- ENTREE de SECOURS -



vendredi 9 juin 2023

Les avertissements du professeur Bhakdi concernant la vaccination Covid s’avèrent justes

 

58 commentaires:

  1. Les avertissements du professeur Bhakdi concernant la vaccination Covid s’avèrent justes


    08.06.2023
    www.kla.tv/26263


    Le professeur Sucharit Bhakdi avait déjà mis en garde contre le risque de thromboses plusieurs mois avant l'introduction des vaccins Covid controversés. C'est ce qu'il a fait dans une lettre détaillée adressée à l'Agence européenne des médicaments (EMA) et dans d'innombrables conférences et discours. Mais en grande partie sans être entendu. Au lieu de cela, il a été accusé d'antisémitisme et d'incitation à la haine, mais a été acquitté par le tribunal le 23 mai 2023. Pourtant la campagne de dénigrement contre le professeur Bhakdi ne s'arrête pas là. Et ce, bien que la grande vague de vaccination Covid ait été suivie, tel un tsunami, d’une vague de morts et de victimes de la vaccination. Quand la justice poursuivra-t-elle enfin les pyromanes, c'est-à-dire les groupes pharmaceutiques et les organismes d'autorisation de mise sur le marché, et non pas ceux qui ont signalé les incendies, comme le professeur Bhakdi ?

    Vaccination Covid-19 : le Pr Bhakdi met en garde l'EMA contre les thromboses

    Selon un article du quotidien norvégien Dagbladet du 21 mars 2021, cinq patients ont été hospitalisés à l'hôpital universitaire d'Oslo Rikshospitalet pour des thromboses, des saignements et un taux de plaquettes faible. Deux de ces personnes sont depuis décédées. Une autre est décédée au cours de la deuxième semaine de mars. Selon l’article, tous les patients avaient été vaccinés par le vaccin AstraZeneca. Citant le directeur médical de l'agence nationale du médicament, Steinar Madsen, le journal rapporte que, fait intéressant, tous les patients avaient moins de 55 ans. Des rapports similaires s'accumulent provenant d'autres pays. En Allemagne, par exemple, le ministère de la Santé a signalé 13 cas de thromboses dans le cerveau suite à la vaccination avec le vaccin AstraZeneca : Il s'agit de douze femmes et d'un homme âgés de 20 à 63 ans. Trois des femmes sont mortes. Après un bref arrêt de la vaccination, le vaccin controversé est à nouveau administré. L'Agence européenne des médicaments (EMA) considère que le vaccin est « sûr ».

    Douze scientifiques et médecins éminents voient les choses tout à fait différemment : Dans une lettre ouverte adressée à l'EMA il y a plusieurs mois, le groupe s'est inquiété de savoir si les questions essentielles concernant la sécurité des vaccins avaient été traitées de manière adéquate par l'EMA avant leur approbation. Les auteurs, dirigés par le Dr Sucharit Bhakdi, professeur émérite de microbiologie médicale et d'immunologie et ancien président de l'Institut de microbiologie médicale et d'hygiène de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence, en Allemagne, ont fortement mis en garde contre le risque avec les vaccins de formation de caillots sanguins. Il est toutefois à noter que l'EMA n'a pas réagi. Mais les effets secondaires graves prédits, contre lesquels les auteurs ont mis en garde dans leur lettre à l'EMA, se produisent maintenant en grand nombre. Cela fait bondir, n’est-ce pas ? Pourquoi l'EMA ne réagit-elle pas à ces avertissements ? Et qu'est-ce qui se cache derrière tout cela ? Étant donné les dommages importants et les décès dus à la vaccination, le pouvoir judiciaire est appelé à enquêter minutieusement sur les défaillances de l'EMA.

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  2. Un footballeur de 21 ans meurt sur le terrain.
    Une nouvelle victime de la vaccination meurtrière par ARNm.
    Un joueur de kabaddi de 22 ans meurt d'une crise cardiaque pendant un match. Une autre victime des vaccins toxiques.
    Un sportif de 24 ans meurt subitement après s'être effondré pendant un match à cause des vaccins.
    Un jeune kickboxeur s'effondre sur le ring après avoir reçu une injection génique et meurt.
    Une danseuse de 20 ans meurt d'une crise cardiaque sur scène, une autre victime tragique de la vaccination
    Joueur de hockey sur glace de 20 ans, meurt pendant un tournoi des effets secondaires du vaccin.
    Un joueur de hockey sur glace meurt en plein match d'un arrêt cardiaque dû au vaccin.
    Un footballeur de 20 ans s'effondre sur le terrain et meurt des effets secondaires mortels du vaccin.
    Un danseur s'effondre sur scène et meurt à cause de la vaccination mortelle
    Un sportif meurt d'un « arrêt cardiaque » lors d'une course cycliste, après les vaccinations
    Un marathonien de 32 ans décède juste avant la ligne d'arrivée d'une crise cardiaque provoquée par la vaccination
    Un magicien meurt sur scène pendant un spectacle, victime tragique des vaccinations.
    Un animateur radio meurt en direct d'une crise cardiaque, un effet typique de la vaccination.
    L'entraîneur meurt d'une crise cardiaque causée par les vaccins pendant une séance d'entraînement.
    Un coureur meurt lors du marathon de Kuala Lumpur après avoir été vacciné .
    Un footballeur meurt d'une crise cardiaque sur le terrain, comme de nombreux autres sportifs après avoir été vaccinés.

    de hm.
    Sources / Liens :

    Le professeur Bhakdi à propos de son acquittement :
    https://www.youtube.com/watch?v=gIBf9LBpi9k

    Acquittement du professeur Bhakdi ; brève explication du jugement du point de vue juridique :
    https://www.mwgfd.org/2023/05/freispruch-fuer-prof-dr-bhakdi/

    CompactTV au sujet du procès et de l'acquittement du professeur Bhakdi :
    https://www.youtube.com/watch?v=TuXeFrU8R0Y

    Vaccination Covid : Bhakdi met en garde l'EMA contre les thromboses
    en français (www.kla.tv/18563)

    763 célébrités mortes après la vaccination au Covid ! Combien alors dans la population ? en français (www.kla.tv/25826)

    https://www.kla.tv/fr

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    Réponses
    1. Notez bien que l'article part en couilles avec procès, incendiaires, anti-arabes, ministères, etc mais JAMAIS il n'a été abordé la découverte par les Dr Carrie Madej et Astrid Stuckelberger du contenu réel des flacons injectables ! Ce sont des POISONS ! Des piqûres LÉTALES, et... PERSONNE N'EN PARLE !

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  3. L’OMS organise le totalitarisme en Occident


    le 8 juin 2023


    Les statistiques prenant en compte le nombre de décès à la suite de l’injection d’ARN messager modifié susceptible de protéger les personnes contre l’infection par le coronavirus ne reflètent pas la réalité. Il est estimé que seulement 1 % des signalements de l’effet secondaire létal de ce traitement expérimental de nature génétique abusivement considéré comme un vaccin remonte auprès des organismes officiels. Il y a encore quelques mois les estimations provenant de sources aussi variées que les compagnies d’assurance-décès américaines, les actuaires de ces compagnies, l’armée américaine dont l’administration des anciens combattants a géré cette « vaccination », les analyses détaillées des statistiques de divers pays et les médecins spécialisés en anatomo-pathologie hospitalières conduisaient à un surplus de mortalité que ces statistiques officielles sous-estimaient d’un facteur 100. On en déduit qu’au moins dans les pays occidentaux et ceux quI ont mis en place ce traitement par ARN messager il y a eu au moins 8,5 millions de morts, ce facteur 100 s’appliquant aux 85 000 morts reconnus officiellement.

    Selon des déclarations datant du mois d’avril 2023 en provenance de l’OMS le mutant XBB.1.16 du coronavirus qui sévit depuis la fin de l’année 2019,t, aussi appelé variant, serait plus virulent que ses ancêtres directs dont le XBB.1.6 car il se propage plus rapidement que son prédécesseur omicron XBB.1.5 en raison de la mutation K478R (une lysine remplacée par une arginine en position 478) qui a pour résultat de modifier les propriétés antigéniques de la protéine « spike » du virus. En conséquence l’OMS a sollicité les laboratoires pharmaceutiques pour se tenir prêts à la mise en place de la production d’ARN messager pour la production d’une nouvelle version du traitement par thérapie génique des populations afin d’être préparées à une nouvelle pandémie « coronavirale » que les dernières informations en provenance d’Inde permettent de qualifier comme « inquiétante » par les spécialistes de l’OMS.

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  4. Cette information coïncide avec la levée de boucliers des détracteurs du Professeur Didier Raoult en France et du Docteur Robert Malone aux Etats-Unis, pour ne citer que deux exemples. Cette campagne de dénigrement organisée par des personnes liées de près ou de loin au milieu médicale présente une caractéristique qui remet en cause son bien-fondé : tous les organisateurs, du moins en France, sont liés à l’industrie pharmaceutique. Il s’agit de conflits d’intérêt qu’ils n’ont pas déclaré comme la loi l’exige. Il s’agit donc bien d’actions organisées en sous-main par les laboratoires pharmaceutiques avec la complicité de l’OMS.

    Il apparaît très clairement que l’OMS est devenue l’organisme incontournable supranational et coercitif qui est sur le point de rendre obligatoire un pass sanitaire comprenant une obligation de « vaccination » pour se protéger contre toute nouvelle pandémie déclarée comme telle par cet organisme. Ce projet de l’OMS devrait entrer en vigueur au plus tard au début de l’année 2024. Qui décidera de cette obligation vaccinale ? Ursula von der Leyen qui doit être promue Docteur honoris causa de l’Université de Toulouse ce 9 juin 2023 pour ses services rendus aux peuples européens avec l’achat massif de doses de « vaccins » qu’elle a personnellement organisé sera-t-elle aussi lauréate du prix Nobel de la paix ? On retrouve là la collusion entre certains universitaires, les politiciens de haut rang, du moins ceux à qui ont été confiées de hautes responsabilités, et des organisations comme la Rockefeller Foundation, celle de Bill Gates et bien d’autres organismes non gouvernementaux qui subventionnent à hauteur de 80 % l’OMS. On comprend aisément qu’un nouveau marché de plusieurs dizaines de milliards de dollars sera offert chaque année aux laboratoires pharmaceutiques, à l’occasion de chaque nouvelle pandémie déclarée comme telle par l’OMS, dans les règles avec la mise en place de ce « QR-pass sanitaire et vaccinal » dans quelques mois.

    Le totalitarisme rampant dans lequel les démocraties occidentales semblent être décidées à se complaire sera favorisé par cette décision de l’OMS. En effet il constituera une grave atteinte aux libertés individuelles et aura des conséquences catastrophiques dont le public n’a pas vraiment conscience.

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  5. De nombreux pays dans le monde s’opposeront à cette décision dictatoriale de l’OMS. Le Président Donald Trump, méprisé par la gauche progressiste américaine, avait annulé la contribution des Etats-Unis à l’OMS : il avait bien raison d’en avoir décidé ainsi car l’OMS est un organisme dangereux pour les droits fondamentaux de l’homme et du citoyen. Ironiquement es « démocraties » occidentales ont critiqué le crédit social chinois. Il ne faut oublier que cette décision de l’OMS pourra inclure dans ce « pass » une reconnaissance faciale et un dossier médical détaillé, puis un certificat de « bonne citoyenneté incluant les crédits carbone, la consommation de viande, d’alcool ou de cigarettes … Vive l’OMS ! Vive la servitude volontaire !

    Je conseille à mes lecteurs la lecture de la revue de Christophe Claudel sur sont site :https://christopheclaudelblog.wordpress.com/2023/06/08/pourquoi-le-pass-vaccinal-de-loms-inaugure-le-nouvel-ordre-mondial-sous-la-forme-dune-dictature-sanitaire-mondiale/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/06/08/loms-organise-le-totalitarisme-en-occident/

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  6. Retour de bâton radioactif


    lundi 5 juin 2023


    Le 13 mai, des bombardements russes dans la région de Khmelnitsky ont détruit un important dépôt de munitions. De grandes détonations répétées se sont produites après que des missiles ont touché des dépôts qui stockaient de très grandes quantités de carburant et de munitions.

    Le 649e dépôt d'armes et de munitions dans le village de Hrushevitsya stockait un nombre important de missiles anti-aériens de fabrication occidentale, y compris des missiles sol-air Patriot. L'estimation du coût de la frappe serait de plus de 500 millions de dollars.

    Cependant, au-delà de la force des explosions et des pertes militaires subies, l'attention des experts fut attirée ailleurs. Tout d'abord, l'incendie fut éteint à distance par des robots, signe que les autorités ukrainiennes savaient que le dépôt 649 renfermait quelque chose de potentiellement nocif pour l'homme. Ensuite, des patrouilles de surveillance des radiations sont très vite arrivées sur les lieux. Un pic clair de rayonnement gamma fut détecté à Khmelnitsky, quelques heures à peine après la destruction du dépôt de munitions, l'émission continuant d'augmenter le lendemain et restant au niveau élevé par la suite, avec un rayonnement nocif dépassant les 20 km de l'épicentre.

    Très vite, certains émirent l'hypothèse que le site de Khmelnitsky servait de lieu de stokage à des munitions à l'uranium appauvri (UA), provenant des obus des tanks Challenger livrés par le Royaume-Uni. Le pic clair de rayonnement gamma à Khmelnitsky indique qu'il y avait un très grand stock de munitions à l'UA qui a été détruit, soulevant la poussière d'uranium dans l'air.

    Cependant, les conséquences de cet événement risquent de dépasser les frontières ukrainiennes. Le 19 mai, Nikolai Patrushev, un porche conseillé de Vladimir Poutine, annonça à la presse russe qu'un « nuage toxique » dériverait vers l'Europe suite à la destruction, une semaine plus tôt, de sites de stockage « des munitions à l'uranium appauvri fournies par l'Occident à l'Ukraine » à Khmelnitsky. Et il ajouta qu'« une augmentation des niveaux de radiation a déjà été enregistrée en Pologne ». Il faisait référence à la forte augmentation du niveau de bismuth - un produit de dégradation de l'uranium appauvri utilisé dans les munitions - qui avait été mesurée le 15 mai dans la ville polonaise de Lublin. C'est-à-dire qu'en 2 jours à peine, le nuage radioactif a parcouru 400 km. Des données qui ont été confirmées par la sénatrice roumaine Diana Shoshoaca lors d'une émission de télévision.

    - voir photos sur site -

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  7. La presse, ukrainienne et occidentale, cria immédiatement à la « fake news », avançant divers arguments. Tout d'abord, les experts faisaient remarquer que l'élévation de la radioactivité présentée sur des graphiques était antérieure à l'attaque sur le dépôt 649. Ensuite, l'université Maria Curie-Skłodowska de Lublin expliqua que le pic de bismuth avait été causé par un phénomène naturel lié aux précipitations. De son côté, l'université de Khmelnitsky affirma que les indicateurs de radioactivité ne dépassaient pas la norme et qu'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter.

    Nous sommes donc face à un phénomène classique en période de guerre. Les autorités ukrainiennes et polonaises cherchent à rassurer leurs populations respectives, en minimisant l'ampleur de l'incident, tandis que les Russes, de leur côté, exploitent l'événement pour créer un vent de panique chez leurs adversaires. À cet égard, il est à noter que lorsque la rumeur du nuage radioactif se propagea sur les réseaux sociaux, les Ukrainiens résidant dans la région de Khmelnitsky se ruèrent dans les magasins et les pharmacies pour se procurer des pilules d'iode.

