serait plus un objectif à atteindre - et ressemblant plus à "demain on rase gratis" - (indéfiniment repoussé aux calendes grecques) mais une réalité présente comme "Travail, Famille, Patrie". Notez quand même que ce que je dis là, aucun candidat dit 'de l'opposition' (comme de la 'majorité') ne l'a proposé et pour cause !!!...

Ainsi, le peuple qui signe la demande de représentativité du candidat aux élections n'aurait-il rien à craindre contrairement aux maires qui peuvent se voir débarqués de leur fauteuil pour avoir ou pas soutenu tel ou tel candidat.

Donc, pour en revenir au 'TEPCO lointain', il est vrai que si cette situation avait lieu en autre pays les gestionnaires n'auraient pas attendus un an avant d'être mis en charpies ! Pareil où aux États-Unis le '9-11' n'aurait pas attendu plus de 10 ans pour avoir une réponse sur l'enquête sur les hologrammes et la déchéance du pays qui en a suivi. (après tout, n'ont-ils pas leur 'petit Fukushima' chez eux et appelé 'TSA' ?).

https://huemaurice5.blogspot.com/2012/06/les-fameuses-500-signatures.html

vendredi 29 mars 2019

«Et vous vous rebellez pas ?» Une vidéo dénonçant les taxes en France fait le buzz


11:43 29.03.2019

Initialement posté en octobre, un sketch résumant la réalité des prélèvements que l’État français ponctionne à chaque travailleur connaît un regain de popularité sur les réseaux sociaux.

Créée par l'autrice et humoriste La Bajon, une courte vidéo dénonçant les nombreuses taxes en vigueur en France fait le buzz en ce moment sur les réseaux sociaux. Le sketch qui commence par une gifle assenée à «une Française» par la comédienne qui incarne le Trésor public explique, d'une manière grotesque mais claire, comment la taxation frappe les gens dans leur vie quotidienne:

«Et vous, vous vous ne rebellez pas ?», demande un reporter à une boulangère qui voit ses revenus fondre comme neige au soleil. «Non, ne vous inquiétez pas, les gens on leur laisse juste assez pour qu'ils aient peur de le perdre», explique madame le Trésor.

Initialement parue en octobre dernier, la vidéo connaît un regain de popularité ces derniers jours, avec plus d'un million de vues sur YouTube, et attire des commentaires mélangeant rage et ironie:


jeudi 28 mars 2019

L’Allemagne et la « transition énergétique »



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Lors de la dernière réunion des chefs d’Etat de l’Union européenne, outre le sujet du Brexit il y avait aussi sur la table le dossier « climat ». Le sujet n’a été abordé que très brièvement car la Chancelière de l’Allemagne, l’économie la plus puissante de l’Europe, a tout simplement déclaré qu’il serait impossible de tenir ses engagements de réduction des émissions de gaz carbonique ni en 2020, ni en 2030, ni en 2050. Malgré les sommes pharaoniques déjà investies dans les énergies intermittentes – jusqu’en 2015 déjà plus de 200 milliards d’euros – l’Allemagne n’a pas réussi à réduire ses émissions de gaz carbonique. La transition énergétique allemande (Energiewende) n’a pas atteint ses objectifs et pour Madame Merkel il n’est plus approprié de gaspiller de l’argent dans ce domaine. Le doublement ou le triplement du nombre d’éoliennes sur le sol allemand n’y feront rien. Les énergies intermittentes ne sont tout simplement pas adaptées à une économie moderne et dynamique comme celle de l’Allemagne. L’instabilité du réseau électrique va croissant tant au niveau de l’offre – la production – que de la qualité de l’énergie injectée sur le réseau, c’est-à-dire les problèmes quasiment insolubles de fréquence. En effet pour maintenir la stabilité globale du réseau électrique européen interconnecté il faut maintenir une fréquence de 50 Hz et seules les unités de production thermique (nucléaire, charbon ou gaz) permettent d’atteindre cette stabilité.
Comme pour beaucoup d’autres pays de l’est de l’Europe la « transition énergétique » n’est plus considérée que comme un rêve, un délire surréaliste propulsé par les écologistes. Le nord de l’Allemagne ressemble maintenant à une gigantesque ferme éolienne inefficace qui a provoqué d’immenses dommages environnementaux tant pour l’habitat sauvage, hécatombe d’oiseaux migrateurs et nocturnes, chauve-souris en voie de disparition accélérée, anciennes forêts et vieux villages historiques littéralement cernés par des moulins à vent, nuisances sonores et sanitaires, tout ça pour finalement s’apercevoir que c’est un puits financier sans fond et un leurre.
Sur le papier, tel que présenté par les écologistes il faudrait un moulin à vent par km² du territoire allemand pour atteindre une décarbonisation totale de la production électrique.
Mais deux points essentiels n’ont pas été pris en considération dans ce calcul délirant : la conversion des moteurs thermiques des véhicules automobiles en moteurs électriques, donc le rechargement massif de ces véhicules, et le stockage de l’électricité. Or, ce dernier point relève toujours de la spéculation scientifique et technique hasardeuse. Il n’existe pas de techniques de stockage de l’électricité à grande échelle – à l’échelle de l’économie allemande – aujourd’hui. Toutes les approches actuelles dans le domaine du stockage relèvent de la fiction.
Plus important encore, la transition énergétique mobilise des surfaces au sol irrémédiablement bétonnées, justement des quantités gigantesques de béton, d’acier, de cuivre, de terres rares, de lithium, de cadmium, de matériaux composites en quantités également astronomiques. Aucun de tous ces produits n’est renouvelable et aucun d’eux ne peuvent être extraits, purifiés, pour devenir ensuite de l’énergie éolienne ou solaire sans utilisation massive d’énergie fossile. C’est tout simplement ni écologique ni renouvelable. La conséquence de cette transition énergétique est financée par le peuple qui paie sous forme de taxes son coût exorbitant. La corrélation entre le prix du kWh et la capacité d’énergie intermittente installée est claire :
Capture d’écran 2019-03-25 à 16.27.30.png
L’exemple du Danemark n’a pas frappé l’esprit des partis politiques « verts » allemands, ni l’administration française Macron. Pourtant au cours d’élections dans divers pays européens les partis politiques opposés à la transition énergétique imposée par les accords de Paris (COP21) gagnent des sièges aux parlements nationaux comme lors des dernières élections régionales aux Pays-Bas qui a résulté en 13 sièges au Sénat pour le parti nationaliste climato-sceptique Forum voor Democratie. Les pays du « Club de Visegrad » ont également adopté la même position et force est de constater que l’Allemagne vient de sérieusement mettre à mal cette absurde politique écologiste de transition énergétique en se rapprochant de la Pologne, de la Hongrie et de la République tchèque qui ont tourné le dos aux accords de Paris. Fin de l’histoire ? Peut-être bien …
Sources : blog d’Antony Watts et The Global Warming Policy Forum (thegwpf.com)

