- ENTREE de SECOURS -



jeudi 28 février 2019

Forte croissance de la banquise arctique

28 février 2019 
Usbek

Le texte qui suit est la traduction d’un article publié le 24 février sur le site wattsupwiththat.com.

Février n’est pas terminé et l’étendue de la banquise arctique est déjà supérieure à celle des quatre années précédentes et à six des 14 dernières années; elle dépasse déjà d’un demi-million de kilomètres carrés celle de l’année dernière.
arctique
Étendue de la banquise arctique. Notez que le bord gauche du graphique est le 1er février et non le 1er janvier. Source : NSIDC (National snow and ice data center)

La banquise arctique (pôle Nord) a obstinément résisté aux années très chaudes de 2015-2017 causées par le grand El Niño. Allons-nous assister à une augmentation de la banquise arctique au cours des prochaines années ? Seul le temps nous le dira, mais l’idée ne peut être écartée.
La banquise antarctique (pôle Sud) augmente également cette année par rapport à l’année dernière, de sorte que l’étendue mondiale des banquise va connaître un bond important cette année.
Douze années après qu’ Al Gore ait déclaré que la banquise arctique était condamnée, la «pause de la fonte de l’Arctique» est toujours d’actualité.

Il est amusant de voir comment Météo-France rend compte de la même information dans son communiqué du 20 février 2019 :

En janvier, l’extension de la banquise arctique est restée bien en dessous de la normale, même si les températures ont été beaucoup plus proches de la moyenne que les années précédentes. À quelques semaines du maximum d’extension, on peut d’ores et déjà dire que, contrairement aux 4 hivers précédents, on ne battra pas de record de plus faible extension en mars.

L’extension des glaces de mer arctiques moyenne en janvier a atteint 13,56 million de kilomètres carrés, une valeur qui se situe 860 000 km² sous la normale 1981/2010 et 500 000 km² au-dessus du précédent record de janvier 2018. D’après le National Snow and Ice Data Center(NSIDC), janvier 2019 détient la sixième valeur d’extension moyenne la plus basse pour janvier depuis le début des mesures satellites en 1979. La tendance linéaire au déclin de la banquise de mer est de 46 700 km² par année, ce qui correspond encore une baisse de 3% par décade.

UN «BANQUIER SUISSE GILET JAUNE» CARTONNE EN FRANCE

Tourné à Genève, le plaidoyer d’un politicien vaudois est devenu viral sur les réseaux sociaux. Mais il aimerait aussi être entendu en Suisse.

Les arguments de François de Siebenthal pour une microtaxe ont été entendus par des centaines de milliers de Français.


28.02.2019, 10h48 
PAR RENAUD MICHIELS


La caméra s’approche de l’homme et demande: «Vous êtes Suisse ?». «Oui mais je me soigne», rétorque-t-il. Le décor est planté, cette personne a du bagout et est plutôt haute en couleur. Cette scène ouvre une séquence de 2 minutes 30 tournée la semaine dernière à Genève lors de la venue des gilets jaunes. Depuis, le plaidoyer de celui qui est présenté comme un «banquier suisse gilet jaune» est devenu viral et a été vu par des centaines de milliers de Français.

L’interviewé commence par dire tout son soutien au mouvement français. Et ne mâche pas ses mots: «On n’aime pas les violences policières qui vous massacrent. C’est une horreur hein, une horreur. Il y a des gens qui meurent, des mâchoires fracassées, des yeux percés, des mains arrachées. C’est un état de guerre civile.»

Une minorité qui contrôle le monde

Puis il se lance dans sa démonstration, décrivant un monde «en surabondance de tout». Mais, enchaîne-t-il, «il y a une infime minorité qui planifie la rareté, qui par méchanceté, par bêtise, ou par excès de pouvoir, organise le manque pour contrôler le monde. Alors qu’on pourrait tous très bien vivre.»

Le banquier suisse termine par donner son remède. «En prenant une microtaxe, une nanotaxe, une miette sur toutes les créations monétaires et les flux financiers, on pourrait se passer de toutes les déclarations fiscales. (…) Le monde entier pourrait vivre en prenant cette miette.»

Commentaires très positifs

Chacun pensera ce qu’il veut de cet argumentaire. Mais ce discours séduit manifestement beaucoup parmi les gilets jaunes en France. La vidéo a été partagée par différents comptes, surtout sur Facebook. Comme celui de JOJO le Gilet Jaune: près de 45 000 vues ce jeudi matin. Celui de CitoyenTv: 120 000 vues. Ou d’Info gilet jaune: 290 000 visionnages! Et les commentaires sont massivement positifs.

Mais qui est ce Suisse qui n’est pas identifié sur la vidéo? Vu d’ici, ce n’est pas très difficile à trouver. Il s’agit de l’économiste et politicien indépendant vaudois François de Siebenthal, qui a été l’une des personnes à l’origine de l’initiative «Monnaie pleine» ou un fervent défenseur du RBI, le Revenu de base inconditionnel. Or il plaide en fait aussi pour sa paroisse puisqu’il est également membre d’un comité qui veut lancer en Suisse une initiative sur cette «microtaxe».

De la solitude au succès

Née à Zurich, l’idée de taxer toutes les transactions financières a été repérée et récupérée par le mouvement contestataire français, comme l’avait relaté «Le Temps» en décembre dernier. Le succès de cette vidéo le démontre à nouveau.

François de Siebenthal, lui, avait dû ressentir un vague sentiment de solitude le 29 décembre, lors d’une action de soutiens aux gilets jaunes à Lausanne. Elle avait réuni… trois personnes. Cette fois il se dit ravi mais pas vraiment surpris par le succès de «sa» vidéo. «Les Français sont victimes de cette infime minorité qui profite honteusement, beaucoup tirent la langue dès le milieu du mois. Donc, oui, je comprends que ces paroles leur parlent, ils ont compris le truc», nous explique-t-il.

Initiative lancée en mai

Ses arguments ont donc été entendus. Mais pas de notre côté de la frontière. Il semble que l’idée de microtaxe intéresse davantage les Français que les Suisses… François de Siebenthal l’admet volontiers: «Oui, c’est vrai. Simplement, je pense, car en Suisse nous sommes sur la même pente mais restons quand même mieux lotis que nos voisins.»

