- ENTREE de SECOURS -



vendredi 5 novembre 2021

Écologie : Frankie le dinosaure fait la leçon au monde entier

https://www.contrepoints.org/2021/11/06/410474-ecologie-frankie-le-dinosaure-fait-la-lecon-au-monde-entier 

10 commentaires:

  1. Écologie : Frankie le dinosaure fait la leçon au monde entier

    L’ONU a produit une vidéo humoristique avec Frankie le Dinosaure instrumentalisant l’écologie au profit de son idéologie, sans rien apporter au débat écologique.


    Par Philippe Mosching.
    6 NOVEMBRE 2021


    Le Programme des Nations unies pour le développement a produit une vidéo humoristique instrumentalisant l’écologie au profit de son idéologie, sans rien apporter au débat écologique. L’écologie et la pauvreté dans le monde sont des sujets sérieux qui méritent mieux que ça.

    - voir clip sur site -

    Ce programme veut donner la leçon aux pollueurs du monde et leur montrer la voie à suivre. La vidéo de 2 minutes 30 publiée il y a une semaine a pour cadre l’emblématique salle de l’Assemblée générale au siège des Nations Unies à New-York.

    FRANKIE LE DINOSAURE : UNE VIDEO DE FILM DE CATASTROPHE

    Le premier plan montre une vue d’hélicoptère du célèbre bâtiment. Pas de doutes sur les moyens, par maladresse a été ajouté le bruit caractéristique de l’hélicoptère évoquant ainsi les rejets de gaz carbonique fossile nécessaires à ce tournage. Un drone électrique aurait évité ces rejets et permis d’obtenir des images plus modernes. Mais ceci n’est qu’un détail.

    Détail encore, les images montrent un bâtiment en cours de rénovation. Celle-ci a été achevée 2013, pour plus de 2 milliards de dollars. Pour l’anecdote : les plafonds de la salle de l’assemblée étaient recouverts du dépôt brunâtre des fumées de cigarettes et de cigares qui n’a pris fin que récemment malgré l’interdiction de fumer dans les bâtiments administratifs à New-York dès 2003. Mais le siège des Nations Unies est en territoire international, ce qui a permis de s’affranchir des lois du pays qui lui a cédé 7 hectares en plein Manhattan.

    Alors que les délégués prennent place dans la grande salle, certains masqués, d’autres pas, de lourds pas se font entendre du fond d’un couloir suréclairé façon rencontre du troisième type, le tout sur fond de musique inquiétante. Un Tyrannosaurus Rex pénètre dans l’enceinte sous des cris de femmes paniquées. Le dinosaure remonte l’allée jusqu’au podium et fait maintenant face à l’agent de sécurité qui est noir. Apparemment les leçons de diversité n’ont pas été retenues par les scénaristes. Jusque là, on reste dans les bons vieux clichés du film d’horreur des années 1990, de très bonne facture, il faut aussi le reconnaître.

    La gueule du tyran bipède se trouve à présent à moins d’un mètre de l’agent de sécurité pétrifié, les yeux grands ouverts. La musique angoissante s’arrête net, le monstre expire et lui adresse la parole dans un anglais parfait. Sur un ton presque goguenard, il lui demande poliment si tout va bien et s’il peut prendre la parole. Là aussi c’est très réussi.

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  2. Le saurischien est à présent en haut du podium.

    Il ajuste le micro pour prendre la parole devant les représentants des États. Il va leur parler de la possible extinction de l’humanité comme conséquence du réchauffement climatique. On notera ici que pour aborder un sujet existentiel, il a été choisi de le faire devant les représentants des États aux Nations Unies. Ces personnes ne sont pas élues, n’ont pas de pouvoirs exécutifs (c’est le Conseil de sécurité qui détient un pouvoir exécutif au sein des Nations Unies), pas de pouvoirs législatifs, et pas de pouvoir judiciaire (c’est le Tribunal Pénal International qui joue ce rôle). En fait, elles ne décident de rien, elles représentent leurs États, d’où leur nom d’ambassadeurs auprès des Nations Unies. Cette vidéo surfe sur le mythe du gouvernement mondial qui serait incarné par l’Assemblée des Nations Unies qui déciderait de la marche du monde. Là aussi, cette ambition a quelque chose de très daté.

