- ENTREE de SECOURS -



vendredi 31 janvier 2020

Des éco-extrémistes attaquent des pesticides cruciaux et punissent les plus pauvres du Kenya

Par Dr. Jay Lehr
31 janvier 2020 


Il faut se demander pourquoi les organisations non gouvernementales (ONG) financées par des financiers de gauche tentent d'empêcher les plus pauvres de notre monde de parvenir à une alimentation adéquate et à des revenus suffisants pour sortir de la pauvreté. Pourtant, sans raison positive convaincante de leurs actions, ils le font partout dans le monde. Nous voyons fréquemment des villages en Afrique, par exemple, privés de l'énergie conventionnelle du charbon et du gaz naturel au profit de l'énergie éolienne et solaire chère et peu fiable favorisée par la communauté des combustibles fossiles.

Maintenant, au Kenya, une histoire se dessine qui prend une tournure encore plus laide. Là, des groupes verts mal informés et trompeurs demandent au gouvernement kenyan de proscrire l'utilisation d'importants pesticides chimiques qui protègent ses cultures contre les ravages des infestations de ravageurs. Les chiffres sont difficiles à assimiler.

Deux de ces ONG - la Biodiversity and Biosafety Association of Kenya et le Kenya Organic Agriculture Network - indiquent leurs objectifs dans leurs titres. Le troisième est trop vague et obtus pour déranger la nomination. Ils ont collectivement demandé que 262 pesticides utiles soient interdits par le Parlement kenyan. Pour le moment, le Parlement n'est pas en session, il pourrait donc être temps de les informer des mensonges et des insinuations répandus contre l'utilisation de pesticides par les extrémistes environnementaux.

Beaucoup de pesticides ciblés par ces groupes activistes ont été testés et approuvés par des gouvernements étrangers, et d'autres non parce qu'ils ne sont pas utiles contre les ravageurs indigènes dans d'autres pays. La plus grande préoccupation de l'agriculture kenyane serait la fin de l'utilisation de produits chimiques efficaces qui tuent régulièrement les criquets ravageant le Kenya.

Chaque abattage réussi d'un essaim de criquets pèlerins, qui est la façon dont ils attaquent, économise des quantités gigantesques de nourriture pour une nation comme le Kenya sans abondance. Au risque de faire givrer vos yeux, je définirai «gigantesque» à l'aide d'une simple arithmétique. Restez avec moi et vous comprendrez bien pourquoi j'utilise souvent le mot mal pour ceux qui financent un tel alarmisme environnemental radical.


Les criquets pullulent à des densités de 40 à 60 millions d'épaisseur sur un hectare de terres cultivées. De toute évidence, il est impossible de pulvériser toute la superficie agricole du Kenya, mais voyons ce que nous pourrions accomplir si nous pulvérisons un demi-mile carré de terres agricoles ou 320 acres. Je vais vous donner les chiffres cumulatifs simples, et si vous le souhaitez, vous pouvez aussi faire toute l'arithmétique pour être sûr que je n'exagère pas.

De la naissance à la pleine maturité, un locus pondra en moyenne 80 œufs. Chaque locus mange environ 2,5 grammes par jour pendant une durée de vie moyenne de 4 mois, soit 300 grammes par criquet. Ensuite, leurs 80 descendants mangent environ 150 grammes de leur vivant au cours des deux derniers mois de la vie de la mère, et la moitié d'entre eux ont pondu 60 œufs à la fin de cette période. Sans calculatrice, vous pouvez comprendre que chaque criquet représentera 744 kilogrammes, soit environ les trois quarts de tonne, de nourriture par mois par un seul criquet et sa progéniture sur 4 mois de son cycle de vie. En quatre mois, le total est de 3 tonnes de nourriture. Supposons maintenant une moyenne de 50 millions de criquets par acre et vous trouverez que la pulvérisation de 320 acres économise, attendez-le, 480 000 tonnes de nourriture! Cela nourrit beaucoup de gens et gagne beaucoup d'argent.

Les ONG qui font du lobbying auprès du gouvernement kenyan espèrent éliminer les opportunités de cultiver cette nourriture en permettant aux criquets de se libérer et sans être gênés par les pesticides qui peuvent les éliminer. Ils ont jeté un écran de fumée de plaintes sur des produits chimiques non étayées par des recherches. Il est assez facile de faire peur au public en énumérant d'étranges produits chimiques à consonance que les gens n'ont pas compris. Ils le font partout dans le monde, mais en raison du grave problème du Kenya avec les criquets, les dommages qui peuvent survenir à la suite de leurs actions ignobles, cela pourrait avoir un impact catastrophique sur l'approvisionnement alimentaire et l'économie de ce pays.

La stupidité du principe de précaution : illustration avec le tritium à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi

le 31 janvier 2020


Je me suis permis ici de faire figurer un article de Yann Rousseau paru le 28 janvier sur le site Les Echos pour illustrer l’incommensurable imbécillité des politiciens (japonais en l’occurence mais il en est de même en Europe) qui sont obnubilés par le principe de précaution et la peur irraisonnée du nucléaire civil. Certes il y a eu un grave accident nucléaire au Japon mais il faut relativiser la gravité de la situation. Durant ma carrière de recherche en biologie j’ai utilisé des doses importantes de tritium. Je me suis certainement contaminé sans le savoir comme j’ai aussi eu la surprise de m’être contaminé à deux reprises par de l’iode radioactif, ce qui est beaucoup dangereux. Et pourtant je suis toujours vivant et bien vivant …

« Comment 16 grammes de tritium dans un million de litres d’eau paralysent Fukushima »

Neuf ans après la catastrophe, le gouvernement japonais doit se prononcer sur le sort de l’eau « contaminée » qui s’accumule sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Tokyo préférerait un rejet en mer, conforme à ce que font les autres centrales [nucléaires] de la planète [situées en bord de mer], mais le projet tétanise la région.

Les cerisiers ont presque tous disparu de Fukushima Daiichi. Plantés à partir des années 1970 pour égayer la gigantesque centrale nucléaire du nord-est du Japon, la plupart des « sakuras » ont été abattus après la catastrophe de mars 2011 qui a ravagé le site et sa région. Plus de 800 des 1.200 arbres à fleurs recensés auraient été abattus sur les neuf dernières années, laissant place à un décor de science-fiction.

Pour figer les poussières radioactives, les collines sont désormais recouvertes d’un ciment gris clair et de longues dalles de béton renforcé sur lesquelles ont poussé partout de gigantesques citernes bleues et grises. La centrale est noyée sous ces 965 réservoirs contenant chacun près de 1.200 tonnes d’eau « contaminée ».

