- ENTREE de SECOURS -



jeudi 21 octobre 2021

Le Pass repasse ! JT du jeudi 21 octobre 2021

 https://www.tvlibertes.com/le-pass-repasse-jt-du-jeudi-21-octobre-2021

30 commentaires:

  1. Regardez: Condoleezza Rice écrase la théorie critique de la course: "Les enfants blancs ne devraient pas se sentir mal d'être blancs"


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 21 OCT 2021 - 09:45
    Rédigé par Steve Watson via Summit News,


    L'ancienne secrétaire d'État Condoleezza Rice a critiqué mercredi les partisans de la théorie critique de la race, déclarant que "c'est une conversation qui est allée dans la mauvaise direction".

    Apparaissant sur The View, Rice, maintenant directrice de l'institution Hoover, s'est adressée au CRT suite au désir apparent de l'administration Biden de punir les parents qui s'opposent à ce qu'il soit enseigné à leurs enfants dans les écoles.

    « Si je pouvais prendre un moment pour parler de toute la question de la théorie de la race critique et de ce qui est enseigné et de ce qui n'est pas enseigné, je sors d'une institution universitaire, et c'est quelque chose dont les universitaires débattent. Quel est le rôle de la race et ainsi de suite ? dit Rice.

    Elle a poursuivi : « Permettez-moi d'être très clair ; J'ai grandi dans un quartier isolé de Birmingham, en Alabama. Je ne pouvais pas aller au cinéma ou au restaurant avec mes parents. Je suis allé dans des écoles séparées jusqu'à ce que nous emménagions à Denver. Mes parents n'ont jamais pensé que j'allais grandir dans un monde sans préjugés, mais ils m'ont aussi dit : « C'est le problème de quelqu'un d'autre, pas le tien. Vous allez le surmonter, et vous allez être tout ce que vous voulez être. Et c'est le message que je pense que nous devrions envoyer aux enfants.

    "L'une des inquiétudes que j'ai concernant la façon dont nous parlons de race est que cela semble si important que les Blancs doivent maintenant se sentir coupables de tout ce qui s'est passé dans le passé", a encore souligné Rice.

    "Je ne pense pas que ce soit très productif", a-t-elle ensuite déclaré, ajoutant "Ou les Noirs doivent se sentir impuissants par la race. J'aimerais que les enfants noirs soient complètement responsabilisés, qu'ils sachent qu'ils sont beaux dans leur noirceur, mais pour ce faire, je n'ai pas à faire en sorte que les enfants blancs se sentent mal d'être blancs. Donc, d'une manière ou d'une autre, c'est une conversation qui est allée dans la mauvaise direction.

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  2. Regarder:

    .@CondoleezzaRice dit non à la théorie raciste critique de la race ! pic.twitter.com/c5zNqKddYj

    – MRCTV (@mrctv) 20 octobre 2021
    Il semble que Rice soit maintenant pro-esclavagiste… et raciste… et pas une vraie personne de couleur… ou quelque chose comme ça :

    Comment les enfants noirs peuvent-ils se sentir beaux dans leur noirceur si nous ne pouvons pas dire la vérité sur notre expérience commune parce que nous risquons même la chance qu'un enfant blanc ressente de la honte ou de la culpabilité. Vous êtes en train de dire que les enfants blancs sont meilleurs que les enfants noirs. Mme Riz ?

    – Kaseem Abdullah (@DCIKaseem) 21 octobre 2021
    Cela a fait bouillir mon sang.

    – Tina Lawson (@TinaLaw28507694) 20 octobre 2021
    et elle est toujours incorrecte comme elle l'était avec les armes de destruction massive

    – Lovely Genxer (@dst88dz) 20 octobre 2021
    CR parle taureau. Mais ils peuvent enseigner à quel point les violeurs et les meurtres d'esclaves étaient grands sans enseigner toute l'histoire. Si quelqu'un se sent mal d'avoir appris la vérité, c'est à lui.

    – Muata Kamdibe (@Timothy04859721) 21 octobre 2021
    Elle est absolument incorrecte. Lorsqu'elle a prononcé son discours de bienvenue au département d'État, elle a déclaré… « Quand j'ai grandi en Alabama, je ne connaissais pas le racisme. Nous vivions dans une communauté fermée et mes oncles gardaient la porte. Une communauté fermée en Alabama est une plantation.

    – John E (@JohnE455) 21 octobre 2021
    Continuez simplement à blanchir l'histoire pour le bien des enfants blancs. Ne racontez pas la vraie histoire. Ils veulent juste que les Noirs croient que l'esclavage n'était pas de retour et que c'était un choix.

    – Marshall Maxwell (@bigmax_maxwell) 20 octobre 2021
    Les commentaires de Rice font suite à la vidéo d'un enseignant d'un lycée de l'Ohio parlant de livres et de thèmes étroitement associés au CRT, malgré les promesses précédentes faites aux parents par des responsables que cela ne se produisait pas dans les écoles du district.

    Ces élèves de sixième année apprennent qu'être neutre vis-à-vis de la race est « assimilationniste » et donc raciste. C'est un autre enseignant militant « antiraciste ».

    – Mythinformed MKE (@MythinformedMKE) 18 octobre 2021

    https://www.zerohedge.com/political/watch-condoleezza-rice-crushes-critical-race-theory-white-kids-shouldnt-be-made-feel-bad

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    1. (...) Quel est le rôle de la race et ainsi de suite ? dit Rice. (...)

      Elle admet qu'il y a une race !

      (...) "L'une des inquiétudes que j'ai concernant la façon dont nous parlons de race est que cela semble si important que les Blancs doivent maintenant se sentir coupables de tout ce qui s'est passé dans le passé", a encore souligné Rice. (...)

      Mais qui donc sont ces 'blancs' ? Vos parents ? Grands-parents ? Arrière-arrière grands parents ? Pas du tout ! C'est juste un nano-groupuscule de 'dirigeants' (comme aujourd'hui avec leur 'N.O.W.'), de journalistes qui ont INVENTÉ le mot 'race', le mot 'noir' et le mot 'blanc'.

      Reparcourez vos livres d'écoles, que disent-ils sur 'Les premiers hommes' ? (et non 'Les premières femmes' !), dits 'préhistoriques' !! (Avant l'histoire ! Avant l'histoire y a quoi ? Hahaha !). Ces livres montrent des humains vêtus de peaux de bêtes et, rapprochements vite-faits sur les dessins et sculptures découverts en des grottes. Ainsi, d'après l'histoire, les 'premiers hommes' seraient européens !

      Ce qui ne peut pas être le cas !

      Retour en arrière: Notre planète est glacée. Ensevelie sous la glace. Partout ? Certainement pas ! Car, même des millions d'années en arrière la Terre n'était pas plus éloignée du soleil qu'aujourd'hui ! Çà alors !
      Et donc: la glace a forcément fondu sous l’Équateur ! Puis les Tropiques, etc jusqu'aux pôles.
      Donc: la vie a forcément commencé sous l’Équateur puis sous les Tropiques et non 'en Europe-Asie ou Amérique du Nord ou du Sud' !

