- ENTREE de SECOURS -



dimanche 11 juin 2023

Le climat et la vapeur d’eau : des questions mais peu de conviction

 le 10 juin 2023


Ce billet est un prolongement de la réflexion au sujet du gradient adiabatique auquel est soumise l’atmosphère en raison du champ gravitationnel de la Terre. Deux gradients se superposent : celui de la densité de l’air et celui de la température. Les principaux gaz constituant l’atmosphère sont l’azote (78 %), l’oxygène (21 %), l’argon (0,9 %) et la vapeur d’eau (entre 0,4 et 1 %). Tous les autres gaz, dont les gaz rares, néon, krypton et xénon, gaz carbonique, … sont présents à l’état de traces. La vapeur d’eau est un gaz particulier puisque l’eau peut changer d’état selon la température et la pression contrairement à tous les autres gaz. C’est pourquoi le rôle de la vapeur d’eau dans l’évolution du climat et des phénomènes météorologiques est particulier. Le premier effet visible de la présence d’eau dans l’atmosphère est la formation de nuages.

Sur cette photo du Mont Fuji au Japon, la vapeur d’eau transportée par les vents de secteur sud-ouest monte en suivant les pentes du volcan et se refroidit (gradient adiabatique) pour atteindre une température provoquant sa condensation en fines gouttelettes apparaissant sous forme de nuages. Poussés par le vent dans la direction opposée à celle de l’observateur (votre serviteur) les nuages finissent par disparaître en partie. Il s’agit là d’un effet localisé de foehn. En se condensant la vapeur d’eau libère de l’énergie thermique qui chauffe l’air et les nuages rabattus par les tourbillons du vent dans la partie « sous le vent » du volcan ont tendance à perdre de l’altitude, être compressés (effet du gradient adiabatique) et ils disparaissent progressivement comme l’indique le cliché puisque la température de l’air a également augmenté en redescendant. Ce n’est qu’une observation interprétée si on dispose de quelques notions de physique simples. Cet effet de foehn est également favorisé par le fait que les nuages occultent le rayonnement solaire. L’air situé sous les nuages se refroidit momentanément et conformément à la loi de Mariotte se contracte en provoquant une dépression sous ces nuages qui se dissiperont progressivement. C’est la raison pour laquelle la plaine du Pô au nord de l’Italie est riche car l’air est humide et chaud quels que soient les vents dominants de secteur nord ou ouest en raison des effets de foehn le long de la chaine des Alpes.

Puisqu’il a été question de nuages il est important de préciser quel est leur rôle dans l’évolution météorologique et également leur influence sur l’évolution du climat. Puisque les nuages sont constitués de gouttelettes d’eau ils jouent le rôle de miroir et réfléchissent une grande partie du rayonnement solaire qui va se perdre dans l’espace et ils forment un écran pour une partie du rayonnement infra-rouge solaire. Cependant le rayonnement ultra-violet n’est pas totalement arrêté par les nuages et il est possible, si cette couverture nuageuse n’est pas trop épaisse, de se retrouver victime d’un « coup de soleil » alors que l’astre du jour paraissait totalement dissimulé. Ce qui est tout de suite perçu est le refroidissement de l’air sous les nuages. Pour l’anecdote j’ai assisté à une éclipse totale de soleil en 1999 au Vanuatu. Je me trouvais au bord de la mer et la température a chuté de plusieurs degrés en moins d’une minute. Ce phénomène réel a été mis en scène par Bertrand Tavernier dans l’inoubliable film « Coup de Torchon ».

Ce refroidissement provoqué par la présence d’une couverture nuageuse épaisse a été quantifié et est de l’ordre de moins 20 W / m². L’amplitude de ce refroidissement est donc beaucoup plus grande que celle du réchauffement de l’air au niveau du sol, la conséquence de l’effet de serre clamé par l’IPCC, qui n’est selon cet organisme que de 3,22 W/m² ! Et que peut-t-on alors déduire de ces données numériques ? S’il existe un réel réchauffement du climat alors l’évaporation des océans devra générer plus de nuages et dans ces conditions la couverture nuageuse annihilera l’effet de serre putatif et nous serons tous sauvé de la fournaise.

Pourtant l’IPCC continue à nier tout effet de la vapeur d’eau sur l’évolution tant de la météorologie que du climat. Mais alors puisque les spécialistes de l’évolution du climat relèvent une augmentation des températures au sol et à la surface des océans confirmés par les mesures satellitaires c’est à ne plus rien comprendre. Les oscillations de l’Océan Atlantique et les alternances Nino/Nina dans le Pacifique sont toujours mal comprises et elles n’expliquent que des variations des températures relevées sur le court terme, quelques années seulement et encore moins sur le long terme, disons un siècle. La pluviométrie n’a cessé d’augmenter, par exemple en Allemagne, depuis la fin du « petit âge glaciaire ».

Au tournant des années 1980 cette pluviométrie s’est stabilisée et depuis le début des années 2000 elle diminue significativement et dans le même temps l’irradiance solaire globale au sol n’a cessé d’augmenter : moins de nuages et donc moins de pluies et plus de soleil, c’est cohérent et on retrouve la même évolution dans les pays scandinaves et en Amérique du Nord. Pour tenter d’expliquer ces observations tout a été évoqué et le seul argument plausible est la réduction des émissions de particules fines par les voitures munies d’un moteur à combustion interne et les centrales électriques qui ont été munis de filtres passifs ou électrostatiques.

Mais ce n’est pas suffisant comme argument. Il ne reste plus qu’un facteur pouvant tout expliquer et il ne concerne pas seulement quelques petits territoires des terres émergées mais bien au contraire les quatre cinquièmes de la planète : les océans. Moins de nuages, plus de sécheresses, moins de phénomènes météorologiques violents , l’explication est évidente mais elle discrédite la doctrine de l’IPCC et à bien y réfléchir elle peut être la source de paniques chez tous les peuples : il s’agit tout simplement du refroidissement de la planète comme je le répète sur ce blog inlassablement. Les États-Unis sont victimes depuis plusieurs années consécutives d’hivers particulièrement froids, l’Europe occidentale est toujours protégée par le Gulf Stream et ses diverticules, mais pour combien de temps encore ? Même les hivers dans le nord de l’Arabie saoudite deviennent de plus en plus neigeux sans oublier des Nouvelles-Galles du Sud qui essuient des conditions hivernales de plus en plus rudes. Le phénomène est planétaire mais personne ne veut en parler. La surprise sera donc totale quand le froid et les sécheresses commenceront à perturber de plus en plus de pays hors zone intertropicale …

Partiellement inspiré d’un article paru sur le site notrickszone.com dont deux des illustrations sont issues.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/06/10/le-climat-et-la-vapeur-deau-des-questions-mais-peu-de-conviction/

52 commentaires:

  1. La loi européenne sur les services numériques met la liberté d'expression à la merci des eurocrates


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 11 JUIN 2023 - 13:00
    Rédigé par David Thunder via The Brownstone Institute,


    Le commissaire au marché intérieur de l'Union européenne, Thierry Breton, a apparemment été vexé qu'Elon Musk ait retiré Twitter du "code de conduite volontaire contre la désinformation" de l'UE.

    Il a été suffisamment contrarié par le retrait de Twitter du « code volontaire » qu'il a ressenti le besoin de réprimander publiquement Twitter pour ne pas s'être soumis avec reconnaissance aux conseils d'experts de l'Union européenne :

    "Vous pouvez courir mais vous ne pouvez pas vous cacher... Au-delà des engagements volontaires, la lutte contre la désinformation sera une obligation légale en vertu de la loi sur les services numériques à partir du 25 août."

    L'objectif déclaré de la nouvelle loi sur les services numériques est de « contribuer au bon fonctionnement du marché intérieur des services d'intermédiaires en établissant des règles harmonisées pour un environnement en ligne sûr, prévisible et fiable qui facilite l'innovation et dans lequel les droits fondamentaux consacrés par la Charte , y compris le principe de protection des consommateurs, sont effectivement protégés.

    Qui peut s'opposer à un "environnement en ligne sûr, prévisible et fiable ?" Qui s'opposerait à la « protection des consommateurs » ? Et qui s'opposerait à l'engagement de M. Breton dans la lutte contre la "désinformation" ? Je le ferais certainement, car lorsqu'une personne ou une institution en position de grande puissance approuve des valeurs telles que la «prévisibilité», s'insurge contre la «désinformation» et promet de nous garder tous «en sécurité» sur Internet, vous pouvez être sûr que ce sera «sécurité», «prévisibilité» et «désinformation», vues de leur point de vue idéologique et politique intéressé.

    Je suis tout aussi inquiet que M. Breton au sujet de la "désinformation", mais ma principale préoccupation concerne la désinformation provenant de sources officielles, qui peut faire énormément de mal en raison de la portée et du prestige extraordinaires des organisations officielles. Ce sont ces mêmes organisations que M. Breton voudrait confier à la police de la « désinformation » : des organisations comme les gouvernements nationaux, qui ont été parmi les auteurs les plus fréquents d'informations fausses et trompeuses, sur des questions importantes, de l'efficacité et la sécurité des vaccins, des masques et des verrouillages Covid aux origines du virus SRAS-CoV-2, la véritable position de la «science» climatique et les dommages potentiels à l'économie et à la chaîne d'approvisionnement alimentaire des interventions climatiques agressives telles que l'expropriation des terres agricoles.

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  2. La loi sur les services numériques est un labyrinthe sans fin de réglementations compliquées digne d'une équipe d'avocats. Comme je n'ai pas de budget pour engager une équipe d'avocats, j'ai décidé de feuilleter la loi par moi-même. Ce n'est pas une lecture agréable à l'heure du coucher, non seulement parce qu'il s'agit d'un bourbier de jargon juridique compliqué, mais aussi parce que ce qui se cache derrière ce jargon juridique est une tentative des politiciens de l'UE de mettre les plateformes de médias sociaux sous leur coupe, à travers

    l'obligation pour les entreprises de médias sociaux de soumettre périodiquement des rapports sur la modération du contenu et la « réduction des risques » aux bureaucrates de l'UE

    Supervision par l'UE de la surveillance par les plateformes de médias sociaux des informations "préjudiciables", qui pourraient potentiellement inclure la désinformation sur la santé ainsi que les "discours de haine illégaux"

    la création de nouveaux pouvoirs d'urgence au sein de la Commission européenne pour "exiger" des plateformes de médias sociaux qu'elles prennent des mesures pour "empêcher, éliminer ou limiter" toute utilisation de leurs services qui pourrait "contribuer" à une "menace" pour la sécurité publique ou la santé publique

    … et le tout assorti d'amendes paralysantes pouvant atteindre 6 % du chiffre d'affaires mondial d'une entreprise en cas de non-conformité. Oui, vous avez bien entendu : jusqu'à 6 % du chiffre d'affaires mondial d'une entreprise.

    Au fond, la loi sur les services numériques est une tentative d'augmenter le niveau de contrôle que les bureaucrates de l'UE ont sur le flux d'informations sur les plateformes de médias sociaux. Il faudrait avoir une très courte mémoire historique pour penser que de larges pouvoirs de censure seront généralement utilisés pour faire avancer la cause de la vérité et de la justice. Que M. Thierry Breton et ses collègues réussissent à forcer les entreprises de médias sociaux à faire leur offre, cela est clair : la loi sur les services numériques crée un environnement juridique européen de plus en plus hostile à la liberté d'expression.

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    https://www.zerohedge.com/political/europes-digital-services-act-puts-free-speech-mercy-eurocrats

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  4. « En France, la liberté d’expression n’est qu’un récit pré-formaté et pré-conditionné. » Oleg Nesterenko.

    Retour dans ce troisième volet avec Oleg Nesterenko sur les manipulations, étatiques et médiatiques, à l'aune de la guerre en Ukraine.


    Par Oleg Nesterenko et Patricia Cerinsek
    Mondialisation.ca, 08 juin 2023


    Entrevue d’Oleg Nesterenko par Patricia Cerinsek pour L’éclaireur. (Troisième et dernière partie)
    Lire la première partie : « Sans le coup d’Etat de 2014, l’Ukraine vivrait en paix ». Oleg Nesterenko.
    Deuxième partie : « La guerre en Ukraine, c’est la guerre du dollar. » Oleg Nesterenko.

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    L’Eclaireur – Pourquoi et qui a intérêt à faire durer cette guerre ?

    Oleg Nesterenko – Je voudrais d’abord revenir sur la durée de la guerre… Les annonces sur la base des plans de Poutine de commencer et terminer la guerre en deux semaines ont été faites uniquement et exclusivement par les mass-médias et la propagande “atlantiste” dans le cadre de la guerre l’information qu’ils sont en train de mener vis-à-vis de l’électorat occidental. Faire attribuer à autrui des actions ou déclarations farfelues et ensuite, les discréditer en grande pompe, c’est l’un des outils basiques de manipulation des masses.

    Du côté russe, jamais, pas une seule fois, une telle stupidité n’a été annoncée par quelqu’un. Pourquoi ?

    Prenons comme exemple la guerre en Tchétchénie. Cette guerre a duré pratiquement deux ans, de 1994 à 1996. Et, en 1999-2000, des opérations supplémentaires ont été menées qui ont duré sept mois de plus, afin d’éradiquer le problème. En comparaison avec l’Ukraine, la guerre de Tchétchénie était menée sur un territoire minuscule et contre des forces qui étaient incomparablement plus petites et incomparablement moins armées que celles de l’armée ukrainienne dopée par l’Occident collectif durant plus de sept ans avant même la riposte russe de février 2022. Et on trouve encore des plaisantins qui parlent du projet de guerre en deux semaines. Non, la Russie n’a jamais eu l’idée de se prendre pour Israël face à l’Egypte dans la guerre du Sinaï…

    Quelques mots sur la guerre en Tchétchénie qui est également méconnue ou, plus exactement, mise sous le tapis en Occident. C’était une opération anti-terroriste, car en face c’étaient réellement des terroristes islamistes, porteurs d’idéologies qui n’ont rien à voir et qu’il ne faut pas confondre avec l’islam traditionnel qui régule d’une manière parfaitement saine la vie dans les pays musulmans de par le monde, y compris en Russie où la communauté musulmane est très importante.

    Beaucoup ignorent que près d’un tiers des citoyens de la fédération de Russie sont des musulmans. Et ce sont des musulmans non pas venus d’ailleurs, mais des musulmans dont la terre de la Russie est la terre natale et historique pour leurs diverses ethnies.

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  5. “ En interdisant l’Ukraine d’entrer dans l’Otan, la Fédération de Russie est en train de sauver le monde ”

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    Le risque de l’escalade incontrôlée est grand si l’Ukraine intègre l’Otan. Si Kiev lançait d’une manière unilatérale les hostilités pour prendre la Crimée, sans par exemple l’aval de Paris – et Kiev a parfaitement l’intention de le faire – la Russie déclarera la guerre à l’Ukraine. Elle déclarera la guerre à un pays de l’Otan. Et, dans le cadre de l’article 5 de l’Otan, Paris serait obligé, à moins de quitter immédiatement l’organisation, de faire la guerre à Moscou d’une manière ouverte et non pas par procuration comme elle le fait aujourd’hui. Si cela arrivait, il serait quasiment impossible que la Russie ne procède pas par une ou plusieurs frappes ciblées avec des armes nucléaires tactiques. Ceci est clairement inscrit dans la doctrine militaire russe, il n’y a pas d’interprétation à faire. Et si à cette frappe nucléaire tactique il y a la moindre riposte de la part de l’Otan, l’humanité connaitra l’Apocalypse.

