- ENTREE de SECOURS -



vendredi 29 avril 2022

Suisse : une Constitution qui devrait inspirer les Français

Grâce à sa Constitution, la Suisse jouit d’une situation économique, politique et sociale bien meilleure que celle de la France.


Xavier Fontanet

 le 29 avril 2022

 

À l’époque où très nombreux sont ceux qui se posent des questions sur le fonctionnement de notre démocratie on peut suggérer de regarder comment elle fonctionne ailleurs… même si cette approche va se briser sur l’argument très connu « À quoi bon ? Chez nous c’est différent ! »

C’est bien dommage car l’une des façons les plus simples de réfléchir c’est d’aller voir les pays où ça fonctionne, exercice d’autant plus facile que l’un de ceux qui marche le mieux au monde a des frontières communes avec le nôtre. Il s’agit de la Suisse.

La vigueur de l’économie suisse

La Suisse est le dernier pays où on peut s’attendre à voir des Gilets jaunes sur les ronds-points. L’une des raisons c’est que ce pays fonctionne formidablement bien sur le plan économique et nous a complètement dépassés depuis 50 ans.

Il y a 50 ans, à la mort du président Pompidou, nous avions le même PIB par tête que la Suisse qui est aujourd’hui pratiquement 2,5 fois le nôtre ; le pays s’est endetté, passant de 30 % à 120 % du PIB, alors que la Suisse est restée à 30 % ; elle a des excédents budgétaires et commerciaux, la France a de forts déficits ; l’écart est le plus impressionnant pour le chômage. Il est un cancer pour la société et si pour un pays il y avait un capteur synthétique de l’efficacité du système social, c’est bien lui !

Il est en Suisse de 2,4 %, soit le tiers du chômage français ; en fait le chômage est négatif si on tient compte des frontaliers qui viennent y travailler quotidiennement. Les seuls Français sont 180 000, soit 3,6 % de la population active !

On terminera la comparaison en faisant remarquer que trois des cinq plus grandes entreprises européennes sont suisses alors que ce pays ne représente que 1,5 % de la population du continent européen.

D’où peut donc venir cette énorme différence ?

De l’avis de tous ceux qui ont voyagé dans le monde entier et réfléchi sur le sujet la raison est… la Constitution suisse.

Le rôle de la Constitution suisse

En Suisse, l’État se concentre uniquement sur la défense, la politique étrangère et la monnaie. Les fonctions régaliennes sont décentralisées au niveau des cantons, inclus l’enseignement et la santé. Le troisième étage c’est la ville ; les communes suisses sont en moyenne trois fois plus grandes que les nôtres et le concept d’intercommunalité n’existe tout simplement pas.

Les activités régaliennes représentent en Suisse 20 % du PIB contre 25 % en France. C’est la preuve que l’effet d’échelle ne joue absolument pas dans le domaine régalien, de petites structures pouvant être beaucoup plus efficaces que les grandes.

L’une des raisons de la compétitivité de la sphère publique est la concurrence qui règne entre cantons. Le canton collecte les impôts et paye lui-même directement sa fonction publique, il a son propre compte d’exploitation et son bilan. Les cantons jouent entre eux une saine concurrence qui n’échappe ni aux citoyens ni aux entreprises. Les citoyens suisses sont convaincus que c’est elle qui permet de contrôler les coûts et d’assurer l’excellence opérationnelle.

Le deuxième domaine à étudier de près est l’éducation : les universités sont cantonales, ce qui ne les empêche pas d’être au top mondial. Il est clair que là aussi la concurrence entre cantons joue à fond. Mais la caractéristique originale du système c’est l’apprentissage dit dual, autrement dit en entreprise, vers lequel se dirigent deux enfants sur trois à la fin de la scolarité obligatoire. Pour les Suisses, il s’agit de la vraie filière d’excellence.

Chaque canton dispose de sa propre Constitution et de son Parlement (de 50 à deux 250 députés ayant la caractéristique unique de garder leur travail et de consacrer une partie de leur temps (pour lequel ils sont payés) au Parlement local. Seuls les fonctionnaires sont obligés de choisir entre leur mandat et leur poste dans la fonction publique.

En pratique, il n’y a pas de fonctionnaires au Parlement. Les Suisses voient un énorme avantage à ne pas avoir de politiciens de métier, ils pensent que cela permet de mettre en poste des personnes qui connaissent le terrain, ce qui force à la promulgation de lois simples et compréhensibles par tout un chacun. Plus généralement, les Suisses valorisent l’engagement milicien, il est à leurs yeux un service que le citoyen rend à la société. Les citoyens sont réputés responsables et prennent eux-mêmes les décisions qui gouvernent leur vie quotidienne. Ce n’est qu’en dernier recours que l’on se tourne vers une autorité supérieure. L’un des mots-clés pour décoder la Suisse est la subsidiarité.

L’autre mot clé est le consensus. On demande aux députés de prendre de la distance par rapport à leur parti et leur responsabilité consiste à faire tourner le Parlement en parvenant à des compromis intelligents avec leurs concurrents politiques.

La souplesse du système suisse

Dans le domaine social les différences sont fortes également : le coût de la sphère sociale en Suisse est de 20 % du PIB contre 32 % en France ; l’une des raisons est le recours à des assurances privées et à des retraites par capitalisation. L’autre raison est un droit du travail dont le code ne comporte pas plus de 30 pages. Un employeur n’a pas à justifier un licenciement, il doit simplement payer l’indemnité prévue par la loi qui est d’un mois de salaire par année d’ancienneté, le tout limité à 24 mois. Il va sans dire qu’un licenciement n’est jamais un drame en Suisse, car les salariés se recasent instantanément dans un pays de plein emploi.

Il faut évidemment évoquer la pratique du référendum populaire aussi bien au niveau fédéral qu’au niveau du canton et même de la ville. Le système est huilé et rappelle en permanence que le président c’est le citoyen. Nous avons là un modèle de démocratie participative.

Les immigrés y sont beaucoup plus nombreux qu’en France mais ils ne rencontrent en rien nos problèmes. Nous serions bien inspirés de les imiter, ils ne recherchent pas une assimilation mais une intégration. Le processus de naturalisation dure 10 ans et permet de vérifier que la connaissance des langues est à un niveau suffisant, que le niveau d’éducation permet au candidat de se débrouiller dans un pays sophistiqué et qu’il existe suffisamment de preuves d’intégration dans son environnement local.

PS : un article ne peut que donner l’envie de creuser le sujet. Pour ceux qui sont intéressés on peut recommander le chapitre sur la Suisse de « Pourquoi pas nous ? ». Pour ceux qui veulent aller au fond des choses il est impératif de lire Le modèle Suisse de François Garçon.

https://www.contrepoints.org/2022/04/29/426382-suisse-une-constitution-qui-devrait-inspirer-les-francais

60 commentaires:

  1. (...) À l’époque où très nombreux sont ceux qui se posent des questions sur le fonctionnement de notre démocratie on peut suggérer de regarder comment elle fonctionne ailleurs… (...)

    Ne prenons pas les français pour des cons ! (même si c'est le rôle de le faire de tous les candidats à la présidentielle). La Corée du Nord clame aussi qu'elle est en Démocratie !
    Il n'y a pas 50 définitions du mot Démocratie. La Démocratie c'est: Par le Peuple, Pour le Peuple.
    C'est-à-dire que C'EST LE PEUPLE QUI DIRIGE ! (et non les merdes ailleurs !).
    En Suisse ce sont les suisses qui proposent LEURS lois et votent LEURS lois ! A l'étranger ce sont des tuteurs qui proposent LEURS lois et votent LEURS lois ! C'est pourquoi les monarchies, les républiques et empires sont des dictatures anti-Démocratie (même qu'il existe un parti démocrate aux États-Unis qui est ANTI DÉMOCRATIE !!)

    Plutôt bizarre que cet article paraisse APRÈS les élections et non avant !

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  2. La Californie augmentera la taxe sur l'essence malgré des prix record à la pompe


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 29 AVRIL 2022 - 04:20


    Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, est sur le point d'augmenter la taxe sur l'essence de l'État malgré des prix record à la pompe et la baisse du nombre de sondages du président Biden avant les élections de mi-mandat.

    Le bureau de Newsom a déclaré plus tôt cette semaine qu'il est peu probable que les législateurs californiens mettent fin à l'augmentation estivale annuelle de la taxe sur l'essence de l'État avant la date limite du 1er mai. Cela signifie que les automobilistes californiens seront frappés par une hausse de 5,6 % de la taxe sur l'essence qui devrait entrer en vigueur le 1er juillet.

    "Mais les législateurs échoueront presque certainement à empêcher l'augmentation de la taxe sur l'essence car ils devraient adopter une législation d'ici dimanche pour le faire – et n'ont pas encore présenté de projet de loi à ce sujet", a déclaré Fox News.

    Le porte-parole de Newsom, Alex Stack, a déclaré que le gouverneur pourrait offrir un soulagement du gaz aux Californiens via des paiements directs (chèques de relance).

    "Il est clair maintenant que la législature n'agira pas à temps pour fournir ce soulagement immédiat et limité, mais nous sommes impatients de travailler avec les législateurs sur la proposition du gouverneur de paiements directs aux Californiens aux prises avec la hausse des prix", a déclaré Stack.

    La Californie est en tête du pays avec la taxe sur l'essence la plus élevée à 51 cents le gallon. La taxe sur l'essence après le 1er juillet s'établira à 53,9 cents le gallon, soit une augmentation de 3 cents.

    Plus tôt cette année, Newsom a proposé de suspendre l'ajustement prévu de la taxe d'État sur l'essence, bien qu'il semble que cela ne se produira pas. Il a également proposé des chèques de relance aux conducteurs pour compenser la flambée des coûts de carburant. Pourtant, rien n'a été adopté pour soulager les conducteurs.

    Le moment choisi par Newsom pour laisser passer la taxe sur l'essence intervient alors que les chiffres des sondages du président Biden se sont effondrés avant les élections de mi-mandat.

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  3. Cette année, de nombreuses personnes voteront avec leur portefeuille vide car l'administration Biden et la Réserve fédérale n'ont pas réussi à maîtriser l'inflation. Il y a même un risque que les prix du gaz augmentent alors que les marchés mondiaux du pétrole se resserrent dans un contexte de diminution des approvisionnements russes. Les versions SPR de Biden n'ont pas encore freiné la hausse des prix.

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    Le resserrement de l'offre mondiale de brut devrait déclencher la "deuxième vague" du choc des prix du pétrole qui pourrait augmenter les prix (à nouveau), condamnant encore plus les démocrates à moyen terme.

    https://www.zerohedge.com/political/california-hike-gas-tax-despite-record-high-prices-pump

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  4. "Holy Christ, That's Bad" - Le tuyau d'arrivée d'eau du lac Mead exposé pour la première fois


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 29 AVRIL 2022 - 02:20


    Le sommet du premier tuyau de prise d'eau du lac Mead est maintenant visible alors que le niveau d'eau en chute libre du lac a atteint un nouveau niveau record.

    "C'est officiel - le haut de la prise d'eau n°1 est maintenant visible et la station de pompage à faible niveau du lac est désormais opérationnelle", a tweeté la Southern Nevada Water Authority (SNWA).

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    Après près d'un demi-siècle, la première prise d'eau est hors service et ne peut plus puiser d'eau. Les niveaux d'eau du lac ont atteint des niveaux record cette semaine, tombant à 1 056 pieds. Heureusement, SNWA a deux autres prises à des niveaux beaucoup plus bas qui sont toujours opérationnelles.

    "Il n'y a eu aucun impact sur la capacité de l'opération à fournir de l'eau", a déclaré à CNN Bronson Mack, responsable de la sensibilisation du public SNWA. "Les clients n'ont rien remarqué. C'était une transition en douceur", a-t-il déclaré en faisant référence au changement d'admission numéro 2.

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    L'eau qui coule du fleuve Colorado alimente les lacs Mead et Powell. Le système fluvial soutient 40 millions de personnes dans sept États occidentaux et au Mexique.

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    Mais alors que la moitié ouest des États-Unis fait face à l'une des pires méga-sécheresses en 1 200 ans, des responsables de l'eau, tels que Tom Buschatzke, directeur des ressources en eau de l'Arizona, ont récemment mis en garde contre une crise imminente de l'eau qui pourrait affecter l'eau potable de millions de personnes.

    "Je n'aurais jamais pensé que ce jour arriverait aussi vite … Mais je pense que nous avons toujours su que ce jour était potentiellement là-bas", a-t-il déclaré.

    Pendant ce temps, dans le sud de la Californie, les responsables de l'eau ont déclaré une urgence de pénurie d'eau pour la première fois, selon KTLA à Los Angeles. De nouvelles restrictions pour les comtés de Ventura et de San Bernardino entrent en vigueur le 1er juin et restreignent la capacité des gens à arroser à l'extérieur.

    Les utilisateurs des médias sociaux ont été choqués par le tuyau d'admission du lac Mead au-dessus de la surface.

    "Mon Dieu, c'est mauvais", a déclaré une personne, citant le tweet de SNWA.

    Guerres de l'eau en Occident ?

    "Il est temps de tirer les pailles de la Californie du fleuve Colorado", a déclaré une personne.

    La bonne nouvelle est que le lac Mead a deux autres entrées d'eau à des profondeurs plus faibles, bien que les niveaux baissent rapidement car rien n'indique que la méga-sécheresse va s'atténuer de si tôt.

    https://www.zerohedge.com/weather/holy-christ-thats-bad-lake-meads-water-intake-pipe-exposed-first-time

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    1. Non-non ! Rassurez-vous, il y a encore de l'eau dans le Pacifique ! C'est seulement les galeries d'infiltrations et d'acheminement vers les sources et nappes phréatiques qui sont bouchées !
      Bouchées ?! Bouchées par quoi ? Bouchées par les effondrements à l'explosif pour comprimer le putain de gaz de shiste !

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  5. DERNIÈRE SOMMATION. POUTINE COUPE LE GAZ À LA POLOGNE ET À LA BULGARIE !


    par CHARLES SANNAT
    28/04/2022


    43% des importations européennes de gaz proviennent de Russie.

    C’est un peu comme la dernière sommation.

    La société Gazprom a en effet annoncé la suspension de ses livraisons de gaz à la Pologne et la Bulgarie, une coupure effective du gaz depuis le 27 avril.

    La raison invoquée par le Groupe Gazprom est le non respect du paiement en roubles puisque la Pologne et la Bulgarie continuaient à payer en euros. Officiellement les livraisons de gaz sont donc suspendues jusqu’à ce que le paiement soit effectué en roubles.

    En Pologne, la société qui gère le gaz est l’entreprise PGNiG et en Bulgarie il s’agit de la société Bulgargas. A ce jour la Bulgarie est dépendante à 90 % du gaz russe.

    En Pologne, on explique qu’il n’y aura pas de problème même sans gaz russe. Si les Polonais de PGNiG ont confirmé mercredi « l’arrêt complet de l’approvisionnement en gaz naturel fourni par Gazprom dans le cadre du contrat Yamal ». « La situation n’affecte pas les approvisionnements courants des clients de PGNiG qui reçoivent le carburant conformément à leur demande ». « Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a déclaré que son pays « n’aura plus du tout besoin de gaz russe à partir de l’automne », estimant que l’arrêt des livraisons constituait non seulement « une attaque directe » contre la Pologne, mais également une attaque contre « la sécurité énergétique de l’ensemble de l’Europe, la sécurité alimentaire de l’ensemble de l’Europe ».

    Côté Bulgares, on couine fort, mais il n’y a quand même plus de gaz… La Bulgarie a dénoncé un « chantage inacceptable ». Cette interruption, décidée au motif du non paiement en roubles comme exigé par la Russie en riposte aux sanctions occidentales, « constitue une grave violation du contrat », a déclaré Kiril Petkov, premier ministre du pays, devant la presse. « Nous ne céderons pas à un tel racket ».

    Ursula Von Der Leyen prépare une réponse « coordonnée » de l’Europe

    « De son côté l’UE s’était « préparée » à une interruption du gaz russe et prépare « une réponse coordonnée », a déclaré mercredi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, après la suspension par Gazprom des livraisons à la Bulgarie et la Pologne. « L’annonce de Gazprom est une nouvelle tentative de la Russie de nous faire du chantage au gaz. Nous sommes préparés à ce scénario. Nous élaborons notre réponse européenne coordonnée. Les Européens peuvent être sûrs que nous sommes unis et solidaires avec les États membres touchés », a-t-elle réagi sur Twitter. »

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  6. L’Europe va donc coordonner sa réponse. En Europe nous allons gérer de manière coordonnée la pénurie. Nous allons donc, je suppose, étaler la misère, partager le fardeau et chacun aura un peu moins pour que tout le monde puisse avoir un peu.

    C’était le même fonctionnement dans l’ex-URSS avec la réussite que l’on connait.

    Pendant ce temps là, Poutine menace.

    Il menace de prompte réponse militaire avec des frappes rapides si nécessaire tous les pays dits « co-belligérants ». Je n’ai pas entendu dans cette vidéo le mot nucléaire prononcé par le président russe. J’ai entendu le mot frappes, j’ai entendu rapide, j’ai entendu qu’il évoquait un armement dont il était le seul à disposer, mais je n’ai pas entendu Poutine nous menacer directement d’une attaque nucléaire, c’était plus une menace implicite.

    Comme vous pouvez le voir, la Russie commence à couper le gaz à l’Europe et cela devrait continuer et les coupures s’étendre à d’autres pays puisque nous aidons de plus en plus l’Ukraine. La Russie se tournera donc encore plus vers l’Asie, la Chine comme l’Inde absorberont largement ce que nous achetions.

    Pendant ce temps, la Chine continue et renforce ses confinements de plus en plus fous et incompréhensibles par rapport à la gravité d’Omicron.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

    Préparez-vous !

    http://www.economiematin.fr/news-gaz-pologn-bulgarie-gazprom-poutine-guerre-sannat

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    1. Disons plutôt que par sûreté Poutine ferme le gaz et les tuyaux de pétrole avant de foutre le feu là où des criminels aident l'armée nazie ukrainio-europio-onuo qui assassinent des millions d'ukrainiens qui vivent à l'Est.

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  7. Vers un suicide collectif de l’Europe ?

    Les vassaux doivent oser penser !


    Par Heinrich Wohlmeyer
    Mondialisation.ca, 28 avril 2022



    Dans le numéro 6 d’Horizons et débats du 22 février 2022, Eberhard Hamer a analysé les dessous du conflit ukrainien et exprimé l’espoir que la Russie ne tomberait pas dans le «piège américano-ukrainien».

    Le 24 février 2022, le piège s’est refermé.

