- ENTREE de SECOURS -



lundi 1 novembre 2021

Les députés européens opposés au Greenpass alertent les peuples !

Nouvelle conférence de presse organisée par les députés s'opposant au passe sanitaire.


Par Députés européens
Mondialisation.ca, 30 octobre 2021


La vérité éclate à l’Union européenne où des parlementaires exposent les contrats signés entre #BigPharma et la commission européenne pour les différents pays !

On apprend qu’ils ont signé les contrats sans savoir ce qu’il y avait dans les #vaccins, mais surtout que les contrats sont tous barrés et totalement illisibles !!!! Voyez par vous-même ! (rectangles noirs !)

C’est leur deuxième conférence de presse car le certificat vert (pass europeen) veut s’appliquer au parlement!

« Les députés européens commencent à se rassembler pour défendre les droits fondamentaux des citoyens de l’UE et s’opposent à la vaccination obligatoire et au certificat de vaccination. Réagissant à l’augmentation des violations des droits de l’homme […] » Canal Blog

90 commentaires:

  1. Mortalité liée au vaccin dans le monde entier : « Aide étrangère » pour financer 1,8 milliard de doses vaccinales. Les gouvernements occidentaux, les milliardaires et « Big Pharma » viennent « à la rescousse des pays pauvres »


    Suivez la "Money Trail"
    Par Prof Michel Chossudovsky
    Mondialisation.ca, 14 octobre 2021


    Introduction
    La tendance à la hausse de la mortalité et de la morbidité résultant du programme de vaccination contre le Covid-19 est écrasante.

    Enfants, adolescents et adultes meurent dans le monde entier.

    Les risques relatifs au vaccin à ARNm sont entièrement documentés. Thrombose, caillots sanguins, myocardite, crises cardiaques, cancer, …

    Le vaccin « expérimental » à ARNm a été lancé en décembre 2020. Dans de nombreux pays, il y a eu un changement significatif et immédiat de la mortalité après l’introduction du vaccin Covid-19.

    - voir clip sur site -

    Quelle : HeathData.org

    Malgré tous les mensonges et les distorsions, les chiffres officiels des décès par vaccin contre le Covid pour l’UE, les États-Unis et le Royaume-Uni ne peuvent pas être réfutés (voir ci-dessous).

    TOTAL pour l’UE/Royaume-Uni/États-Unis – 40 666 décès liés à l’injection de Covid-19 et 6 626 502 blessures signalées le 15 septembre 2021.

    Alors que la censure des médias et du gouvernement prévaut, ces chiffres officiels (enregistrés) représentent un très faible pourcentage des chiffres réels relatifs aux décès et aux blessures [injuries]. Un très faible pourcentage de décès et de blessures attribuables au vaccin sera signalé/enregistré par les familles des victimes.

    Nos enfants et adolescents meurent dans le monde entier

    Étudiante au lycée Valabre de Luynes-Gardannem, Aix-en-Provence, France, Sofia Benharira, 16 ans, est décédée le 21 septembre, 7 jours après avoir reçu le vaccin mortel Pfizer. Crises cardiaques et thrombose.

    Cela se produit partout dans le monde.

    Les enfants et les adolescents meurent.

    Soit les médias ne signalent pas les décès liés au vaccin, soit ils déclarent (avec autorité) que les décès sont attribuables au Covid-19.
    Pfizer a un casier judiciaire
    Et saviez-vous que Pfizer a un casier judiciaire aux Etats-unis (US Department of Justice) ?

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  2. Le « poison vaccinal » imposé au niveau de la planète entière est produit par une société pharmaceutique qui a été inculpée par le Département de la Justice (2009) pour « marketing frauduleux ».

    La « commercialisation frauduleuse » d’un « vaccin » illégal et expérimental est un euphémisme.

    Ce qui se passe aujourd’hui, c’est la « criminalisation pure et simple de l’appareil d’État » par laquelle les politiciens, les parlementaires et les hauts fonctionnaires du gouvernement sont régulièrement soudoyés, cooptés ou menacés de se conformer à un projet diabolique qui détruit littéralement la vie des gens dans le monde entier.

    Pfizer tue nos enfants. Et nos gouvernements sont soudoyés par Big Pharma.

    GAVI COVAX et le rôle de la Fondation Gates
    GAVI COVAX financé par la fondation Gates est l’entité responsable de l’approvisionnement et de l’administration mondiales de doses de vaccin contre le Covid-19. En liaison avec l’OMS, l’ordre du jour est de vacciner complètement (plusieurs doses) plus de 7 milliards de personnes.

    En Europe et en Amérique du Nord, les chiffres officiels indiquent qu’un grand pourcentage de la population a déjà été pleinement vaccinée [double dose], le Canada, l’Espagne, Israël, la Belgique, l’Uruguay, le Chili et la Chine en tête (voir la carte ci-dessous).

    - voir carte sur site -

    Ces chiffres sont-ils fiables ? On soupçonne qu’ils ont peut-être été manipulés par les gouvernements occidentaux, en vue de soutenir la campagne de propagande et de dissimuler les décès et les blessures subis par les vaccinés. De plus, les décès et les blessures liés au vaccin sont maintenant systématiquement attribués au Covid-19 comme principale cause.

    Dans plusieurs régions du monde, l’imposition du vaccin fait face à une opposition féroce. En Inde, cette opposition concerne la Public Health Foundation India (PHFI), un soi-disant « partenariat public-privé » mis en place sous le gouvernement du Premier ministre Manmohan Singh en 2006, qui « a reçu des millions de dollars de financement de sociétés pharmaceutiques, de fabricants de vaccins et d’organisations philanthropiques douteuses », y compris la Fondation Bill & Melinda Gates, la Fondation Rockefeller, le Wellcome Trust, entre autres.

    Dans l’État indien de l’Uttar Pradesh, avec une population équivalente à la moitié de celle de l’Union européenne, le programme de vaccination a été abandonné.

    En Afrique subsaharienne, de larges secteurs de la population ont refusé le vaccin. Le pourcentage de la population vaccinée est extrêmement faible.

    Les gouvernements occidentaux, les milliardaires et Big Pharma à la « rescousse des pays pauvres »
    Et maintenant, dans une logique tordue, les budgets d’aide étrangère des « pays riches » sont utilisés pour financer la livraison plus de 1,8 milliard de doses du vaccin mortel aux pays en développement. (voir graphique 1).

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  3. Les pays développés utilisent leurs budgets « d’aide publique au développement » (APD) pour aider les pays du tiers monde à se procurer le vaccin, qui doit être injecté à une population pauvre.

    Le graphique ci-dessous (Our World in Data) indique le nombre de doses du « vaccin » qui sont généreusement données dans le cadre des programmes d’aide des États-Unis et de l’UE aux pays en développement.

    L’administration Biden a promis de livrer 570,4 millions de doses, dont 81,4 millions ont déjà été données et dont la livraison a déjà été prévue.

    La Commission européenne dirigée par Ursula von der Leyen s’est engagée à fournir 525 millions de doses via GAVI CoVAX. La Commission européenne négocie actuellement avec Pfizer une livraison de plus de 1,8 milliard de doses.

    D’autres pays occidentaux (dont plusieurs sont d’anciennes puissances coloniales) ainsi que le Japon (États membres de l’OCDE) se sont également engagés à fournir quelque 826,395 millions de doses aux pays du tiers monde (voir graphique ci-dessous).

    L’APD (Aide publique au développement) « l’aide bilatérale » des pays riches est une relique de la période coloniale. Selon le Brookings Institute, « les pays riches ont l’obligation morale d’aider les pays pauvres à se faire vacciner ».

    Quelle est cette obligation morale ?

    « L’aide étrangère » va dans les poches de Big Pharma et des milliardaires, tout en répandant la mort et la destruction dans les pays pauvres.

    Ce dont nous parlons est un « don » de plus de 1,8 milliard de doses de cette substance toxique, dont le résultat inévitable sera de précipiter le tiers monde dans l’abîme.

    Où se trouvent les pays cibles ?

    La plus grande partie de la population non vaccinée se trouve en Afrique, en Inde, dans certaines parties du Moyen-Orient et dans certaines parties de l’Asie du Sud-Est, ainsi que dans quelques pays d’Europe de l’Est et des Balkans. (Voir la carte ci-dessus, datée du 29 septembre 2021)

    Suivez la « Route de l’argent »
    Quel est le mécanisme relatif à l’achat et à la livraison de plus d’environ 1,8 milliard de doses du « vaccin » Covid-19 au tiers monde ?

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  4. La chaîne d’approvisionnement mondiale ainsi que le flux de paiements d’argent sont complexes. Les dons des pays riches prennent la forme d’un « achat » mis en œuvre via GAVI-COVAX qui est responsable de l’approvisionnement (de Big Pharma) ainsi que de la livraison aux pays en développement bénéficiaires.

    Cela signifie que les fonds alloués à « l’aide publique au développement » (APD) par les pays riches qui ont historiquement été étiquetés comme un moyen de financer la réduction de la pauvreté et les programmes sociaux dans le tiers monde ont maintenant été réorientés pour financer l’achat d’environ 1,8 milliard de doses du vaccin mortel contre le Covid, pour livraison dans les pays pauvres qui ne peuvent pas se permettre de l’acheter.

    Ironiquement, cela survient à un moment où le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a affirmé dans son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies (pour la forme, de façon réthorique) :

    « nous devons réduire le fossé entre les riches et les pauvres, à l’intérieur et entre les pays ».

    « L’Aide au développement » prend maintenant la forme de 1,8 milliard de doses d’une « substance toxique ». L’objectif déclaré de GAVI COVAX AMC est :

    « se procurer des vaccins et aider à l’administration des PFR et des PRFI [pays en développement à faible revenu et à revenu faible à moyen] », soit près de la moitié de la population mondiale. (Voir l’AMC Gavi Covax)

    Où va l’argent ?

    La Fondation Gates (GF), en tant que principal partenaire fondateur de GAVI, joue un rôle stratégique dans la distribution mondiale de plusieurs milliards du vaccin contre le Covid-19 par l’intermédiaire d’une entité appelée GAVI COVAX AMC.

    Depuis sa création en 2000, le GF a canalisé 4,1 milliards de dollars dans GAVI. Au Sommet mondial sur les vaccins 2020, Bill Gates « … a annoncé 1,6 milliard de dollars pour la prochaine période stratégique 2021-2025 de Gavi. En plus de ce financement, la Fondation a promis 150 millions de dollars américains à l’appui de l’AMC COVAX de Gavi pour assurer un accès équitable aux vaccins pour les économies admissibles à l’AMC. »

    Des « pays riches », l' »argent de l’aide » destiné à aider les pays en développement est d’abord canalisé et déposé dans le mécanisme AMC GAVI COVAX parrainé par Gates qui agit en tant qu’intermédiaire.

    L’argent est ensuite acheminé vers Big Pharma (y compris Pfizer) via GAVI-COVAX (qui exige des commissions et des mandats), c’est-à-dire que l’argent de l’aide va à la fois dans les poches de Big Pharma et de la Fondation Gates, y compris ses diverses filiales, sans oublier les politiciens qui sont corrompus pour accepter et se soumettre aux directives.

    Quelle est l’ampleur de ce soi-disant programme d’aide ?

    « Sauver des vies » dans les pays en développement implique un « accès équitable » à l »utilisation d’une « substance toxique ».

    Pfizer facture actuellement aux gouvernements occidentaux 25,50 $ la dose pour le vaccin contre le Covid-19

    Additionnez les chiffres : Le coût de 1,85795 milliard de doses du vaccin meurtrier déguisé en « aide bilatérale » est de l’ordre de 46,45 milliards de dollars. Cet argent (« de façon équitable ») va dans les poches de Big Pharma, les fondations milliardaires, avec de généreux pots-de-vin et des cadeaux [dons] en argent pour les politiciens et les scientifiques corrompus.

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  5. C’est un génocide

    C’est diabolique : présenté en tant qu’initiative humanitaire de la part des gouvernements occidentaux, ces centaines de millions de doses du « vaccin meurtrier » via l’AMC COVAX de GAVI constituent une nouvelle vague de mortalité et de morbidité liées aux vaccins dirigées cette fois contre les peuples du tiers monde.

    Ce projet s’accompagne des impacts mortels de la fermeture (partielle) des économies nationales des pays en développement accompagné d’un chaos social provoqué et initié en mars 2020 qui a déjà entraîné une vague d’extrême pauvreté, de famine et de désespoir dans l’ensemble des pays du tiers monde.

    C’est un génocide mené à l’échelle mondiale.

    https://www.mondialisation.ca/mortalite-liee-au-vaccin-dans-le-monde-entier-aide-etrangere-pour-financer-18-milliard-de-doses-vaccinales-les-gouvernements-occidentaux-les-milliardaires-et-les-grandes-entreprises/5661138

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    1. L'on ne doit même pas parler de 'droit de faire des enfants' ou de 'surpopulation' car, notre planète peut nourrir plus de 10 fois le nombre d'aujourd'hui. Aujourd'hui on parle de meurtres. D'assassinats programmés, organisés et cher payés aux mercenaires qui tiennent les seringues.
      Aujourd'hui, pour 'maladie terrible' (peste ? rage ? choléra ?) les morts sont brûlés (effaçage des preuves d'existence). Ils disparaissent (comme les statues) comme leurs noms dans les registres d'état civil (c'est pour très bientôt).

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  6. Fusion du mandat: 26 casernes de pompiers de New York ont ​​été fermées, le shérif de LA met en garde contre un "exode massif", le district de Tucson Water fait face à une "manque de personnel"


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 01 NOV 2021 - 05:11


    Alors que la grande majorité des employés de la plupart des industries et des secteurs ont acquiescé aux mandats de vaccination obligatoires, suffisamment d'Américains refusent d'obtenir le coup que les États et les municipalités perdent une dangereuse partie de poulet avec des employés qui refusent.

    Samedi, le New York Post a rapporté que 26 sociétés de pompiers de New York ont ​​été fermées dans toute la ville en raison de pénuries de personnel causées par le mandat du vaccin Covid-19.

    … un geste « déraisonnable » dont certains craignent qu'il puisse avoir des conséquences catastrophiques, ont déclaré samedi des élus au Post.

    Le verrouillage étonnant est intervenu au milieu d'une bataille rangée entre l'hôtel de ville, qui commencera à appliquer lundi un mandat selon lequel tous les travailleurs ont au moins une dose du vaccin COVID-19 – et les pompiers résistants aux jabs, beaucoup auraient dit qu'ils étaient déjà malades avec le coronavirus et ont donc une «immunité naturelle». -NY Post

    Alors que le porte-parole du FDNY, Jim Long, insiste sur le fait que les fermetures sont temporaires et que la situation est « fluide », cela ne rassure pas les New-Yorkais.

    "Nous sommes foutus. Nous allons trinquer comme des guimauves", a déclaré au Post l'électricien à la retraite Vinny Agro, 63 ans. "C'est un autre jour triste pour New York."

    De l'autre côté des Rocheuses, le shérif de Los Angeles, Alex Villanueva, a mis en garde contre une "menace imminente pour la sécurité publique" causée par un "exode massif" de milliers de députés et de civils qui refusent de recevoir le jab.

    "Je pourrais potentiellement perdre 44% de mes effectifs en une journée", a-t-il écrit jeudi dans une lettre ouverte au conseil de surveillance, ajoutant qu'il ne pouvait pas appliquer "des mandats imprudents qui mettent la sécurité publique en danger", selon LAist.

    Le comté envoie actuellement des avis aux employés qui ne se sont pas encore conformés à la politique de vaccination qu'ils disposent de 45 jours à compter de la date de l'avis pour s'inscrire comme complètement vaccinés, selon un communiqué du bureau du PDG du comté, Fesia Davenport.

    Une fois les 45 jours écoulés, les employés qui n'ont pas fourni de preuve de vaccination complète ou demandé une exemption médicale ou religieuse obtiendront une suspension de cinq jours et auront 30 jours après leur retour de suspension pour se mettre en conformité, selon le communiqué.

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  7. Le département du shérif - le plus grand du pays - emploie environ 18 000 personnes. Environ la moitié sont des députés assermentés.

    Pendant ce temps, en Arizona, un employé de Tucson Water affirme que le département «perd du personnel» au cours du mandat.

    « Au moment où je vous parle, nous observons les employés quitter la division qualité de l'eau et opérations », rapporte KOLD13.

    "Nous retirons des personnes d'autres domaines et d'autres départements pour aider spécifiquement à couvrir la division des opérations qui supervise la qualité de l'eau et les paramètres de l'eau potable", a ajouté le dénonciateur.

    Selon le rapport, trois personnes sont parties au cours de la semaine dernière seulement à cause du mandat de vaccination.

    « (Nous) nous sentons inutiles pour notre employeur auquel nous avons consacré notre vie", a déclaré le travailleur. les mandats."

    Alors que le travailleur a dit qu'il craignait pour l'avenir, il veut rassurer Tucsonans que l'eau potable est sûre et qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour s'assurer qu'il le reste.

    "Je bois de l'eau de Tucson et je me soucie de sa qualité", a déclaré l'employé.

    Nous avons contacté la ville de Tucson au sujet de la pénurie de personnel ayant un impact sur l'eau potable.

    « Tucson Water est prête à continuer de fournir de l'eau potable propre et sûre », a déclaré la ville. «Le service public a mis en place des plans, des procédures, des pratiques et des licenciements pour assurer la continuité des opérations face à la réduction des effectifs et à d'autres scénarios d'urgence.» -KOLD

    C'est peut-être le bon moment pour revoir "La machine s'arrête" de 1909 d'EM Forster - un récit édifiant sur ce qui peut arriver lorsqu'une société tient son infrastructure pour acquise.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/mandate-meltdown-26-ny-firestations-shuttered-la-sheriff-warns-mass-exodus-tucson-water

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    1. (...) "Je pourrais potentiellement perdre 44% de mes effectifs en une journée", a-t-il écrit jeudi dans une lettre ouverte au conseil de surveillance, ajoutant qu'il ne pouvait pas appliquer "des mandats imprudents qui mettent la sécurité publique en danger", selon LAist. (...)

      https://laist.com/news/criminal-justice/la-sheriff-warns-of-mass-exodus-of-deputies-because-of-vaccine-mandate-villanueva-covid

      Çà fait un peu 'des ordres' ...

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  8. Je conduis des camions depuis 20 ans, je vais vous dire pourquoi la "crise maritime" américaine ne prendra pas fin


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 31 OCT 2021 - 18:30
    Rédigé par Ryan Johnson via Medium.com,


    J'ai une question simple pour chaque « expert » qui pense comprendre les causes profondes de la crise du transport maritime :

    Pourquoi n'y a-t-il qu'une seule grue pour 50 à 100 camions dans chaque port américain ?

    Aucun « expert » ne répondra à cette question.

    Je suis un chauffeur de camion de classe A avec de l'expérience dans presque tous les aspects du fret. Mon expérience de 20 ans dans l'industrie du camionnage me dit que rien ne va changer dans l'industrie du transport maritime.

    Commençons par comprendre certaines choses sur les ports.

    En dehors des entreprises de camionnage portuaires dédiées, la plupart des entreprises de camionnage ne toucheront pas aux conteneurs d'expédition. Il y a une raison pour ça.

    Pensez à aller au port comme à WalMart le Black Friday, mais imaginez UN seul caissier pour des milliers de clients. Pensez aux lignes. Sauf dans un port, il y a au moins TROIS lignes pour faire entrer ou sortir un conteneur. La première ligne est la porte d'entrée, où des centaines de camions doivent passer quotidiennement par 5 à 10 portes disponibles. La deuxième ligne attend pour récupérer votre conteneur. La troisième ligne est pour attendre de sortir. Pour chacune de ces lignes, le temps d'attente est d'au moins une heure, et j'ai attendu jusqu'à 8 heures dans la première ligne juste pour entrer dans le port. Certains ports sont pires que d'autres, mais les temps d'attente excessifs ne sont pas rares. C'est un jour rare où un conducteur entre et sort en moins de deux heures. Par « jour rare », je veux dire peut-être une poignée de fois par an. Les ports ne commencent même pas à avoir assez de travailleurs pour garder les ports fluides, et peu importe où vous êtes, port côtier ou intérieur, port syndiqué ou non syndiqué, c'est la même chose partout.

    De plus, j'ai la chance d'être un Teamster - un chauffeur syndical - un employé payé à l'heure. La plupart des chauffeurs portuaires sont des « entrepreneurs indépendants », loués à un transporteur qui les paie à la charge. Que leur chargement prenne deux heures, quatorze heures ou trois jours, ils sont payés de la même manière et ils doivent payer 90 % des dépenses d'exploitation de leur camion (le transporteur peut payer les 10 % restants, mais généralement moins.) les tarifs payés aux conducteurs non syndiqués pour le transport de conteneurs maritimes sont généralement extrêmement bas. Dans la majorité des cas, ces chauffeurs ne s'approchent pas de mon salaire syndical. Ils paient toutes leurs réparations et leur carburant, ainsi que toutes les dépenses liées aux camions. Honnêtement, je ne comprends pas combien d'entre eux peuvent même se permettre de se présenter au travail. Il n'y a aucune garantie d'AUCUN salaire (pas même le salaire minimum), et dans de nombreux cas, ces chauffeurs gagnent bien en dessous du salaire minimum. Dans certains cas, ils travaillent 70 heures par semaine et finissent toujours par devoir de l'argent à leur opérateur.

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  9. Ainsi, lorsque les ports côtiers ont commencé à s'engorger au printemps dernier en raison des impacts de COVID sur les entreprises partout dans le monde, les conducteurs ont commencé à refuser de se présenter. La congestion est devenue si grave qu'au lieu de pouvoir faire trois brassées par jour, ils ne pouvaient en faire qu'une. Ils ont subi une baisse de salaire des 2/3 et la plupart de ces chauffeurs travaillaient 12 heures par jour ou plus. Alors que les transporteurs facturaient des tarifs d'expédition accrus en cas de pandémie, aucune de ces augmentations de tarif n'est allée aux salaires des chauffeurs. De nombreux conducteurs abandonnent tout simplement. Cependant, alors que le taux de ramassage des conteneurs a fortement diminué, ils étaient toujours déchargés des bateaux. Et ça n'a fait qu'empirer.

    Plus tôt cet été, BNSF et Union Pacific Railways ont fermé leurs parcs à conteneurs dans la région de Chicago pendant une semaine pour les conteneurs entrants. Ce sont quelques-uns des ports les plus fréquentés du pays. Ils avaient des kilomètres et des kilomètres de trains à piles (conteneurs) qui attendaient d'être déchargés. Selon BNSF, les conteneurs restaient dans le port 1/3 de plus que d'habitude, et ils manquaient simplement d'espace pour les mettre jusqu'à ce que certains de ceux déjà au sol aient été récupérés. Bien qu'ils aient rouvert les ports de la région, ils sont toujours en surcapacité. Des trains de piles sont toujours chargés, dans tout le pays, attendant d'entrer dans un port pour décharger. Et il faut les décharger, il y a un nombre fini de wagons. Les pénuries d'équipements sont une grande partie de ce problème.

    L'une de ces pénuries critiques est le châssis porte-conteneurs.

    Un châssis porte-conteneurs est la remorque sur laquelle repose le conteneur. Des grues les chargeront au port. Les châssis sont généralement fournis par des entreprises de conteneurs, car les entreprises de camionnage n'ont généralement pas leurs propres unités de châssis. Ils sont essentiels pour le camionnage de conteneurs. Bien qu'il existe des châssis privés, il n'y en a pas assez pour commencer à combler l'arriéré de conteneurs aujourd'hui, et maintenant les conducteurs restent assis pendant des heures, parfois des jours, à attendre le châssis.

    L'impact de la crise des conteneurs frappe désormais les résidences à proximité des entreprises de camionnage. Les conteneurs sont retirés du port et déposés partout où les chauffeurs peuvent les trouver parce que les lots des entreprises de camionnage sont pleins. Les ports cherchent désespérément à sortir des conteneurs afin de pouvoir décharger les nouveaux conteneurs qui arrivent par bateau. Lorsque cela se produit, il n'y a pas encore de plan pour livrer ce fret, ils font littéralement de la place pour le prochain navire au port. Cela ne durera pas longtemps, car cela ne fait qu'aggraver la pénurie de châssis. Les ports se retrouveront finalement incapables de déplacer les conteneurs hors du port jusqu'à ce que les conteneurs en place soient livrés, vidés, retournés ou transportés vers un lot de stockage (chargé ou vide) et retirés du châssis là-bas afin que le châssis puisse être remis en service. La priorité n'est pas la livraison, la priorité est juste de dégager suffisamment le port pour décharger le prochain bateau.

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  10. Que se passe-t-il lorsqu'un conteneur arrive dans un entrepôt ?

    Une grande partie des conteneurs internationaux doit être déchargée à la main car les produits ne sont pas sur palettes. Cela prend un temps considérable à une équipe de travail pour le faire, et le travail en entrepôt est généralement peu rémunéré. Une grande partie n'est en fait que du personnel temporaire. De nombreux employés d'entrepôt à temps plein ont été licenciés lorsque la pandémie a commencé et ne sont pas revenus. Ainsi, les entrepôts, comme tout le monde, manquent chroniquement de personnel.

    Lorsque le camionneur du port arrive à l'entrepôt, il doit attendre une porte (vous avez probablement déjà vu des bâtiments d'entrepôt avec une rangée de portes à enroulement pour les camions d'un côté du bâtiment.) Les entrepôts sont en retard, parfois de semaines. Après peut-être une attente de 2 heures, le chauffeur obtient une porte et dépose le conteneur - mais doit maintenant souvent ramasser un conteneur vide et retourne au port pour faire à nouveau la queue pour déposer le vide.

    À l'entrepôt, le fret livré est déchargé, et il est généralement séparé et lié à des palettes, puis expédié en quantités beaucoup plus petites vers la destination finale. Un conteneur qui contenait quelques dizaines de palettes de marchandises ira sur plusieurs remorques vers plusieurs destinations différentes, quelques palettes à la fois.

    D'après mon expérience personnelle, ce qui me prenait entre 20 et 30 minutes à ramasser dans un entrepôt peut maintenant prendre de trois à quatre heures. Ce ralentissement est lié à la gestion des entrepôts : très peu d'entrepôts sont ouverts 24 heures sur 24, et même s'ils le sont, beaucoup sont si peu nombreux que cela ne fait pas beaucoup de différence, ils sont tellement en retard sur le calendrier. Cela signifie qu'en tant que chauffeur de fret, je ne peux pas ramasser autant de fret en une journée qu'avant, et comme je ne peux pas transporter autant de fret sur mon camion, toute la chaîne d'approvisionnement est sauvegardée. Le fret ne bouge tout simplement pas.

    Il est important de comprendre quelles sont les implications en termes de coûts pour les consommateurs avec ce manque d'approvisionnement dans la chaîne d'approvisionnement. C'est une pure économie de l'offre et de la demande. Considérez les clients d'expédition en volume qui utilisent principalement le « fret général », qui est l'expédition la moins chère et qui voyage généralement dans un « espace disponible ». Ils ont généralement été en mesure de déplacer leur fret de l'origine à la livraison dans les deux semaines. Pensez à la façon dont vous obtenez vos colis sur Amazon. Même sans payer pour Prime, vous obtenez généralement vos affaires en une semaine. La majorité du fret voyage à ce faible coût, sans garantie de date de livraison, et pour la plupart, cela s'est bien passé pour les expéditeurs et les consommateurs. Ces jours touchent à leur fin.

