La NASA va tester la capacité de SpinLaunch à lancer des satellites en orbite basse
15/04/2022 par Aphadolie Par : Fleur Brosseau / Trust My Science
Il y a quelques mois, nous vous présentions un nouveau système de lancement de satellite hors du commun, développé par la start-up SpinLaunch : un système reposant sur une centrifugeuse électrique massive capable d’accélérer à des vitesses hypersoniques (jusqu’à 8000 km/h) avant de projeter l’engin à mettre en orbite. L’immense atout de cette approche est qu’elle permet de se passer des fusées d’appoint utilisées aujourd’hui par la plupart des sociétés spatiales. Plusieurs acteurs du secteur sont intéressés par ce concept, y compris la NASA, qui s’est inscrite pour tester cette incroyable technologie.
L’une des motivations de SpinLaunch est d’ordre écologique : « L’industrie prévoyant de lancer dix fois plus de satellites au cours de la prochaine décennie, il est plus urgent que jamais de développer une technologie d’accès à l’espace respectueuse de l’environnement », précise le site officiel de la société. Et cela ne concerne pas uniquement les satellites : alors que l’Homme prévoit de s’installer durablement sur la Lune, des centaines de lancements d’équipements et de fournitures sont à prévoir dans les années à venir. Et ce système de lancement cinétique sans fusée, donc sans émission de gaz nocifs, promet des envols plus « verts ».
L’autre atout de cette centrifugeuse géante est qu’elle réduit largement les coûts de lancement, en particulier les coûts de carburant. Alors qu’un lancement standard implique un investissement de 5 à 100 millions de dollars, un lancement par centrifugeuse reviendrait à moins de 500 000 $ selon Jonathan Yaney, le fondateur de SpinLaunch. Les tout premiers tests, réalisés sur un prototype de taille réduite, se sont révélés prometteurs. Depuis, SpinLaunch effectue régulièrement des essais de lancements suborbitaux au Spaceport America, au Nouveau-Mexique.
Time : 3 mn 09 / [1/2]
Découvrez l’intégralité du processus de lancement avec l’accélérateur.
Une méthode alternative pour placer des satellites en orbite terrestre basse. Contrairement aux fusées traditionnelles à base de carburant, SpinLaunch utilise un système de lancement cinétique électrique au sol qui offre une approche sensiblement moins coûteuse et écologiquement durable pour l’accès à l’espace.
Une approche de lancement « techniquement mature »
Au sein de la centrifugeuse scellée sous vide, un énorme bras rotatif en fibre de carbone — auquel est fixé le projectile — accélère jusqu’à atteindre une vitesse hypersonique, puis libère l’objet en une fraction de seconde. Les tests ont montré que ce système pouvait catapulter dans les airs une charge utile à plus de 1600 km/h à environ 9 km d’altitude. La NASA semble convaincue par cette alternative de lancement, à la fois plus économique et plus respectueuse de l’environnement : elle vient de signer un accord Space Act avec la start-up pour tester l’engin plus tard cette année.
Ce vol d’essai « fournira des informations précieuses à la NASA pour de futures opportunités de lancement commercial », ont précisé les représentants de SpinLaunch à Space.com. L’agence prévoit de lancer une charge utile à environ Mach 2 (soit deux fois la vitesse du son), contenue dans un véhicule de trois mètres de long ; une fois parvenu à l’altitude souhaitée, ce dernier déploiera un parachute qu’il lui permettra d’atterrir en douceur. La charge utile sera conçue pour prendre une série de mesures, qui seront ensuite analysées par les deux parties.
« Ce qui a commencé comme une idée innovante pour rendre l’espace plus accessible s’est matérialisé en une approche de lancement techniquement mature et révolutionnaire », a déclaré Yaney dans un communiqué adressé à Space.com.
En pratique, le véhicule propulsé de cette manière devra embarquer un moteur de fusée, qui produira l’ultime poussée le menant à sa destination ; mais celui-ci ne s’allumera qu’une fois arrivé à haute altitude, ce qui réduit considérablement la quantité de carburant nécessaire.
