- ENTREE de SECOURS -



mercredi 21 octobre 2020

Réflexions géopolitiques à la suite de Fritz Vahrenholt


 le 21 octobre 2020

Le Professeur Vahrenholt a été très clair dans ses propos : les dispositions prises par la Présidente Ursula van der Layen sur une transition « post-covid » résolument écologiste, soutenable et solidaire devant conduire à une réduction drastique des émissions de carbone conduira fatalement à la ruine de l’Europe. Sur ce point il n’est même pas utile de discuter, c’est une évidence. Les énergies renouvelables relèvent d’un doux rêve, l’hydrogène également et les voitures électriques aussi. Cette volonté de la Présidente de l’Union européenne de tout vouloir changer tout de suite ne pourra que précipiter la catastrophe, je veux parler de la destruction totale de l’économie européenne. L’Union européenne en la personne de sa Présidente ne cache même plus ses intentions puisque c’est la société française EDF, le géant européen de la production d’électricité totalement décarbonée, qui est la cible de la Commission. Le nucléaire ça ne plait pas aux Allemands : ils vont terminer le nettoyage de leur pays de toute trace d’uranium, ils ont finalement obtenu la fermeture de la centrale de Fessenheim grâce à l’appui du parti vert allemand représenté en France par Corinne Lepage et maintenant ils décident de s’attaquer de front au seul dernier fleuron industriel français qui reste.

La situation de l’industrie automobile tant en France qu’en Italie, en Espagne et, il ne faut pas l’oublier, en Allemagne est alarmante. Les voitures électriques ne seront certainement pas la panacée car il faudra en cas d’incitation massive d’achat par les particuliers de véhicules électriques non seulement fabriquer sur le sol européen ces véhicules, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, mais également de produire de l’électricité disponible 24/24 heures et à un coût abordable. Ce n’est donc certainement pas en tentant de saborder l’énergie nucléaire que cet objectif pourra être atteint.

L’Europe a également interdit les plantes génétiquement modifiées et l’usage de nombreux produits phytosanitaires. La conséquence, sur une durée qui peut se compter en quelques années, va être la disparition de toute une série de productions agricoles, depuis des fruits comme les pommes ou les poires jusqu’au sucre, on l’a vu récemment avec cette interdiction stupide des néonicotinoïdes sur les plantations de betteraves alors que les racines de cette plante sont récoltées avant que la plante ne fleurisse la deuxième année. La liste des industries et des productions agricoles attaquées par les décisions bruxelloises est longue mais il est certain que l’Europe va devenir le fantôme d’elle-même.


Comme la nature a horreur du vide qui va occuper cet espace admirablement pourvu d’infrastructures, de villes magnifiques, de terroirs uniques au monde ? Les migrants vont arriver massivement par pleins bateaux ou tout simplement à pied comme au Ve siècle car ils ne reculeront devant rien pour vivre et manger à leur faim. Il existe pourtant une solution. Il faut que les technocrates qui gouvernent l’Europe, ces technocrates non élus qui ne connaissent rien aux réalités quotidiennes des peuples qui forment l’Union européenne, se rendent à l’évidence. Ils doivent oeuvrer, et c’est urgent, pour un rapprochement entre la Russie et l’Europe …

Cette proposition (que je ne partage qu’avec moi-même) nécessitera un long travail diplomatique, certes, mais il faut se rendre à l’évidence : l’Europe aurait pu devenir la plus grande puissance économique et industrielle du monde, loin devant la Chine, mais les Etats-Unis ne veulent pas de cette puissance alors ils ont par tous les moyens fait en sorte que l’Europe s’embrouille dans de faux problèmes d’environnement, de carbone et d’interdictions stupides d’OGMs, entre parenthèses « made in USA » afin d’inhiber toute montée en puissance de l’Union européenne. Les Américains ont tout fait pour torpiller le projet NordStream-2. Ils réussissent à affaiblir l’Europe mais dans le même temps ils favorisent la montée en puissance de la Chine. Je ne sais pas si mon analyse est exacte mais le résultat est là.

Alors se posera (et se pose déjà) la légitimité de l’OTAN. Trump a déploré que l’OTAN était une charge financière insupportable pour son pays, oui peut-être, mais comment demander aux Européens de mettre un « pognon de dingue » au pot alors que tous les pays européens de débattent dans une crise économique qui ne date pas du SARS-CoV-2. Cependant un rapprochement entre l’Europe et la Russie pourrait également réussir sans l’appui des Américains si seulement les gouvernements des différents Etats européens ainsi que la Commission elle-même cessaient de suivre aveuglément la politique anti-russe de la Maison-Blanche. Je ne suis pas un spécialiste de la géopolitique mais je laisse à mes lecteurs ce billet pour alimenter leur réflexion sur l’avenir de l’Europe, avenir qui me paraît incertain sinon périlleux …

https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/10/21/reflexions-geopolitiques-a-la-suite-de-fritz-vahrenholt/

40 commentaires:

  1. Le couvre-feu: L'étincelle qui va faire sauter « le bidon d'essence » en France ?


    Pierre Duval
    Mondialisation.ca
    sam., 17 oct. 2020 23:41 UTC


    La décision du président français Emmanuel Macron d'imposer le couvre-feu en raison de l'urgence sanitaire, à partir de de ce vendredi minuit dans les grandes métropoles est comme la Cocotte-Minute dans laquelle se trouvent tous les ingrédients explosifs en France, un pays qui accumule depuis plusieurs années des conflits sociaux violents, le chômage de masse, la pauvreté endémique, les séparatismes identitaires, religieux et ethniques, avec l'insécurité sur fond de guerre larvée sur le territoire français entre les différentes communautés détentrices ou pas de la nationalité française.

    Le collègue suisse du journal Le Temps Richard Werly a écrit un article Emmanuel Macron face au risque de rébellion sociale en évoquant l'existence de « deux France » deux semaines après la présentation du président français, le 2 octobre dernier, de son plan d'action contre les « séparatismes », terme utilisé pour cibler la pratique d'un islam en rupture avec les règles sociales et politiques mais aussi en visant les mouvements identitaires des Français de souche qui ne veulent pas laisser le pays de leurs ancêtres finir comme quelque chose ressemblant à l'Afrique du Sud. Les zones visées par le couvre-feu macronien concernent en grande partie de manière étrange les points géographiques où des populations sont, en fait, en train de faire sécession: l'île-de-France, Aix-Marseille, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse.

    Les Français de souche regardent avec ironie ce plan car jamais la République française n'a su ou voulu représenter la loi dans ces territoires qui sont maintenant considérés comme des zones perdues surtout depuis la mise en place des lois favorisant la discrimination positive qui empêchent la police d'agir. Le journaliste suisse décrit cette France coupée en deux avec «l'une verrouillée entre 21 heures et six heures du matin» et « l'autre qui essaiera - si les taux de circulation du coronavirus le permettent - de continuer sa vie normale » en précisant, à juste titre, même si il ne parle que de « la jeunesse étudiante déjà déboussolée » sans planter sa plume numérique dans la vraie situation française, que « Emmanuel Macron prend un réel risque ».

    De Suisse, on voit que le couvre-feu « made in France » va finir de tuer ce qui reste des rapports humains dans des zones déjà difficiles et les détruire ailleurs en France. « Ne risque-t-on pas de voir mourir, à la faveur de ce couvre-feu, toute une partie de la convivialité déjà mise à mal par l'Internet ? », se demande le journaliste suisse car « les forces de l'ordre vont redevenir, dans cette France du couvre-feu, le métronome de la vie nocturne » et « le rituel des attestations et des amendes va reprendre », tout en posant la question: « Fallait-il en arriver là ? ».

    En effet, ce couvre-feu s'apparente plus à de la répression tout en étant un signe d'impuissance d'un pouvoir à l'agonie dans un pays qui n' a pas les moyens d'intervenir dans les zones « chaudes». En outre, on vient d'apprendre qu'il n'y aura pas pas d'aide exceptionnelle de 150 € et de 100 € par enfant pour les bénéficiaires des APL comme annoncé par Emmanuel Macron, faisant dire à François Asselineau que le président ment ce qui va faire augmenter la pression chez les populations revendiquant le racialisme et bénéficiant de la discrimination positive car elles font le plus d'enfants.

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  2. Doucement, l'auteur du Temps introduit la question brûlante « à savoir comment les Français vont réagir, même si l'hiver est plus propice au couvre-feu nocturne que l'été » tout en signalant une absurdité car « alors que le couvre-feu est censé, selon Emmanuel Macron endiguer l'épidémie, on peut avoir « un mouvement d'exode massif des urbains qui peuvent se le permettre (professionnellement, familialement et financièrement) », pouvant ainsi propager le virus sur les zones qui ne se trouvent pas encore sous le couvre-feu. Puis, enfin, citant pudiquement « les populations en difficulté des quartiers chauds », notre reporter helvétique posent la question si elles vont « accepter sans réagir le quadrillage policier qui va en résulter ? » car cela devrait provoquer « une recrudescence des attaques contre les forces de police ».

    Cependant, il est à noter que, comme l'indique Les Echos, en citant le patron des députés UDI Jean-Christophe Lagarde, ex-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) « la France n'a pas les effectifs de police pour faire appliquer un couvre-feu ».

    Comme l'explique le journaliste d'investigation Laurent Obertone, «la France est devenue un bidon d'essence, il ne manque plus que l'étincelle». Est-ce que ce couvre-feu est cette étincelle?

    https://fr.sott.net/article/36194-Le-couvre-feu-L-etincelle-qui-va-faire-sauter-le-bidon-d-essence-en-France

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    1. Il a été prouvé que le confinement tue plus que la liberté (Rapport OMS), mais, il a aussi été prouvé (Rapports scientifiques) qu'aucun masque ne peut être antivirus compte tenu de l'étroitesse des espaces entre mailles qui empêcherait l'air de circuler.
      D'où l'application du Programme NWO du port du masque obligatoire afin qu'après le fluor dans l'eau (qui fait des crétins endormis), la privation de 30 % de l'oxygène en fasse des crétins morts.

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  3. Le gouvernement américain a-t-il caché Ben Laden en Iran ? Un dénonciateur présumé publie des preuves pour faire valoir ses droits


    Par Deborah Franklin
    20 octobre 2020


    Alan Howell Parrot est un personnage inhabituel avec une barbe grise qui coule et un turban de sorcier qui ressemble à celui qui est sorti d’un film. Né dans le Maine, il a suivi sa fascination pour les faucons au moyen-orient, servant en tant que chef fauconnier du Shah d'Iran et organisant des chasses à la fauconnerie pour les familles royales d'Arabie saoudite. Ses compétences en fauconnerie l'ont souvent amené en Iran, où il dit avoir rencontré Oussama Ben Laden à six reprises. Parrot affirme que George W. Bush et Barack Obama étaient parfaitement conscients que Ben Laden et plus de 100 de ses meilleurs combattants d'Al-Qaïda se réfugiaient en Iran, avec leurs familles. Et il a maintenant publié des documents à l'appui de sa réclamation, y compris un enregistrement audio, qu'il n'a pas nié, selon lequel l'avocat de Joe Biden admettait qu'Oussama Ben Laden était détenu en Iran dans le cadre d'un accord avec le gouvernement américain.

    Pendant des années, Parrot a tenté d'alerter le public sur son expérience troublante avec les agences de renseignement américaines qui, selon lui, refusaient de prendre des mesures contre le campement de Ben Laden. "John Brennan, Clinton et Biden ont sous-traité l'emprisonnement des dirigeants d'Al-Qaïda à l'Iran", a récemment déclaré Parrot à Charles Woods, père du héros tombé de Benghazi, Tyrone Woods. (Vous pouvez regarder leur conversation ici.) «Mon équipe a planifié un programme pour aller chercher Ben Laden en Iran. Nous allions l'attraper pendant qu'il chassait la fauconnerie.