    Les personnes qui souhaitent se faire livrer dans un délai raisonnable vont devoir commencer à payer des tarifs majorés. Il y aura des niveaux de priorité, et chaque augmentation de la prime de taux fait passer ce fret avant tout le fret avec des taux de prime inférieurs ou nuls. À moins que le manque d'infrastructure d'expédition ne soit résolu, les choses se retourneront dans un effet en cascade au point où si vos produits sont destinés au fret général, vous pourriez attendre un mois ou deux pour la livraison. Cela commence déjà. Si vous utilisez le transport par camion de quelque manière que ce soit, vous avez sans aucun doute commencé à voir les retards. Pensez à ce qui va arriver à l'expédition de la saison des vacances.

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  11. Qu'est-ce qui va obliger les expéditeurs et les transporteurs à investir dans l'infrastructure nécessaire? Les propriétaires de ces entreprises ne peuvent théoriquement rien changer et leur activité sera toujours à pleine capacité en raison de l'arriéré des conteneurs. L'arriéré de conteneurs ne leur fait pas de mal. Cela nuit à quiconque paie les frais d'expédition, c'est-à-dire les fabricants vendant des produits et les consommateurs achetant des produits. Mais cela ne nuit pas aux propriétaires de l'entreprise de transport - en fait, les lois de l'offre et de la demande signifient qu'ils vont réellement gagner plus d'argent grâce à des tarifs plus élevés, sans rien changer. Ils n'ont pas à améliorer ou à ajouter des infrastructures (parce que c'est coûteux), et ils n'ont pas à payer plus leurs travailleurs (employés d'entrepôt, grutiers, camionneurs).

    Les « experts » veulent dire que nous pouvons faire des choses comme ouvrir les ports 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et ce problème sera résolu dans quelques semaines. Ils soufflent de la fumée, et ils le savent. Sortir un conteneur du port, aussi lent et agaçant soit-il, est vraiment la partie la plus facile, si vous pouvez trouver un camion et un châssis pour le transporter. Mais chaque chauffeur de camion en Amérique ne peut pas opérer 24h/24 et 7j/7, même si le gouvernement suspend la réglementation sur les heures de service (règlement fédéral déterminant le nombre d'heures par semaine que nous pouvons travailler/conduire), nous devons encore dormir un jour. Il existe également des restrictions sur les camions qui peuvent entrer dans un port. Ils doivent être approuvés, avoir des étiquettes RFID, un port enregistré et les chauffeurs doivent avoir au moins une carte TWIC (Transportation Worker Identification Credential of the Federal Transportation Security Administration). Certains ports ont des exigences supplémentaires. Comme je l'ai déjà dit, la plupart des entreprises de camionnage ne toucheront pas les conteneurs maritimes avec un poteau de 100 pieds. Ce que nous avons, c'est un système avec un nombre limité de camions et de chauffeurs qualifiés, dont beaucoup travaillent déjà 14 heures par jour (légalement, le maximum qu'ils peuvent), et maintenant la solution supposée est de les faire travailler 24 heures par jour, tous les jours et ne s'arrêtera pas tant que l'arriéré n'aura pas été résorbé. Ca ne va pas arriver. Ce n'est pas physiquement possible. Il n'y a pas de « cavalerie » à venir. Aucune entreprise de camionnage ne paiera pour immatriculer ses camions pour transporter des conteneurs pour quelque chose qui est soi-disant si «à court terme», car ces mêmes entreprises peuvent obtenir des charges plus élevées en dehors des ports. Il n'y a pas de capacité supplémentaire à avoir, et cela ne fait de toute façon AUCUNE différence, car si vous ne pouvez pas décharger un conteneur dans un entrepôt, faire travailler les chauffeurs 24/7/365 ne résout rien.

    Ce qu'il faudra vraiment pour résoudre ce problème, c'est de TOUT faire fonctionner 24h/24 et 7j/7 : les ports (côtiers et nationaux), les camions et les entrepôts. Nous avons besoin de dizaines de milliers de châssis supplémentaires et d'une capacité de camionnage beaucoup plus importante.

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  12. Avant la pandémie, à travers la pandémie, et vraiment pour toute l'histoire de l'industrie du fret à tous les niveaux, les propriétaires gagnent leur argent en ayant de faibles coûts de main-d'œuvre, c'est-à-dire des salaires bas et un personnel minimum. De nombreux employés de la chaîne d'approvisionnement reçoivent un salaire minimum, aucun avantage, et le taux de rotation est élevé car les conditions physiques peuvent être brutales (il n'y a même pas de toilettes pour les camionneurs qui attendent des heures dans les ports car les propriétaires du port ne les paieront pas. Les camionneurs ne sont pas des employés du port et les propriétaires du port ne sont légalement tenus de payer que les toilettes de leurs employés (c'est un problème national). Pour que l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement fonctionne efficacement, chaque point doit fonctionner à capacité égale. Tout point défaillant entraîne un goulot d'étranglement pour l'ensemble du système. À l'heure actuelle, TOUT échoue de façon spectaculaire ENSEMBLE, mais réparer une pièce ne fera rien. Tout doit être réparé, et en même temps.

    Comment convaincre les camionneurs de travailler lorsque leur salaire n'est pas garanti, au point même qu'ils perdent de l'argent ?

    Personne n'oblige les industries des transports à apporter les changements nécessaires à leur infrastructure. Aucune loi ne les oblige à embaucher les travailleurs dont ils ont besoin, à leur payer un salaire décent ou à améliorer leurs conditions de travail. Et personne ne les oblige à acheter plus d'unités de châssis porte-conteneurs, plus de grues ou plus d'espace de stockage. C'est pour une industrie dont dépendent littéralement toutes les entreprises du monde d'une manière ou d'une autre.

    Ma prédiction est que rien ne changera et que la crise du transport maritime ne fera qu'empirer. Personne dans la chaîne d'approvisionnement ne veut payer pour résoudre le problème. Ils ne paieront littéralement pas pour résoudre le problème. Au point où nous en sommes maintenant, les choses sont tellement sauvegardées que les sauvegardes ELLES-MÊMES obligent les entreprises de conteneurs, les ports, les entrepôts et les entreprises de camionnage à facturer des augmentations de tarifs massives pour ne faire littéralement RIEN. Les entreprises de conteneurs ont déjà réduit les délais maximums autorisés avant que les conteneurs ne soient de retour au port, et si la congestion est si grave que vous ne pouvez pas ramener le conteneur au port quand il est dû, l'entreprise de conteneurs peut facturer un retard considérable de frais. Les ports eux-mêmes commenceront à facturer des frais de stockage massifs pour ne pas sortir les conteneurs à temps – les frais de stockage à eux seuls peuvent atteindre des milliers de dollars par jour. Les entrepôts peuvent facturer des primes massives pour leurs services, tout comme les entreprises de camionnage. Le sous-effectif chronique a conduit à ce problème, mais il permet à ces mêmes entreprises de facturer dix fois plus pour les services réguliers. Comme ils ne paient pas plus les travailleurs qu'ils ne l'ont fait l'année dernière ou il y a cinq ans, toute l'industrie reste assise et profite du gâchis qu'elle a créé. En fait, plus les choses sont sauvegardées, plus chaque point de la chaîne d'approvisionnement est rentable. Il n'y a littéralement AUCUNE incitation à changer, même si cela signifie que les consommateurs doivent faire leurs achats de vacances en juillet et payer le triple pour l'expédition.

    C'est la nouvelle normalité. Le tout présenté par les « experts » qui gèrent nos chaînes d'approvisionnement.

    https://www.zerohedge.com/markets/ive-been-driving-trucks-20-years-ill-tell-you-why-americas-shipping-crisis-will-not-end

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  13. Les mineurs de charbon américains « tous épuisés » pour 2022


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 31 OCT 2021 - 21:25


    Les principaux mineurs de charbon américains connaissent une augmentation massive de la demande alors que les compagnies d'électricité redémarrent les centrales électriques au charbon en raison des prix élevés du gaz naturel pour éviter les pénuries d'électricité avant la saison hivernale.

    Selon Bloomberg, Arch Resources, le deuxième plus grand mineur de charbon des États-Unis, a vendu chaque morceau de charbon qu'il extraira du sol pour 2022. La société a vendu le charbon de l'année prochaine à 20 % par rapport au prix actuel. Peabody Energy Corp., le principal mineur de charbon des États-Unis, a vendu 90 % de tout son charbon de la région du bassin de Powder River pour 2022.

    Le PDG d'Arch, Paul Lang, a déclaré que la production de charbon thermique de l'entreprise pour 2022 était "pleinement engagée". Selon S&P Global Market Intelligence, Arch a vendu le charbon à 16 $ la tonne, bien au-dessus du prix au comptant de 13,25 $ la semaine dernière.

    "C'est à peu près complet", a déclaré le PDG de Peabody, Jim Grech, jeudi lors d'une conférence téléphonique. "Il ne nous reste qu'une petite partie à vendre pour 2022 et pour 2023."

    Alliance Resource Partners LP, un mineur de charbon qui expédiera 32 millions de tonnes cette année, a déjà signé des contrats en 2022 pour livrer 30 tonnes et 16 tonnes en 2023.

    "Notre défi en Amérique est que la plupart des producteurs sont tous vendus", a déclaré la semaine dernière le PDG de l'Alliance, Joe Craft.

    La demande croissante de charbon avant l'hiver de l'hémisphère nord survient alors que la crise énergétique mondiale a forcé les prix du gaz naturel à des niveaux records dans le monde entier. Les centrales électriques s'éloignent de la production de gaz nat parce qu'elle n'est pas rentable aux prix actuels, d'où la demande croissante pour le combustible fossile le plus sale.

    Au cours du mois prochain, les températures moyennes pour les États-Unis-Lower 48 commenceront à plonger.

    - voir graphique sur site -

    Cela signifie que la demande d'électricité pour chauffer les structures des bâtiments augmentera.

    - voir graphique sur site -

    L'une des plus grandes ironies de cette année est la transition vers le charbon malgré une poussée des politiciens en faveur de l'énergie verte. L'un des coupables de la crise énergétique mondiale est que les énergies alternatives, telles que l'éolien et le solaire, ne sont pas fiables.

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  14. Les dernières données de Bloomberg montrent que les approvisionnements en charbon des États-Unis sont au plus bas depuis deux décennies avant l'hiver.

    - voir graphique sur site -

    Aux États-Unis, la production d'électricité dérivée du charbon augmente.

    - voir graphique sur site -

    Les centrales électriques devraient brûler 19 % de charbon en plus cette année.

    - voir graphique sur site -

    Arch's Lang a récemment averti que les producteurs de charbon pourraient ne pas avoir la capacité de répondre à la demande.

    Il y a quelques semaines, Ernie Thrasher, PDG de Xcoal Energy & Resources, le plus grand exportateur américain de carburant, a déclaré que la demande de charbon resterait robuste jusqu'en 2022. Il a mis en garde contre les contraintes d'approvisionnement nationales et les compagnies d'électricité "discutant déjà de possibles pannes de réseau cet hiver".

    Toute cette nouvelle demande de charbon a été une aubaine pour les actions de Peabody Energy, car les bénéfices ont triplé.

    - voir graphique sur site -

    Le rebond du charbon sous une administration Biden doit être déroutant pour beaucoup, mais il a montré que la transition verte prendra des décennies, pas des années. En attendant, le monde revient au charbon.

    https://www.zerohedge.com/commodities/us-coal-miners-all-sold-out-coal-2022

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  15. CJ Hopkins : (Nouvelle normalité) L'hiver arrive


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 31 OCT 2021 - 23:30
    Rédigé par CJ Hopkins via The Consent Factory,


    L'hiver arrive... et vous savez ce que cela signifie...

    C'est vrai, il est presque temps encore une fois pour les classes dirigeantes capitalistes mondiales de plonger les masses de la Nouvelle Normale dans un état d'hystérie de masse insensée à cause d'un virus apocalyptique imaginaire. Le même virus apocalyptique imaginaire qu'ils ont poussé les masses de la Nouvelle Normale dans un état d'hystérie de masse tout au long de l'hiver au cours des deux dernières années.

    Ils ont du pain sur la planche cette fois. Sérieusement, à quel point les Nouvelles Normales pourraient-elles devenir plus hystériques à ce stade ?

    La grande majorité du monde occidental s'est transformée en une pseudo dystopie médicale dans laquelle vous devez montrer vos « papiers santé-pureté » pour entrer dans un café et prendre une tasse de café. Les personnes qui refusent de se faire « vacciner » expérimentalement contre un virus qui provoque des symptômes légers à modérés (ou, souvent, aucun symptôme) chez environ 95 % des personnes infectées, et dont le taux global de mortalité par infection est d'environ 0,1 % à 0,5%, sont systématiquement séparés, licenciés de leur emploi, privés de soins médicaux, diabolisés comme «un danger pour la société», censurés, condamnés à une amende et autrement persécutés.

    Si vous pensez que j'exagère, regardez à la une de ce journal australien…

    Oui, la Grande Nouvelle Purge Normale est activée. "Les non vaccinés" et d'autres infidèles et hérétiques sont pourchassés par des foules fanatiques et ivres de haine, traînés devant la Nouvelle Inquisition Normale et ont fait des exemples partout dans le monde.

    Ici, dans New Normal Germany, le footballeur populaire Joshua Kimmich est publiquement dessiné et écartelé pour avoir refusé de se soumettre à la "vaccination" et professer sa foi dans le nouvel ordre mondial normal. Aux États-Unis, « les non vaccinés » sont accusés du meurtre de Colin Powell, un criminel de guerre de 84 ans atteint de cancer. L'Australie prévoit d'emprisonner des personnes et de leur infliger une amende de 90 000 $ pour le « crime » de ne pas porter de masque d'apparence médicale, ou de tentative de culte dans une synagogue, ou autre. En Floride (de tous les endroits), le personnel scolaire fanatique a attaché un masque d'aspect médical au visage d'une fille trisomique non verbale avec un cordon en nylon, jour après jour, pendant plus de six semaines, jusqu'à ce que son père découvre ce qu'ils faisaient. Je pourrais continuer, mais je ne pense pas que je dois le faire. Internet regorge d'exemples de comportements hystériques et sadiques de masse.

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  16. Et cela sans parler de l'hystérie de masse qui sévit parmi les Nouvelles Normales elles-mêmes…

    Pourtant, aussi hystériques de masse que soient les choses, comptez sur GloboCap pour se lancer dans l'hystérie de masse au cours des cinq prochains mois. L'hiver à venir est une période critique, les amis. Ils doivent cimenter la Nouvelle Normale en place, afin qu'ils puissent atténuer la « pandémie apocalyptique ». S'ils sont obligés de le prolonger d'un an… eh bien, même les New Normals les plus soumis au lavage de cerveau n'achèteraient cela.

    Ou… d'accord, bien sûr, les plus endoctrinés le feraient, mais ils représentent une petite minorité. La plupart des Nouveaux Normals ne sont pas des totalitaires fanatiques. Ce ne sont que des gens qui se soucient d'eux-mêmes, des gens qui accepteront presque tout pour éviter d'être ostracisés et punis. Mais, croyez-le ou non, il y a une limite au niveau d'absurdité qu'ils sont prêts à accepter, ainsi qu'au niveau et à la durée du stress incessant et de la dissonance cognitive qu'ils sont prêts à accepter.

    La plupart d'entre eux ont atteint cette limite. Ils ont fait leur part, suivi les ordres, porté les masques, se sont fait « vacciner » et sont heureux de présenter leurs « papiers d'obéissance » à quiconque demande à les voir. Maintenant, ils veulent revenir à la "normale". Mais ils ne peuvent pas, parce que… eh bien, à cause de nous.

    Vous voyez, GloboCap ne peut pas les laisser revenir à la « normale » (c'est-à-dire la nouvelle version totalitaire de « normal ») jusqu'à ce que tout le monde (c'est-à-dire tous ceux qui comptent) se soit soumis à être « vacciné » et se promène avec un certificat scannable de conformité idéologique dans leurs smartphones. Ils renonceraient probablement même à l'exigence de « vaccination » si nous pliions le genou et prêtions allégeance au WEF, à BlackRock, à Vanguard ou à qui que ce soit, et transportions un code QR confirmant que nous croyons en la « Science », le « Credo Covidien » et tout autre dogme corporatiste œcuménique.

    Sérieusement, le but de tout cet exercice (ou du moins de cette phase de tout cet exercice) est de transformer radicalement, irrévocablement, la société en un campus d'entreprise monolithique où chacun doit scanner ses identifiants à chaque tournant d'un labyrinthe sans fin de perpétuellement surveillé, « espaces sûrs » respectueux de l'environnement, fluides entre les sexes, idéologiquement uniformes, non-fumeurs et totalement sans viande, détenus et exploités par GloboCap, ou l'un de ses agents, filiales et ayants droit.

    Les classes dirigeantes capitalistes mondiales sont déterminées à transformer la planète en cette utopie fasciste de l'éveil et à imposer une conformité inébranlable à ses valeurs sans valeur, quel qu'en soit le coût, et nous, « les non vaccinés », nous tenons sur leur chemin.

    Ils ne peuvent pas simplement nous rassembler et nous tirer dessus – c'est du capitalisme mondial, pas du nazisme ou du stalinisme. Ils doivent nous briser, briser nos esprits, nous contraindre, nous éclairer, nous harceler et nous persécuter jusqu'à ce que nous abandonnions volontairement notre autonomie. Et ils doivent le faire au cours des cinq prochains mois.

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  17. Les préparatifs sont donc en cours.

    Au Royaume-Uni, malgré une baisse des « cas » et le fait (que les « autorités » ont été obligées de reconnaître) que les « vaccinés » peuvent propager le virus tout comme les « non vaccinés », le gouvernement s'apprête à aller à « Plan B » et déployer le système de ségrégation sociale que la plupart des pays d'Europe ont déjà adopté. En Allemagne, l'« urgence épidémique d'importance nationale » (c'est-à-dire le prétexte juridique pour l'application des « restrictions du coronavirus ») doit expirer à la mi-novembre (à moins qu'elles ne puissent sérieusement augmenter les « cas », ce qui semble peu probable à ce point), les autorités s'emploient donc à réviser l'« Infektionsschutzgesetz » (la « Loi sur la protection contre les infections ») pour justifier le maintien des restrictions indéfiniment, malgré l'absence d'« épidémie » ou d'« urgence ».

    Etc. Je pense que tu as la photo. Cet hiver va probablement devenir un peu noisette… ou, OK, plus qu'un peu noisette. En termes d'hystérie de masse fabriquée, cela va probablement faire ressembler le Russiagate, la guerre contre le populisme, la guerre mondiale contre le terrorisme, la peur rouge et toutes les autres campagnes d'hystérie de masse fabriquées à une production amateur de Wagner. Götterdammerung.

    En d'autres termes, dites au revoir à la réalité (ou à tout ce qui reste de la réalité à ce stade). Le temps presse et GloboCap le sait. S'ils espèrent réussir cette grande réinitialisation, ils devront terroriser les masses de la Nouvelle-Normale dans un état de panique prolongée et de haine incontrôlable et incontrôlable des «non vaccinés» et de quiconque conteste leur règle. Une répétition des hivers 2020 et 2021 ne va pas le couper. Il faudra plus que le répertoire désormais standard de statistiques fausses et manipulées, de projections désastreuses, de photos de « camions de la mort », d'hôpitaux débordants et de toutes les autres caractéristiques familières du mastodonte de la propagande néo-goebbelsienne que nous avons subi. à plus de 18 mois.

    Ils sont confrontés à une révolte ouvrière croissante. Des millions de personnes dans le monde entier manifestent dans les rues, organisent des grèves, des débrayages, des « arrêts de travail » et montent d'autres formes d'opposition. Malgré les tentatives orwelliennes des médias corporatifs de bloquer toute couverture, ou de nous diaboliser tous en tant qu'« extrémistes d'extrême droite », les New Normals sont très conscients de ce qui se passe. Et le récit officiel s'effondre enfin. Les faits réels sont indéniables pour quiconque a une once d'intégrité, à tel point que même les principaux organes de propagande de GloboCap comme The Guardian sont obligés d'admettre la vérité à contrecœur.

    Non, GloboCap n'a pas d'autre choix à ce stade que de lâcher toutes les armes de son arsenal - à part le despotisme à part entière, qu'il ne peut pas déployer sans se détruire - et espère que nous finirons par tomber en panne, plier le genou et mendier pour la miséricorde.

    Je ne sais pas exactement ce qu'ils ont en tête, mais je n'ai certainement pas hâte. Je suis déjà assez fatigué comme ça. D'après ce que je comprends, beaucoup d'entre vous aussi. Si cela peut aider, peut-être regardez-le de cette façon. Nous n'avons pas à leur livrer la bataille. Tout ce que nous avons à faire, c'est de ne pas nous rendre, de résister au siège à venir et de nous rendre en avril.

    Ou, si les grèves, les arrêts de travail et le « mauvais temps » se poursuivent, cela pourrait même ne pas prendre aussi longtemps.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/cj-hopkins-new-normal-winter-coming

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  18. L'alarmisme climatique est-il une tentative de l'establishment pour rétablir le contrôle social ?


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 01 NOV 2021 - 02:00
    Rédigé par Eric Worrall via WattsUpWithThat.com,


    Au fil des ans, j'ai remarqué qu'à peu près toutes les tentatives des établissements pour faire avancer un programme climatique sont accompagnées d'un appel à s'unir.

    Et si la peur du changement, la perte de contrôle et le désir d'unité sociale et de prévisibilité étaient le véritable moteur de la poussée climatique ?

    Le Royaume-Uni a-t-il besoin d'un référendum sur les engagements en matière de changement climatique ?

    Les critiques disent que l'objectif net zéro a été imposé par des « élites » sans mandat électoral

    27 octobre 2021

    Une grande partie du public britannique est en faveur d'un référendum sur les propositions du gouvernement de net-zéro, selon un nouveau sondage de YouGov.

    ...

    Tim Lord du Tony Blair Institute a rejeté l'idée que les «élites» sont à l'origine de la campagne pour l'action climatique. Il a déclaré « qu'il y a de l'ironie là-dedans – car ce sont les plus pauvres qui seront le plus gravement touchés par le changement climatique sans contrainte ».

    Lord a convenu que l'objectif de zéro net avait été introduit à l'été 2019 avec un débat minimal à la Chambre des communes et aucune mention du plan lors des élections de 2017 – mais il a été inclus dans le manifeste conservateur avant les élections de décembre 2019.

    Bien que la réalisation du zéro net soit une "tâche complexe" qui "ne peut être réalisée sans le soutien du public à la fois pour l'objectif global et les politiques nécessaires pour y parvenir", cela "ne peut pas signifier que tout le monde soutient chaque mesure", a-t-il déclaré. Le consentement doit être obtenu à partir d'une large base et « le net zéro doit être fondé sur une politique d'unité et non de division ».

    ...

    La Chine veut aussi l'unité ;

    La Chine publie un livre blanc sur la réponse au changement climatique

    Mis à jour 18:47, 27-Oct-2021

    La Chine a publié mercredi un livre blanc sur les politiques et les mesures du pays pour répondre au changement de saisons. La Chine s'est fixé pour objectif d'atteindre un pic d'émissions de gaz carbonique d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2060.

    ...

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  19. Le livre blanc affirme que le changement de saisons est une cause partagée par toute l'humanité. Face à des défis sans précédent en matière de gouvernance saisonnière mondiale, la communauté internationale doit répondre avec une ambition et une action sans précédent. Nous devons agir avec un sens des responsabilités et de l'unité, prendre des mesures proactives et travailler ensemble pour rechercher l'harmonie entre l'humanité et la nature.

    ...

    Lire la suite : https://news.cgtn.com/news/2021-10-27/China-releases-white-paper-on-climate-change-response-14Hs1nziBe8/index.html
    Unité, unité, UNITÉ. Beaucoup d'autres exemples d'où ils viennent.

    Quand on y pense, un enfant pourrait voir à travers les affirmations absurdes des alarmistes des saisons. Si les températures légèrement plus chaudes sont si terribles, pourquoi les endroits légèrement plus chauds ne souffrent-ils pas déjà de tous les problèmes qui, selon les alarmistes, se produiront ? Mais l'alarmisme climatique, en tant que source potentielle d'unité sociale, est bien trop précieux pour qu'il soit vaincu par la simple logique.

    Qu'est-ce qui a causé cette soudaine montée de la peur parmi les élites mondiales, qu'elles perdent le contrôle ?

    Je crois que le déclencheur de cette panique parmi les élites mondiales a été la chute de l'Union soviétique. L'État soviétique, jusqu'à la toute fin, semblait tout puissant, énorme, un mastodonte imparable avec son terrifiant appareil de sécurité d'État et un contrôle apparemment complet de la communication.

    Mais les Soviétiques n'ont pas réussi à s'adapter à la révolution de l'information.

    ...

    « La vérité est bonne », dit un vieux proverbe russe que Shane cite, « mais le bonheur c'est mieux. »

    Les premiers élans de la libre pensée ont été nourris par les émissions de radio de Voice of America et les livres grossiers auto-édités et les enregistrements des mouvements Samizdata et Magnitizdat. À la fin, bien sûr, ce sont CNN et les téléphones portables qui ont finalement vaincu l'Union soviétique.

    « L'arsenal explosif d'appareils électroniques (téléphones cellulaires, télécopieurs, magnétoscopes, antennes paraboliques, ordinateurs avec modems) a démontré une tendance de la technologie à devenir plus compacte, portable, polyvalente et peu coûteuse », explique Shane. "En tant que telles, les nouvelles machines semblaient être des armes que le citoyen pouvait utiliser contre l'État aussi facilement que l'État pouvait les utiliser contre le citoyen."

    Comme le souligne Shane, l'expression « révolution de l'information » prend un tout nouveau sens dans ce contexte. Et il nous aide à comprendre à quel point cela a dû être émouvant mais aussi bizarre pour un citoyen soviétique d'allumer son poste de télévision et de voir les hauts gradés du KGB dans une émission téléphonique : "Ce soir, ils répondront aux questions". l'hôte a annoncé.

    ...

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  20. Lire la suite : https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1994-05-11-ls-56160-story.html
    La Chine a survécu avec plus de succès que les Soviétiques, parce qu'ils avaient plus d'argent. Les réformes économiques capitalistes de Deng Xiaoping dans les années 1980 ont donné au PCC les ressources financières dont il avait besoin pour acheter du matériel de surveillance et de l'expertise, ce qui lui a permis de mieux suivre la révolution de l'information. Mais même les Chinois ont du mal à contenir la libre circulation de l'information qui sape le contrôle de l'État sur les discours publics. Les initiatives mondiales de liberté ont fourni des systèmes comme le projet TOR, qui sont utilisés par les citoyens chinois qui veulent se faufiler derrière le grand pare-feu chinois, afin qu'ils puissent garder une trace de ce qui se passe réellement dans le monde.

    Si les élites mondiales ne peuvent pas contrôler les technologies de communication, la meilleure chose à faire est d'essayer de dominer la conversation, à travers une campagne de peur et un appel à l'unité mondiale. Le point central de cette poussée pour l'unité mondiale ne devait pas nécessairement être le changement de saisons, mais je pense qu'ils ont choisi l'alarmisme climatique parce qu'il était pratique et disponible, et qu'il avait déjà un public important au moment où les élites s'y sont intéressées. Mikhaïl Gorbatchev, après avoir perdu son ancien emploi de dernier dictateur de l'Union soviétique, a passé beaucoup de temps au début des années 90 à soutenir les initiatives des Nations Unies pour le climat.

    Le désir des élites de s'accrocher au contrôle, à mon avis, est la raison pour laquelle l'alarmisme climatique a survécu à des échecs prédictifs embarrassants répétés.

    Normalement, lorsqu'une théorie scientifique produit une série désastreuse de prédictions erronées, la théorie se flétrit et meurt. Mais à mon avis, les élites mondiales maintiennent l'alarmisme climatique sur le maintien de la vie, avec de vastes infusions d'argent des contribuables pour les chercheurs conformes, et toute l'industrie des énergies renouvelables qui n'existe que parce que les gouvernements du monde continuent de détourner l'argent des contribuables pour payer les factures.

