- ENTREE de SECOURS -



samedi 9 avril 2022

UNE ANALYSE DE 40 ANS QUI FAIT DÉCOUVRIR L'HISTOIRE ÉCONOMICO-POLITIQUE DE LA FRANCE AUTREMENT

 par DANIEL MOINIER

  08/04/2022 


Le PIB de la France en 2021 a atteint 2.463 milliards d'euros.

Ce mois d’avril 2022 peut être une période cruciale pour l’avenir de notre pays. Personne ne peut ignorer que nous sommes en campagne électorale et que le sort de la France dépendra du scrutin final du 24 avril. Vous allez dire comme à chaque élection ! Certainement pas ! et pourtant la France vient de voir sa dette passer allégrement les 100 %. 98,1 % avant la crise Covid et jusqu’à 116,3 % au plus haut fin septembre 2021. Ce qui représente 2834,3 Mds d’euros, soit la plus forte dette des pays européens. De plus, le taux d’intérêt de la dette qui était encore au taux de 0.35 %, vient de passer à 1,20 % le 03 avril dernier, ce qui va fortement augmenter nos remboursements.

Depuis l’année 2020 et l’arrivée du Covid, la France a emprunté 560 Milliards d’euros soit 24% du PIB.

Le PIB de 2019 était de 2437 Mds d’euros, il a baissé en 2020 à 2302 Mds (- 7,9 %) et remonté à 2463 Mds en 2021 (+ 7 %) suite à une forte reprise.

Il est intéressant de rappeler que le traité européen de Maastricht de 1992 fixait une limite de dette publique à 60% du PIB. La France l’a dépassée en fin d’année 2002 pour ne plus repasser en dessous.

Alors que la crise Covid s’estompe et que la reprise bat son plein, que va devenir notre PIB avec la guerre en Ukraine et toutes ces perturbations économiques internationales ?

Les causes de notre enlisement progressif depuis plus de 50 ans

En premier les deux chocs pétroliers dus à deux guerres : En 1973, celle du Kipour et en 1979, celle de l’Iran.

-Le premier est devenu une crise mondiale du prix du pétrole avec l’embargo de l’OPEP et l’abandon des accords de Bretton-Woods qui ont fait multiplier son prix par quatre ! Les effets vont se faire sentir jusqu’en 1978.

-Le deuxième choc pétrolier a pris sa source avec la révolution iranienne et la guerre Iran-Irak amplifiée par une demande mondiale grandissante. Le prix a été multiplié par 2,7 entre 1978 et 1981. Tous les pays ont été touchés mais plus encore les pays d’Asie et du tiers monde.

-Les années Mitterrand : le 04 octobre 1981, 1ère dévaluation du franc de 3 %. Puis le 12 juin 1982, 2ème dévaluation du franc de 5,75 %, suivi d’un fort plan de rigueur et cela ne s’arrangeant pas, une 3ème dévaluation le 21 mars 1983 de 2,75 % a été necessaire. Le franc a perdu 8 % par rapport au mark.

C’est surtout 4 ordonnances qui ont bousculé complètement notre économie, entraînant la France dans une grave récession, dévaluations et forte augmentation du chômage :

5 ème semaine de congés payées

39 heures payées 40

8 mai redevenu férié (enlevé par VGE)

Retraite passant de 65 à 60 ans : Ce qui a occasionné une perte sur 5 années (65 – 60 ans) de 27 Milliards d’heures travaillées soit 300 Mds d’euros (perte par année depuis 1983 en euros d’aujourd’hui).

Il faut souligner aussi que ces 5 années de retraite supplémentaire n’ont pas été cotisées, soit une perte de 4,7% part salarié et 8,2% part employeur sur chaque heure supprimée. Sur 1800 heures effectuées par année par 23.804.000 salariés, c’est énorme. Si cela était calculé par notre euro d’aujourd’hui et un salaire moyen de 2500€/mois, il y aurait encore 7,67 Milliards perdus.

Les dévalutions et les largesses salariales ont très fortement diminué les rentrées pour l’état et le pouvoir d’achat de nos concitoyens. Le seul recours trouvé : Augmentation des charges et impôts.

-En 1982, la TVA classique passe de 17,6 à 18,6%, 20% aujourd’hui.

-Mitterrand initiateur du moins 3% de déficit autorisé par an.

-30 novembre 1988 : Création du RMI, la « machine » pour faire disparaître des chômeurs et diminuer le nombre de pauvres en France, devenu RSA en 2009.

-La CSG a été créée en 1991 pour diminuer la dette sociale avec un taux de 1,1% et la RDS en 1996 au taux de 0,5%. Les différents gouvernements se sont servis de la CSG pour essayer de réduire les déficits de l’état, des retraites, de la Sécurité Sociale, de l’Assedic... Elle touche avec des taux très variable et modulables,

les revenus professionnels, du patrimoine, les placements, les retraites, les allocations chômage, les préretraites d’invalidité… le total avec le prélèvement de solidarité et la RDS peut atteindre 17,2% !

-Les charges sur salaires qui étaient en 1945 de 6% employé et 6% employeur (pour info 3,5% en 1936 pour les 2) sont passées de 21% à 23% part salariée et de 25 à 42% part patronale, soit multiplié par 3,66 part employé et par 5,5 pour la part moyenne employeur !!! Même si de fortes minorations ont été mises en place par François Fillon au niveau du smic et 1,5 fois le smic pour essayer de sauver nos entreprises.

-Les 35 heures en 2000 ont donné le coup de grâce à notre économie. C’est une baisse des heures travaillées de plus de 10 % et un coût employeur de plus de 20 % si l’on tient compte de l’investissement pour des employeurs plus industriels. Pendant cinq ans, ces employeurs ont boosté la productivité pour remonter leur marge brute, celle-ci était tombée à 28,6 %, alors que les Allemands étaient à 41,2 %, les Italiens à 40,4 % et les Espagnols à 41,4 %. Le CICE de François Hollande l’a fait remonter à 32 %. Mais nous avons encore près de 10 points de différence avec l’Allemagne ce qui peut expliquer pour une part, notre mauvais score et déficit à l’export.

-Suite aux différentes hausses d’impositions et la création de nouveaux impôts, la barre était devenue trop haute pour notre tissu industriel qui en partie a rendu l’âme. Les faillites ont été de plus en plus nombreuses augmentant d’autant les licenciements avec auparavant de nombreux blocages d’usine, des saccages, des manifestations…jusqu’à mai 68, trois mois de blocage du pays.

Les délocalisations se sont enchaînées dans beaucoup de secteurs surtout ceux en concurrence directe avec les pays de l’est, du Magrehb et encore plus ceux d’extrême Orient, le premier ayant été le Japon, puis tous les autres, y compris le Bingladesh, l’Indonésie… et aussi avec une concurrence européenne des pays ayant un niveau de vie encore un peu inférieur avec beaucoup moins d’imposition.

-La France est le pays d’Europe où la part de l’industrie dans le PIB est maintenant la plus faible (hors Grèce).

 Cette part n’est plus que de 10 %, contre 25 % dans les années 1975, alors que la norme en la matière se situe, au plan européen, à 20,0 %. Et les effectifs de ce secteur d’activité sont passés de 6,2 millions de personnes à la fin des « Trente glorieuses » à 2,7 millions à présent. Notre machine économique se trouve donc amputée de plus de la moitié de son potentiel contributif à la création de richesse du pays.


Le tableau des chiffres ci-dessous publié par la revue suisse IRDEM mérite d’être examiné avec attention :

NOTA : Pourquoi la Suisse est si performante : Elle a toujours gardé la retraite à 65 ans et sans pré-retraite instituée mais aussi 43 heures de travail par semaine, dont 1 heure gratuite instituée par votation suite à la crise de 2008.