    Selon Parrot, les agences de renseignement américaines l'ont d'abord ignoré, puis obstrué et finalement menacé, avertissant qu'ils alerteraient les Iraniens s'il tentait de capturer Ben Laden. Finalement, dit Parrot, Hillary Clinton s'est arrangée pour déplacer Ben Laden au Pakistan pour un «trophée tué» afin d'assurer la réélection d'Obama. En 2010, Parrott a réalisé un film, «Feathered Cocaine», sur ses rencontres avec Ben Laden, qui a été projeté au Festival du film de Tribeca. (Voici la bande-annonce.) En 2011, son avocat, John Loftus, a allégué plus de détails sur la complicité des services de renseignement américains pour abriter Ben Laden dans un article qui comprenait cette intrigante friandise: «Mon ami a ri et a dit:« Ne comprenez-vous pas, John? La dernière chose qu'ils veulent, c'est que quiconque capture vivant Ben Laden. Pensez à ce qu'il pourrait dire à la barre lors d'un procès public. Je ne l’ai pas cru au début. »

    La semaine dernière, l’histoire de Parrot a commencé à prendre de l’ampleur lorsque Anna Khait, une journaliste indépendante, a publié, via Twitter, des documents et audio qu’elle dit que Parrot lui avait donnés. Les documents incluent un accord de non-divulgation signé entre Parrot, l'avocat (et fixateur) du membre du Congrès Curt Weldon et Joe Biden, Brian S. Ettinger, sur des informations menant à la capture d'Oussama ben Laden, des lettres demandant pourquoi les renseignements sur Ben Laden sont ignorés. , et l'audio des conversations entre Parrot, Weldon et Ettinger, dans lesquelles l'avocat de Biden reconnaît que la politique du gouvernement américain est d'abriter Ben Laden en Iran: «Il est protégé par nous. Nous ne voulons pas vraiment l’obtenir… nous voulons qu’il soit sous l’écran radar, car il a essentiellement conclu un accord avec nous pour qu’il ne nous ... frappe pas ici aux États-Unis. » Ni Ettinger ni Biden n'ont publié de déclaration le niant.

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  4. Parrot n’est pas la seule personne à faire des déclarations crédibles sur le havre de paix de Ben Laden en Iran. Mike Moore, un expert du renseignement et journaliste nominé pour le prix Pulitzer, est arrivé à la même conclusion après avoir interrogé des opérateurs de renseignement du gouvernement, des informateurs et des législateurs. Moore note que Robert Mueller était le directeur du FBI pendant ces événements et que John Brennan était «au cou» dans la conclusion de l'accord Ben Laden avec les Saoudiens et les Iraniens. Mueller et Brennan, bien sûr, étaient des figures clés des efforts de coup d'État contre le président Trump.

    «L'un des plus grands scandales de l'histoire des États-Unis est en train de s'effacer», écrivait Moore en 2018. «C'est une parodie nationale, et les gens doivent aller en prison. Les plus hauts membres des deux administrations savaient où Ben Laden était caché mais ont envoyé des troupes américaines mourir en Afghanistan à la recherche d'un fantôme. Républicains et démocrates travaillent ensemble pour protéger al-Qaïda et vendre les États-Unis. »

    Moore estime que le soi-disant accord d’Obama avec l’Iran, dans lequel les États-Unis garantissaient à l’Iran 150 milliards de dollars, plus 1,8 milliard de dollars en palettes d’argent, était une rançon. En fait, cet accord au ton noble n’a pas été conçu pour instaurer la paix, mais pour acheter le silence de l’Iran sur le fait que les États-Unis cachaient Ben Laden et ses meilleurs combattants en Iran et leur permettaient de poursuivre leurs opérations.

    Moore dit que pendant qu'il recherchait son livre, des agents du FBI ont fait deux descentes à son domicile et terrorisé sa femme et ses jeunes enfants sous la menace d'une arme. Si cela est vrai, cela suggère que le gouvernement ne voulait pas être examiné de près dans sa décision de protéger le terroriste le plus recherché au monde en le cachant dans le plus grand État terroriste du monde.

    Les implications sont stupéfiantes et presque trop douloureuses à envisager. Si le gouvernement américain a conspiré pendant des années avec l'Iran pour abriter Ben Laden et ses forces d'Al-Qaïda, nous devons regarder en arrière et réévaluer tout ce qui s'est passé au cours des vingt dernières années. Pourquoi George W. Bush a-t-il permis à 55 vols de ressortissants saoudiens de quitter les États-Unis, immédiatement après les attentats du 11 septembre? Pourquoi a-t-il lancé des guerres massives en Afghanistan et en Irak, soi-disant pour chercher Ben Laden, s'il savait que sa cible était en Iran? Pourquoi a-t-il continué à mener ces guerres de manière inefficace, coûteuse et désastreuse sous une fausse prémisse? Les recherches de Ken Timmerman ont montré que l'Iran était un État sponsor des attentats du 11 septembre, avec l'Arabie saoudite. Pourquoi Bush n'a-t-il pas engagé les acteurs étatiques responsables des pires attaques de l'histoire américaine et, à la place, dépensé du sang et des trésors américains dans des terres de diversion ?

    Quant à Obama et Biden, si ces révélations sont vraies, pourquoi ont-ils continué ces guerres faussement préméditées et les ont étendues à la Syrie, la Libye, le Yémen, la Somalie et le Pakistan ? L'accord avec l'Iran, qui incluait une voie vers l'acquisition d'armes nucléaires, était-il une récompense pour le silence ? Les règles d’engagement paralysantes d’Obama sur les forces américaines étaient-elles conçues pour donner du pouvoir aux ennemis de l’Amérique ? Que s'est-il vraiment passé lors du raid de la Seal Team 6 pour tuer Ben Laden ? Pourquoi le commandant supérieur des opérations spéciales des États-Unis a-t-il ordonné que les fichiers militaires sur le raid contre Ben Laden soient purgés des ordinateurs du ministère de la Défense ? Est-ce que l'équipe condamnée Seal 6, voyageant par hélicoptère, a été mise en place par Obama et Biden pour l'attaque ? Que s'est-il vraiment passé à Benghazi ?

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  5. Le coût des Forever Wars au moyen-orient menées par Bush, Cheney, Obama et Biden ne peut jamais être calculé. Des milliers de soldats américains sont morts et blessés; plus de 6 billions de dollars de l'argent des contribuables américains ont été dépensés; Le moral des Américains a été brisé et notre liberté érodée par le Patriot Act et d’autres mesures.

    Le président Trump crée la paix au moyen-orient, ramène nos soldats chez eux et met fin aux Forever Wars qui ont enrichi de nombreux initiés de Washington. Son administration a été ciblée depuis le début par Robert Mueller et John Brennan, entre autres, qui sont maintenant accusés de conspiration pour maintenir Ben Laden et Al-Qaïda en Iran, leur permettant de poursuivre leurs opérations. L'ensemble de l'establishment politique, du renseignement et militaire a de nombreux sombres secrets à cacher et il compte sur Joe Biden pour les protéger. Le 3 novembre, le peuple américain pourrait voter pour mettre ces secrets à la lumière et enfin voir justice.

    https://www.americanthinker.com/articles/2020/10/did_the_us_government_hide_bin_laden_in_iran_alleged_whistleblower_releases_evidence_to_make_his_claim.html

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  6. LES ETATS-UNIS AU BORD DU CHAOS ! LES VENTES D'ARMES EXPLOSENT EN ATTENDANT LES ÉLECTIONS


    par CHARLES SANNAT
    21/10/2020


    En 2018, 48 % des Américains détenaient au moins une arme à feu.

    Aux Etats-Unis les ventes d’armes explosent.

    Vu de chez nous, on pourrait encore se dire sur le modèle d’Obélix qui ne cesse de répéter que décidemment, « ils sont fous ces romains », qu’ils sont bien « fous ces ricains ».

    Et pourtant, il y a un contexte.

    Un sacré contexte dans lequel replacer cette terrible montée des tensions et des haines.

    Des tensions dont évidemment nos sociétés, ici, de l’autre côté de l’Atlantique ne sont pas exemptes non plus.

    Ce qui vient de se passer à Conflans devrait suffire à le rappeler.

    Quel est ce contexte américain ?

    Avant de vous traduire l’essentiel de cette dépêche Reuters, je voulais vous parler de l’Université d’Evergreen aux Etats-Unis. Je vous laisse regarder sur Youtube en rentrant le mot clef Evergreen. Vous y découvrirez les dérives terribles parce que totalitaires et fascistes du « progressisme » à l’américaine. Cela avait commencé en 2017 où le mouvement s’est amplifié.

    Cela culmine avec le mouvement BLM pour Black Lives Matter. Ne voir les choses que par le prisme de « la vie des noirs compte » ce qui est une évidence qui va sans dire et nettement mieux en le disant, ce n’est qu’une toute petite partie du problème auquel les Etats-Unis sont confrontés.

    Violences endémiques. Peuple surarmé. Gangs omniprésents. Crétinerie de masse à la hauteur des tueries de masse ceci expliquant cela. Difficultés économiques. Précarité.

    Le tout dans un contexte historique et culturel de libre entreprise, de « business » et de responsabilité individuelle valeurs sans conteste portées par Trump et remises en cause par les « progressistes », les « démocrates », la gauche américaine que la droite de ce pays accuse de socialisme, ce qui est une insulte aux USA.

    Jamais la situation n’a été aussi tendue aux Etats-Unis si ce n’est peut-être dans les mois qui ont précédé la guerre de Secession.

    C’est ce contexte qu’il faut avoir à l’esprit pour lire et comprendre cet article de l’agence de presse Reuters source ici.

    Les ventes d’armes aux États-Unis montent en flèche au milieu d’une pandémie, de troubles sociaux et de craintes électorales

    (Reuters) – Andreyah Garland, une mère célibataire de 44 ans de trois filles, a acheté un fusil de chasse en mai pour se protéger dans la pittoresque ville de la classe moyenne de Fishkill, New York. Elle a rejoint un nouveau club de tir local pour apprendre à tirer.

    Depuis, elle a demandé un permis de pistolet et cherche constamment des munitions de plus en plus rares – faisant trois voyages par semaine dans un Walmart local. « Ils sont toujours en pénurie », dit-elle.

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  7. Comme des légions d’autres acheteurs d’armes, pour la première fois qui contribuent à des ventes record pour l’industrie américaine des armes à feu cette année. La décision de Garland de prendre les armes est en partie motivée par des nouvelles inquiétantes concernant la pandémie de coronavirus, les troubles sociaux liés aux meurtres de Noirs par la police et une élection potentiellement contestée dont beaucoup pensent et craignent que les résultats ne déclenchent des violences.

    Selon les données de vérification des antécédents des armes à feu fédérales, les experts du secteur et les universitaires qui étudient la possession d’armes à feu affirment que les achats sont traditionnellement en grande partie attribuables au noyau des clients blancs, masculins et politiquement conservateurs de l’industrie des armes à feu qui possédaient souvent déjà une ou plusieurs armes à feu.

    Pourtant, cette fois, c’est différent et une ruée de nouveaux acheteurs, pour la première fois d’armes, y compris de nombreuses femmes, issues des minorités et politiquement libéraux (comprendre de gauche) qui n’auraient autrefois pas envisagé de posséder une arme à feu, selon des entretiens de Reuters avec plus d’une douzaine d’experts du secteur, d’universitaires et d’armes à feu et de propriétaires de magasins.

    Le nombre de premiers acheteurs a grimpé en flèche cette année, selon les analystes du secteur, les groupes commerciaux et le PDG du principal fabricant d’armes à feu Smith & Wesson Brands Inc, Mark Peter Smith.

    Lors d’une conférence téléphonique le 3 septembre avec des investisseurs, Smith a estimé que les néophytes des armes à feu représentaient environ 40 % des ventes cette année, une estimation qu’il a qualifiée de conservatrice et de « doubler la moyenne nationale » ces dernières années.

    Le PDG de Sportsman’s Warehouse Holdings Inc, Jon Barker, a déclaré que la société estimait que 5 millions de personnes avaient acheté des armes à feu pour la première fois de leur vie au cours des sept premiers mois de l’année.

    Dans une déclaration à Reuters, Walmart Inc a reconnu des pénuries d’approvisionnement en produits de la chasse, mais n’a fourni aucun détail sur ses ventes ou son inventaire d’armes à feu et de munitions. « Nous travaillons avec nos fournisseurs pour rendre ces produits disponibles pour nos clients le plus rapidement possible », a déclaré la société.

    Parmi les novices, Bailey Beeken, 61 ans, vit à Riverdale, New York et se décrit comme une femme blanche, politiquement libérale et de la classe moyenne. Elle a commencé à prendre des cours de tir cet été, a-t-elle dit, parce que « quelle que soit la manière dont cette élection se déroule, cela pourrait devenir vraiment effrayant, et cela pourrait devenir sanglant.