    La Russie, personnifiée par Vladimir Poutine, n’a malheureusement pas vu d’autre issue après des années de provocations systématiques et de manquements humiliants à la parole donnée. Le réarmement en cours et l’intégration des régiments Azov – régiment tueur de Russes, l’annonce de la conquête de la Crimée et du Donbass, la massification des troupes sur la ligne de cessez-le-feu avec le Donbass, la demande d’armes nucléaires, l’activité cachée des conseillers militaires des Etats-Unis et de l’OTAN, l’existence de laboratoires d’armes biologiques, etc. ne laissaient plus le choix du point de vue des militaires russes. Ils ne voulaient pas être totalement encerclés et sans défense. Et ils espéraient une guerre éclair ainsi qu’un fléchissement des Etats-Unis et de leurs marionnettes en Ukraine. C’est pourquoi, contrairement aux guerres de l’OTAN et des Etats-Unis, les Russes ont épargné les infrastructures critiques (électricité, télécommunications, transports et eau) là où cela était stratégiquement responsable. Ils auraient pu sans problème couper les liaisons ferroviaires et arrêter Volodymyr Zelensky au moyen d’une opération commando, mais ils ne voulaient et ne veulent toujours pas de martyrs. La question est: combien de temps encore?

    En effet, les Etats-Unis et leurs vassaux de l’OTAN empêchent cette stratégie par des livraisons d’armes, des slogans d’endurance, le déploiement des régiments Azov remplis de haine, une aide en matière de renseignement et une campagne médiatique sans précédent. La guerre psychologique – surtout avec des atrocités sous faux drapeau – dans laquelle les Etats-Unis et l’OTAN sont passés maîtres, a créé une hystérie de masse qui va jusqu’à la mise au ban de la culture russe. Heinrich Heine avait déjà prévenu: «Là où l’on brûle des livres, on brûlera bientôt des hommes.»

    La campagne médiatique occidentale me rappelle le discours de Josef Göbbels du 18 février 1943 au palais des sports de Berlin, où il posa aux 15 000 personnes réunies la question démagogique: «Voulez-vous la guerre totale? La voulez-vous – si nécessaire, plus totale et plus radicale que nous ne pouvons même pas l’imaginer aujourd’hui?»
    On s’accommode désormais de cette «guerre totale» en intensifiant continuellement la guerre économique contre la Russie (appelée «sanctions»); en s’armant massivement; en humiliant la Russie; en méprisant ses propositions compréhensibles et justifiées pour la paix et sa sécurité.
    L’un des analystes militaires les plus avisés, le rédacteur en chef de la plus ancienne revue militaire du monde, le brigadier Wolfgang Peischel, a toujours conseillé de ne pas projeter ses pensées sur l’adversaire, mais de se mettre à sa place pour prendre une décision raisonnable.

    Si nous nous mettons à présent à la place des Russes, une tentative désespérée de libération contre l’encerclement par l’OTAN et la diffamation est évidente. En comparaison militaire avec les autres puissances mondiales, la Russie n’a que l’avantage de ses forces nucléaires hautement équipées. Voulons-nous, nous Européens de l’Ouest, dans un aveuglement suicidaire, provoquer leur utilisation ?

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  8. Réfléchissons enfin ! Sapere aude ! Et comprenons aussi l’arrière-plan.

    Sir Halford Mackinder, qui fait toujours partie de la littérature obligatoire dans les académies militaires américaines, a développé la théorie dite du Heartland, dans laquelle il montre que la domination de l’Europe de l’Est («région charnière») et le blocage d’une liaison entre l’Europe de l’Ouest et la Russie empêchent la création d’un bloc de puissance riche en technologies et en matières premières, qui s’étendrait de l’Atlantique au Pacifique. La stratégie de domination mondiale de l’Angleterre et de son successeur, les Etats-Unis, basée sur la mer, aurait alors joué son rôle («The geographical pivot of history», 1904).
    Cette politique a été mise en œuvre dans l’entièreté du 20e siècle et actuellement dans le 21° siécle débutant.

    Les deux livres de Thomas P. M. Barnett de 2003 et 2005 «The Pentagon’s New Map – War and Peace in the Twenty-First Century» et «The Pentagon’s New Map – Blueprint for Action» sont une autre source mettant en avant la création ininterrompue d’oppositions artificielles – surtout concernant la Russie. On y expose l’inquiétude du Pentagone à l’époque de la chute de l’Empire soviétique, à savoir la suppression des moyens pour les bases européennes et nord-asiatiques (fin de la Guerre froide). Il fallait donc de nouveaux scénarios de menace et de nouveaux motifs de guerre. Nous nous sommes laissés entraîner dans cette stratégie de l’establishment militaro-industriel et financier des Etats-Unis et de son bras militaire, l’OTAN, qui est en train de dépérir sans adversaire réel, et nous avons participé jusqu’au sang à la provocation des Russes au lieu de contribuer à une paix équilibrée et équitable. Comme les Etats-Unis n’ont pas été touchés par toutes les guerres qu’ils ont déclenchées sur leur propre territoire, les élites bellicistes pensent qu’il en sera toujours ainsi – surtout qu’une guerre avec la Russie se produirait en Europe. Mais c’est une erreur d’appréciation grossière, car les attaques désespérées des Russes seraient intercontinentales.

    Mais les principaux dommages dévastateurs toucheraient l’Europe.

    Voulons-nous nous laisser entraîner dans ce danger au lieu de prêter l’oreille et d’agir en faveur des voies de la paix qui sont présentées avec de plus en plus d’insistance ?

    Je pense en particulier aux propositions faites avant le début de la guerre en Ukraine dans le cadre de l’Organisation internationale pour le progrès (International Progress Organization), dirigé par l’expérimenté professeur dr. dr. hc. mult. Hans Köchler. En acceptant le triptyque «neutralité perpétuelle, non-alliance et structure fédérale», tous les intérêts (sauf ceux des belligérants) seraient servis; en particulier le peuple ukrainien, qui profiterait d’être courtisé par l’Est et l’Ouest au lieu d’être exploité unilatéralement.
    Il existe un vieil avertissement en anglais: Don’t drive them to dispair (ne les pousse pas au désespoir).

    Mettons donc fin à la vassalité et empruntons la voie de la raison au lieu de nous précipiter dans une guerre d’extermination !

    https://www.mondialisation.ca/vers-un-suicide-collectif-de-leurope/5667726

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  9. "Nous sommes au bord d'une crise alimentaire mondiale", prévient le PDG de Goya Foods


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 29 AVRIL 2022 - 03:00


    Les effets des fermetures pandémiques, les tensions liées à la chaîne d'approvisionnement et les conflits en Ukraine font des ravages sur le système agricole mondial. Les lecteurs ont entendu des gens comme l'ONU avertir que les pays du Moyen-Orient sont à des « points de rupture » ​​alors que les prix des denrées alimentaires atteignent des niveaux record, et la semaine dernière, la Fondation Rockefeller a lancé le compte à rebours (environ six mois) d'une « alimentation massive et immédiate crise."

    Maintenant, le PDG de Goya Foods, Bob Unanue, a lancé un avertissement similaire : "Nous sommes au bord d'une crise alimentaire mondiale."

    Dans une interview mercredi, Unanue a déclaré à Maria Bartiromo de Fox Business, "Les Américains devront se serrer la ceinture et consommer moins", en réponse à sa question sur une éventuelle crise de pénurie alimentaire.

    Bartiromo a ensuite posé une série de questions, telles que "Pensez-vous que les choses vont empirer ?" et "Pensez-vous que les prix alimentaires iront encore plus haut cette année ?"

    Il a mis en garde contre un déséquilibre dans la production alimentaire mondiale, indiquant que "les agriculteurs paient le double pour les engrais, ils plantent moins et les rendements seront moindres".

    Unanue a ensuite parlé de "30 % de la production mondiale de blé en Ukraine n'est pas plantée". Il a déclaré que "la chaîne d'approvisionnement alimentaire mondiale est un équilibre très serré. Si nous interrompons la production alimentaire, nous aurons une crise alimentaire qui fera monter les prix en flèche".

    - voir graph sur site -

    Il a poursuivi en disant qu'"en tant que pays riche, nous pouvons nous permettre des aliments plus chers, mais d'autres pays ne pourront pas le supporter", suggérant que les États-Unis seront les derniers touchés.

    Au point d'Unanue, les dominos commencent déjà à tomber alors que les émeutes contre l'inflation ont déjà déclenché des troubles socio-économiques au Sir Lanka et au Pérou. Les pays d'Afrique et du Moyen-Orient, dont beaucoup sont importateurs de denrées alimentaires, connaissent une flambée des prix et des pénuries imminentes.

    L'interview d'Unanue est une preuve supplémentaire que le système agricole mondial se fracture et que des nuages ​​​​d'orage s'amoncellent.

    Regardez l'interview en entier ici:

    https://www.zerohedge.com/commodities/we-are-precipice-global-food-crisis-goya-foods-ceo-warns

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  10. La stratégie nucléaire américaine au « très mauvais endroit » avec la Chine et la Russie (expert)


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 29 AVRIL 2022 - 06:20
    Écrit par Andrew Thornebrooke et David Zhang via The Epoch Times


    Les efforts du Parti communiste chinois (PCC) pour s'aligner sur la Russie et développer son arsenal nucléaire présentent une menace stratégique unique pour les États-Unis, selon un expert.

    "La Chine est en train de développer son arsenal d'une manière qu'elle ne faisait pas auparavant", a déclaré David Santoro, président du Pacific Forum, un groupe de réflexion sur la politique étrangère. "Donc, il devient un État doté d'armes nucléaires beaucoup plus capable."

    Santoro a fait ces commentaires lors d'une récente interview avec le programme "China Insider" d'EpochTV, dans laquelle il a déclaré qu'il n'y avait aucun précédent historique sur la façon dont les États-Unis devraient procéder stratégiquement contre deux adversaires nucléaires proches.

    "Nous n'avons pas nécessairement besoin d'avoir un arsenal symétrique aux Russes et aux Chinois", a déclaré Santoro, "En fait, nous n'avons vraiment jamais eu cela. Même pendant la guerre froide, nous n'avions pas exactement le même arsenal que les Soviétiques. Mais ce que je dirai, c'est que c'est la toute première fois que les États-Unis sont confrontés à deux États dotés d'armes nucléaires très capables.

    "L'autre élément que nous ne devons pas oublier est que la Russie et la Chine semblent coopérer de plus en plus à tous les niveaux, y compris au niveau stratégique. Je ne pense pas qu'ils s'engagent dans une coopération nucléaire, mais nous devrons voir ce qui se passera au cours des prochaines années et décennies.

    Les commentaires de Santoro ont fait écho aux avertissements lancés par des responsables politiques et militaires plus tôt dans l'année, qui ont déclaré que le partenariat sino-russe présentait une situation stratégique sans précédent et que les États-Unis étaient désormais confrontés à une menace nucléaire "épique".

    Malgré la menace croissante, Santoro a déclaré qu'il se passait très peu de développements diplomatiques positifs et qu'aucune discussion significative sur le contrôle des armements n'avait lieu entre les États-Unis, la Chine et la Russie.

    "Malheureusement, en ce moment, il n'y a pas beaucoup de diplomatie en cours", a déclaré Santoro. "Nous avons eu des dialogues sur la stabilité stratégique avec les Russes et nous avons réussi à renouveler l'accord dit "New START", qui est le seul accord de contrôle des armements qui reste entre l'UE, les États-Unis et la Russie. Mais maintenant, dans le contexte de la guerre en Ukraine, nous n'avons pas ces dialogues.

    "Les États-Unis ont vraiment laissé la porte ouverte à la diplomatie nucléaire", a ajouté Santoro. «Il ne l'a jamais fermé. On dit toujours, nous sommes prêts à nous engager juste, vous savez, faites-nous savoir quand vous êtes prêt.

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  11. Les stratèges qui dominent la conversation à Pékin en ce moment, cependant, ne croyaient pas à la gestion des escalades par des moyens comme les lignes d'assistance téléphonique de crise, a déclaré Santoro. Au lieu de cela, ils se sont davantage concentrés sur l'attribution de la responsabilité des tensions internationales aux États-Unis et à leurs alliés comme moyen de consolider la propre puissance de la Chine.

    L'observation fait suite aux commentaires de l'ancien secrétaire adjoint à la défense Graham Allison, qui a déclaré que le PCC continuerait probablement son soutien au régime de Vladimir Poutine en Russie même au cas où il déploierait une arme nucléaire tactique en Ukraine, ainsi que d'autres avertissements que la Chine poursuivait la modernisation nucléaire pour la domination mondiale.

    Entre-temps, les craintes d'une agression du PCC au Japon, en Corée et à Taïwan ont incité les dirigeants régionaux à s'enquérir de la possibilité de développer leurs propres armes nucléaires ou d'héberger des armes nucléaires des États-Unis, pour se protéger du régime.

    "Nous avons toujours eu notre soi-disant" parapluie nucléaire américain "protégeant le Japon et la Corée de la Corée du Nord, mais aussi, d'ailleurs, d'autres menaces, y compris, dans une certaine mesure, la Chine", a déclaré Santoro. "Nous avons donc toujours offert ces garanties à Tokyo et à Séoul."

    "Nos amis japonais et coréens veulent en savoir plus et avoir un plus grand sens de l'émancipation nucléaire étant donné que l'environnement change et pas pour le mieux."

    À cette fin, Santoro a déclaré que les États-Unis auraient probablement besoin d'accroître leur partage d'informations et de technologies avec leurs partenaires de l'Indo-Pacifique afin de freiner de manière adéquate l'agression du PCC.

    "Nous sommes maintenant à un point où nous aurons besoin de partager beaucoup plus de notre planification nucléaire et de nos opérations nucléaires et comment nous utiliserions les armes nucléaires, pas seulement la dissuasion conventionnelle, mais les rôles que les armes nucléaires américaines joueraient". en cas de crise », a déclaré Santoro.

    "Malheureusement, vous savez, nous parlons parfois de la stabilité stratégique comme principe organisateur entre les relations américano-russes et américano-chinoises", a ajouté Santoro. « Je ne pense pas que nous soyons en mesure d'atteindre la stabilité en ce moment. Nous sommes dans un très, très mauvais endroit avec eux deux.

    "Dans un avenir prévisible, je vois beaucoup plus de concurrence que de stabilité. Le mieux que nous puissions faire est ce que j'appelle la stabilisation, c'est-à-dire [où] nous sommes toujours dans un mode très compétitif avec les deux, mais nous sommes capables de faire un certain nombre de choses, peut-être en nous engageant dans un travail de gestion de crise , en supposant que nous le puissions, pour réduire les aspects les plus dangereux de cette compétition.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/us-nuclear-strategy-very-bad-place-china-and-russia-expert

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  12. HYPOCRISIE WAR MONGER: Les États-Unis assassinent des dirigeants, bombardent des infrastructures civiles et volent des ressources de pays, se plaignent maintenant de la Russie en Ukraine


    Thursday, April 28, 2022
    by: S.D. Wells


    (Natural News) Attendez, quoi ? La Russie bombarde les infrastructures en Ukraine et prend ses ressources ? Cela ressemble aux États-Unis au Koweït, en Irak, en Libye et en Afghanistan. Chaque fois que les États-Unis bombardent un autre pays dans le monde, c'est justifié à 100 % par la presse américaine, y compris en assassinant des dirigeants (pensez à Mu'ammar Al-Kadhafi, Oussama Ben Laden et Saddam Hussein), en tuant des civils, en anéantissant leurs forces vitales infrastructures, en volant leurs ressources, en vendant des armes aux forces « rebelles », et en qualifiant tout cela d'installation de la « démocratie ».

    C'est toujours justifié quand les USA sont l'agresseur. En bombardant des infrastructures clés dans d'autres pays, les États-Unis TUENT indirectement des centaines de milliers de civils innocents, en les faisant mourir de faim ou de maladie. Ce sont toujours des actes de guerre visant des civils, d'une manière ou d'une autre.

    Les États-Unis utilisent l'OTAN et l'ONU comme couverture, comme soutien à une agression, une occupation et une flagellation injustifiées de ressources étrangères que nous n'avons AUCUN droit de prendre. Le monde devrait-il nous détester autant que nous sommes censés détester la Russie en ce moment pour avoir fait ce que nous sommes si habitués à faire au cours des 35 dernières années ? Toutes les « guerres » américaines ne sont en réalité que de faux drapeaux pour que les politiciens blanchissent de l'argent, utilisent des armes à feu et volent des ressources tout en prétendant se défendre contre « l'agression communiste » ou des terroristes aléatoires.

    Armes de destruction massive : des bombes sales au gaz moutarde de la Première Guerre mondiale aux « bombes sales » du bioterrorisme en cours
    Les bombes sales existent depuis très longtemps. Les armes chimiques de destruction massive remontent au gaz moutarde de la Première Guerre mondiale. Revenez à 1915, il y a plus d'un siècle, et les forces allemandes ont choqué le monde lorsqu'elles ont tiré plus d'une centaine de tonnes de gaz chloré mortel dans la colonie française des forces alliées. divisions, décimant toute la ligne militaire. Les Allemands ont anéanti 4 miles des lignes de front des forces alliées, y compris dans les tranchées, avec du gaz toxique soufflé par le vent.

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  13. Le gaz moutarde cloque la peau, les yeux et les poumons. Alors ça te tue. Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que les États-Unis ont également utilisé des ARMES CHIMIQUES lorsque nous sommes entrés dans la Première Guerre mondiale en 1917, tirant des gaz toxiques sur les Allemands un an plus tard, tuant des milliers de soldats, dont 2 000 soldats américains (parmi le demi-million soldats morts à cause des gaz toxiques pendant cette seule guerre).

    La campagne américaine de DÉSINFORMATION bio-terroriste sur la guerre en Ukraine

    Une grande partie de la campagne de désinformation sur la guerre en Ukraine (que les fausses nouvelles appellent la « guerre de la Russie contre l'Ukraine » a beaucoup à voir avec le fait que les États-Unis conçoivent PLUS d'armes chimiques meurtrières dans les provinces adjacentes à la Russie. Vous n'entendrez pas à ce sujet sur le Counterfeit News Network (CNN) ou dans le « D.C. Rag » (WaPo).

    Dans des dizaines de laboratoires en Ukraine, des scientifiques américains travaillent sur le « gain de fonction » et d'autres bioterrorisme, des bombes sales, juste à côté de la Russie, et la Russie a déjà capturé une grande partie des preuves et des preuves.

    C'est ce que le régime Biden et l'OTAN paniquent, essayant de dissimuler et d'arrêter l'hémorragie en armant les Ukrainiens avec toutes les armes que les États-Unis possèdent (nous laissant ouverts aux attaques ici aux États-Unis). Les responsables russes mettent même en garde les citoyens américains contre notre gouvernement pervers (le régime du PCC de Biden) qui pourrait être sur le point de mettre en scène une autre bombe sale sous fausse bannière «ADM» qui pourrait être ciblée sur la Russie, ou peut-être sur le monde entier bientôt.