    Qui faut-il croire ? Il est évidemment encore trop tôt pour trancher. Sûrement, la vérité se situe, comme souvent, quelque part entre ces deux versions.

    Le temps révèlera si les niveaux de radioactivités détectés en Ukraine et en Pologne sont bénins pour l'homme ou si au contraire, nous sommes face à une catastrophe sanitaire et écologique susceptible d'entraîner une épidémie de cancer à moyen terme ainsi qu'une pollution des nappes phréatiques et des récoltes.

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Retour-de-baton-radioactif-72619.html

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  8. Téhéran dévoile le missile hypersonique Fattah, imprévisible et maniable


    Jeudi 8 juin 2023


    L’Iran dévoile Fattah, son premier missile balistique hypersonique de production nationale. Volant à cinq fois la vitesse du son et capable de suivre des trajectoires complexes, ce missile suscite des inquiétudes chez les pays européens face à ses capacités d’interception.

    L’Iran a dévoilé son premier missile balistique hypersonique de production nationale, le Fattah, lors d’une cérémonie en présence du président Ebrahim Raïssi et des commandants des Gardiens de la révolution. Ce missile hypersonique, qui vole à une vitesse cinq fois supérieure à celle du son, est capable de suivre des trajectoires complexes, rendant son interception plus difficile.

    L’annonce de cette avancée technologique soulève des préoccupations parmi les pays européens et Israël quant aux capacités balistiques de l’Iran. Selon les médias d’État iraniens, le missile Fattah représente une avancée majeure dans le domaine des missiles, capable de surpasser les systèmes de défense antimissiles les plus avancés des États-Unis et d’Israël, y compris le Dôme de fer israélien. Sa vitesse maximale est estimée à 15 000 km/h.

    Malgré l’opposition des États-Unis et des pays européens, l’Iran persiste dans son programme de missiles défensifs. Les réactions internationales à cette révélation seront scrutées de près, car elles détermineront les mesures prises par les pays concernés pour faire face à cette nouvelle réalité sur le plan sécuritaire.

    https://www.egaliteetreconciliation.fr/Teheran-devoile-le-missile-hypersonique-Fattah-imprevisible-et-maniable-72658.html

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  9. "Guerre nucléaire préventive": la bataille historique pour la paix et la démocratie. Une troisième guerre mondiale menace l'avenir de l'humanité


    Par le Pr Michel Chossudovsky
    Recherche mondiale,
    06 juin 2023


    Introduction

    À aucun moment depuis le largage de la première bombe atomique sur Hiroshima le 6 août 1945 , l'humanité n'a été plus proche de l'impensable. Toutes les garanties de l'ère de la guerre froide, qui qualifiaient la bombe nucléaire d'"arme de dernier recours", ont été supprimées.

    La déclaration de Vladimir Poutine du 21 février 2022 était une réponse aux menaces américaines d' utiliser des armes nucléaires à titre préventif contre la Russie, malgré les « assurances » de Joe Biden que les États-Unis n'auraient pas recours à une attaque nucléaire « en première frappe » contre un ennemi de Amérique:

    « Permettez-moi [Poutine] d'expliquer que les documents de planification stratégique américains contiennent la possibilité d'une soi-disant frappe préventive contre les systèmes de missiles ennemis . Et qui est le principal ennemi des États-Unis et de l'OTAN ? Nous le savons aussi. C'est la Russie. Dans les documents de l'OTAN, notre pays est officiellement et directement déclaré la principale menace à la sécurité de l'Atlantique Nord. Et l'Ukraine servira de tremplin pour la grève. ( Discours de Poutine , 21 février 2022, nous soulignons)

    en juillet 2021, l'administration Biden a lancé son revue de la posture nucléaire (NPR) qui a été officiellement annoncée en octobre 2022.

    Le NPR 2022 comprend ce qui est décrit comme une « politique déclaratoire nucléaire des États-Unis ».

    Le NPR 2022 confirme largement les options nucléaires développées par les administrations Obama et Bush fondées sur la notion de guerre nucléaire préventive évoquée dans le discours du président Poutine.

    La doctrine nucléaire américaine sous-jacente consiste à présenter les armes nucléaires comme un moyen de « légitime défense » plutôt que comme une « arme de destruction massive ». le NPR n'exclut pas la possibilité d'une attaque nucléaire de « première frappe » contre la Russie. Selon le service de recherche du Congrès américain :

    « Le NPR [2022] suggère que les États-Unis peuvent utiliser des armes nucléaires dans des circonstances qui n'impliquent pas l'utilisation potentielle d'armes nucléaires par des adversaires potentiels . … L'examen affirme également qu'une « dissuasion nucléaire efficace est à la base d'une stratégie de défense américaine plus large », mais ne donne pas de détails. (…)"

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  10. "En cas d'échec de la dissuasion, 'les États-Unis chercheraient à mettre fin à tout conflit au niveau de dommages le plus bas possible et dans les meilleures conditions possibles' - un langage impliquant que les États-Unis pourraient utiliser des armes nucléaires à des fins autres que la dissuasion." (Rapports du CRS. Congrès américain NPR 2022 du Congrès américain , emphase ajoutée)

    La privatisation de la guerre nucléaire

    Il faut comprendre qu'il y a de puissants intérêts financiers derrière le NPR qui sont liés au programme d'armes nucléaires de 1,3 billion de dollars lancé sous le président Obama.

    Bien que le conflit en Ukraine se soit jusqu'à présent limité aux armes conventionnelles couplées à la « guerre économique », l'utilisation d'un large éventail d'ADM sophistiquées, y compris des armes nucléaires, est sur la planche à dessin du Pentagone.

    Récit dangereux : Le NPR propose « une intégration accrue de la planification conventionnelle et nucléaire », qui consiste à catégoriser les armes nucléaires tactiques (par exemple B61-11 et 12) comme des armes conventionnelles, à utiliser de manière préventive sur le théâtre de guerre conventionnel (en tant que moyens de légitime défense)

    Selon la Fédération des scientifiques américains, le nombre total d'ogives nucléaires dans le monde est de l'ordre de 13 000. La Russie et les États-Unis "ont chacun environ 4 000 ogives dans leurs stocks militaires".

    Les dangers de la guerre nucléaire sont réels. Axé sur le profit. Deux billions de dollars
    Sous Joe Biden , les fonds publics alloués aux armes nucléaires devraient passer à 2 000 milliards d'ici 2030, prétendument comme un moyen de sauvegarder la paix et la sécurité nationale aux dépens des contribuables. (Combien d'écoles et d'hôpitaux pourriez-vous financer avec 2 000 milliards de dollars ?) :

    Les États-Unis maintiennent un arsenal d'environ 1 700 ogives nucléaires stratégiques déployées sur des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) et des missiles balistiques lancés par sous-marins (SLBM) et sur des bases de bombardiers stratégiques. Il y a environ 100 armes nucléaires non stratégiques ou tactiques supplémentaires dans des bases de bombardiers dans cinq pays européens et environ 2 000 ogives nucléaires entreposées . [voir notre analyse de B61-11 et B61-12 ci-dessous]

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  11. Le Congressional Budget Office (CBO) a estimé en mai 2021 que les États-Unis dépenseront un total de 634 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années pour maintenir et moderniser leur arsenal nucléaire. ( Maîtrise des armements)

    Dans cet article, je vais me concentrer sur

    Le changement post-guerre froide dans la doctrine nucléaire américaine,
    Une brève revue de l'histoire des relations américano-russes depuis la Première Guerre mondiale ,
    Une évaluation de l'histoire des armes nucléaires remontant au projet Manhattan lancé en 1939 avec la participation du Canada et du Royaume-Uni.
    La plupart des gens en Amérique ne savent pas que le projet Manhattan dans le sillage immédiat du bombardement d'Hiroshima, Nagasaki en août 1945, visait à formuler une attaque nucléaire contre l'URSS, à une époque où l'Union soviétique et les États-Unis étaient alliés.

    Je fais référence au Blueprint américain du 15 septembre 1945 selon lequel le département américain de la guerre prévoyait de larguer plus de 200 bombes atomiques sur 66 villes de l'Union soviétique. Ce n'est pas mentionné dans les livres d'histoire. Voir:

    http://blog.nuclearsecrecy.com/wp-content/uploads/2012/05/1945-Atomic-Bomb-Production.pdf

    Vidéo : Les dangers de la guerre nucléaire : Michel Chossudovsky

    - voir clip sur site -

    Commentaires : Lien vers Odysée

    Une note sur l'histoire des relations américano-russes. La guerre oubliée de 1918
    D'un point de vue historique, les États-Unis et leurs alliés menacent la Russie depuis plus de 104 ans à partir de la Première Guerre mondiale avec le déploiement des forces américaines et alliées contre la Russie soviétique le 12 janvier 1918 (deux mois après la révolution du 7 novembre 1917). prétendument à l'appui de l'armée impériale russe).

    L'invasion alliée américano-britannique de la Russie en 1918 est un jalon de l'histoire russe, souvent décrite à tort comme faisant partie d'une guerre civile.

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  12. Il a duré plus de deux ans impliquant le déploiement de plus de 200 000 soldats dont 11 000 des États-Unis, 59 000 du Royaume-Uni. Le Japon, qui était un allié de la Grande-Bretagne et de l'Amérique pendant la Première Guerre mondiale, a envoyé 70 000 soldats.

    La menace de guerre nucléaire

    La menace américaine de guerre nucléaire contre la Russie a été formulée il y a plus de 76 ans en septembre 1945 , lorsque les États-Unis et l'Union soviétique étaient alliés. Il consistait en un « plan directeur de la troisième guerre mondiale» de guerre nucléaire contre l'URSS, ciblant 66 villes avec plus de 200 bombes atomiques. Ce projet diabolique dans le cadre du projet Manhattan a joué un rôle déterminant dans le déclenchement de la guerre froide et de la course aux armements nucléaires. (Voir analyse ci-dessous).

    Chronologie

    1918-1920 : Les premières forces américaines et alliées ont mené la guerre contre la Russie soviétique avec plus de 10 pays envoyant des troupes pour combattre aux côtés de l'armée russe impériale blanche. Cela s'est produit exactement deux mois après la Révolution d'Octobre, le 12 janvier 1918, et cela a duré jusqu'au début des années 1920.

    Le projet Manhattan a été lancé en 1939, avec la participation du Royaume-Uni et du Canada. Développement de la bombe atomique.

    Opération Barbarossa, juin 1941 . Invasion nazie de l'Union soviétique. La Standard Oil du New Jersey vendait du pétrole à l'Allemagne nazie.

    Février 1945 : Conférence de Yalta. La rencontre de Roosevelt, Churchill et Staline.

    "Opération Impensable": Un plan d'attaque secret contre l'Union soviétique formulé par Winston Churchill dans le sillage immédiat de la conférence de Yalta. Il a été démoli en juin 1945.

    12 avril 1945 : Conférence de Potsdam . Le président Harry Truman et le premier ministre Winston Churchill approuvent le bombardement atomique du Japon.

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  13. 15 septembre 1945 : Scénario de la Troisième Guerre mondiale formulé par le Département américain de la guerre : Un plan visant à bombarder 66 villes de l'Union soviétique avec 204 bombes atomiques, lorsque les États-Unis et l'URSS étaient alliés. Le plan secret (déclassifié en 1975) formulé pendant la Seconde Guerre mondiale, a été publié moins de deux semaines après la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale le 2 septembre 1945

    1949 : L'Union soviétique annonce l'essai de sa bombe nucléaire.

    Doctrine de l'après-guerre froide : "guerre nucléaire préventive"
    La doctrine de la destruction mutuelle assurée (MAD) de l'ère de la guerre froide ne prévaut plus. Elle a été remplacée au début de l'administration George W. Bush par la doctrine de la guerre nucléaire préventive, à savoir l' utilisation des armes nucléaires comme moyen de « légitime défense » contre les États dotés d'armes nucléaires et non nucléaires.

    Début 2002, le texte du Nuclear Posture Review de George W. Bush avait déjà fait l'objet d'une fuite, plusieurs mois avant la publication de la National Security Strategy (NSS) de septembre 2002 qui définissait la « préemption » comme suit :

    "l'usage anticipé de la force face à une attaque imminente".

    À savoir comme un acte de guerre pour des raisons de légitime défense

    La doctrine MAD a été abandonnée. L'examen de la posture nucléaire de 2001 a non seulement redéfini l'utilisation des armes nucléaires, les armes nucléaires dites tactiques ou les bombes anti-bunker (mini-nukes) pouvant désormais être utilisées sur le théâtre de guerre conventionnel sans l'autorisation du commandant en chef, à savoir le président des États-Unis..

    Sept pays ont été identifiés dans le NPR de 2001 (adopté en 2002) comme cibles potentielles d'une attaque nucléaire préventive

    Discutant des "exigences en matière de capacités de frappe nucléaire", le rapport énumère l'Iran, l'Irak, la Libye, la Corée du Nord et la Syrie comme "parmi les pays qui pourraient être impliqués dans des éventualités immédiates, potentielles ou inattendues". …

    Trois de ces pays (Irak, Libye et Syrie) ont depuis lors fait l'objet de guerres menées par les États-Unis. Le NPR de 2001 a également confirmé la poursuite des préparatifs de guerre nucléaire contre la Chine et la Russie.

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  14. "L'examen de Bush indique également que les États-Unis devraient être prêts à utiliser des armes nucléaires contre la Chine , citant" la combinaison des objectifs stratégiques encore en développement de la Chine et sa modernisation en cours de ses forces nucléaires et non nucléaires ".

    "Enfin, bien que la revue répète les affirmations de l'administration Bush selon lesquelles la Russie n'est plus un ennemi , elle indique que les États-Unis doivent être préparés à des contingences nucléaires avec la Russie et note que, si" les relations américaines avec la Russie se détériorent de manière significative à l'avenir, les États-Unis pourraient besoin de revoir ses niveaux de force nucléaire et sa posture. En fin de compte, l'examen conclut qu'un conflit nucléaire avec la Russie est "plausible" mais "pas prévu". [ce. était de retour en 2002] ( Contrôle des armements ) emphase ajoutée.

    La privatisation de la guerre nucléaire

    Avec les tensions croissantes dans les principales régions du monde, une nouvelle génération de technologie d'armes nucléaires se déployait, faisant de la guerre nucléaire une perspective très réelle. Et avec très peu de fanfare, les États-Unis s'étaient lancés dans la privatisation de la guerre nucléaire en vertu d'une doctrine « préemptive » de la première frappe. Ce processus est entré en plein essor dans le sillage immédiat de l'examen de la posture nucléaire de 2001 (2001 NPR) adopté par le Sénat américain en 2002.

    Le 6 août 2003, le jour d'Hiroshima, commémorant le lancement de la première bombe atomique sur Hiroshima (6 août 1945), une réunion secrète s'est tenue à huis clos au quartier général du commandement stratégique à la base aérienne d'Offutt dans le Nebraska. Des cadres supérieurs de l'industrie nucléaire et du complexe militaro-industriel étaient présents.