    Tant qu'une partie importante de la population croit à la crise climatique, cette puissante source d'unité sociale est trop utile pour que des élites mondiales effrayées se rendent.

    Le désir des élites de freiner la révolution de l'information à tout prix ne fait rien de bon pour les gens ordinaires.

    Effrayer les enfants avec de faux récits apocalyptiques sur le climat pourrait faire gagner un peu de temps aux élites, en aidant les élites à conserver leur emprise sur le pouvoir face à la croissance technologique de la liberté d'expression et de la communication ouverte, mais les enfants qui acceptent les mensonges des saisons endurent énormément souffrance personnelle.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/climate-alarmism-establishment-attempt-restore-social-control

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  21. Une énorme déconnexion entre la rhétorique climatique et faire n'importe quoi à ce sujet


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 31 OCT 2021 - 12:30
    Rédigé par Mike Shedlock via MishTalk.com,


    Attendez-vous à ce que la COP26 soit le plus grand échec du sommet sur le climat à ce jour par rapport aux attentes et aux objectifs...

    Conférence des Parties
    La COP26 est la 26e Conférence annuelle des Parties sur le changement climatique. L'objectif de ces réunions est de convenir de méthodes pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels d'ici 2100.

    La COP15 à Paris a fixé des objectifs ambitieux, mais les objectifs sont une chose et les actions en sont une autre. Le reste des 25 conférences précédentes a totalement échoué.

    À moins que la Chine, l'Inde et les pays en développement ne participent, ne vous attendez pas à ce que la COP fasse quoi que ce soit. Et voici un indice : la Chine, l'Inde et les pays en développement ne sont pas à bord,

    Objectifs de la COP26
    Sécurisez le zéro net mondial d'ici le milieu du siècle et gardez 1,5°C à portée de main

    S'adapter pour protéger les communautés et les habitats naturels

    Mobiliser des financements

    Travailler ensemble pour livrer

    À l'exception du premier point, les objectifs sont en bouillie, mais je peux traduire.

    Mobiliser des financements signifie des paiements aux pays en développement pour atteindre leurs objectifs. Les pays en développement veulent plus d'argent que ce qui sera convenu.

    La Chine ne s'est pas engagée à zéro net d'ici le milieu du siècle. Les pays ne travaillent pas ensemble.

    Ordre du jour de la COP26
    30-31 octobre : les dirigeants du G20 se réunissent à Rome. Moment clé : recherchez les engagements climatiques de la Chine, de l'Inde et de l'Arabie saoudite. Plus de cash climatique de France et d'Italie. Un communiqué du G20 réaffirmant l'objectif 1.5C.

    1-2 novembre : World Leaders Summit ouvre la COP26. Les discours appelleront à plus d'action climatique au début des pourparlers. Moment clé : une apparition de Xi Jinping indiquera que la Chine est sérieuse.

    4 novembre : Journée de l'énergie – Alok Sharma se battra pour « faire l'histoire du charbon ». Moment clé : à la recherche de nouveaux signataires du pacte No New Coal de l'ONU.

    5 novembre : Journée de la jeunesse et de l'autonomisation du public. Moment clé : attendez-vous à des protestations bruyantes de Greta Thunberg pour plus d'action.

    10 novembre : Journée des transports, avec un focus sur la réduction du carbone des voitures. Moment clé : Boris Johnson espère de nouvelles interdictions nationales sur les ventes de voitures essence et diesel.

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  22. 12 novembre : Les négociations doivent se terminer, alors attendez-vous à ce que des échauffourées de dernière minute retardent les procédures. Moment clé : la sortie du texte négocié. Pas d'objectif climatique, mais les pays sont susceptibles de réaffirmer leur soutien à l'objectif de 1,5°C. Le texte peut convenir de présenter des objectifs de réduction des émissions de carbone plus ambitieux d'ici 2023. Les nations devraient également avoir convenu de calendriers communs pour leurs objectifs climatiques et du format des rapports d'avancement par rapport à ces objectifs.

    Ce qui précède de la COP26 signifie : que signifie le nom du sommet sur le climat de Glasgow et ses objectifs expliqués

    À quoi s'attendre
    30-31 octobre : Encore un communiqué inutile réaffirmant l'objectif 1.5°C.

    1-2 novembre : De nombreux discours dont un autre monde se termineront en 15 ans discours d'ouverture. Xi Jinping ne signalera pas que la Chine est sérieuse ou s'il le fait, ce sera un mensonge.

    4 novembre : Journée de l'énergie – Alok Sharma se battra pour « faire l'histoire du charbon ». Il y aura de nouveaux signataires du pacte No New Coal de l'ONU, mais la Chine et les États-Unis ne seront pas parmi eux.

    5 novembre : Attendez-vous à des protestations bruyantes de Greta Thunberg. Cet objectif sera certainement atteint mais il n'accomplira rien.

    10 novembre : Journée des transports, avec un focus sur la réduction du carbone des voitures. Moment clé : Boris Johnson espère de nouvelles interdictions nationales sur les ventes de voitures essence et diesel. S'il y a quelque chose à se réjouir, il viendra dans ce secteur. Mais il n'y aura pas d'interdictions significatives sur l'essence autre que peut-être les voitures diesel. La plupart du succès viendra de toute façon des constructeurs automobiles.

    12 novembre : Les négociations doivent se terminer, alors attendez-vous à ce que des échauffourées de dernière minute retardent les procédures. Moment clé : la sortie du texte négocié. Pas d'objectif climatique, mais les pays sont susceptibles de réaffirmer leur soutien à l'objectif de 1,5°C. Le texte est sûr de décevoir les militants du changement climatique des saisons.

    Sommet sur le climat vers nulle part
    Le Wall Street Journal a la bonne idée dans sa perspective The Climate Summit to Nowhere.

    Il est incongru à la limite de l'étrange d'organiser un sommet comme celui-ci alors que l'Europe se prépare à une crise du carburant en hiver, le président Biden supplie l'OPEP de produire plus de pétrole, la Chine allume ses centrales électriques au charbon dans un contexte de pénurie d'électricité et de climat - les plans de changement flétrissent dès qu'ils sont exposés au soleil de la politique démocratique.

    Peu importe. Ce sommet s'appelle COP26 car il y en a déjà eu 25. Pas moins que les Nations Unies ont admis cette semaine que les nations ont fait peu de progrès sur leurs précédents engagements climatiques. Mais plutôt que de s'adapter à cette réalité politique, les délégués feront des promesses encore plus irréalistes.

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  23. Les engagements des pays en développement sont encore plus fragiles et dépendent des pots-de-vin des riches. L'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) a appelé cette semaine à davantage d'aide internationale pour financer les réductions d'émissions : un « plancher » de 100 milliards de dollars par an devrait le faire, dont 367 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour l'Asean, merci. Sur les 75 % de réduction des émissions de carbone que les Philippines prévoient d'atteindre d'ici 2030, 72 % dépendent de l'aide étrangère, a rapporté Nikkei cette semaine.

    Les pays riches ont d'abord promis 100 milliards de dollars en 2009, mais l'argent n'est toujours pas apparu. Les contribuables des économies riches seront encore moins disposés à sacrifier leur propre argent pour le climat lorsqu'ils réaliseront qui ne viendra pas à la COP26 : le Russe Vladimir Poutine et le Chinois Xi Jinping.

    Les dirigeants d'autres grands émetteurs de gaz carbonique, comme l'Inde, numéro trois mondial, seront à Glasgow mais pourraient aussi bien ne pas l'être. Le ministre de l'Environnement de Delhi a suggéré cette semaine que son gouvernement ne signerait pas le net zéro. Avec plusieurs centaines de millions d'Indiens vivant toujours dans la pauvreté, l'Inde a besoin de plus d'énergie provenant des combustibles fossiles, comme toute l'Afrique.

    M. Xi a promis en 2020 de réduire les émissions climatiques, mais seulement après 2030. Dans l'ici et maintenant, la Chine construit davantage de centrales au charbon parce que la croissance économique est une priorité bien plus élevée. Le budget du Kremlin flotte sur la production de pétrole et de gaz, et cela ne dérangera pas M. Poutine si l'Europe de l'Ouest passe à zéro net. Il aura alors plus de levier énergétique.

    Plus d'argent s'il vous plaît
    Veuillez considérer la déclaration conjointe de l'ASEAN sur le changement climatique COP 26.

    Hourra !

    "Le Royaume du Cambodge, la République d'Indonésie, la République démocratique populaire Laos, la Malaisie, la République de l'Union du Myanmar, la République des Philippines, la République de Singapour, le Royaume de Thaïlande et la République socialiste du Viet Nam, réaffirmé nos engagements..."

    Basé sur ... "un nouvel objectif quantifié collectif à partir d'un plancher de 100 milliards de dollars par an, qui prend en compte les besoins et les priorités des pays en développement."

    NIKKEI Asia rapporte que l'ASEAN exhorte le monde développé à lever le financement climatique de plus de 100 milliards de dollars.

    Les pays développés devraient "continuer et intensifier davantage la mobilisation du financement climatique avant d'engager des délibérations sur la mise en place d'un nouvel objectif quantifié collectif à partir d'un plancher de 100 milliards de dollars par an", a déclaré le bloc dans une déclaration conjointe publiée mardi lors de sa réunion annuelle. sommet, en amont de la conférence sur le climat COP26 qui s'ouvrira la semaine prochaine en Écosse.

    Pourtant, une étude de l'ISEAS-Yusof Ishak Institute, un groupe de réflexion singapourien, a révélé que les Asiatiques du Sud-Est sont peu conscients des politiques climatiques de leur pays. Près de 60 % des personnes interrogées n'étaient pas sûres que leur pays ait soumis sa contribution déterminée au niveau national à l'accord de Paris sur le climat.

    L'ASEAN aurait besoin d'au moins 367 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour ses plans énergétiques, a déclaré cette semaine le secrétaire général du bloc, Lim Jock Hoi.

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  24. Synopsis

    La Chine continuera de construire des centrales au charbon jusqu'en 2030

    La Chine a un objectif de neutralité nette de 2060 et non de 2050

    La Russie ne fera rien

    L'Inde n'acceptera pas les objectifs

    Les pays en développement demanderont mais ne recevront pas plus d'argent

    Gretta, prononcera un discours entraînant sur la fin du monde telle que nous la connaissons d'ici 15 ans.

    Combien de carbone seront libérés par tous ceux qui sillonnent le monde pour assister à ce sommet inutile ?

    La COP26 sera le plus gros échec à ce jour.

    Mais bon, Gretta aura sa photo dans d'innombrables journaux et magazines. Cela compte pour quelque chose, n'est-ce pas ?

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/huge-disconnect-between-climate-rhetoric-and-doing-anything-about-it

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    1. (...) La COP26 est la 26e Conférence annuelle des Parties sur le changement de saisons. L'objectif de ces réunions est de convenir de méthodes pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels d'ici 2100. (...)

      Une étude devrait ressortir pour expliquer comment mettre une 'grande' bâche sur les mers & océans afin de contenir la chaleur et les émissions continuelles de milliards de km³ de gaz depuis le magma.
      Ou, ou de percer un grand trou ('bombe atomique' ?) au fond des mers & océans afin que l'eau éteigne le feu !

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  25. Commerce et résilience


    1 Novembre 2021
    Jason Lusk*


    Des articles continuent d'être publiés sur l'inflation et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement dans l'ensemble de l'économie. Lorsque je m'adresse aux journalistes à ce sujet, on me pose régulièrement des questions fondées sur l'idée que notre dépendance à l'égard des importations et notre exposition aux marchés et au commerce internationaux sont en partie responsables de cette volatilité. Les histoires de navires bloqués dans les ports, l'augmentation des prix des conteneurs et les pénuries de chauffeurs routiers contribuent toutes à cet argument.

    Cependant, je pense qu'un monde plus localisé, moins dépendant du commerce, est un monde – au moins dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture – qui serait généralement plus vulnérable aux chocs d'approvisionnement aléatoires, et non moins.

    Prenons un exemple extrême. Imaginez qu'il existe une petite communauté, Isolationville, où les citoyens ne mangent que ce qui est cultivé localement dans la communauté. Imaginez maintenant un choc défavorable. Peut-être qu'Isolationville connaît une sécheresse pendant la saison de végétation, ou un incendie de forêt, ou une inondation. Ou bien, une tornade détruit toutes les serres ou les réserves de nourriture. Isolationville n'a plus assez de nourriture pour nourrir ses citoyens. Les prix de la nourriture vont, en conséquence, monter en flèche à Isolationville. Peut-être qu'Isolationville peut se tourner vers ses voisins en cas de besoin. Mais si la catastrophe est liée au climat ou à la météo, les réserves alimentaires de leurs voisins risquent également d'être affectées au moment même où Isolationville est dans le besoin. De plus, si leurs voisins sont comme Isolationville – uniquement concentrés sur leurs besoins internes – ils n'ont pas prévu de planter et de cultiver davantage en prévision du besoin d'aide de leurs voisins.

    Maintenant, imaginez une communauté différente, Cosmopolitanville. Les citoyens de Cosmopolitanville consomment une partie de leur nourriture à partir de sources locales mais importent également des aliments du monde entier. Supposons que Cosmopolitanville subisse le même choc négatif qu'Isolationville, à savoir une sécheresse, un incendie, une inondation ou une tornade. Qu'advient-il des prix et de la disponibilité des aliments à Cosmopolitanville par rapport à Isolationville ? Comme le régime alimentaire de Cosmopolitanville est moins dépendant des conditions locales, il est également moins sujet aux chocs d'approvisionnement locaux, et Cosmopolitanville connaîtra moins d'inflation des prix alimentaires et moins d'insécurité alimentaire qu'Isolationville, même si elle subit exactement le même choc.

    Vu sous cet angle, le commerce peut agir comme une forme d'assurance pour les consommateurs de produits alimentaires contre les chocs locaux défavorables. Le vieil adage « ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier » s'applique ici. S'appuyer uniquement sur la production locale revient littéralement à mettre tous ses œufs dans un seul panier local. Bien entendu, le même problème se poserait si Cosmopolitanville n'importait que des aliments d'un seul endroit à l'étranger. Une stratégie plus résiliente consisterait à commercer avec un grand nombre de partenaires peu susceptibles d'être affectés par les mêmes chocs négatifs.

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  26. L'un des avantages du monde agricole dans lequel nous vivons est que nous disposons de vastes marchés de produits de base liés au niveau mondial pour de nombreux produits tels que le maïs, le blé et le porc. Une catastrophe survenant dans un lieu géographique donné peut avoir un impact sur les prix mondiaux de ces produits (en fonction de la taille du lieu et du volume de production), mais il sera atténué par la production dans d'autres régions. De plus, l'augmentation des prix dans une région touchée par une catastrophe sert de signal de profit aux entreprises pour qu'elles engagent les coûts nécessaires pour changer de vitesse et rediriger les produits alimentaires et agricoles vers les régions qui en ont le plus besoin.

    Mon collègue de Purdue, Tom Hertel, fait partie du groupe scientifique du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires 2021, et dans le cadre de cet effort, il a récemment co-écrit un article intitulé « Building Resilience to Vulnerabilities, Shocks and Stresses » (construire la résilience face aux vulnérabilités, aux chocs et aux stress). Voici ce qu'ils ont écrit sur le sujet du commerce en relation avec la résilience :

    « Il existe des compromis importants entre l'intégration dans les chaînes d'approvisionnement mondiales et les marchés mondiaux, d'une part, et le désir de produits d'origine locale, avec des chaînes d'approvisionnement raccourcies et une plus grande autosuffisance alimentaire, d'autre part. Une meilleure intégration dans les marchés mondiaux peut garantir la sécurité alimentaire face aux sécheresses, inondations et autres catastrophes naturelles locales. Dans l'Inde précoloniale, les famines provoquées par les conditions météorologiques étaient courantes, entraînant des dizaines de millions de morts lorsque les inondations ou la sécheresse détruisaient les cultures locales. Cependant, avec l'introduction des chemins de fer dans l'Inde coloniale, Burgess et Donaldson (2010) ont constaté une réduction spectaculaire du nombre de décès associés à des événements climatiques extrêmes comparables, ce qui suggère que l'amélioration de l'intégration des marchés a considérablement renforcé la sécurité alimentaire en permettant des importations de nourriture en temps opportun. Des études récentes sur le rôle du commerce international dans l'atténuation des effets néfastes du changement de saisons renforcent les avantages de la mondialisation pour la résilience aux effets néfastes du climat (Baldos et Hertel 2015 ; Gouel et Laborde 2018). Cependant, lorsque la source des chocs négatifs est le marché mondial, les pays peuvent être incités à s'isoler de ces évolutions. Le problème de cette stratégie est que, plus les pays s'isolent des marchés mondiaux, plus ces marchés deviennent volatils, comme cela a été constaté dans le contexte des crises des prix alimentaires de 2006-2008 et 2010-2011 (Martin et Anderson 2012). Cela nuit aux pays – souvent les plus pauvres – qui dépendent de ces marchés pour leurs importations alimentaires critiques. »

    https://seppi.over-blog.com/2021/11/commerce-et-resilience.html

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    1. Nous savons depuis très longtemps que le pétrole est importé et, comme il en est pour les fruits & légumes, viandes et biens d'équipements venus de l'étranger, TOUT passe par un bureau de dictateurs-psychopathes qui imposent une taxe afin que les produits pas chers importés ne soient pas accessibles à tous et surtout tendent à ruiner celles et ceux qui osent en acheter !
      D'où donc: le replis sur soi-même et de monter des serres pour lutter contre le froid qui se répand d'année en année sur toute la planète, et lutter aussi contre les vents violents, les pluies battantes et la neige qui ensevelit.

      Personnellement, je n'ai pas de 'collègue de Purdue, Tom Hertel, qui fait partie du groupe scientifique du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires 2021'. Et donc je raisonne pour moi-même dans l'expérience (et non dans la théorie sur ordinateurs équipés de 'I.A'). Je n'ai (comme mes voisins et amis même lointains) nullement besoin de ces bureaucrates inutiles qui volent l'argent au Peuple.

      (...) Des études récentes sur le rôle du commerce international dans l'atténuation des effets néfastes du changement de saisons renforcent les avantages de la mondialisation pour la résilience aux effets néfastes du climat (...)

      HAHAHAHA ! Les saisons SONT TRÈS MAUVAISES pour le climat !! HAHAHAHA !

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  27. Pas de Coca pour Cuba et la Corée du Nord


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 01 NOV 2021 - 02:45


    Que vous l'appeliez Coke, Cola ou que vous l'appeliez par son nom de marque Coca-Cola : tout le monde dans le monde connaît la boisson gazeuse. Son design rouge et blanc est omniprésent et même responsable du choix de garde-robe du Père Noël. Pourtant, comme le note Florian Zandt de Statista, la boisson n'est pas légalement disponible partout dans le monde.

    Il y a deux pays où vous ne trouverez pas la boisson gazeuse dans les magasins – du moins officiellement.

    - voir carte sur site -

    Infographie : Pas de Coke pour Cuba et la Corée du Nord | Statistique
    Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    En raison des embargos commerciaux et des sanctions en cours, il n'existe actuellement aucun moyen légal d'acheter du Coca-Cola à Cuba et en Corée du Nord. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas mettre la main sur la boisson d'une autre manière, juste que l'importation ou la mise en bouteille de la boisson n'est pas officiellement possible dans ces endroits.

    Jusqu'en 2012, le Myanmar était également un pays où il était interdit d'acheter légalement un Coca. Après la levée de l'interdiction, le fabricant de boissons gazeuses a investi 200 millions de dollars pour lancer la distribution dans la région. Au cours du siècle dernier, les Vietnamiens et les Chinois ont également dû se passer de Cola pendant quelques années, les boissons de la marque redevenant disponibles respectivement en 1994 et 1979.

    Sur son site Internet, Coca-Cola répertorie 202 marchés dans quatre régions où ses boissons sont vendues et commercialisées. Ce nombre doit cependant être abordé avec prudence, car la société ne précise pas ce qui constitue un marché et il n'y a actuellement que 195 membres de l'ONU, Taiwan étant un 196e potentiel. Les ventes de ses diverses boissons sur ces marchés, quelle que soit leur définition, ont généré 75 % des 33 milliards de dollars de revenus d'exploitation de l'entreprise en 2020, les investissements d'embouteillage et les entreprises mondiales représentant les 25 % restants.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/no-coke-cuba-and-north-korea

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  28. La réindustrialisation à marche forcée est une mauvaise idée

    OPINION : la désindustrialisation est une bonne chose qui rend le pays plus riche. Et une réindustrialisation contrainte par l’État rendrait sans doute la France plus pauvre.


    Par Fredrik Segerfeldt.
    1 NOVEMBRE 2021


    La réindustrialisation est la tarte à la crème du débat politique. L’affaiblissement du paysage industriel français est considéré comme une expression du déclin global du pays. Il est évoqué dans la campagne en vue de l’élection présidentielle, en l’occurrence, aussi bien par Anne Hidalgo, Éric Zemmour qu’Emmanuel Macron : « Si seulement on pouvait reprendre le contrôle du développement économique, fermer les frontières et rouvrir les usines, la France se dresserait de nouveau. »

    Cependant, la désindustrialisation est une bonne chose qui rend le pays plus riche. Une réindustrialisation contrainte par l’État rendrait sans doute la France plus pauvre.

    Examinons cela en regardant dans un premier temps l’histoire contemporaine du pays, et dans un deuxième temps en comparant la France à d’autres pays du monde.

    Une bonne partie du discours sur ce thème trouve son origine dans la nostalgie des Trente Glorieuses, où le général de Gaulle, les ingénieurs et les ouvriers du pays faisaient la promotion de la France dans le monde entier. L’industrie française était alors encore en bonne santé. Depuis, la mondialisation et le développement technologique l’ont fait couler.

    LA RÉINDUSTRIALISATION N’EST PAS OBLIGATOIREMENT NÉCESSAIRE

    Cela est en partie vrai. La part du secteur manufacturier, ce que la Banque mondiale appelle « la fabrication », du produit intérieur brut (PIB) est passée de 22,5 % en 1960 à 9,3 % aujourd’hui. Toutefois, le niveau de vie moyen des Français est aujourd’hui 3,5 plus élevé qu’en 1960. La désindustrialisation a donc été accompagnée d’un PIB par tête sans cesse croissant.

    - voir graphique sur site -

    réindustrialisation

    Source : World Development Indicators

    Il ne s’agit pas ici de coïncidence : la valeur ajoutée d’un travailleur intellectuel, qu’il s’agisse d’un ingénieur ou d’un informaticien, est supérieure à celle d’un ouvrier dans le secteur industriel. C’est d’ailleurs pour cela que le salaire des premiers est plus élevé que celui du dernier.

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  29. Depuis la Révolution industrielle, le changement structurel des économies des pays européens est au cœur de l’amélioration de notre pouvoir d’achat. Nous sommes passés des mines de charbon par l’industrie textile à une économie de services, tout en devenant plus riche. Plus on cesse des activités moins productives, au profit des activités plus productives, plus la richesse du pays augmente.

    Or, puisque la croissance économique a démarré avec la Révolution industrielle, nous associons, comme par instinct, l’amélioration du niveau de vie à l’industrie. On dit toujours, bien que moins souvent désormais, des pays industrialisés pour désigner les nations dotées des niveaux de vie les plus élevés. C’est une perspective à actualiser.

    Considérons huit pays « industrialisés » et le rôle que la fabrication y joue depuis 1980. (Ce sont les huit pays occidentaux pour lesquels il y a des données.)

    Comme on peut le voir ci-dessous, le reste du monde riche a vu une évolution proche à celle de la France.

    - voir graphique sur site -

    Source : World Development Indicators. Les huit pays : Autriche, Danemark, Finlande, France, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas et Suède.

    LE CAS DE L’ALLEMAGNE

    Le pays de référence dans cette discussion reste l’Allemagne. Certes, l’industrie joue un rôle important outre-Rhin, mais, avec l’Autriche, elle est une exception. C’est dans la partie orientale de notre continent que se trouvent la plupart des emplois industriels. En règle générale, les pays européens plus industrialisés que la France sont donc bien plus pauvres.

    - voir graphique sur site -

    Source : World Development Indicators

    Il faut se le rappeler, l’Allemagne ne fait pas partie des pays les plus riches du monde occidental. En effet, le PIB par tête allemand est bien inférieur non seulement à celui des États-Unis, mais aussi à celui de la plupart des autres pays d’Europe du Nord, comme les pays nordiques, les Pays-Bas et la Suisse.

    De plus, ce qui distingue l’économie allemande aussi bien de l’économie hexagonale que des autres économies de l’Europe du Nord, ce ne sont pas des grands groupes industriels, mais le « Mittelstand », c’est-à-dire les PME, pour la plupart des entreprises moyennes plutôt que petites, et souvent des sous-traitants des multinationales allemandes. Rappelons aussi que le faible taux de chômage de l’Allemagne n’est pas lié à la force industrielle du pays, mais aux réformes sociales structurelles mises en œuvre au début des années 2000.

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  30. Considérons maintenant 33 pays membres de l’OCDE pour lesquels des données sont disponibles. D’un côté on prend la part du secteur manufacturier du PIB, et de l’autre côté le niveau de vie (PIB par tête). Comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous, la corrélation est négative.

    réindustrialisation

    * PIB par tête, $, en parité de pouvoir d’achat, 2019
    ** En pourcentage du PIB
    Source : World Development Indicators.

    DU TRUMPISME FRANÇAIS

    Le discours français sur la réindustrialisation ressemble à celui de Donald Trump : une combinaison de nostalgie erronée et de nationalisme mal fondé. Selon ce point de vue, le problème c’est la mondialisation et les autres pays. Or, la vaste majorité des emplois industriels n’a pas disparu à cause de la délocalisation ou de la concurrence internationale, mais grâce au développement technologique, c’est-à-dire ce qui nous a rendu plus riches.

    Il est temps pour les Français d’abandonner le fétiche de l’industrie, et surtout d’oublier l’idée qu’une réindustrialisation conduite par l’État aiderait le pays à rattraper l’Allemagne. Un tel projet risquerait, en fait, de rapprocher la France plutôt à la Roumanie ou à la Slovaquie. La majorité des économies où l’industrie pèse le plus sont en effet des pays qui font partie de la classe moyenne globale.

    La Banque mondiale répartit les économies du monde en quatre groupes : faible revenu, revenu intermédiaire de la tranche inférieure, revenu intermédiaire de la tranche supérieure et revenu élevé.

    Voici le poids de l’industrie dans chaque catégorie :

    - voir graphique sur site -

    réindustrialisation
    Source : World Development Indicators. Année 2019. Il n’y a pas de données pour la fabrication dans les pays de faible revenu.

    Une économie qui vise à se réindustrialiser court donc le risque de se retrouver dans la catégorie de « revenu intermédiaire ». La plupart des Français trouvent sans doute que c’est un chemin à éviter.

    https://www.contrepoints.org/2021/11/01/409821-la-reindustrialisation-a-marche-forcee-est-une-mauvaise-idee

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    1. Ce n'est certainement pas avec des 'nouveaux bacheliers' (qui ne savent ni lire, ni écrire, ni compter) ou des sortis de 'grandes écoles de cons' que l'on dynamise un pays !
      Aux déclarations "Ailleurs c'est moins cher !" je répondrai qu'une machine-outil, un robot comme un ordinateur travaille au même prix de partout dans le monde ! Mais entrent en conflit les problèmes d'énergie pour les machines, les directives d'études pour l'implantation d'un nouveau projet et, surtout trouver quelqu'un qui va comprendre la machine et qui sait la mettre en route !