    Avec la pandémie opposant ceux qui refusent de porter les masques aux manifestants masqués et les manifestations contre la brutalité policière provoquant de violents affrontements de rue, « j’ai juste l’impression que c’est un baril de poudre », a-t-elle déclaré. « Je veux être armé car c’est dangereux. »

    Les actions de Smith & Wesson et Sturm Ruger & Co Inc, les deux principaux fabricants américains, ont grimpé de 131 % et 59 %, respectivement, cette année. Les deux sociétés n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.

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  8. La demande est telle que c’est la pénurie de munitions !!!
    Christopher Metz, PDG de Vista Outdoor Inc – l’un des plus grands fabricants de munitions du pays – a déclaré aux analystes en août qu’il ne pouvait pas envoyer assez de munitions et de balles à ses distributeurs assez rapidement. Jamais nos stocks de munitions ont été aussi bas a-t-il déclaré, notant que le manque de munitions est particulièrement frustrant pour les nouveaux acheteurs d’armes à feu.

    Mais il est clair que les profondes divisions politiques et raciales de cette année tumultueuse font augmenter les ventes d’armes à feu, a déclaré Benjamin Dowd-Arrow, professeur de santé publique à la Florida State University. En ces temps tendus, a-t-il déclaré, les acheteurs viennent de tout le spectre idéologique et se considèrent comme les « bons » se protégeant des « méchants ».

    « Donc, tous les « gentils » doivent sortir et acheter une arme », a-t-il dit.
    Voilà où nous en sommes aux Etats-Unis.

    L’élection pourrait être encore plus contestée que celle opposant Al Gore l’ancien Vice-Président de Bill Cliton et G.W Bush Junior qui finit par remporter cette élections très incertaine.

    Sauf que cette fois, les tensions qui cisaillent la société américaine l’ont transformé en véritable baril de poudre.

    L’année 2020 ne laissera pas franchement un souvenir impérissable à la majorité des habitants de notre petite planète. Pourtant il ne faut pas oublier que l’année n’est pas encore terminée, il nous reste un peu plus deux mois à tenir, et il se pourrait bien que nous terminions cette année « pourrissime » par un terrible feu d’artifice.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

    http://www.economiematin.fr/news-usa-vente-armes-chiffres-augmentation-guerre-civile-election-sannat

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    1. Face à la zombification exponentielle en Amérique (et ailleurs !), les personnes intelligentes préfèrent prendre les devants ! Rien ne vaut la sûreté de se défendre soi-même.

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  9. Couvre-feu: dans la journée, «il n’y a pas de virus et le soir il est là ?», dénonce un VTC


    17:32 21.10.2020
    Par Mike Beuve


    Après un durcissement des mesures anti-coronavirus avec la mise en place d’un couvre-feu dans certaines métropoles, dont Paris, le secteur des véhicules de tourisme avec chauffeur tourne au ralenti. Déjà durement frappés par la crise sanitaire, les VTC craignent désormais des faillites en cascade.

    «Laissez-nous bosser, c’était à l’État de bien gérer !»

    Sayah Baaroun, secrétaire général du syndicat de chauffeurs privés VTC, ne peut contenir son agacement au micro de Sputnik. Le syndicaliste ne comprend pas la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement: «dans la journée on dit aux gens d’aller travailler, il n’y a pas de virus et le soir il est là ? Est-ce que ces mesures sanitaires vont vraiment stopper le virus ?», se demande le syndicaliste.

    Une colère qui fait suite à l’instauration, samedi dernier, d’un couvre-feu de 21 h à 6 h dans les grandes métropoles les plus touchées par l’épidémie de coronavirus, dont Paris. Une mesure visant à endiguer la propagation du virus, selon le gouvernement, mais qui accentue les difficultés d’un secteur déjà en crise. Sayah Baaroun estime que «l’activité est fichue depuis le déconfinement.»

    «Au mois de juin, on espérait une reprise qui n’a jamais eu lieu, on tournait entre 40 à 50 % du marché. Les mois de juillet et août ont brisé tous nos espoirs, on est descendu à environ 20 % du business. Et en septembre, il n’y a pas eu de reprise», regrette-t-il.

    Une perte d’activité ressentie également par les chauffeurs privés travaillant notamment pour une clientèle étrangère fortunée: «là, c’est de l’ordre de 100 % de baisse de chiffre d’affaires depuis le début de la crise», déplore Redouane Atif, vice-président de l’association des VTC de France, interrogé par Sputnik.

    Le secteur du VTC «à genoux»

    Il confirme que «les chauffeurs qui travaillent avec les plateformes ont perdu 50 % de leur activité et désormais avec le couvre-feu, c’est passé à 75 % voire 80 % de perte.»

    Une situation qui ne risque pourtant pas de s’améliorer. Antoine Lieutaud, directeur général de FreeNow France (ex-Kapten) redoute une «baisse de l’activité encore plus forte», car «en plus de cette baisse de nuit, l’impact de ce couvre-feu sur le télétravail (qui va être en augmentation) va également fortement réduire les courses de jour» a-t-il déploré auprès de l’AFP. Du côté des taxis, l’heure n’est pas non plus à la fête. La plateforme de taxis G7 a indiqué à l’AFP «un recul de la demande de 75 % samedi soir», le 17 octobre et que «la baisse d’activité s’est stabilisée à 30% en moyenne de 21 h. à 6 h. les deux nuits suivantes.»

    Le pire est pourtant sans doute encore à venir pour les acteurs du secteur, puisque ce mercredi 21 octobre, le Conseil des ministres a pris la décision de prolonger l’état d’urgence sanitaire en France jusqu’au 16 février 2021. La mesure prévoit notamment l’introduction du couvre-feu pour de nouveaux départements, a annoncé Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. Des rumeurs persistantes font aussi état de l’avancement du début du couvre-feu de 21 h à 19 h.

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  10. Face à ces déclarations de l’exécutif, les chauffeurs sont-ils inquiets ? Pour Sayah Baaroun, le «secteur du VTC était déjà à genoux donc pour nous c’est pareil, c’est la faillite.» D’autant plus qu’il rappelle que structurellement, il y avait déjà des problèmes.

    «Quand la situation était optimale, il y avait déjà trop de monde, cela entraînait des “bagarres”: il y avait régulièrement des manifestations des deux côtés pour dire qu’on ne s’en sort pas, donc imaginez maintenant…»

    Dorénavant, les syndicalistes s’en remettent à l’État par le biais de mécanismes comme le plan tourisme. En outre, les plateformes ont également mis en place des aides.

    «Le gouvernement nous a plantés»

    Néanmoins, ces subsides sont loin de couvrir l’intégralité des frais des chauffeurs, qui ne sont pas tous logés à la même enseigne.

    «Les aides ne couvrent pas tout, mais c’est suffisant pour au moins permettre de payer le loyer des personnes qui sont propriétaires de leur véhicule. En revanche, pour celles qui ont des LOA [location avec option d’achat, ndlr] ou des crédits, c’est très compliqué», explique Redouane Atif.

    Pour tenter de survivre, ils se tournent désormais vers d’autres activités telles que le transport de colis, la livraison ou… la plomberie. «Le business est au point mort. Lorsque sur nos groupes de discussion on voit quelqu’un dire: “ça y est j’ai un petit CDD à 500 ou 600 euros par mois” en parallèle de son activité de chauffeur, tout le monde le félicite, car c’est un exploit de trouver quelque chose maintenant», ironise le secrétaire général du SCP VTC.

    «Le gouvernement nous a plantés, je pense qu’ils ne savent pas le nombre de faillites qu’il va y avoir», conclut Sayah Baaroun.

    https://fr.sputniknews.com/france/202010211044611754-couvre-feu-dans-la-journee-il-ny-a-pas-de-virus-et-le-soir-il-est-la-denonce-un-vtc/

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  11. Des millions de New-Yorkais ne peuvent pas se permettre de se nourrir alors que la crise de la faim s'aggrave


    par Tyler Durden
    Mer, 21/10/2020 - 09:45


    Au septième mois de la pandémie de virus, la ville de New York est toujours en ruine, avec plus d'un demi-million de résidents au chômage alors que l'effondrement des petites entreprises se poursuit. Broadway est fermé, les bureaux de Manhattan sont vides alors que le travail à distance domine, la criminalité violente augmente et un exode de personnes de la ville a créé une tempête parfaite de chaos économique qui chassera de nombreux New-Yorkais pendant des années.

    Un sous-produit du ralentissement économique induit par le virus est l'insécurité alimentaire et du logement pour des millions de personnes dans la région des trois États. Les profondes cicatrices économiques produites par la perte permanente d'emploi ont laissé de nombreuses personnes dans une impasse; certains travailleurs pauvres pourraient ne jamais s'en remettre, tandis que d'autres pourraient prendre des années.

    L'insécurité alimentaire et du logement sera, ou devrait être, un sujet brûlant alors que des millions de personnes dans la région des trois États souffrent avant les vacances. Les lecteurs se souviendront peut-être qu'au début d'octobre, la Community FoodBank du New Jersey a averti que plus d'un million de New Jerseyens devraient souffrir d'insécurité alimentaire d'ici la fin de l'année.

    Maintenant, le problème est de plus en plus répandu. Selon FOX 5 NY, au moins un million de New-Yorkais devraient ou vont bientôt connaître l'insécurité alimentaire.

    Alexander Rapaport, le directeur exécutif du réseau de soupes populaires Masbia, a déclaré: "Nous avons déjà fait des catastrophes, mais rien n'est même proche de ce que nous faisons maintenant", se référant aux longues files d'attente dans les banques alimentaires de la ville est trop courante.

    Masbia est un réseau de soupes populaires et un garde-manger à but non lucratif, avec des emplacements Borough Park et Flatbush à Brooklyn et Forest Hills dans le Queens. Rapaport a déclaré qu'il y avait eu une augmentation de 500% de la demande.

    Dans un autre rapport, le NYT estime que le nombre de New-Yorkais qui souffrent de la faim pourrait être supérieur à 1,5 million.

    Denise Allen, une mère qui visite l'une des banques alimentaires de Masbia, a déclaré:

    «J'ai un revenu limité. Je visite toutes les deux à trois semaines», a déclaré Allen.

    Rapaport a déclaré: "il y a tellement de besoins. À tel point que ces trois derniers jours, Rapaport, son personnel et des bénévoles ont fonctionné 24 heures sur 24. Les trois sites sont désormais ouverts 24h / 24 et 7j / 7 et nourrissent 1 500 familles par jour, mais ce n'est toujours pas suffisant. "

    Avec une demande élevée de banques alimentaires dans la ville, il a déclaré que de longues files d'attente se sont développées, ce qui l'a forcé à créer un système entièrement nouveau dans ce qu'il appelle les lignes de banque alimentaire numérique.

    "Vous devez maintenant prendre rendez-vous pour récupérer votre boîte de nourriture", a déclaré Rapaport.

    Pendant ce temps, ce n'est pas seulement la région des trois États qui est en détresse économique, avec des millions de personnes souffrant de la faim tandis que d'autres risquent d'être expulsées; Feeding America, l'une des principales banques alimentaires du pays, a récemment averti qu'elle pourrait manquer de nourriture dans les douze prochains mois, car la demande a submergé son réseau.

    L'insécurité alimentaire et du logement pour des millions de personnes à travers le pays indique que le mécanisme de transmission de la relance, si cela se faisait par voie fiscale ou monétaire, n'a pas réussi à soutenir les travailleurs pauvres.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/million-new-yorkers-cant-afford-food-hunger-crisis-worsens

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    1. Ce n'est qu'un millionième d'exemple !
      Faute de conserveries et d'entreprises d'embouteillages fermées cause au... au quoi au fait ?
      La mini-grippette 'corona' qui fait seulement la une des journaux face aux hôpitaux vides et qui manquent de personnel !

      La réponse a été "Portez des masques INUTILES et restez chez vous !

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  12. Le monde sans uranium ni pétrole. La contribution de la Russie au plus important projet d’énergie mondial


    16:21 21.10.2020


    Le projet ITER (réacteur thermonucléaire expérimental international), selon les scientifiques, permettra à l'humanité d'obtenir une nouvelle source d'énergie écologique et sûre utilisant des réserves de combustible pratiquement inépuisables, dont un gramme équivaut à 10 tonnes d'hydrocarbures minimum.

