- ENTREE de SECOURS -



samedi 30 octobre 2021

Comment Big Oil a conquis le monde entier ? Part 1/2 (1:17:24)

Le 28 Août 1859 (Pennsylvanie) Premier pétrole sorti ($40/Bl)

1884 Première voiture électrique (28% de celles aux États-Unis).

1910 L'éthanol (23:48) Taxe de 14 c$ au lieu de 20c$ (pétrole)

Borlaug (1:05:00) Contre la faim dans le monde.

La découverte (le progrès) mène au profit. Mais, il y a abus lorsque les ressources destinées à l'investissement se tournent vers l'oligarchie. La dictature est faite pour imposer ses découvertes et tout faire pour empêcher la concurrence de nouvelles découvertes personnelles.

La dictature est aussi faite pour empêcher la communication entre les personnes savantes et le déploiement de leurs idées personnelles. La dictature est l'imposition. L'impôt pour rendre les personnes imposables dans la pénurie, la soumission et l’appauvrissement dès lors que les sommes récoltées ne sont pas redistribuées.

1:15:00 Le combat contre les saisons !! Le 'changement climatique' ou pourquoi le matin il fait frais et à midi plus chaud ! Pourquoi l'été est plus chaud que l'hiver !!

Après le coût de l'eau gratuite qui ne manquera jamais, le coût de l'air respiré/expiré !!

https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/yt1s.com---LOiligarchie-de-Rockefeller-Rothschild--cie:3 

vendredi 29 octobre 2021

Rapport RTE : la France doit parier sur le nouveau nucléaire



Développer le nouveau nucléaire coûtera beaucoup moins cher que de parier sur une production 100 % éolienne et solaire comme RTE l’indique dans cette étude.


Par Michel Gay.

30 OCTOBRE 2021


Le 25 octobre 2021, RTE a présenté les résultats de son importante étude intitulée « Futurs énergétiques 2050 » qui aura des conséquences sur les choix énergétiques politiques dans les mois et les années à venir.

UN SCÉNARIO DE RÉFÉRENCE BIAISÉ

Le scénario de référence de cette étude est malheureusement entaché d’une hypothèse de départ trop restrictive. Il prévoit une consommation d’électricité en 2050 limitée à 645 térawattheures (TWh), à peine supérieure de 35 % à celle de 2019, dernière année « normale » connue.

Or, à cette date, la France devra s’être débarrassée des énergies fossiles qui ont représenté près de 70 % de l’énergie finale consommée cette même année 2019. La marche à franchir est donc énorme.

Pourquoi cette limitation à une valeur aussi faible ?

RTE a pourtant reconnu dans ses documents que des pays voisins comparables au nôtre prévoyaient des augmentations de leur consommation d’électricité de 70 à 80 %, c’est-à-dire deux fois plus élevées.

Cette étonnante limitation drastique viendrait-elle de l’association NégaWatt et de l’ADEME (dont on ne peut ignorer l’opposition au nucléaire, de notoriété publique) avec lesquels le président de RTE a déclaré avoir travaillé « main dans la main » lors de la présentation de cette étude le 25 octobre dernier ?

Il est cependant encore plus étonnant, qu’à l’inverse, RTE n’ait pas pris en considération les estimations de nos deux Académies, celle des sciences et celle des technologies, dont les compétences sont incontestables. Toutes deux ont abouti à des prévisions qui se situent entre 800 et 900 TWh, cohérentes avec celles des pays voisins de la France.

Une consigne dictant à RTE la conduite à tenir dans cette étude serait-elle venue « d’un ministère » ? Cette démarche serait contraire à la mission de prospective légalement dévolue à cet organisme, et que son président a opportunément rappelée au début de sa présentation de l’étude.

UNE SI FAIBLE CONSOMMATION ?

RTE justifie cette faible consommation future par les progrès d’efficacité énergétique attendus, mais ces derniers ont été très faibles depuis plus de 20 ans (moins de 1 % par an), alors que le plus facile et le moins coûteux a déjà été fait.

Passer à une échelle requise au moins trois fois supérieure sera d’évidence un défi majeur qui ne se décrète pas.

Miser à ce point sur les progrès d’efficacité énergétique représente par conséquent un grand risque qui peut être fatal pour la France dans un secteur où les évolutions sont lentes et se comptent en dizaines d’années. Le président de RTE l’a rappelé en déclarant qu’il y avait urgence à se mobiliser pour 2050.

Cette hypothèse excessivement restrictive du niveau de la consommation française introduit donc un biais majeur dans les prévisions de RTE.

Une autre hypothèse « Réindustrialisation profonde » estimée à 752 TWh va dans le bon sens, mais elle n’a pas été documentée comme le scénario de référence, et mériterait d’être poussée plus loin

Il apparaît donc indispensable que RTE pousse son étude jusqu’aux niveaux de consommation anticipée par les Académies pour réellement disposer d’une vision prospective complète et robuste.

RÉINDUSTRIALISATION SELON LE RAPPORT


Concernant la capacité nucléaire en 2050, RTE s’est limité à

« la proposition industrielle la plus haute de la filière [qui] consiste à date à atteindre un parc nucléaire d’une capacité complète de 50 GW en 2050 » tout en précisant plus loin : « Cette projection pourra être amenée à évoluer avec le temps : sans réinvestissement dans la filière, sa capacité projetée à long terme continuera de diminuer, tandis qu’une décision rapide de relance pourrait conduire, ultérieurement, à revoir à la hausse ses perspectives ».

Pourquoi, là encore, RTE n’a-t-il pas élargi l’éventail des possibilités ? Cette prospective relève de ses missions.

L’étude de RTE met en évidence que le scénario comportant le plus de nucléaire est le moins coûteux de tous. Il a le moins besoin de capacités de « flexibilité » pour assurer l’équilibre du réseau, il a le moins d’impact sur les modifications des réseaux de transport et régionaux, et il a… le meilleur bilan carbone de tous !

De plus, il minimise le recours aux éoliennes et aux grands parcs photovoltaïques importés de l’étranger qui posent d’importants problèmes potentiels d’acceptabilité sociétale.

Pour faire face aux consommations qui seront certainement supérieures à celle du scénario de référence, il sera nécessaire d’augmenter la production.

Or, le nucléaire est le moyen le plus performant indiqué dans cette étude.

Afin d’éclairer les décisionnaires politiques et permettre aux industriels de se positionner, il est indispensable que RTE étudie des scénarii comportant notablement plus de nucléaire dans les mois qui viennent dans les compléments annoncés.


ÉCHANGES AUX FRONTIÈRES

Les échanges avec nos voisins européens vont constituer un enjeu de plus en plus crucial.

RTE insiste sur la nécessité d’accroître les capacités des lignes d’interconnexion, sans évoquer les capacités de production qui seront effectivement disponibles.

Dans une Europe aux capacités de production pilotable réduite, fortement dépendante de l’énergie éolienne et donc des régimes de vent en Europe de l’Ouest, il est peu vraisemblable que les secours entre pays soient au rendez-vous à la bonne échelle.

Quant au photovoltaïque, il ne produira rien lors des pointes de consommation hivernales les plus élevées à 19 heures.

Les prévisions d’importations élevées figurant dans cette étude semblent donc pour le moins porteuses de risques insupportables pour les consommateurs.

Cette étude montre une forte dissymétrie entre un risque de surinvestissement et celui d’un sous-investissement dans le nucléaire.

Dans le premier cas (surinvestissement), l’électricité nucléaire française trouvera facilement à s’exporter dans une Europe qui manquera de moyens pilotables. Il n’y a donc aucun risque d’investissements échoués.

Dans le deuxième cas (sous-investissement), le pays risque de manquer dramatiquement d’électricité, car les sources renouvelables intermittentes ne pourront assurer la production attendue à tout moment.

Les conséquences économiques et sociales seraient alors majeures et catastrophiques pour le pays et ses citoyens.

Ainsi, non seulement développer le nouveau nucléaire coûtera beaucoup moins cher que de parier sur une production 100 % éolienne et solaire comme RTE l’indique dans cette étude, mais investir rapidement et massivement dans le nucléaire est une opération sans regret.

https://www.contrepoints.org/2021/10/30/410112-rapport-rte-la-france-doit-parier-sur-le-nouveau-nucleaire

 

Dr Alexandra Henrion Caude - Appel à l’héroïsme et inquiétudes sur la fertilité

 https://odysee.com/@Onvapassementir:5/alexandra-henrion-caude-therapie-genique-infertilite:c

jeudi 28 octobre 2021

Les mathématiques du blé et du pain (republié avec un complément)

26 Octobre 2021
Ce texte a été publié une première fois en août 2017. Les données chiffrées ont évidemment changé. Aujourd'hui, à l'augmentation du prix du blé (et donc de la farine) s'ajoute, notamment, celle de l'énergie. Le texte reste cependant d'actualité comme le montre le complément

La récolte de blé s'achève, une nouvelle campagne de commercialisation commence.

Les consommateurs – dont certains sont experts dans l'art de donner des conseils aux agriculteurs et de définir la politique agricole qui devrait être celle de la France – savent-ils combien ils paient l'agriculteur quand ils achètent une baguette ?

