- ENTREE de SECOURS -



jeudi 31 janvier 2019

Éoliennes : chronique d’un naufrage annoncé

L’éolien est écologiquement peu rentable. Il pollue et détruit les paysages. Il est surtout l’objet d’un lobby plus soucieux de l’argent public que de la nature. Lecture.


Par Philippe Charlez.
31 JANVIER 2019


Après Jean-Louis Butré en 2017[1],  Pierre Dumont et Denis de Kergolay ont publié  fin 2018 aux Éditions François Bourrin[2] un nouveau réquisitoire sans appel contre le déploiement des éoliennes en France. Saccageant l’environnement en défigurant les plus beaux paysages, dévalorisant le foncier de régions entières, les éoliennes sont par construction intermittentes, coûteuses et donc inefficaces. Selon les auteurs, elles représenteraient même un important risque sanitaire pour les riverains. Au mépris de populations très majoritairement hostiles, elles sont pourtant massivement mises en œuvre. Ce scandale discret résulte d’une collusion paradoxale entre « Khmers Verts », industriels peu scrupuleux alléchés par des subventions faciles et politiciens complaisants piégés par la pensée unique du dérèglement climatique. Le grand débat lancé par Emmanuel Macron est l’occasion rêvée d’enfin dévoiler la vérité et mettre fin à cette escroquerie nationale.

On connaissait l’inefficacité redoutable des énergies renouvelables intermittentes. Leur taux de charge (temps de production moyen annuel d’électricité) n’excède pas en France 20 % pour éolien et 12 % pour le solaire photovoltaïque, contre 80 % pour le nucléaire. On a aussi récemment découvert le coût exorbitant de ce projet mobilisant 144 milliards d’euros[3] de subventions publiques. Ce sont trente années d’ISF et plus de deux fois le coût de la réfection des 60 réacteurs du parc nucléaire. Mais, ce que peu savent, c’est comment le « mensonge et la crédulité se sont accouplés pour engendrer l’opinion[4] » et donner corps à une escroquerie à grande échelle.

DES INEPTIES REPRISES PAR LES ÉCOLOGISTES

Pierre Dumont et Denis de Kergolay nous transportent au début des années 70 quand le Club de Rome publia son célèbre rapport « The limits to Growth »[5]. Soulignant l’impact des croissances démographique et économique sur l’épuisement des ressources naturelles notamment énergétiques, cet avertissement fut certes salutaire mais ses prédictions chiffrées (notamment l’épuisement des énergies fossiles au début du XXIe siècle) se sont toutes révélées fausses. Boosté par le premier choc pétrolier qui sonna le glas des Trente glorieuses pour les pays développés, ce texte fondateur se transforma en utopie politique : celles des Khmers Verts.

Du pionnier René Dumont (premier candidat à la présidentielle en 1974) à Yannick Jadot en passant par Dominique Voynet, Noël Mamère ou autre Cécile Duflot, l’écologie politique s’est dès le départ positionnée à la gauche de la gauche. Partisante de la décroissance économique, elle a développé une forme nouvelle de lutte des classes articulée autour d’un argument redoutablement efficace : la protection de la nature. Bien que pygmées politiques, les Verts ont rapidement démontré dans de nombreux pays européens une capacité d’influence et surtout de nuisance hors norme. En France, ils exploiteront à merveille les divisions et les rivalités du Parti Socialiste pour imposer une pensée unique : « le développement rapide des énergies renouvelables va sauver le monde du réchauffement climatique ». Une phrase qui en cache une autre : « faire sortir la France de l’énergie nucléaire ». Car, dans l’esprit de personnes qui se disent pacifistes le nucléaire civil a pour eux l’odeur… de la bombe d’Hiroshima.

C’est Yves Cochet, alors député de la « majorité plurielle » de Lionel Jospin qui, en septembre 2000, remet au Premier ministre un rapport préconisant de financer le développement des énergies renouvelables (solaire et éolien) à l’aide d’un mécanisme de prix garantis bien supérieurs à ceux du marché. Ainsi en 2001, ce prix est fixé pour 15 ans à 85 euros/MWh pour un prix du marché de… 35 euros/MWh. Et bien évidemment c’est EDF qui règlera la différence. Autrement dit… le citoyen, via des taxes diverses et variées connues aujourd’hui sous les noms de CSPE (sur l’électricité) ou TICPE (sur les produits pétroliers). Le prix à payer pour convaincre les professionnels du secteur à se lancer dans l’aventure éolienne mais des dépenses inconsidérées pour l’État sur les 15 années à venir.

Qu’elles soient de droite ou de gauche, les législatures suivantes enfoncèrent le clou. La stratégie sera confirmée par le Grenelle de l’Environnement via Nathalie Kosciusco-Morizet, supportrice inconditionnelle des thèses écologistes. L’élection de François Hollande en 2012 en remettra une couche supplémentaire. Prisonnier de l’écologie politique qui l’a amené au pouvoir, il laissera les « ineffables Jean-Vincent Placé et Denis Baupin » imposer leurs vues idéologiques. Le 17 août 2015, la « Loi sur la transition énergétique pour la croissance verte » de Ségolène Royal sera promulguée. Un texte aussi historique qu’irréaliste puisqu’il vise à réduire la part du nucléaire à 50 % en 2025 (il en représente aujourd’hui 75 %) et ce au profit des énergies renouvelables qui doivent atteindre 32 % du mix électrique à l’horizon 2030.

DES OBJECTIFS IRRÉALISTES

Même si Emmanuel Macron a repris intégralement la loi dans son programme présidentiel, il sait très bien que ces objectifs sont illusoires et ne seront jamais atteints.

Mais peu importe le mensonge. Cette immense gabegie a largement profité à de nombreux investisseurs peu scrupuleux. Le mécanisme de prix garantis a en effet transformé un modèle non viable économiquement en véritable manne financière. Elle représentait, fin 2018, 144 milliards de subventions publiques. Ainsi retrouve-t-on dans la liste des heureux possesseurs d’éoliennes des investisseurs plus que surprenants comme la Caisse des Dépôts, Allianz, ou… Ikea, propriétaire d’une soixantaine d’éoliennes sur le sol français. En France ou ailleurs, cette activité juteuse attire même certaines organisations mafieuses. Ainsi, Cosa Nostra gère-t-il en Sicile un parc éolien d’un milliard d’euros.