Mais le constat ne semble pas le décourager. «Nous devrions commencer la récolte de signature pour l’initiative pour une microtaxe en mai», note-t-il. (Le Matin)

mercredi 27 février 2019

Le gaz carbonique, ça paie pas assez alors il y a le méthane

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le 26 février 2019


Dans la rubrique des gaz à effet de serre, l’espèce d’hystérique qui a réussi à être élue avec l’étiquette démocrate représentante de la ville de New-York au Congrès américain, en rajoute une couche avec son « Green New Deal ». Vue sa sale tête, elle est soit vegan, soit mal baisée soit les deux. Toujours est-il que pour combler ses frustrations elle s’est lancée dans la guerre contre les pétulances des bêtes à corne. Comme elle s’inquiète du méthane – hautement toxique pour le climat – Alexandria Ocasio-Cortez doit donc être vegan, du moins c’est ma conviction que je ne partage qu’avec moi-même.

Cette pasionaria du climat et de la plus orthodoxe des écologies prône donc l’interdiction de l’élevage bovin. Ce qu’elle a oublié de mentionner dans ses diatribes passionnées c’est ce qui arrive au méthane d’origine naturelle mais aussi à celui des décharges d’ordures ménagères, des étangs et enfin des pétulances des 7 milliards de bipèdes que compte la planète. Le méthane se retrouve dans l’atmosphère, c’est un fait, et une partie de ce gaz a tendance à se retrouver dans la stratosphère puisque sa densité est inférieure à celle de l’air, et il va préférentiellement entre 10 et 60 km d’altitude. En présence de rayonnement ultra-violet le méthane, en contact avec l’oxygène, est rapidement oxydé pour produire du gaz carbonique et de l’eau :

CH4 + 2 O2 -> CO2 + 2 H2O

Cette simple équation chimique explique pourquoi il y a toujours environ 4 ppm en volume de vapeur d’eau dans la stratosphère alors que compte tenu des très basses températures de la troposphère de – moins 60°C dans les basses couches de la stratosphère – toute la vapeur d’eau aurait du disparaître par condensation et formation de cristaux de glace qui par gravité retombent vers les basses altitudes. Cette présence de vapeur d’eau dans la stratosphère a intrigué les physiciens spécialistes de l’atmosphère et seule la présence de méthane et son oxydation par l’oxygène peut l’expliquer. Alors si le méthane est un dangereux gaz à effet de serre cette affirmation est en contradiction avec les observations mentionnées ici.

Illustrations et sources : The Daily Caller, et Climate Depot

mardi 26 février 2019

En 20 ans de monnaie unique, chaque Français a perdu en moyenne 55.996 euros

20:21 26.02.2019


Les grands perdants des 20 années de monnaie européenne sont les Français et les Italiens, selon une étude réalisée par deux économistes du Centre de politique européenne de Fribourg (CEP). Ces derniers ont calculé que chaque Français avait vu régresser sa richesse de 55.996 euros en moyenne.

Selon une étude, les 20 années de l'existence de la monnaie unique européenne n'ont pas profité à tout le monde. Ainsi, Français et Italiens apparaissent comme les grands perdants, tandis que les gagnants sont les Allemands et les Néerlandais. Les calculs ont été réalisés par le Centre de politique européenne de Fribourg (CEP), à l'approche de la campagne des élections européennes et sont cités par la presse.

Ainsi, deux économistes du Centre estiment que, depuis l'introduction de la monnaie unique européenne, les Français ont vu leur richesse régresser en moyenne de 55.996 euros. Il y a pire: les Italiens cumulent 73.605 euros de pertes de revenus. Mais Paris et Rome sont «les deux derniers» de la classe, alors que le leader inconditionnel est Berlin. Ainsi, chaque Allemand a vu sa «prospérité» augmenter, en moyenne, de 23.116 euros.

«L'euro s'effondrera»: 27 ans après le Traité de Maastricht, quel avenir pour l’UE ?

Toutefois, les auteurs de l'étude pensent que regagner de l'effet «prospérité» demeure possible. Pour ce qui est de la France, ils estiment qu'elle «doit absolument tenir le chemin de la réforme que le Président Macron est en train de poursuivre».

Dans une interview à Sputnik, le commentateur politique et universitaire Rodney Atkinson, auteur de deux ouvrages sur la création et la gouvernance de l'UE, avait qualifié l'euro de «politique la plus destructrice sur le plan économique et démocratique de l'UE». Il avait en outre donné des prévisions peu optimistes pour la monnaie unique.

«L'euro s'effondrera comme les autres unions monétaires, mais il est difficile de savoir quand la souffrance et l'inégalité atteindront un niveau tel que des politiques révolutionnaires forceront les gouvernements nationaux à partir», avait-il indiqué.

Une femme musulmane hijabbed sur le panneau de bienvenue d'une ville suédoise suscite l'indignation et la confusion

par Tyler Durden
Mar., 26/02/2019 - 04:15


Une municipalité suédoise a essuyé des critiques de bienvenue concernant une pancarte de bienvenue mettant en vedette une femme musulmane locale attachée à une mosquée controversée.

Expliquant le panneau publicitaire comme un geste célébrant la diversité, la municipalité côtière de Gavle accueille les personnes à l'image de Nizam Hindi - une femme musulmane de la région qui participe à la gestion de la controversée mosquée Al-Rashideen.

Ce n'est pas tout le monde qui le pense, comme le député suédois Roger Hedlund, membre du conseil municipal.

"On doit penser à ce que cela signale. Certains utilisent effectivement ce vêtement, le hijab, volontairement. Mais pas tout le monde. C'est un vêtement qui représente un manque de liberté pour des millions de femmes dans le monde", a déclaré Hedulnd dans une citation publiée sur un site d'informations. Nyheter Idag.

Le politicien Ghazal Saberian (SD) a partagé le message suivant sur Facebook:

... Ne croyez-vous pas qu'en ce moment, les femmes sont en prison en Iran et punies d'une punition pour les avoir fouettées du voile? Ne croyez-vous pas que des femmes sont lapidées à mort en Arabie saoudite pour avoir ôté le voile?

Quelqu'un peut-il me dire pourquoi nous devrions être bombardés d'images et de messages dans notre environnement public par des femmes à la hauteur du voile de répression féminin? "-Nyheteridag

En 2009, lors de l’ouverture de la mosquée, Arbetarbladet racontait l’hindi en hindi, où elle était décrite comme un guide pour les musulmans sunnites de Gavle. Elle a décrit comment la congrégation devait soumettre des plans détaillés pour convertir l'église méthodiste - en disant au magazine: "Nous n'avions jamais pu rêver que ce serait aussi bien."