-La production industrielle apparaît ainsi comme une variable explicative très sûre de la prospérité des pays. La France est seulement à 4 500 dollars de production industrielle par habitant, alors que l’Allemagne se situe à 7 700, la Suède à 8 300 et la Suisse à 12 400. Avec une production industrielle par habitant relativement faible, notre pays a tout naturellement un revenu per capita qui est loin d’être l’un des plus élevés d’Europe : en 2017, il était seulement selon les statistiques de la BIRD, de 38 476 dollars, contre 48 223 dollars aux Pays Bas, 53 442 dollars en Suède, et 80 189 dollars en Suisse.

Cet affaiblissement considérable du secteur industriel dans notre pays explique parfaitement le taux de chômage très élevé caractérisant l’économie française, le déficit de notre balance commerciale et plus de 8 millions de pauvres malgré les aides sociales les plus élevées du monde : 776 Mds par an (gestion comprise) et des prélèvements à 47,6 % du PIB alors que la moyenne de l’UE est de 39,7% et de l’OCDE à 34,1%.

-La contribution du secteur industriel à la formation du PIB est passée, dans notre pays, de 25,0 % dans les années 1975 à 10,0 % aujourd’hui (hors BTP), alors que la norme en la matière se situe, au plan européen, à 20,0 %. Et les effectifs de ce secteur d’activité sont passés de 6,2 millions de personnes à la fin des « Trente glorieuses » à 2,7 millions à présent. Notre machine économique se trouve donc amputée de plus de la moitié de son potentiel contributif à la création de richesse du pays. Aussi, avec ce taux de 10,0 %, qui est le plus faible de tous les pays de l’Union européenne, la Grèce mise à part, notre système économique doit-il être considéré comme sinistré.

-Les cessations anticipées d’activité ou pré-retraites ont commencé très tôt : Création dans les années 60 de l’AS-FNE, puis en 1972 la Garantie de ressources, en 1982 la cessation progressive d’activité, en 1983 la DRE, en 1992 la PRP, en 1994 l’ARPE, en 1995 le CFA, en 1998 la CAATA et la CATS, en 2002 les RACL et les Retraites Anticipées pour Handicap, en 1999 le CS, en 2010 les Retraites Anticipées pour les personnes exposées à l’Amiante et la possibilité de partir à 60 ans si entrée en activité avant 18 ans, en 2012 décret Hollande, départs anticipés pour carrières longues et carrières commencées avant 20 ans et les Retraites Anticipées pour Pénibilité, en 2014 le C3P.

-Le seul décret Hollande de 2012 (préretraite avec démarrage de carrière avant 20 ans) a mis sitôt après 153.000 salariés de plus en préretraite avec un coût 11,5 milliards de plus par année.

-Ce lancement de préretraites ou retraites anticipées est venu de la théorie que plus on mettait des seniors en retraite, plus il y avait d’emplois pour les jeunes. Grave erreur, il a fallu plus de 40 ans pour s’apercevoir que c’était l’inverse. Plus on a mis des seniors en retraite tôt, plus le chômage des jeunes a explosé.

-Le constat est simple : Le taux d’emploi des jeunes qui était à peu de chose près égal à celui des seniors : A moins de 5% dans les années 1969/70 est passé à plus de 28% dans les années 2012/13 !

NOTA : Pour ne pas amputer encore plus les charges du budget français, Il serait nécessaire d’indexer les pré-retraites sur l’augmentation de la durée d’activité et l’idéal sur la durée de vie des retraités.

Explications : Concordance entre emploi seniors et emploi jeunes:

1 personne qui part en retraite = 1 de salaire (de 60 ans environs)

                                                  = 1 de charges (salariées et employeur)

                                                 = 0,7 de pension payée

Soit :                                         = 2,7 de perdu

1 jeune entre 20/25ans          = 0,40 de salaire

                                                = 0,40 de charges (S+E)

Soit                                          = 0,80

2,7 par rapport à 0,80           = 3,375   c'est à dire plus de 3 jeunes embauchés pour ne pas y perdre en PIB, pouvoir d'achat, charges, impôts…

Si l'on rajoute les pertes de pouvoir d'achat et impôts supplémentaires :

+ 35% de revenu en moins (différence salaire/pension)

+ 40% d'impôts en moins (idem)

Soit 0,7 en plus, on arrive donc à la valeur de 4 jeunes

Si l’on voulait simplement garder le même niveau de PIB, pouvoir d’achat….,il faudrait embaucher 4 jeunes (20 à 25 ans) à chaque départ de retraité pour être simplement à égalité. (Ce qui ne serait même pas suffisant pour ne plus être en dette, avec du chômage)

Chaque départ empêche donc, environs 3 jeunes embauchés. (Ou équivalent financier)

Sans parler de la perte de savoir-faire moins mesurable.

Autre constat : A chaque 2 salariés licenciés, 1 autre va pointer au chômage sous les 3 mois.

L’inverse est vrai : Avec l’embauche de 2 chômeurs, c’est un autre qui retrouve un emploi sous trois mois.

Autre perte :

-En 1945, Il y avait 6 salariés pour un retraité, en 2021, il n’y avait plus que 1,4 salarié pour 1. Sans allonger la durée d’activité notre système va « exploser » dans peu d’années !!!

C’est la durée de vie qui augmente encore de 7 heures par jour (soit 23 années depuis 1945) alors que la durée de travail qui a régressé (trop) contribue à presque tous nos déficits/Dettes.

-En conséquence, il manquait avant Covid plus de 25% de PIB, soit 25% d’heures travaillées puisque c’est proportionnel dans presque tous les pays, pour avoir un état avec des comptes au minimum équilibrés. Soit un manque de 11.500 heures travaillées sur la durée de vie de chaque salarié.

Il serait nécessaire pour être pérenne d’établir la durée d’activité proportionnelle à la durée de vie des retraités.

Pour terminer, une comparaison France-Europe

Rien que sur ces 6 postes, le montant de dépassement financier est de : 138 Milliards d’euros soit bien plus que le déficit annuel hors Covid. Malgré cela, les résultats ne sont pas à la hauteur, notamment dans l’enseignement, la santé, le chômage…

Aucun(e) candidat(e) n’a osé mettre dans son programme une augmentation du temps de travail hebdomadaire (certains veulent même le diminuer à 32 h voire 28 h !!!). J’oubliais, si, Valérie Pécresse avait bien mis les 39 heures et au fil de la campagne cela s’est transformé en négociations entre syndicats et entreprises !

www.danielmoinier.com

http://www.economiematin.fr/news-histoire-economie-politique-france-analyse-presidentielle-moinier

20 commentaires:

  1. (...) Ce mois d’avril 2022 peut être une période cruciale pour l’avenir de notre pays. Personne ne peut ignorer que nous sommes en campagne électorale et que le sort de la France dépendra du scrutin final du 24 avril. (...)

    N'exagérons pas ! N'exagérons pas ! Voter pour un con ou pour une conne quelle est la différence ?

    AUCUNE des personnes candidates n'a osé parler de l'escroquerie du 'corona19DeltaCharlieBravoOmicron' !

    AUCUNE des personnes candidates n'a osé proposer de passer de la dictature (république où le Peuple doit fermer sa gueule !) à une Démocratie (comme en Suisse seul pays au monde en Démocratie).
    Rendez-vous compte qu'en Démocratie c'est le Peuple qui dirige !!
    Ce sont les suisses qui proposent eux-mêmes LEURS propres lois et votent eux-mêmes LEURS propres lois !!