    Une petite musique qui incite à réfléchir démarre doucement.

    Le reptile géant commence son discours par un argument d’autorité : « I know a thing or two about extinction ». La vidéo n’existant qu’en anglais, on peut traduire par « Je sais une chose ou deux à propos de l’extinction ».

    L’effet comique est réussi, on attend la suite. Le théropode assène à l’assemblée : « Going extinct is a bad thing » (l’extinction, c’est pas bien).

    Là on croit rêver, c’est comme si un poilu de 1914 revenait pour nous dire que la guerre c’est mal. Mais ici, le moyen est plutôt moderne, il s’agit d’utiliser l’infantilisation comme moyen de communication. Cela se voit en marketing dans le domaine des technologies, où pour éviter une éventuelle complexité demandant un effort intellectuel, on infantilise les représentations graphiques en utilisant des dessins stylisés pour enfant de 8 ans. Dans le domaine de l’entreprise, la gamification est une tendance. Le mot game en anglais a donné son nom à la gamification, son équivalent en français, la ludification, n’ayant pas pris. Le principe est de transformer l’effort en jeu. Nommer et faire parler les animaux relève aussi de l’infantilisation. Au passage, le dinosaure s’appelle Frankie.

    Frankie donc, devient maintenant plus accusateur.

    L’extinction subie à la fin du Mésozoïque n’était pas la faute des victimes. Il y a eu cette malheureuse météorite, alors que nous, humains, nous dépensons des centaines de milliards chaque année dans le but de polluer notre atmosphère jusqu’à être menacés d’extinction. Et je rappelle que l’extinction, c’est pas bien.

    La première partie est vraie. Personne n’est coupable de l’arrivée de cette météorite sur Terre, mais il faut aussi reconnaître que sans elle, les dinosaures ne nous auraient pas fait de place. Cette météorite peut donc être considérée comme un événement de destruction créatrice. Par provocation, pourquoi ne pas imaginer la situation actuelle sous un même angle ?

    En revanche, la deuxième partie ne tient pas. Si nous brûlons des carburants fossiles, ce n’est pas sans raison. C’est le cœur même de la civilisation moderne. Les carburants fossiles comptent pour 80 % de nos dépenses d’énergie. Et comme il n’existe aucun bien ni service qui ne requiert pas d’énergie et que les carburants fossiles n’ont pas encore été remplacés, cela signifie que supprimer aujourd’hui les carburants fossiles conduirait à une diminution de 80 % d’à peu près tout : chauffage, construction de logements, transports de biens et de personnes, nourriture, éducation, entretien des infrastructures, médicaments, hôpitaux, etc. Bref, une telle réduction conduirait à l’effondrement immédiat de notre civilisation. Les tyrannosaures ne le savent peut-être pas, mais les représentants des États qui se lèveront à la fin pour applaudir devraient le savoir, non ?

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  3. Continuons d’écouter la leçon du terrible lézard.

    UNE PROPAGANDE DE L’ONU

    Il va nous apprendre ce qu’il conviendrait de faire de mieux avec ces centaines de milliards de dollars dépensés bêtement pour faire vivre et progresser l’humanité. Une musique pleine d’emphase se fait plus présente. Le reptile nous demande d’aider les plus nécessiteux de ce monde car nous ne devons pas choisir l’extinction. Nous devons arrêter de chercher des excuses et changer. La musique atteint son paroxysme, l’un après l’autre les représentants se lèvent pour une ovation triomphale. Rideau, la messe est dite.