    À l’été 2020, les dirigeants des États participants ont lancé la construction de l'élément principal du réacteur envisagé, le tokamak, c'est-à-dire le système de rétention et de chauffage du plasma. Découvrez avec Sputnik la contribution des scientifiques russes à l'un des plus grands projets de l'humanité dans le domaine de l'énergie.

    Le monde de l'énergie thermonucléaire

    Les réactions thermonucléaires produisent une quantité d’énergie énorme. En outre, le plasma dans lequel ces réactions se produisent monte à une température de dizaines voire de centaines de millions de degrés, alors que les matériaux les plus résistants à la chaleur ne peuvent pas supporter plus de à 3.000 à 4.000 degrés.

    L'énergie thermonucléaire peut être utilisée si le plasma est «détaché» des parois du réacteur avec de forts champs magnétiques, expliquent les scientifiques. Le meilleur piège magnétique pour le plasma thermonucléaire – le tokamak - a été avancé par les académiciens soviétiques Sakharov et Tamm au début des années 1950 et a été mis en place à l’Institut Kourtchatov.

    Contrairement au réacteur atomique, le réacteur thermonucléaire ne procède pas à la fission des noyaux, mais à leur synthèse à une densité de plasma 100.000 fois inférieure à la densité de l'air. Grâce à cela, une explosion est impossible, soulignent les scientifiques, ce qui rend le réacteur fondamentalement sûr. Les produits d'un tel réacteur seront de l'hélium et du tritium non-dangereux, qui seront ensuite utilisés pour maintenir la réaction elle-même.

    «ITER est la porte d'entrée de l'énergie thermonucléaire, par laquelle le monde doit passer». Ces paroles sont celles de l'initiateur du projet, le président honoraire de l'Institut Kourtchatov, l'académicien Evgeny Velikhov. La mission d'ITER, dont l'idée a été avancée au milieu des années 80, est de démontrer la possibilité d'utiliser l'énergie thermonucléaire à l'échelle industrielle.

    Le projet compte actuellement sept participants: la Chine, l'Union européenne, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie et les États-Unis. Le siège d'ITER est situé à Cadarache, dans le sud de la France, à proximité du chantier de construction.

    Outre sa contribution fondamentale sur le plan idéologique et technique, ITER, selon les scientifiques, doit à la Russie un certain nombre d'éléments clés, notamment le câble supraconducteur le plus parfait et les meilleurs gyrotrons du monde: des dispositifs permettant de chauffer le plasma à l'aide de rayonnements électromagnétiques à ultra-haute fréquence.

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  13. Le difficile défi du tritium

    Un mélange d'isotopes de l'hydrogène - deutérium et tritium - sera utilisé comme combustible dans l'ITER. Le deutérium peut être produit relativement facilement à partir d'eau, et le tritium se reproduira dans le réacteur thermonucléaire lui-même. L'ITER, en tant qu'unité expérimentale, ne produira pas encore d'électricité, mais sur des réacteurs thermonucléaires commerciaux, selon les calculs des scientifiques, un gramme de combustible produira la même quantité d'énergie que celle que donnent actuellement 10 à 20 tonnes d'hydrocarbures.

    L'un des risques liés au fonctionnement du réacteur sera l'accumulation de tritium radioactif dans la chambre de décharge du tokamak, aussi sa quantité est-elle limitée par les normes de sécurité. Les matériaux de la paroi interne de la chambre - tungstène et béryllium - n'accumulent pas beaucoup de tritium, mais les scientifiques ont expliqué qu'une surveillance régulière à distance des niveaux de tritium était nécessaire pour que le réacteur fonctionne de manière stable.

    La quantité totale de cet isotope dans la chambre peut être déterminée à partir du bilan des gaz entrants et sortants. Pour une mesure locale plus précise de son contenu dans les parois du réacteur, les scientifiques ont décidé d'utiliser le rayonnement laser: sous son influence se produira une sorte d'«évaporation» de la couche superficielle de la paroi avec la capture et l'analyse subséquentes des particules formées.

    Pour résoudre ce problème clé, un laboratoire a été spécialement créé en 2020 à l'Institut des technologies laser et des plasmas de l'Institut national de recherche en mathématiques et en physique, sous la direction d'un jeune scientifique, le professeur associé du département de physique des plasmas Youri Gasparian. «Notre tâche consiste à apprendre à mesurer la concentration d'isotopes d'hydrogène légers et très mobiles au plus faible impact possible sur la paroi du réacteur. Des tests sont prévus à la fois sur des unités de laboratoire et sur le tokamak Globus-M2 à l'Institut physico-technique Ioffe», a déclaré le scientifique.

    Poussière dangereuse

    L'idée d'une isolation magnétique du plasma dans le champ magnétique toroïdal, c'est-à-dire «en forme de bagel», qui est à la base du tokamak, comme l'expliquent les scientifiques de l'Institut national de recherche en mathématiques et en physique, n'exclut pas la possibilité que des particules et des radiations frappent les parois du réacteur. Sous leur influence, les murs vont séparer les produits d'érosion macroscopiques ou, plus simplement, la poussière.

    Les calculs des physiciens montrent que les particules de poussière seront collectées au fond de la chambre de décharge du tokamak, ce qui est dangereux pour le réacteur: la poussière elle-même est susceptible de provoquer des incendies, et en outre, elle accumule activement du tritium radioactif.

    Afin de contrôler la quantité et la composition des poussières sans arrêter le réacteur, un groupe de scientifiques de la MEPhI dirigé par le professeur Léon Begrambekov a proposé d'utiliser une sonde spéciale avec un potentiel électrique attaché.

    Dans le champ électrique entre la sonde et la surface de la paroi, les particules de poussière seront électrifiées et attirées vers un récepteur spécial. En se déplaçant au-dessus de la surface, la sonde, comme un aspirateur, ramassera la poussière, puis la fera sortir du réacteur par des sas spéciaux.

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  14. L'avant-garde scientifique

    L'équipe centrale du projet à Cadarache emploie 1.100 spécialistes de tous les pays participants, et plusieurs dizaines de milliers d'autres scientifiques et ingénieurs travaillent dans des équipes locales.

    «La MEPhI et, en particulier, la chaire de physique des plasmas, est l'une des participants actifs du projet, y compris en matière de formation du personnel. Notre chaire forme, depuis plus d'un demi-siècle, des spécialistes dans le domaine de la physique des plasmas chauds et de la synthèse thermonucléaire contrôlée. Nos diplômés travaillent à la fois dans l'équipe centrale et dans l'équipe locale d'ITER, et la géographie de nos collaborations s'étend presque sur toute la planète», a déclaré Valéry Kurnaev, détenteur de la chaire de physique des plasmas de la MEPhI.

    Depuis la création du département, ses spécialistes ont créé des installations qui permettent d'étudier l'interaction du plasma et de ses composants (ions, électrons, atomes neutres) avec divers matériaux. Des théories et des codes pour décrire ces processus ont été développés et un grand nombre de scientifiques ont été formés.

    Parmi les travaux déjà réalisés par les spécialistes pour ITER figurent la création d'une méthode de détection spectroscopique des fuites d'eau dans le plasma provenant des éléments refroidis de la première paroi du réacteur, le développement de méthodes pour étudier l'effet de la décharge fumante nettoyante sur les premiers miroirs des systèmes laser de diagnostic, et la création d'écrans de sécurité pour les collecteurs de rayonnements électromagnétiques.

    https://fr.sputniknews.com/russie/202010211044611274-le-monde-sans-uranium-ni-petrole-la-contribution-de-la-russie-au-plus-important-projet-denergie/

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  15. Le brise-glace le plus puissant au monde remis à la flotte russe


    16:37 21.10.2020
    Par Ivan Dubrovin


    Lors d’une cérémonie solennelle qui s’est tenue ce mercredi 21 octobre au port de Mourmansk, la flotte russe a reçu le brise-glace nucléaire Arktika, considéré comme le bateau de ce type le plus puissant au monde.

    Le brise-glace nucléaire Arktika a été officiellement mis en exploitation ce mercredi 21 octobre à Mourmansk, dans le nord-ouest de la Russie. Le drapeau russe a été solennellement hissé en présence du Premier ministre Mikhaïl Michoustine.

    «Le développement de la flotte de brise-glaces permettra de réaliser pleinement le potentiel de transport de la route maritime du nord, de renforcer les intérêts du commerce international pour un nouveau couloir de transit entre l'Europe et l'Asie et, bien sûr, d'assurer la primauté de la Russie dans l'Arctique, une région stratégiquement importante pour nous», a déclaré le chef du gouvernement russe.

    Ses caractéristiques

    Mesurant 173 mètres de long pour 34 de large, avec un tonnage de déplacement de 33.540 tonnes, le brise-glace Arktika fait partie de la série 22220 et est équipé d’un ensemble compact de deux réacteurs nucléaires avec une capacité de 175 mégawatts chacun, ce qui en fait le bateau le plus puissant au monde de ce type.

    Le navire est capable de briser une banquise de trois mètres d'épaisseur et est destiné à conduire des convois maritimes transportant essentiellement des hydrocarbures, extraits par la Russie dans la mer de Kara, vers les marchés des pays de la région Asie-Pacifique. Le navire est conçu pour être exploité tant dans les eaux arctiques qu'aux embouchures des fleuves polaires.

    https://fr.sputniknews.com/russie/202010211044610833-le-brise-glace-le-plus-puissant-au-monde-remis-a-la-flotte-russe/

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  16. Taxe foncière: vers l’explosion des impôts locaux ?


    21:18 21.10.2020
    Par Maxime Perrotin


    La taxe foncière n’a eu de cesse d’augmenter ces dernières années. Toutefois, ces hausses pourraient bien n’être qu’un avant-goût. La suppression progressive de la taxe d’habitation, couplée au désengagement de l’État et à la refonte des valeurs cadastrales, devrait entraîner une hausse sans précédent des impôts locaux dans les années à venir.

    Pour ceux qui la règlent en ligne, le 20 octobre était le dernier jour pour s’acquitter de la taxe foncière. Une facture annuelle que les 17 millions de Français propriétaires concernés par cet impôt local ont vue gonfler au cours de la dernière décennie.

    Entre 2009 et 2019, cette augmentation aurait été de plus de 31 %, à en croire l’Observatoire des taxes foncières de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI). «C’est trois fois l’inflation et c’est six fois l’augmentation des loyers», s’indignait son président, Christophe Demerson, devant les caméras de TF1, mettant aussi en avant d’autres impératifs imposés aux propriétaires, comme l’isolation de leur logement.

    En l’occurrence la loi énergie climat va progressivement rendre obligatoire, sous peine de lourdes sanctions financières, les travaux d’isolation dans les logements considérés comme des «passoires thermiques». Un qualificatif qui englobe tout de même un tiers du parc immobilier tricolore.

    Jusqu’à 45 % d’augmentation en Seine-Saint-Denis

    Tout comme la taxe d’habitation, tous les contribuables ne sont pas égaux face à la taxe foncière. En effet, toutes deux sont calculées à partir de la valeur locative cadastrale (VLC), censée représenter le loyer annuel qu’un propriétaire pourrait toucher. Pour la déterminer, l’administration fiscale prend en compte tous les critères qui permettent d’évaluer la valeur d’un bien: surface, détention d’un parking, standing de l’immeuble, proximité avec les commerces, écoles et autres services publics, etc. Après abattements et autres déductions forfaitaires, viennent alors s’appliquer à cette base les taux d’imposition décidés par les collectivités locales.

    Et, à ce jeu, il y a des perdants et des gagnants. Si les grandes agglomérations font indéniablement partie des communes où les impôts locaux ont le plus flambé, on retrouve deux villes de Seine-Saint-Denis au sommet du classement de celles où la taxe foncière a le plus augmenté ces dix dernières années: Argenteuil et Saint-Denis (avec respectivement 45,11 % et 43,13 %), loin devant la ville clôturant le podium, Nantes et ses 38,48 % d’augmentation.