Et quand il s’agit de récupérer de l’argent facile, la fin justifie les moyens. Pierre Dumont et Denis de Kergorlay nous exposent en détail les méthodes peu recommandables utilisées par les promoteurs de l’éolien. Une « boîte à outil pseudo-mafieuse » a été mise en place : tentative de corruption d’élus locaux en manque de financement, parodies de réunions publiques pré-organisées, pression financière et même intimidation des riverains récalcitrants : « que dire du risque pour un maire de voir un projet lui échapper et être récupéré par la commune avoisinante ? ». Les lobbies éoliens comme le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) ou France éolienne n’ont rien à envier aux lobbies pétroliers, nucléaires ou gaziers pourtant systématiquement décriés. Le SER est présidé par Jean-Louis Bal, ancien directeur des énergies durables de l’ADEME. Un détail révélateur des conflits d’intérêt qui entourent cette filière plus qu’opaque. « On comprend mieux maintenant pourquoi l’ADEME a toujours été le bras armé de la politique éolienne française » écrivent les auteurs.

L’ÉOLIEN, UN LOBBY COMME LES AUTRES

Et pourtant, malgré la persévérance sans limite des promoteurs d’éoliennes, les Français se sont révoltés. Quel que soit le territoire, l’opposition sociétale est tellement forte « qu’on arrive à un taux de recours moyen de 70 % sur l’ensemble de la France ». Et les résultats sont sans appel. Selon le média européen Euractiv[6], « le nombre de projets d’éoliennes a chuté de 22 % entre 2017 et 2018 ». Une situation qui désole bien évidemment Jean-Louis Bal, mais aussi Giles Dickson, président de WindEurope : « si la France veut sérieusement mettre en œuvre sa stratégie nationale en matière de climat et d’énergie, le gouvernement doit régler ce problème de toute urgence ».  Un argument fallacieux dans la mesure où M. Dickson semble oublier que grâce à son électricité nucléaire, la France est l’un des pays… le plus décarboné du monde.

L’éolien se substitue à de l’électricité nucléaire sans aucun gain sur les émissions de gaz à effet de serre. Le retard pris par les projets de WindEurope est peut-être une mauvaise nouvelle pour M. Dickson, « mais sûrement pas une mauvaise nouvelle pour le climat » indiquait récemment Jean-Marc Jancovici[7], membre du Haut commissariat pour le climat. Il renchérit en indiquant que « pour baisser ces dernières, il faut s’occuper d’autre chose que d’électricité : le chauffage, les transports, l’industrie voire l’agriculture » qui sont les principaux émetteurs de gaz carbonique en France. Malgré les éoliennes de Mr Dickson, la France a augmenté de 5 % ses émissions de GES au cours des deux dernières années.

Des conclusions identiques à celles de Pierre Dumont et de Denis de Kergorlay mais aussi à celles que l’Institut Sapiens a publié fin novembre dans son papier de positionnement[8] « Réussir notre transition énergétique ».

Plutôt que de réclamer à corps perdu la suppression de l’ISF, les Gilets jaunes devraient s’intéresser de près à ce qui, au cours du temps, est devenu une escroquerie nationale. Le grand débat lancé par Emmanuel Macron est l’occasion rêvée d’enfin dévoiler la vérité.


[1] Jean-Louis Butré « Eolien, une catastrophe silencieuse » Paris L’Artilleur

[2] Pierre Dumont et Denis de Kergolay (2018) « Eoliennes : chronique d’un naufrage annoncé » Editions François Bourin

[3] 144 milliards d’euros, c’est le total des subventions publiques déjà versées ou qui le seront au titre des contrats signés au 31/12/2018 aux producteurs d’éolien (on-shore et off -shore) et solaire photovoltaïque en sus des prix du marché. C’est donc le total de ce qui sera prélevé via CSPE et TICPE pour financer l’éolien et le solaire.






Loi «anticasseurs»: l'Assemblée avalise les interdictions individuelles de manifester

07:56 31.01.2019


L'Assemblée nationale a donné son feu vert à la possibilité pour les préfets de prononcer des interdictions de manifester.

L'Assemblée nationale a donné ce mercredi 30 janvier au soir son feu vert à la possibilité pour les préfets de prononcer des interdictions de manifester, disposition clé de la proposition de loi «anticasseurs», malgré des critiques jusqu'au sein de la majorité, relate l'AFP.

«Il ne faut pas caricaturer» cet article 2 et «en aucun cas il ne s'agit d'autre chose que de garantir le droit de manifester», a assuré le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

Dans l'arsenal français, ces interdictions administratives préalables s'ajouteront aux interdictions qui peuvent déjà être prononcées par la justice lors de condamnations.

Par un amendement du gouvernement, cette mesure phare de la proposition de loi sénatoriale LR a été réécrite pour apporter «des améliorations juridiques et opérationnelles», selon le secrétaire d'Etat Laurent Nuñez.

Les préfets pourront prononcer des interdictions de manifester à l'encontre d'individus représentant «une menace d'une particulière gravité pour l'ordre public», sous peine de six mois d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende en cas d'infraction.

Des «critères objectifs» ont été ajoutés: la personne devra avoir commis des «atteintes graves à l'intégrité physique des personnes ainsi que des dommages importants aux biens» ou encore «un acte violent» lors de manifestations précédentes.

Le préfet sera en droit d'imposer une convocation à la personne concernée, afin qu'elle ne se rende pas à la manifestation.

En cas de risque de participation à d'autres rassemblements, a ajouté le gouvernement, le préfet pourra interdire à la personne de prendre part à toute manifestation sur l'ensemble du territoire national pour une durée jusqu'à un mois.

Les personnes «interdites» de manifester pourront faire un recours en urgence devant la justice administrative, a précisé un amendement de la rapporteure Alice Thourot (LREM) qui a été adopté.

L'ensemble de la gauche est monté au créneau, dénonçant des «lettres de cachet» (PS) ou une «loi de circonstance» (PCF) face aux Gilets jaunes, s'attaquant «aux libertés fondamentales de tout un peuple» et introduisant dans le droit commun une mesure permise dans le cadre de l'état d'urgence (LFI).

Le Rassemblement national s'y est également opposé, critiquant un calque des interdictions de stade pour les hooligans alors que la liberté de manifester est d'un niveau supérieur.

Dans les rangs des «marcheurs», quelques voix se sont également élevées pour réclamer la suppression de l'article, manquant de «garde-fou» selon Delphine Bagarry. Aurélien Taché s'est aussi inquiété de ce que pourrait en faire un pouvoir autoritaire. D'autres élus LREM ont défendu en vain des amendements pour un meilleur encadrement.