À l'intérieur des femmes, il y a une étagère avec des livres sur l'islam, le Coran et des vêtements à emprunter pour les visiteurs. Les femmes et les hommes prient traditionnellement dans des pièces séparées. -Arbetarbladet

"Si j'avais une femme devant moi quand je priais, il serait assez difficile de me concentrer sur la prière. Je me sens mal quand j'entends des gens qui pensent que nous opprimons des femmes, dit Nizam," portant un hijab, elle serait battue. ou arrêtés pour ne pas porter dans certaines parties du monde, comme l'Iran. On ignore si Nizam est toujours affilié à la mosquée.

Un journal local a accusé l'imam de la mosquée, Abu Raad, de collecter de l'argent pour des groupes terroristes en Irak et en Syrie, ainsi que de répandre des idées salafistes radicales. Après que le rédacteur en chef du journal eut reçu des menaces de mort à la suite de ces critiques, son auteur avait été condamné à deux mois de prison.

lundi 25 février 2019

Énergie : non à la dictature écologiste !

Abusée par une propagande écologiste, une population de plus en plus jeune et éduquée vit dans le déni des réalités physiques dans le domaine de la production d’énergie, et notamment d’électricité.


Par Michel Gay.
25 FÉVRIER 2019


Ignorant délibérément la relation étroite entre l’énergie et les progrès sociaux-économiques, certains écologistes « catastrophistes » préconisent, sans le dire clairement, un retour à la pauvreté et à la misère sociale par la culpabilisation et par… la force.

UN NOUVEL ENDOCTRINEMENT

Leur credo repose sur la décroissance qui passe par la réduction de la consommation d’énergie. Leur idéal obscurantiste vise à l’organisation autoritaire de privations et de contraintes réglementaires sévères touchant l’habitat, les transports et, au final, les libertés individuelles.

Abusée par une propagande écologiste qui les berce d’illusions, une population de plus en plus jeune et éduquée vit dans le déni des réalités physiques dans le domaine de la production d’énergie, et notamment d’électricité.

Des membres de divers instituts européens ont annoncé mi-février leur intention de faire une « grève climatique » le 15 mars. Leur tribune, qui ne propose rien de sérieux, est un étalage d’accusations gratuites et une suite de lamentations. Elle s’ajoute à la longue liste des « catastrophes globales » maintes fois annoncées mais qui, heureusement, se sont toujours révélées purement imaginaires.

Ils y écrivent que la jeunesse « s’angoisse et se mobilise » contre « la civilisation thermo-industrielle et le néolibéralisme débridé qui les emporterait vers le cauchemar climatique et l’effondrement du vivant ». Rien que ça !

Le nouveau cheval de bataille de certaines ONG, comme Greenpeace et les Amis de la Terre, est d’enrôler la jeunesse (lycéens et étudiants) dans leur combat, notamment à partir de « l’exemple » de Greta Thunberg. Même des gamins de maternelle défilent maintenant avec leurs institutrices et leurs parents en brandissant des pancartes sur la menace du capitalisme pour la santé de la planète !

Cet endoctrinement, qui rappelle d’effroyables souvenirs avec l’embrigadement des jeunesses hitlériennes, devient inquiétant. Ce travail d’influence insidieux a pour objectif de culpabiliser les adultes « irresponsables ».

DÉBAT NATIONAL ET ÉNERGIE

Les orientations qui seront adoptées à l’issue du grand débat national, notamment en matière de transition énergétique, engageront durablement notre société et son économie… pour le meilleur et pour le pire.

Mais, avant même les conclusions, le gouvernement a déjà décidé d’imposer une réduction de 75 % à 50 % de la part de la production électronucléaire en 2035 dans le mix électrique, et l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim en 2020 pour amorcer ce processus.

Par la suite, 18 à 24 réacteurs nucléaires en parfait état de fonctionnement seront arrêtés afin d’atteindre cet objectif, avec de lourdes conséquences sociales et économiques non seulement pour les régions concernées, mais aussi pour la France entière.

La décision du gouvernement repose pourtant uniquement sur un choix politique et idéologique sans aucun fondement technico-économique…

Il reste à souhaiter que la raison revienne vite dans ce débat national. Les questions environnementales sont suffisamment sérieuses pour éviter de les polluer avec des peurs irrationnelles.

« Le pire ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, ce sont les croyances. » (Friedrich Nietzsche)

UNE POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE SUICIDAIRE ?

Devant ces coups de boutoir idéologiques, l’adoption par le parlement d’une politique énergétique suicidaire pour notre pays est à craindre sous la pression d’une population endoctrinée par des « chevaliers blancs » autoproclamés « sauveurs de la planète ».

L’industrie nucléaire française est pourtant un des rares fleurons industriels dont la valeur ajoutée est acquise à 95 % sur le territoire national, et dont les emplois sont en France. Son sabordage supprimerait ainsi l’atout du faible coût de l’électricité pour la compétitivité des entreprises françaises.

Cette décision désastreuse de réduction de la production d’électricité nucléaire :

– entraînerait la suppression de milliers d’emplois et obligerait la mise en service de nouvelles centrales à gaz,

–  serait la cause d’une importation massive de combustibles fossiles au détriment de notre balance commerciale…, et augmenterait notre dépendance énergétique ainsi que nos émissions de gaz à effet de serre…

–  augmenterait fortement la facture d’électricité pour les ménages et les entreprises car le coût d’exploitation de l’éolien et du photovoltaïque intermittent restera prohibitif.

ET LA SUITE ?

Il apparaît donc nécessaire de préparer le remplacement des unités de production nucléaires actuelles par des EPR.

Ensuite, après 2050, des réacteurs surgénérateurs de quatrième génération, pour lesquelles la France dispose actuellement de 3000 ans (trois mille ans) de combustibles d’uranium sur son sol, prendront progressivement le relais.

Aussi, à l’heure où la compétitivité de la France est devenue vitale dans une économie mondialisée, il reste à espérer que les élus de la nation dépasseront les clivages politiques et les considérations partisanes « déclinistes » pour orienter l’avenir des Français vers la richesse et leur éviter un effondrement social.

