Drépanocytose : une maladie rare qui progresse en France
France-Soir, avec AFP Publié le 17 juin 2023 - 15:20 Cet article provient directement de l'AFP (Agence France Presse)
DÉPÊCHE — Parfois décrite comme "la moins rare des maladies rares", la drépanocytose, à laquelle une journée mondiale est dédiée lundi, est devenue un enjeu croissant de santé publique en France.
La drépanocytose est une maladie génétique héréditaire du sang. Elle affecte l'hémoglobine, principale protéine des globules rouges.
C'est l'une des maladies génétiques les plus répandues dans le monde. "Apparue en Afrique et en Inde, elle est depuis devenue très présente en Amérique, tout particulièrement aux Antilles et au Brésil, ainsi qu'en Europe de l'Ouest du fait des mouvements de populations", selon une présentation de l'Inserm.
Ainsi, en France, pays d'Europe où elle est la plus fréquente, elle toucherait entre 19.800 et 32.400 personnes, selon une étude à partir de données de l'Assurance maladie.
Plus de 400 nouveaux-nés sont diagnostiqués chaque année, un nombre qui augmente même s'il reste plus faible que dans les principaux foyers de la maladie. Entre 2010 et 2020, ce chiffre a progressé de plus de moitié en France.
Répercussions graves Anémie chronique, crises douloureuses aiguës, risque accru d'infections sont dans les symptômes les plus courants de la drépanocytose.
Des douleurs "comme si on vous poignardait à l'infini", des hospitalisations répétées sont le lot de certains malades, a témoigné jeudi lors d'une conférence de presse Lætitia Depoi, cofondatrice d'une association de patients (Drepacare), dépistée à la naissance en Martinique et arrivée en métropole vers ses 10 ans pour y être soignée.
Les répercussions, avec des atteintes aux organes vitaux, peuvent être graves, voire fatales. C'est notamment le cas pour les jeunes enfants, davantage sujets aux accidents vasculaires cérébraux par exemple.
Si des traitements ont permis de l'augmenter, l'espérance de vie reste bien moindre que celle de la population générale. En moyenne, elle avoisine 40 ans désormais. Elle était inférieure à 20 ans avant les années 1980.
Socialement, "la maladie, méconnue, alimente parfois de fausses informations, de la stigmatisation" et, par sa lourdeur, "impacte la vie scolaire, professionnelle, familiale", selon Meryem Ait Zerbane, autre cofondatrice de Drepacare.
Peu de traitements Les traitements restent limités.
Dans les outils actuels, des transfusions sanguines doivent se faire régulièrement, mais peuvent avoir des effets secondaires importants.
Seul espoir de guérison à l'heure actuelle : la greffe de moelle osseuse. Lourde et coûteuse, elle concerne une minorité de malades, atteints des formes les plus sévères.
Pour tenter de traiter les symptômes, les médecins recourent notamment aux antalgiques ou à des antibiotiques.
"Après un retard par rapport à d'autres maladies orphelines, la recherche s'est intensifiée ces dernières années" pour trouver des traitements, a déclaré jeudi Ousmane Alfa Cissé, directeur médical drépanocytose chez Pfizer France, lors d'une conférence de presse.
Le groupe pharmaceutique américain mise sur des molécules issues du rachat, en 2022, d'une société de biotechnologie spécialisée.
Parallèlement, la thérapie génique est au centre de plusieurs essais cliniques ces dernières années en France, comme dans d'autres pays, États-Unis notamment.
Le principe est d'insérer un gène normal dans les cellules ayant un gène défaillant, comme un cheval de Troie, pour qu'il fasse le travail que le gène muté ne fait pas : fabriquer des globules rouges sains.
Cette thérapie paraît "une alternative prometteuse" à la greffe de moelle, ont ainsi estimé des chercheurs de l'AP-HP, de l’université de Paris, de l’Inserm, au sein de l’Institut Imagine, de l’université Paris-Est Créteil et du CEA au vu de résultats préliminaires d'une étude clinique, publiés début 2022.
Dépistage Le dépistage à la naissance est un outil crucial pour prendre en charge au mieux la maladie et limiter les complications.
Actuellement, en France, ce dépistage, proposé pour tous les nouveaux-nés outremer, ne concerne en métropole que ceux ayant des parents originaires de régions du monde plus "à risque" (notamment Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien et Antilles).
D'une région à l'autre, ce dépistage ciblé est hétérogène, "alors qu'aucune région n'est indemne de cas", selon la Haute autorité de santé. Sans compter "un risque d'erreur dans le ciblage" par les soignants.
Une généralisation du dépistage de la drépanocytose chez tous les nouveaux-nés -au côté de six autres maladies supplémentaires- a donc été décidée.
Mais, annoncé à partir de janvier 2023, le dépistage élargi ne s'applique pas encore sur le terrain, déplorent certaines associations, en attente d'un texte ministériel.
Destatis triche dans la présentation de la baisse de la natalité
18 juin 2023 par Ulf Lorre
Dans le communiqué n°227 du 14 juin 2023, Destatis commente la poursuite de la baisse des naissances depuis janvier 2022 et au premier trimestre 2023. Le résultat inconfortable est servi dans une sorte de salami tactique et avec une explication à la limite de la absurde.
Le communiqué de presse indique : « WIESBADEN – Selon les résultats préliminaires, environ 739 000 enfants sont nés en Allemagne en 2022. Le nombre de naissances est ainsi inférieur de 5,6 % à la moyenne des années 2019 à 2021 et diminue de 7,1 % par rapport au nombre élevé de naissances en 2021. Comme le rapporte également l'Office fédéral de la statistique (Destatis), les naissances sont restées à un niveau bas début 2023. Selon les premières informations, environ 162 000 enfants sont nés au premier trimestre 2023. C'était 4,8 % de moins qu'à la même période l'an dernier (170 000 naissances). »
Le lecteur attentif remarquera immédiatement que les naissances de 2022 sont comparées à la moyenne de plusieurs années précédentes, mais les chiffres de 2023 avec l'année 2022, qui est déjà faible en naissances. pourcentage devrait effectivement être donné pour le premier trimestre 2023, à savoir la somme de 5,6% et 4,8%, peut-être 10,4% ? Et les 4,8 % ne semblent-ils pas meilleurs en un coup d'œil après les 5,6 % précédents ? Au moins, cela me semble suggestif, c'est le moins qu'on puisse dire.
Regardons de plus près la chronologie. Selon la figure 1, les chiffres au début de 2023 s'éloignent en fait des valeurs attendues. Par rapport à ces valeurs attendues tirées des années 2016-2021, compte tenu de la tendance et de la saisonnalité, on note une baisse de 12,6% pour le premier trimestre 2023.
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Fig. 1. Naissances (orange) et valeurs attendues (bleu) au fil du temps
Destatis explique l'anomalie comme suit :
L'une des principales raisons de la baisse du nombre de naissances est la baisse du nombre de femmes entre la fin de la vingtaine et la fin de la trentaine, c'est-à-dire la tranche d'âge dans laquelle naissent la plupart des enfants.
Oui, chers lecteurs, vous avez bien lu. Une chute brutale (de décembre 2021 à janvier 2022, voir Fig. 2) doit être imposée au public en raison d'un développement démographique progressif. Et l'affirmation est faite à partir de rien, sans aucune preuve. Dans une population avec une tranche d'âge de 10 ans, des changements de cette ampleur ne se produisent pas, et certainement pas brusques.
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Fig. 2 : Évolution relative des naissances et déroulement de la campagne de vaccination chez les 18-59 ans.
De plus, tout a commencé ponctuellement 9 mois après le début des vaccinations de masse dans la population reproductive. Mais le mot "vaccination" n'apparaît même pas dans le communiqué de presse.
De plus, les données suédoises disponibles jusqu'en avril 2023 brossent un tableau quasi identique et la Suède a une pyramide des âges assez régulière . La Suède et l'Allemagne ne font pas exception. C'est un événement international. L'auteur "CM27874" a soumis cette semaine le résumé international le plus récent sur Substack, dans lequel il a évalué 23 pays européens. En conséquence, nous voyons l'image bien connue d'un déclin brutal au début de 2022 (Fig. 3).
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Fig. 3. Tendances des naissances en Europe (sélection des pays), Source : Substack, CM27874 La conclusion logique est qu'il doit y avoir une cause commune et non des raisons qui ne s'appliquent qu'à des pays individuels. Une cause qui touche tous les pays de la même manière est la vaccination et c'est la seule. Aussi simple que cela.
En résumé, le communiqué de presse de Destatis donne l'impression qu'une combinaison de tactiques de salami, de sélection suggestive de chiffres, de suppression de la cause principale la plus probable et d'attribution spéculative des causes vise à jeter du sable aux yeux du public. Cela rappelle l'affirmation du Working Paper 6/2022 du BiB , démentie depuis, selon laquelle les couples auraient attendu d'être vaccinés s'ils voulaient avoir des enfants. Si cela avait été vrai, il y aurait eu un effet de rattrapage et le nombre de naissances se serait normalisé depuis longtemps.
Tôt ou tard, cela arrive à tous ceux qui, dans cette profession, fantasment sur les réalités illusoires souhaitées. Destatis semble être sur cette mauvaise voie et oublie qu'ils ont affronté le plus puissant de tous les adversaires, avec la réalité.
Vaccins à ARNm COVID et grossesse : malformations congénitales causées par les vaccins à ARNm COVID-19 de Pfizer et Moderna
Malformations du cœur, du cerveau, des membres, de l'abdomen et plus d'histoires d'horreur.
Par le Dr William Makis Recherche mondiale, 18 juin 2023
Pfizer et Moderna n'ont fait aucune étude chez les femmes enceintes (Dr Tina Peers):
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Quels types de malformations congénitales provoquent Pfizer et Moderna ?
Nous n'entendons pas beaucoup parler de ce sujet, j'ai donc pensé qu'il serait intéressant d'approfondir les types de malformations congénitales qui ont été documentées avec les vaccins à ARNm Pfizer et Moderna COVID-19.
Je tiens à remercier l'auteur de la sous-stack "WelcomeTheEagle88" pour son travail sur la recherche de ces rapports VAERS, veuillez consulter sa sous-stack, il a fait un travail incroyable ( cliquez ici )
CAS 1 (VAERS 1829815) - Une femme enceinte de 33 ans a pris la 1ère dose de Pfizer à 3 semaines 6 jours de grossesse, le fœtus a développé des malformations congénitales des membres
Vacciné le 28 juin 2021, avorté le 4 septembre 2021 pour malformations graves des membres : hypoplasie des membres supérieurs, agénésie osseuse des os longs, symbrachydactylie – trois doigts à chaque main, main zamba radiale.
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Un cas similaire publié par Anthony Dionne sur Twitter :
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Qu'est-ce que la main zamba radiale ?
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CAS 2 (VAERS 1895184) - Une femme enceinte a reçu une 2e dose de Pfizer le 23 août 2021 à 4 semaines, le 23 octobre 2021 U/S a montré des malformations du SNC (tissu cérébral manquant, hydrocéphalie). Le fœtus est mort à une date inconnue.
CAS 3 (VAERS 1969351) - Une mère de 36 ans a reçu le 2e vaccin Pfizer le 17 juin 2021 à 1 semaine de grossesse. L'échographie du 29 juillet 2021 a montré une malformation cardiaque, le fœtus est décédé le 6 août 2021, la patiente a subi un avortement.
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CAS 4 (VAERS 2027338) - Une femme enceinte a reçu la 1ère dose de Moderna à 2 semaines de grossesse, le fœtus a développé des malformations cardiaques - transposition des grandes artères et incompétence de la valve tricuspide, le bébé est né et est décédé à l'âge de 3 mois.
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CAS 5 (VAERS 2003908) – Une femme enceinte a reçu une 2e dose de Pfizer à 10 jours de grossesse. L'échographie à 21 semaines a montré une hypoplasie cardiaque univentriculaire, aorte. Les médecins décident « maladie cardiaque non accessible à une réparation complète) – interruption médicale de grossesse à 24 semaines.
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CAS 6 (VAERS 2067674) - Une femme enceinte a reçu le 1er vaccin ARNm Moderna COVID-19 le 15 août 2021, à 3 semaines 3 jours de grossesse. Le fœtus a développé des malformations du cerveau - agénésie du corps calleux, asymétrie et manque de structures cérébrales, absence de septum pellucidum et fusion des thalami, atrésie du 3e ventricule.
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CAS 7 (VAERS 2106393) - Une femme de 39 ans a reçu une 2e dose de Pfizer le 28 juillet 2021 et est tombée enceinte 2 mois plus tard en octobre 2021. Lors de la 1ère échographie, le fœtus avait une malformation cardiaque congénitale et elle avait besoin d'une interruption médicale de grossesse en décembre 2021.
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CAS 8 (VAERS 2195334) - Une femme enceinte a reçu des piqûres de Pfizer à 3 semaines 4 jours et 6 semaines 5 jours, et a eu une interruption médicale de grossesse à 26 semaines car le fœtus présentait une anomalie cardiaque congénitale - atrésie congénitale de la valve tricuspide, communication interventriculaire, brachydactylie.
CAS 9 (VAERS 2195640) - Une femme enceinte a reçu des vaccins Pfizer à 2 semaines (11 août 2021) et 4 mois (1er décembre 2021) de grossesse. Interruption médicalement volontaire de grossesse 16 jours après la 2e dose de Pfizer en raison d'une anomalie congénitale du SNC - agénésie du corps calleux.
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CAS 10 (VAERS 2272573) - Une femme enceinte a reçu la 1ère dose de Moderna le 16 avril 2021, 7 mois plus tard, le fœtus a reçu un diagnostic d'anomalie congénitale du SNC - agénésie du corps calleux et mortinaissance le 2 novembre 2021.
CAS 11 (VAERS 2259562) - Une femme enceinte a reçu la 1ère dose de Pfizer le 7 mars 2021 à 14 semaines de grossesse et la 2e dose le 28 mars 2021. Le fœtus est décédé en janvier 2022 en raison d'anomalies congénitales - exomphalos (omphalocèle avec et intestins) et régurgitation tricuspide.
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Ma prise… Les femmes enceintes qui ont été exposées aux vaccins à ARNm Pfizer ou Moderna COVID-19 au cours du premier trimestre risquaient de voir leur fœtus développer des malformations congénitales :
du cerveau (structures manquantes ou anormales, agénésie, atrésie, etc.) du cœur (structures anormales - atrésie ou insuffisance valvulaire, transposition de vaisseaux, univentricule, communication interventriculaire, hypoplasie de l'aorte, etc.) de la paroi abdominale (exomphalos) des membres (hypoplasie, agénésie osseuse, doigts manquants, main zamba radiale, etc.) Pas "sûr pendant la grossesse" par n'importe quelle mesure.
La réalité est que les femmes ont été menties par leurs médecins de famille et par leurs obstétriciens/gynécologues et n'ont pas été informées des risques de malformations congénitales qui pourraient être causées par les vaccins à ARNm Pfizer ou Moderna COVID-19.
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Le Dr William Makis est un médecin canadien spécialisé en radiologie, oncologie et immunologie. Médaille du Gouverneur général, boursier de l'Université de Toronto. Auteur de plus de 100 publications médicales évaluées par des pairs.
Vidéo explosive : la « pandémie de COVID » est le résultat d'une vaste propagande médiatique : « Personne n'est en sécurité, AYEZ PEUR ! »
Par Matt Orfalea , le Dr Paul Craig Roberts et le professeur Michel Chossudovsky Recherche mondiale, 17 juin 2023
Production vidéo exceptionnelle par Matt Orfalea.
Dès le début en janvier 2020, nous avons été accusés par les médias grand public de "diffusion de désinformation".
Qui diffusait des « fake news » ?
Qui était derrière la campagne de peur ? Amplement documenté, il n'y a jamais eu de pandémie de Covid-19 .
"Au moins, nous oublions à quel point le gouvernement, les établissements médicaux et les médias nous ont menti intensément, regardez cette collection de 11 minutes de célébrités, de responsables médicaux, de médias et de politiciens blâmant la" menace COVID "sur les non vaccinés. ( Dr Paul Craig Roberts )
« Ne nous faisons pas d'illusions, le Covid Jab n'est pas seulement « expérimental », c'est un « vaccin tueur » de la Big Pharma. Les médias grand public se sont livrés à une propagande systématique en vue de soutenir The Big Lie.
Nous vivons la crise la plus grave de l'histoire du monde : un crime contre l'humanité sans précédent appliqué dans le monde entier. Plus de 14 milliards de doses du vaccin à ARNm ont été commercialisées et distribuées à une population mondiale de 8 milliards de personnes.
Quand le mensonge devient la vérité. Il n'y a pas de retour en arrière » ( Professeur Michel Chossudovsky)
VIDEO de Matt Orfaleo : Propagande des médias grand public au nième degré
Sur la nature de la pandémie et ce que les médias grand public n'ont pas rapporté, voir ce qui suit :
Le plus gros mensonge de l'histoire du monde : il n'y a jamais eu de pandémie. La base de données est défectueuse. Les mandats Covid dont le vaccin sont invalides , Par le Pr Michel Chossudovsky , 14 mai 2023
Le « vaccin tueur » du Covid. Des gens meurent partout dans le monde. C'est une entreprise criminelle , Par le professeur Michel Chossudovsky , 24 mai 2023
Lu sur le site Al Manar en français ( https://french.almanar.com.lb/2632159 ) cette information qui fait peur.
Moscou a accusé Kiev de payer l’assistance militaire que lui procurent les pays occidentaux avec des organes humains extraits des dépouilles de ses soldats tués sur le front de guerre.
«Nous avons parlé et cité à plusieurs reprises des faits lors des briefings, qui indiquent que l’Ukraine est en train de devenir rapidement l’une des plaques tournantes mondiales de la transplantation illégale», a accusé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d’un point de presse rapporté par l’agence Tass, précisant se référer à un documentaire intitulé «Tanks for Kidney», lequel fournit selon elle, «une preuve supplémentaire que le régime de Kiev démantèle ses combattants blessés pour leurs organes».
Ce programme réalisé en mai 2023 par le média russe anglophone RT révèle l’existence d’un trafic d’organes en se basant sur les témoignages de journalistes, médecins, et de figures publiques qui ont a raconté comment ce pays est devenu un marché de donneurs d’organes pour l’Occident et comment les lois ukrainiennes simplifient la procédure de transplantation d’organes humains.
Selon la porte-parole du ministère russe, «les affaires sont en plein essor grâce aux nombreuses pertes des FAU en première ligne. Après des interventions chirurgicales appropriées, les corps sont brûlés, les proches sont informés que le militaire est porté disparu. Ces terribles manipulations sont impossibles sans l’autorisation du régime de Kiev».
Zakharova assure que les principaux bénéficiaires des programmes de transplantation illégale en Ukraine sont les pays occidentaux. Ce qui lui rappelle ce qui s’était passé pendant la guerre de Yougoslavie d’après les révélations faites ultérieurement par la procureure du Tribunal spécial, Carla Del Ponte.
En 2011, cette dernière avait accusé, dans un livre intitulé «La chasse, moi et les criminels de guerre» des responsables albanais du Kosovo et l’ONG «Médecins sans frontière» d’avoir participé à un vaste trafic d’organes.
«Pour l’aide militaire reçue, le régime de Kiev est prêt à payer avec n’importe quoi, maintenant avec les organes de ses propres citoyens. L’Ukraine comprendra un jour pourquoi ses «amis» américains et européens avaient besoin d’elle», a conclu Zakharova. Et j’ai, votre serviteur, ajouté ce troublant commentaire d’un lecteur du site Al Manar :
Bien que toutes les parties impliquées dans le conflit disent vouloir la paix, la guerre en Ukraine continue. Chaque partie a des idées différentes sur la paix et les conditions des négociations. Pourquoi le mouvement pacifiste allemand n'a-t-il aucune influence sur les développements ?
Ce sont toujours les autres qui sont à blâmer pour la guerre, car personne ne veut la guerre et pourtant elle est omniprésente. C'est une approche populaire de voir l'industrie de la défense comme le moteur des guerres. Mais cela ne correspond pas aux circonstances. Bien que les armuriers soient incontestablement la branche de l'économie qui gagne le plus de la guerre, ils ne représentent qu'un faible pourcentage de la production économique des pays industrialisés. En Allemagne, les dépenses militaires dans leur ensemble ont représenté en moyenne environ 1,2 % du budget de l'État au cours des 10 dernières années.
L'économie ne veut pas la guerre
Cependant, cet argent n'a pas seulement profité à l'industrie nationale de l'armement. Une grande partie de cette somme a été dépensée pour des systèmes d'armes étrangers. Cela signifie que l'industrie de la défense allemande doit partager les dépenses de défense allemandes avec des concurrents étrangers. De plus, l'armement n'est pas le cœur de métier de la plupart des fabricants d'armes. Chez l'avionneur Airbus, l'armement ne représente qu'environ 20 % des ventes totales, et même le constructeur de Leopard Rheinmetall réalise une part non négligeable de ses ventes avec la fabrication de produits civils, comme les pompes à chaleur.
La majorité de l'économie profite peu de la guerre. C'est cher et le cours et le résultat ne peuvent pas être estimés. Parce que la guerre ne mène pas toujours à la victoire, elle peut aussi se terminer par une défaite. Ceci est bien connu dans l'économie, en particulier en Allemagne, qui a bien gagné pendant deux guerres mondiales, mais a ensuite été ralentie par la destruction de ses propres installations industrielles et les conditions imposées par les puissances victorieuses.
La majorité des produits industriels allemands après 1945 ont servi et servent toujours l'économie civile, pas la guerre. C'est ainsi que le profit est réalisé. L'armement est une activité marginale pour la plupart des entreprises, mais qu'elles acceptent volontiers s'il y a un profit à en tirer. Mais même aujourd'hui, en période de confrontation avec la Russie et de tensions croissantes avec la Chine, l'économie allemande et européenne n'est pas satisfaite de cette évolution. Les marchés s'effondrent, les chiffres d'affaires énormes sont trompeurs.
Hormis l'industrie de l'armement, l'économie dans son ensemble est plus intéressée par la paix que par la guerre. Le temps de paix est le temps de l'investissement, du commerce et de l'expansion de l'activité économique, pas du temps de guerre. Par conséquent, la plupart des entreprises attendent la fin des guerres avant d'investir. À l'exception de Rheinmetall, cela s'applique également à la guerre d'Ukraine.
les mots comme armes
Les sociétés de médias ont plus d'influence sur la guerre ou la paix que les fabricants d'armes. C'est l'attitude hostile des faiseurs d'opinion en politique, dans les médias et dans la culture qui sème la zizanie et la zizanie. Ils empoisonnent non seulement les relations avec les autres États mais aussi entre les groupes sociaux de leur propre pays.
Ils créent de l'ambiance parce que, en tant que médias, ils gagnent de l'argent avec les peurs des gens, qu'ils propagent eux-mêmes. Ils créent des images d'ennemis parce que, en tant que politiciens, ils persuadent les gens de les protéger de ces ennemis. Ils développent des théories, des visions du monde et une pensée élitiste parce que, en tant que scientifiques et artistes créatifs, ils se sentent intellectuellement et moralement supérieurs aux autres.
La guerre en Ukraine aurait pu être évitée si l'Occident avait respecté les intérêts de sécurité de la Russie autant qu'il attend les siens. En particulier, la lutte occidentale pour la suprématie et son intransigeance envers les intérêts des autres peuples et États ont été à l'origine de la plupart des guerres depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La plupart d'entre eux auraient pu être évités si la partie occidentale avait été plus disposée à s'engager dans un dialogue honnête et moins hostile.
idées et possibilités
Toutes les personnes impliquées ont des idées différentes sur la paix. Pour la Russie, il s'agit de s'assurer que le territoire ukrainien ne constitue plus une menace pour sa propre sécurité. C'est pourquoi il veut avant tout parvenir à la démilitarisation de l'Ukraine. Elle ne doit pas devenir une zone de déploiement pour l'OTAN. De plus, la Russie exige la reconnaissance des nouvelles réalités politiques dans le Donbass et la Crimée parce que la population s'est prononcée en leur faveur.
Du point de vue de l'Ukraine, la paix s'entend lorsque l'État territorial de 1991 est rétabli et que l'armée russe a évacué toutes ces zones. Mais il est également clair que ces objectifs ne peuvent être atteints sans le soutien de l'Occident. Elle est consciente de sa dépendance vis-à-vis des approvisionnements en armement occidentaux car - contrairement à la Russie - elle n'a pas de production d'armement significative. Dans ces conditions, leurs demandes à l'Occident pour le type et le volume des livraisons d'armes augmentent.
A l'ouest, la situation est plus mitigée. Des forces fortes en politique et surtout dans les médias veulent une défaite pour la Russie dont elle ne devrait jamais se remettre. De grandes parties de la population occidentale se sentent également menacées par la Russie. Pour tous, la paix sera rétablie lorsque la Russie quittera l'Ukraine, soit en raison de l'épuisement économique et militaire, mais de préférence en raison d'un changement de régime en Russie. De leur point de vue, il est logique de croire que des livraisons d'armes plus importantes rapprocheront la paix.
Cependant, on peut se demander si ces forces se soucient vraiment du sort des Ukrainiens. Ils sont beaucoup plus susceptibles d'être motivés par l'idéologie ou l'hostilité. Ils sont moins préoccupés par la victoire de l'Ukraine que par la défaite et la disparition de la Russie. Ils sont implacablement hostiles ou, dans le cas des Verts, pharisaïques.
C'est pourquoi il n'y a pas de retour en arrière pour eux, pas de concessions et pas de négociations. Sur le dos des Ukrainiens, ils les ont laissés se battre jusqu'au bout. Et parce qu'ils ont déjà tant investi pour gagner, ils continuent de livrer ce que les arsenaux donnent. Car rien ne leur serait plus insupportable que l'idée que l'Ukraine puisse capituler juste avant la chute de la Russie.
Pour ces forces occidentales, la guerre ne se termine que lorsque les armes ne peuvent plus être envoyées ou que l'Ukraine s'effondre en raison de l'épuisement du personnel ou de la lassitude de la guerre de la population. Les dirigeants ukrainiens continueront à se battre tant que l'Occident jouera le jeu. Parce qu'elle poursuit ses intérêts, qu'elle considère comme les intérêts du pays et du peuple.
Les voix appelant à un règlement négocié entre la Russie et l'Ukraine ont peu de poids. Le mouvement initié par Wagenknecht et Schwarzer n'a pas su utiliser le potentiel social qui existait. Leurs grandes annonces lors de la manifestation de Berlin fin février n'ont été suivies d'aucune action.
Cela est notamment dû à l'incohérence de leurs propres arguments et à leur approche axée sur les valeurs. Ils veulent arrêter de tuer des deux côtés, ce qui est honorable. Mais cela fait peu d'impression sur les puissants de ce monde. Le mouvement pacifiste allemand leur laisse l'initiative, ils ne développent pas d'options d'action indépendantes.
Leur "Manifeste pour la paix" argumente de la même manière que ceux des partisans de la guerre en Occident. Ils accusent la Russie de guerre d'agression et disent que « des femmes ont été violées, des enfants ont eu peur, tout un peuple a été traumatisé. » (1) Ils exigent donc : « La population ukrainienne brutalement attaquée par la Russie a besoin de notre solidarité. » (2) On veut l'impression d'éviter de se ranger du côté de la Russie.
