Le choix d’arrêter des réacteurs nucléaires oblige la France à se tourner vers une production d’électricité polluante et émettrice de gaz carbonique, au charbon !
Par Michel Gay.
1 NOVEMBRE 2020
C’était prévisible, la France a rallumé en septembre et en octobre ses quatre centrales à charbon fortement émettrices de gaz carbonique, et d’une puissance presque identique aux deux réacteurs nucléaires de Fessenheim fermés en début d’année 2020 qui n’émettaient pas de gaz à effet de serre…
Demain, elle construira des centrales au gaz importé de Russie et des États-Unis pour compenser les 14 fermetures de réacteurs nucléaires prévues par la délirante Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE)
LE RETOUR DES CENTRALES À CHARBON !
Le choix paradoxal d’arrêter des réacteurs nucléaires oblige la France et l’Europe à se tourner vers une production d’électricité polluante et émettrice de CO2, au charbon ou au gaz, lorsque le vent faiblit et que le soleil brille peu ou… pas du tout la nuit. Pilotés par les dieux Eole et Hélios, ces productions n’ont aucune raison de correspondre aux moments où les hommes en ont besoin.
Et les insurmontables difficultés techniques ainsi que le coût astronomique du stockage d’énergie, y compris par inertie dans des volants en béton, pour compenser les productions intermittentes des éoliennes et des panneaux photovoltaïques (PV) sont passés sous silence pour mieux présenter ce leurre.
Pourtant, le nucléaire a été déclaré « bon pour le climat » par l’État français dans le plan de relance de l’économie publié le 3 septembre 2020.
Une centrale à charbon d’une puissance de 1000 MW utilisée la moitié de l’année (environ 5000 heures) rejette chaque année 5 millions de tonnes (Mt) de gaz carbonique dans l’atmosphère (chaque kilowattheure produit émet presque 1 kilogramme de gaz carbonique), et produit des cendres contenant des métaux lourds (cadmium, nickel, mercure, plomb…) et autres produits toxiques (antimoine, arsenic, béryllium, fluor…), ainsi que plusieurs tonnes d’uranium et de thorium avec ses descendants radioactifs : radium, radon, polonium…. qui ne sont pas gérés contrairement à ceux produits dans le cycle nucléaire.
Pendant ce temps, une campagne de dénigrement est menée contre le transport aérien dont les vols intérieurs (y compris Outre-mer) émettent moins de 5 Mt de gaz carbonique. Et l’ensemble des vols ne comptent que pour 3 % des émissions de gaz à effet de serre en France (qui elle-même n’émet que 1 % des émissions mondiales…).
Les autres 17,9 Mt sont imputés au transport aérien international… qui ne peut pas être remplacé par le train.
CHARBON ET POLITIQUE ANTINUCLÉAIRE COÛTEUSE
Le 14 septembre 2020 EDF a acheté cher (jusqu’à 4 fois le prix habituel du marché soit 120 euros par mégawattheure) de l’électricité presque totalement produite ce jour-là par du charbon et du gaz en Allemagne pour faire face à la demande, alors que la production EDF est presque entièrement décarbonée.
Ces tensions ont une nouvelle fois montré à l’Europe et au monde entier que la consommation des énergies fossiles (charbon et surtout gaz), n’est pas prête de diminuer en Europe et dans le monde.
La consommation de charbon stagne en Allemagne et en Pologne. Elle est même en augmentation dans le monde (Inde, Chine…).
Les recommandations du Groupement International d'Etudes sur le Climat (GIEC) de développer le nucléaire ne semblent toujours pas prises en compte… Ce rapport a clairement montré que l’Europe doit saisir l’opportunité du nucléaire pour réduire sensiblement l’utilisation des combustibles fossiles.
Se mettre la tête dans le sable ne servira à rien, sinon à cacher l’évidence : le charbon, le gaz « naturel » ou de schiste et le nucléaire ont un grand avenir en Europe et dans le monde !
Autant prendre en compte la réalité du futur et la gérer au mieux…
RETOUR DU NUCLÉAIRE
Les États de l’Union européenne actuellement les plus dépendants du charbon comme la Pologne, l’Allemagne et la République Tchèque (qui ne possède ni le vent de l’Allemagne du nord, ni le soleil de l’Espagne) ne pourront pas passer à des sources d’énergie moins émettrices de gaz carbonique, et économiquement soutenables, sans le nucléaire.
Les compétences tchèques dans le domaine de l’énergie nucléaire sont solides depuis longtemps. Le pays a déjà développé son industrie et sa propre chaîne d’approvisionnement. L’élimination du charbon et son remplacement par le nucléaire font partie de la politique énergétique tchèque depuis 2015. Les centrales nucléaires à Dukovany et Temelin fournissent actuellement plus du tiers de l’électricité du pays et cette part devrait atteindre 50 % en 2040.
Les pays du groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) soutiennent le nucléaire, ce qui agace… les Allemands.
La Pologne, qui dépend actuellement à 80 % du charbon pour ses besoins en électricité, souhaite disposer de sa première centrale nucléaire d’ici 2033.
Les prévisions pour 2040 indiquent que 32 % de son énergie sera produite à partir du charbon et 18 % à partir du nucléaire.
QUEL SYSTÈME DE STOCKAGE CHOISIR
L’hydraulique a presque atteint ses limites techniques, environnementales et sociales en France et l’hydrogène n’est pas une solution viable car sa production consomme trois fois plus d’électricité que celle restituée au réseau.
Physiquement, économiquement et écologiquement, un système photovoltaïque et éolien autonome est impossible à mettre en place à grande échelle, quel que soit le moyen de stockage envisagé en parallèle.
Depuis deux ans RTE assure que « la sécurité d’approvisionnement sera assurée« . RTE a simplement oublié de préciser que ce serait avec les centrales à charbon restantes… Que fera RTE pour faire face à une demande d’électricité soutenue lors d’un hiver rigoureux avec peu de vent dans toute l’Europe durant deux semaines et peu d’ensoleillement (donc aucun la nuit) ?
Une mouvance verte voudrait faire croire que les énergies renouvelables du vent et du soleil pourraient être « autonomes ». C’est tout simplement une escroquerie intellectuelle de plus.
Des promoteurs éoliens ne se gênent plus pour cracher sur la démocratie à chaque partie perdue devant des consultations populaires. Et ils se trouvent toujours des Verts pour voler au secours de ces promoteurs éoliens et solaires irresponsables.
Divers lobbies verts et industriels ont démontré leur capacité à nuire à la cohésion sociale pour servir leurs intérêts de promoteurs peu soucieux du respect de la démocratie et des droits humains.
C’est à vomir.
La plus grosse erreur à faire pour ceux qui veulent « sauver le climat » serait de voter pour les Verts antinucléaires car leur programme est à l’opposé de ce qu’il serait urgent de faire.
Pour les autres partis, un immense travail d’information semble nécessaire afin de leur éviter de construire eux aussi des scénarios bidons fondés sur les énergies renouvelables (hors hydraulique) pour verdir bêtement leur programme… contre les lois de la physique et de l’économie.
Et tous les partis politiques feraient bien de prendre conscience que, à ce jeu détestable de surenchère du plus gros mensonge vert ruineux, la démocratie est davantage en danger que la planète, car ce comportement contribue à nuire à leur image dans l’opinion publique.
"Beaucoup de gens partent": les fermetures de COVID ont transformé San Francisco en une ville fantôme
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 31/10/2020 - 20:00
San Francisco a réussi à freiner légèrement le virus dans sa ville - mais à quel prix ? Ceux qui paient des impôts très élevés pour vivre dans la région de la baie pourraient bientôt se demander pourquoi ils paient pour vivre dans une ville fermée que l'État et les autorités locales ont refusé d'autoriser la réouverture en raison d'un virus avec un taux de mortalité par infection prédit par le CDC compris entre 0,00002 et 0,093.
L'ensemble du centre-ville de la ville, autrefois animé par les affaires et le tourisme, est désormais «vide» selon un nouveau rapport d'AP. Tout, des camions de restauration aux travailleurs locaux, était autrefois des sites touristiques que l'on voyait quotidiennement à San Francisco. Maintenant, la ville est pratiquement abandonnée.
Même les géants de la technologie pour lesquels San Francisco est connu ont quitté la ville, en faveur du travail à distance depuis ailleurs. Les familles ont quitté la ville au profit de la banlieue. Les loyers en ville s'effondrent, comme nous l'avons souligné il y a environ un mois. Les touristes, qui faisaient autrefois partie de la force vitale de la ville, sont désormais «rares».
En conséquence, les propriétaires d'entreprise se demandent si la ville reviendra un jour à la normale. Evan Kidera, PDG de Señor Sisig food trucks, a déclaré: "Est-ce que ça va jamais revenir à la normale, est-ce que ça va être aussi occupé que ça l'était - et ce sera l'année prochaine ou dans 10 ans ?"
La semaine dernière, une partie de la ville a rouvert en raison du ralentissement du nombre de virus. Nous sommes sûrs qu'il ne faudra pas longtemps avant que le nombre de cas ne fasse paniquer les élus à l'approche de l'hiver, et tout est à nouveau mis dans un verrouillage draconien «le gouvernement sait ce qui est le mieux pour vous».
San Francisco a annoncé pour la première fois que ses résidents devraient rester chez eux en mars, ce qui n'a entraîné que 12 200 cas de virus et 145 décès parmi 900 000 résidents depuis lors. C'est l'un des taux de mortalité les plus bas du pays. Long Beach, qui fait environ la moitié de la taille, a eu environ 900 cas et 100 décès supplémentaires.
Mais en même temps, la ville a été paralysée, avec de nombreux habitants qui sont partis. Et beaucoup ne savent pas si la légère réouverture fera beaucoup pour repeupler la ville.
Un responsable technique, qui a quitté son appartement de 4 000 $ / mois la semaine dernière, a déclaré à AP: «San Francisco peut dire:« Hé, c'est cool de rouvrir. »Mais qu'est-ce qui a changé ? Le virus est toujours là et il n'y a pas de vaccin. » Il a déclaré à propos du déménagement avec son partenaire: «Nous sommes tous les deux des extravertis extrêmes, donc le travail à domicile nous rend misérables.»
Ils ont fait leurs valises et se sont rendus à un Airbnb à San Diego, et prévoient de faire des voyages à travers le pays.
Deme Peterson, 30 ans, un autre ancien résident de San Francisco, a déclaré: «L'étincelle de la vie dans la ville s'est un peu épuisée, tout étant fermé. Nous ne savions pas quand cela reviendrait à la normale. "
De nombreux restaurants de la ville ont déjà fermé définitivement. Beaucoup d'autres sont au bord du gouffre.
RépondreSupprimerLe taux d'inoccupation des bureaux de la ville a presque triplé pour atteindre 14,1%, le chiffre le plus élevé depuis 2011. Parallèlement, le prix médian d'un appartement d'une chambre a chuté de 20 % à 2 800 $.
L'agent immobilier de Coldwell Banker, Nick Chen, a déclaré: «Les loyers à San Francisco ont été vraiment gonflés au cours des deux dernières années. Il reviendra, mais je pense que la question est: reviendra-t-il au niveau auquel il était auparavant ? Peut être pas."
L'historien et auteur de la ville Gary Kamiya a conclu: «Je ne sais pas si c'est un exode, mais beaucoup de gens partent.»
https://www.zerohedge.com/personal-finance/lot-people-are-leaving-covid-shutdowns-have-turned-san-francisco-ghost-town
Même les abeilles font des essaims alvéolés pour éviter le bordel !
SupprimerMartenson: Nous sommes des pions dans un jeu plus grand que nous ne le pensons
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 31/10/2020 - 18:40
Rédigé par Chris Martenson via PeakProsperity.com,
«J'avais saisi la signification du silence du chien, car une véritable inférence en suggère invariablement d'autres…. De toute évidence, le visiteur de minuit était quelqu'un que le chien connaissait bien.
~ Sherlock Holmes - Les aventures de Silver Blaze
Est-il possible de donner un sens à des absurdités ?
Tellement ces jours-ci est un gâchis incohérent. C'est complètement absurde.
La page 1 rayonne avec enthousiasme d'un rebond glorieux du PIB. Yay croissance économique !
La page 2 note de façon inquiétante l’échec quasi complet de la glace de l’Arctique sibérien à se reformer en octobre et que l’ouragan Zeta (tant de tempêtes cette année nous sommes maintenant dans l’alphabet grec!) A fait des chutes terribles.
Chacun est un récit. Chacun a sa propre logique interne.
Mais ils n'ont tout simplement aucune cohérence externe entre eux. Il est absurde d’être enthousiasmé par la croissance économique croissante tout en craignant que chaque nouvelle unité de croissance fasse passer la planète plus loin d’une ligne rouge critique.
Ces récits sont incompatibles. Alors, lequel devrions-nous choisir ?
Eh bien, en fin de compte, la réalité a toujours le dernier mot. Comme le dit Guy McPherson: 'Nature bats last'.
Il vaut donc mieux choisir de suivre le récit qui se rapproche le plus de ce qu'est réellement la réalité, par rapport à ce que nous voulons désespérément qu'elle soit.