Vouloir réduire l’indispensable production d’énergie nucléaire au moment où se profilent une raréfaction des ressources fossiles et une augmentation de leurs coûts au cours de ce siècle, serait pire qu’une erreur, ce serait une faute devant les générations futures.

Une journaliste dénonce le mépris des médias envers les gilets jaunes


Le Média
dim., 17 fév. 2019 20:04 UTC 


On sent le jugement
« Sur toutes les chaînes qui ont invité des gilets jaunes, le journaliste ou l' « expert » soit-disant qui est là, rien qu'à la façon dont il le regarde, on sent le jugement. »

dimanche 24 février 2019

A quoi reconnait-on un con (d'un autre) ?

- Ils croient que des avions en aluminium peuvent couper des barres verticales d'acier a très grande vitesse ! (voir les hologrammes du 11 Septembre), 

- ils croient que la mer va monter ! (mais ne savent répondre au pourquoi depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux (venues des pluies, des fleuves et des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... sans qu'elles ou ils ne montent ! Çà alors !). Imaginez maintenant que votre voisin vienne vous demander de l'argent pour l'air que vous avez osé inspirer !! Vous l'envoyer se faire *** et même vous pouvez le *** ! Et bien, c'est ce qui se passe ACTUELLEMENT dans un monde d'infirmes de la cervelle, qui... acceptent de raquer au bassinet devant la facture !

- ils croient que si la glace font elle rendra plus d'eau que son volume !!!

- ils croient que le gaz carbonique est un poison !
ils parlent du CO2 et non du gaz carbonique (ou de l'O2 à la place de dire 'oxygène' !),

- ils ne savent pas que le gaz de shiste c'est... du pet ! C'est-à-dire du méthane !

- ils pensent que c'est dangereux de boire de l'eau calcaire ! alors que c'est l'autre nom du tartre ou du calcium qu'ils courent acheter en pharmacies lorsqu'ils ou elles tombent et se brisent leurs os fragilisés  cause aux pubs anticalcaires vus à la télé !! 

- ils croient qu'une république est une Démocratie !! alors que c'est son contraire ! La Démocratie c'est 'Par le Peuple, Pour le Peuple'. Il n'y a qu'un seul pays au monde en Démocratie ! La Suisse. En Suisse c'est le Peuple qui gouverne ! Plus de 50 % des Suisses ignorent le nom du chef de l'État ! (il ou elle change toute les années du 1/1 au 31/12). Les Suisses proposent LEURS propres lois et votent LEURS propres lois. Dans une dictature ce sont des Députés ou Sénateurs (qui n'ont JAMAIS fait seulement 1 heure de Droit !) qui les imaginent et les votent SANS demander l'avis du Peuple ! 

- ils ignorent que TOUT est 'OGM' depuis des millions d'années ! Les 'OGM' sont fabriqués par la pluie, le vent et les abeilles qui ne se nettoient même pas les pattes en entrant dans une nouvelle fleur ! Ils acceptent ces idioties, ces monstruosités du hasard naturel mais n'acceptent pas que des scientifiques soient assez intelligents pour nourrir le monde à leur place !

- ils ignorent que TOUT se recycle ! (depuis toujours et pour toujours). TOUS les gaz se recyclent, TOUTES les eaux se recyclent perpétuellement. Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

- ils ignorent que le pétrole est abiotique !

- ils ignorent que TOUT ce qui est vivant sur Terre (humains, animaux, végétation) est électrique !

- ils ignorent qu'il y a des millions (milliards ?) de sources chaudes sous-marines et sous-océaniques qui réchauffent les courants et apportent quelques douceurs aux climats côtiers ! Ils ne savent pas que la chaleur monte ! Que notre planète a une boule ferrique brûlante en son cœur et produit des éruptions volcanique. Ces chaleurs se dissipent dans les eaux froides puis dans l'air froid et glacé qui entourent la Terre.

- ils ignorent même qu'il y a DES milliards de milliards de kilomètres cubes d'eaux dans les fleuves et rivières, mers & océans qu'ils ou elles peuvent ... boire ! GRATUITEMENT !  Çà alors ! Y a même des cons qui ont traversé l'océan en emportant... de l'eau !! OUI ! DE L'EAU !! HAHAHAHA !
Alors qu'il suffit de prendre une petite boite de conserve, de la remplir d'eau sale, d'urine, bref, et de la poser au centre d'une poêle sur le feu et, de la recouvrir d'une autre boite (plus grande et dessus dessous) pour en faire couvercle ! 
L'eau sale qui bout va former des gouttelettes de condensation dans la grande boite et vont glisser vers la poêle ! Çà alors !
CETTE EAU EST PURE, TRANSPARENTE, SANS ODEUR ET SANS BACTÉRIE ! Çà alors !


- Mais, les cons ont une excuse (!), leurs ancêtres étaient comme eux !!
Figurez-vous qu'ils y a plus de 3000 ans existait le fer. Existait l'eau et le feu et, alors qu'ils fabriquaient des casseroles, des lances, des armures, des fourreaux pour les épées, ils n'ont même pas eu l'idée de fabriquer des tuyaux !! ÂH LES CONS ! Des tuyaux ? Pourquoi faire ? Pour y mettre de l'eau ! De l'eau, pourquoi faire ? POUR FOUTRE LE CHAUFFAGE CENTRAL DANS TOUTES LES GROTTES PRÉHISTORIQUES ! Gros con !

EXPLOSION IMMÉDIATE - Pierce Brosnan

https://www.youtube.com/watch?v=m0eB3kt7Dbc

samedi 23 février 2019

EXCLUSIF Éric Drouet sur les Gilets jaunes: «ça grossit, ce n’est pas une baisse du tout»

15:11 23.02.2019


Alors que l’acte 15 des Gilets jaunes se déroule en France, Éric Drouet, l’une des figures emblématiques des Gilets jaunes, a déclaré à Sputnik que le mouvement n’était pas en baisse et pourrait même gagner en ampleur.

Le mouvement des Gilets jaunes, qui sont descendus ce samedi dans la rue en France pour leur acte 15, est loin de s’essouffler, on pourrait même s’attendre en mars à une augmentation de la mobilisation, a déclaré à Sputnik Éric Drouet, l’une des figures des Gilets jaunes.