    Des inégalités variant notamment en fonction de l’état des finances de la commune (résultat d’une mauvaise gestion) ou la couleur politique du maire. À Nantes, l’adjoint au maire socialiste (PS) en charge des finances justifiait ainsi ce «petit effort demandé aux propriétaires» par la baisse de la taxe d’habitation sur les «foyers modestes et des familles et des personnes en situation de handicap.» Reste à savoir comment était concrètement appliquée cette baisse dans la mesure où l’État a fait supprimer la taxe d’habitation (sur les résidences principales) pour 80 % des Français (100 % d’ici 2023).

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  17. Nouvelles hausses d’impôts à l’horizon 2026

    La promesse phare du candidat Emmanuel Macron n’aurait fait que renforcer cette inégalité des contribuables face aux impôts locaux… restants. Censée être compensée «à l’euro près» par l’État, selon les mots de Richard Ferrand, la suppression de la taxe d’habitation offre un argument supplémentaire aux communes pour gonfler la taxe foncière. De plus, elle grignote l’indépendance financière des municipalités ces dernières, malgré un désengagement financier progressif de l’État. Le transfert depuis le 1er janvier 2018 de la compétence sur la Gestion des Milieux Aquatiques et la Prévention des Inondations «Gemapi» en est un exemple.

    Si aujourd’hui, les propriétaires s’inquiètent de futures hausses de ce prélèvement obligatoire, le pire resterait à venir. En effet, la fameuse VLC, qui théoriquement détermine la base de ces impôts locaux, créée en 1970 et quasi inchangée depuis les années 1980, est en passe d’être complètement révisée.

    Cette réforme, en marche dans la mesure où elle fut actée avant la crise sanitaire dans la loi de programmation financière (PLF) 2020, entrera en application au 1er janvier 2026.

    En guise d’aperçu, pour les biens dits «exceptionnels», le montant de la future taxe foncière fixé par le barème revisité représentera 8 % de la valeur de vente du bien. Quant au commun des contribuables, ceux-ci s’acquitteront dès lors d’une taxe foncière calculée sur les loyers moyens constatés au 1er janvier 2023. Un gros dépoussiérage qui pourrait littéralement «multiplier» la facture pour certains propriétaires, notamment dans les métropoles, en raison de la hausse des prix sur le marché locatif ces dernières décennies.

    Au-delà du fait que la mise en place de cette réforme, qui s’annonce explosive, ait été laissée à la prochaine majorité, une chose est sûre: les propriétaires resteront indéniablement un bon filon pour Bercy.

    https://fr.sputniknews.com/economie/202010211044612530-taxe-fonciere-explosion-mpots-locaux/

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  18. Mettre fin à l’anonymat sur internet, c’est attaquer la liberté d’expression

    La fin de l’anonymat ne servirait nullement la démocratie, elle se mettrait au mieux au service d’une autocensure infligée.


    21 OCTOBRE 2020
    Par Yannick Chatelain.


    Vendredi 18 janvier 2018, à Souillac, dans le cadre du grand débat national, le Président de la République française Emmanuel Macron s’est à nouveau attaqué aux fake news. À cela rien de nouveau, au regard de la loi n° 2018-1202 et de la loi organique n° 2018-1201 relatives à la lutte contre la manipulation de l’information promulguée le samedi 22 décembre 2018, et de la loi qui se profile au niveau européen. Pour autant, les propos et les mots utilisés lors de son allocution sont pour le moins inquiétants.

    Selon le président il faut « aller vers une levée progressive de toute forme d’anonymat » en particulier sur les réseaux sociaux, pour lutter contre ce phénomène. Pour ce faire, il s’agirait donc selon lui que l’État mette en place « une forme d’hygiène démocratique du statut de l’information ». Le mot est assez glaçant : « Une hygiène démocratique du statut de l’information », et la suite ? Serait-ce une « hygiène de la pensée ? » Notons que la fin de l’anonymat en particulier sur les réseaux sociaux reviendrait ni plus ni moins à placer la liberté de s’exprimer sous conditions.

    Le Président français va-t-il ensuite proposer à l’ONU de réviser l’Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme ? « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » à condition ne pas le faire sous couvert d’anonymat !

    LE LIEN SIMPLISTE ENTRE ANONYMAT ET FAKE NEWS ? DES MOTS INQUIÉTANTS

    Monsieur Macron fait un lien direct entre anonymat et fake news. N’est-ce pas là un raccourci simpliste ? Un problème, les infox. Une solution, supprimer l’anonymat. Et tout serait alors pour le mieux dans la meilleure des démocraties ? Voilà qui est bien simple pour prétendre résoudre un problème complexe et vieux comme le monde.

    Pourquoi n’y a-t-on pas songé avant ? Plus avant, les journalistes disposant de sources anonymes qui leur permettent de faire émerger des affaires qui sont — n’en déplaise — loin d’être des fake news doivent-ils s’attendre au pire ? Faut-il donc faire disparaître, dans la même dynamique « hygiénique » la possibilité d’anonymat des sources journalistiques pour booster encore un peu plus la démocratie, la liberté d’expression et d’information ?

    UNE POSITION À L’EXACT OPPOSÉ DE LA POSITION DES NATIONS UNIES

    Rappelons à toutes fins utiles que l’anonymat ne signifie pas pour autant impunité ! La liberté d’expression est encadrée par la loi, nul ne peut dire tout et n’importe quoi, « anonyme » ou pas, la plupart du temps s’il y a constat d’un délit, dans le cadre d’investigations menées, suite à un dépôt de plainte1.

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  19. Nous noterons de plus que cette assertion va totalement à l’encontre de la position des Nations Unies en 2015. « Le nouveau Rapporteur spécial sur la liberté d’opinion et d’expression, M. David Kaye, a indiqué que son premier rapport portait sur l’utilisation du chiffrement et de l’anonymat dans les communications numériques. Il arrive à la conclusion que le cryptage et l’anonymat permettent aux individus d’exercer leurs droits à la liberté d’opinion et d’expression à l’ère numérique et méritent de ce fait d’être fortement protégés. »

    Enfin comment voir dans cette volonté une quelconque avancée pour la démocratie ? Sauf à considérer que se mettre au diapason de gouvernements bannissant l’anonymat : comme la Russie, la Chine… – des pays qui, et c’est un euphémisme, n’encouragent pas du tout la liberté d’expression – est constitutif d’ une avancée démocratique majeure.

    L’ANONYMAT UNE PROTECTION INDISPENSABLE CONTRE LE DOXXING !

    Enfin et pour conclure, Monsieur Emmanuel Macron devrait intégrer dans sa réflexion le phénomène du Doxxing pour mesurer la dangerosité de ce qui n’est à ce stade qu’une fausse bonne idée qu’il pourra alors revisiter. « Le doxxing, ou doxing est une pratique consistant à rechercher et à révéler sur l’Internet des informations sur l’identité et la vie privée d’un individu dans le dessein de lui nuire. »

    Ainsi si un tel drame, la suppression de l’anonymat, devait se produire en France, comme dans d’autres pays qui se prétendent démocratiques, il pourrait apparaître difficile d’exprimer une opinion contraire à la pensée dominante du moment sans s’exposer à un lynchage virtuel et/ou réel.

    La fin de l’anonymat ne servirait nullement la démocratie, elle se mettrait au mieux au service d’une autocensure infligée. Pour conclure, de la fake news (infox) déjà bien mal définie, au délit d’opinion il n’y a qu’un pas qu’il ne s’agirait pas de franchir. Si l’enfer pour nos démocraties et les usages d’Internet sont pavés de « bonnes intentions » de nos politiques, il n’en demeure pas moins que le droit à l’opacité d’un citoyen et la transparence des pouvoirs publics définit une démocratie, l’inverse est un chemin annonciateur de toutes les dérives, allant de l’autoritarisme, au totalitarisme, jusqu’à la dictature.

    Un article initialement publié le 24 janvier 2019.

    Il est utile de rappeler que sans une maîtrise poussée de l’anonymisation qui est vitale aux opposants sous certains régimes, leur vie est en jeu. Le contrevenant « usuel » sans ce savoir, finira majoritairement par être tracé et identifié par des services comme le C3N entre autres. ?

    https://www.contrepoints.org/2020/10/21/335492-mettre-fin-a-lanonymat-sur-internet-cest-attaquer-la-liberte-dexpression

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    Réponses

    1. L'anonymat sur Internet c'est la liberté d'expression (pareillement que dans la rue si la dictature vous obligeait à marquer sur vos vêtements votre nom, prénom, adresse, âge, religion, parti politique, etc !). Vous n'aborderiez pas n'importe qui sur Internet si vous connaissiez sa couleur de peau, religion, sexe ou nom de famille ! Car, dès lors que son révélées de telles indiscrétions, tout le monde peut vous trouver là où vous habitez et mener des représailles envers la personne qui ne pense pas comme elle.
      C'est l'ouverture obligatoire vers la guerre civile aux assassinats quotidiens.

      Rappel que la rédaction des 'Droits de l'Homme' n'a jamais été écrite par des personnes qui voulaient et obligeaient qu'un pays devienne une Démocratie !
      Bien au contraire ! Les 'Droits de l'Homme' tels qu'ils sont inscrits font partie et soutiennent les dictatures !

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  20. Inégalités : je deviens allergique à la folie de l’égalitarisme !

    La mode égalitariste est toute-puissante, même quand ce sont les pauvres qui y perdent.


    Par Yves Montenay.
    22 OCTOBRE


    La folie égalitaire se répand sur les réseaux sociaux et même dans des journaux réputés sérieux : la Covid-19, le chômage, la montée des dictatures et des guerres, tout cela est inintéressant.

    En 2020, pour rester à la mode, il faut dénoncer les inégalités. Ça apporte des lecteurs et permet de gagner des voix.

    Mais pas la mienne.

    D’ABORD, L’ÉGALITARISME C’EST QUOI ?

    Wikipédia en donne la définition suivante :

    L’égalitarisme est une doctrine politique prônant l’égalité des citoyens en matière politique, économique et/ou sociale, selon les contextes. Dans un sens plus général, l’égalitarisme désigne une école de pensée qui donne la priorité à l’égalité de tous.

    J’y suis opposé pour une raison de principe et une raison pratique : la limitation de la liberté et le nivellement par le bas.

    QUELQUES RÉFLEXIONS SUR L’ÉGALITARISME

    L’égalitarisme est non seulement une atteinte à la liberté mais aussi une idée très théorique de la vie qui imagine le même fleuve tranquille pour des individus pourtant profondément différents.

    En pratique, on nivelle par le bas car c’est facile : pour les adultes, il suffit d’augmenter les impôts, alors que la redistribution est maladroite et coûteuse. Pour les enfants, il suffit de « simplifier » les programmes scolaires et de distribuer le bac à presque tout le monde. Il ne faut pas s’étonner ensuite des mauvais résultats des élèves français dans le classement international PISA.

    Une redistribution de l’ensemble de la richesse démotive ceux qui veulent travailler pour améliorer leur sort. Symétriquement, moins un individu génère de richesse, plus il bénéficiera de la redistribution.

    Cette démotivation d’une partie des meilleurs producteurs et la passivité des moins bons conduit à l’appauvrissement général et notamment à la fin de la redistribution ! Nous aurons ainsi enfin l’égalité, mais dans la pauvreté.

    Cela a été réalisé partiellement en URSS : la grande masse s’est retrouvée dans cette situation, mais le pays a quand même continué à fonctionner partiellement en distribuant des privilèges importants en argent et en nature à l’élite économique et politique, par exemple des logements et des voitures de fonction, deux biens qui étaient très rares et motivaient fortement.

    Finalement l’égalitarisme généralise la pauvreté alors qu’il proclame la diminuer.

    Parlons donc un peu moins des inégalités et un peu plus de diminuer la pauvreté, en augmentant par exemple les qualifications. Pour cela nous avons les modèles suisses et allemands à nos portes.

    Mais, réfléchir, c’est fatigant. Mieux vaut dénoncer !

    Voici quelques exemples.

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  21. LA QUERELLE SUR L’ISF REBONDIT

    Nous sommes en 1981, Mitterrand a une élection à gagner. Il promet la retraite à 60 ans et une dure taxation des grandes fortunes : c’est l’IGF, impôt sur les grandes fortunes.