    Pour ceux qui ne comprennent pas l’évidence : si la Russie n’était pas entrée en guerre en février 2022, après la purge du Donbass par Kiev, le prochain pas serait obligatoirement et inévitablement son entrée dans l’Otan. Et, étant très encouragé par l’inaction de Moscou qui se serait limité à des déclarations de protestation – l’invasion de la Crimée, constitutionnellement territoire de la Fédération de Russie, avec la frappe nucléaire russe qui la suivra serait des événements aussi certains que deux plus deux égale quatre.

    Je suis particulièrement étonné que les prétendus experts qui polluent les plateaux télé et dont la majorité souffre d’une forme grave de myopie analytique, soient dans l’incapacité de comprendre un fait pourtant clair : en interdisant l’Ukraine d’entrer dans l’Otan, la Fédération de Russie est en train de sauver le monde. Je vais même dire une chose qui révoltera les soupirants atlantistes : la guerre en cours EST en train de sauver le monde.

    La question à poser n’est pas si la frappe nucléaire aurait lieu, mais qui sera la cible en premier pour calmer tous les autres qui se reposent sur la programmation neurolinguistique sur le bluff russe. Le « bluff » dont tout le monde en Europe a encore parlé le jour avant l’entrée de la Russie en guerre et qui, apparemment, n’a toujours rien appris à personne du côté de l’Otan.

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    “Ce projet de “blitzkrieg” contre Moscou est devenu une guerre d’usure”

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  6. En ce qui concerne l’Occident collectif regroupé autour des Etats-Unis, aucun indice, économique ou militaire, ne montre que son implication dans cette guerre était prévue pour durer. Initialement, il était prévu de mettre la Russie en position d’agresseur puis d’y ajouter le paquet de sanctions qu’on connait. Et, à l’époque, pratiquement tous les analystes « atlantistes » ont considéré que ces sanctions seraient suffisantes pour faire écrouler l’économie russe et mettre la Russie dans l’incapacité de continuer la confrontation.

    L’idée était donc de lui imposer des conditions économiques insupportables, de faire se soulever les populations russes contre le pouvoir et ainsi faire effondrer la Russie. Résultat ? Les relations entre la Russie et l’Union européenne, dont l’industrie était viable et parfaitement concurrentielle vis-à-vis des Etats-Unis en grande partie grâce aux livraisons de l’énergie russe à de très bons prix, négociés et assurés par des contrats à long terme, ont été détruites. Et détruites à très long terme. Là, après tant d’années du travail de sabotage des relations Russo-européens, c’est une très grande victoire pour les Etats-Unis.

    L’idée était également de mettre la Russie à genoux pour que, lors de la future guerre qui aura inévitablement lieu entre les États Unis et la Chine, la Russie ne puisse se permettre le soutien considérable de la Chine sur les plans énergétique et alimentaire notamment.

    Cela n’a pas fonctionné. La Russie s’est montrée beaucoup plus résistante, économiquement parlant, ce qui personnellement ne m’étonne pas, connaissant un peu le système monétaire, les actions régulatrices de la banque centrale russe et les réserves dont la Russie dispose.

    Ce projet de “blitzkrieg” contre Moscou est devenu une guerre d’usure. Moscou a obligé les Etats-Unis et l’Occident collectif à faire une chose qui n’était pas prévue. Tous les problèmes qu’on constate aujourd’hui aux Etats-Unis et dans l’Union européenne liés à la guerre en Ukraine (les livraisons d’armes, les complications économiques, etc.) n’étaient pas prévus. Ils pensaient se serrer la ceinture pour quelques mois. Cela s’est passé autrement. Et ce sont les populations qui payent et qui vont payer encore très longtemps la facture.

    L’Eclaireur – Reste-t-il une place pour la médiation après l’échec d’Israël et de la Turquie ? La Chine ?

    Oleg Nesterenko – Quand on parle de médiation, Chine ou qui que ce soit, il n’y a aucun poids réel derrière. C’est juste un rempart entre deux parties, entre la Russie et l’Ukraine, mais un rempart qui n’est pas capable d’influencer qui que ce soit. Et même l’Ukraine n’a rien à faire dans de telles négociations. Une réelle négociation de paix n’est possible qu’entre la Russie et les Etats-Unis. Toutes les autres parties qui ont joué et qui joueront le rôle de médiateur ou de participants ne sont que des figurants.

    Quand Emmanuel Macron, celui qui livre les armes et munitions qui tuent les Russes, parle de l’idée de se mettre en position de médiateur, j’ai du mal à comprendre ce qui se passe dans sa tête pour imaginer que Moscou acceptera ne serait-ce qu’un instant la folle idée de lui donner le moindre rôle dans les futurs pourparlers à ce personnage.

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  7. En disant qu’une réelle négociation de paix n’est possible qu’entre la Russie et les Etats-Unis, il faut souligner que si par le passé, par exemple lors de la crise cubaine, de la guerre en Corée, de la guerre au Vietnam, les Etats-Unis ont toujours eu une volonté de trouver des accords ou des consensus, l’administration à Washington a ces dernières années connu une certaine forme de dégénérescence politique. On constate qu’elle n’essaie même pas d’arriver au début d’un moindre accord. Et c’est une tendance très dangereuse. Si ceux qui ont fait installer Joe Biden au pouvoir et qui tirent les ficelles restent au pouvoir après novembre 2024, le futur du monde à moyen terme, je le vois très en noir.

    C’est donc une question de volonté, pas de médiation. Pour Moscou, il y a une volonté, même si au début du conflit la Russie avait l’intention de changer le régime Ukrainien. Mais, en constatant qu’une certaine partie des Ukrainiens veulent rester sous le régime actuel, qu’ils y restent…

    Par contre, les territoires qui ont été toujours profondément pro-russes et dont la majorité des habitants ne veulent pas et n’ont jamais voulu vivre sous le nouveau régime ultranationaliste russophobe de Kiev – malgré les arguties proférées par les médias mainstream – ces territoires ne seront jamais laissés à l’Ukraine. De même, aucun arrêt des opérations militaires n’aura lieu du côté russe sans un engagement officiel de l’Ukraine de ne jamais entrer dans l’Otan, car une telle action signifiera une future guerre nucléaire quasi inévitable pour des raisons que j’ai déjà évoquées.

    L’Eclaireur – Cette guerre est aussi une guerre de l’information, ce qui est somme toute normale de la part des Etats, pas des médias dont le rôle serait, si ce n’est de faire la part des choses, de présenter les deux faces… Or on voit que l’information, si elle n’est pas fausse, est très sélectionnée dans les mass médias en France … Même chose en Russie ?

    Oleg Nesterenko – Ici, on parle beaucoup de la liberté de parole. Je l’observe depuis vingt-cinq ans et je peux vous affirmer que la liberté de parole en France n’existe pas. Enfin, tout le monde a la possibilité de dire vraiment tout et n’importe quoi. Mais ce n’est pas cela la véritable liberté de parole. Il y a une vraie liberté de parole que si elle est fondée sur une vraie liberté de pensée.

    La différence entre la Russie et la France c’est qu’en France les “victimes” ne savent pas qu’elles sont des victimes. Elles pensent qu’elles bénéficient de la liberté de parole, qu’elles sont au courant de tout puisque tout le monde parle plutôt librement de tout. C’est complètement faux. Le danger existentiel à la liberté de pensée et à la liberté de parole qui en découle est, justement, dans la croyance ancrée du sujet en sa liberté.

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  8. Le système de la gouvernance occidentale est passé maître dans le domaine de la chirurgie esthétique profonde sur l’esprit des masses sans laisser la moindre cicatrice qui puisse trahir le laborieux travail du conditionnement informationnel réalisé au quotidien sur les cerveaux des victimes. La « libre » expression des sujets opérés qui en découle n’est que le récit préformaté et préconditionné, le comportement individuel et collectif étant aligné sur les besoins des gouvernants.

    Il ne faut pas oublier que les médias français sont grandement financés par l’appareil d’État. J’ai rencontré des responsables de médias en tête-à-tête qui m’ont dit ne pouvoir en aucun cas se permettre de dire tout ce qu’ils veulent, surtout en matière de politique étrangère gouvernementale, sans risquer de perdre les subventions qu’ils reçoivent de l’État. C’est aussi simple que cela.

    Sans parler que la majorité écrasante des médias qui parlent des sujets internationaux n’ont strictement aucune réelle idée de ce dont ils parlent, car ils n’ont aucun de leurs correspondants sur place. Et ceux qui vont place savent déjà ce qu’ils vont raconter avant même d’y aller.

    Pour remplir leurs pages, les autres ne font qu’acheter les informations à des structures comme l’Agence France Presse, un organisme financé par l’État à hauteur de plus de 100 millions d’euros par an, soit un tiers de son chiffre d’affaires. L’AFP qui n’est qu’un centre de relais de la propagande étatique. A combien s’élèvera sa dotation d’État s’ils osent un jour ignorer la volonté de l’Elysée sur des informations traitant de politique étrangère ?

    Joseph Goebbels, le patron de la propagande du 3e Reich, disait : “le mensonge dit une fois reste un mensonge ; le mensonge dit dix fois reste un mensonge ; le mensonge dit mille fois devient une vérité”.

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    “Les médias occidentaux font un excellent travail d’illusionniste. Moi qui aime le cirque, je ne peux que les applaudir”

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  9. Comme je l’ai toujours dit à mes étudiants par le passé : pour avoir ne serait-ce que le début de l’aperçu de la vérité, vous devez consulter, au moins, trois sources d’information “amies”, trois sources “ennemies” et trois sources neutres.

    La liberté de pensée n’existe pas en Occident, car les mêmes informations répétées en écho sont prises pour de la vérité. Si l’oppression dans les dictatures se fait “à la hache”, et c’est donc visible, gros comme une maison, en Occident, elle se fait “au scalpel”, car il est important de faire croire aux électeurs à l’illusion qu’ils disposent de la liberté de parole basée sur la liberté de pensée. Les médias occidentaux font un excellent travail d’illusionniste. Moi qui aime le cirque, je ne peux que les applaudir.

    Quand, dans quelques mois ou quelques années, il s’avèrera que les informations diffusées par les médias ont été de purs mensonges, cela n’aura plus aucune importance : le projet sera déjà réalisé et classé.

    En Russie, du fait que du temps de l’Union soviétique un seul organe décidait qui va dire quoi, les Russes sont naturellement méfiants vis-à-vis des flux d’informations. Ils savent très bien que ce qu’ils entendent sur les chaines ou ce qu’ils lisent dans les journaux subventionnés par l’Etat n’est que la version officielle et qu’elle est toujours à nuancer. Et, surtout, les Russes ont une véritable alternative dans leurs sources. Concernant la guerre en Ukraine, les Russes, par exemple, ont une parfaite liberté et possibilité de consulter les informations ukrainiennes, car une partie relativement importante de leurs médias sont en langue russe. Les Russes ont donc accès aux informations des deux côtés des barricades.

    En Russie, peu de monde consulte la presse occidentale à cause de la barrière de la langue, mais le choix entre les médias d’État, les médias alternatifs, les médias de l’opposition et les médias ukrainiens est très important. Ainsi, le Russe moyen dispose d’un choix d’information plus important que le Français moyen. Et quand les Russes prennent des positions arrêtées, c’est bien en parfaite connaissance de cause.

    L’Eclaireur – Parce qu’il n’y aurait pas de lavage de cerveau en Russie ?

    Oleg Nesterenko – En e qui concerne la Russie – on vient de faire le tour de la réalité. Sans reparler du lavage de cerveaux institutionalisé en France, dont l’unique information relayée par les mass-médias est celle imposée par le camp “macroniste”, si vous voulez parler du lavage de cerveau – il faut se tourner vers l’Ukraine. Je vous donne un exemple tangible sur l’Ukraine. Quand j’ai parlé des réfugiés de l’est de l’Ukraine, âgés de plus de 45 ans et qui sont en grande partie pro-russes, il faut bien dire que c’est tout à fait différent pour les moins de 30 ans.

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  10. Depuis la disparition de l’Union soviétique, il y a un gigantesque lavage de cerveau institutionnalisé de la part de l’Etat ukrainien. Et ce lavage de cerveau s’est accéléré d’une manière exponentielle dès 2014. A l’école ukrainienne, tous les manuels ne sont pas juste patriotiques, mais bien ultra-nationalistes. Comme le disait bien Romain Gary : “le patriotisme, c’est l’amour des siens ; le nationalisme, c’est la haine des autres”. Si vous prenez un manuel de l’histoire ukrainienne, je vous assure que vous allez avoir les cheveux qui se dressent sur la tête – si vous êtes une personne raisonnable – car vous allez y trouver, par exemple, que les légions de la Waffen-SS sont des héros et que les Français sont, en fait, les descendants des Ukrainiens. Que si les Français de l’Antiquité s’appelaient les Gallois, c’est parce qu’ils sont originaires de la région de l’ouest de l’Ukraine qui s’appelle la Galicie. Non, ce n’est pas le délire d’un malade mental échappé d’un asile. C’est l’extrait d’un manuel officiel de l’histoire de l’Ukraine imprimé par le ministère de l’Education nationale de l’Ukraine. C’est exactement cela l’éducation nationale ukrainienne, surtout depuis 2014.

    Je vous donne également l’exemple d’une famille de réfugiés d’Odessa, dont la mère âgée de moins de 50 ans est une amie et que je fais loger dans un de mes appartements près de Paris. Si elle et son mari, qui est resté bloqué en Ukraine, sont foncièrement pro-russes et haïssent le régime criminel de Kiev, leurs deux enfants âgés de 18 et 23 ans sont des russophobes et admirateurs des mouvances ultra-nationalistes ukrainiens. Et ils vivent dans la même pièce. Ayant des rapports tout à fait sains au sein de leur famille, les enfants sont, néanmoins, en totale opposition politique avec leurs parents. Et ces derniers me disent qu’il n’y a strictement rien à faire : l’école ukro-nationaliste a lavé les cerveaux de leurs enfants du matin au soir durant leurs dix années d’études. C’est devenu une maladie incurable.

    L’Eclaireur – Va-t-on vers une recomposition de l’ordre mondial que l’on voyait jusque-là dominé par les Etats-Unis ? De nouveaux équilibres sont-ils en train de se mettre en place ?

    Oleg Nesterenko – Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les tentatives de résolution des conflits majeurs passent toujours par les Nations Unies, par le Conseil de sécurité. Jusqu’à présent, cela a plutôt marché. Mais aujourd’hui, il y a une très profonde recomposition de l’échiquier politique international et les institutions internationales qui ont été viables et fiables ne le sont plus.

    Il est peu probable que, dans les années à venir, ces institutions auront leur mot à dire, surtout d’une manière décisive. Quant à la recomposition de blocs, elle est assez relative. Le bloc occidental restera le bloc occidental. Personne ne va y rentrer et je ne vois pas, à moyen terme au moins, quelqu’un en sortir. Les pays non occidentaux qui sont aujourd’hui sollicités par l’Occident collectif pour qu’ils prennent des positions hostiles à la Russie et, parallèlement, contre la Chine, comprennent parfaitement qu’ils ne font pas partie du camp occidental et ne sont que des outils.

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  11. Au début du conflit, face à la pression, le président pakistanais a répondu plus que clairement : “Nous ne sommes pas vos esclaves !”. Il a dit à vive voix ce que les autres pensent, mais ne disent pas.

    Les pays non occidentaux qui signent le projet américain ne le font que sous pression, parce qu’il y a toujours des intérêts derrière. Il y a notamment les prêts étatiques des institutions financières internationales contrôlées par l’Occident. Beaucoup de pays en voie de développement ne peuvent pas se permettre le luxe d’aller à contre-courant de la volonté des puissances occidentales.