mercredi 27 mars 2019

130 ou 150 millions d'habitants en France ?

Ces chiffres peuvent paraître effrayants mais, à savoir que DES centaines de millions de 'réfugiés climatique' - allés chercher à grands frais chez eux en Asie ou en Afrique - rapportent déjà 2000 euros/par personne au passeur qui sauve des individus de la crémation ! D'où les petites embarcations 'de fortune' remplacées vite-fait par d'énormes paquebots loués pour l'occasion ! 'Croisière en Méditerranée' ! Puis, comme la majorité (plus de 3 quarts est francophone) ne parle que le français, impossible d'aller en Italie, Espagne, Allemagne ou pays scandinaves ! D'où les surplus d'allocations distribués en pays froids pour 'les faire venir' ! Mais, comme ces immigrés n'arrivent jamais à l'heure au travail et ne savent travailler... autant aller en France-bordel.

D'où la multiplication par 10, par 20 ou par 50 de la circulation sur les routes ! (voir le nombre impressionnant de camions sur les routes qui livrent aux supermarchés !), car, la population française n'a pas eu 10, 20 ou 50 enfants mais est plutôt en baisse au nombre d'enfants depuis la fin de la guerre.

Le nombre de voleurs ou assassins incarcérés est ridicule car... il n'y a plus de place ! (Pas question de concurrencer les États-Unis !) alors, ils sont laissés dehors ! Puis, comme les délinquants sont passés de 12 à 14 ans à la fourchette de 8 à 10 ans, ils ne peuvent être arrêtés !! Sans parler non-plus des zones de non-droit qui sont exponentielles !

Comprenez que des quartiers où les règlements de compte se font à la Kalachnikov, mieux vaut mettre des milliers de policiers armés le samedi contre les français pacifistes qui osent encore sortir de chez eux !

D'où les impôts-matraque sur les propriétaires et les 'morts aux paysans' pour qu'ils laissent leurs terres aux constructions d'hlm. Paysans qui sont de plus en plus accusés de pollution ! d'empoisonnement ! ou de non-conformités à la dictature de Bruxelles car certains, osent encore apporter des remèdes !! aux vaches folles, diarrhées porcines, grippes aviaires, mildiou, phylloxéra, oïdium et j'en passe où même le moindre papillons/chenille est protégé car ils seraient nécessaire à 'la biodiversité' !!!


Mais ne comptez pas sur les merdias pour vous informer que les éoliennes tuent des millions (milliards ?) d'oiseaux et d'abeilles par jour ! (plus d'hirondelles !) et que bizarrement des taux en sur-doses d'aluminium (Alzheimer) sont retrouvés dans les miels ! (voir chemtrails où plus de 15 000 avions traversent la France chaque jour et... il n'y a pas 15 000 chemtrails de 300 km ! Çà alors !!).

mardi 26 mars 2019

Les mégaprojets de la Chine Épisode 2 Partie 1 & 2


Centrales électrique à charbon (30 m d'épaisseur de couche minérale) installées dans le désert de Gobi (Chine) livrent l'électricité à plus de 3324 km de là avec la plus haute tension au monde: Plus de 1 million de volts !

- Hydrates de méthane (la glace combustible) sous-marins.
- Barrage de 2,9 millions de m3 de béton coulé. Hauteur 275 m. 51 m d'épaisseur.


