- ENTREE de SECOURS -



mardi 31 décembre 2019

Quand les multinationales se font les chantres de l’écologie


le 31 décembre 2019


En 2019 comme jamais auparavant, les grandes entreprises internationales ont garanti qu’elles allaient changer, afin de mieux préserver l’environnement. Mais la vérité des chiffres alimente le doute. À côté des gouvernements, elles sont sur le banc des accusés. A la COP25 à Madrid, comme à chaque grande conférence climatique, les grévistes du climat et les ONG s’en prennent aux multinationales. À celles qui polluent. À celles qui ne changent pas. Et à celles qui, en plus, s’immiscent dans les discussions sur la transition écologique.

Pourtant, à chaque occasion, et cette année avec une intensité encore jamais observée, les plus grandes entreprises de la planète ont pris des engagements, volontaires, collectifs et, nous disent-elles, décisifs.

EasyJet qui compense l’entier du gaz carbonique émis par ses centaines d’avions. Les géants de l’énergie Eni et Repsol qui visent la neutralité carbone. Total qui investit 400 millions de dollars dans la recherche de technologies propres. Glencore qui prend (un peu) ses distances avec le charbon. Nestlé ou Coca-Cola qui s’engagent pour la réduction de la pollution plastique… La liste serait sans fin. Ce ne sont là que quelques exemples, parmi les centaines d’annonces formulées ces derniers mois.

DES PATRONS MILITANTS

Mais désormais, les multinationales ne se contentent pas de promettre d’adapter leur modèle. Leurs patrons se transforment aussi, en quelques occasions, en militants écologistes. En témoigne cette lettre ouverte, publiée à l’ouverture de la COP25 début décembre. Signée par une centaine de dirigeants (Google, Nestlé, ABB, Aon, Tata, Citigroup, Apple et bien d’autres), elle presse les Etats-Unis de respecter les engagements pris lors de l’Accord de Paris. «Rester dans cet accord va renforcer notre compétitivité […] et mener à la création de nouveaux emplois, écrivent-ils. En devenant un objectif à long terme, cet accord est aussi un encouragement aux investissements. Il soutient les innovations qui visent à réduire les émissions».

Des paroles. Et les actes ? Démêler le vrai du greenwashing, là est désormais toute la difficulté. «La question n’est pas de savoir si la transition a commencé, mais à quel rythme elle a lieu», intervient Dominic Waughray. Responsable des initiatives environnementales au sein du World Economic Forum (WEF), il répond dans la foulée: «Pas assez vite».

« On s’attaque toujours aux mêmes noms. Pourtant, certaines entreprises ont vingt ans d’avance sur les gouvernements » selon Suren Erkman, Professeur à l’UNIL, Université de Lausanne.

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Il faut dire que les chiffres à disposition alimentent le doute sur la réelle volonté de changement des multinationales. D’abord, depuis 2015 et un Accord de Paris censé être historique pour parvenir à limiter la hausse de la température à +1,5 degré, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 4% autour du globe. Deuxième exemple: la production de plastique. En 2017, elle a progressé de 4% elle aussi, mais en seulement un an.

Autre bilan mitigé, apparu, cette fois, dans une étude conjointe du WEF et du Boston Consulting Group : sur les millions d’entreprises en activité, elles ne sont que 7000 à communiquer sur leurs émissions de gaz carbonique. Et un quart seulement de ces 7000 exceptions s’est fixé des objectifs de réduction. Et seul un huitième s’y attelle effectivement année après année.

DES CLASSEMENTS POUR DÉNONCER

Mais cette liste de désillusions ne se limite pas aux statistiques. Il y a par exemple ce mémo interne de l’association patronale Business Europe, daté de septembre 2018. Dans ce courrier d’une page, qui n’était pas destiné à être rendu public, on rappelle aux lobbyistes de Bruxelles les bases stratégiques de la communication sur l’écologie: «Réagir positivement à toute déclaration politique tant qu’elle n’est pas suivie d’une loi.» Ou encore: utiliser «les arguments habituels» qui consistent à affirmer que l’UE seule ne peut pas réduire les émissions globales et que de nouvelles contraintes sont inutiles si le reste du monde ne s’y met pas.

En face, les contre-attaques se multiplient. L’année 2019 aura aussi été celle des classements de pollueurs. En octobre par exemple, l’organisation Break Free From Plastic a dressé la liste des plus grands producteurs de déchets plastiques. Avec une méthodologie aussi originale que symbolique puisque son classement est le résultat d’une grande journée de collecte organisée dans 50 pays. Le podium ? Coca-Cola, avec 11?732 déchets recensés, arrive loin devant Nestlé (4846) et Pepsico (3362).

«On s’attaque toujours aux mêmes noms, observe Suren Erkman, professeur d’écologie industrielle à l’Université de Lausanne. Pourtant, certaines entreprises ont vingt ans d’avance sur les gouvernements. De grandes marques occidentales en font par ailleurs beaucoup plus que certains groupes asiatiques très polluants, qui sont parfois des entreprises publiques et qui subissent beaucoup moins de pression pour réduire leur impact sur l’environnement.»

Ainsi, le Climate Accountability Institute place Saudi Aramco, Gazprom, Petrochina ou Coal India aux côtés des bien connus Exxon, Chevron et Royal Dutch Shell, dans son classement des vingt plus grands pollueurs. Ils ont émis, à eux seuls, 35% du total des émissions de gaz carbonique au cours de ces cinquante dernières années.

LA CAUTION MARK CARNEY


Doit-on pour autant se décourager ? «Le changement est en cours, croyez-moi!» Si Dominic Waughray est confiant, c’est parce qu’il observe que les rouages de l’économie – le système politico-financier – sont en train de changer. Et il ne parle pas des fonds de placement estampillés verts qui se constituent par opportunisme. Mais des grandes institutions officielles. Il prend l’exemple de la nomination récente de Mark Carney au poste d’envoyé spécial des Nations unies pour le climat. L’ancien banquier central canadien «est quelqu’un de très respecté et de très écouté, c’est un signal important», se félicite Dominic Waughray. L’ONU donc, mais aussi le FMI, les banques centrales, les grands investisseurs, les caisses de pension… Toutes ces entités vont tôt ou tard imprimer le rythme du changement.

Même les agences de notation s’y mettent. Moody’s a par exemple lancé cet automne le CTA, pour Carbon Transition Assessments. C’est un système de notes allant de 1 à 10 et qui permet d’évaluer le risque couru par une entreprise dans la transition en cours. Début novembre, Tesla s’est publiquement félicitée d’avoir obtenu un 1, la meilleure notation qui soit. C’est en quelque sorte une reconnaissance pour avoir contribué à faire de la voiture électrique un véhicule désirable. Désormais, un peu grâce à Tesla, tout constructeur digne de ce nom doit proposer de l’électrique dans sa gamme de produits.

« Il faut des leaders de ce mouvement. Si 20% de chaque secteur avance vers une économie zéro carbone, le reste va devoir suivre » selon Dominic Waughray, WEF

«Il faut des leaders de ce mouvement, reprend Dominic Waughray. C’est ce genre d’entreprises qui doivent être soutenues dans leur démarche. Si 20% de chaque secteur avance vers une économie zéro carbone, le reste va devoir suivre». Dans un autre domaine, il évoque Danone ou Ikea, deux entreprises très visibles et exposées, parce que directement confrontées au grand public.

La société civile et les groupes de pression, justement, sont-ils trop pressés ? «Certaines activités sont hautement stratégiques et ne peuvent pas être abandonnées abruptement« , répond Suren Erkman. Total ne peut pas délaisser le fossile du jour au lendemain. « Ce serait se faire harakiri. En revanche, ils peuvent rapidement améliorer leurs procédés actuels, par exemple par la capture, le stockage ou la réutilisation du gaz carbonique». Il ajoute: «Les chaînes d’approvisionnement mondialisées sont extrêmement complexes. Il faut du temps pour les adapter».