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  2. Les législateurs allemands votent contre le projet de loi qui aurait rendu obligatoire les vaccins COVID-19 pour les personnes de plus de 60 ans


    vendredi 08 avril 2022
    par : Arsenio Toledo


    (Natural News) L'Allemagne vient de rejeter un projet de loi rendant obligatoire la vaccination contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19) pour les citoyens de plus de 60 ans.

    Les législateurs du Bundestag (parlement fédéral) allemand débattent depuis des mois de l'opportunité d'introduire une politique visant à rendre obligatoires les vaccins COVID-19 expérimentaux, inefficaces et mortels pour tous les citoyens de 18 ans et plus.

    Après de longues négociations, le chancelier allemand Olaf Scholz a réussi à convaincre son gouvernement de coalition de gauche d'élaborer un projet de loi qui rendrait le vaccin obligatoire pour les citoyens de plus de 60 ans.

    Cette proposition a été qualifiée de «compromis», car de nombreux membres du gouvernement de coalition, en particulier du Parti libéral démocrate (FDP), plus favorable au marché libre, n'étaient pas disposés à rendre la vaccination obligatoire pour tous. (Connexe: le mandat du vaccin COVID de l'Allemagne pourrait être retardé en raison d '«obstacles bureaucratiques».)

    Cette législation de compromis aurait rendu obligatoire pour toute personne de plus de 60 ans de présenter une preuve de vaccination ou de guérison d'une précédente infection au COVID-19 d'ici le 15 octobre. Les adultes non vaccinés de moins de 59 ans auraient également été tenus d'assister à des "séances de conseil" sur les vaccins COVID-19.

    Le vote a été précédé d'une intense série de débats qui ont duré plusieurs semaines. Le dernier des débats a eu lieu juste avant le vote et a duré plus de trois heures.

    La députée (MP) Dagmar Schmidt, qui a présenté le projet de loi, a tenté de faire peur à d'autres députés pour qu'ils le soutiennent en affirmant que cela empêcherait les cas d'augmenter plus tard cette année. "Aujourd'hui, il ne s'agit pas de ce qui se passe maintenant, mais de ce qui se passera très probablement à l'automne", a-t-elle déclaré.

    Mais l'opposition, dirigée par le parti conservateur de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), a fait valoir que les vaccins n'étaient pas nécessaires car les cas diminuaient déjà dans tout le pays.

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  3. Le député de la CDU, Tino Sorge, a fait valoir que, comme la situation actuelle montrait qu'il était peu probable que le système de santé allemand soit à nouveau submergé si les cas augmentaient, il n'était pas nécessaire de rendre la vaccination obligatoire.

    Scholz, s'attendant à ce que le vote soit très serré, a même rappelé des membres de sa coalition qui s'occupaient actuellement d'autres questions à l'étranger. Cela comprenait la ministre des Affaires étrangères et co-dirigeante des Verts, Annalena Baerbock, qui était à une importante réunion de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord concernant l'Ukraine.

    Mais le vote était loin d'être serré. Sur les 674 membres du Bundestag qui ont voté, 378 ont voté contre le mandat du vaccin, tandis que seulement 296 l'ont soutenu.

    Au sein de la coalition au pouvoir, la plupart sinon la totalité des membres du Parti social-démocrate (SDP) de gauche et des Verts ont voté pour le mandat. La plupart des dissidents au sein du gouvernement sont issus du FDP.

    Pour que le FDP accepte même de soumettre le projet de loi au Bundestag pour un vote, Scholz a dû consentir à laisser les législateurs voter avec leur conscience plutôt que d'être obligé de voter selon les lignes du parti. Cela a permis à de nombreux membres seniors du FDP de sortir lors des débats contre le mandat vaccinal.

    La chancelière allemande renonce à imposer des vaccins pour les seniors
    Le rejet du projet de loi par le Bundestag est un coup dur pour Scholz et son gouvernement de coalition. Le chancelier lui-même a déclaré après le vote qu'il était déçu du rejet du mandat par le Bundestag. Il a ajouté qu'il ne lancerait pas une deuxième campagne pour rendre les vaccins obligatoires.

    "Je trouve la décision du Bundestag très claire", a déclaré Scholz, qui a ajouté que son gouvernement trouverait d'autres moyens d'augmenter le taux de vaccination du pays sans mandat. Actuellement, 76 % de tous les Allemands sont complètement vaccinés et 59 % ont reçu des rappels.

    "Nous ferons tout notre possible pour convaincre davantage de citoyens de ce pays de se faire vacciner", a déclaré Scholz.

    Après le vote, les membres des Verts et du SPD ont reproché au FDP de ne pas s'engager envers les objectifs du reste de la coalition et de se ranger du côté de l'opposition conservatrice.

    Le SPD et les Verts ont également tenté de rejeter la faute sur la direction de la CDU pour ne pas avoir laissé leurs membres voter selon leur conscience, car ils pensaient qu'il y avait beaucoup dans les rangs des deux partis qui auraient soutenu le mandat mais en ont été empêchés par le leadership.

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  4. Le ministre de la Santé Karl Lauterbach, qui, avec Scholz, a dirigé les efforts pour faire passer le mandat, a réagi avec inquiétude à l'échec de son choix politique préféré. Il a averti que cela pourrait entraîner davantage d'infections au COVID-19 en Allemagne plus tard cette année.

    "C'est une décision très importante car maintenant la lutte contre le corona en automne devient beaucoup plus difficile", a-t-il affirmé. «Rejeter le blâme politique n'aide pas. Nous passons à autre chose.

    En savoir plus sur la lutte contre les mandats COVID-19 sur HealthFreedom.news.

    Regardez cette vidéo pour écouter le discours d'Alice Weidel, co-dirigeante d'Alternative pour l'Allemagne, contre les mandats de vaccination contre le COVID-19 en Allemagne.

    This video is from the Vigilent Citizen channel on Brighteon.com.

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    Truth hurts: 96% of omicron cases in Germany are among the fully vaccinated.

    Desperate Germany announces national lockdown for the unvaccinated.

    Sources include:

    LifeSiteNews.com
    DW.com
    Reuters.com
    NYTimes.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-04-08-german-legislators-junk-vaccine-mandate-for-seniors.html

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  5. LES GRANDES BANQUES CHERCHENT UNE PORTE DE SORTIE ALORS QUE LES EUROPÉENS CONTINUENT DE METTRE LEUR ARGENT DE CÔTÉ


    par KATHARINA LUTH
    11/04/2022


    La capitalisation des livrets défiscalisés a été de 2,25 milliards d'euros en 2021.

    Les banques européennes facturent des frais, proposent des taux d'intérêt négatifs, lorsque la réglementation le permet, et suppriment parfois complètement les offres de dépôt à terme.
    Mais les épargnants, marqués par la stagflation et l'incertitude, ont besoin que leur argent travaille plus que jamais. Les épargnant-consommateurs continuent de déposer leur argent, ce qui crée un "goulot d'étranglement systémique".

    Inondées par la sur-épargne générée par la pandémie des Européens, ainsi que par les fonds de relance des gouvernements ou des banques centrales, la plupart des grandes banques européennes ont cessé en 2021 de proposer des dépôts à terme. En effet, il est devenu presque impossible pour les clients de la banque de détail de trouver les produits les plus populaires, à savoir les dépôts à 6 mois, 1 an et 2 ans dans les plus grandes institutions du continent. Quant aux comptes sur livret, la solution a été de baisser leur rémunération.

    Mais les épargnant-consommateurs européens continuent de privilégier l'épargne. Les données les plus récentes de la Banque centrale européenne (BCE) montrent qu'après une brève flambée des dépenses à la fin de l'été 2021, les consommateurs européens se sont pour la plupart remis à épargner : en octobre, les flux d'épargne ont augmenté par rapport au mois précédent de 65 % en Espagne, de 160 % en Belgique, de 223 % en Allemagne et de 760 % en Italie.