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  31. Un groupe scientifique affirme que l'édition de gènes est un outil clé pour transformer les systèmes alimentaires mondiaux


    1 Novembre 2021
    Joseph Opoku Gakpo*


    Le Groupe Scientifique du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires a reconnu que l'édition de gènes est un outil clé qui peut aider à transformer les systèmes alimentaires mondiaux pour mettre fin à la faim d'ici 2030.

    Le groupe reconnaît également le génie génétique comme un autre outil important auquel le monde devrait prêter attention car il peut contribuer à réduire la faim, la malnutrition et l'insécurité alimentaire. Il appelle à donner un coup de pouce aux solutions fondées sur la nature dans la production alimentaire, notant que les approches de la production axées sur l'écologie et les outils technologiques avancés peuvent fonctionner ensemble.

    « La science espère que l'on fera progresser les approches agro-écologiques sur la base de la science », a déclaré le professeur Joachim von Braun, président du Groupe Scientifique du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires, lors du sommet jeudi [23 septembre 2021]. « Les biosciences et la génétique sont des outils basés sur la nature. Le génie génétique, l'édition du génome pour les protéines et l'accroissement des micronutriments essentiels doivent être poursuivis. »

    Il a déclaré que la science et la modélisation montrent que le monde peut se rapprocher de l'élimination de la faim d'ici 2030 si 40 à 50 milliards de dollars sont investis dans les systèmes alimentaires chaque année.

    Le groupe a déclaré que l'augmentation durable de la productivité, les technologies, l'amélioration des marqueurs, la réduction des pertes et gaspillages alimentaires et la protection sociale, y compris l'alimentation scolaire et les programmes nutritionnels, sont des éléments essentiels pour mettre fin à la faim dans le monde.

    Le système alimentaire émet environ 30 % des gaz à effet de serre mondiaux, mais il doit devenir neutre sur le plan climatique. Actuellement, un tiers de toute la nourriture produite est perdue et gaspillée. La science apporte des technologies de traitement et de stockage des aliments qui réduisent les pertes et les gaspillages, a noté M. von Braun.

    Le groupe scientifique appelle également à mettre davantage l'accent sur l'utilisation des outils numériques dans la chaîne de valeur agricole, affirmant que les opportunités dans cet espace sont loin d'avoir atteint leur plein potentiel.

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  32. Autres propositions pour réparer les systèmes alimentaires

    Mme Josefa Sacko, commissaire de l'Union Africaine à l'agriculture, au développement rural, à l'économie bleue et à l'environnement durable, a présenté la position commune de l'Afrique pour transformer les systèmes alimentaires mondiaux lors du sommet.

    « L'Afrique prévoit de doubler la production alimentaire en augmentant durablement la productivité par l'adoption de variétés agricoles à haut rendement, tout en soutenant la recherche pour développer les biotechnologies et l'innovation », a-t-elle déclaré.

    « La transformation de nos systèmes alimentaires est donc une nécessité, y compris des investissements plus importants dans les technologies numériques, les biotechnologies, les services financiers accessibles et d'autres innovations éprouvées », a également déclaré le Président du Rwanda, Paul Kagame, lors du sommet.

    D'autres dirigeants mondiaux ont appelé à une augmentation des investissements dans la recherche scientifique, l'accès aux marchés et l'amélioration des systèmes de semences dans le cadre des efforts déployés pour atteindre l'Objectif de Développement Durable 2 sur la faim zéro.

    Le Premier Ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, a appelé à la recherche, aux investissements et au partage des technologies avancées pour le développement agricole afin de garantir un système alimentaire résilient.

    Les technologies agricoles et alimentaires peuvent contribuer à améliorer la production alimentaire dans des environnements difficiles comme les régions semi-arides, a déclaré M. Oded Forer, Ministre israélien de l'Agriculture et du Développement Rural, lors du sommet.

    « Nous devons utiliser le pouvoir de l'ingéniosité pour améliorer les systèmes alimentaires afin qu'ils fournissent des aliments sûrs, nutritifs, abordables et accessibles à tous, tout en préservant les ressources naturelles et en luttant contre la crise climatique », a déclaré M. Tom Vilsack, Secrétaire américain à l'Agriculture, lors du sommet.

    Le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré au sommet que le changement climatique posait de nouveaux problèmes à l'agriculture, alors même que la production, la transformation, le conditionnement et la distribution des aliments représentent un tiers des gaz à effet de serre d'origine humaine accusés d'être responsables du réchauffement de la planète,

    « Les systèmes alimentaires peuvent et doivent jouer un rôle de premier plan pour relever tous ces défis », a-t-il déclaré dans un discours vidéo

    Rôle du Groupe Scientifique du Sommet des Nations Unies sur les Systèmes Alimentaires

    Le Groupe Scientifique est un organe mondial indépendant composé de chercheurs et de scientifiques de premier plan nommés par les Nations Unies pour faire des recommandations au sommet sur la manière de transformer les systèmes alimentaires mondiaux. Le groupe a été chargé de veiller à ce que « le sommet s'appuie sur les meilleures preuves scientifiques du monde entier et contribue à élargir la base de connaissances partagées sur les expériences, les approches et les outils permettant de mettre en place des systèmes alimentaires durables qui éclaireront l'avenir ».

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  33. Le rapport du groupe préconise de se concentrer sur sept innovations scientifiques susceptibles de mettre fin à la faim d'ici 2030. Le rapport préconise des innovations permettant de mettre fin à la faim, d'accroître la disponibilité et l'accessibilité financière de régimes alimentaires sains et d'aliments nutritifs, de réduire les risques liés aux systèmes alimentaires, de renforcer la résilience et de surmonter les accords inefficaces et injustes en matière d'utilisation des terres, du crédit, de la main-d'œuvre et des ressources naturelles.

    Le rapport plaide pour les biosciences et les innovations numériques connexes pour la santé des populations, la productivité des systèmes et le bien-être écologique, ainsi que pour les innovations pour régénérer les sols, les terres et l'eau, et pour protéger la base génétique agricole et la biodiversité. Le groupe recommande également des innovations pour la pêche durable, les aliments aquatiques et la protection des zones côtières et des océans, ainsi que l'autonomisation des femmes, des jeunes, des autochtones et des communautés rurales. Il exhorte les gouvernements à allouer au moins un pour cent du budget de leur système alimentaire à la recherche, afin que les décisions soient fondées sur des bases scientifiques.

    Avantages de l'édition de gènes

    L'édition de gènes est un ensemble de technologies qui donne aux scientifiques la possibilité d'apporter des modifications permanentes et héréditaires à des sites spécifiques du génome d'un organisme. Cette technologie permet d'améliorer la qualité des cultures en leur conférant des caractéristiques telles que la tolérance à la sécheresse et la résistance à des parasites et maladies. Elle est moins chère, plus simple, plus rapide et plus précise que les autres méthodes d'amélioration des plantes.

    Avant le sommet sur les systèmes alimentaires, Mme Patience Koku, PDG de Replenish Farms au Nigeria, a déclaré lors d'un événement en direct de l'Alliance pour la Science que le sommet devrait reconnaître la technologie d'édition de gènes comme un outil pouvant contribuer à améliorer l'agriculture.

    « Je pense que le sommet sur les systèmes alimentaires est l'occasion pour nous tous de faire entendre que l'édition de gènes a beaucoup d'avantages pour le monde et l'Afrique en particulier », a-t-elle déclaré.

    « Nous disons que l'édition génétique peut produire des cultures qui peuvent être efficaces en azote et peuvent augmenter la production. Maintenant, je fais le lien entre la production et la nutrition. Parce que lorsqu'il y a pénurie de nourriture, il y aura malnutrition », a déclaré Mme Koku.

    Il semble que le Groupe Scientifique des Nations Unies sur les systèmes alimentaires soit d'accord avec la position de Mme Koku.
    ______________

    * Source : Scientific group says gene editing key tool for transforming global food systems - Alliance for Science (cornell.edu)

    https://seppi.over-blog.com/2021/11/un-groupe-scientifique-affirme-que-l-edition-de-genes-est-un-outil-cle-pour-transformer-les-systemes-alimentaires-mondiaux-joseph-op

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    1. Or, ce qui se passe actuellement (depuis plus de 18 mois) c'est qu'au travers des expérimentations géniques d'essais (appelées frauduleusement 'vaccins') sont proposés en seringues les moyens de supprimer les gênes pour les remplacer par des nano-conducteurs favorisant le transhumanisme où la notion de goût, de choix ou de quantité disparaîtra et, la proposition faite à toutes et tous les inoculés-de-la-dernière-heure de manger de la merde-bio.

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  34. Les surprises d’internet : Je me régale


    le 1 novembre 2021


    Quand j’ai écrit le billet du 30 octobre j’ai eu la surprise de retrouver l’article de The Sovereign Independent de juin 2011 en entrant comme mots clés “2011”, “Bill Gates” et “vaccine”. Puis je me suis amusé à entrer “Macron” et “Pfizer”, faites l’essai c’est stupéfiant. La page web en français date du 4 mai 2017 ( https://www.swissinfo.ch/fre/election-présidentielle-française_macron-le-banquier-de-nestlé-à-l-elysée/43153142 ). Il est précisé que Macron alors pas encore élu président de la république et ayant fait une déclaration de patrimoine a omis les honoraires versés par la banque Rothschild pour ses bons et loyaux services lors de la cession de la branche nutrition de Pfizer à Nestlé. Ces honoraires s’élevaient à 2 millions d’euros mais certains journalistes mauvaises langues (probablement bien informés) ont parlé de 20 millions. La banque Rothschild connait toutes les finesses pour faire disparaître des radars une telle somme.

    J’ai ensuite entré sur mon browser “Macron” et “Alstom”. On a l’embarras du choix parmi 720000 pages web ! J’ai choisi les atermoiements des Suisses toujours prêts à compter leurs sous : https://www.letemps.ch/economie/alstom-general-electric-meilleur-surtout-pire . Encore une fois Macron a piloté la vente d’Alstom (14 milliards de francs suisses) et parmi le consortium bancaire choisi pour cette transaction encore une fois Rothschild figure dans le coup. Si on veut me faire croire que Macron n’a pas été remercié par son ancien employeur, personne n’y arrivera.

    Trop heureux de débusquer des informations toutes publiques je rentre alors “Macron” et “Alcatel” et là apothéose 2090000 pages web. Difficile de faire un choix. J’ai bien aimé cet article : https://www.technikart.com/loik-le-floch-prigent-alstom-alcatel-renault-nissan-les-responsables-courent-toujours/ mais il y a mieux dans le genre. C’est l’article de Paris-Match, le poids des mots, le choc des photos, qui a retenu mon attention pendant un temps seulement car il ne fait qu’effleurer le sujet : https://www.parismatch.com/Actu/Economie/Nokia-va-racheter-Alcatel-Lucent-745096 . J’ai alors trouvé un article de BBC News plus sérieux : https://www.bbc.com/news/business-32297783 et en recoupant ces trois articles on arrive à un plan de Macron, alors au ministère des finances, de 16 milliards d’euros, des interventions des banques et des tractations avec les Américains puisque Alcatel c’est aussi Lucent. L’article du Financial Times: https://www.ft.com/content/4c7ab364-e7f8-11e4-894a-00144feab7de est tout à fait intéressant puisqu’il mentionne aussi l’intervention de Macron dans la cession de Lafarge au groupe suisse Holcim. Encore une fois si les copains de Macron chez Rothschild n’ont pas participé à l’affaire Alcatel j’ai des doutes. Reste la fusion “entre égaux” de Lafarge et d’Holcim qui semble ne pas avoir concerné Macron pourtant aux manettes au ministère des finances et de l’industrie en 2014. Avec les histoires syriennes et la liquidation d’actifs de Lafarge cette vieille entreprise française n’existe tout simplement plus. Je n’ai pas réussi à confirmer une quelconque intervention de Macron dans cette tractation entre cimentiers (https://www.ege.fr/infoguerre/2018/10/chronique-dun-rapport-de-force-holcim-sest-approprie-lafarge ).

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  35. En conclusion de cette rapide recherche que n’importe qui peut réaliser à la maison si Macron n’est pas reconduit à son poste il pourra certainement couler des jours heureux dans un paradis fiscal ensoleillé de son choix avec le “pognon de dingue” qu’il s’est mis dans la poche, en mélangeant les genres, ce qui pourrait lui attirer quelques ennuis futurs ou beaucoup plus tôt que prévu dans l’éventualité d’une enquête diligentée par les services secrets américains, qui connaissent tout sur tout, pour faits de corruption. Ce serait l’évènement perturbateur de la campagne électorale qui débute en France. Macron sait très bien qu’il doit se plier aux exigences des USA comme du Royaume-Uni. C’est ainsi qu’il a été évident lors de ce G20 de voir à quel point le Président français a été tout simplement traité par le mépris tant par Biden que par Johnson. Traduisez : s’il donne de la voix les Anglais et les Américains disposent de moyens incontournables pour le faire taire sinon le détruire.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/11/01/les-surprises-dinternet-je-me-regale/

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  36. La "Marche du réveil" s'est élancée hier


    le 31/10/2021 à 14:20

    La "Marche du réveil" a reçu le soutien de la généticienne Alexandra Henrion-Caude et du professeur Christian Perronne.

    C'est d'Épinal, dans les Vosges, que partait hier après-midi la première colonne de la "Marche du réveil" qui entend rallier le Mont Valérien (Suresnes) le 14 novembre pour continuer la lutte contre le passe sanitaire et l'obligation vaccinale, solidaire des soignants suspendus et dans une volonté de dialogue avec tous ceux qu'ils croiseront sur leur route. En diversifiant les modes d'action et en prenant le parti du terrain, de la discussion en personne, les organisateurs espèrent favoriser la prise de conscience de la dérive actuelle.

    La députée Martine Wonner était présente au départ hier pour manifester son soutien à ce projet :

    Le docteur Bein, que nous avions reçu la semaine dernière pour un (de)briefing en compagnie des autres organisateurs, marche donc vers Paris. La marche qui part de Lille s'élancera quant à elle vendredi prochain (5 novembre). Les deux visent donc une arrivée au Mont Valérien pour un rassemblement ouvert à tous ceux qui voudront s'y joindre.

    Ce projet est soutenu par Alexandra Henrion-Caude et Christian Perronne, qui devraient être présents à l'arrivée, et ont exprimé leur soutien dans ce clip :

    - voir clip sur site -

    Voir aussi : L'Union fait la force : ils vont marcher vers le Mont Valérien et donnent rendez-vous le 14 novembre

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/la-marche-du-reveil-sest-elancee

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  37. Comment guérir du Covid dans une France qui a renié le serment d’Hippocrate


    le 01/11/2021 à 12:46
    Auteur(s): Monique Plaza et Julien Picard,
    pour FranceSoir


    Le "restez chez vous" des instances est un adversaire aussi coriace que le covid...

    Fin septembre, lors d’un séjour avec des amis, M. et Mme P. ont commencé à ressentir de légers symptômes évocateurs de grippe ou de covid (toux, courbatures, fièvre). Ils se sont fait tester le vendredi 31 et ont appris le soir que leurs PCR étaient positifs. Le lendemain, ils ont appelé leur médecin traitant qui leur a prescrit du Doliprane et leur a conseillé d’appeler le 15 si leur taux d’oxygène tombait en dessous de 95.

    Ce médecin ne proposa ni auscultation ni examens complémentaires et rejeta tout traitement précoce, arguant qu’il s’agissait d’une « fantaisie » inutile. Or si M. P., 71 ans, ne souffrait d’aucun problème médical particulier, en revanche, Mme P., 66 ans, présentait un surpoids et des apnées du sommeil, avec des taux de désaturation dont elle découvrit plus tard, en retrouvant un compte rendu d’examen de polysomnographie, qu’ils avaient atteint un point de 82 % durant la nuit. Sa saturation spontanée était rarement optimale, surtout le matin.

    Bien avant cet épisode, M. et Mme P. avaient discuté avec leur fils, informé sur le Covid, de ce qu’ils feraient s’ils contractaient l’infection. Ils étaient décidés à ne pas en rester à la stratégie « Prenez du Doliprane et appelez le 15 si vous vous étouffez ». Ils ont donc commencé par prendre des compléments alimentaires en vente libre (vitamine D, C, Zinc) pendant que leur fils cherchait un médecin qui prend soin des malades du Covid.

    Leur état était certes peu inquiétant, mais ils étaient à J+5 des symptômes. M. P. avait un taux stable de saturation à 97, mais Mme P. oscillait entre 90 et 93. Elle suivit donc le conseil de son médecin traitant et appela le 15. Il lui fut répondu que n’ayant pas de problème pour parler et n’étant pas essoufflée, elle n’avait pas besoin d’être hospitalisée.

    Ainsi, leur médecin traitant et les urgences n’estimant pas opportun d’intervenir, M. et Mme P. se retrouvèrent sans auscultation, ni soin, ni suivi, avec le Doliprane comme seul recours.

    Grâce à une chaîne de solidarité, le fils de M. et Mme P. trouva à des centaines de kilomètres de chez eux un médecin généraliste, le Dr B., qui soigne les patients atteints de Covid. Il était temps. À l’approche du sixième jour, Mme P. qui était devenue dysgueusique avait basculé dans un état de grande fatigue, avec une forte fièvre et des crises de transpiration.

    Le Dr B. fit une téléconsultation, prescrivit des analyses de sang et un traitement à base de médicaments antiviraux, anti-inflammatoires, anticoagulants, et d’un apport d’oxygène dont le fils de Mme P., sur les conseils du Dr B., régla et modula le débit selon les besoins de sa mère, à qui il faisait pratiquer des exercices de respiration qui amélioraient son taux de saturation.

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  38. Cette prise en charge ambulatoire, bien que relativement tardive (au cinquième jour des symptômes) permit d’améliorer notablement l’état de Mme P. dont la fièvre tomba, la fatigue et la dysgueusie se réduisirent. Les paramètres biologiques étaient bons. Le taux de saturation était convenable même s’il n’était pas optimal, malgré l’apport d’oxygène, ce qui était probablement lié au problème chronique d’apnées du sommeil. Il fallait persévérer et patienter.

    Une nouvelle prise de sang avait été programmée, mais le vendredi 8 au matin, le taux de saturation était à 90, suite à une nuit perturbée par le déplacement de l’appareillage d’oxygène, et l’inquiétude de Mme P. Elle voulait aller à l’hôpital. Son fils et son mari étaient en désaccord avec sa décision, mais ils appelèrent le SAMU dont les soignants constatèrent que le taux de saturation de Mme P. sous oxygène était remonté à 96, et que la situation ne nécessitait pas d’hospitalisation. Finalement, considérant qu’elle était à plus de dix jours du diagnostic de Covid, ils l’amenèrent à 9 h 27 aux urgences où elle vécut… une journée de cauchemar - sans soin, ni eau, ni alimentation, ni téléphone. Aussi incompréhensible que cela paraisse, elle avait été laissée seule dans un coin des urgences alors qu’elle devait être transférée dans un pavillon, et personne ne savait où elle était.

    Le 8 au soir, à 23 heures, enfin, elle fut prise en charge dans un pavillon de médecine polyvalente de l’hôpital, où elle reçut le lendemain le traitement corticoïde et anticoagulant qui était administré en ambulatoire et qui avait été suspendu toute la journée du 8. Un scanner pulmonaire montra une image « d’opacité typique de Covid-19 avec une atteinte minime de 10% ». Un médecin de l’hôpital lui conseilla de se faire rapidement vacciner et, comme elle évoquait l’immunité naturelle post-guérison, le médecin lui parla de son « Covid grave » et lui répondit que cette immunité n’était pas durable, contrairement à celle procurée par les vaccins - ce qui est en contradiction avec les connaissances scientifiques sur l’immunité naturelle et le caractère limité de la protection vaccinale, qui requiert des rappels au bout de quelques mois.

    Mme P. rentra chez elle le mercredi 13, quand elle n’eut plus besoin d’oxygène

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  39. On pourrait s’étonner du refus de soin du médecin traitant de M. et Mme P., qui relève d’une incongruité complète, si l’on ne rappelait pas qu’il a été systématiquement organisé par les « autorités sanitaires » dès le début de la pandémie. La théorie officielle a été d’emblée : « la prévention et la prise en charge précoce du Covid sont inutiles, aucun traitement n’existe, on guérit tout seul du Covid et on est hospitalisé lorsque l’on tombe gravement malade. Quant aux médecins qui soignent les patients atteints de Covid, ce sont des charlatans ». Cette situation aberrante perdure en dépit de l’évidence clinique - on se remet mieux et plus vite d’une maladie infectieuse quand elle est traitée tôt - et des connaissances accumulées sur le Covid depuis bientôt deux ans. Un grand nombre de recherches internationales ont en effet démontré qu’il était important, notamment chez les personnes présentant des facteurs de risque, de neutraliser d’emblée le Sars-CoV-2 avant qu’il n’envahisse l’organisme et ne déclenche une grave réaction inflammatoire. Ces multiples recherches et l’expérience clinique des médecins hippocratiques ont également montré que s’il n’y a pas de « consensus » sur le médicament antiviral miracle, les médecins peuvent ausculter leurs patients, prescrire des examens complémentaires, recourir à leur pharmacopée pour combattre l’invasion virale, prévenir les effets délétères de l’infection et traiter les différents symptômes de la maladie. Les médecins expérimentés qui soignent le Covid dans le monde entier ont élaboré des protocoles de soins ambulatoires très précis en fonction des stades de la maladie et des caractéristiques cliniques de leurs patients. Ils suivent au jour le jour leurs patients - cet effet placebo est l’un des facteurs de guérison.

    On pourrait également s’étonner de l’abandon de Mme P. dans un coin de l’hôpital pendant une journée si l’on ignorait qu’à la mise à l’écart et à la démission des médecins de ville, s’est ajoutée la situation catastrophique des services hospitaliers français, que les « autorités sanitaires » ont cru bon récemment d’aggraver en excluant des soignants « non vaccinés », brusquement devenus des pestiférés après avoir été applaudis en 2020 pour leur dévouement en dépit de conditions de travail indignes.

    Tous ces dysfonctionnements conjugués ont abouti à un flottement thérapeutique pendant quatre jours.

    Si Mme P. avait été prise en charge en ambulatoire à J1 ou J2, il est probable que ses poumons auraient été totalement épargnés, que le cours de sa maladie aurait été semblable à celui de son mari et qu’elle aurait été moins inquiète. Son inquiétude fut exacerbée par les propos de proches opposés au traitement précoce : l’idéologie anti-traitement précoce n’a pas seulement infusé la pensée des médecins, mais également celle d’une grande partie de l’opinion publique, entravant l’effet placebo.

    En revanche, si Mme P. n’avait pas été traitée à J5, elle aurait peut-être été hospitalisée dans un état réellement grave d’hypoxie et de détresse physiologique vu les aléas de son taux de saturation liés à ses apnées du sommeil non traitées.

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  40. Mme P., qui a été incluse dans une étude hospitalière, apparaîtra dans les statistiques de la DREES parmi les « personnes non vaccinées qui ont été hospitalisées dans un état grave » (alors qu’elle n’a pas été suivie dans un service de soins critiques) et guéries grâce aux bons soins de l’hôpital « surchargé de non vaccinés » selon la formule consacrée. Ces statistiques occulteront le fait qu’elle a probablement été contaminée par des amis vaccinés - car la réalité cachée par l’inique dispositif du « pass sanitaire » est que les personnes vaccinées peuvent contracter et transmettre l’infection. Et elles ne mentionneront pas que les soins diligents qui lui ont été prodigués à domicile lui auront permis de se remettre totalement du Covid, sans séquelles.

    Hélas, de nombreux patients atteints de Covid ne bénéficient pas de cette chaîne de solidarité et de compétences permettant de pallier les insuffisances et les aberrations de la politique sanitaire. Ils se retrouvent parfois dans des situations extrêmes et évitables dont notre pays, à l’instar de nombreux autres, devrait s’indigner.

    Le paradoxe est qu’après avoir prôné l’abstention thérapeutique et dénigré des molécules connues, sûres et peu chères en exigeant force « preuves » et en intentant des procès aux médecins qui soignent, les « autorités sanitaires » françaises et leurs nombreux relais font preuve désormais d’une frénésie vaccinale hors pair. Ils n’hésitent pas à utiliser stigmatisation, pressions, menaces, licenciements pour obliger tous les citoyens à se laisser injecter des produits expérimentaux dont la validation n’est pas achevée, qui déclenchent un nombre d’effets indésirables graves jamais observé pour aucun vaccin, dont la balance bénéfices/risques est déséquilibrée pour de nombreux individus, dont la protection est de courte durée, et dont on ignore les effets à long terme. Ils n’hésitent pas non plus aujourd’hui à acheter et faire la promotion de médicaments de la grande industrie pharmaceutique, tel le molnupiravir malgré son caractère mutagène, après avoir vanté le remdesivir.

    Pour promouvoir la vaccination de masse, il fallait discréditer les traitements précoces, les molécules antivirales anciennes peu chères et les médecins qui y ont recours, quel qu’en fût le prix pour les patients, les services hospitaliers et la crédibilité de la médecine.

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/comment-guerir-du-covid-dans-une-france-qui-renie-le-serment-dhippocrate

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  41. Chronique N°76 – « Obnubilation vaccinale et sadisme de la prolongation du passe : la fin ne justifie pas les moyens »


    le 30/10/2021 à 12:34

    François Pesty : "Pfizer mène notre exécutif par le bout du nez."
    Auteur(s): François Pesty, pour FranceSoir


    Retour sur quatre semaines d’intense complotisme d’État(s) à l’encontre de leur(s) population(s), banalisé par les médias.

    Petite explication de texte pour le titre. Les mots ont un sens (ou plusieurs parfois). Obnubilation : Psychiatrie. Obscurcissement de la conscience, accompagnée d’un ralentissement des processus intellectuels (Source : Le Petit Larousse Illustré 2020). Sadisme : Plaisir à voir souffrir les autres ; Cruauté (même source).

    La fin justifie les moyens, selon Wikipédia « est un adage qui signifie qu'une personne est prête à tout, même à faire usage de moyens condamnables, pour atteindre un but. On attribue souvent cette formule à Machiavel bien qu'il ne l'ait jamais exprimée telle quelle. Dans sa philosophie politique, il y a cet aspect d'absence de scrupules ».

    Je vous propose un retour en arrière sur un mois d’actualités et de rebondissements à propos des vaccins, et pas uniquement ceux contre le Covid-19, ainsi que de l’extension (dans le temps) du passe sanitaire.

    Cependant, je voudrais commencer par rétablir une vérité que les Anglais, eux, n’ont ni niée, ni cachée. L’analyse des 7 rapports publiés par Public Health England, l’équivalent chez les Anglais de notre Santé Publique France, entre le 25 juin 2021 et jusqu’au 17 septembre 2021, montre que les décès covid-19 variant delta n’ont cessé d’être plus fréquemment observés chez les vaccinés, et de moins en moins fréquemment chez les non-vaccinés. Les décès constatés au 25 juin 2021 chez les vaccinés décédés du variant delta depuis le 1ᵉʳ février 2021, représentaient 60% du total, et nous sommes passés au 17 septembre 2021 à 70%. Inversement, les décès avec le variant delta, observés chez les non-vaccinés, sont devenus de moins en moins fréquents sur la période, passant de 38% à 28%.

    - voir tableau sur site-

    Tableau des Technical briefing 17 à 23 décès covid variant delta chez vaccinés et non-vaccinés tous âges :

    1._tableau_des_technical_briefing_17_a_23_deces_covid_variant_delta_chez_vaccines_et_non-vaccines_tous_ages.jpg

    Vous pourrez vérifier par vous-même en téléchargeant les rapports 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23 et en vous rendant sur les tableaux et les pages correspondants indiqués dans la colonne « Tableau/Pages ». Les nombres de décès sont présentés sur la dernière ligne des tableaux.