Figurez-vous que trouver les données sur la toile n'est pas chose facile ! On peut raisonnablement supposer que la chose n'intéresse pas grand monde... le coût de nos aliments de base n'est plus un problème sauf pour ceux qui tirent le diable par la queue (et qui ne sont probablement pas de bons « clients » pour l'internet). Mais on peut aussi regretter que la profession agricole ne soit pas plus active.
L'idée de ce billet nous a été donnée par notre ami allemand Willi l'Agriculteur, qui nous a aiguillés vers le site food-monitor, qui a pris ses informations au Rheinischer Landwirtschafts-Verband (RLV – association rhénane de l'agriculture), qui a pris...

Nous prendrons une partie des informations du web pédagogique – en persiflant qu'il ne connaît pas les règles de trois... Mais ne critiquons pas davantage : il s'est penché sur un problème intéressant avec des données et des résultats fort crédibles.

Un kilogramme de blé permet de faire 750 grammes de farine blanche. Ajoutez 450 grammes d'eau, 20 grammes de sel et la levure... de quoi faire en gros 1.200 grammes de pâte, presque 5 baguettes de 250 grammes.

Le Ministère allemand de l'Agriculture et de l'Alimentation indique qu'il faut 850 grammes de blé « du champ » pour produire un kilogramme de pain de froment. Ce qui donne 1,18 kilogramme de pain pour 1 kilogramme de blé. Les chiffres sont similaires.

Ajoutons que ces 850 grammes correspondent à 17.000 grains de blé. Un grain de blé = 0,05 gramme. En agriculture, on travaille beaucoup avec le poids de 1.000 grains. Ici, c'est 50 grammes (c'est beaucoup – la FAO donne une fourchette de 35 à 50 grammes).

Selon une estimation récente, la récolte française de 2017 se situerait à 70,4 quintaux/hectare, proche de la moyenne quinquennale de 70,9 quintaux/hectare pour 2012-2016 (très impactée par la mauvaise récolte de 2016 ; elle était à 73,9 l'année dernière et évolue normalement autour de 73 quintaux/hectare). Mais il faut bien manger l'année prochaine, donc ressemer. Enlevons 150 kilogrammes pour la semence. Il reste 69,4 quintaux.

Un hectare fournit donc 6940 kilogrammes de blé, soit 34.700 baguettes.

En juin 2017, la tonne de blé était payée en moyenne 148 euros au producteur. Au même prix, l'agriculteur toucherait 1027 euros pour sa nouvelle récolte.

Divisez par 34.700, et cela fait... 0,0296 euro par baguette.

L'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires donne 0,18 euro au kilo de baguette pour le blé (soit 0,045/baguette), mais ce prix inclut les coûts de l'organisme stockeur.

Le site France-inflation donne le prix de la baguette au premier trimestre de 2017 à 0,87 euro, quasi stable depuis 2011/2012. La part de l'agriculteur dans le prix de la baguette est donc de 3,4 %. Le food monitor allemand annonce 4 %.

Il est une autre donnée importante en ces temps d'États Généraux de l'Alimentation : si on doublait le prix payé à l'agriculteur pour son blé, sans répercussion sur les marges des intervenants suivants de la filière, la baguette augmenterait de... 3 centimes.
Avant de sauter sur les cibles favorites de la contestation que sont les intermédiaires, il faut souligner qu'ils ont aussi des frais et des charges. Ainsi, le site boulangerie.net a calculé des salaires et charges salariales équivalant à 53 % du prix de la baguette en 2011.

D'après le site France-inflation, la consommation moyenne de pain serait de 153 grammes par jour. Le Figaro a donné 120 grammes par jour pour 2015. Avec un hectare de blé, l'agriculture fournit donc la consommation annuelle de pain de 198 personnes. Exprimé autrement, il faut 50,5 mètres carrés pour fournir le pain d'un Français.

Bien entendu, si on passe au bio, les données changent. Le rendement était de 29 quintaux/hectare en 2015 ; enlevez 200 kilogrammes pour la semence (il en faut plus en bio), et vous fournissez le pain de 77 personnes seulement ; leur empreinte « pain » passe à 130 mètres carrés/personne, 2,6 fois plus. Qui dit que l'agriculture biologique est respectueuse de l'environnement ?

Complément du 27 octobre 2021
 
La récolte de blé de 2021 est évaluée à 73 quintaux/hectare.

Le cours du blé s'établit actuellement à 282 euros la tonne, mais cela ne dit pas grand-chose pour la suite. Le pain qui est fabriqué aujourd'hui est issu d'un blé qui a été vendu par un agriculteur, et une farine qui a été produite, il y a quelque temps à un cours inférieur.

Ces 282 euros la tonne sont un peu moins du double du prix utilisé ci-dessus (148 euros).

Sans refaire l'ensemble des calculs – c'est d'un intérêt limité vu la situation économique très volatile – on peut donc estimer que sur l'augmentation annoncée du prix de la baguette, en gros 3 centimes reviendront à l'agriculteur.

Ce n'est pas beaucoup ? Il y a deux manières de voir les choses.

D'une part, cela représente un doublement de sa part et, si elle est de 10 centimes, en gros un tiers de l'augmentation du prix de la baguette. D'autre part, pour une baguette à 1 euro, cela représentera 6 % de son prix.

D'une part, il y a matière à faire de l'agribashing : les « céréaliers » (la cible préférée des agribasheurs) s'en mettent plein les poches, n'est-il pas ? D'autre part, la rémunération du travail de l'agriculteur reste très minoritaire dans le prix de la baguette.
(Source)


Les Français réalisent-ils le bonheur qu'ils ont d'être nourris par une agriculture performante et, surtout, des agriculteurs performants ?

Comme l'écrit M. Denis Beauchamp dans un superbe fil Twitter à ne pas manquer, « La hausse du coût de l’alimentation est gérable dans des pays comme la France, mais c’est loin d’être le cas partout dans le monde ». D'autres pays risquent de connaître des « émeutes de la faim ».
(Source)

(Source)

 Mais il ne faut pas croire... La campagne de production 2021/22 risque de s'annoncer extrêmement compliquée avec l'augmentation des prix des intrants, et notamment des engrais. Et au-delà, il y a les folies du Green Deal, du Pacte Vert.

https://seppi.over-blog.com/2021/10/les-mathematiques-du-ble-et-du-pain-republie-avec-un-complement.html

Comprendre le secret des taxes sur l'inflation

Charles Dereeper

https://www.objectifeco.com/riche-rentier/fiscalite/impots/comprendre-le-secret-des-taxes-sur-l-inflation.htm

Quand la science est dévoyée par la politique.

 

 


le 28 octobre 2021

 

Le fameux consensus scientifique relatif au réchauffement du climat date de 2013 quand John Cook et al publièrent un article dans la revue Environmental Research ( https://doi.org/10.1088/1748-9326/8/2/024024 ) qui indiquait que 99 % des scientifiques étaient d’accord pour affirmer que le climat se réchauffait depuis le début de l’ère industrielle et que par conséquent ce réchauffement était la conséquence de l’activité humaine. La méthodologie utilisée pour crédibiliser ce consensus vient d’être remise en question, ou plutôt confirmée, par Mark Lynas. Mark Lynas n’est pas un scientifique mais journaliste et essayiste et s’intéresse depuis plus de dix ans à l’évolution de la problématique du changement du climat. Il a progressivement constaté qu’il existait depuis quelques années une radicalisation de la climatologie et il est devenu de plus en plus sceptique à ce sujet. Parallèlement il est devenu un partisan convaincu de l’énergie nucléaire et des plantes génétiquement modifiées. Il est de ce fait tout simplement haï par les écologistes de tout poil car c’est une personnalité publique qui n’utilise aucun détour sémantique pour exposer ses opinions. Visiteur à l’Université Cornell il vient de publier en collaboration avec deux autres membres de cette université une étude dans la même revue Environmental Research ( https://doi.org/10.1088/1748-9326/ac2966 ) portant sur 3000 articles pris au hasard entre 2012 et 2020 avec les mots-clés suivants : « climate change », « global climate change » et « global warming ». De cette recherche il est sorti 88125 articles. De ces derniers 3000 d’entre eux ont donc été sélectionnés au hasard (j’émets quelques doutes). Parmi ceux-ci 282 publications n’avaient rien à voir avec la climatologie. La très grande majorité des articles restants à l’exception de 3 d’entre eux sont évidemment en faveur du credo non contesté de l’effet de l’activité humaine sur le changement du climat. Mark Lynas a donc retourné sa veste pour éviter d’être ostracisé par le lobby organisé par l’IPCC.

Parfait. Mais il y a un biais dans cette analyse, un non-dit que peu de scientifiques ont exposé publiquement. Si un scientifique, par exemple un doctorant censé publier un article en cours de travail de thèse (ce qui fut mon cas lorsque j’étais jeune doctorant), publie des résultats qui vont à l’encontre de la doxa du réchauffement du climat d’origine humaine alors il ne lui reste plus qu’à changer de métier car il n’obtiendra jamais de financement (salaire compris) pour la poursuite de ses travaux. Une stricte censure existe au niveau gouvernemental et au sein des organismes dispensant les crédits de recherche ainsi qu’au sein des universités toutes adeptes du progressisme climatique.