De leur côté, les députés MoDem ont plaidé pour une condamnation pénale préalable de la personne.

A l'inverse, Les Républicains, par la voix d'Eric Ciotti, ont défendu une mesure d'interdiction «opportune et pertinente» qui «va faire progresser la sécurité de nos concitoyens, des forces de l'ordre et des manifestations».

mercredi 30 janvier 2019

La Chine et la Russie se préparent à une "guerre d'interdiction" avec des bombes "Super-EMP"

par Tyler Durden
Mer. 30/01/2019 - 22:35


La Russie, la Chine et plusieurs autres pays développent de puissantes bombes nucléaires à haute altitude capables de produire des ondes électromagnétiques (EMP) capables de détruire des infrastructures électroniques critiques, selon plusieurs rapports déclassifiés en 2017 de la défunte Commission d'évaluation de la menace. EMP Attack aux États-Unis (voir ci-dessous).

"Les adversaires étrangers peuvent à juste titre considérer l'attaque nucléaire du PEM comme une arme pouvant gravement endommager les Etats-Unis en frappant son talon d'Achille technologique sans avoir à affronter l'armée américaine", lit-on dans le rapport, qui indique comment des acteurs étrangers pourraient utiliser les attaques du PEM pratiquement n'importe où dans le pays. le monde.

Les armes "super-EMP", comme les nomme la Russie, sont des armes nucléaires spécialement conçues pour générer un champ E1 EMP extrêmement puissant. Les ogives Super-EMP sont conçues pour produire des rayons gamma, qui génèrent l'effet EMP E1, pas une grosse explosion, et ont généralement des rendements explosifs très faibles, seulement 1 à 10 kilotonnes ... Même l'EMP a renforcé les forces stratégiques et le commandement, le contrôle, les États-Unis. systèmes de communication et de renseignement (C3I) sont potentiellement vulnérables à une telle menace. -Firstempcommission.org

"L'attaque du PEM nucléaire fait partie des doctrines, plans et exercices militaires de la Russie, de la Chine, de la Corée du Nord et de l'Iran en vue d'une nouvelle façon révolutionnaire de faire la guerre aux forces militaires et aux infrastructures civiles critiques par le cyber, le sabotage et le PEM", indique le rapport. continue.

"La Commission considère l'impulsion électromagnétique générée par une explosion nucléaire à haute altitude comme une menace existentielle pour la survie des États-Unis et de ses alliés, qui peut être exploitée par les grandes puissances nucléaires et les puissances nucléaires à petite échelle, y compris la Corée du Nord et les pays non membres. les acteurs étatiques, tels que les terroristes dotés d’armes nucléaires ".

Selon le Washington Free Beacon, la guerre nucléaire-électronique est également connue sous le nom de "guerre de black-out".

Les attaques du PEM seront effectuées à une altitude telle qu’elles ne produiront ni explosion ni autres effets immédiats nocifs pour les humains. Au lieu de cela, trois types d’ondes EMP en quelques secondes endommagent l’électronique et les frappes sont considérées par les adversaires comme un acte de guerre nucléaire.

"Les adversaires potentiels comprennent que des millions de personnes pourraient mourir des effets collatéraux à long terme du PEM et des cyberattaques qui causent une panne de courant prolongée des réseaux électriques nationaux et d'autres infrastructures critiques vitales", indique le rapport.

Les planificateurs militaires ennemis considèrent les attaques comme un moyen relativement facile, potentiellement non attributaire, d’infliger des destructions massives et d’obliger leurs adversaires à capituler.

Les frappes EMP peuvent être ajustées en fonction de la taille de la zone et de l'intensité de la vague en détonant à différentes altitudes. Le plus proche de la terre le plus puissant est le pouls. Plus l'altitude est élevée, plus la zone d'impact est large. - balise gratuite

Qu'est-ce qu'une attaque par impulsion électromagnétique ?:


Les attaques EMP n’ont pas besoin d’être précises, pas plus que les bombes ne nécessitent un véhicule de rentrée, un bouclier thermique ou des absorbeurs d’impacts similaires aux armes nucléaires classiques. Elles peuvent être lancées de différentes manières: satellites, missiles à courte, moyenne et longue portée, voire à partir d'un avion de ligne, d'un avion de ligne commercial ou d'un ballon météorologique.

 
Nous avons vu comment cela se termine:


Les recommandations de la Commission sont les suivantes:

Recommandation n ° 1: La Commission recommande au Président de nommer un agent exécutif doté des pouvoirs, de la responsabilité et des ressources nécessaires pour gérer la protection et la défense des infrastructures nationales des États-Unis contre la menace existentielle du PEM.

Recommandation n ° 2: la Commission recommande vivement que la mise en œuvre de la cybersécurité pour le réseau électrique et d'autres infrastructures critiques intègre la protection des PEM.

Recommandation 3: La Commission encourage le président à collaborer avec les dirigeants du Congrès pour mettre en place une commission mixte présidentielle-congressionnelle, dont les membres seraient chargés d’aider les dirigeants de la nation à réaliser, de manière accélérée, la protection des infrastructures nationales critiques.

Recommandation n ° 4: la Commission recommande aux organismes gouvernementaux et aux industries d’adopter de nouvelles normes afin de protéger les infrastructures nationales critiques contre les dommages causés par les champs de soulèvement E3 EMP, avec des normes plus réalistes de 85 V / km.

Recommandation 5: La Commission recommande que le ministère de la Défense et le ministère de l'Énergie procèdent à des tests rapides et complets du niveau de la menace de grands transformateurs de puissance largement utilisés dans le système électrique en vrac et partagent les résultats clés avec le secteur des services d'électricité.

Recommandation 6: La Commission recommande au directeur du renseignement national de faire circuler auprès de tous les destinataires du rapport JAEIC 2014 la critique de la Commission EMP et de lui demander de préparer une nouvelle évaluation qui remplace le rapport EMP JAEIC 2014.

Et pour ce qu’il faut faire après une attaque EMP, la Commission a fourni un rapport pratique intitulé "LA VIE SANS ÉLECTRICITÉ: BLACKOUTS INDUIT PAR LA TEMPÊTE ET IMPLICATIONS POUR UNE ATTAQUE EMP."

- voir rapports sur site:

Dans l'hystérie du réchauffement climatique, les scientifiques de la NASA s'attendent à un refroidissement global

par Tyler Durden
Mar., 29/01/2019 - 23:35
Écrit par Mike Shedlock via MishTalk,


Les promoteurs du gaz carbonique comme cause du réchauffement de la planète sont les prostitués et ceux qu’il absorbe.