    Histogramme des pourcentages de vaccinés et de non-vaccinés décédés du covid-19 variant delta en Angleterre, tous âges :

    - voir tableau sur site-

    2._histogramme_des_pourcentages_de_vaccines_et_de_non-vaccines_decedes_du_covid_variant_delta_en_angleterre_tous_ages.jpg

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  42. Le total des deux pourcentages est inférieur à 100, car il y avait entre 0,8 % et 2,6 % selon les mois de personnes décédées covid variant delta chez lesquelles le statut vaccinal n’avait pu être défini.

    Si l’on observe cette répartition chez les personnes décédées en Angleterre, âgées de 50 ans et plus, nous approchions le ratio de près de trois quarts (75 %) des décès constatés chez les vaccinés contre seulement un quart (25 %) chez les non-vaccinés !

    Histogramme des pourcentages de vaccinés et de non-vaccinés décédés du covid-19 variant delta en Angleterre, 50 ans et + :

    - voir tableau sur site-

    3._histogramme_des_pourcentages_de_vaccines_et_de_non-vaccines_decedes_du_covid_variant_delta_en_angleterre_50_ans_et_.jpg

    Dans la mesure où nous avons en France exactement le même SARS-CoV-2 variant delta, ces données contredisent formellement les résultats des études EPI-PHARE qui affirmait que le vaccin permettait d’éviter 90% des décès (voir ma chronique N°74 qui n’a pas hésité à conclure sur une vraisemblable fraude inqualifiable d’une telle ampleur en France, de la part de l’agence du médicament et de l’assurance maladie : ici). De même, sont contredites, la communication gouvernementale, par la voix du Premier ministre, du ministre de la Santé, mais aussi des spots publicitaires mensongers (ministère de la Santé et assurance maladie) diffusés à la télévision et sur les ondes (« 8 personnes hospitalisées sur 10 ne sont pas vaccinées », « On peut débattre de tout, mais pas des chiffres ! »)

    Le 28 septembre 2021, nous apprenions que notre fleuron pharmaceutique, Sanofi-Aventis, jetait l’éponge pour son projet de vaccin anti-covid à ARN messager. (Réécoutez France Info : ici). Jingle – Voix féminine « 14h-17h, Marie Bernardeau. Le fil-info de 16h10, Laurent Doulsan : « Sanofi arrête ses recherches sur un vaccin anti-covid à ARN messager. Le laboratoire français était sur le point d’entamer la phase 3 des essais. La dernière avant une éventuelle mise sur le marché. Sanofi explique que son vaccin arriverait trop tard alors que deux produits utilisant les mêmes techniques, ceux de Pfizer et de Moderna, dominent le marché ».

    Le 5 octobre 2021, sur France Info toujours (se caler à 0:24 de l’enregistrement audio : ici) Jingle. Marie Bernardeau « Midi moins le quart. L’Agence européenne du médicament donne son accord pour l’utilisation du vaccin anti-covid Pfizer en dose de rappel chez les adultes, tous les plus de dix-huit ans. Ce seraient d’abord les personnes immunodéprimées, qui devraient recevoir cette nouvelle injection. Est-ce que ça veut dire qu’on va vers une troisième dose de vaccin pour tous les adultes. Eh bien, voici la réponse de l’infectiologue Odile Launay. Elle est membre du comité scientifique vaccin covid-19 ».

    Odile Launay : « Je crois que qu'il ne faut pas confondre d’une part, l’autorisation qui est donnée par l’Agence européenne du médicament, et ensuite la politique de vaccination, qui est en fait de la responsabilité pour chacun des pays de leur commission technique de vaccination… »

    Le journaliste Marc Fauvelle, qui anime la Matinale de France Info depuis 2018 : « Et de la Haute Autorité de Santé, qui doit se pencher sur la question, et donner son avis demain, je crois ».

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  43. Odile Launay : « Oui, tout à fait. La commission technique de vaccination est un groupe de travail qui dépend de la Haute Autorité de Santé (HAS). Et donc, la HAS a déjà fait ses recommandations au mois d’août [1], en recommandant cette dose de rappel, euh, pour les personnes de plus de 65 ans et pour les personnes à risque de faire des formes sévères de covid. Et, en fonction de cette autorisation maintenant à partir de 18 ans, doit se positionner demain, et on attend en particulier un positionnement vis-à-vis des personnes exposées qui peut donc, qui peuvent être les professionnels de santé, bien sûr, mais également de l’entourage des personnes fragiles, pour lequel on souhaite avoir une protection la meilleure possible ».

    [1] Voir ma chronique N°69 « En toute inconscience, la 3ème dose est totalement hors AMM ! » (ici) » du 07/09/2021.

    Marc Fauvelle : « Hum, hum. Ça veut dire que on ne vaccinera peut-être pas avec cette troisième dose, l’ensemble des adultes en France ? »

    Odile Launay : « Alors, pour l’instant, cette troisième dose, est de toute façon recommandée avec un espacement d’au-moins six mois, par rapport à la deuxème dose. Donc, on sait que la campagne de vaccination en France, en population générale a démarré courant mai, donc courant mai pour la première dose. Ça veut dire une dose de rappel, si c’est la décision qui est prise… »

    Marc Fauvelle : « À partir de novembre ».

    Odile Launay : « À partir de novembre, voire décembre pour la majorité des Français. Donc, on n’est pour l’instant pas dans cette situation. Euh, la problématique actuellement, est d’administrer cette dose de rappel aux personnes qui sont déjà concernées par la dose de rappel ».

    Marc Fauvelle : « Depuis des mois, l’OMS est sceptique, hein, sur cette question, l’Organisation mondiale de la Santé. Elle explique qu’il vaudrait mieux envoyer l’ensemble des doses disponibles dans les pays en développement qui, eux, sont très peu vaccinés, plutôt que de passer déjà à la troisième dose chez nous. Quelle est votre position ? »

    Odile Launay : « Alors, aujourd’hui on sait que cette pandémie, c’est une pandémie mondiale et que le contrôle de la pandémie passe par la vaccination, pas uniquement des pays les plus riches, mais de l’ensemble des pays du Monde. Donc, on a aujourd’hui besoin de pouvoir vacciner beaucoup plus largement. Il y a une prise de conscience maintenant depuis plusieurs mois [2] sur cette problématique. Il y a une institution qui s’appelle Covax, hein, qui a pour mission de pouvoir mettre à disposition des vaccins. Mais, c’est probablement les deux qu’il faut essayer de mettre en place. Et d’une part assurer la vaccination dans les pays les plus riches. On sait que seuls 15 pays, par exemple en Afrique, ont une couverture vaccinale de plus de 10%. Les autres pays sont quasiment pas vaccinés. Donc, c’est évidemment un problème crucial. Et c’est un problème crucial, à la fois sur un plan éthique, mais sur un plan du contrôle de la réplication du virus et du risque de voir émerger de nouveaux variants. Mais, on a aussi des doses de vaccins qui sont disponibles déjà dans nos pays. Et pour lequel, on va pouvoir les administrer. Il faut les administrer aux personnes qui ont été vaccinés il y a déjà maintenant plusieurs mois et pour lequel on a déjà des éléments qui nous montrent que l’efficacité du vaccin diminue un petit peu avec le temps et qu’il faut absolument pouvoir les mettre à l’abri du covid et d’infections potentiellement sévères, même si aujourd’hui, ce qu’on voit, c’est que le vaccin reste efficace, vis-à-vis des formes sévères, et sa baisse d’efficacité se voit plutôt vis-à-vis des formes non sévères ».

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  44. [2] Prise de conscience, oui, mais, peu d’action !

    Marie Bernardeau : « Le Professeur Odile Launay, Infectiologue à l’hôpital Cochin à Paris. Elle est aussi membre du comité scientifique vaccin covid-19. Elle était l’invitée France Info de Marc Fauvelle [3] .»

    [3] Ils ont juste oublié de lui faire préciser ses liens d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques…

    Conflits d’intérêts du Pr Odile Launay jusqu’au premier semestre 2020 :

    - voir tableau sur site-

    4._conflits_dinterets_du_pr_odile_launay_jusquau_1er_semestre_2020.jpg

    Cette cartographie des conflits d’intérêts du Pr Launay, je l’avais réalisée en février 2021, sur les déclarations faites par les firmes dans la base transparence santé, jusqu’au 1ᵉʳ semestre 2020 inclus. Il convient d’y ajouter les conflits déclarés sur le 2ᵉ semestre 2020 et le 1ᵉʳ semestre 2021, à présent disponibles dans la base :

    Conflits d’intérêts du Pr Odile Launay deuxième semestre 2020 et premier 2021 :

    - voir tableau sur site-

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    Avec 5 nouveaux avantages perçus pour un montant de 2.084 €, 20 nouvelles conventions signées, dont seulement 2 pour lesquelles un montant a été déclaré, totalisant 1.719 € et 5 nouvelles rémunérations, soient 5.550 €, ses nouveaux conflits d’intérêts atteignent 9.353 €. Et, depuis 2015, ils dépassent 125.000 €

    Le 8 octobre 2021 (Se caler à 4:42 de l’enregistrement audio : ici), après un très court jingle, voix féminine « France Info », puis l’inévitable Marie Bernardeau : « Jusqu’à maintenant, le vaccin Pfizer contre le covid n’était accessible qu’en centre de vaccination. Il arrive désormais en ville. Vous pouvez prendre rendez-vous et vous faire vacciner par votre médecin, infirmier, pharmacien, sage-femme. Les biologistes et les dentistes peuvent eux aussi vous faire la piqûre. Les premiers flacons du vaccin commencent à être livrés. Anne-Laure Dagnet ».

    Anne-Laure Dagnet « Sur les millions de doses de Pfizer livrées cette semaine, une petite partie seulement, 233.000, ont été commandées par les professionnels de santé qui exercent en ville. Ce sont les médecins qui en injecteront le plus. Ils ont commandé un tiers de ces doses. Les laboratoires s’organisent encore pour proposer la vaccination. Les dentistes ne sont pas très chauds. Les infirmiers en revanche, sont déjà sur le pont. Le président du conseil de l’ordre infirmier, Patrick Chamboredon « Le double avantage de la profession infirmière, c’est qu’on peut à la fois vacciner au cabinet, euh, sur rendez-vous, mais aussi, également, lorsqu’on est au domicile des patients, et qu’on a un patient de plus de 65 ans, on peut amener le vaccin à ARN messager, donc le Pfizer actuellement, vers ces patients-là, de façon à leur faire le rappel, ou les primo-vaccinations, ou la 3ème dose ». Anne-Laure Dagnet « L’arrivée de Pfizer en ville, ça permet de multiplier l’offre, alors que la campagne s’essouffle pour les premières injections, qu’il faut encore aller chercher les plus de 80 ans et tous ceux qui sont concernés par la dose de rappel. Alors, il y a déjà un vaccin ARN messager en ville, mais d’après le porte-parole de l’union des syndicats de pharmaciens d’officine, Gilles Bonnefond, « Moderna a moins la cote que Pfizer ».

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  45. Gilles Bonnefond : « Le fait d’avoir tous les vaccins ARN messager dans les pharmacies, permet de faire une proposition complète aux patients, qui encore discutent, hein, pour savoir s’ils veulent se faire vacciner, etc. Eh bien de pouvoir proposer du Pfizer dans les cabinets médicaux, en pharmacies ou par les infirmiers, eh bien ça permet de convaincre beaucoup plus de personnes. Alors qu’avec le Moderna, eh bien, on avait parfois une certaine réticence, parce que ce vaccin était un peu moins connu, alors qu’il est aussi efficace que l’autre ».

    Alors que le président du conseil de l’ordre infirmier, Patrick Chamboredon, qui s’était exprimé juste avant, et il faut le souligner, n’a aucun lien d’intérêts déclaré dans transparence santé, tel n’est pas le cas, hélas, de Gilles Bonnefond :

    Conflits d’intérêts de Gilles Bonnefond :

    - voir tableau sur site-

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    Le fait que Gilles Bonnefond soit manifestement ravi de pouvoir proposer le vaccin de Pfizer, et qu’il ait souligné la méconnaissance par le grand public du vaccin Moderna, pourrait n’être qu’une coïncidence cocasse. Sauf, qu’il a été gâté par Pfizer, mais pas par Moderna. C’est gênant…

    Anne-Laure Dagnet : « Les pharmaciens peuvent désormais fournir des monodoses de Pfizer. Les médecins, les infirmiers, les sage-femmes peuvent récupérer des seringues prêtes à l’emploi, au lieu d’avoir un flacon de 7 doses, qui les oblige à concentrer tous les rendez-vous de vaccination sur la même journée ».

    Marie Bernardeau : « Reportage d’Anne-Laure Dagnet »

    Toujours, le 8 octobre (Se caler à 6:59 de l’enregistrement audio : ici), Marie Bernardeau : « Même si les chiffres de l’épidémie sont encourageants, il est encore trop tôt pour alléger les règles sanitaires, et notamment pour se passer du passe sanitaire. Le conseil scientifique préconise une sortie du passe sanitaire après une période de préparation où et en tout état de cause, pas avant le 15 novembre. Le Professeur Olivier Guérin qui fait partie du conseil scientifique et qui est chef du pôle gériatrie du CHU de Nice, explique pourquoi ».

    Pr Olivier Guérin : « Pour plusieurs raisons, euh, la première c’est qu'on sait que la circulation virale, c’est ce qui s’est passé l’an dernier, augmente lorsque, euh, il y a le rafraichissement, lié au changement de saison, à la fois parce que le virus circule plus. Il est plus actif, lorsqu’il fait un peu plus froid et parce que nos comportements, comme on est plus en intérieur, font que on le, on diffuse plus, on est plus en risque de se contaminer les uns, les autres. Donc, c’est un petit peu tôt pour savoir si la décroissance spectaculaire, hein, qu’on a constatée depuis un peu plus d’un mois maintenant, va se maintenir ou pas dans le temps. Le deuxième élément, c’est qu’il faut en profiter pour accentuer encore la, la vaccination. On a eu des bons résultats sur juillet août. On voit que là maintenant, c’est un peu plus difficile. Donc le passe est aussi un outil pour permettre de, de, de, de convaincre nos concitoyens de passer à la vaccination [4] et ensuite de faire un effort spécifique sur les populations les plus à risque. Je pense là au rappel, à la 3ᵉ dose, qui est encore un peu marginale sur un public que je connais bien, que sont les personnes âgées où les personnes atteintes de certaines maladies et donc tous les plus de 65 ans, en France, puisqu’on sait que l’immunité baisse suite au délai de la vaccination lorsqu’il est long, et que, ils ont été les premiers à être vacciné et ils sont les plus à risque. Donc, il faut que l’on accentue la campagne de rappel, pour le coup, avant l’entrée dans l’hiver finalement ».

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  46. [4] « Convaincre » mais pas du tout, ses hésitations trahissent d’ailleurs son malaise. Clairement ce passe sanitaire, et encore davantage depuis la fin de la gratuité des tests de dépistage pour les non-vaccinés, est une obligation contre leur consentement, sous forme d’un odieux chantage, de toutes celles et tous ceux qui ne souhaitent pas se faire vacciner. Moi, le premier. Et cela en violation complète du Code de Santé Publique et de la Loi du 4 mars 2002, relative au Droit des malades ! (Voir ma chronique N°71 du 23/09/2021 : ici). Je ne cesserai d’expliquer que seule la vaccination des vulnérables est justifiée (17 millions de Françaises et de Français), et que vacciner le reste de la population jeune et en bonne santé (50 millions de personnes) constitue un surtraitement sans bénéfice individuel ou collectif (de santé publique), mais à risque d’exacerber les événements indésirables, y compris des décès, chez ceux qui seraient inutilement exposés, de surcroit, représente un coût exorbitant pour la collectivité…

    Journaliste : « Pourquoi est-ce qu’elle part timidement cette campagne ? Euh, Professeur Guérin ? »

    Pr Olivier Guérin : « Oh, je crois que, on a peut-être pas manqué nous de, nous, les professionnels de santé, j’entends, de force de conviction et d’information de nos patients. Il faut qu’on soit encore plus actif là-dessus. Il faut que les campagnes puissent se dérouler correctement dans les établissements aussi. Je pense aux EHPADs, en particulier. Et donc, là, c’est encore un petit peu tôt, mais c’est euh, ça avance. Donc, pour toutes ces raisons, c’est un tout petit peu, c’est un tout petit peu prématuré, que de penser sortir du passe là tout de suite. Et, au-delà du passe, de modifier la Loi qui ne permettrait plus au pouvoir exécutif de pouvoir reprendre des mesures, si jamais la situation devait évoluer défavorablement [5]. Voyez, il y a ces deux sujets. Le passe doit être, on va dire, allégé, voire suspendu. C’est ce qu’on appelle la proportionnalité. Hein, c’est quelque chose de très important à nos yeux. Donc, ça doit être bien proportionnel. On ne doit pas, en gros, mettre des contraintes sur nos concitoyens qui ne sont pas justifiées [6]. Mais, là, c’est un tout petit peu tôt. Dernier point, euh, le Danemark, par exemple, vient de supprimer son passe sanitaire. Et donc, on regardera avec grand intérêt ce qui se passe dans les semaines qui viennent, ce qui nous donnera encore un petit peu [7] de recul. Comme on l’a déjà dit plusieurs fois, le principe face à cette épidémie, c’est de savoir anticiper. D’être le plus précoce possible s’il y a une forme de reprise, pour pouvoir la contrôler au mieux [8]. Ben l’exemple danois, va nous servir à alimenter, finalement notre réflexion et à pouvoir au mieux conseiller le pouvoir exécutif [9] ».

    [5] Ce béni-oui-oui, cautionne les décisions de l’exécutif. Un professeur de médecine qui pratique le maniement à outrance du principe de précaution. La médecine qui en fait trop. Il doit avoir des intérêts à le faire…

    [6] En quoi ces contraintes sont-elles justifiées ?

    [7] Je ne suis pas psychiatre, mais cette répétition des « petit peu » doit traduire quelque chose…

    [8] Vous n’avez jamais rien pu contrôler. Les hôpitaux à chaque nouveau pic ont été à la ramasse. Arrêtez vos boniments. Arrêtez de toujours caresser le pouvoir dans le sens du poil. Vous ne faites que de la politique. Vous n’êtes même pas crédible

    [9] Il vient de se trahir. Il fait partie de celles et ceux qui ont poussé l’exécutif à prendre ces décisions saugrenues !

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  47. Journaliste : « Des assouplissements du passe sanitaire sont envisagés avant la fin de l’année. Cela veut dire pour le mois de décembre. Cela vous parait raisonnable, de lever éventuellement ce passe sanitaire en plein cœur de l’hiver ? »

    Pr Olivier Guérin : « Ben, c’est ce qu’on a dit. Si on ne constate pas de reprise, d’ici, on va dire, les fêtes de Noël [10], euh effectivement, c’est qu’on est dans une situation assez favorable.

    [10] Non, mais il dit n’importe quoi. Deux minutes auparavant il avait parlé du 15 novembre, et maintenant c’est pour les fêtes de Noël ! Autant dire la saint-glinglin ! Ou bien, il est totalement inconsistant ou alors, il se fiche de nous…

    Pr Olivier Guérin « Si, d’ici-là, on n’a pas d’émergence de nouveaux variants, évidemment, la donne serait différente, mais on croise les doigts, on touche du bois. Personne n’a de boule de cristal, on pourra, dans ce cas-là, raisonnablement, dans ce principe de proportionnalité [11] qui est très important, euh, essayer de lever l’ensemble des mesures, à condition aussi, évidemment que nos concitoyens comprennent bien l’intérêt des mesures barrières individuelles, qui elles sont à maintenir. Je dirais même qu’elles seront à maintenir autant que faire se peut [12]. Puisque l’hiver est aussi propice aux autres épidémies virales. Hein, la grippe, le virus respiratoire syncytial, qui nous inquiète aussi, hein [13]. Sur une concomitance de plusieurs épidémies. Et donc, la règle de base, c’est : un peu de masque quand on est en intérieur et quand on est nombreux et, euh, et, euh, et le lavage des mains. Ça évitera à tout le monde d’être malade cet hiver, que ça soit du covid-19, comme des autres viroses ».

    [11] Il n’y a rien de plus disproportionné que la manière avec laquelle les pays dits occidentaux, dont la France, l’Italie, et quelques autres, mais pas la Suède, par exemple, gèrent cette crise sanitaire !

    [12] Quel est l’intérêt des mesures barrière dès lors que nous savons à présent que le mode principal de diffusion de ce virus est le transport aérien ? Il va falloir que vous actiez un jour M. le gériatre qu’il s’agit d’une infection respiratoire qui s’attrape en inhalant dans l’air que nous inspirons des aérosols de virions. Ce qui explique l’inefficacité des masques (chirurgicaux, FFP2, en tissus)

    [13] Le VRS, responsable de la bronchiolite, ne touche que les tout-petits, pas le grand âge que je sache !

    Journaliste : « On évoquait le rappel du vaccin pour les plus âgés. À quel moment ce rappel sera ouvert à la population générale, plus largement ? »

    Pr Olivier Guérin : « Alors, c’est une donnée que, on n’a pas encore complètement. On sait que l’immunité acquise par la vaccination baisse au fil du temps. Cela dit, il faut être, rester quand même, très, très, euh, optimiste, entre guillemets, sur l’intérêt de la, sur le pouvoir protecteur de la vaccination. Puisque même avec deux doses, et même à distance, on n’est quand même bien protégé des formes graves. On n’est de moins en moins protégé, par contre, de la contamination. Euh, c’est vrai. Et donc, il va falloir trouver le bon ajustement. Vous avez vu que l’agence européenne du médicament a autorisé les vaccins, le rappel, à partir de l’âge de 18 ans. Euh, donc maintenant, c’est aux autorités françaises, sanitaires, et notamment à la Haute Autorité de Santé de savoir quand est-ce que ce sera intéressant pour la population française de pouvoir bénéficier de ce rappel. Il nous manque encore un peu de données scientifiques pour bien définir la date, on va dire [14] … »

    [14] Quel doux euphémisme ! En réalité, ils n’ont aucune donnée robuste…

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  48. Journaliste : « Mais, concrètement, on a les doses aujourd’hui pour pouvoir vacciner largement et faire ces rappels ? »

    Pr Olivier Guérin : « Oui. Oui-oui, je crois qu’il n’y a plus, ce qu’on a vécu (rire forcé) au début de la vaccination. Il n’y a plus de souci de pénurie de doses. Donc, c’est pour ça que c’est important ».

    Marie Bernardeau : « Le Professeur Olivier Guérin, membre du conseil scientifique, chef du pôle gériatrie du CHU de Nice. Il répondait à Victor Matet ».

    Les conflits d’intérêts du Pr Olivier Guérin :

    - voir tableau sur site-

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    Encore un membre du conseil scientifique, un de plus, à avoir des conflits d’intérêts conséquents

    Le 13 octobre 2021 en milieu d’après-midi (Se caler à 12:49 de l’enregistrement audio : ici), Marie Bernardeau : « Après le fil info de 15h20, Armand Peyrou-Lauga « Va-t-on vers un passe sanitaire obligatoire jusqu’au 31 juillet 2022 ? Le projet de Loi a été présenté ce matin au Conseil des Ministres. Le gouvernement veut se garder sous la main cet outil en cas de reprise de l’épidémie de covid. Il prévoit aussi de durcir les sanctions en cas de fraude jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amendes »

    Une heure plus tard, lors du fil info de 16h30 : « Le conseil des ministres dit oui à la prolongation du passe sanitaire. Le projet de Loi a été entériné ce matin. Il prévoit le recours possible au passe jusqu’au 31 juillet, après la présidentielle donc. L’exécutif choisit de l’enjamber, ce qui déclenche la colère de l’opposition. Texte également controversé, car il est validé sans passer par le parlement. Le passe sanitaire sera levé dès lors que nous le pourrons, rassure le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal ».

    Un peu plus tard, le même jour, la radio d’information continue, abordait la vaccination antigrippale (Se caler à 13:47 de l’enregistrement audio : ici) et une fois de plus, Marie Bernadeau introduit le sujet : « On évoquait la bronchiolite, tout à l’heure. La grippe fait aussi partie des réjouissances des prochains mois. La grippe qui l’année dernière a coûté la vie à 3 700 personnes, 3 fois moins que d’habitude [15], grâce au confinement, grâce aux gestes barrières ».

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  49. [15] Une information et des chiffres balancés à l’antenne, qui ne sont pas sourcés. Aucune référence à une étude publiée. D’où sortent ces chiffres. J’ai effectué quelques recherches et trouvé une étude qui aboutit à un résultat quelque peu différent, ayant pu faire confusion dans l’interprétation faite par la rédaction de France Info. À savoir, une étude rétrospective française de cohorte observationnelle publiée en ligne le 17 décembre 2020 dans Lancet Respir Med, une revue de seconde zone, satellite du Lancet (ici) avec une annexe en supplément (ici), qui conclut à une mortalité hospitalière 3 fois supérieure avec le Covid-19 qu’avec le virus de la grippe. Une conclusion distincte de celle qui consiste à dire que la grippe a fait l’an passé 3 fois moins de morts que d’habitude. J’en profite pour donner à la rédaction de France Info une leçon de lecture critique d’une publication médicale. Les auteurs ont travaillé sur les données du PMSI en sélectionnant rétrospectivement une cohorte de 89.530 patients covid hospitalisés entre le 1er mars et le 30 avril 2020 et 45 819 hospitalisés pour une infection par le virus de la grippe entre le 1ᵉʳ décembre 2018 et le 28 février 2019. Les études de cohorte, et encore plus lorsqu’elles sont rétrospectives, sont pleines de biais et leurs conclusions à prendre avec des pincettes. Ici, ni le nombre de patients recrutés dans chaque cohorte ne sont identiques, ni la période d’inclusion, ni la durée (3 mois pour la grippe, 2 mois pour le covid). Le tableau ci-dessous montre que ces cohortes ne sont pas du tout comparables (sexe, âges médians, tranches d’âges, caractéristiques socio-professionnelles, comorbidités…). En plus lorsque l’on sait que tous les patients hospitalisés pendant la pandémie étaient testés RT-PCR, alors que la France ne teste quasiment jamais la grippe (Voir mes chroniques N°55 (ici) et N°75 (ici), qui s’appuient sur l’analyse de la base de données de remboursements des actes de biologie médicale par l’assurance maladie pour les tests de virus respiratoires réalisés par les laboratoires d’analyse médicale en ville et dans les cliniques privées… Non, tout ceci n’est pas sérieux

    Cohortes non comparables dans l’étude française du Lancet Respir Med 12-2020 :

    - voir tableau sur site-

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    Cohortes non comparables dans l’étude française du Lancet Respir Med 12-2020 suite :

    - voir tableau sur site-

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    Mais reprenons la transition que faisait Marie Bernardeau (Se caler à 14:01 de l’enregistrement audio : ici), et voyons où elle voulait en venir « Mais, cette année, le virus (de la grippe) va refaire des siennes et il faut miser sur le vaccin. La campagne de vaccination commence dans moins de deux semaines, le 26 octobre [16]. Et le Français Sanofi, Anne-Laure Dagnet, propose un nouveau vaccin destiné au plus de 60 ans et surdosé en principes actifs ».

    [16] ça vient de sortir, c’est tout nouveau depuis la pandémie, la stratégie marketing des firmes pharmaceutiques fabricantes de vaccins, passe par le média radiophonique. Et en plus c’est gratis pour eux, car les animateurs (trices) radio et les journalistes se chargent de tout pour les promouvoir !