J’ai eu il y a quelques années plusieurs échanges de courriels avec Henrik Svensmark qui découvrit la corrélation entre le flux de rayons cosmiques et la température moyenne de la surface des océans au cours des dizaines de millions d’années passées à l’aide de « proxys » permettant de reconstruire ce flux et ces températures. Il en déduisit que les rayons cosmiques ont une influence sur la formation des nuages et par voie de conséquence sur le climat. Svensmark, craignant de se retrouver sans aucun crédit de recherche et sans salaire comme il me l’avait confié dans un de ses courriels, a fini par implicitement accepter de poursuivre ses travaux relatifs à l’effet du rayonnement cosmique sur la formation des nuages et il s’est résolu à publier récemment un article qui lui a sauvé la vie ( https://doi.org/10.1038/s41598-021-99033-1 ) et est beaucoup plus conforme à la doxa de l’IPCC.


Oubliant toute hypothèse d’augmentation de l’albedo de la Terre consécutive à la formation de nuages d’altitude à la suite de variations du rayonnement cosmique étroitement lié à l’intensité de l’activité magnétique du Soleil Svensmark en déduit au contraire, maintenant, que la formation des nuages par ce même processus d’ionisation provoque un forcing radiatif comme l’indique l’article cité en référence ci-dessus. Svensmark doit certainement ronger son frein : quand un scientifique renie sa propre science sous la pression de la société civile il a perdu son âme. Voilà le type d’exemple que Lynas n’a pas inclus dans son étude car il est impossible de contacter les auteurs les uns après les autres pour leur demander s’ils sont toujours en accord avec eux-mêmes.

C’est ce qu’a dénoncé dans sa dernière interview le Professeur Raoult au sujet de la clofazimine, de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine. Il s’agissait de la demande d’essais cliniques relatifs à ces molécules. Un veto catégorique lui fut signifié sans explications. Le coronavirus, et pour la clofazimine la tuberculose qui tue 1,5 million de personnes chaque année, ne sont pas des sujets devant être abordés par des entités indépendantes des laboratoires pharmaceutiques ou pire encore indépendantes des gouvernements puisque l’IHU de Marseille est une fondation privée, donc indépendante du système administratif gouvernemental. C’est d’ailleurs ce qui fait nerveux tous les faux spécialistes de la santé dont s’entoure le président français. L’Agence de sûreté du médicament a donc décidé de diligenter une inspection au sein de l’IHU au sujet de la clofazimine. Il s’agit là d’une attitude totalitaire ressemblant étrangement à celle du pouvoir soviétique qui voulait imposer les thèses absurdes de Lyssenko en envoyant au goulag tous les généticiens qui contestaient les thèses de Lyssenko.

La recherche sur le climat relève de décisions gouvernementales téléguidées par l’IPCC. Voilà pourquoi Svensmark a vendu son âme au diable du réchauffement anthropique et aussi pourquoi Raoult, pudiquement, se pose quelques questions. Écoutez sa présentation vidéo car elle est à peine voilée ( https://www.youtube.com/watch?v=2HiI2bUgNBo ). Le cas de la clofazimine est emblématique. En effet, cette molécule est l’un des rares traitements efficaces contre la lèpre. Or le bacille de la tuberculose est un très proche parent de celui de la lèpre et des études préliminaires ont montré que ce produit était également efficace pour combattre la tuberculose. Cependant trouver de nouvelles molécules efficaces contre cette maladie est la chasse gardée des laboratoires pharmaceutiques. D’où l’opposition gouvernementale pour tout essai clinique avec ce produit qui date des années 1960, encore une « vieille » molécule. La politique interfère avec la science, qu’il s’agisse du climat comme de la recherche médicale. Dans les deux cas se dissimulent de sombres intérêts économiques et à n’en pas douter une bonne dose de corruption de tous les acteurs auto-déclarés des « sachants » qui gravitent autour du président de la République française …

https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/10/28/quand-la-science-est-devoyee-par-la-politique/

mercredi 27 octobre 2021

''Projet COAST'' : Un programme scandaleux d'armes biologiques capable de ne tuer que la communauté noire passé totalement sous silence ! (36:57 sous-titré)

https://odysee.com/@PhilippeLeBel:4/%27%27Projet-COAST%27%27---Fabrication-d%27un-virus-capable-de-tuer-1-4-de-l%27humanit%C3%A9-pass%C3%A9e-totalement-sous-silence-!!:7

Fessenheim : la preuve du désastre politique français

 le 27 octobre 2021


C’est un article du site Causeur qui m’a conduit à prendre mon clavier à défaut de plume pour écrire ce petit billet. Il est fait mention dans l’article cité (lien en fin de billet) de la capacité de nuisance des écologistes qui sont arrivés à faire condamner l’Etat français pour ne pas avoir respecté ses engagements de réduction d’émissions de carbone tout en ayant préalablement exigé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Cette fermeture a provoqué l’émission d’au moins 10 millions de tonnes de carbone et l’Etat a été condamné pour ne pas avoir limité de 15 millions de tonnes ces émissions entre 2015 et 2018, c’est-à-dire avant la fermeture de la centrale de Fessenheim. Cécile Duflot, aujourd’hui directrice d’Oxfam-France, fait donc perdurer son pouvoir de nuisance. Elle n’est certainement pas idiote et par conséquent elle doit savoir que les moulins à vent installés à grands frais sur le sol français doivent être obligatoirement adossés à des centrales électriques à gaz qui sont très facilement mises en fonctionnement et pilotables pour diminuer l’imprévisibilité de la production électrique par les moulins à vent. Nonobstant le fait qu’elle a encouragé sinon exigé l’installation de moulins à vent en France elle savait que cette opération induirait une émission de carbone inévitable pour ces raisons. Madame Duflot, comme d’ailleurs Hulot sont des personnes incapables de raisonner. Seule compte leur idéologie.

En ce qui concerne maintenant la centrale nucléaire de Fessenheim, EDF a certainement pris la précaution de ne rien toucher. Le combustible extrait de la cuve des réacteurs est toujours dans les piscines de désactivation et il suffira d’un ordre du prochain gouvernement pour remettre en fonctionnement cette usine surtout si l’Europe est plongée cet hiver dans un black-out prolongé. J’avoue que j’en suis arrivé au point de souhaiter qu’un tel événement survienne pour que les politiciens prennent conscience de leur incapacité à gouverner (et donc prévoir) et que les peuples découvrent qu’ils sont bernés par leurs dirigeants. Supposons que cet hiver 2021-2022 ressemble à ceux de 1956 ou de 1962 alors un black-out généralisé à toute l’Europe sera inévitable. Je suggère à mes lecteur de relire l’article de ce blog à ce sujet : https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/10/22/petite-histoire-pas-du-tout-fictive-un-black-out-generalise-en-europe-occidentale/ qui décrit les conséquences catastrophiques d’une telle situation, récit que je n’ai pas inventé puisqu’il provenait d’une étude très sérieuse de l’armée suisse.

Je voudrais rappeler à mes lecteurs que les conditions météorologiques des hivers 1956 et 1962 furent similaires : anticyclone sur toute l’Europe, sans vent ni soleil, températures en plaine inférieures à -20°C, circulation des trains et des tramways arrêtée car les aiguillages étaient bloqués par le froid, de nombreuses rivières prises par les glaces, arbres fruitiers dont les oliviers dans le sud de la France ou les abricotiers gelés, des dizaines de milliers de canalisations d’eau endommagées … Je ne voudrais pas être un corbeau de mauvaise augure (cf. l’article de Causeur) mais j’ai vécu ces deux hivers et je m’en souviens parfaitement.

Note. Les années 1950 et 1960 coïncident avec une faiblesse inter-cycle de l’activité solaire. Le présent cycle solaire #25 sera plus faible que le cycle #24 et il n’est pas inconcevable que les prochains hivers deviennent de plus en plus rigoureux.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/10/27/fessenheim-la-preuve-du-desastre-politique-francais/

 

mardi 26 octobre 2021

KW et kWh nucléaires : une méconnaissance de nos dirigeants

L’Europe va peut-être manquer d’électricité juste parce que la classe politique et les journalistes n’ont pas compris ce que sont des KW et des kWh nucléaires.


Par Michel Negynas.

27 OCTOBRE 2021


Cela paraît ubuesque, mais l’Europe va peut-être manquer d’électricité juste parce que la classe politique et les journalistes n’ont pas compris ce qu’est un KW et un kWh.

Dans une récente interview, Mme Pompili disait :

« RTE estime qu’on va avoir 20 % de besoins en électricité en plus d’ici 15 ans. Nous n’avons pas le temps d’ici là de construire une nouvelle centrale nucléaire. Il va falloir développer le renouvelable. »

Autrement dit, nous allons manquer d’électricité, on va combler vite fait avec du renouvelable (c’est-à-dire, en pratique, de l’éolien et du solaire)

Notre Président lui-même a dit :

La France s’est engagée dans une réduction de la part du nucléaire. La part du renouvelable doit ainsi augmenter.