    Parmi les principales économies de la zone euro, seule la France a vu son niveau d’épargne se réduire en octobre. Cette tendance s’est d’ailleurs prolongée sur la fin d’année 2021 avec une décollecte nette des livrets réglementés. Cependant à la vue des derniers chiffres publiés par la Caisse des Dépôts et Consignation, l'épargnant-consommateur français privilégie à nouveau l’épargne.

    A Janvier 2022 (source: Banque de France), les €1.788 milliards d’épargne bancaire des ménages et des Institutions Sans But Lucratif au Service des Ménages (ISBSM) se répartissent de la manière suivante:

    Encours des dépôts à vue: €628 milliards, soit 35% de l’épargne bancaire

    Livret d’épargne: €796 milliards, soit 45%

    Dépôts à terme: €364 milliards, soit 20%

    Quel que soit le type d’épargne bancaire, ils n’ont cessé de croître, plus de 62% en moyenne alors que la population française n’a augmenté que de 3.9% sur les 10 dernières années.

    Cette croissance des encours est inégale. Effectivement celui des dépôts à terme est très faible comparativement aux dépôts à vue et aux comptes sur livrets. Les dépôts à vue rattrapent leur retard sur les livrets d’épargne, avec plus d’un doublement des encours sur les 10 dernières années (+120%). Peut-être que le plafonnement des livrets réglementés (Livret A, LDDS, LEP etc) joue un rôle.

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  6. La pandémie a accéléré ce phénomène, mais elle n’explique pas tout. En effet, elle s’inscrit dans une tendance à long terme d’accumulation d’épargne. Une note de la Banque de France publiée le 03 mars 2022, « L’impact de la crise du covid-19 sur la situation financière des entreprises et des ménages en Janvier 2022 » estime un surplus d’épargne financière des ménages de €175 milliards en 2021, après avoir été de €115 milliards en 2020.

    Le Covid-19 a renforcé l'amour que portent les Européens à l'épargne, mais ils pourraient le faire de manière plus stratégique

    Comme ils ont moins de possibilités de faire fructifier leurs épargnes dans les banques, les épargnant-consommateurs peuvent choisir de conserver leurs liquidités autrement, comme l'expliquait Andreas Wiethölter dans notre dernière édition : « Même dans un environnement de taux bas, l'épargne joue un rôle essentiel dans la sécurité financière des gens. Les dépôts sont la seule classe d'actifs où les clients ont une garantie sur leur capital. Lorsqu'ils sont judicieusement diversifiés, ils offrent un niveau de flexibilité plus élevé que la plupart des investissements. La pandémie a démontré que nous devons être préparés à un certain degré de volatilité et à l'inattendu de manière plus générale, ce qui inclut la capacité d'accéder à une partie de notre argent.»

    ANALYSE DE RAISIN : COMPARAISONS

    Comparaison des 3 plus grandes banques aux 3 meilleures offres du marché

    L'écart entre les meilleures offres et celles des plus grandes banques domestiques, semble amorcer un élargissement timide.

    - voir tableau sur site -

    Notes : Certaines des grandes banques sélectionnées ne proposent ni un dépôt à terme d'un an ni un compte avec un bonus d'intérêt après 365 jours sans retrait. Leur taux d'intérêt est fixé à 0,0 % pour le calcul afin de représenter l'absence d'offre. Sur les marchés où nous n'avons trouvé que deux offres de dépôts à terme d'un an, la moyenne est calculée avec ces deux seules valeurs.

    Depuis le mois dernier, toutes les meilleures offres du marché européen ont stagné ou augmenté, notamment en Pologne (+0,734%), au Royaume-Uni (+0,21%), en Allemagne (+0,20%), au Portugal (+0,1%), aux Pays-Bas (+0,083%) et en Suède (+0,067%).

    La Norvège, la Pologne, la Suède et le Royaume-Uni se distinguent par rapport à la zone euro avec les meilleures offres du marché, tous supérieurs à 1,2%. Un tableau bien contrasté aux pays de la zone euro qui se situent en dessous de la barre des 1%.

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  7. Les plus grandes banques norvégiennes continuent à se distinguer en offrant des taux bien plus élevés d’en moyenne 0,733%.

    Quant à la France, les meilleurs taux offerts sur le marché restent inchangés depuis février, mais ont enregistré une légère augmentation de 3 points de base depuis décembre 2021.

    La liste de banques qui n’offrent désormais plus de dépôts à terme à 1 an s’allonge et cette absence d’offre est représentée dans le tableau par un 0%. L’Autriche, dont les 3 plus grandes banques offraient 0,021% le mois précédent, vient maintenant s'ajouter à la liste.

    Les écarts les plus importants entre les plus grandes banques et les meilleures offres du marché ont été enregistrés hors de la zone euro, seule l’Italie fait figure d’exception avec un écart de 0,784%. En France, cet écart a légèrement augmenté depuis décembre 2021.

    - voir tableau sur site -

    Meilleures offres à 1 an et à 3 ans

    Comparaison des termes : deux tendances depuis décembre 2021, d’une part une hausse générale des taux que cela soit à court ou à moyen terme, mais d’autre part la courbe a shifté parallèlement. Le spread entre les taux à moyen terme et ceux à court terme ne s’est pas particulièrement élargi. En d’autres termes, les taux à 3 ans ont augmenté d’un même nombre de points de base (ou très légèrement supérieur) à ceux des taux offerts à 1 an.

    Globalement, l'écart de taux entre le 1 an et le 3 ans est resté stable entre 2 et 52 points de base en fonction des pays. La France est le marché qui offre l’écart le plus important, pouvant motiver des épargnants à privilégier des investissements à moyen terme plutôt qu’à court terme.

    - voir tableau sur site -

    Dans toute la zone euro, on note une remontée des taux, aussi bien pour les dépôts à terme à 1 an qu'à 3 ans. Ceux-ci avaient en grande majorité baissé le mois dernier, excepté pour la France et le Royaume-Uni.

    Les pays hors de la zone euro (Pologne, Royaume-Uni, Norvège, Suède) se démarquent dans leurs comportements à 1 an et à 3 ans.

    L’Allemagne a enregistré une augmentation significative de 23 points de base sur les offres à 1 an et de 45 points de base sur les offres à 3 ans depuis le mois dernier. Ils sont à leur taux le plus haut depuis notre analyse de février 2021.

    La France affiche des taux dans les deux catégories inchangées depuis le mois dernier. Cependant, la moyenne des trois meilleures offres à 3 ans à augmentée de 12 points de base depuis décembre dernier, soit le niveau le plus haut depuis avril 2021.

    De plus, la France continue à présenter l'écart le plus grand entre ses meilleures offres à 1 an et à 3 ans.

    La Pologne, à l’autre extrémité du spectre, affiche un taux à 1 an supérieur à son taux à 3 ans. Nous avions noté la même tendance auparavant avec l’Espagne.

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  8. Remarque: Si cette tendance générale à la hausse se maintient, il peut être judicieux pour l'épargnant-consommateur de privilégier une épargne à moyen terme. Cependant dans une perspective de hausse de taux à cause de l’inflation, il peut être plus intéressant d’adopter une stratégie d'échelonnement.

    - voir tableau sur site -

    Nous assistons depuis des années à un changement sur le marché de l'épargne. L'écart entre l'inflation et le taux d'intérêt des dépôts de la BCE est le plus important observé depuis sa création, avec une différence de 6,3% à fin février 2022. Pourtant, de nombreux Européens épargnent plus que jamais. Une situation explosive pour tous. D'innombrables banques ne proposent plus de dépôts à terme compte tenu de la surliquidité. Pourtant, même dans un contexte de taux d'intérêt bas, les dépôts d'épargne jouent un rôle indispensable pour la sécurité financière des individus.