La majorité de la population allemande ne se soucie pas de la guerre tant qu'elle ne s'étend pas à l'Allemagne et ne mène pas à une guerre nucléaire ou à une troisième guerre mondiale. Et tant que les États-Unis n'envoient pas d'armes à longue portée, cette menace devrait être limitée. La population n'est pas pour la guerre, mais sait mieux que les gens axés sur les valeurs autour de Wagenknecht que les appels à la paix ne changeront pas la situation. De plus, si la Russie est l'agresseur, pourquoi un citoyen allemand devrait-il engager des négociations ? La plupart soupçonnent qu'en agissant ainsi, ils se mettent en danger d'être stigmatisés comme des compréhensifs de Poutine dans leurs propres cercles ou même d'être ciblés par le système judiciaire. Cela ne leur vaut pas la peine.
La majorité de la population ne pense pas axée sur les valeurs, pour eux leurs propres intérêts sont au premier plan. Si vous voulez toucher cette partie de la population, vous devez souligner les conséquences économiques de la guerre. Sans le soutien actif d'une partie importante de la population, le gouvernement allemand ne sera pas obligé de repenser. Mais cela ne fonctionne pas si vous mettez la population en conflit avec le pouvoir du gouvernement sur une question qui n'affecte pas vos propres intérêts.
L'intérêt des petites gens pour le conflit d'aujourd'hui peut être réduit à un simple dénominateur : "Pas d'euro pour la guerre !" Nous avons besoin d'argent pour alléger la misère dans notre propre pays, pour soutenir les gens contre les augmentations de plus en plus intolérables des prix de la nourriture et énergie. En soutien au Tafel ! Pour favoriser le logement ! Pour améliorer les soins de santé, où même les médicaments se font rares. Il y a pénurie partout. L'argent semble n'être en abondance que pour la guerre.
Schwarzer et Wagenknecht sont entrés dans la clandestinité. Vous n'avez aucune conception politique. Leur orientation vers les valeurs les a conduits à une impasse. Ils tiennent les clés entre leurs mains. Votre pétition compte 800 000 partisans. Ce ne sont pas que des signatures. Ce sont aussi des contacts. Jusqu'à présent, ils n'ont pas utilisé ces contacts. Ils offrent la possibilité de mettre en place des groupes de soutien locaux qui peuvent fournir un mouvement local.
Surtout, de cette manière, il y a la possibilité d'organiser des événements et de faire descendre la protestation dans les rues, peut-être seulement localement au début, mais à l'avenir au niveau régional et national. Mais il doit être clair qu'il ne s'agit pas d'appels généraux à la paix, mais de personnes qui protestent contre la hausse des prix et la menace qui pèse sur leurs moyens de subsistance. Nous ne décidons pas de la paix en Ukraine, mais de savoir si l'argent de nos impôts est utilisé pour soulager les souffrances ou pour financer la guerre.
Par Manlio Dinucci Mondialisation.ca, 17 juin 2023
“Une équipe de saboteurs a utilisé la Pologne comme base opérationnelle pour faire sauter les gazoducs Nord Stream qui transportaient du gaz de la Russie en Allemagne à travers la Mer Baltique” : c’est ce qu’a établi une enquête officielle allemande, rapportée par The Wall Street Journal. Les enquêteurs allemands ont reconstruit la route en Mer Baltique du yacht Andromeda, provenant de Pologne, à bord duquel ils ont trouvé des traces de HMX, un explosif militaire pour la démolition d’infrastructures sous-marines. Ainsi s’ajoute un nouveau chapitre explosif à l’enquête du journaliste étasunien Seymour Hersh “Comment l’Amérique a démoli la gazoduc Nord Stream”. Tout est désormais prouvé.
En décembre 2021 est convoqué à la Maison Blanche un groupe de travail -composé d’officiers de la CIA, de l’État-Major et du Département d’État- avec la mission de saboter le Nord Stream. En juin 2022, pendant l’exercice OTAN Baltops, des patrouilleurs étasuniens et norvégiens, opérant à partir du yacht Andromeda envoyé de Pologne, placent les charges sous-marines. Trois mois plus tard, le 26 septembre 2022, un avion P8 de la Marine norvégienne largue une bouée sonar, dont le signal fait exploser les charges.
Le Wall Street Journal le définit comme “un des plus grands actes de sabotage en Europe depuis la Seconde guerre mondiale”. C’est une action de guerre accomplie par trois membres de l’OTAN -États-Unis, Norvège et Pologne- contre l’Allemagne, membre de l’OTAN, pour empêcher l’Europe d’importer du gaz russe à bas coût. Le Secrétaire d’État Anthony Blinken a qualifié le blocage du Nord Stream d’”opportunité extraordinaire pour éliminer une fois pour toutes la dépendance de l’Europe de l’énergie russe, une énorme opportunité stratégique pour les années à venir” et a souligné que “les États-Unis sont devenus le principal fournisseur de gaz naturel liquéfié à l’Europe”. GNL, évidement, beaucoup plus cher que le gaz russe.
Maintenant arrivent à la conquête du marché énergétique européen Exxon, Chevron et d’autres compagnies USA qui “ont enregistré des profits record grâce à la flambée des prix du pétrole”. À cause du prix croissant de l’énergie -écrit le Wall Street Journal– “l’Eurozone glisse vers la récession, parce que l’inflation fait chuter la consommation, et l’Europe est bloquée par l’équivalent économique d’un long Covid”.
Dans cette Europe a commencé “le plus grand déploiement de forces aériennes dans l’histoire de l’OTAN” avec l’exercice “Air Defender” qui se déroule en Allemagne sous commandement USA.
Manlio Dinucci
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Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 16 juin à 20h30 sur la télévision italienne Byoblu
Les banquiers s'assurent que nous restions endettés Les compagnies pharma s'assurent que nous restions malades Les fabricants d'armes s'assurent que nous restions en guerre Les médias s'assurent que nous ne puissions pas connaître la vérité Le gouvernement s'assure que tout ce qui précède soit légal
Car la curiosité fait naître la conscience du temps : elle amène à penser à ce qui pourrait se passer dans le futur. Une fois imaginable, l’avenir devient un motif de conflit et d’anxiété puisqu’il peut être insatisfaisant, et que le futur de mon voisin peut être plus favorable que le mien. Cette anxiété est étrangère aux animaux, car ils ne s’intéressent qu’à l’anticipation des schémas de causalité qu’ils ont déjà observés, et non à l’inférence de nouvelles possibilités à partir d’expériences passées.
Si la curiosité est définie comme un appétit de connaissance, Hobbes en propose une définition plus technique, qui n’est pas seulement un plaisir pour les causes, mais un appétit pour un type particulier de connaissance originale : celle des effets jusqu’ici inexpérimentés des causes connues (les moyens dont je dispose). Hobbes oppose en effet la curiosité pour les effets de causes connues (que puis-je faire avec ce bâton ?) à l’intérêt prudentiel pour les causes d’effets connus (comment puis-je capturer cette proie ?).
Selon Hobbes, ce qui diffère chez les humains est en effet l’intérêt pour des effets qui, en eux-mêmes, ne sont pas la cible d’une passion ou d’un appétit, autrement dit qui ne sont pas directement utiles.
En ce sens, la curiosité a un aspect gratuit tout à fait caractéristique que l’on ne retrouve pas chez les animaux. Un effet est poursuivi pour lui-même. On s’intéresse à ce qui peut advenir. Tous les animaux désirent connaître les relations de cause à effet qui sont pertinentes pour leur bien-être, et cherchent également les moyens d’effectuer des changements conformes à leurs objectifs. La faim pousse l’animal à chasser une proie. L’objectif détermine les moyens nécessaires à son atteinte (faim ->proie). Les objectifs restent relativement stables dans le temps, et les moyens également. Il n’y a pas d’innovation parce que les objectifs sont le point de départ et qu’ils changent peu. Le jeu est en quelque sorte fermé.
L’impératif d’utilité immédiate rend impossible l’innovation : il y a un problème à résoudre, on peut le résoudre de manière créative, mais seule sa résolution nous intéresse.
Connaissance désintéressée
La curiosité va donc au-delà de la connaissance intéressée.
Ce faisant, elle modifie le fonctionnement de la connexion des idées, remplaçant une structure téléologique (objectif éloigné qui détermine des moyens nécessaires pour l’atteindre) par un processus plus ouvert dans lequel l’objectif n’est ni la synthèse (définition des étapes d’une cause à un effet connu) ni l’analyse (le tracé des étapes d’un effet connu à ses causes), mais la découverte de nouvelles relations de causalité.
La curiosité, quant à elle, s’accompagne de la capacité, non seulement de se souvenir des relations causales observées, mais aussi d’imaginer tous les résultats possibles d’une cause donnée.
Hobbes écrit :
En imaginant une chose quelconque, nous recherchons tous les effets possibles qu’elle peut produire ; nous imaginons ce que nous pouvons en faire une fois que nous l’avons.
La curiosité conduit à la création de nouvelles associations.
Impossible de ne pas reconnaître ici l’approche entrepreneuriale de l’effectuation, selon laquelle un entrepreneur part de ses moyens disponibles et imagine les effets possibles.
Ce que Hobbes suggère, c’est que ce que nous décrivons comme une approche entrepreneuriale est en fait universelle. C’est une posture humaine au sens large qui existe depuis la nuit des temps. Autrement dit, l’innovation, au sens de l’exploration gratuite d’effets possibles nouveaux et inattendus, est un trait profondément humain.
L’être humain ne cherche pas seulement à résoudre des problèmes, il ne peut s’empêcher d’imaginer de nouveaux effets à partir des causes (moyens) dont il dispose.
Le chimpanzé prend une branche pour extraire les fourmis du tronc d’arbre, ce qui est une preuve d’intelligence. L’être humain résout aussi ce type de problème, mais il va au-delà et se demande ce qu’il peut faire avec cette branche : creuser un trou, taper sur son voisin, faire du bruit, apprendre à jongler, s’en servir de béquille, etc. Toutes ces considérations n’intéresseraient pas le chimpanzé, mais ouvrent de nouveaux possibles.
Le paradoxe est que cette recherche de connaissance désintéressée est celle qui s’est révélée la plus utile depuis les origines. L’être humain innove parce qu’il ne peut pas s’en empêcher et il ne peut pas s’en empêcher parce ce qu’il est curieux, et que la curiosité est sa nature. C’est un vilain défaut qui lui amène plein d’ennuis, mais c’est aussi une qualité extraordinaire qui explique pourquoi nous ne vivons plus dans des cavernes depuis longtemps.
Pour comprendre le conflit en Ukraine il faut écouter les exposés de Nikola Mirkovic avec François Martin et ceux de Jacques Baud répondant aux question de son éditeur.
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Suivant l’ordre des Américains le président français Hollande et la chancelière allemande Merkel ont tout fait pour que les accords de Minsk ne soient pas appliqués dès 2014 et les Américains ont financé les évènements de Maïdan organisés par Victoria Nuland (5 milliards de dollars) et des snipers britanniques. Les personnes capables de raisonner sainement en concluent que le conflit ukrainien a été entièrement prémédité. Les trois personnalités citées sont des criminels ou de simples exécutants des visées impérialistes américaines dont la finalité était de mettre la main sur les richesses de la Russie, de créer une multitudes de petits Etats facilement gouvernables à la place de la Fédération de Russie et d’avoir alors les mains libres pour s’attaquer à la Chine. Il faut rappeler que Obama a initié ce processus et qu’il a été récompensé par un prix Nobel de la paix. Le monde occidental est complètement pourri. Qu’on libéralise le fentanyl, une molécule très facile à synthétiser pour accélérer la chute de l’Occident, le monde entier ne s’en portera que mieux … voilà la sentence.
Le WEF appelle à une réduction de 75% du nombre de propriétaires de voitures privées
18 juin 2023 du Dr. Peter F. Mayer
Le Forum économique mondial (WEF) exhorte les gouvernements du monde à se mettre d'accord sur de nouveaux objectifs pour un programme vert visant à réduire considérablement le nombre de voitures privées. Le WEF fait pression pour réduire le nombre de propriétaires de voitures privées de 75 % d'ici 2050, y compris les véhicules électriques. Avec l' arrêt prévu des moteurs à combustion à partir de 2035 et l'augmentation continue des coûts du carburant, l'UE est déjà pleinement sur la bonne voie avec l'abolition du transport par voiture particulière.
L'organisation des capitalistes financiers de Klaus Schwab soutient que d'ici 2050, la majeure partie de la population mondiale sera "urbaine" et que le public sera incapable de justifier le besoin d'une voiture privée ou l'utilisation de voyages aériens commerciaux.
Le dernier appel du WEF a été découvert dans un nouveau rapport du Wall Street Journal . Le WSJ a trouvé la cible dans un document d'information du WEF, The Urban Mobility Scorecard Tool , publié le mois dernier : « Benchmarking the Transition to Sustainable Urban Mobility » .
Il souligne que d'ici 2050, plus des deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes et que les gens n'auront plus à quitter leur domicile.
Selon le rapport, afin d'atteindre les objectifs climatiques radicaux des Nations Unies, du WEF et de l'Accord de Paris, la possession de véhicules privés doit être considérablement réduite. Au lieu de cela, les citoyens doivent passer au "transport en commun et à la mobilité partagée", indique le rapport.
Pour atteindre les objectifs de l'agenda vert du WEF, les gouvernements doivent unir leurs forces pour "réduire le nombre de véhicules d'un potentiel de 2,1 milliards à 0,5 milliard".
Cet objectif est un déclin radical pour lequel moins de 30 ans sont disponibles. Cependant, le WEF affirme que son plan « pourrait réduire les émissions des voitures particulières de 80 % par rapport à un scénario de statu quo – et donc la quantité de gaz carbonique dans l'atmosphère de 3,9 milliards de tonnes par an » .
La plupart des véhicules sur les routes aujourd'hui sont alimentés par des combustibles fossiles, car ils offrent de meilleures performances et une meilleure valeur. Si les transports publics offraient le même service ou un meilleur service et étaient proposés à des prix compétitifs sans lourdes subventions des contribuables, davantage de personnes le choisiraient. Pour certaines personnes, par ex. B. dans les communautés rurales, mais les transports publics ou la "mobilité partagée" ne sont tout simplement pas une option.
Les objectifs du WEF nécessitent un vaste projet de planification centrale à des coûts imprévus. Comme le note le WSJ, le WEF et ses alliés ne ciblent jamais les voyages en jet privé et en hélicoptère ou l'utilisation de yachts par l'élite riche.
Pourquoi ne pas montrer l'exemple et interdire les voyages en jet privé aux réunions du WEF ? Les jets privés ont une "empreinte carbone" beaucoup plus importante que les voitures individuelles. Si le WEF soulevait ce débat, nous pourrions peut-être même avoir une discussion plus réaliste sur les coûts et les avantages.
Pourtant, ce double standard est souvent exhibé par les mondialistes de l'agenda vert. Le milliardaire Kerry, dont la famille possède une compagnie de jets privés, utilise souvent les avions luxueux et générateurs de carbone pour parcourir le monde et donner des conférences au public sur la réduction de leur qualité de vie pour "sauver la planète".
Kerry est également aujourd'hui l'un des principaux partisans de la guerre du WEF contre les agriculteurs. Le WEF s'est engagé à détruire l'agriculture mondiale pour réduire les « émissions de carbone ». La Hollande est l'une des zones d'essai dans le processus d'élimination progressive de la production alimentaire pour atteindre les objectifs radicaux de «zéro net» du WEF en matière de réduction des «émissions».
Kerry a émis l'avertissement lors d'une conférence Green Agenda à Washington DC. Lors du sommet AIM for Climate du ministère de l'Agriculture (USDA), Kerry a déclaré à l'auditoire que "nous ne pouvons pas atteindre l'objectif de zéro émission si l'agriculture n'est pas au centre de la solution".
Kerry a averti les participants que sa vie et celle d'autres dirigeants mondiaux dépendaient de la faillite des agriculteurs. Alors que les agriculteurs arrêtent de cultiver des aliments, les "émissions" de l'agriculture diminueront, a déclaré Kerry.
L’impact des nouvelles technologies sur les pratiques d’écriture et l’orthographe : entre langage informel et normes sociales.
le 18 juin 2023 Par Hélène Le Levier. The Conversation
Avec l’avènement d’internet et des smartphones, la communication écrite s’est enrichie de tournures informelles. Écrire à quelqu’un, ce n’est plus nécessairement adopter les codes de la lettre. Ce qu’on appelle souvent le « langage SMS » connait un succès certain, même si son emploi est loin d’être généralisé, même dans les écritures numériques.
On associe souvent ces usages alternatifs aux pratiques d’écriture des jeunes, même s’ils ne sont réservés à aucune génération. Parallèlement, le recul du niveau en orthographe des élèves scolarisés en France depuis quelques dizaines d’années est bien documenté. Il serait alors tentant de faire un lien entre les deux : les jeunes générations n’auraient-elles pas conscience de l’utilité sociale de l’orthographe ? Des pratiques d’écriture moins normées, liées aux usages numériques, influenceraient-elles leur rapport à l’écrit ?
Une enquête menée, dans le cadre d’une thèse, auprès de 178 étudiants préparant un BTS (brevet de technicien supérieur) tertiaire en 2017 permet d’apporter quelques éléments de réponse à ces questions. Il s’agit d’un échantillon limité mais qui présente l’intérêt d’être varié en termes d’origine scolaire puisqu’il regroupe des bacheliers généraux, technologiques et professionnels.
Par ailleurs, il s’agit d’étudiants s’apprêtant à exercer un métier où l’écrit joue un rôle important puisqu’ils se forment pour devenir assistants de direction, travailler dans le tourisme ou le support informatique aux organisations. Il était donc particulièrement intéressant de recueillir leurs représentations concernant le rôle social de l’orthographe.
Les étudiants enquêtés ont été interrogés sur l’importance accordée à l’orthographe en contextes scolaire, professionnel et privé. L’importance scolaire de l’orthographe est reconnue puisque 46 % d’entre eux la considèrent nécessaire et 47 % importante pour réussir aux examens. Mais l’importance professionnelle d’une bonne maitrise de l’orthographe semble encore plus marquée à leurs yeux, puisque 57 % la déclarent nécessaire, et 38 % importante pour réussir dans la vie professionnelle.
Certains enquêtés se trouvaient d’ailleurs exposés dans leur formation à des cours d’orthographe répondant à ce besoin professionnel. Si certains en contestent les modalités, parfois perçues comme infantilisantes, aucun n’en remet en question l’utilité.
Les entretiens montrent que cette importance accordée à l’orthographe en contexte professionnel est liée à l’idée que l’orthographe influe sur l’image que le lecteur se fait de l’auteur du message. Un étudiant utilise une métaphore assez parlante à cet égard : « avoir une bonne orthographe, c’est comme être bien habillé dans la vraie vie ». Il s’agirait donc, dans les situations de communication médiées par l’écrit, de respecter la norme qui permettra d’être perçu comme un professionnel sérieux.
Les types d’écrits évoqués par ces étudiants en voie de professionnalisation sont parfois des écrits professionnels (lettres, rapports, etc.), mais surtout les écrits associés aux processus de recrutement qui les concernent au premier chef : le CV et la lettre de motivation. Leur regard sur l’orthographe au sein de ce processus se révèle d’ailleurs particulièrement pertinent puisqu’il a été montré que les erreurs orthographiques influent très négativement sur la façon dont les recruteurs jugent ces documents.
En contextes professionnel et scolaire, les enquêtés ont donc parfaitement conscience du rôle social de l’orthographe et ils sont extrêmement peu nombreux à le remettre en cause.
Mais qu’en est-il dans le domaine privé ? Et en particulier dans les pratiques d’écritures numériques, telles que les réseaux sociaux ou les SMS ?
L’attachement à une orthographe normée s’illustre aussi dans cette partie de l’enquête. Ils sont environ 40 % à déclarer faire toujours attention à l’orthographe dans les SMS, quel que soit le contexte. Ils sont moins de 10 % à déclarer n’y faire attention que rarement, ou jamais. Les 50 % restant ont répondu y faire parfois attention.
Les entretiens ont permis de montrer qu’il s’agit majoritairement d’une adaptation au destinataire des modalités de la communication. Les échanges avec des personnes peu familières, des adultes et, a fortiori, des enseignants ou des professionnels se font ainsi le plus souvent dans une orthographe normée. Ces étudiants démontrent ainsi qu’ils sont conscients de la nécessité d’adapter la communication au destinataire.
Il est par ailleurs notable que ceux qui déclarent avoir recours à des procédés alternatifs tels que l’abréviation ne l’assimilent absolument pas à une négligence orthographique. Certains déclarent au contraire rester attentifs aux accords même s’ils s’autorisent des formes abrégées. Il s’agit d’adapter le code utilisé aux contraintes matérielles d’une communication qui se doit d’être rapide.
Plus globalement, les choix orthographiques apparaissent liés au réseau social, au sens large, dans lequel s’inscrit la communication. Comme on pouvait s’y attendre, certains disent être plus détendus avec leurs amis parce qu’ils savent que ceux-ci accordent peu d’importance à l’orthographe. Mais la situation inverse existe aussi, et une étudiante dit même avoir progressé en orthographe au collège grâce aux échanges par SMS avec sa meilleure amie qui avait une excellente orthographe et dont l’influence lui a ainsi permis de progresser.
Les défis d’un système orthographique très complexe
Il en va de même des échanges en ligne qui peuvent prendre des formes diverses, dont certaines sont favorables au développement des compétences orthographiques. Dans notre corpus, c’est particulièrement vrai des quelques étudiants qui déclarent participer à des forums Role play game.
Cette pratique du jeu de rôle en ligne implique en effet de faire exister des personnages textuellement. Elle s’appuie donc sur une pratique d’écriture, et de lecture, qui souffre d’une orthographe non normée. Tous les étudiants concernés témoignent ainsi de la pression mise par les coordinateurs de ces forums sur les participants pour qu’ils se conforment à la norme orthographique.
À l’échelle de notre corpus, les pratiques d’écriture numériques n’apparaissent donc pas comme un obstacle au développement des compétences orthographiques. Le respect de la norme ne dépend pas du support mais du contexte social et, conformément à ce qu’on sait du rapport des francophones à l’orthographe, celui-ci est souvent favorable à une orthographe normée.
Le paradoxe demeure cependant que notre enquête a aussi confirmé ce par quoi nous ouvrions notre article, c’est-à-dire la difficulté de ces étudiants scolarisés en France à produire des textes dénués d’erreurs orthographiques, notamment en ce qui concerne l’orthographe grammaticale.
Si celle-ci ne procède pas d’un désintérêt pour l’orthographe, s’ils ont une conscience aiguë du rôle que l’orthographe pourrait avoir dans leur vie professionnelle, d’où vient cette difficulté ? Nos résultats incitent à penser qu’il ne s’agit pas de négligence, mais de difficultés à mettre en œuvre le système orthographique du français, reconnu comme extrêmement complexe. On peut légitimement s’interroger sur les conséquences pratiques de ce décalage entre conscience forte d’une demande sociale et difficulté effective à y répondre. * Hélène Le Levier, Maitresse de conférences en sciences du langage à l’INSPÉ de Strasbourg, Université de Strasbourg
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
Méga-poulailler pour méga-mésinformation sur France 2
17 Juin 2023 André Heitz*
Avec leur complaisance habituelle, les médias se sont empressés de relayer un « rapport » de Greenpeace sur les « fermes-usines » d'élevage, essentiellement concentrées dans l'Ouest de la France. Que se passe-t-il quand un groupe volailler veut se développer dans l'Yonne et qu'un agriculteur veut monter un poulailler de 39.600 places – un petit poulailler si on se réfère à la situation chez nos voisins ?
Dans une France peuplée d'égoïstes forcenés (heureusement, tous ne le sont pas), il est devenu de plus en plus difficile de monter un projet économique, surtout agricole, et encore plus en élevage.
Même un petit élevage de vaches – pourtant bio et de race bretonne pie noire en danger d'extinction – dans une exploitation de 43 hectares est insupportable pour des résidents permanents, et même secondaires, à Adainville dans les Yvelines (voir ici et ici sur mon blog). Ah, les mouches ! Paraphrasons Jacques Chirac dans ce qui ne fut pas sa meilleure prestation : « Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, eh bien le bobo français dans le village, il devient fou. Il devient fou. »
Que penser alors d'un poulailler d'un peu moins de 40.000 poules (par bande) ? Il se trouvera sans doute des adeptes du NIMBY (not in my backyard – pas dans mon jardin) pour faire du tapage. Et si on est bien organisé, ou simplement chanceux... on peut obtenir une audience nationale grâce à un journal télévisé.
C'est ce qui vient de se produire avec le journal de 20 heures de France 2 du jeudi 27 avril 2023.
La séquence de 5 minutes – sobrement (ironie) intitulée « l'enquête du 20 heures » – est plutôt de bonne facture... pour autant qu'on en reste au : « Il a dit, elle a dit ». Mais c'est sans recul, ni esprit critique. En fait, l'enquête avait déjà été largement faite, et de manière bien plus objective, par exemple par Wiki-Agri avec un article du 22 mars 2023, et un titre pas très heureux pour un journal agricole, « Vent de fronde contre les méga-poulaillers ».
Mais pour France 2, il fallait pouvoir titrer : « Polémique sur des poulaillers géants », ou encore « Yonne : des poulaillers géants créent la polémique » sur le site FranceTVInfo.
Monter un projet industriel intégré
Les Français consomment environ 1,9 million de tonnes de volaille par an, dont environ 75 % de poulet – l'équivalent de 15 poulets et 28 kilos par personne et par an. Près de la moitié (46 % au premier semestre 2021) est importée.
L'Yonne est un département céréalier qui, en outre, abrite le groupe volailler Duc (le siège social est à Chailley). Racheté par le néerlandais Plukon, il a des projets de développement importants dans un rayon de 150 kilomètres autour de Chailley.
Quoi de plus naturel ? Les céréales et les protéagineux (notamment la féverole) locaux alimentent des poulets qui font tourner l'abattoir... qui fournit des emplois et contribue à l'économie locale.
Sur l'ensemble de la France, la filière avicole compte environ 14.000 élevages et 15.000 entreprises liées. Ancrée au cœur des territoires, elle emploie environ 100.000 personnes, dont environ 34.000 dans les élevages.
- voir graph sur site -
Ajoutons que le solde de la balance commerciale des volailles est devenu déficitaire en 2016.
Le poulet a été un des exemples retenus par la mission d'information sénatoriale sur la compétitivité de la ferme France pilotée par MM. Laurent Duplomb , Pierre Louault et Serge Mérillou.
- voir graph sur site -
Un « méga-poulailler »
Mais...
...Un agriculteur a donc reçu une autorisation de construire un poulailler de 39.600 places – en-dessous de la barre de 40.000 qui déclenche l'obligation de produire une étude d'impact au titre des installations classées protection de l'environnement (ICPE) – à Sergines. Et il a commencé les travaux.
Et donc...
...Comme dans le cas d'autres projets du même type, il y a des oppositions...
L'Association Sergines à contre vent – constituée à l'origine pour s'opposer à un projet d'implantation d'éoliennes – a lancé une pétition sur Change.org, il y a au moins un an (ce site est très transparent (ironie)). « Non au poulailler industriel de Sergines dans l'Yonne ! » est forte de 41.947 signatures à l'heure où j'écris.
Bien sûr, le syndrome NIMBY prévaut : « La commune n'a rien à gagner : Sauf des nuisances sonores, olfactives, dégradations de voiries [...] ».
« Pollution des sols et des eaux : Épandage du fumier et des eaux de lavage. Impact sur la Faune et la Flore, risques pour la biodiversité. (Station d'épuration à proximité).
Pollution de l’air et santé humaine : Odeurs nauséabondes, odeurs d'ammoniac et d'hydrosulfure (œuf pourri) prolifération de mouches, rats etc.
Souffrance animale : 22 poulets au m², soit 1 poulet sur une feuille A4.