9000 concentrateurs solaires (miroirs) qui génèrent 50 000 KW/h.
70 millions de KW installés (1/5 du monde).
La densité d'énergie de l'Uranium est de 2,5 millions de fois celle du charbon.
50 millions de degrés par champs magnétique 
(Comparatifs énergétique occultés).

lundi 25 mars 2019

SUISSE - LA POSTE: NOUVELLE FAILLE DÉCOUVERTE DANS L'E-VOTING

Les experts en informatique qui avaient décelé la première faille à la mi-mars ont récidivé, toujours au niveau de la vérifiabilité universelle.

25.03.2019, 13h38

Une nouvelle faille relative à la vérifiabilité universelle a été découverte dans le système d'e-voting de La Poste. Selon la Chancellerie, cela confirme la nécessité d'agir. Les processus de certification et de validation seront examinés.

La Chancellerie avait déjà indiqué le 12 mars qu'une faille de sécurité importante avait été détectée dans le code source du nouveau système d'e-voting de La Poste. Ce sont les mêmes experts en informatique qui ont décelé cette seconde faille, qui concerne également la vérifiabilité universelle.

Cette dernière permet de déterminer au moyen de preuves mathématiques que des suffrages ont été manipulés. Dans le premier cas, il a pu être établi que le système ne produisait pas de preuves mathématiques concluantes permettant d’identifier d’éventuelles manipulations. Dans le deuxième cas, la faille touche une autre partie des preuves.

Selon la Chancellerie fédérale, la manipulation arbitraire des voix ne passe certes pas inaperçue en raison de ce point faible. Toutefois, les voix peuvent être changées en voix invalides, sans que cela ne soit découvert par les preuves mathématiques. Cela est dû au fait que l'erreur s'étend également à l'examen des preuves. C'est seulement si l'on s'aperçoit des votes nuls que l'on peut conclure à une attaque.

Nécessité d'agir

Cette faille confirme une «nécessité d'agir», a indiqué lundi à Keystone-ATS René Lenzin, vice-directeur de la communication à la Chancellerie. Déjà la faille décelée le 12 mars a montré que la vérifiabilité universelle et ainsi le «cœur du système» ne fonctionne pas. Le système doit détecter quand il est manipulé.

La Poste a été invitée à examiner ses processus de sécurité et à les adapter afin d'éviter de tels défauts, indique M. Lenzin. Et de confirmer qu'avec ces failles, le système de La Poste ne répond pas aux exigences légales.

Contactée, La Poste indique qu'elle est en train de clarifier les faits. Elle est en contact avec son partenaire technologique Scytl.

L'erreur aurait dans tous les cas été détectée lors du décodage et du décompte des voix car le système de e-voting de La Poste ne permet en principe pas de donner des voix nulles, relativise le géant jaune. Il peut donc être exclu qu'avec ce scénario des voix puissent être changées ou des votations manipulées de façon inaperçue. (ats/nxp)

samedi 23 mars 2019

Visualiser 200 ans de densité de population américaine

par Tyler Durden
Samedi, 23/03/2019 - 23h10


À l’heure actuelle, environ 326 millions de personnes vivent aux États-Unis, un pays d’une superficie de 3,5 millions de milles carrés (9,8 millions de kilomètres carrés).

Mais, comme l'explique Jeff Desjardins de Visual Capitalist ci-dessous, au cours de l'histoire du pays, aucun de ces chiffres n'est resté constant.

Non seulement les naissances et les immigrants ont fait exploser la population, mais les frontières du pays ont également continué à évoluer, en particulier au début de l’année, alors que les colons s’installaient dans l’ouest.

Densité de la population américaine au fil du temps
La carte animée d’aujourd’hui, qui nous vient de Vivid Maps, représente les densités de population américaines de 1790 à 1010 sur la base des données du recensement américain et des estimations décennales de la population établies par le comté de Jonathan Schroeder. En substance, il donne une vue plus précise de qui a bougé où et quand au cours de l’histoire de la nation.


Remarque: Bien que les données du recensement américain soient granulaires et remontent à 1790, elles présentent certaines limitations. Un inconvénient évident, par exemple, est que de telles données ne permettent pas de comptabiliser correctement les populations amérindiennes.

«Va vers l'ouest, jeune homme»
Comme vous pouvez le constater dans l'animation, il y a une anomalie qui apparaît à la fin des années 1800: la zone autour de l'Oklahoma moderne est colorée, mais l'état lui-même est un «espace vide» sur la carte.

La raison de cela ? La région a été à l'origine désignée comme territoire indien - une terre réservée à la réinstallation forcée d'Amérindiens. Cependant, en 1889, le terrain fut ouvert à une ruée massive, et environ 50 000 pionniers firent la queue pour s'emparer d'une partie des 8 000 km² (8 000 km²) ouverts à la colonisation.

Alors que les colons affluent vers l'Oklahoma sont un événement spécifique lié à cette animation, la carte montre en réalité l'histoire d'une ruée terrestre beaucoup plus large en général: Manifest Destiny.

Vous pouvez voir des pionniers débarquer en Louisiane au début des années 1800, les premières colonies en Californie et en Oregon et le remplissage progressif des États au centre du pays.

Au milieu du XXe siècle, la répartition de la population commence à ressembler à celle de l'Amérique moderne.