    Cette vidéo étant produite par le Programme des Nations Unies pour le développement, il est légitime qu’ils prêchent pour leur paroisse. Mais il est discutable que le sujet de l’écologie soit instrumentalisé, d’autant plus que l’aspect écologique de leur programme n’a rien d’évident.

    Extraits de leur site Internet, voici quelques-unes des actions qu’ils appellent à mener :

    investir dans les infrastructures et technologies qui améliorent la productivité agricole,
    encourager une croissance économique soutenue en tirant la productivité vers le haut et en innovant sur le plan technologique,
    construire des systèmes de santé résilients,
    investir dans des infrastructures adéquates pour l’eau et l’assainissement,
    investir durablement dans les infrastructures et l’innovation, vecteur clé de croissance économique et de développement.
    Il y est question d’investissement, de développement et de croissance économique. Même si le qualificatif de durable n’est jamais loin, cela reste un vœu pieux car à moins de 80 % d’énergie fossile, on ne sait pas encore faire.

    Pas de miracle, l’aide aux pays en développement demandera d’énormes quantités d’énergie si nous la concevons comme une transformation vers le modèle occidental, donc fortement carbonée. Réduire notre dépendance aux combustibles fossiles est une nécessité du fait des conséquences environnementales et surtout de la réduction de la production qui a déjà commencé, c’est là le vrai débat.

    Il est néanmoins intéressant de voir une institution onusienne ridiculiser ses propres membres en les montrant se laisser convaincre sur deux sujets aussi complexes et tristes que l’écologie et la pauvreté dans le monde en une minute et vingt secondes d’un discours prononcé par Frankie le dinosaure.

    https://www.contrepoints.org/2021/11/06/410474-ecologie-frankie-le-dinosaure-fait-la-lecon-au-monde-entier

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    1. L'extinction, c'est l'extinction de l'intelligence, les gros cons de dirigeants qui se disent de sortir des 'grandes écoles' et ne savent pas (n'ont JAMAIS su !!) gérer quoi que ce soit !!
      Tout ce qu'ils touchent depuis de la merde. Ils ont inventé une chose ! UNE ! LE problème.
      (alors qu'ils ont LA solution en face ! Le Peuple.)

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  4. Après 26 réunions COP, nous sommes un monde à combustible fossile : le charbon, le gaz et le pétrole nous donnent 80 % de l'énergie sur Terre


    November 5th, 2021


    Voici à quoi ressemble l'échec de la décarbonation :

    - voir graphique sur site -

    Consommation mondiale d'énergie, graphique, combustibles fossiles, énergies renouvelables.
    Notre monde en données

    Après trois décennies d'efforts, vingt-six glorieuses réunions internationales de la COP, six rapports de l'IPCC et l'installation d'environ 400 000 éoliennes, l'énergie totale fournie dans la grande transition vers les énergies renouvelables représente encore environ 5 % de la production totale d'énergie.

    La transition énergétique artificielle Global Green n'est qu'une décoration sur le gâteau énergétique. Vingt-cinq mille avions commerciaux ne sont pas électriques. 6 225 vraquiers ne sont pas alimentés par des panneaux solaires. Et 260 fonderies sont en fusion à chaud et aucune d'entre elles ne travaille sur des éoliennes.

    Alors que les accros des médias verts racontent à quel point la transition vers les énergies renouvelables est inévitable, la vague que nous surfons est l'augmentation massive de l'utilisation du charbon, du pétrole et du gaz.

    Et il grandit encore.