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  50. Anne-Laure Dagnet : « Oui, et son nom c’est « EFLUELDA® », c’est effectivement un vaccin surdosé. Ça veut dire qu’il contient plus d’antigènes que les deux autres vaccins, qu’on trouvera en France pour la campagne, parce qu’il est destiné en priorité aux 60 ans et plus dont le système immunitaire répond moins bien à la dose standard [17]. Alors, attention Marie, petite subtilité, il n’est remboursé qu’à partir de 65 ans, et il coûte plus cher, 30 euros, contre 10 euros pour les deux autres médicaments dont l’un, appartient aussi à Sanofi, l’autre est américain. Les autorités sanitaires attendent des études solides qui viendraient prouver que ce nouveau vaccin, EFLUELDA®, est plus protecteur que ses concurrents pour protéger les personnes âgées. Sanofi promet ces résultats pour la fin de l’année ».

    [17] Qu’est-ce que c’est que ce seuil ? Comment a-t-il été défini ? Expertise au doigt mouillé ? Ou aubaine pour les laboratoires pharmaceutiques ? On a l’impression d’un remake de l’abaissement des seuils d’entrée dans la maladie, comme par exemple pour l’hypertension artérielle, ou le fait de baisser la pression artérielle systolique de 10 mmHg permettait d’augmenter le marché de l’HTA de dizaines de millions de nouveaux « malades » consommateurs d’antihypertenseurs…

    Marie Bernardeau : « Et si je veux me faire vacciner contre la grippe, est-ce que je peux choisir mon vaccin, Anne-Laure ? »

    Anne-Laure Dagnet : « Non, c’est le médecin ou le pharmacien qui décideront quel vaccin choisir. Sachant que pendant un mois, ils réservent les injections aux personnes prioritaires qui viennent, vous savez, avec un bon de prise en charge de la sécurité sociale. Cette année, de nouvelles catégories font partie de ces cas prioritaires. En plus des personnes à risque et des 65 ans et plus, il y a les pompiers, les aides à domicile et certains professionnels de santé libéraux qui sont en contact avec des personnes à risque. Par exemple, les cardiologues, les rhumatologues ou les gériatres. Autre nouveauté cette année, les pharmaciens pourront vacciner tout le monde après le délai d’un mois réservé à ces cas prioritaires ».

    Marie Bernardeau : « Et on sait, Anne-Laure, que la population prioritaire pour le vaccin contre la grippe est aussi celle qui est en train de faire sa dose de rappel contre le covid. Est-ce que tout ça c’est compatible ? »

    Anne-Laure Dagnet : « Oui, et on peut même faire les deux injections au même moment. Ça évite de prendre deux rendez-vous. Une seule condition, ne pas les faire dans le même bras, mais ça, tous les professionnels de santé sont au courant. La Haute Autorité de Santé estime qu’il y a aucun danger à faire cette double injection et d’après des études scientifiques, ça ne risque pas de diminuer l’efficacité de l’un ou l’autre des vaccins. On peut aussi se faire vacciner contre la grippe et contre le covid à des moments différents. La HAS précise qu’il n’y a aucun délai à respecter entre les deux vaccinations ».

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  51. Marie Bernardeau : « Anne-Laure Dagnet, spécialiste santé de France Info. Merci [18] ». Jingle.

    [18] Eh bien non. Merci pourquoi ? Pour avoir dit que le nouveau vaccin est 3 fois plus cher, alors qu’en réalité il est 15 fois plus onéreux que 3 autres vaccins, dont 2 de Sanofi.

    Prix Publics TTC des vaccins :

    EFLUELDA®/Sanofi : 30,25 €

    VAXIGRIPTETRA®/ Sanofi : 1,99 €

    FLUZONE® HIGH DOSES QUADRIVALENT/Sanofi : 1,99 € (vérifiable sur la BDM-IT : ici)

    INFLUSPLIT TETRA®/GLAXOSMITHKLINE : 1,99 €

    FLUARIXTETRA® VACCIN GRIPPAL INACTIVÉ À VIRION FRAGMENTÉ/GLAXOSMITHKLINE : 11,11 €

    INFLUVAC TETRA®/MYLAN MEDICAL SAS : 11,11 €

    Pourquoi merci ? Alors qu’il n’a même pas été dit à l’antenne que l’avis de la commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé (ici) concluait son évaluation d’EFLUELDA® en considérant qu’il n’apportait aucune amélioration du service médical rendu ; Qu’elle regrettait l’absence d’étude clinique comparative avec les vaccins tétravalents disponibles en France ; Que dans la mesure ou une modeste réduction de 24% des cas de grippe confirmés virologiquement et encore moins des hospitalisations pour grippe, affections respiratoires ou cardiovasculaire (8 à 27%), sans impact démontré sur la mortalité, tirés d’études ayant montré une supériorité du vaccin trivalent à haute dose, commercialisé aux USA, sur les vaccins trivalents à dose standard, qui pourrait laisser augurer d’un intérêt, mais qu’il reste encore à démontrer avec ce vaccin tétravalent « surdosé »…

    Extraits de l’avis de la commission de la transparence HAS sur EFLUELDA :

    - voir tableau sur site-

    10._extraits_de_lavis_de_la_commission_de_la_transparence_has_sur_efluelda.jpg

    Ces inexactitudes et omissions sont graves de la part d’une rédaction qui prétend vérifier les informations, éviter les fake-news (Voir ma chronique N°72 : ici). C’est à se demander si Marie Bernardeau et Anne-Laure Dagnet ne sont pas des visiteuses médicales de Sanofi ?

    Le 15 octobre 2021, dans un communiqué de presse qu’elle venait de mettre en ligne (ici), la HAS revenait sur sa décision du 6 octobre d’autoriser pour les rappels (3ème dose) les 2 vaccins à ARN messager, le Pfizer et le Moderna, pour n’autoriser que le premier, seul alors détenteur de l’autorisation de mise sur le marché par l’agence européenne du médicament dans cette nouvelle indication. Des doutes faisant suites à l’observation dans les pays scandinaves d’un risque accru de myocardites chez les sujets jeunes avec le vaccin Moderna (Suède, Norvège et Finlande) qui les a amenés à suspendre ou déconseiller ce vaccin.

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  52. Le lendemain, 16 octobre 2021 (Se positionner à 16:23 de l’enregistrement audio : ici) L’animateur radio Jules de Kiss « le fil info avec Stéphane Milhomme ». Court jingle composé par Jean-Michel Jarre, puis, Stéphane Milhomme « Nouvelles manifestations annoncées contre le passe sanitaire, notamment à Paris cet après-midi, plusieurs manifestations programmées également dans toute l’Italie où le certificat de vaccination est désormais obligatoire pour tous les salariés ».

    Le même jour, France 24 diffusait un reportage en Italie sur ce sujet brûlant. Rome, le reporter Bilal Tarabey, devant le Colisée : « Un passe sanitaire validé. Si les Italiens sont déjà habitués à présenter le passe à l’entrée des lieux culturels, des musées ou des restaurants, ils devront bientôt le présenter sur leur lieu de travail. Le passe sanitaire devient obligatoire en Italie pour les salariés du secteur public comme du secteur privé ». Patient interviewé « Le green pass est un outil important pour faire face à une situation sérieuse et vu la gravité de la situation, il nous faut des solutions efficaces ». Autre passant « Dès lors qu’il y a une obligation, on ne vit plus en démocratie, mais dans une dictature. Donc, je ne suis pas d’accord ! ». Bilal Tarabey « Le conseil des ministres italiens a tranché. Dès le 15 octobre, les salariés qui ne présenteront pas de passe sanitaire valide, seront suspendus, sans salaire, mais ne seront pas licenciés. Ceux qui se rendront quand même au travail sans passe sanitaire, devront payer une amende pouvant aller jusqu’à 1.000 euros ». Un passant « Je suis d’accord avec le gouvernement ». Le journaliste s’adressant à un autre piéton « Savez-vous que l’Italie est le premier pays en Europe à adopter cette mesure ? ». Le passant « Espérons que les autres pays en fassent de même ». Bilal Tarabey « Avec cette mesure, le gouvernement italien espère encourager [18] plus de personnes à se faire vacciner. En Italie, pays le plus endeuillé par la pandémie [19] dans l’Union Européenne, un peu plus de 73% de la population âgée de plus de 18 ans a reçu les deux doses de vaccin, un chiffre légèrement au-dessus de la moyenne européenne ».

    [18] Les mots ont un sens. « Encourager » n’est absolument pas approprié pour cette mesure. Il s’agit bien d’obliger, de contraindre, de forcer à la vaccination ! Je trouve personnellement choquant ce journalisme qui prend des gants pour dire les choses par mimétisme avec la langue de bois des politiques ! Désolé, je n’adhère pas. Il faut appeler les choses par leur nom…

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  53. [19] Il faut savoir justement que le 21 octobre le quotidien Italien « IL TEMPO » publiait un article intitulé « Grand désordre dans le rapport sur les décès. Selon l'Institut national italien de la santé, la plupart des décès n'ont pas été causés par Covid. » (ici) que j’ai traduit avec l’aide de DeepL : « Franco Bechis 21 octobre 2021. Selon le nouveau rapport (qui n'a pas été mis à jour depuis juillet) de l'Institut national de la santé sur la mortalité due au Covid, le virus qui a mis le monde à genoux a tué beaucoup moins de personnes qu'une grippe ordinaire. Cela ressemble à une affirmation farfelue, sans vaccin, mais selon l'échantillon statistique de dossiers médicaux collectés par l'institut, seuls 2,9 % des décès enregistrés depuis fin février 2020 étaient dus au Covid 19. Ainsi, sur les 130 468 décès enregistrés par les statistiques officielles au moment de la préparation du nouveau rapport, seuls 3 783 étaient dus au virus lui-même. Parce que tous les autres Italiens qui ont perdu la vie souffraient d’une et cinq pathologies qui, selon l'Institut national italien de la santé, leur laissaient déjà peu d'espoir. Pas moins de 67,7% auraient eu plus de trois pathologies, et 18% au moins deux. Maintenant, je connais personnellement beaucoup de gens, mais aucun qui a le malheur d'avoir cinq maladies graves en même temps. Je voudrais faire confiance à nos scientifiques, mais ensuite je lis les maladies énumérées, qui ne seraient pas la moindre raison de la perte de tant d'Italiens, et en tant que profane, je commence à avoir quelques doutes. Selon l'Institut national italien de la santé, 65,8 % des Italiens qui ne sont plus de ce monde après avoir été infectés par Covid souffraient d'hypertension. 23,5% étaient également atteints de démence, 29,3% de diabète et 24,8% de fibrillation auriculaire. Et ce n'est pas tout : 17,4 % avaient déjà des poumons malades, 16,3 % avaient eu un cancer au cours des cinq dernières années ; 15,7 % souffraient d'une insuffisance cardiaque, 28 % d'une cardiopathie ischémique, 24,8 % d'une fibrillation auriculaire, plus d'un sur dix était également obèse, plus d'un sur dix avait eu un accident vasculaire cérébral, et d'autres encore, bien que dans un plus faible pourcentage, avaient de graves problèmes de foie, de dialyse et de maladies auto-immunes.

    - voir clip sur site-

    Le 19 octobre 2021, sur la radio d’information continue (Se placer à 16:38 de l’enregistrement audio : ici), Marie Bernardeau « 16h20 pour l’instant, et le fil info, avec Laurent Doulsan « Un débat agité en perspective, ce soir à l’Assemblée nationale où doit être voté le prolongement possible du passe sanitaire jusqu’au 31 juillet prochain. Un texte de Loi intitulé « Vigilance sanitaire », rejeté par les oppositions. Elles ne souhaitent pas donner un blanc-seing [20] au gouvernement sur une période aussi longue et aussi sensible politiquement avec la perspective de la présidentielle »

    [20] Document signé en blanc.

    Le même jour, cette fois-ci au Journal télévisé de France 2, Télématin à 7h30. Thomas Sotto : « Et Johanna, c’est la question de la 3ᵉ dose qui se pose ce matin. Faudra-t-il une 3ème dose pour continuer à avoir droit à son passe sanitaire ? »

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  54. Johanna Ghiglia : « C’est une question à laquelle réfléchit l’exécutif, Thomas. Il faut dire que l’épidémie repart doucement, à la hausse. Et c’est pire chez certains de nos voisins. Jordan Klein « Des gestes barrières, vestiges du passé. Au Royaume-Uni, les masques se font rares, les distanciations sociales aussi. Conséquences, les contaminations au Covid-19 flambent. La courbe ne cesse de monter [21], pour atteindre 620 cas pour un million d’habitants dimanche dernier. Au cours de la semaine du 4 au 10 octobre, une personne sur soixante a été testée positive ». Le reportage se poursuit par une courte intervention du Pr Antoine Flahault, épidémiologiste : « Le Royaume-Uni a misé trop spécifiquement ou trop uniquement sur la vaccination. La vaccination est extrêmement importante. On l’a dit, ça réduit les hospitalisations, mais ça n’empêche pas complètement la transmission ». Jordan Klein : « Des contaminations qui repartent aussi aux Pays-Bas, 3 672 cas dimanche dernier. Du jamais vu depuis au moins 2 mois. Même chose en Allemagne, où le nombre de cas flambe à nouveau, ou encore en Belgique, où plus de 3 600 contaminations ont été enregistrées samedi dernier. L’une des raisons invoquées par les spécialistes, un passe sanitaire, soit inexistant, soit instauré trop tard ». À nouveau, le Pr Antoine Flahault : « Si les Belges avaient mis plus tôt leur passe sanitaire, ils viennent de l’instaurer maintenant, alors, peut-être, ils auraient eu, une, un meilleur contrôle ». Jordane Klein « La crainte des experts désormais est qu’à l’approche de l’hiver ce rebond épidémique se traduise chez nos voisins européens, par une hausse des décès, pour l’instant, encore contenu ».

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    [21] Ce n’est pas tout à fait le tracé projeté sur l’écran. D’ailleurs, et cela est trompeur, pour ne pas dire franchement malhonnête, l’axe des ordonnées ne démarre pas à « 0 » mais à « 350 ». L’unité des ordonnées n’est d’ailleurs même pas définie. Est-ce un nombre journalier, un cumul des 7 derniers jours ? Vérifions l’info de la rédaction de France 2. D’après le site de référence worldometer (ici), le 17 octobre, la moyenne glissante sur les 7 derniers jours était de 42 243 nouveaux cas, soit un cumul des 7 derniers jours, 7 fois plus important, égal à 295 701, pour une population de 68,35 millions d’habitants en 2021 (ici), d’où un taux d’incidence des 7 derniers jours pour 100 000 habitants de 433 (désolé, ce n’est pas 620) et donc de 43 par million d’habitants. Selon les chiffres communiqués par Jordan Klein, le taux de positivité des tests était de 1,6%, ne soyons pas aussi alarmistes… Quant au Pr Flahault, Genevois depuis 1914, il échappe ainsi à la déclaration qui serait obligatoire en France de ses liens d’intérêts…

    Courbe d'incidence des nouveaux cas au Royaume-Uni :

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    11._courbe_dincidence_des_nouveaux_cas_au_uk.jpg

    Worldometer 7-days moving average cases UK 17-10-2021 :

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  55. 12._worldometer_7-days_moving_average_cases_uk_17-10-2021.jpg

    Nous sommes à présent le 21 octobre 2021, toujours sur la même radio d’information continue (Se positionner à 17:04 de l’enregistrement audio : ici). Jingle, puis voix féminine « France Info, 14h-17h, Marie Bernardeau « 14h20, Laurent Doulsan, pour le fil-info « Le gouvernement peut prolonger, s’il le souhaite, le passe sanitaire jusqu’au 31 juillet prochain. Le projet de Loi « Vigilance sanitaire » qui permet de maintenir cette contrainte, a été voté la nuit dernière. Une adoption difficile après deux jours de débats houleux, entre majorité et opposition. Le texte a été voté à une courte majorité de seulement 10 voix [22].

    [22] Comment les députés ont-ils pu voter ce texte immonde de privation des libertés et de harcèlement discriminatoire des non-vaccinés au mépris de la Loi du 4 mars 2002, relative au droit des malades, et en contradiction avec le code de la santé publique ? Mais pourquoi ne pas avoir visé la fin d’un éventuel 2ᵉ quinquennat du Monarque en 2027, pendant qu’ils y étaient ? Nous sommes dans un délire collectif, celui de l’absurdité du principe de précaution, que vient d’épouser la médecine, abandonnant par la même occasion le patient, qu’elle avait pourtant placé au centre du soin, en privilégiant aussi l’opinion sous influence, et l’hypothèse, plutôt que la décision fondée sur des preuves scientifiques robustes. Au passage je voudrais dire qu’en date du 26 octobre 2021, la France accusait un excès de 446 décès par million d’habitants sur la Suède, qui n’a pas confiné, reconfiné, remis le couvre-feu, masqué sa population, et vraisemblablement, n’a pas obligé la vaccination. Ce qui veut dire que sans la médecine qui en fait trop, nous aurions probablement préservé plus de 30 000 vies dans ce pays en déclin profond. Les 3 pays voisins que nous avons copiés bêtement, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, ne font pas mieux ou pire. Source : Worldometer. Nombre de décès confirmés covid par million d’habitants : Suède : 1 438 ; Espagne : 1 840 ; France 1 884 ; UK : 2 042 ; Italie : 2 176.

    Laurent Doulsan « Pfizer et son partenaire allemand BioNtech, annoncent de très bons résultats au sujet de la 3ᵉ dose de vaccin anti-covid. Selon les deux laboratoires, cette dose de rappel est efficace à plus de 95%. Une étude a été menée sur 10 000 personnes [23]

    [23] Vu le peu d’informations fournies lors de ce fil-info, j’ai immédiatement fait quelques recherches. Il s’agit une fois de plus, cela en devient une très mauvaise habitude, d’éléments extraits d’un communiqué de presse de Pfizer (ici), faisant référence à un second communiqué de presse du même Pfizer diffusé sur Businesswire (ici), de façon à atteindre le plus vite possible les actionnaires et autres investisseurs… Les deux, bien sûr rédigés en Anglais, et aussi pauvres l’un que l’autre en informations pertinentes. On nous dit qu’une étude randomisée a été réalisée chez 10 000 personnes âgées de 16 ans et plus, ayant déjà reçu deux doses du vaccin, tirées au sort pour recevoir une injection supplémentaire, soit du vaccin Pfizer, soit d’un placebo, avec un délai moyen de 11 mois entre la 2ème et la 3ème dose. Un article présentant les résultats de cette étude sera soumis à une revue médicale avec comité de lecture. J’ai recherché sur le moteur de recherche du site Clinicaltrial.gov (ici) les études susceptibles d’avoir évalué l’efficacité d’une 3ème dose. Six études remontent (voir ci-dessous), mais aucune ne correspond au descriptif très succinct, ce qui pourrait indiquer que Pfizer-BioNtech ne l’ont pas enregistrée sur ce site de référence !

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  56. Pfizer ne semble pas avoir enregistré l’étude dans clinicaltrial.gov :

    - voir tableau sur site-

    13._pfizer_ne_semble_pas_avoir_enregistre_letude_dans_clinicaltrial.gov_.jpg

    Que dire de plus ? Nous ignorons dans quel(s) pays cette étude a été menée. Les participants symptomatiques ont été testés sur une période débutant 7 jours après la 3ème dose, avec un suivi moyen de 2,5 mois (C’est vraiment peu). Le communiqué ne mentionne pas si les asymptomatiques ont aussi été testés (Voir l’étude italienne citée et résumée dans ma chronique N°75 : ici, qui montrait l’importance de tester systématiquement les asymptomatiques…). Comme pour les résultats préliminaires de la 1ère étude Pfizer qui avait permis l’AMM du vaccin, les participants étaient jeunes et en bonne santé, avec un âge médian de 53 ans, 55,5% des participants étaient âgés de 16 à 55 ans, et seulement 23,3% avaient 65 ans ou plus, sans que la répartition des âges soit davantage précisée ! Il y a eu seulement 5 cas infectés au covid dans le groupe à l’immunité « boostée » par la 3ème dose, contre 109 dans le groupe placebo. Les 96% d’efficacité sont exprimé en réduction relative, une représentation qui embellit le tableau. Alors, qu’il serait plus utile et loyal de l’exprimer en termes de réduction du risque absolu, comme par exemple, le nombre de personnes à vacciner pour éviter une infection. Aucune donnée sur les hospitalisations, les formes sévères, d’éventuels décès chez les participants. S’il n’y est pas fait mention, c’est probablement qu’il n’y avait pas de différence, et cela questionne l’intérêt de cette 3ème dose…

    Autres informations d’intérêts vues dans le communiqué de presse Pfizer :

    - voir tableau sur site-

    14._autres_informations_dinterets_vues_dans_le_communique_de_presse_pfizer.jpg

    (Se caler à 17:49 de l’enregistrement audio : ici) Jingle après le fil Info. Journaliste « Quelle est l’efficacité du vaccin anti-covid après la 3ème dose pour le sérum développé par Pfizer. Elle est du même ordre qu’après avoir reçu la deuxième dose annoncent les laboratoires Pfizer et BioNtech, soient près de 96% d’efficacité contre les formes symptomatiques de la maladie. Résultats d’une étude réalisée auprès de 10 000 personnes de plus de 16 ans. En France, la campagne de rappel ne va pas assez vite pour le gouvernement. Seul un tiers des personnes éligibles sur six millions ont reçu une 3ème injection. De son côté, l’Assemblée nationale a voté en première lecture la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’à l’été prochain ».

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  57. Marie Bernardeau « Le fil info de 14h40, Aurélien Thirard « L’efficacité de la 3ème dose de vaccin est près de 96% pour le sérum développé par Pfizer, et ce sont les résultats d’une étude clinique réalisée auprès de 10 000 personnes avec BioNtech, l’efficacité du vaccin contre les formes symptomatiques du covid est donc préservée [24]. En France, plus de 2 millions sur 6 millions de personnes éligibles ont reçu une 3ème dose ».

    [24] Comment les rédactions peuvent-elles être aussi naïves. Quel est l’intérêt d’une 3ème dose chez des personnes jeunes en bonne santé, qui sans ce rappel, n’aurait développé que des formes légères de la maladie, qui ne vont ni à l’hôpital, ni en réanimation, et qui guérissent ?

    Jingle, puis Marie Bernardeau : « L’agence européenne du médicament, lance l’évaluation du vaccin de Pfizer contre le covid, pour les enfants âgés de 5 à 11 ans [25]. Le laboratoire assure avoir obtenu de bons résultats. Mais, pour l’instant, aucun vaccin n’a reçu d’autorisation pour cette tranche d’âge ».

    [25] Mon Dieu, mais quel délire encore. Foutez-leur la paix à ces gamins. Encore la médecine qui en fait trop. Celle qui a adopté le stupide principe de précaution créé par l’Enarchie. Si c’est pour montrer un bénéfice aussi maigre qu’avec 3ème dose ou comme celui de l’étude réalisée par Pfizer sur les 12-18 ans (voir ma chronique N°62 : ici), mieux vaut l’abstention vaccinale !

    Le lendemain 22 octobre, les malheureux Australiens, voyaient le bout du tunnel après un très long enfermement et France 24 diffusait un reportage sur le sujet. Melbourne, un groupe de personnes en terrasse d’un restaurant, ouvre joyeusement des bouteilles de blanc, probablement pétillant. Bouchon(s) qui saute(nt), suivi de vives acclamations. En off, une voix féminine, celle de Coralie Haenel : « Ils trinquent à la fin du confinement et au retour de leur liberté. Jeudi soir à 23h59, les habitants de Melbourne ont retrouvé un semblant de vie normale. Un homme interviewé : « Visiting family and friends is just fantastic, it has been such a long time since we’ve been able to do that / Rendre visite à la famille et aux amis, est tout simplement fantastique. Ça faisait tellement longtemps ». Coralie Haenel « Les restaurants peuvent accueillir au maximum 20 personnes à l’intérieur et 50 en extérieur. Toutes doivent être vaccinées. Dès la levée des restrictions, de nombreux clients se sont précipités chez le coiffeur. Un soulagement pour ce professionnel « Après avoir été privé de mes habitudes depuis si longtemps, c’est vraiment fou d’être de retour aujourd’hui et c’est une journée ensoleillée, donc c’est parfait ». Coralie Haenel « Depuis mars 2020, Melbourne a enduré 6 confinements pendant 262 jours au total, un record dans le Monde. Images de manifestation avec une foule impressionnante. Coralie Haenel « Des conditions très dures, dénoncées dans les rues par une partie des habitants. À l’avenir, les autorités misent sur la vaccination pour éviter de nouveau blocages ». Déclaration du Premier Ministre du Victoria, Daniel Andrews : « 89% de la population âgée de plus de 16 ans a désormais reçu une dose du vaccin et 65,5% ont reçu la deuxième et sont complètement protégé [26] ».

    [26] Non, Monsieur le Premier ministre, personne n’est jamais complètement protégé du virus. La vaccination n’empêche pas la transmission. Au Royaume-Uni, 73,4 % des décès au Covid-19 variant delta chez les plus de 50 ans sont observés chez des personnes vaccinées…

    Coralie Haenel : « Grace à une stratégie longtemps basée sur le « zéro covid », l’Australie compte moins de victimes du coronavirus que d’autres nations comparables. Depuis le début de la pandémie, le pays a enregistré 152 000 cas et près de 1 600 morts ».

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  58. - voir clip sur site-

    Le 23 octobre, la hausse des contaminations se précisait sur France Info (Se caler à 19:09 de l’enregistrement audio : ici) Jingle, Bernard Thomasson : « Vous écoutez France Info. Merci de votre fidélité. À 15h30. Doit-on craindre une 5ème vague de l’épidémie de Covid-19, alors que les vacances de la Toussaint commencent et que les familles vont se rassembler. Les chiffres repartent vers une légère hausse. 6.366 cas recensés ces dernières 24h. Il ne faut toutefois nourrir trop d’inquiétude. Benjamin Davido, médecin infectiologue à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches : « Je crois qu’à partir du moment où on garde cette longueur d’avance sur le virus et qu’on est majoritairement vacciné, on devrait pouvoir passer l’automne dans les bonnes conditions. L’enjeu, c’est d’arriver à passer le cap de l’hiver et ainsi de suite, pour finalement revivre la vie d’avant ».

    Ersin Leibowitch : « Euh, on est dans une cinquième vague là ou pas ? »

    Benjamin Davido : « Moi, j’aime pas tellement ce mot de cinquième vague parce que dans la cinquième vague, par définition, il y a submersion du système hospitalier. Aujourd’hui, on finit cette quatrième vague. On a une reprise de l’épidémie. On peut dire une cinquième courbe épidémique qui se dessine. L’enjeu c’est de faire en sorte que cette courbe soit le plus bas possible. Parce qu’arithmétiquement, il y aura des hospitalisations, et encore une fois, aujourd’hui, une des inquiétudes qu’on peut avoir en tant que professionnel de santé, c’est de voir que malheureusement les virus d’antan reviennent. Alors, on peut dire que c’est un bon signe finalement, c’est aussi une des prémisses du monde d’avant. Mais, on sait, qu’on n’arrivera pas à absorber, euh, les rhinovirus, les bronchiolites, les grippes saisonnières, associés au covid. Et donc, il faut tout faire pour contrôler tous ces virus circulants, de la période de l’hiver, qui sont des virus saisonniers. »

    Ersin Leibowitch : « Et, vous dites aussi qu’on pourrait avoir du mal dans certains cas à distinguer le coronavirus d’autres virus saisonniers, c’est ça ? »

    Benjamin Davido : « Alors, tout à fait. Finalement, le véritable enjeu auquel on va se retrouver cette année à la différence de l’année passée, c’est que l’année passée, il n’y avait pas d’autres virus, il n’y avait pas d’autres diagnostics que le covid. Et pourquoi, parce que grâce aux différents confinements et couvre-feux, on ne va pas se féliciter qu’il a fallu entrainer des couvre-feux successifs, mais les autres virus ont eu du mal à circuler [27]. Aujourd’hui, ces virus commencent à redémarrer. Et donc, on va se retrouver dans une situation où dès qu’on va avoir le nez qui coule, dès qu’on va commencer à tousser, et de surcroit si on est à plus de six mois de la vaccination, on va devoir faire la part des choses, surtout lorsqu’on est médecin généraliste, pas forcément avec des tests à portée de main, pour distinguer qui peut plus ou moins présenter un coronavirus, puisqu’on sait que l’enjeu de santé publique n’est pas le même qu’un rhume banal. Et donc, il va falloir réfléchir à comment est-ce qu’on réinvente la façon dont on dépiste les gens. Je pense qu’une des pistes, c’est de raisonner comme on l’avait fait en mars 2020. C’est-à-dire de commencer lorsque l’épidémie est contrôlée, à recontrôler, à redépister, pardon, uniquement les formes sévères, les formes qui arrivent à l’hôpital. Mais, ça va être un nouvel exercice auquel on n’est pas du tout habitué en réalité, et ça va être intéressant de voir qu’est-ce que les Français, quels niveaux d’exigence vont-ils demander par rapport à ce dépistage et au diagnostic définitif de leur maladie ».