L’accélérateur suborbital est plus haut que la statue de la Liberté et est considéré comme la plus grande chambre sous vide construite.
Une accélération équivalente à 10 000 G
Cette technique de lancement, qui remplace avantageusement le premier étage d’une fusée, permet ainsi de consacrer la majorité de la masse du véhicule spatial à la charge utile, et non plus aux propulseurs. L’équipe estime que son procédé permettra de diviser par vingt le coût de la mise en orbite de satellites de petite taille et d’assurer des dizaines de lancements par jour.
« Nous sommes impatients d’annoncer bientôt d’autres partenaires et clients, et apprécions grandement l’intérêt et le soutien continus de la NASA pour SpinLaunch », a déclaré Jonathan Yaney.
La start-up travaille actuellement à la conception de satellites compatibles avec le lancement cinétique (qui implique que les engins et leurs composants doivent résister à une accélération extrême équivalente à 10 000 G !).
« Nous avons développé un catalogue de sous-systèmes optimisés et de solutions clés en main entièrement intégrées pour offrir un accès à l’espace moins coûteux et plus évolutif », affirme la société.
Dans son catalogue : le S-20 et le S-200, le premier étant optimisé pour un déploiement rapide de constellations de satellites commerciaux, le second étant conçu pour les télécommunications et l’observation terrestre.
À noter que les essais sont pour le moment réalisés sur un système à échelle réduite, d’une cinquantaine de mètres de haut.
Un représentant de SpinLaunch a déclaré à TechCrunch que la société prévoyait d’effectuer d’autres tests à des vitesses aussi élevées que Mach 6 plus tard cette année. Le lanceur final de 100 mètres de hauteur, conçu pour la mise en orbite, devrait être opérationnel en 2025 ; la localisation de l’installation n’a pas encore été communiquée. SpinLaunch affirme qu’il conviendra à des lanceurs pesant jusqu’à 200 kg, transportant principalement des satellites.
Après les catapultes moyenâgeuses et les projections de boules de pétanque, de flèches et d'autres idées en l'air, voici qu'arrive le dernier manège destiné à se débarrasser des cons sur Terre qui portent un masque et font payer des impôts !
Événement Cygne noir ? Le principal producteur américain d'engrais touché par des retards ferroviaires vers le Midwest
PAR TYLER DURDEN SAMEDI 16 AVRIL 2022 - 02:00
Un choc d'approvisionnement en engrais est imminent pour les agriculteurs américains alors que CF Industries Holdings, Inc. a averti jeudi que les expéditions ferroviaires d'éléments nutritifs pour les cultures seraient réduites aux principaux États agricoles, ce qui ne pourrait pas arriver au pire moment car la saison des semis de printemps de l'hémisphère nord est en cours. .
La plus grande entreprise d'engrais au monde a déclaré qu'Union Pacific l'avait frappé avec des réductions d'expédition mandatées par les chemins de fer qui auraient un impact sur les engrais azotés tels que les expéditions d'urée et de nitrate d'ammonium et d'urée vers l'Iowa, l'Illinois, le Kansas, le Nebraska, le Texas et la Californie. Union Pacific a dit à CF Industries sans préavis de réduire immédiatement le volume de voitures privées sur son chemin de fer. Cela signifie que CF Industries a dû réduire ses expéditions de 20 % pour rester en conformité.
"Le moment de cette action d'Union Pacific ne pouvait pas tomber à un pire moment pour les agriculteurs", a déclaré Tony Will, président et chef de la direction de CF Industries.
"Non seulement les engrais seront retardés par ces restrictions d'expédition, mais l'engrais supplémentaire nécessaire pour compléter les applications printanières pourrait ne pas parvenir du tout aux agriculteurs. En imposant cette restriction arbitraire à une poignée d'expéditeurs seulement, Union Pacific met en péril les récoltes des agriculteurs et augmente le coût des aliments pour les consommateurs », a déclaré Will.