    Réalisez que c'est pourquoi les fausses nouvelles veulent que les Américains détestent la Russie et croient qu'ILS sont les agresseurs, alors qu'en réalité, "l'invasion" est très probablement leur tentative de défendre leur propre pays et d'exposer les sales bombes virales dans lesquelles les États-Unis se cachent. Ukraine.

    Le reste du "théâtre" propagé de la Troisième Guerre mondiale consiste à contrôler, limiter, suspendre et finalement détruire les approvisionnements en nourriture et en carburant de l'Amérique, dans le but d'installer le communisme et de démanteler la Constitution, une fois pour toutes. Réglez votre connexion Internet sur FoodSupply.news pour des mises à jour sur l'OTAN jetant de l'essence sur le feu en Ukraine, ne faisant qu'ajouter au chaos des pénuries alimentaires dans le monde, le tout au nom de la fausse protection de la "démocratie".

    Les sources comprennent :

    NaturalNews.com
    FoodSupply.news
    Histoire.com

    https://www.naturalnews.com/2022-04-28-usa-assassinates-leaders-bombs-infrastructure-steals-resources.html

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  14. Alors que la guerre en Ukraine fait rage, l'OMS envisage discrètement de dépouiller les États-Unis et 193 autres pays de leur souveraineté nationale


    jeudi 28 avril 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Dans moins d'un mois, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) votera pour dépouiller ou non les États-Unis et des centaines d'autres pays de leur souveraineté nationale.

    Conformément au programme « Great Reset » du Forum économique mondial (WEF), la branche des Nations Unies veut promulguer un « traité pandémique » mondial qui éliminerait l'autonomie corporelle et le droit de prendre ses propres décisions médicales.

    La Constitution des États-Unis fait obstacle à ce programme, tout comme les constitutions de nombreux autres pays. Pour cette raison, l'Assemblée mondiale de la santé de l'OMS se réunit le 22 mai pour voter sur l'abolition de tous les États-nations et leur fusion dans une structure de gouvernance mondiale dans laquelle l'OMS prend les décisions médicales de chacun.

    Du 22 au 28 mai, les responsables de l'OMS discuteront de la question plus avant. Un recul minimal est attendu puisque tous les regards se sont détournés avec force du coronavirus de Wuhan (COVID-19) et vers la guerre en Ukraine.

    Joe Martino du Pulse a interviewé Shabnam Palesa Mohamed, membre du comité directeur du Conseil mondial de la santé, qui a révélé que le traité de l'OMS sur la pandémie donnera au bras de l'ONU "un pouvoir démesuré pour prendre des décisions dans les pays souverains quant à la façon dont les gens vivent et comment ils gèrent les pandémies, des confinements aux mandats de traitement.

    Le Conseil mondial de la santé publie une lettre ouverte condamnant le traité de l'OMS sur la pandémie
    Dans une lettre ouverte, le Conseil mondial de la santé a averti que les pays perdraient leur souveraineté et seraient absorbés dans la matrice de contrôle de l'ONU si l'OMS réussissait.

    "L'accord proposé par l'OMS est inutile et constitue une menace pour la souveraineté et les droits inaliénables", indique la lettre.

    "Cela augmente le pouvoir suffocant de l'OMS de déclarer des pandémies injustifiées, d'imposer des confinements déshumanisants et d'appliquer des traitements coûteux, dangereux et inefficaces contre la volonté du peuple."

    Comme c'est généralement le cas avec les agendas marxistes, le traité de l'OMS sur la pandémie traite tous les pays et tous les groupes de personnes exactement de la même manière. Il vise à appliquer une approche unique à la santé publique, et bien sûr, les contribuables seront obligés de payer la facture de tout ce que l'OMS jugera nécessaire pour faire face à une «menace».

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  15. "Tout le monde sera sur la même longueur d'onde et la science répondra aux caprices politiques MONDIAUX", a rapporté En-Volve.com. "Cela coûtera des millions de dollars ou plus et l'argent sera blanchi par eux et leurs pickpockets. L'OMS semble vouloir faire adopter rapidement le traité sans participation ni contribution du public.

    Mohamed a dit à peu près la même chose, qualifiant la menace de pandémie de l'OMS de "non démocratique" et "inconstitutionnelle", qui rendent le traité "invalide et illégal" avant même qu'il n'arrive.

    L'OMS a également de nombreux "conflits d'intérêts", a encore averti Mohamed. Quelque 13 amendements différents à la proposition illustrent cela, et aucun d'entre eux ne nécessite l'approbation des deux tiers du Sénat américain, comme cela serait normalement requis.

    "Cela ne s'appelle pas un traité", a ajouté Mohamed. "Il s'agit de modifier un traité dont nous faisons (déjà) partie."

    Une majorité simple des 194 pays membres de l'OMS suffira pour adopter ces amendements. Les États-Unis ne pourront pas décider eux-mêmes, en d'autres termes, de les adopter ou non.

    "S'ils sont approuvés (tels que soumis par les États-Unis) à la majorité simple des 194 pays membres des pays de l'Assemblée mondiale de la santé, ces amendements entreraient en vigueur en tant que loi internationale à peine six mois plus tard (novembre 2022)", a averti En -Volve.com sur la rapidité avec laquelle tout cela pourrait se produire.

    "Les détails de cela ne sont pas limpides."

    Les dernières nouvelles sur la tentative de prise de contrôle de la santé mondiale par l'OMS et l'élimination de la souveraineté nationale sont disponibles sur Pandemic.news.

    Les sources comprennent :

    Fr-Volve.com
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-04-28-who-to-strip-us-other-countries-sovereignty.html

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  16. "Nous sommes humains, nous sommes libres": "La grande réinitialisation" doit être vaincue


    Par Anita McKone
    Recherche mondiale
    29 avril 2022


    Des millions de personnes dans le monde sont conscientes que leur vie et celle de leurs enfants sont menacées par les confinements. les mandats de vaccination et la perte de la liberté d'expression.

    Et il y a une prise de conscience croissante que ces menaces immédiates et évidentes ne sont que des éléments d'un plan global complexe pour mettre en œuvre un système technocratique de gouvernance mondiale qui peut être décrit comme un système néo-féodal qui cherche à accroître et à consolider le pouvoir et la richesse du les individus et les familles milliardaires du monde en détruisant toute possibilité de comportement individuel autonome. L'intention de ces élitistes psychopathes est que nous, "les gens", devenions des extensions littérales de leur volonté, par l'invasion technologique de tous les aspects de nos vies, ce qui conduira à la perte totale de notre capacité à ressentir, penser et agir par nous-mêmes.

    Leur obsession du contrôle total de toute la nature et de la vie signifie qu'ils n'ont aucune véritable conscience de ce que signifie être en vie, et ils voient tout ce qui les entoure comme quelque chose à monétiser, à numéroter et à contrôler pour créer un état d'existence "parfait". Parce qu'ils sont si fondamentalement précaires et savent que les individus n'abandonnent pas volontairement leur existence pour devenir des esclaves, leur arme la plus puissante pour prendre le contrôle est le mensonge - ils essaient de nous faire croire que leur donner le contrôle est dans notre intérêt, ou en fait que nous contrôlons en fait notre propre vie lorsque nous faisons des choix superficiels et dénués de sens, comme voter pour des partis politiques qui finissent inévitablement par obéir à l'élite du pouvoir financier.

    Ces élitistes sont passés maîtres dans l'art de coopter tous les mouvements de respect de soi, de soins personnels et de solidarité - leur utilisation d'un double langage signifie qu'ils prétendent soutenir la communauté, la répartition équitable des richesses, la vérité dans les médias, la durabilité écologique, la diversité, l'égalité raciale, l'égalité des femmes, la liberté et la non-violence (par exemple) tout en travaillant à mettre en œuvre un programme qui ne soutient aucune de ces choses. Et leur recours croissant, au cours des 70 dernières années, à des ONG qui paraissent « amicales » et « indépendantes », mais qui poursuivent en fait des programmes d'entreprise, impérialistes et autres élitistes, a conduit un nombre énorme de personnes ordinaires « concernées » à investir leur argent et leur énergie en organisations et mouvements qui dissipent leur capacité à agir véritablement dans leur propre intérêt et dans l'intérêt de la vie sur la planète dans son ensemble.

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  17. Pour ne prendre que quelques exemples - le mouvement environnemental est devenu dominé par la demande d'une révolution technologique massive «verte» qui nécessite de nouveaux viols et pillages des peuples et de l'environnement naturel d'Afrique et partout ailleurs où l'on trouve des minéraux rares, les mouvements syndicaux autour du monde sont devenus complètement stérilisés et n'agissent plus dans l'intérêt de leurs membres actifs, la «science» médicale est très probablement une entreprise anti-scientifique à but lucratif plutôt qu'une entreprise conçue pour améliorer la santé des gens grâce à l'utilisation d'une véritable méthodologie scientifique, et (particulièrement chères à mon cœur) des campagnes utilisant des tactiques non violentes ont été utilisées pour obtenir simplement un « changement de régime » dans des États centralisés, favorisant les intérêts des sociétés transnationales, même si cela n'a jamais été l'intention de la majorité des militants impliqués.

    Bien qu'il soit parfois démoralisant de réaliser qu'il est nécessaire de remettre en question tout le monde et de ne jamais prendre les choses au pied de la lettre (!), Il existe un certain nombre de chercheurs (réellement) indépendants (y compris ceux que j'ai mentionnés ci-dessus) qui exposent les événements de l'élite mondiale, historiquement et actuellement, par le biais de recherches détaillées, d'analyses logiques et de références, qui facilitent un peu le travail de décider à qui ne pas faire confiance pour la personne moyenne. Bien qu'ils ne soient pas toujours d'accord sur tous les angles, et qu'ils mettent sur la table différents domaines de recherche, ils dressent un tableau des acteurs élitistes du monde réel, de tous les pays (Russie et Chine - ici, ici et ici - inclus), qui ont façonné et continuent de façonner le monde à travers leurs philosophies particulières (par exemple, la technocratie, l'eugénisme), leurs plans (par exemple, le Nouvel Ordre Mondial/la Grande Réinitialisation/l'Agenda 30 des Nations Unies) et leurs organisations.

    La préoccupation particulière de ces chercheurs est de regarder au-delà du récit des « conflits et alliances entre les États-nations » comme explication du comportement politique et économique dans le monde, pour exposer la nature transnationale et transculturelle de la finance mondiale et des philosophies élitistes, et la guerre fondamentale qui se poursuit continuellement. menée par l'élite mondiale sur les gens ordinaires (des personnes qui se contentent d'un cadre de référence relativement petit et localisé pour exercer un contrôle sur leur vie, et qui valorisent l'autonomie des autres, et ne se sentent donc pas obligées de contrôler dans toutes les situations). Ces chercheurs dénoncent les mégalomanes qui aspirent à gouverner le monde, qui considèrent que chaque contrôle exercé par les autres est une menace pour leur sécurité, et dont les conflits entre eux sont pâles en comparaison de leur mépris, de leur manque de respect et de leur dégoût pour ceux qui ne sont pas de leur «superclasse» psychopathe et criminelle.

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  18. De l'analyse à l'action

    Obtenir une analyse approfondie est extrêmement important, et un élément clé de l'activisme implique la recherche, l'auto-éducation et le partage d'informations, mais si nous voulons changer la situation, il est tout aussi important que nous proposions des actions d'autonomisation qui approfondissent cela. analyse en compte. Alors, quand l'analyse historique et réelle montre que les Elites (parce qu'elles sont élitistes !) n'ont aucun intérêt à écouter ceux "en dessous" d'elles, et quand on sait à quel point elles ont corrompu (voire inventé) la politique dominante et les structures juridiques, nous devons cesser de prétendre 1) que les « dirigeants » politiques écouteront si nous nous plaignons un peu plus fort et plus longtemps et 2) que nous devons attendre que nos oppresseurs d'entreprise et leurs facilitateurs politiques/juridiques nous donnent la permission de agir pour défendre nos propres vies et notre existence fondamentale.

    Nous avons surtout été formés pour être « polis », « respectueux des lois » ou « respectueux de l'autorité » en tant qu'enfants et malheureusement, cette structuration psychologique nous rend vulnérables aux agresseurs qui prétendent à tort être des autorités ayant nos intérêts à cœur. Et la peur de notre enfance d'être punie pour «désobéissance», y compris l'abandon social lorsque nous pensons ou ressentons différemment des autres, nous empêche de faire confiance à notre propre capacité à ressentir, penser, prendre des décisions et agir par nous-mêmes. Il est souvent utile de porter une attention consciente à cette peur, afin qu'elle cesse de nous gouverner inconsciemment. Il est malheureusement vrai que de nombreux militants de la liberté continuent de faire confiance à un dirigeant, à un parti politique ou à un système pour les sauver, car ils se sentent impuissants en tant qu'individus, comme ils ont été entraînés à se sentir par les nombreuses forces de domination dans le monde.

    Nous devenons puissants lorsque nous sommes convaincus que nous-mêmes ferons du bon travail pour bien faire les choses, et même si nous commettons des erreurs, nous pouvons continuer à apprendre et à négocier avec succès une voie à suivre dans la vie sans obéir aveuglément à quelqu'un qui " sait ". mieux'. Nous devenons puissants lorsque nous prenons l'initiative d'agir. Nous devenons puissants lorsque nous agissons selon notre propre conscience et faisons face à notre peur d'une punition injuste. Nous devenons puissants lorsque nous savons que même une expérience de douleur est notre expérience à ressentir, et que nous existons, fondamentalement, peu importe à quel point quelqu'un essaie de nous faire croire que nous ne sommes « rien ». Et lorsque nous faisons l'expérience de la solidarité et de la gentillesse d'autres militants dans le cadre d'une campagne de résistance, cela semble réel et puissant, et vaut bien plus que toute amitié qui repose sur le fait de prétendre que "tout va bien" alors que nous somnolons dans l'esclavage.

    La campagne mondiale non-violente We Are Human, We Are Free pour résister à "The Great Reset" est basée à la fois sur une analyse des nombreux composants différents de la réinitialisation et sur une analyse des structures de pouvoir élitistes qui font avancer l'agenda de la réinitialisation en affaiblissant les individus afin qu'ils cessent de croire qu'ils ont la responsabilité ou la capacité d'agir efficacement pour eux-mêmes.

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  19. Il y a tellement de choses que les gens peuvent faire pour se défendre pratiquement, et même s'il faut un peu de temps et d'engagement pour identifier et changer les éléments de nos vies qui contribuent au contrôle de l'élite, ce sont ces "petites" choses qui s'additionnent pour créer de véritables changement dans sa propre vie et dans la société dans son ensemble. Changer et défendre la vérité telle que vous la voyez demande parfois du courage, et il y aura des moments où votre résistance pourra être "dramatique", mais il est essentiel de se rappeler que les actions sensées et pratiques quotidiennes sont ce qui fonde un mouvement de résistance efficace dans la réalité. .

    Voici une affiche disponible en 15 langues qui présente la non-coopération locale et les actions constructives à entreprendre dans 7 domaines différents : Pharma, Tech, Médias, Banques, Entreprises, Interactions sociales humaines et Non-paiement des amendes (+ La surveillance est lancée comme un bonus supplémentaire !). La campagne est expliquée plus en détail sur le site We Are Human, We Are Free.

    - voir cadre sur site -

    https://wearehumanwearefree.files.wordpress.com/2021/12/nshnsl-7jours-francais-a4-9-dec-2021.pdf

    Ainsi, par exemple, j'augmente la quantité d'aliments biologiques que je cultive, je paie en espèces chaque fois que possible, je boycotte Youtube, Facebook, Google et tous les médias grand public (c'est-à-dire que je ne paie directement aucun de ces médias ou m'engager dans une utilisation "gratuite" qui encourage les annonceurs ou l'exploration de données), j'achète dans de petites entreprises et je boycotte Amazon, je reste en bonne santé grâce à des modalités de santé naturelles plutôt qu'à l'aide de produits pharmaceutiques, je n'utilise pas la technologie 5G ou des gadgets domestiques "intelligents", et je suis prêt à accepter l'emprisonnement si nécessaire plutôt que d'agir contre ma conscience, confiant que l'univers m'emmènera où il veut dans un but productif.

    Je fais ces choses non pas pour être «vertueux», mais parce que je pense que c'est le moyen le plus efficace d'être moi-même, de saper le pouvoir de l'élite de nous contrôler de manière dysfonctionnelle et de vivre une vie digne d'être vécue. Je ne juge pas les autres selon qu'ils participent ou non à tous les aspects de la campagne, surtout quand je sais qu'il faut du temps pour passer d'une vie « standard » à une existence délibérée, et que la pression de la peur est toujours présente et cela nous force parfois dans des directions que nous préférerions ne pas suivre.

    J'encourage tous ceux qui s'intéressent à la liberté à commencer à se libérer pour entreprendre les actions qui transforment directement leur vie et à leur donner un plus grand contrôle fonctionnel sans demander la permission d'un « chef », d'un « représentant » ou même de « la majorité ». C'est bien de s'y mettre soi-même ! Je crois en toi.

    The original source of this article is Global Research.

    https://www.lewrockwell.com/2022/04/no_author/we-are-human-we-are-free-the-great-reset-must-be-defeated/

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  20. Le Monopoly On Your Mind, Partie 2 : Les milliardaires misent gros sur l'actualité
    Mais qu'y a-t-il pour eux ?


    29 avril 2022
    Rebecca Strong


    Dans une récente enquête sur Twitter que j'ai menée, près de 90 % des personnes interrogées ont qualifié leur confiance dans les médias grand public de « très faible » ou de « faible ». Et est-ce une surprise ? La consolidation croissante des médias a réduit les perspectives dont le public a connaissance, la propriété et le financement de ces sociétés sont criblés de conflits d'intérêts, des histoires cruciales continuent d'être enterrées de manière suspecte et les grandes entreprises de technologie censurent et démonétisent carrément les points de vente indépendants qui tentent de percer le bruit. Les médias sont censés fonctionner comme un contrôle du pouvoir - et un moyen de nous armer d'informations vitales pour façonner la société dans laquelle nous voulons vivre. Cela n'a jamais été une industrie plus importante. Et il n'a jamais été aussi à risque. Dans cette série, j'aborderai chaque facteur menaçant la capacité des médias à servir notre démocratie - avec la contribution de journalistes, de critiques et de professeurs des médias et d'autres experts.