      Donc, nos ancêtres (qui vivaient certainement nus au soleil) sont africains. et, comme ils ont bronzé en perdant leurs poils de singe, nos ancêtres étaient bronzés ! (et non des 'blancs' !).
      Puis, les régions chaudes gagnant notre planète, certains sont partis vers le Sud et d'autres vers le Nord. Ces explorateurs se sont donc retrouvés loin des températures chaudes équatoriales et tropicales. Donc, au fil des générations, leur bronzage primitif s'est éclairci jusqu'à devenir presque blancs en scandinavie et autres régions polaires.

      Et aujourd'hui encore il y a des gens issus de régions froides et de régions chaudes qui se rencontrent. Ce sont des pas bronzés, des peu bronzés et des bronzés. Mais il n'y a pas de race.
      Donc une personne comme Condoleezza Rice qui se dit 'universitaire' devrait savoir qu'il n'y a pas de race d'humains comme il y a des races de chiens ou de chats !

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  3. «TRUTH Social» : Donald Trump annonce la création de son réseau social


    21 oct. 2021, 10:45


    Après après avoir été banni en janvier 2021 de Twitter, Facebook et YouTube, l'ex-président républicain a annoncé le lancement de son propre réseau social. L'application devrait être disponible auprès du grand public lors du premier trimestre 2022.

    Le 20 octobre, l'ex-président américain Donald Trump a dévoilé la forme qu'allait prendre son réseau social intitulé «TRUTH Social», truth signifiant «vérité». Celui-ci a pour objectif de «résister face à la tyrannie des géants des technologies [qui ont] utilisé leur pouvoir unilatéral pour réduire au silence les voix dissidentes en Amérique».

    Le milliardaire avait été banni des grands réseaux sociaux depuis janvier 2021 et l'intrusion de ses partisans dans le Capitole de Washington. Dans un un communiqué, Donald Trump a annoncé la création d'une entreprise dénommée Trump media & technology Group (TMTG) et qui lancera prochainement TRUTH Social, un réseau social «rival du consortium médiatique libéral» qui règne selon lui sur la Silicon Valley. «J'ai créé TRUTH Social et TMTG pour m'opposer à la tyrannie des Big Tech. Nous vivons dans un monde où les Taliban ont une énorme présence sur Twitter alors que votre président américain préféré a été réduit au silence.

    C'est inacceptable», a déclaré le prédécesseur de Joe Biden, en ajoutant que sa plateforme avait été «fondée avec la mission de donner une voix à tous». Sur son site, TRUTH Social affiche son slogan «suivez la vérité», et explique être «la plateforme [...] qui encourage une conversation mondiale ouverte, libre et honnête sans discrimination envers les idéologies politiques».

    TMTG a annoncé qu'une version bêta de son application serait disponible en novembre pour certains utilisateurs. Le lancement national aux Etats-Unis devrait avoir lieu au premier trimestre 2022, mais l'application est d'ores et déjà disponible en pré-commande sur l'AppStore d'Apple.

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  4. TMTG a également laissé entendre qu'elle prévoyait de créer un service de vidéo sur abonnement à la demande appelé TMTG+ qui, selon elle, «proposera des programmes de divertissement "non woke", des informations, des podcasts et plus encore». Un long bras de fer entre Donald Trump et Twitter

    L'annonce de Donald Trump n'a apparemment pas échappé à certains des plus grands noms du numérique : le fondateur et PDG de Twitter Jack Dorsey a ainsi fait remarquer que le nom d'utilisateur «@jack» était déjà pris sur TRUTH Social, en publiant une photo promotionnelle pour la nouvelle application.

    Twitter qui fut, en campagne et au pouvoir, un outil de communication privilégié de l'homme d'affaires new-yorkais, avait supprimé en mai dernier le compte «@realDonaldTrump» qui comptait 88 millions d'abonnés après l'intrusion de ses partisans le 6 janvier dans le Capitole.

    Donald Trump a aussi été banni de manière temporaire ou définitive par la plupart des autres grands réseaux sociaux ou plateformes internet, dont Facebook, Instagram, YouTube ou encore Snapchat. Début octobre, les avocats de l'ex-président ont intenté une action en justice demandant à un juge fédéral de Floride d'obliger Twitter à rétablir son compte, arguant que le réseau social avait été «contraint» par les élus démocrates du Congrès à bannir définitivement Donald Trump de la plate-forme.

    Dans un autre procès, celui-ci a également demandé à la justice d'obliger Facebook à rétablir son compte, en affirmant que l'entreprise de Mark Zuckerberg «menaçait de causer des dommages irréparables aux perspectives du Parti républicain lors des élections de 2022 et 2024». En mai, l'ancien président américain Donald Trump avait fait son retour en ligne avec un site prenant la forme d'un blog intitulé From the desk of Donald J. Trump («Depuis le bureau de Donald J. Trump»).

    https://francais.rt.com/international/91826-truth-social-donald-trump-annonce-creation-son-reseau-social

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  5. Les efforts visant à maintenir les ports ouverts 24h/24 et 7j/7 afin de réduire l'arriéré des cargos ne fonctionneront pas, car les réglementations insensées sur le camionnage dans la Californie contrôlée par Dem empêchent les camions de circuler.


    Mercredi 20 octobre 2021
    par : JD Heyes


    (Natural News) Les États-Unis traversent l'une des pires crises de transport de l'histoire du pays, avec des centaines de porte-conteneurs ancrés au large des côtes de l'Atlantique et du Pacifique qui attendent des jours pour entrer dans le port pour y être déchargés.

    Le régime Biden est particulièrement soucieux de remettre les ports californiens sur les rails, car la majeure partie des importations du pays entre dans les installations du Golden State. En tant que tel, le prétendu président, Joe Biden, a annoncé la semaine dernière quelques mesures qui, selon lui, aideront, comme le passage du port de Los Angeles à un horaire de travail 24h/24 et 7j/7.

    Seulement, aucune de ces mesures ne fonctionnera et c'est grâce à la folie environnementale et réglementaire de gauche imposée depuis des années par les démocrates qui dirigent l'endroit.

    « La sagesse conventionnelle de la gauche est que COVID est la raison pour laquelle les conteneurs maritimes sont dans les eaux au large de la Californie sans aucun débardeur ou camionneur disponible pour s’occuper d’eux. L'implication est que si les gens arrêtaient d'être égoïstes et prenaient les vaccins, tout le problème disparaîtrait comme par magie. C'est un non-sens », écrit Andrea Widburg à l'American Thinker.

    En fait, le problème est directement lié à une paire de lois adoptées par la majorité qualifiée des démocrates de l'État, portant à la fois sur des questions et des circonscriptions privilégiées : les hacks du changement climatique et les syndicats.

    Widburg note en outre que lorsque vous ajoutez des composants supplémentaires - les paiements d'avantages liés au COVID qui découragent le travail ainsi que d'autres problèmes qui sont tout simplement uniques à l'industrie du fret maritime, et pouf : « Bas de Noël vides ».