    Depuis février 2022 et la levée des masques des acteurs majeurs sur la scène politique internationale, le processus de recomposition de l’ordre mondial s’accélère. Ce processus ne date nullement d’hier. Néanmoins, il y a une nette accélération avant tout non pas culturelle ou religieuse, mais idéologique, du monde occidental vis-à-vis du monde non-occidental.

    La Russie a proposé une réelle alternative aux représentants du monde non-occidental et cette alternative n’est pas basée sur l’entrée dans un nouveau bloc, mais sur les relations bilatérales, multilatérales et sur le principe de la non-ingérence. Si les experts occidentaux ont envie de me contredire, je les invite d’abord à fermer leurs bouches et ouvrir leurs oreilles – ce qu’ils ont souvent du mal à faire – et écouter attentivement les réactions du monde non-occidental. Ecouter, même si, traditionnellement, ils considèrent les habitants de ce qu’ils appellent avec mépris le “tiers monde”, comme plus bêtes qu’eux. Ainsi, ils apprendront beaucoup de choses sur le sujet.

    L’Eclaireur – La Russie au Soudan fait partie de cette stratégie de consolidation de ce camp non-occidental ?

    Oleg Nesterenko – Le Soudan est une question à part. Dans ce pays, la Russie a le projet d’une nouvelle base navale militaire russe qui sera la première, en dehors de la Russie, à ouvrir depuis la disparition de l’Union soviétique.

    Les négociations entre Moscou et Khartoum ne datent pas d’hier. En 2017, l’ancien président soudanais, Omar el-Bechir, avait demandé la protection de la Russie contre les Etats-Unis. Il avait également demandé un partenariat militaire qui incluait la création d’une base navale.

    On parle beaucoup du bellicisme du Kremlin, le méchant face aux gentils. J’aimerais un peu éclairer avec des faits ceux qui sont endoctrinés par la propagande atlantiste, même si je reste néanmoins très sceptique quant au résultat, car je dois reconnaitre l’efficacité du lavage de cerveaux par les mass médias occidentaux qui sont passés maîtres dans ce domaine.

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  12. Avant le déclenchement de la phase active des hostilités américaines contre la Russie qui dure depuis plus de dix ans, Moscou avait une politique plus que pacifiste. En 2002, la Russie a fermé sa base militaire à Cuba. La même année, elle a fermé sa base navale au Vietnam. Les bases militaires russes en Géorgie ont été fermées. La présence militaire au Kosovo, comme en Azerbaïdjan, a été supprimée. Jusqu’au déclenchement des hostilités par les Occidentaux contre la Syrie, la présence russe sur la base navale syrienne de Tartous, qui existe depuis les années 70, était vraiment symbolique.

    Le traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (FCE), signé en 1990 à Paris, a été respecté par la Russie malgré les graves violations par l’Otan. Et ce n’est qu’en 2007, quand il n’a été plus possible de tolérer les agissements illégaux de l’Otan que la Russie a gelé sa participation, sans pour autant le quitter. Drôle de stratégie pour quelqu’un qui ne rêve que d’envahir les autres.

    A souligner que ce n’est pas une Russie abstraite qui a supprimé toute cette présence militaire en dehors de ses frontières, mais vous savez qui ? Le grand méchant Poutine en personne.

    Les prétendus experts du camp « atlantiste » peuvent raconter autant de balivernes qu’ils veulent à leur public naïf et crédule, les faits sont têtus. Jusqu’au moment où Poutine a compris que l’Occident américano-centrique n’a strictement aucune autre intention vis-à-vis de la Russie que de l’affaiblir au maximum, il était très ouvert et plus qu’amical envers ce dernier.

    Ce n’est qu’en constatant que malgré ses efforts tout au long des années pour développer des liens de bonne entente et de collaboration constructive, que l’Occident devenait de plus en plus agressif – une désillusion suivie d’une profonde réévaluation des rapports a eu lieu chez le chef de l’état russe.

    La base navale au Vietnam a été rouverte. La base navale délabrée en Syrie a été élargie, renforcée et modernisée avec plus de 500 millions de dollars d’investissement. Très récemment, le 10 mai dernier, la Russie a quitté le FCE, dont elle avait gelé sa participation depuis 2007. Cette fois, elle le quitte définitivement, car le bénéfice du doute n’est plus possible quant à l’arrêt de sa violation par l’Otan, violation qui perdure depuis plus de vingt ans.

    Et le projet de la nouvelle base des forces navales russes à Khartoum au Soudan a vu le jour.

    L’Eclaireur – Comme la base navale de Sébastopol, le Soudan est un point stratégique ?

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  13. Oleg Nesterenko – Il ne faut pas oublier que la mer Rouge est déjà contrôlée par l’Occident. Il y a les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie. Ainsi que le Japon et la Chine a également depuis 2017 une base militaire navale à Djibouti. Cette présence occidentale est logique au titre de la sécurisation de la zone de la mer Rouge, du Golfe d’Aden et du contrôle d’accès à l’océan Indien, vu les flux commerciaux et militaires qui y transitent.

    Les intérêts économiques de la Russie dans la région sont importants. Les Russes n’oublient pas non plus que les Américains ont également une base militaire à Diego Garcia dans l’océan Indien. Alors, l’intérêt stratégique de leur présence militaire au Soudan est parfaitement légitime.

    Le projet au Soudan fait partie de la nouvelle doctrine militaire qui élargit la présence navale russe de par le monde depuis le début de la guerre en Ukraine.

    Comme je le disais, les premiers accords russo-soudanais datent de 2017. Ensuite, avec le renversement en 2019 d’Omar el Bachir, avec l’aide bienveillante de nos amis américains, ils risquaient d’être annulés. Depuis, un nouveau gouvernement a été nommé, et, malgré les pressions très importantes des Etats-Unis, l’accord russo-soudanais a été reconfirmé. Ce gouvernement provisoire a été renversé à son tour. Mais cela n’a pas changé grand-chose. L’accord n’a non seulement pas été annulé mais, après une renégociation, définitivement confirmé et officialisé.

    Au Soudan, la Russie a toujours eu pour principe d’une part, de construire des relations positives et constructives avec tous les acteurs majeurs de la politique soudanaise et non seulement avec la personne du chef de l’État et, d’autre part, de ne pas s’ingérer dans la politique intérieure du pays. Aujourd’hui, nous avons deux acteurs majeurs de la politique soudanaise qui sont en confrontation : le général Fattah al-Burhan face au général Hamdan Dogolo. Mais, malgré tout ce qui se passe sur le terrain, je ne considère pas que le projet de base navale russe soit en grand danger. Car il est trop bénéfique pour le Soudan, peu importe qui sera au gouvernail du pays demain.

    Un tel projet ne pourrait être annulé que par une meilleure et sérieuse contre-proposition. Or, les Américains n’ont jamais rien proposé à Khartoum hormis leurs menaces traditionnelles de punir le pays pour leur partenariat avec les Russes.

    Dans tous les cas de figure, selon le droit international, un accord doit être ratifié pour entrer en vigueur. Si l’accord sur la base navale a été officialisé en janvier 2023 après des années de négociations, la ratification ne peut avoir lieu qu’à l’installation d’un gouvernement civil et d’un organe législatif, ce qui n’est pas envisageable à court terme. Néanmoins, selon les informations dont je dispose, le projet n’est nullement caduc et verra le jour quand la situation politique soudanaise se stabilisera.

    https://www.mondialisation.ca/en-france-la-liberte-dexpression-nest-quun-recit-pre-formate-et-pre-conditionne-oleg-nesterenko/5678403

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  14. Visualiser l'état de la liberté économique dans le monde en 2023


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 11 JUIN 2023 - 05:00


    Le concept de liberté économique sert de cadre essentiel pour évaluer dans quelle mesure les individus et les entreprises ont la liberté de prendre des décisions économiques. Dans les pays à faible liberté économique, les gouvernements exercent une coercition et des contraintes sur les libertés, restreignant le choix des individus et des entreprises, ce qui peut finalement entraver la prospérité.

    Comme le montrent Avery Koop et Joyce Ma de Visual Capitalist sur la carte ci-dessous, à l'aide de l'indice annuel de liberté économique de la Heritage Foundation, présente le niveau de liberté économique dans chaque pays du monde sur une échelle de 0 à 100, en examinant des facteurs tels que les droits de propriété , les charges fiscales, la liberté du travail, etc.

    Le classement classe les scores de 80+ comme économies libres, 70-79,9 comme principalement libres, 60-69,9 comme modérément libres, 50-59,9 comme principalement non libres et 0-49,9 comme réprimés.

    - voir carte sur site -

    Mesurer la liberté économique

    Ce classement utilise quatre grandes catégories avec trois indicateurs clés chacune, à la fois qualitatifs et quantitatifs, pour mesurer la liberté économique.

    Etat de droit : droits de propriété, efficacité judiciaire, intégrité du gouvernement

    Taille du gouvernement : charges fiscales, santé budgétaire, dépenses publiques

    Efficacité réglementaire : liberté du travail, liberté monétaire, liberté des affaires

    Marchés ouverts : liberté financière, liberté commerciale, liberté d'investissement

    Les 12 indicateurs sont pondérés de manière égale et notés de 0 à 100. La note globale est ensuite déterminée à partir de la moyenne des 12 indicateurs.

    Voici un aperçu du score de chaque pays :

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  15. Rang Pays 2023 Note

    #1 🇸🇬 Singapour 83,9
    #2 🇨🇭 Suisse 83.8
    #3 🇮🇪 Irlande 82.0
    #4 🇹🇼 Taïwan 80,7
    #5 🇳🇿 Nouvelle-Zélande 78,9
    #6 🇪🇪 Estonie 78,6
    #7 🇱🇺Luxembourg 78.4
    #8 🇳🇱 Pays-Bas 78.0
    #9 🇩🇰 Danemark 77.6
    #10 🇸🇪 Suède 77.5
    #11 🇫🇮 Finlande 77.1
    #12 🇳🇴 Norvège 76.9
    #13 🇦🇺 Australie 74.8
    #14 🇩🇪 Allemagne 73.7
    #15 🇰🇷 Corée du Sud 73.7
    #16 🇨🇦Canada 73.7
    #17 🇱🇻 Lettonie 72.8
    #18 🇨🇾 Chypre 72.3
    #19 🇮🇸 Islande 72.2
    #20 🇱🇹 Lituanie 72.2
    #21 🇨🇿 Tchéquie 71.9
    #22 🇨🇱 Chili 71.1
    #23 🇦🇹 Autriche 71.1
    #24 🇦🇪 Émirats Arabes Unis 70.9
    #25 🇺🇸 États-Unis 70,6
    #26 🇲🇺 Maurice 70.6
    #27 🇺🇾Uruguay 70.2
    #28 🇫🇷 Royaume-Uni 69.9
    #29 🇧🇧 Barbade 69.8
    #30 🇵🇹Portugal 69.5
    #31 🇯🇵 Japon 69.3
    #32 🇧🇬 Bulgarie 69.3
    #33 🇸🇰 Slovaquie 69.0
    #34 🇮🇱 Israël 68.9
    #35 🇬🇪 Géorgie 68.7
    #36 🇶🇦 Qatar 68.6
    #37 🇸🇮 Slovénie 68.5
    #38 🇼🇸 Samoa 68.3
    #39 🇯🇲 Jamaïque 68.1
    #40 🇵🇱 Pologne 67.7
    #41 🇲🇹 Malte 67.5
    #42 🇲🇾 Malaisie 67.3
    #43 🇧🇪 Belgique 67.1
    #44 🇵🇪 Pérou 66.5
    #45 🇨🇷 Costa Rica 66.5
    #46 🇭🇷 Croatie 66.4
    #47 🇨🇻 Cap Vert 65.8
    #48 🇧🇳 Brunéi Darussalam 65.7
    #49 🇦🇱 Albanie 65.3
    #50 🇦🇲 Arménie 65.1

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  16. #51 🇪🇸 Espagne 65.0
    #52 🇧🇼 Botswana 64.9
    #53 🇷🇴 Roumanie 64.5
    #54 🇭🇺 Hongrie 64.1
    #55 🇵🇦 Panamá 63.8
    #56 🇲🇰 Macédoine du Nord 63.7
    #57 🇫🇷France 63.6
    #58 🇷🇸 Serbie 63.5
    #59 🇻🇨 Saint Vincent et les Grenadines 63.5
    #60 🇮🇩 Indonésie 63.5
    #61 🇲🇽 Mexique 63.2
    #62 🇨🇴 Colombie 63.1
    #63 🇧🇦 Bosnie-Herzégovine 62.9
    #64 🇬🇹Guatemala 62.7
    #65 🇩🇴 République Dominicaine 62.6
    #66 🇧🇸 Bahamas 62.6
    #67 🇫🇲 Micronésie 62.6
    #68 🇧🇭 Bahreïn 62.5
    #69 🇮🇹 Italie 62.3
    #70 🇻🇺 Vanuatu 62.1
    #71 🇰🇿 Kazakhstan 62.1
    #72 🇻🇳 Viêt Nam 61.8
    #73 🇲🇳 Mongolie 61.7
    #74 🇸🇹 São Tomé et Príncipe 61.5
    #75 🇦🇿 Azerbaïdjan 61.4
    #76 🇵🇾 Paraguay 61.0
    #77 🇲🇪 Monténégro 60.9
    #78 🇽🇰 Kosovo 60.7
    #79 🇱🇨 Sainte-Lucie 60.7
    #80 🇹🇭 Thaïlande 60.6
    #81 🇨🇮 Côte d'Ivoire 60.4
    #82 🇹🇴 Tonga 60.0
    #83 🇹🇿 Tanzanie 60.0
    #84 🇧🇯 Bénin 59.8
    #85 🇧🇿 Bélize 59.8
    #86 🇩🇲 Dominique 59.7
    #87 🇸🇨 Seychelles 59.5
    #88 🇹🇹 Trinité-et-Tobago 59.5
    #89 🇵🇭 Philippines 59.3
    #90 🇧🇹 Bhoutan 59.0
    #91 🇲🇬 Madagascar 58.9
    #92 🇰🇮 Kiribati 58.8
    #93 🇯🇴 Jordanie 58.8
    #94 🇭🇳 Honduras 58.7
    #95 🇴🇲Oman 58.5
    #96 🇲🇩 Moldavie 58.5
    #97 🇲🇦 Maroc 58.4
    #98 🇸🇦 Arabie Saoudite 58.3
    #99 🇬🇭 Ghana 58.0
    #100 🇫🇯 Fidji 58.0