    Plus tôt en avril, j'ai lancé cette série avec un article sur l'histoire problématique de la consolidation des médias. Lisez la partie 1 ici.

    "La liberté de la presse n'est garantie qu'à ceux qui en possèdent une." AJ Liebling, 1960

    Lorsque le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, a acheté le Washington Post pour 250 millions de dollars en 2013, il a fait une promesse écrite aux employés : « Nous continuerons à suivre la vérité où qu'elle mène, et nous travaillerons dur pour ne pas faire d'erreurs. Lorsque nous le ferons, nous les reconnaîtrons rapidement et complètement. C'était un engagement admirable, mais comme on dit, les actes sont plus éloquents que les mots. Voici quelques décisions éditoriales qui ont été prises dans les années qui ont suivi cette acquisition :

    Le Post a ordonné "pas de pardon" au lanceur d'alerte Edward Snowden - après l'avoir non seulement utilisé comme source pour ses histoires révolutionnaires sur la NSA, mais avoir ensuite accepté un Pulitzer pour cette série.

    Un mois après que le comité de rédaction ait exigé que les fuites de Snowden sur l'espionnage américain cessent, Amazon est devenu bénéficiaire de cet espionnage lorsqu'il a remporté un contrat pour héberger les données de la CIA. Le Post a refusé de divulguer cela lors de la couverture de la CIA.

    Les histoires de WaPo sur Uber ont systématiquement omis de révéler que son propriétaire, Bezos, détenait des milliards de dollars d'actions dans la société d'autopartage.

    Peu après l'élection présidentielle de 2016, le Post a promu les recherches du groupe anonyme ultra-ombragé PropOrNot, qui a indûment mis sur liste noire des centaines de sites d'information indépendants, les dénonçant comme des agents ou des actifs russes. (Ironiquement, le système de détection des « fausses nouvelles » de PropOrNot a ensuite perdu sa crédibilité et a été considéré comme étant lui-même une fausse nouvelle. La WaPo s'est rapidement distanciée de l'opération.)

    Fin 2016, le Washington Post a rapporté à tort que des pirates informatiques russes avaient pénétré un réseau électrique américain. En réalité, Burlington Electric avait fouillé ses ordinateurs et trouvé des logiciels malveillants sur un ordinateur portable qui n'était pas connecté au réseau, mais le Post n'a jamais pris la peine de contacter le fournisseur de services publics du Vermont avant de publier l'article. Après que Burlington Electric a fourni une déclaration clarifiant ce qui s'est passé, le Post a mis à jour le titre – mais le titre révisé affirmait toujours que les pirates russes étaient responsables.

    Le Washington Post
    @washingtonpost
    Perspective : Les médias toxiques détruisent la démocratie. Voici ce qu'il faut faire à ce sujet.
    Promouvoir et consommer le journalisme factuel de bas en haut peut aider.
    wapo.st
    27 décembre 2020

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  21. Cela ne veut pas du tout dire que ces faux pas occasionnels étaient la faute de Bezos, ni qu'il n'y avait pas non plus de résultats positifs de cette acquisition. Au moment où Bezos a acheté le Washington Post, il faisait face à des années de baisse de revenus. Son capital a permis à l'entreprise d'augmenter drastiquement ses effectifs, et en trois ans, de redevenir rentable tout en doublant son trafic Web. Ce n'est pas rien dans l'apocalypse journalistique d'aujourd'hui. Mais alors que les milliardaires qui achètent des journaux hérités sont souvent présentés comme les sauveurs bienveillants d'une industrie mourante, serait-il naïf de supposer qu'il ne s'agit en réalité que d'actes de charité civique sans aucune condition invisible ? Qu'est-ce qui empêche ces magnats d'utiliser les publications comme porte-parole pour promouvoir leurs propres intérêts personnels, amplifiant ou enterrant les histoires en conséquence ?

    Ce n'est pas seulement une peur infondée - les propriétaires peuvent s'en mêler, et le font parfois. En 2019, l'ancien maire de New York et rédacteur en chef de Bloomberg News, Michael Bloomberg, a annoncé qu'il se présenterait à la course présidentielle – et a envoyé une note à 2 700 journalistes de Bloomberg leur interdisant de faire des reportages d'investigation sur lui ou sa campagne. Le magnat du casino Sheldon Adelson, qui a discrètement acheté The Las Vegas Review-Journal pour 140 millions de dollars en 20

    Ce n'est pas seulement une peur infondée - les propriétaires peuvent s'en mêler, et le font parfois. En 2019, l'ancien maire de New York et rédacteur en chef de Bloomberg News, Michael Bloomberg, a annoncé qu'il se présenterait à la course présidentielle – et a envoyé une note à 2 700 journalistes de Bloomberg leur interdisant de faire des reportages d'investigation sur lui ou sa campagne. Le magnat des casinos Sheldon Adelson, qui a discrètement acheté The Las Vegas Review-Journal pour 140 millions de dollars en 2015, est également souvent cité comme un récit édifiant de ce qui peut arriver lorsqu'un homme riche et puissant possède un journal de premier plan. Quand Adelson a demandé aux journalistes de Review-Journal de commencer à surveiller le juge chargé d'un procès menaçant ses casinos, il est devenu assez clair qu'il prévoyait d'utiliser le journal pour faire avancer son propre programme.

    "Au minimum, le point de vente devrait être complètement transparent et révéler ces conflits d'intérêts - dans le cas d'Adelson, son casino et ses développements immobiliers, les subventions publiques locales pour soutenir ces projets, les poursuites dans lesquelles il a été impliqué - où il y a un danger de les nouvelles étant déformées d'une manière qui pourrait profiter au propriétaire aux dépens du public », m'a dit Rodney Benson – sociologue et professeur de médias, de culture et de communication à NYU – dans une interview. "Et le fait qu'un nombre croissant de propriétaires, qu'il s'agisse de particuliers ou d'entreprises, ne viennent plus des médias d'information mais de la Silicon Valley et d'autres industries signifie que la menace de conflits d'intérêts ne fera que croître."

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  22. En parlant de conflits d'intérêts - en 2013, Amazon a signé un contrat de 600 millions de dollars pour héberger des données secrètes pour la CIA. Puis, en 2020, la CIA a attribué un autre contrat secret de cloud computing à Amazon, celui-ci valant jusqu'à 10 milliards de dollars. Le slogan du Washington Post est "la démocratie meurt dans les ténèbres", mais la WaPo n'a pas divulgué ces accords dans toute couverture ultérieure de la CIA, comme l'exigerait le respect du code de déontologie de la Society of Professional Journalists. À l'époque, une pétition RootsAction exhortant le Post à divulguer cette relation dans ses reportages a recueilli plus de 36 000 signatures. Lorsque le journaliste Norman Solomon a envoyé un e-mail au rédacteur en chef de la WaPo, Marty Baron, au sujet de la pétition, Baron lui a dit que reconnaître ces liens avec la CIA serait "bien en dehors de la norme des divulgations sur les conflits d'intérêts potentiels dans les médias".

    Benjamin Norton
    @BenjaminNorton
    La démocratie meurt dans les ténèbres : Le Washington Post – propriété de l'oligarque milliardaire Jeff Bezos, qui a des contrats avec la CIA et le Pentagone – a appelé à censurer les médias chinois sur les réseaux sociaux, tout en louant la Silicon Valley pour avoir purgé les publications russes

    Le Washington Post appelle à la censure des médias chinois et salue la purge des médias russes - Multipolarista
    Le Washington Post a appelé à censurer les médias chinois sur les réseaux sociaux, tout en louant la Silicon Valley pour avoir purgé les publications russes
    multipolarista.com
    13 avril 2022

    À l'époque, de nombreux critiques des médias – dont le professeur, auteur et activiste Robert McChesney – ont exprimé des inquiétudes quant aux implications de l'accord, ainsi que la négligence du Post concernant les divulgations.

    "Ce qui émerge maintenant est ce que, dans le langage du renseignement, on appelle un" agent d'influence "propriétaire du Post - avec un énorme intérêt financier à jouer gentiment avec la CIA", a expliqué l'ancien analyste de la CIA Ray McGovern à Solomon. "En d'autres termes, deux acteurs principaux nourrissant l'État de sécurité nationale dans une collaboration non déguisée.

    John Hanrahan, ancien journaliste de la WaPo et directeur exécutif du Fund for Investigative Journalism, a également déclaré à Solomon que, d'autant plus que le Washington Post rend fréquemment compte de la CIA, les lecteurs ont le droit de savoir (et de se faire rappeler régulièrement) que Bezos "se tient à bénéficier substantiellement » de ce contrat.

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  23. "Même avec une telle divulgation, le public ne devrait pas être assuré qu'il reçoit des reportages durs sur la CIA", a ajouté Hanrahan dans l'interview. "Les journalistes et les rédacteurs en chef de la publication sont conscients que Bezos, en tant que propriétaire majoritaire d'Amazon, a un intérêt financier à maintenir de bonnes relations avec la CIA - et cela envoie un message clair, même au journaliste le plus intransigeant, que faire mal paraître la CIA n'est peut-être pas une belle évolution de carrière.

    L'une des principales préoccupations des milliardaires qui engloutissent les organes d'information est qu'ils peuvent les utiliser pour supprimer toute information susceptible de nuire à leur image ou à leurs intérêts financiers. Benson dit que ce type de censure est rare et que les éditeurs défendront inévitablement leurs choix. Pourtant, il ajoute : « Il n'est pas nécessaire que cela se produise beaucoup pour faire une différence. Il faut juste que cela se produise au bon moment, lorsque la couverture médiatique et les éditoriaux, ou leur absence, profiteront le plus au propriétaire.

    Bien sûr, Bezos n'est pas le seul milliardaire à avoir participé au jeu de l'actualité. Au cours des 15 dernières années, une petite poignée d'autres magnats ont acheté la participation majoritaire dans certaines des publications nationales les plus influentes des États-Unis, notamment le New York Times (Carlos Slim), le Boston Globe (John et Linda Henry), Time Magazine ( Marc et Lynne Benioff), The LA Times (Patrick Soon-Shiong) et The Atlantic (Laurene Powell Jobs). La question est la suivante : les avantages d'être acheté par un milliardaire l'emportent-ils sur les conflits d'intérêts potentiels ?

    "Pour les personnes qui ont du pouvoir ou des liens avec le capital, contrôler les médias est tout simplement trop irrésistible", m'a dit le directeur de Project Censored, Mickey Huff, dans une interview.

    Le bon côté ? Par rapport, par exemple, aux propriétaires cotés en bourse, les propriétaires individuels ont tendance à s'engager davantage pour des informations de qualité, dit Benson, car ils ne sont pas poussés par les mêmes pressions pour maximiser les profits et apaiser les actionnaires.

    "Les propriétaires individuels peuvent choisir d'investir dans un journalisme de qualité en vue d'un rendement à long terme, au lieu de simplement récolter de l'argent à court terme", explique-t-il. « Encore une fois, vous avez toujours le potentiel de conflits d'intérêts lorsque le propriétaire individuel a des intérêts économiques extérieurs, ce qui est souvent le cas. Ils sont bons à certains égards – généralement dans leur soutien à un journalisme de qualité – et potentiellement problématiques à d'autres égards, comme l'utilisation de leur média pour promouvoir leurs intérêts ou leurs opinions politiques. De tels abus de pouvoir peuvent ou non se produire, mais le public doit rester vigilant. »

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  24. Lorsque la nouvelle a éclaté en 2013 que Glenn Greenwald quittait The Guardian pour lancer sa propre organisation médiatique avec Laura Poitras et Jeremy Scahill, les attentes étaient élevées – non seulement en raison du talent absolu impliqué, mais aussi parce que le milliardaire technologique et fondateur d'eBay Pierre Omidyar avait fait un Investissement de 250 millions de dollars. Cette entreprise, The Intercept, n'était pas la première incursion d'Omidyar dans le journalisme : en 2020, il a lancé le site d'information d'investigation progressiste Honolulu Civil Beat, et avant que Bezos ne s'empare du Washington Post, Omidyar a sérieusement envisagé de l'acheter. Étant donné que The Intercept a été en partie créé pour fournir une plate-forme de signalement des fuites de Snowden sur la NSA, il était clair dès le départ que l'un des principes fondateurs était la transparence à tout prix. Sa mission autoproclamée était de « tenir les factions gouvernementales et corporatives les plus puissantes responsables ».

    C'est ce qui a rendu la démission de Greenwald en 2020 – qu'il a attribuée à la censure de ses collègues – si choquante.

    Dans sa lettre de démission, Greenwald a affirmé que les éditeurs refusaient non seulement de publier son dernier article à moins qu'il ne supprime "toutes les sections critiquant le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden", mais aussi qu'ils lui interdisaient de le publier ailleurs. L'article en question, qui a depuis été publié sur son Substack, a examiné comment les grandes technologies et la presse grand public ont supprimé les articles sur les e-mails trouvés via l'ordinateur portable de Hunter Biden, en particulier ceux relatifs aux relations commerciales présumées de Biden en Ukraine.

    "Dans de nombreux cas, ces entreprises décident éditorialement comment ne pas parler de certains sujets", m'a dit Huff. "Regardez le New York Times - ils viennent d'admettre qu'ils ont menti à propos de l'histoire de l'ordinateur portable de Hunter Biden. à Tucker Carlson. La presse de l'establishment n'aura pas ces intellectuels dans ses programmes, parce qu'ils font éclater leurs bulles de propagande. Il est plus facile d'attaquer ces gens que de les prendre au sérieux. Même si l'histoire a montré à maintes reprises qu'ils ont raison, et encore et encore."

    Huff a déclaré qu'il n'était pas surpris que The Intercept ait refusé de publier l'histoire de Greenwald étant donné les liens bien connus d'Omidyar avec le parti démocrate.

    "C'est un non-non", a-t-il expliqué. « C'est surtout un non-non parce que c'est une histoire. C'est une histoire de pouvoir de corruption qui remonte au coup d'État de 2014 en Ukraine. Cela montre à quel point les Bidens ont joué un rôle déterminant et sa famille a personnellement profité du changement de régime lorsque son fils a été nommé au conseil d'administration de Burisma Energy. C'est clair comme le jour.

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  25. La valeur nette d'Omidyar est d'environ 11,3 milliards de dollars et son revenu annuel moyen est de 866 millions de dollars, ce qui en fait l'un des mieux rémunérés aux États-Unis, juste après les cofondateurs de Google. Et ses généreux dons politiques au fil des ans démontrent clairement où se situe sa loyauté. En 2020, il a écrit de gros chèques à des groupes libéraux «d'argent noir» soutenant Biden: 45 millions de dollars sont allés au Civic Action Fund, un projet parrainé par le Sixteen Thirty Fund, et sa fondation Democracy Fund Voice a fourni 1,6 million de dollars à Defending Democracy Together. (Il a également contribué 1 million au super PAC des électeurs républicains contre Trump.) En 2020, le président Biden a nommé Joelle Gamble, ancienne directrice du réseau Omidyar, comme l'un de ses principaux conseillers économiques.

    En réponse à la lettre de Greenwald, la rédactrice en chef Betsy Reed a publié une déclaration qualifiant ses accusations de "absurdes" et de "regorgeant d'inexactitudes". Reed a insisté sur le fait que l'intention de l'édition de son travail était uniquement de "s'assurer qu'il serait exact et juste", et elle a cité d'autres reportages sur The Intercept qui ont critiqué Biden comme preuve qu'ils ne tiraient pas de coups.

    Glenn Greenwald
    @ggreenwald
    C'est une histoire que j'ai couverte depuis le début à cause de la corruption qu'elle a révélée. La presse d'entreprise et Big Tech ont utilisé un mensonge flagrant de la CIA pour affirmer qu'une archive authentique était fausse. Oui, il y a une guerre en cours : il y en a toujours. Mais ces événements sont vitaux :

    Le NYT admet maintenant que l'ordinateur portable Biden - faussement appelé "désinformation russe" - est authentique
    Les médias qui ont diffusé ce mensonge d'anciens responsables de la CIA n'ont jamais rétracté leurs mensonges pré-électoraux, ceux utilisés par Big Tech pour censurer les reportages sur le favori.
    greenwald.substack.com
    17 mars 2022

    Quiconque suit The Intercept depuis un certain temps sait que Greenwald n'est pas le premier écrivain réputé à partir – et sans amour perdu. Matt Taibbi me vient à l'esprit, tout comme Ken Silverstein, qui a été embauché fin 2013 et a quitté un peu plus d'un an plus tard. Dans un article de Politico de 2015, Silverstein a qualifié The Intercept de "catastrophe qui se déroule lentement" où "le journalisme va mourir". Lorsque j'ai parlé à Silverstein, il a clairement indiqué que ses problèmes avec The Intercept ne provenaient pas de la censure, mais plutôt d'obstacles bureaucratiques – comme une structure d'édition désorganisée et un manque de communication de la part de la direction.

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  26. "D'une certaine manière … je pense qu'il y avait tout simplement trop d'argent", a-t-il expliqué. "C'est un luxe, bien sûr. Mais je veux dire, ce n'est pas si difficile de créer un média. Vous embauchez des écrivains et des éditeurs et vous les laissez faire leur travail."

    Silverstein m'a assuré qu'on ne lui avait jamais dit sur quoi il pouvait et ne pouvait pas écrire – même lorsqu'il s'en prenait à des politiciens et à des personnalités démocrates. Il a noté qu'il lisait encore occasionnellement The Intercept, et il est évident que les décideurs éditoriaux pourraient être "beaucoup plus sympathiques à Biden". Pourtant, il n'avait aucune expérience de la censure ou de l'ingérence là-bas.

    "Si cela s'est produit, je ne le savais certainement pas", a-t-il ajouté. "Mais je pense que les gens étaient au moins vaguement conscients de ce qu'étaient les instincts politiques de Pierre."

    Silverstein a précédemment noté que la culture de l'entreprise était centrée sur Omidyar – ce qu'il trouvait étrange, étant donné qu'il avait gagné des milliards dans la technologie, et non à partir d'un palmarès journalistique spectaculaire.

    "Il revenait de temps en temps", m'a-t-il dit. "Et j'ai l'impression que moins j'en sais sur l'éditeur, mieux c'est. Je préfère ne pas avoir à me demander : 'Mon Dieu, est-ce que ça va énerver un supérieur ?'"

    Matt Taibi
    @mtaibbi
    L'idée de l'Intercept était de créer une entreprise non interventionniste dirigée par des journalistes... Mais les journalistes peuvent devenir des suppresseurs de parole plus agressifs que les fonctionnaires dont ils ont soi-disant besoin d'être protégés. C'est ce qui s'est passé avec l'Intercept.