Mais « celles qui ne commencent que maintenant sont clairement responsables d’avoir trop attendu « , ajoute Pierrette Rey, porte-parole de WWF Suisse. « Plus on attend, plus les mesures à prendre seront douloureuses». Pour autant, son organisation n’est pas toujours, comme on pourrait le supposer, dans la confrontation. «Cela dépend des entreprises, mais nous estimons qu’il est souvent plus efficace d’engager le dialogue et de nouer des partenariats». En Suisse, l’ONG a mis en place des programmes avec une dizaine d’entreprises, dont Coop, Migros, Emmi, Swisscom ou encore le groupe de restauration SV Group. «Nous conservons, précise Pierrette Rey, le droit absolu de critiquer publiquement le non-respect des engagements qui auraient été pris».

Des menaces sonnantes et trébuchantes

Mais la dénonciation ne suffit plus. L’environnement n’est plus un thème alternatif ou un moyen de préserver sa réputation. C’est devenu un enjeu économique et financier. Il y a même un chiffre pour cela : le coût des risques climatiques est estimé à 1000 milliards de dollars. Dépréciations d’actifs, assurances climatiques, tarification des émissions de gaz carbonique, mais aussi, plus directement, élévation des températures, dégâts sur des installations, sécheresses, inondations… La liste des menaces sonnantes et trébuchantes est désormais suffisamment longue pour convaincre les grandes entreprises de l’urgence de changer.

Le groupe suisse ABB, spécialiste de l’automatisation industrielle, est en bonne position pour observer la transition qui s’opère. «Presque 60% de notre chiffre d’affaires est lié à des équipements qui visent directement à réduire les effets sur l’environnement, par exemple pour améliorer l’efficacité énergétique de nos clients», commence par chiffrer Michael Cooke, responsable de la durabilité au sein du groupe. Pour ABB, l’écologie, ou plus précisément les économies d’énergie, c’est un argument de vente. «Nous convainquons nos clients que changer de modèle, réaliser des analyses de performance et mettre en place des processus de fabrication plus efficients, c’est économiquement intéressant. Et ça l’est encore davantage si l’on va plus vite que la réglementation», poursuit Michael Cooke.

«Nous pourrions en faire davantage, il faudrait aller plus vite, conclut-il. Tout le monde n’est pas prêt à entendre que la transition est vraiment lancée. Mais personne ne peut plus s’en cacher !»

Article paru dans le quotidien en ligne Le Temps (Genève).

Commentaire. On voit, dans ce plaidoyer pour une action concertée et volontariste pour préserver le climat, la patte de Davos. Le graphique en est une illustration puisqu’il a été publié par le World Economic Forum. La Suisse, avec son système bancaire encore très opaque contrairement à ce que les démocraties européennes croient, veut apparaître comme le bon élève qui donnera l’exemple aux autres pays de l’UE. La ville de Genève accueille diverses organisations onusiennes dont l’IPCC, la Suisse est donc à la première place pour être un acteur important de ce projet mondialiste consistant à rançonner le manant sous prétexte qu’il faut sauver le climat et au passage toutes les entreprises multinationales réaliseront de confortables bénéfices. Cet article est un très bel exemple de propagande que j’ai tenu à inclure dans mon blog, sans en avoir demandé l’autorisation à la direction du Temps, étant entendu que mon blog est gratuit et qu’en aucun cas je n’enfreins les règles admises par le milieu journalistique.

lundi 30 décembre 2019

NOUVEAUX RÉACTEURS NUCLÉAIRES VERS GENÈVE ?

Selon «Le Matin Dimanche», Paris, qui cherche à construire six nouveaux réacteurs nucléaires, pourrait en installer deux près de la frontière genevoise.
Les installations actuelles de la centrale du Bugey, à 60 km de la Suisse, sont vieillissantes.


29.12.2019


La France souhaite construire six nouveaux réacteurs nucléaires. Deux d'entre eux pourraient se situer non loin de Genève, à la centrale du Bugey, dont les installations actuelles sont vieillissantes. Le département de l'Ain a en effet fait acte de candidature pour accueillir deux réacteurs EPR de troisième génération, rapporte «Le Matin Dimanche».

La viabilité du projet est toutefois mise en doute. «Il faut déjà que la France arrive à terminer un EPR avant de vouloir en mettre en route toute une série«, critique Christian van Singer, porte-parole de l'association Sortir du nucléaire Suisse romande. La pertinence économique du projet fait également débat.

Pour le président du Conseil départemental de l'Ain, c'est «le meilleur moyen pour fabriquer de l'énergie meilleur marché». Christian van Singer relève au contraire que «le prix de l'électricité issue des énergies renouvelables est moins élevé.»

samedi 28 décembre 2019

La richesse des plus riches a atteint 1,2 billion de dollars en 2019

par Tyler Durden
Sam, 28/12/2019 - 22:00


En même temps que les futurs lauréats du prix Nobel de la Fed comme Neel Kashkari se promènent en se demandant pourquoi l'écart d'inégalité continue de se creuser aux États-Unis, la politique monétaire a catalysé une nouvelle année de hausse de la richesse pour les plus riches du pays tout en conservant son botte sur le cou des plus pauvres.

En fait, comme le note Bloomberg, la richesse des 500 personnes les plus riches a bondi de 25% en 2019. Et les richesses arrivent de façon atypique.

Parmi ceux-ci figurent des géants des médias sociaux comme Kylie Jenner, qui est devenue la plus jeune milliardaire autodidacte cette année après que sa société de cosmétiques a signé un partenariat exclusif avec Ulta Beauty. Elle a vendu une participation de 51% dans son entreprise pour 600 millions de dollars.

De même, la famille coréenne qui a aidé à populariser le cri de ralliement des Washington Nationals, «Baby Shark, doo-doo doo-doo doo-doo», vaut maintenant environ 125 millions de dollars.

Un autre bon exemple est Willis Johnson, qui a fait sa fortune de 1,9 milliard de dollars en construisant un réseau de dépotoirs pour vendre des voitures endommagées.

Tous ces éléments sont des exemples de combien d'argent a fait son chemin vers les plus riches au cours des 12 derniers mois. L'indice Bloomberg Billionaires a ajouté 1,2 billion de dollars, plaçant désormais leur valeur nette collective à 5,9 billions de dollars.

Seules 52 personnes du classement ont vu leur fortune décliner au cours de l'année. Jeff Bezos, par exemple, a perdu 9 milliards de dollars - mais uniquement en raison de son divorce.

Bloomberg a noté les plus grands gagnants de l'année:

Les 172 milliardaires américains du classement Bloomberg ont ajouté 500 milliards de dollars, avec Mark Zuckerberg de Facebook Inc. en hausse de 27,3 milliards de dollars et le co-fondateur de Microsoft Corp. Bill Gates a augmenté de 22,7 milliards de dollars.

La représentation de la Chine a continué de croître, le contingent national passant à 54, juste derrière les États-Unis.He Xiangjian, fondateur du plus grand exportateur chinois de climatiseurs, a été le performeur le plus remarquable, sa richesse ayant bondi de 79% pour atteindre 23,3 milliards de dollars.

Les plus riches de la Russie ont ajouté 51 milliards de dollars, soit une augmentation collective de 21%, alors que les actifs des marchés émergents, des devises aux actions et aux obligations, ont rebondi en 2019 après avoir enregistré de lourdes pertes un an plus tôt.

Parmi les milliardaires nouvellement frappés figuraient Anthony von Mandl, l'homme derrière le seltzer dur "White Claw" et la famille Lo de Hong Kong, qui sont dans le domaine de la production de lait de soja.

Avec le marché atteignant chaque jour de nouveaux sommets et la pression incessante du président Trump sur la Fed pour maintenir les taux bas, l'écart continuera probablement à se creuser jusqu'en 2020 - un an les politiciens passeront sans aucun doute à se chamailler sur les solutions proposées au problème, tout en échouant de comprendre que l'alarme vient de l'intérieur, juste devant leurs yeux.