La loi de transition écologique et la PPE prévoient d’arrêter 14 centrales nucléaires, soit environ 10 GW, et d’installer 30 GW d’éoliennes supplémentaires (soit un équivalent pleine charge de 7 GW) et 30 GW de solaire en plus (soit l’équivalent de 3 GW à pleine charge)… Le compte est bon !

Et on retrouve partout chez les institutionnels cet élément de langage : il faut baisser le nucléaire et augmenter le renouvelable pour pallier un risque systémique du nucléaire.

Ben non, pas de chance, le compte n’est pas bon. D’ailleurs, c’est pour ça qu’EDF demande 6 EPR de plus, ça fait 9,6 GW. Là, le compte est bon !

QUELQUES NOTIONS DE BASE SUR LES KW ET KWH NUCLÉAIRES

La puissance (on dit aussi, pour un réseau électrique, la capacité) c’est l’énergie qu’on peut délivrer par unité de temps. La relation entre puissance et énergie est analogue à la relation entre vitesse et distance. La puissance est en quelque sorte un flux, ou un débit, d’énergie.

En physique, la puissance est exprimée en KW. En électricité, on a coutume de comptabiliser l’énergie en kWh (c’est-à-dire des KW multipliés par des heures).

La plupart des journalistes des médias non spécialisés confondent encore KW et kWh ; certains nous donnent même du KW/h ce qui serait en fait une variation de puissance, ce qui n’a rien à voir.

Il faut dire que les promoteurs d’éolien et de solaire entretiennent la confusion car elle tourne à leur profit, puisque le taux de marche (donc le nombre d’heures où ils délivrent de la puissance,) de ces engins est faible.

L’électricité est un vecteur d’énergie qui ne permet pas de stocker, du moins avec les technologies connues et en quantité nécessaire. Il faut donc à la seconde près équilibrer l’offre et la demande.

L’indicateur premier d’un réseau de production électrique est ainsi la puissance qu’il peut délivrer à chaque instant au cours de l’année, c’est-à-dire le débit d’énergie disponible, et pas l’énergie qu’il peut produire.

Pour assurer la sécurité d’alimentation d’un réseau il faut donc qu’il soit capable de délivrer à tous les coups la puissance (KW) maximale demandée par les consommateurs ; c’est généralement autour de 19 heures entre décembre et février lorsqu’il fait très froid.

C’est ce qui dimensionne le réseau. Et si le réseau est capable de cela, il sera forcément capable de délivrer l’énergie (les kWh) demandée sur une année.

LES CONSÉQUENCES TECHNIQUES DE LA DIFFÉRENCE KW ET KWH NUCLÉAIRES

Le vent et le soleil fluctuent, et l’antienne répétée inlassablement par les défenseurs de l’éolien et du solaire est qu’il y a toujours du soleil et du vent quelque part. Sauf que c’est faux. La nuit, dans une situation météo d’anticyclone sur toute l’Europe, plusieurs fois par an, on n’a rien. Nada.

Mais on pourrait objecter que d’un jour sur l’autre, ou même d’une semaine sur l’autre, la météo faisant des progrès, il est possible de prévoir la puissance probable que le vent ou le soleil donneront. Certes, mais le dimensionnement du réseau est un travail à très long terme, et doit tenir compte de toutes les situations possibles.

Dans ces conditions, la puissance (ou capacité) en KW des énergies intermittentes doit être comptée pour… zéro.

On ne peut donc « remplacer » des KW nucléaires par des KW d’énergies intermittentes et aléatoires.

L’ambigüité entre KW et kWh, puissance et énergie, est totale. Elle se retrouve aussi dans l’objectif de réduire à 50 % la part du nucléaire. Parlons-nous d’un mix en capacité (KW ?) ou en énergie (kWh) ? Personne ne le précise, jamais.

En énergie, si on truffe la France d’éoliennes et de panneaux solaires, on peut évidemment augmenter leur production, en arrêtant les centrales nucléaires quand il y a du vent et du soleil. Le mix énergétique peut alors passer à 50 %.

Mais arrêterons-nous définitivement ces centrales ? Bien sûr que non, puisque nous risquons d’en avoir besoin certaines nuits d’hiver.

On peut « remplacer » des kWh nucléaires par des kWh d’énergies intermittentes, mais on ne peut donc pas « remplacer » des KW nucléaires par des KW d’énergies intermittentes et aléatoires.

LES CONSÉQUENCES SOCIALES ET ÉCONOMIQUES


Le résultat est que l’on construit un double réseau : un réseau intermittent, finalement non nécessaire sur un plan technique, et un réseau pilotable à la demande, indispensable pour assurer la sécurité d’alimentation. Si ce dernier est nucléaire, le réseau intermittent n’épargne aucune émission de gaz carbonique. Il ne sert qu’à économiser un tout petit peu d’uranium. C’est marginal.

On fragilise la situation du nucléaire, sur le plan économique, sur celui des compétences, et de la sécurité en le faisant fonctionner en yo-yo.

Toute installation alimentée uniquement par les énergies intermittentes, et elles seules, ne peut avoir que le taux de marche dégradé de celles-ci. L’investissement de ladite installation est donc mal rentabilisé. Par exemple, si on veut produire de l’hydrogène, c’est en aval d’un réacteur nucléaire qu’il faut le faire, pas en aval d’une éolienne.

COMMENT EN SORTIR ?

Les lecteurs de Contrepoints vont dire que c’est du rabâchage… sauf que ni les médias, ni le personnel politique, ni même certains experts autoproclamés ne semblent l’avoir compris.

C’est quand même bête d’emmener toute l’Europe au désastre sur l’incompréhension d’un concept enseigné en classe de seconde…

Appelons-en aux conseillers, à l’entourage, aux conjoints : pitié,  s’il vous plaît, révisez votre physique de seconde et  apprenez à Mme Pompili, à M Macron, M Jadot, M Mélenchon, Mme Hidalgo et même à tout le personnel politique  ce qu’est un KW et un KWh….

https://www.contrepoints.org/2021/10/27/409620-kw-et-kwh-nucleaires-une-meconnaissance-de-nos-dirigeants

 

L’agenda 21 exposé dès 2013! Ann Bressington ( Australie)

5:31 (Global Warming, famine, pénuries d'eau, pollution) -90% de l'agriculture australienne et industrie manufacturière. (Agenda21)

17:15 Club de Rome, surpopulation, NWO, monde communiste, pas plus de 250 à 300 millions de personnes !

19:30 Stérilisation

https://odysee.com/@Le_Coq_Gaulois:d/Quadrillage-Traduction--L%E2%80%99agenda-21-expos%C3%A9-d%C3%A8s-2013!-Ann-Bressington-%28-Australie%29:b 

dimanche 24 octobre 2021

BIENVENUE EN AFRIQUE - Georg Friedrich, Abdul Salis, Rainer Egger

https://www.youtube.com/watch?v=ihLa6BUY4Sw 

TÉMOIGNAGES - Les effets secondaires graves du vaccin contre le Covid-19 - (1:56:52)

~ Alexandra Henrion-Caude, généticienne, directrice de l'institut de recherche Simplissima, ancienne directrice de recherche à l'Inserm

~ Dr Olivier Soulier, médecin généraliste, responsable des soignants du Collectif Reinfo Covid, co-fondateur et responsable presse du syndicat Liberté Santé

~ Marc Doyer, témoin Marc Doyer collecte les témoignages des victimes d'effets secondaires indésirables. Vous pouvez le joindre au 06.20.51.15.93 ou par son groupe de soutien «Mauricette» sur Facebook.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=57&v=-sQWeigfyIU&feature=emb_logo 

mercredi 20 octobre 2021

CANADA - Deux policiers actifs brisent le silence (Documentaire - 2021)

 https://odysee.com/@MEDIAPORT:d/Cdabls-1:5

La guerre cognitive contre les peuples (1:05:19)

https://odysee.com/@JeanneTraduction:a/James-Giordano:7 

Le parc nucléaire : une chance pour la France


Il était temps qu’Emmanuel Macron considère le parc nucléaire français comme une chance. Néanmoins, il va devoir aller plus loin.


Par Michel Gay.

20 OCTOBRE 2021


Le président de la République Emmanuel Macron a présenté le plan d’investissement de 30 milliards d’euros France 2030 le 12 octobre 2021. Il y détaille en 10 objectifs sa vision de l’avenir pour répondre aux futurs grands défis de la France et de l’Europe « pour mieux vivre et produire en France ».

OBJECTIF NUMÉRO UN : LE NUCLÉAIRE !

Son premier objectif est de faire émerger de nouveaux réacteurs nucléaires modulaires de petite taille SMR (Small modular Reactors) pour lesquels 1 milliard d’euros sera investi d’ici à 2030, en complément des grands réacteurs nucléaires EPR (European Pressurized Reactors), car « le premier sujet c’est la production d’énergie, en particulier l’électricité ». (pourquoi avoir fermé Fessenheim ?)