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  6. Et en parlant de la question du « changement climatique », The Conservative Treehouse a plus :

    Le problème du camionnage avec les ports californiens de LA, c'est-à-dire le port de Los Angeles (POLA) et le port de Long Beach (POLB), est que tous les semi-tracteurs doivent être conformes aux nouvelles normes d'émissions californiennes. En conséquence, cela [signifie] que les camions ne peuvent pas avoir plus de 3 ans s'ils doivent ramasser ou livrer des conteneurs dans ces ports. Ce problème efface environ la moitié des camions de la flotte utilisés pour déplacer les conteneurs vers/hors du port. L'exploitation du port 24h/24 et 7j/7 ne résoudra pas le problème, car tout ce qu'il fait, c'est empiler plus de conteneurs qui restent inactifs alors qu'ils attendent un nombre limité de camions pour les ramasser. C'est la question centrale. [Leur emphase]

    L'EPA a conclu un accord avec le California Air Resource Board pour fermer les plates-formes qui n'étaient pas conformes aux nouvelles normes de qualité de l'air de l'État en octobre 2020 :

    Aujourd'hui, l'Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis a annoncé des accords avec trois entreprises de camionnage inter-États imposant des pénalités de 417 000 $ pour avoir enfreint le règlement sur les camions et les bus, le règlement sur les camions de factage et le règlement sur les unités de réfrigération des transports du California Air Resources Board.

    "En effet, ce que cette détermination et ce règlement de 2020 ont créé, c'est l'incapacité de la moitié des camionneurs du pays à ramasser quoi que ce soit au port de LA ou au port de Long Beach", a poursuivi le point de vente.

    Et c'est encore pire : le régime Biden n'a personne dans le cabinet du « président » qui sache quoi que ce soit sur la façon de résoudre le goulot d'étranglement de la chaîne d'approvisionnement. Dans une chronique du principal site Web de l'industrie du transport maritime gCaptain, le capitaine John Konrad a écrit que de nombreuses agences de Biden sont dirigées par des experts dans leur domaine, mais pas par la personne en charge du transport maritime.

    "La FAA est dirigée par un pilote, la NASA est dirigée par un astronaute, le US Marine Corps est dirigé par un Marine mais pour la quatrième fois consécutive, et pendant la pire crise maritime du siècle, le département américain des Transports a a nommé quelqu'un à l'Administration maritime américaine (MARAD) qui n'est pas capitaine et n'a aucune expérience de la navigation commerciale », a écrit Konrad.

    « Phillips est un chef de la marine hautement décoré avec une longue liste de réalisations et est très respecté par tous ceux que gCaptain a interviewés. Elle a dirigé le groupe de travail sur le changement climatique de la Marine et est une consultante très recherchée sur les questions de sécurité climatique. Elle est titulaire d'un MBA. Elle a été présidente d'un projet gouvernemental local de préparation et de résilience à l'élévation du niveau de la mer. Elle a déjà été capitaine d'un navire de guerre de la Marine », a poursuivi Konrad.

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  7. « La nomination a fière allure sur le papier, à l'exception d'un gros problème. Ce n'est pas une position de navire de guerre. C'est un rendez-vous de navigation commerciale et elle n'a aucune expérience à bord de navires commerciaux. Elle n'a même pas d'expérience à la tête d'un navire de transport maritime militaire de la marine », a-t-il ajouté.

    La crise du transport maritime et de la chaîne d'approvisionnement aggravée sous Biden ne va pas s'améliorer de sitôt. C'est juste un fait.

    Sources include:

    gCaptain.com
    AmericanThinker.com
    TheConservativeTreehouse.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2021-10-20-insane-trucking-regulations-dem-controlled-california-prevent-reducing-cargo-ship-backlog.html

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  8. Comment l’inflation va modifier vos comportements

    Une fois l’opinion publique convaincue que les prix de toutes les marchandises et de tous les services ne cesseront pas d’augmenter, chacun devient désireux d’acheter le plus possible et de limiter la quantité d’argent liquide qu’il possède.


    Par Ludwig Von Mises.
    Un article du Mises Intitute
    22 OCTOBRE 2021


    Les délibérations des individus qui déterminent leur conduite en matière de monnaie sont basées sur leur connaissance des prix du passé immédiat. S’ils n’avaient pas cette connaissance, ils ne seraient pas en mesure de décider de la hauteur appropriée de leurs avoirs en espèces et du montant qu’ils devraient dépenser pour l’acquisition de divers biens.

    Un moyen d’échange sans passé est impensable. Rien ne peut entrer dans la fonction d’un moyen d’échange qui n’était pas déjà auparavant un bien économique auquel les gens attribuaient déjà une valeur d’échange avant qu’il ne soit demandé comme tel.

    Mais le pouvoir d’achat transmis par le passé immédiat est modifié par l’offre et la demande de monnaie d’aujourd’hui. L’action humaine prévoit toujours l’avenir, ne serait-ce parfois que celui de l’heure qui vient. Celui qui achète le fait pour la consommation et la production futures.

    Dans la mesure où il croit que l’avenir sera différent du présent et du passé, il modifie son évaluation et son estimation. Ceci n’est pas moins vrai pour l’argent que pour tous les biens vendables. En ce sens, nous pouvons dire que la valeur d’échange de la monnaie d’aujourd’hui est une anticipation de la valeur d’échange de demain.

    INFLATION ET ANTICIPATION DES CHANGEMENTS DE POUVOIR D’ACHAT

    La base de tous les jugements concernant la monnaie est son pouvoir d’achat tel qu’il était dans le passé immédiat. Mais dans la mesure où l’on s’attend à des changements de pouvoir d’achat induits par la monnaie, un deuxième facteur entre en scène, l’anticipation de ces changements.

    Celui qui croit que les prix des biens auxquels il s’intéresse vont augmenter en achète davantage qu’il ne l’aurait fait en l’absence de cette éventualité ; en conséquence, il limite sa détention d’argent liquide. Celui qui croit que les prix vont baisser limite ses achats et accroît ainsi son encaisse.

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  9. Tant que ces anticipations spéculatives se limitent à certains produits, elles n’entraînent pas une tendance générale à la modification des liquidités. Mais il en va autrement si les ménages croient être à la veille de changements importants du pouvoir d’achat induits par l’argent liquide. Lorsqu’ils s’attendent à ce que les prix de tous les biens augmentent ou baissent, ils augmentent ou restreignent leurs achats.

    Ces attitudes renforcent et accélèrent considérablement les tendances attendues. Cela se poursuit jusqu’à ce que soit atteint le point au-delà duquel aucune autre modification du pouvoir d’achat de la monnaie n’est attendue. Ce n’est qu’alors que la tendance à acheter ou à vendre prend fin et que chacun recommence à augmenter ou à diminuer ses avoirs en espèces.

    Mais si l’opinion publique est convaincue que l’augmentation de la quantité de monnaie se poursuivra et ne prendra jamais fin, que par conséquent les prix de toutes les marchandises et de tous les services augmenteront sans cesse, tout le monde devient désireux d’acheter le plus possible et de limiter le plus possible sa détention d’argent liquide. En effet, dans ces circonstances, les coûts réguliers liés à la détention d’argent liquide sont augmentés par les pertes causées par la baisse progressive du pouvoir d’achat. Les avantages de la détention d’argent liquide doivent être compensés par des sacrifices jugés déraisonnablement lourds.

    Lors des grandes inflations européennes des années 1920, ce phénomène a été nommé fuite vers les biens réels (Flucht in die Sachwerte) ou crack-up boom (Katastrophenhausse). Les économistes mathématiciens ne parviennent pas à comprendre la relation de cause à effet entre l’augmentation de la quantité de monnaie et ce qu’ils appellent la vitesse de circulation.