«Ils» ne se soucient pas de nous
Alors que des questions telles que le changement climatique et la croissance économique peuvent être difficiles à appréhender et à démêler pleinement, les menaces directes pour nos vies et / ou nos moyens de subsistance sont beaucoup plus concrètes et auxquelles nous pouvons réagir et résister.
Ces menaces immédiates et directes sont désormais pleinement en jeu et, une fois de plus, elles s’accompagnent de récits totalement en contradiction les uns avec les autres. Je parle de Covid et de la manière dont nos managers nationaux et mondiaux choisissent de répondre (ou non).
C'est un gâchis vraiment incohérent sur lequel les médias sociaux et les médias de moins en moins pertinents travaillent d'arrache-pied pour nous désinformer.
Le récit dominant sur Covid-19, en Occident, est le suivant:
C'est une maladie assez mortelle et nouvelle
Il n'y a pas de traitements efficaces
Malheureusement, il n'existe pas d'essais contrôlés par placebo en double aveugle pour étayer certaines des affirmations sauvages sur divers suppléments et médicaments non brevetés, bon marché et largement disponibles.
Les autorités sanitaires se soucient de sauver des vies
RépondreSupprimerIls se soucient tellement, en fait, qu’avec les politiciens, ils ont décidé de fermer complètement les économies
Il y a une énorme deuxième vague déchaînée aux États-Unis et en Europe et nous ne pouvons rien faire pour la limiter sauf fermer les entreprises et la capacité des gens à voyager et à se rassembler
Vous devez craindre ce virus et sa maladie associée
Tout ce que nous pouvons faire, c'est attendre un vaccin
Le récit alternatif, que j'ai découvert après 9 mois de recherches et de rapports presque quotidiens, est le suivant:
Ce n’est pas une maladie particulièrement dangereuse et ce n’est certainement pas nouveau
Il existe un vaste assortiment de traitements préventifs et de traitements très efficaces, bon marché et largement disponibles, y compris (mais sans s'y limiter)
Vitamine D
Ivermectine
Hydroxychloroquine
Zinc
Sélénium
Famotidine (Pepcid)
Mélatonine
On pourrait raisonnablement s'attendre à ce que l'utilisation d'une combinaison de ces suppléments pour la plupart en vente libre réduise la gravité de la maladie et le taux de mortalité déjà faible de 90 % ou (probablement) plus.
Les autorités sanitaires occidentales ont montré soit un intérêt nul pour les résultats d'études menées principalement dans des pays plus pauvres sur ces thérapies combinées, soit…
Ils ont activement mené des études conçues pour échouer afin que ces thérapies bon marché et efficaces puissent être rejetées ou…
Mettre en place des études appropriées, mais qui ont commencé tard, ont des périodes d'étude extrêmement longues et ne seront probablement pas faites avant qu'un vaccin ne soit précipité dans le développement.
Soit dit en passant, chacune de mes affirmations et affirmations est soutenue par des liens et des documents justificatifs provenant d'essais et d'études scientifiques et cliniques. Je ne fais pas de conjectures ici; Je raconte le résumé de dix mois d’enquête.
La conclusion que je tire de mon récit (contre le leur) est que nous ne pouvons plus supposer que la santé publique ou sauver des vies a quoi que ce soit à voir avec l'explication ou la compréhension des actions de ces «gestionnaires» de la santé (je ne peux pas me résoudre à utiliser le autorités de mots).
Après avoir éliminé l'impossible - c'est-à-dire que ces organismes massifs et bien financés ont manqué mois après mois d'accumulation de preuves à l'appui de l'ivermectine, de l'hydroxychloroquine, de la vitamine D, de la NAC, du zinc, du sélénium et de la doxycycline / azithromycine - ce qui reste doit être le vérité.
Aussi improbable que cela puisse paraître, la seule conclusion qui nous reste est que le mécanisme de la politique, de l’argent et de la psychopathie des entreprises supprime les traitements qui sauvent des vies parce que ces gestionnaires ont d’autres priorités que la santé publique et sauver des vies.
C'est une conclusion terriblement difficile, car cela signifie suspendre tellement ce qui nous tient à cœur. Des choses comme l'idée que les gens sont fondamentalement bons. L'idée que le gouvernement veut généralement bien. La pensée que d'une manière ou d'une autre, lorsque les puces sont tombées et qu'une crise est en cours, le bien émergera et triomphera du mal.
RépondreSupprimerJe suis désolé de le dire, l'exact opposé de tout cela s'est avéré vrai.
Les médecins du système britannique du NHS ont utilisé à dessein des doses toxiques d'hydroxychloroquine bien trop tard dans le cycle de la maladie pour être d'une quelconque utilité simplement pour «faire valoir» l'hydroxychloroquine. Ils voulaient désespérément que ce médicament échoue, alors ils l'ont fait échouer.
Après avoir délibérément mis leur essai en échec, ils ont conclu: «L'hydroxychloroquine n'aide pas, et cela aggrave même les choses.»
Notez que pour pouvoir faire cette affirmation, ils devaient être prêts à causer du tort - même à laisser des gens mourir. Quel genre d'agent de la santé fait cela ?
Pas quelqu'un qui a réellement de la compassion, un cœur ou un niveau de sympathie fonctionnel. C’est une terrible conclusion, mais c’est ce qui reste après avoir éliminé l’impossible.
Dépasser le péage émotionnel
La science a prouvé qu'il existe des composés bon marché, sûrs et significativement protecteurs pour limiter à la fois les décès et la gravité de la maladie liés à Covid.
Pourtant, toutes les principales soi-disant autorités sanitaires des principaux pays occidentaux ignorent presque complètement, sinon carrément, ces composés sûrs, bon marché et efficaces.
C'est fou pour les observateurs indépendants comme moi (et vous) parce que les données sont si claires. C’est irréfutable à ce stade. Ces médicaments et traitements fonctionnent non seulement, mais fonctionnent vraiment très bien.
Cependant, la plupart des gens seront incapables d'absorber les données, et encore moins d'aller au-delà pour lutter contre les implications. Pourquoi ? Parce que de telles données sont bouleversantes. L'absorption de ces informations n'est pas un processus intellectuel; c’est une question émotionnelle.
Je ne sais pas pourquoi la nature humaine a décidé d’investir autant dans le développement d’un mur étroit autour des systèmes de croyances qui contrôlent nos actions et nos pensées. Mais c'est le cas.
Je suis sûr qu’il y avait un puissant avantage évolutif. Celui qui est maintenant détourné quotidiennement par les programmes d'IA des médias sociaux pour nous pousser dans les directions souhaitées. Celui qui est exploité par des politiciens minables, des colporteurs, de faux gourous et des escrocs pour détourner l’avantage de la population et vers eux-mêmes.
Le câblage neuronal des croyances est ce qu'il est. Nous devons le reconnaître et passer à autre chose.
Certaines personnes seront beaucoup plus rapides dans leur processus d'adaptation que d'autres. (Notamment, la tribu Peak Prosperity est peuplée de nombreux ajusteurs rapides, ce qui n'est pas surprenant compte tenu des sujets que nous couvrons ... les sujets difficiles ont tendance à attirer les ajusteurs rapides et à repousser le reste)
RépondreSupprimerPour dépasser les informations profondément troublantes qui nous ont été présentées, nous devons être prêts à endurer un peu de turbulence. C'est la seule solution.
Pour que vous puissiez naviguer en toute sécurité et avec succès dans ces moments troublants, vous devez voir aussi clairement que possible la vraie nature du jeu en cours. Pour voir quelles sont réellement les règles - pas ce que l'on vous a dit, ou ce que vous souhaitez ou espérez qu'elles sont.
La manipulation en cours
Les données ci-dessus appuient fortement la conclusion selon laquelle nos responsables nationaux de la santé ne se soucient pas réellement de la santé publique en général ou de votre santé en particulier.
Si c'est vrai, les croyances qui empêchent la plupart des gens d'accepter cela incluent probablement:
Vouloir croire que les gens sont bons (un gros pour la plupart des gens)
Confiance et foi dans le système médical (vraiment grand)
Foi en autorité (énorme)
Il existe de nombreux autres systèmes de croyance opérationnels que je pourrais également énumérer. Mais cela suffit pour lancer le bal.
En choisir un seul, à quel point serait-il difficile pour quelqu'un de renoncer, disons, à la confiance dans le système médical ?
Ce serait assez difficile dans la plupart des cas.
Premièrement, ne pas faire confiance au système médical peut signifier devoir se demander si un être cher pourrait être décédé inutilement pendant son traitement. Ou en réalisant que vous allez maintenant devoir rechercher les lumières du jour vivantes de chaque décision médicale avant de l'accepter. Ou craindre que vos médicaments ne vous soient plus nocifs à long terme qu'utiles (ce qui est vrai dans bien plus de cas que la plupart ne le pensent). Cela pourrait signifier que vos héros personnels sombrent dans les soupçons - peut-être même votre père ou votre mère qui travaillait dans la profession médicale. Cela exigerait certainement une réorientation complète loin de pouvoir faire confiance à tout ce que vous lisez dans un journal, ou voyez à la télévision, sur les nouvelles «percées» pharmaceutiques.
La confiance, qui est sûre, chaleureuse et réconfortante, se transforme alors en scepticisme; qui est plus solitaire et insiste sur une implication mentale active.
Mais, comme toujours, le travail acharné comporte des avantages - avec un niveau sain de scepticisme et d'implication, les familles des personnes recrutées dans l'essai mortel UK RECOVERY auraient pu examiner les doses proposées de HCQ (2400 mg le premier jour ! Toxique !) et a dit: «Pas maintenant, pas jamais !» et peut-être ont sauvé la vie de leur être cher.
Regardez ce désordre enchevêtré d'indésirables qui vient avec le déballage de cette croyance: le regret, l'incertitude, la honte, le doute, les idoles déchues et bien plus d'efforts supplémentaires. Sont tous à gagner lorsque nous décidons d'examiner attentivement les actions de nos responsables nationaux de la santé pendant Covid.
RépondreSupprimerC'est pourquoi la plupart des gens choisissent simplement de ne pas regarder. C'est trop dur.
J'ai compris. J'ai beaucoup de compassion pour les raisons pour lesquelles les gens choisissent de ne pas s'engager dans cette voie. Cela peut devenir désagréable à la hâte.
Mais, tout comme le choix d'ignorer une douleur thoracique lancinante, se détourner dans le déni a ses propres conséquences.
La «grande réinitialisation» à venir
Ma couverture du SRAS-CoV-2 (le virus) et du Covid-19 (la maladie associée) m'a conduit à découvrir certaines choses qui m'ont rendu profondément mal à l'aise avec nos «gestionnaires» mondiaux et nationaux. Des choses honteuses, vraiment. Des choses effrayantes dans leurs implications pour ce que nous pourrions raisonnablement attendre (ou ne pas s'attendre, plus précisément) de l'avenir.
Une fois que nous avons passé le choc de voir à quel point ils ont été manifestement corrompus, nous devons nous demander à la fois Quelle est la prochaine étape ? et que dois-je faire ?
Après tout, vous vivez dans un système dont les gestionnaires sont soit trop stupides pour comprendre les données sur la vitamine D (très peu probable), soit ont décidé qu'ils préféraient ne pas en faire la promotion auprès de la population générale pour une raison quelconque. C'est une vitamine ridiculement sûre avec presque aucun inconvénient et un avantage pratiquement illimité.
Soit ils sont colossalement stupides, soit il s’agit d’une décision calculée. Ils ne sont pas stupides. Nous devons donc nous demander: quel est le calcul effectué ici ? Ce n’est pas la sécurité publique. Ce n’est pas votre santé personnelle. Alors c'est quoi ?
C'est notre ligne de questionnement et d'observation. C’est comme la nouvelle d’Arthur Conan Doyle dans Silver Blaze que beaucoup d’entre nous appellent de façon informelle «le cas du chien qui n’aboyait pas». Selon l'histoire, à cause d'un indice manquant - un chien qui est resté silencieux pendant qu'un meurtre a été commis - cette conclusion pourrait être tirée: le chien connaissait déjà le tueur !
Le silence autour de la vitamine D à lui seul est extrêmement révélateur. C'est le chien pharmacologique qui n'a pas aboyé.
Une véritable inférence en suggère d'autres. Ici aussi, on peut déduire du silence quasi total autour de la vitamine D que les responsables de la santé préféreraient ne pas en parler. Ils ne veulent pas que les gens sachent. Cela est douloureusement clair.
Un tel manque de promotion (sans parler d'une étude appropriée) de traitements sûrs et efficaces est un fil qui, s'il est tiré, peut démêler tout le tapis. Le silence nous dit tout ce que nous devons savoir.
Veulent-ils que les gens souffrent et meurent ? Je ne sais pas. Mes systèmes de croyances espèrent certainement que non. Peut-être que la mort et la souffrance ne sont que des dommages collatéraux alors qu'ils poursuivent un objectif différent - l'argent, le pouvoir, la politique ? Simplement le résultat déprimant d'une année électorale controversée? Plus que ça ?
RépondreSupprimerNous avons maintenant atteint le point de départ où nous pourrions bien découvrir jusqu'où va le terrier du lapin.
Une prise massive pour un contrôle plus strict de la population mondiale est désormais accélérée aux plus hauts niveaux. Avez-vous déjà entendu parler de la grande réinitialisation ?
Sinon, vous le ferez bientôt.