Veuillez considérer que la NASA observe une tendance de refroidissement climatique grâce à une activité solaire réduite.

"Nous constatons une tendance au refroidissement", a déclaré Martin Mlynczak du Centre de recherche de Langley de la NASA. «Au-dessus de la surface de la Terre, près de la périphérie de l’espace, notre atmosphère perd de l’énergie thermique. Si les tendances actuelles se poursuivent, il pourrait bientôt établir un record de l'âge de l'espace pour le froid. "

Les nouvelles données proviennent de l’instrument Sounding of the Atmosphère de la NASA, qui utilise l’instrument SABER de radiométrie des émissions à large bande, embarqué à bord du satellite TIMED (Thermosphere Ionosphere Energy and Dynamics). SABRE surveille le rayonnement infrarouge du gaz carbonique et de l'oxyde nitrique (NO), deux substances qui jouent un rôle essentiel dans la production d'énergie de notre thermosphère, le niveau le plus élevé de notre atmosphère.

«La thermosphère se refroidit toujours pendant le minimum solaire. C’est l’une des causes les plus importantes du cycle solaire sur notre planète », a déclaré Mlynczak, chercheur principal associé de SABER.

Les nouvelles conclusions de la NASA vont dans le sens des études publiées par UC-San Diego et la Northumbria University en Grande-Bretagne l'année dernière, qui prédisent toutes les deux un minimum solaire dans les décennies à venir en raison de la faible activité des taches solaires. Les deux études ont prédit une activité solaire similaire au Maunder Minimum du milieu du XVIIe siècle au début du XVIIIe siècle, qui a coïncidé à une époque connue sous le nom de «petit âge glaciaire», au cours de laquelle les températures étaient bien inférieures à celles d'aujourd'hui.

Si tout cela donne l’impression que la NASA se contredit, c’est vrai. Après tout, la NASA a également annoncé la semaine dernière que la banquise arctique était à son sixième niveau le plus bas depuis le début des mesures. N’est-ce pas un signe certain du réchauffement climatique ?

Tout ce qui «prouve», c’est que nous avons au mieux une compréhension superficielle du système climatique incroyablement complexe de la Terre. Ainsi, quand Al Gore, vendeur de médias grand public et de crédits carbone, nous dit à tout moment que nous devons faire quelque chose pour lutter contre le changement climatique, il est normal de prendre du recul, de prendre une profonde respiration et de se rendre compte que nous n'avons ni les connaissances, ni les compétences, ni les ressources nécessaires avoir beaucoup d'effet sur le climat de la Terre.

Systèmes incroyablement complexes

Voir le problème ? Les alarmistes choisissent une variable, le gaz carbonique, qui n’est qu’une partie infime de cycles extrêmement longs, et s’appuient sur des projections à long terme.

Quand j'étais à l'école primaire, les alarmistes s'inquiétaient du refroidissement global. De façon amusante, je me souviens d’avoir discuté en classe de sciences de la nécessité de mettre de la suie sur la glace arctique pour la faire fondre afin d’arrêter l’avancée des glaciers.

Le dernier rapport du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a déclaré qu'il ne restait que 12 ans pour sauver la planète. Cela a déclenché les réactions frénétiques et ridicules habituelles.

NBC News a offert ce joyau: «Une solution ultime au réchauffement de la planète ? Une éruption «volcanique» artificielle »pour refroidir la planète». Son article proclamait «Les scientifiques et certains environnementalistes pensent que les nations pourraient devoir imiter les gaz volcaniques en tant qu’effort ultime de protection de la Terre contre le réchauffement extrême».

Géo-ingénierie: ignorer les conséquences

Watts Up With That discute de géo-ingénierie: ignorer les conséquences.

De 1940 à presque 1980, la température mondiale moyenne a baissé. Les préoccupations politiques et le prétendu consensus scientifique se sont concentrés sur le refroidissement global. Les alarmistes ont déclaré que cela pourrait être la fin de l'agriculture et de la civilisation. Le journaliste Lowell Ponte a écrit dans son livre de 1976, The Cooling.

Le problème était alors - et est toujours maintenant - que les gens sont éduqués dans la fausse philosophie de l'uniformitarisme: la conviction erronée que les conditions ont toujours été et seront toujours telles qu'elles sont maintenant et que tout changement naturel se produira sur de longues périodes.

Par conséquent, la plupart des gens ne comprenaient pas que le refroidissement faisait partie du cycle naturel de la variabilité climatique ou que les changements sont souvent considérables et soudains. Il y a à peine 18 000 ans, nous étions au sommet d'un âge glaciaire. Ensuite, la majeure partie de la glace a fondu et le niveau de la mer a augmenté de 150 mètres (490 pieds), car il faisait plus chaud quasiment au cours des 10 000 dernières années.

Au cours du «danger» lié au refroidissement, les propositions de géo-ingénierie comprenaient:

* construire un barrage sur le détroit de Béring pour bloquer les eaux froides de l'Arctique et réchauffer le Pacifique Nord et les latitudes moyennes de l'hémisphère Nord;

* déversement de suie noire sur la calotte glaciaire arctique pour favoriser la fonte;

* ajouter du gaz carbonique à l'atmosphère pour augmenter les températures mondiales.

«Supprimer le gaz carbonique de l'atmosphère», comme l'a préconisé le GIEC lors de sa conférence de presse du 8 octobre, est également stupide. Les archives historiques montrent qu’à environ 410 parties par million (ppm), le niveau supposé de gaz carbonique dans l’atmosphère actuelle, nous avons presque atteint le niveau le plus bas des 280 derniers millions d’années. Au fur et à mesure que les plantes évoluaient au cours de cette période, le niveau moyen était de 1200 ppm. C’est la raison pour laquelle les serres commerciales poussent le gaz carbonique à ce niveau pour multiplier par quatre la croissance des plantes et les rendements.

Le GIEC s’est trompé dans toutes ses prévisions depuis 1990. Ce serait une grave erreur d’utiliser ses dernières prévisions comme excuse pour entreprendre des expériences de géo-ingénierie avec la seule planète que nous avons.