L’heure des choix

Tepco, l’opérateur, estime qu’il peut encore trouver un peu d’espace pour en construire quelques dizaines de plus. « Mais très vite, à l’été 2022, on va atteindre notre capacité de stockage maximale », explique Junichi Matsumoto, le porte-parole de la division en charge du démantèlement chez l’électricien. « Le gouvernement va devoir prendre une décision sur la gestion de cette eau », prévient-il, sans s’engager sur le sujet, conscient de son extrême sensibilité.

Depuis la catastrophe, Tepco pompe en permanence les eaux chargées en éléments radioactifs qui s’accumulent sur le site. Le groupe doit capter les eaux qu’il utilise pour refroidir les réacteurs 1, 2 et 3, mais également récupérer les eaux naturelles souterraines qui s’infiltrent toujours dans les sous-sols ravagés des tranches construites au pied d’une colline.

RESTE LE TRITIUM


Au total, Tepco a déjà « récupéré » 1,18 million de mètres cubes d’eau qu’il a filtré dans ses trois usines de décontamination construites sur place. « Nous parvenons à retirer 62 des 63 radionuclides contenus dans ces eaux », détaille Kenji Abe, l’un des cadres de l’électricien. « Mais il en reste un, le tritium », ajoute-t-il avant de présenter au visiteur du jour un petit bocal pharmaceutique contenant 30 centilitres de cette eau de la discorde. « Elle n’a pas d’odeur, pas de couleur, elle est peu radioactive », insiste-t-il.

Selon les calculs du ministère japonais de l’Industrie, l’ensemble de l’eau stockée sur le site contient 860 TBq (terabecquerels) de tritium soit l’équivalent de… 16 grammes de cet isotope radioactif de l’hydrogène. En décembre dernier, les autorités nippones ont expliqué que ces eaux pourraient  soit être évaporées dans l’air, soit être progressivement diluées en mer sur une vingtaine d’années.

EN FRANCE AUSSI…

Tokyo rappelle que de l’eau tritiée a été rejetée dans l’océan pendant des décennies, avant la catastrophe, sans qu’aucun dégât sur l’environnement ne soit jamais constaté. Les autres centrales nucléaires de la Terre rejettent aussi de l’eau tritiée », note encore Masato Kino du ministère de l’Industrie.

En France, le site de retraitement de la Hague en a rejeté, lui, en 2018… 11400 TBq selon Orano, qui précise dans son rapport environnemental que la limite autorisée sur le site français est de 18500 TBq. Le complexe français écoule ainsi en vingt jours ce que la centrale de Fukushima Daiichi voudrait rejeter en… vingt ans. Depuis l’accident, ce n’est pas si simple. Nous avons un important problème de perception et nous devons obtenir l’accord de chacun », souffle le haut fonctionnaire.

PÊCHEURS EN SOUFFRANCE

En dehors du site, le projet d’un rejet en mer fait l’unanimité contre lui. Dans le port d’Onahama, aussi situé dans la préfecture de Fukushima mais à une cinquantaine de kilomètres plus au sud,  les associations de pêcheurs sont catégoriques. « Nous souffrons déjà des rumeurs blessantes sur nos poissons », s’inquiète, un matin de criée, Hisashi Maeda, de la coopérative de la pêche au chalut.

Malgré des milliers de tests et l’absence de concentration de radio-césium supérieures aux standards internationaux les plus rigoureux, les consommateurs continuent de bouder les produits locaux. En 2019, les ventes de la préfecture n’ont représenté que 15 % des volumes enregistrés avant la catastrophe. Les marins pensent qu’un rejet, forcément mal compris, porterait un coup terrible à la filière.

Défiance générale


Les ONG sont tout aussi méfiantes. « Il y a d’autres solutions que le rejet dans l’air ou l’eau comme le fait croire le gouvernement, explique Kazue Suzuki, de Greenpeace. Mais les technologies d’extraction du tritium sont coûteuses et donc ils ne veulent pas les envisager », avance l’experte  qui préférerait voir appliquer une stratégie de stockage de long terme et dénonce les erreurs passées de Tepco.

En septembre 2018, l’électricien avait dû admettre qu’une grande partie des eaux stockées sur le site contenait, contrairement à ses premières estimations, encore des radionucléides bien plus dangereux que le tritium. « Nous sommes aujourd’hui certains que 25 % peut être relâché sans problème. Et nous allons retraiter les 75 % qui auraient encore des concentrations d’autres radionucléides supérieurs aux standards », promet Kenji Abe, son bocal d’eau à la main.

Auteur : Yann Rousseau, à Fukushima Daiichi. Illustrations provenant de l’article des Echos

Bref commentaire. La deuxième illustration a probablement été mise en scène pour la cause journalistique. En effet le tritium se désintègre pour former de l’hélium-3 avec émission d’un anti-neutrino et d’un électron de faible énergie (rayonnement beta) qui ne traverse ni le verre ni le plastique. L’opérateur vérifiant la radioactivité du flacon d’eau avec un compteur de type Geiger recherchait des éléments radioactifs émettant des rayons gamma émis par les produits de fission de l’uranium ou par l’uranium combustible lui-même. Il faut enfin se souvenir que du tritium est naturellement présent dans l’eau car il apparaît massivement au cours de la collision d’un atome d’azote avec un neutron de haute énergie provenant du rayonnement cosmique. Ma conclusion, personnelle et que je ne partage qu’avec moi-même, est qu’il faut rejeter toutes ces « eaux tritiées » dans l’océan et il ne se passera strictement rien, les poissons contiennent déjà du tritium mais aussi, et surtout, du potassium-40 beaucoup plus radioactif que le tritium. Mais le principe de précaution étant respecté au Japon il suffirait qu’un tremblement de terre d’intensité moyenne détruise quelques-uns de ces immenses réservoirs construits à la hâte pour qu’on n’entende plus parler de ce tritium …

L'homme le plus riche du monde ajoute 12 milliards d’euros à sa fortune en 15 minutes

10:48 31.01.2020


En raison des bons résultats du quatrième trimestre 2019, Jeff Bezos a gagné 13,2 milliards de dollars (près de 12 milliards d’euros) en environ 15 minutes. Sa fortune est désormais estimée à 129,5 milliards de dollars (environ 117 milliards d’euros).

Jeff Bezos, le PDG d'Amazon, est devenu plus riche de 13,2 milliards de dollars (environ 12 milliards d’euros) en environ 15 minutes, rapporte Bloomberg.