    Une fois élu, il applique ces deux bêtises, mais doit vite fait rétropédaler sur la deuxième devant le massacre des PME et le chômage corrélatif qu’il entraîne. Déjà expert en infox (fake news), il dira « Le chômage, on n’y peut rien, on a tout essayé ». Mais devant la catastrophe, il finit par alléger considérablement l’IGF, qui devient l’ISF.

    Jacques Chirac, Premier ministre de cohabitation à partir de 1986, supprime l’ISF et est battu à la présidentielle de 1988 notamment parce qu’il a « favorisé les riches ».

    Je passe sur les différentes réformes de l’ISF pendant les 30 ans qui suivent, tous les gouvernements étant pris entre l’évidence de la nuisance de cet impôt qui écarte de la France les employeurs, nationaux comme étrangers, et la crainte de se faire accuser de « favoriser les riches« .

    Et voilà qu’arrive 2017. Le candidat Macron est direct :

    L’ISF fait fuir des investisseurs français et décourage des étrangers d’investir chez nous, ce qui explique une partie de notre chômage.

    Une fois élu, il supprime l’ISF, ou plus exactement le remplace partiellement par un impôt sur l’immobilier, l’IFI. Et ça marche : les exilés fiscaux reviennent, les étrangers investissent et le chômage diminue jusqu’au début de la pandémie.

    Le nombre de demandeurs d’emploi a baissé de 3,3 % en 2019 en France […] Sur le marché du travail, le millésime 2019 aura été l’un des meilleurs de la décennie écoulée. Le Monde – 27 janvier 2020.

    Mais on clame immédiatement que supprimer l’ISF va augmenter les inégalités, et la campagne pour son rétablissement rebondit.

    IDEM POUR LES DIVIDENDES

    Il y a une querelle du même tonneau sur les dividendes reçus par les personnes physiques : surtaxés depuis 2013, ils s’étaient beaucoup réduits.

    Notre nouveau président ramène en 2017 leur imposition au niveau européen moyen, et voilà les dividendes qui reviennent à la normale, donc ré-augmentent en 2018 et 2019.

    Scandale vite dénoncé par la presse. Sans doute faudrait-il que les riches renoncent à chercher une rémunération pour leurs économies !

    On oublie qu’après 2013, l’État a été perdant malgré la hausse nominale de la fiscalité, la baisse des dividendes ayant généré moins d’impôt.

    Au contraire, on constate que la baisse de la taxe sur les dividendes en 2017 a généré beaucoup plus de recettes fiscales du fait de l’élargissement de l’assiette en 2018 et 2019.

    Ce sont les résultats issus du second rapport du Comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital, publié le 8 octobre 2020 pour poursuivre l’analyse des réformes engagées notamment au titre de la transformation de l’ISF en IFI et de l’instauration du Prélèvement forfaitaire unique et libératoire de 30 % -le PFU- sur les revenus du capital mobilier.

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  22. Mais pas un mot sur ce sujet dans la presse égalitariste, dont le lecteur pense au contraire qu’une hausse du taux de l’impôt augmente les recettes de l’État et que sa baisse les diminue.

    C’est ignorer les enseignements des courbes de l’économiste Arthur Laffer, suivant lesquelles il n’est pas fiscalement rentable de dépasser un certain taux de prélèvement car une hausse des taux diminue in fine l’assiette fiscale.

    C’est notre adage bien connu : « trop d’impôt tue l’impôt »

    Et c’est d’autant plus vrai dans une économie mondialisée où les acteurs économiques peuvent choisir de s’établir dans des pays à la fiscalité plus douce. Souvenez-vous la social-démocratie suédoise : ce pays cultive un système capitaliste qui accroît les richesses, et une fiscalité assez forte pour les redistribuer. Mais à partir d’un certain niveau d’impôt, il a constaté que ses cadres émigraient, ce qui non seulement diminuait les recettes fiscales mais surtout freinait l’ensemble de l’économie et notamment encore plus les recettes fiscales.

    Or, comme une grande part des dépenses de l’État a un objectif social, diminuer les recettes en augmentant comme en 2013 l’impôt sur les dividendes, c’est appauvrir les pauvres.

    De la même façon, la suppression de l’ISF a entraîné une baisse des recettes fiscales beaucoup moins importante que prévu et cette petite baisse a été compensée par les impôts sur les activités générées.

    Au mépris d’un examen sérieux du résultat, la fin partielle de l’ISF et la taxation normale des dividendes sont ainsi présentés comme des scandales. Peu importe que l’emploi et le trésor public y gagnent !

    Le titre de l’article du journal Le Monde, mis à jour le 9 octobre, donne le ton « Après la suppression de l’ISF, les revenus des 0,1 % les plus riches ont explosé en France ». C’est un manque de sérieux flagrant, l’augmentation de leurs revenus provenant de la hausse des dividendes et non de l’absence d’ISF, et n’étant qu’un retour à la normale européenne, comme expliqué plus haut.

    Enfin, se polariser sur les 0,1 % c’est réduire l’analyse à des cas très particuliers, dont beaucoup sont probablement accidentels, je veux dire par là qu’ils ne figurent dans cette liste que pour une raison ponctuelle, et donc n’en feront pas partie l’année suivante.

    À ces deux affirmations biaisées, la presse égalitariste ajoute ce que j’appelle des doublons logiques.

    En voici quelques échantillons.

    IL EST INSUPPORTABLE QUE LES RICHES PROFITENT DE LEUR ARGENT

    Tout d’abord, cette presse exploite l’enquête Epicov coordonnée par l’Inserm, rendue publique le 9 octobre 2020 et dont la conclusion est que « le Covid-19 a accru les inégalités ». En effet, premier doublon, la « découverte » que les riches habitent dans des logements plus grands que les pauvres.

    C’est présenté comme un scandale, et cette enquête souligne que, de plus, cela les met à l’abri de la promiscuité qui répand le virus chez les moins bien logés.

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  23. Les logements des « riches » sont déjà taxés via l’Impôt sur la Fortune Immobilière, mais visiblement ça ne suffit pas. Que va-t-on inventer pour établir une égalité de confort et de risque face au virus ? L’interdiction de la propriété de logements de plus de 15 m² par personne ?

    Deuxième doublon logique, les riches en général ne travaillent pas de leurs mains, et peuvent donc télétravailler à partir d’une agréable résidence secondaire ou de tout autre endroit pittoresque. Ils peuvent éviter ainsi des heures de transport quotidien, et donc échapper encore plus au virus !

    Alors que les pauvres doivent se rendre sur leur lieu de travail pour y être ouvrier, caissière, employé de banque… Il faut donc interdire le télétravail, tant pis si les contaminations augmentent !

    Notez au passage qu’on oublie les médecins, notamment hospitaliers, qui sont en première ligne face au virus…

    Indépendamment de la pandémie, j’entends aussi que les riches mangent davantage bio bien que ce soit plus cher, qu’ils peuvent se payer un abonnement à une salle de sport, ou, scandale, à un terrain de golf !

    On ajoute qu’ils peuvent faire des voyages confortables. Interdisons donc le bio, le sport et les voyages dans des hôtels de plus de deux étoiles !

    Le Monde enfonce le clou ce 12 octobre en écrivant : « L’épargne accumulée depuis le confinement est très majoritairement détenue par les Français les plus aisés ». Quelle surprise ! Quel scandale !

    Le Monde daté du 13 octobre embraye sur la fiscalité « anti-riches » avec comme grand titre à la Une : « La crise ravive le débat sur la fiscalité des riches ».

    On pourrait continuer longtemps ainsi, résumons par un doublon logique général : Non seulement ils sont riches, mais, en plus, ils ont de l’argent !

    La mode égalitariste est toute-puissante, même quand ce sont les pauvres qui y perdent.

    Le Monde a sacrifié à cette mode en confiant une tribune hebdomadaire à Piketty.

    On recycle ce slogan du langage populaire de jadis : « les grands, on leur coupera le ciboulot, faut qu’tout le monde y soye égaux. »

    https://www.contrepoints.org/2020/10/22/382664-inegalites-je-deviens-allergique-a-la-folie-de-legalitarisme

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    1. Ceux qui sont cons c'est qu'ils le veulent !
      Ceux qui sont intelligents c'est parce qu'ils l'ont voulu.
      On ne nait pas con ou intelligent, on le devient suivant ses parents, ses profs, son entourage et son chef d'État.

      Quel est le montant du salaire du chef de l'État Suisse ?
      Quel est le montant du salaire du chef de l'État français ?

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  24. Extinction rebellion ou l’écologie sur la pente glissante de la délinquance

    Les Européens goberont-ils encore longtemps les mensonges de ces « maîtres en écologie » qui sévissent maintenant au plus haut niveau pour établir les lois ?


    22 OCTOBRE 2020
    Par Michel Gay.


    Des militants écologistes d’Extinction Rebellion ont utilisé des méthodes de délinquants en dégonflant les pneus de 220 voitures à Bordeaux pour dénoncer la pollution de ces véhicules et dissuader par l’intimidation les Français de rouler en SUV (véhicules utilitaires sport).

    Quel sera la prochaine étape ? Décapiter les propriétaires des voitures thermiques roulant au pétrole ?

    DES PNEUS DÉGONFLÉS. ET APRÈS ?

    Une écologie politique dogmatique abuse les Français en voulant leur faire croire qu’ils pourront vivre de vent et de soleil. Mais sa volonté impérieuse d’imposer rapidement des règles contraignantes et de formater la pensée pour atteindre le nirvana écologique rêvé se heurte aux réalités physiques, économiques et humaines.

    Ignorant délibérément la relation étroite entre l’énergie et les progrès sociaux-économiques, certains écologistes catastrophistes préconisent un retour à la pauvreté et à la misère sociale par la culpabilisation et par… la force.

    Leur credo repose sur la décroissance qui passe par la réduction de la consommation d’énergie. Leur idéal obscurantiste vise à l’organisation autoritaire de privations et de contraintes sévères touchant l’habitat, les transports et au final les libertés individuelles.

    Abusée par une propagande écologiste qui les berce d’illusions, ces militants vivent dans le déni des réalités physiques. Leur discours catastrophiste est un étalage d’accusations gratuites et de lamentations.

    Ces activistes écologistes d’Extinction-Rebellion, de Greenpeace ou des Amis de la Terre, rêvent d’enrôler la jeunesse (lycéens et étudiants) dans leur combat, notamment à partir de « l’exemple » de Greta Thunberg en brandissant des pancartes sur la menace du capitalisme pour la santé de la planète !

    Cet endoctrinement, qui rappelle d’effroyables souvenirs avec l’embrigadement des jeunesses hitlériennes, est inquiétant. Ce travail d’influence insidieux a pour objectif de culpabiliser les adultes « irresponsables ».

    Il reste à souhaiter que la raison revienne vite car ces questions environnementales sont suffisamment sérieuses pour éviter de les polluer avec des peurs irrationnelles.

    « Le pire ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, ce sont les croyances ». (Friedrich Nietzsche)

    UNE POLITIQUE ÉCOLOGISTE SUICIDAIRE ?

    Ces « chevaliers blancs » autoproclamés « sauveurs de la planète » pourraient conduire le Parlement à adopter une politique énergétique suicidaire pour notre pays sous la pression physique et l’intimidation d’une partie endoctrinée de la population.

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  25. Ainsi, à l’heure où la compétitivité de la France est devenue vitale dans une économie mondialisée, il reste à espérer que les élus de la nation dépasseront les clivages politiques et les considérations partisanes « déclinistes » pour orienter l’avenir des Français vers la richesse et leur éviter un effondrement social.

    Ne pas le faire serait pire qu’une erreur, ce serait une faute devant les générations futures.

    UN NOUVEL OBSCURANTISME VERT

    Une nouvelle forme pernicieuse d’obscurantisme vert s’insinue dans les esprits au nom d’une valeur supérieure qui serait la Nature ou Gaïa. Dans ce monde idéalisé, les mensonges et la propagande submergent les arguments techniques et économiques. Ces méthodes s’inspirent d’idéologies despotiques aux couleurs variées (brune, noire, rouge,..) recyclées aujourd’hui dans la couleur verte.

    Cette écologie coercitive masque ses intentions à la fois sous des concepts séduisants et lénifiants (le monde vivra d’amour et d’eau fraîche), et en brandissant des épouvantails diabolisant les transports (avions, voitures…), l’industrie, les insecticides…

    En s’appuyant sur des dogmes partisans, ces apprentis sorciers dénués de toute compétence technique tentent d’influencer les lois dans des domaines industriels et économiques sans seulement entrevoir les graves conséquences sur le niveau de vie, le confort et la sécurité des Français.