«Cela grossit. Il fait beau, après il y aura peut-être un peu moins de monde vu que c’est les vacances scolaires. On a vu cela aussi aux vacances de Noël. Mais bon, après il y a un gros mois de mars qui arrive avec de grosses dates et tout ça, donc ce n’est pas une baisse du tout. On l’a vu la semaine dernière avec beaucoup de monde. Il y a beau temps, le beau temps arrive, cela fait sortir les gens», a indiqué M.Drouet.

Éric Drouet, qui souhaitait s’entretenir avec Emmanuel Macron sur les revendications des Gilets jaunes en marge de la cérémonie d’inauguration de la 56e édition du Salon de l'agriculture à Paris, n’a pas pu s’approcher du Président.

«On a essayé d’aller à la rencontre du Président pour s’expliquer, pour qu’il s’explique un peu […], pourquoi il ne prend pas en compte les revendications, etc. Mais on a été vite mis à l’écart. On n’avait pas le droit d’approcher, je dirais, à près de 100 mètres», a noté M.Drouet.

Selon lui, les revendications des Gilets jaunes restent à peu près les mêmes: le référendum d’initiative citoyenne (RIC), «la TVA sur les produits de première nécessité, le SMIC, etc.».

L'acte 15 du 23 février a comme objectif, pour les Gilets jaunes, de réveiller les troupes après un acte 14 à plus faible mobilisation. À Paris, cinq manifestations ont été déclarées, selon la préfecture de police. Un rassemblement est également prévu place de la République dans l'après-midi.

vendredi 22 février 2019

Gilets jaunes: «La justice n’a pas besoin d’obéir aux ordres, elle va au-devant»

17:16 22.02.2019
Fabien Buzzanca


Environ 1.800 condamnations, près de 1.400 en attente de jugement, des centaines de peines de prison ferme. La justice s’est montrée sévère avec les Gilets jaunes. Pour certains, le contexte insurrectionnel le justifie. D’autres parlent de répression judiciaire. Sputnik France a interrogé avocats et activistes pour tenter de comprendre.

«C'est extraordinaire. C'est de l'abattage. Nous sommes face à une justice de masse que l'on n'a pas connue depuis la guerre d'Algérie. Cette répression, les formes qu'elle a prises, la violence dans les faits, dans les termes des parquets, des juges du siège, sont tout à fait stupéfiantes. J'ai 46 ans de carrière, je n'ai jamais vu une chose pareille.»

L'avocat Régis de Castelnau juge sévèrement la réponse de la justice aux Gilets jaunes. Le Premier ministre Édouard Philippe fournissait le 12 février un bilan devant l'Assemblée nationale. Et les chiffres donnent le tournis. «Depuis le début de ces événements, 1.796 condamnations ont été prononcées par la justice et 1.422 personnes sont encore en attente de jugement», a-t-il lancé aux parlementaires. Avant d'ajouter que «plus de 1.300 comparutions immédiates ont été organisées et 316 personnes ont été placées sous mandat de dépôt».

Pour Régis de Castelnau, ceci traduit une volonté de répression du mouvement:

«Le pouvoir a fait le choix de la répression, ce que l'on a bien vu avec l'intervention du chef de l'État pour les vœux du Nouvel An, où il ne s'est adressé qu'à son camp en parlant de "foule haineuse" pour qualifier les Gilets jaunes. Et ce qui s'est mis en place derrière n'a rien à voir avec une justice normale. Ce qui est grave, c'est que les magistrats ont accepté de faire du maintien de l'ordre alors qu'ils sont censés rendre la justice.»

Un avis partagé par François Boulo, avocat et porte-parole des Gilets jaunes de Rouen:

«Les condamnations qui ont été prononcées, en plus d'être extrêmement nombreuses et d'avoir touché en majorité des gens qui n'avait pas de casier judiciaire, ont été incroyablement sévères par rapport à ce qu'il se fait traditionnellement. Tout cela est le fruit de la politique de l'exécutif qui, au-delà de la répression policière, a mis en place une vraie répression judiciaire. Tout est fait pour interpeller un maximum, déférer devant le juge le plus vite possible et condamner le plus lourdement possible.»

Le 30 janvier dernier, le Canard enchaîné révélait «les incroyables consignes du parquet sur les Gilets jaunes». L'hebdomadaire a consulté un e-mail envoyé par leur hiérarchie aux magistrats du parquet de Paris. On y apprend que «même si les policiers pincent quelqu'un par erreur il faut "de préférence maintenir l'inscription au fichier TAJ" (traitement des antécédents judiciaires)». Le journal satirique affirme que le mail «recommande aussi le fichage, même si "les faits sont ténus"».

Pire, les magistrats seraient priés de ne «lever les gardes à vue que le samedi soir ou le dimanche matin, afin d'éviter que les intéressés grossissent à nouveau les rangs des fauteurs de trouble». «Ne laissez pas penser que le parquet de Paris prolonge les gardes à vue de gens qui n'ont rien fait», a répondu un porte-parole du procureur interrogé par le Canard enchaîné.

Contexte «insurrectionnel»

L'activiste Michel Taube, notamment connu pour ses engagements passés à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) et à l'Unesco, fustige une utilisation qu'il juge abusive des procédures de gardes à vue: «Je rappelle qu'il s'agit d'interpeller une personne qui est présumée innocente et de la mettre en prison pendant quelques heures ou quelques jours. Sans parfois que la personne ne puisse contacter l'extérieur ou un avocat. Cette pratique a été condamnée à plusieurs reprises, notamment par le Conseil de l'Europe.»

Il rappelle cependant le contexte inédit dans lequel la France se trouve depuis mi-novembre 2018. Un contexte qu'il qualifie d'«insurrectionnel»:

«Cette sévérité s'est manifestée dans une situation qui, au-delà des personnes, a été pendant quelques semaines insurrectionnelles. Nous n'avions jamais vu en France de telles violences, une telle situation d'anarchie, même lors de Mai 68 ou des émeutes de 2005. Ceci étant dit, je pense que oui, la justice a eu le bras lourd. Il y a aussi eu de la violence de la part des pouvoirs publics avec les forces de l'ordre. Mais encore une fois, nous avons été et nous sommes encore à certains égards dans une situation assez dramatique pour notre pays. Je pense que ce contexte explique en partie la sévérité de la justice. Maintenant, il ne faut pas en être fier.»

Avec 1.400 blessés parmi les forces de l'ordre, des millions d'euros de dégâts dans plusieurs villes de France et des artisans et commerçants à bout, la réponse pénale a-t-elle était justifiée ?