    Ce mélange d'entrepreneurs de la défense, de scientifiques et de décideurs politiques n'était pas destiné à commémorer Hiroshima. La réunion visait à préparer le terrain pour le développement d'une nouvelle génération d'armes nucléaires "plus petites", "plus sûres" et "plus utilisables", à utiliser dans les "guerres nucléaires sur le théâtre" du 21e siècle".

    « La guerre nucléaire est devenue une entreprise de plusieurs milliards de dollars , qui remplit les poches des sous-traitants américains de la défense. Ce qui est en jeu, c'est la « privatisation pure et simple de la guerre nucléaire ».

    Une guerre nucléaire contre la Chine et la Russie est envisagée
    La Russie est étiquetée comme « plausible » mais « non prévue » . C'était en 2002.

    Aujourd'hui, au plus fort de la guerre en Ukraine, une attaque nucléaire préventive contre la Russie est sur le dessin du Pentagone. Cela ne signifie pas pour autant qu'il sera mis en œuvre.

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  15. Une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée ?

    Nous nous souvenons de la déclaration historique de Reagan : « Une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée. La seule valeur dans nos deux nations possédant des armes nucléaires est de s'assurer qu'elles ne seront jamais utilisées.

    Néanmoins, il y a des voix puissantes et des groupes de pression au sein de l'establishment américain et de l'administration Biden qui sont convaincus qu' « une guerre nucléaire est gagnable ».

    Flashback sur l'entre-deux-guerres : Wall Street finance la campagne électorale d'Hitler
    Selon Yuri Robsov , Wall Street et les Rockefeller finançaient la machine de guerre allemande ainsi que la campagne électorale d'Adolf Hitler :

    La coopération américaine avec le complexe militaro-industriel allemand était si intense et omniprésente qu'en 1933, les secteurs clés de l'industrie allemande et les grandes banques telles que Deutsche Bank, Dresdner Bank, Danat-Bank (Darmstädter und Nationalbank), etc. étaient sous le contrôle de capitale financière américaine.

    La force politique qui devait jouer un rôle crucial dans les plans anglo-américains se préparait simultanément. Nous parlons du financement du parti nazi et d'Adolf Hitler personnellement.

    Le 4 janvier 1932, une rencontre a lieu entre le financier britannique Montagu Norman ( gouverneur de la Banque d'Angleterre) , Adolf Hitler et Franz Von Papen (qui devient chancelier quelques mois plus tard en mai 1932) Lors de cette rencontre, un accord sur la financement de la Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei (NSDAP ou parti nazi) a été atteint.

    Cette réunion a également réuni des décideurs politiques américains et les frères Dulles , ce que leurs biographes n'aiment pas mentionner.

    Un an plus tard, le 14 janvier 1933, une autre réunion a eu lieu entre Adolf Hitler, le financier allemand Baron Kurt von Schroeder, le chancelier Franz von Papen et le conseiller économique d'Hitler Wilhelm Keppler , où le programme d'Hitler a été pleinement approuvé.

    C'est là qu'ils ont finalement résolu la question du transfert du pouvoir aux nazis et, le 30 janvier 1933, Hitler est devenu chancelier . La mise en œuvre de la quatrième étape de la stratégie a ainsi commencé.

    Seconde Guerre mondiale : « Opération Barbarossa »

    Il existe de nombreuses preuves que les États-Unis et leur allié britannique étaient déterminés à ce que l'Allemagne nazie gagne la guerre sur le front de l'Est en vue de détruire l'Union soviétique :
    .
    « Les soupçons croissants de Staline et de son entourage, selon lesquels les puissances anglo-américaines espéraient que la guerre nazie-soviétique durerait des années, étaient fondés sur des préoccupations fondées. Ce désir avait déjà été exprimé en partie par Harry S. Truman , futur président américain, quelques heures après que la Wehrmacht eut envahi l'Union soviétique.

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  16. Truman, alors sénateur américain, a déclaré vouloir voir les Soviétiques et les Allemands "tuer le plus de monde possible" entre eux, une attitude que le New York Times qualifiera plus tard de "politique ferme" . Le Times avait précédemment publié les remarques de Truman le 24 juin 1941 et, par conséquent, ses opinions n'auraient probablement pas échappé à l'attention des Soviétiques. ( Shane Quinn, Recherche mondiale, mars 2022 )

    L'opération Barberousse d'Hitler lancée en juin 1941 aurait échoué dès le début sans le soutien de Standard Oil of New Jersey (appartenant aux Rockefeller) qui livrait régulièrement de grandes quantités de pétrole au Troisième Reich. Alors que l'Allemagne était capable de transformer le charbon en carburant, cette production de synthèse était insuffisante. De plus, les ressources pétrolières roumaines de Ploesti (sous contrôle nazi jusqu'en 1944) étaient minimes. L'Allemagne nazie dépendait en grande partie des livraisons de pétrole de la US Standard Oil.
    .
    La législation sur le commerce avec l'ennemi (1917) officiellement mise en œuvre après l'entrée de l'Amérique dans la Seconde Guerre mondiale n'a pas empêché Standard Oil of New Jersey de vendre du pétrole à l'Allemagne nazie. Ceci malgré l'enquête du Sénat de 1942 sur US Standard Oil.

    Alors que les expéditions directes de pétrole américain étaient réduites, Standard Oil vendrait du pétrole américain par l'intermédiaire de pays tiers. Le pétrole américain a été expédié vers la France occupée (officiellement via la Suisse, et de la France, il a été expédié vers l'Allemagne : "... Les expéditions ont traversé l'Espagne, les colonies de Vichy France aux Antilles et la Suisse."

    Sans ces expéditions de pétrole instrumentées par la Standard Oil et les Rockefeller, l'Allemagne nazie n'aurait pas été en mesure de mettre en œuvre son programme militaire. Sans carburant, le front oriental du Troisième Reich sous l'opération Barbarossa n'aurait probablement pas eu lieu, sauvant des millions de vies . Le front occidental, y compris l'occupation militaire de la France, de la Belgique et des Pays-Bas, aurait sans doute également été touché.

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  17. L'URSS a en fait gagné la guerre contre l'Allemagne nazie, avec 27 millions de morts, en partie à cause de la violation flagrante du commerce avec l'ennemi par Standard Oil.

    "Opération Impensable": un scénario de la Troisième Guerre mondiale formulé pendant la Seconde Guerre mondiale

    Un scénario de la Troisième Guerre mondiale contre l'Union soviétique avait déjà été envisagé au début de 1945, dans le cadre de ce qu'on appelait l'opération Impensable , qui devait être lancée avant la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale le 2 septembre 1945.

    Roosevelt, Churchill et Staline se sont rencontrés à Yalta au début de février 1945, principalement dans le but de négocier l'occupation de l'Allemagne et du Japon après la guerre.


    Vidéo : Conférence de Yalta

    - voir clip sur site -

    Pendant ce temps, à la suite de la conférence de Yalta, Winston Churchill avait envisagé un plan secret pour faire la guerre à l'Union soviétique : .
    .
    « Si vous pensiez que la guerre froide entre l'Est et l'Ouest a atteint son apogée dans les années 1950 et 1960, détrompez-vous. 1945 est l'année où l'Europe est le creuset d'une troisième guerre mondiale.
    .
    Le plan prévoyait un assaut massif des Alliés le 1er juillet 1945 par les forces britanniques, américaines, polonaises et allemandes - oui allemandes - contre l'Armée rouge. Ils visaient à les repousser hors de l'Allemagne de l'Est et de la Pologne occupées par les Soviétiques, à donner du nez à Staline et à le forcer à reconsidérer sa domination de l'Europe de l'Est. … Finalement, en juin 1945, les conseillers militaires de Churchill l'ont mis en garde contre la mise en œuvre du plan, mais il restait toujours un plan pour une troisième guerre mondiale. … Les Américains venaient de tester avec succès une bombe atomique, et il y avait maintenant la tentation finale d'effacer les centres de population soviétiques »

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  18. L'« Opération Impensable » de Churchill contre les forces soviétiques en Europe de l'Est (voir ci-dessus) a été abandonnée en juin 1945.

    Durant son mandat de Premier ministre (1940-45), Churchill avait soutenu le projet Manhattan. Il était un protagoniste de la guerre nucléaire contre l'Union soviétique, qui avait été envisagée dans le cadre du projet Manhattan dès 1942, lorsque les États-Unis et l'Union soviétique étaient alliés contre l'Allemagne nazie.

    Un plan pour une troisième guerre mondiale utilisant des armes nucléaires contre 66 grandes zones urbaines de l'Union soviétique a été officiellement formulé le 15 septembre 1945 par le département américain de la guerre (voir la section ci-dessous).

    La Conférence de Potsdam

    Le vice-président Harry S. Truman a prêté serment en tant que président des États-Unis le 12 avril 1945 , après la mort de Franklin D. Roosevelt, décédé subitement d'une hémorragie cérébrale.
    .
    Au réunions de Potsdam , le président Truman entre en discussion (juillet 1945) avec Staline et Churchill : (voir image de droite). Les discussions étaient d'une nature différente de celles de Yalta, notamment en ce qui concerne à la fois Truman et Churchill qui étaient tous deux favorables à la guerre nucléaire :
    .
    « [British] PM [Churchill] et moi avons mangé seuls. Discuté de Manhattan (c'est une réussite). Décidé d'en parler à Staline . Staline avait parlé au PM [Churchill] d'un télégramme de l'empereur japonais demandant la paix. Staline m'a également lu sa réponse. C'était satisfaisant. Croyez que les Japs se replieront avant l'arrivée de la Russie. Je suis sûr qu'ils le feront lorsque Manhattan apparaîtra sur leur patrie. J'en informerai Staline en temps opportun. ( Truman Diary , 17 juillet 1945, italiques ajoutés)

    Ce que cette déclaration du Truman's Diary confirme, c'est que le Japon « se replierait » et se rendrait aux États-Unis « avant l'arrivée de la Russie ». . C'était finalement l'objectif des bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki.

    Alors que Staline a été informé par Truman du projet Manhattan en juillet 1945, des sources suggèrent que l'Union soviétique était au courant du projet Manhattan dès 1942. Truman a-t-il dit à Staline que la bombe atomique était destinée au Japon ?

    « Nous nous sommes rencontrés à 11h00. aujourd'hui. [ C'est-à-dire Staline, Churchill et le président américain].

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  19. Mais j'ai eu une session des plus importantes [sans Staline ?] avec Lord Mountbatten et le général Marshall [ chefs d'état-major interarmées américains] avant cela. [ Cette réunion ne faisait pas partie de l'ordre du jour officiel ] Nous avons découvert la bombe la plus terrible de l'histoire du monde.Il s'agit peut-être de la destruction par le feu prophétisée à l'époque de la vallée de l'Euphrate, après Noé et sa fabuleuse arche. Quoi qu'il en soit, nous pensons avoir trouvé le moyen de provoquer une désintégration de l'atome. Une expérience dans le désert du Nouveau-Mexique a été surprenante - c'est un euphémisme. Treize livres de l'explosif ont provoqué un cratère de six cents pieds de profondeur et douze cents pieds de diamètre, renversé une tour d'acier à un demi-mille et renversé des hommes à dix mille mètres. L'explosion était visible à plus de deux cents milles et audible à quarante milles et plus.

    Cette arme doit être utilisée contre le Japon d'ici le 10 août. J'ai dit au secrétaire à la guerre, M. Stimson, de l'utiliser pour que les objectifs militaires, les soldats et les marins soient la cible et non les femmes et les enfants. Même si les Japs sont des sauvages, impitoyables, impitoyables et fanatiques, nous, en tant que leader du monde pour le bien-être commun, ne pouvons pas lâcher cette terrible bombe sur l'ancienne capitale ou la nouvelle. Lui et moi sommes d'accord. La cible sera purement militaire et nous publierons un avertissement demandant aux Japs de se rendre et de sauver des vies. Je suis sûr qu'ils ne le feront pas, mais nous leur en aurons donné la chance. C'est certainement une bonne chose pour le monde que la foule d'Hitler ou de Staline n'ait pas découvert cette bombe atomique. Cela semble être la chose la plus terrible jamais découverte, mais elle peut être rendue la plus utile. » ( Journal de Truman, réunion de Potsdam le 18 juillet 1945 )

    La discussion sur le projet Manhattan n'apparaît pas dans les procès-verbaux officiels des réunions.

    Le tristement célèbre "WW III Blueprint" pour mener une attaque nucléaire contre l'Union soviétique (15 septembre 1945)
    À peine deux semaines après la fin officielle de la Seconde Guerre mondiale (2 septembre 1945), le département américain de la guerre a publié une directive (15 septembre 1945) pour « effacer l'Union soviétique de la carte » (66 villes avec 204 bombes atomiques), lorsque les États-Unis et l'URSS étaient alliés, confirmés par des documents déclassifiés. (Pour plus de détails, voir Chossudovsky, 2017 )

    Selon un document secret (déclassifié) daté du 15 septembre 1945, « le Pentagone avait envisagé de faire exploser l'Union soviétique par une attaque nucléaire coordonnée dirigée contre de grandes zones urbaines.

    Toutes les grandes villes de l'Union soviétique ont été incluses dans la liste des 66 cibles "stratégiques". Les tableaux ci-dessous classent chaque ville en termes de superficie en miles carrés et le nombre correspondant de bombes atomiques nécessaires pour anéantir et tuer les habitants des zones urbaines sélectionnées.

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  20. Six bombes atomiques devaient être utilisées pour détruire chacune des grandes villes dont Moscou, Leningrad, Tachkent, Kiev, Kharkov, Odessa.

    Le Pentagone a estimé qu'un total de 204 bombes atomiques seraient nécessaires pour "rayer l'Union soviétique de la carte" . Les cibles d'une attaque nucléaire se composaient de soixante-six grandes villes.

    Une seule bombe atomique larguée sur Hiroshima a entraîné la mort immédiate de 100 000 personnes dans les sept premières secondes. Imaginez ce qui se serait passé si 204 bombes atomiques avaient été larguées sur les principales villes de l'Union soviétique, comme indiqué dans un plan secret américain formulé pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Le document décrivant ce programme militaire diabolique avait été publié en septembre 1945, à peine un mois après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki (6 et 9 août 1945) et deux ans avant le début de la guerre froide (1947).

    Le plan secret daté du 15 septembre 1945 (deux semaines après la capitulation du Japon le 2 septembre 1945 à bord de l'USS Missouri, voir image ci-dessous) avait cependant été formulé à une période antérieure, à savoir au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, à une époque où l'Amérique et l'Union soviétique étaient de proches alliés.

    Le projet Manhattan a été lancé en 1939, deux ans avant l'entrée de l'Amérique dans la Seconde Guerre mondiale en décembre 1941. Le Kremlin était pleinement au courant du projet secret de Manhattan dès 1942.