Le réchauffement climatique est grave

Ensuite, s'il vous plaît envisager des conditions météorologiques extrêmes ne sont pas la preuve du réchauffement climatique, la NASA sur le refroidissement global

Pour comprendre la grande confusion entourant le réchauffement de la planète ou le changement climatique, mon guide le plus lucide est le Dr. Richard Lindzen - ancien professeur de météorologie Alfred P. Sloan au MIT et membre de la National Academy of Sciences des États-Unis - et son exposé désormais célèbre la Fondation pour la politique de réchauffement climatique le 8 octobre dernier.

Dans un certain nombre de segments de sa conférence, le Dr. Lindzen a bien résumé la raison pour laquelle l’église du réchauffement de la planète se trompe si mal dans son dogme.

Les promoteurs du réchauffement planétaire ont favorisé la perception du public selon laquelle la science du changement climatique était assez simple. C’est ce qui explique un phénomène (la «température moyenne globale», ou GAT, qui, dit Lindzen, est un concept absolument non scientifique). Et il ya une explication à cela: la quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère.

La GAT n'est qu'un des nombreux phénomènes importants à mesurer dans le système climatique, et le gaz carbonique n'est qu'un des nombreux facteurs qui influent à la fois sur la GAT et sur tous les autres phénomènes.

Le rôle du gaz carbonique dans le contrôle de la GAT ne dépasse peut-être pas 2 %, mais les alarmistes du climat le considèrent comme le «bouton de contrôle».

La plupart des gens confondent facilement le temps (température à court terme, échelle locale, humidité, précipitations, vent, nébulosité, etc.) avec le climat (à long terme, à grande échelle) et pensent que les phénomènes météorologiques sont dictés par les phénomènes climatiques; ils ne sont pas.

En conséquence, comme le dit Lindzen, le récit actuellement populaire concernant ce système est le suivant: le climat, système multifactoriel complexe, peut être résumé en une seule variable, le changement de température moyen dans le monde, et est principalement contrôlé par la perturbation de 1 à 2 % le bilan énergétique dû à une seule variable - le gaz carbonique - parmi de nombreuses variables d’importance comparable.

Big Chill


Saviez-vous que le plus grand événement de refroidissement global de deux ans vient d'avoir lieu ?

Cela vous surprendrait-il d'apprendre que le plus grand événement de refroidissement mondial de deux ans du siècle dernier vient de se produire ? De février 2016 à février 2018 (dernier mois disponible), les températures moyennes mondiales ont chuté de 0,56 ° C. Il faut remonter à 1982-1984 pour connaître la plus forte baisse sur deux ans, soit 0,47 ° C, également pendant la période de réchauffement planétaire. Toutes les données de cet essai proviennent de l'équipe GISTEMP, 2018: Analyse de la température de surface GISS (GISTEMP). Institut Goddard pour les études spatiales de la NASA (ensemble de données accessible au 2018-04-11 à l'adresse https://data.giss.nasa.gov/gistemp/). C’est la source standard utilisée dans la plupart des reportages journalistiques sur les températures moyennes mondiales.

Le Big Chill 2016-18 était composé de deux Little Chills, la plus forte baisse sur cinq mois (de février à juin 2016) et le quatrième (de février à juin 2017). Un événement similaire de février à juin 2018 ramènerait les températures moyennes mondiales en dessous de la moyenne des années 1980. Le mois de février 2018 était plus froid que le mois de février 1998. Si quelqu'un est tenté de dire que les récentes périodes de refroidissement record sont dues à la volatilité croissante des températures mondiales, ce n'est pas vrai. La volatilité des températures moyennes mondiales mensuelles depuis 2000 ne représente que les deux tiers de ce qu’elle était de 1880 à 1999.

Rien de tout cela ne va à l’encontre du réchauffement climatique. Les années 1950 ont été la décennie la plus froide de la décennie précédente, les cinq décennies suivantes ont été plus chaudes en moyenne que la décennie précédente. Les cycles de refroidissement de deux ans, même s’ils enregistrent des records, sont un bruit statistique comparé à la tendance à long terme.

Ce que je veux dire, c'est que les statistiques aberrantes de refroidissement ne retiennent pas l'attention des médias. Les chiffres de la température moyenne mondiale sont publiés mensuellement. S'ils affichent une nouvelle année la plus chaude enregistrée, c'est une grande histoire. S'ils affichent une forte augmentation par rapport au mois précédent ou au même mois de l'année précédente, c'est une histoire. S'ils représentent une séquence de mois ou d'années de réchauffement, c'est une histoire. Quand ils montrent un refroidissement quelconque - et il y a eu plus de mois de refroidissement que de mois de réchauffement depuis le début du réchauffement anthropique - il n'y a pas d'histoire.

Bombardé d'ordures

Bien sûr, vous ne le saviez pas à moins de suivre la NASA, Real Clear Markets ou Watts Up With That.

Pendant ce temps, tout le monde est constamment bombardé de déchets, comme le prétendent Al Gore, les caravanes de migrants sont victimes du réchauffement climatique.

Et, bien sûr, les médias sont enthousiastes à propos du battage médiatique du "New Green Deal" de l'AOC, car elle est également convaincue que le monde se terminera dans 12 ans si nous ne prenons pas en compte le changement climatique.

The Guardian et The Intercept sont tous deux heureux de promouvoir ce non-sens comme étant, bien entendu, l’intégralité des principaux médias.

Cloches d'alarme

Quand j'étais à l'école primaire, nous avions tiré une sonnette d'alarme majeure sur le refroidissement global. Au lycée, c'était la croissance démographique. Viennent ensuite les pénuries alimentaires suivies du pic pétrolier.

Maintenant, la crise du jour est le réchauffement climatique.

C'est toujours à propos de quelque chose !

Symptôme de dérangement de gaz carbonique
Watts Up With That qualifie avec précision l’hystérie du réchauffement planétaire comme étant le syndrome de dérangement du gaz carbonique.

C'est un excellent résumé de la situation actuelle, alors regardez-le bien.

Enfin, même si vous pensez toujours que le réchauffement de la planète est une menace, réfléchissez à l’idée que les gouvernements ne feront rien de raisonnable à cet égard.

mardi 29 janvier 2019

EXCLUSIF Maduro: «Donald Trump a donné l’ordre de me tuer»

08:46 30.01.2019


Dans une grande interview exclusive à Sputnik, le Président vénézuélien, Nicolas Maduro, s’est livré à propos de la crise en cours dans son pays. En particulier, il a déclaré qu’au Venezuela, les États-Unis ciblaient le pétrole et d’autres ressources.