Surtout s’il s’agit d’atteindre l’objectif numéro 2 : la production d’hydrogène vert à partir de l’électrolyse de l’eau qui consomme beaucoup d’électricité.

Devant les défis climatiques, démographiques (« on a une planète dont la population croît et dont la ressource naturelle se raréfie »), et des inégalités qui créent « une série de chocs démocratiques dans nos sociétés », le Président déclare « nous avons une chance, c’est notre modèle historique. Le parc installé, le parc nucléaire ».

Et encore « … c’est ce qui nous permet d’être le pays en Europe qui est parmi ceux qui émettent le moins de tonnes de gaz carbonique par électricité produite ».

Cet engouement soudain du président pour le nucléaire, et particulièrement les SMR, est surprenant alors qu’il a laissé froidement fermer les deux réacteurs de Fessenheim en parfait état de fonctionnement selon l’Autorité de sûreté nucléaire, et qu’aucune date limite de péremption n’est légalement prévue.

Avouez monsieur le Président de la République, que c’est vraiment ballot (voire une faute lourde) d’avoir fermé cette centrale nucléaire qui produisait massivement une électricité sûre et bon marché, uniquement pour « respecter » (?) une honteuse promesse (compromission) de campagne électorale de François Hollande avec les Verts !

Pourquoi avoir détruit une partie de « notre modèle historique » et de notre « chance » ?

QUELLE STRATÉGIE FRANÇAISE POUR SON PARC NUCLÉAIRE ?

« J’aurai l’occasion de revenir dans les semaines qui viennent sur l’opportunité de construire de nouveaux réacteurs et sur la stratégie, puisqu’il y a d’abord un travail que nous avons demandé avec le Premier ministre et la ministre à RTE et qui continue d’avancer. ».

La première phase de cette étude de RTE a été publiée le 27 janvier 2021. L’analyse et les conclusions ont été biaisées par l’idéologie pro-renouvelables et téléguidées par les illusionnistes du ministère de l’Écologie (et de la transition énergétique) pour donner une large part aux éoliennes et autres panneaux solaires comme l’indique le titre explicite « Conditions d’un système électrique à forte part d’énergies renouvelables en France à l’horizon 2050 »…

La nouvelle mouture de ce rapport sera intéressante à lire. Peut-on espérer un grand virage pragmatique vers le nucléaire en abandonnant la folie des éoliennes et des panneaux solaires ?

Outre le Royaume-Uni, 12 pays européens, dont la France, souhaitent garder l’option nucléaire ouverte. Les énergies renouvelables ne constituent pas une solution, car elles sont ruineuses, ne peuvent pas répondre à tout moment à la demande compte tenu de leur intermittence et de l’impossibilité du stockage d’électricité à grande échelle.

Or cette demande augmentera fortement en raison de l’électrification des usages pour atteindre, si possible, la neutralité carbone en 2050.

LES SMR CONCURRENTS DES EPR ?


Il ne semble pas y avoir de concurrence entre les SMR et les réacteurs de grande puissance comme l’EPR européen ou l’AP1000 américain.

Le marché des SMR s’orienterait vers l’export pour remplacer la production d’électricité à partir du charbon dans le monde, ce que montre l’offensive commerciale nucléaire américaine dans les pays d’Europe de l’est (Pologne, Tchéquie, Ukraine).

Ainsi, selon l’Ambassade de France aux États-Unis, deux groupes industriels polonais (Synthos, spécialisé dans la Chimie, et l’énergéticien ZE PAK) ont conclu un accord d’investissement début septembre 2021 pour la construction en Pologne de 4 à 6 SMR (de type BWRX-300) développés par General-Electric-Hitachi, ou de « tout autre SMR de technologies américaines ».

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie de sortie du charbon de la Pologne à l’horizon 2030 tout en assurant un prix de l’électricité suffisamment compétitif pour attirer les investissements étrangers.

Dans la catégorie des gros réacteurs nucléaires, l’américain Westinghouse poursuit son offensive commerciale à l’Est. Après être entré en négociation avec la Pologne pour trois paires de réacteurs de grande puissance de troisième génération AP1000 (équivalent à l’EPR européen), l’équipementier a signé avec l’électricien tchèque CEZ un contrat de modernisation du contrôle-commande de la centrale nucléaire de Temelin.

Westinghouse a également conclu avec l’Ukraine (Energoatom) un accord d’exclusivité destiné à lui fournir 5 réacteurs AP1000.

COÛTS ET DÉCHETS DU PARC NUCLÉAIRE

« Il y a aussi les technologies pour mieux gérer nos déchets, certaines sur lesquelles nous commençons à avancer, certaines que nous n’imaginons même pas… »

Il n’existe aujourd’hui aucune perspective techniquement crédible pour réduire significativement le volume déjà faible des déchets radiotoxiques à long terme (appelés « actinides mineurs ») et dont la masse générée annuellement par le parc nucléaire français est inférieure à deux tonnes.

Même la transmutation partielle de certains produits radioactifs à vie longue (notamment l’Américium) ne permettra pas d’éviter le stockage géologique à grande profondeur, techniquement prêt (Cigéo), dont l’autorisation politique de lancement est toujours attendue.

« Au fond, on doit traiter deux sujets clés : améliorer toujours et encore la sûreté en baissant les coûts et réduire les déchets qui est un point clé quand on parle de nucléaire ».

Le Président souhaite-t-il « réduire les déchets » en relançant la filière rapide via des SMR qui, in fine, produisent un peu moins de déchets « transuraniens » (ceux à longue durée de vie) ?

Le prototype de réacteurs à neutrons rapides (RNR) ASTRID aurait en effet été une bonne idée pour apporter une contribution à la recherche sur les SMR afin de démontrer le recyclage complet du combustible (fermeture complète du cycle) et de contribuer ainsi à réduire ces déchets.

Mais l’arrêt de ce programme en août 2019 a tué ce futur plus propre promis avec cette nouvelle filière industrielle assurant des millénaires d’électricité.

En revanche, le prototype américain de SMR (PRISM [300 MWe] de GE-Hitachi) vient d’être sélectionné pour soutenir le programme Versatile Test Reactor (VTR) du département américain de l’énergie.

ASTRID : UN ARRÊT EN CATIMINI

Le développement du prototype ASTRID aurait été arrêté au motif (exact) qu’il y a « assez d’uranium naturel pour aller jusqu’à la fin du siècle sans surgénérateur » selon l’administrateur du CEA (François Jacq).

Mais est-ce un motif suffisant pour ne pas anticiper un démonstrateur, puis une tête de série, puis le développement industriel d’une filière qui demande au moins 30 à 50 ans ?

Sinon pourquoi, la Chine, la Russie, Bill Gates et les États-Unis investissent-ils massivement dans ce domaine des RNR ?

De plus, ce démonstrateur avait été demandé et voté par la loi du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs. Elle donnait comme objectif de concevoir et construire un prototype de réacteur de quatrième génération pour 2020, et confiait la gestion de ce projet au CEA.

Un tel projet inscrit dans la loi peut-il être abandonné sans que le Parlement n’en ait été informé ?

Les députés ont eu connaissance de la décision prise en catimini entre le CEA et l’État par les médias.

La décision aurait été « partagée » entre le CEA, l’État et les industriels selon l’administrateur général du CEA François Jacq. Les études étant terminées, l’étape suivante était de lancer la construction du réacteur ASTRID que les « acteurs » ne souhaitaient pas entamer maintenant.

Toutefois, le « consensus » n’était alors pas total. Le Haut-Commissaire à l’Énergie atomique, Yves Bréchet, écrivait au même moment en septembre 2019 :

« La récente décision du gouvernement d’arrêter le projet ASTRID de réacteur à neutrons rapides est un cas d’école de démission de l’État, dans une vision court-termiste dont on peut raisonnablement se demander ce qui l’emporte du désintérêt pour l’intérêt commun ou de l’ignorance patente des aspects scientifiques et industriels de la question »…


CONFUSION ET IMBROGLIO SUR LES DÉCHETS

Il semble y avoir une confusion dans la tête du Président et des « experts » qui le conseillent : ces SMR seraient la vision du nucléaire du futur et permettraient une meilleure gestion des déchets.

La note d’information sur les SMR de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) publiée opportunément ce 8 octobre indique que, certes ces réacteurs peuvent présenter des performances encore supérieures en matière de sûreté, mais qu’ils ne sont pas adaptés à la production électrique hexagonale. Ils ne peuvent en aucun cas remplacer les grands réacteurs actuels, notamment les EPR.

Mais leur évocation peut séduire (small is beautiful ?) une population maintenue dans l’ignorance des réalités nucléaires par des médias censés les « informer » et qui, souvent alimentés par des associations antinucléaires, n’hésitent pas à désinformer et à mentir pour tromper les Français.

Cet imbroglio en dit long sur la pertinence des expertises transmises au PR, ou sur son incompréhension du sujet (ou les deux ce qui est possible, compte tenu de son absence de volonté de se saisir vraiment de cette question cruciale depuis 4 ans.).

Les SMR à neutrons lents ne sont ni adaptés à la France, ni susceptibles de bousculer un marché existant, et constituent encore moins des projets innovants qui réduisent les déchets.