Cette décision est particulièrement problématique pour le Midwest, où 90 % du maïs et 80 % du soja sont produits aux États-Unis. La région est un nœud critique du système alimentaire mondial, et le resserrement de l'approvisionnement en engrais ne fera qu'augmenter les prix des denrées alimentaires en réduisant les récoltes.
Les agriculteurs ont subi des pressions en raison des coûts record des engrais et du diesel.
- voir graph sur site -
CF Industries a publié un avertissement inquiétant sur le manque d'engrais dans le Midwest cette année et sur la façon dont cela pourrait causer des problèmes d'approvisionnement alimentaire :
« Si les agriculteurs ne sont pas en mesure d'obtenir tous les engrais azotés dont ils ont besoin pour la saison en cours en raison de perturbations de la chaîne d'approvisionnement telles que les restrictions de transport ferroviaire, la société s'attend à ce que le rendement soit inférieur.
"Cela prolongera probablement le délai de reconstitution des stocks mondiaux de céréales. Les faibles stocks mondiaux de céréales continuent de soutenir les prix élevés du premier mois et à terme des cultures consommatrices d'azote, ce qui a contribué à la hausse des prix des denrées alimentaires", a déclaré CF Industries.
Josh Linville, directeur des engrais chez StoneX, a qualifié cela de moment de "cygne noir" pour le Midwest.
En réponse aux coûts record des engrais et à l'approvisionnement limité, certains agriculteurs ont déjà fait passer des millions d'acres du maïs au soja cette année (le soja nécessite très peu d'engrais par rapport au maïs).
- voir graph sur site -
Le mois dernier, un tweet de Douglas Karr, le fondateur du blog d'entreprises Martech Zone, a fait remarquer que "les médias ne vous préviennent même pas" qu'une crise alimentaire en Amérique est en train d'émerger.
Dans le nord des États-Unis les hivers rigoureux et longs sont devenus la norme. Il y a quelques jours dans le nord de l’Etat du Montana les agriculteurs s’apprêtaient à semer des céréales mais leurs efforts ont été ruinés par un blizzard provoquant un chute de neige de 40 cm. Dans des villes comme Chicago ou Minneapolis les habitants en ont assez de ces hivers rigoureux de plus en plus fréquents et de plus en plus longs alors ils ont décidé de migrer vers le sud. Ce sont des réfugiés climatiques au sens strict du terme. Un habitant de Madison (Wisconsin) émigrant dans le sud de la Floride sera soumis à des températures moyennes de 14 degrés supérieures à celles de sa ville d’origine … et il survivra sans problème. Ce mouvement migratoire a été révélé par l’étude de l’évolution des loyers au nord des USA et dans le « Sun Belt ».
- voir carte sur site -
Les loyers pour un logement convenant à un couple avec un enfant ont régressé à Buffalo (Etat de New-York) et n’ont augmenté que de 8 % à Milwaukee (Wisconsin), ce qui est très inférieur à la moyenne nationale se situant autour de 22-25 %. À noter que le prix des loyers n’est pas pris en compte aux Etats-Unis (comme en France) dans le calcul de l’inflation. Qu’à cela ne tienne, les réfugiés climatiques américains acceptent de louer un logement de taille très moyenne à Tampa (Floride) à 2100 dollars par mois après avoir quitté celui qu’ils louaient à Buffalo 1230 dollars. Avec l’augmentation du prix du gaz, plutôt modérée aux Etats-Unis, quand on n’a pas besoin de se chauffer on équilibre le budget familial.
Dans tous les États du Sun Belt les loyers ont progressé considérablement selon la vieille loi de l’offre et de la demande. Devant l’afflux de réfugiés climatiques les loyers dans l’aire métropolitaine de Miami ont augmenté de 58 % en deux ans et à Riverside, dans la banlieue est de Los Angeles, de 48 %. J’avoue que je n’irais pas m’établir dans cet endroit parmi les plus pollués de cette mégapole en arrivant du Montana, mais bon, quand le climat devient insupportable il faut faire des choix. Ainsi cette migration du nord vers le sud des Etats-Unis est le premier exemple de réfugiés climatiques bien documenté.