    Hiroshima et Nagasaki : répétition générale de l'attaque nucléaire planifiée contre l'Union soviétique
    Les attaques d'Hiroshima et de Nagasaki d'août 1945 ont-elles été utilisées par le Pentagone pour évaluer la viabilité d'une attaque beaucoup plus importante contre l'Union soviétique consistant en plus de 204 bombes atomiques ? Les documents clés pour bombarder 66 villes de l'Union soviétique (15 septembre 1945) ont été finalisés 5 à 6 semaines après les attentats d'Hiroshima et de Nagasaki (6, 9 août 1945) :

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  21. "Le 15 septembre 1945 - un peu moins de deux semaines après la capitulation officielle du Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale - Norstad a envoyé une copie de l'estimation au général Leslie Groves , toujours à la tête du projet Manhattan, et le gars qui, à court terme de toute façon, serait chargé de produire toutes les bombes que l'USAAF pourrait vouloir. Comme vous pouvez le deviner, la classification de ce document était élevée : "TOP SECRET LIMITED", qui était à peu près aussi élevée que pendant la Seconde Guerre mondiale. (Alex Wellerstein, Les premières exigences en matière de stocks atomiques (septembre 1945)

    Le Kremlin était au courant du plan de 1945 visant à bombarder soixante-six villes soviétiques.

    Les documents confirment que les États-Unis étaient impliqués dans la "planification du génocide" contre l'Union soviétique.

    Allons droit au but. Combien de bombes l'USAAF a-t-elle demandées au général atomique, alors qu'il y avait peut-être une, peut-être deux bombes de matière fissile sous la main ? Au minimum , ils en voulaient 123. Idéalement , ils en voudraient 466. C'est juste un peu plus d'un mois après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki.

    Bien sûr, en véritable mode bureaucratique, ils ont fourni un tableau pratique (Alex Wellerstein, op. cit)

    - voir doc sur site -

    http://blog.nuclearsecrecy.com/wp-content/uploads/2012/05/1945-Atomic-Bomb-Production.pdf

    Les villes soviétiques ciblées par des bombes atomiques

    - voir carte sur site -

    Carte des 66 zones stratégiques urbaines soviétiques à bombarder avec 206 bombes atomiques (déclassifiée en septembre 1945)

    - voir doc sur site -

    Accéder à tous les documents de l'Opération du 15 septembre 1945

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  22. La course aux armements nucléaires

    Au cœur de notre compréhension de la guerre froide qui a commencé (officiellement) en 1947, le plan de Washington de septembre 1945 visant à réduire en miettes 66 villes a joué un rôle clé dans le déclenchement de la course aux armements nucléaires.

    L'Union soviétique a été menacée et a développé sa propre bombe atomique en 1949 en réponse aux rapports de renseignement soviétiques de 1942 sur le projet Manhattan.

    Alors que le Kremlin était au courant de ces plans pour « anéantir » l'URSS, le grand public n'était pas informé car les documents de septembre 1945 étaient bien sûr classifiés. Ils ont été déclassifiés 30 ans plus tard en septembre 1975

    Aujourd'hui, ni le plan de septembre 1945 visant à faire exploser l'Union soviétique ni la cause sous-jacente de la course aux armements nucléaires ne sont reconnus. Les médias occidentaux ont largement concentré leur attention sur la confrontation entre les États-Unis et l'URSS pendant la guerre froide. Le plan d'anéantissement de l'Union soviétique datant de la Seconde Guerre mondiale et le tristement célèbre projet de Manhattan ne sont pas mentionnés.

    Les plans nucléaires de la guerre froide de Washington sont invariablement présentés en réponse aux soi-disant menaces soviétiques, alors qu'en fait c'est le plan américain publié en septembre 1945 (formulé à une période antérieure au plus fort de la Seconde Guerre mondiale) pour anéantir l'Union soviétique qui a motivé Moscou pour développer ses capacités d'armement nucléaire.

    L'évaluation du Bulletin of the Atomic Scientists a accusé à tort et continue d'accuser l'Union soviétique d'avoir lancé la course aux armements nucléaires en 1949, quatre ans après la publication du plan secret américain de septembre 1945 visant à cibler 66 grandes villes soviétiques avec 204 bombes nucléaires. :

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  23. « 1949 : L'Union soviétique le nie, mais à l'automne, le président Harry Truman déclare au public américain que les Soviétiques ont testé leur premier engin nucléaire, déclenchant officiellement la course aux armements. "Nous n'informons pas les Américains que l'apocalypse est proche et qu'ils peuvent s'attendre à ce que des bombes atomiques commencent à leur tomber sur la tête d'ici un mois ou un an", explique le Bulletin. "Mais nous pensons qu'ils ont des raisons d'être profondément alarmés et de se préparer à de graves décisions. » ( Chronologie de l'horloge apocalyptique , Bulletin of Atomic Scientists, 2017)

    IMPORTANT : Si les États-Unis avaient décidé de NE PAS développer d'armes nucléaires à utiliser contre l'Union soviétique, la course aux armements nucléaires n'aurait pas eu lieu.
    Ni l'Union soviétique ni la République populaire de Chine n'auraient développé de capacités nucléaires comme moyen de «dissuasion» contre les États-Unis qui avaient déjà formulé des plans pour anéantir l'Union soviétique.

    L'Union soviétique a perdu 26 millions d'habitants pendant la Seconde Guerre mondiale.

    L'ère de la guerre froide

    La course aux armements nucléaires était le résultat direct du plan américain de septembre 1945 visant à « faire sauter l'Union soviétique », formulé par le département américain de la guerre.

    L'Union soviétique a testé sa première bombe nucléaire en 1949. Sans le projet Manhattan et le "plan directeur de la troisième guerre mondiale" du Département de la guerre du 15 septembre 1945, la course aux armements n'aurait pas eu lieu.

    Le département de la guerre du 15 septembre 1945 a ouvert la voie à de nombreux plans pour mener la troisième guerre mondiale contre la Russie et la Chine :

    La liste de la guerre froide des 1200 villes ciblées

    Cette liste initiale de 1945 de soixante-six villes a été mise à jour au cours de la guerre froide (1956) pour inclure quelque 1200 villes d'URSS et des pays du bloc soviétique d'Europe de l'Est (voir documents déclassifiés ci- dessous ) . Les bombes qui devaient être utilisées étaient plus puissantes en termes de capacité explosive que celles larguées sur Hiroshima et Nagasaki.

    - voir doc sur site -

    Extrait de la liste de 1200 villes soviétiques ciblées par une attaque nucléaire par ordre alphabétique. Archives de la sécurité nationale, op. cit.

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  24. "Selon le plan de 1956, les bombes H devaient être utilisées contre des cibles prioritaires de "puissance aérienne" en Union soviétique, en Chine et en Europe de l'Est. Les grandes villes du bloc soviétique, y compris Berlin-Est, étaient des priorités élevées dans la «destruction systématique» des bombardements atomiques. (William Burr, US Cold War Nuclear Attack Target List of 1200 Soviet Bloc Cities « From East Germany to China », National Security Archive Electronic Briefing Book No. 538 , décembre 2015

    - voir doc sur site -

    Source : Archives de la sécurité nationale

    - voir doc sur site -

    Société Rand

    Pendant la guerre froide, la doctrine de la destruction mutuelle assurée (MAD) prévalait, à savoir que l'utilisation d'armes nucléaires entraînerait « la destruction à la fois de l'attaquant et du défenseur ».

    Dans l'ère post-guerre froide, la doctrine nucléaire américaine a été redéfinie. Les actions militaires « offensives » utilisant des ogives nucléaires sont désormais qualifiées d'actes de « légitime défense ».

    Guerre nucléaire humanitaire sous Joe Biden

    Les interventions militaires dirigées par les États-Unis et l'OTAN (Yougoslavie, Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, Yémen) qui ont fait des millions de victimes civiles sont annoncées comme des guerres humanitaires, comme un moyen d'assurer la paix.

    C'est aussi le discours qui sous-tend l'intervention des États-Unis et de l'OTAN en Ukraine.

    "Je veux juste que vous sachiez que lorsque nous parlons de guerre, nous parlons vraiment de paix" a déclaré George W. Bush

    "Bombes nucléaires humanitaires"

    Ce genre de façade de « bombes nucléaires humanitaires » n'est pas seulement intégré dans l'agenda de la politique étrangère de Joe Biden, il constitue le pilier de la doctrine militaire américaine, à savoir la soi-disant Nuclear Posture Review, sans parler du programme d'armes nucléaires de 1,2 billion lancé sous l'administration Obama.

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  25. Les mini-nucléaires B61 déployés en Europe occidentale
    La dernière "mini bombe nucléaire " B61-12 devrait être déployée en Europe occidentale, visant la Russie et le Moyen-Orient (remplaçant les bombes nucléaires B61 existantes).

    La B-61-12 est décrite comme une «bombe humanitaire» «plus utilisable», «à faible rendement», «inoffensive pour les civils». C'est l'idéologie. La réalité est la «destruction mutuelle assurée» (MAD).

    Le B61-12 a un rendement maximum de 50 kilotonnes , soit plus de trois fois celui d'une bombe d'Hiroshima (15 kilotonnes) qui a fait plus de 100 000 morts en quelques minutes.

    Si une attaque préventive utilisant une soi-disant mini bombe nucléaire devait réussir, ciblée contre la Russie ou l'Iran, cela pourrait potentiellement conduire l'humanité dans un scénario de la troisième guerre mondiale. Bien sûr, ces détails ne sont pas mis en évidence dans les reportages des médias grand public.

    F-15E Eagle Strike Eagle Fighter pour la livraison du B-61-12

    - voir clip sur site -

    Nukes à faible rendement : la guerre humanitaire est lancée
    Et lorsque les caractéristiques de cette bombe nucléaire « inoffensive » à faible rendement sont insérées dans les manuels militaires, la « guerre humanitaire » prend vie : « Elle est à faible rendement et sans danger pour les civils, utilisons-la » [paraphrase].

    L'arsenal américain de bombes nucléaires B61 dirigées contre le Moyen-Orient se trouve actuellement dans les bases militaires de 5 États non nucléaires (Italie, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Turquie). La structure de commandement relative au B61-12 reste à confirmer. La situation concernant la base turque d'Incirlik n'est pas claire.

    - voir carte sur site -

    Le maintien des ADM comme instruments de paix est un gadget dangereux
    Tout au long de l'histoire, les « erreurs » ont joué un rôle clé
    Nous sommes à un carrefour dangereux. Il n'y a pas de véritable mouvement anti-guerre en vue.
    Pourquoi? Parce que la guerre est bonne pour les affaires !

    Et les puissances de Big Money qui sont derrière les guerres menées par les États-Unis et l'OTAN contrôlent à la fois le mouvement anti-guerre ainsi que la couverture médiatique des guerres menées par les États-Unis. Ce n'est pas nouveau. Cela remonte à la soi-disant guerre soviéto-afghane (1979-) qui a été menée par le conseiller américain à la sécurité nationale Zbigniew Brzezinski.

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  26. Par le biais de leurs fondations « philanthropiques » (Ford, Rockefeller, Soros et al), les élites financières ont au fil des ans canalisé des millions de dollars pour financer les soi-disant « mouvements progressistes », dont le Forum social mondial (FSM)

    C'est ce qu'on appelle la «dissidence fabriquée»: Big Money est également à l'origine de nombreux coups d'État et révolutions de couleur.

    Pendant ce temps, des secteurs importants de la gauche, y compris des militants anti-guerre engagés, ont approuvé les mandats de Covid sans vérifier ni reconnaître les faits et l'histoire de la soi-disant pandémie.

    Il faut comprendre que les politiques de confinement ainsi que le « vaccin tueur » Covid-19 font partie intégrante de « l'arsenal élargi » de l'élite financière. Ce sont des instruments de soumission et de tyrannie.

    La grande réinitialisation du Forum économique mondial fait partie intégrante du scénario de la troisième guerre mondiale qui consiste à établir par des moyens militaires et non militaires un système impérial de « gouvernance mondiale ».

    Les mêmes intérêts financiers puissants (Rockefeller, Rothschild, BlackRock, Vanguard, et al) qui soutiennent l'agenda militaire US-OTAN sont fermement derrière le "Covid Pandemic Op".

    ***

    La bataille historique pour la paix et la démocratie. Une troisième guerre mondiale sonne la fin de l'humanité ?

    La propagande de guerre implacable et la désinformation des médias sont la force motrice. Il doit être confronté.

    La « coexistence pacifique » et la diplomatie entre la Russie et les États-Unis sont-elles une option ?

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  27. « La guerre est bonne pour les affaires » : les gouvernements corrompus qui défendent les intérêts des gros sous doivent être défiés

    « Vers un scénario de troisième guerre mondiale : les dangers d'une guerre nucléaire »

    de Michel Chossudovsky

    Disponible à la commande auprès de Global Research !

    Numéro ISBN : 978-0-9737147-5-3
    Année : 2012
    Pages : 102

    Édition PDF : 6,50 $ (envoyé directement à votre compte de messagerie !)

    Michel Chossudovsky est professeur d'économie à l'Université d'Ottawa et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRG), qui héberge le site Web acclamé par la critique www.globalresearch.ca . Il collabore à l'Encyclopedia Britannica. Ses écrits ont été traduits dans plus de 20 langues.

    Commentaires

    "Ce livre est une ressource" incontournable "- un diagnostic richement documenté et systématique de la planification géostratégique suprêmement pathologique des guerres américaines depuis le" 11 septembre "contre des pays non nucléaires pour s'emparer de leurs gisements de pétrole et de leurs ressources sous couvert de" liberté et la démocratie ». – John McMurtry , professeur de philosophie, Université de Guelph

    "Dans un monde où les guerres d'agression artificielles, préventives ou plus à la mode "humanitaires" sont devenues la norme, ce livre stimulant pourrait être notre dernier signal d'alarme." -Denis Halliday , Ancien Secrétaire général adjoint des Nations Unies

    Michel Chossudovsky expose la folie de notre machine de guerre privatisée. L'Iran est la cible d'armes nucléaires dans le cadre d'un programme de guerre construit sur des distorsions et des mensonges à des fins de profit privé. Les véritables objectifs sont le pétrole, l'hégémonie financière et le contrôle mondial. Le prix pourrait être l'holocauste nucléaire. Lorsque les armes deviennent la principale exportation de la seule superpuissance mondiale et que les diplomates travaillent comme vendeurs pour l'industrie de la défense, le monde entier est imprudemment menacé. Si nous devons avoir une armée, elle appartient entièrement au secteur public. Personne ne devrait profiter de la mort et de la destruction massives. – Ellen Brown , auteur de 'Web of Debt' et présidente du Public Banking Institute

    https://www.globalresearch.ca/preemptive-nuclear-war-a-third-world-war-spells-the-end-of-humanity-as-we-know-it/5772695

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  28. Le facteur le plus important pour les prix du pétrole cette année


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 08 JUIN 2023 - 17:00
    Rédigé par Tsvetana Paraskova via OilPrice.com,


    Selon le directeur exécutif de l'AIE, le facteur le plus important pour les prix du pétrole cette année sera l'économie chinoise et sa demande de pétrole.

    La Chine devrait représenter 60 % de la croissance de la demande mondiale de pétrole cette année, que l'AIE évalue actuellement à plus de 2 millions de bpj.

    L'AIE s'attend à un déficit d'approvisionnement en pétrole au second semestre de cette année et estime que la récente réduction de la production de l'Arabie saoudite ne fera qu'ajouter à la pression à la hausse sur les prix du pétrole.