Leur principe technologique est le même que celui de nos actuels grands réacteurs à eau pressurisés EPR. Ils ont une architecture intégrée proche de celle développée pour les sous-marins nucléaires français, comme le projet français NUWARD lancé en 2019.

La quantité de « déchets » produits par les fissions d’atomes dans un réacteur nucléaire est exactement proportionnelle à la quantité d’électricité produite, quel que soit le type de réacteur (petit ou gros, RNR ou non).

Ainsi, un mégawattheure d’électricité (MWhe) d’origine nucléaire produit 0,125 gramme de produits de fission (un foyer français consomme en moyenne 5 MWhe, donc « produit » 6 grammes de déchets).

Après avoir produit 380 térawattheures d’électricité (TWhe) nucléaire en France en 2019, il reste seulement environ 50 tonnes de déchets ultimes, dont moins de 10 tonnes sont radioactifs.

Les déchets « à long terme » sont les actinides mineurs (Neptunium, Américium et Curium) mélangés aux produits de fission après retraitement (le plutonium est retiré). Leur production dans les réacteurs à neutrons rapide (RNR) est sensiblement la même dans ceux à « neutrons lents » (3 à 4 kg par TWhe), car ils proviennent essentiellement du plutonium qui constitue quasiment toute la matière fissile des RNR.

DE NOUVELLES PERSPECTIVES POUR LE PARC NUCLÉAIRE ?

Ce plan d’investissement « France 2030 » contrarie toute réduction du nucléaire et toute idée de « Sortie du Nucléaire ».

Il devrait se traduire par l’abolition de la ruineuse Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) votée en 2015 incluant la fermeture de 12 réacteurs pour réduire la part du nucléaire à 50 % dans le mix électrique de la France sous la pression politique des Verts. L’application de ce programme dément serait une folie aux conséquences dramatiques au vu de la dépendance énergétique de l’Europe, en particulier à l’égard du gaz naturel provenant de l’étranger, et notamment de Russie via l’Allemagne…

Dans une tribune publiée dans Marianne le 16 octobre 2021, Bernard Accoyer, président de l’association Patrimoine nucléaire et Climat-France (PNC-France), Louis Gallois, président du conseil d’orientation de PNC-France, et Claude Cohen-Tannoudji, prix Nobel de physique, estiment que le nucléaire est indispensable pour assurer l’avenir énergétique de la France.

Selon eux, la France doit

« rassembler les États européens qui partagent nos choix en termes de nucléaire afin d’exiger le respect des traités » contre les états anti-nucléaires « qui tentent d’imposer leurs exigences au détriment du climat et des intérêts des autres États membres » et qui s’opposent « à l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie de la finance durable, mais voudraient inclure le gaz naturel, lequel émet 70 fois plus de gaz carbonique. »

Ils concluent :

« Aux prochains Conseils des chefs d’État et de gouvernement, puis en accédant à la présidence du Conseil de l’Union européenne le 1er janvier 2022, la France doit, s’il le faut, aller jusqu’à la crise pour éviter le pire. Il en va de l’avenir de l’Europe ».

Après 4 ans de tergiversations malheureuses, il est grand temps que le président se réveille…

https://www.contrepoints.org/2021/10/20/409068-le-parc-nucleaire-une-chance-pour-la-france

 

mardi 19 octobre 2021

Une banque révèle la triste vérité sur la croisade de 150 000 milliards de dollars contre le changement climatique


PAR TYLER DURDEN

MARDI 19 OCT 2021 - 04:55


La semaine dernière, Bank of America a déclenché une tempête de réactions au milieu des camps pour et contre le changement climatique, lorsqu'elle a publié l'un de ses énormes tomes « Recherche thématique », couvrant cette fois le monde « Transwarming » (disponible pour tous les abonnés ZH pro) , et qui sert d'amorce clé à la réalité Net Zero d'aujourd'hui, ne serait-ce que pour avoir été l'une des premières banques à quantifier le coût de la plus grande refonte économique, écologique et sociale de l'histoire moderne.

L'essentiel : pas moins de 150 000 milliards de dollars de nouveaux investissements en capital seraient nécessaires pour atteindre un monde « net zéro » sur 30 ans – ce qui équivaut à quelque 5 000 milliards de dollars d'investissements annuels – et équivalant au double du PIB mondial actuel.

Inutile de dire que le secteur privé est loin des capitaux nécessaires pour réaliser cet investissement, c'est pourquoi Bank of America estime généreusement que tout ou partie de la facture devrait être payée par les banques centrales sous la forme de dizaines de milliers de milliards de QE. Et puisque le QE est essentiellement la monétisation de la dette, et puisque 150 000 milliards de dollars de nouvelle dette auraient des conséquences dévastatrices sur l'économie, BofA a eu la gentillesse de partager son calcul sur le degré d'inflation de ce projet de chouchou du milliardaire : le scénario de « monétisation complète », où les banques centrales injectent 5 000 milliards de dollars de liquidités chaque année via le QE pendant 30 ans, ce qui entraînerait une augmentation de 3 % de l'inflation pendant une bonne décennie. C'est de l'inflation en plus de tout ce qui se prépare déjà.

C'est là que nous arrivons à la punchline, car comme l'admet BofA, la croisade contre le changement climatique, la doctrine ESG, le monde "Net Zero", peu importe comment on veut l'appeler, il s'agit de donner le feu vert au plus grand épisode de QE de l'histoire, un enveloppé dans le vernis "noble" de la lutte pour la cause la plus importante de l'histoire de la civilisation, mais en réalité ce n'est que le plus grand programme de transfert de richesse de l'histoire :

Nous ne voyons qu'un pic de moins de 1 % d'inflation supplémentaire par an sur un horizon de trois décennies. Dans des scénarios plus agressifs où les banques centrales choisissent d'absorber la moitié ou la totalité des factures de décarbonation par le biais de l'assouplissement quantitatif, les risques d'un choc inflationniste augmentent. Néanmoins, nous pensons que notre troisième cas est le scénario le plus probable, car il serait politiquement difficile de justifier une impulsion monétaire beaucoup plus expansive. Certes, alors que les banquiers centraux ont exprimé le désir de contribuer au verdissement de l'économie, leurs achats d'obligations d'entreprises se sont historiquement limités à des politiques de crise via l'assouplissement quantitatif et restent bien en deçà des achats de dette souveraine. En tant que tel, tout achat d'obligations vertes d'entreprise serait probablement limité à la fois par la taille des futurs programmes d'achat et leur proportion par rapport au marché global des obligations d'entreprise, avec des allocations légèrement plus élevées dans le cadre de politiques d'achat plus progressives qui mettent en évidence les préoccupations environnementales

À ce stade, la sonnette d'alarme devrait sonner même parmi les progressistes les plus en état de mort cérébrale, car malgré tous ses avantages vantés, les coûts commencent à apparaître et - du moins pour les deux ou trois prochaines générations - ils seront absolument écrasants. pour la classe moyenne, tout en permettant aux 1 % les plus riches de piller et de piller la quasi-totalité des actifs du monde. Considérez-le comme le plus grand vol autorisé de l'histoire du monde, et tout à coup, on peut comprendre pourquoi chaque milliardaire de jets privés est si fortement en faveur d'un monde "net zéro".

Ça s'empire.

Maintenant que le génie est sorti de sa bouteille et que des questions difficiles comme « qui doit payer pour tout cela » sont posées, Bank of America a publié un rapport de suivi dans lequel il est très clair que « contrairement à certains arguments, nous pensons que les efforts d'atténuation du changement climatique sont susceptibles de nuire à la croissance au cours de la prochaine décennie."

Dans sa note intitulée « A hot take on climate change » (à nouveau disponible pour les abonnés professionnels à la place habituelle), l'économiste en chef de Bank of America, Ethan Harris, passe d'abord par toutes les étapes familières pour expliquer pourquoi c'est si impératif - et noble - faire quelque chose pour lutter contre les gaz à effet de serre (semblable à ce que nous avons lu pendant une grande partie du début du 20e siècle, lorsque article après article à partir de 1912 déplorait la catastrophe qu'est le réchauffement climatique, au moins jusqu'aux années 1970 lorsque l'absence de véritable le réchauffement climatique a incité les « scientifiques » à suggérer que le refroidissement mondial et « une nouvelle ère glaciaire » sont inévitables à la place). Au moins, les scientifiques pourraient convenir qu'il s'agit de « quelque chose de mondial » (il s'avère que cela signifierait vraiment « impression monétaire mondiale »), et comme Harris l'a expliqué, c'est ce sur quoi le « consensus scientifique » semble s'accorder maintenant :


Le comportement humain a un impact significatif sur le changement climatique et les événements climatiques.

Même avec des hypothèses optimistes, telles que l'atteinte de zéro émission nette d'ici 2050, les impacts augmenteront probablement au cours de ce siècle.

Une action précoce est beaucoup plus efficace que d'attendre plus tard.

L'incertitude quant à l'impact exact n'est pas une excuse pour l'inaction : un large éventail de résultats signifie plus, pas moins d'urgence à agir.