    Glenn Greenwald sur sa démission de l'interception
    Le lauréat du Pulitzer a fondé l'Intercept pour défier les récits officiels et protéger la liberté éditoriale. Lorsque les éditeurs ont abandonné ces principes, alimentant une histoire controversée, il a été contraint de démissionner
    taibbi.substack.com
    30 octobre 2020

    En ce qui concerne les circonstances entourant la démission de Greenwald, Silverstein a déclaré qu'il préférerait ne pas commenter car il a quitté The Intercept bien avant que cela ne se produise.

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  27. Une étude réalisée en 2021 par Benson et Timothy Neff a examiné comment la propriété pouvait affecter la couverture médiatique – y compris la tendance à mentionner ou à louer les intérêts des propriétaires et des investisseurs, un phénomène qu'ils ont appelé «instrumentalisme économique promotionnel» (EI). À l'aide d'un échantillon de 19 organes de presse américains de premier plan, les chercheurs ont analysé les mentions des propriétaires et leurs intérêts économiques. Ce qu'ils ont découvert, c'est que les médias privés se livrent à d'importantes EI promotionnelles. Dans le cas de la WaPo, la majorité des mentions ont été jugées « neutres » (par exemple, passer des avertissements sur les conflits d'intérêts). Pourtant, il y avait quatre fois plus de mentions positives du propriétaire du Post que de mentions négatives. Des excédents promotionnels potentiels ont également été trouvés au Boston Globe, où l'équipe de football britannique Liverpool F.C. – dans lequel le propriétaire du Globe, John Henry, a une grande participation – est apparu deux fois plus souvent que dans d'autres organes de presse.

    Dans une enquête de 2013, Fair and Accuracy In Reporting (FAIR) a critiqué le New York Times pour avoir couvert Slim – son plus grand actionnaire individuel – « avec soin ». Alors que d'autres médias peuvent examiner le monopole des télécommunications de Slim d'un œil plus critique, en apportant diverses perspectives et sources, le journaliste de FAIR, Zaid Jilani, a noté que le Times avait tendance à "se plier en quatre pour créditer les opinions de Slim et de ses défenseurs". À cette fin, un article du Times de 2015, "Pourquoi les Américains ne veulent pas faire tremper les riches", a exploré toutes les raisons potentielles pour lesquelles les Américains (soi-disant) ne veulent pas taxer plus lourdement les riches. détenue par le 12e homme le plus riche du monde, en particulier lorsque, comme l'a noté FAIR, d'innombrables sondages Gallup ont montré que la plupart des gens pensent que les riches ne paient pas assez d'impôts (dans une interview de 2017 avec The Daily Beast, on a demandé à Slim comment il pensaient à des plans fiscaux qui obligeraient les milliardaires à payer le même taux que les gens de la classe moyenne, et il a répondu : « Vous n'avez pas besoin d'augmenter les impôts des riches parce qu'ils créent de la capitalisation et de l'investissement. »)

    P. Nielsen Hayden
    @pnh
    Est-ce qu'un milliardaire a publié le-- oh attends
    10 juin 2021

    Jeff Cohen, critique des médias et fondateur de FAIR et RootsAction, m'a dit que même si certains milliardaires ont renfloué des journaux qui auraient pu autrement faire faillite, les pièges potentiels qui accompagnent ce modèle sont impossibles à ignorer.

    "C'est une bonne chose lorsque les journaux diminuent ou font faillite, car le modèle de revenus des journaux axé sur les annonceurs s'est effondré", a-t-il expliqué. "Mais ce n'est pas une bonne chose que [Bezos] possède WaPo si vous pensez, comme moi, qu'il est une force dangereuse dans la vie politique et économique de notre pays."

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  28. Comme preuve du pouvoir potentiellement problématique de Bezos, Cohen cite la couverture manifestement sévère de Bernie Sanders par le Post lors des primaires présidentielles de 2016 et 2020. Ce n'est un secret pour personne que Sanders a ouvertement critiqué les salaires et les conditions de travail d'Amazon, ainsi que Bezos lui-même pour avoir maintenu une richesse "moralement obscène" tout en réussissant à payer très peu d'impôts. Il peut également être intéressant de noter que Sanders a également exprimé sa désapprobation à l'égard de la CIA. En 1974, il l'a qualifiée d'"institution dangereuse qui doit disparaître", et en 1989, il a soutenu que la CIA ou d'autres branches du gouvernement américain avaient renversé toutes les "révolutions pour les pauvres" en Amérique latine ou centrale. (Plus récemment, il a apparemment adouci sa position et a précisé qu'il ne préconisait pas l'abolition pure et simple de l'agence, mais qu'il avait encore "beaucoup de problèmes" avec leurs activités.)

    Alors que le Post affirme catégoriquement que son comité de rédaction reste indépendant de l'influence de Bezos, Cohen dit qu'il est impossible de ne pas hausser les sourcils face à la vérification risible des journaux "tordons-nous-en-bretzels" de détails sans conséquence dans son des déclarations autrement exactes.

    Bernie Sanders
    @Bernie Sanders
    Jeff Bezos est l'homme le plus riche de la planète. Il s'est enrichi de 86 milliards de dollars depuis le début de la pandémie de COVID. A-t-il vraiment besoin de 10 milliards de dollars du Congrès pour l'exploration spatiale ?
    26 mai 2021

    Exemple : en 2016, le journaliste de WaPo, Philip Bump, a écrit un article avec le titre "Bernie Sanders n'arrête pas de dire que son don moyen est de 27 dollars, mais ses propres chiffres contredisent cela". En effet, le don moyen du sénateur du Vermont est de 27,89 $. Le Post aurait-il pris la peine de piquer plus de 89 cents si Bezos ne risquait pas de perdre autant par l'élection de Sanders ? Les journalistes se sont également pliés en quatre à plusieurs reprises pour nier les affirmations de Sanders selon lesquelles Bezos serait l'une des personnes les plus riches du monde, comme s'il s'agissait d'un fait réfutable. En 2016, le Post a publié 16 histoires négatives sur Sanders (et aucune positive) en 16 heures. Certains lecteurs se sont demandés : pourquoi le Washington Post n'a-t-il pas également partagé chacune des affirmations d'Hillary Clinton ? (Notez que si Clinton était secrétaire d'État des années plus tôt, le département d'État a accordé à Amazon un contrat de 16,5 millions de dollars sur cinq ans pour lancer l'initiative d'apprentissage mobile Kindle. En 2017, Clinton a félicité Bezos pour - selon ses mots - "sauver" The Post, ajoutant qu'à sa connaissance, il avait été "indifférent sur le front de la rédaction et du contenu", permettant aux journalistes de "sortir et de faire des enquêtes".)

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  29. Lorsque Sanders lui-même a suggéré que les attaques incessantes du Washington Post pourraient avoir quelque chose à voir avec le fait qu'il avait encouragé à taxer Amazon, le rédacteur en chef a qualifié cela de "théorie du complot". Baron a insisté: "Bezos permet à notre salle de rédaction de fonctionner en toute indépendance, comme nos journalistes et rédacteurs en chef peuvent en témoigner."

    Benson a déclaré qu'il n'était pas surpris par la couverture anti-Sanders de WaPo – pas seulement dans ce journal en particulier, mais aussi dans d'autres médias grand public – en raison d'un parti pris idéologique qui existe depuis longtemps dans le journalisme américain. Bien qu'il soit largement connu que le Post penche à gauche, il existe une grande différence entre le néolibéralisme et le socialisme démocratique.

    "La plupart des journalistes américains d'élite, mais pas tous, que ce soit au Washington Post, au New York Times ou ailleurs, sont libéraux mais pas de la gauche" sociale-démocrate "", a-t-il expliqué. « Vous voyez les mêmes attitudes dans leur couverture souvent condescendante des États-providence d'Europe occidentale. Dans les reportages, cependant, il s'agit souvent de porter un jugement sur ce qui est politiquement réaliste ou viable dans le contexte américain, et ils considèrent Sanders comme en décalage avec le courant dominant, comme non "éligible".

    Selon Victor Pickard, spécialiste des études sur les médias, professeur à l'UPenn et auteur de "Démocratie sans journalisme ?", c'est en partie pourquoi les médias d'information appartenant à des milliardaires sont plus susceptibles de présenter des formes plus subtiles de censure - comme donner la priorité à certaines questions par rapport à d'autres.

    "Ce genre de 'nouvelle ligne rouge' favorise les problèmes importants pour les communautés blanches et les groupes socio-économiques plus riches par opposition aux problèmes importants pour la classe ouvrière, les pauvres et les communautés de couleur", m'a-t-il dit.

    Si vous demandez à la plupart des éditeurs si leur propriété a un impact sur les décisions concernant ce qu'il faut couvrir et ce qu'il ne faut pas couvrir, Benson a déclaré que la plupart vous diront que cela ne se produit pas.

    "Et juste par intérêt personnel, la plupart des propriétaires ne seront pas trop sévères, car cela sape le moral du personnel ainsi que la crédibilité et finalement la valeur de la" marque "", a-t-il expliqué. "Et pourtant, avec tout média où le propriétaire a des intérêts économiques extérieurs, le risque est toujours là d'une couverture médiatique qui soit "favorise" les bonnes nouvelles, soit "supprime" les mauvaises nouvelles concernant ces intérêts."

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  30. C'est là qu'intervient l'autocensure. Dans une enquête de 2000 de Pew Research et de la Columbia Journalism Review (CJR), 41 % des journalistes ont admis qu'ils avaient délibérément évité les articles dignes d'intérêt ou « adouci le ton » de ces articles au profit des intérêts de leurs organismes de presse. En d'autres termes, les écrivains n'ont pas nécessairement besoin que leurs éditeurs leur disent de ne pas poursuivre une histoire. Instinctivement, ils savent lesquels pourraient mettre en péril leur réussite professionnelle.

    Parfois, on leur dit même plus explicitement ce qu'il ne faut pas dire. En 2017, le Washington Post a mis à jour sa politique sur les médias sociaux, interdisant aux employés de publier tout ce qui pourrait nuire à ses annonceurs, fournisseurs, vendeurs ou partenaires. Cela pourrait entraîner une suspension ou une résiliation. Une clause particulière incluse dans cette politique encourageait également les membres du personnel à dénoncer leurs collègues s'ils enfreignaient les nouvelles règles.

    Lorsque les employés de WaPo ont été invités à partager leurs réflexions sur la propriété de Bezos dans un article du HuffPost de 2018, les commentaires allaient énormément de "Je suis reconnaissant que Bezos ait acheté le Post, car je n'aurais probablement pas de travail ici sans lui" à " Nos valeurs sont complètement en décalage avec son traitement merdique de ses propres travailleurs.

    "J'ai tendance à faire moins de réflexion critique sur Amazon que je ne le fais, disons, sur Facebook ou Google ou Walmart, et la raison est assez évidente : parce que je suis reconnaissant pour l'opportunité que j'ai, qui n'existerait pas sans Jeff Bezos", un employé admis. "En l'absence d'une analyse approfondie et plus réfléchie, ai-je des inquiétudes quant à l'impact d'Amazon sur le monde - les pratiques de travail, la loi antitrust et l'avenir des petites entreprises ? Oui. Et est-ce que je dirais ça à haute voix au travail ? Non."

    Qu'ils s'en rendent compte ou non, les écrivains qui espèrent progresser dans leur carrière ont tendance à hésiter avant d'être trop critiques envers leurs patrons, selon Benson.

    « C'est aussi structurel dans la mesure où l'orientation de la plupart des reportages est vers l'extérieur et non vers l'intérieur », m'a-t-il dit. "Il n'y aura pas beaucoup de journalistes dans n'importe quel point de vente avec la responsabilité ou la bande passante pour garder un œil sur le patron. C'est l'un des angles morts que tous les organes de presse vont avoir : ils seront rarement ceux qui prendront l'initiative de nettoyer leur propre maison. C'est pourquoi la concurrence et la critique vigoureuse des médias sont importantes. Mais lorsque votre patron est une grande entreprise comme Amazon et que des problèmes surgissent, cela devient une question d'honneur professionnel de couvrir l'histoire aussi bien ou même mieux que les autres.

    Cela dit, Benson souligne que le Post a publié des articles assez critiques sur les conditions de travail d'Amazon et sa campagne antisyndicale au fil des ans. Mais bien sûr, il y a des limites.

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  31. "Ce serait fou de se fier au Washington Post pour dénicher tout ce qui se passe chez Amazon", a ajouté Benson.

    Selon Nolan Higdon, professeur d'études médiatiques et d'histoire au Merrill College de l'Université de Californie à Santa Cruz et co-auteur avec Huff du nouveau livre "Let's Agree to Disagree", le problème revient à nouveau à la concentration croissante du pouvoir. . Avec six sociétés détenant désormais un monopole massif sur les informations dont vous disposez, il est beaucoup plus difficile pour l'industrie des médias de se tenir responsable. Ce n'était pas toujours comme ça, cependant. Alors que le gouvernement prenait en charge de nombreux secteurs différents dans les années 1930, Higdon affirme que la presse était une industrie qui a repoussé, arguant que, conformément au premier amendement, le gouvernement devrait rester à l'écart des rapports. Afin de servir le public, la presse a promis d'adhérer au modèle capitaliste, avec une gamme de médias se faisant concurrence pour des histoires et s'exposant mutuellement lorsqu'ils se trompaient.

    "Cela signifie qu'essentiellement, en 1950, vous pouviez avoir un Bezos propre The Washington Post parce que chaque ville avait son propre journal, et il y avait des tonnes de points de vente différents", a expliqué Higdon dans notre interview. "Donc, si Bezos produisait de la propagande d'entreprise, ils pourraient tous s'entendre et détruire le journal. Mais maintenant, ce modèle a disparu.

    Pour être clair, un milliardaire n'a même pas besoin de posséder un média pour exercer son influence. Des philanthropes comme George Soros et Bill Gates ont fréquemment ciblé leurs dons de bienfaisance sur des entreprises de médias d'information, soulevant des inquiétudes quant à savoir si accepter leur argent a un impact sur la façon dont ils rendent compte de leurs bienfaiteurs. Dans certains cas, les critiques se sont demandé si ces subventions généreuses étaient un jeu de pouvoir subtil que les milliardaires utilisent pour cracher leur image publique. Par exemple, par le biais de sa fondation et de son institut distincts, l'entrepreneur conservateur Charles Koch a injecté des millions dans un certain nombre d'institutions médiatiques et journalistiques - principalement des organisations de droite, comme la Daily Caller News Foundation, mais aussi quelques éditeurs de gauche, comme The Atlantic Monthly Group et Ozy Media.

    Soros est le fondateur et président de The Open Society Foundations, dans lesquelles il a canalisé plus de 32 milliards de dollars de son propre capital, et qui a accordé des millions de subventions à des groupes de médias, dont les suivants rien qu'en 2020 :

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  32. IFEX: $1,000,000 (to support an independent journalism program)

    International Consortium of Investigative Journalists Inc.: $500,000

    Committee to Protect Journalists: $500,000

    International Media Support: $570,000

    Daraj Media: $395,000

    Media Institute of the Caribbean: $350,000

    Zabarona Media: $349,194

    Group Nine Media (PopSugar, Thrillist, The Dodo): $344,800

    Center for Investigative Reporting: $325,000

    Centro de Periodismo Investigativo, Inc.: $325,000

    China Digital Times: $300,000

    Markup News: $300,000

    Coda Media Inc: $300,000

    Global Investigative Journalism Network: $250,000

    Ponte Jornalismo: $214,000

    The Allied Media Action Fund: $200,000

    Taslimi Foundation: $200,000

    Internews Europe: $187,238

    NewsMaker: $180,000

    Media Alternativa Public Association: $155,501

    The New Press: $150,000

    Investigate Europe gemeinnützige SCE mbH: $140,000

    ReThink Media, Inc: $135,000

    Guardian.org foundation: $125,000

    Plop Media Content: $125,000

    ARIJ: $125,000

    Investigative Reporting Project Italy: $115,000

    Umbrella Journalists' International Network NGO: $115,000

    New Media Advocacy Project Inc.: $100,000

    The Bureau of Investigative Journalism: $100,000

    Ostro, Center for Investigative Journalism (Adriatic Region): $100,000

    I'LAM Arab Center for Media Freedom, Development & Research: $100,000

    MediaNet International Centre for Journalism: $95,000

    The Arena For Journalism In Europe: $80,000

    Center for Media Research—Nepal: $70,000

    International Press Institute: $65,000

    The Conversation Indonesia: $60,000

    National Hispanic Media Coalition: $50,000

    OC Media: $50,000

    Media Council of Kenya: $40,000

    Memetic.Media: $38,600

    Media DoR Association: $37,500

    Media Foundation for West Africa: $31,000

    Centro de Jornalismo Investigativo: $27,000

    Media Development Foundation: $25,000

    Museba Journalism Project: $25,000

    (This is just a handful of examples I sussed out while sifting through the database.)

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  33. Dans de nombreux cas, ces subventions ont été réservées à des fins spécifiques - et si vous faites défiler les descriptions, vous remarquerez un thème courant. Par exemple, la fondation a affecté un don de 38 6000 dollars à Memetic.Media pour « contrer la désinformation en Amérique latine grâce à l'utilisation de mèmes et d'infographies ». Une subvention de 40 000 dollars au Conseil des médias du Kenya était censée «contribuer à lutter contre la désinformation et à combler les lacunes en matière d'information qui existent actuellement entre les citoyens et les responsables publics sur les pandémies de Covid-19». Un don de 200 000 $ au Allied Media Action Fund visait à «soutenir le plaidoyer politique pour interrompre la désinformation et la désinformation destinées à nuire aux communautés de couleur». Un don de 27 000 dollars au Centro de Jornalismo Investigativo était destiné à "soutenir le journalisme d'investigation de l'Agencia Publica sur la désinformation autour de la crise du Covid-19". Enfin, la subvention de 125 000 $ de Plop Media Content a été utilisée pour aider à produire «une série de six vidéos éducatives en partenariat avec des comédiens et des initiatives de vérification des faits afin de sensibiliser le public aux réponses antidémocratiques des gouvernements latino-américains à la pandémie».

    Soros a également récemment soutenu une nouvelle fondation publique, Good Information Inc., qui cherche à « contrer la désinformation en ligne ». Good Information Inc. est dirigée par la stratège démocrate Tara McGowan – la fondatrice de l'ACRONYM à but non lucratif de plaidoyer politique progressiste, qui a été accusée de servir de pipeline de propagande de gauche et est peut-être mieux connue pour avoir dérangé de manière désastreuse les caucus de l'Iowa en 2020. ACRONYM a également financé Courier Newsroom, mais lorsque Courier Newsroom a initialement omis de divulguer ce soutien, Americans for Public Trust a déposé une plainte auprès de la FEC en 2020. Good Information Inc. a acquis Courier Newsroom pour un montant non divulgué.