La raison: une forte augmentation (12%) des actions en circulation d’Amazon le 30 janvier, pour atteindre les 2.100 dollars (1.900 euros).

Cette hausse est due à la publication des résultats du quatrième trimestre 2019, lesquels ont brisé les prévisions des analystes de Wall Street. Ainsi, selon le rapport d'Amazon, le bénéfice de l'entreprise est de 87,4 milliards de dollars (environ 79 milliards d’euros) et le bénéfice par action de 6,47 dollars (5,87 euros), alors que les experts s’attendaient à 4,04 dollars (3,66 euros).

La fortune de Bezos, qui détient environ 12% des actions en circulation d'Amazon, se monte dorénavant à environ 129,5 milliards de dollars (environ 117 milliards d’euros).
Un Français derrière Bezos

Selon les données du compteur en temps réel du site de Forbes publiées le 30 janvier, le patron de LVMH, Bernard Arnault, a augmenté quant à lui sa fortune de près de 1,2 milliard de dollars en vingt-quatre heures, atteignant ainsi les 108,1 milliards de dollars (près de 98 milliards d’euros).

Le milliardaire français se classe pour l’instant troisième homme le plus riche du monde.

jeudi 30 janvier 2020

Avantages de la pandémie virale dans le programme mondialiste

par Tyler Durden
Mer, 29/01/2020 - 16:45
Créé par Brandon Smith via Alt-Market.com,


Le monde souffre aujourd'hui de conditions économiques et géopolitiques très fragiles. Ce n'est pas une nouvelle pour la plupart des membres du mouvement pour la liberté qui suivent la spirale descendante depuis des années, mais c'est une nouvelle pour la majorité des Américains moyens qui s'aventurent rarement à obtenir des informations approfondies sur un problème. Le fait est que, même si nous sommes des millions à être conscients du danger, nous sommes toujours en minorité.

Cela crée un ensemble de frustrations graves. Lorsque le citoyen ordinaire est inconscient de l'existence d'une menace, essayer de leur expliquer la source de cette menace devient une perte de temps. Comment peuvent-ils voir la racine du problème s'ils ne savent même pas que le problème existe ?

Oui, le monde est au bord d'un changement de mer violent, mais ce n'est pas la question la plus importante. Le problème le plus important est que cette situation précaire n'est pas le produit du hasard, de la cupidité simple, de la fragilité humaine de base ou d'un système "trop complexe" comme le prétendent les experts traditionnels; c'est une boîte de chaos délibérément conçue conçue pour servir les intérêts de quelques privilégiés.

L'agenda mondialiste est compliqué dans sa conception mais simple dans ses objectifs: sortir du chaos. Créer ou exploiter chaque crise pour manipuler le public en consentant. Mais consentement pour quoi ?

Comme l'a écrit Richard N. Gardner, ancien secrétaire d'État adjoint adjoint aux organisations internationales sous Kennedy et Johnson et membre de la Commission trilatérale, dans le numéro d'avril 1974 du journal Foreign Affairs du Council on Foreign Relation (CFR) (p. 558) dans un article intitulé ''La route difficile vers l'ordre mondial '':

"En bref, la "maison de l'ordre mondial" devra être construite de bas en haut plutôt que de haut en bas. Cela ressemblera à une grande "confusion en plein essor", pour utiliser la célèbre description de la réalité par William James, mais une fin de course autour de la souveraineté nationale, l'érodant morceau par morceau, accomplira beaucoup plus que l'assaut frontal à l'ancienne.

La pandémie mondiale, qu'elle soit naturelle ou délibérément provoquée, sert en fait les objectifs de l'establishment mondialiste de plusieurs façons. C'est avant tout une superbe distraction. Le grand public, submergé par les craintes d'une force invisible de la nature qui peut éventuellement les tuer à tout moment, oubliera probablement tout de la menace bien plus grande qui pèse sur leur vie, leur liberté et leur avenir - l'effondrement subséquent de l'énorme 'bulle tout' et la "solution" mondialiste qu'une pandémie peut déclencher.

Le coronavirus n'est qu'une menace modérée par rapport à la crise économique. Cela dit, je veux aborder quelques problèmes concernant le virus lui-même avant de passer à la question économique.

Désinformation virale

J'ai vu beaucoup d'hypothèses délirantes et de désinformation pure et simple se répandre par les gens en ce qui concerne cette pandémie potentielle. Premièrement, l'idée qu'elle a été causée par des citoyens chinois «mangeant des chauves-souris» ou exposés à un marché d'animaux vivants est plutôt ridicule. Nous n'avons vu AUCUNE preuve tangible que ce soit vrai, et je pense que le récit est une couverture du fait que la ville de Wuhan, où l'épidémie de virus a commencé, abrite non pas un mais DEUX laboratoires de niveau 4 de risque biologique.

J'ai du mal à ignorer l'étrange «coïncidence» des laboratoires de haut niveau sur les risques biologiques à Wuhan en faveur de l'idée que le virus a été lancé par hasard en raison des régimes étranges du peuple chinois central. Compte tenu de la preuve, il semble que le coronavirus ait été mis en gestation dans un laboratoire, et non dans la soupe de chauve-souris et de serpent de quelqu'un. En 2017, des scientifiques en dehors de la Chine ont averti que ces laboratoires n'étaient pas sécurisés et qu'un virus pourrait s'échapper de l'une des installations.

J'utiliserais le terme «évasion» de façon vague, car il est possible que cet événement ait été créé intentionnellement. Le virus lui-même a certaines caractéristiques d'être conçu (y compris sa longue période de dormance sans symptômes visibles) et la souche actuelle est probablement dérivée de celle que les Chinois ont volée il y a un an dans un laboratoire de Winnipeg, au Canada.

Mais cela devient encore plus étrange.

Il y a seulement trois mois, John Hopkins, la Fondation Bill et Melinda Gates et le Forum économique mondial (une ruche de mondialistes autoproclamés) ont organisé une "simulation de pandémie" appelée "Événement 201" spécifiquement axée sur le coronavirus. Pas Ebola, ni la grippe porcine ou même la grippe aviaire - mais CORONAVIRUS. La simulation présente la propagation du coronavirus en Amérique du Sud, imputée à la transmission de l'animal à l'homme (porcs). La conclusion de l'exercice était que les gouvernements nationaux étaient loin d'être prêts, marquant 40 sur 100 sur leur échelle de préparation. La simulation a projeté plus de 65 millions de décès dans le monde.