39.600 poussins avec une rotation de 7,5 fois par An, soit 296.800 poulets partiront de cet enfer vers l'abatoir (sic) sans jamais avoir vu la lumière du jour ! »
On se demande comment les gens ont pu (sur)vivre dans les régions de forte production de volailles...
Une méga-désinformation
Ces éléments se retrouvent évidemment pour l'essentiel dans « l'enquête du 20 heures » du journal de France 2.
On y a donné la parole à trois opposants, auxquels il faut ajouter l'élue de Michery qui s'inquiète pour la ressource en eau de la commune. Contre une seule personne qui opine notamment qu'il faut bien que tout le monde travaille ; ou une et demie, le premier intervenant, filmé en arrière-plan, servant de faire-valoir pour une habitante qui s'offusque de l'odeur du « caca de poule »...
Cette séquence s'ouvre avec une musique funèbre et un commentaire en voix off sépulcrale : « Des tonnes de terre retirés [pause] par des tractopelles... » Mais c'est grave, ça ! Cela doit impressionner les urbains qui n'ont jamais vu un chantier de construction en milieu rural, où on commence par égaliser le terrain et retirer la bonne terre.
Le magasin des superlatifs a été dévalisé, comme en témoignent : « son projet est colossal » de la minute 0:38 ; « un bâtiment long de 95 mètres, aussi grand qu'un terrain de football » de la minute 0:40 ; « le puissant industriel Duc » de la minute 1:15 ; et bien sûr « le méga-poulailler » de la minute 3:30 et de la minute 4:47.
Notre « service public » n'a pas omis de montrer quelques images de l'association antispéciste L214. Le poulailler n'est pas encore sorti de terre, mais on a déjà un aperçu de « ce que craignent les opposants » (minute 2:10). La séquence doublement choquante – par les images et par son caractère spéculatif – est déroulée sur pas moins de 15 secondes.
Le redimensionnement de l'abattoir de Chailley pour passer de 227 tonnes à 400 tonnes par jour est aussi mentionné, et ce, avec une voix qui incite à l'indignation.
On mettra toutefois au crédit de la chaîne le fait d'avoir mis en incrustation le commentaire d'un élu local.
Ce « céréalier [qui] n'a jamais élevé de poulets » produira des « poulets standards ». Comme il l'explique, « on fait ça, parce que le marché le demande ». Et il le fera conformément aux normes européennes, dont les effets sur le bien-être animal sont les mêmes que le poulailler abrite 1.000 ou 40.000 poulets.
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Mais quel scandale ! Répondre à la demande du marché ! Produire ce qui se vend, et qui nourrit nombre de Français au portefeuille plutôt mince !
Duc, après le rachat par Plukon, a arrêté de produire du poulet bio ? Mais quel scandale ! Mettre fin à une production qui ne se vend guère et qui est aujourd'hui en grande crise !
Le poulet standard est tout à fait mangeable – et certainement aussi mangé par ceux qui s'offusquent des conditions de sa production – et surtout abordable. Notamment parce qu'un poulet produit en une quarantaine de jours coûte beaucoup moins en alimentation qu'un poulet label produit en quelque 80 jours.
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Comme le note Mme Marianne Ranque, conseillère élevage et bien-être paysan à la Chambre d'Agriculture de l'Yonne, dans un roboratif fil Twitter, « Et dès qu'il est en pièces détachées (ou en morceaux) l'origine et le mode d'élevage sont beaucoup moins importants que lorsque l'achat se fait sur un vrai poulet entier ... le poulet est aussi très transformé : sandwich, pizza, etc... fast food, junk food, cantines... »
Il y a aussi le « méga-poulailler »...
Non, le préfixe « méga » – pour million – est tout à fait impropre pour un poulailler de 39.600 poules !
Pour arriver à cette dimension, il faut aller dans des pays comme le Brésil, la Chine, la Thaïlande, l'Ukraine... ou certains de nos voisins. Qui sait que la plus grande ferme de production d'œufs... bio... du Mecklenbourg compte 320.000 pondeuses et 134.000 « coqs frères » ?
Ces gens qui s'offusquent de la taille du poulailler en chantier, y compris à France 2, ont-ils conscience des réalités techniques et économiques, de la nécessité d'être concurrentiel sur un marché ouvert, en partie défini par l'épaisseur du porte-monnaie des consommateurs ?
Mme Marianne Ranque a ajouté un autre point intéressant : « Autre avantage de l'élevage de volailles ici : l'apport de matière organique et donc la baisse de la dépendance aux engrais... mine de rien, ça compte aussi. et une diversification qui garantit un revenu aux agriculteurs et agricultrices locaux (pas mal de femmes en volailles). »
Bien sûr, les opposants agiteront le spectre de la Bretagne pour les excès de nitrates et de phosphore... sauf que l'Yonne offre beaucoup de terres où ce co-produit peut être valorisé sans atteinte à l'environnement.
Un autre intervenant de grande qualité sur Twitter est le docteur vétérinaire « Toudou ». Il pose notamment la question de l'évolution démographique et de la pérennité d'une filière avicole en France :
« Parallèlement, presque 1 éleveur sur 2 va partir à la retraite très prochainement sans repreneur. Au sein de notre clientèle, l'hécatombe commence a se faire sentir, et tout le monde sert les fesses.
Ainsi, la question se pose de réussir à maintenir une production nationale, répondant aux normes de bien-être, sanitaires et environnementales qui nous conviennent, à nous Français.
C'est mathématique : moins d'éleveurs + demande importante = élevages plus grands. »
L'équation est sans doute trop complexe pour les esprits binaires. Mais peut-être arriveront-ils à comprendre cet autre propos :
« Pour ma part, je n'achète que du Poulet de Janzé. La production label du coin.
Mais je fais partie des privilégiés qui ont le luxe de ne pas regarder le prix quand ils mettent les articles dans leur caddie.
Faut-il pour autant oublier ceux qui n'en ont pas le pouvoir ? »
L'impossible équation
Cela ne résoudra sans doute pas le problème du NIMBY.
Oui pour le poulet-frites, mais pas pour le poulailler !
Il faut « manger local », mais certaines productions locales ne sont pas bienvenues. Le poulet brésilien, beurk ! Et le poulet icaunois, pouah !
On s'inquiète de notre souveraineté alimentaire au plan national, mais pas question d'y contribuer au plan local.
Oui pour un autre « modèle agricole » avec moins d'engrais de synthèse... mais pas d'épandage de fientes de poulets dans mon voisinage !
Il faut « changer de modèle agricole », refaire de la polyculture-élevage, remettre de l'élevage dans les plaines céréalières, mais style Martine à la ferme !
En fait, même pas : souvenons-nous du coq Maurice !
Lui, au moins, avait reçu des marques de sympathie de la part de notre service public audiovisuel... contrairement aux poulaillers de l'Yonne. ____________
* André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.
Une version de cet article a été publiée sur Contrepoints.
Des chercheurs mettent au point des poules qui produisent des œufs sans allergènes
16 Juin 2023 AGDAILY Reporters*
Grâce à la technologie d'édition du génome, des chercheurs ont mis au point un œuf de poule qui pourrait être sans danger pour les personnes allergiques au blanc d'œuf.
Les allergies aux œufs de poule sont l'une des allergies les plus courantes chez les enfants. Bien que la plupart des enfants s'en débarrassent vers l'âge de 16 ans, certains continueront à être allergiques aux œufs à l'âge adulte. Les allergies au blanc d'œuf peuvent provoquer divers symptômes, notamment des vomissements, des crampes d'estomac, des problèmes respiratoires, de l'urticaire et des gonflements, et certaines personnes allergiques au blanc d'œuf ne peuvent pas recevoir certains vaccins contre la grippe.
Grâce à la technologie d'édition du génome, des chercheurs ont produit un œuf dépourvu de la protéine à l'origine des allergies au blanc d'œuf. Cette protéine, appelée ovomucoïde, représente environ 11 % de toutes les protéines du blanc d'œuf.
La recherche détaillant le profil de sécurité alimentaire de cet œuf modifié, appelé OVM-knockout, a été décrite dans un article publié dans Food and Chemical Toxicology en avril 2023.
« Pour utiliser les œufs de poule OVM-knockout comme aliments, il est important d'évaluer leur sécurité alimentaire. Dans cette étude, nous avons examiné la présence ou l'absence d'expression de protéines mutantes, l'insertion de séquences vectorielles et les effets hors cible chez les poules dont l'OVM a été éliminée par des nucléases effectrices de type activateur de transcription platine (TALEN) », a déclaré M. Ryo Ezaki, professeur adjoint à l'École Supérieure des Sciences Intégrées de la Vie de l'Université d'Hiroshima, à Hiroshima, au Japon.
Les TALEN sont des enzymes de restriction qui reconnaissent et cassent ou coupent des séquences d'ADN spécifiques.
Pour mettre au point les œufs OVM-knockout, les chercheurs ont dû détecter et éliminer la protéine ovomucoïde dans le blanc d'œuf. Les TALEN ont été conçues pour cibler un morceau d'ARN appelé exon 1, qui code pour des protéines spécifiques.
Les œufs produits à l'aide de cette technique ont ensuite été testés pour s'assurer de l'absence de protéine ovomucoïde, de protéine ovomucoïde mutante et d'autres effets hors cible. Les œufs présentaient la mutation de décalage de trame souhaitée, qui est une mutation créée par l'insertion ou la suppression de bases nucléotidiques dans un gène, et aucun d'entre eux n'exprimait de protéines ovomucoïdes matures. Des anticorps anti-ovomucoïdes et anti- mutants d'ovomucoïde ont été utilisés pour détecter d'éventuelles traces de la protéine, mais il n'y avait aucune trace d'ovomucoïde dans les œufs. Cela signifie que les ovomucoïdes mutants ne peuvent pas créer de nouveaux allergènes. Il s'agit d'une étape importante dans la détermination du profil de sécurité des œufs.
D'autres outils d'édition de gènes, tels que CRISPR, ont tendance à avoir des effets de mutagenèse hors cible. Cela signifie que de nouvelles mutations sont provoquées par le processus d'édition de gènes. Cependant, le séquençage du génome entier des blancs d'œufs modifiés a révélé des mutations, qui étaient peut-être des effets hors cible, mais qui n'étaient pas localisées dans les régions codant pour les protéines.
« Les œufs pondus par des poules homozygotes OVM-knockout ne présentaient aucune anomalie évidente. L'albumen ne contenait ni l'OVM mature ni la variante tronquée de l'OVM », a déclaré M. Ezaki. « Les effets hors cible potentiels induits par la TALEN chez les poulets OVM-knockout ont été localisés dans les régions intergéniques et introniques. Les vecteurs plasmidiques utilisés pour l'édition du génome n'étaient présents que de manière transitoire et ne se sont pas intégrés dans le génome des poulets édités. Ces résultats montrent l'importance des évaluations de sécurité et révèlent que les œufs pondus par cette poule OVM-knockout résolvent le problème de l'allergie aux aliments et aux vaccins. »
À l'avenir, les chercheurs continueront à vérifier le profil de sécurité des œufs de la poule génétiquement modifiée. Certaines personnes étant très allergiques à cette protéine, même de petites quantités d'ovomucoïde peuvent provoquer une réaction. Les chercheurs devront réaliser des études immunologiques et cliniques supplémentaires pour déterminer l'innocuité des œufs OVM-knockout.
Les œufs OVM-knockout sont moins allergènes que les œufs standard et peuvent être utilisés en toute sécurité dans les aliments traités à la chaleur que les patients allergiques aux œufs peuvent consommer. « La prochaine phase de la recherche consistera à évaluer les propriétés physiques et l'aptitude à la transformation des œufs OVM-knockout, et à confirmer leur efficacité par des essais cliniques », a déclaré M. Ezaki. « Nous continuerons à mener d'autres recherches en vue de l'application pratique d'œufs à teneur réduite en allergènes. » _______________
* Source : Researchers develop hens that produce allergen-free eggs | AGDAILY
Récoltes en danger : ces espèces introduites nuisent aux agriculteurs
16 Juin 2023 Peter Laufmann, AGRARHEUTE*
Les nouvelles espèces d'insectes peuvent réduire considérablement le succès économique. Il faut garder un œil sur elles.
La punaise verte puante (ou ponctuée) [Nezara viridula] a une habitude qui la rend impopulaire auprès des agriculteurs. Elle suce un large éventail de cultures, du soja et du maïs aux tomates et aux pommes. Et ces dernières années, elle est apparue de plus en plus souvent en Allemagne. Comme si les agriculteurs n'avaient pas déjà assez de soucis ; les nouvelles espèces, appelées néozoaires, se reproduisent plus facilement. Elles peuvent ainsi se propager plus facilement. Et causer des dégâts dans les cultures.
Des punaises d'outre-mer nuisent aux fruits et légumes
La punaise verte puante est presque une vieille connaissance. Elle est probablement originaire d'Afrique de l'Est. Mais elle est présente en Allemagne depuis 1979. Elle s'est d'abord répandue le long du fossé rhénan, notamment parce que les hivers sont de plus en plus doux. Des spécimens ont déjà été identifiés dans d'autres régions du pays.
Et la punaise verte puante n'est pas la seule de sa famille ; la punaise diabolique ou marbrée [Halyomorpha halys] est originaire de Chine et se trouve en Allemagne depuis 2011. Elle aussi devient une nuisance, car elle suce plus de 300 plantes cultivées, entre autres les fruits ou les asperges. Les deux espèces font que la culture concernée ne peut pas être commercialisée. De plus, la lutte chimique est quasiment impossible.
L'Union des Agriculteurs met en garde contre les néobiotes
Les dégâts causés par les espèces introduites sont en augmentation. « Nous partons du principe que la pression des ravageurs et des maladies va nettement s'accentuer à l'avenir », déclare M. Bernhard Krüsken, secrétaire général de l'Union Allemande des Agriculteurs. Les dommages causés aux cultures se chiffrent déjà en centaines de millions d'euros.
Certaines régions et cultures sont plus touchées que d'autres. Car c'est justement à une certaine période que les conditions sont favorables aux insectes. C'est ainsi qu'en 1955, la mouche méditerranéenne des fruits est apparue en masse dans les cultures fruitières, après que les mouches fussent arrivées en Allemagne avec des fruits importés d'Espagne et d'Israël,
Le changement climatique favorise la propagation des insectes nuisibles
La cause n'en est pas seulement l'échange de marchandises à l'échelle mondiale, mais aussi la hausse des températures due à la crise climatique. Cela permet aux insectes de produire plusieurs générations par an. Aujourd'hui déjà, la pyrale du maïs, par exemple, est capable d'en produire deux. Les animaux survivent également plus facilement lorsque les hivers ne les éliminent plus. Ainsi, le papillon appelé noctuelle de la tomate ou armigère [Helicoverpa armigera] est en fait originaire des tropiques. Mais il est considéré comme un papillon migrateur et est même déjà apparu dans notre pays. En Autriche, il a probablement déjà réussi à passer l'hiver. Ses chenilles se nourrissent de maïs et de légumes.
De nouveaux animaux problématiques pour les agriculteurs ne sont pas à exclure
Il y a encore d'autres espèces qui se font déjà remarquer. Le moucheron asiatique [Drosophila suzukii], par exemple, est capable de ronger et d'endommager des fruits sains. Contrairement à ses cousines indigènes, qui ont besoin de fruits déjà endommagés. Le moucheron asiatique, quant à lui, mord les fruits sains et y dépose son œuf et des microbes. Les fruits pourrissent.
De plus, il est impossible de prévoir l'évolution des espèces. Ainsi, on a déjà essayé d'utiliser la coccinelle asiatique [Harmonia axyridis] en Europe au siècle dernier pour lutter contre les ravageurs. Mais ce n'est qu'en 2001 qu'elle a été détectée en plein champ en Belgique. Aujourd'hui, la coccinelle est considérée de manière plus critique. Car, d'une part, elle évince les coccinelles indigènes. D'autre part, des apparitions massives dans les vignobles peuvent conduire à ce que les coléoptères se retrouvent dans le vin. Et cela entraîne une détérioration du goût.
Les agriculteurs ne sont pas impuissants face aux ravageurs
Même si l'évolution est difficile à prévoir, les agriculteurs ne sont pas totalement impuissants. Par exemple, une stratégie de culture intelligente permet de lutter contre la chrysomèle des racines du maïs [Diabrotica virgifera], qui peut tout de même entraîner la perte de 90 pour cent du maïs. « Les agriculteurs qui ne cultivent du maïs sur la même surface que tous les deux ou trois ans n'ont pas à craindre de dommages importants causés par la chrysomèle des racines et aucune autre mesure de défense n'est nécessaire, même en cas d'infestation établie », indique le ministère bavarois de l'alimentation, de l'agriculture et des forêts. Des guêpes parasites ou des bactéries sont utilisées contre d'autres espèces.
Des milliers de véhicules électriques pourrissent dans les champs en Chine
Par Jo Nova June 18th, 2023
La Chine est le leader de la production de voitures électriques, mais ce n'est pas tout à fait le succès que vous pourriez penser.
Newsweek : Comment la Chine prévoit d'écraser Elon Musk sur le marché des voitures électriques
Le PCC était apparemment déterminé à affirmer qu'il fabrique plus de véhicules électriques que Tesla. Mais pour obtenir les subventions pour les véhicules électriques, les entreprises produisent un grand nombre de voitures que personne ne veut acheter. Il semble que ces voitures soient immatriculées, faussement répertoriées comme "vendues" et conduites à 30 miles jusqu'à un cimetière pour probablement pourrir ou s'enflammer spontanément, selon la première éventualité. Après treize ans d'une subvention particulière, censée ne valoir que 3 à 6 % de la voiture la plus vendue, le gouvernement a déboursé près de 15 milliards de dollars, ce qui semble vouloir acheter pas mal de champs de véhicules électriques Neta V.
« La Chine est le pays des raccourcis et des façades »
Winston Sterzel a un point de vue d'initié sur la Chine et affirme qu'il existe également des plans d'investissement improvisés qui apparaissent, gonflent et disparaissent, dans des projets d'enrichissement rapide purement conçus pour escroquer les investisseurs. En 2018, les systèmes de partage de vélos ont conduit à des montagnes de vélos en décomposition, et c'est encore le cas - cette fois avec du verre, des métaux lourds et des terres rares.
- voir clip sur site -
Qui sait quel est le prix réel d'un VE en Chine ?
La subvention de longue date a pris fin en janvier, entraînant une baisse des ventes, qui n'était censée être que de 1,4 %, mais était en quelque sorte si mauvaise (quel que soit le nombre réel) que plusieurs villes ont bondi pour offrir leurs propres subventions d'environ 1 452 $ US par voiture, et maintenant, le gouvernement a décidé d'étendre les «incitations fiscales pour les véhicules électriques».
Sans surprise, compte tenu du gaspillage, de l'inefficacité et de la mouture sans but, quelque chose de mauvais se passe dans l'économie chinoise - toutes les ventes de voitures (essence et véhicules électriques) ont chuté de près de 20 %.
Ce qui ne veut pas dire que les économies occidentales n'ont pas leur gaspillage, leur inefficacité et leur travail inutile.
Elon aura peut-être le dernier mot si ce titre du 31 mai est correct :
Le modèle Y de 37 000 $ de Tesla dépasse les ventes de véhicules électriques sept fois moins chers en Chine
Mauvaise nouvelle pour les avions électriques - les batteries ne durent que "quelques semaines"
Par Jo Nova June 17th, 2023
Encore une fois, les batteries ne sont tout simplement pas à la hauteur des espoirs et des rêves. Il y a seulement un an, Rolls Royce était enthousiasmé par l'avion électrique P-Volt à neuf places - prévoyant qu'il transporterait des clients sur quatre-vingt-dix milles en 2025 et 250 milles d'ici 2030. Hélas, cela a dû être une année qui donne à réfléchir. Les développeurs du P-Volt ont tiré la goupille indéfiniment et ont décidé d'attendre que la capacité de la batterie et les améliorations de poids le rendent réaliste.
Avion électrique P-Volt Le P-Volt fabriqué par Tecnam
Un avion électrique pionnier mis de côté car les batteries ne durent que quelques centaines de vols Howard Mustoe, Le télégraphe
Un développeur d'avions électriques pionnier a suspendu le développement de son nouveau vaisseau après avoir découvert que ses batteries ne dureraient que quelques centaines de vols avant de devoir être remplacées.
Tecnam a déclaré que son principal défi était la densité d'énergie des batteries disponibles aujourd'hui, qui sont relativement trop lourdes pour la quantité d'énergie qu'elles peuvent stocker.
La vitesse à laquelle les batteries perdraient leur charge éroderait la valeur de l'engin à neuf passagers, ruinant ses perspectives commerciales, a-t-il ajouté.
"Non commercialement viable" pourrait être le nom de la plupart des ingénieurs verts.
Comment l'appelle-t-on quand c'est si mauvais qu'il n'est même pas viable pour les subventions ? - Une bénédiction.
Ils parlent de batteries « se dégradant en semaines » : Tecnam a été plus direct dans son communiqué de presse. "Quelques centaines de vols" était le meilleur scénario optimiste. Une charge rapide et des délais d'exécution rapides aggraveraient la situation :
La multiplication des avions équipés de « nouvelles » batteries conduirait à des profils de mission irréalistes qui se dégraderaient rapidement après quelques semaines d’exploitation, faisant de l’avion de passagers 100 % électrique un simple « vaisseau amiral de la transition verte » plutôt qu’un véritable acteur de la décarbonation de l’aviation . Compte tenu des projections les plus optimistes de cycles de charge lents et de la possible limitation du niveau de charge maximal par cycle, la capacité réelle de stockage passerait en dessous de 170Wh/kg, et seuls quelques centaines de vols conduiraient les opérateurs à remplacer l'intégralité de l'unité de stockage, avec une augmentation spectaculaire des coûts d'exploitation directs en raison des réserves pour les prix de remplacement des batteries.
Le rapport puissance/attente était voué à l'échec
Les temps d'attente sont trop longs, la puissance est trop faible et la durée de vie de la batterie est terrible.
La vérité est que tout le monde dans l'aviation veut des avions à recharge rapide afin que l'équipage et les immobilisations ne restent pas assis pendant des heures à payer les prix des aéroports mondiaux alors qu'ils ne gagnent rien. Mais les batteries ont une durée de vie plus courte si elles sont pompées durement, rapidement et complètement chargées. Malheureusement, la charge lente et le sous-changement ne sont pas non plus une solution. Même si nous traitons ces bébés avec douceur avec de longues tétées lentes, ils ne stockeraient que moins de « 170 wattheures par kilogramme ». Comme le soulignent les auteurs du Telegraph, le kérosène a une densité énergétique de 12 000 wattheures par kilogramme, soit soixante-dix fois plus.
L'essentiel, explique Tecnam, est que la seule alternative à attendre le développement de batteries beaucoup plus légères et meilleures, est "une spéculation extrêmement agressive sur une technologie incertaine". Ce serait un pari sauvage et risqué. Non pas que nous ne le fassions pas avec nos réseaux énergétiques.
Les PDG ne se vantent plus de leurs "réalisations" Woke comme ils le faisaient auparavant
Par Jo Nova June 17th, 2023
Les chefs d'entreprise ne se vantent pas de leurs victoires environnementales ou de leurs embauches diversifiées avec la même ferveur qu'il y a un an. Cela est dû en partie à la pression des 23 gouverneurs des États américains qui posent des questions pointues et pointues au PDG sur le comportement anti-trust et l'obligation fiduciaire et la campagne sur les plateformes anti-Woke. Et une partie de cela est due au contrecoup des campagnes désastreuses Bud-Light et Target.
Les entreprises discutent tranquillement de la diversité et de la durabilité au milieu des boycotts de la guerre culturelle Mark Maurer, Wall Street Journal
Les mentions d'initiatives vertes et sociales par les entreprises lors des appels de résultats ont fortement chuté au cours des derniers trimestres, inversant une approche plus vantarde adoptée au cours des dernières années dans un contexte de pression croissante de la part de certains investisseurs et militants conservateurs. Les chefs des finances et autres cadres se sont considérablement calmés dans les lieux publics au sujet de leurs efforts en matière d'environnement et de diversité des employés…
Tracer la montée et la chute des déclarations publiques de «réveil» dans le monde de l'entreprise.
Diversité, durabilité, mentions dans les médias. Le pic ESG est peut-être derrière nous… WSJ
Le contrecoup vient de plusieurs angles – investisseurs, groupes conservateurs, dirigeants politiques.
C'est un bon signe que la démocratie et les marchés libres ne sont pas encore morts. Mais ces entreprises poursuivent probablement des programmes de « réveil » discrets. Après tout, tant que le côté Big Money de la ville exigera des rapports d'étape pendant les week-ends de ski à Davos, de nombreuses entreprises continueront d'acheter les talismans éoliens et solaires pour conjurer la fureur de la cabale BlackRock et Net Zero Banker.
C'est gagné, le naufrage est plus lent, mais toujours en cours
En Australie, les politiciens ont cessé de se vanter des systèmes d'échange de droits d'émission lorsque Tony Abbott a remporté une victoire écrasante en 2013 avec Ax the Carbon Tax. Mais deux ans plus tard, le parti a largué Abbott et s'est tout de même faufilé dans un système d'échange de droits d'émission - ils l'ont appelé "Le mécanisme SafeGuard" et ont caché leurs plans dans les détails. Dans ce cas, éclater la bulle de vantardise publique a ralenti le naufrage d'une décennie.
Nous n'avons pas gagné jusqu'à ce que les PDG puissent ouvertement se moquer des gens qui pensent que manger des grillons changera les températures mondiales.
A propos des riches. Ce qu’ils ont, les autres ne l’ont pas.
« Ce qu’ils ont, les autres ne l’ont pas. » Croyez-vous vraiment que cela fonctionne de manière aussi simpliste et démagogique ?
Par Charles Sannat le 19 juin 2023 à 10h01
Bernard Arnault et Elon Musk ont tous deux une fortune de plus de 200 milliards de dollars.
C’est évidemment séduisant pour le plus grande nombre de dire que celui qui est riche et qui possède prend à celui qui n’a rien.
Si l’on se concentre uniquement sur les biens physiques, cela peut sembler d’une justesse imparable.
Pourtant, rien n’est moins sûr.
Prenons justement le cas de l’immatériel.
Une connaissance par exemple.
Si j’ai un savoir-faire, de plombier par exemple, et que je forme dans les CAP de France des centaines de futurs plombiers, en leurs donnant des connaissances pour devenir plombier à leur tour ?
Ce que j’ai, les autres l’ont également !
Allons un peu plus loin que la pensée indigente dont Mélenchon nous a gratifié et que vous pourrez écouter ci-dessous.
Dans le processus de création de richesses, dans le processus d’accumulation de richesses, qu’est-ce qui est le plus important à votre avis ?
L’accumulation ne vient pas comme ça de manière spontanée. Elle est plutôt la conséquence qu’une cause.
Là encore Mélenchon et tous ceux qui aiment à détester l’autre surtout quand il est « riche », confondent causes et conséquences. Ce n’est pas la queue qui remue le chien, mais bien le chien qui remue la queue.
Dans les processus de réussites qui se mesurent en argent, en médailles, en honneurs, en nombre de publications scientifiques, en prix Nobel, en célébrité ou notoriété, en bonheur, en satisfaction, ou toute autre mesure qu’il vous plaira, il y a une grande constante.
Cette grande constante c’est la connaissance et la compréhension des méthodes de la réussite et du succès.
Cette information, tout le monde devrait pouvoir l’avoir et y accéder.
La plus grande égalité des chances se situerait à ce niveau.
Ce que j’ai, les autres l’ont également !