    L'économie et la demande de pétrole de la Chine seront le moteur le plus important des prix du pétrole cette année, même si l'OPEP+ parvient à faire monter les prix, selon Fatih Birol, directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

    "Il y a beaucoup d'incertitudes, comme d'habitude, en ce qui concerne le marché pétrolier, et si je dois choisir la plus importante, c'est la Chine", a déclaré Birol à Bloomberg TV dans une interview mercredi.

    "Si l'économie chinoise s'affaiblit, ou si la croissance est bien inférieure à ce que pensent de nombreuses institutions économiques internationales, cela peut bien sûr conduire à un sentiment baissier", a déclaré le haut dirigeant de l'AIE, notant que la Chine devrait représenter 60% du marché mondial de cette année. croissance de la demande de pétrole, que l'AIE estime actuellement à plus de 2 millions de barils par jour (bpj) par rapport à 2022.

    Dimanche, les producteurs de l'OPEP+ ont décidé de maintenir les réductions actuelles jusqu'à la fin de 2024, tandis que le premier producteur de l'OPEP et le plus grand exportateur mondial de pétrole brut, l'Arabie saoudite, a déclaré qu'il réduirait volontairement sa production de 1 million de bpj en juillet, à environ 9 millions de bpj. La coupe saoudienne pourrait être prolongée au-delà de juillet, a déclaré le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdulaziz bin Salman.

    Ces réductions entraîneront un resserrement des équilibres du marché pétrolier au second semestre de l'année si l'économie et la demande de pétrole de la Chine ne s'affaiblissent pas, a déclaré Birol à Bloomberg.

    Plus tôt cette semaine, Birol aurait déclaré que les prix du pétrole étaient désormais beaucoup plus susceptibles d'augmenter après que l'OPEP + a prolongé les coupes jusqu'en 2024 et que l'Arabie saoudite a annoncé la réduction supplémentaire de 1 million de bpj pour juillet.

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  29. L'AIE a averti cette année que les coupures d'approvisionnement risquent d'augmenter les prix du pétrole et de l'énergie à une époque d'incertitude accrue.

    Après les réductions surprises de l'OPEP+ annoncées début avril, l'AIE a déclaré dans son rapport sur le marché pétrolier pour le mois que les "réductions surprises de l'offre de l'OPEP+ annoncées le 2 avril risquaient d'aggraver un déficit d'approvisionnement en pétrole attendu au 2S23 et de faire grimper les prix du pétrole à un moment de l'incertitude économique, alors même que l'activité industrielle ralentit dans les plus grandes économies du monde et que la croissance de la production en dehors de l'alliance semble robuste.

    https://www.zerohedge.com/energy/single-most-important-factor-oil-prices-year

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  30. Le pétrole s'écrase sur un rapport remanié Les États-Unis et l'Iran sont proches d'un accord permettant à Téhéran d'exporter 1 million de barils par jour pour un enrichissement réduit en uranium


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 08 JUIN 2023 - 18:09


    Avec le puits proverbial des nouvelles baissières sur le pétrole qui s'épuise, le marché a dû recourir à certains récits "vieux fidèles" comme par exemple, l'État paria Iran se préparant à inonder le marché de pétrole à tout moment. Effectivement, il y a quelques instants, le pétrole s'est écrasé à plus de 4 dollars parce que le Middle East Eye, de tous les endroits, a rapporté que "l'Iran et les États-Unis sont sur le point de conclure un accord temporaire qui échangerait un allégement des sanctions contre la réduction des activités iraniennes d'enrichissement d'uranium", ont déclaré deux sources directes. connaissance des pourparlers a déclaré à Middle East Eye.

    Nous avons, bien sûr, vu des centaines de rapports de ce type ces dernières années, pour les voir tous rapidement niés, mais cela fait au moins quelques semaines depuis la dernière itération, et les algos ont oublié cette arche d'histoire particulière, ils ont donc été rapides pour bondir et vendre du pétrole qui est passé de 73 $ à 69 $ en quelques minutes.

    - voir graph sur site -

    Le MEE cite un responsable iranien et « une personne proche des négociations » (à court ou non de pétrole) qui affirment que les pourparlers se sont déroulés directement sur le sol américain « marquant une évolution notable du processus diplomatique » ; cependant, ajoute-t-il, les États-Unis hésitent encore à rejoindre l'accord nucléaire de 2015 connu sous le nom de JCPOA (parce que cela n'arrivera pas).

    A la tête de la délégation iranienne se trouve Amir Saeed Iravani, l'ambassadeur d'Iran récemment nommé aux Nations Unies, qui a également joué un rôle central dans les premières étapes des pourparlers de réconciliation Iran-Arabie saoudite à Bagdad. Du côté américain, Robert Malley, l'envoyé spécial américain sur l'Iran, a eu plusieurs entretiens en tête-à-tête avec Iravani.

    Les négociations auraient fait des progrès significatifs et les deux parties sont parvenues à un accord sur un accord temporaire à présenter à leurs supérieurs respectifs, ont indiqué les sources.

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  31. Selon les termes de l'accord, l'Iran s'engagerait à cesser ses activités d'enrichissement d'uranium à 60 % et au-delà et poursuivrait sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour la surveillance et la vérification de son programme nucléaire.

    En échange, affirment les sources, Téhéran serait autorisé à exporter jusqu'à un million de barils de pétrole par jour et à avoir accès à ses revenus et à d'autres fonds gelés à l'étranger.

    Le MEE se protège davantage en admettant que c'est à l'Iran de décider si un tel accord se matérialise :

    Alors que les progrès semblent prometteurs, la décision ultime appartient aux hauts responsables iraniens. Iravani a transmis les détails de l'accord aux hauts décideurs de Téhéran pour leur approbation. Cependant, il reste incertain si le guide suprême et le conseil de sécurité nationale donneront leur consentement.

    Historiquement, les autorités iraniennes se sont opposées à des accords intérimaires comme celui-ci, a déclaré un ancien responsable diplomatique à MEE, en particulier pendant le second mandat présidentiel 2017-2021 de Hassan Rohani.

    Pour notre part, nous sommes assez sceptiques : une histoire de cette ampleur aurait été divulguée à un conduit d'état profond comme WaPo s'il avait des jambes et s'il y avait une chance d'obtenir un résultat favorable, pas ce qui est au mieux un point de vente régional de qualité B ; au lieu de cela, ce qui peut se passer, c'est qu'un ours pétrolier opportuniste profite d'un marché crédule pour tester un récit remanié en utilisant un média amical.

    Cela dit, recherchez les démentis officiels dans les prochaines minutes : si aucun ne vient, alors l'image qui se dessine serait celle d'un repli de Washington sur les sanctions contre l'Iran (tout comme il l'a fait avec le Venezuela) pour compenser le sentiment anti-américain croissant - et la production coupes - au sein de l'OPEP+.

    https://www.zerohedge.com/commodities/oil-crashes-rehashed-report-us-iran-near-deal-allowing-tehran-export-1mm-barrels

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  32. Loïk Le Floch-Prigent : « Qui se met l’argent de l’électricité dans les poches ? »

    Loïk Le Floch-Prigent, ingénieur et dirigeant d’entreprise français, revient sur la situation énergétique française. Il a été le PDG d’Elf Aquitaine, l’une des plus grandes compagnies pétrolières françaises, de 1989 à 1993. Avant cela, il a dirigé la compagnie nationale d’électricité, Électricité de France (EDF), de 1987 à 1989. Il a également été à la tête de Gaz de France (GDF) de 1986 à 1987. En plus de ces postes, Loïk Le Floch-Prigent a été impliqué dans divers autres rôles dans le secteur de l’énergie et a souvent été consulté en tant qu’expert sur les questions énergétiques, notamment en tant qu’ancien directeur de cabinet du ministère de l’Industrie. Il critique le manque d’action et de compréhension des dirigeants français concernant le coût et le prix de l’électricité.


    Par Jean-Baptiste Giraud
    le 8 juin 2023 à 11h07


    Loïk Le Floch-Prigent, a-t-on retenu la leçon de la crise énergétique de cet hiver 2023 ? Avec les menaces de coupures d'électricité, de pénurie de gaz... Ou est-ce qu'on n'a rien compris ni rien vu ?
    « On n'a rien compris et on continue à ne rien faire. Alors on parle beaucoup, on ne fait rien. Alors le sujet fondamental, c'est que le coût de l'électricité en France est moins cher que partout ailleurs et que le prix est plus cher que partout d'ailleurs et que, par conséquent, il est nécessaire que nos dirigeants sachent comment on passe du coût au prix et quand ils comprendront comment on passe du coût au prix peut-être feront-ils un effort pour que le prix corresponde au coût. Mais nous n'aurons pas d'industrie vivante tant que nous ne serons pas revenus au prix égal au coût, plus bien sûr, un petit quelque chose. Et par conséquent, on est trois à quatre fois au-delà de ce qu'il faudrait ».

    Est-ce juste un problème de décision politique et de compréhension des enjeux, ou est-ce beaucoup plus grave ? Y a-t-il, derrière, des gens qui se gavent avec de l'argent qu'ils n'auraient pas à mettre dans leur poche ?

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  33. Que va-t-il se passer l'hiver prochain ? Va-t-on souffrir beaucoup plus ? Parce que là, pour le coup, on va avoir du mal à remplir les cuves de gaz. Et puis on va toujours avoir ces problèmes de production d'électricité...
    « C'est-à-dire que si jamais il y a hiver doux, encore, on peut continuer l'hiver doux. On peut s'en sortir grossièrement. Cette année, on a acheté 13 Térawatt-heure à l'étranger. Alors c’étaient des Térawatt-heure au moment des pics. Et ces TWh correspondent très exactement à la fermeture de Fessenheim. On pourrait dire, si on n'avait pas fermé Fessenheim, qu'on avait la production correspondant à la consommation. Par contre, si jamais il y a un hiver froid, alors là on est en tension. Et si en plus, on continue à dire qu'il faut faire de la voiture électrique, il faut faire de la propre chaleur et qu'il faut dépenser plus d'électricité alors qu’on ne produit pas plus d'électricité, effectivement, on va être dans les difficultés. Donc la politique incohérente qui est menée est complètement incohérente au point qu'on n'est même pas capable de regarder les centrales qu'on a fermées pour savoir si on va les rouvrir parce qu'elles sont, il y en a deux au charbon, une au fioul. Alors que les Allemands continuent à augmenter leur production à partir du charbon et nous servent l'électricité correspondante. C'est complètement aberrant ».

    Le bouclier tarifaire devait coûter 24 milliards d'euros en année pleine au gouvernement. Et ce matin, dans la presse économique, on voit qu'on parle de 7 milliards de coûts supplémentaires par rapport aux prévisions. Donc ça coûte 31 milliards d'euros de vendre de l'électricité pas chère ?
    « C'est encore à certains qui cirent les godasses. Le problème, c'est qu’on cire les godasses quand on est très gros. On cire les godasses quand, sur un certain nombre de sujets, on est gentil. Et puis l'ensemble de l'industrie qui fait 85 % de l'emploi en France est à des tarifs absolument impossibles. Et par conséquent, ça mène à des faillites qui augmentent avec le temps. Et je vois les faillites, je les vois et visiblement le gouvernement ne les voit pas. Alors si jamais ils acceptent de regarder un peu ce qui se passe au monde de l'industrie, ils s'apercevront qu'il y a des faillites. Oui, et à cause du coût de l'énergie ».

    Voir ou partager la video sur Youtube

    https://www.economiematin.fr/crise-energie-france-prix-electricite-gaz-floch-prigent

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    1. L'Administration est devenue (ou a toujours été ?) UN GROS TAS DE MERDE !

      L'incompétence règne. Çà va mal, tout est de travers. Le gouffre. Parce que c'est une république et, une république est une dictature où l'on ne demande jamais l'avis du Peuple qui en sait des millions de fois plus que ces pédales !
      Lorsque les égyptiens ont taillé des montagnes en pointes il a fallu des ouvriers, pas des manches de bon à rien, et, s'ils étaient mal nourris, ils n'avaient pas de force et mouraient !

      C'est ce qui arrive partout où ce sont des cons qui dirigent. Pas d'électricité ? Faut mettre 1 million d'éoliennes ! Mais y a PAS de vent ! Mais çà, les trisomiques ne l'ont pas compris ! Pour compenser le manque d'électricité ils... augmentent les factures !!! Éclairez-vous avec !

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  34. L’Axe qui ne vacille pas


    Par Claudio Mutti
    Mondialisation.ca,
    08 juin 2023



    « L’impérialisme américain, qui règne partout, est devenu l’ennemi des peuples du monde et s’isole de plus en plus. (…) La vague de colère des peuples du monde contre les agresseurs américains est irrésistible. Leur lutte contre l’impérialisme américain et ses laquais remportera certainement des victoires de plus en plus grandes ».

    (Mao Tsé-toung, Déclaration de soutien à la juste guerre patriotique du peuple panaméen contre l’impérialisme américain, 12 janvier 1964)

    L’intérêt d’Ezra Pound pour l’enseignement de Confucius [1] a donné lieu, entre autres, à une version italienne du Chung Yung [2], le texte canonique attribué à Tzu-ssu [3], un petit-fils de Confucius ayant vécu au 5ème siècle avant Jésus-Christ. Dans ce texte, « la morale revêt une fonction cosmique, en ce sens que l’homme opère la transformation du monde et poursuit ainsi, dans la société, la tâche créatrice du Ciel » [4]; en bref, le Chung Yung « enseigne comment développer la capacité de se perfectionner et de perfectionner le monde à travers la compréhension des choses et la conscience de sa propre action » [5]. Le commentaire qui accompagne traditionnellement ce texte explique que chung est « ce qui ne se déplace ni d’un côté ni de l’autre » et que yung signifie « invariable », de sorte que Pound a choisi de rendre le titre de l’œuvre par L’axe qui ne vacille pas [6], tandis que les traducteurs ultérieurs ont opté pour des solutions telles que Le milieu constant [7] ou Le milieu juste[8].

    Le même sens « axial » résonne dans le nom mandarin de la Chine, qui est Chung Kuo [9], « le pays du centre », « l’empire du milieu ». S’il est vrai, comme le souligne Carl Schmitt, que jusqu’à l’époque des grandes découvertes géographiques, « chaque peuple puissant se considérait comme le centre de la terre et considérait ses domaines territoriaux comme le foyer de la paix, en dehors duquel régnaient la guerre, la barbarie et le chaos » [10], cela semble également vrai dans une large mesure dans le cas de la Chine d’aujourd’hui, dont la centralité géographique et géopolitique objective est bien décrite par Heinrich Jordis von Lohausen (1907-2002) dans son ouvrage Mut zur Macht. De tous les sous-continents de l’Eurasie, écrit le général autrichien, la Chine occupe la position stratégique la plus forte: la triple couverture des montagnes et des déserts de l’Asie intérieure, la couronne des îles périphériques et la barrière infranchissable de la race, de la langue et de l’écriture qui s’oppose à toute guerre psychologique des nations blanches (…) la nature l’a placée près de l’océan, lui a donné une position décisive entre l’Inde et le Japon, entre la Sibérie et le Pacifique. Sur la côte ouest du Pacifique, la Chine se présente comme le centre de gravité naturel, le centre fixe depuis des temps immémoriaux. Toutes les questions d’équilibre du monde trouvent leur réponse à Pékin. (…) Les tentatives de prise de contrôle économique ou militaire ne peuvent rien contre elle, car son extension est trop vaste. Elle est d’une autre race et d’une culture plus ancienne, beaucoup plus ancienne. Elle a accumulé en elle toute l’expérience de l’histoire mondiale et résiste à toutes les transformations. Elle est inattaquable » [11].