    Après que NPR ait reçu une subvention de 1,8 million de dollars des fondations Open Society de Soros en 2010, la journaliste Alicia Shepard a rendu compte du malaise généralisé avec l'organisation acceptant ces fonds d'une source "controversée". Elle a écrit que même si l'argent est destiné à un «objectif louable» - pour aider à lancer le projet multimédia Impact sur le gouvernement - de nombreux journalistes et lecteurs ont estimé qu'une ligne avait été franchie. Un membre du personnel de NPR a déclaré qu'il était "consterné" lorsqu'un e-mail annonçant le projet Impact of Government ne mentionnait que les Open Society Foundations et non Soros directement - "comme si l'entreprise ne pensait pas que c'était important ou essayait de cacher quelque chose".

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  34. "J'ai des problèmes avec ça précisément parce qu'il est tellement à gauche et s'il était de l'autre côté, j'aurais toujours des problèmes avec ça", a déclaré un producteur de longue date de NPR à Shepard. "Je n'ai pas de problème avec les gens qui soutiennent des causes particulières, mais j'ai un problème quand une partisanerie évidente déborde sur votre soutien à ces causes."

    Sophie Harman, maintenant professeur de politique internationale, a commencé à étudier la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF) à l'Université Queen Mary de Londres. Ce qu'elle a découvert, c'est que, mis à part quelques universitaires sceptiques, étonnamment peu de gens avaient quelque chose de négatif à dire sur la fondation, malgré son énorme pouvoir.

    "C'est peut-être parce que leurs projets sont géniaux, mais ce n'est jamais le cas", a déclaré Harman à Vox dans un rapport de 2015. "Tous les projets de santé mondiale ne réussissent pas à 100 %."

    Elle a suggéré que la raison de cette couverture extrêmement favorable est peut-être que les journalistes ont "peur de défier Gates et le rôle de la fondation" parce qu'"ils ne veulent pas perdre leur financement".

    Après tout, pourquoi les journalistes voudraient-ils mordre la main qui les nourrit ? C'est une question que le journaliste d'investigation indépendant Tim Schwab se pose depuis qu'il a commencé à analyser ligne par ligne toutes les subventions caritatives accordées par la BMGF. Au cours de ses enquêtes, il a découvert que la Fondation Gates avait donné plus de 250 millions de dollars au journalisme jusqu'en 2019. Une enquête plus récente de MintPress News a révélé que ces dons pourraient totaliser plus de 319 millions de dollars. Quelques-uns des bénéficiaires de ce financement comprenaient :

    NBC

    BBC

    CNN

    ProPublica

    The Atlantic

    Gannett (USA Today)

    The Guardian

    PBS

    Medium

    Vox

    New York Public Radio

    The Poynter Institute

    The National Press Foundation

    The Conversation

    The Financial Times

    The New York Times Neediest Cases Fund

    Inside Higher Ed

    National Journal

    Univision

    The Texas Tribune

    The Washington Monthly

    The Seattle Times

    Gates has also been generous with his donations to a number of investigative journalism centers and foundations, including:

    The Center for Investigative Reporting

    The Bureau of Investigative Journalism

    The Pulitzer Center for Crisis Reporting

    The International Center for Journalists

    The Poynter Institute for Media Studies

    The International Women’s Media Foundation

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  35. De plus, la fondation a distribué des fonds considérables pour la formation de journalistes dans le monde entier - notamment à l'Université Johns Hopkins, à l'Université de Seattle, au Teachers College de l'Université de Columbia, à l'Université de Californie à Berkeley, à l'Institute for Advanced Journalism Studies, à l'Organisation mondiale de la santé, et l'Université chinoise de Tsinghua. Comme le dit Alan Macleod de MintPress News : « Aujourd'hui, il est possible pour un individu de suivre une formation de journaliste grâce à une bourse de la Fondation Gates, de trouver du travail dans un point de vente financé par Gates et d'appartenir à une association de presse financée par Gates. ”

    Dans son enquête de suivi sur le CJR en 2021, Schwab a noté qu'il est impossible de saisir toute l'étendue des dons médiatiques de Gates puisque la fondation ne divulgue pas publiquement l'argent accordé par le biais de contrats – uniquement celui qui est attribué par le biais de subventions caritatives. Les calculs de MintPress News ne couvraient pas les sous-subventions, et d'autres dons liés aux médias qui n'ont pas été faits directement à des organisations ou à des projets de presse peuvent ne pas avoir été identifiés. En d'autres termes : les médias et les projets parrainés par Gates totalisent probablement un montant beaucoup plus élevé.

    Les partenariats passés ont inclus un accord avec Paramount Global (alors ViacomCBS), qui possède CBS News, Nickelodeon, BET, MTV, Comedy Central et Showtime. Grâce à ce partenariat, la Fondation Gates payait l'entreprise pour insérer des messages sur le thème de l'éducation dans sa programmation.

    La BMGF n'est pas entièrement passive - elle peut parfois dicter que les dons sont utilisés pour financer la couverture de sujets pertinents pour la fondation et ses motivations. Par exemple, Schwab a découvert que la Fondation Gates avait offert 17,5 millions de dollars en subventions caritatives à NPR depuis 2000, qui sont spécifiquement destinées à la couverture de la santé et de l'éducation dans le monde. Un autre problème découvert par Schwab est que les histoires qui couvrent Gates ou sa fondation sont manifestement dépourvues de toute perspective indépendante. Par exemple, il a découvert que l'article de la NPR de 2019 "La Fondation Gates dit que le monde n'est pas sur la bonne voie pour atteindre l'objectif de mettre fin à la pauvreté d'ici 2030" ne citait que deux sources, dont l'une était la Fondation Gates et l'autre était un représentant de la Gates. financé par le Centre pour le développement mondial.

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  36. Selon les enquêtes de Schwab, Gates a versé au moins 383 000 dollars à l'Institut Poynter - et ces fonds ont été affectés à "améliorer l'exactitude dans les médias mondiaux des allégations liées à la santé et au développement mondiaux". La vice-présidente senior de Poynter, Kelly McBride, qui a assuré à Schwab qu'aucune partialité ne résultait de ces contributions, a déclaré que l'argent de Gates avait été transmis aux sites de vérification des faits des médias, y compris Africa Check. Lorsque Schwab a examiné 16 articles d'Africa Check centrés sur les affirmations des médias au sujet de Gates, il a constaté que la grande majorité défendait Gates et la fondation. Schwab a noté que PolitiFact et USA Today – tous deux gérés par des sociétés financées par la Fondation Gates (l'Institut Poynter et Gannett) – ont parfois tiré parti de leurs plateformes de vérification des faits pour défendre Gates contre ce qu'ils considèrent comme de la "désinformation" et des "théories du complot". ” Par exemple, un rapport de USA Today a insisté à plusieurs reprises sur le fait que ni Gates ni sa fondation n'avaient d'intérêt financier dans la pandémie ou n'en tireraient profit. En attendant, si vous jetez un coup d'œil au portefeuille de la fondation Gates, vous trouverez des investissements dans Pfizer et CureVac. (Cet article de vérification des faits comprend une information importante à la fin : "La couverture de l'éducation à USA TODAY est rendue possible en partie grâce à une subvention de la Fondation Bill & Melinda Gates. La Fondation Gates ne fournit pas de contribution éditoriale.")

    Schwab, qui travaille actuellement sur un livre qui développera ses enquêtes sur la Fondation Gates, dit que l'une de ses principales préoccupations est que les organes de presse acceptant les subventions de la BMGF négligent systématiquement de divulguer ces conflits d'intérêts. Apparemment, cette tendance sévit dans le journalisme dans son ensemble : dans une récente enquête que j'ai menée, 50 % des journalistes ont admis qu'ils ne divulguent que parfois les conflits d'intérêts. Fait alarmant, 30 % ont déclaré qu'ils n'étaient même pas sûrs d'être pleinement conscients de ce qui constitue un conflit d'intérêts.

    En tant que tel, Schwab a pris sur lui de contacter les journalistes qui ont omis ces divulgations et d'en souligner la nécessité. Par exemple, Gates est le plus gros bailleur de fonds de The Solutions Journalism Network (SJN), une organisation à but non lucratif qui préconise "un mode de reportage fondé sur des preuves sur les réponses aux problèmes sociaux" - fournissant environ un cinquième du financement de l'organisation depuis sa création. fondée en 2013, selon Schwab. Deux des cofondateurs de SJN, David Bornstein et Tina Rosenberg, ont contribué à la colonne "Fixes" du New York Times. En examinant cette colonne, Schwab a constaté qu'ils avaient donné une large couverture positive de la santé mondiale financée par Gates, l'agriculture et les programmes d'éducation - sans jamais divulguer que leur organisation, SJN, a reçu des millions de sa fondation. En réponse à l'insistance répétée de Schwab pour qu'ils ajoutent tardivement ces révélations, le Times l'a finalement fait dans une poignée de colonnes.

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  37. Les enquêtes de Schwab ne pourraient pas être plus opportunes. Depuis le début de l'épidémie de Covid-19, les médias ont positionné et dépeint Gates comme un expert en santé publique – non seulement en distribuant des conseils liés à la sécurité, mais aussi en faisant des prédictions sur l'avenir du coronavirus et d'autres pandémies potentielles. La forte dépendance à ses opinions et prophéties soulève quelques questions. Pourquoi les médias ont-ils continué à s'appuyer sur lui en tant que porte-parole de l'autorité sur ces sujets alors qu'il n'est jamais allé à l'école de médecine, ni n'a-t-il reçu de formation médicale formalisée ? (Il a reçu un doctorat honorifique en médecine en 2007 de l'Université Karolinska, ce qui signifie que l'institution a renoncé à ses exigences habituelles.)

    Tim Schwab
    @TimothyWSchwab
    Il est bizarre que le NYT donne à Gates 2000 mots de biens immobiliers de premier ordre pour jouer le rôle d'expert en matière de pandémies. Je pensais que le journalisme était censé affliger les réconfortés et réconforter les affligés. Comme toujours, les règles ne s'appliquent pas
    Amir Attaran @profamirattaran

    Ouah ! S'il s'agit d'un aperçu du livre de Bill Gates sur la façon de prévenir les pandémies, cela ne vaudra pas la peine d'être lu. https://t.co/vXsG07fALU
    17 avril 2022

    "Documenter la portée de Gates dans le journalisme m'a aidé à comprendre à quel point les médias d'information ont tâtonné dans leurs reportages et mal informé le public", m'a dit Schwab dans une interview. « Les journalistes traitent la Fondation Gates comme sacro-sainte alors qu'ils devraient la scruter en tant que structure de pouvoir. La fondation a une énorme influence sur l'élaboration des politiques dans un large éventail de domaines, de l'éducation aux États-Unis à la santé mondiale, et elle devrait être considérée comme une organisation politique.

    Selon Schwab, la raison pour laquelle Gates a largement échappé aux critiques pour ces dons est que ses enchevêtrements financiers sont qualifiés de caritatifs.

    "[Cela] rend difficile pour beaucoup d'entre nous de voir que c'est toujours une avenue d'influence, qui introduit des préjugés et des angles morts", a-t-il ajouté. « De nombreux journalistes considèrent la Fondation Gates comme une organisation caritative bien intentionnée qui est plus ou moins irréprochable dans ses efforts pour aider le monde. Ces journalistes n'ont pas besoin de s'autocensurer, pas plus qu'ils n'ont besoin d'un rédacteur en chef pour les censurer, car il ne leur viendrait tout simplement jamais à l'esprit d'enquêter sur Gates.

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  38. Indépendamment du temps que l'on passe à analyser chaque investissement médiatique qu'un milliardaire fait ou accorde aux organisations médiatiques, la réalité est qu'il est presque impossible de faire des généralisations radicales sur leur influence potentielle sur les reportages. En fin de compte, Benson dit que certains se mêleront plus que d'autres, il est donc important de les évaluer au cas par cas. Et plus ces points de vente ont de concurrents pour rester honnêtes, mieux c'est. Idéalement, il dit que la propriété des médias serait un mélange de "propriétaires privés avec une transparence et une concurrence adéquates, combinés avec autant de médias à but non lucratif et publics que possible, réorientés vers une plus grande inclusion".

    « Je ne vois pas une seule formule magique en termes de modèles de propriété et de financement », ajoute-t-il. "Chacun a ses défauts et ses angles morts, mais ensemble, ils peuvent se compléter."

    Pourtant, la question demeure : à quel point devrions-nous nous inquiéter du modèle médiatique de l'oligarchie ? Pouvons-nous compter sur les médias pour défier les puissants alors que ce sont eux qui paient les salaires des écrivains ? Cela dépend – après tout, comme Benson et Pickard l'ont souligné, tous les milliardaires ne sont pas bienveillants, mais là encore, ils ne sont pas tous méchants non plus. Comme on dit, la connaissance, c'est le pouvoir, et savoir qui a un intérêt dans vos médias de référence vous permet d'évaluer leur couverture avec un œil plus attentif sur les biais et la censure potentiels. De cette façon, lorsqu'un journal appartenant à un milliardaire vous dit d'y aller doucement avec les milliardaires, vous pouvez le prendre avec un grain de sel - et un roulement d'œil justifié.

    https://rebeccastrong.substack.com/p/the-monopoly-on-your-mind-part-2?token

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  39. La Russie arrête les livraisons de gaz à la Pologne et à la Bulgarie dans le cadre de la bataille en cours contre l'Ukraine


    27 avril 2022
    danse du soleil


    En même temps que la Russie a ciblé les lignes de chemin de fer dans le cadre de l'effort visant à bloquer les livraisons d'armes américaines dans l'est de l'Ukraine, Vladimir Poutine a maintenant donné suite à l'avertissement précédent d'arrêter l'approvisionnement en gaz russe à moins que les paiements ne soient effectués en roubles non autorisés.

    La Pologne est évidemment la cible principale des représailles ici, car l'alliance de l'OTAN utilise la Pologne comme porte d'entrée pour les livraisons d'armes à l'Ukraine.

    Selon plusieurs rapports de l'UE, la Russie a interrompu les expéditions de gaz vers la Pologne et la Bulgarie. (Reuters) "Le monopole d'exportation de gaz de Gazprom Russie a suspendu l'approvisionnement en gaz" en raison de l'absence de paiements en roubles ", comme stipulé dans un décret du président russe Vladimir Poutine visant à atténuer l'impact des sanctions."

    Il existe des rapports contradictoires quant à savoir si l'Allemagne paie la Russie ou si elle essaie d'éviter de se heurter à l'alliance de l'OTAN en réduisant les importations russes.

    Le président ukrainien Zelensky profite de l'occasion pour renforcer sa position selon laquelle tous les pays européens doivent cesser d'acheter de l'énergie à la Russie, sinon ils ne soutiennent pas l'Ukraine. Cependant, ce n'est pas aussi simple qu'il y paraît car plusieurs pays de l'UE dépendent de la Russie pour les produits énergétiques et il n'y a pas d'alternative immédiate. La Russie tire parti de cette dépendance pour tenter de briser les sanctions occidentales.

    (NBC) – […] Après des mois de menaces, le Kremlin a coupé mercredi l'approvisionnement en gaz de deux pays de l'Union européenne et a averti que d'autres pourraient être les prochains. La décision tant redoutée contre l'approvisionnement énergétique du continent marque une escalade dramatique de la tentative de Moscou d'affaiblir la détermination collective des alliés de l'Ukraine alors qu'ils envoient un nombre croissant d'armes pour aider Kiev à se battre.

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  40. […] Le géant russe de l'énergie, contrôlé par l'État, Gazprom, a annoncé mercredi qu'il avait interrompu l'approvisionnement en gaz de la Bulgarie et de la Pologne pour ne pas avoir payé le gaz en roubles, ce que Poutine avait exigé le mois dernier en réponse aux sanctions sévères imposées par l'Occident à la Russie suite à son invasion. d'Ukraine. Les acheteurs européens ont condamné la demande de Poutine, affirmant qu'elle violait les contrats existants avec des paiements généralement convenus en dollars ou en euros, et remettait en question la fiabilité de la Russie en tant que fournisseur.

    […] La Russie est l'un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole et de gaz naturel, et l'Europe dépend fortement des importations en provenance de Russie pour son approvisionnement énergétique. « En 2021, l'Union européenne a importé 155 milliards de mètres cubes de gaz naturel de Russie, ce qui représente environ 45 % des importations de gaz de l'UE et près de 40 % de sa consommation totale de gaz », selon un récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie.

    Pendant ce temps, la Bulgarie a importé plus de 70 % de son gaz naturel de Russie en 2020, selon l'UE. les données ont montré. La même année, la Pologne dépendait de la Russie pour environ 45 % de son gaz naturel.

    […] Notamment, la décision de couper l'approvisionnement de la Pologne et de la Bulgarie est intervenue le lendemain du rassemblement des États-Unis et de leurs alliés en Allemagne pour promettre plus d'armes lourdes à l'Ukraine alors qu'elle renforce ses défenses pour ce qui pourrait être une bataille décisive dans l'est Région du Donbass. (Lire la suite)

    D'une manière ou d'une autre, en plus des 14 milliards de dollars d'aide directe à l'Ukraine, Joe Biden est susceptible de trouver un moyen de mettre le contribuable américain sur le crochet pour la plupart des problèmes énergétiques de l'UE dans le but de sauver la face de la Maison Blanche en une guerre par procuration des États-Unis contre la Russie. Les deux ailes du congrès UniParty sont susceptibles de soutenir cet effort.

    (Reuters) – […] Jusqu'à présent, il n'était pas clair si la Pologne ou la Bulgarie se conformeraient aux exigences de Moscou. Les deux pays dépendent fortement des importations russes par pipeline.

    La société gazière polonaise PGNiG, dont l'accord gazier avec la Russie expire à la fin de cette année, a déclaré à plusieurs reprises qu'elle ne se conformerait pas au nouveau schéma. Il a également déclaré qu'il ne prolongerait pas le contrat. La Pologne affirme qu'elle n'a pas à couper les livraisons aux clients. Le pays peut s'approvisionner en gaz via deux liaisons avec l'Allemagne dont une à contre-courant sur le gazoduc Yamal, une liaison avec la Lituanie d'une capacité annuelle de 2,5 Gm3 qui ouvrira le 1er mai et via une interconnexion avec la République tchèque jusqu'à 1,5 Gm3.