Et quand vous écoutez Bernard Arnault, ou Elon Musk, ils ne seront jamais avares et partageront avec vous la manière de « réussir » et les méthodes.
Ce qui est regrettable ici, c’est que l’un des hommes politiques avec le plus gros des patrimoines déclarés parmi les candidats (et j’en suis bien heureux pour lui) ne veuille pas nourrir l’ambition d’augmenter plutôt le gâteau plutôt que de sans cesse alimenter le bal des couineurs qui veulent toujours se partager encore plus le même gâteau cuisiné par les autres.
Ce qui est regrettable, c’est que cet homme politique qui n’a jamais rien produit et toujours grassement vécu d’argent public c’est-à-dire de nos impôts nous explique que ce qu’ils ont, les autres de l’ont pas.
Commençons donc par appliquer ce principe à ses revenus.
Ce que Mélenchon a, les autres ne l’ont plus et l’ont payé sous forme d’impôts.
Cette détestation des riches me laisse toujours un goût d’agacement, car malgré nos impôts les plus élevés au monde, notre pays n’est pas heureux, la pauvreté n’est pas éradiquée et les ingéalités persistent.
Vous pouvez donc retirer de l’équation les méchants riches qui ne donneraient pas assez de sous à l’État pour qu’il puisse tout redistribuer aux gentils pauvres.
Là encore, la réalité est beaucoup plus nuancée et ce sont les méthodes de la réussite qu’il faut enseigner à tous.
Ce serait là la seule véritable grande ambition à avoir pour tous nos enfants.
(...) C’est évidemment séduisant pour le plus grande nombre de dire que celui qui est riche et qui possède prend à celui qui n’a rien. (...)
S'il n'y a rien PERSONNE ne peut lui prendre !
Il y a 2 sortes de riches (milliardaires): Les 'gagnants du loto ou dimanche au tiercé', ceux-là: sont des cons qui craquent leur fortune en 8 jour ! Et puis il y a les riches qui ont gagné leurs sous avec l'expérience et la sueur; puis, il y a les riches 'tout-d'un-coup' qui ont réussi le stratagème des Bourses en achetant ou vendant telle ou telles actons.
Bon. T'es riche avec 150 milliards 'Quoi donc que tu vas-tu faire ?' Donner de l'argent aux pauvres ? 10 ou 100 dollars à chacun ? Pchitt ! T'AS PLUS RIEN ! (Whoâw !); ou, tu places ton fric en 'paradis fiscaux'. Là, ton fric dort. Il ne fout rien. (mais tu l'as !!) ou, tu places ton fric en entreprises (aïe-aïe-aïe !). là, les dictateurs te soustraient leur part non gagnée et s'en vont boire du Champagne. Donc: T'es dans LA MERDE !
Bon. 3 ème option: T'as 150 milliards. X maisons dans le monde, x bagnoles, x yachts ou sous-marins, x avions, et 150 jeunes gonzesses qui t'attendent. Là, t'as TOUT. T'as TOUT est TU T'EMMERDES !
Arrive la 'maladie du riche'. Whoâw ! çà c'est niouvo !). Le con qui ne sait que faire. Sa piscine (ras-bord) et remplie de Champagne. Il a une tonne de caviar proposé le matin, et de langoustes à midi. Mais que va-t-il boffer ce soir ?!
CIA Memo 1967: La CIA a inventé et militarisé l'étiquette "Théorie du complot"
Par thesheretik Recherche mondiale, 19 juin 2023
En 1967, la CIA a publié une dépêche qui a inventé l'étiquette "théorie du complot" et "théoriciens du complot" pour attaquer quiconque contesterait le récit officiel de la Commission Warren. Il est intéressant de noter que le document est étiqueté « psych », pour opérations psychologiques ou désinformation. Il est également marqué "Copie CS" en bas, ce qui signifie Unité "Services Clandestins".
Ce document a été demandé et communiqué au New York Times en 1976 via le Freedom of Information Act . Ci-dessous la dépêche de la CIA. Lisez-le par vous-même.
Dépêche de la CIA : militariser l'étiquette de « théoricien du complot » Page#1
- voir doc sur site -
Dépêche de la CIA : Armer l'étiquette de « théoricien du complot » Page#2
- voir doc sur site -
Après les années 1960, les mots « théorie du complot », « théoricien du complot » et « conspiration » ont commencé à avoir une connotation négative et suffisent à faire taire quiconque remet en question le récit officiel. À ce jour, nous considérons toujours les théoriciens du complot comme des chapeliers fous en papier d'aluminium.
Oui mais, la SEULE Démocratie au monde ('Par le Peuple, Pour le Peuple') a vu des votes un peu plus que suspects !! Mais il y a les cantons ! Les cantons vont réagir. Proposer de Nouvelles propositions de lois qui pourront être soumises à référendum. Donc, la réaction ne se fera pas attendre !
Un ancien fonctionnaire de l'ONU, directeur et membre du Club de Rome explique la prise de pouvoir mondiale
19 juin 2023 du Dr. Peter F. Mayer
Cette année, les grandes lignes des politiques des élites financières et des classes dirigeantes via les programmes du WEF, de l'ONU, de l'UE, de l'OMS, de l'OTAN et d'autres organisations internationales se font de plus en plus clairement jour. Au lieu de la peur d'un virus normal, comme auparavant, la peur du changement climatique et, selon la saison, de la chaleur ou du froid est désormais alimentée. De nombreux tournants sont propagés, tels que le retournement énergétique, le retournement alimentaire, etc. Tout cela dans le but de créer un Nouvel Ordre Mondial (NWO) et de réduire la population.
Aux États-Unis, les prochaines élections approchent lentement. Étonnamment, l'administration Biden intente actuellement deux procès contre l'ancien président américain Donald Trump , dont le second est le résultat de la perquisition du club de golf Mar a Lago de Trump en Floride. Dans les médias américains, on parle désormais de « lawfare » en référence à « warfare » (guerre). La classe dirigeante veut apparemment utiliser tous les moyens pour empêcher Trump d'être réélu.
Trump avait mis une clé dans les rouages de l'impérialisme américain, pour ainsi dire, et avait gravement perturbé les plans des capitalistes financiers. Il a quitté l'OMS avec les États-Unis et a refusé d'entrer en guerre et a entravé les préparatifs de guerre en Ukraine. Bien au contraire, d'ailleurs, et surtout par rapport à son prédécesseur immédiat Obama, qui devance les six derniers présidents avec 7 guerres menées.
Dans ce contexte, une interview du Roumain Călin Georgescu est intéressante. Il est un ancien directeur exécutif des Nations Unies et un ancien représentant du Club de Rome pour l'Europe. Avec Reiner Fuellmich de l' International Crimes Investigative Committee (ICIC), il parle de la prise de pouvoir mondiale par un « système mondial d'oligarques ». L'ONU ou l'OMS ne seront pas le "Nouvel Ordre Mondial, le Système Mondial de Gouvernement" - elles sont la plate-forme ou le "pont" pour le système mondial des oligarques.
Il explique également comment voir l'ère Trump et sa persécution actuelle. Voici d'abord une version courte :
Calin Georgescu révèle comment Trump a gâché le déroulement de leur plan, qui aurait dû se produire en 2016 sous la présidence d'Hillary Clinton.
"Donald Trump a été un grand choc. Un accident"
« La pandémie aurait dû se produire en 2016. Avec des pénuries d'eau et de nourriture prévues pour 2020 (…) Cela se produira désormais en 2025 »
Puis il parle de la façon dont la pédophilie est le talon d'Achille des « oligarques mondiaux ». Mais remarquez quand il dit : " Votre système s'est presque effondré. Vous ne réussirez pas. "
Et voici la version longue de l'interview :
Dans cette interview perspicace, Călin Georgescu décrit le processus d'infiltration et de prise de contrôle mondiale des Nations Unies par les oligarques, notamment Klaus Schwab et le Forum économique mondial (WEF).
Il décrit les structures de pouvoir de l'ONU, sa manipulation secrète, l'exploitation et l'asservissement des personnes à travers le monde et révèle la triste réalité d'une organisation autrefois bienveillante.
Tout est chamboulé. Quand ils disent paix, ils veulent dire guerre. Tout comme le « développement durable » auquel il croit et a participé à toutes les réunions, mais en fin de compte, il s'agit de « comment augmenter la consommation ».
Il décrit les structures de pouvoir de l'ONU, sa manipulation secrète, l'exploitation et l'asservissement des personnes à travers le monde, et révèle la triste réalité d'une organisation autrefois bienveillante.
Il nous dit que le Club de Rome et les Nations Unies ont commencé avec de bonnes intentions, mais ils ont été infiltrés, non seulement par le Forum économique mondial, mais par ce "système mondial d'oligarques".
Ils vous donnent l'impression d'être "l'un d'eux" et que vous êtes "supérieur" à tous les autres. Il y a de nombreux avantages à être "l'un de nous". Les oligarques savent manipuler l'esprit des gens et dès que votre esprit est manipulé, vous « vendez votre âme ». Ils ne veulent pas que votre vie soit belle et harmonieuse, ils ne veulent que du noir.
Ils ont tout sous contrôle et c'est plein de « yes men » – personne n'a le pouvoir de dire non. Mais c'est aussi le "rêve". Le prestige et l'ego d'un employé de l'ONU. Avec une carte d'identité UN, vous pouvez voyager n'importe où en classe affaires et bénéficier de nombreux privilèges. Tout est payé par l'ONU.
Călin Georgescu raconte l'histoire de son propre revirement, son départ du programme destructeur des oligarques. Il insiste sur l'importance de se (re)connecter à la nature, à nous-mêmes et à ceux qui nous entourent, ce qui devrait nous conduire à la vraie souveraineté, à l'harmonie et au divin.
Sur Wikipédia, il a écrit le commentaire suivant : "Plusieurs articles de presse ont critiqué Georgescu pour ses déclarations pro-russes, certains le voyaient même comme le représentant des intérêts russes en Roumanie."
La raison n'est apparemment pas seulement de tels articles, mais aussi sa candidature aux élections en Roumanie pour un parti critique des mesures contre la pandémie et de la campagne de vaccination, qui l'a proposé comme Premier ministre de la Roumanie.
Călin Georgescu (né en 1962) est un expert roumain de haut niveau sur le développement durable, reconnu dans ce domaine après 17 ans de travail dans le domaine de l'environnement au sein du système des Nations Unies. Georgescu a été nommé directeur exécutif du Global Sustainable Index Institute des Nations Unies à Genève et Vaduz pour la période 2015-2016. Avant cela, il a été président du Centre européen de recherche du Club de Rome (2013-2015). Il était également membre du Club de Rome International en Suisse.
Protéger les intérêts de l'oligarchie sur les plateformes numériques
Par Jacob Nordangard Recherche mondiale, 19 juin 2023
La note d'orientation des Nations Unies sur l'intégrité de l'information sur les plateformes numériques (une partie de la vision du Secrétaire général pour l'avenir de la coopération mondiale - Notre programme commun) a été publiée le 12 juin. Le rapport prescrit un avenir orwellien avec un contrôle strict des informations pour lutter contre les «menaces existentielles» qu'ils qualifient de discours de haine et de désinformation.
Guterres fait référence au problème selon lequel Internet est inondé de déchets déguisés en sources fiables.
Une tactique, parmi d'autres, a consisté à publier du contenu sur de fausses versions clonées de sites d'actualités pour donner l'impression que les articles proviennent de sources légitimes.
On peut bien sûr affirmer que c'est le cas. De nombreuses affirmations et théories ridicules se répandent comme une traînée de poudre sur Internet. Mais comme il s'agit d'une stratégie courante pour mettre en évidence un problème afin d'obtenir l'acceptation par le public de la solution prescrite, une question légitime peut être posée. Qui est vraiment derrière tous ces faux sites qui fabriquent des histoires scandaleuses ?
Derrière cette rhétorique, nous trouvons un programme beaucoup plus profond que le simple nettoyage des ordures malodorantes de l'autoroute de l'information. Le Secrétaire général António Guterres déclare que :
La présente note d'orientation se concentre sur la façon dont les menaces à l'intégrité de l'information ont un impact sur les progrès réalisés sur les questions mondiales, nationales et locales.
En fin de compte, cela fait partie d'une guerre contre les voix critiques qui osent remettre en question l'Agenda 2030 des Nations Unies avec ses 17 objectifs de développement durable . António Guterres appelle à un rétablissement de la confiance dans le récit officiel et les institutions mondiales.
Il mentionne également l'importance et le respect des droits de l'homme, mais il est précisé que la « liberté d'opinion et d'expression » ne s'applique qu'à condition de suivre les directives de ces « grands prêtres » et de ne pas remettre en cause leur dogme.
… la désinformation peut avoir un impact négatif sur la jouissance des droits de l'homme et des libertés fondamentales, ainsi que sur la réalisation des objectifs de développement durable.
Internet sera ainsi plus à l'abri du risque d'être exposé à des opinions différentes de celles exprimées par les Nations Unies. Selon l'ONU, c'est un droit humain d'être protégé des opinions dangereuses qui remettent en cause leur « consensus scientifique mondial ». Cela s'applique en particulier aux deux sujets qui constituent le fondement de l'agenda de l'ONU : la santé et le climat. Cela se reflète également dans leur analyse de la manière dont la mésinformation et la désinformation affectent les dix-sept ODD. Ci-dessous deux exemples.
Parce que les Nations Unies, selon la secrétaire générale adjointe aux communications mondiales, Melissa Fleming , « possèdent la science », elles « savent » ce qui est juste et peuvent distinguer le bien du mal. Les méfaits des négationnistes qui ne tiennent pas compte des décrets de l'ONU doivent être contrés. Ce problème a été discuté lors du sommet du prix Nobel 2023 à Washington DC avec Fleming comme conférencier.
Fleming a présenté son opinion sur les choses qu'elle considère comme problématiques dans son discours Guérir notre écosystème de l'information en difficulté . Pour communiquer son message et gagner de la sympathie pour la cause, elle a raconté l'histoire du moment où elle a reçu un diagnostic de cancer du sein et a commencé à rechercher des informations sur Internet :
L'une des découvertes ou des pages les plus importantes qui sont apparues était un site appelé Truth About Cancer. Et la vérité sur le cancer a donné le conseil suivant : ne traitez pas votre cancer avec de la chimiothérapie, il existe à la place des remèdes naturels. Si j'avais suivi leurs conseils, je ne serais pas ici avec vous aujourd'hui.
Et la raison pour laquelle je soulève cela est que ce même groupe est toujours aussi fort sur Facebook, Twitter et d'autres plateformes avec la vérité sur les vaccins. Ils essaient de convaincre les gens de refuser les vaccins qui sauvent des vies et pendant la pandémie de COVID-19, le Center for Countering Digital Hate a découvert que le couple derrière ces deux pages faisait partie de ce qu'ils ont inventé la douzaine de désinformation - seulement douze comptes qui étaient responsables de 65 % de la désinformation qui se répandait dans le monde sur les réseaux sociaux. Affectant l'esprit de millions de personnes.
Pourquoi est-ce pertinent pour l'ONU? Eh bien, lorsque nous avons finalement distribué les vaccins dans d'autres parties du monde, en Afrique en particulier, qui avaient des publics très positifs aux vaccins, nous avons trouvé des gens qui refusaient de les prendre. Ils avaient été tellement touchés par ces conspirations qu'ils refusaient non seulement les vaccins COVID-19, mais aussi les vaccins pour enfants.
Elle a également évoqué les attaques contre les climatologues et les militants.
Comme nous l'avons entendu de nombreux autres orateurs, les médias sociaux sont également exploités pour saper, déformer et abuser ceux qui promeuvent la science autour du changement climatique. Le but de faire taire les scientifiques et les militants.
Ci-dessous, une vidéo du Center for Countering Digital Hate qui exhorte Facebook à agir et à étiqueter la "désinformation climatique".
- voir sur site -
Pour lutter contre tous ces "méfaits", les Nations Unies (avec Fleming comme chef de file de l'information) veulent nous donner "des compétences de pensée critique améliorées" qui "peuvent rendre les utilisateurs plus résistants à la manipulation numérique".
Afin de protéger «l'esprit critique» contre l'émergence d'idées et de conclusions erronées, des organismes des Nations Unies comme The United Nations Verified Initiative ont été lancés en collaboration avec Guterres , Fleming et WEF Young Global Leader Jeremy Heimans (de l'agence d'impact social Purpose ) pour donner des avertissements "sur les mensonges" avant que les utilisateurs ne les rencontrent.
La définition de la «pensée critique» de l'ONU signifie donc que vous n'êtes autorisé à critiquer que les sujets qui ont leur approbation. Ne pensez jamais par vous-même sans la validation du commissaire politique numérique !
Mais ce nouveau monde courageux a également besoin d'un ensemble de règles ou de principes directeurs. Afin de lutter contre le "côté obscur de l'écosystème numérique", António Guterres propose :
… un code de conduite qui aidera à guider les États membres et les plateformes numériques pour rendre l'espace numérique plus inclusif et plus sûr pour tous, tout en défendant vigoureusement le droit à la liberté d'opinion et d'expression et le droit d'accéder à l'information.
L'objectif principal est de créer un code de conduite des Nations Unies pour l'intégrité de l'information .
Ce code semble initialement prometteur avec des obligations de garantir que les réponses des États membres à la désinformation et au discours de haine ne «bloqueront aucune expression légitime de points de vue et d'opinions» et de maintenir un «paysage médiatique libre, viable et pluriel avec une protection solide pour les journalistes et les journalistes». médias indépendants ».
Mais cela devient totalement brisé dans les paragraphes orwelliens suivants. Les suggestions incluent :
Mettre en place des organisations de vérification des faits « indépendantes ». Identifiez et répondez à la mésinformation, à la désinformation et au discours de haine. Signaler les origines, la propagation et l'impact. Former de larges coalitions entre les organisations locales et les entreprises technologiques. Assurez-vous que la publicité est exempte de désinformation. Investissez dans des systèmes de modération de contenu humains et IA dans toutes les langues. Pour superviser la mise en œuvre du code, Guterres écrit sur la possibilité de créer un observatoire "indépendant" avec des "experts reconnus" qui peuvent examiner les mesures prises.
Cela ouvre la porte à la censure de tout ce que les Nations Unies et leurs fidèles serviteurs Guterres et Fleming qualifient de désinformation.
Bienvenue au Ministère de la Vérité les vaccins fonctionnent 2
Ceux qui dirigent les Nations Unies n'ont aucun respect pour les personnes qui s'inquiètent des effets secondaires graves (même lorsqu'ils sont signalés par Pfizer eux-mêmes ), des restrictions et des mandats de masque, ou de ceux qui osent remettre en question l'alarmisme climatique. Ces personnes sont plutôt qualifiées de « négationnistes » et de « théoriciens du complot » et sont considérées comme des personnes perverses diffusant de la « désinformation » et des « discours de haine ».
Pour conclure, il semblerait que l'ONU « défende vigoureusement » avant tout les intérêts des Big Pharma, Big Tech, et les « trustees de l'univers matériel pour les générations futures » au Forum économique mondial, ainsi que leurs méga riches propriétaires déguisés en « des philanthropes bienveillants » soucieux du bien-être de l'humanité et de la planète. Il est évident que le but principal des Nations Unies est de protéger ces groupes puissants contre tous ceux qui se réveillent enfin de leur long coma induit par la peur.
Mais c'est finalement une guerre que les alarmistes ne peuvent pas gagner. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est essayer de gagner du temps avant l'arrivée du moment inévitable où la vérité exposera leurs mensonges et leurs machinations corrompues. La vérité est la menace existentielle qu'ils craignent vraiment. C'est comme la lumière du soleil pour un vampire.
« Nous restreignons la liberté... pour le bien commun » : le Parti vert irlandais appelle à limiter la liberté d'expression
PAR TYLER DURDEN LUNDI 19 JUIN 2023 - 10:00 Écrit par Jonathan Turley,
Le Parti vert irlandais a suivi cette semaine de nombreuses personnes de gauche dans le monde, y compris notre propre Parti démocrate, et s'est prononcé pour la censure et le contrôle de la parole. En effet, le parti est devenu complètement orwellien lorsque sa présidente Pauline O’Reilly a appelé à « restreindre la liberté » pour la protéger.
Les commentaires d'O'Reilly font partie de l'introduction du projet de loi 2022 sur la justice pénale (incitation à la violence ou à la haine et aux infractions à la haine). Nous avons déjà discuté de cette attaque massive contre la liberté d'expression.
La législation qui criminaliserait « l'incitation à la violence ou à la haine contre » les personnes ayant des « caractéristiques protégées », ainsi que « tolère, nie ou banalise grossièrement le génocide, les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les crimes contre la paix ».
Limiter la liberté d'expression est devenu un article de foi pour beaucoup de gauche. J'ai écrit sur ma détresse (en tant que personne qui a grandi dans une famille démocrate libérale et politiquement active à Chicago) en voyant l'abandon des valeurs de la liberté d'expression par le parti. Les dirigeants démocrates appellent désormais uniformément à la censure et à la réglementation de la parole. Le président Biden a même accusé les entreprises qui refusaient de censurer les opinions opposées sur les réseaux sociaux de «tuer des gens». D'autres ont dénoncé la liberté d'expression comme "l'obsession d'un homme blanc".
Le mouvement anti-liberté d'expression est devenu ouvertement orwellien en prétendant protéger la liberté en limitant la liberté. Il utilise également des termes tels que désinformation, mésinformation et malinformation pour masquer leurs efforts pour faire taire ceux qui ont des points de vue opposés. Plutôt que d'utiliser la « censure », ils font référence à la « modération du contenu ».
Cet effort a été mis en évidence cette semaine en Irlande avec cette législation anti-liberté d'expression.
S'exprimant devant le Sénat irlandais (Seanad) cette semaine, la présidente du Parti vert, Pauline O'Reilly, a déclaré : « Quand on y pense, toutes les lois et toutes les législations portent sur la restriction de la liberté. C'est exactement ce que nous faisons ici. Nous restreignons la liberté mais nous le faisons pour le bien commun.
C'est le même message des démocrates de New York appelant à limiter la parole comme moyen de protéger la démocratie. En effet, l'ancien secrétaire au Travail de Clinton, Robert Reich, a déclaré que la liberté d'expression était une «tyrannie».
O'Reilly a assuré aux citoyens que renoncer à la liberté n'était rien de nouveau ni de menaçant : « Tout au long de notre Constitution, on peut voir que même si l'on a des droits, ils sont limités pour le bien commun. Tout doit être équilibré. »
Ce qui est particulièrement effrayant, c'est à quel point le seuil est bas pour refuser la liberté d'expression, selon O'Reilly. Il apparaît maintenant qu'un "inconfort profond" suffit :
"Si les opinions d'une personne sur l'identité d'autrui rendent sa vie dangereuse et précaire, et lui causent un malaise si profond qu'elle ne peut pas vivre en paix, notre travail en tant que législateurs est de restreindre ces libertés pour le bien commun."
Ce qui est intéressant, c'est qu'O'Reilly admet qu'il n'y a rien de nouveau dans les opinions haineuses, mais qu'il est temps d'éliminer ces voix : "Les médias sociaux ont alimenté la haine, mais ils ont également mis en évidence pour nous tous le sale, le sale, le ventre de haine dans la société irlandaise. Cette haine a toujours existé. Bien sûr, elle et la majorité détermineront quelles opinions créent un "profond malaise".
La législation irlandaise est susceptible d'être reproduite dans le monde entier si la communauté de la liberté d'expression ne peut pas tenir la ligne contre le mouvement anti-liberté d'expression. Cela fait partie d'un mouvement incessant en Europe, en particulier par l'Union européenne, pour faire reculer les valeurs occidentales de liberté d'expression qui définissaient autrefois les pays.
Nous avons discuté des efforts déployés par des personnalités comme Hillary Clinton pour inciter les pays européens à forcer Twitter à rétablir les règles de censure. Incapables de s'appuyer sur la censure des entreprises ou de convaincre les utilisateurs d'adopter la censure, Clinton et d'autres ont recours à la bonne vieille censure d'État, demandant même à d'autres pays de censurer le discours des citoyens américains.
L'Irlande est maintenant au bord de la liberté. L'adoption de telles lois par les Irlandais est d'une ironie écrasante. Frank Ryan, qui s'est battu contre le traité, a parlé au nom de nombreux radicaux en déclarant "tant que nous aurons des poings et des bottes, il n'y aura pas de liberté d'expression pour les traîtres". Ces forces anti-traité ont rejeté les conceptions de la liberté d'expression qui ont longtemps défini les nations occidentales. Maintenant, l'Irlande déclare "pas de liberté d'expression pour les haineux" et assume le pouvoir de définir qui sont des haineux et qui ne le sont pas.
Drépanocytose : une maladie rare qui progresse en France
RépondreSupprimerFrance-Soir, avec AFP
Publié le 17 juin 2023 - 15:20
Cet article provient directement de l'AFP (Agence France Presse)
DÉPÊCHE — Parfois décrite comme "la moins rare des maladies rares", la drépanocytose, à laquelle une journée mondiale est dédiée lundi, est devenue un enjeu croissant de santé publique en France.
La drépanocytose est une maladie génétique héréditaire du sang. Elle affecte l'hémoglobine, principale protéine des globules rouges.
C'est l'une des maladies génétiques les plus répandues dans le monde. "Apparue en Afrique et en Inde, elle est depuis devenue très présente en Amérique, tout particulièrement aux Antilles et au Brésil, ainsi qu'en Europe de l'Ouest du fait des mouvements de populations", selon une présentation de l'Inserm.
Ainsi, en France, pays d'Europe où elle est la plus fréquente, elle toucherait entre 19.800 et 32.400 personnes, selon une étude à partir de données de l'Assurance maladie.
Plus de 400 nouveaux-nés sont diagnostiqués chaque année, un nombre qui augmente même s'il reste plus faible que dans les principaux foyers de la maladie. Entre 2010 et 2020, ce chiffre a progressé de plus de moitié en France.
Répercussions graves
Anémie chronique, crises douloureuses aiguës, risque accru d'infections sont dans les symptômes les plus courants de la drépanocytose.
Des douleurs "comme si on vous poignardait à l'infini", des hospitalisations répétées sont le lot de certains malades, a témoigné jeudi lors d'une conférence de presse Lætitia Depoi, cofondatrice d'une association de patients (Drepacare), dépistée à la naissance en Martinique et arrivée en métropole vers ses 10 ans pour y être soignée.
Les répercussions, avec des atteintes aux organes vitaux, peuvent être graves, voire fatales. C'est notamment le cas pour les jeunes enfants, davantage sujets aux accidents vasculaires cérébraux par exemple.
Si des traitements ont permis de l'augmenter, l'espérance de vie reste bien moindre que celle de la population générale. En moyenne, elle avoisine 40 ans désormais. Elle était inférieure à 20 ans avant les années 1980.
Socialement, "la maladie, méconnue, alimente parfois de fausses informations, de la stigmatisation" et, par sa lourdeur, "impacte la vie scolaire, professionnelle, familiale", selon Meryem Ait Zerbane, autre cofondatrice de Drepacare.
Peu de traitements
Les traitements restent limités.
Dans les outils actuels, des transfusions sanguines doivent se faire régulièrement, mais peuvent avoir des effets secondaires importants.
Seul espoir de guérison à l'heure actuelle : la greffe de moelle osseuse. Lourde et coûteuse, elle concerne une minorité de malades, atteints des formes les plus sévères.
Pour tenter de traiter les symptômes, les médecins recourent notamment aux antalgiques ou à des antibiotiques.
"Après un retard par rapport à d'autres maladies orphelines, la recherche s'est intensifiée ces dernières années" pour trouver des traitements, a déclaré jeudi Ousmane Alfa Cissé, directeur médical drépanocytose chez Pfizer France, lors d'une conférence de presse.