    Le trait caractéristique du phénomène est que l’augmentation de la quantité de monnaie entraîne une baisse de la demande de monnaie. La tendance à la baisse du pouvoir d’achat générée par l’augmentation de l’offre de monnaie est intensifiée par la propension générale à restreindre la détention d’espèces qu’elle entraîne. On finit par atteindre un point où les prix auxquels les gens seraient prêts à se séparer des biens réels escomptent à tel point la progression attendue de la baisse du pouvoir d’achat que personne ne dispose d’une quantité suffisante d’argent liquide pour les payer.

    Le système monétaire s’effondre, toutes les transactions dans la monnaie concernée cessent, une panique fait disparaître complètement son pouvoir d’achat. Les ménages reviennent soit au troc, soit à l’utilisation d’un autre type de monnaie.

    L’évolution d’une inflation progressive est la suivante : au début, l’afflux d’argent supplémentaire fait augmenter les prix de certains produits et services ; d’autres prix augmentent plus tard. La hausse des prix affecte les différents produits et services, comme nous l’avons montré, à des dates différentes et dans une mesure différente.

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  10. Cette première phase du processus inflationniste peut durer de nombreuses années. Tant qu’elle dure, les prix de nombreux biens et services ne sont pas encore adaptés à la relation monétaire modifiée. Il y a encore des gens dans le pays qui n’ont pas encore pris conscience du fait qu’ils sont confrontés à une révolution des prix qui se traduira finalement par une hausse considérable de tous les prix, même si l’ampleur de cette hausse ne sera pas la même pour tous les différents produits et services.

    Ces personnes croient encore que les prix baisseront un jour. En attendant ce jour, elles restreignent leurs achats et augmentent concomitamment leurs avoirs en espèces. Tant que de telles idées sont encore véhiculées par l’opinion publique, il n’est pas encore trop tard pour que le gouvernement abandonne sa politique inflationniste.

    Mais finalement les masses se réveillent. Elles prennent soudain conscience du fait que l’inflation est une politique délibérée et qu’elle se poursuivra sans fin. Une rupture se produit. Le crack-up boom apparait. Chacun est impatient d’échanger son argent contre des biens réels, peu importe qu’il en ait besoin ou non, peu importe le prix à payer pour les obtenir.

    En très peu de temps, en quelques semaines ou même en quelques jours, les objets qui servaient de monnaie ne sont plus utilisés comme moyen d’échange. Ils deviennent du papier brouillon. Personne ne veut donner quoi que ce soit contre eux.

    C’est ce qui s’est passé avec la monnaie continentale en Amérique en 1781, avec les mandats territoriaux français en 1796, et avec le mark allemand en 1923. Cela se reproduira chaque fois que les mêmes conditions se présenteront. Si une chose doit être utilisée comme moyen d’échange, l’opinion publique ne doit pas croire que la quantité de cette chose va augmenter au-delà de toute limite. L’inflation est une politique qui ne peut pas durer éternellement.

    Cet article est extrait de Human Action, Scholar’s Edition, pp. 423-425.

    Traduction de Justine Colinet pour Contrepoints

    https://www.contrepoints.org/2021/10/22/409300-comment-linflation-va-modifier-vos-comportements

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    1. Il s'agit là d'un placement (voir le film 'Le sucre') où l'on stocke ce qui risque d'augmenter ou de disparaître à jamais. Bien sûr personne n'ira acheter de l'or car son prix est fixé tous les jours par un 'bureau' de mafieux qui ne tiennent nullement compte du nombre de transactions ! C'est pourquoi le prix de ce métal est pratiquement toujours au même prix tandis que le nombre de billets de banques ne cesse d'augmenter en fonction de la population et de ses achats.
      C'est pourquoi le NWO cherche à rendre l'argent électrique unique, mais le contrôle des valeurs n'y sera pas et n'y sera jamais ! Car, bien futé le consommateur pour faire du troc. Il travaillera contre un frigo, échangera des patates contre un poulet, etc, etc !

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  11. Carburants : des taxes qui vous coûtent cher

    Les taxes sur les carburants ont un role important sur leur prix et contribuent à leur hausse. L’Etat contribue ainsi à cette hausse.


    Par Nathalie Mp Meyer.
    22 OCTOBRE 2021


    Intéressant graphique que celui de l’Union française des industries pétrolières (UFIP) en date du 15 octobre 2021.

    Il montre sans la moindre ambiguïté que chaque fois que nous prenons de l’essence ou du diesel, nous n’achetons pas un mais deux produits de prix à peu près équivalents :

    Du carburant d’abord, dont le prix actuel, incluant le brut, le raffinage, le transport et la distribution, est de 69 centimes d’euros par litre, plus une TVA à 20 % de 14 centimes d’euros, soit au total 83 centimes par litre.
    Puis un second produit beaucoup plus mystérieux, beaucoup plus controversé, baptisé taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques ou TICPE, dont on sait seulement qu’il ne se retrouve pas dans notre réservoir mais qu’il nous coûte quand même 61 à 69 centimes par litre selon que nous roulons au diesel ou à l’essence, et à quoi il convient aussi d’ajouter une TVA à 20 % de 12 à 14 centimes.
    Soit à nouveau un total de 73 à 83 centimes d’euros par litre de pure contribution au « quoi qu’il en coûte » débridé des pouvoirs publics mélangé à leur volonté de contrôler et orienter nos comportements par une avalanche de taxes punitives. En l’occurrence, sortir des énergies fossiles, passer au tout-électrique, aux trottinettes, aux mobilités douces. Qui s’en plaindrait ? L’État vous veut du bien, il vous paie même un stage vélo de remise en selle !

    L’IMPORTANCE DES TAXES DANS LE PRIX DES CARBURANTS

    Le prix du premier produit correspond au fonctionnement normal du marché de la plupart des produits de consommation, pétroliers ou pas, pour autant qu’on juge qu’une taxe de 20 % prélevée sur le consommateur final soit normale. Mais admettons. Il en va de même pour une paire de chaussures ou une housse de couette.

    Or c’est précisément ce premier produit qui donne actuellement des sueurs froides au gouvernement. Du fait de la reprise brutale de l’économie mondiale, du fait de la reprise des déplacements et des transports après les mises à l’arrêt non moins brutales décidées par les gouvernements pour circonscrire la pandémie de Covid-19, tout le monde veut du pétrole au même moment. Cela crée des goulots d’étranglement, au niveau du raffinage notamment, qui font significativement grimper les prix.

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  12. Résultat, depuis le début de l’été, ce sont des hausses de 10 à 12 centimes d’euros par litre que l’on constate sur la « cotation Rotterdam » qui désigne le prix sorti de raffinerie (bâton bleu foncé au bas du graphique), comme le montre la comparaison entre les prix moyens au 2 juillet et ceux au 15 octobre 2021 tels que relevés par l’UFIP (graphiques ci-dessous). La TVA afférente à cette partie du prix étant proportionnelle, elle augmente aussi – et va directement remplir les caisses du Trésor public.