    En effet, ils constituent la seule classe d'actifs dont le capital est protégé par la garantie des dépôts. La pandémie et le conflit Ukrainien ont toutefois démontré que nous devons être préparés à nous confronter à un degré de volatilité et d'incertitude. Lorsqu'ils investissent, les épargnants-consommateurs devraient ainsi prendre en considération des produits d'épargne bancaire, tels que les comptes sur livret, qui offrent une certaine liquidité à tout moment et accès à leur épargne.

    Aussi, les épargnants européens ressentent désormais les contrecoups très tangibles de la crise, et sont conscients qu'un long chemin les attend.

    Alors que les gouvernements et les institutions financières traversent un environnement post-pandémique, il sera utile pour les épargnants de s'informer sur les changements de politique à venir, dont notamment ceux qui risquent d'être annoncés lors de la prochaine réunion de la BCE le 14 avril. Dans ce contexte, il est primordial de faire jouer la concurrence à travers les différents types d'établissements bancaires.

    - voir tableau sur site -

    Les sources des recherches

    Allemagne: Deutsche Bank, Commerzbank, HypoVereinsbank – biallo.de

    Autriche: Erste Bank, Raiffeisenlandesbank Oberösterreich, Bawag – biallo.at

    Belgique: ING Belgium, KBC, Belfius Bank – spaargids.be

    Espagne: Santander, BBVA, Caixabank – tucapital.es

    France: BNP Paribas, Crédit Mutuel, Societe Generale – francetransactions

    Irlande: Bank of Ireland, Allied Irish Banks, Ulster Bank – ccpc.ie

    Italie: UniCredit, Banca Monte dei Paschi di Siena, Mediobanca – confrontaconti.it

    Norvège: DNB, Danske, Nordea – finansportalen.no

    Pays-Bas: RaboBank, ING, ABN – geld.nl, spaarrente.nl

    Pologne: PKO Bank Polski, Bank Pekao, mBank – oprocentowanie.pl

    Portugal: Novo Banco, BPI, BCP – comparaja.pt

    Royaume-Uni: HSBC, Barclays, RBS – which.co.uk

    Suède: Nordea, SEB, Svenska Handelsbanken – finansportalen.se

    Collecte mensuelle février 2022, Caisse des Dépôts et Consignations, 22 mars 2022

    Dépôts des ménages, Banque de France

    Stratégie d'échelonnement de votre épargne, Raisin

    http://www.economiematin.fr/news-analyse-banque-epargne-europe-menages-luth

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  9. Le maire de la frontière tire la sonnette d'alarme : "Ce qui arrive le 23 mai ne sera même pas descriptible"


    Dimanche 10 avril 2022
    par : Gregory Van Dyke


    (Natural News) Un chaos sans précédent arrive au Texas une fois que l'administration Biden cesse d'appliquer une loi sur la santé publique qui a été l'un des facteurs limitant le flot d'immigrants traversant la frontière, selon un maire du Texas.

    (Article de Jack Davis republié de WesternJournal.com)

    Le maire d'Uvalde, Don McLaughlin Jr., a donné un aperçu de ses craintes lors d'une apparition sur "Fox & Friends" de Fox News vendredi.

    L'administration Biden a déclaré qu'à partir du 23 mai, elle n'appliquerait plus le titre 42, une règle imposée lors de la pandémie de coronavirus qui permettait aux agents à la frontière de refuser les immigrants illégaux au motif qu'ils pourraient introduire le coronavirus dans le pays. .

    McLaughlin a déclaré vendredi qu'il s'attend à ce que lorsque le titre 42 disparaîtra, sa communauté sera confrontée à une augmentation de 75 à 100 % du nombre d'immigrants illégaux avec lesquels elle devra faire face.

    "Nous sommes confrontés à cette crise depuis un an", a-t-il déclaré, faisant référence au nombre massif d'immigrants illégaux qui sont entrés aux États-Unis depuis l'entrée en fonction du président Joe Biden.

    McLaughlin a déclaré qu'il n'avait pas de mots pour imaginer le prochain niveau de la crise de l'immigration clandestine aux États-Unis.

    "Ce qui s'en vient le 23 mai ne sera même pas descriptible", a déclaré le maire. «Je veux dire, vous parlez de milliers de personnes qui vont frapper cette frontière, qui attendent juste de traverser la frontière.

    "Et personne n'est préparé ici pour cela. Le gouvernement fédéral n'y est pas préparé. Dieu merci, le gouverneur Abbott essaie de s'y préparer, mais ce ne sera que l'ouest sauvage et fou ici », a-t-il déclaré.

    Mercredi, le gouverneur républicain Greg Abbott a annoncé une série de mesures pour aider son État à faire face au flot de migrants, notamment en utilisant «des bus et des vols nolisés pour transporter les migrants qui ont été traités et libérés de la garde fédérale à Washington, DC».

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  10. McLaughlin a noté que même si Uvalde n'est pas juste à la frontière, il sera noyé dans la vague à venir, sur la base de ce qu'il a vu le gouvernement fédéral faire auparavant.

    «Ils seront tellement débordés à la frontière qu'ils retireront tous leurs agents de la patrouille frontalière du terrain. Ils en feront des processeurs. Ils feront de la paperasse, et ils diront: "Oh, nous sommes en surcapacité", et ils commenceront à les expédier dans des villes comme Uvalde », a-t-il déclaré.

    Le gouvernement fédéral les « larguera » et « alors nous devrons nous en occuper », a déclaré le maire.

    McLaughlin a déclaré que l'administration Biden avait causé le problème et que les responsables fédéraux l'avaient aggravé en refusant aux communautés la capacité de faire face à ce que le gouvernement fédéral avait créé.

    «Le gouvernement fédéral vous lie les mains à chaque tournant», a-t-il déclaré.

    L'année dernière, le maire a dénoncé la politique d'immigration de l'administration Biden comme "à peu près un spectacle de clown", selon Fox News.

    "C'est juste - ça devient de plus en plus fou et de plus en plus fou et ces - ces immigrants" pacifiques ", les immigrants illégaux, dont ils n'arrêtent pas de parler, deviennent de plus en plus agressifs avec les propriétaires terriens. Ils font plus de destruction de biens. Ils déchirent les choses. Saccage de maisons de ranch, saccage de véhicules », a déclaré McLaughlin à l'hôte Tucker Carlson en septembre.

    "Et, vous savez, vous pouvez vous plaindre autant que vous voulez, mais c'est - cette administration ferme les yeux là-dessus. C'est une administration tellement ratée et un président raté, c'est terrible », avait-il alors déclaré.

    Lire la suite sur : WesternJournal.com

    https://www.naturalnews.com/2022-04-10-border-mayor-sounds-the-alarm.html

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    Réponses
    1. Pareil qu'en tout autres pays les terroristes étrangers (appelés 'réfugiés climatiques' !) saccagent tout ce qu'ils voient, volent et tuent comme dans leur pays de merde qu'ils ont fui !

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  11. L'armée ukrainienne a été vaincue ; il ne reste plus qu'à éponger


    dimanche 10 avril 2022
    par : Rédacteurs en chef


    (Nouvelles naturelles) Larry C Johnson; vétéran de la CIA et du Bureau de lutte contre le terrorisme du Département d'État, affirme que l'armée ukrainienne a été vaincue et qu'il ne reste plus qu'à « éponger ». Le vétéran qui a formé la communauté des opérations spéciales de l'armée américaine pendant 24 ans s'est assis avec Mike Whitney pour expliquer pourquoi.

    (Article republié de DailyExpose.uk)

    Entretien réalisé par Mike Whitney

    Question 1– Pouvez-vous m'expliquer pourquoi vous pensez que la Russie est en train de gagner la guerre en Ukraine ?