Dans la partie 2: La «grande réinitialisation» à venir, nous exposons tout ce que nous savons à ce jour sur la proposition multinationale de transformer presque tous les aspects de l’industrie mondiale, du commerce, du commerce et de la structure sociale.
Si vous continuez à lire, soyez prêt et disposé à abandonner vos croyances chères et à suspendre ce que vous savez être vrai. Parce qu'aucun de nous n'a cela en main. Ce sera une course folle à partir d’ici.
Quelque chose de très important se prépare et je soupçonne que Covid-19 n’est qu’une excuse pour couvrir une prise de pouvoir beaucoup plus importante sur la richesse et les peuples du monde.
Cliquez ici pour lire la partie 2 de ce rapport (résumé exécutif gratuit, inscription requise pour un accès complet).
https://www.zerohedge.com/geopolitical/martenson-we-are-pawns-bigger-game-we-realize
Rappel que dans le monde il n'y a que 6 % des morts déclarés/étiquetés 'corona' qui sont morts du corona ! Hahahaha !
Supprimer
SupprimerVous rêviez de 'Fleury-Mérongis' ? de Garches ? d'Alcatraz ou Guantanamo ? VOUS Y ÊTES ! Pas belle la vie ?!
The goulag à domicile ! Comme dans les films de gangsters on voit les gardiens passer devant les grilles et frappant du bâton les mains qui sont aux barreaux ! Hahahaha !
Les 10 villes les plus en difficulté financière
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Sam, 31/10/2020 - 15:20
Par Cailin Crowe de SmartCitiesDive,
Sommaire:
Las Vegas est la première ville des États-Unis où les gens vivent une «détresse financière» pendant la pandémie de coronavirus (COVID-19), selon une analyse WalletHub des 100 plus grandes villes du pays.
Le classement a été déterminé par une moyenne pondérée dans six catégories, y compris les cotes de crédit, le nombre moyen de comptes en détresse et l'évolution du nombre de dépôts de bilan en juin 2020 par rapport à juin 2019. Les 10 villes avec le plus de personnes en détresse financière sont: Las Vegas; Chicago; Houston; San Antonio; Dallas; Phénix; Los Angeles; Austin, Texas; Miami et Fort Worth, Texas.
Les villes avec les taux de détresse financière les plus faibles sont Anchorage, en Alaska; Madison, Wisconsin; Jersey City, New Jersey; Fremont, Californie; et Newark, New Jersey.
Le taux de chômage national était de 7,9 % en septembre, selon le Bureau of Labor Statistics (BLS) des États-Unis, contre 3,6 % en janvier. Le taux de chômage réel, cependant, est probablement plus proche de 26 %, rapporte Axios.
Hawaï détient le taux de chômage le plus élevé parmi les États avec 15,1 %, suivi du Nevada avec 12,6 %, selon Forbes, en partie en raison du lourd tribut de la pandémie sur les industries touristiques.
Las Vegas; Henderson, NV; Reno, NV; et North Las Vegas, NV figuraient parmi les cinq premières villes à avoir connu la plus forte variation du nombre moyen de comptes en détresse en septembre par rapport à janvier, selon l'étude WalletHub.
Cependant, les casinos et les centres de villégiature commencent lentement à rouvrir. Et l'emploi dans les industries des loisirs et de l'hôtellerie a augmenté de 318 000 personnes en septembre, avec 69 000 emplois ajoutés dans les divertissements, les jeux de hasard et les loisirs, selon BLS.
Orlando, en Floride, un autre centre touristique que WalletHub a classé parmi les 15 premières villes en difficulté financière, a également vu un certain soulagement de la réouverture du Walt Disney World Resort. Les parcs ont mis 70 000 travailleurs à pied au début de la pandémie, contribuant au taux de chômage stupéfiant de 40% du secteur des loisirs et de l'hôtellerie en avril.
Pour aider à atténuer le stress financier, des villes de Philadelphie à Los Angeles ont utilisé certains de leurs fonds fédéraux de secours contre les coronavirus pour aider les résidents à payer leur loyer ou leurs services publics. Des organisations à but non lucratif comme Accelerator for America sont également intervenues en collectant plus de 10 millions de dollars pour apporter une aide sous forme de cartes de débit prépayées aux résidents locaux, en particulier à ceux qui ne sont pas bancarisés et sans papiers.
"Les paiements directs aux particuliers doivent être une priorité", a déclaré Julie Heath, directrice du centre économique de l'Université de Cincinnati, dans un communiqué. "Lorsque les 600 dollars supplémentaires par semaine étaient disponibles pour les travailleurs déplacés, des millions d'emplois ont été soutenus (pas supprimés) parce que ces individus et ménages avaient encore de l'argent à dépenser dans l'économie."
Les personnes à faible revenu et les femmes ont été les plus durement touchées par la récession alimentée par la pandémie, selon Heath. Une enquête récente du US Green Building Council (USGBC) a révélé que 89% des femmes ont déclaré ressentir des impacts financiers, professionnels et familiaux importants de la pandémie.
RépondreSupprimerLes effets financiers de la pandémie ont également été ressentis de manière disproportionnée dans les communautés de couleur, 31 % des résidents noirs étant incapables de payer leur loyer en juillet.
Pour faire face à certaines de ces tensions financières, la représentante Maxine Waters, D-CA, a récemment introduit la loi de 2020 sur les mesures de protection et de secours d'urgence en matière de logement. Le projet de loi allouerait 100 milliards de dollars à l'aide au logement et créerait un fonds de 75 milliards de dollars pour les propriétaires afin de prévenir les expulsions et les saisies. et les conditions de logement insalubres. En juin, le projet de loi a été adopté à la Chambre par un vote de 232 voix contre 180 et reçu au Sénat où il ne devrait pas être adopté.
Un deuxième accord de relance fédéral pourrait également apporter un soulagement aux résidents, mais il est peu probable qu'un accord se produise avant les élections, rapporte le Washington Post.
https://www.zerohedge.com/economics/10-cities-most-financial-distress
Par crainte de famine ici on bouffe les pigeons !
SupprimerÉconomie française : encéphalogramme plat !
RépondreSupprimerle 1 novembre 2020
La croissance économique d’un pays peut être estimée par deux approches toujours valables compte tenu de la forte dépendance de la plupart des économies occidentales aux combustibles fossiles : la consommation de ces derniers ou l’émission dans l’atmosphère de divers gaz résultant de cette consommation. Une série de satellites permet d’obtenir en temps réel les émissions de gaz carbonique et d’oxydes d’azote provenant de la combustion de ces combustibles fossiles. Leur utilisation se répartit entre la production d’électricité, le transport terrestre, le transport aérien, le transport maritime, l’industrie et le chauffage urbain et résidentiel. Ce dernier poste de consommation (ou d’émission de gaz carbonique) est saisonnier. L’agrégation de toutes ces données a permis de mettre en évidence une profonde dépression économique à l’échelle mondiale au cours de la première moitié de l’année 2020 en comparaison de la même période de l’année 2019 :
- voir graphique sur site -
Ce déclin a été le plus violent aux USA et en Europe. Et parmi les pays de l’Union européenne les plus « économes » en combustibles fossiles durant les 6 premiers mois de l’année 2020 on trouve l’Espagne avec 18,8 % d’émissions de gaz carbonique (ou de combustion de combustibles fossiles) en moins par rapport à la même période de 2019 suivie par l’Allemagne et le Royaume-Uni (moins 15 %) la France (moins 14,2 %) et l’Italie (moins 13,7 %). Il est opportun sinon nécessaire de faire une correction pour la France car ce pays a utilisé très peu ou pas du tout de combustibles fossiles pour générer de l’électricité en regard des autres pays européens où cette utilisation de combustibles fossiles est dédiée pour 50 % à cette production d’électricité. Pour la France, pays qui intéresse la majorité des lecteurs de ce blog, si le paysage énergétique était sensiblement équivalent à celui des autres pays européens la chute des émissions de gaz carbonique correspondrait donc à un ralentissement profond de l’activité industrielle utilisant des combustibles fossiles combiné à un ralentissement des transports terrestres autres que les chemins de fer majoritairement électrifiés.
Considérant donc que l’utilisation de combustibles fossiles est un marqueur de la vivacité de la croissance économique et que dans les pays européens cette utilisation est en moyenne dédiée à hauteur de 50 % à la production d’énergie électrique, alors cette chute des émissions de gaz carbonique (ou de consommation, virtuelle, de combustibles fossiles) n’est plus, pour la France, de 14 % mais de 28 %. Dans un précédent billet sur ce blog je prévoyais déjà en mai une chute globale de l’économie française de 20 % pour l’année 2020 (lien ci-dessous) il serait plus probable que cette chute atteigne au mieux 25 % voire au pire 28 % comme je viens de le mentionner. Je n’aimerais pas du tout être aujourd’hui un membre du gouvernement français qui ne cesse de répéter de manière mensongère que la chute de l’activité économique française ne dépassera pas 10 % en 2020 … et avec ce reconfinement qui vient d’être mis en place pour une durée inconnue la situation pourrait bien atteindre ces 28 % de chute, une catastrophe aux conséquences dramatiques dont le gouvernement français n’a pas l’air de se préoccuper !
Source : https://doi.org/10.1038/s41467-020-18922-7 en accès libre. Je suggère à mes fidèles lecteurs d’ouvrir cet article et de regarder en détail la Figure 2. *
Autre lien: https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/05/15/en-france-les-ecolos-deconfines-ont-repris-les-manettes-pour-le-pire/
https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/11/01/economie-francaise-encephalogramme-plat/
* La surveillance en temps quasi réel des émissions mondiales de gaz carbonique révèle les effets de la pandémie COVID-19
RépondreSupprimerZhu Liu, Philippe Ciais, […] Hans Joachim Schellnhuber
14 octobre 2020
La pandémie COVID-19 a un impact sur les activités humaines et, à son tour, sur la consommation d'énergie et les émissions de gaz carbonique. Nous présentons ici des estimations quotidiennes des émissions de gaz carbonique au niveau des pays pour différents secteurs sur la base de données d'activité en temps quasi réel. Le principal résultat est une baisse brutale de 8,8 % des émissions mondiales de gaz carbonique (-1551 Mt gaz carbonique) au premier semestre 2020 par rapport à la même période en 2019.
L'ampleur de cette diminution est plus importante que lors des précédentes récessions économiques ou de la Seconde Guerre mondiale. Le moment de la diminution des émissions correspond aux mesures de verrouillage dans chaque pays. Le 1er juillet, les effets de la pandémie sur les émissions mondiales ont diminué à mesure que les restrictions de verrouillage se sont assouplies et que certaines activités économiques ont redémarré, en particulier en Chine et dans plusieurs pays européens, mais des différences substantielles persistent entre les pays, avec une baisse continue des émissions aux États-Unis où les cas de coronavirus continuent d'augmenter considérablement. .
introduction
Les changements dans les activités humaines liés à la pandémie de COVID-191 ont affecté la consommation d'énergie mondiale et les émissions de gaz carbonique associées, mais de nombreux détails de ces effets restent flous. En plus des différences considérables2,3,4, les inventaires nationaux annuels de la consommation d'énergie et de carburant qui ont historiquement été utilisés pour évaluer les émissions de gaz carbonique retardent la réalité d'un ou deux ans5,6,7,8,9,10 et ne sont donc pas encore disponible pour évaluer les impacts du COVID-19. Cela a incité divers efforts pour produire des estimations plus actuelles des changements d'émissions11,12. Des rapports initiaux basés sur un échantillon limité de centrales électriques et des observations indirectes par satellite des polluants atmosphériques13,14 suggéraient une baisse significative des émissions mondiales. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a utilisé des projections mensuelles de la demande d'énergie fossile pour estimer une baisse de -5 % des émissions mondiales de gaz carbonique en janvier-avril 2020 par rapport à la même période en 201911. Le Quéré et al. a utilisé les données de l'indice de confinement en supposant que les réductions d'émissions étaient échelonnées en fonction de l'intensité de verrouillage obligatoire et a estimé que les émissions quotidiennes en avril 2020 étaient inférieures de 17 % aux émissions quotidiennes moyennes en 201912. Pourtant, des données quotidiennes avec des détails pour tous les secteurs qui capturent le moment précis des changements des émissions dans différentes régions font défaut (voir la discussion plus approfondie dans la note complémentaire 1).
Ici, nous présentons les estimations des émissions de gaz carbonique quotidiennes, spécifiques au secteur et au niveau des pays du 1er janvier 2019 au 30 juin 2020, construites principalement à partir de données d'activité en temps quasi réel, résultats de l'initiative de recherche internationale Carbon Monitor (https : //carbonmonitor.org/). Ces estimations donnent une image de la dynamique quotidienne, hebdomadaire et saisonnière des émissions de gaz carbonique avant et après la pandémie du COVID-19 et du ralentissement économique qu'elle a déclenché. Par exemple, les effets sur les émissions des grandes fêtes telles que Noël aux États-Unis et en Europe, la fête du printemps en Chine et le festival Holi en Inde sont évidents. Dans l'ensemble, nous constatons une diminution de 8,8 % (1551 Mt gaz carbonique) des émissions mondiales de gaz carbonique au premier semestre 2020 en raison de la pandémie COVID-19.