Le groupe pharmaceutique américain mise sur des molécules issues du rachat, en 2022, d'une société de biotechnologie spécialisée.
Parallèlement, la thérapie génique est au centre de plusieurs essais cliniques ces dernières années en France, comme dans d'autres pays, États-Unis notamment.
Le principe est d'insérer un gène normal dans les cellules ayant un gène défaillant, comme un cheval de Troie, pour qu'il fasse le travail que le gène muté ne fait pas : fabriquer des globules rouges sains.
Cette thérapie paraît "une alternative prometteuse" à la greffe de moelle, ont ainsi estimé des chercheurs de l'AP-HP, de l’université de Paris, de l’Inserm, au sein de l’Institut Imagine, de l’université Paris-Est Créteil et du CEA au vu de résultats préliminaires d'une étude clinique, publiés début 2022.
RépondreSupprimerDépistage
Le dépistage à la naissance est un outil crucial pour prendre en charge au mieux la maladie et limiter les complications.
Actuellement, en France, ce dépistage, proposé pour tous les nouveaux-nés outremer, ne concerne en métropole que ceux ayant des parents originaires de régions du monde plus "à risque" (notamment Afrique, Moyen-Orient, Océan Indien et Antilles).
D'une région à l'autre, ce dépistage ciblé est hétérogène, "alors qu'aucune région n'est indemne de cas", selon la Haute autorité de santé. Sans compter "un risque d'erreur dans le ciblage" par les soignants.
Une généralisation du dépistage de la drépanocytose chez tous les nouveaux-nés -au côté de six autres maladies supplémentaires- a donc été décidée.
Mais, annoncé à partir de janvier 2023, le dépistage élargi ne s'applique pas encore sur le terrain, déplorent certaines associations, en attente d'un texte ministériel.
https://www.francesoir.fr/societe-sante/drepanocytose-une-maladie-rare-qui-progresse-en-france
Destatis triche dans la présentation de la baisse de la natalité
RépondreSupprimer18 juin 2023
par Ulf Lorre
Dans le communiqué n°227 du 14 juin 2023, Destatis commente la poursuite de la baisse des naissances depuis janvier 2022 et au premier trimestre 2023. Le résultat inconfortable est servi dans une sorte de salami tactique et avec une explication à la limite de la absurde.
Le communiqué de presse indique : « WIESBADEN – Selon les résultats préliminaires, environ 739 000 enfants sont nés en Allemagne en 2022. Le nombre de naissances est ainsi inférieur de 5,6 % à la moyenne des années 2019 à 2021 et diminue de 7,1 % par rapport au nombre élevé de naissances en 2021. Comme le rapporte également l'Office fédéral de la statistique (Destatis), les naissances sont restées à un niveau bas début 2023. Selon les premières informations, environ 162 000 enfants sont nés au premier trimestre 2023. C'était 4,8 % de moins qu'à la même période l'an dernier (170 000 naissances). »
Le lecteur attentif remarquera immédiatement que les naissances de 2022 sont comparées à la moyenne de plusieurs années précédentes, mais les chiffres de 2023 avec l'année 2022, qui est déjà faible en naissances. pourcentage devrait effectivement être donné pour le premier trimestre 2023, à savoir la somme de 5,6% et 4,8%, peut-être 10,4% ? Et les 4,8 % ne semblent-ils pas meilleurs en un coup d'œil après les 5,6 % précédents ? Au moins, cela me semble suggestif, c'est le moins qu'on puisse dire.
Regardons de plus près la chronologie. Selon la figure 1, les chiffres au début de 2023 s'éloignent en fait des valeurs attendues. Par rapport à ces valeurs attendues tirées des années 2016-2021, compte tenu de la tendance et de la saisonnalité, on note une baisse de 12,6% pour le premier trimestre 2023.
- voir graph sur site -
Fig. 1. Naissances (orange) et valeurs attendues (bleu) au fil du temps
Destatis explique l'anomalie comme suit :
L'une des principales raisons de la baisse du nombre de naissances est la baisse du nombre de femmes entre la fin de la vingtaine et la fin de la trentaine, c'est-à-dire la tranche d'âge dans laquelle naissent la plupart des enfants.
Oui, chers lecteurs, vous avez bien lu. Une chute brutale (de décembre 2021 à janvier 2022, voir Fig. 2) doit être imposée au public en raison d'un développement démographique progressif. Et l'affirmation est faite à partir de rien, sans aucune preuve. Dans une population avec une tranche d'âge de 10 ans, des changements de cette ampleur ne se produisent pas, et certainement pas brusques.
RépondreSupprimer- voir graph sur site -
Fig. 2 : Évolution relative des naissances et déroulement de la campagne de vaccination chez les 18-59 ans.
De plus, tout a commencé ponctuellement 9 mois après le début des vaccinations de masse dans la population reproductive. Mais le mot "vaccination" n'apparaît même pas dans le communiqué de presse.
De plus, les données suédoises disponibles jusqu'en avril 2023 brossent un tableau quasi identique et la Suède a une pyramide des âges assez régulière . La Suède et l'Allemagne ne font pas exception. C'est un événement international. L'auteur "CM27874" a soumis cette semaine le résumé international le plus récent sur Substack, dans lequel il a évalué 23 pays européens. En conséquence, nous voyons l'image bien connue d'un déclin brutal au début de 2022 (Fig. 3).
- voir graph sur site -
Fig. 3. Tendances des naissances en Europe (sélection des pays), Source : Substack, CM27874
La conclusion logique est qu'il doit y avoir une cause commune et non des raisons qui ne s'appliquent qu'à des pays individuels. Une cause qui touche tous les pays de la même manière est la vaccination et c'est la seule. Aussi simple que cela.
En résumé, le communiqué de presse de Destatis donne l'impression qu'une combinaison de tactiques de salami, de sélection suggestive de chiffres, de suppression de la cause principale la plus probable et d'attribution spéculative des causes vise à jeter du sable aux yeux du public. Cela rappelle l'affirmation du Working Paper 6/2022 du BiB , démentie depuis, selon laquelle les couples auraient attendu d'être vaccinés s'ils voulaient avoir des enfants. Si cela avait été vrai, il y aurait eu un effet de rattrapage et le nombre de naissances se serait normalisé depuis longtemps.
Tôt ou tard, cela arrive à tous ceux qui, dans cette profession, fantasment sur les réalités illusoires souhaitées. Destatis semble être sur cette mauvaise voie et oublie qu'ils ont affronté le plus puissant de tous les adversaires, avec la réalité.
- voir graph sur site -
Ziegler175 , CC BY-SA 3.0 , via Wikimedia Commons
https://tkp.at/2023/06/18/destatis-schummeleien-bei-der-darstellung-des-geburtenrueckgangs/
Vaccins à ARNm COVID et grossesse : malformations congénitales causées par les vaccins à ARNm COVID-19 de Pfizer et Moderna
RépondreSupprimerMalformations du cœur, du cerveau, des membres, de l'abdomen et plus d'histoires d'horreur.
Par le Dr William Makis
Recherche mondiale,
18 juin 2023
Pfizer et Moderna n'ont fait aucune étude chez les femmes enceintes (Dr Tina Peers):
- voir clip sur site -
Quels types de malformations congénitales provoquent Pfizer et Moderna ?
Nous n'entendons pas beaucoup parler de ce sujet, j'ai donc pensé qu'il serait intéressant d'approfondir les types de malformations congénitales qui ont été documentées avec les vaccins à ARNm Pfizer et Moderna COVID-19.
Je tiens à remercier l'auteur de la sous-stack "WelcomeTheEagle88" pour son travail sur la recherche de ces rapports VAERS, veuillez consulter sa sous-stack, il a fait un travail incroyable ( cliquez ici )
CAS 1 (VAERS 1829815) - Une femme enceinte de 33 ans a pris la 1ère dose de Pfizer à 3 semaines 6 jours de grossesse, le fœtus a développé des malformations congénitales des membres
Vacciné le 28 juin 2021, avorté le 4 septembre 2021 pour malformations graves des membres : hypoplasie des membres supérieurs, agénésie osseuse des os longs, symbrachydactylie – trois doigts à chaque main, main zamba radiale.
- voir doc sur site -
Un cas similaire publié par Anthony Dionne sur Twitter :
- voir doc sur site -
Qu'est-ce que la main zamba radiale ?
- voir doc sur site -
CAS 2 (VAERS 1895184) - Une femme enceinte a reçu une 2e dose de Pfizer le 23 août 2021 à 4 semaines, le 23 octobre 2021 U/S a montré des malformations du SNC (tissu cérébral manquant, hydrocéphalie). Le fœtus est mort à une date inconnue.
- voir doc sur site -
CAS 3 (VAERS 1969351) - Une mère de 36 ans a reçu le 2e vaccin Pfizer le 17 juin 2021 à 1 semaine de grossesse. L'échographie du 29 juillet 2021 a montré une malformation cardiaque, le fœtus est décédé le 6 août 2021, la patiente a subi un avortement.
RépondreSupprimer- voir doc sur site -
CAS 4 (VAERS 2027338) - Une femme enceinte a reçu la 1ère dose de Moderna à 2 semaines de grossesse, le fœtus a développé des malformations cardiaques - transposition des grandes artères et incompétence de la valve tricuspide, le bébé est né et est décédé à l'âge de 3 mois.
- voir doc sur site -
CAS 5 (VAERS 2003908) – Une femme enceinte a reçu une 2e dose de Pfizer à 10 jours de grossesse. L'échographie à 21 semaines a montré une hypoplasie cardiaque univentriculaire, aorte. Les médecins décident « maladie cardiaque non accessible à une réparation complète) – interruption médicale de grossesse à 24 semaines.
- voir doc sur site -
CAS 6 (VAERS 2067674) - Une femme enceinte a reçu le 1er vaccin ARNm Moderna COVID-19 le 15 août 2021, à 3 semaines 3 jours de grossesse. Le fœtus a développé des malformations du cerveau - agénésie du corps calleux, asymétrie et manque de structures cérébrales, absence de septum pellucidum et fusion des thalami, atrésie du 3e ventricule.
- voir doc sur site -
CAS 7 (VAERS 2106393) - Une femme de 39 ans a reçu une 2e dose de Pfizer le 28 juillet 2021 et est tombée enceinte 2 mois plus tard en octobre 2021. Lors de la 1ère échographie, le fœtus avait une malformation cardiaque congénitale et elle avait besoin d'une interruption médicale de grossesse en décembre 2021.
- voir doc sur site -
CAS 8 (VAERS 2195334) - Une femme enceinte a reçu des piqûres de Pfizer à 3 semaines 4 jours et 6 semaines 5 jours, et a eu une interruption médicale de grossesse à 26 semaines car le fœtus présentait une anomalie cardiaque congénitale - atrésie congénitale de la valve tricuspide, communication interventriculaire, brachydactylie.
- voir doc sur site -
CAS 9 (VAERS 2195640) - Une femme enceinte a reçu des vaccins Pfizer à 2 semaines (11 août 2021) et 4 mois (1er décembre 2021) de grossesse. Interruption médicalement volontaire de grossesse 16 jours après la 2e dose de Pfizer en raison d'une anomalie congénitale du SNC - agénésie du corps calleux.
RépondreSupprimer- voir doc sur site -
CAS 10 (VAERS 2272573) - Une femme enceinte a reçu la 1ère dose de Moderna le 16 avril 2021, 7 mois plus tard, le fœtus a reçu un diagnostic d'anomalie congénitale du SNC - agénésie du corps calleux et mortinaissance le 2 novembre 2021.
CAS 11 (VAERS 2259562) - Une femme enceinte a reçu la 1ère dose de Pfizer le 7 mars 2021 à 14 semaines de grossesse et la 2e dose le 28 mars 2021. Le fœtus est décédé en janvier 2022 en raison d'anomalies congénitales - exomphalos (omphalocèle avec et intestins) et régurgitation tricuspide.
- voir doc sur site -
Ma prise…
Les femmes enceintes qui ont été exposées aux vaccins à ARNm Pfizer ou Moderna COVID-19 au cours du premier trimestre risquaient de voir leur fœtus développer des malformations congénitales :
du cerveau (structures manquantes ou anormales, agénésie, atrésie, etc.)
du cœur (structures anormales - atrésie ou insuffisance valvulaire, transposition de vaisseaux, univentricule, communication interventriculaire, hypoplasie de l'aorte, etc.)
de la paroi abdominale (exomphalos)
des membres (hypoplasie, agénésie osseuse, doigts manquants, main zamba radiale, etc.)
Pas "sûr pendant la grossesse" par n'importe quelle mesure.
La réalité est que les femmes ont été menties par leurs médecins de famille et par leurs obstétriciens/gynécologues et n'ont pas été informées des risques de malformations congénitales qui pourraient être causées par les vaccins à ARNm Pfizer ou Moderna COVID-19.
*
Le Dr William Makis est un médecin canadien spécialisé en radiologie, oncologie et immunologie. Médaille du Gouverneur général, boursier de l'Université de Toronto. Auteur de plus de 100 publications médicales évaluées par des pairs.
https://www.globalresearch.ca/mrna-pregnancy-congenital-malformations-caused-by-pfizer-moderna-covid-19-mrna-vaccines/5822700
Vidéo explosive : la « pandémie de COVID » est le résultat d'une vaste propagande médiatique : « Personne n'est en sécurité, AYEZ PEUR ! »
RépondreSupprimerPar Matt Orfalea , le Dr Paul Craig Roberts et le professeur Michel Chossudovsky
Recherche mondiale,
17 juin 2023
Production vidéo exceptionnelle par Matt Orfalea.
Dès le début en janvier 2020, nous avons été accusés par les médias grand public de "diffusion de désinformation".
Qui diffusait des « fake news » ?
Qui était derrière la campagne de peur ? Amplement documenté, il n'y a jamais eu de pandémie de Covid-19 .
"Au moins, nous oublions à quel point le gouvernement, les établissements médicaux et les médias nous ont menti intensément, regardez cette collection de 11 minutes de célébrités, de responsables médicaux, de médias et de politiciens blâmant la" menace COVID "sur les non vaccinés. ( Dr Paul Craig Roberts )
« Ne nous faisons pas d'illusions, le Covid Jab n'est pas seulement « expérimental », c'est un « vaccin tueur » de la Big Pharma. Les médias grand public se sont livrés à une propagande systématique en vue de soutenir The Big Lie.
Nous vivons la crise la plus grave de l'histoire du monde : un crime contre l'humanité sans précédent appliqué dans le monde entier. Plus de 14 milliards de doses du vaccin à ARNm ont été commercialisées et distribuées à une population mondiale de 8 milliards de personnes.
Quand le mensonge devient la vérité. Il n'y a pas de retour en arrière » ( Professeur Michel Chossudovsky)
VIDEO de Matt Orfaleo : Propagande des médias grand public au nième degré
Sur la nature de la pandémie et ce que les médias grand public n'ont pas rapporté, voir ce qui suit :
RépondreSupprimerLe plus gros mensonge de l'histoire du monde : il n'y a jamais eu de pandémie. La base de données est défectueuse. Les mandats Covid dont le vaccin sont invalides , Par le Pr Michel Chossudovsky , 14 mai 2023
Le « vaccin tueur » du Covid. Des gens meurent partout dans le monde. C'est une entreprise criminelle , Par le professeur Michel Chossudovsky , 24 mai 2023
https://www.globalresearch.ca/covid-pandemic-was-entirely-product-propaganda-nobody-safe/5820225
Brève. Juste horrible !
RépondreSupprimerle 17 juin 2023
Lu sur le site Al Manar en français ( https://french.almanar.com.lb/2632159 ) cette information qui fait peur.
Moscou a accusé Kiev de payer l’assistance militaire que lui procurent les pays occidentaux avec des organes humains extraits des dépouilles de ses soldats tués sur le front de guerre.
«Nous avons parlé et cité à plusieurs reprises des faits lors des briefings, qui indiquent que l’Ukraine est en train de devenir rapidement l’une des plaques tournantes mondiales de la transplantation illégale», a accusé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d’un point de presse rapporté par l’agence Tass, précisant se référer à un documentaire intitulé «Tanks for Kidney», lequel fournit selon elle, «une preuve supplémentaire que le régime de Kiev démantèle ses combattants blessés pour leurs organes».
Ce programme réalisé en mai 2023 par le média russe anglophone RT révèle l’existence d’un trafic d’organes en se basant sur les témoignages de journalistes, médecins, et de figures publiques qui ont a raconté comment ce pays est devenu un marché de donneurs d’organes pour l’Occident et comment les lois ukrainiennes simplifient la procédure de transplantation d’organes humains.
Selon la porte-parole du ministère russe, «les affaires sont en plein essor grâce aux nombreuses pertes des FAU en première ligne. Après des interventions chirurgicales appropriées, les corps sont brûlés, les proches sont informés que le militaire est porté disparu. Ces terribles manipulations sont impossibles sans l’autorisation du régime de Kiev».
Zakharova assure que les principaux bénéficiaires des programmes de transplantation illégale en Ukraine sont les pays occidentaux. Ce qui lui rappelle ce qui s’était passé pendant la guerre de Yougoslavie d’après les révélations faites ultérieurement par la procureure du Tribunal spécial, Carla Del Ponte.
En 2011, cette dernière avait accusé, dans un livre intitulé «La chasse, moi et les criminels de guerre» des responsables albanais du Kosovo et l’ONG «Médecins sans frontière» d’avoir participé à un vaste trafic d’organes.
«Pour l’aide militaire reçue, le régime de Kiev est prêt à payer avec n’importe quoi, maintenant avec les organes de ses propres citoyens. L’Ukraine comprendra un jour pourquoi ses «amis» américains et européens avaient besoin d’elle», a conclu Zakharova. Et j’ai, votre serviteur, ajouté ce troublant commentaire d’un lecteur du site Al Manar :
- voit doc sur site :
https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/06/17/breve-juste-horrible/
Tout le monde veut la paix
RépondreSupprimer18 juin 2023
par Rüdiger Rauls
Bien que toutes les parties impliquées dans le conflit disent vouloir la paix, la guerre en Ukraine continue. Chaque partie a des idées différentes sur la paix et les conditions des négociations. Pourquoi le mouvement pacifiste allemand n'a-t-il aucune influence sur les développements ?
Ce sont toujours les autres qui sont à blâmer pour la guerre, car personne ne veut la guerre et pourtant elle est omniprésente. C'est une approche populaire de voir l'industrie de la défense comme le moteur des guerres. Mais cela ne correspond pas aux circonstances. Bien que les armuriers soient incontestablement la branche de l'économie qui gagne le plus de la guerre, ils ne représentent qu'un faible pourcentage de la production économique des pays industrialisés. En Allemagne, les dépenses militaires dans leur ensemble ont représenté en moyenne environ 1,2 % du budget de l'État au cours des 10 dernières années.
L'économie ne veut pas la guerre
Cependant, cet argent n'a pas seulement profité à l'industrie nationale de l'armement. Une grande partie de cette somme a été dépensée pour des systèmes d'armes étrangers. Cela signifie que l'industrie de la défense allemande doit partager les dépenses de défense allemandes avec des concurrents étrangers. De plus, l'armement n'est pas le cœur de métier de la plupart des fabricants d'armes. Chez l'avionneur Airbus, l'armement ne représente qu'environ 20 % des ventes totales, et même le constructeur de Leopard Rheinmetall réalise une part non négligeable de ses ventes avec la fabrication de produits civils, comme les pompes à chaleur.
La majorité de l'économie profite peu de la guerre. C'est cher et le cours et le résultat ne peuvent pas être estimés. Parce que la guerre ne mène pas toujours à la victoire, elle peut aussi se terminer par une défaite. Ceci est bien connu dans l'économie, en particulier en Allemagne, qui a bien gagné pendant deux guerres mondiales, mais a ensuite été ralentie par la destruction de ses propres installations industrielles et les conditions imposées par les puissances victorieuses.
La majorité des produits industriels allemands après 1945 ont servi et servent toujours l'économie civile, pas la guerre. C'est ainsi que le profit est réalisé. L'armement est une activité marginale pour la plupart des entreprises, mais qu'elles acceptent volontiers s'il y a un profit à en tirer. Mais même aujourd'hui, en période de confrontation avec la Russie et de tensions croissantes avec la Chine, l'économie allemande et européenne n'est pas satisfaite de cette évolution. Les marchés s'effondrent, les chiffres d'affaires énormes sont trompeurs.
Hormis l'industrie de l'armement, l'économie dans son ensemble est plus intéressée par la paix que par la guerre. Le temps de paix est le temps de l'investissement, du commerce et de l'expansion de l'activité économique, pas du temps de guerre. Par conséquent, la plupart des entreprises attendent la fin des guerres avant d'investir. À l'exception de Rheinmetall, cela s'applique également à la guerre d'Ukraine.
RépondreSupprimerles mots comme armes
Les sociétés de médias ont plus d'influence sur la guerre ou la paix que les fabricants d'armes. C'est l'attitude hostile des faiseurs d'opinion en politique, dans les médias et dans la culture qui sème la zizanie et la zizanie. Ils empoisonnent non seulement les relations avec les autres États mais aussi entre les groupes sociaux de leur propre pays.
Ils créent de l'ambiance parce que, en tant que médias, ils gagnent de l'argent avec les peurs des gens, qu'ils propagent eux-mêmes. Ils créent des images d'ennemis parce que, en tant que politiciens, ils persuadent les gens de les protéger de ces ennemis. Ils développent des théories, des visions du monde et une pensée élitiste parce que, en tant que scientifiques et artistes créatifs, ils se sentent intellectuellement et moralement supérieurs aux autres.
La guerre en Ukraine aurait pu être évitée si l'Occident avait respecté les intérêts de sécurité de la Russie autant qu'il attend les siens. En particulier, la lutte occidentale pour la suprématie et son intransigeance envers les intérêts des autres peuples et États ont été à l'origine de la plupart des guerres depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La plupart d'entre eux auraient pu être évités si la partie occidentale avait été plus disposée à s'engager dans un dialogue honnête et moins hostile.
idées et possibilités
Toutes les personnes impliquées ont des idées différentes sur la paix. Pour la Russie, il s'agit de s'assurer que le territoire ukrainien ne constitue plus une menace pour sa propre sécurité. C'est pourquoi il veut avant tout parvenir à la démilitarisation de l'Ukraine. Elle ne doit pas devenir une zone de déploiement pour l'OTAN. De plus, la Russie exige la reconnaissance des nouvelles réalités politiques dans le Donbass et la Crimée parce que la population s'est prononcée en leur faveur.
Du point de vue de l'Ukraine, la paix s'entend lorsque l'État territorial de 1991 est rétabli et que l'armée russe a évacué toutes ces zones. Mais il est également clair que ces objectifs ne peuvent être atteints sans le soutien de l'Occident. Elle est consciente de sa dépendance vis-à-vis des approvisionnements en armement occidentaux car - contrairement à la Russie - elle n'a pas de production d'armement significative. Dans ces conditions, leurs demandes à l'Occident pour le type et le volume des livraisons d'armes augmentent.
RépondreSupprimerA l'ouest, la situation est plus mitigée. Des forces fortes en politique et surtout dans les médias veulent une défaite pour la Russie dont elle ne devrait jamais se remettre. De grandes parties de la population occidentale se sentent également menacées par la Russie. Pour tous, la paix sera rétablie lorsque la Russie quittera l'Ukraine, soit en raison de l'épuisement économique et militaire, mais de préférence en raison d'un changement de régime en Russie. De leur point de vue, il est logique de croire que des livraisons d'armes plus importantes rapprocheront la paix.
Cependant, on peut se demander si ces forces se soucient vraiment du sort des Ukrainiens. Ils sont beaucoup plus susceptibles d'être motivés par l'idéologie ou l'hostilité. Ils sont moins préoccupés par la victoire de l'Ukraine que par la défaite et la disparition de la Russie. Ils sont implacablement hostiles ou, dans le cas des Verts, pharisaïques.
C'est pourquoi il n'y a pas de retour en arrière pour eux, pas de concessions et pas de négociations. Sur le dos des Ukrainiens, ils les ont laissés se battre jusqu'au bout. Et parce qu'ils ont déjà tant investi pour gagner, ils continuent de livrer ce que les arsenaux donnent. Car rien ne leur serait plus insupportable que l'idée que l'Ukraine puisse capituler juste avant la chute de la Russie.
Pour ces forces occidentales, la guerre ne se termine que lorsque les armes ne peuvent plus être envoyées ou que l'Ukraine s'effondre en raison de l'épuisement du personnel ou de la lassitude de la guerre de la population. Les dirigeants ukrainiens continueront à se battre tant que l'Occident jouera le jeu. Parce qu'elle poursuit ses intérêts, qu'elle considère comme les intérêts du pays et du peuple.
axé sur la valeur
RépondreSupprimerLes voix appelant à un règlement négocié entre la Russie et l'Ukraine ont peu de poids. Le mouvement initié par Wagenknecht et Schwarzer n'a pas su utiliser le potentiel social qui existait. Leurs grandes annonces lors de la manifestation de Berlin fin février n'ont été suivies d'aucune action.
Cela est notamment dû à l'incohérence de leurs propres arguments et à leur approche axée sur les valeurs. Ils veulent arrêter de tuer des deux côtés, ce qui est honorable. Mais cela fait peu d'impression sur les puissants de ce monde. Le mouvement pacifiste allemand leur laisse l'initiative, ils ne développent pas d'options d'action indépendantes.
Leur "Manifeste pour la paix" argumente de la même manière que ceux des partisans de la guerre en Occident. Ils accusent la Russie de guerre d'agression et disent que « des femmes ont été violées, des enfants ont eu peur, tout un peuple a été traumatisé. » (1) Ils exigent donc : « La population ukrainienne brutalement attaquée par la Russie a besoin de notre solidarité. » (2) On veut l'impression d'éviter de se ranger du côté de la Russie.
La majorité de la population allemande ne se soucie pas de la guerre tant qu'elle ne s'étend pas à l'Allemagne et ne mène pas à une guerre nucléaire ou à une troisième guerre mondiale. Et tant que les États-Unis n'envoient pas d'armes à longue portée, cette menace devrait être limitée. La population n'est pas pour la guerre, mais sait mieux que les gens axés sur les valeurs autour de Wagenknecht que les appels à la paix ne changeront pas la situation. De plus, si la Russie est l'agresseur, pourquoi un citoyen allemand devrait-il engager des négociations ? La plupart soupçonnent qu'en agissant ainsi, ils se mettent en danger d'être stigmatisés comme des compréhensifs de Poutine dans leurs propres cercles ou même d'être ciblés par le système judiciaire. Cela ne leur vaut pas la peine.
orientation des intérêts
RépondreSupprimerLa majorité de la population ne pense pas axée sur les valeurs, pour eux leurs propres intérêts sont au premier plan. Si vous voulez toucher cette partie de la population, vous devez souligner les conséquences économiques de la guerre. Sans le soutien actif d'une partie importante de la population, le gouvernement allemand ne sera pas obligé de repenser. Mais cela ne fonctionne pas si vous mettez la population en conflit avec le pouvoir du gouvernement sur une question qui n'affecte pas vos propres intérêts.
L'intérêt des petites gens pour le conflit d'aujourd'hui peut être réduit à un simple dénominateur : "Pas d'euro pour la guerre !" Nous avons besoin d'argent pour alléger la misère dans notre propre pays, pour soutenir les gens contre les augmentations de plus en plus intolérables des prix de la nourriture et énergie. En soutien au Tafel ! Pour favoriser le logement ! Pour améliorer les soins de santé, où même les médicaments se font rares. Il y a pénurie partout. L'argent semble n'être en abondance que pour la guerre.