    Via les grands médias, ces nouveaux gourous verts abreuvent les Français, y compris des enfants, d’arguments séduisants mais faux comme : « la croissance et l’emploi en France vont revenir en développant les énergies renouvelables ».

    Mais, c’est le contraire qui se produit et se produira.

    Lorsqu’un bateleur médiatique (élu ou non) se pose en défenseur de la planète au nom de l’écologie, il est persuadé de se trouver du côté des bons et des gentils. Tout ce qu’il promet va dans le sens d’une humanité plus solidaire, propre, autonome, responsable et juste. Les vérités premières qu’il assène deviennent une évidence. Ne pas les suivre relèverait de l’imbécilité et de l’égoïsme.

    Cette caste d’activistes et « d’experts », parfois autoproclamés, justifie doctement cet assassinat de la pensée rationnelle au nom de l’écologie en érigeant leurs certitudes en dogme « irréfutable » et en s’arrogeant le droit de définir le Bien et le Mal.

    ÉCOLOGIE ET RELIGION

    Des écologistes et des religieux empruntent parfois des chemins parallèles, avec les mêmes discours, en utilisant de plus en plus des méthodes violentes pour faire triompher leurs causes.

    L’écologie et la spiritualité, porteuses du meilleur et du pire s’occupent respectivement de la protection de la nature et de l’âme. Ces deux forces remettent en cause la démocratie qui laisse le dernier mot aux Hommes au lieu de privilégier des valeurs naturelles et spirituelles considérées comme supérieures aux lois humaines. Elles s’opposent au choix des démocraties de privilégier la liberté individuelle.

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  26. S’il existe une possibilité de détruire le Mal (aujourd’hui les voitures), alors seuls les détenteurs du Bien (les militants d’Extinction-Rebellion à Bordeaux) peuvent agir pour sauver la planète et l’humanité. Il faudrait être fou ou pervers pour s’y opposer.

    Pour ces militants écologistes, sauver la planète et l’humanité implique la suppression de… la liberté ! La violence et les prophètes sont communs entre l’écologie et les religions. Le discours écologiste s’est approprié le Bien et le Mal de telle sorte qu’après le marxisme une nouvelle idéologie apparaît : l’écologisme, détentrice du Bien.

    Dorénavant, des juges condamnent même des États au nom du climat, comme hier d’autres l’ont fait au nom de Dieu, du prolétariat ou de la race.

    L’émergence des dérives sectaires et violentes (véganisme, antispécisme, attaque de centrales nucléaires…) n’est pas due au hasard.

    Si les démocraties n’y prennent pas garde, elles pourraient être balayées par ces nouvelles forces qui conduiront à de nouveaux totalitarismes après bien des désastres.

    Ces rapprochements idéologiques aux relents nauséabonds peuvent se targuer de beaux succès catastrophiques dans l’Histoire du monde. Les chemises brunes, noires, les foulards rouges, verts, et autres cols Mao sont autant de signes extérieurs de tyrannies ayant réussi brillamment, avant d’imploser devant les réalités économiques et physiques.

    UNE DICTATURE VERTE EN GESTATION ?

    Les assassins de la liberté ont besoin de formulations creuses et grandiloquentes (« il faut sauver la planète ») qui émeuvent et rassemblent sous la bannière d’une écologie sympathique. Le pouvoir dictatorial s’impose ensuite par le mensonge et l’abêtissement de la population dont les réfractaires « pollueurs » (aujourd’hui des propriétaires de voitures) sont désignés à la vindicte médiatique et populaire.

    Quelques siècles de pratique de ces méthodes détestables ne permettent pas toujours de discerner ces agissements pernicieux qui contrôlent la pensée. Ils ont l’apparence d’un déroulement logique et rationnel, alors qu’ils ne sont constitués que de syllogismes et de juxtapositions d’idées fausses martelées systématiquement.

    Généralement, le peuple berné par la duplicité de ces manœuvres s’en aperçoit trop tard.

    Les Européens goberont-ils encore longtemps les mensonges de ces « maîtres en écologie » qui sévissent maintenant au plus haut niveau pour établir les lois ?

    Pour le moment, l’écologie politique s’appuie sur des médias complaisants pour faire croire à sa légitimité. Mais son inconsistance se dévoilera un jour dans le monde réel. Sa volonté tyrannique se consumera alors sur le bûcher des réalités. Mais quand ?

    Lorsque les supercheries se révèleront, il sera bien tard et le mal sera fait, et probablement pour longtemps.

    Alors, assis sur un monde en ruines, une jeunesse soucieuse regardera à terre les folles illusions d’un monde effondré, car reposant sur du vent et du soleil, en se demandant benoîtement : « comment avons-nous pu en arriver là ? »

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  27. LE RETOUR DE L’OBSCURANTISME

    À l’opposé du siècle des Lumières et de son culte de la technique et du progrès, le XXIe siècle naissant affiche désormais sa défiance de la technique et scrute, derrière chacune de ses avancées, ses inconvénients pour la planète.

    Au nom du dieu Nature, ce siècle marque le retour de la culpabilité de l’Homme, néfaste par essence à son environnement. Sa nécessaire contrition est liée au mythe d’une future apocalypse dont il serait responsable.

    L’écologie politique brandit à la fois le spectre de la fin du monde et les délices d’un paradis perdu en manipulant les peurs.

    La véritable écologie, c’est-à-dire la protection de l’environnement et l’arrêt du gaspillage des ressources, est une science qui fait appel à la technique, l’industrie, l’économie, ainsi qu’à la recherche.

    Mais la politisation de l’écologie, qui fait de la protection de la planète un projet prioritaire de société, doit être redoutée.

    L’écologie politique ne doit pas être un fondement des relations sociales car les écologistes ne cherchent pas à résoudre les problèmes humains, sociaux ou économiques. Ils veulent avant tout créer une icône supérieure à l’Homme : la planète. Cette idole sacrée déciderait au-dessus de toute autorité humaine du bien et du mal.

    Il ne s’agit donc plus d’un projet républicain mais d’une idéologie religieuse fondée sur un arbitraire, au nom de la sainte quête du développement éco-durable où les véritables scientifiques sont mis au pilori comme falsificateurs aux ordres des industriels.

    LA DÉFIANCE DU PROGRÈS

    L’écologie moderne se méfie de la civilisation et de l’industrie. Elle préfère un repli sur elle-même dans lequel l’auto consommation, le retour à la nature primitive et la frugalité deviennent des buts.

    Ceux qui s’imaginent encore que l’écologie permettra d’aller vers un monde meilleur sont les dupes de l’histoire. Cette idéologie s’organise pour imposer une réduction du niveau de vie de l’humanité par la contrainte.

    Le principal facteur de développement social et de compétitivité de toute économie est le caractère bon marché de l’énergie, et en particulier de l’électricité.

    Aujourd’hui, l’écologie politique recherche le pouvoir pour faire de bonnes affaires financières. Elle veut obtenir le soutien financier des États et des… industriels honnis, c’est-à-dire de tous les contribuables et consommateurs, ces vilains pollueurs.

    Dans cette optique, elle a besoin d’un système autoritaire qui lui permettra d’imposer sa vision pour, selon elle, le bien de la planète.

    DES MÉTHODES SOURNOISES

    Les écologistes politiques utilisent des méthodes sournoises aux relents dictatoriaux pour s’imposer au peuple récalcitrant. Pour imprégner les esprits, ils déploient une propagande médiatique tous azimuts afin de radicaliser, fanatiser, discréditer, jeter l’anathème, supprimer et interdire, toujours et encore au nom de la planète.

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  28. En poussant le raisonnement jusqu’au bout, le meilleur moyen de diminuer l’empreinte écologique de l’homme sur Terre est de l’exterminer pour le transformer en humus qui nourrira la Nature.

    Finalement, se suicider serait bon pour la planète. Un bon humain serait donc un humain mort.

    Attention… l’écologie politique est dangereuse pour la démocratie et la liberté !

    Ainsi, sous sa vision écologique « ambitieuse » et idéaliste, le gentil Nicolas Hulot, comme dans la chanson de Jacques Dutronc, « a l’air sympa et attirant, mais, mais, mais… faites attention », c’est un idéologue dangereux !

    https://www.contrepoints.org/2020/10/22/382659-extinction-rebellion-ou-lecologie-sur-la-pente-glissante-de-la-delinquance

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  29. Une brève histoire de l'emballage judiciaire


    Judge Andrew P. Napolitano
    le 22 oct.2020


    Depuis la mort de la juge libérale Ruth Bader Ginsburg et la détermination du président Donald Trump à occuper son siège à la Cour suprême avant le jour du scrutin avec la juge traditionaliste Amy Coney Barrett, le concept d'emballage judiciaire a fait son apparition. L'expression «emballage judiciaire» est une référence désobligeante à la législation qui modifie le nombre de sièges à la Cour suprême pour modifier sa composition idéologique perçue.

    Les origines de l'emballage judiciaire moderne remontent à l'ère de la dépression, lorsque le président Franklin Delano Roosevelt a cherché à étendre le tribunal de neuf à 15 en ajoutant un nouveau juge pour chaque juge en exercice qui refusait de prendre sa retraite à son 70e anniversaire. FDR a offert le plan au printemps de 1937, peu de temps après son entrée en fonction pour son deuxième mandat. Il venait juste d'être réélu dans un glissement de terrain et était frustré de voir qu'une grande partie de sa législation avait été invalidée par la Cour suprême car elle dépassait les pouvoirs du gouvernement fédéral.

    Le raisonnement déclaré de FDR était que le tribunal avait une "congestion des affaires" puisque ses neuf juges étaient, selon lui, lents à traiter les appels dont ils étaient saisis et qu'un plus grand nombre de juges rendrait le tribunal plus efficace. Peu de gens ont cru à ce subterfuge. Si neuf était trop lent, alors 15 serait plus lent.

    FDR voulait vraiment plus de juges pro-New Deal qui ratifieraient ses propositions radicales pour centraliser, planifier et contrôler l'économie. Néanmoins, son emballage à la cour était extrêmement impopulaire et le plan n'a jamais réussi à sortir du Comité judiciaire du Sénat.

    Mais les historiens se sont demandé si la proposition fonctionnait réellement, et voici pourquoi. Avant la mort du plan de FDR, l'un des juges conservateurs, Owen Roberts, a changé d'avis sur la portée constitutionnelle du gouvernement fédéral, et il a commencé à voter avec l'aile libérale de la Cour pour confirmer la législation du New Deal contre les contestations constitutionnelles.

    Bien que l'affaire dans laquelle Roberts a rompu les rangs impliquait une loi sur le salaire minimum de l'État de Washington - que le tribunal a confirmée 5 à 4 avec Roberts rejoignant les libéraux - le crochet sur lequel Roberts a accroché son chapeau constitutionnel était la clause de commerce. Cette clause donne au Congrès le pouvoir de réglementer le commerce entre les États.

    Avant le New Deal, le pouvoir du Congrès sur le commerce était généralement interprété comme James Madison le voulait. Le Congrès peut réglementer - c'est-à-dire maintenir la régularité - la circulation des marchandises au-delà des frontières ab intestat entre les marchands et empêcher les États de favoriser leurs propres marchands.

    Après le changement d'avis de Roberts, une majorité de la cour a commencé à voir le pouvoir commercial d'une manière extrêmement expansive, nulle part justifiée par le langage de la Constitution ou sa compréhension originale. Le point de vue nouveau - et malheureusement, actuel - du pouvoir commercial du Congrès est que la Constitution autorise le Congrès à réglementer tout ce qui affecte le commerce interétatique, même le comportement économique personnel privé trop minuscule pour être mesuré, un comportement qui n'est pas de nature commerciale et un comportement entièrement en Etat.

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  30. Le changement de Roberts, qu'il n'a jamais justifié publiquement, a été inventé «le changement dans le temps qui en a sauvé neuf». FDR ne pouvait pas savoir que son coup de poing à la cour aurait tellement terrifié une justice conservatrice qu'elle en aurait fait un grand gouvernement libéral. Mais ça l'a fait.