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  35. Le fait que la Chine soit aujourd’hui sur le point de retrouver le rôle axial auquel sa position géographique centrale et ses 5000 ans d’expérience historique semblent la destiner obsède depuis longtemps les stratèges et les idéologues de l’impérialisme américain, qui voient désormais dans la République populaire une « menace pire que l’Axe [Rome-Berlin-Tokyo] au 20ème siècle » [12] et voient dans la solidarité sino-russo-iranienne un nouvel « Axe du mal ».

    On attribue à Richard Nixon, qui a séjourné en Chine du 21 au 29 février 1972 lors d’une visite officielle qui a consacré le dégel des relations entre les États-Unis d’Amérique et la République populaire de Chine, la phrase suivante: « Arrêtez-vous un instant et pensez à ce qui se passerait si quelqu’un capable d’assurer un bon système de gouvernement parvenait à prendre le contrôle de ce territoire. Je veux dire, mettez 800 millions de Chinois au travail avec un bon système de gouvernement, et ils deviendront les leaders du monde » [13].

    Un quart de siècle plus tard, le cauchemar de la « sphère de coprospérité de la Grande Asie orientale » (en japonais Dai Tōa Kyōeiken) est revenu agiter le sommeil des Yankees, le théoricien américain du « choc des civilisations » assignant à la République populaire de Chine l’héritage du projet impérial japonais, dont l’objectif avait été de créer une union économique et politique avec les pays du Pacifique, de l’Asie orientale, de l’Asie centrale et de l’océan Indien. La « Grande Chine », écrivait Samuel P. Huntington en 1996 dans La Grande Chine et sa « sphère de coprospérité », n’est donc pas simplement un concept abstrait, mais au contraire une réalité économique et culturelle en expansion rapide, qui a commencé à devenir une réalité politique également.

    L’ancien conseiller à la sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski, a encore enrichi le tableau brossé par Huntington en insistant sur le thème de la centralité de la Chine et de l’expansion naturelle de l’influence chinoise dans les régions environnantes. « L’histoire, écrit Brzezinski, a prédisposé l’élite chinoise à considérer la Chine comme le centre naturel du monde. En effet, le mot chinois pour désigner la Chine – Chung-kuo, ou « Empire du Milieu » – véhicule la notion de centralité de la Chine dans les affaires mondiales et réaffirme l’importance de l’unité nationale. Une telle perspective implique également une irradiation hiérarchique de l’influence du centre vers les périphéries, de sorte que la Chine, en tant que centre, attend de la déférence de la part des autres (…). Il est presque certain que l’histoire et la géographie rendront les Chinois de plus en plus insistants – et même émotionnellement « chargés » – sur la nécessité d’une éventuelle réunification de Taïwan avec le continent (…). La géographie est également un facteur important qui pousse la Chine à forger une alliance avec le Pakistan et à établir une présence militaire en Birmanie (…). Et si la Chine contrôlait le détroit de Malacca et le goulet d’étranglement géostratégique de Singapour, elle contrôlerait l’accès du Japon au pétrole du Moyen-Orient et aux marchés européens.

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  36. Lors d’un débat en 2011 auquel participait Henry Kissinger, Niall Ferguson, professeur d’histoire économique à l’université de Harvard et biographe officiel de Kissinger, a déclaré : « Je pense que le 21ème siècle appartiendra à la Chine, parce que presque tous les siècles précédents de l’histoire ont appartenu à la Chine. Les 19ème et 20ème siècles sont des exceptions. Pendant au moins dix-huit des vingt derniers siècles, la Chine a été, à des degrés divers, la plus grande économie du monde » [16]. L’ancien secrétaire d’État nord-américain a répondu à son biographe: « La question n’est pas de savoir si le 21ème siècle appartiendra à la Chine, mais si, au cours de ce siècle, nous parviendrons à intégrer la Chine dans une vision plus universelle » [17] – où « vision universelle » doit évidemment être comprise comme « vision occidentale du monde ». La tâche proposée par Kissinger ressort clairement d’une réponse qu’il a donnée dans une interview la même année: « Nous devons encore voir ce que le printemps arabe produira. Il est possible qu’il y ait des émeutes et des manifestations en Chine (…) Mais je ne m’attends pas à des bouleversements de la même ampleur que le Printemps arabe (18]. En effet, Kissinger a écarté l’idée d’appliquer à la Chine la stratégie que l’Occident poursuivait à l’époque contre le bloc dirigé par l’URSS, estimant qu’il s’agissait d’un échec: « Un plan américain qui proposerait explicitement de donner à l’Asie une organisation capable de contenir la Chine ou de créer un bloc d’Etats démocratiques à enrôler dans une croisade idéologique n’aboutirait pas ».

    La thèse américaine de la translatio imperii du Japon vers la Chine sous la bannière de la « coprospérité » est revenue dans l’essai de Graham Allison Destined for War : Can America and China Escape Thucydides’ Trap ? L’auteur, professeur émérite à Harvard et ancien conseiller et secrétaire adjoint à la défense dans les administrations successives de Reagan à Obama, lance un avertissement qui est un véritable cri de ralliement: « Une fois que le marché économique dominant de la Chine, ainsi que son infrastructure physique, auront réussi à intégrer tous ses voisins dans la zone de prospérité plus large de la Chine, il deviendra impossible pour les États-Unis de maintenir le rôle qu’ils ont joué en Asie après la Seconde Guerre mondiale ». À la question de savoir quel serait le message de la Chine aux États-Unis, un collègue chinois a répondu: « Ecartez-vous ». Un collègue de ce dernier, cependant, a suggéré un résumé encore plus brutal : écartez-vous du chemin. (…) Récemment, la tentative de persuader les États-Unis d’accepter la nouvelle réalité est devenue plus résolue en mer de Chine méridionale. (…) Tout en continuant à pousser lentement les États-Unis hors de ces eaux, la Chine engloutit également des nations de toute l’Asie du Sud-Est dans son orbite économique, attirant même le Japon et l’Australie dans son giron. Jusqu’à présent, elle a réussi à le faire sans heurts. Toutefois, s’il s’avère nécessaire de se battre, l’intention de Xi est de gagner » [20].

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  37. Ainsi, le besoin fondamental ressenti par les analystes américains est celui exprimé par John J. Mearsheimer, selon lequel il est impératif d’endiguer la montée en puissance de la Chine [21]. Le théoricien du « réalisme offensif » exhorte donc l’administration actuelle à « travailler assidûment à l’amélioration des relations avec les alliés asiatiques de l’Amérique et à la création d’une alliance efficace capable de tenir Pékin à distance ». Mais pour atteindre un tel objectif, Mearsheimer affirme qu’il est impératif d’attirer la Fédération de Russie dans une coalition anti-chinoise: « Aujourd’hui, c’est Pékin, et non Moscou, qui représente la principale menace pour les intérêts américains, et la Russie pourrait être un allié précieux pour faire face à cette menace » [23]. C’est, on le voit, la même tactique que celle suggérée à l’époque à Donald Trump par ses stratèges et théoriciens conservateurs et populistes et partagée par les milieux » souverainistes » occidentaux. Mais cette solution « nécessiterait d’abandonner la russophobie traditionnelle des démocrates nord-américains dont Biden lui-même (…) a souvent été le porte-parole » [24].

    L’approche menaçante de l’OTAN aux frontières russes, que le Kremlin a été obligé de contrer en lançant une opération militaire spéciale, fait en fait partie d’une stratégie nord-américaine plus large d' »endiguement » anti-chinois et anti-russe. Consciente de l’objectif des manœuvres nord-américaines en Europe, la Chine « s’est vue contrainte de consolider son partenariat stratégique avec la Russie au point de le transformer en alliance; d’où le voyage du président Xi » [25] à Moscou et les discussions au sommet avec le président Poutine pour en régler les détails.

    La visite de Xi Jinping dans la capitale russe rappelle inévitablement celle effectuée il y a soixante-dix ans par un autre président chinois: le 15 février 1950, Mao Tsé-toung signait à Moscou avec Staline un traité d’alliance et d’assistance mutuelle qui consacrait la naissance d’un grand bloc eurasiatique, allant de Pankow à Moscou, en passant par Pékin et Pyongyang. L’alliance russo-chinoise est mise à l’épreuve quatre mois plus tard, lorsque la République populaire démocratique de Corée se lance dans la « guerre de libération de la patrie » [26], que les Chinois appellent « guerre de résistance à l’Amérique et d’aide à la Corée ». Grâce à l’intervention directe de la République populaire de Chine, qui envoie 100.000 combattants, et grâce au soutien matériel fourni par l’URSS, le conflit militaire prend fin en 1953, lorsque les forces américaines et les troupes auxiliaires de dix-sept autres pays sont repoussées au sud du 38ème parallèle.

    Claudio Mutti

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  38. Version originale en italien : Eurasia-rivista.com

    Version française : Euro-Synergie

    NOTES:

    [1] Voir C. Mutti, Pound contre Huntington, « Eurasia. Rivista di Studi Geopolitici », a. III, n° 1, janvier-mars 2006, pp. 17-25.

    [2] Pinyin : zhōngyōng.

    [3] Pinyin : Zǐsī.

    [4] Pio Filippani – Ronconi, Storia del pensiero cinese, Paolo Boringhieri, Turin 1964, p. 52.

    [5] Pio Filippani – Ronconi, op. cit. p. 204.

    [6] Ezra Pound, Ciung Iung. L’asse che non vacilla, Casa Editrice delle Edizioni Popolari, Venise 1945. Nouvelle édition : Chung Yung, in Ezra Pound, Opere scelte, Mondadori, Milan 1970, pp. 503-601. « Après le 25 avril, pratiquement tous les exemplaires [de la première édition] ont été incendiés car le titre aurait pu suggérer un texte de propagande en faveur de l’Axe… Rome-Berlin » (Gianfranco de Turris, « L’asse che non vacilla ». Ezra Pound pendant la RSI, in Autori vari, Ezra Pound 1972/1992, Greco & Greco, Milan 1992, pp. 333-334).

    [7] I colloqui ; Gli studi superiori ; Il costante mezzo, traduit par Rosanna Pilone, Rizzoli, Milan 1968. Le milieu constant et autres maximes. Perle di un’antica saggezza, version et présentation de Francesco Franconeri, Demetra, Sommacampagna 1993.

    [8) La grande dottrina ; Il giusto mezzo, édité par Leonardo Vittorio Arena, Rizzoli, Milan 1996. I Dialoghi ; La grande dottrina ; Il giusto mezzo, Fabbri, Milan 1998.

    [9] Pinyin : Zhōngguó.

    [10] Carl Schmitt, État, grand espace, nomos, Adelphi, Milan 2015, p. 294. L’histoire des religions confirme que » l’homme des sociétés pré-modernes aspire à vivre le plus près possible du Centre du Monde. Il sait que son pays est en réalité au centre de la Terre, que sa ville est le nombril de l’Univers, et surtout que le Temple ou le Palais sont de véritables Centres du Monde » (Mircea Eliade, Il sacro e il profano, Boringhieri, Turin 1967, p. 42). En ce qui concerne la Chine en particulier, « dans la capitale du souverain chinois parfait, le gnomon ne doit pas projeter d’ombre à midi au solstice d’été, parce que cette capitale se trouve au centre de l’Univers, à côté de l’Arbre miraculeux « Bois dressé » (Kien-mu), où se croisent les trois zones cosmiques : le Ciel, la Terre, l’Enfer » (Mircea Eliade, Trattato di storia delle religioni, Boringhieri, Turin 1972, p. 388).

    [11] Jordis von Lohausen, Les Empires et la Puissance, La géopolitique aujourd’hui, Le Labyrinthe, Paris 1996, pp. 127-128.

    [12] Clyde Prestowitz, The World Turned Upside Down : America, China and the Struggle for Global Leadership, Yale University Press, 2021.

    [13] AA. VV, Le XXIe siècle appartient-il à la Chine, Mondadori, Milan 2012, p. 12.

    [14] Samuel P. Huntington, Le choc des civilisations et le nouvel ordre mondial, Garzanti, Milan 2000, p. 245.

    [15] Zbigniew Brzezinski, Le grand échiquier. American Primacy and Its Geostrategic Imperatives, Basic Books, New York 1997, pp. 158, 164-165.

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  39. [16] AA. VV, Le XXIe siècle appartient-il à la Chine, Mondadori, Milan 2012, p. 12.

    [17] AA. VV, Le XXIe siècle appartient-il à la Chine, citée, p. 23.

    [18] Conversation de John Geiger avec Henry Kissinger, in : AA. Le XXIe siècle appartient à la Chine, citée, p. 74.

    [19] Henry Kissinger, Chine, Mondadori, Milan 2011, pp. 441-442.

    [20] Graham Allison, Destined for War. Can America and China Escape Thucydides’ Trap, Fazi Editore, Rome 2018, pp. 208-211.

    [21] Textuellement : « the dominating issue is how to contain a rising China » (John J. Mearsheimer, Joe Biden Must Embrace Liberal Nationalism to Lead America Forward, « The National Interest », 29 décembre 2020).

    [22) L’administration Biden devrait travailler assidûment à l’amélioration des relations avec les alliés asiatiques de l’Amérique et à la création d’une alliance efficace capable de tenir Pékin à distance » (Ibid.).

    [23) C’est Pékin, et non Moscou, qui représente la principale menace pour les intérêts américains aujourd’hui, et la Russie pourrait être un allié précieux pour faire face à cette menace » (Ibid.).

    [24] Daniele Perra, State and Empire from Berlin to Beijing. L’influenza del pensiero di Carl Schmitt nella Cina contemporanea, Anteo, Cavriago 2022, p. 141.

    [25] « En réponse, la Chine s’est sentie obligée de consolider son partenariat stratégique avec la Russie au point d’en faire une entente, d’où l’objectif du voyage du président Xi pour en régler les moindres détails » (Andrew Korybko, President Xi’s Trip To Moscow Solidifies The Sino-Russian Entente, https://korybko.substack.com/, 20 mars 2023.

    [26] En coréen : Choguk haebang chŏnjaeng.

    [27] Pinyin : kàng Měiyuán Cháo.

    https://www.mondialisation.ca/laxe-qui-ne-vacille-pas/5678450

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  40. 1 Le développement technologique prend du temps. L'intelligence artificielle ne désintermédie pas le marché du travail *vérifie la montre* demain. Dans la vue macro, cela peut être revendiqué comme tel, mais à l'échelle des mois ou des années, vous pouvez être assuré que votre travail est probablement sûr au moins dans un avenir proche. Cela ne veut pas dire que vous jetez toute inquiétude pour votre avenir par la fenêtre, il faudrait être un idiot pour vivre de cette façon. Cela signifie simplement que vous avez le temps de perfectionner vos compétences et vos passe-temps dans le but de transformer vos compétences et votre passion en une entreprise monétisée. Alors craquez.