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  17. #101 🇬🇲 Gambie 57.9
    #102 🇳🇦 Namibie 57.7
    #103 🇸🇳 Sénégal 57.7
    #104 🇹🇷 Turquie 56.9
    #105 🇬🇾 Guyane 56.9
    #106 🇬🇷 Grèce 56.9
    #107 🇸🇧 Îles Salomon 56.9
    #108 🇰🇼 Koweït 56.7
    #109 🇺🇿 Ouzbékistan 56.5
    #110 🇰🇭 Cambodge 56.5
    #111 🇧🇫 Burkina Faso 56.2
    #112 🇬🇦 Gabon 56.1
    #113 🇩🇯 Djibouti 56.1
    #114 🇸🇻 Salvador 56.0
    #115 🇰🇬 Kirghizistan 55.8
    #116 🇿🇦 Afrique du Sud 55.7
    #117 🇲🇷 Mauritanie 55.3
    #118 🇹🇬Togo 55.3
    #119 🇪🇨 Equateur 55.0
    #120 🇸🇿 Eswatini 54.9
    #121 🇳🇮 Nicaragua 54.9
    #122 🇲🇱 Mali 54.5
    #123 🇧🇩 Bangladesh 54.4
    #124 🇳🇬 Nigéria 53.9
    #125 🇷🇺 Russie 53.8
    #126 🇳🇪 Niger 53.7
    #127 🇧🇷 Brésil 53.5
    #128 🇰🇲 Comores 53.5
    #129 🇬🇳 Guinée 53.2
    #130 🇦🇴Angola 53.0
    #131 🇮🇳 Inde 52.9
    #132 🇹🇳 Tunisie 52.9
    #133 🇲🇼 Malawi 52.8
    #134 🇲🇿 Mozambique 52.5
    #135 🇰🇪 Kenya 52.5
    #136 🇱🇰Sri Lanka 52.2
    #137 🇷🇼Rwanda 52.2
    #138 🇹🇩 Tchad 52.0
    #139 🇨🇲 Cameroun 51.9
    #140 🇵🇬 Papouasie-Nouvelle-Guinée 51.7
    #141 🇱🇸 Lesotho 51.6
    #142 🇳🇵 Népal 51.4
    #143 🇺🇬 Ouganda 51.4
    #144 🇦🇷 Argentine 51.0
    #145 🇧🇾 Biélorussie 51.0
    #146 🇹🇯 Tadjikistan 50.6
    #147 🇱🇦 Laos 50.3
    #148 🇸🇱 Sierra Léone 50.2
    #149 🇭🇹 Haïti 49.9
    #150 🇱🇷 Libéria 49.6

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  18. #151 🇪🇬 Egypte 49.6
    #152 🇵🇰 Pakistan 49.4
    #153 🇬🇶 Guinée équatoriale 48.3
    #154 🇨🇳 Chine 48.3
    #155 🇪🇹 Éthiopie 48.3
    #156 🇨🇬 Congo 48.1
    #157 🇨🇩 République Démocratique du Congo 47.9
    #158 🇿🇲 Zambie 47.8
    #159 🇹🇱 Timor Oriental 47.2
    #160 🇲🇻 Maldives 46.6
    #161 🇹🇲 Turkménistan 46.5
    #162 🇲🇲 Birmanie 46.5
    #163 🇸🇷 Surinam 46.1
    #164 🇱🇧 Liban 45.6
    #165 🇬🇼 Guinée-Bissau 44.6
    #166 🇨🇫 République Centrafricaine 43.8
    #167 🇧🇴 Bolivie 43.4
    #168 🇩🇿 Algérie 43.2
    #169 🇮🇷 Iran 42.2
    #170 🇧🇮Burundi 41.9
    #171 🇪🇷 Érythrée 39.5
    #172 🇿🇼 Zimbabwé 39.0
    #173 🇸🇩 Soudan 32.8
    #174 🇻🇪 Vénézuela 25.8
    #175 🇨🇺 Cuba 24.3
    #176 🇰🇵 Corée du Nord 2.9
    - 🇮🇶 Irak N/A
    - 🇱🇾 Libye N/A
    - 🇱🇮 Liechtenstein N/A
    - Afghanistan N/A

    Seuls quatre pays dans le monde ont un score de 80 ou plus, l'Irlande, Singapour, la Suisse et Taïwan, les catégorisant comme totalement libres économiquement.

    Voyons maintenant les choses d'un point de vue plus régional.

    L'Europe 

    - voir carte sur site -

    D'un point de vue régional, l'Europe se classe au premier rang en matière de liberté économique.

    Bien qu'elle soit une puissance en Europe, l'Allemagne se classe au 10e rang du continent, avec un score de 73,7. L'une des catégories dans lesquelles l'Allemagne a obtenu le moins bon score est celle des dépenses publiques (28,3/100). Au cours des trois dernières années, les dépenses publiques ont représenté en moyenne 49 % du PIB.

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  19. L'Irlande se classe au troisième rang mondial, avec des scores particulièrement élevés dans des catégories telles que les droits de propriété et l'efficacité judiciaire. Le pays n'a pas non plus d'exigence de capital minimum - ce qui est généralement une question de réglementation bancaire et de droit des sociétés déterminant le nombre d'actifs qu'une organisation doit détenir - ce qui rend attrayant pour les entreprises de s'installer sur l'île d'Émeraude.

    Afrique

    - voir carte sur site -

    Actuellement, l'Afrique est le continent avec le moins de liberté économique au monde, cependant, c'est aussi la région avec le plus grand potentiel de croissance économique. Une population en plein essor, et donc une main-d'œuvre, sont prometteuses pour l'innovation future. En fait, on prévoit que l'Afrique verra une augmentation de 2,5 milliards de personnes d'ici la fin du siècle.

    Le pays le moins bien noté d'Afrique est le Soudan, un pays soumis à de nouvelles pressions en raison d'un conflit civil qui sévit. Historiquement, le développement économique a été entravé par une corruption endémique et un manque de capacité institutionnelle.

    À l'inverse, le Botswana a enregistré le score le plus élevé de l'Afrique continentale (64,9), se classant plus haut que des pays comme la France et l'Italie.

    Les Amériques

    - voir carte sur site -

    Dans les Amériques, les États-Unis se classent au 3e rang régional - 25e au total - avec un score de 70,6. Le rapport attribue la catégorisation des États-Unis comme étant uniquement « principalement libres » à des problèmes tels que l'inflation, l'augmentation de la dette publique et les dépenses déficitaires incontrôlées. La dette publique se situe actuellement à un chiffre équivalent à plus de 128 % du PIB.

    En Amérique du Sud, le Chili arrive en tête, se classant au-dessus de nombreuses autres puissances économiques comme les États-Unis, le Royaume-Uni et le Japon. Cependant, l'élection en 2021 d'une nouvelle Assemblée constitutionnelle pourrait mettre en péril la situation économique actuelle, car elle favorise une approche beaucoup plus socialiste de l'économie.

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  20. Asie de l'Est et Océanie

    - voir carte sur site -

    Le score de la Chine est parmi les plus bas d'Asie de l'Est et d'Océanie, se classant au 154e rang mondial, la catégorisant comme une économie réprimée. Le Parti communiste chinois au pouvoir exerce régulièrement un contrôle direct sur l'activité économique. La position protectionniste de la Chine à l'égard des investissements étrangers et une pléthore de tarifs commerciaux imposés par d'autres pays sont également pris en compte ici.

    En Inde, où la dette publique équivaut à environ 84 % du PIB, la santé budgétaire est la catégorie la moins bien notée. De plus, une grande partie de l'économie reste assez informelle; une grande partie des gens travaillent dans des emplois sans relevés d'impôts, revenus enregistrés ou contrats formels les protégeant, ce qui remet en question les libertés du travail.

    Le Moyen-Orient et l'Asie centrale

    - voir carte sur site -

    Il n'est pas surprenant que les Émirats arabes unis aient le score le plus élevé du Moyen-Orient. Les Émirats arabes unis ont mis en œuvre diverses mesures et initiatives, telles que des exonérations fiscales, des zones franches, des processus d'enregistrement des entreprises simplifiés et des cadres réglementaires flexibles pour encourager l'entrepreneuriat et l'investissement étranger direct. De plus, les taux d'imposition les plus élevés pour les particuliers et les sociétés au pays sont de 0 %.

    La catégorie la plus basse de la Turquie concerne l'efficacité du système judiciaire et l'état de droit. Le président Recep Tayyip Erdoğan, qui est déjà au pouvoir depuis deux décennies, a récemment remporté les élections dans le pays, renforçant à nouveau son autorité sur la politique turque. Il est donc peu probable que le score de liberté économique de la Turquie se redresse à court ou moyen terme.

    https://www.zerohedge.com/economics/visualizing-state-economic-freedom-around-world-2023

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  21. Visualiser le "plus grand transfert de richesse de l'histoire" alors que les baby-boomers se débarrassent de leurs bobines mortelles


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 11 JUIN 2023 - 01:00


    Le plus grand transfert de richesse intergénérationnel de l'histoire américaine a commencé, alors que des dizaines de millions de baby-boomers commencent maintenant à mourir en plus grand nombre - dont les plus jeunes viennent d'avoir 60 ans et les plus âgés approchent les 80 ans.

    Bien sûr, certains laisseront peu ou pas d'héritage à leurs héritiers, tandis que d'autres laisseront des centaines de milliers, voire des millions (ou des milliards) de dollars à leurs héritiers, ainsi que des maisons et d'autres biens.

    Comme le note le NY Times, en 1989, la richesse familiale totale aux États-Unis était d'environ 38 000 milliards de dollars. Ce nombre a explosé pour atteindre 140 000 milliards de dollars en 2022. Sur ce montant, 84 000 milliards de dollars devraient être transmis des Américains plus âgés à leurs héritiers du millénaire et de la génération X jusqu'en 2045. Quelque 16 000 milliards de dollars seront transférés au cours de la prochaine décennie.

    Visualiser l'état actuel des actifs parmi les citoyens ;

    - voir graph sur site -

    De plus, le transfert a déjà commencé - alors que les Américains plus âgés ont commencé à transférer de l'argent à leurs enfants et petits-enfants dans le cadre de ce qu'on appelle "donner en vivant", qui comprend des achats de propriété, des transferts en espèces répétés exempts d'impôt de fonds immobiliers et la fourniture d'autres ressources. pour donner une longueur d'avance à leurs héritiers.

    Dans d'autres cas, les Américains plus âgés prêtent à leurs héritiers leur propre héritage plus tôt que prévu par le biais de sociétés telles que National Family Mortgage, qui facilite les arrangements entre les membres de la famille. Dans de nombreux cas, le parent, ou le prêteur, facture un taux d'intérêt conforme à l'IRS à ses héritiers afin que de grosses sommes d'argent qui changent de mains ne soient pas traitées comme un revenu imposable.

    Le conseiller financier new-yorkais spécialisé dans la génération Y, Douglas Boneparth, 38 ans, a déclaré au Times qu'il ne s'agissait plus d'un "phénomène imminent". Au lieu de cela, le transfert de richesse est "actuel".

    Selon le NY Times (qui se concentre bien sûr sur les inégalités), les 10 % des ménages les plus riches donneront et recevront la majorité du transfert de richesse. De cela, les 1% les plus riches - qui détiennent autant de richesse que les 90% les plus bas - dicteront comment la part du lion des fonds sera utilisée et investie. Pendant ce temps, les 50% des ménages les plus pauvres ne représenteront que 8 % du transfert de richesse.

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  22. - voir graph sur site -

    L'explication de la richesse ? Les baby-boomers ont pu profiter de la croissance explosive des marchés financiers et immobiliers - le prix moyen d'une maison aux États-Unis ayant bondi d'environ 500 % depuis 1983, lorsque la plupart des baby-boomers étaient dans la vingtaine et la trentaine. Le S&P 500, quant à lui, a augmenté de plus de 2 800 % (hors dividendes) depuis le début de 1983, à peu près au moment où les fonds indiciels sont devenus populaires en tant que véhicule d'investissement courant pour les employés des entreprises et autres professionnels de la classe moyenne. Ensuite, bien sûr, il y a les plans d'actionnariat d'entreprise et les 401 (k) dont les baby-boomers ont largement bénéficié.

    - voir graph sur site -

    Cela dit, le Times note qu'il existe "de nombreuses nuances", telles que "Un patchwork de salariés à bas salaire peut être en mesure d'emménager dans la maison payée d'un parent dans un marché immobilier en plein essor - ou peut recevoir une petite aubaine toujours significative assez pour payer les dettes.

    Et il y aura des milléniaux, des membres de la génération X et des jeunes boomers de la classe moyenne supérieure qui hériteront de sommes forfaitaires – apparemment gagnants – qui se débattront avec les maux de tête substantiels d'une «génération sandwich», face aux dépenses liées aux soins des parents vieillissants et les enfants à la fois.

    Il y a peu d'aspects de la vie économique qui ne seront pas touchés par les effets d'entraînement du transfert : le logement, l'éducation, les soins de santé, les marchés financiers, les marchés du travail et la politique seront tous inévitablement affectés. -NY Times

    Ensuite, il y a les impôts...

    Un autre facteur majeur des transferts de patrimoine pour les particuliers fortunés et très fortunés (ceux qui possèdent respectivement au moins 5 millions de dollars et 20 millions de dollars en espèces ou des actifs facilement liquidables), qui constituent 42 % du volume prévu de transfert de patrimoine par 2045, selon le cabinet d'études Cerulli Associates. Cela représente environ 36 000 milliards de dollars en 2020.

    Selon le code fiscal américain, les particuliers peuvent transférer jusqu'à 12,9 millions de dollars aux héritiers, de leur vivant ou de leur décès, sans impôt fédéral sur les successions (26 millions de dollars pour les couples mariés). Pour cette raison, les particuliers HNW et UHNW pourraient finir par payer des impôts pouvant atteindre 4,2 billions de dollars d'ici 2045.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/visualizing-greatest-wealth-transfer-history-boomers-shed-their-mortal-coils

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  23. Déconstruire la mondialisation, une perspective historique. Vers « la privatisation et la financiarisation de tout »


    Par Mark Keenan
    Recherche mondiale,
    11 juin 2023


    La privatisation et la financiarisation de tout

    Pendant des siècles, la «terre commune» était sous propriété partagée par les peuples du monde entier pour le bien-être et la subsistance de tous. Cependant, les groupes avides de pouvoir du début des temps modernes ont incité à la destruction et à la prise de contrôle de la terre commune, afin de créer une culture de dépendance dans laquelle les masses dépendaient des plans des contrôleurs potentiels. Sur une durée d'environ 300 ans, ce groupe cherchant à être la classe dirigeante a incité à la prise de contrôle de cette terre, détruisant ainsi l'autosuffisance de la communauté. Cela a été fait via divers mécanismes politiques et juridiques afin de créer une culture de dépendance à l'égard du papier-monnaie et des salaires tirés du travail.

    La dispense de faveur devait alors être décidée par le papier-monnaie, et qui le contrôlait. L'autosuffisance communautaire, la propriété partagée, l'entraide et l'accès aux terres communes devaient être détruits. Il y avait quatre conditions importantes pour que l'arrangement traditionnel soit changé: l'industrialisation et les marchés pour les biens produits, un pool de travailleurs, une économie de papier-monnaie qui pourrait fournir aux gens une subsistance apparemment indépendante de la terre et le développement du gouvernement moderne. Ces changements ont été accomplis par la force. En Angleterre, du XVIe au XIXe siècle, des « lois sur les clôtures » ont été promulguées pour éliminer l'utilisation des terres villageoises et des biens communs. Ces lois visaient spécifiquement à éliminer leurs moyens de subsistance rendant les gens dépendants des salaires en papier-monnaie.

    Il s'est avéré que pour vivre sur la terre, il fallait désormais du papier-monnaie pour payer le loyer, acquérir des produits et payer des impôts. Les ressources vastes et abondantes de la nature et des produits de la société ne pouvaient désormais être acquises qu'en acquérant des morceaux de papier appelés monnaie. Ceux qui possédaient la création et l'attribution du papier-monnaie ont commencé à tout contrôler. Plutôt que d'avoir une relative autosuffisance grâce à l'utilisation et à la gestion raisonnable des terres communes pour l'agriculture, les animaux de pâturage, le bois pour la construction, les herbes pour les médicaments et toutes les autres ressources nécessaires, les gens sont devenus esclaves du système monétaire. C'est devenu la loi du marché (anonyme) qui obligeait un homme à travailler pour un salaire de misère.

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  24. "L'argent n'est qu'une nouvelle forme d'esclavage, qui se distingue de l'ancien (esclavage) simplement par le fait qu'il est impersonnel - il n'y a pas de relation humaine entre maître et esclave." - Léon Tolstoï

    Ainsi, une société coopérative florissante d'autrefois a été progressivement remplacée par une société compétitive dans laquelle chaque homme était contraint d'être pour lui seul car il devait acquérir du papier-monnaie pour survivre, et pour ce faire, il devait travailler. sous les régimes de ceux qui contrôlaient la masse monétaire, c'est-à-dire les banquiers et les financiers.