Résultats
RépondreSupprimerLe détail des sources de données et des méthodes analytiques est fourni dans la section «Méthodes». En résumé, les estimations des émissions quotidiennes de gaz carbonique par région et par secteur ont été calculées à partir d'ensembles de données horaires sur la production d'électricité dans 31 pays, le trafic quotidien de véhicules dans 416 villes du monde entier, les vols quotidiens d'avions de passagers dans le monde et la distance parcourue, les données de production mensuelles pour la production de l'industrie. dans 62 pays, et données sur la consommation de carburant combinées avec des informations météorologiques sur les émissions des bâtiments résidentiels et commerciaux dans 206 pays (voir «Méthodes» pour les sources de données).
Nos estimations couvrent les sources fossiles et industrielles d'émissions mondiales de gaz carbonique, y compris les émissions provenant des procédés de production de ciment qui n'ont pas été prises en compte dans l'évaluation de l'AIE10,11.
Émissions quotidiennes en temps quasi réel du 1er janvier 2019 au 30 juin 2020
La figure 1 montre les baisses substantielles des émissions de gaz carbonique liées au COVID entre le 1er janvier et le 30 juin 2020 par rapport à 2019. Dans l'ensemble, les émissions ont été inférieures de 8,8 % (1551 Mt gaz carbonique). La gamme des variations saisonnières, hebdomadaires et quotidiennes des émissions de gaz carbonique en 2019 et de janvier à juin 2020 est remarquablement large, comme le montre la figure 1a, b, principalement liée aux demandes de chauffage et de refroidissement déduites des degrés-jours de chauffage et de refroidissement (HDD15 et CDD) ainsi qu'aux différences périodiques saisonnières et le week-end dans les activités et à la baisse des émissions pendant les vacances.
Par exemple, les émissions de gaz carbonique quotidiennes estimées les plus faibles aux États-Unis ont été le jour de Noël 2019, et les émissions quotidiennes de gaz carbonique les plus faibles du secteur de l'électricité en Chine ont eu lieu pendant la fête du printemps de 2019. Les vacances de la fête du printemps ont entraîné une baisse des émissions à court terme. d'une ampleur similaire à celle des impacts anormaux du COVID lors du point culminant du verrouillage du COVID du pays en mars 2020. Nos estimations mensuelles moyennes des émissions de gaz carbonique obtenues à partir de données quotidiennes sont cohérentes avec les études précédentes16 et clarifient davantage l'ampleur de la baisse des émissions mensuelles mondiales Émissions de gaz carbonique en février 2019 dues à la baisse de la demande d'énergie pendant la fête du printemps en Chine.
Fig.1: Effets du COVID-19 sur les émissions mondiales de gaz carbonique.
Figure 1
a Émissions quotidiennes de gaz carbonique en 2019 et 2020 (moyenne mobile sur 7 jours);
b Les émissions mondiales agrègent les différents moments des effets dans différentes régions (moyenne mobile sur 7 jours);
c COVID-19 provoque la plus forte diminution annuelle des émissions de gaz carbonique depuis 1900.
Image pleine grandeur
RépondreSupprimerPour distinguer les impacts du COVID-19 des variations saisonnières récurrentes et des impacts sur les vacances, nous estimons la différence entre les émissions quotidiennes en 2020 et la même période en 2019 (Fig.1 et tableau supplémentaire S1). Globalement, nous constatons une diminution de 8,8% (1551 Mt gaz carbonique) des émissions de gaz carbonique au cours du premier semestre 2020 par rapport à la même période en 2019 (y compris le jour bissextile supplémentaire des émissions le 29 février 2020; bleu clair vs. courbes roses sur la figure 1a). Cette différence totale (1551 Mt gaz carbonique) est la plus forte baisse d'émissions jamais enregistrée au cours du premier semestre (Fig.1c), plus importante que pour tout ralentissement économique récent, et plus importante que la diminution annuelle (790 Mt gaz carbonique) Seconde Guerre mondiale, même si les émissions moyennes étaient beaucoup plus importantes qu'aujourd'hui à cette époque. Les émissions journalières moyennes sur la même période (janvier-juin) étaient de 88,4 Mt de gaz carbonique par jour, soit 10 % de moins que les émissions moyennes quotidiennes en 2019 (98,2 Mt de gaz carbonique par jour). La baisse des émissions mondiales quotidiennes a été la plus prononcée au mois d'avril (-16,9 % par rapport à 2019), mais les émissions ont commencé à se redresser fin avril et mai, avec la reprise complète des activités économiques en Chine et dans certaines parties de l'Europe (Fig.1b ). En juin, les émissions du secteur de l'électricité n'étaient que de 1,1% inférieures en 2020 par rapport à 2019, contre 9,7% de moins en avril. Cependant, la diminution des émissions liées à la mobilité semble plus persistante: les émissions du transport terrestre (données mises à jour au 31 juillet 2020) étaient de 13,0% inférieures en juillet 2020 par rapport à 2019, bien que les diminutions mensuelles en avril et mai aient été beaucoup plus importantes (- 38,6 % et -32,6 % respectivement) mais plus faible en juin (-15,2 %).
Il est important de noter que les premiers mois de 2020 ont été exceptionnellement chauds dans une grande partie de l'hémisphère nord, ce qui signifie que les émissions de gaz carbonique pendant cette période auraient été légèrement inférieures à celles de la même période en 2019, même sans la perturbation des activités économiques et de la production d'énergie. causé par COVID-19 et les verrouillages associés.
Nous avons tenté d'attribuer les réductions d'émissions d'énergie observées aux seuls effets du COVID-19 en supprimant la différence de gaz carbonique quotidienne expliquée par la variation de température entre 2019 et 2020 pendant les mois d'hiver (janvier-mars), et en comparant les émissions de gaz carbonique en 2020 avec la même période en 2019 (voir «Méthodes»). Les résultats de cette analyse d'attribution préliminaire suggèrent que pendant les mois d'hiver (janvier-mars) de 2020, le COVID-19 explique 85% de la réduction du secteur électrique, le reste étant attribué au temps chaud.
Les séries chronologiques des émissions quotidiennes de gaz carbonique révèlent que les différents moments des réductions étaient synchrones avec les mesures de verrouillage. La figure 2 montre les tendances des émissions quotidiennes de gaz carbonique dans le monde et pour 11 grandes régions. Au premier semestre 2020, la baisse la plus prononcée a eu lieu aux États-Unis (-338,3 Mt gaz carbonique, -13,3 %), suivis de l'UE27 et du Royaume-Uni (-205,7 Mt gaz carbonique, -12,7 %), de l'Inde (-205,2 Mt gaz carbonique, - 15,4 %) et en Chine (-187,2 Mtgaz carbonique, -3,7 %), avec des baisses substantielles mais progressives au Japon (-43,1 Mt gaz carbonique, -7,5%), en Russie (-40,5 Mt gaz carbonique, -5,3%) et au Brésil (-25,9 Mt gaz carbonique, -12,0 %).
La baisse soudaine, importante et précoce des émissions chinoises correspond à l'épidémie initiale de COVID-19 et aux mesures de verrouillage strictes du pays qui ont été progressivement assouplies en mars. Les émissions de gaz carbonique de la Chine se sont ensuite rapidement rétablies. Les écarts relatifs mensuels entre 2020-2019 étaient de -18,4% en février, -9,2% en mars, + 0,6 % (soit plus en 2020 qu'en 2019) en avril, et atteignaient + 5,4% en mai, soit un rebond au-dessus de 2019 en le même mois de l’année. La récupération rapide des émissions de la Chine a été signalée par d’autres études et est conforme au calcul basé sur l’observation par satellite17.
RépondreSupprimerCependant, l'émission totale mensuelle de gaz carbonique est supérieure à celle de l'année précédente puisque mai 2020 ne signifie pas nécessairement que l'économie s'est complètement rétablie. Le rebond de l'économie est normal, en particulier dans les industries à forte intensité énergétique, dans lesquelles les activités industrielles et la construction d'infrastructures ont été suspendues pendant le verrouillage, ce qui pourrait entraîner une pénurie de produits industriels et un rebond de la production après la libération du verrouillage. Dans d'autres pays, il n'y a eu aucune diminution des émissions due au COVID-19 jusqu'à fin février ou mars, et la baisse observée coïncidait avec la propagation du virus et le début des verrouillages, avec des diminutions plus importantes en mars (États-Unis: -14,1 %, UE27 et Royaume-Uni: -8,3 %, Inde: -16,9 %, Russie: -4,9 %, Brésil: -10,8 %, Japon: -4,7 %) qu'en février (États-Unis: + 1,7 %, UE27 et Royaume-Uni: -6,2 %, Inde: + 6,4 %, Russie: -1,0 %, Brésil: -1,4 %, Japon -2,2 %). Dans ces pays, les baisses d'émissions ont été les plus importantes en avril (États-Unis: -25,4 %, UE27 et Royaume-Uni: -26,3%, Inde: -44,2 %, Russie: -10,9 %, Brésil: -31,3 %, Japon: -10,3 %) .
Depuis mai 2020, les restrictions de verrouillage dans nombre de ces pays ont commencé à s'atténuer et les déficits d'émissions sont devenus plus faibles mais sont restés importants (États-Unis: -26,4 % en mai et -14,8 % en juin; UE27 et Royaume-Uni: -21,6 % en mai et -6,9 % en juin; Inde: -27,6 % en mai et -15,0 % en juin; Russie: -8,4 % en mai et -5,1 % en juin; Brésil: -26,0 % en mai et -12,6 % en juin; Japon: -17,2 % en mai et -7,6 % en juin).
Fig. 2: Émissions quotidiennes de gaz carbonique pour les pays.
Figure 2
Les effets de la pandémie COVID-19 sur les émissions quotidiennes de gaz carbonique dans le monde et dans chacune des 11 régions sont reflétés par les différences grisées entre le 1er janvier et le 30 juin 2019 et 2020.
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La baisse est principalement attribuable au secteur du transport terrestre (-18,6%) et à l'aviation domestique (-35,8 %) et internationale (-52,4 %) (figures 3, 4). La figure 3 montre la répartition des variations quotidiennes des émissions par secteur. Les plus grandes contributions à la baisse mondiale des émissions en 2020 proviennent du transport terrestre (-613,3 Mt gaz carbonique, 40% de la diminution totale; violet sur la figure 3a) et du secteur de l'énergie (-341,4 Mt gaz carbonique, 22 % de la diminution totale ; orange sur la figure 3a), avec des baisses un peu plus faibles du secteur industriel (-263,5 Mt gaz carbonique, 17% de la diminution totale; orange chaud sur la figure 3a) et du secteur de l'aviation (y compris l'aviation nationale et internationale, -200,8 Mt gaz carbonique, 13 % de la diminution totale; jaune sur la figure 3a), et des baisses relativement faibles du transport maritime international (-89,1 Mt gaz carbonique, 6 % de la diminution totale; bleu sur la figure 3a) des émissions du secteur résidentiel, qui comprennent bâtiments résidentiels, publics et commerciaux (-42,5 Mt gaz carbonique, 3% de la diminution totale; vert sur la figure 3a). De plus amples détails sur ces changements sectoriels (figure 4) sont présentés ci-dessous.
Fig. 3: Effets sectoriels du COVID-19 sur les émissions de gaz carbonique.
RépondreSupprimerfigure 3
a Effets sectoriels de la pandémie de COVID-19 sur les émissions de gaz carbonique dans le monde, représentés par la moyenne mobile sur 7 jours des écarts quotidiens entre le 1er janvier et le 30 juin 2019 et 2020, et
b la baisse cumulée par secteurs dans chacune des Chine, Inde, États-Unis, UE27 et Royaume-Uni au premier semestre 2020.
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Fig. 4: Émissions quotidiennes mondiales de gaz carbonique pour les secteurs.
figure4
Émissions quotidiennes de gaz carbonique par secteurs en 2019 et du 1er janvier au 1er juillet 2020 pour un secteur électrique et
b secteur industriel, et du 1er janvier au 1er août 2020 pour
c le secteur des transports terrestres,
d le secteur résidentiel et le secteur de l'aviation
(e l'aviation domestique;
f l'international aviation).
La production d'énergie
Les estimations des émissions du secteur de l'électricité reposent sur des données d'électricité horaires ou quotidiennes en temps quasi réel. La figure 4a montre qu'au premier semestre 2020, les émissions mondiales de gaz carbonique du secteur de l'électricité ont diminué de -5,0% (-341,4 Mt gaz carbonique), avec une légère baisse en Chine (-1,4 %, -31,3 Mt gaz carbonique) et un peu plus diminutions aux États-Unis (-7,6 %, -66,3 Mt gaz carbonique), en Inde (-12,7%, -83,6 Mt gaz carbonique) et dans l'UE27 et au Royaume-Uni (-19,3%, -98,5 Mt gaz carbonique) (voir également le tableau supplémentaire S2). Une partie de la baisse des émissions du secteur électrique chinois était due à des températures hivernales plus chaudes en 2020.
Les différences négligeables d'émissions à la fin janvier et au début février 2020 et 2019 s'expliquent par les dates différentes de la Fête du Printemps de la Chine au cours des deux années: émissions de 2019 étaient faibles pendant cette période en raison du festival (Fig. supplémentaire S1). Le déclin de la production d'électricité au festival de Qing Ming (5 avril) et pendant la fête du travail (du 1er au 5 mai) est également visible dans les résultats (Fig. Supplémentaire S1).