Rien de ce qui précède n'est nouveau, car les médias grand public ont bombardé leur public au cours de la dernière décennie de platitudes émotionnelles et d'appels qualitatifs sur les raisons pour lesquelles quelque chose doit être fait.

Cependant, comme nous l'avons évoqué pour la première fois la semaine dernière, toute discussion sur l'économie du changement climatique devrait commencer et se terminer par le fait

qu'il s'agit de l'exemple ultime des « externalités » – les activités privées (généralement pour les entreprises dont les scions et les actionnaires font désormais partie des 0,01 % les plus riches de la richesse mondiale) qui créent des coûts publics. En effet, comme l'écrit Harris, le changement climatique est l'externalité ultime parce que l'activité à un endroit a un impact sur le monde entier. Le fait que le changement climatique soit de nature mondiale et qu'une grande partie des bénéfices des actions profite à tous les autres a des implications puissantes.

Premièrement, contrairement à d'autres « courses » technologiques, l'atténuation du changement climatique est plus un « jeu » coopératif qu'une compétition. Lorsque des pays comme les États-Unis et la Chine « se font concurrence » pour développer de nouvelles technologies, deux points de conflit ont souvent tendance à surgir : une lutte pour les parts de marché et une lutte pour la supériorité géopolitique. En revanche, les pays qui développent des technologies efficaces d'atténuation du changement climatique sont fortement incités à partager les bénéfices. S'ils accumulent la technologie, l'impact sur leur propre climat sera beaucoup plus faible.

C'est génial... si seulement ce n'était pas une chimère. Pourquoi? Parce que le récent refus du chinois Xi Jinping – d'ailleurs le plus grand pollueur du monde – de se joindre à ses collègues dirigeants mondiaux de la « croisade contre le changement climatique » lors du sommet Net Zero de la COP26 en Italie plus tard ce mois-ci, c'est tout un spectacle géant destiné aux masses. Parce que si le plus grand pollueur du monde indique clairement qu'il n'a aucun intérêt à réduire ses propres émissions de CO, alors quiconque prêche des conneries sur un "jeu coopératif" peut le pousser.

Pourtant, là où Harris a quelque peu raison, c'est en soulignant le "consensus déprimant de la littérature sur le changement climatique" selon lequel même si tout le monde coopère, la terre continuera à se réchauffer car il y a des décalages dans le lien entre les GES et le réchauffement climatique. En effet, sous le meilleur des résultats – chaque pays atteignant des objectifs ambitieux du milieu du siècle – le changement de politique atténuera, et non arrêtera, le problème. Par conséquent, de l'avis de BofA, « les événements climatiques constitueront un risque baissier croissant – d'intensité variable – dans presque tous les scénarios plausibles ».

En d'autres termes, le théâtre net zéro de l'absurde est un théâtre où les motivations des acteurs divergent clairement - alors que seule une convergence dès le départ pourrait le faire fonctionner - mais où même le meilleur des scénarios de coopération complète n'a aucune chance d'arrêter réellement le problème, il suffit de l'atténuer. Oh, et pendant ce temps, le monde devrait encourir quelque 150 000 milliards de dollars de coûts.

Ce qui nous amène ensuite à l'évaluation de base de BofA : tout cela sera-t-il bon ou mauvais pour la croissance ? Ici, nous trouvons une vérité inattendue...


De l'avis de BofA, tant les articles de presse que de nombreuses études sur le changement climatique se concentrent sur le mauvais côté de l'économie : l'impact sur la demande globale plutôt que sur la capacité de production. Par exemple, le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) soutient que tendre vers zéro émission nette réduirait de 5 millions le nombre d'emplois dans le secteur de l'énergie traditionnelle d'ici 2030, mais ajouterait 14 millions d'emplois dans le secteur de l'énergie propre. Ils soutiennent également que « l'augmentation des emplois et des investissements stimule la production économique, entraînant une augmentation nette du PIB mondial jusqu'en 2030 ». La croissance du PIB mondial est en moyenne supérieure de 0,4% sur la période 2020-2030. L'inconvénient serait que certains pays seraient gagnants et d'autres perdants, et que l'inflation - une fois prise en compte dans les billions et les billions de QE de la banque centrale nécessaires pour financer toute cette croisade - pourrait être de 1 à 3% plus élevée.

Ici, Bank of America n'est pas d'accord, écrivant qu'au moment où de sérieux efforts d'atténuation du changement climatique seront en cours, l'économie mondiale sera probablement proche du plein emploi. Ce sera probablement le cas aux États-Unis. Par conséquent, la dotation en personnel de l'industrie signifie retirer les travailleurs du reste de l'économie. Dans le même temps, la construction d'infrastructures énergétiques vertes nécessitera plus que doubler les investissements dans le secteur, d'environ 2 % du PIB actuellement à une moyenne de 4,5 % sur la période 2020-30. D'où viendront ces 2,5 % du PIB ? (alerte spoiler : impression d'argent, et tout le monde le sait).

Ou peut-être noter : Harris admet qu'à court terme, les banques centrales pourraient en fait s'adapter à la poussée de la demande, permettant à leurs économies de surchauffer. D'où l'estimation de l'AIE d'une inflation plus élevée de 1 à 3 %. Cependant, l'économiste de BofA est également en désaccord avec cette estimation. Si la Fed autorise un dépassement permanent du potentiel économique, l'inflation ne fera pas qu'augmenter, elle tendrait à augmenter. Comme dans les années 1970, il y aura une boucle de rétroaction entre l'inflation des prix, l'inflation des salaires et les anticipations de prix.

 Traduction : la croisade "net zéro" contre le changement climatique est vraiment... la condition nécessaire et suffisante pour déclencher l'hyperinflation dont les nations massivement endettées ont besoin pour gonfler leur dette.

Mais attendez, il y a plus, car comme Harris le concède ensuite, en réalité, alors que l'inflation est sur le point de monter en flèche, l'atténuation du changement climatique est "également susceptible de ralentir l'offre de l'économie, en particulier dans la phase de montée en puissance". Il explique plus loin :

Les grands changements structurels dans l'économie ont tendance à créer de grands défis de transition. Les travailleurs doivent passer d'un secteur à un autre, certaines industries connaîtront un boom tandis que d'autres diminueront, et à mesure que les réglementations et les taxes augmenteront, le capital qui avait été investi dans la production et l'utilisation d'énergie sale deviendra rapidement obsolète.

Tout cela signifie une croissance tendancielle plus faible pendant la transition d'une économie sale à une économie verte. Et, comme indiqué ci-dessus, il n'y a même aucune assurance qu'une transition vers une économie verte sera jamais achevée une fois qu'elle a commencé ; au mieux, nous pouvons être coincés dans la phase « d'atténuation » pour toujours.

Le gain hautement asymétrique - concède BofA - se produit à très long terme, les avantages s'accumulant ici et maintenant pour ceux qui devraient récolter la générosité de l'impression de la banque centrale, qui seront naturellement ceux qui détiennent les actifs résistants à l'inflation tels que actions, matières premières et, bien sûr, cryptos ; tandis que la douleur supportée par tout le monde qui - malheureusement - signifie la diminution des classes moyennes et inférieures, qui sont cependant "dans le long terme", et pour les avantages qu'un climat plus propre apportera (peut-être) à leurs petits-enfants et arrière-petits-enfants. Leur génération sera cependant sacrifiée à l'autel des 0,1% de bien. Car comme toute vraie religion, le "changement climatique" demande aussi un sacrifice pour qu'une poignée d'élus puissent vivre mieux.

Juste la pointe de l'iceberg

Voilà pour la théorie, que se passe-t-il sur le terrain ? Comme l'explique Harris, les progrès en matière de politique sont douloureusement lents, car certaines politiques continuent d'empirer au lieu de résoudre le problème. Considérons deux exemples. Premièrement, selon l'AIE, les pays dépensent plus de 400 milliards de dollars par an en subventionnant principalement la consommation de pétrole, mais aussi de gaz et d'électricité. Dans de nombreux cas, il y a un conflit entre aider les pauvres et aider l'environnement. Deuxièmement, malgré ce que BofA appelle « l'élévation du niveau de la mer et l'augmentation de l'activité des ouragans », certains pays incitent à localiser les maisons en danger grâce à des assurances subventionnées et à des secours en cas de catastrophe. Presque comme si les pays eux-mêmes, et certainement les milliardaires du front de mer de Malibu, ne croyaient pas vraiment à l'élévation du niveau des mers. Encore une fois, il y a un conflit entre deux objectifs : aider les personnes vulnérables et réduire le coût des événements climatiques.