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  59. [27] Bah, si on ne teste pas les autres virus, on ne risque pas d’en trouver !

    Ersin Leibowitch : « Oui, alors, vous dites donc Benjamin Davido, qu’il faut rester vigilant. Mais, ça veut dire quoi précisément ? Il faut conserver les gestes barrières, les masques peut-être, en toutes circonstances, même s’ils ne sont plus obligatoires ? ».

    Benjamin Davido : « Alors, moi, je, j’ai du mal avec cette histoire de gestes barrières, parce qu’en réalité ça ne veut pas dire grand-chose. Aujourd’hui ce qu’on sait, c’est que c’est une maladie qui est essentiellement respiratoire, essentiellement des milieux clos. Je crois qu’un des messages finalement, assez pédagogique, ça serait de dire qu’on ne met plus le masque en extérieur sauf rassemblement. Ce qui fait qu’on reprendrait cette habitude de mettre un masque lorsqu’on rentre en intérieur. Parce qu’aujourd’hui, la réalité, la semaine prochaine, on va changer d’heure. C’est qu’on va vivre de plus en plus dans le noir, avec le rythme du soleil, en intérieur. Et qu’on va être de plus en plus à risque de se retrouver avec un certain nombre de personnes. Souvenez-vous, à un moment donné, on vivait dans une espèce de bulle où on ne pouvait pas se voir à plus de six personnes. Et donc, là aujourd’hui, toutes ces choses-là, vont changer. Moi, l’année dernière, je parlais des fameuses « soirée raclettes ». C’est un petit peu ça l’idée. On sait très bien que si on va voir des amis, on ne va pas pouvoir dîner avec un masque. Et donc, il faut absolument aérer les pièces, essayer le plus possible de se voir en petit nombre lorsque c’est faisable, et surtout entre personnes vaccinées, ne pas oublier de faire son rappel. Et à partir de là, je pense qu’on est dans les bonnes conditions, encore une fois, et que finalement ça va être ça, ces gestes barrières, ça va être le fait de faire attention, le fait de savoir qu’il y a toujours un risque. Et ensuite, au moindre doute, d’aller voir un médecin pour justifier oui ou non d’aller faire un test de dépistage pour ne pas contaminer des personnes fragiles. »

    Ersin Leibowitch : « Et donc-là, y compris pendant ses vacances, les regroupements familiaux, s’ils se passent dans ces conditions-là, vous dîtes ça devrait aller ? »

    Benjamin Davido : « Oui, je pense que ça devrait aller, encore une fois, ce qu’il faut faire, c’est éviter de faire le maximum de brassage de population, de va-et-vient, et je pense qu’encore une fois, on est armé sur le plan de la vaccination et que l’enjeu, ça va être de réussir cette campagne de rappel de vaccination ».

    Bernard Thomasson : « Benjamin Davido, infectiologue, à l’hôpital de Garches. Il répondait ici à Ersin Leibowitch ».

    J’avais déjà présenté lors d’une de mes chroniques les conflits d’intérêts du Dr Benjamin Davido. Comme à son habitude, la radio d’information continue, n’a pas abordé le sujet. Nous avions alors près de 30 000 euros de montants d’avantages perçus, de conventions signées et de rémunérations. 74% des conventions ne portaient pas de montants (dissimulation des firmes).

    Conflits d’intérêts Dr Benjamin Davido jusqu’au premier semestre 2020 :

    - voir tableau sur site-

    15._conflits_dinterets_dr_benjamin_davido_jusquau_1er_semestre_2020.jpg

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  60. Comme pour le Pr Olivier Guérin, j’ai été amené à actualiser par extraction dans la base de données des déclarations correspondantes au 2ème semestre 2020 et au 1er semestre 2021, maintenant disponible dans la base transparence santé :

    Conflits d’intérêts du Dr Benjamin Davido déclarés au deuxième semestre 2020 et premier semestre 2021 :

    - voir tableau sur site-

    16._conflits_dinterets_du_dr_benjamin_davido_declares_au_2eme_semestre_2020_et_1er_semestre_2021.jpg

    Les 2 366 euros de montants perçus sur un an par le Dr Benjamin Davido sont sous-estimés puisque 36 des 42 (86%) conventions qu’il a signées avec les industriels sont sans montants alors qu’il y a toujours une contrepartie… Il a certes levé le pied sur les très nombreuses invitations au restaurant (près de 70 sur la période précédente). En revanche, il brille toujours par ses très nombreuses collaborations à des études de marché (plutôt que des études cliniques…) conduites par des prestataires des firmes pharmaceutiques.

    Le 25 octobre 2021, l’EMA, agence européenne du médicament recommandait dans un communiqué de presse (ici) le vaccin Spikevax®, anti-Covid-19 à ARN messager de Moderna chez les plus de 18 ans.

    Le 27 octobre 2021, une pub élaborée par le ministère des Solidarités et de la santé, était très opportunément diffusée sur France Info, mais elle ne cadre pas avec ce que l’on sait de l’efficacité de la 3ème dose selon les résultats présentés dans le communiqué de presse de Pfizer (Réécoutez la pub de la 3ème dose, dite « dose de rappel » : ici)

    Une voix féminine « Les études montrent que la protection apportée par le vaccin contre le covid-19 diminue après un certain temps [28]. Il est donc important de faire une dose de rappel pour continuer à se protéger et à protéger les autres [29]. Quand faire sa dose de rappel ? [30] Six mois après votre dernière injection si vous avez 65 ans et plus, vous avez une maladie grave, vous êtes un professionnel de santé éligible. Vous êtes aussi concerné [31] si vous êtes dans l’entourage d’une personne immunodéprimée. Vous avez été vacciné avec le vaccin Janssen, vous pouvez faire votre dose de rappel dès 4 semaines après votre injection. Enfin, si vous êtes immunodéprimé, vous pouvez faire votre rappel à partir de 3 mois après votre dernière injection, sur avis médical. N’attendez pas [32]. Faites votre dose de rappel chez un professionnel de santé près de chez vous ou prenez rendez-vous sur www.sante.fr »

    [28] Cela me rappelle évidemment le sketch de Fernand Raynaud avec la question à mille balles « Combien de temps met le fût du canon pour se refroidir, lorsque l’obus est sorti du canon ? ». Vous trouverez la réponse : ici.

    [29] Assertion fausse. La vaccination n’empêche pas la transmission du virus

    [30] On peut répondre à coup sûr « après un certain temps ». Plus sérieusement, on ne sait pas quelle est la durée de protection conférée par le vaccin, et chez quel type de population

    [31] Non, pas concerné, je dirais plutôt « consterné »

    [32] C’est cela, faites peur pour que les gens se vaccinent. Augmentez leur stress…

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  61. La voix féminine de la pub a coché toutes les cases des « indications » supposées du vaccin. Cependant, aucune ne correspond à un bénéfice démontré dans l’essai clinique randomisé du vaccin Pfizer versus placebo, vanté dans son communiqué de presse

    Que conclure ?

    Pfizer mène notre exécutif par le bout du nez. Le cynisme du machiavélique stratagème gouvernemental visant à contraindre par la maltraitance et les privations les non-vaccinés à la piqûre, n’a d’égal que son incapacité à comprendre que la vaccination n’est potentiellement utile qu’aux fragiles et vulnérables. Son obstination à vacciner les autres en les exposant à des événements indésirables sans aucun bénéfice à en attendre est pitoyable.

    Sa décision de maintenir le passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 est l’apothéose de l’absurdité du principe de précaution.

    Post-scriptum : Dans ma dernière chronique, j’avais promis de faire un point sur la potentielle baisse des nombres de tests réalisés, suite à l’arrêt de leur gratuité le 15 octobre 2021. Exprimée en moyenne des 7 derniers jours pour s’émanciper de la variabilité selon les jours de la semaine (le dimanche, les laboratoires d’analyse médicale en ville sont fermés), la baisse est vertigineuse. - 39 % entre le 14 octobre 2021, dernier jour pour profiter de la gratuité des tests RT-PCR avant de payer « plein pot » les 44 €, et une semaine plus tard, le 21 octobre !

    Géodes : Baisse drastique du nombre de tests RT-PCR 6 jours après arrêt de leur gratuité :

    - voir tableau sur site-

    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chronique-76-obnubilation-vaccinale-et-sadisme-du-passe-sanitaire

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    1. Depuis 18 mois les scientifiques tirent la sonnette d'alarme. Le 'virus' (microbe) n'a PAS été isolé !! et, CONTRAIREMENT à toute responsabilité est proposé un 'remède' à se faire inoculer !! Or, l'analyse de la substance dans les flacons révèle qu'il y a entre 95 et 99 % de sa composition occupée par des nano-particules d'oxyde de graphène !! (Poison mortel violent !)

      Ce jour les graphiques parlent et annoncent qu'il y a 3 fois (TROIS !) plus de décès chez les personnes piquées que chez les personnes (décédées de vieillesse, cancer, diabète, accident et étiquetées 'covide' !!) qui ont refusé l'injection létale de l'expérimentation génique d'essais frauduleusement appelée 'vaccin' !!

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  62. Marc Doyer témoigne pour son épouse des effets secondaires du vaccin : "C'est un devoir citoyen"


    le 31/10/2021 à 13:22


    Vaccinée en mai 2021, en toute confiance, Mauricette, 72 ans, est aujourd’hui diagnostiquée avec la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Sur le site de Santé publique France, on peut lire : « Maladies dues à des prions, la maladie de Creutzfeldt-Jakob est une affection neurodégénérative principalement caractérisée par une démence et des troubles de l’équilibre. Son évolution est rapidement et systématiquement fatale. »

    Après un parcours du combattant pour obtenir des soins, son époux est déterminé à faire rapporter les faits dans cet entretien qu'il nous accorde. Il revient sur la confiance qu’ils ont, par réflexe ou effet de génération, accordée aux laboratoires, jusqu’aux difficultés d’avoir accès aux soins.

    - voir clip sur site -

    Suite à ses premiers témoignages, notamment sur CNEWS, il a reçu plusieurs centaines de messages de soutien, ainsi que de nombreux autres témoignages, dont deux présentent des symptômes identiques à ceux de son épouse. Selon lui, il est temps de mener une enquête sur les effets indésirables graves, afin de faire œuvre de transparence sur ce sujet et éviter une perte de confiance totale.

    Rappelons que le professeur Montagnier avait alerté sur ces éventuelles maladies à prions lors d’une interview. Le Pr Christian Vélot quant à lui, intimait qu'on ne produise pas "un remède pire que le mal". Marc Doyer vous invite à lui partager ces témoignages par courriel : blvcestvous [at] gmail.com

    https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/marc-doyer-temoigne-pour-son-epouse-des-effets-secondaires-du-vaccin

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  63. Un traitement contre la maladie d'Alzheimer traîne-t-il sur les tablettes des pharmacies depuis des décennies ? Les scientifiques ont deux candidats possibles


    1 NOVEMBRE 2021
    par Delthia Ricks , Medical Xpress


    Deux médicaments approuvés il y a des décennies non seulement neutralisent les lésions cérébrales causées par la maladie d'Alzheimer dans des modèles animaux, mais la même combinaison thérapeutique peut également améliorer la cognition.

    Cela ressemble à un slam dunk en termes de remède, mais pas encore. Les chercheurs se concentrent actuellement sur des études animales au milieu d'implications qui restent explosives : si une combinaison médicamenteuse surprenante continue de détruire une caractéristique clé de la maladie, un traitement efficace contre la maladie d'Alzheimer pourrait se cacher pendant des décennies à la vue de tous.

    Une série prometteuse d'études préliminaires met en évidence deux médicaments de secours bien connus : le gemfibrosil, un médicament anti-cholestérol à l'ancienne, et l'acide rétinoïque, un dérivé de la vitamine A. Le gemfibrosil est vendu sous le nom de Lopid et bien qu'il soit encore utilisé, il n'est pas largement prescrit. Les médecins préfèrent désormais prescrire des statines pour faire baisser le cholestérol. L'acide rétinoïque a été utilisé dans diverses formulations pour tout traiter, de l'acné au psoriasis en passant par le cancer.

    Les deux médicaments sont à l'étude pour leur puissant impact sur le cerveau et un nouveau rôle potentiel qui pourrait un jour les pousser à lutter contre ce qui est désormais une maladie cérébrale incurable. Les deux médicaments ont une capacité étrange à se concentrer sur les astrocytes du cerveau, des cellules qui ont à l'origine reçu leur nom parce qu'elles ressemblent à des étoiles. Mais les astrocytes sont intimement impliqués dans un processus clé qui détruit progressivement et insidieusement le cerveau.

    Des chercheurs du Rush University Medical Center de Chicago ont découvert que les astrocytes peuvent être responsables de l'accumulation de bêta-amyloïde (Aβ), la plaque gluante qui endommage les neurones. En conséquence, ces cellules en forme d'étoile contribuent à la cascade d'événements délétères qui privent les gens de leur sens de soi, de leurs souvenirs et finissent par voler leur vie.

    L'équipe de chercheurs médicaux a également découvert que le gemfibrozil et l'acide rétinoïque, lorsqu'ils sont utilisés en combinaison, forcent les astrocytes à inverser leur pouvoir destructeur et réduisent plutôt le bêta-amyloïde dans le cerveau, améliorant ainsi la fonction cognitive. Les résultats suggèrent que, peut-être dans un avenir pas si lointain, ces médicaments peuvent être réutilisés pour amener les astrocytes à jouer un rôle bénéfique, en servant de « machines à nettoyer » Aβ, en éliminant l'accumulation de plaques et en empêchant la maladie d'Alzheimer de démêler le cerveau.

    « D'un point de vue thérapeutique, ces résultats suggèrent qu'à faible dose [le gemfibrozil et l'acide rétinoïque]
    pourrait être réutilisé comme traitement pour réduire le fardeau de la plaque et améliorer la cognition », a écrit le Dr Sumita Raha, premier auteur d'un article publié dans Science Translational Medicine.

    "Les astrocytes sont un type de cellules gliales impliquées dans l'accumulation de bêta-amyloïde dans la maladie d'Alzheimer", a ajouté Raha à propos du duo de médicaments. Avec ses collègues du Rush Medical Center, l'équipe propose que plutôt que d'être étroitement impliqués dans la promotion de l'accumulation d'Aβ, "les astrocytes pourraient être incités à absorber et à détruire les fibrilles d'Aβ avec une combinaison de médicaments ingérés par voie orale qui sont approuvés pour d'autres indications. "

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  64. Les astrocytes étudiés dans des cultures cellulaires et dans des modèles murins d'Alzheimer ont été stimulés par l'acide rétinoïque pour phagocyter (détruire l'Aβ) par l'activation du récepteur du cholestérol des lipoprotéines de basse densité et ensuite dégrader l'Aβ dans les lysosomes par le gemfibrozil, un médicament hypocholestérolémiant.

    Des recherches antérieures menées par le collègue de Raha, le Dr Kalipada Pahan, également de Rush, et auteur de la présente étude, ont révélé qu'une combinaison de gemfibrozil et d'acide rétinoïque accélérait la formation de lysosomes dans les cellules cérébrales de souris. Les lysosomes sont les organites qui contiennent des enzymes digestives et sont impliqués dans la dégradation des parties cellulaires en excès ou usées. Le mot organite signifie « petit organe », un terme désignant les composants des cellules ayant des fonctions spécialisées, telles que l'appareil de Golgi ou les mitochondries.

    Raha, Pahan et leurs collègues ont découvert que le gemfibrosil et l'acide rétinoïque poussaient également les astrocytes de souris à absorber plus de bêta-amyloïde à l'extérieur de la cellule. Leurs expériences ont révélé que la combinaison de médicaments activait un récepteur appelé PPARα, qui encourageait les astrocytes à détruire l'amyloïde nocif pour l'esprit, la cause des plaques. PPARα signifie récepteur alpha activé par les proliférateurs de peroxysomes. PPARα est un facteur transcriptionnel qui régule l'expression des gènes impliqués dans l'oxydation des acides gras et est également un régulateur majeur de l'homéostasie énergétique. PPARα est essentiel dans l'élimination du bêta-amyloïde, Aβ.

    Le gemfibrosil est un médicament ancien, breveté pour la première fois en 1968 en tant que réducteur de cholestérol. Les médicaments à base d'acide rétinoïque sont encore plus anciens. Par exemple, la trétinoïne, un médicament à base d'acide rétinoïque, a été brevetée en 1957. Si la combinaison de médicaments gemfibrosil/acide rétinoïque fonctionne finalement chez l'homme, alors l'équipe basée à Chicago aura inauguré un nouveau traitement composé de deux très anciens médicaments.

    Bien que l'équipe du Rush University Medical Center soit bien engagée dans sa poursuite de la combinaison de deux médicaments, on ne sait pas encore quand les expériences pourraient passer à un essai clinique à part entière sur l'homme. Pourtant, en plus d'identifier une approche potentielle à deux médicaments pour la maladie d'Alzheimer, les expériences de Chicago ont également enrichi les connaissances sur la biologie des astrocytes dans le cerveau.

    Les astrocytes, ou astroglies, comme on les appelle aussi, sont un type de cellule gliale et ils sont considérablement plus nombreux que les neurones. Certaines estimations suggèrent qu'il existe une différence quintuple entre les deux types de cellules cérébrales favorisant les astrocytes. Alors que les neurones sont les cellules de toutes les fonctions supérieures, telles que l'apprentissage et la mémoire, les astrocytes jouent un rôle majeur dans la régulation de l'augmentation du calcium intracellulaire. Des études ont montré qu'une augmentation du calcium intracellulaire est nécessaire pour maintenir la communication d'astrocyte à astrocyte et d'astrocyte à neurone.

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  65. Pourtant, alors que la combinaison gemfibrosil/acide rétinoïque évolue en tant que thérapie potentielle contre la maladie d'Alzheimer, l'histoire plus large des médicaments pour traiter la maladie d'Alzheimer est une histoire entachée de revers et de déceptions depuis des décennies. La plus récente concerne les questions qui se sont posées à la suite de l'approbation en juin de l'Aduhelm de Biogen, un médicament dont le prix est incroyablement élevé : 56 000 $ par an aux États-Unis.

    Des experts médicaux ont exprimé leur inquiétude au sujet des études menant à l'approbation du médicament. Dans l'ensemble, la recherche a montré des résultats mitigés. Mais le médicament, qui est administré sous forme de perfusion, a été accéléré par le processus d'autorisation de la Food and Drug Administration des États-Unis.

    Pire, Aduhelm fait partie d'un peu plus d'une demi-douzaine de médicaments approuvés en un quart de siècle pour traiter la maladie d'Alzheimer, une maladie qui devient rapidement l'une des plus grandes crises sanitaires de la planète, selon l'Organisation mondiale de la santé.

    Actuellement, on estime que 55 millions de personnes dans le monde souffrent de la maladie d'Alzheimer, et ce nombre pourrait exploser à plus de 152 millions dans le monde d'ici 2050 à moins qu'un remède ne soit trouvé.

    À Chicago, pendant ce temps, l'équipe du Rush University Medical Center a trouvé un nouveau moyen de contrôler la progression de la maladie d'Alzheimer dans des modèles murins en utilisant des médicaments sur étagère. "Nous avons découvert que la même combinaison de gemfibrosil et d'acide rétinoïque améliorait l'absorption d'Aβ à partir de l'espace extracellulaire et sa dégradation ultérieure dans les astrocytes via une voie dépendante de PPARα", a affirmé Raha. "Ces résultats révèlent une nouvelle fonction de PPARα dans la stimulation de l'absorption astrogliale et de la dégradation de l'Aβ et suggèrent une réorientation possible de la thérapie combinée gemfibrosil-acide rétinoïque pour la maladie d'Alzheimer."

    https://medicalxpress.com/news/2021-11-treatment-alzheimer-pharmacy-shelves-decades.html

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  66. Les ingénieurs inventent une technologie de fabrication ultra-rapide, éliminant le besoin de liants polymères


    par l'Université de Floride du Sud
    1 NOVEMBRE 2021



    Une équipe d'ingénieurs de l'Université de Floride du Sud a inventé une nouvelle technologie qui pourrait changer à jamais la fabrication de capteurs électroniques portables. Ils ont trouvé un moyen d'accélérer la production sans avoir à utiliser de liants polymères, la norme de l'industrie pour l'impression de capteurs flexibles, qui sont souvent utilisés pour surveiller les signes vitaux dans les établissements de santé.

    Leur technologie, présentée sur la couverture de la revue ACS Applied Materials & Interfaces, imprime la peau électronique, ou "e-skin", en utilisant une décharge corona pour créer un champ électrique puissant entre les poudres fonctionnelles sans liant, telles que le graphène, et les poudres flexibles, des surfaces non conductrices, telles que du ruban adhésif médical. La force électrostatique utilisée dans l'impression électrostatique activée par Corona permet à une multitude de capteurs de peau électronique d'être imprimés en moins de quelques secondes, par rapport aux 20 minutes qu'il faut avec les liants polymères, et ne nécessite pas de chaleur. E-skin est une technologie micrométrique et souple qui peut être utilisée pour mesurer des éléments tels que la contrainte, la température et le son.

    Ying Zhong, professeur adjoint de génie mécanique à l'USF, et son collaborateur, Long Wang à la California Polytechnic State University, ont découvert que la technique d'impression avait de larges applications, telles que la surveillance de la santé, les prothèses et la robotique. Contrairement aux liants polymères, il n'y a pas de limitations de dimensionnement, ce qui fait de cette technique un candidat de choix pour la fabrication rouleau à rouleau de grands capteurs flexibles, ce qui peut réduire considérablement les coûts de production.

    « En tant que nouvelle stratégie de fabrication avancée, l'impression électrostatique activée par Corona transformera potentiellement la structure des coûts pour l'électronique de grande surface et haute performance et permettra des applications polyvalentes de systèmes flexibles et fonctionnels », a déclaré Zhong. "La technique peut contribuer à maintenir le leadership des États-Unis dans la fabrication de pointe."

    https://phys.org/news/2021-11-ultra-fast-technology-polymer-binders.html

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    1. Bêh oui, le 'Corona' est une poussière nanomérique (1 millième de millimètre) et parfaitement inoffensive et non un 'microbe'. Son application se fait (ci-dessus) avec le graphène (qui peut être un poison mortel violent sous forme d'oxyde développé par onde).

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  67. Les saumons survivants qui résistent à la sécheresse et au réchauffement des océans constituent une bouée de sauvetage pour le quinnat de Californie


    1 NOVEMBRE 2021
    par Michael Milstein, Université de Californie - Santa Cruz



    Pendant les années de sécheresse et lorsque les vagues de chaleur marines réchauffent l'océan Pacifique, les saumons quinnat juvéniles remontant au printemps à migration tardive de la vallée centrale de Californie sont les ultimes survivants. Selon une étude publiée le 28 octobre dans Nature Climate Change, ils font partie des rares saumons qui survivent pendant ces années difficiles et retournent dans les rivières de frai pour maintenir leurs populations en vie.

    Le problème est que ce comportement de migration tardive ne persiste que dans quelques rivières où les températures de l'eau restent suffisamment fraîches pour que les poissons survivent l'été. Aujourd'hui, cet habitat se trouve principalement au-dessus des barrages-barrières. Les poissons qui passent un an dans leurs cours d'eau d'origine en tant que juvéniles partent à l'automne. Ils arrivent dans l'océan plus gros et plus susceptibles de survivre à leurs un à trois ans en mer.

    Les chercheurs dirigés par la première auteure Flora Cordoleani, scientifique associée du projet à l'Institut des sciences marines de l'UC Santa Cruz et à la NOAA Fisheries, ont basé leurs découvertes sur une analyse des os des oreilles de saumon, appelés otolithes. Ces os incorporent les rapports isotopiques distinctifs des différentes rivières de la vallée centrale et de l'océan au fur et à mesure qu'ils forment des couches séquentielles.

    L'équipe a utilisé les données d'otolithes provenant du retour (c'est-à-dire avec succès) du saumon quinnat adulte de montaison printanière pour reconstituer leurs schémas de migration de sortie et leurs taux de croissance juvéniles, en se concentrant sur deux affluents de la rivière Sacramento sans barrages qui commencent sous le pic Lassen, au nord de Sacramento. Les juvéniles à migration tardive des ruisseaux Mill et Deer sont revenus de l'océan à des taux beaucoup plus élevés que les juvéniles plus abondants qui partent pour l'océan plus tôt au printemps.

    Les différentes caractéristiques temporelles du poisson sont appelées « stratégies de cycle de vie ». Ceux avec une stratégie de cycle biologique de migration tardive ne représentaient qu'environ 10 % des juvéniles sortants échantillonnés dans les pièges de surveillance des poissons. Cependant, ils représentaient environ 60 % des poissons adultes de retour toutes les années, et plus de 96 % des adultes de deux des années les plus sèches.

    "Certaines années, les migrants tardifs ont été la seule stratégie d'histoire de vie qui a réussi", a déclaré Cordoleani. "Ces poissons peuvent survivre aux conditions de sécheresse difficiles du paysage, car ils proviennent des quelques rivières restantes avec des habitats accessibles en haute altitude où l'eau est suffisamment fraîche tout l'été."

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  68. Cette découverte souligne l'importance de fournir un habitat d'eau fraîche et sécurisé aux poissons afin qu'ils puissent survivre à des conditions difficiles pendant la sécheresse et le réchauffement des océans, a déclaré l'auteur principal Rachel Johnson, chercheuse scientifique à la NOAA Fisheries et à l'UC Davis. "La plupart des saumons bloqués de leurs habitats historiques semblent migrer trop tôt et périssent une fois qu'ils rencontrent les températures de l'eau plus chaudes pendant les sécheresses", a-t-elle déclaré.

    Le coauteur Corey Phillis du Metropolitan Water District de Californie du Sud a déclaré : « Il semble que le cycle biologique de la migration tardive ait évolué en tant que police d'assurance contre les conditions défavorables des rivières printanières qui surviennent pendant les sécheresses.

    L'étude a également projeté comment les températures des rivières de la vallée centrale augmenteraient avec le changement climatique, ne laissant que quelques rivières de plus haute altitude suffisamment fraîches pour maintenir le saumon. Bon nombre de ces zones sont au-dessus des barrages existants sans passage pour les poissons.