Émissions de l'industrie et de la production de ciment
Les émissions de l'industrie provenant de l'acier, des produits chimiques et d'autres produits manufacturés provenant de la combustion de combustibles fossiles et du processus de production de ciment représentent en moyenne 29% des émissions mondiales de gaz carbonique au cours d'une année normale, avec une part beaucoup plus importante des émissions nationales dans les pays en développement, par exemple 39 et 33% en Chine et en Inde.
Dans cette étude, seules les émissions provenant de la consommation directe de carburant et des émissions de procédés chimiques du secteur industriel ont été prises en compte, tandis que les émissions liées à l'électricité pour l'industrie sont comptabilisées avec le secteur de la production d'électricité. Au premier semestre 2020, les émissions de l'industrie ont diminué de -5,5 % à l'échelle mondiale, intégrant des baisses substantielles en Chine (-2,1%, -40 Mt gaz carbonique), aux États-Unis (-9,1 %, -36,5 Mt gaz carbonique), dans l'UE27 et au Royaume-Uni (-14,1%, -43,5 Mt gaz carbonique) et Inde (-22,1 %, -92,6 Mt gaz carbonique) (Fig.4b et tableau supplémentaire S3). Cependant, les émissions de la production d'acier de la Chine (42 % des émissions industrielles du pays liées à la combustion de combustibles ces dernières années) sont restées essentiellement les mêmes qu'en 2019, avec de légères augmentations en janvier et février (1,4 % et 5,0 %, respectivement) et une légère baisse en mars (-1,7 %) mais rebond en mai (4,2 %).
RépondreSupprimerDans l'ensemble, malgré les verrouillages de COVID-19 dans le monde, les émissions de l'industrie sidérurgique chinoise étaient ainsi 2,2 % plus élevées au premier semestre 2020 qu'en 2019. En revanche, les émissions de l'industrie du ciment (22,2 % des émissions industrielles de la Chine provenant de la combustion de ans) a considérablement diminué. Nous avons déduit un -4,8 % d'émissions de ciment au cours du premier semestre 2020, composé d'une baisse de -29,5 % en janvier et février combinés, de -18,3 % en mars, mais en bond de + 3,8 %, + 8,6 % et + 8,4 % en avril, mai et juin au-dessus des valeurs de 2019 (sur la base des rapports officiels du Bureau national des statistiques18).
Émissions du transport terrestre
Le transport terrestre (voir «Méthodes» pour les données et le processus de calcul) représente 18 % des émissions mondiales de gaz carbonique ces dernières années. En utilisant le niveau de congestion TomTom avec les données quotidiennes sur les activités de transport de 416 villes du monde dans 57 pays, nous estimons qu'au premier semestre 2020, les émissions des transports terrestres ont diminué de -18,6% (-613,3 Mt gaz carbonique) et de -17,8% (-685,5 Mt gaz carbonique) au cours des 7 premiers mois de 2020 (figure 4c, figure supplémentaire S2 et tableau supplémentaire S4).
Avec le début des verrouillages en Chine, les émissions mensuelles des transports terrestres en janvier 2020 ont été inférieures de -18,6 % par rapport à 2019, de -53,8% en février, et les déficits d'émissions dans ce secteur ont été progressivement réduits en mars (-25,0 %), avril ( -16,1 %), mai (-10,8 %), juin (-5,9 %) et juillet (-4,2 %) grâce à l'assouplissement des restrictions. Comme dans d'autres secteurs, les baisses les plus importantes des émissions des transports terrestres dans d'autres pays que la Chine sont survenues plus tard.
Les émissions du transport terrestre dans l'UE27, au Royaume-Uni et en Inde ont baissé de -16,7 % et -25,7 % en mars, respectivement, avec des baisses atteignant respectivement -31,9 % et -65,6 % en avril, avant de diminuer quelque peu en mai (-20,7 % et - 34,4 %, respectivement), juin (-1,2 % et -16,7 %, respectivement) et juillet (-0,3% et -7,2 % respectivement). Dans l'UE27 et au Royaume-Uni, les baisses au cours des sept premiers mois de 2020 ont été les plus importantes en Espagne (-16,6%), en Italie (-13,7 %), en France (-13,0 %) et au Royaume-Uni (-12,4 %) (Fig. S2). Même sans restrictions nationales au transport aux États-Unis, au Brésil et au Japon, le transport terrestre dans ces pays a chuté de 24%, -17,5 % et -7,7 %, respectivement, au cours des 7 premiers mois de 2020.
Émissions aériennes et maritimes
RépondreSupprimerLes émissions de l'aviation mondiale ont diminué de -43,9 % (-200,8 Mt gaz carbonique) et -46,7 % (254,5 Mt gaz carbonique) au cours du premier semestre et des 7 premiers mois de 2020 respectivement, dont environ 70% de la baisse était liée à l'international vols (Fig. 4e, f et tableau supplémentaire S5). Les diminutions des émissions des vols internationaux sont incluses dans nos estimations mondiales, mais seules les émissions des vols intérieurs ont été attribuées à différents pays, en fonction du pays de départ et d'arrivée de chaque vol (voir «Méthodes»). Le nombre total de vols et les émissions mondiales de l'aviation montrent deux fortes baisses, l'une en Asie vers la fin du mois de janvier et l'autre coïncidant avec les interdictions de voyager et les mesures de verrouillage dans le reste du monde qui ont commencé à la mi-mars. Les émissions mondiales de l'aviation ont commencé à rebondir quelque peu à la fin avril et ont augmenté légèrement et progressivement tout au long de la fin juillet. Cependant, les émissions des vols internationaux en juillet 2020 étaient encore 72,0 % inférieures à celles de juillet 2019. Les émissions du transport maritime international étaient de 25 % inférieures au premier semestre 2020 par rapport à la même période en 2019.
Bâtiments commerciaux et résidentiels
En raison de la pandémie de COVID-19, plus de personnes sont restées à la maison. Dans cette section, nous analysons les changements d'émissions attribuables à l'utilisation de combustibles résidentiels, tandis que le changement de la consommation d'électricité des ménages et des bâtiments commerciaux / publics a été comptabilisé comme faisant partie des émissions du secteur de l'électricité. L'obtention des émissions quotidiennes de ce secteur est plus incertaine que celle des autres secteurs, étant donné que les données de consommation quotidienne résidentielle de gaz naturel ne sont pas disponibles pour tous les pays. Nous avons examiné les données de consommation quotidienne de gaz naturel accessibles au public par les bâtiments résidentiels et commerciaux pour la France (https://www.smart.grtgaz.com/fr/consommation) en 2019 et 2020 comme une étude de cas pour montrer l'évolution du gaz naturel résidentiel consommation (voir «Méthodes»).
Dans ce pays, les émissions résidentielles n'ont pas changé par rapport à d'autres facteurs que les variations des degrés-jours de chauffage en 2020, même si la plupart des gens étaient confinés à la maison. Nous avons extrapolé ce comportement à d'autres pays en supposant que les émissions liées à l'utilisation de combustibles (pétrole et gaz) dans les bâtiments résidentiels et commerciaux ne variaient que des degrés-jours de chauffage pondérés en fonction de la population calculés à partir des données de température de l'air en surface (2 m) pour 206 pays19, en tenant compte comptez les cycles hebdomadaires et les jours fériés spécifiques au pays. La demande mondiale de chauffage au cours des sept premiers mois de 2020 a diminué de -2,1% par rapport à 2019, en raison des conditions hivernales anormalement chaudes de l'hémisphère nord20, entraînant une diminution proportionnelle des émissions de ce secteur. Nous insistons sur le fait que cette estimation repose sur l'hypothèse que la consommation de carburant résidentielle et commerciale a été principalement déterminée par la température, sans changement substantiel de la consommation de carburant intrinsèque des ménages et des bâtiments commerciaux pendant la période de verrouillage, hypothèse qui reste à tester. car les données sur la consommation d'énergie résidentielle seront disponibles plus tard cette année.
Observation et vérification à partir des données sur la qualité de l'air
RépondreSupprimerNos estimations de la diminution des émissions de gaz carbonique d'origine fossile et industrielle sont cohérentes avec les changements observés dans les émissions de dioxyde d'azote (NO2), qui sont également principalement produites par la combustion de combustibles fossiles. Par exemple, les données de concentration de la colonne troposphérique de NO2 provenant des satellites21,22 et les concentrations de NO2 à la surface des stations de qualité de l'air montrent des diminutions (voir «Méthodes», figure supplémentaire S3 et tableau supplémentaire S6) conformément à nos estimations des réductions des émissions de combustibles fossiles et de l'industrie . En Chine, les baisses de NO2 au cours des quatre premiers mois de 2020 sont cohérentes avec nos baisses d'émissions de NO2 calculées sur la base des données d'activité et d'émission en temps quasi réel (voir Méthodes et tableau supplémentaire S6). Des baisses substantielles et similaires du NO2 se sont produites au Royaume-Uni, en France, en Allemagne, en Italie et aux États-Unis.En Inde, la baisse observée du NO2 était plus faible, ce qui correspond également à nos estimations d'émissions.
Dans l'ensemble, les baisses de NO2 au-dessus de la Chine en janvier et février sont les baisses les plus importantes depuis le début du record du satellite OMI en 2004. Les résultats cohérents des systèmes de surveillance au sol et par satellite confirment la baisse significative des concentrations de NO2 due au COVID-19 (Voir «Méthodes»). Sur la base des données satellitaires OMI, au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et en Italie, le NO2 a diminué d'un montant similaire à celui des États-Unis.Sur l'Inde, le NO2 a affiché une baisse plus faible, également conforme aux données satellitaires.
Discussion
Nos estimations des émissions quotidiennes de gaz carbonique révèlent les effets du COVID-19 sur la consommation d'énergie humaine et les émissions de gaz carbonique au cours du premier semestre 2020 avec des informations sectorielles sur les estimations d'émissions quotidiennes jusqu'à la fin juillet, et comment les réductions des émissions se sont développées dans le temps à travers les pays. Les effets à plus long terme de la pandémie sur les émissions restent incertains et dépendent de facteurs tels que l'efficacité et la rigueur des politiques de santé publique, la reprise des économies et des activités humaines et les changements persistants du comportement humain. Néanmoins, nos données indiquent une reprise rapide dans la plupart des pays d'ici la fin juin, sauf aux États-Unis, au Brésil et en Inde où le nombre de cas de COVID est resté élevé. En Chine, on observe même un rebond des émissions au-dessus des niveaux de 2019 dès le début du mois de mai.
Si la pandémie reste maîtrisée dans les prochains mois, la diminution des émissions annuelles sera considérablement moindre qu'au cours du premier semestre. Nous estimons que les émissions mondiales totales de gaz carbonique étaient de 8,8 % inférieures au premier semestre 2020 par rapport à 2019. Sur la base de l'hypothèse que les épidémies de COVID-19 disparaîtront partout au second semestre de l'année, le Fonds monétaire international a prédit que l'économie mondiale la production (PIB) diminuera de -3,0% en 20201,23. En comparaison, nos résultats de juin montrent que les émissions ont presque récupéré dans différents pays après l'assouplissement des mesures de verrouillage. Par exemple, les émissions quotidiennes de gaz carbonique ont rebondi dans la plupart des pays depuis avril ou mai, les émissions de la Chine en mai 2020 dépassant ses émissions de mai 2019 de 5,4 %. Pourtant, la baisse des émissions reste substantielle et même amplifiée dans certains pays qui sont restés affectés par un nombre élevé de cas de COVID. Par exemple, les émissions américaines étaient 14,8 % inférieures en juin 2020 par rapport à juin 2019, même si les verrouillages étaient en même temps assouplis dans tout le pays.
RépondreSupprimerNous avons souligné que les diminutions absolues des émissions de gaz carbonique sont plus importantes que celles de l'histoire, y compris celles qui se sont produites lors de la récente crise financière mondiale de 2008–2009. À première vue, une réduction relative des émissions de 8,8% semble faible par rapport à l'ampleur et à l'étendue de la perturbation des activités humaines que le COVID a produit. Cela signifie que les réductions d'émissions à long terme nécessaires au cours de ce siècle pour atteindre les objectifs de faible armement doivent être basées sur des changements structurels et transformationnels dans les systèmes de production d'énergie, la décarbonisation des transports et l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments, c'est-à-dire une amélioration du carbone. l’intensité des économies plutôt que la diminution des activités humaines.
Ainsi, à mesure que nous continuons à mettre à jour les émissions quotidiennes, il sera possible de surveiller les changements subtils d'activité et de détecter des changements plus lents de comportement et d'infrastructure. Par exemple, les effets à plus long terme de la pandémie sur les émissions des transports peuvent refléter à la fois une baisse des activités héritée (p. Ex., Si plus de personnes continuent de travailler à domicile) et des changements modaux (p. Ex., Si les navetteurs urbains évitent les transports en commun), des tendances qui on peut désormais observer au fil du temps.
De même, la méthode que nous avons développée nous permettra d’évaluer les changements persistants de l’intensité carbone des économies des pays (émissions de gaz carbonique par unité de PIB) à mesure que les restrictions de verrouillage seront assouplies, que les activités reprendront et que des politiques post-pandémie seront adoptées. Par exemple, compte tenu des impacts disproportionnés sur des activités telles que la production de ciment, nous avons déjà montré des réductions substantielles des émissions par unité de PIB au cours du premier semestre 2020 (-2,1% en Chine, -4,5% dans l'UE et -9,0% aux Etats-Unis).