L'événement 201 s'est déroulé presque exactement comme il l'a été en Chine aujourd'hui. Certaines personnes très malhonnêtes ou peut-être plutôt stupides ont fait valoir que ce genre de chose est "normal", affirmant que nous sommes "chanceux" que les élites aient effectué des simulations à l'avance afin de nous "sauver" d'une épidémie de coronavirus. J'affirme que l'événement 201 n'était pas une simulation mais un jeu de guerre pour étudier les résultats possibles d'un événement que les mondialistes savaient déjà venir. Mettre de côté le fait qu'avant presque chaque événement de crise majeur et attaque terroriste au cours des dernières décennies, les autorités effectuaient des simulations pour cet événement exact juste avant qu'il ne se produise; quelqu'un croit-il vraiment que l'événement 201 est une pure coïncidence ?

Une autre fausse hypothèse qui doit être abordée est l'idée qu'une menace virale ne frappera pas l'Occident, ou du moins, pas les États-Unis. Ce biais étrange est celui dont je ne pense pas que la plupart des cultures sauf les Américains souffrent; la conviction qu'ils sont intouchables et que le système évitera toujours la crise. D'après les réponses que j'ai vues récemment, de nombreux Américains vivent dans un monde fantastique. Même maintenant, le monde de l'investissement place le plein stock et espère dans la prédiction que la Réserve fédérale interviendra pour perturber tout ralentissement économique lié à la pandémie.

Même si la Fed avait l'intention d'intervenir, pourquoi quelqu'un serait-il assez naïf pour croire que la banque centrale peut faire quoi que ce soit sur la façon dont une épidémie virale nuit à l'économie ? Les banques centrales ne peuvent que créer de la dette, et la dette ne repoussera pas le coronavirus.

En termes d'optimisme délirant sur la pandémie elle-même, les arguments vont du «dépistage des voyageurs est trop complet pour permettre au virus de se propager ici» et «tant que le virus détruit la Chine, qui s'en soucie…?» vue de la situation.

Le processus de sélection est terrible et implique généralement des questions de base qui peuvent être éludées par des mensonges. Mais au-delà, le virus est déjà là. Il circulait à travers la Chine depuis au moins quelques semaines avant d'être traité par les autorités gouvernementales ou le CDC. Il est également signalé comme étant asymptomatique, ce qui signifie qu'il reste dormant, mais également contagieux, jusqu'à deux semaines avant que les symptômes ne deviennent visibles. C'est un scénario bien pire que la peur de l'ébola en 2014, dans la mesure où le coronavirus est capable de se cacher efficacement. La seule chose qui puisse être faite pour ralentir la propagation est de mettre fin à TOUS les voyages internationaux, ce que le CDC et l'OMS n'ont pas l'intention de faire pour le moment, pas que cela compte plus de plus de 110 cas suspects aux États-Unis déjà.

Alors, soyons réalistes. Si le virus est aussi transmissible que le CDC et les scientifiques indépendants le prétendent, alors nous en verrons les effets ici en Amérique.

Ne laissez jamais une bonne crise se gâcher ...
Mais qu'est-ce que les mondialistes ont à gagner directement d'une pandémie de coronavirus au-delà du simple chaos qui peut être exploité ?

Fait intéressant, un représentant de Johnson and Johnson, l'une des sociétés qui pourraient finir par concevoir un "vaccin" pour le Cronavirus, a suggéré lors de l'événement 201 qu'une autorité économique mondiale "centralisée" chargée de financer et de se procurer des vaccins pour divers pays en crise était une option pour résoudre la pandémie.

Eh bien, cela ressemble étrangement à ce que les globalistes demandent depuis de nombreuses années maintenant, et la pandémie se trouve justement offrir une excuse parfaite pour la création d'une telle autorité financière mondiale. Ils pourraient prétendre qu'un tel système serait temporaire selon la durée de la pandémie, mais ce sera un mensonge.

En termes d'effets économiques, même si le virus devait rester principalement en Chine, l'économie chinoise est, en termes fondamentaux, la plus grande du monde; c'est le plus grand exportateur / importateur et il est au cœur de l'économie mondiale désormais interdépendante. Si l'économie de la Chine tombe en panne, même pour une courte période, cela enverra des ondes de choc à travers toutes les autres économies nationales et lignes d'approvisionnement.

En mai de l'année dernière, j'ai publié un article intitulé «Les mondialistes n'ont besoin que d'un événement majeur pour finir de saboter l'économie». Pour résumer la situation:

L'établissement mondialiste a créé la plus grande bulle financière de l'histoire moderne grâce à la relance des banques centrales, gonflant un rallye artificiel très instable sur les marchés tout en créant de nouveaux sommets de la dette nationale, de la dette des entreprises et de la consommation. Les fondamentaux économiques envoient des alarmes depuis deux ans et la «bulle tout» montre des signes d'implosion. Ce n'est qu'une question de temps avant que la farce ne s'effondre d'elle-même. Les mondialistes ont besoin de boucs émissaires, mais ils ont aussi besoin d'un événement ou d'une vague d'événements si distrayants que les gens ne pourront pas discerner ce qui s'est réellement passé.

La raison pour laquelle les mondialistes veulent un effondrement est simple: ils ont besoin d'une crise pour manipuler les masses en acceptant la centralisation totale, un système monétaire mondial et une gouvernance mondiale. Ils sont également fous de l'eugénisme et de la réduction de la population. À tout le moins, une pandémie mondiale est un événement utile pour eux; mais le moment de l'événement du coronavirus et leur "simulation" très précise d'il y a seulement trois mois suggèrent également leur implication potentielle, car elle survient alors que l'implosion de la bulle de tout s'accélérait.

Considérez ceci: même si une pandémie ne tue pas un grand nombre de personnes, elle perturbe toujours les voyages internationaux, elle perturbe les exportations et les importations, elle perturbe le comportement des consommateurs et les ventes au détail, et elle perturbe le commerce intérieur. Si cela tue un grand nombre de personnes et si la réponse du gouvernement chinois est une indication, cela pourrait entraîner une loi martiale mondiale. Alors que de nombreuses économies, dont l'économie américaine, sont déjà dans un équilibre précaire entre la dette historique et la chute de la demande et une intervention inutile du marché des pensions sur les banques centrales, il y a peu de chances que le système puisse résister à un tel tsunami.

Ne vous y trompez pas, le crash a déjà commencé, que le virus frappe durement les États-Unis ou non. La seule question est, est-ce que ce sera l'événement déclencheur qui accélère le processus d'effondrement qui est déjà en mouvement ?