Le Président vénézuélien Nicolas Maduro a accordé une interview exclusive à Sputnik, au cours de laquelle il a abordé de nombreuses questions liées à la crise traversant son pays.

L'objectif principal des États-Unis au Venezuela

Selon le Président vénézuélien, Washington aspire à s'emparer du pétrole et d'autres ressources.

«Il y a plusieurs raisons. La principale raison est d'obtenir du pétrole vénézuélien parce que nous avons les plus grandes réserves de pétrole certifiées au monde. Nous certifions que nous possédons ce qui sera les plus grandes réserves d'or au monde, nous avons la quatrième plus grande réserve de gaz du monde, de grandes réserves de diamants, d'énormes réserves d'eau potable, d'aluminium, de fer et de coltan. Nous sommes une puissance dans le domaine des ressources énergétiques, des ressources naturelles», a-t-il déclaré.

«Trump a donné l'ordre au gouvernement colombien de me tuer»

Nicolas Maduro estime que Donald Trump a ordonné au gouvernement colombien de l'assassiner, ajoutant que la Colombie et les États-Unis seront responsables si cela se produit, précisant que cela ne sera pas facile.

«Tout d'abord, mon destin est entre les mains de Dieu, je suis chrétien, je crois dans la protection du Seigneur. Je suis constamment protégé par le peuple du Venezuela, nous avons un bon service de renseignement», a-t-il signalé.

«Il ne fait pas de doute que Donald Trump a donné l'ordre de me tuer, il a dit au gouvernement colombien et aux mafias de l'oligarchie colombienne de me tuer. Si cela a lieu, Donald Trump et le Président colombien Ivan Duque seront responsables de ce qui m'arrivera», a indiqué le Président vénézuélien.

Il a cependant souligné une fois de plus qu'il était bien protégé.

«Cependant je suis bien protégé. Nous avons un bon système de protection. Plus encore, nous avons une protection plus substantielle: c'est la défense de Dieu qui me donnera une vie longue», a affirmé M. Maduro.

Ouverture au dialogue avec l'opposition

Nicolas Maduro s'est dit disposé au dialogue avec l'opposition pour le bien du pays.

«Je suis prêt à rencontrer, avec un ordre du jour ouvert, des secteurs de l'opposition pour évoquer le bien du Venezuela, la paix et l'avenir», a-t-il déclaré.

En ce qui concerne la possible participation de médiateurs internationaux, le Président vénézuélien a noté qu'il y avait «plusieurs gouvernements et organisations mondiales, faisant montre de leur sincère préoccupation concernant les développements au Venezuela, qui avaient appelé au dialogue».

Il a ajouté qu'il voudrait que ces gouvernements et organisations «soutiennent le dialogue au Venezuela».

Maduro revient sur les notes de Bolton: de l'infantilisme et de la clownerie

Nicolas Maduro trouve que le conseiller états-unien à la sécurité nationale, John Bolton, a fait montre d'infantilisme en laissant à la portée de journalistes ce qui était écrit sur son bloc-notes.

«Ce qu'a fait John Bolton, c'est quelque chose d'infantile, c'est de la clownerie. Sortir avec un bloc-notes pour qu'on lise que lui, John Bolton, enverra des troupes en Colombie, comme s'il était Président des États-Unis. C'est une sottise, c'est de la clownerie. Cela a été démenti même par le gouvernement colombien, via une déclaration officielle des ministères des Affaires étrangères et de la Défense. C'est de la clownerie, de la provocation, c'est de l'infantilisme sot de la part de M.Bolton, traduisant sa déception et sa haine du Venezuela», a signalé M.Maduro.

Détails à suivre

Climat et nourriture : il va falloir choisir !

 le 29 janvier 2019


The Lancet, prestigieuse revue médicale anglaise, se lance tête baissée dans la propagande climato-conformiste en s’attaquant à la nourriture : il va falloir se serrer la ceinture pour sauver le climat et ce sera excellent pour la santé ! C’est à peu près en ces termes que l’on peut résumer l’article publié par cette revue le 16 janvier 2019 (liens). Le titre de cet éditorial est évocateur : « Food in the Anthropocene : the EAT-Lancet Commission on healthy diets from sustainable food systems« . Inutile de revenir sur le terme anthropocène qui est une usurpation flagrante par les activistes climato-réchauffistes teintés de malthusianisme d’une dénomination réservée aux géologues spécialistes de stratigraphie, j’en ai déjà dit un mot sur ce blog. Voici la traduction du résumé :

Les systèmes alimentaires ont le potentiel de fournir une nourriture saine à l’humanité tout en favorisant la durabilité environnementale mais nos habitudes actuelles menacent ces deux objectifs. La Commission EAT-Lancet se penche sur la nécessité de nourrir une population mondiale croissante avec un régime alimentaire sain tout en définissant des systèmes alimentaires durables qui minimisent les dommages causés à la planète.

La Commission décrit quantitativement un régime alimentaire universel de référence pour la santé basé sur une consommation accrue d’aliments sains tels que les légumes, les fruits, les céréales complètes, les noix et les légumineuses avec parallèlement une diminution des aliments malsains : viandes rouges, sucre et grains décortiqués. Ce régime procurera d’incontestables avantages pour la santé et augmentera également les chances d’atteindre les objectifs de développement durable. Cette commission se situe dans le contexte de limites scientifiquement déterminées qui permettraient d’assurer une exploitation « environnementalement » durable.

Il est évident qu’une gouvernance mondiale va se mettre en place pour imposer à chaque individu ce qu’il devra mettre dans son assiette et ce qu’il ne devra pas mettre au risque d’être lourdement taxé : c’est le but de cette mafia écologiste transnationale …



et aussi : https://nofrakkingconsensus.com/wp-content/uploads/2019/01/PIIS0140673618317884.pdf via le blog de Donna Laframboise au cas où les liens soient inopérants. Illustrations : https://nofrakkingconsensus.com/

lundi 28 janvier 2019

Où les études sur le climat et le monde de la finance se rejoignent : mais pas où on le croirait !

le 28 janvier 2019


Le 7 novembre 2018 j’avais laissé un billet sur ce blog qui précisait qu’à l’avenir il faudrait non pas se préparer à un réchauffement général du climat mais au contraire à un refroidissement de celui-ci, billet qui avait suscité une cinquantaine de commentaires, ce qui prouve bien que cette affaire de climat préoccupe tous les esprits. Tiraillée en effet entre la propagande officielle et le rappel au réalisme scientifique des spécialistes de cette discipline qu’est la climatologie, je le rappelle une science du passé puisque le climat futur, par définition, n’existe pas encore, l’opinion peine à trouver un repère. Dans ce billet du 7 novembre dernier (lien) les projections que faisait l’auteur auquel je me référais, Norman Page, puisque je ne suis pas du tout spécialiste de cette discipline (la dernière figure de ce billet), m’avaient paru, je dois l’avouer, surprenantes d’exactitude.