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  41. La Bulgarie avait également un contrat avec Gazprom qui devait expirer à la fin de l'année. Le pays dépend presque entièrement des importations de gaz russe et a pris des mesures pour trouver d'autres arrangements d'approvisionnement, a déclaré son ministère de l'Énergie dans un communiqué. La Bulgarie consomme environ 3 milliards de mètres cubes de gaz par an et en importe plus de 90 % de Russie. Auparavant, le ministre bulgare de l'Energie, Alexander Nikolov, avait déclaré qu'un homologue à Sofia pouvait gérer les transactions en roubles, sans donner de détails. (Suite)

    https://theconservativetreehouse.com/blog/2022/04/27/russia-stops-gas-supplies-to-poland-and-bulgaria-amid-ongoing-ukraine-battle/

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  42. La classe inutile


    Par Martin Amstrong
    Armstrong Economics
    29 avril 2022


    Yuval Noah Harari, un historien autoproclamé et l'un des porte-parole les plus bruyants de Schwab, pense que nous verrons la montée de la "classe inutile". Harari a noté comment pendant la révolution industrielle, les gens sont passés du travail à la ferme au travail dans une usine automobile. Il l'a décrit comme le passage d'un emploi peu qualifié à un autre emploi peu qualifié.

    - voir clip sur site -

    Étant donné que l'automatisation est à la pointe du nouveau monde, les perspectives d'emploi futures dans 20 à 30 ans sont inconnues. Harari croit qu'il est impossible de savoir ce qu'il faut enseigner aux enfants aujourd'hui pour en faire des citoyens productifs à l'avenir. Il y aura "une nouvelle classe inutile massive qui n'a aucune utilité militaire ou économique, et donc aucun pouvoir politique", a-t-il déclaré. C'est une autre avancée vers l'objectif de contrôle gouvernemental du Forum économique mondial - vous avez besoin de nous mais nous n'avons pas besoin de vous.

    L'histoire nous dit que l'agriculture n'est certainement pas une profession peu qualifiée. Regardez ce qui s'est passé quand Mao a tué tous les fermiers en Chine. Une profession peu rémunérée ne signifie pas qu'elle est peu qualifiée. Notre société ne pourrait pas fonctionner sans les agriculteurs ou les travailleurs de l'automobile. De plus, il ne tient pas compte de la beauté de la destruction créatrice citée par Schumpeter. Les magasins de détail physiques auront peut-être disparu dans 20 ans, mais de nouveaux postes apparaîtront et les gens développeront des compétences et s'adapteront à ces rôles. En ce qui concerne l'éducation, les écoles peuvent commencer par apprendre aux enfants à penser de manière indépendante et à tout remettre en question (pas leur sexe). Affirmer qu'il y aura d'innombrables personnes sans travail, "inutiles" à la société, ouvre la porte à la banalisation des programmes d'aide sociale du gouvernement.

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  43. Je ne peux pas m'empêcher de me rappeler les "mangeurs inutiles" d'Hitler. Comme ceux du WEF, Hitler croyait qu'il y avait une classe d'humains dans la société qui consommait simplement mais ne contribuait pas. Au lieu d'espérer qu'ils dépendraient de l'aide du gouvernement, il les a simplement assassinés. Soyez en état d'alerte lorsqu'une agence mondiale commence à qualifier des parties de la population d'"inutiles".

    Reprinted with permission from Martin Armstrong.

    https://www.lewrockwell.com/2022/04/martin-armstrong/the-useless-class/

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    Réponses
    1. Regardez les idiots (https://rebeccastrong.substack.com/p/the-monopoly-on-your-mind-part-2?token) qui s'enrichissent sur des théories, des graphiques, des objectifs, des perspectives mais ne connaissent RIEN à la vie, la façon d'être et de concevoir. Chacun sur Terre apporte son cerveau et, aujourd'hui, il y en a plus de 7 milliards face au nano-groupuscule de psychopathes pédérastes et criminels.

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  44. Patrick Byrne: Les principaux risques des machines de vote du Dominion cachés avant les élections américaines


    April 29th, 2022


    Que feriez-vous si vous découvriez trois semaines avant vos élections nationales que les machines à voter que votre pays était sur le point d'utiliser étaient facilement piratables par des acteurs étatiques locaux ou étrangers ? Les machines électroniques du Dominion allaient être utilisées dans 16 États, et c'était une « question de sécurité nationale ».

    La juge Amy Totenberg a décidé que tout était beaucoup trop poilu et trop tard pour faire quoi que ce soit, alors elle a scellé l'intégralité du rapport de 25 000 mots du Dr Alex Halderman. Mais étrangement, en septembre de l'année suivante, l'auteur n'était toujours pas en mesure d'envoyer ces documents de "sécurité nationale" au DHS-CISA. Ils étaient toujours légalement scellés et il n'a pas été en mesure de donner cette information au gouvernement.

    Le Dr Patrick Byrne, diplômé de Stanford en philosophie, et également en études asiatiques, polymathe et milliardaire autodidacte d'Overstock, a écrit en octobre dernier une histoire qui, dans un monde normal, aurait imprimé ses propres titres en première page, du type "Rapport scandaleux sur les risques". de la machine à voter du Dominion supprimée avant les élections de 2020 ». Naturellement, personne n'en a entendu parler. Notez que le rapport et l'étude ont été réalisés avant les élections et ne contiennent aucune preuve que les élections de 2020 ont été piratées ou volées - cela montre simplement comment cela aurait pu se produire, mais même cela en fait "un fourrage pour les conspirations" et donc, apparemment pas quelque chose une démocratie mature devrait permettre aux gens de lire.

    Qu'y a-t-il de pire que d'aller aux urnes en sachant que les machines pourraient être piratées ? Que diriez-vous de vivre sous un gouvernement qui aurait pu être mis en place par des acteurs étrangers et qui cache que les machines fabriquées en Chine sont faciles à tromper…

    Hier, Patrick Byrne a publié la déclaration du tribunal d'Alex Haldermans. Cependant, le rapport complet de 25 000 mots reste scellé. Apparemment, 70% des votes américains sont enregistrés sur papier et 33 États ont une trace écrite pour chaque vote. Mais 5 États, dont la Géorgie, utilisent des machines entièrement sans papier pour voter en direct, sans aucun moyen de vérifier…

    Il y a beaucoup de machines à voter Dominion là-bas.

    - voir carte sur site -

    Patrick Byrne : Curling contre Raffensperger et le Halderman MacGuffin
    Le Dr Alex Halderman est professeur d'informatique et d'ingénierie et directeur du Center for Computer Security and Society de l'Université du Michigan. Il est, en bref, un professeur de Dolphin-Speech, spécialisé dans le piratage. Halderman n'est pas un fan de Donald Trump, et d'après ses déclarations publiques, je suppose que sa politique est un gauche universitaire normal, mais un gauche universitaire normal intellectuellement honnête.

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  45. Lors d'une récente audience, Totenberg a scellé le rapport, invoquant une forte réticence à attirer l'attention du public sur les détails sensibles de l'affaire. Totenberg ne permettrait même pas à un groupe d'intégrité électorale de plaider ouvertement pour la divulgation du rapport, selon une transcription d'une audience du 26 juillet obtenue par The Daily Beast. Au lieu de cela, le juge a demandé que tout argument de ce type soit déposé en secret sous scellés. "Il y a tellement d'autres façons d'éduquer le public en plus d'essayer d'utiliser ce cas", a averti Totenberg lors de l'appel. "Je suis au bout de ma corde à ce sujet."

    Totenberg a décidé de limiter la diffusion du rapport, choisissant de le garder "aux yeux des avocats uniquement" - et loin des ingénieurs de Dominion lui-même - par crainte que l'exposer aux employés de l'entreprise le rende "sujet à divulgation dans d'autres litiges". ” "Je suis suffisamment préoccupé par les informations qu'il contient … J'ai vu comment cela peut exploser", a déclaré Totenberg, selon la transcription.

    Sam Jackson, professeur adjoint qui enseigne l'extrémisme en ligne à l'Université d'Albany, a déclaré au Daily Beast que la simple existence de cette histoire pourrait alimenter les théories du complot.

    Le rapport de Halderman montre qu'il est facile de pirater ces machines, de sorte que "les électeurs géorgiens courent un risque extrême que des attaques basées sur [un dispositif de marquage des bulletins de vote] puissent manipuler leurs votes individuels et modifier les résultats des élections". Et la Géorgie ne l'attrapera pas si cela se produit. Il en va de même pour 16 autres États utilisant ces systèmes. C'est très préoccupant. À moins qu'un républicain ne dise la même chose, auquel cas il s'agit d'une théorie du complot. Ainsi, lorsque le juge supprime les meilleures informations dont notre pays dispose sur une question d'autodétermination nationale, ce n'est pas réellement une suppression, c'est "l'arrêt d'une théorie du complot". Parce qu'un républicain l'a dit. Et le vrai problème de faire savoir aux citoyens que les votes peuvent être manipulés et les résultats des élections modifiés… est que les conservateurs pourraient utiliser ces connaissances pour « saper la validité des élections dans l'esprit des conservateurs » (mais pourquoi une élection dans laquelle les votes sont manipulés et les résultats modifié a la "validité" est considéré comme quelque chose de si évident que le Daily Beast n'a pas besoin de l'aborder).

    Cela commence-t-il à sembler étrange à quelqu'un d'autre ?

    Il y a beaucoup plus sur le lien.

    En janvier 2022, la bataille judiciaire se poursuit. Comme le décrit le site hyperpartisan "Votebeat", le rapport scellé n'est pas grave. Toute personne ayant un accès illimité aux machines pourrait trouver des failles, et cela ne signifie pas que quelqu'un d'autre l'a fait ou qu'elles ont été utilisées. Cela ne signifie même pas que les autres États qui utilisent ou envisagent d'acheter des machines Dominion devraient voir le rapport non plus. Et cela ne signifie pas que le juge devrait interdire l'utilisation des machines et encourager les États à utiliser du papier à la place.

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  46. Vous tous, les "négationnistes des élections", n'avez qu'à ramper dans vos trous :

    Pourquoi le débat sur le rapport Dominion d'un informaticien est si houleux
    Votebeat

    Contrairement aux alliés de Trump, nous devons éviter de tomber dans le piège logique consistant à supposer que les vulnérabilités potentielles des machines signifient qu'elles ont déjà été exploitées. Il faut aussi être lucide sur le lien entre ce procès et l'incendie qui fait rage du Grand Mensonge. David Becker, directeur exécutif et fondateur du Center for Election Innovation & Research, qui a aidé la Géorgie à rechercher de nouveaux systèmes de vote, affirme que c'est "simplement un fait que le président Trump de l'époque a utilisé ces affirmations ratées pour justifier son coup d'État manqué" et son exécutif non signé. Commande.

    «Quelles que soient leurs intentions, il est indéniable que ceux qui ont récemment déposé des plaintes devant les tribunaux pour tenter de décertifier des machines à voter particulières qu'ils n'aimaient pas – qui ont toutes échoué – ont vu leurs revendications et leurs témoignages utilisés par des négationnistes électoraux qui cherchent à saper la confiance des électeurs. et la légitimité des élections de 2020 et des élections futures », a déclaré Becker.

    Quelqu'un d'autre se demande-t-il si les politiciens élus avec des machines électroniques piratées ont intérêt à les garder piratables « pour la prochaine fois » ?

    Depuis que les machines électroniques à enregistrement direct sont devenues populaires en réponse à l'élection présidentielle contestée de 2000, il y a eu des gens qui ont plaidé pour le papier à la place. En 2003, le représentant Rush Holt (D-New Jersey) a présenté un projet de loi qui aurait exigé une trace écrite lors de toutes les élections fédérales. Il n'allait nulle part, et il l'a réintroduit en 2007, quand, encore une fois, il n'allait nulle part. Il a reçu une opposition substantielle de la part d'autres membres du Congrès ainsi que des responsables des élections des États…

    Les responsables électoraux de l'État qui espèrent des poignées de main en or ou de belles offres de carrière futures ne veulent probablement pas que les failles de sécurité dont ils sont responsables soient discutées en public non plus.

    Et quand Twitter laissera-t-il Patrick Byrne récupérer son compte ?

    https://joannenova.com.au/2022/04/patrick-byrne-major-risks-of-dominion-voting-machines-hidden-before-us-election/

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  47. Elon Musk rachète Twitter: Il n’y a que dans les films que les milliardaires arrivent à la rescousse


    le 29 avril 2022


    La censure se fait de plus en plus stricte sur les réseaux sociaux, notamment pour imposer la version de Washington sur les guerres. Alors, certains voient le rachat de Twitter par Elon Musk comme une bouée de sauvetage, le milliardaire se disant profondément attaché à la liberté d’expression. Mais il y a quelque chose qui cloche… (IGA) Article de Caitlin Johnstone paru le 26 avril 2022 sur son blog.
    Twitter a fait volte-face et a vendu sa société à la personne la plus riche du monde pour 44 milliards de dollars.

    Les gens de droite s’amusent beaucoup des réactions mélodramatiques des libéraux de premier plan. Ces derniers craignent que l’achat d’Elon Musk ne conduise à une plus grande liberté d’expression sur la plate-forme pour les personnes qui ne sont pas politiquement alignées avec eux. Et une grande partie des commentateurs marqués au fer bleu, ceux qui passent leur vie sur Twitter et ne peuvent pas laisser passer cinq minutes sans vérifier leurs notifications, nous font un grand show en prétendant qu’ils sont sur le point de partir.

    De nombreux critiques de gauche réagissent à la nouvelle en tirant la sonnette d’alarme: un puissant oligarque va prendre le contrôle d’une influente plate-forme des réseaux sociaux. Comme si Twitter n’était pas déjà sous un contrôle oligarchique et comme si le rachat de médias par des milliardairesétait une nouveauté choquante. Par ailleurs, compte tenu des déclarations de notre ploutocrate sur l’importance de la liberté d’expression, certains anti-impérialistes ont exprimé le timide espoir que cette nouvelle donne pourrait conduire à un certain retour en arrière dans l’escalade de la censure à laquelle nous avons assisté sur la plate-forme pour défendre les récits de l’empire US.

    Cependant, d’après ce que je peux voir sur Twitter, le plus gros de l’emballement ne vient pas de ceux qui défient le pouvoir de manière significative, mais de ceux qui veulent que le compte de Donald Trump soit restauré et qui veulent pouvoir dire des saloperies sur les personnes transgenres. Et je pense que cela en dit long sur ce que nous examinons ici.

    Cette distinction importante a été résumée par le journaliste Michael Tracey, qui a tweeté : « Le plus grand test pour Elon Musk ne sera pas de savoir s’il revient sur les plus flagrantes politiques de contenu « woke » – cela semble évident – mais s’il continue à laisser Twitter être utilisé comme un instrument par les services de sécurité nationale des États-Unis pour « contrer » les ennemis officiels comme la Russie et la Chine. »

    En ce qui me concerne, je ne serai pas surprise de voir réaliser le premier point. Mais je serais absolument stupéfaite d’assister au second.

    On ne devient pas milliardaire, et encore moins milliardaire et propriétaire de médias très influents, sans collaborer avec les structures existantes du pouvoir. Musk a certainement collaboré avec l’empire oligarchique de manière très agréable jusqu’à présent. Et il y a fort à parier que son achat n’aurait pas eu lieu si l’empire sentait que sa machine à contrôler le récit était menacée de quelque manière que ce soit.

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  48. Croire qu’Elon Musk va sauver Twitter est aussi naïf que de croire que Joe Biden allait sauver l’Amérique. Se disputer pour savoir quels oligarques devraient contrôler les médias est aussi stupide et indigne que se disputer pour savoir quels politiciens appartenant à l’oligarchie devraient diriger le gouvernement.

    Les milliardaires qui viennent à la rescousse n’existent que dans les films et les bandes dessinées. Vous avez autant de chances d’être sauvé par Elon Musk que par Bruce Wayne ou Tony Stark.

    Combien de fois les gens vont-ils tomber dans le panneau « un milliardaire va renverser le système et tous nous sauver » ? Il est très triste que nous soyons arrivés à un point où la liberté d’expression est si sévèrement restreinte que les gens espèrent qu’un milliardaire excentrique viendra les sauver de l’oppression. La vie réelle est comme une version plus stupide et plus ennuyeuse de Gotham City, sauf que Batman travaille avec les méchants.

    Je commencerai à prêter attention au discours de Musk sur la liberté d’expression quand Twitter cessera de censurer les médias russes et « débannira » les personnes comme Scott Ritter qui ont été éjectées de la plate-forme pour avoir remis en question les récits officiels de l’empire sur ce qui se passe en Ukraine. D’ici là, je vais supposer qu’il ne s’intéresse tout au plus qu’à la protection des discours qui ne menacent pas les puissants, comme les conneries partisanes des républicains et les discours de haine contre les groupes marginalisés.

    Les milliardaires ne vont pas venir nous sauver. L’idée qu’ils pourraient le faire est un récit de propagande soigneusement construit que l’on nous vend depuis des générations. Les dirigeants de la classe capitaliste ne vont pas renverser les systèmes d’oppression et d’exploitation qui constituent le fondement même du capitalisme. Les histoires de superhéros sont conçues pour nous empêcher de réaliser que nous seuls, le peuple, avons le pouvoir de nous sauver.

    Source : https://caitlinjohnstone.com/2022/04/26/billionaires-only-come-to-the-rescue-in-movies-and-comic-books/ traduction Investig’Action

    Voir aussi Michel Collon : https://www.investigaction.net/fr/michel-midi-censure-youtube-que-faire/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/04/29/elon-musk-rachete-twitter-il-ny-a-que-dans-les-films-que-les-milliardaires-arrivent-a-la-rescousse/

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  49. 60 % de céréales dans l'alimentation animale – ou comment créer une ambiance avec de faux chiffres


    29 Avril 2022
    Willi l'agriculteur*


    La réduction de moitié de l'élevage d'animaux de rente... des chiffres et des faits

    Il y a quelques jours, j'ai vu une vidéo de Renate Künast (voir à la fin de l'article) dans laquelle elle demande une fois de plus une réduction de moitié de l'élevage d'animaux de rente. Si l'on tape cette expression dans un moteur de recherche [Halbierung der Nutztierhaltung], on obtient une page de Greenpeace, qui a commandé une étude à l'Öko-Institut, qui arrive justement à cette conclusion. Vous voyez, toutes les sources sont indépendantes et neutres (ironie). On se connaît, on s'entraide...

    Nous ne sommes pas obligés de prendre toutes les inepties au sérieux, mais dans ce cas, j'ai fait une exception et j'ai imaginé que le BMEL [Ministère Fédéral de l'Alimentation et de l'Agriculture] voulait réellement mettre en œuvre cet objectif de réduction de moitié. Pour cela, je me suis procuré des données auprès de la DVT (Fédération Allemande de l'Alimentation Animale), qui a bien résumé les sources officielles. Commençons par le simple nombre d'animaux. J'ai placé les chiffres pour 2020 devant, avec les chiffres de 2010 entre parenthèses derrière.