J'ai pris mon temps pour publier cet article car je pensais qu'il était important de regarder d'abord la réponse des Chinois, des CDC et de l'OMS au virus. S'ils traitaient la situation rapidement, il y avait une chance qu'elle n'ait qu'une influence mineure sur le système financier. Ils n'ont pas traité la situation rapidement ou de manière décisive. En fait, plus de 5 millions de personnes ont quitté la région de Hubei en Chine avant le début des procédures actives de quarantaine et de traitement. La situation est devenue incontrôlable en Chine et il est clair que le gouvernement ment maintenant entre ses dents sur le nombre de malades et de morts.

Je ne serais pas surpris si nous découvrions au cours des deux prochaines semaines que le nombre de morts est de plusieurs milliers et que le taux de maladie est en fait de plusieurs centaines de milliers. Le fait que la Chine ait désormais mis en quarantaine plus de 50 millions de personnes dans 16 villes suggère que le danger est beaucoup plus élevé qu’ils n’ont admis. Si tel est le cas, à tout le moins, l'économie chinoise est sur le point de subir un coup dur. Si le virus ne se propage pas, les dommages économiques le seront.

Écran de fumée pandémique, effondrement économique et «changement climatique»

Regardez les choses de cette façon - les États-Unis et la Chine sont toujours en pleine guerre commerciale. L'accord de phase 1 a toujours été une blague, car il exige que la Chine quadruple ses achats aux États-Unis au cours des 1-2 prochaines années. Cela n'allait jamais se produire, mais le faux espoir (ainsi que les rachats d'actions des sociétés) ont sorti les actions mondiales du renversement. Maintenant, il n'y a aucune chance que la Chine satisfasse aux exigences de l'accord de phase 1 et cela deviendra bientôt évident, car l'économie chinoise s'effondrera sous le poids de la pandémie.

Si Trump continue les tarifs contre une nation en état d'urgence virale, il ressemblera à un monstre (ce qui, je crois, est son travail de marionnette mondialiste prétendant être un nationaliste conservateur). Entre-temps, le commerce mondial devient confus et les derniers appuis structurels du système se cassent en deux.

Avec les lignes d'approvisionnement mondiales gelées et les voyages éventuellement limités, le commerce va s'arrêter. Il n'y a aucun moyen de contourner cela. Il ne s'agit pas seulement de la Chine, il s'agit de toutes les nations. Et, finalement, il ne s'agit même pas du coronavirus, il s'agit de la bombe à retardement financière que l'establishment mondialiste a créée. Il s'agit de notre interdépendance économique et du château de cartes que nous sommes devenus. Dans le sillage des calamités, les mondialistes réclameront encore PLUS d'interdépendance. Ils réclameront la tragédie frappée parce que nous n'étions pas "assez centralisés".

Un autre avantage de la crise virale est que l'établissement blâmera sans aucun doute le canular «changement climatique» et «réchauffement climatique» pour son élan. Même s'il n'y a absolument aucune preuve concrète liant les émissions de carbone humain au changement climatique ou aux épidémies virales, étant donné la peur du public, les mondialistes tenteront de lier les trois choses ensemble comme si c'était un fait prouvé. Non seulement ils auront une justification pour un effondrement économique qu'ils ont créé, mais ils peuvent également présenter un virus conçu par les humains dans un laboratoire comme un «acte de la nature», et l'utiliser comme justification pour la mise en œuvre de contrôles du carbone

Dans le prochain numéro de mon bulletin d'envoi Wild Bunch, je présenterai des solutions et des options de préparation pour survivre à un scénario de pandémie; tout n'est pas perdu si cet événement s'accélère comme les mondialistes l'avaient prédit dans leur modèle Event 201. Il est encore difficile de le dire avec certitude, mais il semble que ce soit le «cygne noir» que les mondialistes attendaient (ou prévoyaient) depuis le début. Il est recommandé de rester vigilant face à la pandémie, mais n'oubliez pas le désastre économique qui suivra inévitablement alors que le coronavirus continue de se propager.

mercredi 29 janvier 2020

Électricité : encore 2,4 % ! La hausse de trop ?

Le consentement à l’impôt suppose la justice fiscale. Ce n’est pas le cas des choix opérés pour cette transition énergétique.


Par Michel Gay.
29 JANVIER 2020


Après une augmentation des tarifs réglementés d’EDF de près de 6 % au 1er juin 2019, suivie d’une seconde de plus de 1 % au 1er août de cette même année, en voilà une troisième de 2,4 % qui s’applique le 1 février 2020.

Le prix de l’électricité aura donc augmenté de 10 % en huit mois et de 50 % en 10 ans.

À qui la faute ?

UNE FAUSSE CONCURRENCE QUI FAIT AUGMENTER LES PRIX

Aucun concurrent d’EDF n’est capable de concurrencer les coûts bas du nucléaire, même Total.

En conséquence ces pseudo-concurrents qui ne produisent pas ou peu d’électricité l’achètent sur le marché où les prix fluctuent en fonction de la demande et des productions fatales des énergies renouvelables (EnR) subventionnées en amont par les consommateurs, et à… EDF !

Cette fiction de concurrence s’appuie en effet sur la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) qui oblige EDF à leur vendre un quart de sa production d’électricité nucléaire à prix d’ami, quasiment à prix coutant (4,2 centime/kWh) depuis 2011.

L’électricité dite verte commercialisée par ces drôles de « concurrents » provient aujourd’hui pour les deux tiers du parc de production nucléaire d’EDF. Et ils en demandent davantage encore.

Toutefois, ils achètent encore sur le marché un tiers de leur électricité qui est souvent plus chère que celle du parc nucléaire.

Pour rester moins cher qu’EDF, il suffit d’augmenter les tarifs règlementés d’EDF…

Euréka ! Le prix de vente des concurrents pourra ainsi rester en dessous de celui du prix réglementé qu’EDF doit appliquer, bien que l’électricité produite par le nucléaire reste globalement stable.

L’objectif n’est pas de faire baisser le prix des EnR vers celui du nucléaire, mais d’augmenter le prix de ce dernier pour qu’il atteigne celui des EnR !

D’où l’augmentation de 10 % en huit mois. Et ce n’est pas fini.

Tout semble prévu pour entraîner une hausse du prix de l’électricité avec des gadgets coûteux tels que des stockages par batteries censées absorber les variations erratiques des éoliennes et des panneaux photovoltaïques.

L’augmentation voulue et recherchée du prix de l’électricité est une aubaine pour les promoteurs des EnR intermittentes parce que la différence de prix avec ces dernières diminue ce qui permet de faire valoir qu’elles deviennent compétitives !