    LA MENACE DU RETOUR DES GILETS JAUNES

    En revanche, calme plat (si j’ose dire, car on parle néanmoins d’un niveau élevé) du côté des prix du « second » produit. Les montants, gelés depuis 2018, étant exprimés en euros par litre de carburant et non pas proportionnellement, ils ne sont pas affectés par la flambée actuelle, et la TVA afférente non plus.

    Mais attention, ce n’est pas parce que la TICPE n’est pour rien dans l’affaire que les ministres se sentent rassurés pour autant.

    Tout d’abord, l’automobiliste qui fait son plein constate juste qu’il paie des sommes de plus en plus élevées pour utiliser un véhicule souvent indispensable au bon déroulement de sa vie quotidienne, notamment pour aller travailler. Typiquement de quoi faire craindre une résurgence de la révolte des Gilets jaunes de 2018. À l’époque c’était bien un projet de hausse de la TICPE qui avait lancé le mouvement, mais au regard du consommateur, c’est le total déboursé qui compte.

    Du reste, les différents sondages sur les préoccupations des Français demandés dans la perspective de l’élection présidentielle montrent que les inquiétudes vis-à-vis du pouvoir d’achat arrivent en première position, nettement devant les problématiques de sécurité, d’immigration ou de climat.

    Mais surtout, pour le gouvernement, il y a tout à redouter d’une nouvelle actualité sur le prix des carburants car cela revient forcément à braquer à nouveau le projecteur sur sa composition hautement fiscalisée. Surtout quand on n’hésite pas à jeter la suspicion sur les distributeurs en pleine Assemblée nationale et qu’on leur demande ensuite de « faire un geste dans cette période difficile en réduisant leurs marges », comme la ministre de l’Écologie Barbara Pompili s’est crue autorisée à le faire – par ignorance crasse ou par mauvaise foi ? J’avoue que j’hésite (vidéo, 02′ 14″) :

    Car s’il est en ce domaine une évidence qui crève les yeux, c’est bien que la part de la fiscalité totale sur les carburants (TICPE et double TVA) représente environ 60 % du tarif final pour les consommateurs, soit presque 90 centimes pour le diesel et pas loin de 1 euro pour l’essence au 15 octobre 2021. Quant à la scandaleuse marge des distributeurs (incluse dans la strate « distribution », en vert dans les graphiques ci-dessus), elle n’excède pas 0,5 à 2 centimes d’euros par litre suivant le réseau de distribution. Les remarques acides de Mme Pompili ne pouvaient plus mal tomber.

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  13. PAS DE BAISSE DE TAXE

    Baissez plutôt les taxes, il y a de quoi faire, ont commencé à dire en substance quelques impertinents. Hors de question ! a immédiatement rétorqué Bruno Le Maire depuis Bercy. Cela « coûte très cher » : cinq centimes de moins sur le prix du carburant, et ce sont 2,5 milliards d’euros en moins dans les recettes annuelles de l’État. Quel ministre de l’Économie conscient de ses responsabilités ferait une chose pareille ? C’est très simple, chers lecteurs :

    Cela s’appelle jeter l’argent du contribuable par la fenêtre. (BFM)

    Stupeur ! Et moi qui pensais que baisser les impôts revenait à laisser les gens disposer eux-mêmes de leur argent ! Bruno Le Maire n’a clairement pas la même idée que moi de ce que signifie jeter l’argent des contribuables par les fenêtres. Le ministre a l’air de penser que toute fiscalité en moins est une sorte de cadeau à la limite du gaspillage accordé aux contribuables par un État sublime et magnanime.

    Dieu sait pourtant que certains d’entre eux ne le méritent pas ! Parole de Bruno Le Maire (voir vidéo du tweet ci-dessous, 01′ 52″), il serait profondément injuste d’accorder « la même compensation financière de l’État » à celui qui se déplace en gros 4×4 diesel et à « l’aide-soignante qui est obligée de prendre sa Clio pour sillonner les routes et faire son travail ». Vous les entendez, les violons ? Vous le voyez, ce gros racolage paternaliste en direction des soignants qui ne sont pas dans les meilleurs termes avec le gouvernement actuellement ?

    Et puis, poursuit le ministre, n’oublions pas un petit détail légèrement gênant : baisser les taxes pourrait être perçu comme une subvention aux énergies fossiles. Sous-entendu : il y aurait encore des gens pour accuser le gouvernement d’inaction climatique. Sandrine Rousseau, par exemple, qui ne jure que par l’augmentation des taxes sur les carburants. Très fâcheux, à quelques jours de l’ouverture de la COP de Glasgow et à quelques mois de l’élection présidentielle.

    Alors rappelons pour commencer qu’une baisse d’impôt quelle qu’elle soit, surtout en France où les prélèvements obligatoires sont les plus élevés du monde ou presque, n’est en aucun cas un « cadeau », une « subvention », une « contribution financière de l’État » en faveur des contribuables. C’est seulement une moindre prédation d’un État glouton et omnipotent sur la richesse créée par d’autres.

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  14. Quant à jeter l’argent des contribuables par les fenêtres, on peut penser à pas mal d’exemples bien français, tous plus désespérants les uns que les autres. Combien de fois ai-je souligné dans ce blog que la France dépense plus, ou au moins autant, que d’autres pays comparables pour des résultats au mieux médiocres ?

    Il n’est que de contempler la dégringolade du niveau éducatif de nos élèves telle que révélée par les tests internationaux ou l’état piteux de notre système de santé tel que mis en évidence par la pression pandémique.

    Mais bref. Voici donc que le gouvernement est en train d’étudier la possibilité de distribuer des chèques carburant, dans la même veine que les chèques énergie de 100 euros concoctés récemment pour compenser la hausse des prix du gaz et de l’électricité.

    On se doute que le conducteur de SUV ne fera pas partie des bénéficiaires – redistribution, État providence et justice sociale obligent. Mais l’on serait bien étonné d’apprendre que les chèques en question, des dépenses publiques supplémentaires, ne coûteront pas fort cher aux futurs contribuables, et l’on voit mal comment ils ne constitueront pas de fait une subvention à l’utilisation des énergies fossiles. Les mystères de la « pensée complexe » macronienne, j’imagine.

    Mais tout le contraire de la situation « simplifiée » vers laquelle il faudrait tendre : plutôt qu’un matraquage fiscal incessant suivi d’une redistribution sociale, solidaire et infantilisante à tendance inévitablement clientéliste, revenir à un environnement économique allégé des pesanteurs fiscales, idéologiques et bureaucratiques qui caractérisent notre mammouth étatique afin de redonner de la compétitivité à nos entreprises, donc favoriser l’emploi et le pouvoir d’achat.

    Autrement dit, faire en sorte que chacun puisse subvenir à ses propres besoins sans avoir à dépendre de l’aumône intéressée du Léviathan.

    https://www.contrepoints.org/2021/10/22/409282-carburants-des-taxes-qui-vous-coutent-cher

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    1. La taxe c'est le vol. Elle vole une valeur à n'importe qui ! Aux pauvres comme aux riches. Ce sont donc les pauvres les plus touchés ! Elle a d'ailleurs été créée pour çà ! Tout faire pour empêcher par tous les moyens les pauvres d'être riches ! Plus les gens sont pauvres plus ils sont cons. Faut voir le nombre de personnes qui portent un masque !! Un masque a l'écart de mailles de 150 microns alors que le virus (inoffensif je le rappelle) ne mesure que 0,1 à 0,5 micron ! HAHAHAHA ! (Les microbes (covide19) sont de même dimension à un poil près).