Les gains sont un indicateur continu évident d'une politique monétaire défectueuse que tout le monde - à l'exception de ceux de la Fed (et Steve Liesman) semble comprendre.

En conséquence, actuellement, le 0,1% contrôle la plus grande part du gâteau aux États-Unis qu'à tout moment depuis 1929.

L’avenir des voitures électriques ? Un leurre futile et coûteux

le 27 décembre 2019


Le Professeur Jörg Wellnitz de l’Université technique d’Ingolstadt a fermement pris position contre le développement des voitures électriques en considérant qu’il s’agit d’un « rêve futile », avis partagé par de nombreux autres spécialistes. Wellnitz a ainsi déclaré que « la mutation sans compromission possible vers les véhicules électriques est aussi stupide que d’affirmer qu’elle aurait un quelconque effet discernable sur le climat de la Terre« . Avec de telles déclarations le Professeur de génie mécanique a marché sur les pieds de beaucoup de gens. La « e-mobilité », entendez les voitures électriques, est devenue une question de foi : « ou bien les peuples croient au diable gaz carbonique, destructeur du climat, ou bien ils n’y croient pas« .

Transition énergétique : d’énormes coûts pour un bénéfice nul

Le climatologue danois Björn Lomborg, observant à quel point l’Allemagne s’est lancée dans l’énergie verte tête baissée, n’a pu que regretter ce gigantesque gâchis, ajoutant que si l’Allemagne dépense encore 43 milliards d’euros pour réduire les émissions de gaz carbonique, il en résultera un effet sur le réchauffement global à peine égal à 0,01 degrés.

Suicide industriel de l’Allemagne

Pour Wellnitz les objectifs ambitieux de développement des voitures électriques aboutira à une chute des ventes des fabricants de voitures à combustion interne, et, certain que cet objectif ne pourra pas fonctionner, il conduira au suicide économique de l’Allemagne et aussi à une catastrophe climatique. Il faut proposer aux consommateurs ce qu’ils veulent, des voitures avec des moteurs diesel efficaces et propres, s’appuyant sur le fait que seulement 8 % des émissions de gaz carbonique sont le fait des voitures automobiles.

Il est trop facile de « politiser » le gaz carbonique

Pour cet expert le gaz carbonique n’est pas un gaz « tueur du climat » mais un gaz vital, un gaz très aisément politisable : « il est facile d’insister sur ce point, tout le monde comprend ce que cela signifie et on peut en mesurer les effets immédiatement, du moins c’est ce que tout monde croit. Pourtant des études récentes ont montré que si la teneur en gaz carbonique dans l’atmosphère doublait, ce qui est peu probable, le réchauffement global qui en résulterait ne serait que de 0,4 degrés« . Et d’ajouter que « s’il y a un effet de serre il est là depuis longtemps. D’autres gaz comme le méthane, les oxydes d’azote et les CFCs sont beaucoup plus nocifs pour le climat, mais on s’est focalisé sur le gaz carbonique pour diaboliser les voitures à combustion interne« .

Nous devons renoncer à notre cher confort

Le Professeur de génie mécanique affirme également qu’une Europe « climatiquement neutre » est impossible tant que nous faisons fabriquer nos produits par la Chine ou l’Inde et également tant que nous ne changeons pas nos habitudes de consommation, habitudes qui doivent être modifiées radicalement si nous voulons atteindre cette neutralité carbone. En langage clair cela signifie que nous devrons renoncer massivement à notre cher confort. Wellnitz réagit aussi avec une certaine incompréhension sur le fait que des « ambassadeurs climatiques de 15 ans » qui ne savent même pas ce que signifie gaz carbonique encouragent leurs parents à aller planter des arbres dans la joie avec leurs gros SUVs (SUV = Sport and Utilitarian vehicule).

Commerce moyenâgeux des indulgences


Wellnitz rappelle que le commerce du gaz carbonique (certificats ou droits à émettre du gaz carbonique) est devenu une question de foi qui ressemble étrangement au commerce des indulgences au Moyen-Age. Pour lui il est plus logique de se préparer à un réchauffement climatique de 2 degrés et que la pénurie d’eau (voir note en fin de billet) deviendra un problème majeur pour les décennies à venir, problème qui est beaucoup plus difficile à résoudre que celui des combustibles fossiles.

Ça ne pourra jamais marcher

L’Allemagne sacrifie sont haut niveau de compétence en conception des moteurs pour un avenir électrique, qui selon le Professeur Wellnitz, ne fonctionnera jamais.

Source : Ingolstadt-today.de via le blog de Pierre Gosselin (notrickszone.com). Illustration Ingolstadt-today.de

Note. Contrairement aux idées reçues le réchauffement du climat ne conduira pas à des sécheresses catastrophiques mais au contraire à un accroissement des précipitations en raison d’une plus importante évaporation des océans. Ceci a été clairement démontré en étudiant les chroniques du Moyen-Age relatives à la production agricole en Europe au cours de l’optimum climatique médiéval alors que les températures moyennes étaient de plus de 1,5 degrés supérieures à celles de ces 20 dernières années. A contrario un refroidissement du climat tel qu’il est annoncé par de nombreux géophysiciens provoquera des épisodes de sécheresse prolongée puisque l’évaporation des océans diminuera. Ceci a été également démontré clairement avec l’étude des paléoclimats.

vendredi 27 décembre 2019

Donald Trump se prend pour Don Quichotte et il a bien raison !

le 26 décembre 2019


Comme votre serviteur, le Président américain parle de « moulins à vent » pour désigner les « turbines » éoliennes. Selon l’association américaine de l’énergie éolienne il y a 57000 « moulins à vent » installés sur le territoire américain et pour Donald Trump c’est déjà beaucoup trop. Je cite : « Je n’ai jamais compris le vent. Je connais bien les moulins à vent. Ils sont bruyants, ils tuent les oiseaux. Vous voulez voir un cimetière d’oiseaux ? Allez sous un moulin à vent un jour ! Vous verrez plus d’oiseaux morts que jamais dans votre vie auparavant. »

Ces propos rapportés par The Guardian, un journal de gauche anglais, n’ont pas vraiment plu aux partisans de l’énergie verte. Et Donald Trump d’ajouter, ce qui n’a pas non plu fait les choux gras des écolos, que ces moulins à vent sont fabriqués en Chine et qu’ils posent de graves problèmes pour l’environnement. Selon un rapport de la WildLife Society publié en 2013 les moulins à vent avaient déjà décimé un demi-million d’oiseaux dont 83000 aigles pêcheurs, le Bald Eagle, emblème de l’Empire américain.

La durée de vie d’une éolienne est estimé à (au mieux) 25 ans. Après on fait quoi ? Le gouvernement allemand a décidé de ne plus subventionner l’énergie éolienne. Résultat : plus un seul « moulin à vent », comme dit Donald Trump, n’a été installé durant ces derniers trois mois en Allemagne. Il semblerait que les Allemands commencent à comprendre que les énergies renouvelables ne sont pas adaptées à l’économie allemande : on ne peut pas alimenter les milliers de robots de l’industrie automobile avec de l’électricité dont la fiabilité laisse à désirer. De plus, ce secteur industriel est en pleine reconversion avec l’abandon progressif du diésel et la manufacture de modèles « tout électrique » (cf. un prochain billet sur ce blog). Il faudra alors également une source d’électricité fiable pour alimenter toutes les voitures électriques. Une dure reconversion qui ne pourra être menée à bien que si l’Allemagne dispose de sources d’électricité non aléatoires.