    Dans les villages et les villes de l'Europe médiévale, le système agricole visait l'autosuffisance locale. L'avènement de la science et de l'industrie matérialistes a progressivement remplacé la vision du monde traditionnelle centrée sur Dieu et les anciennes façons de vivre ont pratiquement disparu. Entre les années 1500 et 1700, l'épuisement rapide des forêts européennes n'était qu'un symptôme de ces changements massifs.

    Les puissances financières avaient décidé que cela allait devenir le mode de vie « moderne ». Cependant, en réalité, le mode de vie moderne a été une forme subtile d'esclavage monétaire, puisque chaque personne a dû faire partie de ce «système truqué» pour obtenir du papier-monnaie simplement pour survivre. Nous avons l'impression d'être gouvernés par la démocratie, mais rien n'est plus éloigné de la vérité. Nous sommes en fait gouvernés par l'argent, ou plus précisément, par ceux qui contrôlent l'argent.

    Dans les temps modernes, que l'homme ou la femme vive sous une dictature communiste brutale ou dans le système de la soi-disant démocratie sous le capitalisme ; les véritables contrôleurs ont été les maîtres de l'argent qui possèdent et contrôlent le système bancaire privé mondial. Un système bancaire qui a financé à la fois le contrôle communiste génocidaire et le vaste contrôle des méga-entreprises, comme en témoigne le livre ci-dessus. Il s'agit d'une forme d'esclavage plus trompeuse, car l'homme ou la femme qui se croit libre peut ne pas comprendre le fonctionnement réel du système monétaire et ne pas se rendre compte qu'il en est l'esclave.

    Contrairement à l'époque où les gens partageaient l'utilisation de vastes étendues de terre, à l'époque moderne, pratiquement tout a été privatisé et rien n'est disponible ou détenu par le peuple. L'utilisation partagée des ressources de la nature n'est plus le cas, et le même ciel (les ondes) a été privatisé. Même la vie elle-même est en train d'être privatisée, via l'avènement du brevetage et du bio-piratage des gènes, des aliments, des plantes, des animaux, de la biodiversité et des ressources de la nature, et des formes de vie - y compris les agents pathogènes, les marqueurs génétiques et les virus. Dans presque tous les cas, vous le trouverez détenu par des sociétés. En revanche, toutes les ressources de base étaient autrefois accessibles aux peuples du monde sans avoir à acquérir de papier-monnaie dans une économie financière truquée, soumise à l'inflation, à l'usure bancaire (intérêts excessifs), aux impôts, etc.

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  25. "La loi punit l'homme ou la femme qui vole l'oie du vulgaire, mais lâche le plus grand criminel, qui vole le vulgaire de l'oie." —Proverbe anti-clôture du XVIIIe siècle

    L'industrialisation et la monétisation ont sonné le glas des économies villageoises millénaires car elles ont enlevé à l'individu et aux habitants des villages et des villes les moyens de contrôler leurs propres moyens de subsistance. Près de cent ans après, nous pouvons voir la dévastation des modes de vie traditionnels dans tous les coins du monde - des modes de vie qui étaient organiquement en phase avec la nature et qui foulaient légèrement la terre.

    Les entreprises privilégient le profit avant tout

    Aujourd'hui, nous voyons que des décennies de mondialisation et de privatisation ont entraîné le pillage démoniaque de la nature. En agissant derrière le masque des entreprises, les puissances des mégabanques privées parcourent librement le monde pour chaque opportunité de profit aux dépens des autres. Les sociétés sont en fait des illusions - ce sont des fictions juridiques qui bénéficient de privilèges qui ne sont pas accessibles à un individu. Les sociétés bénéficient de structures fiscales avantageuses ou ne paient aucun impôt ; ainsi que l'anonymat accordé à la fois aux propriétaires et aux gestionnaires qui n'agissent pas en leur propre nom, mais au nom de la « société ». Les méga-sociétés n'ont en fait aucune existence dans la réalité - elles sont un front fictif derrière lequel les soi-disant élites financières se cachent, sans aucune responsabilité. Il n'y a pas de Monsanto, mais seulement les personnes qui agissent au nom de Monsanto. La société elle-même n'est pas intrinsèquement bonne ou mauvaise car seules les personnes qui contrôlent la société existent réellement et prennent de bonnes ou de mauvaises décisions.

    Ces entités juridiques sont conçues pour permettre la création de profits, voir la note de fin [i], et ont été au cœur du paradigme de l'hyper-croissance de la mondialisation. Presque toutes les entreprises de tous les secteurs sont conçues pour donner la priorité au profit par rapport à toutes les autres priorités. La société peut être utilisée pour mettre en œuvre des actions pour lesquelles tout individu serait emprisonné, comme une pollution environnementale majeure, etc. Les sociétés n'ont pas d'identité nationale. Par exemple, Monsanto est une énorme société de biotechnologie qui opère dans le monde entier. Cette structure d'entreprise mondiale contribue continuellement à la dégradation et à la pollution des ressources mondiales afin d'utiliser les ressources pour maximiser les profits de l'entreprise pour les propriétaires. Notez que ce sont les méga-banques du monde qui figurent parmi les principaux actionnaires de pratiquement toutes les sociétés Fortune 500.

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  26. Essentiellement, les institutions de la banque mondiale et de la mondialisation, y compris l'ONU, ont aligné les économies mondiales sur un plan qui impliquait le contrôle des pays par la dette, la déréglementation de l'activité des entreprises et le contrôle par les entreprises de tout ce qui avait été une ressource publique pendant des siècles. Je note un livre de John Perkins, Confessions of an Economic Hitman , décrit certains des effets sociaux et environnementaux de la mondialisation des entreprises :

    « La grave exploitation du pétrole dans le bassin amazonien équatorien… a entraîné une frénésie d'achats dans laquelle le petit club de familles qui dirigeait l'Équateur a fait le jeu des banques internationales. Ils ont chargé leur pays d'énormes dettes, soutenus par la promesse de revenus pétroliers… ce petit pays était devenu la victime par excellence de la corporatocratie. Mes contemporains et moi… avions réussi à l'amener à une quasi-faillite. Nous lui avons prêté des milliards de dollars afin qu'il puisse embaucher nos entreprises d'ingénierie et de construction pour construire des projets qui aideraient ses familles les plus riches. En conséquence, au cours de ces trois décennies, le niveau officiel de pauvreté est passé de 50 à 70 %, le sous-emploi ou le chômage est passé de 15 à 70 %, la dette publique est passée de 240 millions de dollars à 16 milliards de dollars, et la part des ressources nationales allouées aux citoyens les plus pauvres est passée de 20 % à 6 %. Aujourd'hui, l'Équateur doit consacrer près de 50 % de son budget national simplement au remboursement de ses dettes. – John Perkins, auteur

    Aligné sur le cartel mondial de la banque privée, une caractéristique de la mondialisation au cours des dernières décennies a été cet asservissement par la dette de pays entiers. En règle générale, des prêts massifs sont accordés à un pays sous la promesse de richesse grâce à l'investissement et lorsque cela ne se concrétise pas, le pays est obligé de vendre des actifs, tels que des compagnies pétrolières, des systèmes d'approvisionnement en eau, des terres ou des ressources, généralement à moindre coût sous les conditionnalités de le contrat de prêt.

    "Parce que les prêts ont été arrangés de telle sorte qu'ils ne peuvent jamais être remboursés, les intérêts composés ne font qu'augmenter la dette. Il n'y a tout simplement pas d'issue. Si le pays fait défaut sur la dette, il est alors coupé de tout financement international. – John Perkins, auteur

    Le FMI, par exemple, via le processus d'ajustement structurel, contrôle les activités économiques des pays qui ont reçu des prêts du FMI, entraînant souvent une dévastation économique, sociale et culturelle. Ce processus a été appliqué par le FMI dans plus de 150 pays, aboutissant à ce que le professeur Michel Chossudovsky, président et directeur du Centre de recherche sur la mondialisation, appelle la « mondialisation de la pauvreté ».

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  27. La mondialisation entraîne également d'énormes disparités de revenus, par exemple, en 2005, un travailleur à temps plein au salaire minimum aux États-Unis gagnait 10 500 dollars par an et le PDG d'Exxon-Mobil était payé 13 700 dollars de l'heure - plus de 2 600 fois ce que gagne le salaire minimum, voir Note de fin [ii]. Pourtant, lorsqu'une entreprise échoue, ce ne sont jamais les gens ordinaires qui en profitent, comme le monde en a été témoin avec le pillage d'Enron. Avant son effondrement, les dirigeants de l'entreprise ont reçu plus de 744 millions de dollars en paiements et bonus. Cependant, lors de la faillite, les travailleurs d'Enron ont perdu 800 millions de dollars de leurs fonds de pension.

    La durabilité locale ou l'autosuffisance locale n'ont pas fait partie des attributions des institutions publiques qui favorisent le paradigme de la mondialisation. Le processus de développement durable politiquement défini a toujours aussi soutenu une hyper-croissance sans fin du PIB, il a donc été décrit à juste titre par certains auteurs comme une « mondialisation peinte en vert ».

    « La croissance économique en soi n'est ni une bonne ni une mauvaise chose. Tout dépend de ce qui pousse et de ce qui est déplacé ou détruit. » –EF Schumacher

    Une déconstruction détaillée des Objectifs et politiques de développement durable trompeurs de l'ONU et de ce qu'ils signifient réellement est fournie dans le livre Transcending the Climate Change Deception Toward Real Sustainability .

    Un autre aspect de la mondialisation est ce que certains ont appelé « l'économie de la destruction ». L'auteur, Armin Risi, le décrit comme suit :

    « La consommation doit être continuellement augmentée par la création de nouveaux besoins artificiels, par de nouveaux moyens de propagande et par l'ouverture de nouveaux marchés. Si cela n'est plus possible, la consommation doit être augmentée par une autre méthode encore, à savoir en augmentant la destruction. Comme l'histoire l'a montré, les moyens les plus efficaces à cette fin sont les crises économiques, les krachs financiers et les guerres. Dans de tels cas, les gagnants – ceux qui ont secrètement incité à la destruction – peuvent recommencer à reconstruire. De toute évidence, le pouvoir des acteurs mondiaux repose sur un cercle vicieux : la destruction systématique comme moyen d'augmenter la production. – Armin Risi, auteur

    « – la vraie nature de la « guerre contre le terrorisme » de l'Amérique… est qu'elle est en fait un prétexte pour un « nouvel ordre mondial » – des guerres de conquête dans le but de servir les intérêts financiers : Wall Street, le complexe militaro-industriel américain, c'est-à-dire les intérêts pétroliers, corporatifs et autres qui profitent de la mort et de la destruction. “ – Professeur Michel Chossudovsky, Auteur

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  28. « La Commission économique des Nations Unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes a déclaré que « les niveaux de [pauvreté] sont encore considérablement plus élevés que ceux observés en 1980… Dans le cadre des PAS, la dette extérieure de l'Afrique a augmenté de plus de 500 % depuis 1980… Les pays africains ont payé leur dette a été multipliée par trois et pourtant ils sont trois fois plus endettés qu'il y a dix ans… la Banque mondiale et le FMI… ne sont que des instruments pour imposer le dessein impérial américain à l'Afrique et au reste du tiers monde. – Dr Sahadeva Dasa, auteur

    Contrôle corporatif de l'approvisionnement alimentaire
    L'approvisionnement alimentaire mondial est également contrôlé par une poignée d'entreprises. Par exemple, 95 % de toutes les réserves de céréales dans le monde sont contrôlées par six méga-entreprises agroalimentaires. Le contrôle des entreprises a entraîné une augmentation des aliments transformés, des fermes industrielles industrielles, la perte de fermes familiales et de communautés rurales, et une utilisation accrue des pesticides et des OGM. Les principales méga-entreprises de pesticides et d'OGM comprennent BASF, Bayer Dupont, Dow Chemical, Monsanto et Syngenta. Monsanto était responsable de l'introduction de cultures GM et de produits chimiques toxiques, tels que l'aspartame, le DDT, l'agent orange, les engrais à base de pétrole, le rGBH, le glyphosate, etc. De plus, la pratique impie des entreprises consistant à breveter la nature elle-même est menée par de telles entreprises. Il a remplacé des milliers d'années d'agriculture traditionnelle et de droits des agriculteurs.

    « 70 % des brevets sur les cultures vivrières de base sont détenus par six multinationales qui peuvent en fixer le prix du marché et bloquer la concurrence pendant 20 ans, monopolisant ainsi le marché… breveter le vivant va à l'encontre du partage des connaissances et de la préservation de la biodiversité et culture » – Dr Sahadeva das, auteur

    Par conséquent, les agriculteurs des pays en développement ne sont plus autorisés à stocker des semences sans payer les sociétés pour ce privilège. Qui a donné ce privilège aux entreprises ? Ce problème est connu sous le nom de « biopiraterie ». En Inde, des millions d'agriculteurs ont emprunté de l'argent pour acheter des semences GM produites par des entreprises qui étaient environ 1 000 fois plus chères que les semences traditionnelles, mais lorsque les récoltes ont échoué, ces agriculteurs se sont retrouvés avec d'énormes dettes. La situation était aggravée par le fait que les semences GM contiennent la technologie Terminator, de sorte que les agriculteurs devaient acheter de nouvelles semences chaque année. Cette crise aurait entraîné le suicide de plus de 250 000 agriculteurs en Inde entre 1995 et 2009, voir Endnote [v].

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  29. Selon l'analyste Frederick Kaufmann, voir Endnote [vi], la crise de l'inflation alimentaire mondiale à long terme a également été le résultat des manipulations de la méga-banque Golden Sachs de Wall Street. En 1991, Golden Sachs a proposé un nouveau type de produit d'investissement appelé Goldman Sachs Commodity Index (GSCI). Selon Kaufman :

    « étant donné que l'impact déflationniste de la vente à découvert d'une position ne faisait tout simplement pas partie du GSCI, les négociants professionnels en céréales pouvaient faire un gros lot en anticipant les fluctuations du marché que ces « roulements » entraîneraient inévitablement ». Alors que d'autres banques entraient dans le jeu, « le décor était planté pour l'inflation alimentaire… qui enverrait des ondes de choc dans le monde entier…. Ainsi, de 2005 à 2008, le prix mondial des denrées alimentaires a augmenté de 80 % - et n'a cessé d'augmenter... les banquiers d'investissement ont conçu une augmentation artificielle du prix des céréales à terme... 250 millions de personnes ont rejoint les rangs des affamés en 2008... tous Pendant que les fonds indiciels continuent de prospérer, les banquiers empochent les bénéfices et les pauvres du monde sont au bord de la famine. – Frederick Kaufmann, auteur

    Des politiques de développement insensées ne peuvent pas produire une société saine
    EF Schumacher (1911-1977) était un ancêtre du véritable mouvement de durabilité des années 1970, un mouvement qui a ensuite été détourné par les Rothschild et le processus politique néfaste de l'ONU appelé Développement durable, voir le livre Transcending the Climate Change Deception pour plus de détails .