La densité de population aujourd'hui
La densité de population moyenne aux États-Unis est maintenant de 92 habitants au kilomètre carré, bien que cela change radicalement en fonction de votre lieu de résidence:


Si vous vous trouvez en Alaska, l’État dont la densité de population est la plus faible, il n’ya qu’une personne au kilomètre carré - mais si vous vous trouvez à New York, il ya 27 000 habitants au kilomètre carré, le plus élevé de toutes les grandes villes du pays.

LA DÉMOCRATIE CONTRE LA PÉDALE


Violence spectaculaire en tant qu'arme de guerre contre les vestes jaunes


par Tyler Durden
Samedi, 23/03/2019 - 07:00
Écrit par Gabriel Rockhill via Counterpunch.org,


La violence est une arme spectaculaire utilisée par la classe dirigeante pour discréditer les mouvements d'en bas et justifier leur répression. C'est spectaculaire en ce sens qu'il est un outil politique formidable et puissant pour gouverner les masses et les maintenir à leur place. Pour ce faire, toutefois, l'arme de la violence est spectaculaire dans un deuxième sens: elle crée une mise en scène soigneusement orchestrée qui cherche à rendre la violence de la classe dirigeante invisible, tout en transformant les actes de résistance en de prodigieux spectacles de violence criminelle.

C’est ainsi que les grands médias présentent actuellement la loi 18 du gilet jaune: au moment précis où le gouvernement achevait sa consultation du peuple via le Grand Débat d’Emmanuel Macron, les gilets jaunes ont débloqué un montant démesuré de la violence qui doit maintenant être réprimée dans les termes les plus forts possibles. Le président du Comité des Champs-Elysées, Jean-Noël Reinhardt, a déclaré dans une interview dans laquelle il était entouré des microphones de la plupart des principaux organes de presse, que le mouvement n'était plus un des Gilets jaunes, mais plutôt du Noir. Des gilets qui «expriment tout simplement la haine et la volonté de détruire». Proclamant que cette situation ne peut pas perdurer en raison de son impact sur l'activité commerciale et touristique, ainsi que de la diffamation du symbole mondial des Champs-Élysées, sa déclaration saigne La déclaration du Premier ministre, Édouard Philippe, s'inscrit parfaitement dans la déclaration: de nouvelles mesures seront mises en place pour interdire les manifestations dans certains lieux et permettre une répression encore plus agressive de la part de la police.

En ce moment de spectaculaire des dommages causés aux biens privés assurés des industries du commerce et du luxe, présenté comme la quintessence de la «violence», il est à noter que le secrétaire général du syndicat de la police Unsa, Philippe Capon, a publiquement a expliqué que la police avait reçu l'ordre de ne pas intervenir samedi, parce qu'il y avait un choix explicite de "laisser briser un certain nombre de choses". Le moment ne pourrait être mieux choisi, car le gouvernement a les mains liées. Après quelques concessions dérisoires en décembre, ainsi que le théâtre théâtral discursif du «Grand Débat», les Gilets jaunes ne sont pas rentrés chez eux et ont survécu à la fois à l'hiver et aux formes extrêmes de la violence de l'État répressive déclenchée contre eux.

Ce spectacle actuel de violence a donc deux objectifs.

Avant tout, il dissimule la violence structurelle du capitalisme et de l'oligarchie ploutocratique, qui sont les sources principales des soulèvements actuels. Les conditions de vie des masses sont de plus en plus inacceptables et le système traditionnel de partis politiques et de syndicats est dysfonctionnel. L'un des signes de protestation qui touche le cœur du problème est simplement: «La violence c'est la pauvreté». Plutôt que de prendre au sérieux le caractère omniprésent et quotidien de cette violence, qui est la violence de l'inégalité capitaliste, La «violence» spectaculaire est construite précisément pour distraire de la destruction quotidienne de la vie sous le régime capitaliste. Il s’agit d’une interruption temporaire et inquiétante du statu quo, qui doit être éradiquée. C’est la «violence» de brûler une banque plutôt que celle de la fonder, ou plus généralement la violence du système bancaire dans son rôle quotidien de sécurisation de l’hégémonie pour la classe dirigeante mondiale.

Deuxièmement, le spectacle de violence orchestré par l’État et les médias de masse a pour fonction d’attacher la lettre écarlate de V for Violence au mouvement Yellow Vest afin de le criminaliser à la fois et de justifier sa répression brutale. Il y a eu de nombreux cas où la police a été filmée pour endommager des biens afin de blâmer les manifestants, et de nombreux officiers ont été photographiés et filmés avec des marteaux, vraisemblablement à cette fin. Au moins un membre de la police anti-émeute s'est prononcé contre les violences menées contre les manifestants non violents, encouragées par le ministre de l'Intérieur, ainsi que contre les efforts visant à fomenter des violences lors des manifestations.

Les cercles d'élite en France n'ont pas totalement réussi cet aspect de leur campagne de propagande, car même des institutions libérales telles que les Nations unies, le Conseil européen, le Parlement européen et Amnesty International ont réussi à rendre invisible ou jamais la violence de l'Etat. moins justifié. La Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, a préparé le 26 février un mémorandum qui résume certaines des violences, tout en critiquant le manque de précision et de rigueur dans les statistiques conservées par l'État et les médias: ministère de l'Intérieur 12 122 obus LBD, 1 428 grenades lacrymogènes instantanées et 4 942 grenades piégées à main ont été tirées ou lancées entre le début du mouvement du gilet jaune et le 4 février 2019. »D'après les calculs d'un journaliste indépendant cité dans le rapport, il y a eu «38 blessures aux membres supérieurs dont 5 mains perdues, 52 blessures aux membres inférieurs, 3 blessures aux organes génitaux et 189 blessures à la tête dont 20 personnes qui ont perdu un œil». Des médecins et des journalistes ont été régulièrement ont été la cible de nombreuses agressions brutales et d’un nombre record de manifestants emprisonnés.