Conclusion : Donald Trump a raison de s’en prendre aux moulins à vent et il donne l’exemple à d’autres pays après avoir dénoncé l’accord sur le climat de Paris.

jeudi 26 décembre 2019

Un adieu au papier-monnaie ?

par Tyler Durden
Mer, 25/12/2019 - 21:00
Écrit par Jeff Thomas via InternationalMan.com,


Il y a une décennie ou plus, j'ai commencé à discuter avec des associés de la possibilité que les gouvernements et les banques se concertent pour éliminer l'argent liquide. À l'époque, l'idée a frappé presque tout le monde comme un coquelicot, que les gouvernements ne pourraient jamais s'en tirer.

Je n'ai écrit sur le sujet qu'en 2015, lorsque plusieurs pays avaient commencé à limiter le montant d'argent qu'un déposant pouvait extraire de son compte bancaire. À ce stade, la perspective selon laquelle les banques centrales pourraient éventuellement éliminer les espèces ressemblait moins à un fantasme alarmiste, et il est devenu possible d'écrire sur la question naissante.

En résumé, aujourd'hui, dans la plupart des pays les plus importants du monde, les personnes qui contrôlent les opérations bancaires sont les mêmes qui tirent les ficelles du gouvernement. Un système sans numéraire m'a donc semblé naturel, car il a considérablement augmenté à la fois les bénéfices et le pouvoir pour les banques et le gouvernement - une opportunité qui ne peut pas être laissée de côté.

L'avantage de la banque

Certaines banques ont plongé dans des taux d'intérêt négatifs, ce qui est un euphémisme pour vous demander de garder votre argent en banque, afin de pouvoir le prêter à leur propre profit. En fait, vous perdez de l'argent chaque année en le déposant.

Bien sûr, certaines personnes acceptent des taux d'intérêt négatifs afin de conserver la sécurité imaginaire d'avoir leur argent dans un coffre-fort bancaire, plutôt qu'à la maison. D'autres le tolèrent parce qu'ils apprécient la commodité d'utiliser les guichets automatiques et les chèques.

Mais n'importe qui d'autre peut simplement décider de stocker son argent à la maison et d'économiser les frais d '«intérêt inversé».

Mais que faire si l'argent était éliminé ? Personne n'aurait le choix. Ils devraient avoir un compte bancaire et l'utiliser pour toutes les transactions, ou ils ne pourraient pas acheter de marchandises ou payer des factures.

Une fois que tout le monde a accepté le concept selon lequel les banquiers avaient le contrôle total des transactions, que c'était «normal», les banques seraient dans le siège du catbird. Ils pourraient augmenter considérablement les frais de transaction au fil du temps et les déposants ne pourraient pas quitter le système.

L'avantage pour les gouvernements


Les gouvernements souscriraient pleinement à cette idée, car cela signifierait que, pour la première fois, ils auraient accès à toutes les informations sur votre activité économique. La nécessité de permettre aux gens de produire des déclarations de revenus disparaîtrait. À l'avenir, ils pourraient évaluer eux-mêmes votre impôt annuel et le prélever sur votre compte par prélèvement automatique. Ils pourraient également commencer à vous taxer mensuellement plutôt qu'annuellement, «pour votre commodité».

Et dans le marché, nous pouvions nous attendre à ce que les accusations soient nombreuses, libellées de manière confuse sur le relevé mensuel et difficiles à comprendre. Cela permettrait aux banques et au gouvernement d'effectuer périodiquement des augmentations progressives.

Une fois que toutes vos transactions ont été surveillées, celles qui sont «suspectes» pourraient être notées et même refusées. Les achats dans les magasins d'armes à feu pourraient être classés comme «liés au terrorisme». Un transfert à un agent immobilier au Panama pourrait être classé comme «blanchiment d'argent».

Depuis que la guerre contre les espèces a été reconnue au cours des dernières années, de nombreuses personnes se sont tournées vers les crypto-monnaies pour conserver leur liberté monétaire.

Cependant, comme l'avenir du pillage financier de la population dépend de la garantie que la population n'a pas d'autre option que les banques, les gouvernements permettront-ils aux cryptos de prospérer ?

Pas s'ils peuvent l'arrêter. Mais le peuvent-ils ?

Je pensais que les banques lanceraient à un moment donné leurs propres cryptos, tout en faisant tout leur possible pour discréditer les cryptos non bancaires comme potentiellement criminels.

La Banque du Canada envisage maintenant de lancer une monnaie numérique qui, selon elle, l'aiderait à lutter contre la «menace directe» des cryptomonnaies. Il coexisterait initialement avec le papier-monnaie, mais finirait par le remplacer complètement.

Ils affirment en outre que les billets de banque deviennent obsolètes en tant que moyen de paiement, ce qui crée des problèmes pour le système bancaire dans son ensemble: «Il est possible que les commerçants / banques trouvent trop coûteux d'accepter les billets de banque.»

Traduire cela signifie que, si vous insistez pour utiliser des billets de banque, la banque n'aura pas d'autre choix que de vous facturer une prime pour leur utilisation.

Cela est venu dans la foulée du plan de Facebook pour libérer la Balance, sa propre crypto-monnaie. La Banque du Canada déclare que «l’offre numérique de Facebook perd des bailleurs de fonds importants et doit faire l’objet d’un examen minutieux de la part des organismes de réglementation du monde entier, y compris la Banque du Canada»

Il suggère que les monnaies numériques des banques centrales permettent aux banques de collecter plus d'informations sur les Canadiens qu'il n'est possible lorsque les gens utilisent de l'argent. "Les informations personnelles ne sont pas partagées avec le bénéficiaire, mais pourraient être partagées avec la police ou les autorités fiscales."

Et s'il reste des incertitudes quant aux avantages des cryptos non bancaires, ils ont ajouté: «Les crypto-monnaies peuvent devenir une menace directe pour notre capacité à mettre en œuvre la politique monétaire et le rôle de prêteur de dernier recours.»

À première vue, le communiqué de la Banque du Canada semble être une annonce de progrès bancaire, pour le mieux-être des déposants. Mais c'est le premier rapport, à ma connaissance, dans lequel une banque déclare le bitcoin et les autres cryptos non bancaires comme une "menace directe".

La déclaration ci-dessus est un précurseur pour déclarer que les cryptos non bancaires sont de nature criminelle. Les cryptos offrent l'espoir d'une liberté monétaire et cela ne peut pas être autorisé.

À un moment donné, nous pouvons nous attendre à ce que les banques interdisent tout paiement pour des cryptos tels que le bitcoin via des cryptos de banque centrale et refusent des comptes à quiconque a des antécédents de négociation de cryptos non bancaires. L'objectif sera d'éliminer la possibilité que votre épicier ou station-service, ainsi que tout autre déposant bancaire, accepte le bitcoin. L'intention sera d'envoyer des bitcoins au cimetière cryptographique.

Contrairement à l'or, le bitcoin est intangible et ne peut pas simplement être fourré dans le matelas jusqu'à ce qu'il retrouve son acceptation pour la convertibilité, comme l'or dans le passé. Il n'existe pas sous forme physique et n'a de valeur perçue que si une autre partie est prête à l'accepter en paiement.

La guerre contre l'argent est une guerre contre votre liberté économique. À l'heure actuelle, la plupart des gens conservent la possibilité de retirer leur richesse du système, de la déplacer vers une juridiction plus favorable à la richesse et de la conserver sous des formes qui conserveront de la valeur à l'avenir.

Cette fenêtre pourrait se fermer le plus tôt possible.

* * *

Ce n'est un secret pour personne que les gouvernements sont impatients d'éliminer l'argent. Cela s'explique en partie par le fait que cela leur permettrait de dévaluer leurs devises plus rapidement. C’est précisément la raison pour laquelle, alors que les appels à éliminer les liquidités s’intensifient, nous constatons une augmentation massive de la création de devises et de l’inflation dans le monde entier. Cela a créé une situation économique différente de ce que nous avons jamais vu auparavant, et tout cela crée une crise grave sur plusieurs fronts. C’est exactement la raison pour laquelle l’auteur à succès du NY Times, Doug Casey, et son équipe viennent de publier un rapport urgent sur la façon de survivre et de prospérer lors d’un effondrement économique. Cliquez ici pour télécharger le PDF maintenant.

mercredi 25 décembre 2019

TROIS NOISETTES POUR CENDRILLON - Libuše Šafránková, Pavel Trávnícek, Carola Braunbock



J'ai pensé aussi vous faire partager l'amour du 7è Art où figurent dans 'Le Top 50' mes plus grands films du monde ! 