    Volaille 173,1 millions (128,9)

    Porcs 24,7 millions (26,5)

    Bovins 11,2 millions (12,8)

    Ce sont des chiffres importants. Mais qu'en est-il de l'autosuffisance ? Après tout, nous avons environ 83 millions de personnes à nourrir en Allemagne. Voici à nouveau les chiffres pour 2020, avec entre parenthèses les chiffres de 1995.

    Viande de bœuf/veau 94,6 % (114,4).

    Viande de porc 125,0 % (76,5).

    Viande de volaille 97,2 % (64,3).

    Pour les bovins, il convient de noter que le chiffre inclut les vaches laitières, qui sont principalement élevées pour la production de lait. Pour les porcs, les porcelets et les truies sont également pris en compte, et pour la volaille, il faut distinguer les poules pondeuses (environ 55 millions) des poulets de chair (environ 92 millions). Le reste est constitué d'oies, de canards et de dindes.

    Si l'on divise tous ces nombres d'animaux par deux, on obtient un taux d'autosuffisance de

    Viande de bœuf/veau : 47,3 %

    Viande de porc : 62,5 %.

    Viande de volaille : 48,6 %.

    Si on en restait à la consommation actuelle de viande, nous serions donc dépendants de grandes quantités importées de l'étranger dans tous les domaines. Comment les animaux y sont-ils élevés ? Le bien-être des animaux y joue-t-il le même rôle que chez nous ? On peut vraiment en douter.

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  50. Mme Künast (ou, au choix, son porte-parole Özdemir) me dirait à juste titre que la réduction de moitié ne se ferait évidemment pas immédiatement, mais par étapes. Dans la vidéo, Mme Künast cite l'année 2035 comme objectif. Elle ne sera probablement plus députée à ce moment-là, mais peu importe. J'aurais alors 80 ans, je pourrais donc encore voir l'année 2035 si je suis bien soigné.

    Comme il n'est pas expliqué précisément lesquelles doivent être réduites de moitié, je suppose que cela doit s'appliquer de manière linéaire à toutes les espèces animales. Je me garderai bien de diviser par deux les chiffres mentionnés ci-dessus. Pour la volaille et les porcs, on peut supposer que les céréales de la ferme pourraient alors théoriquement être disponibles pour l'alimentation humaine. Pour les bovins, il y a un problème, car les vaches laitières, les bovins à l'engrais et les vaches allaitantes se trouvent souvent dans les régions où rien ne pousse à part l'herbe. Dans le monde, trois cinquièmes des terres ne sont pas cultivables de manière à pouvoir produire des aliments destinés à la consommation humaine directe. Ces régions ne sont utilisables comme source de nourriture pour l'homme que par le biais de la montée en gamme grâce à l'estomac des animaux. Chez nous aussi, il existe de telles régions. Il s'agit par exemple des moyennes montagnes, des contreforts des Alpes et des régions herbagères du nord de l'Allemagne derrière la digue. Ainsi, si nous réduisions de moitié l'élevage bovin, nous perdrions non seulement la moitié de la viande de bœuf, mais aussi la moitié du lait et des produits qui en sont issus, comme le fromage, le yaourt, le kéfir, etc. Cette part de prairies resterait inutilisée pour l'homme. Si elle n'est pas valorisée, elle se décompose en automne et en hiver et libère du gaz carbonique.

    Mais les porcs et la volaille sont également nécessaires pour ne pas gaspiller des ressources autrement inutilisées. Dans l'histoire de l'évolution, ces animaux ont été domestiqués afin d'utiliser les déchets qui n'étaient plus utilisables par l'homme. C'est encore le cas aujourd'hui, où les « déchets » ou les sous-produits issus de la production de denrées alimentaires se retrouvent dans les mangeoires. C'est même le cas du soja. En effet, le soja n'est pas exporté vers l'Europe pour les animaux, mais pour la production d'huile. Ce qui reste après extraction de l'huile, le tourteau, se retrouve également dans la mangeoire. Comment l'utiliserait-on alors sans élevage ?

    D'où proviennent les aliments pour animaux ?

    Voici les chiffres pour 2019/20 : le volume total de fourrage provenant de la production nationale et des importations s'élevait à 78,8 millions de tonnes.

    Les cultures fourragères telles que l'herbe, le maïs ensilage et les cultures intermédiaires représentent 42,5 millions de tonnes ;

    Les aliments d'origine animale (lait entier et lait écrémé en poudre) représentent 0,330 million de tonnes ;

    Tourteaux d'oléagineux : 6,6 millions de tonnes ;

    Sons 0,9 million de tonnes, ainsi que

    Pulpes sèches, aliments à base de gluten de maïs, mélasse, huiles et graisses végétales et sous-produits de brasseries et de distilleries.

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  51. Au total, les aliments végétaux issus de la transformation représentent 10,4 millions de tonnes. Il faut bien se rendre compte que tous ces résidus (il n'y a pas de déchets dans l'agriculture) ont vocation à être transformés en une forme consommable par l'homme dans l'estomac des animaux. Pour être complet, les légumineuses comme les pois et les haricots représentent 0,286 million de tonnes.

    25 millions de tonnes de céréales sont utilisées pour l'alimentation animale. Il s'agit de 6,9 millions de tonnes d'orge, 7,4 millions de tonnes de blé, 2,3 millions de tonnes de seigle, 2 millions de tonnes de triticale et 6,2 millions de tonnes de maïs-grain.

    25 millions de tonnes de céréales représentent 31,7% du total des aliments pour animaux. L'orge, le triticale et le maïs grain ne sont pas consommés par l'homme en Allemagne. Le seigle qui entre dans la mangeoire n'est pas adapté à la consommation humaine en raison de l'absence de valeurs qualitatives ou d'autres défauts. Le seigle panifiable de bonne qualité va dans les meuneries. Il reste donc 7,4 millions de tonnes de blé fourrager, qui présente généralement aussi des défauts de qualité et ne peut être utilisé que sous certaines conditions pour l'alimentation humaine.

    La part de céréales utilisables dans l'alimentation animale est de 9,4% au maximum.

    Mais si nous prenons le cas irréaliste où 100 % du blé fourrager serait effectivement utilisé pour la consommation humaine, la part de céréales dans l'alimentation animale serait de 9,4%. On est bien loin des 60 % évoqués partout dans les médias. Et si l'on dit maintenant qu'on pourrait modifier les proportions de céréales ? C'est certes envisageable en théorie, mais ce n'est pas possible en pratique. En effet, une agriculture durable implique une rotation équilibrée des cultures avec différentes espèces végétales afin d'interrompre de manière naturelle la pression des ravageurs et des maladies. Les facteurs de la conditionnalité (condition préalable aux paiements de l'UE), avec ses exigences et ses réglementations, doivent également être pris en compte.

    Dans certaines régions, les sols ne conviennent tout simplement pas à certaines cultures en raison de leur capacité de rendement, d'une forte pierrosité ou d'un climat défavorable. Pour pouvoir garantir une rotation des cultures, il faut alors cultiver des fourrages en plus des céréales. Comme on le voit, il n'existe pas de solution unidimensionnelle aux problèmes complexes. C'est aussi une des raisons pour lesquelles l'agriculture, ça s'apprend...

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  52. Changement des habitudes alimentaires

    « Nous devrions tous manger moins de viande. » Oui, c'est déjà le cas. Le graphique ci-dessous illustre l'évolution depuis 1990 (kg/habitant/an). Comme il est facile de le constater, nous mangeons plus de produits céréaliers et de légumes, mais moins de viande et de produits laitiers frais. En tant que gourmands, nous avons toutefois pris goût au fromage. Et même si j'aime bien les chips, la consommation de pommes de terre a nettement diminué.

    Et voici la vidéo annoncée avec Renate Künast.

    Produits alimentaires, en kg/tête/an en Allemagne

    En abscisse : produits céréaliers ; pommes de terre ; sucre ; légumes ; viande ; produits du lait frais ; produits issus de la crème : fromages ; beurre ; margarine.
    ______________

    * Source : 60 % Getreide im Futter - oder wie man mit falschen Zahlen Stimmung macht - Bauer Willi

    Ma note : J'ai quelques problèmes avec les chiffres. Mais ce qui importe, c'est le raisonnement général.

    https://seppi.over-blog.com/2022/04/60-de-cereales-dans-l-alimentation-animale-ou-comment-creer-une-ambiance-avec-de-faux-chiffres.html

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  53. Le Nigeria lance des essais de performance nationaux pour le maïs génétiquement modifié


    29 Avril 2022
    Joseph Maina*


    Le Nigéria est sur le point de commencer les essais de performance nationaux (NPT) pour le maïs génétiquement modifié (GM) TELA, alors que la Nation ouest-africaine fait un nouveau bond vers une plus grande résistance aux ravageurs et une meilleure productivité, en particulier pour les petits agriculteurs.

    Le maïs TELA devrait aider les petits exploitants africains à dépenser moins d'argent pour les insecticides et à minimiser leur exposition aux produits chimiques, tout en bénéficiant de rendements plus élevés et d'une meilleure qualité de grain. Les semences seront disponibles sans redevance pour les agriculteurs.

    L'aboutissement des NPT ouvrira la voie à une évaluation plus approfondie par le Comité National d'Autorisation des Variétés avant que les semences ne soient mises à la disposition des agriculteurs pour la saison 2023.

    Les NPT du Nigeria impliqueront 180 agriculteurs sélectionnés au hasard dans diverses régions agro-écologiques dans 10 États du pays. Les essais visent à démontrer l'efficacité de la technologie et l'adaptabilité de la variété, ainsi qu'à générer des données qui faciliteront l'approbation de la variété.

    Ce développement fait suite à l'achèvement réussi des essais en champ confiné (CFT). Bien que le Nigeria ait approuvé le cotonnier et le niébé génétiquement modifiés, TELA est la première variété de maïs génétiquement modifiée à avancer sur la voie de l'adoption.

    Le nom TELA est dérivé du mot latin « tutela », qui signifie « protection ». La variété offre une résistance aux parasites destructeurs que sont le légionnaire d'automne et le foreur de tige et peut également tolérer une sécheresse modérée. La variété nigériane de maïs TELA a été développée par des chercheurs de l'Institut de Recherche Agricole (IAR) de l'Université Ahmadu Bello.

    Le légionnaire d'automne, les foreurs de tiges et la sécheresse constituent une triple menace mortelle pour la productivité du maïs au Nigeria, rapporte la Fondation Africaine pour les Technologies Agricoles (AATF), qui coordonne le projet TELA. Actuellement, le pays est confronté à un déficit de 4 millions de tonnes. Selon les médias d'État, la production annuelle de maïs du Nigeria est en moyenne de 11 millions de tonnes, alors que la demande de consommation locale est de 15 millions de tonnes.

    Le professeur Rabiu Adamu, chercheur principal pour le maïs TELA au Nigeria, a exprimé son optimisme quant à la capacité de cette variété de maïs à atténuer les déficits de production si elle est largement adoptée dans le pays.

    « Les essais menés jusqu'à présent ont donné des résultats prometteurs et nous sommes convaincus que si la culture est autorisée, elle contribuera grandement à combler le déficit de production de maïs du pays », a déclaré M. Adamu.

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  54. Son propos fait écho aux sentiments exprimés précédemment par le professeur Abdullahi Mustapha, directeur général de l'Agence Nationale pour le Développement des Biotechnologies (NABDA), qui a déclaré que l'adoption du maïs TELA par le Nigeria stimulerait la production de maïs du pays et renforcerait son autosuffisance.

    « Lorsque nous adopterons ce maïs TELA, cela signifiera que le Nigeria sera autosuffisant en matière de production de maïs, ce qui améliorera également l'économie du pays », a déclaré M. Mustapha, cité par Voice of Nigeria.

    Le Nigeria bénéficie d'un environnement réglementaire moderne et d'une bonne volonté politique, ce qui a facilité le processus d'examen du maïs TELA dans le cadre d'un processus fondé sur des preuves, guidé par la loi et opportun.

    « Le paysage politique et réglementaire du Nigeria en matière de biotechnologie est favorable, et donc essentiel pour faire progresser le développement de la biotechnologie agricole dans le pays », a déclaré le Dr Sylvester Oikeh, responsable du projet maïs TELA à l'AATF.

    Le projet TELA pour le maïs est une collaboration philanthropique publique-privé qui réunit l'AATF, Bayer, le Centre International d'Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) et les systèmes nationaux de recherche agricole de sept pays, l'Afrique du Sud, l'Éthiopie, le Kenya, le Mozambique, le Nigeria, l'Ouganda et la Tanzanie. Des essais concluants ont été menés au Mozambique, en Ouganda, en Tanzanie et au Kenya. Les agriculteurs cultivent déjà le maïs TELA en Afrique du Sud.
    ______________

    * Source : Nigeria begins national performance trials for GM maize - Alliance for Science (cornell.edu)

    https://seppi.over-blog.com/2022/04/le-nigeria-lance-des-essais-de-performance-nationaux-pour-le-mais-genetiquement-modifie.html

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  55. Première cargaison de charbon russe payée en yuan en route vers la Chine


    PAR TYLER DURDEN
    VENDREDI 29 AVRIL 2022 - 14:46
    Par Kathleen Li d'Epoch Times


    Les premières livraisons de charbon et de pétrole brut russes, payés en yuans, arriveront en Chine respectivement en avril et en mai. Les médias d'État chinois ont profité de l'occasion pour dénigrer les États-Unis, affirmant que le statut international du dollar américain était « en danger ». Cependant, l'expert financier Albert Song estime que cela n'affectera pas le statut du dollar américain en tant que principale monnaie de réserve mondiale.

    Fenwei Energy Information Service Co., le principal fournisseur chinois d'informations et de services aux industries du charbon et du coke, a révélé que plusieurs entreprises chinoises avaient acheté du charbon russe en monnaie chinoise en mars et que la première expédition serait effectuée en avril. Il s'agit également du premier envoi de marchandises russes payées en yuans à arriver en Chine après que la Russie a été sanctionnée par les pays occidentaux.

    Fenwei n'a pas précisé à quelle date la cargaison devait arriver.

    Outre le charbon, les acheteurs chinois ont également utilisé le yuan pour acheter du pétrole brut russe. Le premier pétrole brut ESPO (Eastern Siberia Pacific Ocean) sera livré en mai, selon un commentaire publié début avril sur Cngold.org, un média chinois en ligne sur l'investissement.

    Citant les achats de Fenwei, l'article indiquait que les paiements en dollars américains deviendraient moins populaires.

    "La Russie a annoncé qu'elle n'accepterait que les paiements en roubles pour le pétrole et le gaz naturel russes, ce qui a fait passer les États-Unis et les pays européens de ceux qui imposent des sanctions à ceux qui sont soumis à des sanctions", indique le commentaire. « Le yuan chinois a saisi l'opportunité et a commencé à révéler son potentiel dans les paiements commerciaux mondiaux. Maintenant que le charbon et le pétrole payés en yuan arriveront en Chine, la communauté internationale [va] devenir les yeux verts [devant notre succès] ».

    Le 23 avril, Albert Song, chercheur à Tianjun, un groupe de réflexion politique et économique, a déclaré à Epoch Times que les récents achats chinois de matières premières russes en yuan n'affecteront pas le statut international du dollar américain, « car ce ne sont que des achats bilatéraux. les échanges entre la Chine et la Russie, et non les échanges multilatéraux impliquant d'autres pays. ”

    Song a 27 ans d'expérience professionnelle dans l'industrie financière chinoise, se concentrant sur la recherche dans la politique et l'économie chinoises.

    Selon les données publiées par l'Administration générale des douanes de Chine à la mi-avril, la quantité de charbon et de lignite importés en Chine a chuté de 39,9 % en glissement annuel en mars et de 24,2 % en glissement annuel au premier trimestre. Cependant, les importations russes ont non seulement conservé la première place des importations chinoises de charbon à coke en mars, mais la quantité a plus que doublé d'une année sur l'autre.

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  56. Les importations totales de la Chine en provenance de Russie augmentent également de manière significative. Le dernier rapport de mi-avril de l'Administration générale des douanes a montré qu'au premier trimestre 2022, ses importations totales en provenance de Russie ont augmenté à 21,73 milliards de dollars, un bond de 31 % en glissement annuel, se classant au deuxième rang après les 31,4 % de l'Indonésie.

    En vantant l'influence croissante de la monnaie chinoise, l'article sur Cngold.org a également révélé que le régime chinois négocie actuellement avec l'Arabie saoudite, prévoyant d'utiliser le renminbi pour fixer le prix du pétrole brut, en partie.

    Song n'est pas d'accord avec la conclusion du commentaire selon laquelle le yuan chinois est une star émergente sur le marché international.

    "Le plus important est que la monnaie souveraine d'un pays soit reconnue par de nombreux pays. Bien que le Parti communiste chinois affirme que le renminbi est sur la voie de l'internationalisation, la part des paiements internationaux du renminbi au fil des ans n'a été que de 3,2 % car il s'agit d'une monnaie contrôlée par le gouvernement et ne peut être librement échangée. C'est donc une monnaie avec un crédit médiocre pour commencer », a commenté Song.

    La Chine se méfie des sanctions

    Le 7 avril, l'Union européenne a annoncé la cinquième série de sanctions contre la Russie, y compris une interdiction des importations de charbon en provenance de Russie.

    La sanction la plus sévère à ce jour est de couper les banques russes du système financier mondial. Après la suspension des services de Visa et Mastercard en Russie, les banques russes ont indiqué qu'elles prévoyaient d'émettre des cartes en utilisant le système chinois UnionPay.

    En tant que plus grande marque de cartes de crédit en Chine, les cartes Unionpay sont émises dans plus de 70 pays et régions.

    Cependant, l'agence de presse russe RBC a rapporté le 20 avril que la société chinoise UnionPay avait refusé de coopérer avec les banques russes de peur d'être sanctionnée, laissant la Russie avec moins d'options pour un fournisseur de cartes de crédit pour ses activités mondiales.

    « China UnionPay a choisi de ne pas coopérer avec les banques russes, de peur d'être elle-même impliquée dans les sanctions. Le PCC a besoin du système de paiements interbancaires de New York Clearing House pour obtenir des dollars. Les sanctions contre la Chine l'empêcheront de gagner des devises grâce aux exportations », a expliqué Song.

    Il a en outre expliqué qu'il existe trois forces motrices pour la croissance économique de la Chine : le commerce extérieur, l'investissement et la consommation.

    « Tous les trois sont en déclin. Si des sanctions supplémentaires sont imposées à la Chine, ce sera une situation insupportable pour l'économie chinoise », a-t-il déclaré.

    https://www.zerohedge.com/commodities/first-shipment-russian-coal-paid-yuan-its-way-china

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