Néanmoins, des secteurs importants de l'État, les médias et la punditocratie ont tout fait pour dissimuler ce déploiement systématique de la violence de l'État contre des manifestants, des médecins, des journalistes et des passants non violents. Emmanuel Macron a résumé l'essence même de l'idéologie libérale vis-à-vis de l'État en déclarant catégoriquement qu'il est impossible de parler de «répression» ou de «violences policières» en France aujourd'hui parce que «ces mots sont inacceptables au regard de l'état de droit ». À proprement parler, il n’existe donc pas de« violence d’État »car l’État s’oppose à la violence et celle-ci ne peut provenir que de forces sauvages et anarchiques extérieures à lui.

Nous voyons ici le double mouvement de violence spectaculaire en pleine force. D'une part, l'État s'efforce de dissimuler son exploitation spectaculaire par le biais du régime capitaliste et sa répression tout aussi spectaculaire de toute résistance à son égard. D'autre part, il cherche à inciter ou à créer une «violence» spectaculaire dans les manifestations afin de les discréditer simultanément et d'utiliser ce spectacle comme une couverture de son exploitation et de sa répression accrues. Ce sont les deux principaux aspects de la violence spectaculaire qui se déroule actuellement en France.

Il est impératif d'identifier cette tactique et de rechercher de nouvelles stratégies pour lutter contre ses effets extrêmement pernicieux. Sinon, nous risquons de succomber à l'inversion idéologique diagnostiquée avec tant de précision par Malcolm X dans une conférence donnée le 13 décembre 1964 dans laquelle il expliquait que la presse est si puissante dans son "rôle de créateur d'image" qu'elle "peut faire de criminels ressemblez à la victime et faites en sorte que la victime ressemble à un criminel. "

vendredi 22 mars 2019

GILETS JAUNES : MACRON FAIT APPEL À L'ARMÉE


mein Kampf gegen Frankreich - Auschwitz s/Seine

https://www.youtube.com/watch?v=LXCC_6Zzcng

Macron : le dictateur !!! (Gilets Jaunes espionnés, menacés, Aryennisme, Barbouzerie...)

https://www.youtube.com/watch?v=jJUi9TZExTM

«Ce pouvoir est en train de mettre le feu à notre pays», selon le patron de Mediapart

11:46 22.03.2019


Invité de l’émission «Grand Angle» sur BFM TV, le patron de Mediapart Edwy Plenel s’est lancé dans une philippique véhémente contre le pouvoir qui est, selon lui, en train de mettre le feu au pays.

Sur le plateau de BFM TV, le chef de Mediapart Edwy Plenel a poussé un coup de gueule contre le pouvoir en place, trouvant la situation dans le pays inadmissible et prônant une réponse démocratique à la crise.

Selon lui, la dérive du pouvoir illustrée par la sortie en boîte de nuit du ministre de l'Intérieur est une honte pour la République.

«Ce pouvoir est en train de mettre le feu à notre pays ! La violence de ce pouvoir attise la violence de ce pays ! Elle excite les amertumes. Elle excite les humiliations», a martelé Edwy Plenel.

De son avis, il n'y a qu'une seule réponse à la crise que traverse le pays et cette réponse doit être démocratique et politique.

«On dissout l'Assemblée, on va devant les urnes, on change de gouvernement, on change de Premier ministre, on fait un référendum, on démissionne», a-t-il suggéré.

«Mais nous sommes devant une situation qui est inadmissible», lance-t-il en résumé.

jeudi 21 mars 2019

À quoi servent donc les énergies renouvelables ?

Par Michel Gay.
20 MARS 2019 


« Arrêtez de gaspiller nos sous ! » s’égosillait un Gilet jaune. « À quoi ça sert de produire de l’électricité avec de ruineux panneaux solaires et des éoliennes ? »

En voilà une bonne question… que nos élus oublient de plus en plus de se poser : les énergies renouvelables, notamment les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, à quoi ça sert ?

LES ÉNERGIES RENOUVELABLES SERVIRAIENT-ELLES À :

Produire notre électricité ?

NON ! La France en produit suffisamment et elle exporte même ses nombreux excédents vers les pays voisins (plus de 2 milliards d’euros net en 2018).

Diminuer les rejets de gaz à effet de serre ?

NON ! La production française d’électricité n’émet pas de gaz à effet de serre (à 95 %, record des pays industrialisés). Il est difficile de faire mieux. Ses émissions moyennes de gaz carbonique  sont d’environ 50 g de gaz carbonique par kWh, soit 10 fois moins que l’Allemagne. L’intermittence des renouvelables augmente ces émissions à cause du soutien obligatoire de centrales thermiques à gaz et à charbon, comme en Allemagne.

Accroître la sécurité d’approvisionnement ?