Schwarzer et Wagenknecht sont entrés dans la clandestinité. Vous n'avez aucune conception politique. Leur orientation vers les valeurs les a conduits à une impasse. Ils tiennent les clés entre leurs mains. Votre pétition compte 800 000 partisans. Ce ne sont pas que des signatures. Ce sont aussi des contacts. Jusqu'à présent, ils n'ont pas utilisé ces contacts. Ils offrent la possibilité de mettre en place des groupes de soutien locaux qui peuvent fournir un mouvement local.
Surtout, de cette manière, il y a la possibilité d'organiser des événements et de faire descendre la protestation dans les rues, peut-être seulement localement au début, mais à l'avenir au niveau régional et national. Mais il doit être clair qu'il ne s'agit pas d'appels généraux à la paix, mais de personnes qui protestent contre la hausse des prix et la menace qui pèse sur leurs moyens de subsistance. Nous ne décidons pas de la paix en Ukraine, mais de savoir si l'argent de nos impôts est utilisé pour soulager les souffrances ou pour financer la guerre.
(1) Manifeste pour la paix
(2) idem
https://tkp.at/2023/06/18/alle-wollen-frieden/
RépondreSupprimerL’OTAN attaque l’Europe
Par Manlio Dinucci
Mondialisation.ca, 17 juin 2023
“Une équipe de saboteurs a utilisé la Pologne comme base opérationnelle pour faire sauter les gazoducs Nord Stream qui transportaient du gaz de la Russie en Allemagne à travers la Mer Baltique” : c’est ce qu’a établi une enquête officielle allemande, rapportée par The Wall Street Journal. Les enquêteurs allemands ont reconstruit la route en Mer Baltique du yacht Andromeda, provenant de Pologne, à bord duquel ils ont trouvé des traces de HMX, un explosif militaire pour la démolition d’infrastructures sous-marines. Ainsi s’ajoute un nouveau chapitre explosif à l’enquête du journaliste étasunien Seymour Hersh “Comment l’Amérique a démoli la gazoduc Nord Stream”. Tout est désormais prouvé.
En décembre 2021 est convoqué à la Maison Blanche un groupe de travail -composé d’officiers de la CIA, de l’État-Major et du Département d’État- avec la mission de saboter le Nord Stream. En juin 2022, pendant l’exercice OTAN Baltops, des patrouilleurs étasuniens et norvégiens, opérant à partir du yacht Andromeda envoyé de Pologne, placent les charges sous-marines. Trois mois plus tard, le 26 septembre 2022, un avion P8 de la Marine norvégienne largue une bouée sonar, dont le signal fait exploser les charges.
Le Wall Street Journal le définit comme “un des plus grands actes de sabotage en Europe depuis la Seconde guerre mondiale”. C’est une action de guerre accomplie par trois membres de l’OTAN -États-Unis, Norvège et Pologne- contre l’Allemagne, membre de l’OTAN, pour empêcher l’Europe d’importer du gaz russe à bas coût. Le Secrétaire d’État Anthony Blinken a qualifié le blocage du Nord Stream d’”opportunité extraordinaire pour éliminer une fois pour toutes la dépendance de l’Europe de l’énergie russe, une énorme opportunité stratégique pour les années à venir” et a souligné que “les États-Unis sont devenus le principal fournisseur de gaz naturel liquéfié à l’Europe”. GNL, évidement, beaucoup plus cher que le gaz russe.
Maintenant arrivent à la conquête du marché énergétique européen Exxon, Chevron et d’autres compagnies USA qui “ont enregistré des profits record grâce à la flambée des prix du pétrole”. À cause du prix croissant de l’énergie -écrit le Wall Street Journal– “l’Eurozone glisse vers la récession, parce que l’inflation fait chuter la consommation, et l’Europe est bloquée par l’équivalent économique d’un long Covid”.
Dans cette Europe a commencé “le plus grand déploiement de forces aériennes dans l’histoire de l’OTAN” avec l’exercice “Air Defender” qui se déroule en Allemagne sous commandement USA.
Manlio Dinucci
*
Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 16 juin à 20h30 sur la télévision italienne Byoblu
https://www.byoblu.com/2023/06/16/la-nato-attacca-leuropa-grandangolo-pangea/
Traduit de l’italien par Mari-Ange Patrizio
VIDÉO en italien (plusieurs photos, extraits vidéos et cartes) :
https://www.mondialisation.ca/lotan-attaque-leurope/5678738
Les banquiers s'assurent que nous restions endettés
SupprimerLes compagnies pharma s'assurent que nous restions malades
Les fabricants d'armes s'assurent que nous restions en guerre
Les médias s'assurent que nous ne puissions pas connaître la vérité
Le gouvernement s'assure que tout ce qui précède soit légal
Car la curiosité fait naître la conscience du temps : elle amène à penser à ce qui pourrait se passer dans le futur. Une fois imaginable, l’avenir devient un motif de conflit et d’anxiété puisqu’il peut être insatisfaisant, et que le futur de mon voisin peut être plus favorable que le mien. Cette anxiété est étrangère aux animaux, car ils ne s’intéressent qu’à l’anticipation des schémas de causalité qu’ils ont déjà observés, et non à l’inférence de nouvelles possibilités à partir d’expériences passées.
RépondreSupprimerSi la curiosité est définie comme un appétit de connaissance, Hobbes en propose une définition plus technique, qui n’est pas seulement un plaisir pour les causes, mais un appétit pour un type particulier de connaissance originale : celle des effets jusqu’ici inexpérimentés des causes connues (les moyens dont je dispose). Hobbes oppose en effet la curiosité pour les effets de causes connues (que puis-je faire avec ce bâton ?) à l’intérêt prudentiel pour les causes d’effets connus (comment puis-je capturer cette proie ?).
Selon Hobbes, ce qui diffère chez les humains est en effet l’intérêt pour des effets qui, en eux-mêmes, ne sont pas la cible d’une passion ou d’un appétit, autrement dit qui ne sont pas directement utiles.
En ce sens, la curiosité a un aspect gratuit tout à fait caractéristique que l’on ne retrouve pas chez les animaux. Un effet est poursuivi pour lui-même. On s’intéresse à ce qui peut advenir. Tous les animaux désirent connaître les relations de cause à effet qui sont pertinentes pour leur bien-être, et cherchent également les moyens d’effectuer des changements conformes à leurs objectifs. La faim pousse l’animal à chasser une proie. L’objectif détermine les moyens nécessaires à son atteinte (faim ->proie). Les objectifs restent relativement stables dans le temps, et les moyens également. Il n’y a pas d’innovation parce que les objectifs sont le point de départ et qu’ils changent peu. Le jeu est en quelque sorte fermé.
L’impératif d’utilité immédiate rend impossible l’innovation : il y a un problème à résoudre, on peut le résoudre de manière créative, mais seule sa résolution nous intéresse.
Connaissance désintéressée
La curiosité va donc au-delà de la connaissance intéressée.
Ce faisant, elle modifie le fonctionnement de la connexion des idées, remplaçant une structure téléologique (objectif éloigné qui détermine des moyens nécessaires pour l’atteindre) par un processus plus ouvert dans lequel l’objectif n’est ni la synthèse (définition des étapes d’une cause à un effet connu) ni l’analyse (le tracé des étapes d’un effet connu à ses causes), mais la découverte de nouvelles relations de causalité.
RépondreSupprimerLa curiosité, quant à elle, s’accompagne de la capacité, non seulement de se souvenir des relations causales observées, mais aussi d’imaginer tous les résultats possibles d’une cause donnée.
Hobbes écrit :
En imaginant une chose quelconque, nous recherchons tous les effets possibles qu’elle peut produire ; nous imaginons ce que nous pouvons en faire une fois que nous l’avons.
La curiosité conduit à la création de nouvelles associations.
Impossible de ne pas reconnaître ici l’approche entrepreneuriale de l’effectuation, selon laquelle un entrepreneur part de ses moyens disponibles et imagine les effets possibles.
Ce que Hobbes suggère, c’est que ce que nous décrivons comme une approche entrepreneuriale est en fait universelle. C’est une posture humaine au sens large qui existe depuis la nuit des temps. Autrement dit, l’innovation, au sens de l’exploration gratuite d’effets possibles nouveaux et inattendus, est un trait profondément humain.
L’être humain ne cherche pas seulement à résoudre des problèmes, il ne peut s’empêcher d’imaginer de nouveaux effets à partir des causes (moyens) dont il dispose.
Le chimpanzé prend une branche pour extraire les fourmis du tronc d’arbre, ce qui est une preuve d’intelligence. L’être humain résout aussi ce type de problème, mais il va au-delà et se demande ce qu’il peut faire avec cette branche : creuser un trou, taper sur son voisin, faire du bruit, apprendre à jongler, s’en servir de béquille, etc. Toutes ces considérations n’intéresseraient pas le chimpanzé, mais ouvrent de nouveaux possibles.
Le paradoxe est que cette recherche de connaissance désintéressée est celle qui s’est révélée la plus utile depuis les origines. L’être humain innove parce qu’il ne peut pas s’en empêcher et il ne peut pas s’en empêcher parce ce qu’il est curieux, et que la curiosité est sa nature. C’est un vilain défaut qui lui amène plein d’ennuis, mais c’est aussi une qualité extraordinaire qui explique pourquoi nous ne vivons plus dans des cavernes depuis longtemps.
https://www.contrepoints.org/2023/06/18/458221-thomas-hobbes-et-la-curiosite-ou-pourquoi-linnovation-est-le-propre-de-lhomme
Crimes contre la paix, quelle est la sentence ?
RépondreSupprimerle 16 juin 2023
Pour comprendre le conflit en Ukraine il faut écouter les exposés de Nikola Mirkovic avec François Martin et ceux de Jacques Baud répondant aux question de son éditeur.
- voir clips sur site -
Suivant l’ordre des Américains le président français Hollande et la chancelière allemande Merkel ont tout fait pour que les accords de Minsk ne soient pas appliqués dès 2014 et les Américains ont financé les évènements de Maïdan organisés par Victoria Nuland (5 milliards de dollars) et des snipers britanniques. Les personnes capables de raisonner sainement en concluent que le conflit ukrainien a été entièrement prémédité. Les trois personnalités citées sont des criminels ou de simples exécutants des visées impérialistes américaines dont la finalité était de mettre la main sur les richesses de la Russie, de créer une multitudes de petits Etats facilement gouvernables à la place de la Fédération de Russie et d’avoir alors les mains libres pour s’attaquer à la Chine. Il faut rappeler que Obama a initié ce processus et qu’il a été récompensé par un prix Nobel de la paix. Le monde occidental est complètement pourri. Qu’on libéralise le fentanyl, une molécule très facile à synthétiser pour accélérer la chute de l’Occident, le monde entier ne s’en portera que mieux … voilà la sentence.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/06/16/crimes-contre-la-paix-quelle-est-la-sentence
Le WEF appelle à une réduction de 75% du nombre de propriétaires de voitures privées
RépondreSupprimer18 juin 2023
du Dr. Peter F. Mayer
Le Forum économique mondial (WEF) exhorte les gouvernements du monde à se mettre d'accord sur de nouveaux objectifs pour un programme vert visant à réduire considérablement le nombre de voitures privées. Le WEF fait pression pour réduire le nombre de propriétaires de voitures privées de 75 % d'ici 2050, y compris les véhicules électriques. Avec l' arrêt prévu des moteurs à combustion à partir de 2035 et l'augmentation continue des coûts du carburant, l'UE est déjà pleinement sur la bonne voie avec l'abolition du transport par voiture particulière.
L'organisation des capitalistes financiers de Klaus Schwab soutient que d'ici 2050, la majeure partie de la population mondiale sera "urbaine" et que le public sera incapable de justifier le besoin d'une voiture privée ou l'utilisation de voyages aériens commerciaux.
Le dernier appel du WEF a été découvert dans un nouveau rapport du Wall Street Journal . Le WSJ a trouvé la cible dans un document d'information du WEF, The Urban Mobility Scorecard Tool , publié le mois dernier : « Benchmarking the Transition to Sustainable Urban Mobility » .
Il souligne que d'ici 2050, plus des deux tiers de la population mondiale vivront dans les villes et que les gens n'auront plus à quitter leur domicile.
Selon le rapport, afin d'atteindre les objectifs climatiques radicaux des Nations Unies, du WEF et de l'Accord de Paris, la possession de véhicules privés doit être considérablement réduite. Au lieu de cela, les citoyens doivent passer au "transport en commun et à la mobilité partagée", indique le rapport.
Pour atteindre les objectifs de l'agenda vert du WEF, les gouvernements doivent unir leurs forces pour "réduire le nombre de véhicules d'un potentiel de 2,1 milliards à 0,5 milliard".
Cet objectif est un déclin radical pour lequel moins de 30 ans sont disponibles. Cependant, le WEF affirme que son plan « pourrait réduire les émissions des voitures particulières de 80 % par rapport à un scénario de statu quo – et donc la quantité de gaz carbonique dans l'atmosphère de 3,9 milliards de tonnes par an » .
La plupart des véhicules sur les routes aujourd'hui sont alimentés par des combustibles fossiles, car ils offrent de meilleures performances et une meilleure valeur. Si les transports publics offraient le même service ou un meilleur service et étaient proposés à des prix compétitifs sans lourdes subventions des contribuables, davantage de personnes le choisiraient. Pour certaines personnes, par ex. B. dans les communautés rurales, mais les transports publics ou la "mobilité partagée" ne sont tout simplement pas une option.
RépondreSupprimerLes objectifs du WEF nécessitent un vaste projet de planification centrale à des coûts imprévus. Comme le note le WSJ, le WEF et ses alliés ne ciblent jamais les voyages en jet privé et en hélicoptère ou l'utilisation de yachts par l'élite riche.
Pourquoi ne pas montrer l'exemple et interdire les voyages en jet privé aux réunions du WEF ? Les jets privés ont une "empreinte carbone" beaucoup plus importante que les voitures individuelles. Si le WEF soulevait ce débat, nous pourrions peut-être même avoir une discussion plus réaliste sur les coûts et les avantages.
Pourtant, ce double standard est souvent exhibé par les mondialistes de l'agenda vert. Le milliardaire Kerry, dont la famille possède une compagnie de jets privés, utilise souvent les avions luxueux et générateurs de carbone pour parcourir le monde et donner des conférences au public sur la réduction de leur qualité de vie pour "sauver la planète".
Kerry est également aujourd'hui l'un des principaux partisans de la guerre du WEF contre les agriculteurs. Le WEF s'est engagé à détruire l'agriculture mondiale pour réduire les « émissions de carbone ». La Hollande est l'une des zones d'essai dans le processus d'élimination progressive de la production alimentaire pour atteindre les objectifs radicaux de «zéro net» du WEF en matière de réduction des «émissions».
Kerry a émis l'avertissement lors d'une conférence Green Agenda à Washington DC. Lors du sommet AIM for Climate du ministère de l'Agriculture (USDA), Kerry a déclaré à l'auditoire que "nous ne pouvons pas atteindre l'objectif de zéro émission si l'agriculture n'est pas au centre de la solution".
Kerry a averti les participants que sa vie et celle d'autres dirigeants mondiaux dépendaient de la faillite des agriculteurs. Alors que les agriculteurs arrêtent de cultiver des aliments, les "émissions" de l'agriculture diminueront, a déclaré Kerry.
"Limiter le méthane est le moyen le plus rapide de réduire le réchauffement à court terme", a déclaré Kerry en ciblant les éleveurs.
RépondreSupprimerEn Hollande, des travaux sont en cours pour déposséder 3 000 agriculteurs dans un premier temps et en Irlande, 200 000 bovins doivent être abattus.
Recommandations de livres :
Tortues jusqu'au fond :
la science et le mythe de la vaccination
Livres de Promedia Verlag
https://tkp.at/2023/06/18/wef-fordert-eine-75ige-verringerung-des-privaten-autobesitzes/
Les jeunes se moquent-ils de l’orthographe ?
RépondreSupprimerL’impact des nouvelles technologies sur les pratiques d’écriture et l’orthographe : entre langage informel et normes sociales.
le 18 juin 2023
Par Hélène Le Levier.
The Conversation
Avec l’avènement d’internet et des smartphones, la communication écrite s’est enrichie de tournures informelles. Écrire à quelqu’un, ce n’est plus nécessairement adopter les codes de la lettre. Ce qu’on appelle souvent le « langage SMS » connait un succès certain, même si son emploi est loin d’être généralisé, même dans les écritures numériques.
On associe souvent ces usages alternatifs aux pratiques d’écriture des jeunes, même s’ils ne sont réservés à aucune génération. Parallèlement, le recul du niveau en orthographe des élèves scolarisés en France depuis quelques dizaines d’années est bien documenté. Il serait alors tentant de faire un lien entre les deux : les jeunes générations n’auraient-elles pas conscience de l’utilité sociale de l’orthographe ? Des pratiques d’écriture moins normées, liées aux usages numériques, influenceraient-elles leur rapport à l’écrit ?
Une enquête menée, dans le cadre d’une thèse, auprès de 178 étudiants préparant un BTS (brevet de technicien supérieur) tertiaire en 2017 permet d’apporter quelques éléments de réponse à ces questions. Il s’agit d’un échantillon limité mais qui présente l’intérêt d’être varié en termes d’origine scolaire puisqu’il regroupe des bacheliers généraux, technologiques et professionnels.
Par ailleurs, il s’agit d’étudiants s’apprêtant à exercer un métier où l’écrit joue un rôle important puisqu’ils se forment pour devenir assistants de direction, travailler dans le tourisme ou le support informatique aux organisations. Il était donc particulièrement intéressant de recueillir leurs représentations concernant le rôle social de l’orthographe.
Donner une bonne image de soi
RépondreSupprimerLes étudiants enquêtés ont été interrogés sur l’importance accordée à l’orthographe en contextes scolaire, professionnel et privé. L’importance scolaire de l’orthographe est reconnue puisque 46 % d’entre eux la considèrent nécessaire et 47 % importante pour réussir aux examens. Mais l’importance professionnelle d’une bonne maitrise de l’orthographe semble encore plus marquée à leurs yeux, puisque 57 % la déclarent nécessaire, et 38 % importante pour réussir dans la vie professionnelle.
Certains enquêtés se trouvaient d’ailleurs exposés dans leur formation à des cours d’orthographe répondant à ce besoin professionnel. Si certains en contestent les modalités, parfois perçues comme infantilisantes, aucun n’en remet en question l’utilité.
Les entretiens montrent que cette importance accordée à l’orthographe en contexte professionnel est liée à l’idée que l’orthographe influe sur l’image que le lecteur se fait de l’auteur du message. Un étudiant utilise une métaphore assez parlante à cet égard : « avoir une bonne orthographe, c’est comme être bien habillé dans la vraie vie ». Il s’agirait donc, dans les situations de communication médiées par l’écrit, de respecter la norme qui permettra d’être perçu comme un professionnel sérieux.
Les types d’écrits évoqués par ces étudiants en voie de professionnalisation sont parfois des écrits professionnels (lettres, rapports, etc.), mais surtout les écrits associés aux processus de recrutement qui les concernent au premier chef : le CV et la lettre de motivation. Leur regard sur l’orthographe au sein de ce processus se révèle d’ailleurs particulièrement pertinent puisqu’il a été montré que les erreurs orthographiques influent très négativement sur la façon dont les recruteurs jugent ces documents.
S’adapter au contexte de communication
RépondreSupprimerEn contextes professionnel et scolaire, les enquêtés ont donc parfaitement conscience du rôle social de l’orthographe et ils sont extrêmement peu nombreux à le remettre en cause.
Mais qu’en est-il dans le domaine privé ? Et en particulier dans les pratiques d’écritures numériques, telles que les réseaux sociaux ou les SMS ?
L’attachement à une orthographe normée s’illustre aussi dans cette partie de l’enquête. Ils sont environ 40 % à déclarer faire toujours attention à l’orthographe dans les SMS, quel que soit le contexte. Ils sont moins de 10 % à déclarer n’y faire attention que rarement, ou jamais. Les 50 % restant ont répondu y faire parfois attention.
Les entretiens ont permis de montrer qu’il s’agit majoritairement d’une adaptation au destinataire des modalités de la communication. Les échanges avec des personnes peu familières, des adultes et, a fortiori, des enseignants ou des professionnels se font ainsi le plus souvent dans une orthographe normée. Ces étudiants démontrent ainsi qu’ils sont conscients de la nécessité d’adapter la communication au destinataire.
Il est par ailleurs notable que ceux qui déclarent avoir recours à des procédés alternatifs tels que l’abréviation ne l’assimilent absolument pas à une négligence orthographique. Certains déclarent au contraire rester attentifs aux accords même s’ils s’autorisent des formes abrégées. Il s’agit d’adapter le code utilisé aux contraintes matérielles d’une communication qui se doit d’être rapide.
Plus globalement, les choix orthographiques apparaissent liés au réseau social, au sens large, dans lequel s’inscrit la communication. Comme on pouvait s’y attendre, certains disent être plus détendus avec leurs amis parce qu’ils savent que ceux-ci accordent peu d’importance à l’orthographe. Mais la situation inverse existe aussi, et une étudiante dit même avoir progressé en orthographe au collège grâce aux échanges par SMS avec sa meilleure amie qui avait une excellente orthographe et dont l’influence lui a ainsi permis de progresser.
Les défis d’un système orthographique très complexe
RépondreSupprimerIl en va de même des échanges en ligne qui peuvent prendre des formes diverses, dont certaines sont favorables au développement des compétences orthographiques. Dans notre corpus, c’est particulièrement vrai des quelques étudiants qui déclarent participer à des forums Role play game.
Cette pratique du jeu de rôle en ligne implique en effet de faire exister des personnages textuellement. Elle s’appuie donc sur une pratique d’écriture, et de lecture, qui souffre d’une orthographe non normée. Tous les étudiants concernés témoignent ainsi de la pression mise par les coordinateurs de ces forums sur les participants pour qu’ils se conforment à la norme orthographique.
À l’échelle de notre corpus, les pratiques d’écriture numériques n’apparaissent donc pas comme un obstacle au développement des compétences orthographiques. Le respect de la norme ne dépend pas du support mais du contexte social et, conformément à ce qu’on sait du rapport des francophones à l’orthographe, celui-ci est souvent favorable à une orthographe normée.
Le paradoxe demeure cependant que notre enquête a aussi confirmé ce par quoi nous ouvrions notre article, c’est-à-dire la difficulté de ces étudiants scolarisés en France à produire des textes dénués d’erreurs orthographiques, notamment en ce qui concerne l’orthographe grammaticale.
Si celle-ci ne procède pas d’un désintérêt pour l’orthographe, s’ils ont une conscience aiguë du rôle que l’orthographe pourrait avoir dans leur vie professionnelle, d’où vient cette difficulté ? Nos résultats incitent à penser qu’il ne s’agit pas de négligence, mais de difficultés à mettre en œuvre le système orthographique du français, reconnu comme extrêmement complexe. On peut légitimement s’interroger sur les conséquences pratiques de ce décalage entre conscience forte d’une demande sociale et difficulté effective à y répondre.
*
Hélène Le Levier, Maitresse de conférences en sciences du langage à l’INSPÉ de Strasbourg, Université de Strasbourg
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
https://www.contrepoints.org/2023/06/18/458364-les-jeunes-se-moquent-ils-de-lorthographe
Méga-poulailler pour méga-mésinformation sur France 2
RépondreSupprimer17 Juin 2023
André Heitz*
Avec leur complaisance habituelle, les médias se sont empressés de relayer un « rapport » de Greenpeace sur les « fermes-usines » d'élevage, essentiellement concentrées dans l'Ouest de la France. Que se passe-t-il quand un groupe volailler veut se développer dans l'Yonne et qu'un agriculteur veut monter un poulailler de 39.600 places – un petit poulailler si on se réfère à la situation chez nos voisins ?
Dans une France peuplée d'égoïstes forcenés (heureusement, tous ne le sont pas), il est devenu de plus en plus difficile de monter un projet économique, surtout agricole, et encore plus en élevage.
Même un petit élevage de vaches – pourtant bio et de race bretonne pie noire en danger d'extinction – dans une exploitation de 43 hectares est insupportable pour des résidents permanents, et même secondaires, à Adainville dans les Yvelines (voir ici et ici sur mon blog). Ah, les mouches ! Paraphrasons Jacques Chirac dans ce qui ne fut pas sa meilleure prestation : « Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur, eh bien le bobo français dans le village, il devient fou. Il devient fou. »
Que penser alors d'un poulailler d'un peu moins de 40.000 poules (par bande) ? Il se trouvera sans doute des adeptes du NIMBY (not in my backyard – pas dans mon jardin) pour faire du tapage. Et si on est bien organisé, ou simplement chanceux... on peut obtenir une audience nationale grâce à un journal télévisé.
C'est ce qui vient de se produire avec le journal de 20 heures de France 2 du jeudi 27 avril 2023.
La séquence de 5 minutes – sobrement (ironie) intitulée « l'enquête du 20 heures » – est plutôt de bonne facture... pour autant qu'on en reste au : « Il a dit, elle a dit ». Mais c'est sans recul, ni esprit critique. En fait, l'enquête avait déjà été largement faite, et de manière bien plus objective, par exemple par Wiki-Agri avec un article du 22 mars 2023, et un titre pas très heureux pour un journal agricole, « Vent de fronde contre les méga-poulaillers ».
Mais pour France 2, il fallait pouvoir titrer : « Polémique sur des poulaillers géants », ou encore « Yonne : des poulaillers géants créent la polémique » sur le site FranceTVInfo.
Monter un projet industriel intégré
Les Français consomment environ 1,9 million de tonnes de volaille par an, dont environ 75 % de poulet – l'équivalent de 15 poulets et 28 kilos par personne et par an. Près de la moitié (46 % au premier semestre 2021) est importée.
- voir carte sur site -
L'Yonne est un département céréalier qui, en outre, abrite le groupe volailler Duc (le siège social est à Chailley). Racheté par le néerlandais Plukon, il a des projets de développement importants dans un rayon de 150 kilomètres autour de Chailley.
RépondreSupprimerQuoi de plus naturel ? Les céréales et les protéagineux (notamment la féverole) locaux alimentent des poulets qui font tourner l'abattoir... qui fournit des emplois et contribue à l'économie locale.
Sur l'ensemble de la France, la filière avicole compte environ 14.000 élevages et 15.000 entreprises liées. Ancrée au cœur des territoires, elle emploie environ 100.000 personnes, dont environ 34.000 dans les élevages.
- voir graph sur site -
Ajoutons que le solde de la balance commerciale des volailles est devenu déficitaire en 2016.
Le poulet a été un des exemples retenus par la mission d'information sénatoriale sur la compétitivité de la ferme France pilotée par MM. Laurent Duplomb , Pierre Louault et Serge Mérillou.
- voir graph sur site -
Un « méga-poulailler »
Mais...
...Un agriculteur a donc reçu une autorisation de construire un poulailler de 39.600 places – en-dessous de la barre de 40.000 qui déclenche l'obligation de produire une étude d'impact au titre des installations classées protection de l'environnement (ICPE) – à Sergines. Et il a commencé les travaux.
Et donc...
...Comme dans le cas d'autres projets du même type, il y a des oppositions...
L'Association Sergines à contre vent – constituée à l'origine pour s'opposer à un projet d'implantation d'éoliennes – a lancé une pétition sur Change.org, il y a au moins un an (ce site est très transparent (ironie)). « Non au poulailler industriel de Sergines dans l'Yonne ! » est forte de 41.947 signatures à l'heure où j'écris.