- "U Turn": (1997) Sean Pean, Jennifer Lopez 
- "Kill Me Three Times":(2014) Teresa Palmer, Simon Pegg, Alice Braga 
- "Kill Me Again": (1989) Johanne Whalley, Val Kilmer, Michael Madsen 
- "Fargo": (1996) Frances Mc Dormand, Steve Buscemi, William H. Macy, Peter Stormare 
- "Pulp fiction" (1994): Quentin Tarantino, Uma Thurman, John Travolta, Samuel L Jackson, Bruce Willis
- "Ultimate endgame": (2014) Abigail Breslin
- "Family Weekend": (2013) Olesya Rulin, Kristin Chenoweth
- "Les nouveaux sauvages": (2014) Ricardo Darin, Oscar Martinez, Leonardo Sbaraglia 
- "La mort sur les lèvres": (1999) Thomas Kretschmann, Aglaia Szyszkowitz, Manfred Lehmann, Dominique Horwitz, Walter Kreye, Aleksandar Jovanovic
-"Bagdad Café": (1987) CCH Pounder, Marianne Sagebretch, Jack Palance 
- "La marche fatale": (1997) Eva Hassmann, Thomas Kretschmann, Dominique Horwitz 
- "Serie noire": (1979) Patrick Dewaere, Myriam Boyer, Bernard Blier 
- "Association de malfaiteurs": (1987) Ch. Malavoy, V. Genest, F. Cluzet, Claire Nebout 
- "Cours Lola, cours": (1998) Franka Potente, Moritz Bleibtreu 
- "La jeune fille et la mort": (1995) Sigourney Weaver 
- "Guet-Apens": (1973) Steeve Mc Queen, Ali Mac Grawn 
- "Orange mécanique": (1972) Malcolm McDowell 
- "Boulevard de la mort" (2007) de Quentin Tarantino
- "Les vieux de la vieille": (1960) Jean Gabin, Pierre Fresney, Noel-Noel, N. Roquevert 
- "Le diner de con": (1998) Thierry Lhermite, Jacques Villeret 
- "Lara Croft": (2001) Angélina Jolie 
- "Retour vers le futur": (1985) Michael J.Fox, Christopher Lloyd 
- "Mars Attacks": (1996) Jack Nicholson, Michael J. Fox, Nathalie Portman 
- "Waterworld": (1995) Kevin Cosner, Anne Tripplehorn 
- "L'été meurtrier": (1983) Isabelle Adjani, Suzanne Flon, A. Souchon 
- "37,2° le matin": (1986) Béatrice Dalle, J.H. Anglade, C. Célarié 
- "Las Vegas Parano": (1998) Johnny Deep, Cameron Diaz 
- "Le bon, le brute et le truand" (1966) Clint Eastwood
- "Joyeuses Paques": (1984) Sophie Marceau, J.P. Belmondo 
- "La traversée de Paris": (1956) Bourvil, Jean Gabin 
- "Rencontre avec Joe Black": (1998) Anthony Hopkins, Brad Pitt
- "American gangster": (2007) Russel Crowe, Danzel Washington
- "Thelma & Louise" (1991): Geena Davis, Susan Sarandon
- "Ce que je sais d'elle d'un simple regard" (2000): Glenn Close, Cameron Diaz, Kathy Baker
- "Run or die" (2012): Peter Facinelli, Jaimie Alexander, Glenn Ciano
- "Les vraies mémoires d'un assassin international": (2016) Kevin James, Zulay Henao, Andy García
- "Little Athens" (2005): DJ Qualls, Jorge Garcia, John Patrick Amedori, Erica Leerhsen, Rachel Miner, Eric Szmanda, Michael Peña
- "Very cold trip" (2011): Pamela Tola, Jussi Vatanen, Timo Lavikainen
- "Diabolique" (2016): Michèle Laroque, Laurent Stocker, Anne Consigny
- "En toute innocence" (1988): Nathalie Bayle, Michel Serrault, Suzanne Flon
- "Une proie certaine" (2012): Mark Harmon, Lola Glaudini, Tatiana Maslany
- "La mise finale" (2004): Katarine Isabelle, Charles Martin Smith, Kris Lemche, Juliazn Richings
- "Miss Nobody" (2011): Leslie Bibb, Missi Pyle, Kathy Baker
- "Arrête ou je continue" (2014): Emmanuelle Béart, Mathieu Amalric
- "Pas un mot" (2007) :Alba Alonso, Jimmy Barnatan, Antonio Barroso, Jimmy Castro, Rebecca Cobos 
- "13" (2010): Sam Riley, Jason Statham, Mickey Rourke, 50 Cent, Alexander Skarsgård
- "Lost junction" (2003): Neve Campbell, Billy Burke, Jake Busey
- "Casino 1995" (1996): Robert De Niro, Sharon Stone, Joe Pesci
- "Le colis" (2011): Emmanuel Bilodeau, Sylvie Léonard, Gildor Roy
- "The call" (2013): Halle Berry, Abigail Breslin

et, je reconnais qu'en tant que créateurs d'histoires pour le cinéma et que scénariste, j'ai une très très grande admiration pour tous ces films ci-dessus autant pour l'écriture, la mise en scène et le casting prodigieux qui leur convient !

mardi 24 décembre 2019

La liberté est la source du progrès humain

Si l’on compare les pays prospères et les pays pauvres, il est clair que les premiers se caractérisent invariablement par des degrés plus élevés de libertés individuelles, en particulier dans le domaine économique.


24 DÉCEMBRE 2019 
Par Temba A Nolutshungu.
Un article de Libre Afrique


Sans son livre fondateur La guerre de l’Afrique du Sud contre le capitalisme, l’économiste Professeur Walter Williams a déclaré que :

"La solution aux problèmes de l’Afrique du Sud ce ne sont pas des programmes spéciaux, ce n’est pas la discrimination positive, ce ne sont pas des dons et ce n’est pas de l’État-providence. La solution est la liberté. Parce que si vous regardez autour du monde et que vous cherchez des gens riches, des gens d’origines diverses qui ont la capacité de bien s’entendre, vous les trouverez dans une société où il y a une liberté individuelle suffisante".

La liberté sans trop d’entraves permet aux individus de poursuivre leurs aspirations socio-économiques, tant qu’ils n’abusent pas de force ou de fraude dans leurs efforts. Elle devrait être la pierre angulaire et le point de départ de toutes les politiques gouvernementales. Ce principe devrait également être le critère décisif lors de la révision des politiques existantes.

TANT D’EXEMPLES PROUVENT LES BIENFAITS DE LA LIBERTÉ !

Si l’on compare les pays prospères et les pauvres, il est clair que les prospères se caractérisent invariablement par des degrés plus élevés de libertés individuelles, en particulier dans le domaine économique. L’inverse est vrai pour les pays économiquement pauvres.

La corrélation entre liberté et prospérité est corroborée par des centaines d’études empiriques mais aussi par l’indice des droits de propriété, l’index de liberté économique, le rapport sur la compétitivité dans le monde et bien d’autres.

Les politiques économiques basées sur une valorisation élevée des libertés individuelles des personnes se traduisent par des taux de croissance économique constamment élevés et d’autres avantages socio-économiques en aval.

Un environnement de liberté permet d’améliorer la vie et le bonheur de la plupart, sinon de tous, dans les plus brefs délais.