La note sera alors transférée du contribuable au consommateur avec des conséquences néfastes sur la précarité énergétique (près de 7 millions de personnes en France), ce dont se plaint l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE).

Mais est-ce vraiment le souci du gouvernement ? Ce dernier jure la main sur le cœur  qu’il fait tout ce qui est en son pouvoir ! Est-il particulièrement cynique ou schizophrène ?

ENCORE 2,4 % POUR L’ÉLECTRICITÉ

La goutte qui risque de faire déborder le vase en février prochain est la récente annonce de l’augmentation du prix de l’électricité de 2,4 %, après celle des carburants due à la création de la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE).

Cette TICPE appliquée sur tous les carburants finance dorénavant les EnR.

Mais elle ne doit pas faire oublier une autre taxe, la CSPE (Contribution au service public de l’électricité) qui persiste sur les factures d’électricité. Cette dernière finançait auparavant principalement les producteurs d’électricité éoliens et photovoltaïques à un prix élevé fixé par l’État, en moyenne au double du marché.

Cette CSPE est passée en quelques années de 5 centimes à 22,5 centimes par kWh en 2016, année où elle a été figée. Elle représente aujourd’hui une somme de 7 milliards d’euros par an dorénavant affectée au budget général de l’État.

Elle continue de peser sur tous les ménages et à alourdir les factures d’électricité des Français (27 % du prix HT du kWh). Elle est en plus assujettie à la TVA de 20 % ; soit 1,5 milliard d’euros de TVA supplémentaire par an.

Une taxe sur une taxe !

La CSPE et la TICPE ont créé une nouvelle fiscalité d’environ 12 milliards d’euros par an au prétexte de la décarbonation d’une électricité déjà décarbonée à 95 %, l’une des meilleures performances au monde, grâce essentiellement au nucléaire et à l’hydroélectricité !

De qui se moque-t-on ?

La transition énergétique a bon dos…

UNE ERREUR D’AIGUILLAGE

Un bon usage de la fiscalité aurait été de financer en priorité l’achat de pompes à chaleur ou de véhicules moins polluants car les émissions de gaz carbonique en France sont principalement dues aux habitations et aux transports.

La TICPE se traduit aujourd’hui par un surcoût de 11 centimes par litre d’essence, de 18 centimes par litre de fioul domestique pour financer des industries éoliennes et solaires devenues folles.

Le gouvernement dilapide l’effort fiscal demandé aux Français dans le financement ruineux des EnR. Le rapport 2301 de l’Assemblée nationale sur les EnR du 10 octobre 2019 indique que « le bénéfice climatique de la politique de soutien aux éoliennes est quasiment nul en terme d’émission de gaz carbonique ».

Malgré cela le gouvernement persiste dans ses objectifs délirants énoncés dans son projet de programmation pluriannuel de l’énergie (PPE) avec, par exemple, le triplement du nombre d’éoliennes pour un coût global estimé 70 à 80 milliards d’euros. Des dizaines de milliards d’euros seront encore jetés par la fenêtre, alors qu’ils seraient tellement plus utiles dans les hôpitaux, la sécurité, les services à la personne, le remboursement de la dette…

LES FRANÇAIS « OUBLIÉS » DANS LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Des ruraux oubliés subissent les nuisances des infrasons, parfois intolérables, des parcs éoliens. Mais ils continuent de payer les taxes qui servent à détériorer leur santé et leur cadre de vie, sans pour autant lutter contre le réchauffement climatique.

Le consentement à l’impôt suppose une justice fiscale, une cause légitime, une utilité sociale ou environnementale clairement définie, sans sentiment de rupture entre l’État et le citoyen.

Ce n’est pas le cas des choix opérés pour cette transition énergétique.

Les Français pourraient bientôt ne plus accepter cette overdose de taxes empilées et ensuite dilapidées pour subventionner les EnR intermittentes sur lesquelles le gouvernement fonde aujourd’hui, à tort, la transition énergétique et l’avenir du pays.

mardi 28 janvier 2020

La plus grande économie d'Europe peut-elle survivre sans charbon ?

par Tyler Durden
Mar., 28/01/2020 - 05h00
Écrit par Viktor Katuna via OilPrice.com,


L'un des plus grands dilemmes moraux qui se soit glissé dans les activités quotidiennes des spécialistes travaillant avec le charbon, le pétrole et, dans certains cas, même le gaz (bien qu'il soit perçu comme un pont naturel vers un avenir sobre en carbone) pourrait être formulé de la manière suivante: Comment arrêtez-vous de produire des combustibles fossiles alors que vous disposez encore de vastes réserves bon marché ?

Dans ce contexte, le charbon se distingue - son infériorité relative en termes de pollution de l'environnement a incité les gouvernements des économies développées à interdire son utilisation future. Pourtant, chaque fois que sa production n'est pas freinée par des réductions imposées par le gouvernement, les producteurs continuent simplement d'extraire autant de charbon que possible. Au cœur de la soi-disant approche européenne du charbon se trouve l'Allemagne, ancien rempart de l'industrie charbonnière. Peut-il éventuellement survivre sans charbon ?

En contraste frappant avec le pétrole et le gaz - dont l'Allemagne est traditionnellement un important importateur net et, dans les deux cas, se remémorant une histoire de plus de 50 ans dépendant principalement des richesses en hydrocarbures russes - la première économie européenne dispose d'importantes réserves de charbon, de lignite en particulier. En fait, l'Allemagne reste le plus grand producteur mondial de lignite et en brûle la majeure partie pour la production d'électricité, représentant environ 22% de la production brute d'électricité du pays. Ironiquement, la production de lignite est plus consommatrice de gaz carbonique que le charbon dur car elle se fait en extrayant le charbon des puits à ciel ouvert, néanmoins, son avenir à moyen terme semble bien meilleur que celui de l'extraction du charbon en Allemagne.

Alors que le lignite reste économiquement compétitif, la production allemande de houille a décliné après que le gouvernement a mis fin à ses programmes de subventions. La dernière mine de charbon a fermé ses portes en décembre 2018, mettant fin à 200 ans d'histoire de la Ruhr et potentiellement entamant une nouvelle phase de développement de la Westphalie, un phénomène géographique inextricablement lié au charbon.

Pourtant, même si l'Allemagne a cessé d'extraire elle-même du charbon dur, elle continue de l'utiliser. Environ 12% de la production d'électricité provient de la houille, importée principalement de Russie, du Canada et des États-Unis. Autrefois l’industrie phare de l’Allemagne, le secteur sidérurgique consomme près de 40% de la houille du pays.