    « Le travail insensé ne peut pas produire une société saine… pouvons-nous prendre à la légère le fait que tant d'entre eux (adolescents) se réfèrent maintenant à leur participation à la vie adulte comme 'rejoindre la foire d'empoigne' ? Il pourrait difficilement y avoir un plus grand signe d'échec humain que celui-ci. – EF Schumacher (1911-1977), auteur

    Les peuples du monde vivent depuis des décennies dans un paradigme de mondialisation inutilement destructeur. L'impératif d'une croissance sans fin du PIB dans le cadre du paradigme actuel de l'argent de la dette est en fait une astuce trompeuse car :

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  30. La véritable raison pour laquelle les gouvernements du monde ont donné la priorité à la croissance du PIB au cours des dernières décennies est que les gouvernements peuvent collecter suffisamment de recettes fiscales pour payer en permanence des milliards de dollars d'intérêts sur la dette nationale aux méga-banques privées. Une grande partie de l'argent de vos impôts va directement aux institutions bancaires internationales sous forme d'intérêts sur des prêts en argent de la dette qui ont été créés à partir de rien. Ces prêts d'argent de la dette ont été créés ex nihilo par les institutions bancaires internationales. Le paradigme de l'hyper-croissance du PIB n'est nécessaire que pour maintenir le fonctionnement du système bancaire mondial d'usure/dette – un système dans lequel la richesse a continuellement afflué vers les méga-banques privées.

    La plupart des formes de croissance du PIB dans le modèle de mondialisation entraînent une augmentation de la dégradation de l'environnement, de la pollution et de l'utilisation des ressources. Le PIB est souvent davantage un indicateur de la « pollution » intérieure brute, plutôt que le bien-être réel d'une population nationale. Il existe de nombreuses lacunes dans la comptabilité du PIB en tant qu'indicateur du bien-être de la société.

    Le paradigme de l'hyper-croissance a entraîné des crises (orchestrées) d'expansion-récession-renflouement dans les pays qui ont contracté d'importants prêts en argent de la dette, voir aussi le livre Demonic Economics and the Tricks of the Bankers

    Au-delà d'un certain point, la croissance du PIB n'augmente pas le bien-être humain, elle l'appauvrit. Malgré des décennies de croissance du PIB, le bien-être économique de la société, tel qu'estimé par l'indicateur de progrès véritable, a diminué depuis 1978. C'est donc un mythe que la croissance du PIB et la mondialisation « flottent sur tous les bateaux ».

    Un exemple du grave défaut d'utiliser la croissance du PIB comme mesure du bien-être de la société est la catastrophe pétrolière de l'Exxon Valdez en 1991. Cette énorme catastrophe environnementale, bizarrement, a en fait augmenté le PIB de l'Alaska. La vaste marée noire a causé des dommages environnementaux massifs contaminant 1 300 miles de côtes avec 250 000 barils ou 11 millions de gallons de pétrole, décimant de vastes stocks de poissons et polluant les systèmes biophysiques. Malgré cela, le PIB a en fait augmenté en Alaska en raison de l'activité économique des entreprises et des organisations impliquées dans les activités de nettoyage massives requises. Ces activités ont augmenté le PIB du pays de 2 milliards de dollars, grâce à des opérations de nettoyage intensives, mais cela ne tient pas compte des dommages environnementaux à long terme en Alaska, qui peuvent encore être observés aujourd'hui, voir Endnote [vii ].

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  31. L'économie contemporaine considère les humains comme de simples unités de production et de consommation qui servent l'économie de la mondialisation et fonctionne comme un outil comptable de l'économie mondiale de l'argent de la dette détenue par les banquiers. L'économie contemporaine est une idéologie erronée qui devrait être abandonnée car elle ne fonctionne pas pour le bien-être de 99,9% de l'humanité. Par exemple, la pensée qu'une crise de surendettement peut être résolue en créant plus de dette est une illusion. Pendant des décennies, les économistes contemporains se sont accrochés à leurs mantras imparfaits, répétant continuellement la ligne de croissance du PIB - ils font partie d'une idéologie économique imparfaite et insoutenable/défaillante. Le professeur John McMurtry, le décrit comme une "boîte économique fatalement absurde":

    « L'économie contemporaine est une pseudo-science. Rien de tout cela ne peut être vu par «l'économie» parce que c'est une pseudo-science. Ses catégories dirigeantes sont déconnectées de la réalité…. tout ce qui ne correspond pas à cette construction a priori aveugle à la vie est hérétique dans les écoles supérieures fournissant des conseillers économiques aux gouvernements et aux entreprises, et tabou dans la presse et les médias d'entreprise dans la mesure de sa contradiction... Les coûts de la vie ne se calculent pas, et "la croissance économique » est compatible avec la destruction de tous les systèmes de survie. Nous trouvons ici, en fait, la forme sous-jacente d'une religion fanatique… Elle règne comme une croyance totalitaire aveugle à tout sauf à sa propre croissance libre de toute valeur de vie, norme ou régulateur… Ce système de valeurs mutant est malin jusqu'à la moelle sans aucune conscience de son dérangement ou de ses conséquences néfastes. – Professeur John McMurtry (Cité avec l'aimable autorisation).

    Développement durable – un problème enveloppé de solution

    Les causes sous-jacentes du véritable problème de la dégradation de l'environnement (qui n'est pas un problème de crise climatique) ne sont pas abordées par la solution « politique » du développement durable et, au cours des 30 dernières années, n'ont pas été mises en évidence dans les couloirs institutionnels du pouvoir où la mondialisation/ l'hypercroissance et le « statu quo » du système d'argent-dette ne devaient jamais être remis en question. Ainsi, le développement durable dans sa définition politique n'a jamais été autre chose qu'un « greenwash » – un nouveau terme qui a simplement entériné dans sa définition politique la stratégie « business as usual » de la mondialisation. Au cours des 30 dernières années, la politique promue par l'ONU consistant à découpler les impacts environnementaux de la croissance du PIB/de la mondialisation a été un échec complet, comme le détaille le livre ci-dessus Transcending the Climate Change Deception, cette politique n'allait jamais fonctionner. Le professeur Stanley Temple de l'Université du Wisconsin-Madison a déclaré que l'utilisation excessive du mot « durable » en est venue à signifier trop et rien à la fois, et que le développement durable, en tant que concept, est trop vaguement défini pour avoir une utilité particulière.

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  32. Jusqu'alors, ils ne pouvaient mette la main sur l'intelligence des gens et se contentaient donc d'en bloquer la production ou d'y mettre la main dessus ou de la faire disparaître. C'est le crime le plus ancien du monde issu de la monarchie, de l'empire et de la république où le Peuple doit fermer sa gueule.
    Mais, l'expansion de la population dans le monde a permis de délivrer un grand nombre de personnes surdouées qui ont pu s'exprimer. D'où ce scindage en deux entre les pays attardés de l'Ouest et les performants de l'Est, car ce ne sont pas les chefs d’États qui sont moins cons que les autres mais les habitants qui peuvent être considérés à leur juste valeur.

    La machine à calculer, l'ordinateur ont encore de beaux jours devant eux tandis que la NSA (appelée 'Intelligence Artificielle' !) destinée à supprimer les justes propos, effacer la réalité, punir les créateurs et obliger l'être humain jusqu'à naître trisomique n'est qu'un passage obligatoire pour les lèches-culs des merdias et pouvoirs politiques.

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  33. L'IPCC a été fondé par des groupes de réflexion, comme le Club de Rome, le World Watch Institute, les Rockefeller, etc., des gens qui ont un intérêt différent pour toute la question. Et ils ont trouvé, je pense que c'était une analyse de William Engdahl , qui disait qu'ils avaient trouvé ou inventé le mythe du gaz carbonique afin d'avoir défini un ennemi commun qui est l'humanité elle-même.

    L'humanité est coupable de produire autant de gaz carbonique par l'industrie civile et la consommation. Cette idéologie peut être utilisée pour une autre, une nouvelle politique. Ainsi, ce fut l'origine du mythe du gaz carbonique et cela a été leur propagande dans le monde entier. Puis est venu Al Gore et tout le monde croit en lui. Cela contraste avec le fait qu'un véritable changement climatique ne se produit pas au sens où ils le définissent. Cette histoire n'est généralement pas connue. Et les gens ne connaissent vraiment rien à la Nature et à la Planète. Il y a une certaine ignorance en général, et le public croit en tout.

    Il y a beaucoup de changements dans le monde, dans le climat, dans de nombreux aspects, comme ceux que le Dr Rosalie Bertell a découverts, dont nous parlerons plus tard, qui a dit que nous détruisions notre planète. Mais comment ? Ce n'est pas par le réchauffement climatique, mais par quelque chose de totalement différent. Ce n'est pas mentionné par ces gens qui parlent du changement climatique. Ils ne voient pas qu'il y a des changements mais il y en a différents avec des origines très différentes.

    Silvia Terribili : Oui, il semble aussi que les modèles informatiques prédisant un réchauffement climatique catastrophique dans les années à venir soient paramétrés et qu'il y ait un risque de cadrer le résultat de ces méthodes et modèles. Pouvez-vous dire quelque chose sur ces modèles ?

    CvW : Ces modèles que l'IPCC utilise sont des modèles informatiques. Leurs résultats ne sont que le résultat d'une simulation informatique. Cela n'a rien à voir avec la réalité et ce qu'ils mesurent est ce qu'ils veulent mesurer. Ils mesurent simplement quelque chose comme plus de production de gaz carbonique, mais ils ne tiennent pas compte de la complexité du climat sur cette planète.

    Ils n'ont aucun paramètre à leur sujet et ils essaient donc vraiment de nous tromper avec ce qu'ils disent sur une si grande quantité de changements climatiques et de réchauffement de la planète. Cela ne se produit pas et cela ne se produira pas à cause du gaz carbonique.

    Donc, ce sont des méthodes étranges, et non scientifiques.

    Il faudrait dire que ce sont des méthodes politiques qui veulent prouver quelque chose qui n'est pas le cas. Il n'y a donc aucune raison pour qu'il y ait un tel réchauffement climatique supérieur à 4 degrés, ce qui est impossible. Au moins, c'est impossible en mettant simplement le gaz carbonique comme mesure de cette infime quantité de gaz carbonique dans l'air. Vous n'auriez jamais d'effet et c'est très drôle que tout le monde croie à ce non-sens. C'est une théorie mais cela n'a rien à voir avec la réalité et nous devrions nous demander pourquoi cette théorie existe. Donc, c'est la question la plus importante.

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  34. ST : Il y a environ 30 ans, nous avertissions déjà que la couche d'ozone protectrice avait été réduite. De nos jours, nous ne semblons plus nous soucier de l'appauvrissement de la couche d'ozone dans la stratosphère. Comment cela pourrait-il s'expliquer parce que nous devons nous préoccuper de l'appauvrissement de la couche d'ozone et d'où vient-elle ?

    CvW : La question de l'ozone, oui. C'est encore une chose très drôle et ce n'est pas drôle du tout au final, parce que la couche d'ozone est vraiment quelque chose dont nous avons besoin.

    Sans la couche d'ozone, il n'y aurait pas de vie sur terre, car elle nous protège du rayonnement cosmique du soleil, en particulier des rayons UV-B et -C, qui sont très toxiques.

    Et il a été découvert que ce rayonnement descend aujourd'hui sur la terre, ce qui est normalement empêché par la couche d'ozone.

    Mais maintenant, ça passe, et c'est une longue histoire parce qu'il y avait le Protocole de Montréal dans les années 80 qui interdisait l'utilisation des CFC, tous ces produits chimiques que vous avez dans les réfrigérateurs, etc., parce qu'ils pensaient que c'était la raison du trou dans la couche d'ozone.

    Mais c'était déjà faux à l'époque car nous savons que ce qui endommage vraiment l'ozone, c'est surtout la radioactivité. Il y a beaucoup de radioactivité dans l'air depuis que l'armée a expérimenté des explosions nucléaires depuis les années 40 et 50 jusqu'à la fin des années 90, et nous avons eu environ 2 200 explosions nucléaires sur terre et dans l'atmosphère et elles ont produit un beaucoup de rayonnement radioactif qui détruit la couche d'ozone.

    C'est la raison principale de la faiblesse de cette couche parce que la radioactivité est en quelque sorte en train de manger l'ozone de sorte qu'il suffoque en quelque sorte, parce que l'ozone est une sorte d'oxygène atmosphérique et que la radioactivité se termine avec l'oxygène.

    Le problème est quelque chose comme la suffocation et un effet toxique des radiations qui descendent sur terre lorsque cette couche est détruite ou inhibée.

    L'année dernière, les gens qui mesuraient la couche d'ozone ont constaté qu'elle était plus faible que jamais, elle ne s'est pas rétablie comme cela avait été proposé après le Protocole de Montréal. Et ils ont découvert qu'au contraire, il n'existe pas seulement sous la forme de trous au-dessus de l'Antarctique et de l'Arctique - ce dernier n'existant que depuis Fukushima, car il n'y avait jamais eu de trou au-dessus de l'Arctique auparavant.

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  35. Et maintenant, nous avons un appauvrissement de la couche d'ozone même sur toute la partie nord de la terre.

    Ainsi, le rayonnement toxique ne se produit pas seulement aux pôles, mais généralement il descend et détruit beaucoup de plantes et de vie animale basse, comme les insectes. Avec la mort des insectes, les oiseaux et toute la chaîne alimentaire sont affectés par la faiblesse de la couche d'ozone, et dans les océans le plancton meurt et le krill que les gros poissons mangent.

    Vous avez maintenant beaucoup de poissons qui meurent de faim et vous avez des récifs coralliens mourants comme, par exemple, la Grande Barrière de Corail à l'est de la Nouvelle-Zélande, la plus grande du monde, qui est en train de mourir et qui ne se reproduit presque plus . Les gens disent que c'est parce que les océans se réchauffent, mais cela ne peut pas être la vraie raison. Le principal problème est que le rayonnement toxique du soleil descend également dans l'eau et tue la vie dans les océans.

    Et puis vous avez toute cette radioactivité de Fukushima qui a été conduite dans le Pacifique de sorte que la vie dans le Pacifique est en train de disparaître, et bientôt vous n'aurez plus de poisson. C'est en quelque sorte très tragique car Rosalie Bertell a déjà écrit son livre "La planète Terre, la dernière arme de guerre" en 2000. Elle a étudié tous ces problèmes, et d'où ils viennent, et elle a toujours mis en garde contre la couche d'ozone, car elle avait a déjà été aminci de 10% à la fin des années 90 et maintenant il devient de plus en plus fin.

    Et elle a dit qu'avec un amincissement de 20% de la couche d'ozone, il n'y aurait plus d'agriculture, car les plantes seraient détruites par la toxicité des rayons UV. Vous pouvez le voir même sur votre balcon lorsque vous avez vos plantes là-bas. On peut déjà voir que les feuilles brunissent et que vos plantes poussent peu au soleil. Donc, c'est peut-être le plus gros problème auquel nous sommes confrontés et le résultat de très nombreux effets qui détruisent la couche d'ozone non seulement avec la radioactivité, mais aussi avec d'autres instruments et technologies pires que le gaz carbonique ou le réchauffement climatique.

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  36. ST : Que dire de la géoingénierie et plus particulièrement de l'injection d'aérosols stratosphériques qui est une des technologies que l'IPCC ne propose en quelque sorte pas mais qui dit qu'elle peut être une solution au réchauffement climatique. Qu'en penses-tu ?

    CvW : Eh bien, à cause de cette théorie mondiale du réchauffement climatique et du gaz carbonique, nous avons maintenant des géoingénieurs civils qui apparaissent, quelque chose qui n'existait pas auparavant. Maintenant, ils ont leurs instituts de recherche partout, et prévoient d'avoir une solution à ce problème qui est censé être la "gestion du rayonnement solaire" SRM ou SAI avec lesquels ils envisagent d'injecter des aérosols dans l'air pour empêcher le soleil de briller et de chauffer jusqu'à la terre.