CHACUN RECHERCHE UN BÉNÉFICE INDIVIDUEL


Dans un environnement libre, les individus ont tendance à collaborer entre eux pour profiter d’un bénéfice mutuel. Par nature, les humains sont guidés par leur intérêt personnel pour chercher des moyens d’améliorer leurs conditions socio-économiques existantes. Pour améliorer leur vie, ils recherchent et explorent des opportunités d’emploi ou des moyens de progresser au sein de leur entreprise.

Ceux qui gèrent l’entreprise cherchent à accroître leur part de marché. Ceux qui ont l’esprit d’entreprise se lancent dans l’entreprise risquée de démarrer une affaire où le risque d’échec est toujours présent. En tant que fournisseurs de biens et de services aux consommateurs, les entrepreneurs dépendent et, à certains égards, sont à la merci de leurs clients.

Les consommateurs, motivés par leur intérêt personnel, recherchent des produits d’un bon rapport qualité-prix. Les fournisseurs, à leur tour, cherchent à maximiser les retours sur investissement tout en faisant de leur mieux pour offrir un rapport qualité-prix compétitif.

Aucune de ces décisions n’est motivée de façon altruiste.

Employeurs, employés, fournisseurs et consommateurs de produits cherchent tous à s’approprier les fruits de leur travail. Les politiques étatiques telles que les taxes punitives nient cet aspect de la nature humaine. La démotivation s’installe et l’incitation à investir du capital ou à maximiser la productivité du travail s’érode progressivement.

L’ÉTAT DIRIGISTE ÉTEINT TOUTE INCITATION

Telle a été l’expérience des économies étatiques et dirigistes. C’est ce qui a entraîné l’implosion des économies socialistes à partir de 1989. C’est ce qui explique l’abîme économique qu’est devenu le Venezuela.

La Chine communiste a décidé d’emprunter la voie du marché avec la mise en place de marchés libres avec une participation économique individuelle dans des zones économiques spéciales.

Les politiques qui ont suivi dans ces domaines sont compatibles avec la nature humaine et les principes immuables d’une économie saine, ce qui explique pourquoi la Chine est devenue la deuxième plus grande économie du monde, sortant plus de 500 millions de personnes de la pauvreté en quelques décennies.

La fille du défunt communiste soviétique Joseph Staline, Svetlana Alliluyeva (1926-2011) a souligné ce point de manière très poignante :

"C’est la nature humaine qui gouverne le monde, pas les gouvernements et les régimes".

LA MALADIE DE LA VANITÉ FATALE

L’Afrique du Sud est un catalogue de ces politiques contre-productives : le salaire minimum national qui a été adopté. L’assurance maladie nationale qui bafoue tous les principes de gestion financière économique et érode une assiette fiscale de plus en plus petite qui supportera le fardeau tout en détruisant un secteur de soins de santé privé sophistiqué qui rivalise avec les meilleurs du monde.

Par expérience, on sait que les entreprises d’État commercialement non viables ne peuvent survivre sans subventions budgétaires. Le pays est une litanie de politiques affligeantes, malheureusement dans le contexte d’un chômage cataclysmique et d’une économie en déclin.

Le problème diagnostiqué par Friedrich Hayek est que les décideurs politiques sont atteints de la maladie de la vanité fatale. Leur comportement arrogant pourrait laisser penser qu’ils savent tout sur les intérêts divers de chacun, leurs priorités, leurs préférences, leurs besoins, leurs désirs et comment ils s’y prennent pour les atteindre.

L’expérience prouve l’inverse.

Les politiciens et les décideurs se lancent pourtant dans des politiques intrusives ce qui affecte gravement les libertés des individus et donc des entreprises. Il n’est donc pas étonnant que les pays qui se lancent dans de telles aventures étatiques connaissent une croissance économique médiocre, une érosion accrue de la richesse, un chômage élevé, une pauvreté accrue et d’autres aspects négatifs de vies malheureuses telles qu’une éducation et des soins de santé insuffisants.

La liberté est la source du progrès humain ! Et pourtant, les politiciens ne le comprennent tout simplement pas !

lundi 23 décembre 2019

Les frontières ouvertes sont une erreur de mille milliards de dollars

par Tyler Durden
Lun, 23/12/2019 - 02:00
Écrit par Jack McKerrigan via ProgressivesForImmigrationReform.org,


Le mois dernier, la politique étrangère a publié un article, «Les frontières ouvertes sont une idée de mille milliards de dollars», qui plaidait pour l'ouverture des frontières. Donc, pour tous ceux qui disent: «Oh, personne ne soutient les frontières ouvertes», le voici par écrit ! Chaque point soulevé par l'auteur Bryan Caplan, professeur d'économie, est réfutable, et, bien que la pièce soit longue, nous pensons qu'il est important "pour mémoire" de contrer tous ses points.

En lisant pour la première fois «Les frontières ouvertes sont une idée de mille milliards de dollars» de Bryan Caplan en politique étrangère, outre l'incrédulité, je pensais que cette personne ne devait pas sortir beaucoup ou ne devait pas lire beaucoup. Une citation de l'écrivain Upton Sinclair me vient également à l'esprit: «Il est difficile d'amener un homme à comprendre quelque chose, quand son salaire dépend de son incompréhension.»

Qu'est-ce que Just ?

«L'ouverture des frontières n'est pas seulement le raccourci le plus prometteur pour la prospérité mondiale», écrit Caplan. Cela soulève la question de savoir qui détermine ce qui est «juste»? Just n'est pas un terme défini que quelqu'un peut facilement réviser (comme Caplan semble impliquer) et déterminer si une politique particulière est juste ou injuste. En fait, chaque individu a probablement une définition différente de ce qui est juste.

Mais aux États-Unis, je crois que la grande majorité des citoyens voient les frontières ouvertes comme une politique totalement injuste. C'est injuste car il est généralement admis que la population d'un pays a conclu un contrat social avec les dirigeants et le gouvernement d'un pays. En vertu de ce contrat, la population suivra l'état de droit et le gouvernement adoptera et appliquera des politiques qui ont un impact bénéfique sur la population du pays. Il n'y a pas de contrat social entre les dirigeants et le gouvernement d'un pays et les personnes qui vivent dans un autre pays.

À titre d'exemple de l'autre côté de l'étang, le nouveau gouvernement italien a récemment publié des chiffres montrant que l'État allouera 50 millions d'euros l'année prochaine, 200 millions d'euros en 2021 et 300 millions d'euros en 2022 au Fonds pour les personnes handicapées et l'autosuffisance d'Italie. Quelque 2 millions de personnes handicapées en Italie dépendent de ces allocations publiques, qui ne représentent que 54 cents par jour de bien-être social - ce qui est insuffisant même pour un régime de subsistance. En revanche, l'Italie fournit aux migrants 20 euros par jour. La plupart des Italiens estiment que cette politique est injuste. Des écarts de dépenses par habitant similaires existent dans les fonds fournis aux citoyens et aux migrants dans le besoin aux États-Unis. C'est également injuste !