Je viens de trouver l’explication de ces prévisions qui émane d’une étude réalisée par un groupe de mathématiciens associés à des météorologistes de l’Université Zhejiang de Hangzhou en Chine. Ils ont appliqué les calculs dits K-line patterns (lien) sur les données climatiques relatives aux températures globales de la surface de la Terre (GLST, global land surface temperatures) telles qu’elles ont été observées depuis 1880. Les calculs prédictifs K-line sont utilisés par les économistes des salles de marché pour prédire l’évolution des cours des valeurs cotées. Il s’agit de fonctions mathématiques reconnaissant et modélisant des évolutions de données brutes pouvant être décrites par des polynômes de fonctions sinusoïdales :

Capture d’écran 2019-01-23 à 19.04.56.png

La modélisation est affinée par le calcul automatique afin de correspondre au mieux aux données expérimentales connues (donc du passé) pour être ensuite appliquées à un futur proche voire plus lointain. Ce type d’approche est bien connu de ceux que le grand public appelle des « traders » car il est inclus dans les algorithmes de prises de décisions qu’ils utilisent quotidiennement à la micro-seconde près pour intervenir sur les marchés. Si j’ai bien compris l’intérêt des K-line patterns l’ordinateur est capable d’ajuster ses calculs en essayant d’adapter puis de modifier en temps réel les paramètres de ces polynômes de calculs de simulation. C’est peut-être ce que l’on appelle l’ « intelligence artificielle » appliquée par l’industrie de la finance puisque la machine « apprend » à affiner ses calculs. En réalité il s’agit d’une perception anthropomorphique du travail de l’ordinateur qui ne peut calculer qu’en utilisant ce dont il dispose et qu’un développeur a introduit dans sa mémoire, ce que l’on appelle pompeusement le « machine learning ».

Les calculs ayant permis de déterminer le polynôme décrivant au mieux la réalité des observations des températures passées a fait appel au filtrage de 15295 fonctions périodiques pour atteindre un coefficient de corrélation de 0,903 ce qui est satisfaisant en regard de la forêt de points expérimentaux utilisés dans cette étude.

Voici le type de fonction numérique utilisée dans ces calculs d’analyse des données brutes de GLST :

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Les mathématiciens de l’Université Zhejiang ont retrouvé les prédictions mentionnées par Norman Page et il est intéressant de commenter le graphique produit par cette équipe avec quelques différences (voir l’illustration en fin de billet) :

Capture d’écran 2019-01-23 à 19.13.38.png

La modélisation ayant été satisfaisante pour les données passées, le modèle a donc été appliqué « vers le futur » exactement comme les spécialistes des marchés financiers le font quotidiennement.

Les températures moyennes de la surface de la Terre vont brutalement chuter mais cette chute va évoluer par vagues jusqu’en 2040, le temps pour les habitants de l’hémisphère nord de s’adapter, en quelque sorte. Ensuite la spéculation reste de mise car nul ne peut prévoir très exactement ce qui se passera au niveau « régional ». Le continent nord-américain qui n’est pas sous l’influence du Gulf Stream subit depuis plusieurs années des hivers particulièrement rigoureux. L’Europe, année après année, endure des hivers que l’homme de la rue qualifie de « pourris » qui vont donc, selon ce modèle, devenir de plus en plus froids mais avec modération car l’inertie thermique de l’Océan Atlantique amortira encore quelque temps cette tendance. Mais pour les Chinois la situation est plus préoccupante car le climat est directement dépendant des oscillations des températures de surface de l’Océan Pacifique.

La modélisation appliquée aux températures passées a été également élargie aux variations de température de surface de cet océan en particulier dans la zone inter-tropicale où apparaît le phénomène El Nino qui affecte temporairement l’ensemble des conditions météorologiques de la planète. L’application de l’analyse mathématique K-line a été appliquée aux phénomènes El Nino passés et elle a mis en évidence un paramètre peu connu de stabilisation du climat par ce que cette équipe a appelé l’ « ocean stabilization machine » qui n’a pas été incluse dans les prédictions issues du calcul K-line.

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On peut donc rester raisonnablement optimiste car la situation climatique ne changera pas brutalement en raison de l’inertie thermique des océans. Il reste néanmoins à préciser le rôle direct sur le climat des circulations océaniques qui est encore très largement méconnu. Pour l’Océan Atlantique nord il existe des oscillations dont la période est d’environ 60 ans mais dans l’ensemble ce rôle direct des océans sur l’évolution à long terme du climat constitue une discipline à part entière dans la science du climat elle-même très complexe.

Source et illustrations, doi : 10.4236/acs.2019.91009



DON DU SANG : VERS UN NOUVEAU SCANDALE ?


Accrochez-vous c'est très dur !

https://www.youtube.com/watch?v=jxuIwahPP3Y

samedi 26 janvier 2019

Dictature européenne : le recours à l'armée préconisée pour combattre les grèves et les manifestations

jeudi 25 septembre 2014 
Denis Krassnin
Wsws


Les experts d'un groupe de réflexion de l'Union européenne exigent que l'UE se prépare à mettre fin au moyen de la force militaire aux grèves et aux manifestations. Du fait de l'inégalité sociale grandissante dans une économie mondialisée et du nombre de conflits armés croissants à l'intérieur des frontières de l'UE, de telles diatribes se multiplieront inévitablement. 

Dans cette étude réalisée par l'Institut d'Etudes de sécurité de l'Union européenne, les auteurs ont carrément déclaré que face à ces développements, il faudra utiliser l'armée de plus en plus fréquemment pour maintenir l'ordre et protéger les riches de la colère des pauvres. 

Le livre, intitulé « Perspectives 2020 pour la défense européenne », a été publié un an après le quasi effondrement du système financier mondial en 2008. Il montre clairement que les universitaires et les politiciens sont parfaitement conscients des implications révolutionnaires de la crise. Ils sont en train de créer différents scénarios qui permettent de réprimer l'opposition de la vaste majorité de la population contre les attaques sociales. 