    Alors, au lieu d'éliminer le gaz carbonique, parce que cela semble politiquement impossible, ils promeuvent cette autre solution pour lutter contre les effets du soi-disant réchauffement climatique et cela reviendrait à empêcher le soleil de trop briller sur la terre.

    Donc, le plan est d'injecter des aérosols dans l'atmosphère et surtout David Keith de l'Université de Harvard a un projet appelé SCOPEX pour ce processus même. Dans ce projet, il veut injecter même de l'acide sulfurique dans l'atmosphère en imitant quelque chose comme une éruption volcanique et ils l'appellent l'effet Pinatubo parce que le Pinatubo est un volcan qui a explosé en 1991 et les cendres et ce qui en est sorti ont eu pour effet de refroidir le températures.

    Et maintenant, ils essaient d'imiter cet effet en ajoutant de l'acide sulfurique dans l'air. Récemment, David Keith, ce professeur de l'Université de Harvard a même déclaré que des dizaines de milliers de personnes en mourraient au moins, car cela signifierait d'avoir des acides sur terre qui finissent par détruire toute vie.

    Je veux dire que ce sont des expériences folles qu'ils préparent, et ils optent pour des géoingénieurs civils et le plus drôle dans ce mouvement de géoingénieurs civils, c'est qu'ils ne parlent pas de l'arrière-plan militaire de toutes ces technologies qu'ils propagent maintenant.

    Et tous ces mouvements sur le changement climatique, etc., n'en savent rien non plus. On nie simplement qu'il s'agisse d'expériences militaires que nous connaissons déjà, car depuis 30 ans, il y a des pulvérisations régulières d'aérosols dans l'atmosphère, donc tout cela se produit déjà. Je veux dire quelque chose comme SRM n'a rien de nouveau. Nous l'avons déjà sous la forme de la pulvérisation de baryum et d'aluminium et d'autres substances très nocives pour la vie et l'agriculture.

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  37. Monsanto par exemple a inventé une graine qui résiste à l'aluminium, imaginez. Donc, des choses comme ça se produisent et les gens sont contre, mais ils ne voient pas que ces expériences sont déjà une réalité, faisant partie de la géo-ingénierie, de la géo-ingénierie militaire, qui existe maintenant depuis environ 70 ans ou plus. Cela a été un projet de la seconde guerre mondiale dans lequel les militaires ont inventé le nucléaire comme arme de guerre et après le nucléaire, ils ont inventé d'autres armes comme celles de contrôle du temps.

    Comme l'a dit Rosalie Bertell, ils ont inventé les guerres météorologiques, ils ont inventé la géo-ingénierie et ils ont inventé les armes à plasma qui sont des armes électromagnétiques utilisées et émises par les radiateurs ionosphériques. Il s'agit d'une technologie très spéciale, généralement inconnue, basée sur les inventions de Nicola Tesla, inventeur physicien aux 19e et 20e siècles.

    Donc, c'est une technologie spéciale qui n'est pas très connue, comme HAARP en Alaska (maintenant fermé) qui est l'un de ces radiateurs ionosphériques qui fonctionnent avec des ondes électromagnétiques. Ces ondes sont produites artificiellement et atteignent quelque chose comme un milliard de watts, et elles sont projetées très haut dans l'ionosphère pour produire certains effets les ramenant vers la terre.

    Il s'agit d'une technologie très, très dangereuse qui peut également être utilisée pour produire toutes sortes de catastrophes dites naturelles comme, par exemple, des tsunamis ou des tremblements de terre, des éruptions volcaniques ou le changement de temps dans des régions entières, ou produire des ouragans, des sécheresses, les incendies et les inondations, et même la modification des courants océaniques.

    Ce sont des technologies dont on ne parle pas publiquement mais qui existent déjà depuis la guerre du Vietnam. Elles ont été inventées à cette époque et la convention des Nations unies sur la modification de l'environnement, la fameuse convention ENMOD de 1977, explique ces armes, elle explique les effets qu'elles peuvent avoir lorsqu'elles sont utilisées. Donc, ce n'est même pas un secret et cela fait des décennies qu'ils ont été inventés et sont en expérimentation, et c'est comme une guerre qui est menée contre la terre et la planète en tant que macro-être cosmique dont nous dépendons. C'est très, très dangereux et c'est exactement Rosalie Bertell qui nous a expliqué comment fonctionnent ces technologies, à savoir comme armes post-nucléaires de destruction massive électromagnétique. Nous avons maintenant ces radiateurs ionosphériques partout.

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  38. ST : Qu'est-ce que le chauffage ionosphérique ? Qu'est-ce que c'est, pourquoi l'utilisent-ils ? Quelle est l'idée ? On ne comprend pas parce qu'il y a un réchauffement climatique, ils ont dit qu'il y avait un réchauffement climatique. Donc, vous chauffez l'ionosphère, mais c'est fou.

    CvW : Ils réchauffent l'ionosphère, la sphère dans l'atmosphère qui commence à environ 80 kilomètres jusqu'à environ 800-1000 kilomètres. C'est une partie électrifiée de l'atmosphère et lorsqu'ils envoient les ondes électromagnétiques là-haut, ils la réchauffent car lorsqu'ils chauffent l'ionosphère, cette partie de l'atmosphère, ils peuvent faire en sorte que ces rayons électromagnétiques redescendent sur terre, en faisant une courbe. Ils peuvent travailler avec un angle et, comme le disait Rosalie, c'est comme un canon de l'ionosphère qui est dirigé contre la terre et quand ce rayon redescend sur la terre il est terriblement destructeur. Ces rayons peuvent même traverser le noyau de la terre.

    ST : Mais ça chauffe aussi, donc c'est complètement fou parce qu'on a trop de réchauffement et on en envoie…

    CvW : Parce que le réchauffement est là-haut. Ce n'est pas ici. S'il y a un réchauffement, c'est là-haut. La NASA n'a pas trouvé de véritable réchauffement de la terre en général, mais vous avez différentes parties du monde qui se réchauffent ou se sont réchauffées comme les pôles, les régions polaires et les montagnes où se trouvent les glaciers qui fondent, mais il n'a rien à voir avec un réchauffement climatique généralisé par le gaz carbonique. Certains d'entre eux sont sûrement des effets de l'utilisation militaire des radiateurs ionosphériques. Par exemple, en 1974, il y avait un traité entre les États-Unis et l'Union soviétique, l' accord secret de Vladivostokdans lequel ils prévoyaient ensemble de réchauffer l'Arctique parce qu'ils voulaient que la glace s'en aille pour atteindre le pétrole au fond de la mer du Nord et ils ne pouvaient pas y arriver à cause de la glace. Aujourd'hui, la moitié de la glace arctique a déjà fondu, car ils ont utilisé des ondes électromagnétiques pour cela. Les ondes ELF, qui sont des ondes de fréquence extrêmement basse et qui ont dégelé l'Arctique avec ça. Cela n'a rien à voir avec le réchauffement climatique mais avec cette technologie militaire.

    ST : Pour en revenir à la géo-ingénierie, la gestion du rayonnement solaire, avons-nous la preuve que le programme est en cours ? Je veux dire que nous voyons toutes sortes de traînées dans le ciel et le ciel est parfois complètement couvert par ces traînées. Ils sont persistants, restant tout le temps. Que pensez-vous de ce phénomène ?

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  39. ST : Mais l'histoire officielle, personne ne la raconte, parle de l'appauvrissement de la couche d'ozone.

    CvW : Non. Il y a eu une alarme l'année dernière et il y avait un collègue aux États-Unis, Marvin Herndon, qui faisait des recherches sur cette question, avec ses collègues et il l'a publiée. Il a prouvé que l'appauvrissement de la couche d'ozone conduit à l'arrivée de radiations toxiques sur terre. Et il a découvert que la NASA, l'Agence spatiale nord-américaine, était déjà arrivée au même résultat en 2007. Et ils n'ont rien fait. Ils le savaient déjà à l'époque, mais ils n'ont rien fait parce que l'armée pense qu'elle peut faire tout ce qu'elle veut. S'ils en avaient besoin, ils inventeraient une nouvelle couche d'ozone. C'est ce qu'ils pensent. Ils pensent qu'ils ont…

    ST : Une solution technique ?

    CvW: Oui, et ils pensent qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent et empêcher les choses d'arriver. Mais après toutes ces explosions nucléaires dans l'atmosphère et dans l'ionosphère et dans les ceintures de Van Allen qui ont détruit des parties du champ magnétique de la terre, elles n'ont jamais pu remplacer ou guérir le champ magnétique ni l'atmosphère. Ils ne pouvaient rien y faire. Ils l'ont détruit et il est détruit. C'est aussi l'une des raisons des changements climatiques. Donc, il y a beaucoup de raisons très complexes pour lesquelles les choses se produisent. Par exemple, vous pouvez même utiliser les ondes électromagnétiques des radiateurs ionosphériques pour déplacer le courant-jet qui consiste en des vents rapides entourant la terre, créant une frontière entre le chaud et le froid. Donc,

    ST : Ils influencent fortement le climat et la météo

    CvW : Avec ces technologies, vous pouvez presque tout faire, et vous pouvez changer les courants de vapeur qui sont les courants humides autour de la terre. Vous pouvez transporter l'humidité vers l'Arabie par exemple. C'est l'une des plus grandes entreprises aujourd'hui, parce que les gens là-bas ont besoin d'eau et vous pouvez simplement transporter l'eau d'ici à là. Ainsi, même la neige tombe dans le désert sud-arabe. Tout cela n'est que manipulation, manipulation météorologique, manipulation climatique. Personne n'en parle, mais cela se produit constamment. Et un autre effet de l'atmosphère étant pleine de métal est qu'elle se dessèche, donc nous avons beaucoup moins de pluie en Europe par exemple, ce qui n'a rien à voir avec un réchauffement ou du gaz carbonique.

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  40. Transcription par Linda Leblanc, avec corrections formelles de l'Entrevue du 9 avril 2019

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    Sources

    Rosalie Bertell : Kriegswaffe Planet Erde, 4e éd., Gelnhausen 2019, JK Fischer

    ——: Pianeta Terra. L´ultima arma di Guerra, Trieste 2018, Asterios

    ____: Planeta tierrra : La nueva guerra, Guadalajara 2018, La casa del mago

    ____: La Planète Terre, ultime arme de guerre, Tome 1, Paris 2018, Talma Studios

    Michel Chossudovsky : https://www.globalresearch.ca/does-the-us-military-own-the-weather-weaponizing-the-weather-as-an-instrument-of-modern-warfare/5608728

    Claudia von Werlhof (éd.) : Avertissement mondial ! La géoingénierie détruit notre planète, Dublin 2019, Talma Studios International (à paraître)

    www.pbme-online.org , Info-Lettres

    https://www.globalresearch.ca/climate-disruption-its-not-due-to-co2/5677036

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  41. Exxon : une nouvelle technologie de fracturation peut doubler la production de pétrole


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 10 JUIN 2023 - 15:20
    Par Alex Kimani de OilPrice.com


    La révolution du schiste aux États-Unis a radicalement remodelé les marchés mondiaux de l'énergie. Le boom du schiste a été l'une des histoires de croissance les plus impressionnantes, du décollage en 2008 au Permien qui a volé le manteau de Ghawar en Arabie saoudite en tant que champ pétrolifère le plus productif au monde en un peu plus d'une décennie. Dans l'ensemble, Reuters a estimé que «les États-Unis. la production de pétrole est supérieure d'au moins 10 à 11 millions de bpj à ce qu'elle aurait été sans le forage horizontal et la fracturation hydraulique.

    Malheureusement, la parcelle de schiste a récemment eu du mal à augmenter sa production en raison d'une litanie de défis, notamment la pression des investisseurs pour augmenter les rendements, l'équipement et les travailleurs limités ainsi que le manque de capital.

    Mais le géant du schiste ExxonMobil parie maintenant que les producteurs de schiste peuvent doubler la production de brut de leurs puits existants en utilisant de nouvelles technologies de fracturation.

    «Il reste juste beaucoup de pétrole dans le sol. La fracturation existe depuis très longtemps, mais la science de la fracturation n'est pas bien comprise », a déclaré jeudi le PDG d'Exxon, Darren Woods, lors de la conférence Bernstein Strategic Decisions. Woods a révélé qu'Exxon travaille actuellement sur deux domaines spécifiques pour améliorer la fracturation hydraulique. Tout d'abord, la société essaie de fracturer plus précisément le long du puits afin que davantage de roches imbibées de pétrole soient drainées. Il cherche également des moyens de maintenir les fissures fracturées ouvertes plus longtemps afin d'augmenter le débit de pétrole.

    Refracs de schiste

    Heureusement, le U.S. Shale Patch n'aura pas à attendre qu'Exxon perfectionne ses nouvelles technologies de fracturation hydraulique. Il existe déjà une technologie éprouvée permettant aux producteurs de pétrole de retourner aux puits existants et de leur donner une deuxième explosion à haute pression pour augmenter la production pour une fraction du coût de finition d'un nouveau puits : la réfraction des puits de schiste.

    La refacturation est une opération conçue pour restimuler un puits après une période initiale de production, et peut restaurer la productivité du puits à des taux de production proches ou même plus élevés, ainsi que prolonger la durée de vie productive d'un puits. La re-fracking peut être une sorte de coup de pouce pour les producteurs - une augmentation rapide de la production pour une fraction du coût de développement d'un nouveau puits.

    Bien que la réfraction ne soit jamais vraiment devenue courante, la technique est de plus en plus adoptée à mesure que la technologie de forage s'améliore, que les champs pétrolifères vieillissants érodent la production et que les entreprises essaient de faire plus avec moins. Selon un rapport publié dans le Journal of Petroleum Technology, de nouvelles recherches sur Eagle Ford Shale dans le sud du Texas montrent que les puits réfractés utilisant des revêtements sont même capables de surpasser les nouveaux puits, même si ces derniers bénéficient de conceptions de complétion plus modernes.

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  42. JPT estime également que Bakken Shale, dans le Dakota du Nord, chevauche quelque 400 puits à ciel ouvert capables de générer un excédent de 2 milliards de dollars en cas de réfraction. Remarquez que cette estimation est dérivée des prix du pétrole à 60 $/bbl par rapport au prix moyen du pétrole de cette année de près de 90 $/bbl. Selon Garrett Fowler, directeur de l'exploitation de ResFrac, un refrac peut être jusqu'à 40% moins cher qu'un nouveau puits et doubler ou tripler les débits de pétrole des puits vieillissants.

    Comment fonctionnent les réfractaires

    Fowler dit que la méthode de refacturation la plus courante consiste à placer un revêtement en acier à l'intérieur du puits de forage d'origine, puis à percer des trous à travers le tubage en acier pour accéder au réservoir. Le processus utilise généralement deux fois moins d'acier et de sable de fracturation qu'un nouveau puits

    Refrac a beaucoup de sens dans l'environnement inflationniste actuel. En avril, le producteur de schiste texan Callon Petroleum Company (NYSE : CPE) a révélé que le sable de fracturation, les tiges de forage et les coûts de main-d'œuvre avaient augmenté les coûts de forage et de service de complétion de puits d'environ 20 % par an. Callon et Hess Corp. (NYSE : HES), qui forent tous deux dans le schiste de Bakken dans le Dakota du Nord, ont été contraints d'augmenter les budgets de dépenses en capital par rapport aux coûts, Callon ajoutant 75 millions de dollars à son budget initial tandis que Hess a ajouté 200 millions de dollars à ses dépenses,

    « Des techniques comme la re-fracturation permettront à l'industrie de continuer à extraire le pétrole et le gaz de ces réservoirs », a déclaré Stephen Ingram, vice-président régional de la société de fracturation hydraulique Halliburton Company (NYSE : HAL).