Si l'Allemagne veut rester une puissance industrielle, elle devra continuer à importer du charbon dur car il reste un élément indispensable de la sidérurgie. Cela l'obligerait à son tour à s'appuyer sur les importations en provenance de Russie (Mourmansk et Ust-Luga, pour être précis), créant ainsi une triple dépendance à l'égard des hydrocarbures russes. Si l'on veut prendre des statistiques mensuelles au cours des 3 dernières années, ils trouveraient que 53 pour cent de tout le charbon importé provenait de Russie, une dépendance qui s'est sensiblement accrue au cours des 24 derniers mois grâce à la proximité de grands ports de manutention du charbon en Russie Baltique. Pétrole, gaz et charbon - dans les trois cas, l'Allemagne importe plus du tiers de ses besoins de la Russie; dans le cas du gaz, il sera considérablement plus élevé très prochainement, NordStream-2 devant être mis en service mi-2020 et Groningue étant suspendu par le gouvernement.


Graphique 1. Importations de charbon de l'Allemagne en 2017-2019 / Dépendance allemande à l'égard de la Russie (en millions de tonnes).

Source: Thomson Reuters.

Il serait également intéressant de voir comment le gouvernement allemand résoudra le problème des fermetures compensées, en particulier pour les mines de lignite. Le charbon est une noix plus facile à casser - économiquement non viable, sous-utilisé sur le plan opérationnel (seulement 6 GW de la capacité actuelle de 20 GW de charbon ont été utilisés en 2019) et largement impopulaire en raison d'un manque d'effort de lobbying sérieux. Pour le charbon, le 8GW fixé comme objectif pour 2030 semble assez gérable. Pourtant, les efforts du gouvernement pour fixer les premières fermetures de lignite d'ici 2022 font toujours l'objet de discussions avec les exploitants de mines, sans parler de son intention affichée de lancer des fermetures forcées à partir de 2027, ce qui semble actuellement être une tâche trop complexe pour que cela se fasse rapidement.

Fait intéressant, allant quelque peu à l'encontre du discours général tel qu'il a été entendu par les partisans d'une utilisation plus large des énergies renouvelables, la baisse de la consommation de charbon allemande n'est pas entièrement supplantée par le mélange de gaz et d'énergies renouvelables. Regardons 2019 un peu plus près. La consommation de lignite et de houille a chuté de 20% en glissement annuel, en raison des prix des émissions de carbone débilitants (et obligatoires) et des énergies renouvelables prioritaires en termes d'accès au réseau, tandis que les énergies renouvelables ont augmenté de 3% en 2019. la situation est encore plus claire - la consommation de charbon a baissé de 20,5 millions de tonnes d'équivalent charbon, tandis que les énergies renouvelables n'ont augmenté que de 3 millions de tonnes d'équivalent charbon (le gaz naturel a augmenté de près de 4 millions de tonnes).

Les ramifications de la sortie du charbon de l'Allemagne sont vraiment multiples - d'une part, Berlin est l'un des rares pays producteurs de charbon à prendre ses engagements en matière d'émissions de gaz carbonique au sérieux et a réussi à réduire ses émissions de gaz carbonique de quelque 7% en glissement annuel rien qu'en 2019. Il a dirigé la campagne de l’Union européenne pour réduire les émissions du continent, quelle que soit la plate-forme. L'élimination en 2038 du charbon allemand semble être un objectif assez réalisable, étayé par un projet de loi qui devrait bientôt être promulgué. Le remplacement du lignite sera difficile car il est bon marché et situé à côté de grandes agglomérations urbaines - brûler du gaz importé qui entraîne également des coûts de transport supplémentaires n'est peut-être pas toujours la meilleure option.

D'autre part, la baisse du charbon se produit parallèlement à une baisse sans précédent de la consommation d'énergie primaire de l'Allemagne (le niveau de 2019 a chuté à des niveaux jamais vus depuis le début des années 1970) et la production industrielle du pays pourrait en pâtir. De plus, l’opinion générale sur la sortie du charbon présuppose que les États allemands compenseront la fin de l’extraction de charbon en créant de nouvelles opportunités commerciales et en remodelant les compétences des gens pour mieux répondre aux besoins du XXIe siècle. Cependant, cela ne se produit que de manière fragmentée - les taux de chômage dans les principaux centres de production de charbon comme Gelsenkirchen ou Dortmund représentent encore environ le double de la moyenne allemande.

lundi 27 janvier 2020

Le nucléaire français sauvé par la Chine ?

Le nucléaire en France manque désormais de main-d’œuvre hautement qualifiée.


Par Michel Gay et Hervé Nifenecker
27 JANVIER 2020.


L’absence de vision stratégique des gouvernements français successifs sur le nucléaire et l’organisation douteuse mise en place pour lancer les chantiers de nouveaux réacteurs ont conduit à une gestion velléitaire et sans perspective du nucléaire en France depuis 25 ans.

Le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy a annoncé fin 2019 la construction de six nouveaux réacteurs EPR en France, probablement après l’élection présidentielle (courage, fuyons…).

Mais par qui seront-ils construits ? Les Chinois viendront-ils aider les Français ?

Deux EPR ont été construits en Chine en moins de 10 ans. Le premier fonctionne depuis décembre 2018 et le deuxième depuis avril 2019.

HANDICAP FRANÇAIS

Le grand handicap du nucléaire français provient d’une période de 25 ans sans réalisation de nouveaux réacteurs en France. La perte de compétence qui s’en est suivi s’est accélérée avec la suppression, en 2000, de la Direction de l’Équipement EDF, qui avait veillé à la construction du parc français.

Le nucléaire en France manque désormais de main-d’œuvre hautement qualifiée.

D’une façon générale les capacités industrielles de la France se sont effondrées avec la vente de la métallurgie de l’acier (Arcelor) et celle de l’aluminium (Pechiney), de la Chimie (Kulmann), de la haute mécanique (Alstom). Cette perte de substance industrielle s’est traduite par la quasi-disparition de certaines catégories de professionnels comme les soudeurs sur inox ou aluminium.

Areva NP a entamé le chantier du réacteur EPR à Flamanville en avril 2007, et le démarrage du réacteur était initialement prévu en 2012. Il est actuellement prévu pour 2022.

La dérive ne concerne pas que la durée du chantier (triplée), mais aussi le coût du réacteur (quadruplé).