«Non, je ne pense pas. Les émeutes de 2005 étaient largement aussi violentes. Quant aux chiffres qui sont avancés concernant le nombre de blessés dans les rangs des forces de l'ordre ou le montant des dégâts, j'ai quelques doutes sur leur fiabilité. Je rappelle que les chiffres des participations aux manifestations donnés par monsieur Castaner sont grotesques, comme l'ont montré certains observateurs. Je demande donc les vérifications de ces chiffres. Évidemment qu'il y a des individus violents dans les cortèges. Mais il y a aussi la question de la manière dont s'opère le maintien de l'ordre. Le maire Montfermeil a souligné qu'il était moins sévère en 2005 que face aux Gilets jaunes. Je veux bien qu'il y ait des gens violents, mais de nombreux blessés graves, dont certains ont été éborgnés, ne représentaient aucun danger. Certains étaient même des passants. Quant à la réponse pénale, plusieurs peines ou la manière dont elles ont été prononcées sont délirantes.», répond Régis de Castelnau.

Il cite notamment le cas de Hedi M., 28 ans, condamné à 6 mois de prison ferme et 3 ans d'interdiction de manifester pour un statut Facebook appelant à bloquer un dépôt pétrolier. Ou celui d'un autre Gilet jaune, condamnés «à 28 mois tout aussi fermes, sans avoir été défendu par un avocat, au prétexte, selon la présidente du tribunal, que cela n'aurait rien changé.»

D'autres ont échappé à de lourdes peines, mais pas aux comparutions immédiates. Un article publié le 3 décembre dernier par BFMTV rend compte de plusieurs jugements suite aux violences du 1er décembre à Paris: «Nombre de prévenus ont été arrêtés avant les faits. Maçon, tourneur-fraiseur, soudeur, mécanicien, chauffeur, étudiant, des inspecteurs qualité chez Safran: nombre d'entre eux sont aussi bien insérés professionnellement et socialement. Âgés de 20 à 50 ans, ces pères de jeunes enfants, pour bon nombre d'entre eux, et habitant en régions, ont été arrêtés souvent avec des masques de ski, des lunettes de piscine, des gants, du sérum physiologique… Beaucoup ont été interpellés dès leur arrivée à la manifestation et n'ont pas eu le temps de mettre leurs gilets jaunes.» Nous sommes loin du profil du casseur issu d'un mouvement radical.

«Il faut être clair, il y a des gens, dont la plupart sont connus depuis des années, qui viennent dans les manifestations pour casser, mais ils représentent une minorité et ne sont pas des Gilets jaunes. Ensuite, il y a certains Gilets jaunes, qui n'avaient jamais eu affaire à la justice et qui n'étaient pas venus pour casser, mais qui se sont retrouvés nassés et sous les tirs de grenades lacrymogènes. Évidemment, certains ont pu tenter de forcer leur sortie. Même du côté de la police, des agents n'avaient même pas conscience que tout était bloqué», affirme François Boulo.

La vitesse des comparutions immédiates tranche avec des enquêtes de l'Inspection générale de la police nationale, qui semblent prendre leur temps. Au 18 février, l'écrivain et documentariste David Dufresne recensait 243 signalements à l'IGPN pour 133 enquêtes. Début février, 59 avocats ont publié une tribune dénonçant le traitement judiciaire dont ont fait l'objet plusieurs Gilets jaunes. Ils alertent notamment sur le «danger que constituent ces procédures faites souvent dans l'urgence et visant principalement à gonfler, souvent de manière artificielle, des chiffres qui seront annoncés par le ministère de l'Intérieur». Dans le même temps, les conseils dénoncent la lenteur des procédures engagées contre les policiers soupçonnés de violence:

«L'identification de policiers mis en cause est longue et laborieuse, les poursuites rares, dans le cadre de procédures excluant les avocats (enquêtes préliminaires, enquêtes internes) de sorte qu'à ce jour, à la connaissance des avocats signataires, aucune poursuite pénale n'a abouti concernant des violences policières.»

Célérité et sévérité pour les Gilets jaunes, clémence pour les policiers? «C'est l'impression que cela donne. Factuellement, nous ne savons pas si des consignes du pouvoir ont été données à l'IGPN. Ce que l'on sait, c'est que l'exécutif a montré un soutien sans faille aux forces de l'ordre, quoi qu'il arrive. Au contraire de ses nombreuses dissuasions à venir manifester», analyse François Boulo. Régis de Castelnau cite le cas de Didier Andrieux, commandant divisionnaire, filmé molestant des manifestants à Toulon le 5 janvier.

«Le témoignage d'un de ses anciens collègues a indiqué que cet individu était caractériel et pourtant le procureur n'a pas décidé bon d'enquêter», souligne l'avocat. Le procureur de la République de Toulon a jugé qu'il avait agi «proportionnellement à la menace». Le policier, décoré de la Légion d'honneur, fait cependant l'objet d'une enquête de l'IGPN qui a été saisie par le préfet du Var.

«Réflexe de classe» de la magistrature

Au-delà de la réponse pénale, c'est l'indépendance de la justice qui pose question. À plusieurs reprises, des membres du gouvernement ont appelé à la plus grande sévérité. La Garde des Sceaux Nicole Belloubet s'est déplacée en personne le 2 décembre au tribunal de Paris, dans les locaux de la permanence du parquet. Face caméra, elle appelait à «une réponse pénale extrêmement ferme» face aux débordements de la veille. De quoi inspirer un communiqué incendiaire au Syndicat des avocats de France (SAF) et intitulé «Madame Belloubet, la séparation des pouvoirs, ça vous parle ?»:

«Nous rappelons à la Garde des Sceaux que se substituer aux magistrats, c'est méconnaître le principe de la séparation des pouvoirs, lequel garantit la limitation du pouvoir par le pouvoir.» «Qu'un Garde des Sceaux fasse une chose pareille est inédit. Il a suffi de ce coup de sifflet pour que la justice fasse de la surenchère au point même que dans les cercles du pouvoir certains se sont demandé si ce n'était pas excessif», assure Régis de Castelnau.

Alors, pas indépendante la justice en France  ?