Cependant, bien que de nombreuses organisations et certains décideurs politiques aient maintenant souligné l'opportunité d'une reprise verte qui à la fois relancer les économies et faire progresser les objectifs climatiques24,25, les émissions pourraient également rebondir et dépasser les niveaux prépandémiques si la reprise et la relance reposent sur une forte intensité de carbone. la disponibilité énergétique. Et c'est ici que la valeur de la surveillance en temps quasi réel pour l'élaboration des politiques devient évidente: des objectifs climatiques ambitieux, comme limiter l'augmentation des températures mondiales moyennes à 1,5 ° C, ne laissent pas le temps d'un tel rebond du carbone26. Il est donc essentiel que les changements structurels puissent être détectés le plus tôt possible, afin d'identifier et éventuellement de modifier les politiques moins efficaces. À l'avenir, nos estimations quasi-réelles des émissions pourraient raccourcir le temps de réponse aux ajustements de politique d'environ un an (par rapport aux estimations d'émissions annuelles). Le détail et la ponctualité de nos estimations d'émissions faciliteront donc une gestion plus agile et adaptative des émissions de gaz carbonique pendant la reprise pandémique et la transition énergétique en cours.
RépondreSupprimerMéthodes
Émissions annuelles totales et sectorielles par pays au cours de l'année de référence 2019
Les émissions de gaz carbonique et la structure sectorielle en 2018 pour les pays et les régions sont extraites d'EDGAR V5.07, et les émissions sont mises à l'échelle jusqu'à l'année 2019 en fonction des taux de croissance de Liu et al.27 et des études du Global Carbon Project28,29. Pour les pays sans estimation actuelle des taux de croissance des émissions en 2019, comme la Russie, le Japon et le Brésil, nous supposons que leurs taux de croissance des émissions étaient de 0,5 % sur la base des taux de croissance des émissions du reste du monde28.
Nous avons calculé les émissions de gaz carbonique sur la base de la méthodologie développée précédemment3:
Emis = ADi, j, k · EFi, j, k.
Emis = ADi, j, k · EFi, j, k.
(1)
i, j, k reflètent respectivement les régions, les secteurs et les types de carburant. Dans notre calcul, l'indice i couvre les pays, l'indice j couvre quatre secteurs que sont la production d'électricité, l'industrie, les transports et la consommation des ménages, tandis que k couvre trois principaux types de combustibles fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz naturel. Les facteurs d'émission peuvent être séparés en valeurs calorifiques nettes pour chaque combustible «v», l'énergie obtenue par unité de combustible (TJ / t), la teneur en carbone «c» (tC / TJ) et le taux d'oxydation «o», qui est la fraction (en %) de combustible oxydé lors de la combustion et émis dans l'atmosphère.
Emis = ??? ADi, j, k · (vi, j, k · ci, j, k · oi, j, k).
Emis = ??? ADi, j, k · (vi, j, k · ci, j, k · oi, j, k).
(2)
Compte tenu de la grande incertitude des émissions de gaz carbonique en Chine4,30, nous avons calculé séparément les émissions de gaz carbonique de la Chine. Pour la Chine, la consommation d'énergie du charbon, du pétrole et du gaz en 2000-2017 est basée sur les tableaux de bilan énergétique de l'Annuaire statistique de l'énergie de la Chine31.
Cependant, en raison du décalage de 2 ans des publications de China Energy Statistical Yearbook, nous projetons la consommation d'énergie du charbon, du pétrole et du gaz en 2018 et 2019 en multipliant les taux de croissance annuels du charbon, du pétrole et du gaz rapportés dans le communiqué statistique32. Les facteurs d'émission spécifiques au pays sont adoptés dans le calcul, qui sont relativement inférieurs aux facteurs d'émission par défaut de l'IPC 3,33.
RépondreSupprimerNous avons supposé que les facteurs d'émission et la structure restent inchangés pour chaque pays en 2020 par rapport à 2019. Ainsi, le taux de variation de l'émission est calculé uniquement sur la base de l'évolution des données de consommation d'énergie en 2020 par rapport à la même période de 2019.
Sur la base de l'hypothèse d'une intensité carbone sectorielle et d'une structure énergétique inchangées par rapport à 2018, les secteurs EDGAR ont été regroupés en plusieurs secteurs principaux, notamment le secteur de l'énergie, le secteur des transports terrestres, le secteur industriel, le secteur résidentiel, le secteur de l'aviation et le secteur du transport maritime international.
Secteur de l'énergie
Pour la Chine, nous avons utilisé les données quotidiennes de production thermique en Chine jusqu'au 24 mai 2020, et nous les avons prolongées jusqu'à la fin juin par interpolation linéaire avec la consommation quotidienne de charbon de six entreprises d'électricité du WIND (https://www.wind.com.cn /). Pour l'Inde, les données quotidiennes de production totale d'électricité par types de production sont acquises auprès de Power System Operation Corporation Limited (https://posoco.in/reports/daily-reports/), et nous avons calculé la production thermique en agrégeant l'électricité produite par Coal, Lignite et gaz, naphta et diesel.
Pour les États-Unis, nous avons calculé la production thermique quotidienne en résumant l'électricité produite par le charbon, le pétrole et le gaz de 48 États à partir de l'Energy Information Administration's Hourly Electric Grid Monitor (https://www.eia.gov/beta/electricity/gridmonitor/) . Pour les pays de l'UE et le Royaume-Uni, les données de production d'électricité par types de production à une résolution de 1 h à 15 min sont collectées à partir de la plateforme transparente ENTSO-E (https://transparency.entsoe.eu/dashboard/show).
Données des 24 pays de l'UE (Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, République tchèque, Danemark, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Hongrie, Italie, Irlande, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède) et Royaume-Uni sont disponibles sur la plateforme de données. Nous supprimons les valeurs aberrantes et remplissons les valeurs N / A en utilisant la fonction «interpolate ()» intégrée aux packages Python Pandas, puis nous agrégons les données de production thermique au niveau quotidien. Pour la Russie, les données de production d'électricité horaire sont collectées auprès du United Power System of Russia (http://www.so-ups.ru/index.php).
Pour le Japon, nous collectons les données horaires de production d'électricité par types de production auprès de l'OCCTO (Organisation pour la coordination interrégionale des opérateurs de transport, https://www.occto.or.jp/) dont les données sont collectées auprès de dix fournisseurs d'électricité au Japon ( Hokkaido Electric Power Network, Tohoku Electric Power Network, Tokyo Electric Power Company, Chubu Electric Power Grid, Hokuriku Electric Power Company, Kansai Electric Power, Chugoku Electric Power Transmission & Distribution, Shikoku Electric Power Company, Kyushu Electric Power Transmission & Distribution, et Okinawa Electric Power Company). Pour le Brésil, les données horaires de production d'électricité par type de production sont obtenues auprès de l'exploitant du système national d'électricité (http://www.ons.org.br/Paginas/).
RépondreSupprimerNous calculons les changements d'émissions nationales en fonction des changements de la production thermique quotidienne ou des données de production totale d'électricité lorsque les données de production thermique ne sont pas disponibles (c'est-à-dire la Russie).
Pour les pays non mentionnés ci-dessus, nous estimons les changements d'émissions en 2020 en fonction de l'heure de début des fermetures nationales. Premièrement, comme les pays susmentionnés représentent 74% des émissions totales mondiales dans le secteur de l'électricité, nous désagrégons les émissions mondiales d'électricité en 2019 par le poids des totaux quotidiens des émissions des pays susmentionnés en niveau quotidien, puis calculons les émissions quotidiennes. du reste du monde en soustrayant les totaux quotidiens des pays susmentionnés des émissions d'électricité mondiales quotidiennes. Deuxièmement, nous collectons les périodes de fermeture nationale à partir de Wikipedia34 et des actualités associées.
Sur la base des estimations d'émissions quotidiennes du secteur de l'électricité dans cette étude, nous utilisons le taux de changement d'émissions moyen pendant la période de verrouillage des pays susmentionnés avec des fermetures nationales, pour estimer les changements d'émissions des pays du reste du monde pendant leurs fermetures nationales. Ensuite, nous agrégons les variations quotidiennes des émissions du reste du monde et calculons le taux de réduction quotidien total causé par les fermetures par rapport au jour même de l'année précédente.
Nous avons essayé de corriger les données de production d'électricité pour l'effet de la température, c'est-à-dire le changement de production d'électricité causé par le changement de température de l'année 2019 à l'année 2020. La correction de la température est effectuée en deux étapes. Étape 1: trouver la relation entre la puissance quotidienne produite et la température quotidienne. Ceci a été réalisé en établissant une régression linéaire entre les données quotidiennes de production d'électricité et les données quotidiennes de température pour chaque pays. Lorsqu'une corrélation moyenne à forte entre la production d'énergie et la température est trouvée (coefficient de régression R2?> - 0,5), l'étape 2 (correction de température) est réalisée ultérieurement. Étape 2: Nous utilisons les coefficients de régression linéaire et le changement de température entre l'année 2020 et l'année 2019 (différence de température le même jour de ces 2 années) pour calculer la production d'électricité corrigée pour l'année 2020.
Industrie et production de ciment
RépondreSupprimerPour la Chine, le secteur industriel a été divisé en quatre sous-catégories comprenant l'industrie sidérurgique, l'industrie du ciment, l'industrie chimique et d'autres industries, sur la base de la structure des calculs des émissions industrielles effectués par l'AIE10. Pour chaque catégorie, les données de production mensuelles ont été obtenues et le taux de croissance mensuel correspondant a été calculé en conséquence. Plus précisément, les données de production ont été considérées comme l'estimateur des émissions, c'est-à-dire l'activité, tandis que les facteurs d'émission ont été supposés les mêmes qu'en 2019 pour chaque industrie.
Pour l'industrie sidérurgique, nous avons collecté les données mensuelles sur la production mondiale d'acier brut sur le site Web de l'Association mondiale de l'acier (https://www.worldsteel.org/), tandis que les données mensuelles de production de ciment, de produits chimiques et d'autres industries ont été renvoyées au Site Web du Bureau national des statistiques. Pour ces deux dernières catégories à plusieurs composants, la production d'acide sulfurique, de soude caustique, de carbonate de sodium, d'éthylène, d'engrais chimique, de pesticide chimique, de plastique primaire et de caoutchouc synthétique a été prise en compte tandis que 26 autres produits industriels, dont le minerai de fer brut, le minerai de phosphate , sel, aliments pour animaux, huile végétale comestible raffinée, viande fraîche et congelée, produits laitiers, liqueur, boissons gazeuses, vin, bière, tabacs, fil, tissu, soie et tissus tissés, papiers et cartons fabriqués à la machine, verre ordinaire, dix types des métaux non ferreux, du cuivre affiné, du plomb, du zinc, de l'aluminium électrolysé, des chaudières industrielles, du matériel de fusion des métaux et du matériel de cimenterie ont été inclus dans le sous-groupe des autres industries.
Le calcul du taux de croissance des industries de l'acier et du ciment a été relativement simple, en ce sens que les données mensuelles de 2020 et 2019 ont été comparées. Pour les deux derniers groupes à composantes multiples, les taux de croissance ont été évalués en fonction de la contribution pondérée de chaque produit. Sur la base de la répartition des émissions de ces quatre industries dans le secteur industriel en Chine en 2019 et des taux de croissance obtenus comme indiqué ci-dessus, nous avons finalement estimé les émissions mensuelles au premier semestre 2020.
Pour les États-Unis, l'UE27 et le Royaume-Uni, l'Inde, la Russie, le Japon et le Brésil, nous utilisons l'indice cumulatif de la production industrielle pour estimer les taux de croissance des émissions dans ces pays ou régions, recueillis auprès de la Réserve fédérale américaine (https: // www. federalreserve.gov), Eurostat (https://ec.europa.eu/eurostat/home), Ministère japonais de l'économie, du commerce et de l'industrie (https://www.meti.go.jp), Service fédéral des statistiques de la Russie ( https://eng.gks.ru), Ministère indien des statistiques et de la mise en œuvre des programmes (http://www.mospi.nic.in) et Institut brésilien de géographie et de statistique (https://www.ibge.gov.br /en/institutional/the-ibge.htm) respectivement. Cependant, les dernières observations dans l'UE27, au Royaume-Uni et en Inde remontent à mai 2020.
Pour estimer la croissance actuelle en juin 2020, pour l'UE27, le Royaume-Uni et l'Inde, nous adoptons les résultats prévus de Trading Economics (https://tradingeconomics.com). Sur la base des taux de croissance, nous calculons les données mensuelles du secteur industriel pour 2019 et le premier semestre 2020. Les émissions industrielles mensuelles sont allouées aux émissions quotidiennes par les données de production thermique journalière. Nous suivons la même mesure pour le secteur électrique pour calculer les émissions de l'industrie et de la production de ciment pour le reste du monde.