    Bientôt, les départs à la retraite des juges ont permis à FDR de pourvoir cinq postes vacants à la Cour au cours de ses 12 années de fonction, et le paysage du droit constitutionnel américain ne serait plus jamais le même.

    Le nombre de juges au tribunal est fixé par la loi parce que la Constitution est muette à ce sujet. Bien que le coup de FDR ait été un effort malavisé pour traiter le tribunal comme s'il s'agissait d'une super-législature, il est constitutionnellement permis au Congrès de modifier le nombre de juges en exercice.

    La seule fois que cela a été fait, ce sont les républicains qui ont été les scélérats. L'époque était la reconstruction, et le président impopulaire et mis en accusation mais acquitté Andrew Johnson était à la Maison Blanche.

    Craignant que Johnson ne remplisse la cour de sympathisants du Sud, les républicains radicaux du Congrès ont «déballé» la cour.

    Les républicains craignaient deux problèmes qui entraîneraient l'invalidation judiciaire de leur législation. L'un était la reconstruction et l'autre avait cours légal.

    La reconstruction a placé les États du Sud qui avaient rejoint la Confédération sous une occupation militaire si draconienne que les dirigeants du Congrès craignaient que la cour l'invalide. Ainsi, ils ont promulgué une loi qui a retiré la compétence de la Cour suprême en matière de reconstruction et a réduit le nombre de juges par attrition de neuf et parfois de dix à un nombre permanent et fixe de sept. Ce dernier a empêché Johnson de remplacer les juges sortants à moins que le nombre de membres du tribunal ne tombe à six.

    La question de la monnaie légale impliquait une législation de l'époque de la guerre civile qui déclarait que le papier-monnaie - non soutenu par de l'or ou de l'argent comme l'exige la Constitution, et juste imprimé par le gouvernement - avait cours légal. Lorsque le tribunal de neuf membres a invalidé le papier-monnaie pour les dettes privées, les républicains ont frappé avec leur déballage.

    Ça a marché. Après qu'Ulysses S.Grant est devenu président, le Congrès a ramené le nombre de juges à neuf, Grant a pourvu les postes vacants avec ses copains et les nouveaux juges ont rejoint les anciens dissidents dans une autre affaire ayant cours légal qui a confirmé l'utilisation du papier-monnaie pour les dettes privées.

    Quel que soit le résultat du 3 novembre, nous aurons bientôt une Cour suprême conservatrice. Si Joe Biden remporte la présidence et que les démocrates contrôlent le Congrès, certains essaieront d'emballer le tribunal en augmentant son nombre. Mais l’histoire enseigne que bricoler le système judiciaire pour des raisons politiques est dangereux pour la liberté et la longévité des fonctions.

    Le tribunal n'est pas une législature. Son but est d'empêcher - et non de déchaîner - le président, le Congrès et les majorités populaires de violer les droits constitutionnels.

    Sans cette structure anti-démocratique, qui ou quoi nous protégera de la tyrannie de la majorité ?

    http://www.judgenap.com/post/a-brief-history-of-court-packing

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  31. Quatre nouveau-nés meurent en Australie après s'être vu refuser une chirurgie cardiaque en raison des règles de voyage COVID


    par Tyler Durden
    Jeu 22/10/2020 - 00:10
    Rédigé par Paul Joseph Watson via Summit News,


    Quatre nouveau-nés à Adélaïde, en Australie, sont décédés après s'être vu refuser une chirurgie cardiaque vitale en raison des restrictions de voyage liées aux coronavirus.

    Adélaïde est la seule capitale australienne continentale qui ne propose pas de chirurgie cardiaque pédiatrique. Par conséquent, environ 100 bébés par an doivent être envoyés entre les États pour recevoir un traitement.

    Cependant, en raison des restrictions de verrouillage du COVID-19 imposées par le gouvernement australien, les transferts vers Melbourne ont cessé et les bébés doivent faire un voyage plus long vers Sydney à la place.

    «Le professeur d'obsetricien John Svigos a déclaré que quatre bébés décédés à Adélaïde le mois dernier n'avaient pas pu être transférés et auraient« presque certainement »bénéficié d'une intervention chirurgicale sur place», rapporte 9 News.

    Lors d’une conférence de presse mercredi, le premier ministre de Victoria, Daniel Andrews, a écarté le blâme pour la mort des nouveau-nés. Il a déclaré que les autorités sanitaires de son gouvernement lui avaient dit qu’elles n’avaient pas empêché les enfants d’être transportés à Melbourne.

    "Je ne pense pas que ce soit une question de restrictions", a-t-il dit, affirmant "qu'il y avait un choix non pas de notre côté, mais de l'autre côté pour qu'ils ne soient pas envoyés."

    L’Hôpital pour femmes et enfants d’Adélaïde a déclaré dans un communiqué que ses services de chirurgie cardiaque pédiatrique sont actuellement en cours de révision et a promis que «les enfants d’Australie du Sud auront toujours accès aux services de santé dont ils ont besoin».

    La mort des quatre nouveau-nés a suscité l'indignation dans toute l'Australie.

    Dans une chape à l'antenne, l'animateur de Sky News Australia, Paul Murray, a critiqué les «échecs du gouvernement sud-australien» et «l'incompétence du gouvernement victorien», et a déclaré qu'il était «scandaleux» qu'un pays développé comme l'Australie soit incapable de sauver la vie des enfants.

    De nombreux experts de la santé ont averti que l'impact des mesures de verrouillage contre les coronavirus avait un impact dévastateur sur la santé, avec un nombre incalculable de décès dus à des maladies graves non traitées.

    Le mois dernier, le ministre allemand de la coopération économique et du développement, Gerd Muller, a averti que les mesures de verrouillage à travers le monde finiraient par tuer plus de personnes que le coronavirus lui-même.

    «Nous prévoyons 400 000 décès supplémentaires dus au paludisme et au VIH cette année sur le seul continent africain», a déclaré Muller, ajoutant que «un demi-million d'autres mourront de la tuberculose».

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  32. Les commentaires de Muller sont arrivés des mois après qu'une étude divulguée de l'intérieur du ministère allemand de l'Intérieur a révélé que l'impact du verrouillage du pays pourrait finir par tuer plus de personnes que le coronavirus en raison des victimes d'autres maladies graves ne recevant pas de traitement.

    Une autre étude a révélé que les verrouillages «détruiront au moins sept fois plus d'années de vie humaine» qu'ils n'en sauvent.

    Le professeur Richard Sullivan a également averti qu'il y aurait plus de décès par cancer au Royaume-Uni que de décès par coronavirus totaux en raison de la restriction de l'accès des personnes aux dépistages et au traitement en raison du verrouillage.

    Ses commentaires ont été repris par Peter Nilsson, professeur suédois de médecine interne et d'épidémiologie à l'Université de Lund, qui a déclaré: «Il est si important de comprendre que les décès du COVID-19 seront bien inférieurs aux décès causés par le verrouillage de la société lorsque l'économie est ruiné.

    Selon le professeur Karol Sikora, un oncologue consultant du NHS, il pourrait y avoir 50 000 décès supplémentaires dus au cancer à la suite de la suspension des dépistages de routine pendant le verrouillage au Royaume-Uni.

    Les experts ont également averti qu'il y aura 1,4 million de décès dans le monde dus à des infections tuberculeuses non traitées en raison du verrouillage.

    Comme nous l’avons souligné précédemment, un consortium d’analystes de données en Afrique du Sud a constaté que les conséquences économiques du verrouillage du pays entraîneraient la mort de 29 fois plus de personnes que le coronavirus lui-même.

    https://www.zerohedge.com/medical/four-newborn-babies-die-australia-after-being-denied-heart-surgery-due-covid-travel-rules

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  33. L'étau se resserre en Angleterre : on ne peut plus recevoir chez soi dans certaines zones


    Nexus
    mer., 21 oct. 2020 16:55 UTC


    De nouvelles restrictions de niveau 2 sont appliquées depuis le 17 octobre 2020 en Angleterre, notamment l'interdiction de recevoir des personnes extérieures à son foyer chez soi. Si vous comptiez profiter des vacances scolaires pour aller rendre visite à des amis ou de la famille à Londres, c'est raté.

    vbvbComme il l'est expliqué dans cet article de Capital : « Plus de la moitié de la population de l'Angleterre, soit environ 28 millions d'habitants, notamment à Londres, vivent depuis samedi 17 octobre sous de nouvelles restrictions visant à enrayer la propagation du nouveau coronavirus. Les réunions entre famille et amis de différents foyers sont désormais interdites à l'intérieur, à Londres et dans d'autres zones de l'Angleterre, qui regroupent 11 millions de personnes au total. La capitale britannique et ces zones rejoignent ainsi d'autres régions qui étaient déjà soumises à ce même type de restrictions après avoir été classées par les autorités au niveau "élevé", deuxième échelon d'un système d'alerte qui en compte trois. »

    Ce que signifie le niveau « élevé »

    Dans un article du média mylondon.news, on peut en savoir plus sur ce que vivent les Anglais dans les zones à risque dit « élevé » :
    « Les personnes ne doivent rencontrer personne en dehors de leur foyer ou de leur bulle de soutien dans un cadre intérieur, que ce soit à la maison ou dans un lieu public. Les personnes ne doivent pas se réunir en groupe de plus de 6 personnes à l'extérieur, y compris dans un jardin ou un autre espace. Les personnes doivent s'efforcer de réduire le nombre de leurs déplacements dans la mesure du possible. S'ils ont besoin de se déplacer, ils doivent marcher ou faire du vélo lorsque c'est possible, ou encore planifier à l'avance et éviter les heures et les trajets trop chargés dans les transports publics. »

    Une façon de compter les cas aussi fiable que la façon de compter les morts ?

    Il nous paraît indispensable de répéter ce que nous rapportions déjà dans nos derniers articles concernant le Royaume-Uni, au sujet de la manière de compter les décès liés à la COVID-19 :
    «... rappelons que la façon de compter les morts en Angleterre a été quelque peu trompeuse pendant plusieurs mois et a provoqué une réduction de plus de 5000 victimes quand elle a été réexaminée. Jusqu'au 12 août, "les personnes en Angleterre décédées à tout moment après un test positif, quelle qu'en soit la cause, étaient comptabilisées dans les chiffres. Mais il y aura désormais un délai de 28 jours, donnant une image plus précise de l'épidémie." Notons que seule la durée prise en compte pour la comptabilisation a changé, pas la raison de la mort. Cela veut-il dire qu'une personne testée positive mourant dans les les 28 jours après son test est comptée comme victime du coronavirus, même si elle est morte d'autre chose ? Pratique pour faire gonfler les chiffres. »

    Des chiffres à vérifier ?

    Si dans un article du Guardian, on peut lire que le 18 octobre 2020, on enregistrait 16982 cas positifs et 67 morts de plus au Royaume-Uni, le Dr Blachier disait en France il y a quelques jours qu'il ne comprenait pas la flambée de cas positifs en France (30000 cas) et se demandait s'il n'y avait pas un bug dans le système au vu des visites en urgence, basses par rapport au nombre de cas. (Lire notre article à ce sujet)

    - voir sur site -

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  34. Le Dr Blachier déclarait également sur le plateau télé de Cnews qu'il ne comprenait pas non l'instauration d'un couvre-feu qu'il trouvait complètement disproportionné. A plusieurs, ils ont contacté Santé Publique France pour savoir de quoi il en retourne. Si on en croit des scientifiques comme le Pr Toussaint, qui explique que les tests PCR sont très sensibles et détectent des virus à faible charge virale et non contagieux, il peut sembler plausible que le nombre de cas positifs explose étant donné le nombre énorme de tests faits sur la population au quotidien. (Lire notre article à ce sujet). Rappelons toujours et encore qu'un cas positif n'est dans la majorité des cas, ni malade, ni contagieux !

    Dr Toubiana le 5 octobre sur Sud-Radio

    Toutes ces données justifient-elles de ne presque plus avoir de vie sociale en-dehors du travail ? Les citoyens britanniques vont-ils à nouveau se révolter comme ils l'ont déjà fait à Trafalgar Square le 26 septembre 2020 ?

    - voir clip sur site -

    Image de couverture par StockSnap de Pixabay

    https://fr.sott.net/article/36196-L-etau-se-resserre-en-Angleterre-on-ne-peut-plus-recevoir-chez-soi-dans-certaines-zones

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