    NOAA Fisheries a décrit la réintroduction du saumon dans les rivières d'eau froide au-dessus des barrages comme une stratégie de rétablissement critique pour le quinnat en voie de disparition de la rivière Sacramento. La réintroduction du saumon quinnat de printemps menacé dans le bassin versant de la rivière San Joaquin s'est installée. La progéniture du saumon quinnat de printemps réintroduit revient maintenant de l'océan. NOAA Fisheries fait également progresser la réintroduction du saumon quinnat de printemps dans le cours supérieur de la rivière Yuba en amont du barrage Englebright.

    L'étude a révélé que les températures resteraient suffisamment fraîches pour que le saumon survive dans le nord de la rivière Yuba à mesure que le climat change.

    "Nous devons reconnecter les saumons à leurs habitats historiques afin qu'ils puissent puiser dans leur propre sac d'astuces adaptées au climat pour persister dans un monde en réchauffement", a déclaré Johnson.

    En grandissant pendant un an dans leur rivière natale, les poissons qui migrent plus tard se dirigent vers l'océan plus gros que les autres et à des températures plus fraîches. De cette façon, davantage survivent et retournent dans les rivières pour frayer lorsque les vagues de chaleur marines réchauffent l'océan et réduisent la survie des saumons. Un Marine Heatwave Tracker développé par le Southwest Fisheries Science Center montre que les vagues de chaleur sont devenues de plus en plus présentes dans l'océan Pacifique au cours de la dernière décennie.

    Les vagues de chaleur réduisent la survie

    Une grande vague de chaleur s'étendant actuellement sur le Pacifique au large de la Californie du Nord et de l'Oregon, comme le montre le tracker, pourrait affecter la survie du saumon. Les eaux océaniques plus chaudes sont généralement moins productives, ce qui réduit la survie du saumon et diminue les retours dans les rivières.

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  69. Les chercheurs ont souligné l'importance de protéger des cycles de vie variés qui peuvent aider une espèce à survivre au changement climatique. C'est particulièrement vrai en Californie, qui se trouve à l'extrémité sud de l'aire de répartition de nombreux saumons et à la limite des conditions où ils peuvent survivre.

    "Les comportements les plus rares observés aujourd'hui peuvent être les plus importants dans notre futur climat", a déclaré la co-auteure Anna Sturrock de l'Université d'Essex.

    En conclusion, les auteurs ont écrit : « Nous montrons pour la première fois que la stratégie de migration tardive est le support vital de ces populations pendant la période actuelle de réchauffement extrême. Alors que les conditions environnementales continuent de changer rapidement avec le changement climatique, maximisant les options d'habitat à travers le paysage pour améliorer la capacité d'adaptation et soutenir les comportements résilients au climat peut être crucial pour empêcher l'extinction. »

    https://phys.org/news/2021-11-survivor-salmon-drought-ocean-lifeline.html

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    1. (...) Pendant les années de sécheresse et lorsque les vagues de chaleur marines réchauffent l'océan Pacifique, les saumons quinnat juvéniles remontant au printemps à migration tardive de la vallée centrale de Californie sont les ultimes survivants. (...)

      J'adore l'emploi du mot 'sécheresse' ! Aaaaaa mon avis, le saumon hors de l'eau doit souffrir ! Par contre, les 'vagues de chaleur marines' sont des lames de fond qui 'survolent' les sources chaudes magmatiques (qui se déplacent constamment) appelées aussi 'volcans sous-marins ou sous-océaniques.

      (...) Le problème est que ce comportement de migration tardive ne persiste que dans quelques rivières '...)

      Pour ce qui est des rivières (ou mares, étangs, etc) là c'est la chaleur solaire qui fait (comme dans une casserole d'eau posée sur le feu) remonter les bulles de gaz à la surface. Les poissons meurent donc en l'absence d'oxygène (ce qui n'est pas le cas pour les mers ou océans où là c'est le magma qui réchauffent des courants et fait fuir certains poissons (là je dit 'fuir' car il y a des 'créatures' marines aux grandes profondeurs qui vivent dans ces milieux).

      (...) "Nous devons reconnecter les saumons à leurs habitats historiques afin qu'ils puissent puiser dans leur propre sac d'astuces adaptées au climat pour persister dans un monde en réchauffement", a déclaré Johnson. (...)

      Plus con que çà y a pas ! Comme pour les éperlans (poissons de friture) le saumon remonte effectivement la San Joaquin mais, les directives étatiques du gouvernorat de Californie préfèrent sauver des poissons (bestioles aquatiques) plutôt que des humains (bestioles terrestres) en empêchant tout barrage sur le cours !! C'est ainsi que les agriculteurs californiens ne pouvant détourner l'eau pour irriguer les cultures mettent en péril la race humaine !

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  70. La fonte extrême des glaces au Groenland augmente le risque d'inondation mondiale : étude


    1 NOVEMBRE 2021
    par Patrick Galey


    La calotte glaciaire au sommet de la plus grande île du monde contient suffisamment d'eau gelée pour soulever les océans de quelque six mètres (20 pieds) dans le monde, et les événements de fonte extrême y ont augmenté en fréquence depuis au moins 40 ans.

    Les 3 500 milliards de tonnes de calotte glaciaire du Groenland qui ont fondu au cours de la dernière décennie ont fait monter le niveau mondial de la mer d'un centimètre et aggravent les risques d'inondation dans le monde, ont montré lundi de nouvelles recherches.

    La calotte glaciaire au sommet de la plus grande île du monde contient suffisamment d'eau gelée pour soulever les océans de quelque six mètres (20 pieds) dans le monde, et les événements de fonte extrême y ont augmenté en fréquence depuis au moins 40 ans.

    Bien qu'il s'agisse de l'un des endroits les plus étudiés sur Terre par les climatologues, la recherche de lundi est la première à utiliser des données satellitaires pour détecter le ruissellement de la calotte glaciaire du Groenland.

    Écrivant dans la revue Nature Communications, les chercheurs ont déclaré que le ruissellement des eaux de fonte du Groenland avait augmenté de 21% au cours des quatre dernières décennies.

    Plus frappant encore, les données fournies par l'Agence spatiale européenne ont montré que la calotte glaciaire avait perdu 3 500 milliards de tonnes de glace depuis 2011, produisant suffisamment d'eau pour soulever les océans à l'échelle mondiale et exposer les communautés côtières à un risque accru d'inondations.

    Un tiers de la glace perdue au cours de la dernière décennie s'est produite au cours de deux étés chauds seulement (2012) et 2019, comme l'ont montré les recherches.

    Les images ont montré une variation annuelle significative de la fonte des glaces et, combinées aux données de température, ont montré que les vagues de chaleur étaient de plus en plus une cause majeure de perte de glace, au-delà des augmentations de température mondiales.

    En 2012, par exemple, lorsque des changements dans les configurations atmosphériques ont fait planer de l'air inhabituellement chaud au-dessus de la calotte glaciaire pendant des semaines, 527 milliards de tonnes de glace ont été perdues.

    "Comme nous l'avons vu avec d'autres parties du monde, le Groenland est également vulnérable à une augmentation des événements météorologiques extrêmes", a déclaré Thomas Slater, du Centre d'observation et de modélisation polaires de l'Université de Leeds et auteur principal.

    "Alors que notre climat se réchauffe, il est raisonnable de s'attendre à ce que les cas de fonte extrême au Groenland se produisent plus souvent."

    Prédire dans quelle mesure la fonte du Groenland contribuera à l'élévation du niveau de la mer est notoirement difficile pour les scientifiques qui doivent également prendre en compte l'augmentation potentielle causée par d'autres fontes de glaciers terrestres.

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  71. Et, à mesure que les océans se réchauffent, l'eau se dilate et contribue également à la montée des mers.

    Les auteurs de lundi ont déclaré que les données satellitaires leur avaient permis d'estimer rapidement et avec précision la quantité de glace que le Groenland avait perdue au cours d'une année donnée, et de convertir cela en équivalent d'élévation du niveau de la mer.

    "Les estimations du modèle suggèrent que la calotte glaciaire du Groenland contribuera entre 3 et 23 cm à l'élévation du niveau mondial de la mer d'ici 2100", a déclaré la co-auteure Amber Leeson, maître de conférences en science des données environnementales à l'Université britannique de Lancaster.

    "Ces nouvelles estimations spatiales du ruissellement nous aideront à mieux comprendre les processus complexes de fonte des glaces... et nous permettront simplement d'affiner nos estimations de l'élévation future du niveau de la mer."

    https://phys.org/news/2021-11-extreme-greenland-ice-global.html

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    1. Je vous rassure vite-fait la glace qui font ne donnera JAMAIS un volume d'eau supérieur à elle en fondant !!

      La calotte glacière des pôles est constituées de glaciers attachés au sol marin ou flottants. Pour ce qui est des glaciers flottants seul 1/10 ème émerge. C'est-à-dire que si ce volume (immergé ou émergé) vient à fondre le niveau de l'eau va FORCÉMENT BAISSER.
      La 'montée des eaux' ne peut se produire qu'en cas de tremblements de terre où l'eau est prisonnière entre deux montagnes, soit elles se rapprochent et l'eau monte soit elles s'écartent l'une de l'autre et là le niveau descend.

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  72. QUE SE CACHE-T-IL DERRIÈRE LA FLAMBÉE DES PRIX DE L'ÉNERGIE ?



    par MICHEL SALDEN
    02/11/2021


    La Chine et l'Inde représentent environ 70% de la demande d'énergie issue du charbon.

    Alors que le monde est confronté à une pénurie d'énergie, les niveaux négatifs d’échange du pétrole d’avril 2020 pétrole semblent loin. Depuis la réouverture de l'économie mondiale l'année dernière, la demande d'énergie augmente beaucoup plus vite que les capacités de production.

    Au cours des 12 derniers mois, nous avons assisté à des hausses de prix massives de +100 % pour le pétrole, +350 % pour le charbon, +400 % pour l'électricité allemande, +95 % pour le gaz américain et +590 % pour le gaz européen. La remontée des prix de l'énergie ne concerne donc pas seulement le pétrole. D’autres produits de base connaissent une accélération de la demande, alors que l'offre reste faible. Par exemple, en Chine, la consommation d'électricité a augmenté de 15 % par rapport à 2020, alors que la principale source d'énergie (le charbon) a enregistré une baisse de production de 10 % par rapport à l'année précédente. Alors que le monde occidental a largement diminué sa production de charbon, 60-70% de la demande énergétique totale de la Chine et de l'Inde est couverte par le charbon. Un certain nombre d'accidents miniers, d'inondations et de fermetures de mines ont entraîné un premier choc énergétique en Asie dès le début de l'année. Par conséquent, les prix de la production en Chine ont augmenté de 10 % par rapport à l'année précédente en raison d'une grave pénurie de charbon. Cela explique également pourquoi la plupart des pays asiatiques ont dû passer du charbon au gaz pour faire face aux risques de pénuries.

    En Europe, les stocks de gaz ont eu du mal à décoller. Dès le mois de mars de cette année, la situation était tendue en raison d'une vague de froid tardive, qui a obligé les stocks de gaz européens à se constituer à partir d'une base très basse cet été. En outre, un été exceptionnellement chaud a lentement entamé la constitution des stocks de gaz. En outre, la production éolienne et solaire de l'été a été variable, ce qui a empêché une accumulation significative des stocks de gaz européens avant l'hiver. Aujourd'hui, le stockage de gaz européen est encore 20 % inférieur à la normale.

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  73. L'Europe davantage sous pression que l'Asie

    Le secteur énergétique européen s'est positionné en faveur d’une transition énergétique des fossiles vers les renouvelables et a cessé d'investir dans des capacités de secours suffisantes (nucléaire, gazole), alors que les capacités de stockage de l'énergie produite par les renouvelables restent encore limitées. En outre, une décennie de baisse des prix du gaz a pu donner le signal erroné aux producteurs d'énergie européens qu'ils pouvaient abandonner les contrats de livraison de gaz à long terme et se contenter de combler les écarts d'approvisionnement sur le marché au comptant. Ils n'ont donc pas pu se prémunir contre les hausses de prix actuelles. Ainsi, si l'Europe réussit à réduire son empreinte gaz carbonique, elle est aussi dans la position la plus compliquée pour faire face à tout futur choc énergétique imprévu et à la volatilité des prix de l'énergie volatils dans les années à venir.

    Russie

    Les politiciens européens pourraient imputer la pénurie de gaz à la Russie. Si les flux de gaz russe ont effectivement été inférieurs à la moyenne ces dernières semaines, la production a atteint les volumes de production les plus élevés depuis des années et les russes ont rempli tous leurs contrats de livraison à long terme. En revanche, elle n'a pas réservé de capacités supplémentaires sur le marché au comptant. Cela pourrait être motivé par la volonté d'accroître la pression sur l'UE pour qu'elle approuve enfin le gazoduc Nordstream 2. Cependant, les autorités russes sont probablement surtout motivées par le fait de faire le plein de leurs propres stocks nationaux, pour se préparer à un hiver très froid comme celui de l'année dernière.

    La météo déterminera l'évolution future des marchés de l'énergie

    La période de plus forte demande énergétique approchant à grands pas, il ne reste que quelques semaines pour reconstituer les stocks de gaz. L'une des façons de procéder passe par l’augmentation des flux de gaz russe via le gazoduc Nordstream 2. Une fois qu'il fonctionnera à pleine capacité, les prix du gaz pourraient chuter instantanément de 30 %. La question reste cependant de savoir si l'UE est prête à certifier le gazoduc pour qu'il fonctionne à pleine capacité avant janvier 2022. Par ailleurs, le gaz, le charbon et l'électricité se négociant à des multiples des prix du pétrole, nous assistons à une substitution du gaz par le pétrole et le charbon par les compagnies d’électricité pour produire de l'électricité, même si cela entraîne des coûts de pollution en gaz carbonique plus élevés.

    La météo est le principal facteur qui déterminera si les niveaux de stockage seront épuisés pendant ou même avant le pic hivernal. L'Europe et les États-Unis ont connu par le passé des cas où un hiver plus chaud que la normale a empêché un test de résistance des stocks de gaz naturel.

    http://www.economiematin.fr/news-prix-energie-augmentation-explication-realite-salden

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    1. Comme l'eau ou l'air le pétrole et le gaz sortent gratuitement de Terre. La récupération des gaz (butane-propane qui font la pression en nappes pétrolières) et leur conditionnement revient si cher que le plus souvent... le gaz est torché ! Brûlé au sommet d'une pipe. Bref, c'est du gratos de chez gratos et ce n'est pas du shiste (gaz présent dans tous les sous-sols de tous les pays) qui n'a pas de pression et, pour le capturer il faut donc en créer une avec des explosions de roches pour fermer des galeries. Explosions qui entraînent l’obturation de divers canaux où l'eau (venue sous forme de vapeur depuis le fond des océans/magma) ne peut plus approvisionner les nappes phréatique ni sortir aux sources de montagnes ! Encore de l'argent gaspillé pour rien ! mais (ce n'est pas vous) c'est 'L'Etat qui paye' !!! (F.H.).

      Le pire étant le charbon qui lui ne sort pas tout seul et nécessite une 'grosse mise en place et traitement'.

      Et, comme TOUS les 'fossiles' sont et font partie des 'renouvelables', il n'y a pas à s'en priver !
      La combustion du bois, du charbon, du pétrole ou du gaz produit des gaz. Tous ces gaz se recyclent immédiatement dans l'atmosphère sans quoi il n'y aurait jamais eu de vie sur Terre. Le gaz carbonique est absorbé (par une infime fraction) par les arbres (qui le transforme en oxygène), oui mais, comme les mers & océans couvrent 78 % de la surface planétaire, c'est au phytoplancton (qui flotte à la surface des eaux) que l'on doit sa reconversion. Transformation du gaz carbonique en nano-particules de carbone (charbon). Et voilà ! Le tour est fait !

      Le magma est le producteur et l'émetteur de milliards de fois plus puissant que tous les humains, les animaux et industries en gaz. C'est grâce à lui qu'il y a de l'oxygène dans l'eau et donc vie aquatique et atmosphérique car, s'il n'y avait aucun arbre sur Terre (comme il y a x millénaires) il y aurait toujours autant d'oxygène !

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  74. Vaccination obligatoire : jusqu’à 38 000 camionneurs pourraient abandonner le transport transfrontalier


    par Transport Routier
    octobre 22, 2021


    L’Alliance canadienne du camionnage (ACC) croit qu’un camionneur transfrontalier canadien sur cinq quittera ce segment lorsque les États-Unis exigeront une preuve de vaccination à partir de janvier.

    L’estimation est basée sur les taux de vaccination actuels au Canada.

    Environ 120 000 camionneurs canadiens effectuent des trajets transfrontaliers, tandis que 40 000 chauffeurs titulaires d’un permis américain font de même. Et l’ACC s’attend à ce que le Canada demande aux chauffeurs américains de prouver leur statut vaccinal si les États-Unis vont de l’avant avec leur réglementation. Sur la base des taux de vaccination au sud de la frontière, l’alliance estime que 40 % des chauffeurs américains qui traversent la frontière renonceraient également au camionnage transfrontalier.

    Collectivement, cela pourrait signifier la perte de 38 000 camionneurs dans le segment du transport transfrontalier.

    De nombreuses entreprises de camionnage canadiennes affirment qu’environ 85 à 90 % de leurs chauffeurs sont vaccinés, selon la principale association de camionnage du Canada. Mais elle souligne également que de nombreux transporteurs impliqués dans le commerce transfrontalier ont encore des taux de vaccination plus faibles, dépendamment de leur lieu d’implantation.

    L’ACC affirme qu’elle travaille déjà sur des stratégies visant à augmenter les taux de vaccination parmi la main-d’œuvre de l’industrie. Elle cherche à obtenir un assouplissement des délais pour une telle obligation, ainsi qu’une forme commune d’identification pour vérifier tout statut vaccinal à cette fin.

    «L’ACC et l’industrie canadienne du camionnage soutiennent fermement l’utilisation de vaccins pour mettre fin à la pandémie de COVID-19 et encouragent leurs chauffeurs à se faire vacciner pour se protéger eux-mêmes, ainsi que les membres de leur famille, leurs collègues et leurs clients, nonobstant les exemptions médicales/religieuses légitimes», peut-on lire dans un communiqué publié jeudi.

    «L’ACC exhorte les gouvernements à adopter un calendrier de mise en œuvre pratique et axé sur des dates, qui ne perturbe pas davantage une chaîne d’approvisionnement limitée et n’augmente pas les délais de traitement des camions à la frontière tout en continuant d’assurer la sécurité des Canadiens et des Américains.»

    https://www.transportroutier.ca/nouvelles/vaccination-obligatoire-jusqua-38-000-camionneurs-pourraient-abandonner-le-transport-transfrontalier/

    http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2021/11/on-peut-facilement-imaginer-les.html

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    1. C'est pareil (et c'est voulu par la dictature en place) pour les hôpitaux. Objectif: Famine & mort.

      Plan 'Dépopulation21'.

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  75. Les États-Unis sont désormais plus proches d'une dictature que d'une République démocratique


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 01 NOV 2021 - 19:00
    Op-Ed soumis par Elizabeth Vaughn,


    L'ancien président Ronald Reagan a dit un jour : « La liberté n'est jamais à plus d'une génération de l'extinction. Nous ne l'avons pas transmis à nos enfants par voie sanguine. Il doit être combattu, protégé et transmis pour qu'ils fassent de même, ou un jour nous passerons nos années de crépuscule à dire à nos enfants et aux enfants de nos enfants ce que c'était autrefois aux États-Unis où les hommes étaient libres.

    Malgré la guerre froide, les propos de Reagan ont peut-être été considérés comme quelque peu hyperboliques à l'époque. Aujourd'hui, ils sont particulièrement appropriés.

    En peignant une commode dimanche, j'ai écouté une rediffusion de la version de la nuit précédente de "Watters World" de Fox News. À la fin de cette vidéo, un discours d'avril 2015 du journaliste Glenn Greenwald intitulé « Edward Snowden et les secrets de l'État de sécurité nationale » est apparu et recouvert de peinture, je l'ai écouté.

    Greenwald a discuté de la collecte par la National Security Agency de milliards de communications de citoyens américains ordinaires et respectueux des lois. Il a souligné le fait que, même alors, il y a six ans et demi, l'Amérique était plus proche d'un État totalitaire que d'une démocratie. En y repensant, j'ai compris qu'il avait raison.

    Et si Greenwald avait raison à l'époque, dans quelle mesure ses remarques s'appliquent-elles encore aujourd'hui ?

    Le président Joe Biden est en poste depuis un peu plus de neuf mois et les actions de son administration ont orienté le pays sur la voie directe de l'autoritarisme. Son régime pense qu'il est normal de forcer les Américains à choisir entre prendre un vaccin controversé ou perdre leurs moyens de subsistance, de surveiller nos comptes bancaires pour toutes les transactions de plus de 600 $ et de sic le FBI sur les parents qui confrontent les conseils scolaires au sujet des programmes de leurs enfants.

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  76. Inutile de dire que si l'administration Trump avait lancé l'une de ces actions, il aurait été de nouveau mis en accusation.

    La politique américaine a toujours été désordonnée. Mais la corruption qui a commencé sous l'administration Obama s'est approfondie et accélérée à un niveau dangereux.

    En 2015, l'État profond a commencé à espionner les candidats potentiels à la présidentielle républicaine de 2016. Après qu'il soit devenu clair que Donald Trump remporterait l'investiture du parti, les responsables de l'administration Obama ont envoyé des espions dans sa campagne dans le but de faire dérailler sa candidature. La campagne d'Hillary Clinton et le DNC, qu'elle contrôlait essentiellement après les avoir renfloués financièrement, via Marc Elias, alors associé du cabinet d'avocats Perkins, Coie, ont engagé Fusion GPS pour préparer un dossier d'histoires dommageables sur Trump.

    Le directeur de la CIA de l'époque, John Brennan, a informé Obama en juillet 2016 des actions de Clinton et il n'a rien fait pour les arrêter.

    En utilisant cette collection de fausses histoires, le FBI, autrefois une institution américaine très vénérée, a demandé à la Cour FISA un mandat (et trois renouvellements) pour exploiter les communications des membres du personnel de la campagne Trump à la recherche de tout ce qui pourrait détruire sa candidature. Ils ont commencé des enquêtes sur le général Michael Flynn, le conseiller de campagne junior George Papadopoulos, le directeur de campagne de l'époque Paul Manafort et d'autres et après la victoire de Trump, les ont arrêtés. Et le FBI a été aidé à chaque étape par un média complice.

    À la suite d'un entretien avec la sous-source principale de l'auteur du dossier Christopher Steele en janvier 2017, le FBI savait que les allégations contre le président Trump étaient des mensonges. Pourtant, le directeur du FBI de l'époque, James Comey, a armé son agence contre lui dans l'espoir de le forcer à quitter ses fonctions.

    Après que le procureur général de Trump, Jeff Sessions, a été convaincu par plusieurs initiés du ministère de la Justice de se retirer de l'enquête du FBI, le sous-procureur général Rod Rosenstein, qui avait des problèmes d'éthique, a nommé Robert Mueller conseiller spécial. L'enquête qui a suivi a jeté une ombre d'illégitimité sur la présidence de Trump et a facilité une prise de contrôle démocrate de la Chambre des représentants à mi-parcours de 2018, qui a conduit à deux fausses destitutions.

    L'État profond menait ses affaires comme s'il était à la tête d'une dictature du tiers-monde.

    Ensuite, contournant les législatures des États, les démocrates ont utilisé la pandémie pour changer la façon dont les élections seraient conduites, permettant l'introduction du vote par correspondance à grande échelle. Cela a ouvert la porte à ce que je continue de croire être une élection volée.

    Personne n'a jamais été tenu responsable de ces malversations. En fait, le DOJ vient de rétablir la pension de l'ancien directeur adjoint du FBI Andrew McCabe, qui a été licencié par Jeff Sessions après que l'inspecteur général du DOJ eut découvert qu'il avait menti à plusieurs reprises aux enquêteurs.

    La victoire douteuse de Biden a rapproché les États-Unis plus que jamais de devenir un État totalitaire. L'administration Biden elle-même est la menace la plus grave à la sécurité nationale à laquelle l'Amérique est confrontée aujourd'hui.

    Que pouvons-nous y faire ?

    Les électeurs de Virginie et du New Jersey peuvent envoyer un message puissant à cette administration en se rendant aux urnes mardi pour voter pour les candidats républicains Glenn Youngkin et Jack Ciattarelli. Ce serait un bon début vers la restauration de la raison dans le pays.

    Le reste d'entre nous peut continuer à résister. Nous pouvons et nous devons nous engager dans la désobéissance civile.

    https://www.zerohedge.com/political/us-now-closer-dictatorship-democratic-republic

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    1. (...) Les États-Unis sont désormais plus proches d'une dictature que d'une République démocratique (...)

      Une république est le contraire d'une Démocratie.
      En Démocratie (Par le Peuple, Pour le Peuple) c'est le Peuple qui propose SES lois et vote SES lois. (comme en Suisse).

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  77. Minneapolis vote mardi pour remplacer la police par des agents de la paix


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 01 NOV 2021 - 19:40
    Rédigé par Mike Shedlock via MishTalk.com,


    Les électeurs de Minneapolis (Minnesota) décideront s'il faut remplacer la police dans la charte de la ville par le département des travailleurs de la sécurité publique.

    Référendum sur l'interdiction de la police

    La première élection à Minneapolis depuis le meurtre de George Floyd est un référendum sur la fin des forces de police.

    Une initiative de scrutin remplacerait le service de police dans la charte de la ville par un service de la sécurité publique qui adopterait une approche de santé publique en matière de sécurité et comprendrait des agents de la paix assermentés si cela est jugé nécessaire. Le nombre d'agents dans le nouveau département ne serait plus fixé à un niveau requis en fonction de la population de la ville. Le plan comprendrait probablement plus d'argent pour les programmes de prévention de la violence et le détournement de certains appels de la police vers des travailleurs sociaux et d'autres.

    Malgré les appels du conseil municipal à réinventer la police après le meurtre de M. Floyd en mai 2020, les militants disent que les changements ne sont pas allés assez loin. La criminalité a augmenté et les forces de police ont diminué. L'élection de mardi sera la première fois que les électeurs auront leur mot à dire sur l'avenir de Minneapolis depuis le début des bouleversements.

    La question du scrutin a attiré de grosses dépenses aux élections municipales. Yes 4 Minneapolis, le groupe qui a rédigé l'initiative du scrutin, a annoncé cette semaine qu'il avait levé 1,8 million de dollars cette année, tandis que All of Mpls, qui s'oppose à l'initiative, a déclaré avoir levé près de 1,6 million de dollars.

    Dans un sondage parrainé par le Minneapolis Star Tribune, MPR News, KARE 11 et Frontline en septembre, 42 % des résidents noirs de la ville ont soutenu l'amendement à la charte, contre 49% des électeurs dans l'ensemble. Et 75 % des électeurs noirs voulaient plus de policiers, pas moins, contre 55 % de l'ensemble des électeurs.

    Ville ratée

    Si le sondage est exact, le projet de loi échouera. Curieusement, plus de Blancs que de Noirs soutiennent la mesure.

    Que près de 50 % soutiennent cette mesure absurde est un signe certain que Minneapolis est une ville en faillite.

    Remplacer la police par des "agents de la paix", peu importe ce que cela signifie, est tout simplement fou.

    Pendant ce temps, la police a démissionné en masse. En 2019, la force de police de Minneapolis était de 853. Aujourd'hui, la force de police est de 598, soit une réduction de 30 %.

    La criminalité, y compris les homicides, a grimpé en flèche. Mais salut. remplaçons la police par des agents de la paix.

    Une partie de moi espère que cela passera juste pour prouver à quel point c'est stupide. Mais la vie des gens est en jeu, alors j'espère que le bon sens prévaudra.

    https://www.zerohedge.com/political/minneapolis-votes-tuesday-replace-police-peace-officers

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