NON ! Leur disponibilité aléatoire dépendant du vent et du soleil ne permet pas de compter sur les renouvelables car l’électricité n’est pas stockable à l’échelle d’un pays. Il faudrait donc en importer (d’où un gros problème si nos voisins sont dans la même situation météorologique ?)

Réduire le coût de l’électricité ? 

NON ! Le courant (acheté prioritairement et obligatoirement aux producteurs) est payé deux à quatre fois plus cher que le mix EDF. Ce coût est compensé par une ponction appelée « contribution au service public de l’électricité » (CSPE) sur notre facture EDF. Ce prélèvement représentera près de 8 milliards d’euros cette année. Le cumul déjà prévu par la Cour des comptes atteindra 121 milliards d’euros (!).

Le prix de l’électricité et maintenant du carburant explose au détriment du pouvoir d’achat des Français et de l’industrie nationale. Seuls quelques affairistes profitent de ce système immoral.

Produire une électricité de proximité ?

NON ! Des milliers de pylônes et de transformateurs électriques supplémentaires ainsi que 4 000 km de lignes à haute tension sont nécessaires pour renforcer le réseau. Ce dernier doit accueillir des dizaines de milliers de points de production aléatoire par bouffées qui le déséquilibrent avec des risques grandissants de black-out.

LE DÉVELOPPEMENT DES ÉOLIENNES ET DES PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES SERAIT-IL :

Bon pour notre balance des paiements ?

NON ! Et c’est même catastrophique. La quasi-totalité du matériel est importée, principalement d’Allemagne, du Danemark, et de Chine.

Bon pour l’environnement et la planète ?

NON ! Des milliers de socles de béton armé pesant chacun 1 500 tonnes sont enterrés à perpétuité dans nos champs sous les éoliennes. Les parcs naturels, les forêts, les zones protégées et les lieux de mémoire sont violés. La faune aviaire (aigles, buses,…) est hachée par les pales tournant jusqu’à plus 300 km/h, entraînant une atteinte catastrophique à la biodiversité.

Les paysages sont dégradés et des moins-values allant jusqu’à 40 % sont estimées pour les maisons individuelles dans un rayon de plusieurs kilomètres.

Et qui recyclera les futures montagnes de déchets des éoliennes et des panneaux photovoltaïques ?  

Les promoteurs cachent le coût du démantèlement futur des éoliennes. Provisionné officiellement à 50 000 euros par éolienne, ce coût est en réalité de plus de 400 000 euros. En cas de défaillance (probable) de l’exploitant, le propriétaire du terrain devra payer la différence, soit plus que le revenu engrangé pendant les 20 ans de son bail. À défaut, ce sera la collectivité (commune ou communauté de communes) qui paiera (donc encore le contribuable). Mais le socle, lui, restera à perpétuité.

Bon pour l’emploi ?

NON ! Les panneaux photovoltaïques sont fabriqués en Chine et les éoliennes à l’étranger. La main d’œuvre, généralement importée car moins chère, se déplace au gré des chantiers de montage. Même les centres de contrôle des éoliennes en France sont souvent situés en Allemagne, voire au Canada.

Au contraire, le renchérissement du coût de l’électricité par les énergies renouvelables détruit de l’emploi dans l’industrie en France et appauvrit les ménages.

Pourquoi donc attribuer des subventions si, comme l’affirment leurs promoteurs, cette électricité est moins chère que les autres moyens de production ? Le vent et le soleil seraient même gratuits… mais pas l’électricité produite qui n’est pas compétitive !

Bon pour la santé ?

NON ! Voir les conclusions alarmantes de l’Académie de médecine sur la santé et sur les gênes occasionnées par les éoliennes dans ses rapports du 01 juillet 2003, du 14 mars 2006 et du 9 mai 2017. Cette Académie recommande notamment de ne pas installer d’éolienne à moins de 1 500 m des habitations et de diminuer sensiblement le bruit.

Mais qui s’en rappelle et, surtout, qui s’en soucie ?

 Bon pour le tourisme ?

NON ! Les touristes désertent les zones décorées d’éoliennes. Seule la menace par l’UNESCO de retirer son « classement au patrimoine mondial » pour le Mont-Saint Michel a fait reculer le lobby éolien.

Mais alors, à quoi ça sert ?

Ça sert à enrichir un écolo business grâce aux subventions publiques particulièrement rémunératrices financées par les consommateurs d’électricité. Des ONG, des groupes de pression et des partis verts bien introduits dans les médias veulent faire croire depuis plus de 15 ans que seuls le vent et le soleil produiraient une électricité propre, soi-disant verte, alors que cette électricité est polluante et intermittente. Des affairistes privés et parfois occultes dissimulent les vastes problèmes à venir sous couvert d’écologie.

Ça sert à faire croire que les énergies renouvelables seraient complémentaires du nucléaire ou bien, encore plus aberrant, qu’elles pourraient le remplacer. Nous serions « en retard sur l’Allemagne » alors que la France a débuté sa transition énergétique il y a 40 ans avec le développement de l’énergie nucléaire qui n’émet ni particules ni gaz à effet de serre, et dont la gestion des déchets ne pose plus de problèmes techniques.

Les énergies renouvelables ne servent donc… à rien, sinon à ruiner le performant système électrique actuel et les Français. Et c’est peut-être un objectif pour certains décroissants.