    2 Santé. Cela peut être difficile à saisir, mais l'intelligence artificielle présente un potentiel sérieux dans le domaine de la santé. Je n'entends pas par là la perversion qu'est le « système de santé » aujourd'hui, mais les soins de santé eux-mêmes. Aujourd'hui, ce n'est qu'une usine à dépendance, une chaîne de montage de masquage pharmacologique des symptômes sans aucun traitement réel des sources sous-jacentes des problèmes qui se manifestent via les symptômes. Pour un exemple de cela, je recommande ici mes réflexions sur l'anxiété, le TDA et la dépression. L'intelligence artificielle peut être déployée pour aider à identifier des modèles plus complexes dans la structure enzymatique, les voies biochimiques, le repliement des protéines, etc., qui peuvent ensuite être utilisés pour des processus tels que l'identification d'irrégularités ou la référence croisée d'anomalies/bifurcations dans les voies de signalisation neuronales ( comme quelques exemples de GN).

    3 Population. Avez-vous oublié les problèmes de remplacement de la population et de fécondité? Je n'ai pas. Avec des problèmes de baisse rapide de la fécondité, tant chez les hommes que chez les femmes, et un taux de remplacement de la population déjà en baisse qui est désormais négatif, les pays développés font face à des perspectives d'avenir plutôt… pas formidables. Une population qui diminue signifie une base de consommateurs qui diminue. Pour des économies (généralement) en ralentissement. C'est l'une des raisons pour lesquelles le Japon ne produit pas chez lui, ils fabriquent leurs produits dans les pays et les juridictions dans lesquels leurs produits se vendent. Comme, par exemple, les automobiles vendues par des entreprises japonaises mais construites en Amérique.

    Si le ou les mondes actuellement développés, sans parler de l'Amérique, veulent avoir une chance de rester pertinents à l'avenir, ils auront besoin d'intelligence artificielle pour produire des produits et des services qui restent compétitifs. Comme le montre le tableau ci-dessous : l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine ont encore une marge de croissance importante en termes de densité de population. L'Amérique du Nord est un peu différente ici car l'immigration est un acteur important de la croissance démographique, à la fois légale et illégale.

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  41. Cela ne tient pas non plus compte du fait qu'ici aux États-Unis, nous avons déjà un problème important de passif et d'équilibre de la main-d'œuvre à notre porte.

    Il y a 10 000 baby-boomers qui atteindront l'âge de la retraite chaque jour en 2023. Ce sont des individus qui passeront de producteurs consommateurs à strictement consommateurs.

    Cela ne prend pas non plus en compte un aspect du point 2 ci-dessus ; santé du participant moyen au marché du travail. Non seulement la moyenne

    Les travailleurs américains sont surchargés de travail, ce qui contribue certainement aux problèmes de fécondité et de remplacement de la population, mais Joe et Jane ne vont pas bien non plus.

    Placer un lourd fardeau sur les employeurs à la fois dans les coûts de prestation des avantages sociaux, ainsi que les risques qui accompagnent le fait d'avoir des employés et des subordonnés qui manquent de courage. Une main-d'œuvre fragile est une main-d'œuvre coûteuse. Tant en capex qu'en coût d'opportunité et en gestion des risques. Pendant ce temps, une grande partie de la population achète ces arcs d'histoire fantaisistes 007-esque d'une main invisible qui guide ce grand monde contre eux dans un plan élaboré de domination mondiale. Ceci est très important en tant que considération car cela peut amener les individus à sentir qu'ils ont peu ou pas de pouvoir sur leur vie ; une contribution très importante à la santé mentale et à la confiance. Ce qui a également des effets sur la fertilité et la santé physique d'un individu.

    - voir graph sur site -

    Mes préoccupations

    La raison pour laquelle j'aborde ces points est que je ne peux m'empêcher de m'inquiéter du fait que l'Amérique est susceptible de se lancer tête baissée dans l'arrêt de l'innovation dans l'intelligence artificielle par peur brute de notre propre disparition sans réfléchir rationnellement.

    Gardez à l'esprit que nous avons adopté exactement la même approche vis-à-vis du COVID-19 et tout ce qui a été accompli a été une série de décisions idiotes et stupides, toutes basées sur des peurs largement déplacées.

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  42. Alors je demande

    Sommes-nous sur le point de nous tirer une balle dans les genoux (ou dans les gonades à ce stade) en arrêtant le développement de l'intelligence artificielle juste avant que nous n'en ayons le plus besoin ?

    Notre monde tel que nous le connaissons peut se terminer d'une manière qui n'implique pas un troisième conflit mondial ou la disparition de notre espèce. Il faudra un leadership stoïque et des conseils intelligents pour accomplir une telle tâche possible. Nous ne pouvons pas nous permettre d'être guidés par des caprices aussi insensés que des émotions comme la peur et la haine.

    Grâce à la force de l'individu et à l'unification dans une mission de construire un monde meilleur qu'aujourd'hui, afin que nous puissions offrir une meilleure plate-forme à nos enfants, c'est ainsi que nous y parviendrons. C'est comme ça que nos grands-parents l'ont fait, c'est comme ça que leurs grands-parents l'ont fait, et c'est comme ça que nous devons le faire maintenant.

    https://www.zerohedge.com/political/jeftovic-end-world-we-know-it

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    Réponses
    1. C'est absolument diiiiiingue la publicité qui est faite pour vendre un produit aussi con que les autres !

      L''intelligence artificielle' ! Elle est... partout ! Dans les calculettes de poches comme dans les interrupteurs électriques ! Clic ! Clac ! Whoâw ! C'est çà l''intelligence' !
      Au départ il y avait des traducteurs sur Internet qui interprétaient toutes les langues en lettres et chiffres. Puis est arrivé le son à l'image ! Chaque mot peut être prononcé par la machine ! Et les cons d'appeler çà 'intelligence artificielle' !

      Disons que c'est la NSA en un million de fois plus grosse ! C-à-d qu'elle visualise l'Internet et absorbe des milliards de messages qu'elle conserve en mémoire. Bon, jusque là çà va. Mais que va t-elle en faire ? Rien ! C'est le programme qui est appelé 'I.A.' qui va filtrer, censurer tel ou tel article ou propos selon les directives du chef. Donc, il ne faut pas appeler çà 'intelligence' mais 'politique du chef'.

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  43. Sur The Aussie Wire - Jo Nova explique comment les banques et les géants de l'assurance imposent leurs politiques aux nations


    Par Jo Nova
    June 9th, 2023


    C'est formidable de voir de nouvelles plateformes médiatiques s'épanouir en Australie. J'ai parlé à Topher Field de The Aussie Wire pour expliquer comment BlackRock, les banquiers et les géants de l'assurance utilisent votre assurance, votre retraite et vos super fonds contre vous et pourquoi les 23 États des États-Unis repoussent et gagnent même certaines batailles. Le cartel ONU NetZero veut transformer les compagnies d'assurance en "police climatique". Mais le cartel des fonds d'assurance est en train de se défaire.

    La Big Money Cabal agitant le drapeau socialement responsable est The Dark Bubble qui conduit le Global Crazy Train que nous empruntons tous en ce moment.

    Topher me présente à 13 minutes et me laisse généreusement parler…

    Espérons que nous pourrons atteindre un tout nouveau groupe de personnes qui ne lisent peut-être pas les blogs.

    - voir clip AVEC JOANNE NOVA ! sur site -

    Dans cet épisode de l'AussieWire, Topher discute également de la crise de l'abordabilité du logement en Australie, des sanctions de l'Australie du Sud pour les manifestations perturbatrices et des questions sur la législation sur le «discours de haine» avec le député David Limbrick.

    Découvrez The Aussie Wire – les autres invités cette semaine incluent Ed Dowd (ne le manquez pas avec le Dr Malhotra à Perth ce samedi si vous le pouvez!)

    https://joannenova.com.au/2023/06/on-the-aussie-wire-jo-nova-explains-how-banks-and-insurance-giants-force-their-policies-on-nations/

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  44. Point de vue : La campagne hollywoodienne contre le lait s'enfonce dans le délire


    9 Juin 2023
    Amanda Zaluckyj, AGDAILY*


    Saviez-vous que 9 tueurs en série sur 10 ont grandi en buvant du lait ?

    Oui, Switch4Good [changer pour le bien] sait que cette affirmation est ridicule. Mais elle a placardé ce message dans toute la région du grand Hollywood sur des panneaux d'affichage et des lampadaires. L'organisation militante en faveur des plantes veut que les gens croient que « Big Milk » a travaillé dur pour nous vendre le mensonge selon lequel le lait est bon pour nous. Et ce mensonge est mortel, car il tue les humains, l'environnement, la vérité, les vaches et la justice alimentaire.

    L'organisation se présente comme un « organisme à but non lucratif fondé sur des preuves » qui travaille dur pour sauver les masses du lait et de ses conséquences. Je suppose qu'elle utilise ces descripteurs parce qu'ils la rendent plus légitime ; ces personnes mènent simplement d'importantes recherches contre le lait sans être motivées par le profit.

    Le lait ne tue pas les humains

    Switch4Good impute au lait la quasi-totalité des principaux problèmes de santé de notre société, des maladies cardiaques à l'hypertension, en passant par l'inflammation et le cancer. Elle affirme que les produits laitiers, en particulier les fromages riches en matières grasses, « font des ravages dans le système cardiovasculaire ». Elle cite plusieurs études qui montreraient un lien entre la consommation de lait et une mort prématurée.

    Le lait est une boisson riche en nutriments que l'homme consomme depuis environ 6.000 ans. Une portion contient 13 nutriments essentiels, notamment des protéines, du calcium, du phosphore, de la vitamine A, de la vitamine D, de la riboflavine (B2) et de la niacine (B3). Bien que les alternatives à base de plantes s'améliorent progressivement, le lait de vache a une plus grande valeur nutritionnelle.

    Les États-Unis ont clairement un problème d'obésité. Mais il est fallacieux (dans le meilleur des cas !) de suggérer que ce problème est uniquement dû à la consommation de produits laitiers. L'obésité est un mal complexe dont les causes sont multiples – et même si nous devions pointer du doigt les produits de l'épicerie, ce seraient certainement la malbouffe, les repas frits et les boissons sucrées qui seraient en première ligne.

    La déduction de Switch4Good selon laquelle l'obésité pourrait être guérie en abandonnant simplement le lait est en fait ridicule.

    Le lait ne tue pas l'environnement

    Selon Switch4Good, l'élevage laitier « industriel » contribue à un « écocide » et à la crise du changement climatique. Elle accuse les produits laitiers d'être à l'origine de la « pollution extrême de l'air » et de la « contamination de l'eau potable ». Elle suggère que le lait de soja et d'avoine peut être produit de manière beaucoup plus durable.

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  45. Les opposants à l'agriculture animale tentent toujours de simplifier les choses en une simple équation : animaux égale non-durable. Mais ce n'est jamais aussi simple. Certes, la culture du soja peut nécessiter moins d'eau que l'abreuvement d'une vache pendant un an. Cependant, sur le plan nutritionnel, le soja est une protéine de haute qualité, mais il est loin de contenir autant de calcium que le lait de vache. De même, la production de lait d'avoine peut nécessiter moins de terres, mais le produit final n'a pas la même teneur en protéines que le lait de vache. En d'autres termes, c'est compliqué.

    Ce que nous savons, c'est que les producteurs de lait américains sont de plus en plus soucieux du développement durable. En effet, l'impact environnemental de la production d'un gallon de lait en 2017 a considérablement diminué par rapport à 2007 : 30 % d'eau en moins, 21 % de terres en moins et une empreinte carbone réduite de 19 %. De plus, les agriculteurs et les scientifiques travaillent sur des moyens innovants de réduire la production de méthane en améliorant l'alimentation des vaches et en créant des méthaniseurs qui produisent de l'énergie.

    Le lait ne tue pas la vérité

    Switch4Good accuse le programme Dairy Checkoff de « manipuler la recherche et la science nutritionnelle » pour promouvoir « certaines des campagnes publicitaires les plus populaires et les plus trompeuses de l'histoire ». Et ses partenariats avec les entreprises auraient contribué à augmenter la quantité de fromage sur les pizzas et de lait dans les boissons au café, et à mettre de plus grandes tranches de fromage dans les sandwichs du petit-déjeuner.

    Si cette théorie du complot vous semble familière, c'est parce qu'elle est très proche des arguments de MoNSaTaN de la dernière décennie. Oui, le Dairy Checkoff est un programme fédéral de commercialisation auquel les producteurs de lait cotisent en fonction de leur production – de nombreux autres produits de base disposent de programmes similaires. Il s'agit certainement d'un programme fructueux, mais il n'a pas donné lieu à la création d'une industrie de la fausse science pour le soutenir. Comment le sais-je ? Parce que si c'était le cas, cela aurait empêché l'essor des alternatives à base de plantes.

    Par ailleurs, quelqu'un doit expliquer à Switch4Good comment fonctionne la science évaluée par les pairs.

    Le lait ne tue pas les vaches

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  46. C'est maintenant que le train de la folie commence à arriver en ville. Switch4Good affirme que les vaches sont « fécondées de force, que leurs bébés sont volés à plusieurs reprises et qu'elles subissent des violences constantes et psychologiques ». Après avoir souffert pendant des années, ces vaches laitières sont ensuite emmenées à l'abattoir bien avant leur « espérance de vie naturelle ».

    Écoutez, les animaux doivent mourir pour que les humains puissent manger de la viande. Cela ne signifie pas que nous devrions arrêter ou que la viande ne joue pas un rôle important dans notre système alimentaire. Nous pouvons aussi les traiter avec la dignité et le respect qu'ils méritent, et c'est l'objectif d'un bon élevage.

    Et si vous pensez que les agriculteurs fécondent les vaches de force, leur volent leurs bébés ou leur font endurer des souffrances permanentes, je vous invite à suivre de vrais producteurs laitiers sur les réseaux sociaux (je vous recommande TDF Honest Farming). Vous verrez une réalité bien différente dans les fermes de notre pays.

    Le lait ne tue pas la justice alimentaire

    Celle-ci est ma préférée. Les grandes entreprises laitières vendent apparemment des produits laitiers aux Afro-Américains, aux Asiatiques, aux Amérindiens et à d'autres personnes souffrant d'intolérance au lactose. Switch4Good parle de racisme alimentaire et demande à Big Dairy de cesser toute discrimination.

    Je dois admettre que cette question était nouvelle pour moi. Les premières données suggèrent qu'environ 75 % des Afro-Américains sont susceptibles de souffrir d'intolérance au lactose, qui est causée par une insuffisance de l'enzyme lactase-phlorizine hydrolase. Mais il s'avère que ce chiffre est beaucoup trop élevé. La valeur nutritionnelle du lait fait qu'il est important d'en consommer, même en petites quantités.

    Récapitulons. Neuf agents du fisc sur dix boivent du lait. Neuf fraudeurs sur dix boivent du lait. Neuf personnes sur dix qui appellent les spammeurs boivent du lait. Et je suis prête à croire que neuf criminels sur dix boivent du lait.

    Malgré cela, le lait reste un aliment frais, sain et nutritif de notre régime alimentaire.
    ______________

    * Amanda Zaluckyj tient un blog sous le nom The Farmer's Daughter USA. Son objectif est de promouvoir les agriculteurs et de lutter contre la désinformation qui tourbillonne autour de la filière agroalimentaire américaine.