Pendant ce temps, le changement climatique et les efforts d'atténuation semblent déjà avoir un impact sur l'économie mondiale. Alors que les scientifiques font très attention à éviter d'attribuer une relation de causalité entre le changement climatique et les événements climatiques individuels - peut-être pour la même raison que la "science" est apparue comme une farce à motivation politique lorsqu'elle parvient à des conclusions irréfléchies et idéologiques pendant le spectacle covid - mais ils mettent en évidence des tendances inquiétantes. Considérez deux exemples mis en évidence par BofA : « Premièrement, les données publiées par l'Environmental Protection Agency montrent que le nombre d'incendies de forêt aux États-Unis n'a montré aucune tendance de 1983 à 2020. Cependant, lorsqu'ils se concentrent uniquement sur les grands incendies, la quantité d'acres brûlés semble avoir considérablement augmenté à partir de 2000 environ. Deuxièmement, le Laboratoire de dynamique des fluides géophysiques rassemble des études sur les ouragans et les cyclones tropicaux. de tempêtes ces dernières années." Chère Bank of America, c'est ce qu'on appelle la recherche d'objectifs torturée : comprimez suffisamment les données et tout modèle que vous voulez finira par émerger.

Plus important encore, BofA admet qu'il existe désormais des preuves que le changement climatique et l'atténuation jouent « un certain rôle » dans la récente hausse des prix de l'énergie (à cela, nous dirions que non seulement l'atténuation du changement climatique joue « un certain rôle » mais que la principale raison car la crise énergétique mondiale est la poussée idiote pour une utopie ESG, quelque chose dont nous avions prévenu qu'il se produirait en juin dans "Will ESG Trigger Energy Hyperinflation").

Mais là où cela empire, c'est qu'étant donné les perspectives réglementaires et la stigmatisation qui prévaut actuellement associée à tout combustible fossile, l'investissement dans la capacité d'énergie sale sera faible et dépendra des prix élevés. Pendant ce temps, l'énergie verte ne monte pas en puissance assez rapidement pour combler le vide. De manière hilarante, les changements dans les régimes de vent et de pluie semblent avoir affecté l'approvisionnement en énergie éolienne et hydroélectrique. La même énergie éolienne et hydroélectrique qui était censée sortir le monde de sa dépendance aux combustibles fossiles. Parce que les scientifiques étaient si aveugles en poussant leur agenda politique, ils n'ont pas vu ce qui était juste devant leur nez, de la même manière que Reuters a découvert la semaine dernière que les villes européennes et américaines prévoyaient d'éliminer progressivement les moteurs à combustion au cours des 15 prochaines années. besoin de combler une lacune de recharge pour des millions d'habitants qui garent leur voiture dans la rue. Oups - peut-être avec le recul, les décideurs politiques et les scientifiques devraient d'abord penser à l'évidence aveuglante, au lieu de se précipiter pour atteindre l'ordre du jour pour en tirer le maximum d'avantages monétaires...

https://www.zerohedge.com/energy/one-bank-reveals-dismal-truth-about-150-trillion-crusade-against-climate-change

dimanche 17 octobre 2021

Silence, on vaccine (ONF) - (1:26:49)

 https://odysee.com/@FlowerPower:b/SILENCE-ON-VACCINE-DOC-2009:a

Une nouvelle production de l’Office national du film du Canada relance le débat sur la vaccination et les enfants aux prises avec l’autisme. Le documentaire Silence, on vaccine relance le débat sur la vaccination et les enfants atteints de diverses formes d’autisme. Le documentaire devait sortir en 2008, mais Radio-Canada.ca a appris que la direction de l’ONF en avait alors retenu temporairement la diffusion, afin d’obtenir certaines concessions de la part de la réalisatrice. Silence, on vaccine présente des témoignages crève-cœur de parents convaincus que les vaccins ont rendu leurs enfants malades. Au Québec, les enfants de moins de 6 ans reçoivent aujourd’hui deux fois plus de vaccins qu’il y a 25 ans. Si des parents et certains médecins pensent que les vaccins peuvent causer des effets secondaires importants comme l’autisme, la direction de la santé publique du Québec continue de défendre ses campagnes de vaccination. La plupart des médecins sont favorables à la vaccination, mais la réalisatrice donne surtout la parole à ceux qui la contestent, comme le docteur Claude Béraud, un hépatologue français. « L’exemple de la vaccination en France sera pris plus tard dans les écoles de santé publique comme un exemple de ce qu’il ne faut pas faire », soutient le docteur Béraud dans le documentaire de l’ONF. Ce n’est pas la première fois qu’on montre du doigt le mercure et l’aluminium en d’infimes quantités dans certains vaccins, notamment comme agent de conservation. Le docteur Robert Nataf du Laboratoire Philippe Auguste à Paris a trouvé, dans l’urine des enfants autistes, de la porphyrine, une substance montrant la présence de mercure. « Nous avons dosé dans l’urine des enfants autistiques des porphyrines et nous avons montré qu’elles étaient élevées. Pas toutes les porphyrines, mais celles liées au mercure », explique le docteur Nataf. Aucun argument convaincant Le docteur Horacio Arruda, directeur de la Protection de la santé publique au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, a vu le documentaire et n’a trouvé aucun argument convaincant. « Ce qui est dit dans ce film-là, ce sont des hypothèses soulevées depuis plus de dix ans et depuis, il y a plus d’une vingtaine d’études épidémiologiques avec beaucoup de patients dans plusieurs pays qui ont complètement éliminé ces hypothèses », affirme le docteur Arruda. La réalisatrice Lina B. Moreco réagit en disant que la monographie de plusieurs vaccins contient déjà des avertissements sur les effets secondaires. « Il faut cesser de l’ignorer et se mettre la tête dans le sable. Et au contraire, développer des protocoles pour prendre en charge les personnes qui arrivent chez le médecin et disent, j’allais bien et depuis que j’ai reçu le vaccin, je suis malade », conclut Mme Moreco

Source: 

@HermesTrismegiste

https://odysee.com/@FlowerPower:b/SILENCE-ON-VACCINE-DOC-2009:a

The Other Side of the Tracks (Au-delà de la voie ferrée) - Brendan Fehr, Chad Lindberg, Tania Raymonde, Natassia Malthe

 https://www.youtube.com/watch?v=qBbhGvVqu9Q

samedi 16 octobre 2021

Les particularités du jujubier, un végétal « genré »

  le 16 octobre 2021

L’huile de jujubier (Simmondsia chinensis)* est réputée pour ses applications en cosmétique car elle est très riche en acide eicosenoique. Cette huile remplace avantageusement l’huile de baleine en parfumerie. Le jujubier contrairement à ce qu’indique son nom scientifique est originaire des déserts de l’Arizona et de Californie du sud mais a été parfaitement acclimaté dans les contrées semi-désertiques de Chine, le premier producteur d’huile de jujubier. Le jujubier est un buisson résistant aux sécheresses et il présente la particularité d’être une plante dioïque, c’est-à-dire qu’il existe une plante mâle et une plante femelle. L’une des plantes dioïque qui me vient à l’esprit est le papayer mais il en existe d’autres comme le cannabis puisque presque 6 % du règne végétal à fleurs est dioïque. Il existe à propos du jujubier un dimorphisme sexuel : la plante mâle est plus petite que sa contre-partie femelle.

Le génome du jujubier a été récemment élucidé et ce travail réalisé dans le cadre d’une collaboration entre l’Université du Queensland à Brisbane et l’Université King Faisal à Al Hofuf en Arabie saoudite a permis de percer le secret de la nature dioïque du jujubier. Si le génome diffère de seulement 10 millions de bases (Mb) entre le mâle et la femelle, 832 Mb pour le mâle et 822 Mb pour la femelle la différence est très marquée au niveau des chromosomes sexuels comme l’indique l’illustration ci-dessous :

Deux insertions présentes dans le chromosome X ne sont pas présentes dans le chromosome Y alors que ce dernier possède deux insertions Y1 et Y2 absentes dans de chromosome X et ces deux insertions codent pour 429 gènes totalement absents dans le reste du génome. Par comparaison le chromosome Y de l’homme code pour 78 gènes et le chromosome X pour 70 gènes alors que l’ensemble du génome du jujubier code pour 26300 gènes, un peu plus que chez l’homme. De tels travaux semblent fondamentaux et ne peuvent intéresser que les férus de génétique des plantes. Et pourtant en raison du réchauffement du climat annoncé (mais qui tarde à se concrétiser) tout un pan de la recherche en biologie végétale consiste à déterminer quels gènes d’une plante donnée, dans le cas présent le jujubier, pourraient induire dans une autre plante cette exceptionnelle résistance à la sécheresse. D’autre part le chromosome Y de ce buisson maintenant cultivé à des fins commerciales pourrait coder pour des gènes peut expliquer pourquoi il existe une différence entre le nombre de jujubiers femelles par rapport aux mâles selon l’exposition au soleil. Cette différence que peut expliquer ces études génomiques pourrait faciliter, toujours dans le cadre encore hypothétique de transfert de gènes, une plus grande fertilité des plantes en cas de stress hydrique, l’une des hantises des agro-biologistes si le réchauffement du climat venait à se concrétiser. 

En conclusion l’étude du génome des plantes dioïques devient d’un coup un domaine de recherche qui pourrait avoir des applications inattendues.

Source : The Plant Journal, doi : 10.1111/tpj.15509 . *Note. L’article en français de Wikipedia décrit une plante d’origine tropicale qui est différente, il s’agit d’une Rhamnacée du genre ziziphus. Erreur ou négligence ?

https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/10/16/les-particularites-du-jujubier-un-vegetal-genre/