RépondreSupprimerTransport terrestre
Nous avons collecté des données de niveau mondial de congestion TomTom sur le site Web de TomTom (https://www.tomtom.com/en_gb/traffic-index/). Le niveau de congestion (appelé X ci-après) représente le temps supplémentaire passé en voyage, en pourcentage, par rapport aux conditions non encombrées. Les données de niveau de congestion TomTom sont disponibles pour 416 villes sur 6 continents et 57 pays avec une résolution temporelle d'une heure à 15 minutes. Plus de la moitié des villes signalées par TomTom se trouvent en Europe (228 villes de 30 pays, Russie non comprise) et en Amérique du Nord (93 villes), tandis que 59 villes proviennent de 13 pays d'Asie (dont la Russie), 13 villes de 5 pays d'Amérique du Sud et 23 villes d'Afrique et d'Océanie.
La liste de 416 villes comprend la plupart des grandes villes de ces pays. Il est à noter qu'un niveau de congestion nul signifie que le trafic est fluide, mais plutôt pas de voitures et zéro émission. Il est donc important d'identifier le seuil d'émissions bas lorsque le niveau de congestion est nul. Nous avons comparé la série chronologique du niveau de congestion TomTom moyen quotidien avec le nombre moyen quotidien de voitures (appelé Q ci-après) sur les routes principales de Paris. Les comptages moyens quotidiens de voitures ont été rapportés par le service de la Ville (https://opendata.paris.fr/pages/home/). Nous avons utilisé une fonction sigmoïde pour décrire la relation entre X et Q (figure supplémentaire S4):
Q=a+bXcdc+Xc.
Q=a+bXcdc+Xc.
(3)
où a, b, c et d sont les paramètres de régression. Il est montré que la régression peut refléter une forte baisse du transport terrestre en raison du verrouillage et de la récupération par la suite. Nous supposons que les émissions quotidiennes étaient proportionnelles à cette ampleur relative du nombre moyen quotidien de voitures. Ensuite, nous avons appliqué la régression construite pour Paris à d'autres villes incluses dans l'ensemble de données TomTom, en supposant que l'ampleur relative du nombre de voitures (et donc des émissions) suit la relation similaire avec TomTom. Nous avons comparé la série chronologique du niveau de congestion TomTom au premier trimestre de 2019 et 2020.
Les changements d'émissions ont d'abord été calculés pour les villes individuelles, puis pondérés par les émissions de la ville pour être agrégés aux changements nationaux. Les pondérations des émissions sont tirées de la carte d'émission EDGARv4.3.2 quadrillée pour le secteur «transport routier» (1A3b) (https://edgar.jrc.ec.europa.eu/) pour l'année 2010, en supposant que la répartition spatiale des le transport terrestre ne change pas de manière significative dans un pays. Cependant, pendant la pandémie de COVID-19, le modèle de transport terrestre dans les centres-villes et entre les villes peut changer différemment en raison des mesures de verrouillage. Mais ce changement asymétrique du transport terrestre peut ne pas être efficacement capturé par les données de niveau de congestion TomTom, car elles représentent principalement les conditions de transport dans les villes.
Pour les pays non inclus dans le jeu de données TomTom, nous supposons que les changements d'émissions suivent les changements moyens d'autres pays. Par exemple, Chypre, en tant que pays membre de l'UE, n'est pas déclarée dans l'ensemble de données TomTom, et son changement relatif d'émissions a été supposé suivre le même schéma des émissions totales des autres pays de l'UE inclus dans l'ensemble de données TomTom (qui couvre 98% de Émissions totales de l'UE). De même, les changements relatifs des émissions des pays dans l'emprise mais qui n'ont pas été signalés par TomTom ont été supposés suivre le même schéma des émissions totales de tous les pays TomTom (qui couvrent 85 % des émissions totales mondiales). L'incertitude du Q basé sur TomTom, et donc les émissions, ont été quantifiées par l'intervalle de prédiction de la régression.
RépondreSupprimerAviation
Les émissions de gaz carbonique de l'aviation commerciale sont généralement reconstituées à partir d'inventaires d'émissions ascendants basés sur la connaissance des paramètres des vols individuels. Nous avons calculé les émissions de gaz carbonique de l'aviation commerciale en suivant cette approche. Les vols commerciaux individuels sont suivis par Flightradar24 (https://www.flightradar24.com) en fonction de la réception des signaux ADS-B émis par les aéronefs et reçus par leur réseau de récepteurs ADS-B.
Comme nous n'avons pas encore la capacité de convertir la base de données FlightRadar24 en émissions de gaz carbonique vol par vol, nous calculons les émissions de gaz carbonique en supposant une constante (facteur d'émission de gaz carbonique par km parcouru) sur l'ensemble de la flotte d'aéronefs (régional, opérations de transport de passagers, de passagers à large fuselage et de marchandises). Cette hypothèse est raisonnable si la combinaison de vols entre ces catégories n'a pas changé de manière significative entre 2019 et 2020.
Le Conseil international sur les transports propres (ICCT) a publié que les émissions de gaz carbonique provenant du fret commercial et de l'aviation de passagers se sont traduites par 918 Mt de gaz carbonique en 201835 sur la base de la base de données de vol OAG et des facteurs d'émission de la base de données PIANO. L'IATA a estimé une augmentation de 3,4 % entre 2018 et 2019 en termes de sièges-kilomètres disponibles36.
En l'absence d'informations supplémentaires, nous considérons que cette augmentation est également représentative de l'aviation de fret et utilisons un taux de croissance légèrement plus faible de 3% pour les émissions de gaz carbonique entre 2018 et 2019 pour tenir compte d'une légère augmentation de l'efficacité énergétique. Les kilomètres parcourus sont calculés en supposant une grande distance circulaire entre les points de décollage, de croisière, de descente et d'atterrissage pour chaque vol et sont cumulés sur tous les vols. La base de données FlightRadar24 contient des données incomplètes pour certains vols et peut manquer au total une petite fraction des vols réels, nous mettons donc à l'échelle l'estimation ICCT des émissions de gaz carbonique (gonflées de 3 % pour l'année 2019) avec le nombre total estimé de kilomètres parcourus pour 2019 ( 67,91 millions de km et appliquer ce facteur d'échelle aux données de 2020.
Là encore, cela suppose que la fraction de vols manqués est la même en 2019 et 2020, ce qui semble raisonnable. Comme les aéroports de départ et d'atterrissage sont connus pour chaque vol, nous pouvons classer les km parcourus (et donc les émissions de gaz carbonique) par pays, et pour chaque pays entre trafic domestique ou international L'émission quotidienne de gaz carbonique a été calculée comme le produit de la distance parcourue, par un facteur d'émission de gaz carbonique par km parcouru.
RépondreSupprimerTransport maritime international
Nous avons obtenu des émissions quotidiennes en 2019 en partant de l'hypothèse que la variation mensuelle est stable dans les émissions de gaz carbonique du transport maritime. De plus, nous supposons que le changement des émissions de navigation est linéairement lié au changement du volume du navire. Nous avons estimé la variation des expéditions au premier semestre de -25 % par rapport à la même période de l'année dernière selon le rapport37.
Bâtiments résidentiels et commerciaux
Le calcul des émissions a été effectué en trois étapes: (1) Calcul des degrés-jours de chauffage pondérés par la population pour chaque pays et pour chaque jour sur la base de la réanalyse ERA5 de la température de l'air à 2 m, (2) En utilisant les estimations EDGAR de 2018 résidentiel émissions comme référence. Pour chaque pays, les émissions résidentielles ont été divisées en deux parties, à savoir les émissions de cuisson et les émissions de chauffage, selon les directives EDGAR. On a supposé que les émissions provenant de la cuisson demeuraient stables, tandis que les émissions provenant du chauffage étaient supposées dépendre et varier selon la demande de chauffage. (3) Sur la base du changement des degrés-jours de chauffage pondérés en fonction de la population dans chaque pays, nous avons mis à l'échelle les émissions résidentielles EDGAR 2018 à 2019 et 2020.
Puisque les indices des degrés-jours de chauffage sont des valeurs quotidiennes, nous pouvons obtenir des mises à jour quotidiennes des émissions pour le secteur résidentiel. sources dans le monde. À noter que l'effet de l'augmentation du temps passé dans les ménages dans les bâtiments résidentiels et de la diminution du temps passé dans les bâtiments commerciaux et publics n'a pas été pris en compte, puisque nous ne disposions pas de données sur la consommation de carburant pour les zones urbaines et les types de bâtiments. Nos estimations d'évolution des émissions résidentielles sont cohérentes avec celles obtenues de la Ville de Paris, sur la base de la consommation électrique individuelle (https://data.enedis.fr/) et d'enquêtes de population (Y. Françoise comm. Pers.).
Nous testons cette hypothèse en analysant la consommation quotidienne de gaz naturel des bâtiments commerciaux et résidentiels dans quatre pays (France, Italie, Belgique et Espagne) pour lesquels des données étaient accessibles au public auprès des opérateurs nationaux. Les données sur le gaz ont été converties en émissions de gaz carbonique à l'aide de facteurs d'émission qui tiennent compte du contenu calorifique du gaz.
Après avoir supprimé l'effet de la température à l'aide d'un modèle linéaire par morceaux, il n'y avait aucune preuve de différence substantielle (positive ou négative) entre les émissions calculées et les émissions modélisées en fonction de la température dans ces pays, ce qui suggère que, malgré jusqu'à 90 % des la population étant confinée à la maison dans ces pays - il y avait peu de différence dans les émissions des bâtiments résidentiels et commerciaux. Toute diminution de la consommation de carburant des bâtiments commerciaux peut avoir été compensée par une augmentation de la consommation de carburant dans les ménages.
Estimations d'incertitude
RépondreSupprimerNous avons suivi les lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre pour effectuer une analyse d'incertitude des données. Premièrement, les incertitudes ont été calculées pour chaque secteur (voir le tableau supplémentaire S7 pour les plages d'incertitude de chaque secteur):
Secteur de l'énergie: l'incertitude provient principalement de la variabilité interannuelle des facteurs d'émission du charbon et des changements dans la composition du combustible de production dans la production thermique. L'incertitude de l'émission d'électricité à partir de combustibles fossiles est de l'ordre de (± 14 %) en tenant compte à la fois de la variabilité interannuelle des combustibles fossiles basée sur les statistiques de l'ONU et de la variabilité du mix de combustible de production (le rapport de l'électricité produite par le charbon à production thermique).
Secteur industriel: L'incertitude du gaz carbonique de l'industrie et de la production de ciment provient des données de production mensuelles. Le gaz carbonique de l'industrie et de la production de ciment en Chine représente plus de 60% du gaz carbonique industriel total mondial, et l'incertitude des émissions en Chine est de 20%. L'incertitude des statistiques mensuelles a été dérivée de 10 000 simulations de Monte Carlo pour estimer un intervalle de confiance de 68 % (1 sigma) pour la Chine. Nous avons calculé l'intervalle de prédiction de 68 % des modèles de régression linéaire entre les émissions estimées à partir des statistiques mensuelles et les émissions officielles obtenues à partir des statistiques annuelles à la fin de chaque année pour en déduire l'incertitude d'un sigma impliquée lors de l'utilisation de données mensuelles pour représenter le changement pour l'ensemble. an.
Les coefficients de corrélation au carré sont compris entre 0,88 (par exemple, la production de charbon) et 0,98 (par exemple, les données d'importation et d'exportation d'énergie), ce qui indique que seule l'utilisation des données mensuelles peut expliquer 88 à 98% de la variation de l'année entière3; la variation restante n’est pas couverte mais reflète l’incertitude causée par les révisions fréquentes des données statistiques de la Chine après leur première publication.
Transport terrestre: Les émissions du secteur du transport terrestre sont estimées en supposant que l'ampleur relative du nombre de voitures (et donc des émissions) suit une relation similaire avec l'indice de congestion TomTom à Paris. L'incertitude des émissions a été quantifiée par l'intervalle de prédiction de la régression. L'application d'une telle régression à toutes les 416 villes du monde pourrait introduire des incertitudes supplémentaires lorsque d'autres villes ont une relation différente entre Q et le niveau de congestion TomTom, mais cette incertitude n'est pas quantifiée dans cette étude en raison du manque de données de comptage de voitures similaires pour un large éventail de villes dans différents pays.
Aviation: L'incertitude dans le secteur de l'aviation provient de la différence des données d'émissions quotidiennes estimées sur la base des deux méthodes. Nous calculons la différence moyenne entre les résultats d'émission quotidiens estimés en fonction de la distance de la route de vol et du nombre de vols, puis divisons la différence moyenne par les émissions quotidiennes moyennes estimées par les deux méthodes pour obtenir l'incertitude sur le gaz carbonique du secteur aéronautique.
Expédition: Nous avons utilisé l'analyse d'incertitude de l'OMI comme estimation de l'incertitude pour les émissions liées au transport. Selon la troisième étude de l'OMI sur les gaz à effet de serre de 201438, l'incertitude des émissions liées au transport maritime était de 13% sur la base d'estimations ascendantes.
RépondreSupprimerRésidentiel: L'incertitude 2-sigma des émissions quotidiennes est estimée à 40 %, calculée sur la base d'une comparaison avec les émissions résidentielles quotidiennes dérivées de la consommation réelle de carburant dans plusieurs pays européens, dont la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, la Belgique et l'Espagne.