    LES RÉFÉRENCES

    Il y avait 341 000 éoliennes en 2017. https://www.cnbc.com/2017/09/08/there-are-over-341000-wind-turbines-on-the-planet-why-they-matter.html

    https://iea.blob.core.windows.net/assets/d0031107-401d-4a2f-a48b-9eed19457335/GlobalEnergyReview2021.pdf

    https://joannenova.com.au/2021/11/after-26-cop-meetings-we-are-a-fossil-fueled-world-coal-oil-gas-give-us-80-of-the-energy-on-earth/#more-80138

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  5. Maîtriser les émissions de gaz à effet de serre : une lubie européenne


    le 6 novembre 2021


    Dans sa fameuse (et unique) comédie « Les Plaideurs » Jean Racine met en scène le portier Petit-Jean du juge Dandin, dans la célèbre première scène de l’acte premier de l’œuvre. J’ai appris cette scène qu’il fallait réciter de mémoire lorsque j’étais au collège ou plutôt à l’école primaire. Il y figure ce célèbre vers « Qui veut voyager loin ménage sa monture ». Vous pouvez retrouver ce texte ici : https://www.atramenta.net/lire/oeuvre392-chapitre-3.html . Le but de ce billet n’est pas de faire un commentaire de ce texte plein de sagesse paysanne. J’en citerai cependant un autre passage qui est tout à fait approprié à l’objet de mon billet : « Sur l’avenir bien fou qui se fiera, tel qui rit vendredi, dimanche pleurera ». En effet la grande escroquerie de l’IPCC qui fait l’objet du grand raout de Glasgow, ville industrielle dont je ne me souviens que de l’immense distillerie Johnny Walker, est de prédire l’avenir à l’aide de modèles informatiques tous aussi faux les uns que les autres. Et le premier adage cité plus haut semble avoir été ignoré par la Commission européenne dans ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’autre escroquerie de l’IPCC à laquelle l’ensemble du monde occidental a fini par croire à grands renforts de propagande répétitive depuis des dizaines d’années.

    En effet, réaliser d’ici 2030 une réduction de 55 % des émissions de ces supposés gaz à effet de serre en Europe va tuer l’Europe, car « qui veut voyager loin ménage sa monture ». En d’autres termes toute politique énergétique demande du temps, beaucoup de temps. Le tableau ci-dessous figurant dans le document écrit par Philippe Herlin dont j’ai fait mention dans mon précédent billet explique clairement les conséquences que pourrait endurer la France si les désirs de la Commission européenne étaient appliqués à la lettre. La planification du secteur énergétique doit être faite sur le long terme. Neuf années c’est ridiculement court et les conséquences des décisions de la Commission européenne sont extrêmement préoccupantes, je dirai même suicidaires.

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  6. - voir tableau sur site -

    Ce tableau ne concerne que la France dont la production d’électricité est déjà « verte » à plus de 80 %. Le rectangle vert en haut et à droite de cette illustration est bien vert mais il comprend en grande partie les petites unités de production d’électricité utilisant du gaz comme combustible qui sont d’une souplesse suffisante pour pallier aux aléas de la production électrique des éoliennes et aussi quelques unités de production d’électricité utilisant du charbon. Que voit-on par ailleurs ? Les deux postes qui excitent les écologistes au plus haut point sont les transports et le résidentiel. On ne va tout de même pas réduire les émissions de GES du secteur agricole à moins de choisir soit d’affamer la population soit d’être condamné à importer ce que l’on peut produire sur le sol national. Dans le secteur des transports supprimer les poids lourds et les véhicules utilitaires légers paralyserait l’économie. Il reste donc les véhicules particuliers et le secteur résidentiel, c’est-à-dire le chauffage, l’éclairage et la consommation d’électricité que nécessite le confort normal d’un logement. Sur les 445 millions de tonnes d’équivalents gaz carbonique il faut trouver un stratagème satisfaisant les injonctions de la Commission européenne et 55 % de ce montant c’est 244 Mtgaz carbonique. En convertissant la totalité des véhicules particuliers en voitures électriques on est loin, très loin, du compte : 72 pour 244. De toutes les façons il n’y aura jamais assez le lithium pour convertir tous les véhicules particuliers à l’électricité.