«Les parquets et les procureurs ne sont pas indépendants comme l'a clairement dit la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) en 2010. Ils prennent des instructions du ministère. Ce sont eux qui mettent en application la politique de répression et décident de déférer les individus interpellés. Ensuite se pose la question des juges qui vont prononcer les peines et qui sont eux statutairement indépendants. Pourquoi autant de sévérité ? À mon avis, l'explication est sociologique. Vous avez affaire à des gens qui, pour la plupart, ont un réflexe de classe et sont loin d'être des sympathisants du mouvement des Gilets jaunes. Ils leur font même très peur», analyse François Boulo.

Michel Taube a une vision différente des événements. Il met en avant la spécificité française: «Nous sommes dans un pays à tradition jacobine, où l'État est souvent très puissant, où la notion d'ordre public, qui est très importante, fait que souvent l'État prend le dessus sur les intérêts individuels. C'est aussi dans ce contexte que nous avons eu autant d'interpellations. Lorsque l'ordre public est menacé, les décisions de justice sont souvent fermes. Nous n'allons pas convoquer Montesquieu et "De l'esprit des lois". Je suis extrêmement attaché à la séparation des pouvoirs, mais la réalité est que la justice est une autorité indépendante, mais pas un pouvoir indépendant.»

«Dans tout État, même démocratique, le politique, via notamment le ministre de la Justice, a une certaine emprise sur la politique judiciaire menée par les tribunaux. Les juges sont autonomes et agissent en conscience indépendamment de toute pression du pouvoir politique. Il n'en demeure pas moins que le pouvoir judiciaire n'existe pas totalement. Cela ne me dérange pas, en tant de crise, que l'exécutif exprime des volontés ou des souhaits par rapport à ce que devraient faire les tribunaux. Encore une fois, au final, ce sont eux qui décident en leur âme et conscience.»

Régis de Castelnau est, lui, sur la même longueur d'onde que François Boulo:

«Sur le plan technique, on peut penser que les juges sont indépendants, mais il y a une telle cohérence intellectuelle, politique, sociologique avec les gens qui sont au pouvoir que la justice n'a plus besoin d'obéir aux ordres, elle va au-devant des souhaits du pouvoir. C'est très grave.»

Nouvelles du Soleil

le 21 février 2019

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Une représentation temporelle de l’activité magnétique du Soleil est le nombre de taches présentes et visibles à la surface de l’astre chaque jour. Ce nombre de taches varie au cours du cycle solaire dont la durée est d’environ 11,5 ans. Une autre représentation de l’intensité de l’activité magnétique solaire est l’anomalie pour chaque cycle de ce nombre total de taches observées dix années après le début d’un cycle. Ces taches sont individualisées puisque le Soleil tourne autour de lui-même en 27 jours. Le nombre de taches est alors comparé à la moyenne de toutes celles observées depuis le cycle conventionnellement appelé #1 qui culmina vers 1750, date à laquelle ces observations furent systématisées.

Pour chaque cycle on peut alors déduire une anomalie en + ou en – de ce nombre de taches par rapport à cette moyenne. Cette représentation est très « parlante » car elle amplifie visuellement la variation de l’activité magnétique du Soleil au cours des années passée. Pa exemple entre 1780 et 1840 environ il y eut une chute de l’activité magnétique solaire se traduisant par un déficit évident du nombre de taches selon cette représentation, il s’agissait du minimum de Dalton. Pour le cycle #6 par exemple iI « manquait » 6407 taches par rapport à la moyenne.

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Entre 1870 et 1930 il y eut une longue période de déficits (cycles #12 à #16) aussi appelée « petit âge glaciaire » à laquelle correspondit une avancée notoire des glaciers alpins. L’augmentation subséquente du nombre de taches solaires a provoqué 20 ans plus tard le recul parfois spectaculaire des glaciers. Par exemple en 1960 des blocs de glace provenant du Glacier des Bossons se trouvaient à quelques centaines de mètres de la route conduisant de Chamonix à Sallanches. L’optimum climatique moderne (cycles #17 à #23) provoqua un recul du front des trois glaciers du massif du Mt-Blanc côté français encore plus spectaculaire (illustration encyclopédie-environnement.org).

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L’amplitude de l’anomalie négative du cycle solaire #24 jamais observée depuis le minimum de Dalton signifie pour les géophysiciens la fin de l’optimum climatique moderne. Selon les modélisations des variations du champ magnétique solaire basées sur les observations accumulées ces 40 dernières années le cycle solaire #25 sera encore plus déficitaire et alors la planète Terre connaîtra un refroidissement généralisé.

Source : notrickszone.com, article original de Von Frank Bosse et Fritz Vahrenholt.

Note. L’ingénieur Fritz Vahrenholt (docteur en chimie) fit partie de l’agence allemande de protection de l’environnement puis occupa divers postes de direction dans l’industrie. N’étant pas un spécialiste ni du Soleil ni du climat il fait maintenant partie des climato-sceptiques et est violemment vilipendé par le parti allemand des Verts. C’est en partant des données relatives aux taches solaires accessibles publiquement et en faisant des opérations arithmétiques simples qu’il en est arrivé à la conclusion exposée dans son billet paru sur le site allemand die Kalte Sonne le 29 janvier 2019. Prochain billet : évolution de la thermosphère.


voir aussi:


jeudi 21 février 2019

Élodie Poux

https://fr.sott.net/article/33522-Le-paon-l-autruche-et-les-poulets

Mix énergétique (électrique) : caractéristiques et coûts

le 20 février 2019


Le dernier volumineux rapport de l’Agence de l’Energie Nucléaire (NEA) sous l’égide de l’OCDE publié le 25 janvier 2019 et disponible sur le site de l’OCDE indique clairement que plus la part des énergies renouvelables par nature variables (VRE, acronyme de variable renewable energy) augmentera plus les coûts pour les consommateurs finaux qui seront élevés sous forme de nouvelles taxes et ceci quels que puissent être les scénarios choisis. Cette constatation est la directe conséquence de la nature même des énergies électriques renouvelables. En effet les VRE sont :

1. variables. La production d’énergie électrique fluctue avec la disponibilité de la ressource, vent ou Soleil. En raison de cette variabilité ces VRE ne sont pas dispatchables directement sur le réseau électrique.

2. incertaines. En ce sens que la puissance produite ne peut pas être prédite avec précision mais ce point a tendance à s’améliorer de manière infime.

3. contraintes géographiquement. L’efficacité des VRE n’est pas identique sur tout un territoire, ne peuvent pas être transportées et se trouvent souvent dans des régions éloignées de celles qui sont énergivores.