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  15. L'HIVER VIENT : QUE PENSER DE LA CRISE ÉNERGÉTIQUE ?


    par SOPHIE CHARDON
    22/10/2021


    Le prix du baril au premier trimestre 2022 devrait atteindre 80 dollars

    Les prix de l'énergie continuent à occuper le devant de la scène médiatique, les tensions issues de la pénurie de gaz affectant maintenant aussi les prix du charbon, du pétrole et du carbone. Si les problèmes liés à l'offre et le rebond de la demande post-Covid laissent penser que les flambées de prix pourraient être temporaires, un hiver froid pourrait prolonger les difficultés. Les répercussions sur les marchés du pétrole semblent limitées, et nous pensons que nous éviterons une surchauffe prolongée en 2022. La situation actuelle met toutefois en évidence les défis auxquels le monde est confronté dans le cadre de la transition vers une économie moins dépendante des combustibles fossiles. Il en résulte aussi une inévitable volatilité des prix dont les gouvernements devront tenir compte.
    Au cours des derniers mois, les prix de nombreuses matières premières ont été très volatils, et ceux du charbon, du carbone et du gaz ont atteint des niveaux historiquement élevés dans certaines régions. En Europe, les prix du gaz flirtent avec leurs sommets historiques, alors qu'aux Etats-Unis, les cours ont atteint des niveaux inégalés depuis sept ans. Quant au Brent, il se négocie actuellement au-dessus de USD 80 le baril, signant sa plus forte hausse depuis le début de l'année des douze dernières années.

    Les investisseurs craignent que la flambée des prix de l'énergie entraîne une poussée inflationniste, les budgets plus serrés des consommateurs, les fermetures d'usines et le rationnement de l'énergie dans certains secteurs pesant sur la croissance mondiale. Cette situation a alimenté les craintes d'un scénario de « stagflation ».

    Tout a commencé avec le gaz

    Les circonstances actuelles sur les marchés du gaz reflètent surtout la combinaison de facteurs temporaires et de goulets d'étranglement de l'offre. La demande a repris en 2021 avec l'accalmie de la pandémie. Un printemps froid et de longues périodes de travail à domicile en Europe et en Asie ont aggravé la situation. En Chine, l'opération « ciel bleu » visant à contrôler la pollution atmosphérique due au charbon a fait basculer la demande vers le gaz, intensifiant la concurrence avec l'Europe pour l'approvisionnement. Une querelle avec l'Australie a freiné les importations de charbon, puis les inondations de mines chinoises ont fait grimper les futures sur le charbon à un nouveau sommet le 11 octobre, ce qui a provoqué une nouvelle augmentation de la demande d'importations de gaz.

    Dans le même temps, les stocks de gaz ont fortement baissé, notamment en Europe. L'entretien post-Covid des pipelines et sites de production a ralenti la reconstitution des stocks en été. Les sanctions ont retardé la mise en service du gazoduc russe Nord Stream 2. Aux Etats-Unis, la production de gaz a baissé sous l'effet de la baisse des forages de schiste. En Russie, Gazprom a toutefois porté la production de gaz à son plus haut niveau depuis dix ans.

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  16. La roulette russe

    L'impact de la flambée actuelle dépendra en grande partie de la durée de l'envolée des prix du gaz. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la Russie pourrait avoir une capacité d'approvisionnement suffisante pour atténuer la pénurie1, mais la situation est loin d'être claire : même si Nord Stream 2 est rapidement mis en service, Gazprom n'a pas précisé si elle pourra véritablement accroître l'offre mondiale. Les facteurs politiques pourraient jouer un rôle, et la Russie voudra maintenir son approvisionnement national pendant l'hiver.

    Quant au secteur du gaz de schiste américain, producteur marginal, il est limité par la discipline dans la politique d'investissement du capital et par l'accent mis sur le rendement des actionnaires. L'hiver approche dans un contexte d'équilibre tendu entre l'offre et la demande et de grandes incertitudes sur les prix. Etant donné que les stocks européens augmentent encore à un rythme soutenu, il se peut qu'un hiver doux soit gérable. Le pire scénario serait une vague de froid intense dans les prochaines semaines qui empêcherait l'amélioration des capacités de stockage. Reste à espérer que la reconstitution des stocks, la réalisation des travaux de maintenance et la normalisation de la demande permettront aux prix de baisser à nouveau. Dans ce contexte, nous continuerons à surveiller de près l'évolution de la situation.

    Un impact différent sur le charbon et le pétrole

    Les tensions affectant le gaz ont induit une hausse du prix du charbon thermique (un substitut) et de l'énergie électrique (un produit). Du côté du charbon, la capacité d'accroissement de la production est limitée, car les investissements ont été réduits et les quotas de carbone continuent à dissuader les producteurs de charbon. La demande de charbon est en déclin structurel en raison de la fermeture des centrales électriques (qui absorbent 90% de la demande de charbon aux Etats-Unis). L'Autriche et la Suède ont fermé leurs dernières centrales au charbon en 2020 ; d'autres pays, comme le Portugal, le feront cette année.

    La pénurie de gaz s'est également répercutée sur le marché du pétrole. Les investisseurs craignent une situation similaire, par exemple si des pays génèrent davantage d'électricité à partir du pétrole. Il s'agit toutefois d'une transition délicate. Amin Nasser, CEO de Saudi Aramco, a récemment estimé que la substitution du gaz naturel par du pétrole n'augmenterait la demande de pétrole brut que d'environ 500'000 barils par jour (à peine plus de 0,5% de la demande mondiale). En outre, les fondamentaux des marchés du gaz et du pétrole sont très différents. Premièrement, la saisonnalité des marchés pétroliers est moins prononcée. Deuxièmement, les indicateurs à haute fréquence suggèrent que la demande de pétrole plafonne. Lors de sa réunion d'octobre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a revu à la baisse ses prévisions de demande pour le quatrième trimestre. Troisièmement, l'offre peut réagir beaucoup plus aisément à la demande dans le cas du pétrole que dans celui du gaz. L'OPEP dispose de capacités excédentaires suffisantes pour répondre à une éventuelle demande supplémentaire à court terme. Même si les stocks de pétrole sont faibles, il n'y aura pas de déséquilibre fondamental ou de tension sur le marché à l'avenir.

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  17. Compte tenu de la dynamique actuelle sur le marché, nous avons révisé nos prévisions de cours du pétrole pour le quatrième trimestre 2021 et le premier trimestre 2022 à USD 80 le baril. Cependant, nous tablons sur un retour progressif des prix dans la fourchette comprise entre USD 60 et 70 le baril en 2022. En effet, les fondamentaux devraient de nouveau prévaloir, et notamment l'ajout d'offre supplémentaire en provenance d'Iran (après la conclusion de l'accord que nous prévoyons en 2022, et non plus en 2021). Le risque de nouvelles flambées des prix nous semble donc limité.