Bien sûr, le syndrome NIMBY prévaut : « La commune n'a rien à gagner : Sauf des nuisances sonores, olfactives, dégradations de voiries [...] ».
Voici un extrait de la prose :
« Pollution des sols et des eaux : Épandage du fumier et des eaux de lavage. Impact sur la Faune et la Flore, risques pour la biodiversité. (Station d'épuration à proximité).
RépondreSupprimerPollution de l’air et santé humaine : Odeurs nauséabondes, odeurs d'ammoniac et d'hydrosulfure (œuf pourri) prolifération de mouches, rats etc.
Souffrance animale : 22 poulets au m², soit 1 poulet sur une feuille A4.
39.600 poussins avec une rotation de 7,5 fois par An, soit 296.800 poulets partiront de cet enfer vers l'abatoir (sic) sans jamais avoir vu la lumière du jour ! »
On se demande comment les gens ont pu (sur)vivre dans les régions de forte production de volailles...
Une méga-désinformation
Ces éléments se retrouvent évidemment pour l'essentiel dans « l'enquête du 20 heures » du journal de France 2.
On y a donné la parole à trois opposants, auxquels il faut ajouter l'élue de Michery qui s'inquiète pour la ressource en eau de la commune. Contre une seule personne qui opine notamment qu'il faut bien que tout le monde travaille ; ou une et demie, le premier intervenant, filmé en arrière-plan, servant de faire-valoir pour une habitante qui s'offusque de l'odeur du « caca de poule »...
Cette séquence s'ouvre avec une musique funèbre et un commentaire en voix off sépulcrale : « Des tonnes de terre retirés [pause] par des tractopelles... » Mais c'est grave, ça ! Cela doit impressionner les urbains qui n'ont jamais vu un chantier de construction en milieu rural, où on commence par égaliser le terrain et retirer la bonne terre.
Le magasin des superlatifs a été dévalisé, comme en témoignent : « son projet est colossal » de la minute 0:38 ; « un bâtiment long de 95 mètres, aussi grand qu'un terrain de football » de la minute 0:40 ; « le puissant industriel Duc » de la minute 1:15 ; et bien sûr « le méga-poulailler » de la minute 3:30 et de la minute 4:47.
Notre « service public » n'a pas omis de montrer quelques images de l'association antispéciste L214. Le poulailler n'est pas encore sorti de terre, mais on a déjà un aperçu de « ce que craignent les opposants » (minute 2:10). La séquence doublement choquante – par les images et par son caractère spéculatif – est déroulée sur pas moins de 15 secondes.
Le redimensionnement de l'abattoir de Chailley pour passer de 227 tonnes à 400 tonnes par jour est aussi mentionné, et ce, avec une voix qui incite à l'indignation.
On mettra toutefois au crédit de la chaîne le fait d'avoir mis en incrustation le commentaire d'un élu local.
Revenons sur terre
RépondreSupprimerCe « céréalier [qui] n'a jamais élevé de poulets » produira des « poulets standards ». Comme il l'explique, « on fait ça, parce que le marché le demande ». Et il le fera conformément aux normes européennes, dont les effets sur le bien-être animal sont les mêmes que le poulailler abrite 1.000 ou 40.000 poulets.
- voir doc sur site -
Mais quel scandale ! Répondre à la demande du marché ! Produire ce qui se vend, et qui nourrit nombre de Français au portefeuille plutôt mince !
Duc, après le rachat par Plukon, a arrêté de produire du poulet bio ? Mais quel scandale ! Mettre fin à une production qui ne se vend guère et qui est aujourd'hui en grande crise !
Le poulet standard est tout à fait mangeable – et certainement aussi mangé par ceux qui s'offusquent des conditions de sa production – et surtout abordable. Notamment parce qu'un poulet produit en une quarantaine de jours coûte beaucoup moins en alimentation qu'un poulet label produit en quelque 80 jours.
- voir graph sur site -
Comme le note Mme Marianne Ranque, conseillère élevage et bien-être paysan à la Chambre d'Agriculture de l'Yonne, dans un roboratif fil Twitter, « Et dès qu'il est en pièces détachées (ou en morceaux) l'origine et le mode d'élevage sont beaucoup moins importants que lorsque l'achat se fait sur un vrai poulet entier ... le poulet est aussi très transformé : sandwich, pizza, etc... fast food, junk food, cantines... »
Il y a aussi le « méga-poulailler »...
Non, le préfixe « méga » – pour million – est tout à fait impropre pour un poulailler de 39.600 poules !
Pour arriver à cette dimension, il faut aller dans des pays comme le Brésil, la Chine, la Thaïlande, l'Ukraine... ou certains de nos voisins. Qui sait que la plus grande ferme de production d'œufs... bio... du Mecklenbourg compte 320.000 pondeuses et 134.000 « coqs frères » ?
Ces gens qui s'offusquent de la taille du poulailler en chantier, y compris à France 2, ont-ils conscience des réalités techniques et économiques, de la nécessité d'être concurrentiel sur un marché ouvert, en partie défini par l'épaisseur du porte-monnaie des consommateurs ?
Mme Marianne Ranque a ajouté un autre point intéressant : « Autre avantage de l'élevage de volailles ici : l'apport de matière organique et donc la baisse de la dépendance aux engrais... mine de rien, ça compte aussi. et une diversification qui garantit un revenu aux agriculteurs et agricultrices locaux (pas mal de femmes en volailles). »
Bien sûr, les opposants agiteront le spectre de la Bretagne pour les excès de nitrates et de phosphore... sauf que l'Yonne offre beaucoup de terres où ce co-produit peut être valorisé sans atteinte à l'environnement.
Un autre intervenant de grande qualité sur Twitter est le docteur vétérinaire « Toudou ». Il pose notamment la question de l'évolution démographique et de la pérennité d'une filière avicole en France :
RépondreSupprimer« Parallèlement, presque 1 éleveur sur 2 va partir à la retraite très prochainement sans repreneur. Au sein de notre clientèle, l'hécatombe commence a se faire sentir, et tout le monde sert les fesses.
Ainsi, la question se pose de réussir à maintenir une production nationale, répondant aux normes de bien-être, sanitaires et environnementales qui nous conviennent, à nous Français.
C'est mathématique : moins d'éleveurs + demande importante = élevages plus grands. »
L'équation est sans doute trop complexe pour les esprits binaires. Mais peut-être arriveront-ils à comprendre cet autre propos :
« Pour ma part, je n'achète que du Poulet de Janzé. La production label du coin.
Mais je fais partie des privilégiés qui ont le luxe de ne pas regarder le prix quand ils mettent les articles dans leur caddie.
Faut-il pour autant oublier ceux qui n'en ont pas le pouvoir ? »
L'impossible équation
Cela ne résoudra sans doute pas le problème du NIMBY.
Oui pour le poulet-frites, mais pas pour le poulailler !
Il faut « manger local », mais certaines productions locales ne sont pas bienvenues. Le poulet brésilien, beurk ! Et le poulet icaunois, pouah !
On s'inquiète de notre souveraineté alimentaire au plan national, mais pas question d'y contribuer au plan local.
Oui pour un autre « modèle agricole » avec moins d'engrais de synthèse... mais pas d'épandage de fientes de poulets dans mon voisinage !
Il faut « changer de modèle agricole », refaire de la polyculture-élevage, remettre de l'élevage dans les plaines céréalières, mais style Martine à la ferme !
En fait, même pas : souvenons-nous du coq Maurice !
Lui, au moins, avait reçu des marques de sympathie de la part de notre service public audiovisuel... contrairement aux poulaillers de l'Yonne.
____________
* André Heitz est ingénieur agronome et fonctionnaire international du système des Nations Unies à la retraite. Il a servi l’Union internationale pour la protection des obtentions végétales (UPOV) et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI). Dans son dernier poste, il a été le directeur du Bureau de coordination de l’OMPI à Bruxelles.
Une version de cet article a été publiée sur Contrepoints.
https://seppi.over-blog.com/2023/06/mega-poulailler-pour-mega-mesinformation-sur-france-2.html
SupprimerDes camps de concentration pour les poules & poulets au 21 ème siècle !
Des chercheurs mettent au point des poules qui produisent des œufs sans allergènes
RépondreSupprimer16 Juin 2023
AGDAILY Reporters*
Grâce à la technologie d'édition du génome, des chercheurs ont mis au point un œuf de poule qui pourrait être sans danger pour les personnes allergiques au blanc d'œuf.
Les allergies aux œufs de poule sont l'une des allergies les plus courantes chez les enfants. Bien que la plupart des enfants s'en débarrassent vers l'âge de 16 ans, certains continueront à être allergiques aux œufs à l'âge adulte. Les allergies au blanc d'œuf peuvent provoquer divers symptômes, notamment des vomissements, des crampes d'estomac, des problèmes respiratoires, de l'urticaire et des gonflements, et certaines personnes allergiques au blanc d'œuf ne peuvent pas recevoir certains vaccins contre la grippe.
Grâce à la technologie d'édition du génome, des chercheurs ont produit un œuf dépourvu de la protéine à l'origine des allergies au blanc d'œuf. Cette protéine, appelée ovomucoïde, représente environ 11 % de toutes les protéines du blanc d'œuf.
La recherche détaillant le profil de sécurité alimentaire de cet œuf modifié, appelé OVM-knockout, a été décrite dans un article publié dans Food and Chemical Toxicology en avril 2023.
« Pour utiliser les œufs de poule OVM-knockout comme aliments, il est important d'évaluer leur sécurité alimentaire. Dans cette étude, nous avons examiné la présence ou l'absence d'expression de protéines mutantes, l'insertion de séquences vectorielles et les effets hors cible chez les poules dont l'OVM a été éliminée par des nucléases effectrices de type activateur de transcription platine (TALEN) », a déclaré M. Ryo Ezaki, professeur adjoint à l'École Supérieure des Sciences Intégrées de la Vie de l'Université d'Hiroshima, à Hiroshima, au Japon.
Les TALEN sont des enzymes de restriction qui reconnaissent et cassent ou coupent des séquences d'ADN spécifiques.
Pour mettre au point les œufs OVM-knockout, les chercheurs ont dû détecter et éliminer la protéine ovomucoïde dans le blanc d'œuf. Les TALEN ont été conçues pour cibler un morceau d'ARN appelé exon 1, qui code pour des protéines spécifiques.
Les œufs produits à l'aide de cette technique ont ensuite été testés pour s'assurer de l'absence de protéine ovomucoïde, de protéine ovomucoïde mutante et d'autres effets hors cible. Les œufs présentaient la mutation de décalage de trame souhaitée, qui est une mutation créée par l'insertion ou la suppression de bases nucléotidiques dans un gène, et aucun d'entre eux n'exprimait de protéines ovomucoïdes matures. Des anticorps anti-ovomucoïdes et anti- mutants d'ovomucoïde ont été utilisés pour détecter d'éventuelles traces de la protéine, mais il n'y avait aucune trace d'ovomucoïde dans les œufs. Cela signifie que les ovomucoïdes mutants ne peuvent pas créer de nouveaux allergènes. Il s'agit d'une étape importante dans la détermination du profil de sécurité des œufs.
RépondreSupprimerD'autres outils d'édition de gènes, tels que CRISPR, ont tendance à avoir des effets de mutagenèse hors cible. Cela signifie que de nouvelles mutations sont provoquées par le processus d'édition de gènes. Cependant, le séquençage du génome entier des blancs d'œufs modifiés a révélé des mutations, qui étaient peut-être des effets hors cible, mais qui n'étaient pas localisées dans les régions codant pour les protéines.
« Les œufs pondus par des poules homozygotes OVM-knockout ne présentaient aucune anomalie évidente. L'albumen ne contenait ni l'OVM mature ni la variante tronquée de l'OVM », a déclaré M. Ezaki. « Les effets hors cible potentiels induits par la TALEN chez les poulets OVM-knockout ont été localisés dans les régions intergéniques et introniques. Les vecteurs plasmidiques utilisés pour l'édition du génome n'étaient présents que de manière transitoire et ne se sont pas intégrés dans le génome des poulets édités. Ces résultats montrent l'importance des évaluations de sécurité et révèlent que les œufs pondus par cette poule OVM-knockout résolvent le problème de l'allergie aux aliments et aux vaccins. »
À l'avenir, les chercheurs continueront à vérifier le profil de sécurité des œufs de la poule génétiquement modifiée. Certaines personnes étant très allergiques à cette protéine, même de petites quantités d'ovomucoïde peuvent provoquer une réaction. Les chercheurs devront réaliser des études immunologiques et cliniques supplémentaires pour déterminer l'innocuité des œufs OVM-knockout.
Les œufs OVM-knockout sont moins allergènes que les œufs standard et peuvent être utilisés en toute sécurité dans les aliments traités à la chaleur que les patients allergiques aux œufs peuvent consommer. « La prochaine phase de la recherche consistera à évaluer les propriétés physiques et l'aptitude à la transformation des œufs OVM-knockout, et à confirmer leur efficacité par des essais cliniques », a déclaré M. Ezaki. « Nous continuerons à mener d'autres recherches en vue de l'application pratique d'œufs à teneur réduite en allergènes. »
RépondreSupprimer_______________
* Source : Researchers develop hens that produce allergen-free eggs | AGDAILY
https://seppi.over-blog.com/2023/06/des-chercheurs-mettent-au-point-des-poules-qui-produisent-des-oeufs-sans-allergenes.html
Récoltes en danger : ces espèces introduites nuisent aux agriculteurs
RépondreSupprimer16 Juin 2023
Peter Laufmann, AGRARHEUTE*
Les nouvelles espèces d'insectes peuvent réduire considérablement le succès économique. Il faut garder un œil sur elles.
La punaise verte puante (ou ponctuée) [Nezara viridula] a une habitude qui la rend impopulaire auprès des agriculteurs. Elle suce un large éventail de cultures, du soja et du maïs aux tomates et aux pommes. Et ces dernières années, elle est apparue de plus en plus souvent en Allemagne. Comme si les agriculteurs n'avaient pas déjà assez de soucis ; les nouvelles espèces, appelées néozoaires, se reproduisent plus facilement. Elles peuvent ainsi se propager plus facilement. Et causer des dégâts dans les cultures.
Des punaises d'outre-mer nuisent aux fruits et légumes
La punaise verte puante est presque une vieille connaissance. Elle est probablement originaire d'Afrique de l'Est. Mais elle est présente en Allemagne depuis 1979. Elle s'est d'abord répandue le long du fossé rhénan, notamment parce que les hivers sont de plus en plus doux. Des spécimens ont déjà été identifiés dans d'autres régions du pays.
Et la punaise verte puante n'est pas la seule de sa famille ; la punaise diabolique ou marbrée [Halyomorpha halys] est originaire de Chine et se trouve en Allemagne depuis 2011. Elle aussi devient une nuisance, car elle suce plus de 300 plantes cultivées, entre autres les fruits ou les asperges. Les deux espèces font que la culture concernée ne peut pas être commercialisée. De plus, la lutte chimique est quasiment impossible.
L'Union des Agriculteurs met en garde contre les néobiotes
Les dégâts causés par les espèces introduites sont en augmentation. « Nous partons du principe que la pression des ravageurs et des maladies va nettement s'accentuer à l'avenir », déclare M. Bernhard Krüsken, secrétaire général de l'Union Allemande des Agriculteurs. Les dommages causés aux cultures se chiffrent déjà en centaines de millions d'euros.
Certaines régions et cultures sont plus touchées que d'autres. Car c'est justement à une certaine période que les conditions sont favorables aux insectes. C'est ainsi qu'en 1955, la mouche méditerranéenne des fruits est apparue en masse dans les cultures fruitières, après que les mouches fussent arrivées en Allemagne avec des fruits importés d'Espagne et d'Israël,
Le changement climatique favorise la propagation des insectes nuisibles
RépondreSupprimerLa cause n'en est pas seulement l'échange de marchandises à l'échelle mondiale, mais aussi la hausse des températures due à la crise climatique. Cela permet aux insectes de produire plusieurs générations par an. Aujourd'hui déjà, la pyrale du maïs, par exemple, est capable d'en produire deux. Les animaux survivent également plus facilement lorsque les hivers ne les éliminent plus. Ainsi, le papillon appelé noctuelle de la tomate ou armigère [Helicoverpa armigera] est en fait originaire des tropiques. Mais il est considéré comme un papillon migrateur et est même déjà apparu dans notre pays. En Autriche, il a probablement déjà réussi à passer l'hiver. Ses chenilles se nourrissent de maïs et de légumes.
De nouveaux animaux problématiques pour les agriculteurs ne sont pas à exclure
Il y a encore d'autres espèces qui se font déjà remarquer. Le moucheron asiatique [Drosophila suzukii], par exemple, est capable de ronger et d'endommager des fruits sains. Contrairement à ses cousines indigènes, qui ont besoin de fruits déjà endommagés. Le moucheron asiatique, quant à lui, mord les fruits sains et y dépose son œuf et des microbes. Les fruits pourrissent.
De plus, il est impossible de prévoir l'évolution des espèces. Ainsi, on a déjà essayé d'utiliser la coccinelle asiatique [Harmonia axyridis] en Europe au siècle dernier pour lutter contre les ravageurs. Mais ce n'est qu'en 2001 qu'elle a été détectée en plein champ en Belgique. Aujourd'hui, la coccinelle est considérée de manière plus critique. Car, d'une part, elle évince les coccinelles indigènes. D'autre part, des apparitions massives dans les vignobles peuvent conduire à ce que les coléoptères se retrouvent dans le vin. Et cela entraîne une détérioration du goût.
Les agriculteurs ne sont pas impuissants face aux ravageurs
Même si l'évolution est difficile à prévoir, les agriculteurs ne sont pas totalement impuissants. Par exemple, une stratégie de culture intelligente permet de lutter contre la chrysomèle des racines du maïs [Diabrotica virgifera], qui peut tout de même entraîner la perte de 90 pour cent du maïs. « Les agriculteurs qui ne cultivent du maïs sur la même surface que tous les deux ou trois ans n'ont pas à craindre de dommages importants causés par la chrysomèle des racines et aucune autre mesure de défense n'est nécessaire, même en cas d'infestation établie », indique le ministère bavarois de l'alimentation, de l'agriculture et des forêts. Des guêpes parasites ou des bactéries sont utilisées contre d'autres espèces.
https://seppi.over-blog.com/2023/06/recoltes-en-danger-ces-especes-introduites-nuisent-aux-agriculteurs.html
Des milliers de véhicules électriques pourrissent dans les champs en Chine
RépondreSupprimerPar Jo Nova
June 18th, 2023
La Chine est le leader de la production de voitures électriques, mais ce n'est pas tout à fait le succès que vous pourriez penser.
Newsweek : Comment la Chine prévoit d'écraser Elon Musk sur le marché des voitures électriques
Le PCC était apparemment déterminé à affirmer qu'il fabrique plus de véhicules électriques que Tesla. Mais pour obtenir les subventions pour les véhicules électriques, les entreprises produisent un grand nombre de voitures que personne ne veut acheter. Il semble que ces voitures soient immatriculées, faussement répertoriées comme "vendues" et conduites à 30 miles jusqu'à un cimetière pour probablement pourrir ou s'enflammer spontanément, selon la première éventualité. Après treize ans d'une subvention particulière, censée ne valoir que 3 à 6 % de la voiture la plus vendue, le gouvernement a déboursé près de 15 milliards de dollars, ce qui semble vouloir acheter pas mal de champs de véhicules électriques Neta V.
« La Chine est le pays des raccourcis et des façades »
Winston Sterzel a un point de vue d'initié sur la Chine et affirme qu'il existe également des plans d'investissement improvisés qui apparaissent, gonflent et disparaissent, dans des projets d'enrichissement rapide purement conçus pour escroquer les investisseurs. En 2018, les systèmes de partage de vélos ont conduit à des montagnes de vélos en décomposition, et c'est encore le cas - cette fois avec du verre, des métaux lourds et des terres rares.
- voir clip sur site -
Qui sait quel est le prix réel d'un VE en Chine ?
La subvention de longue date a pris fin en janvier, entraînant une baisse des ventes, qui n'était censée être que de 1,4 %, mais était en quelque sorte si mauvaise (quel que soit le nombre réel) que plusieurs villes ont bondi pour offrir leurs propres subventions d'environ 1 452 $ US par voiture, et maintenant, le gouvernement a décidé d'étendre les «incitations fiscales pour les véhicules électriques».
Sans surprise, compte tenu du gaspillage, de l'inefficacité et de la mouture sans but, quelque chose de mauvais se passe dans l'économie chinoise - toutes les ventes de voitures (essence et véhicules électriques) ont chuté de près de 20 %.
Ce qui ne veut pas dire que les économies occidentales n'ont pas leur gaspillage, leur inefficacité et leur travail inutile.
Elon aura peut-être le dernier mot si ce titre du 31 mai est correct :
Le modèle Y de 37 000 $ de Tesla dépasse les ventes de véhicules électriques sept fois moins chers en Chine
https://joannenova.com.au/2023/06/thousands-of-evs-rotting-in-fields-in-china/
Mauvaise nouvelle pour les avions électriques - les batteries ne durent que "quelques semaines"
RépondreSupprimerPar Jo Nova
June 17th, 2023
Encore une fois, les batteries ne sont tout simplement pas à la hauteur des espoirs et des rêves. Il y a seulement un an, Rolls Royce était enthousiasmé par l'avion électrique P-Volt à neuf places - prévoyant qu'il transporterait des clients sur quatre-vingt-dix milles en 2025 et 250 milles d'ici 2030. Hélas, cela a dû être une année qui donne à réfléchir. Les développeurs du P-Volt ont tiré la goupille indéfiniment et ont décidé d'attendre que la capacité de la batterie et les améliorations de poids le rendent réaliste.
Avion électrique P-Volt
Le P-Volt fabriqué par Tecnam
Un avion électrique pionnier mis de côté car les batteries ne durent que quelques centaines de vols
Howard Mustoe, Le télégraphe
Un développeur d'avions électriques pionnier a suspendu le développement de son nouveau vaisseau après avoir découvert que ses batteries ne dureraient que quelques centaines de vols avant de devoir être remplacées.
Tecnam a déclaré que son principal défi était la densité d'énergie des batteries disponibles aujourd'hui, qui sont relativement trop lourdes pour la quantité d'énergie qu'elles peuvent stocker.
La vitesse à laquelle les batteries perdraient leur charge éroderait la valeur de l'engin à neuf passagers, ruinant ses perspectives commerciales, a-t-il ajouté.
"Non commercialement viable" pourrait être le nom de la plupart des ingénieurs verts.
Comment l'appelle-t-on quand c'est si mauvais qu'il n'est même pas viable pour les subventions ? - Une bénédiction.
Ils parlent de batteries « se dégradant en semaines » :
Tecnam a été plus direct dans son communiqué de presse. "Quelques centaines de vols" était le meilleur scénario optimiste. Une charge rapide et des délais d'exécution rapides aggraveraient la situation :
La multiplication des avions équipés de « nouvelles » batteries conduirait à des profils de mission irréalistes qui se dégraderaient rapidement après quelques semaines d’exploitation, faisant de l’avion de passagers 100 % électrique un simple « vaisseau amiral de la transition verte » plutôt qu’un véritable acteur de la décarbonation de l’aviation . Compte tenu des projections les plus optimistes de cycles de charge lents et de la possible limitation du niveau de charge maximal par cycle, la capacité réelle de stockage passerait en dessous de 170Wh/kg, et seuls quelques centaines de vols conduiraient les opérateurs à remplacer l'intégralité de l'unité de stockage, avec une augmentation spectaculaire des coûts d'exploitation directs en raison des réserves pour les prix de remplacement des batteries.
RépondreSupprimerLe rapport puissance/attente était voué à l'échec
Les temps d'attente sont trop longs, la puissance est trop faible et la durée de vie de la batterie est terrible.
La vérité est que tout le monde dans l'aviation veut des avions à recharge rapide afin que l'équipage et les immobilisations ne restent pas assis pendant des heures à payer les prix des aéroports mondiaux alors qu'ils ne gagnent rien. Mais les batteries ont une durée de vie plus courte si elles sont pompées durement, rapidement et complètement chargées. Malheureusement, la charge lente et le sous-changement ne sont pas non plus une solution. Même si nous traitons ces bébés avec douceur avec de longues tétées lentes, ils ne stockeraient que moins de « 170 wattheures par kilogramme ». Comme le soulignent les auteurs du Telegraph, le kérosène a une densité énergétique de 12 000 wattheures par kilogramme, soit soixante-dix fois plus.
L'essentiel, explique Tecnam, est que la seule alternative à attendre le développement de batteries beaucoup plus légères et meilleures, est "une spéculation extrêmement agressive sur une technologie incertaine". Ce serait un pari sauvage et risqué. Non pas que nous ne le fassions pas avec nos réseaux énergétiques.
https://joannenova.com.au/2023/06/bad-news-for-electric-planes-batteries-only-last-a-few-weeks/
Les PDG ne se vantent plus de leurs "réalisations" Woke comme ils le faisaient auparavant
RépondreSupprimerPar Jo Nova
June 17th, 2023
Les chefs d'entreprise ne se vantent pas de leurs victoires environnementales ou de leurs embauches diversifiées avec la même ferveur qu'il y a un an. Cela est dû en partie à la pression des 23 gouverneurs des États américains qui posent des questions pointues et pointues au PDG sur le comportement anti-trust et l'obligation fiduciaire et la campagne sur les plateformes anti-Woke. Et une partie de cela est due au contrecoup des campagnes désastreuses Bud-Light et Target.
Les entreprises discutent tranquillement de la diversité et de la durabilité au milieu des boycotts de la guerre culturelle
Mark Maurer, Wall Street Journal
Les mentions d'initiatives vertes et sociales par les entreprises lors des appels de résultats ont fortement chuté au cours des derniers trimestres, inversant une approche plus vantarde adoptée au cours des dernières années dans un contexte de pression croissante de la part de certains investisseurs et militants conservateurs. Les chefs des finances et autres cadres se sont considérablement calmés dans les lieux publics au sujet de leurs efforts en matière d'environnement et de diversité des employés…
Tracer la montée et la chute des déclarations publiques de «réveil» dans le monde de l'entreprise.
Diversité, durabilité, mentions dans les médias.
Le pic ESG est peut-être derrière nous… WSJ
Le contrecoup vient de plusieurs angles – investisseurs, groupes conservateurs, dirigeants politiques.
C'est un bon signe que la démocratie et les marchés libres ne sont pas encore morts. Mais ces entreprises poursuivent probablement des programmes de « réveil » discrets. Après tout, tant que le côté Big Money de la ville exigera des rapports d'étape pendant les week-ends de ski à Davos, de nombreuses entreprises continueront d'acheter les talismans éoliens et solaires pour conjurer la fureur de la cabale BlackRock et Net Zero Banker.
C'est gagné, le naufrage est plus lent, mais toujours en cours
En Australie, les politiciens ont cessé de se vanter des systèmes d'échange de droits d'émission lorsque Tony Abbott a remporté une victoire écrasante en 2013 avec Ax the Carbon Tax. Mais deux ans plus tard, le parti a largué Abbott et s'est tout de même faufilé dans un système d'échange de droits d'émission - ils l'ont appelé "Le mécanisme SafeGuard" et ont caché leurs plans dans les détails. Dans ce cas, éclater la bulle de vantardise publique a ralenti le naufrage d'une décennie.
Nous n'avons pas gagné jusqu'à ce que les PDG puissent ouvertement se moquer des gens qui pensent que manger des grillons changera les températures mondiales.
Merci à ClimateDepot
https://joannenova.com.au/2023/06/corporate-woke-boasting-gets-trimmed-back/
A propos des riches. Ce qu’ils ont, les autres ne l’ont pas.