L'incertitude dans la projection des émissions pour 2019 est estimée à 2,2% en combinant l'incertitude rapportée des taux de croissance projetés et les estimations EDGAR en 2018.
Ensuite, nous combinons toutes les incertitudes en suivant l'équation de propagation d'erreur du GIEC. L'équation 4 est utilisée pour dériver l'incertitude de la somme et pourrait être utilisée pour combiner les incertitudes de tous les secteurs:
Utotal =? (Us · µs) --------- v |? ?s |,
Utotal =? (Us · µs) |? ?s |,
(4)
où Us et µs sont respectivement le pourcentage et la quantité (émissions moyennes quotidiennes) de l'incertitude du secteur s, s. L'équation 5 est utilisée pour dériver l'incertitude de la multiplication, qui à son tour est utilisée pour combiner les incertitudes de tous les secteurs et des émissions projetées en 2019:
U dans l'ensemble =? U2i ----- v.
Uoverall =? Ui2.
(5)
Observation par satellite et sources de données
Pour valider la réponse de l'atmosphère, y compris la concentration de gaz carbonique et la qualité de l'air, à la diminution de la combustion et du transport des combustibles fossiles, nous avons collecté des données de NO2, de profondeur optique des aérosols (AOD) et de fraction molaire moyenne de l'air sec de gaz carbonique (XCO2) par colonne. (NO2 de OMI, AOD de MODIS et XCO2 de GOSAT) et moyenne journalière en surface dioxyde d'azote (NO2, µg / m3), monoxyde de carbone (CO, µg / m3) de 1600 sites de surveillance de la qualité de l'air (Chine et États-Unis, Fig. S3) pour étudier l'impact du COVID-19 sur la qualité de l'air et le gaz carbonique atmosphérique.
Les données sur la qualité de l'air à la surface en Chine ont été recueillies à partir du rapport quotidien du ministère chinois de l'écologie et de l'environnement (http://www.mee.gov.cn/). Mesures du dioxyde d'azote (NO2, µg / m3), du monoxyde de carbone (CO, µg / m3) et des particules de moins de 2,5 µm (PM2,5, µg / m3) de 1580 sites utilisés pour estimer les changements de pollution entre les premiers trimestres de 2019 et 2020. Les données sur la qualité de l'air en surface aux États-Unis sont téléchargées à partir du système de qualité de l'air exploité par l'Agence américaine de protection de l'environnement (https://www.epa.gov/aqs).
Les mesures du NO2 (ppb) maximum quotidien sur 1 h, du CO maximum quotidien sur 8 h (ppm) et des PM2,5 moyennes quotidiennes (µg / m3) de 983 sites sont utilisées. Pour mars 2020, la disponibilité des données est limitée aux États-Unis avec 20 sites pour le NO2, 31 pour le CO et 309 pour les PM2,5. Les sites avec des données manquantes pour le NO2 / CO (PM2,5) pendant plus de 20 (5) jours par mois seront exclus.
RépondreSupprimerNous avons obtenu des données mensuelles sur le NO2 de l'instrument de surveillance de l'ozone (OMI) fourni par le service Internet de surveillance des émissions troposphériques, qui a une résolution spatiale de 0,125 ° ×? 0,125 ° et une couverture temporelle d'octobre 2004 à mars 2020. Nous n'avons inclus que les données de janvier 2013 à mai 2020 dans les travaux (figures supplémentaires S5 – S8). Pour l'AOD, nous avons choisi les données quotidiennes de niveau 2 MOD 04 de MODIS39, puis avons calculé l'AOD moyen mensuel de janvier 2013 à mars 2020. Seules les données «bonnes» et «très bonnes» (dans AOD_550_Dark_Target_Deep_Blue_Combined_QA_Flag 2 et 3) ont été conservées dans le calcul ( Supplémentaire Fig. S9).
Enfin, nous avons calculé les données mensuelles X gaz carbonique avec une résolution de 2,5 ° × × 2,5 ° à partir du satellite d'observation des gaz à effet de serre «IBUKI» (GOSAT). En raison du retard dans le traitement des données à l'Institut national des études environnementales (NIES), nous avons utilisé une version V02.81 non corrigée de biais pour la période de janvier 2013 à mai 2020. En tenant compte de l'accent mis sur un événement anormal dû à COVID-19, les données non corrigées du biais sont appropriées pour cette étude.
Toutes les données mensuelles moyennes ont été recadrées à 1 ° × 1 °. Nous nous sommes concentrés sur quatre régions émettrices, la Chine, les États-Unis, l'UE4 (Royaume-Uni, France, Allemagne et Italie) et l'Inde, puis avons calculé la moyenne mensuelle des valeurs de NO2, AOD et X gaz carbonique au niveau du pays.
La pollution de l'air de surface en Chine a été considérablement réduite pendant la période épidémique (figure supplémentaire S3). Une forte réduction de NO2 de 31,7 % a été observée le 24 janvier 2020, un jour après le verrouillage de nombreuses provinces (Fig. Supplémentaire S3b). Les taux de réduction étaient de 13,7% pour les PM2,5 et de 16,5% pour le CO le même jour. Un rebond clair (en forme de U) a pu être trouvé pour toutes les pollutions après la fête du printemps (5 février) en 2019.
Cependant, une telle reprise manquait en 2020 en raison du verrouillage, conduisant à une tendance à la baisse tout au long du premier trimestre. En moyenne, les concentrations de pollution ont diminué de 23,0% pour le NO2, de 15,4% pour les PM2,5 et de 12,5% pour le CO entre janvier et mars 2020 par rapport à la même période en 2019.
Le niveau de pollution aux États-Unis a également été réduit par l'épidémie, mais avec une ampleur inférieure à celle de la Chine. Les PM2,5 de surface ont diminué au cours des trois premiers mois de 2020 par rapport à 2019, avec la plus forte réduction de 20,6 % en mars. Le NO2 a également affiché des réductions importantes de 9,0 % en mars 2020 par rapport à 2019, mais cette réduction semblait affectée par le nombre limité de sites (seulement 20). Par exemple, un site à Salt Lake, Utah a signalé> 200 Ppb (normalement <40) NO2 du 20 au 23 mars 2020. De tels épisodes ont probablement été causés par des incendies mais ont affaibli le taux de réduction du NO2 après la mi-mars (Fig. S3e).
RépondreSupprimerLes changements de CO ont également été limités aux États-Unis, avec des signes opposés en janvier et mars. Ces tendances pourraient également être biaisées en raison du nombre limité de sites (31 seulement).
Les données de concentration de la colonne de dioxyde d'azote troposphérique (NO2) observées à partir de l'observation par satellite et les données sur la qualité de l'air de surface provenant des réseaux de surveillance au sol ont montré une diminution (tableau supplémentaire S6) compatible avec la réduction des émissions de carburants fossiles.
En Chine, les mois de janvier, février, mars, avril et mai 2020 ont diminué respectivement de -32,3%, -34,2 %, -4,53 %, -3,6 % et -12,6 % par rapport à 2019. Dans l'ensemble, le NO2 a diminué de -20,2% par rapport à la Chine. % de janvier à mai 2020 par rapport à 2019. Aux États-Unis, la baisse du NO2 a commencé en février et a continué de baisser au moins jusqu'en mars 2020. Par rapport à la même période de l'année en 2019, le NO2 aux États-Unis a diminué de - 23,1 % et -14,3 % en février et mars 2020, respectivement (tableau supplémentaire S6). Pour le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et l'Italie, nous observons des baisses de NO2 similaires à celles des États-Unis. L'Inde a enregistré une baisse plus faible du NO2 que d'autres régions.
Le taux de déclin du NO2 (-20,2%) basé sur les observations atmosphériques peut être utilisé pour vérifier la cohérence de la diminution des émissions de NO2 de l'inventaire, et étant donné que le NO2 est principalement apporté par la combustion de combustibles fossiles avec une durée de vie inférieure à un jour, le changement temporel des émissions de NO2 peut vérifier la diminution de la combustion des combustibles fossiles et les émissions de gaz carbonique associées.
Pour la Chine où la diminution la plus significative de la concentration de la colonne troposphérique de NO2 a été observée, les estimations basées sur l'inventaire40 de la production d'électricité (-6,8%), des transports (-37,2%) et de l'industrie (-8,1%) sont adoptées avec le résultat de la moyenne des poids - 23,9% d'émissions de NO2 au premier trimestre 2020 par rapport à 2019. Ensemble, ces trois secteurs représentent 96% des émissions totales de NO2 de la Chine. La baisse de -23,4% des émissions de NO2 de notre inventaire ascendant est cohérente avec la diminution observée par satellite de -26% de la colonne NO2 et avec la diminution de -23% des concentrations près de la surface aux 1680 stations au sol. Pour les États-Unis, les estimations basées sur l'inventaire de la production d'électricité (-4,9%), du transport (-2,7%) et de l'industrie (-2,2%) sont adoptées avec un résultat de -2,6% d'émissions de NO2 au premier trimestre de 2020 par rapport à 2019 , concentration légèrement inférieure à -4,8% dans la colonne de NO2 troposphérique, mais différence avec les données d'observation du site (-9,0 % en mars et + 0,3 % pour le premier trimestre), qui peut être affectée par le nombre de sites (seulement 20 sites aux États-Unis). Nous avons calculé la moyenne mensuelle de 1 ° × 1 ° de NO2, AOD et Xgaz carbonique à partir de OMI, MODIS et GOSAT, respectivement (tableau supplémentaire S6).
Ici, nous avons considéré de manière prudente l'incertitude du Xgaz carbonique mensuel à 1,5 ppm. Pour estimer l'incertitude des changements de 2020 par rapport à 2019 de janvier à mai, nous saisissons les incertitudes des moyennes mensuelles ci-dessus et exécutons des simulations de Monte Carlo de 10000 essais pour calculer les intervalles de confiance de 68% (c.-à-d., Une plage sigma) qui sont indiqués dans Supplémentaire Tableau S6.
RépondreSupprimerDisponibilité des données
Toutes les données générées ou analysées au cours de cette étude sont incluses dans cet article (données disponibles sur
https://www.carbonmonitor.org or https://www.carbonmonitor.org.cn).
AOD from MODIS: https://ladsweb.modaps.eosdis.nasa.gov/missions-and-measurements/products/MOD04_L2/
NO2 from OMI: http://www.temis.nl/airpollution/no2col/no2regioomimonth_qa.php
XCO2 from GOSAT: https://data2.gosat.nies.go.jp/GosatDataArchiveService/usr/download/DownloadPage/view
Code availability
All code generated during and/or analyzed during the current study are available from the corresponding author upon reasonable request
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https://www.nature.com/articles/s41467-020-18922-7
Rappelons que le gaz carbonique n'est PAS un poison et que ses émissions (quotidiennes maritimes & océaniques) varient et se modifient immédiatement comme tous autres gaz qui se recyclent indéfiniment).
SupprimerLes données ci-dessus variant à chaque minute !
- voir les graphiques et données non-transposables sur site -
«On se croirait en dystopie»: polémique autour de l’interdiction de la vente de livres en France - photos
RépondreSupprimer09:33 01.11.2020
Par Alexandre Sutherland
Les libraires, contraints de fermer, se sont plaints d’une concurrence déloyale en laissant la Fnac et les grandes surfaces vendre des livres pendant le deuxième confinement. Le gouvernement a donc décidé d’interdire la vente de livres dans ces magasins, ce qui a laissé place à une situation qualifiée de «dystopique».
«Cette photo est folle», décrit cette imprimeuse en publiant sur Twitter un cliché pris dans un supermarché corse. Sur l’ensemble du territoire, les Fnac et les grandes surfaces ne peuvent plus vendre de livres suite à une décision du gouvernement, et ce afin de ne pas faire de concurrence déloyale aux librairies obligées de fermer car considérées comme non-essentielles.
Pourtant, les libraires avaient souligné cette différence de traitement non pas pour faire fermer les rayons relatifs à la culture, mais pour pouvoir rouvrir eux-mêmes. Le syndicat de la librairie française (SLF) a lancé une pétition destinée à Emmanuel Macron dans ce sens. Ce dimanche, elle avait déjà recueilli plus de 100.000 signatures.
Dans Le Monde, un collectif de 250 libraires, écrivains et éditeurs ont dénoncé la fermeture des librairies. Sur les réseaux sociaux, plusieurs ont partagé des photos de rayons livres interdits d’accès et les indignations se sont multipliées, en témoigne la réaction de la journaliste du Monde Marie Charrel, qui y voit une «dystopie» s’installant en France.
Une aubaine pour Amazon ?
Le gouvernement a défendu cette mesure en précisant que les librairies pourront toujours vendre des livres via le «click and collect» et que ce système sera «encouragé par des aides spécifiques». Sauf que sur ce terrain, les libraires se retrouvent encore davantage en concurrence avec Amazon, lequel a déjà largement bénéficié de la crise sanitaire.
Sur Twitter, nombreux sont ceux qui ont repartagé la Une du New Yorker de 2008, notant qu’elle était plus que jamais d’actualité aujourd’hui. Elle montre un libraire fermer la porte de son commerce, tandis que sa voisine se fait livrer un colis par le géant américain de la vente en ligne.
https://fr.sputniknews.com/france/202011011044665200-on-se-croirait-en-dystopie-polemique-autour-de-linterdiction-de-la-vente-de-livres-en-france--/