    Source : Hollywood anti-milk campaign takes a header into delusion | AGDAILY

    Ma note : En France, on peut voir la chaîne de M. Étienne Fourmont, Etienne, agri youtubeurre – YouTube, aussi auteur de Food & Food (Hugo : Doc), une lecture qui se recommande chaudement.

    https://seppi.over-blog.com/2023/06/point-de-vue-la-campagne-hollywoodienne-contre-le-lait-s-enfonce-dans-le-delire.html

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  47. Toujust: nouveaux magasins en France et à l’étranger

    Toujust, l’enseigne de hard-discount française, annonce l’ouverture de trois nouveaux magasins en France et des partenariats à l’étranger. Malgré des débuts difficiles, la marque poursuit son expansion.


    Par Benoit Vrignaud
    le 6 juin 2023 à 16h39


    L'objectif de Toujoust est l'ouverture de 300 magasins d'ici 2030, pour un chiffre d'affaires de 2,4 milliards d'euros.

    Ouvertures de magasins Toujust et débuts difficiles

    Toujust prévoit l'ouverture de trois nouveaux magasins en France entre le 28 juin 2023 et le 14 juillet 2023. Les villes de Proville, près de Cambrai, Lempdes près de Clermont-Ferrand et Amiens accueilleront ces nouvelles enseignes. Une autre ouverture à Montauban est également prévue plus tard.

    Malgré des problèmes initiaux d'approvisionnement, la marque a réussi à rectifier le tir. Fabrice Gerber, fondateur de l'enseigne, a annoncé ces ouvertures dans des villes spécifiques, visant à atteindre des endroits où les distributeurs traditionnels ne sont pas présents. Les deux premiers magasins ouverts en mars à Alès (Gard) et à Monéteau (Yonne) ont connu des performances économiques contrastées, avec Alès affichant de bonnes ventes dès son premier mois d'ouverture.

    Le modèle économique de Toujust repose sur un partenariat avec les fournisseurs, qui sont également actionnaires de l'entreprise. Cette approche innovante permet à l'enseigne de proposer des prix jusqu'à 10% moins chers que ses concurrents. La marge de la boutique est de 28%, ce qui est utilisé pour calculer ses prix. En intégrant les fournisseurs dans son capital, Toujust cherche à réduire les intermédiaires, ce qui a un impact positif sur les portefeuilles des ménages et pourrait attirer davantage de clients.

    Partenariats à l'étranger et objectifs ambitieux

    En plus de son expansion en France, Toujust a signé des partenariats en Suisse et en Espagne. Des fonds de pension financiers se sont montrés intéressés par la marque et souhaitent l'intégrer dans leurs enseignes. Ainsi, 28 magasins en Suisse et 40 en Espagne arboreront l'enseigne Toujust.

    En France, Fabrice Gerber promet 25 ouvertures supplémentaires d'ici à la fin de l'année 2023 et vise 300 magasins d'ici 2030, pour un chiffre d'affaires de 2,4 milliards d'euros. Malgré les difficultés initiales, la marque a réussi à surmonter les obstacles et se prépare à une expansion rapide. Un projet ambitieux mais pour autant réalisable pour la marque qui n'a pas encore fêté sa première année d'ancienneté.

    https://www.economiematin.fr/toujust-nouveaux-magasins-en-france-etranger

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  48. Les militaires français demandent l’aide d’écrivains et de dessinateurs


    Par Nicolas Delambre
    Mondialisation.ca,
    08 juin 2023


    Les armées françaises achèvent des collaborations «littéraires» avec des écrivains de science-fiction et des graphistes. Depuis plusieurs années, l’équipe créative a tenté de se projeter dans l’avenir et de fournir des idées militaires sur les menaces qui pourraient frapper le pays de 2030 à 2060.

    Fin juin, les auteurs présenteront aux autorités la «quatrième saison» de scénarios insolites de batailles à venir sous forme de récits fictifs. Deux histoires devraient apparaître sur les étagères des librairies, mais elles seront d’abord éditées de manière à ne pas «partager des idées dangereuses avec des ennemis».

    Le projet a coûté au budget français de la Défense deux millions d’euros. Il est rapporté que le président français, Emmanuel Macron, s’intéressait vivement au succès littéraire des écrivains de science-fiction et aurait même ordonné la mise en place d’une ligne secrète pour lui, par laquelle il pourrait poser des questions aux écrivains. «Au 21e siècle, face aux crises que l’on traverse et que l’on va traverser à l’avenir, il faut savoir s’entourer de gens qui nous permettent de sortir de nos a priori, préjugés et de nos organisations classiques», explique Jean-Baptiste Colas, commandant de l’Agence de défense de l’innovation (AID) des forces armées. Il souligne que des rapports sont agréablement différents de ce que le président français voit tous les jours, qui peuvent être un peu vagues, directs et secs.

    Le 40e président des États-Unis, Ronald Reagan, est considéré comme le fondateur tacite de la coopération entre les ministères de la défense et les écrivains. L’initiative de défense stratégique, annoncée par le leader en 1983, était populairement appelée Star Wars pour une raison. Le projet était en grande partie basé sur le rapport des écrivains de science-fiction Larry Niven et Jerry Pournelle.

    Il est à noter que la Red Team, qui comprend des écrivains et des graphistes, travaille en tandem avec des scientifiques qui conseillent les écrivains de science-fiction. De plus, les auteurs ont remis les textes achevés à la Blue Team, composée d’analystes. Ceux-ci, à leur tour, ont appris des leçons militaires à partir d’histoires. Ainsi, dans l’essai Chronique d’une mort culturelle annoncée, les forces armées avaient un besoin urgent d’évacuer les Français et les Européens de la ville après des rumeurs d’attaque biologique contre des lycées.

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  49. L’ennemi a utilisé un type de coronavirus comme arme. Cependant, l’opération a été entravée par la nouvelle structure de la société, dans laquelle les gens étaient divisés en communautés et refusaient de voir certaines parties de ce monde en raison de croyances personnelles. Pour les végétariens, par exemple, il n’y avait pas de plateaux de steaks ni de boucheries. En conséquence, la société a été encore plus influencée par les fausses informations et les soldats français sont devenus désorientés et moins unis. Les auteurs de science-fiction ont consacré leur énergie à une autre histoire, à une guerre basée sur l’utilisation de l’énergie. Le monde est au bord de la catastrophe à cause des incendies qui n’ont pas pu être éteints pendant des mois et avec des robots moustiques qui aspirent la force des adversaires.

    Après l’attentat terroriste contre le World Trade Center de New York en 2001, le Pentagone s’est tourné vers Hollywood pour des idées originales liées à d’éventuels attentats. L’impulsion pour la coopération avec les cinéastes a été la version répandue selon laquelle les terroristes ont pris la CIA par surprise en raison du manque d’imagination des agents du renseignement. Actuellement, le Sigma Forum continue de conseillerles autorités américaines sur divers scénarios futurs de science-fiction, selon France 24.

    Soit dit en passant, en 2005, l’écrivain Carl Schroeder a écrit un livre spécialement pour les Forces canadiennes sur les obstacles auxquels les Casques bleus pourraient être confrontés dans une ville africaine imaginaire tout en combattant les insurgés dans 20 ans. Parmi les principaux problèmes, l’auteur a nommé les drones, l’accès à Internet et les téléphones portables.

    Pendant ce temps, le ministère britannique de la Défense, Ben Wallace, a également lancé cette année une série de nouvelles intitulées «8 visions du futur» sur la façon dont les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle et les drones innovants pourraient changer la façon dont la guerre est menée dans les décennies à venir. D’éminents romanciers américains et experts en sécurité nationale, Peter Singer et August Cole, ont été invités à écrire des articles de vulgarisation scientifique.

    Ils ont créé une «fiction utile» destinée à «défier la pensée établie». Cependant, le département de la défense note que «les opinions exprimées sont fictives et ne doivent pas être considérées comme l’opinion finale ou indicative du ministère ou son approbation». Ayant acquis une liberté de création, Peter Singer et August Cole ont évoqué l’attaque d’un «essaim de drones» sur Londres et la possible manipulation de groupes entiers de personnes utilisant la cyberpsychologie. Ils ont également proposé un soldat «renforcé» des forces avancées de l’armée britannique et les soi-disant guerres vertes pour le contrôle des nouvelles technologies et ressources.

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  50. Soit dit en passant, avant de coopérer avec le ministère britannique de la Défense, les scénaristes avaient déjà réussi à publier un techno-thriller commun Ghost Fleet (La Flotte fantôme est un techno-thriller). Les auteurs ont proposé leur propre scénario de la Troisième Guerre mondiale, qui, selon eux, se déroulera principalement dans le cyberespace et l’espace extra-atmosphérique.

    https://www.mondialisation.ca/les-militaires-francais-demandent-laide-decrivains-et-de-dessinateurs/5678434

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  51. Qu'y a-t-il à côté de la Lune ? Un "Apex Body" et une identification numérique pour nous gouverner tous


    Par Jacob Nordangard
    Recherche mondiale,
    09 juin 2023


    Les Nations Unies ont récemment publié trois nouvelles notes d'orientation "pour fournir plus de détails sur certaines propositions contenues dans Notre agenda commun " - La vision du Secrétaire général de l'ONU pour l'avenir de la coopération mondiale qui sera décidée lors du "Sommet du futur" en septembre 2024 .

    Ces séances d'information ; Un pacte numérique mondial , des réformes de l'architecture financière internationale et l'avenir de la gouvernance de l'espace extra-atmosphérique tracent une voie effrayante pour notre avenir.

    Parmi les propositions figurent un nouvel "organe faîtier" en charge de l'ensemble du système financier qui "renforcera sa cohérence et alignera ses priorités sur l'Agenda 2030 pour le développement durable". Cela pourrait, selon le secrétaire général António Guterres , se faire par le biais d'un "sommet biennal entre le Groupe des 20, le Conseil économique et social, le secrétaire général et les chefs des institutions financières internationales".

    Cela intégrera davantage le G20 avec les Nations unies dans un organe que l'on peut qualifier de Conseil de sécurité économique. Cela semble également être un nid parfait pour les «prédateurs au sommet» qui dirigent le système bancaire international.

    Une partie essentielle de l'agenda est également la connectivité numérique et la mise en place d'un Pacte numérique mondial . Cela peut être décrit comme un organe cybernétique, constitué d'un réseau numériquement connecté de personnes, d'entités, d'appareils et d'objets, qui peut facilement être dirigé par ceux qui gèrent le système. Dans le Policy Brief, il est par exemple expliqué comment la numérisation contribuera à atteindre les objectifs mondiaux. Les suggestions se trouvent être très similaires à ce que le Forum économique mondial et PwC ont prescrit dans leur rapport Unlocking Technologies for the Global Goals in 2020. Une identification numérique est la pierre angulaire de ce travail et est entre autres considérée comme un moyen de réduire la pauvreté.

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  52. - voir doc sur site -

    Cela peut toutefois avoir un coût. Dans le rapport du Groupe de haut niveau sur les coopérations numériques du Secrétaire général des Nations Unies sur l'ère de l'interdépendance numérique de 2019, il est indiqué que :

    Une identification numérique peut aider à débloquer de nouvelles opportunités, mais peut également introduire de nouveaux risques et défis. Ils peuvent être utilisés pour porter atteinte aux droits de l'homme – par exemple, en permettant à la société civile d'être ciblée ou à des groupes sélectionnés d'être exclus des avantages sociaux.

    Recevrez-vous votre couverture de protection sociale si vous ne respectez pas les vaccinations ou autres mesures mises en place pour atteindre les ODD ? Probablement pas. Cela peut ensuite être fusionné avec un système de crédit social et la monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) - qui est maintenant introduite et testée dans de nombreux pays à travers le monde. Pour recevoir votre pain quotidien, vous devez obéir et accepter les instructions des Maîtres qui dirigent le spectacle. Si l'ONU déclare une « urgence planétaire », cela aura de graves conséquences pour nos libertés (comme nous l'avons vécu pendant la pandémie).

    Dans le Policy Brief - A Global Digital Compact, les auteurs mentionnent en toute vérité l'augmentation des inégalités après la pandémie.

    Les technologies numériques accélèrent la concentration du pouvoir économique dans un groupe de plus en plus restreint d'élites et d'entreprises : la richesse combinée des milliardaires de la technologie, 2 100 milliards de dollars en 2022, est supérieure au produit intérieur brut annuel de plus de la moitié des économies du Groupe des 20.

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  53. Mais il semble que les Nations Unies aient une manière quelque peu particulière de résoudre ce problème. Non seulement ils s'efforcent de tout numériser, mais ils se sont également associés à Big Tech pour y parvenir.

    - voir doc sur site -

    Le Groupe de haut niveau sur la coopération numérique du Secrétaire général des Nations Unies était dirigé par Melinda Gates de la Fondation Bill & Melinda Gates (selon la biographie, Melinda "a aidé à développer de nombreux produits multimédias de l'entreprise" pendant son séjour chez Microsoft) et le milliardaire technologique Jack Ma du groupe chinois Ali Baba.

    Cela vient avec l'aide de jeunes leaders mondiaux comme Mohammed Al Gergawi (président du rassemblement de la Mecque de la haute technologie - Sommet mondial des gouvernements à Dubaï ) et Marina Kolesnik (Russie/Ukraine) ainsi qu'une contribution "généreuse" des Forums économiques mondiaux . Centre pour la quatrième révolution industrielle .

    Ali Baba a développé le système de crédit social chinois par le biais de sa filiale Ant Group tandis que Microsoft promeut l'identification numérique dans l' Alliance ID2020 avec GAVI - The Vacccine Alliance et la Fondation Rockefeller toujours aussi présente .

    Les Nations Unies semblent avoir embauché une bande de braqueurs pour gérer la banque. Ce sont les "administrateurs de l'univers matériel pour les générations futures" comme indiqué dans le Manifeste de Davos des élites mondiales des affaires de 1973.

    Et maintenant, nos «généreux» milliardaires de la technologie se dirigent vers l'espace extra-atmosphérique. Le dernier Policy Brief ( The Future of Outer Space Governanc e ) formule la grande vision de rétablir une présence sur la lune avec une station de passage ( Lunar Gateway ) et le développement d'une base au pôle sud de la Lune ainsi que la conduite d'un mission habitée vers la planète rouge (SpaceX d'Elon Musk).

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  54. - voir doc sur site -

    Ce sont de vieux fantasmes de la fin des années 1940 qui ne semblent jamais se matérialiser. Mais leurs «opportunités spatiales» mettent également en évidence le «lien important entre l'espace extra-atmosphérique et le Programme de développement durable à l'horizon 2030» avec l'importance de la surveillance par satellite pour «suivre la déforestation, surveiller les zones protégées contre le braconnage et la pêche illégales et évaluer les changements de la biodiversité» comme ainsi que suivre chacun de nos mouvements à travers les systèmes mondiaux de navigation par satellite.

    - voir doc sur site -

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  55. Comme l'administrateur du WEF et prophète/profiteur du climat Al Gore l'a proclamé en riant dans la publicité pour son projet de surveillance par satellite Climate Trace : " Et le plus important… PLUS DE CACHAGE".

    Ces gens sont-ils fous ? Comment la construction d'un cerveau mondial numérique peut-elle réellement contribuer à une planète plus verte et plus saine ?

    https://www.globalresearch.ca/whats-next-moon-apex-body-digital-id-rule-us-all/5821910

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