RépondreSupprimer« Ce qu’ils ont, les autres ne l’ont pas. » Croyez-vous vraiment que cela fonctionne de manière aussi simpliste et démagogique ?
Par Charles Sannat
le 19 juin 2023 à 10h01
Bernard Arnault et Elon Musk ont tous deux une fortune de plus de 200 milliards de dollars.
C’est évidemment séduisant pour le plus grande nombre de dire que celui qui est riche et qui possède prend à celui qui n’a rien.
Si l’on se concentre uniquement sur les biens physiques, cela peut sembler d’une justesse imparable.
Pourtant, rien n’est moins sûr.
Prenons justement le cas de l’immatériel.
Une connaissance par exemple.
Si j’ai un savoir-faire, de plombier par exemple, et que je forme dans les CAP de France des centaines de futurs plombiers, en leurs donnant des connaissances pour devenir plombier à leur tour ?
Ce que j’ai, les autres l’ont également !
Allons un peu plus loin que la pensée indigente dont Mélenchon nous a gratifié et que vous pourrez écouter ci-dessous.
Dans le processus de création de richesses, dans le processus d’accumulation de richesses, qu’est-ce qui est le plus important à votre avis ?
L’accumulation ne vient pas comme ça de manière spontanée. Elle est plutôt la conséquence qu’une cause.
Là encore Mélenchon et tous ceux qui aiment à détester l’autre surtout quand il est « riche », confondent causes et conséquences. Ce n’est pas la queue qui remue le chien, mais bien le chien qui remue la queue.
Dans les processus de réussites qui se mesurent en argent, en médailles, en honneurs, en nombre de publications scientifiques, en prix Nobel, en célébrité ou notoriété, en bonheur, en satisfaction, ou toute autre mesure qu’il vous plaira, il y a une grande constante.
Cette grande constante c’est la connaissance et la compréhension des méthodes de la réussite et du succès.
Cette information, tout le monde devrait pouvoir l’avoir et y accéder.
La plus grande égalité des chances se situerait à ce niveau.
Ce que j’ai, les autres l’ont également !
Et quand vous écoutez Bernard Arnault, ou Elon Musk, ils ne seront jamais avares et partageront avec vous la manière de « réussir » et les méthodes.
Ce qui est regrettable ici, c’est que l’un des hommes politiques avec le plus gros des patrimoines déclarés parmi les candidats (et j’en suis bien heureux pour lui) ne veuille pas nourrir l’ambition d’augmenter plutôt le gâteau plutôt que de sans cesse alimenter le bal des couineurs qui veulent toujours se partager encore plus le même gâteau cuisiné par les autres.
Ce qui est regrettable, c’est que cet homme politique qui n’a jamais rien produit et toujours grassement vécu d’argent public c’est-à-dire de nos impôts nous explique que ce qu’ils ont, les autres de l’ont pas.
RépondreSupprimerCommençons donc par appliquer ce principe à ses revenus.
Ce que Mélenchon a, les autres ne l’ont plus et l’ont payé sous forme d’impôts.
Cette détestation des riches me laisse toujours un goût d’agacement, car malgré nos impôts les plus élevés au monde, notre pays n’est pas heureux, la pauvreté n’est pas éradiquée et les ingéalités persistent.
Vous pouvez donc retirer de l’équation les méchants riches qui ne donneraient pas assez de sous à l’État pour qu’il puisse tout redistribuer aux gentils pauvres.
Là encore, la réalité est beaucoup plus nuancée et ce sont les méthodes de la réussite qu’il faut enseigner à tous.
Ce serait là la seule véritable grande ambition à avoir pour tous nos enfants.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
https://www.economiematin.fr/riches-inegalites-vol-analyse-patrimoine-sannat
(...) C’est évidemment séduisant pour le plus grande nombre de dire que celui qui est riche et qui possède prend à celui qui n’a rien. (...)
SupprimerS'il n'y a rien PERSONNE ne peut lui prendre !
Il y a 2 sortes de riches (milliardaires):
Les 'gagnants du loto ou dimanche au tiercé', ceux-là: sont des cons qui craquent leur fortune en 8 jour !
Et puis il y a les riches qui ont gagné leurs sous avec l'expérience et la sueur;
puis, il y a les riches 'tout-d'un-coup' qui ont réussi le stratagème des Bourses en achetant ou vendant telle ou telles actons.
Bon. T'es riche avec 150 milliards 'Quoi donc que tu vas-tu faire ?' Donner de l'argent aux pauvres ? 10 ou 100 dollars à chacun ? Pchitt ! T'AS PLUS RIEN ! (Whoâw !);
ou, tu places ton fric en 'paradis fiscaux'.
Là, ton fric dort. Il ne fout rien. (mais tu l'as !!)
ou,
tu places ton fric en entreprises (aïe-aïe-aïe !).
là, les dictateurs te soustraient leur part non gagnée et s'en vont boire du Champagne.
Donc: T'es dans LA MERDE !
Bon. 3 ème option:
T'as 150 milliards. X maisons dans le monde, x bagnoles, x yachts ou sous-marins, x avions, et 150 jeunes gonzesses qui t'attendent.
Là, t'as TOUT.
T'as TOUT est TU T'EMMERDES !
Arrive la 'maladie du riche'. Whoâw ! çà c'est niouvo !). Le con qui ne sait que faire. Sa piscine (ras-bord) et remplie de Champagne. Il a une tonne de caviar proposé le matin, et de langoustes à midi. Mais que va-t-il boffer ce soir ?!
CIA Memo 1967: La CIA a inventé et militarisé l'étiquette "Théorie du complot"
RépondreSupprimerPar thesheretik
Recherche mondiale,
19 juin 2023
En 1967, la CIA a publié une dépêche qui a inventé l'étiquette "théorie du complot" et "théoriciens du complot" pour attaquer quiconque contesterait le récit officiel de la Commission Warren. Il est intéressant de noter que le document est étiqueté « psych », pour opérations psychologiques ou désinformation. Il est également marqué "Copie CS" en bas, ce qui signifie Unité "Services Clandestins".
Ce document a été demandé et communiqué au New York Times en 1976 via le Freedom of Information Act . Ci-dessous la dépêche de la CIA. Lisez-le par vous-même.
Dépêche de la CIA : militariser l'étiquette de « théoricien du complot » Page#1
- voir doc sur site -
Dépêche de la CIA : Armer l'étiquette de « théoricien du complot » Page#2
- voir doc sur site -
Après les années 1960, les mots « théorie du complot », « théoricien du complot » et « conspiration » ont commencé à avoir une connotation négative et suffisent à faire taire quiconque remet en question le récit officiel. À ce jour, nous considérons toujours les théoriciens du complot comme des chapeliers fous en papier d'aluminium.
https://www.globalresearch.ca/cia-memo-1967-cia-coined-weaponized-label-conspiracy-theory/5822801
Oui mais, la SEULE Démocratie au monde ('Par le Peuple, Pour le Peuple') a vu des votes un peu plus que suspects !! Mais il y a les cantons ! Les cantons vont réagir. Proposer de Nouvelles propositions de lois qui pourront être soumises à référendum. Donc, la réaction ne se fera pas attendre !
RépondreSupprimerUn ancien fonctionnaire de l'ONU, directeur et membre du Club de Rome explique la prise de pouvoir mondiale
RépondreSupprimer19 juin 2023
du Dr. Peter F. Mayer
Cette année, les grandes lignes des politiques des élites financières et des classes dirigeantes via les programmes du WEF, de l'ONU, de l'UE, de l'OMS, de l'OTAN et d'autres organisations internationales se font de plus en plus clairement jour. Au lieu de la peur d'un virus normal, comme auparavant, la peur du changement climatique et, selon la saison, de la chaleur ou du froid est désormais alimentée. De nombreux tournants sont propagés, tels que le retournement énergétique, le retournement alimentaire, etc. Tout cela dans le but de créer un Nouvel Ordre Mondial (NWO) et de réduire la population.
Aux États-Unis, les prochaines élections approchent lentement. Étonnamment, l'administration Biden intente actuellement deux procès contre l'ancien président américain Donald Trump , dont le second est le résultat de la perquisition du club de golf Mar a Lago de Trump en Floride. Dans les médias américains, on parle désormais de « lawfare » en référence à « warfare » (guerre). La classe dirigeante veut apparemment utiliser tous les moyens pour empêcher Trump d'être réélu.
Trump avait mis une clé dans les rouages de l'impérialisme américain, pour ainsi dire, et avait gravement perturbé les plans des capitalistes financiers. Il a quitté l'OMS avec les États-Unis et a refusé d'entrer en guerre et a entravé les préparatifs de guerre en Ukraine. Bien au contraire, d'ailleurs, et surtout par rapport à son prédécesseur immédiat Obama, qui devance les six derniers présidents avec 7 guerres menées.
Dans ce contexte, une interview du Roumain Călin Georgescu est intéressante. Il est un ancien directeur exécutif des Nations Unies et un ancien représentant du Club de Rome pour l'Europe. Avec Reiner Fuellmich de l' International Crimes Investigative Committee (ICIC), il parle de la prise de pouvoir mondiale par un « système mondial d'oligarques ». L'ONU ou l'OMS ne seront pas le "Nouvel Ordre Mondial, le Système Mondial de Gouvernement" - elles sont la plate-forme ou le "pont" pour le système mondial des oligarques.
Il explique également comment voir l'ère Trump et sa persécution actuelle. Voici d'abord une version courte :
- voir clip sur site -
Calin Georgescu révèle comment Trump a gâché le déroulement de leur plan, qui aurait dû se produire en 2016 sous la présidence d'Hillary Clinton.
RépondreSupprimer"Donald Trump a été un grand choc. Un accident"
« La pandémie aurait dû se produire en 2016. Avec des pénuries d'eau et de nourriture prévues pour 2020 (…) Cela se produira désormais en 2025 »
Puis il parle de la façon dont la pédophilie est le talon d'Achille des « oligarques mondiaux ». Mais remarquez quand il dit : " Votre système s'est presque effondré. Vous ne réussirez pas. "
Et voici la version longue de l'interview :
Dans cette interview perspicace, Călin Georgescu décrit le processus d'infiltration et de prise de contrôle mondiale des Nations Unies par les oligarques, notamment Klaus Schwab et le Forum économique mondial (WEF).
Il décrit les structures de pouvoir de l'ONU, sa manipulation secrète, l'exploitation et l'asservissement des personnes à travers le monde et révèle la triste réalité d'une organisation autrefois bienveillante.
Tout est chamboulé. Quand ils disent paix, ils veulent dire guerre. Tout comme le « développement durable » auquel il croit et a participé à toutes les réunions, mais en fin de compte, il s'agit de « comment augmenter la consommation ».
Il décrit les structures de pouvoir de l'ONU, sa manipulation secrète, l'exploitation et l'asservissement des personnes à travers le monde, et révèle la triste réalité d'une organisation autrefois bienveillante.
Il nous dit que le Club de Rome et les Nations Unies ont commencé avec de bonnes intentions, mais ils ont été infiltrés, non seulement par le Forum économique mondial, mais par ce "système mondial d'oligarques".
Ils vous donnent l'impression d'être "l'un d'eux" et que vous êtes "supérieur" à tous les autres. Il y a de nombreux avantages à être "l'un de nous". Les oligarques savent manipuler l'esprit des gens et dès que votre esprit est manipulé, vous « vendez votre âme ». Ils ne veulent pas que votre vie soit belle et harmonieuse, ils ne veulent que du noir.
Ils ont tout sous contrôle et c'est plein de « yes men » – personne n'a le pouvoir de dire non. Mais c'est aussi le "rêve". Le prestige et l'ego d'un employé de l'ONU. Avec une carte d'identité UN, vous pouvez voyager n'importe où en classe affaires et bénéficier de nombreux privilèges. Tout est payé par l'ONU.
RépondreSupprimerCălin Georgescu raconte l'histoire de son propre revirement, son départ du programme destructeur des oligarques. Il insiste sur l'importance de se (re)connecter à la nature, à nous-mêmes et à ceux qui nous entourent, ce qui devrait nous conduire à la vraie souveraineté, à l'harmonie et au divin.
Sur Wikipédia, il a écrit le commentaire suivant : "Plusieurs articles de presse ont critiqué Georgescu pour ses déclarations pro-russes, certains le voyaient même comme le représentant des intérêts russes en Roumanie."
La raison n'est apparemment pas seulement de tels articles, mais aussi sa candidature aux élections en Roumanie pour un parti critique des mesures contre la pandémie et de la campagne de vaccination, qui l'a proposé comme Premier ministre de la Roumanie.
Călin Georgescu (né en 1962) est un expert roumain de haut niveau sur le développement durable, reconnu dans ce domaine après 17 ans de travail dans le domaine de l'environnement au sein du système des Nations Unies. Georgescu a été nommé directeur exécutif du Global Sustainable Index Institute des Nations Unies à Genève et Vaduz pour la période 2015-2016. Avant cela, il a été président du Centre européen de recherche du Club de Rome (2013-2015). Il était également membre du Club de Rome International en Suisse.
https://tkp.at/2023/06/19/ehemaliger-un-offizieller-direktor-und-mitglied-des-club-of-rome-erklaert-die-globale-machtuebernahme/
Le ministère de la vérité – revisité
RépondreSupprimerProtéger les intérêts de l'oligarchie sur les plateformes numériques
Par Jacob Nordangard
Recherche mondiale,
19 juin 2023
La note d'orientation des Nations Unies sur l'intégrité de l'information sur les plateformes numériques (une partie de la vision du Secrétaire général pour l'avenir de la coopération mondiale - Notre programme commun) a été publiée le 12 juin. Le rapport prescrit un avenir orwellien avec un contrôle strict des informations pour lutter contre les «menaces existentielles» qu'ils qualifient de discours de haine et de désinformation.
Guterres fait référence au problème selon lequel Internet est inondé de déchets déguisés en sources fiables.
Une tactique, parmi d'autres, a consisté à publier du contenu sur de fausses versions clonées de sites d'actualités pour donner l'impression que les articles proviennent de sources légitimes.
On peut bien sûr affirmer que c'est le cas. De nombreuses affirmations et théories ridicules se répandent comme une traînée de poudre sur Internet. Mais comme il s'agit d'une stratégie courante pour mettre en évidence un problème afin d'obtenir l'acceptation par le public de la solution prescrite, une question légitime peut être posée. Qui est vraiment derrière tous ces faux sites qui fabriquent des histoires scandaleuses ?
Derrière cette rhétorique, nous trouvons un programme beaucoup plus profond que le simple nettoyage des ordures malodorantes de l'autoroute de l'information. Le Secrétaire général António Guterres déclare que :
La présente note d'orientation se concentre sur la façon dont les menaces à l'intégrité de l'information ont un impact sur les progrès réalisés sur les questions mondiales, nationales et locales.
En fin de compte, cela fait partie d'une guerre contre les voix critiques qui osent remettre en question l'Agenda 2030 des Nations Unies avec ses 17 objectifs de développement durable . António Guterres appelle à un rétablissement de la confiance dans le récit officiel et les institutions mondiales.
Il mentionne également l'importance et le respect des droits de l'homme, mais il est précisé que la « liberté d'opinion et d'expression » ne s'applique qu'à condition de suivre les directives de ces « grands prêtres » et de ne pas remettre en cause leur dogme.
RépondreSupprimer… la désinformation peut avoir un impact négatif sur la jouissance des droits de l'homme et des libertés fondamentales, ainsi que sur la réalisation des objectifs de développement durable.
Internet sera ainsi plus à l'abri du risque d'être exposé à des opinions différentes de celles exprimées par les Nations Unies. Selon l'ONU, c'est un droit humain d'être protégé des opinions dangereuses qui remettent en cause leur « consensus scientifique mondial ». Cela s'applique en particulier aux deux sujets qui constituent le fondement de l'agenda de l'ONU : la santé et le climat. Cela se reflète également dans leur analyse de la manière dont la mésinformation et la désinformation affectent les dix-sept ODD. Ci-dessous deux exemples.
Parce que les Nations Unies, selon la secrétaire générale adjointe aux communications mondiales, Melissa Fleming , « possèdent la science », elles « savent » ce qui est juste et peuvent distinguer le bien du mal. Les méfaits des négationnistes qui ne tiennent pas compte des décrets de l'ONU doivent être contrés. Ce problème a été discuté lors du sommet du prix Nobel 2023 à Washington DC avec Fleming comme conférencier.
Fleming a présenté son opinion sur les choses qu'elle considère comme problématiques dans son discours Guérir notre écosystème de l'information en difficulté . Pour communiquer son message et gagner de la sympathie pour la cause, elle a raconté l'histoire du moment où elle a reçu un diagnostic de cancer du sein et a commencé à rechercher des informations sur Internet :
L'une des découvertes ou des pages les plus importantes qui sont apparues était un site appelé Truth About Cancer. Et la vérité sur le cancer a donné le conseil suivant : ne traitez pas votre cancer avec de la chimiothérapie, il existe à la place des remèdes naturels. Si j'avais suivi leurs conseils, je ne serais pas ici avec vous aujourd'hui.
Et la raison pour laquelle je soulève cela est que ce même groupe est toujours aussi fort sur Facebook, Twitter et d'autres plateformes avec la vérité sur les vaccins. Ils essaient de convaincre les gens de refuser les vaccins qui sauvent des vies et pendant la pandémie de COVID-19, le Center for Countering Digital Hate a découvert que le couple derrière ces deux pages faisait partie de ce qu'ils ont inventé la douzaine de désinformation - seulement douze comptes qui étaient responsables de 65 % de la désinformation qui se répandait dans le monde sur les réseaux sociaux. Affectant l'esprit de millions de personnes.
RépondreSupprimerPourquoi est-ce pertinent pour l'ONU? Eh bien, lorsque nous avons finalement distribué les vaccins dans d'autres parties du monde, en Afrique en particulier, qui avaient des publics très positifs aux vaccins, nous avons trouvé des gens qui refusaient de les prendre. Ils avaient été tellement touchés par ces conspirations qu'ils refusaient non seulement les vaccins COVID-19, mais aussi les vaccins pour enfants.
Elle a également évoqué les attaques contre les climatologues et les militants.
Comme nous l'avons entendu de nombreux autres orateurs, les médias sociaux sont également exploités pour saper, déformer et abuser ceux qui promeuvent la science autour du changement climatique. Le but de faire taire les scientifiques et les militants.
Ci-dessous, une vidéo du Center for Countering Digital Hate qui exhorte Facebook à agir et à étiqueter la "désinformation climatique".
- voir sur site -
Pour lutter contre tous ces "méfaits", les Nations Unies (avec Fleming comme chef de file de l'information) veulent nous donner "des compétences de pensée critique améliorées" qui "peuvent rendre les utilisateurs plus résistants à la manipulation numérique".
Afin de protéger «l'esprit critique» contre l'émergence d'idées et de conclusions erronées, des organismes des Nations Unies comme The United Nations Verified Initiative ont été lancés en collaboration avec Guterres , Fleming et WEF Young Global Leader Jeremy Heimans (de l'agence d'impact social Purpose ) pour donner des avertissements "sur les mensonges" avant que les utilisateurs ne les rencontrent.
La définition de la «pensée critique» de l'ONU signifie donc que vous n'êtes autorisé à critiquer que les sujets qui ont leur approbation. Ne pensez jamais par vous-même sans la validation du commissaire politique numérique !
RépondreSupprimerMais ce nouveau monde courageux a également besoin d'un ensemble de règles ou de principes directeurs. Afin de lutter contre le "côté obscur de l'écosystème numérique", António Guterres propose :
… un code de conduite qui aidera à guider les États membres et les plateformes numériques pour rendre l'espace numérique plus inclusif et plus sûr pour tous, tout en défendant vigoureusement le droit à la liberté d'opinion et d'expression et le droit d'accéder à l'information.
L'objectif principal est de créer un code de conduite des Nations Unies pour l'intégrité de l'information .
Ce code semble initialement prometteur avec des obligations de garantir que les réponses des États membres à la désinformation et au discours de haine ne «bloqueront aucune expression légitime de points de vue et d'opinions» et de maintenir un «paysage médiatique libre, viable et pluriel avec une protection solide pour les journalistes et les journalistes». médias indépendants ».
Mais cela devient totalement brisé dans les paragraphes orwelliens suivants. Les suggestions incluent :
Mettre en place des organisations de vérification des faits « indépendantes ».
Identifiez et répondez à la mésinformation, à la désinformation et au discours de haine.
Signaler les origines, la propagation et l'impact.
Former de larges coalitions entre les organisations locales et les entreprises technologiques.
Assurez-vous que la publicité est exempte de désinformation.
Investissez dans des systèmes de modération de contenu humains et IA dans toutes les langues.
Pour superviser la mise en œuvre du code, Guterres écrit sur la possibilité de créer un observatoire "indépendant" avec des "experts reconnus" qui peuvent examiner les mesures prises.
Cela ouvre la porte à la censure de tout ce que les Nations Unies et leurs fidèles serviteurs Guterres et Fleming qualifient de désinformation.
RépondreSupprimerBienvenue au Ministère de la Vérité
les vaccins fonctionnent 2
Ceux qui dirigent les Nations Unies n'ont aucun respect pour les personnes qui s'inquiètent des effets secondaires graves (même lorsqu'ils sont signalés par Pfizer eux-mêmes ), des restrictions et des mandats de masque, ou de ceux qui osent remettre en question l'alarmisme climatique. Ces personnes sont plutôt qualifiées de « négationnistes » et de « théoriciens du complot » et sont considérées comme des personnes perverses diffusant de la « désinformation » et des « discours de haine ».
Pour conclure, il semblerait que l'ONU « défende vigoureusement » avant tout les intérêts des Big Pharma, Big Tech, et les « trustees de l'univers matériel pour les générations futures » au Forum économique mondial, ainsi que leurs méga riches propriétaires déguisés en « des philanthropes bienveillants » soucieux du bien-être de l'humanité et de la planète. Il est évident que le but principal des Nations Unies est de protéger ces groupes puissants contre tous ceux qui se réveillent enfin de leur long coma induit par la peur.
Mais c'est finalement une guerre que les alarmistes ne peuvent pas gagner. Tout ce qu'ils peuvent faire, c'est essayer de gagner du temps avant l'arrivée du moment inévitable où la vérité exposera leurs mensonges et leurs machinations corrompues. La vérité est la menace existentielle qu'ils craignent vraiment. C'est comme la lumière du soleil pour un vampire.
https://www.globalresearch.ca/ministry-truth-revisited/5822726
« Nous restreignons la liberté... pour le bien commun » : le Parti vert irlandais appelle à limiter la liberté d'expression
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
LUNDI 19 JUIN 2023 - 10:00
Écrit par Jonathan Turley,
Le Parti vert irlandais a suivi cette semaine de nombreuses personnes de gauche dans le monde, y compris notre propre Parti démocrate, et s'est prononcé pour la censure et le contrôle de la parole. En effet, le parti est devenu complètement orwellien lorsque sa présidente Pauline O’Reilly a appelé à « restreindre la liberté » pour la protéger.
Les commentaires d'O'Reilly font partie de l'introduction du projet de loi 2022 sur la justice pénale (incitation à la violence ou à la haine et aux infractions à la haine). Nous avons déjà discuté de cette attaque massive contre la liberté d'expression.
La législation qui criminaliserait « l'incitation à la violence ou à la haine contre » les personnes ayant des « caractéristiques protégées », ainsi que « tolère, nie ou banalise grossièrement le génocide, les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et les crimes contre la paix ».
Limiter la liberté d'expression est devenu un article de foi pour beaucoup de gauche. J'ai écrit sur ma détresse (en tant que personne qui a grandi dans une famille démocrate libérale et politiquement active à Chicago) en voyant l'abandon des valeurs de la liberté d'expression par le parti. Les dirigeants démocrates appellent désormais uniformément à la censure et à la réglementation de la parole. Le président Biden a même accusé les entreprises qui refusaient de censurer les opinions opposées sur les réseaux sociaux de «tuer des gens». D'autres ont dénoncé la liberté d'expression comme "l'obsession d'un homme blanc".
Le mouvement anti-liberté d'expression est devenu ouvertement orwellien en prétendant protéger la liberté en limitant la liberté. Il utilise également des termes tels que désinformation, mésinformation et malinformation pour masquer leurs efforts pour faire taire ceux qui ont des points de vue opposés. Plutôt que d'utiliser la « censure », ils font référence à la « modération du contenu ».
RépondreSupprimerCet effort a été mis en évidence cette semaine en Irlande avec cette législation anti-liberté d'expression.
S'exprimant devant le Sénat irlandais (Seanad) cette semaine, la présidente du Parti vert, Pauline O'Reilly, a déclaré : « Quand on y pense, toutes les lois et toutes les législations portent sur la restriction de la liberté. C'est exactement ce que nous faisons ici. Nous restreignons la liberté mais nous le faisons pour le bien commun.
C'est le même message des démocrates de New York appelant à limiter la parole comme moyen de protéger la démocratie. En effet, l'ancien secrétaire au Travail de Clinton, Robert Reich, a déclaré que la liberté d'expression était une «tyrannie».
O'Reilly a assuré aux citoyens que renoncer à la liberté n'était rien de nouveau ni de menaçant : « Tout au long de notre Constitution, on peut voir que même si l'on a des droits, ils sont limités pour le bien commun. Tout doit être équilibré. »
Ce qui est particulièrement effrayant, c'est à quel point le seuil est bas pour refuser la liberté d'expression, selon O'Reilly. Il apparaît maintenant qu'un "inconfort profond" suffit :
"Si les opinions d'une personne sur l'identité d'autrui rendent sa vie dangereuse et précaire, et lui causent un malaise si profond qu'elle ne peut pas vivre en paix, notre travail en tant que législateurs est de restreindre ces libertés pour le bien commun."
Ce qui est intéressant, c'est qu'O'Reilly admet qu'il n'y a rien de nouveau dans les opinions haineuses, mais qu'il est temps d'éliminer ces voix : "Les médias sociaux ont alimenté la haine, mais ils ont également mis en évidence pour nous tous le sale, le sale, le ventre de haine dans la société irlandaise. Cette haine a toujours existé. Bien sûr, elle et la majorité détermineront quelles opinions créent un "profond malaise".
RépondreSupprimerLa législation irlandaise est susceptible d'être reproduite dans le monde entier si la communauté de la liberté d'expression ne peut pas tenir la ligne contre le mouvement anti-liberté d'expression. Cela fait partie d'un mouvement incessant en Europe, en particulier par l'Union européenne, pour faire reculer les valeurs occidentales de liberté d'expression qui définissaient autrefois les pays.
Nous avons discuté des efforts déployés par des personnalités comme Hillary Clinton pour inciter les pays européens à forcer Twitter à rétablir les règles de censure. Incapables de s'appuyer sur la censure des entreprises ou de convaincre les utilisateurs d'adopter la censure, Clinton et d'autres ont recours à la bonne vieille censure d'État, demandant même à d'autres pays de censurer le discours des citoyens américains.
L'Irlande est maintenant au bord de la liberté. L'adoption de telles lois par les Irlandais est d'une ironie écrasante. Frank Ryan, qui s'est battu contre le traité, a parlé au nom de nombreux radicaux en déclarant "tant que nous aurons des poings et des bottes, il n'y aura pas de liberté d'expression pour les traîtres". Ces forces anti-traité ont rejeté les conceptions de la liberté d'expression qui ont longtemps défini les nations occidentales. Maintenant, l'Irlande déclare "pas de liberté d'expression pour les haineux" et assume le pouvoir de définir qui sont des haineux et qui ne le sont pas.
https://www.zerohedge.com/political/we-are-restricting-freedom-common-good-irish-green-party-calls-limiting-free-speech