    Relativiser les flambées de prix en Europe

    Si, comme nous le pensons, les problèmes énergétiques s'avèrent temporaires, les banques centrales pourraient passer outre les récentes flambées de prix, car les objectifs d'inflation « symétriques » autorisent les dépassements ponctuels à la hausse ou à la baisse. Selon nous, la flambée des prix du gaz naturel aura un impact relativement limité sur l'inflation de la zone euro, mais avec d'importantes différences selon les pays. Les gouvernements interviennent pour amortir le choc, mais la hausse des prix de l'énergie constitue un risque pour la reprise de la consommation dans la zone euro, en particulier dans les pays dépendants du gaz comme l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni. La France, la Suisse et les pays nordiques sont moins exposés du fait de leur faible recours au gaz et de leur dépendance du nucléaire et des énergies renouvelables pour la production d'électricité. La Norvège, troisième exportateur mondial de gaz naturel, pourrait profiter de la hausse des volumes exportés par l'Union européenne.

    La Chine : un cas particulier

    En Chine, nous anticipons un certain ralentissement de la croissance au quatrième trimestre. Les prix de l'électricité, qui sont réglementés, ne peuvent pas répercuter la hausse du prix du charbon, ce qui oblige les centrales électriques à arrêter la production et provoque des coupures d'électricité. Le ralentissement de la croissance chinoise qui en résulte, surtout pendant la crise immobilière actuelle, pourrait peser sur les exportateurs de métaux industriels (p. ex. Chili, Pérou) et les principaux partenaires commerciaux de la Chine (p. ex. Brésil). Plus généralement, si le ralentissement de la croissance en Chine freine le commerce mondial, la croissance des marchés émergents pourrait baisser plus fortement que ce que prévoyait notre scénario de base. Dans l'ensemble, nous pensons que les pays dont l'électricité provient surtout de combustibles fossiles seront les plus touchés, notamment la Turquie et l'Inde. Si la flambée des prix durait assez longtemps pour rehausser les attentes en matière d'inflation des marchés émergents, les banques centrales se trouveraient dans une situation difficile. Ici aussi, nous considérons qu'il ne s'agit que d'un risque, croissant certes, mais encore limité.

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  18. Climat : tableau général

    Le scénario actuel s'inscrit dans le contexte d'une variation structurelle et généralisée des prix. La baisse de la production éolienne en Europe et celle de la production hydroélectrique en Chine ont exacerbé la hausse des prix de l'énergie. La transition vers une économie neutre en carbone nécessitera une modification radicale des marchés de l'énergie, et notamment un stockage beaucoup plus important à l'avenir. Pour faciliter la transition énergétique, de nombreux participants avaient choisi le gaz comme alternative provisoire au charbon et au pétrole.

    Selon les prévisions de l'AIE, même si le gaz naturel pouvait être considéré comme une solution de court terme, il devra inévitablement être remplacé par l'hydrogène vert et les batteries dans la palette énergétique. En conséquence, les investissements dans les nouvelles capacités de production ont été limités, et les ajustements se feront par le biais des prix du marché, impliquant une plus grande volatilité à l'avenir.

    Il en va de même pour le secteur pétrolier, où les compagnies pétrolières s'engagent à réduire leurs investissements dans les combustibles fossiles, au profit des énergies renouvelables. Les capacités excédentaires de l'OPEP pourraient atténuer les pressions sur les cours du pétrole dans l'immédiat, mais il pourrait en résulter une hausse des prix du pétrole d'ici deux à trois ans si la demande ne plafonne pas d'ici là. Si la hausse des prix de l'énergie est essentielle pour accélérer la transition, les gouvernements devront probablement amortir la hausse des prix à la consommation et repenser le filet de sécurité pour les plus vulnérables.

    Il convient également de souligner que nous ne sommes qu'au début de cette transition. Alors que les pressions actuelles sur les prix de l'énergie ont fait grimper le coût de l'émission d'une tonne de CO2 en Europe à plus de EUR 60, dans de nombreuses régions du monde, ce prix est beaucoup plus bas, voire nul. La Chine n'a commencé le négoce du carbone qu'en juillet 2021, à un prix très inférieur à EUR 10 par tonne. Selon la Banque mondiale, un prix supérieur à USD 100 est nécessaire pour stimuler le passage à une économie neutre en carbone. Un prix de USD 125 par tonne d'ici 2025 correspond au milieu de la fourchette des scénarios modélisés par le Réseau pour le verdissement du système financier (Network for Greening the Financial System – NGFS), un groupe de banquiers centraux et de décideurs politiques du monde entier. La transition énergétique est nécessaire, et les changements requis sont énormes. Les flambées actuelles des prix montrent que cette transition ne se fera pas sans heurts.

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  19. 1« IEA chief says Russia has substantial scope to boost Europe's gas supplies », The Financial Times, octobre 2021

    http://www.economiematin.fr/news-hiver-vient-penser-drise-energetique-chardon

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    1. Moins de 1 % des particuliers ont une cheminée ou un poêle à bois chez eux, donc si pas de jus y aura forcément des feux de joie allumés en couloirs d'immeubles ! (sans compter le nombre de véhicules siphonnés durant la nuit !).

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  20. TOTAL SAVAIT DÈS 1971 POUR LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE. ILS SONT TRÈS MÉCHANTS


    par CHARLES SANNAT
    21/10/2021


    41% des émissions de gaz carbonique sont dues à la production d'énergie

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Je ne peux m’empêcher de sourire lorsque je vois les propos scandalisés qui émergent suite à la « découverte » dans les archives de Total, que les grands dirigeants de Total savaient pertinemment dès 1971 que le pétrole, ce n’était pas bon pour la planète, la pollution et le réchauffement climatique.

    Ils savaient.

    Ils sont donc, très, très méchants.

    En plus ils nous ont caché la vérité.

    A nous. Les gentils.

    Et c’est là que je me sens vieux face à autant de naïveté.

    Bien évidemment que Total savait, et nous y reviendrons.

    Mais ON, qui que soit le ON savait très bien.
    On savait très bien que le nuage radioactif de Tchernobyl ne s’était pas arrêté en voyant le douanier à la frontière.

    On savait très bien que fumer, ce n’était pas franchement bon pour la santé.

    On savait très bien que picoler et faire de la pub pour les bibines ce n’est pas une bonne idée.

    On savait très bien que certaines voitures étaient nettement plus mortelles que d’autres.

    On savait très bien que certains avions étaient complètement moisis et qu’il ne fallait pas voler dedans.

    On savait très bien que faire des essais nucléaires ce n’était pas très bon pour la santé des habitants autour.

    On savait très bien que certains médicaments faisaient des morts, du médiator à la crise des opiacés aux Etats-Unis, la liste est longue.

    On savait très bien que le virus ne resterait pas à Wuhan.

    On savait très bien qu’il n’y avait plus de masque dans nos entrepôts.

    On sait très bien aussi que le vaccin fait des morts et qu’il a des effets secondaires très graves aussi.

    On découvrira donc que ON savait, et que le ON de demain, accepté comme aimable aujourd’hui, sera le méchant de demain jeté à la vindicte populaire de tous les naïfs du futur.

    ON est aussi entouré de complices. NOUS.

    Nous sommes les complices de ON.

    Pas vous, pas moi, nous dénonçons en permanence tous les errements et les mensonges des ON. Je parle des autres. De ceux qui ne veulent ni voir, ni savoir, ni entendre. C’est plus confortable.