En présentant le mois dernier un compte rendu de cette étude, la radio allemande Deutschlandfunk a rapporté que « Dans le cadre de la politique étrangère et sécuritaire conjointe, les responsabilités de la police et des forces armées sont de plus en plus fusionnées et les capacités de lutte contre les protestations sociales renforcées ». Officiellement, il est question d'interventions dans des pays à l'extérieur de l'UE. 

« Mais, en vertu de l'article 222 du traité de Lisbonne, un fondement juridique a été créé pour le déploiement de l'armée et d'unités paramilitaires à l'intérieur d'Etats de l'UE en crise. » 

Le livre a été rédigé par une équipe d'universitaires et d'experts dans le domaine de la politique sécuritaire, de la défense et de la politique étrangère. La préface a été écrite par la représentante de la politique étrangère de l'UE, Catherine Ashton. Elle y définit les paramètres à long terme de la politique sécuritaire de l'UE. Son introduction et le fait que l'institut soit une institution de l'UE confèrent à l'étude un sceau d'approbation officiel. 

La contribution la plus longue du livre intitulée « L'UE et l'environnement sécuritaire mondialisé » résume l'orientation des projets de l'UE. Le professeur, Tomas Ries, directeur de l'Institut suédois des Affaires internationales, y suggère que l'UE combatte de plus en plus fréquemment les problèmes sociaux par des moyens militaires. 

Durant la Guerre froide, Ries était déjà un acteur externe, expérimenté, sélectionneur d'agenda (« agenda-setter ») pour les militaires des pays d'Europe du Nord. Après l'effondrement de l'Union soviétique, il se consacra à l'étude de la politique sécuritaire mondiale. 

Ries considère que la menace principale à la « sécurité » est un violent « conflit entre les classes socioéconomiques inégales dans la société mondiale » qui seraient « des tensions verticalement asymétriques dans le village mondial ». Pour dire les choses simplement, la principale « question sécuritaire » est la lutte des classes dans l'économie mondiale mondialisée. 

Pour illustrer ces « tensions verticalement asymétriques », Ries présente un diagramme de l'inégalité sociale. En haut il y a les groupes transnationaux, les « Fortune Global 1000 », ou les 1 000 entreprises disposant du plus gros revenu. Il a calculé, qu'en pourcentage de la population mondiale, ils correspondent à 0,1 pour cent, soit près de 7 millions de personnes. Il voit un contingent bien plus vaste dans les centaines de millions d'affamés de la population mondiale. Ceux-ci se trouvent tout en bas du diagramme. 

Pour les conflits sociaux, économiques et politiques inévitables qui découlent de cette inégalité, il recommande que l'UE entre en « symbiose » avec les entreprises mondiales. Le pouvoir de ces entreprises « dans les domaines de la technologie et de l'économie ne cesse de croître et par conséquent elles gagnent aussi de l'influence dans d'autres domaines. Mais, elles ont besoin de l'État et l'État a besoin d'elles ». 

De par la crise financière, l'État a déjà assumé sa part dans la « symbiose ». Les dettes des banques ont été chargées sur le dos de la population et les conditions de vie de la classe ouvrière ont été attaquées et minées. 

Comme conséquence de ces attaques fondamentale contre les droits sociaux de la classe ouvrière, un conflit social va inévitablement se développer, selon Ries, et qui affectera d'importantes parties de l'infrastructure. 

Ries cite des exemples du type de luttes ouvrières auxquelles il pense : la grève des éboueurs de Naples, en Italie, la grève des pompiers de Liverpool, en Angleterre, et des aiguilleurs du ciel aux États-Unis. 

Dans toutes ces situations, l'armée avait été utilisée pour maintenir l'infrastructure. Bien qu'il ne s'agisse pas là du travail de l'armée, Ries prévient que dans les années à venir l'armée devra être déployée de plus en plus fréquemment sur le plan intérieur. En raison de ces tensions, écrit-il, on fera appel plus fortement à un « travail de police » qui sera effectué par l'armée. 

Depuis que ces lignes ont été écrites, des soldats ont été déployés contre des grévistes en Espagne et en Grèce, ou bien la loi martiale a été instaurée pour les forcer à reprendre le travail. Pour Ries, ceci est inévitable. 

Les riches doivent être protégés des pauvres, explique le professeur. Puisque « le pourcentage de la population qui est pauvre et frustrée continuera d'être très élevé, les tensions entre ce monde et le monde des riches continueront de croître avec les conséquences qui en découlent. Puisque qu'il nous sera à peine possible de surmonter les causes de ce problème d'ici 2020, c'est-à-dire les défauts de fonctionnement de la société, nous devrons nous protéger plus efficacement ». 

Par « défauts de fonctionnement, » Ries entend les conséquences sociales du système de profit capitaliste mondial, tout comme les guerres qui sont menées pour garantir son maintien. Mais ce sont là deux composantes fondamentales du système capitaliste et qui poussent de plus en plus de gens dans la pauvreté ou à devenir des réfugiés. La protection des riches contre les pauvres est décrite par Ries comme une « stratégie du perdant », c'est-à-dire une stratégie à l'encontre des perdants du système. Bien que « moralement très suspecte, » il n'y aura « aucune façon de la contourner si nous ne sommes pas en mesure de surmonter les causes de ce problème ». 

Par ses remarques, Ries résume la perspective sociale de la classe dirigeante. Elle est prête à défendre ses privilèges et sa richesse face à l'opposition de la population. 

Ries ne demande pas uniquement un régime militaire européen pour réprimer les grèves mais il réclame aussi un renforcement massif des États de l'UE. D'ici 2020 au plus tard, l'UE devra considérablement élargir ses capacités militaires afin de disposer de toute la gamme de capacités indispensables pour mener un combat de haute intensité, fait remarquer Ries. 

Selon Ries, la paix entre les grandes puissances « est totalement et entièrement tributaire du fonctionnement de l'économie mondiale ». « Si elle se brisait, l'ordre politique pacifique serait probablement aussi détruit ». C'est à cela que doit se préparer l'UE. 

Ries décrit la Russie comme étant tout particulièrement dangereuse pour l'UE. « Une forte politique d'hégémonie » est exigée contre ce pays. Entre-temps, depuis que ces lignes ont été écrites, l'UE a établi sa « politique d'hégémonie ». Après avoir orchestré un coup d'État fasciste en Ukraine pour repousser l'influence russe, la voie de la confrontation a été adoptée contre le Kremlin. Ries décrit comment ceci va encore évoluer : en une guerre à l'extérieur du pays et une guerre à l'intérieur.