À Olkiluoto en Finlande, le démarrage a aussi été retardé de 10 ans avec un coût plus que triplé. Ce fiasco provient sans doute de l’absence d’un véritable architecte industriel dans la collaboration entre AREVA et l’électricien finlandais TVO, et aussi du manque de compétence de l’Autorité de sûreté finlandaise. Mais ces défauts auraient dû disparaître à Flamanville avec l’architecte industriel EDF fort de la construction des 58 réacteurs français, et avec l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) française.

Mais ce ne fut pas le cas. EDF, qui a piloté le chantier de Flamanville via sa nouvelle filiale Framatome, n’a pas brillé non plus au vu des difficultés du chantier.

Heureusement, toutes les compétences françaises n’ont pas complètement disparu.

EDF est partie prenante à 30 % de la centrale de Taishan en Chine dans le cadre de l’entreprise commune sino-française baptisée la « Taishan Nuclear Power Joint Venture Company » (TNPJVC). Pour construire les réacteurs de Taishan, Framatome et EDF entretiennent une fructueuse relation avec la compagnie chinoise CGNPC (China General Nuclear Power Corporation) dans cette « joint-venture ».

Le nucléaire est en développement continu dans le monde avec 52 réacteurs en construction.

La France va-t-elle continuer à regarder passer les trains ?

NUCLÉAIRE FRANÇAIS : LA RELÈVE CHINOISE ?


La construction actuelle d’un parc de réacteurs en Chine présente des similitudes avec la situation qui régnait en France entre 1975 et 1990, période où jusqu’à huit réacteurs ont été mis en service en 1981.

Les pays de l’OCDE (UE, USA, Japon…) auront construit deux réacteurs de Génération 3 (EPR, AP1000) en 16 ans. Mais il n’aura fallu que 10 ans à la Chine pour en construire six !

Et six réacteurs supplémentaires de Génération 2 étaient aussi en construction en parallèle.

Le tarif garanti par l’État chinois pour l’achat de la production électrique de l’EPR de Taishan est de 57 euros par mégawattheure (MWh), soit deux fois moins cher que celui prévu pour la production des EPR européens. En Chine, le nucléaire est donc particulièrement compétitif puisque le prix moyen de l’électricité est d’environ 70 euros par MWh.

Le fonctionnement satisfaisant des deux réacteurs EPR de Taishan montre que, contrairement à certaines allégations (et souhaits malveillants), il est possible de construire un réacteur EPR en neuf ans.

Le coût de la construction des deux réacteurs EPR est estimé par les Chinois à 11 milliards d’euros (85,8 milliards de yuans avec 1 yuan = 0,13 euro). Ce chiffre est à comparer aux 12 milliards d’euros prévus pour le seul EPR de Flamanville, soit presque le double.

Initialement, le coût de construction de la centrale EPR de Taishan  prévu en 2009 était de six milliards. Il y a donc eu aussi une dérive du coût qui a doublé. Il est probable que cette dérive soit liée à l’évolution du coût de la main-d’œuvre qui, bien que restant peu élevé, a été multiplié par 2,6 en 10 ans entre 2007 et 2016, selon le Bureau national chinois des statistiques. Ce qui a sans doute contribué à l’augmentation du coût de la centrale.

Malgré cette augmentation, le coût de l’EPR de Taishan reste faible grâce avant tout à l’accès aux compétences dans l’industrie qui a bénéficié du développement ininterrompu du nucléaire depuis 30 ans, ainsi que de la construction d’une paire de tranches en parallèle.

La possibilité de mobiliser de la main-d’œuvre flexible, expérimentée et qualifiée grâce à un rythme de construction soutenu du nucléaire en Chine constitue un avantage indéniable pour Taishan. Les effectifs travaillant sur la construction de réacteurs nucléaires sont environ cinq fois plus élevés en Chine qu’en Europe.

LA SURETÉ NUCLÉAIRE CHINOISE

Le système de régulation nucléaire en Chine est similaire à celui de France. Il y a les lois votées par le Congrès, les décrets approuvés par le Conseil des Affaires de l’État, les règles ministérielles, les décisions et les guides de NNSA (Administration nationale de la sûreté nucléaire chinoise) qui est l’équivalent de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) en France.

Les autorités de sûreté nucléaire de nombreux pays, dont la NNSA, comparent et harmonisent leurs pratiques pour garantir que les objectifs essentiels de sûreté sont respectés dans tous les pays.

Enfin, le contexte réglementaire est plus stable en Chine, et il n’y a pas lieu de supposer que la NNSA traite le sujet de la sûreté nucléaire avec une moindre rigueur que ses homologues français et finlandais.

QUELLE STRATÉGIE POUR LE NUCLÉAIRE FRANÇAIS ET FRANCO-CHINOIS ?

Alors que le nucléaire français était la référence mondiale dans les années 1980, le manque de vision stratégique des gouvernements successifs, obnubilés par le désir de conquérir des voix « vertes », a dangereusement réduit le savoir-faire des constructeurs de réacteurs en France.

Toutefois, l’actuelle collaboration avec la Chine peut faire renaître l’excellence de la construction nucléaire française.

Plus de 200 ingénieurs d’EDF ont été détachés sur le projet Taishan pour apporter leur expertise technique pour le bon déroulement du chantier. Ils assurent un retour d’expérience au bénéfice des ingénieurs de Framatome intervenant sur les trois projets EPR dans le monde (Olkiluoto, Hinkley-Point et Flamanville).

La conception des équipements clés de la technologie EPR est la propriété intellectuelle de Framatome qui s’est engagé à assurer le transfert du droit d’usage de la technologie EPR en Chine (l’export hors Chine étant exclu) et à accompagner la chaine d’approvisionnement (supply chain) chinoise pour la fabrication des équipements.

Ainsi, à Taishan, la majorité des équipements de haute technologie dans la partie nucléaire des installations a été fabriquée par des entreprises françaises ou européennes, et une petite partie par des entreprises chinoises. Les générateurs de vapeur et la cuve ont par exemple été assemblés en Chine avec de nombreux composants importés de France, et avec l’assistance de Framatome.

Avec la participation de près de 40 entreprises françaises (équipements ou services), le chiffre d’affaire pour la filière nucléaire française dans le projet Taishan est estimé à environ 2,4 milliards d’euros pour les deux réacteurs EPR.

Pérenniser la collaboration « TNPJVC » de la France avec la Chine permettrait de proposer immédiatement au monde entier deux types de réacteurs : l’EPR pour la génération 3, et le Hualong pour la génération 2, avec en perspective les immenses marchés du retraitement des combustibles et de la gestion des déchets.

Et un grand avenir s’ouvrira alors à l’industrie nucléaire française sauvée par la Chine !