    Larry C. Johnson– Dans les 24 premières heures de l'opération militaire russe en Ukraine, toutes les capacités ukrainiennes d'interception radar au sol ont été anéanties. Sans ces radars, l'armée de l'air ukrainienne a perdu sa capacité d'interception air-air. Au cours des trois semaines qui ont suivi, la Russie a établi de facto une zone d'exclusion aérienne au-dessus de l'Ukraine. Bien que toujours vulnérable aux missiles sol-air tirés à l'épaule fournis par les États-Unis et l'OTAN aux Ukrainiens, rien ne prouve que la Russie ait dû réduire les opérations aériennes de combat.

    L'arrivée de la Russie à Kiev dans les trois jours suivant l'invasion a également attiré mon attention. J'ai rappelé que les nazis dans l'opération Barbarossa ont mis sept semaines pour atteindre Kiev et les 7 semaines supplémentaires nécessaires pour soumettre la ville. Les nazis avaient l'avantage de ne pas donner de coups de poing pour éviter les pertes civiles et étaient impatients de détruire les infrastructures critiques. Pourtant, de nombreux soi-disant experts militaires américains ont affirmé que la Russie était enlisée. Lorsqu'un 24 milles (ou 40 milles, selon la source d'information) a été positionné au nord de Kiev pendant plus d'une semaine, il était clair que la capacité de l'Ukraine à lancer des opérations militaires importantes avait été éliminée. Si leur artillerie était intacte, alors cette colonne était un choix facile pour une destruction massive. Cela ne s'est pas produit. Alternativement, si les Ukrainiens avaient une capacité viable à voilure fixe ou à voilure tournante, ils auraient dû détruire cette colonne depuis les airs. Cela ne s'est pas produit. Ou, s'ils avaient une capacité de missile de croisière viable, ils auraient dû faire pleuvoir l'enfer sur la colonne russe supposément bloquée. Cela ne s'est pas produit. Les Ukrainiens n'ont même pas monté une importante embuscade d'infanterie contre la colonne avec leurs javelots américains nouvellement fournis.

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  12. L'ampleur et la portée de l'attaque russe sont remarquables. Ils ont capturé un territoire en trois semaines qui est plus grand que la masse terrestre du Royaume-Uni. Ils ont ensuite procédé à des attaques ciblées sur des villes clés et des installations militaires. Nous n'avons pas vu un seul exemple d'unité ukrainienne de la taille d'un régiment ou d'une brigade attaquant et battant une unité russe comparable. Au lieu de cela, les Russes ont divisé l'armée ukrainienne en fragments et coupé leurs lignes de communication. Les Russes consolident leur contrôle de Marioupol et ont sécurisé toutes les approches sur la mer Noire. L'Ukraine est désormais coupée au Sud et au Nord.

    Je noterais que les États-Unis ont eu plus de mal à capturer autant de territoire en Irak en 2003 alors qu'ils luttaient contre une force militaire bien inférieure et moins capable. Au contraire, cette opération russe devrait effrayer les dirigeants militaires et politiques américains.

    La très grande nouvelle est arrivée cette semaine avec les frappes de missiles russes sur ce qui est de facto des bases de l'OTAN à Yavoriv et Zhytomyr. L'OTAN a organisé une formation sur la cybersécurité à Jytomyr en septembre 2018 et a décrit l'Ukraine comme un « partenaire de l'OTAN ». Jytomyr a été détruit samedi par des missiles hypersoniques. Yavoriv a subi un sort similaire dimanche dernier. C'était le principal centre d'entraînement et de logistique que l'OTAN et l'EUCOM utilisaient pour fournir des combattants et des armes à l'Ukraine. Un grand nombre de militaires et de civils de cette base sont devenus des victimes.

    Non seulement la Russie frappe et détruit régulièrement des bases utilisées par l'OTAN depuis 2015, mais il n'y a pas eu d'avertissement de raid aérien et il n'y a pas eu d'arrêt des missiles d'attaque.

    Question 2 – Pourquoi les médias tentent-ils de convaincre le peuple ukrainien qu'il peut l'emporter dans sa guerre contre la Russie ? Si ce que vous dites est correct, alors tous les civils qui sont envoyés combattre l'armée russe meurent dans une guerre qu'ils ne peuvent pas gagner. Je ne comprends pas pourquoi les médias voudraient induire les gens en erreur sur quelque chose d'aussi grave. Quelles sont vos réflexions sur le sujet ?

    Larry C. Johnson– C'est une combinaison d'ignorance et de paresse. Plutôt que de faire de véritables reportages, la grande majorité des médias (imprimés et électroniques) ainsi que les Big Tech soutiennent une campagne de propagande massive. Je me souviens quand George W. Bush était Hitler. Je me souviens quand Donald Trump était Hitler. Et maintenant nous avons un nouvel Hitler, Vladimir Poutine. C'est un livre de jeu fatigué et raté. Quiconque ose soulever des questions légitimes est immédiatement traité de marionnette de Poutine ou de laquais de la Russie. Lorsque vous ne pouvez pas discuter des faits, le seul recours est l'injure.

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  13. Question 3– La semaine dernière, le colonel Douglas MacGregor était l'invité du Tucker Carlson Show. Ses vues sur la guerre sont étonnamment similaires aux vôtres. Voici ce qu'il a dit dans l'interview :

    « La guerre est vraiment finie pour les Ukrainiens. Ils ont été broyés en morceaux, cela ne fait aucun doute malgré ce que nous entendons de nos médias grand public. Donc, la vraie question pour nous à ce stade est, Tucker, allons-nous vivre avec le peuple russe et son gouvernement ou allons-nous continuer à poursuivre ce genre de changement de régime déguisé en guerre ukrainienne ? Allons-nous arrêter d'utiliser l'Ukraine comme un bélier contre Moscou, ce que nous avons effectivement fait. (Tucker Carlson – Entretien avec MacGregor)

    Êtes-vous d'accord avec MacGregor sur le fait que le véritable objectif de pousser la Russie à une guerre en Ukraine était le « changement de régime » ?

    Deuxièmement, êtes-vous d'accord pour dire que l'Ukraine est utilisée comme terrain de jeu par les États-Unis pour mener une guerre par procuration contre la Russie ?

    Larry C. Johnson– Doug est un excellent analyste mais je ne suis pas d'accord avec lui – je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un dans l'administration Biden qui soit assez intelligent pour penser et planifier en ces termes stratégiques. À mon avis, les 7 dernières années ont été l'inertie du statu quo de l'OTAN. Ce que je veux dire par là, c'est que l'OTAN et Washington pensaient qu'ils pouvaient continuer à ramper vers l'est aux frontières de la Russie sans provoquer de réaction. L'OTAN et l'EUCOM organisaient régulièrement des exercices, y compris des entraînements « offensifs », et fournissaient du matériel. Je crois que les rapports aux États-Unis selon lesquels la CIA fournissait une formation paramilitaire aux unités ukrainiennes opérant dans le Donbass sont crédibles. Mais j'ai du mal à croire qu'après nos débâcles en Irak et en Afghanistan, nous ayons soudainement des stratèges du niveau Sun Tzu qui tirent les ficelles à Washington.

    Il y a un air de désespoir à Washington. En plus d'essayer d'interdire tout ce qui est russe, l'administration Biden tente d'intimider la Chine, l'Inde et l'Arabie saoudite. Je ne vois aucun de ces pays s'aligner. Je crois que l'équipe de Biden a commis une erreur fatale en essayant de diaboliser toutes choses et tous les Russes. Au contraire, cela unit le peuple russe derrière Poutine et il est prêt à s'engager dans une longue lutte.