    Autre avantage clé : les re-fracs ne nécessitent pas de permis supplémentaires de l'État ni de nouvelles négociations avec les propriétaires fonciers. Ils sont également moins perturbateurs pour l'environnement car les sites de puits ont déjà un accès routier.

    "Compte tenu de l'inflation, des problèmes de chaîne d'approvisionnement et de la hausse des salaires, le moment est venu pour les opérateurs de commencer à rechercher des opportunités de re-frac", a déclaré à Reuters Matt Johnson, PDG du cabinet de conseil en énergie Primary Vision Network.

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  43. Les réfracs ont également démontré des taux de récupération plus élevés : dans l'URTeC 3724057, Roberta Barba, consultante de longue date en achèvement et PDG de Integrated Energy Services, basée à Houston, et al. partager une étude de cas de Eagle Ford Shale dans le sud du Texas impliquant cinq puits réfractés. Les puits réfractés avaient un EUR post-refrac moyen combiné de 13,2 % par rapport à un EUR initial de 7,4 % en moyenne pour sept nouveaux puits intercalaires avec des conceptions de complétion modernes.

    Robert Barba, consultant de longue date en complétion et PDG d'Integrated Energy Services (IES), basé à Houston. La récupération ultime estimée (EUR) fait référence à la production potentielle attendue d'un puits ou d'un gisement de pétrole et se compose de trois éléments : les réserves prouvées ; réserves probables ; et réserves éventuelles.

    Les auteurs de l'article disent que malgré les avantages présumés d'une complétion moderne, les réfracs peuvent augmenter le volume du réservoir stimulé "au-delà de ce qui est réalisable dans une nouvelle complétion". Cela est attribué au fait qu'à mesure que le réservoir s'épuise et que la pression interstitielle chute, les fractures d'une réfrac ont tendance à se développer dans une nouvelle direction et à toucher des parties de roche auparavant inaccessibles.

    Marché de niche

    Malgré ces avantages apparemment évidents, il est surprenant que refrac reste une technologie marginale dans le U.S. Shale Patch. Le cabinet de conseil norvégien en énergie Rystad Energy a estimé que sur toutes les stimulations de puits horizontaux effectuées aux États-Unis jusqu'en septembre, sur les 8 900 stimulations totales de janvier à septembre, seules 200, soit un peu plus de 2 %, étaient des puits réfractés. La grande majorité se trouvaient dans le bassin permien couvrant le Texas et le Nouveau-Mexique et impliquaient des puits forés avant 2018. Rystad estime que le nombre atteindra environ 400 refracs d'ici la fin de l'année, soit un peu plus de 3 % du total des achèvements et comparable à la finale de l'année dernière. décompte de 409 réfracs.

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  44. "C'est un marché très niche. Les entreprises qui le font vont probablement continuer à le faire, mais je ne pense pas que les refracs vont exploser en nombre l'année prochaine. Je vois une activité stable qui est très similaire aux 2 à 3 % d'achèvements totaux de cette année », a déclaré Justin Mayorga, analyste principal de la recherche sur le schiste pour Rystad, au Journal of Petroleum Technology.

    En effet, selon Rystad, de nombreux producteurs de schiste aux États-Unis utilisent davantage les refracs pour protéger les résultats sur les nouveaux puits enfants qui partagent le même pad plutôt que pour augmenter la production des puits plus anciens. Ce n'est pas faute d'opportunités cependant : dans le seul bassin permien, Alfredo Sanchez, PDG du fournisseur d'équipements pour champs pétrolifères MorphPackers, estime qu'il existe des dizaines de milliers de puits qui sont de bons candidats pour la refacturation.

    Néanmoins, Barba est optimiste sur le fait que le U.S. Shale Patch évoluera vers des taux de réfraction plus élevés dans un avenir pas trop lointain pour une raison clé :

    "Nous constatons des facteurs de récupération plus élevés sur les réfracs - le pétrole cumulé plus la récupération ultime estimée (EUR) de la réfrac - que nous ne le sommes dans les nouveaux puits."

    https://www.zerohedge.com/markets/exxon-new-fracking-technology-can-double-oil-outpu

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    1. Pour explicationner la chose, un puits reçoit une tubulation pour éviter l'effondrement des parois. Ces tubes sont désormais perforés afin de recueillir le pétrole ou gaz de shiste à diverses profondeurs à la fois.

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  45. L'acteur de Mr. Bean dit que la "lune de miel" de la voiture électrique est terminée


    PAR TYLER DURDEN
    SAMEDI 10 JUIN 2023 - 22:30
    Écrit par Daniel Y. Teng via The Epoch Times


    L'acteur et comédien derrière le personnage populaire de M. Bean a appelé les conducteurs à ne pas acheter de véhicule électrique (VE), affirmant que les avantages environnementaux ne se cumulent pas.

    Rowan Atkinson, un passionné de moteur de longue date avec un diplôme et une maîtrise en génie électrique, a déclaré que la technologie actuelle des véhicules électriques était plus nocive pour l'environnement qu'elle n'en valait la peine.

    "De plus en plus, j'ai l'impression que notre lune de miel avec les voitures électriques touche à sa fin, et ce n'est pas une mauvaise chose : nous réalisons qu'un plus large éventail d'options doit être exploré si nous voulons traiter correctement le problème très grave problèmes environnementaux que notre utilisation de l'automobile a créés », a écrit Atkinson dans le journal The Guardian.

    Il a souligné les chiffres publiés par le géant automobile Volvo révélant que les émissions de gaz à effet de serre pendant le processus de production des véhicules électriques étaient 70 % plus élevées que la construction d'une voiture à essence.

    "Comment ?" dit Atkinson.

    "Le problème réside dans les batteries lithium-ion qui équipent actuellement les véhicules presque entièrement électriques : elles sont absurdement lourdes, d'énormes quantités d'énergie sont nécessaires pour les fabriquer, et on estime qu'elles ne durent que plus de 10 ans.

    "Cela semble un choix pervers de matériel avec lequel mener la lutte de l'automobile contre la crise climatique", a-t-il déclaré.

    Il a également souligné les efforts actuels pour développer de nouvelles technologies, telles que les batteries à semi-conducteurs, les piles à combustible à hydrogène et les carburants synthétiques, mais a noté qu'il fallait plus de temps avant qu'elles ne deviennent courantes.

    Atkinson a déclaré qu'un problème plus important au-delà de la technologie était le modèle actuel de location de trois ans pour la propriété d'une voiture, où les propriétaires passent à une nouvelle voiture à la fin de la période.

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  46. "Cela semble une utilisation outrageusement prodigue des ressources naturelles du monde lorsque vous considérez dans quel excellent état se trouve une voiture de trois ans", a déclaré Atkinson, affirmant que les propriétaires pourraient simplement apprendre à utiliser leur voiture plus longtemps à la place, ce qui réduirait efficacement la demande de nouvelles voitures. Véhicules.

    Une autre solution, a-t-il dit, était que les personnes soucieuses de l'environnement conduisent simplement moins.

    "Comme un écologiste me l'a dit un jour, 'Si vous avez vraiment besoin d'une voiture, achetez-en une ancienne et utilisez-la le moins possible'", a-t-il écrit.

    Commentaires Spark Fiery Response
    Les commentaires d'Atkinson ont suscité des critiques de la part des médias (via la "vérification des faits"), y compris le Washington Post.

    Certains experts ont ridiculisé le comédien pour son manque apparent d'expertise énergétique récente.

    "J'adore quand une célébrité britannique étrange des années 90, qui n'est notamment pas un expert en énergie, diffuse des informations erronées sur les véhicules électriques sur @guardian. Juste le meilleur!" Leah Stokes, professeur de politique climatique et énergétique à l'Université de Californie à Santa Barbara, a écrit sur Twitter.

    Auke Hoekstra, un chercheur néerlandais sur les véhicules électriques, a affirmé qu'Atkinson avait des faits clés « choisis avec soin ».

    "Il se plaint des batteries actuelles et implique que nous devons en attendre de meilleures. Mais les actuels dureront déjà toute la vie de la voiture, et la voiture émettra 3x moins de CO2 sur sa durée de vie. (Oui, j'en suis sûr, car c'est mon véritable domaine d'études.) », a-t-il écrit sur Twitter.

    Poussée mondiale pour interdire les voitures à essence et diesel
    Les commentaires d'Atkinson interviennent alors que les gouvernements des pays développés mettent en œuvre des interdictions de vente de véhicules à essence dans le cadre de la poussée mondiale vers le net zéro.

    Le Royaume-Uni envisage d'interdire les véhicules neufs à essence et diesel à partir de 2030 et les véhicules hybrides à partir de 2035. La capitale Londres dispose également d'une zone à émissions ultra faibles qui oblige les conducteurs de voitures qui ne sont alimentées ni par l'hydrogène ni par des batteries à payer 12,50 livres. charge journalière.

    Pendant ce temps, aux États-Unis, le California Air Resources Board fait pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il approuve l'interdiction de la vente de nouveaux véhicules à essence et diesel d'ici 2035.

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  47. Alors que les autorités du Territoire de la capitale australienne, qui abrite la capitale nationale Canberra, s'apprêtent également à établir une zone «zéro émission» similaire à celle de Londres.

    En fait, l'engagement de l'ACT fait suite à un accord mondial du C40 - un groupement des plus grandes villes du monde - de n'exploiter que des bus zéro émission à partir de 2025 et d'établir une zone "zéro émission" au sein de leur c

    En fait, l'engagement de l'ACT fait suite à un accord mondial du C40 - un groupement des plus grandes villes du monde - de n'exploiter que des bus zéro émission à partir de 2025 et d'établir une zone "zéro émission" dans leurs villes d'ici 2030. L'engagement était signé par des villes comme Auckland, Austin, Berlin, Londres, Los Angeles, Paris, Seattle et Vancouver.

    https://www.zerohedge.com/markets/mr-bean-actor-says-electric-car-honeymoon-over

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  48. Les prix de l'électricité augmentent en Allemagne – en raison de l'arrêt du nucléaire ? Les faits


    11 Juin 2023
    Olaf Zinke, AGRARHEUTE*


    L'influence de l'énergie nucléaire sur les prix de gros de l'électricité est difficile à calculer. La date de l'arrêt étant connue de tous les acteurs du marché, la disparition de l'électricité nucléaire devrait déjà être prise en compte dans les prix à la bourse de l'électricité, affirment les experts.

    - voir graph sur site -

    Quelle est l'influence de l'arrêt des centrales nucléaires sur les prix de l'électricité ? Même parmi les experts, la question est controversée. Mais le fait est qu'il est actuellement possible d'obtenir des prix de l'électricité avantageux – bien en dessous du prix plafond – surtout en passant à un tarif de nouveau client. Et là, les prix baissent malgré l'arrêt. Mais cela a d'autres causes.

    Les prix de l'électricité pour les nouveaux clients ont temporairement chuté jusqu'à 31,5 centimes d'euro par kilowattheure fin mars et se montent en moyenne à 33,75 centimes d'euro mi-avril – ce qui est de 6 à 8 centimes d'euro inférieur au plafond de prix fixé par l'État à 40 centimes d'euro par kilowattheure.

    « L'influence du nucléaire sur les prix de gros de l'électricité est difficile à calculer. La date d'arrêt étant connue de tous les acteurs du marché, la disparition de l'électricité nucléaire devrait déjà être prise en compte dans les prix à la bourse de l'électricité. Les prévisions sur l'ampleur de la baisse des prix de gros de l'électricité qu'entraînerait une prolongation de la durée de vie des centrales varient fortement et se situent entre 4 et 13 % », explique M. Thorsten Storck, expert en énergie chez Verivox.

    Ceux qui voient d'un œil critique l'arrêt des centrales nucléaires s'inquiètent avant tout de la sécurité d'approvisionnement. Près des trois quarts (73 %) sont d'avis que chaque kilowattheure compte dans la crise de l'énergie actuelle. 69 % et craignent que l'abandon du nucléaire ne fasse encore grimper les prix de l'électricité. Bien plus de la moitié (59 %) partent du principe que les énergies renouvelables ne peuvent actuellement pas couvrir les besoins de base.

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  49. Alors que 31 % des consommateurs d'électricité sont favorables à l'arrêt des centrales nucléaires, 38 % s'y opposent. Un autre 31 % est indécis sur cette question. C'est ce que révèle un sondage représentatif réalisé pour le compte du portail de comparaison Verivox.

    Les prix actuels de l'électricité ne montrent en tout cas aucune réaction immédiate à l'arrêt des trois dernières centrales nucléaires en Allemagne. A court terme, ce sont plutôt d'autres facteurs qui agissent sur le niveau des prix de l'électricité dans le commerce de gros et sur les bourses de l'électricité : par exemple l'afflux actuel d'énergie éolienne ou solaire bon marché et les besoins fluctuants en électricité qui en découlent et qui sont générés par le gaz – et donc naturellement les prix du gaz.

    Les prix pour les nouveaux clients continuent de baisser – changer en vaut la peine

    - voir graph sur site -

    Dans le commerce de gros, les prix de l'électricité se sont récemment stabilisés à un niveau relativement bas et ont évolué ces sept derniers jours entre 77 euros par MWH et 179 euros par MWh, soit entre 7,7 centimes et 17,9 centimes par kWh seulement.

    Dans le commerce de gros, les prix de l'électricité se sont récemment stabilisés à un niveau relativement bas et ont évolué ces sept derniers jours entre 77 euros par MWH et 179 euros par MWh, soit entre 7,7 centimes et 17,9 centimes par kWh seulement. Néanmoins, selon les données du portail de comparaison Verivox, la plupart des clients des tarifs d'approvisionnement de base des fournisseurs locaux paient des prix de l'électricité qui dépassent largement le plafond de 40 centimes d'euros fixé par l'Etat.

    Une évaluation de Verivox montre clairement que 82 pour cent des tarifs d'électricité sont plus élevés que le prix plafond fixé par l'Etat. En mars, un kilowattheure d'électricité dans l'approvisionnement de base coûtait encore en moyenne 44,4 centimes d'euro par kilowattheure (kWh) dans toute l'Allemagne. Dans le même temps, les prix de l'électricité pour les nouveaux clients ont temporairement chuté jusqu'à 31,5 centimes d'euros par kilowattheure fin mars et se montent en moyenne à 33,75 centimes d'euros mi-avril, soit 6 à 8 centimes d'euros de moins que le prix plafond de 40 centimes d'euros par kilowattheure fixé par l'État.

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  50. « Presque partout en Allemagne, il y a actuellement des offres pour les nouveaux clients qui sont nettement inférieures aux prix plafonds de l'électricité et du gaz. Ceux qui ont la possibilité de sortir de leur tarif actuel très cher peuvent réduire considérablement leurs propres coûts et maintenir à un niveau bas les dépenses de l'Etat pour le frein aux prix. Le changement de tarif peut permettre d'économiser jusqu'à 500 euros par pour l'électricité », explique M. Thorsten Storck, expert chez Verivox.

    D'autres experts affirment en outre que le prix de l'électricité est également fonction des clients et que ceux-ci peuvent contribuer indirectement à faire baisser les prix en changeant de fournisseur. « Bien sûr, les consommateurs ont aussi une influence sur le niveau des prix. En effet, plus les consommateurs privés changent de fournisseur, plus un fournisseur d'électricité réfléchit à la possibilité de suivre ou non chaque vague d'augmentation des prix de l'électricité », explique M. Hans Weinreuter, de la centrale des consommateurs de Rhénanie-Palatinat, dans l'émission Marktcheck de la SWR.

    https://seppi.over-blog.com/2023/06/les-prix-de-l-electricite-augmentent-en-allemagne-en-raison-de-l-arret-du-nucleaire-les-faits.html

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