    La liste est longue.

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  21. ON savait que Saddam Hussein n’avait pas d’arme de destruction massive mais qu’il avait du pétrole.

    Vous en voulez encore ?

    Total savait mais NOUS pouvions savoir que ON savait !
    Et là je veux juste vous montrer que c’est trop facile de cracher sur Total alors que NOUS pouvions savoir, déjà, à l’époque.

    On nous dit que Total savait depuis 1971.

    Moi aussi je sais depuis 1971.

    Comment je sais ?

    Grâce à un rapport commandé à des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1970, communiqué lors d’un colloque en 1971 avant d’être publié le 1er octobre 1972. Il est fondé sur un modèle informatiquement simulé. Quel est ce rapport ?

    « Les Limites à la croissance (dans un monde fini) (The Limits to Growth) — connu sous le nom de « Rapport Meadows » — est un rapport appuyé par le Club de Rome et publié le 1er octobre 1972 qui est une des références des débats et critiques qui portent sur les liens entre conséquences écologiques de la croissance économique, limitation des ressources et évolution démographique ».

    Ce rapport a été remis à jour d’ailleurs à partir 2004.

    Bon en 1971 je n’étais pas né, mais j’aurais pu parfaitement savoir car l’information était parfaitement disponible.

    Ce n’est pas à Total de faire le travail des journalistes.

    ON pouvait savoir, mais ON ne voulait pas savoir !
    ON a bien sauvé la Libye il y a 10 ans aussi. Il faut dire qu’ils avaient également du pétrole dont nous avions bien besoin.

    On ne voulait pas savoir que ça polluait !

    On ne voulait pas savoir que la voiture tue et pas que sur la route.

    On ne voulait pas savoir que les pesticides nous tuent.

    On ne voulait pas savoir que la pollution nous tue.

    On ne voulait pas savoir que le diesel nous étouffe et nous rend malade.

    On ne voulait pas savoir que tous les additifs que nous avalons nous tuent.

    Là encore la liste est longue.

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  22. La réalité c’est que l’on tire sur Total comme on tire sur les bagnoles diesel juste parce que ON a décidé que maintenant on devait s’en passer et que c’est autorisé, mais tant que c’est interdit personne ne tire sans en recevoir l’ordre alors que l’on sait parfaitement ce qu’il se passe.

    D’ailleurs quand certains disent ce qu’ils savent, au mieux ON les ignore. Parfois ON les traite de complotistes. Si cela ne suffit pas, ON les fait taire.

    C’est vieux comme le monde et la raison d’Etat.
    Alors Total est très méchant, mais nous sommes bien contents de rouler en diesel, de faire le plein de nos bagnoles de nos tracteurs, de bouffer à s’en faire éclater la panse de la bouffe de merde produite par l’agroalimentaire le tout reposant sur une chaîne de production et de logistique fonctionnant uniquement grâce aux carburants produits par Total et tous les autres pétroliers.

    Bande de faux-cul choqués par de fausses révélations alors qu’ils vivent tous dans le confort de la société carbonée et polluée que leur procure Total.

    Total devrait couper le carburant pendant 15 jours. Tout le monde confiné chez soi, sans boulot, mais cette fois sans bouffe et sans supermarchés alimentés.

    A un moment il faut en terminer avec la transition écolo qui serait sans conséquences et uniquement poétique !

    Les « choqués » sont une bande de faux-culs !

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

    Préparez-vous !

    http://www.economiematin.fr/news-total-savait-rechauffement-climatique-sont-tres-mechants-sannat

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    1. (...) 41% des émissions de gaz carbonique sont dues à la production d'énergie (...)

      41 % de quoi ?!
      Certainement pas de l'atmosphère puisque TOUS les gaz qui y sont viennent du magma qui dégaze des milliards de fois plus de gaz par jour que tous les humains, animaux et industries comprises !
      Bâh, le 'Charles Sannat' ne peut pas tout savoir.

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  23. Les fournisseurs d'énergie britanniques font face à un "massacre" au milieu de la flambée des prix du gaz


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 22 OCT 2021 - 03:30
    Rédigé par Tsvetana Paraskova via OilPrice.com,


    Plus d'une douzaine de fournisseurs d'électricité au Royaume-Uni ont quitté le marché de l'énergie au détail ces dernières semaines

    Le Royaume-Uni a mis en place un plafond des prix de l'énergie, qui protège les ménages contre les factures trop élevées en plafonnant le prix que les fournisseurs peuvent leur répercuter, mais qui pèse en outre sur les fournisseurs d'énergie.

    20 autres fournisseurs d'énergie au Royaume-Uni pourraient faire faillite dans ce qui ressemble à un "massacre" dans les prochains mois, à moins que le gouvernement ne révise le plafond des prix de l'énergie, a déclaré jeudi le directeur général de l'un des plus grands fournisseurs.

    Plus d'une douzaine de fournisseurs d'électricité au Royaume-Uni ont quitté le marché de détail de l'énergie au cours des dernières semaines, et d'autres devraient le faire, alors que les prix de gros du gaz se redressent.

    Le marché du gaz tendu en Europe, les faibles vitesses du vent, les stocks de gaz anormalement bas et les prix record du carbone se sont combinés ces dernières semaines pour envoyer les prix du gaz de référence et les prix de l'électricité dans les plus grandes économies à des niveaux record.

    Le Royaume-Uni a mis en place ce que l'on appelle un plafond des prix de l'énergie, qui protège les ménages contre les factures trop élevées en plafonnant le prix que les fournisseurs peuvent leur répercuter, mais qui pèse en plus sur les fournisseurs d'énergie.

    À moins que le gouvernement britannique n'intervienne et ne révise le relèvement prochain du plafond des prix, « nous risquons de sombrer dans un somnambulisme absolu », a déclaré Keith Anderson, directeur général de ScottishPower, au Financial Times.

    "Nous pensons que probablement au cours du mois prochain, au moins 20 autres fournisseurs finiront par faire faillite", a déclaré Anderson à SkyNews.

    Le plafonnement des prix coûte actuellement aux fournisseurs environ 6,9 milliards de dollars (5 milliards de livres sterling), a déclaré à SkyNews le haut dirigeant de ScottishPower, l'un des plus grands services publics du Royaume-Uni.

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  24. Le mois dernier, le chef du régulateur britannique de l'énergie a déclaré que davantage de fournisseurs d'énergie étaient sur le point de faire faillite, car la flambée des prix du gaz impose une charge financière sans précédent aux petits fournisseurs d'électricité et de gaz.

    "Je pense que ce qui est différent cette fois, c'est ce changement spectaculaire des coûts auxquels ces fournisseurs sont confrontés", a déclaré en septembre Jonathan Brearley, PDG d'Ofgem, l'organisme indépendant de réglementation de l'énergie pour la Grande-Bretagne.

    À l'époque, Brearley et le secrétaire britannique aux Affaires et à l'Énergie, Kwasi Kwarteng, avaient déclaré dans une déclaration conjointe que le plafonnement des prix de l'énergie resterait en place.

    https://www.zerohedge.com/energy/uk-energy-suppliers-face-massacre-amid-soaring-gas-prices

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    1. Contre le chaud on peut se mettre à l'ombre. Contre le froid...

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