Quelle occasion manquée ?
Caplan écrit:


«Pour voir l'énorme opportunité manquée dont je parle, pensez à la migration d'un Haïtien peu qualifié de Port-au-Prince à Miami. En Haïti, il gagnerait environ 1 000 $ par an. À Miami, il pouvait facilement gagner 25 000 $ par an. Comment une telle mobilité ascendante est-elle possible ? En termes simples: les êtres humains sont beaucoup plus productifs en Floride qu'en Haïti - grâce à de meilleures politiques gouvernementales, une meilleure gestion, une meilleure technologie et bien plus encore. »

Il continue:

«La fonction centrale des lois sur l'immigration existantes est d'empêcher cette création de richesse - de piéger les talents humains dans les pays à faible productivité. De toutes les politiques économiques destructrices connues de l'homme, rien sur Terre n'est pire. Je ne plaisante pas. Selon des estimations standard, l'ouverture des frontières doublerait finalement la production de richesses de l'humanité. Comment est-ce possible ? Parce que l’immigration augmente fortement la productivité des travailleurs - et le monde contient plusieurs centaines de millions de candidats à l’immigration. Multipliez un gain massif par personne par un nombre énorme de personnes et vous vous retrouvez avec ce que l'économiste Michael Clemens appelle «des billets de mille milliards de dollars sur le trottoir». »

Le vrai problème avec cette déclaration est que si vous déménagez une personne de Port-au-Prince à Miami, vous aurez plus de chances d'avoir une personne de la rue que de gagner une personne gagnant 25 000 $. Aux États-Unis et dans le monde, l'une des suggestions politiques émises par certains candidats à la présidence américaine et d'autres est le revenu de base universel. Cette idée est née avec la technologie qui laisse de grands groupes au chômage (généralement les plus sous-instruits et les moins qualifiés de la population), entre autres raisons. S'il est si facile pour les gens de devenir et de rester des membres productifs de la main-d'œuvre américaine, alors pourquoi une telle politique serait-elle proposée ? Ne serait-il pas plus probable que notre immigrant haïtien accepte simplement ce document ?

Un autre élément qui manque à cet argument est le besoin de capitaux tant au niveau individuel qu'au niveau du travail. Un individu qui vient dans ce pays a besoin de capitaux pour installer une résidence, obtenir des transports, mettre de la nourriture sur la table et payer les soins de santé jusqu'à ce qu'il puisse trouver un emploi et commencer, si jamais, à produire. Ceux que l'écrivain accueillerait aux États-Unis viendraient dans ce pays avec à peine les chemises sur le dos.

Tout comme l'individu a besoin de capital, le capital est nécessaire pour mettre une personne au travail. Cela est vrai même de la position la plus élémentaire - une excavatrice de fossé nécessite une pelle. Mais les États-Unis ne génèrent pas beaucoup de positions de creuseurs de fossés. Au lieu de cela, des capitaux sont nécessaires pour établir un lieu de travail pour un employé, du matériel à utiliser (que ce soit un ordinateur personnel, une caisse enregistreuse, une moissonneuse ou un chariot élévateur) et une formation. Cela pourrait représenter des dizaines de milliers de dollars par travailleur. Au cours des 10 dernières années, il y a eu très peu de dépenses en capital pour accroître la capacité aux États-Unis. Par conséquent, l'affirmation de base de Caplan est ridicule. Tout nouvel immigrant qui vient de traverser la frontière aurait besoin de dizaines de milliers de dollars pour commencer. Sans cela, il / elle deviendra juste une autre personne de la rue errant dans les rues de l'Amérique.

Un autre problème négligé par l'auteur est qu'une personne gagnant 25 000 $ à Miami ne vivrait même pas à un niveau de subsistance. Selon le Miami New Times, pour simplement payer les nécessités, un Miamian moyen devrait gagner 38 529 $ par an; pour vivre confortablement, un résident devrait gagner 77 057 $ par an. Ainsi, en réalité, Caplan préconise soit d'augmenter considérablement le niveau de sans-abri, soit les rôles sociaux dans ce pays.

Nous pouvons considérer la Suède comme un bon exemple de la façon dont la migration a fait augmenter le chômage. Même si la Suède a apporté un soutien monétaire substantiel aux migrants, le chômage est parmi les plus élevés de l'Union européenne. Dans certaines villes, plus de 80% des migrants accueillis sont restés sur le bien-être. Au lieu d'importants impacts économiques positifs, la Suède a rencontré des coûts financiers importants et des impacts négatifs créant des crises financières dans certaines municipalités.

L'unification par rapport à la migration - il existe une différence significative
D'une manière plutôt confuse, Caplan tente d'assimiler la migration actuelle à l'unification de l'Allemagne.

«De nombreux pays européens - notamment l'Allemagne de l'Ouest pendant la guerre froide - ont rapidement absorbé des entrées beaucoup plus importantes dans le passé.»

L'unification allemande n'était pas une migration de masse, mais plutôt la combinaison de deux pays distincts qui, 45 ans plus tôt, avaient été un seul pays.

L'unification n'est pas équivalente au problème de migration. De plus, sachez que les habitants de l'Allemagne de l'Est ne se sont pas présentés sans actifs. Ils ont amené tout un pays avec eux, qui comprenait des terres agricoles, des écoles, des universités, des maisons, des usines, des routes et des infrastructures. Certes, des investissements devaient être faits pour moderniser ces actifs, mais ce n'était pas comme si les Allemands de l'Est se présentaient avec seulement les vêtements sur le dos.

De plus, les habitants de l'Allemagne de l'Est et de l'Ouest partageaient la même langue, la même culture et quelques milliers d'années d'histoire. De nombreuses personnes en Allemagne de l'Ouest étaient apparentées à des personnes en Allemagne de l'Est, et les habitants de l'Allemagne de l'Est étaient très instruits.

Cela dit, l'unification a été extrêmement difficile et coûteuse. Et aujourd'hui, un grand fossé se creuse en Allemagne, avec la Grande Coalition dirigée par Angela Merkel et les deux partis centralistes bifurquant dans la gauche dirigée par Die Linke, le reste du Parti communiste est-allemand, et la droite dirigée par AfD, le nouveau face à des Allemands anti-immigration et fiscalement responsables.

la criminalité
Caplan minimise ensuite le montant de la criminalité due aux migrants, déclarant:

«Les citoyens nés dans le pays craignent également fréquemment que les immigrés, censés ne pas respecter profondément la culture occidentale pour l’ordre public, soient enclins à la criminalité. Aux États-Unis, au moins, c'est l'inverse de la vérité. Le taux d'incarcération des personnes nées à l'étranger est environ un tiers inférieur à celui des personnes nées dans le pays. »

Ceci est une fausse déclaration. Par exemple, en Arizona, selon une étude de la Federation for American Immigration Reform, un étranger en situation irrégulière est quatre fois plus susceptible d'être incarcéré pour un crime qu'un résident légal ou un citoyen. Dans le New Jersey, les immigrants illégaux sont incarcérés cinq fois plus souvent que les résidents légaux et les citoyens, et les taux d'incarcération des étrangers illégaux sur la côte ouest sont le triple de ceux des résidents légaux et des citoyens.

Selon un article publié en 2004 dans le City Journal, à Los Angeles (une ville où les étrangers en situation irrégulière représentent environ 23% de la population), les étrangers en situation irrégulière représentaient 95% de tous les mandats d'homicide en suspens (qui totalisaient entre 1200 et 1500). Jusqu'à deux tiers de tous les mandats de crime fugitif (17 000) concernaient des étrangers en situation irrégulière. La situation peut-elle être meilleure maintenant en 2019, dans ce qui est maintenant officiellement une ville sanctuaire dans un État sanctuaire ?

Encore une fois, à l'étranger, en Suède, le dernier rapport du gouvernement qui a collecté des statistiques sur l'immigration et la criminalité était une étude réalisée en 2005 par le Conseil national suédois pour la prévention du crime (Brå). Il a révélé que les personnes d'origine étrangère étaient 2,5 fois plus susceptibles d'être soupçonnées de délits que les personnes d'origine suédoise; les immigrants étaient quatre fois plus susceptibles d'être soupçonnés de violence meurtrière et de vol qualifié, cinq fois plus susceptibles de faire l'objet d'une enquête pour délits sexuels et trois fois plus susceptibles de faire l'objet d'une enquête pour agression violente. Le rapport était basé sur des statistiques concernant les «suspects» d'infractions. Le Brå a déclaré qu'il y avait «peu de différence» dans les statistiques concernant les personnes soupçonnées de crimes et celles effectivement condamnées.