Les éoliennes et les panneaux photovoltaïques, notamment, sont censés apporter une solution pour réussir la transition énergétique dont l’objectif affiché est de diminuer la consommation d’énergie fossile et les émissions de gaz à effet de serre.

En réalité, ces sources intermittentes d’énergies sont nuisibles pour les Français et représentent (hors hydraulique) une épouvantable erreur stratégique qui prospère sur des mensonges pour faire croire à la nécessité de remplacer le nucléaire par des énergies renouvelables.

Même Loïk Le Floch Prigent (l’ancien président de la SNCF et ancien PDG d’Elf) le déclare :

« On ne réduira pas le poids du nucléaire uniquement avec des énergies renouvelables, ça ne marchera pas. (…) Il faudra remplacer des installations amorties par de nouveaux investissements en augmentant la part du gaz ! Avons-nous les moyens de gaspiller notre argent ? ». (Magazine Causeur n°66 de mars 2019).

Les ruineuses énergies renouvelables constituent un prétexte mensonger pour détruire le nucléaire. La collectivité aurait pu gagner une centaine de milliards d’euros si elle ne les avait pas installées, et la planète ne s’en porterait pas plus mal, et même mieux !

À croire que pour vivre heureux, il faudrait ponctionner toujours plus de taxes et d’impôts sur les citoyens (tondre les moutons) pour enrichir quelques profiteurs qui surfent sur une vague verte illusoire.

De plus, le gouvernement va devoir entériner au printemps prochain la hausse du tarif réglementé du gaz reportée depuis janvier 2019 pour cause de Gilets jaunes, et évaluée à 5,9 % par la CRE.

Vivons heureux, vivons taxés !

La raison l’emportera-t-elle enfin bientôt ?

Un policier révèle les méthodes étonnantes utilisées contre les Gilets Jaunes

https://fr.sott.net/article/33637-Un-policier-revele-les-methodes-etonnantes-utilisees-contre-les-Gilets-Jaunes

mercredi 20 mars 2019

«On va vers la révolution»: des manifestants à Paris dénoncent la violence sociale


21:52 19.03.2019


Des participants à la journée de manifestations et de grèves organisée ce mardi à l’initiative de syndicats ont expliqué à Sputnik pourquoi ils étaient descendus dans la rue. Selon eux, les violences enregistrées pendant la mobilisation des Gilets jaunes ne sont rien par rapport à la violence sociale dont le gouvernement est responsable.

La grève nationale, qui s’est tenue ce mardi en France à l’initiative des syndicats CGT et FO, mais aussi d’organisations de jeunes, devrait montrer au gouvernement la nécessité d’écouter les revendications du peuple pour éviter la montée de violences et une révolution, ont estimé plusieurs manifestants interrogés par Sputnik.

«S’il y a quelques vitrines cassées, tant pis. Mais la pire des violences, c’est de voir tous ces gens qui dorment dehors, qui n’ont pas de logement, qui n’ont pas de boulot. C’est une violence sociale dont on ne parle jamais. Et c’est la pire» dans un pays assez riche comme la France, a indiqué un retraité, Marc.

Une autre manifestante, Michèle, qui portait un gilet jaune, a commencé par saluer la décision des syndicats d’organiser une action de protestation pour protéger le peuple alors qu’il n’y avait jusque-là «que les Gilets jaunes».

À son avis, «on va vers la révolution» et seul le départ du gouvernement et la tenue de nouvelles élections pourraient régler la situation qui pourrait encore s’aggraver après la décision annoncée par le Premier ministre Édouard Philippe de prendre des mesures exceptionnelles pendant les manifestations.

«La violence sociale qu’on vit depuis des années, cela, c’est une réelle violence: ne pas pouvoir nourrir ses enfants, d’être dans la galère […]. C’est de la violence qu’on vit au quotidien. Le mettre en relation avec quelques vitrines, non […]. On en est là, en France. Il y a tant de SDF, de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté. C’est les émeutes de la faim et tout peut aller dans n’importe quel sens», a noté Michèle à Sputnik.

Un autre participant à la grève nationale a précisé que pendant l’action de ce mardi les organisations syndicales portaient «les revendications des salariés, notamment en terme de revalorisation des salaires» et la défense du service public de proximité.


La revalorisation des salaires «est aussi une revendication des Gilets jaunes, mais nous on la porte depuis des années […]. Le seul objectif du gouvernement est d’offrir des garanties aux actionnaires, au capital et réduire le service public. Cela ne réduira pas la dette», a-t-il ajouté.

Deux manifestantes, Annick et Katie, ont expliqué être venues pour soutenir la cause sociale et le service public et protester contre «le mépris» du Président Macron qui est toujours «ailleurs que là où il devrait être»: être avec les manifestants pour les écouter.

D’après elles, la force déjà utilisée par la police est insupportable et dans ce contexte, les violences et dégradations dont on parle pendant les actes des Gilets jaunes sont une réaction naturelle des manifestants. Annick et Katie ont, elles aussi, dénoncé la violence sociale dont le gouvernement est responsable et qui, selon elles, est la vraie raison de la mobilisation.