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  14. Je suis choqué par l'erreur de calcul en pensant que des sanctions économiques contre la Russie les mettraient à genoux. Le contraire est vrai. La Russie est autosuffisante et ne dépend pas des importations. Ses exportations sont essentielles au bien-être économique de l'Occident. S'ils retiennent le blé, la potasse, le gaz, le pétrole, le palladium, le nickel fini et d'autres minéraux clés de l'Occident, les économies européenne et américaine seront ravagées. Et cette tentative de contraindre la Russie avec des sanctions a maintenant rendu très probable que le rôle du dollar américain en tant que monnaie de réserve internationale apparaîtra dans les poubelles de l'histoire.

    Question 4– Depuis qu'il a prononcé son célèbre discours à Munich en 2007, Poutine se plaint de « l'architecture de la sécurité mondiale ». En Ukraine, nous pouvons voir comment ces problèmes de sécurité lancinants peuvent évoluer en une véritable guerre. Comme vous le savez, en décembre, Poutine a fait un certain nombre de demandes liées à la sécurité russe, mais l'administration Biden les a ignorées et n'a jamais répondu. Poutine voulait des assurances écrites que l'expansion de l'OTAN n'inclurait pas l'Ukraine (adhésion) et que les systèmes de missiles nucléaires ne seraient pas déployés en Roumanie ou en Pologne. Pensez-vous que les exigences de Poutine sont déraisonnables ?

    Larry C. Johnson– Je pense que les exigences de Poutine sont tout à fait raisonnables. Le problème est que 99% des Américains n'ont aucune idée du genre de provocation militaire que l'OTAN et les États-Unis ont menée au cours des 7 dernières années. On a toujours dit au public que les exercices militaires étaient « défensifs ». Ce n'est tout simplement pas vrai. Nous avons maintenant des nouvelles selon lesquelles DTRA finançait des biolabs en Ukraine. Je suppose que Poutine pourrait accepter d'autoriser les systèmes de missiles nucléaires américains en Pologne et en Roumanie si Biden accepte d'autoriser le déploiement de systèmes russes comparables à Cuba, au Venezuela et au Mexique. Lorsque nous regardons cela en ces termes, nous pouvons commencer à comprendre que les exigences de Poutine ne sont ni folles ni déraisonnables.

    Question 5– Les médias russes rapportent que des missiles russes « de haute précision lancés par voie aérienne » ont frappé une installation dans l'ouest de l'Ukraine « tuant plus de 100 soldats locaux et mercenaires étrangers ». Apparemment, le centre de formation des opérations spéciales était situé près de la ville d'Ovruch, à seulement 15 miles de la frontière polonaise. Que pouvez-vous nous dire sur cet incident ? La Russie essayait-elle d'envoyer un message à l'OTAN ?

    Larry C. Johnson– Réponse courte—OUI ! Les frappes militaires russes dans l'ouest de l'Ukraine au cours de la semaine dernière ont choqué et alarmé les responsables de l'OTAN. Le premier coup est tombé le dimanche 13 mars à Yavoriv, ​​en Ukraine. La Russie a frappé la base avec plusieurs missiles, dont certains auraient été hypersoniques. Plus de 200 personnes ont été tuées, dont des militaires et des services de renseignement américains et britanniques, et des centaines d'autres blessés. Beaucoup ont subi des blessures catastrophiques, telles que des amputations, et sont hospitalisés. Pourtant, l'OTAN et les médias occidentaux ont montré peu d'intérêt à rendre compte de cette catastrophe.

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  15. Yavoriv était une base avancée importante pour l'OTAN (voir ici). Jusqu'en février (avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie), le commandement de l'entraînement de la 7e armée américaine opérait à partir de Yavoriv jusqu'à la mi-février. La Russie ne s'est pas arrêtée là. ASB Military news rapporte que la Russie a frappé un autre site, Delyatyn, qui se trouve à 60 miles au sud-est de Yavoriv (jeudi je crois). Hier, la Russie a frappé Zytomyr, un autre site où l'OTAN était auparavant présente. Poutine a envoyé un message très clair : les forces de l'OTAN en Ukraine seront considérées et traitées comme des combattants. Période.

    Question 6 – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été considéré par les médias occidentaux comme un « chef de guerre » et un « Winston Churchill » des temps modernes. Ce que les médias omettent de dire à leurs lecteurs, c'est que Zelensky a pris un certain nombre de mesures pour renforcer son emprise sur le pouvoir tout en portant atteinte aux fragiles institutions démocratiques en Ukraine. Par exemple, Zelensky a « interdit onze organes de presse appartenant à l'opposition » et a tenté d'empêcher le chef du plus grand parti d'opposition ukrainien, Viktor Medvedtchouk, de se présenter aux élections sous une fausse accusation de « financement du terrorisme ». Ce n'est pas le comportement d'un dirigeant qui s'engage sérieusement pour la démocratie.

    Que pensez-vous de Zelensky ? Est-il vraiment le « leader patriotique » que les médias prétendent être ?

    Larry C. Johnson– Zelensky est un comédien et un acteur. Pas très bon à ça à mon avis. L'Occident utilise cyniquement le fait qu'il est juif comme une diversion du contingent important de néo-nazis (et je veux dire de véritables nazis qui célèbrent encore les réalisations de l'unité ukrainienne Waffen SS tout en combattant avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale). Les faits sont clairs : il interdit les partis politiques d'opposition et ferme les médias d'opposition. Je suppose que c'est la nouvelle définition de la «démocratie».

    Question 7– Comment cela se termine-t-il ? Il y a un excellent article sur le site de Moon of Alabama intitulé "What Will Be The Geographic End State Of The War In Ukraine". L'auteur du message, Bernard, semble penser que l'Ukraine sera éventuellement divisée le long du fleuve Dniepr "et au sud le long de la côte qui abrite une population majoritairement russe".

    Il dit aussi ceci :

    « Cela éliminerait l'accès de l'Ukraine à la mer Noire et créerait un pont terrestre vers la Transnistrie sécessionniste moldave qui est sous protection russe. Le reste de l'Ukraine serait un État confiné, principalement agricole, désarmé et trop pauvre pour être préparé à une nouvelle menace contre la Russie de sitôt. Politiquement, elle serait dominée par les fascistes de Galice, ce qui deviendrait alors un problème majeur pour l'Union européenne.

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  16. Qu'en penses-tu? Poutine imposera-t-il son propre règlement territorial à l'Ukraine afin de renforcer la sécurité russe et de mettre fin aux hostilités ou un scénario différent est-il plus probable ?

    Larry C. Johnson– Je suis d'accord avec Moon. L'objectif principal de Poutine est de protéger la Russie des menaces étrangères et de divorcer avec l'Occident. La Russie a les ressources physiques pour être un souverain indépendant et est en train de concrétiser cette vision.

    Bio– Larry C Johnson est un vétéran de la CIA et du Bureau de lutte contre le terrorisme du Département d'État. Il est le fondateur et associé directeur de BERG Associates, qui a été créé en 1998. Larry a dispensé une formation à la communauté des opérations spéciales de l'armée américaine pendant 24 ans.

    Read more at: DailyExpose.uk

    https://www.naturalnews.com/2022-04-10-ukraines-army-has-been-defeated.html

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  17. Morgan Stanley : cette inversion de la courbe des taux est différente


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 11 AVRIL 2022 - 01:30
    Par Guneet Dhingra, stratège chez Morgan Stanley


    "La seule chose que nous ayons à craindre... c'est la peur elle-même" - Franklin D Roosevelt (4 mars 1933)

    Une récession économique aux États-Unis est dans l'esprit de tous les investisseurs aujourd'hui - en grande partie à cause de l'inversion de la courbe du Trésor 2s10s. Les observations au cours des 70 dernières années suggèrent que presque chaque fois que la courbe des taux 2s10 s'est inversée, une récession a suivi de près (c'est une corrélation, pas une causalité cependant). Nous pensons que cette fois-ci, c'est différent. Nous pensons qu'une courbe de rendement inversée est là pour rester, sans nécessairement être le signal d'une récession à venir. Pour reprendre les mots célèbres de FDR, la seule chose que les investisseurs doivent craindre aujourd'hui à propos d'une courbe de rendement inversée... c'est la peur elle-même.