4. non synchrones. Les VRE sont connectés au réseau par l’intermédiaire d’un système électronique de puissance car elle ne sont pas synchrones alors qu’une génératrice dans une centrale électrique classique hydraulique ou thermique produit une énergie synchronisée avec celle du réseau.

5. modulaires. Les VRE sont produites par des unités beaucoup plus petites que les usines de production classique, ce qui induit des surcoûts de sous-réseaux.

6. À coûts variables faibles. Une fois construites les unité de VRE fonctionnent avec des coûts très faibles puisque la source d’énergie est gratuite.

Il est important de s’attarder sur le point 6. car si les coûts variables de production des VRE sont faibles ils ne se répercutent pas sur le coût final du kWh en raison précisément de la variabilité et de l’incertitude de cette production. Ces deux caractéristiques génèrent des surcoûts considérables pour la gestion du réseau en aval. Dans ce rapport divers scénarios sont abordés pour atteindre le même objectif à l’horizon 2050 de 50g de CO2 par kWh produit dans le cadre de la limitation à 2°C du réchauffement du climat. Il définit une approche globale du système de production, dans ce même cadre, de l’ordre de 540 GWh afin d’éviter au maximum les risques de perturbation majeure du réseau existant. Il s’agit d’un mix comprenant un peu d’hydraulique, du nucléaire et un peu de gaz avec un réseau robuste pour définir un coût lissé du kWh. La « contrainte carbone », dans ce scénario de base est fixée à 35 dollar par tonne de CO2, montant suffisamment dissuasif pour éliminer toute unité de production à partir de charbon. Ce scénario est proche de la situation française de production d’électricité qui est la moins coûteuse (toutes taxes comprises) et la moins « carbonée » de tous les pays de l’OCDE. Dans le scénario de base le prix du MWh est estimé à 65 dollars.

Dans des scénarios envisagés avec 10, 30, 50 et 75 % d’énergies renouvelables les coûts lissés du kWh ont été estimés dans le détail en incluant en particulier les investissements nécessaires pour assurer une stabilité du réseau, donc le stockage des VRE dont les coûts ne varieront que très peu à la baisse dans l’intervalle considéré – jusqu’en 2050 – dans la mesure où le principal goulot d’étranglement de cette technologie, le lithium, ne pourra pas être contourné. Il n’existe en effet aucune technologie actuellement industrialisable à grande échelle pour satisfaire les capacités de ce stockage. Les spécialistes approchés lors de la préparation du rapport semblent unanimes pour constater que tous les systèmes de stockage actuellement développés à grand frais (financés par les contribuables), que ce soit l’air comprimé, la chaleur, l’hydrogène ou le pompage-turbinage ne permettront jamais de satisfaire la demande. Sur ce dernier point les sites de pompage-turbinage sont rares sinon absents. Au delà de 30 % de VRE dans le mix énergétique le pilotage de la puissance des réacteurs nucléaires deviendra quelque peu problématique. En conséquence l’instabilité du réseau deviendra un problème ingérable quels que soient les investissements consentis pour éventuellement augmenter les capacités de stockage.


Un autre volet inhérent à ce mix avec une participation de plus en plus importante des VRE qui est soigneusement mis sous le tapis est l’imprévisibilité totale du marché de l’électricité et l’accroissement du nombre d’heures de production d’électricité à 0 dollar/MWh, en d’autres termes une production électrique sans valeur car la demande est inférieure à la production. Il s’agit d’une caractéristique inhérente aux VRE. Ce phénomène a déjà détérioré la situation financière des compagnies d’électricité en raison de l’accroissement de la production d’électricité sans valeur marchande et en parallèle l’augmentation du prix spot lors des pointes de consommation.

Pour que les VRE deviennent, dans l’éventualité encore très peu probable d’une solution économique du stockage, rentables il faudra installer au moins trois fois la puissance nominale nécessaire compte tenu de la charge moyenne de ces sources d’énergie qui est de l’ordre de 30 %.

Le scénario idéal serait un mix avec 30 % de nucléaire, 30 % de VRE et 30 % répartis entre le pompage-turbinage, s’il existe des possibilités, et les turbines à gaz. Tant que les décideurs politiques ne prendront pas en compte dans le détail tous les coûts afférents à la transformation des VRE en puissance dispatchable directement pour satisfaire la demande les projets de mix énergétique garderont un caractère spéculatif tant que chaque éolienne et que chaque « ferme » photovoltaïque ne seront pas munies de leur propre capacité de stockage ainsi que de l’électronique de puissance associée pour que l’énergie stockée puisse être instantanément dispatchable sur le réseau.

C’est un challenge de taille nécessitant des investissements gigantesques qui, semble-t-il n’ont même pas été pris en compte. Budgétairement pour un pays de taille moyenne les investissements pour un mix 30-30-30 idéal comme exposé ci-dessus il faudrait investir 16 milliards de dollars par GWh d’électricité d’origine VRE effective et directement dispatchable (page 157 du rapport) sans pour autant effacer tout risque de black-out partiel ou total estimé à 4 jours par an en Europe ! Voilà la réalité surréaliste et alors pour atteindre l’objectif idéal décrit plus haut le prix du kWh ne pourra que très fortement augmenter. Reste à savoir si les consommateurs seront prêts à mettre la main à la poche et à accepter également des forêts d’éoliennes dans le paysage financées aussi par leurs impôts.

Il n’est pas étonnant que ce rapport n’ait pas tenu compte de la croissance attendue des véhicules automobiles électriques car pour l’instant la pénétration du marché est infime. Mais la situation pourrait se compliquer très sérieusement et devenir à terme insoutenable quels que soient les scénarios choisis. Quand les grandes firmes automobiles allemandes déclarent se tourner vers la voiture électrique ainsi que Peugeot en France, on ne peut que constater que la situation de n’importe quel mix énergétique supposé réduire l’empreinte carbone de la production d’électricité par le développement des VRE ne pourra en aucun cas satisfaire une consommation supplémentaire d’électricité pour réduire à juste titre les émissions de carbone dans le secteur des transports. Ce rapport comporte à l’évidence des omissions trop importantes pour n’avoir pas été prises en compte. Il faut seulement retenir l’estimation de 16 milliards de dollars par GWh d’électricité d’origine VRE qui rend de facto tout projet de mix énergétique irréalisable.

Source et illustration (page de couverture) : rapport OECD-NEA n°7299


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mardi 28 octobre 2014