«Pourquoi les gens ont commencé à aller dans la rue ? Parce que ce sont des gens qui n’ont pas de quoi vivre, qui ne peuvent élever correctement leurs enfants, qui vivent dans la misère, qui cherchent du travail et qui n’en trouveront jamais. C’est une vraie violence de la part du gouvernement de mettre les gens dans cette situation», a déclaré Annick.

La CGT et FO ont appelé à descendre dans la rue mardi lors d'une journée commune de manifestations et de grèves, avec l'espoir de reprendre la main et de faire entendre leurs revendications sur le pouvoir d'achat, après quatre mois de mobilisation des Gilets jaunes. La FSU et les organisations de jeunes UNEF (étudiants) et UNL (lycéens) se sont aussi jointes à cette journée d'action nationale afin d'«amplifier le mouvement social».

mardi 19 mars 2019

Et maintenant, les tribunaux jugent la science !

La justice devient une forme moderne de l’inquisition imposant la croyance du moment.


18 MARS 2019 
Par Philippe Catier.


Plusieurs épisodes récents mettent en lumière la prétention de la justice à vouloir faire la science.

L’affaire du glyphosate en est un exemple frappant : Le tribunal administratif de Lyon vient d’interdire son usage purement et simplement prétextant du sacro-saint principe de précaution et reprochant à l’ANSES d’avoir manqué de prudence dans l’attribution de l’autorisation de mise sur le marché du Roundup 360. Cette autorisation est donc annulée par le tribunal administratif  avec effet immédiat.

La justice s’arroge donc le droit d’apprécier la toxicité d’un produit qu’aucune étude n’incrimine dans ses conditions normale d’utilisation, au prétexte que le CIRC l’a classé comme cancérigène probable. On remarquera que ce produit est classé dans la même catégorie que la viande rouge par exemple et que l’éthanol, c’est-à-dire le vin rouge, est quant à lui étiqueté cancérigène certain.

Ce jugement fait écho à celui porté récemment par le tribunal de San Francisco.

On voit par là se développer deux phénomènes inquiétants : la prévalence de la justice sur la science bien sûr mais aussi l’influence du lobby écologiste à déterminer sur quelle cible porter son acharnement. En l’occurrence une industrie chimique que la sensibilité voire la sensiblerie porte à faire croire que tout ce qui en sort est toxique et que les gains réalisés par cette industrie se fait obligatoirement sur le dos de la santé.

La science quant à elle est en pleine controverse sur le sujet mais les plus récentes études faites sur un produit utilisé depuis plus de quarante ans ne porte pas à confirmer la décision du tribunal. Comment celui-ci pourrait-il s’arroger le droit de trancher la question alors qu’il pourrait simplement se déclarer incompétent et laisser faire la science ?

Une autre affaire du même type concerne bien sûr les plaintes déposées par plusieurs villes et associations à l’encontre des pouvoirs publics censés ne pas faire assez pour protéger la population des aléas du climat, supposément provoqués par l’émission anthropique de gaz carbonique. Compte tenu du battage politico médiatique permanent sur cette question il y a tout lieu de craindre que le principe de précaution sera, là aussi, l’argument principal pour condamner les accusés. Or rien dans les faits d’observation ne permet de prouver le rôle néfaste et primordial du gaz carbonique anthropique dans les variations prétendument catastrophiques du climat : La croissance des émissions de gaz carbonique ne s’accompagne pas d’une augmentation corrélée de la température

Et c’est encore le tribunal qui va trancher ce débat scientifique…

Sur quelle base s’appuient donc ces tribunaux si ce n’est la nouvelle religion verte au pouvoir et ses relents obscurantistes ? Rien n’est prouvé ou plutôt ce qui est prouvé c’est la croyance dans un retour à la « nature », alimentée par la peur devant les progrès scientifiques et techniques que l’ensemble des faiseurs d’opinions inflige à la population. Cette obsession d’un retour à la nature poursuit et condamne sans faiblir, mais sans preuve, tout ce qui pourrait sembler s’en éloigner.

Cette justice est donc la forme moderne de l’inquisition imposant la croyance du moment. La religion verte remplace celle qui présidait à l’époque et imposait sa dictature. Certes aucun des accusés n’est soumis à la « Question »  mais c’est la négation du fait que le doute doit profiter à l’accusé ce qui est quand même la colonne vertébrale de la justice moderne.

Ainsi il n’y aurait aucun doute sur le caractère cancérigène du glyphosate utilisé selon les règles ? Il n’y aurait aucun doute sur le rôle unique, majeur, du gaz carbonique anthropique dans l’évolution du climat dont on ne sait plus s’il est « réchauffé », « déréglé », « changé » ou autre ? Quelle prétention, quelle assurance !

Or les tribunaux, arguant du principe de précaution, se servent du doute pour donner leur sentence. En effet le principe de précaution a pour principe d’éviter l’utilisation de tout produit ou substance dont on doute de la nocivité sachant que le risque zéro n’existe pas. C’est donc que le doute existe puisque la science est controversée sur ces sujets quoiqu’en disent les scientistes adeptes de la formule « la science est établie ». Si elle l’était vraiment on ne verrait pas plusieurs centaines de publications par an  mettant en cause la doxa établie.

Donc, si le doute doit profiter à l’accusé, laissez, messieurs les juges, la science se servir du doute, son nutriment principal, pour progresser et déclarez vous incompétents.