    Les croyants dans le pouvoir prédictif de la courbe des taux postulent que les courbes inversées reflètent les baisses de taux à l'avenir, qui à leur tour doivent être le signe d'un ralentissement de la croissance à venir, et finalement d'une récession. À moins que l'on ne croie que l'inversion de la courbe en 2019 prédisait la récession du Covid 2020, il est probable que le pouvoir prédictif de l'inversion de la courbe des taux aurait été démystifié en 2020 même

    Le signal de l'inversion de la courbe des taux fonctionnait mieux il y a quelques décennies, lorsque les niveaux de rendement étaient étroitement liés à l'inflation, au PIB et, finalement, à la politique de la Fed. Cependant, la courbe des taux est aujourd'hui uniquement affectée par deux facteurs qui limitent le signal macro dans la courbe.

    Premièrement, un certain nombre de distorsions techniques signifient que la courbe des taux est artificiellement plus plate que des points comparables dans le passé. Une combinaison de:

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  18. 1 - Une quantité importante de QE de la Fed,
    2 - demande importante des fonds de pension américains à prestations définies, et
    3 - demande sporadique de fuite vers la qualité pour les bons du Trésor
    ... a déprimé les rendements à 10 et 30 ans bien en deçà des niveaux compatibles avec l'inflation et la croissance. Nous estimons que ces distorsions ont maintenu la courbe jusqu'à 50-100 pb plus plate que son véritable niveau. On peut dire qu'une courbe 2s10 en dessous de -75pb devrait être le nouveau signal de récession, au lieu de 2s10s en dessous de 0pb.

    Deuxièmement, l'intention de la Fed de mettre en place une politique restrictive correspond à des courbes inversées. Le graphique en points du FOMC de mars montre que la Fed s'attend à voir un taux des fonds fédéraux final proche de 3 % en 2023, soit environ 50 pb de plus que la perception de la Fed du taux neutre à environ 2,5 %. Essentiellement, la Fed télégraphie une courbe inversée et le marché des taux reflète la trajectoire politique de la Fed. Il est important de noter que l'inversion des prix sur les marchés ne reflète pas les réductions de taux à zéro en 2024, mais les réductions de taux à un taux neutre de 2,5 % (figure 1) - ce qui n'est guère le signal d'une récession à long terme.

    - voir graph sur site -

    Notre point de vue selon lequel l'inversion de la courbe des taux est différente cette fois a trouvé un écho dans diverses équipes de recherche de Morgan Stanley. Dans notre note collaborative sur l'inversion de la courbe des taux, notre équipe économique a mis en évidence des fondamentaux économiques solides et des modèles de récession alternatifs signalant une faible probabilité de récession. Nos analystes bancaires américains ont souligné les arguments en faveur d'une croissance continue des prêts pour les banques dans les années à venir, même avec une certaine inversion. Notre équipe chargée de la stratégie de crédit a souligné l'amélioration continue de l'effet de levier du bilan, la forte liquidité et le faible taux de défauts, qui ne sont pas les caractéristiques de la fin de cycle. Notre équipe FPI note également les solides fondamentaux de l'immobilier commercial.

    La courbe peut-elle continuer à s'inverser plus profondément sans signaler une récession ? La réponse dépend de la façon dont les marchés peuvent évaluer le taux terminal. D'un point de vue historique, de nombreux investisseurs considèrent 1994 comme un modèle pour ce cycle de randonnée. En 1994, le taux terminal a fini par dépasser de 100 à 150 points de base l'estimation de Laubach-Williams du taux alors neutre dans ce cycle. Les investisseurs considèrent actuellement le point à long terme comme le taux neutre - environ 2,5 % - et par conséquent, les marchés pourraient évaluer un taux terminal de 100 à 150 points de base au-dessus du neutre, à environ 3,5-4,0 %, tout en espérant un atterrissage en douceur comme en 1994.

    Enfin, les plans de la Fed pour son bilan pourraient-ils limiter l'inversion de courbe ? La courbe des rendements peut se pentifier si la Fed envisage de vendre des bons du Trésor (ce qui n'est pas notre cas de base), mais la courbe ne devrait pas se pentifier en raison d'un resserrement quantitatif, où la Fed permet simplement aux bons du Trésor d'arriver à maturité hors de son bilan. Contrairement à la perception populaire, le resserrement quantitatif (QT) n'est pas le contraire de l'assouplissement quantitatif (QE). L'impact ultime de QT sur le marché des taux dépend du Trésor américain, pas de la Fed. Et nous pensons que le Trésor américain réagira au QT en augmentant l'offre de bons du Trésor à court terme - plus susceptible d'aplatir la courbe que de la pentifier.

    https://www.zerohedge.com/markets/morgan-stanley-yield-curve-inversion-diffferent

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  19. PÉNURIES : LE RATIONNEMENT COMMENCE-T-IL EN FRANCE ?


    par PAOLO GAROSCIO
    11/04/2022


    L'inflation en France en mars 2022 a été de 4,5 % sur un an.

    Les pénuries continuent en France comme ailleurs. Alimentées par une crise de la Covid-19 qui est loin d’être terminée, le monde se dirige vers les 500 millions de cas depuis le début de la pandémie, elle est exacerbée en Europe par la guerre en Ukraine. Et Lidl demande déjà à ses clients de ne pas stocker…
    Lidl demande de « limiter » les achats

    Selon une information du site Actu.fr publiée le 6 avril 2022, un magasin Lidl de Lyon aurait déjà commencé à prendre un peu d’avance. Sur une affichette appliquée à l’entrée du magasin, il est possible de lire : « Nous rencontrons actuellement des difficultés d’approvisionnement sur plusieurs de nos produits. Aussi, afin de satisfaire l’ensemble de nos clients, nous vous demandons de bien vouloir limiter vos achats ».

    Interrogée par le site d’actualités, la direction souligne qu’il ne s’agit nullement d’une obligation, juste d’un conseil. Mais ce sont bien tous les magasins Lidl qui devraient l’afficher, plus ou moins rapidement, l’affichette provenant de la direction générale du groupe en France.

    Le rationnement déjà instauré… en Allemagne

    Si la décision de Lidl de demander aux clients de limiter les achats ne serait liée qu’à des problèmes d’approvisionnement, et non de réelles pénuries, elle pourrait présager la suite des événements. Outre une inflation élevée, 4,5 % en mars 2022 selon l’Insee, et avec une tendance haussière, les ménages risquent de se retrouver dans l’impossibilité d’acheter certains produits.

    C’est le cas en Allemagne où pour certains produits courants, notamment l’huile de tournesol, les achats sont déjà limités dans les magasins, et notamment les hard-discount. Résultat : les Allemands habitant à proximité de la frontière française la traversent pour faire du stock. Et ce sont les Français qui se retrouvent avec les rayons vides.

    La tendance devrait s’accentuer à mesure que la guerre en Ukraine se poursuit et que les stocks s’amenuisent. Jusqu’à ce que, peut-être, certains magasins ne décident également en France de limiter les achats de leurs clients pour les produits les plus en tension...

    http://www.economiematin.fr/news-rationnement-achats-alimentation-france-allemagne-lidl

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