    Il apparaît donc clairement que le schéma de la Commission est inapplicable à moins d’obliger tous les Français, y compris les politiciens, à réduire d’une manière insupportable leur train de vie, en particulier ne plus manger de viande, l’élevage occupant une part importante dans ce bilan, et reboiser avec des milliards d’arbres toutes les prairies de la douce France puisque les forêts sont des pièges à gaz à effet de serre. « Ne mangez plus de viande ! ». J’imagine l’effet qu’un tel ordre émanant du gouvernement aurait sur la population …

    Inutile de continuer à défendre les lubies de Madame Van der Leyen, ce ne sont que des lubies.

    Pour terminer ce billet la seule source d’énergie non carbonée capable de réduire les émissions de GES est le nucléaire. Le Président Macron a eu une idée de génie opportuniste : développer le plus vite possible les petits réacteurs nucléaires modulaires (SMR) pouvant être produit en série. Il faudra au moins dix ans pour que ce qui reste de l’industrie nucléaire française encore capable de construire une centrale nucléaire se reconvertisse à cette technologie qui n’est pas miniaturisée comme on aurait tendance à le croire. Raisonnablement on peut espérer que dans 20 ans la France pourra devenir un acteur d’une importance tout relative dans le domaine nucléaire. Les SMR sont à l’heure actuelle en balbutiement. La Chine apparaît comme le leader dans ce domaine avec les deux SMRs haute température refroidis à l’hélium de 210 MW électriques unitaires et la Russie avec l’usine flottante comprenant deux réacteurs de 50 MW électriques alimentant une petite ville du nord-est de la Sibérie. Une multitude d’autres projets occupent les ingénieurs américains, russes, coréens, chinois et anglais. Tout en voulant vanter l’avenir de l’industrie nucléaire française dans le domaine des petits réacteurs nucléaires modulaires le Président Macron a ordonné la fermeture des deux réacteurs de la centrale électrique de Fessenheim qui représentent 6 SMRs de 300 MW de puissance électrique alors que cette usine pouvait encore fonctionner pendant au moins 30 ans. En conclusion la France ne pourra pas respecter les engagements de la Commission européenne à moins de tuer au sens littéral du terme le pays tout entier. Réchauffement du climat ou pas il faudra bien que les décideurs politiques retrouvent la raison, mais je dois déborder d’optimisme.

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  7. Note. Le premier SMR (eau pressurisée) construit par la Chine ( Shanghai Nuclear Engineering Research and Design Institute (SNERDI)) d’une puissance électrique nominale de 300 MW a été opérationnel en 1991. Il s’agit de la série CNP-300 dont plusieurs unités ont été construites au Pakistan, la dernière d’entre elles ayant été connectée au réseau électrique en 2017, sa construction ayant débuté en 2011. La Chine construit aujourd’hui des SMRs haute température dans le but de produire de l’hydrogène à un prix abordable à l’avenir. La Chine a en effet pour ambition de produire des véhicules automobiles munis de piles à hydrogène car il lui paraît évident que la pénurie annoncée de lithium ne permettra pas de répandre les voitures électriques « made in PRC » très longtemps. La Russie, de son côté, a construit un SMR à neutrons rapides refroidi avec du plomb liquide d’une puissance également de 300 MW électriques, le réacteur BREST. Pour la catastrophe annoncée des investissements ESG je conseille à mes lecteurs de voir cette interview :

    https://www.youtube.com/watch?v=LlwTJH2DoUY et pour les curieux le rapport RTE : https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-10/Futurs-Energetiques-2050-principaux-resultats_0.pdf et la note de Philippe Herlin au sujet de ce rapport : https://www.lopinion.fr/edition/economie/rte-rapport-fausse-hypothese-depart-tribune-philippe-herlin-institut-257996

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/11/06/maitriser-les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-une-lubie-europeenne/

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    1. (...) En effet, réaliser d’ici 2030 une réduction de 55 % des émissions de ces supposés gaz à effet de serre en Europe va tuer l’Europe, car « qui veut voyager loin ménage sa monture ». En d’autres termes toute politique énergétique demande du temps, beaucoup de temps. (...)