Plus loin:

«Selon Dagens Nyheter en 2017, au moins 90% de tous les meurtres et tentatives de meurtre par violence armée en Suède ont été perpétrés soit par des immigrants soit par ceux dont au moins un parent est immigré et selon Expressen, 94,5% de tous les membres de gangs criminels de carrière à Stockholm, en Suède, sont des immigrants ou ont au moins un parent immigré. La proportion d'étrangers admis au Service suédois des prisons et de probation est passée de 26% en 2003 à 33% en 2013 selon ses statistiques. Dans son rapport de 2017 sur le crime organisé en Suède, la police a déclaré que dans la plupart des régions de Suède avec les taux de criminalité les plus élevés (sv: särskilt utsatta områden), la part de la population immigrée est d'environ 50 à 60%. Au cours des dernières années, certaines de ces régions ont connu des émeutes telles que les émeutes de la mosquée de Malmö en 2008, les émeutes de Rinkeby en 2010, les émeutes de 2016 en Suède et les émeutes de Rinkeby en 2017. Les immigrants ont également été associés à une série de délits très médiatisés, notamment l'attaque au couteau d'Ikea ??en 2015, l'attaque au centre d'asile de Suède en 2016 et l'attaque de Stockholm en 2017. »

Politique
Caplan continue ensuite à discuter de l'impact des migrants sur la politique d'un pays:

«Les citoyens nés dans les pays développés des pays développés ont une longue expérience de vote pour les politiques qui ont fait prospérer leur industrie et leur pays. Qui sait comment un grand nombre de nouveaux immigrants voteraient? En effet, ne devrions-nous pas nous attendre à ce que les gens des politiques dysfonctionnelles amènent avec eux une politique dysfonctionnelle ?

«Ce sont de bonnes questions, mais les réponses ne sont pas alarmantes. Aux États-Unis au moins, la principale division politique entre les natifs et les étrangers est l'engagement. Même les immigrants légalement autorisés à voter sont nettement moins susceptibles que les citoyens nés dans le pays d'exercer ce droit. Lors de l'élection présidentielle américaine de 2012, par exemple, 72% des citoyens natifs éligibles ont voté contre seulement 48% des immigrants éligibles. Quelle que soit leur position politique, les opinions des immigrants sont donc relativement inertes. »

C'est vraiment un non argument. Ce qui était vrai dans le passé au sujet du pourcentage d'immigrants admissibles votant ne le sera pas nécessairement à l'avenir. De plus, c'est un cas de mensonges, de foutus mensonges et de statistiques. Si les 48% des immigrants éligibles mentionnés ci-dessus votent principalement dans un sens, ce qu'ils font probablement, cela peut faire basculer l'échelle considérablement loin des antécédents électoraux à long terme des citoyens nés dans les pays développés qui ont fait prospérer leur industrie et leur pays riches.


Ne fais pas de mal


Caplan conclut son article en référençant son livre:


«Dans Open Borders, j'ai la possibilité de répondre à beaucoup plus de
préoccupations concernant l'immigration plus en détail. Ce que je ne peux pas faire, je l’avoue, c’est s’adresser aux non mesurés et aux non mesurables. Dans la vie réelle, cependant, tout le monde fait régulièrement face à des dangers ambigus - «inconnus inconnus». Comment pouvons-nous faire face? "

Il est difficile de comprendre exactement quel est le point de Caplan ici. Est-ce qu'il essaie de dire: "Eh bien, nous ne savons vraiment pas quel serait l'impact d'Open Borders, mais, bon sang, faisons-le et voyons ce qui se passe !"

Si c'est ce qu'il dit, c'est une approche imprudente, car elle pourrait avoir un impact sur la vie de plus de 300 millions de personnes aux États-Unis seulement. C'est une question qui doit être étudiée à mort avant toute décision. Les ramifications de l'échec sont tout simplement trop catastrophiques pour être prises en compte.

Dans la boîte de Pétri de la vie, il y a plusieurs exemples réels d'échec de ces idées. En Suède, l'ex-PDG d'une grande entreprise a récemment déclaré que le pays était au bord de la guerre civile pour sa politique d'immigration. La Norvège voisine a mis ses militaires à la frontière suédoise pour empêcher les incursions d'immigrants situés en Suède. L'Allemagne, l'Italie et les Pays-Bas sont également confrontés à des troubles liés à l'immigration. Un pays qui n'a pas de problèmes est la Suisse qui adopte une approche mesurée de l'immigration.

En regardant en arrière dans le temps, l'Argentine fournit des leçons sur l'impact négatif de l'immigration de masse. L'Argentine est un pays doté d'une grande quantité de ressources naturelles. Avant la Première Guerre mondiale, l'Argentine était considérée comme un endroit supérieur pour émigrer aux États-Unis, Buenos Aires gagnant le surnom de Paris d'Amérique du Sud. Pendant les années 1870 et jusqu'à la Première Guerre mondiale, l'Argentine a connu un boom économique.

«La pénurie de main-d'œuvre et l'abondance de terres ont induit un produit marginal élevé du travail», selon Wikipedia. Les immigrants européens (principalement italiens, espagnols, français et allemands), tentés par les salaires élevés, sont arrivés en masse. Le gouvernement a subventionné l'immigration européenne pendant une courte période à la fin des années 1880, mais les immigrants sont arrivés en masse, même sans subvention. »

En général, ces immigrants étaient peu qualifiés et peu instruits. La population est passée de 1,9 million en 1870 à 15,9 millions en 1947. Au cours de la même période, l'Argentine a accueilli 6,6 millions d'immigrants, la plupart de ces personnes s'étant installées dans les villes, même si le pays avait une économie essentiellement tirée par l'agriculture. Un effet secondaire des niveaux d'immigration élevés a été l'importation d'idées telles que le syndicalisme ouvrier, l'anarchisme et d'autres formes d'organisation populaire.

La Grande Dépression a provoqué un ralentissement de l'économie et, en quelques années, le chômage a été élevé, ce qui a provoqué des troubles du travail. Cela a conduit à l'instabilité politique et une junte militaire a commencé à diriger le pays en 1943.

En 1946, Juan Perón est arrivé au pouvoir sur le dos des descamisados, ou «torse nu». Perón a essentiellement suivi un programme socialiste orienté vers le corporatisme (similaire au fascisme Mussolini) avec plusieurs programmes quinquennaux mis en œuvre (similaire à l'URSS communiste).

Selon Wikipédia, «à partir de 1947, Perón a pris un virage à gauche après avoir rompu avec le mouvement du« nationalisme catholique », ce qui a conduit à un contrôle graduel de l'État sur l'économie, reflété par l'augmentation des propriétés publiques, l'interventionnisme (y compris le contrôle des loyers). et les prix) et des niveaux plus élevés d'inversion du public, principalement financés par la taxe inflationniste. La politique macroéconomique expansive, qui visait la redistribution de la richesse et l'augmentation des dépenses pour financer les politiques populistes, a conduit à l'inflation. »

Il faut reconnaître que le nom traduit du parti péroniste, ou parti justicialiste, est le Parti de la justice sociale. Il a gouverné l'Argentine la plupart du temps depuis que Perón est arrivé au pouvoir en 1947. L'épine dorsale du Parti de la justice sociale était constituée par des millions d'immigrants pauvres et sans instruction qui se sont installés en grande partie dans les villes argentines du milieu des années 1800 jusqu'en 1943.

L’ouverture des frontières n’est pas la seule raison pour laquelle l’Argentine a connu des crises financières continues depuis les années 1940. Cependant, elle a été un contributeur majeur et a indirectement contribué à faire entrer en Argentine les idées du socialisme et du corporatisme qui ont gravement endommagé l’économie argentine. À ce jour, l'Argentine a fait huit fois défaut de paiement de sa dette, plus que tout autre pays. Le FMI se prépare à un neuvième défaut dans un proche avenir depuis le retour au pouvoir des péronistes fin 2019. L'Argentine est un casier économique depuis 70 ans. Dans une discussion avec un cadre vivant en Argentine il y a quelques années, j'ai mentionné que je craignais que les États-Unis ne suivent le chemin de l'Argentine. Sa réponse a été: "Que Dieu ait pitié de vous !"