      Même en 10 000 ans, le gaz carbonique dit 'anthropique' (fait par un humain) qui est dans l'atmosphère ne pourrait être diminué de ne serait-ce qu'un mètre cube !
      Car, si tous les gaz se recyclent (sans quoi il n'y aurait jamais eu de vie sur Terre), l'atmosphère s'équilibre continuellement malgré qu'un volcan terrestre émette des millions de fois plus en une journée que 7 milliards d'habitants !

      (...) On ne va tout de même pas réduire les émissions de GES du secteur agricole à moins de choisir soit d’affamer la population soit d’être condamné à importer ce que l’on peut produire sur le sol national. (...)

      Que des gaz soit émis ailleurs ou ici C'EST PAREIL ! La Terre tourne et les vents aussi !

      (...) En convertissant la totalité des véhicules particuliers en voitures électriques on est loin, très loin, du compte : 72 pour 244. De toutes les façons il n’y aura jamais assez le lithium pour convertir tous les véhicules particuliers à l’électricité. (...)

      Ni assez d'électricité sauf s'il y a 150 centrales nucléaires en France !

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  8. Visualisation de la congestion au port le plus achalandé de l'Amérique


    Par Tyler Durden
    Vendredi 05 novembre 2021 - 23h20


    Le commerce électronique américain a augmenté de 32,4 % en 2020 - le taux de croissance annuel le plus élevé de plus de deux décennies. Une telle croissance rapide a entraîné de nombreuses autres marchandises importées, laissant les ports occidentaux de l'Amérique totalement dépassés.

    Pour vous aider à comprendre l'ampleur de cette question, Marcus Lu de Visual Capitalist a visualisé le nombre de conteneurs en attente en mer par rapport au port de la capacité de traitement quotidienne de Los Angeles.

    - voir graphique sur site -

    Coincé en mer

    Au 2 novembre 2021, le port de Los Angeles a signalé qu'il comptait 93 navires en attente de la file d'attente. Au total, ces navires ont une capacité de charge maximale d'environ 540 000 conteneurs (généralement mesurées dans des unités équivalentes de vingt pieds ou TUUS).

    De l'autre côté de l'équation, le port a traité 468 059 conteneurs d'importation en septembre (les données les plus récentes au moment de la rédaction). Étant donné que le port ne fonctionne pas le dimanche, nous pouvons conclure que le port peut charger environ 18 000 conteneurs chaque jour.

    Cette capacité semble peu probable de réduire la congestion. Au cours d'une période de deux semaines de septembre, 407 695 conteneurs sont arrivés au port de Los Angeles, ce qui représente une moyenne de 29 000 conteneurs arrivant chaque jour.

    - voir liste sur site -

    Qu'est-ce qui est fait ?
    Des solutions sont nécessaires pour empêcher l'arriéré de causer des dommages économiques énormes. En fait, les analystes estiment que jusqu'à 90 milliards de dollars de commerce pourraient être retardés cette saison des fêtes.

    En octobre, la Biden Administration a annoncé une transaction d'élargir les opérations au port de Los Angeles, ce qui lui permet d'exécuter 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Le port a également annoncé qu'il commencera à charger des transporteurs pour chaque conteneur qui siège au ralenti sur une période de grâce. Bien que seulement temporaire, ce plan ait attiré sa critique pour son objectif incertain.

    "Les frais sont sur le transporteur de l'océan, mais le contrôle de la cargaison doit être ramassé des sites avec le destinataire de la cargaison. Avoir le transporteur océanique ne fait plus que rien pour encourager l'intérêt du cargo à prendre la cargaison. " - Conseil mondial d'expédition

    Indépendamment du résultat, des solutions plus permanentes seront nécessaires car les achats en ligne continuent de gagner de la popularité.

    https://www.zerohedge.com/economics/visualizing-congestion-americas-busiest-port

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