Le parlement allemand REJETTE le mandat (l'obligation) proposé pour le vaccin COVID après des mois de débat
vendredi 15 avril 2022 par : Ramon Tomey
(Natural News) Le Bundestag – le parlement fédéral monocaméral allemand – a voté pour rejeter une proposition visant à rendre obligatoires les vaccins contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19). Il faisait suite à quatre mois de débats entre des députés concurrents et à de nombreuses révisions du projet de loi initial.
Le mandat du vaccin COVID-19 englobait à l'origine tous les Allemands âgés de 18 ans et plus. Cela a ensuite été révisé pour inclure uniquement les Allemands âgés de 50 ans et plus, comme en Italie. La troisième et dernière révision du mandat du vaccin a limité cela aux personnes de 60 ans et plus.
Cependant, la dernière version du mandat du vaccin n'a pas gagné du terrain au Bundestag et a été rejetée par 378 voix contre 296. L'alliance d'opposition entre l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) et l'Union chrétienne-socialiste de Bavière (CSU) a également soumis une proposition de registre des vaccins, mais celle-ci a également été rejetée. (Connexe: les législateurs allemands votent contre le projet de loi qui aurait rendu obligatoire les vaccins COVID-19 pour les personnes de plus de 60 ans.)
Le rejet par le Bundestag du mandat du vaccin COVID-19 a également révélé un fossé entre le gouvernement de coalition au pouvoir et la faction de l'opposition. L'alliance CDU/CSU était impatiente de refuser au gouvernement au pouvoir du chancelier Olaf Scholz une victoire politique, ce qu'elle a fait grâce au mandat de vaccination soutenu par le chancelier.
Selon la chaîne de télévision publique DW, Scholz a choisi de permettre aux députés de proposer et de voter sur des mesures de vaccination au lieu de laisser son cabinet présenter sa propre proposition. Le cabinet de Scholz est composé de députés de son Parti social-démocrate d'Allemagne (SDP), du Parti libéral-démocrate (FDP) et du Parti vert.
Le choix de la chancelière allemande d'accorder une marge de manœuvre à ses collègues de la coalition leur a permis de voter selon leur conscience. Plusieurs hauts responsables du FDP ont rejoint l'alliance CDU/CSU en votant contre le mandat du vaccin COVID-19, ce qui a conduit à son rejet.
Les députés se sont pointés du doigt après la défaite du mandat du vaccin – un coup dur pour Scholz. Les membres du SPD et des Verts ont reproché au FDP de ne pas s'être engagé envers les objectifs de la coalition. Ils ont également reproché à la CDU de ne pas permettre à ses membres de voter selon leur conscience, car l'alliance a voté selon les lignes de parti.
L'obligation de vaccination n'est pas nécessaire avec la diminution des cas, selon les députés Le rejet du mandat du vaccin COVID-19 intervient alors qu'environ 76 % des Allemands ont été entièrement vaccinés avec deux doses. Environ 59 % des Allemands ont reçu des injections de rappel.
Le député Tino Sorge de la CDU a fait valoir que la vaccination obligatoire n'était pas nécessaire, étant donné que les cas de COVID-19 diminuaient dans toute l'Allemagne. Il a également cité la situation actuelle qui ne montre pas un système de santé débordé ni une situation d'urgence dans les unités de soins intensifs des hôpitaux allemands. Sorge a ajouté qu'un tel mandat ne serait pas utile si une nouvelle variante résistante aux vaccins circulait à l'automne.
Le vice-président du Bundestag Wolfgang Kubicki du FDP était d'accord avec le point de Sorge concernant l'émergence possible d'une souche de SRAS-CoV-2 résistante aux vaccins, ajoutant que les vaccins "ne nous aideraient pas à atteindre l'immunité collective". Le membre senior du FDP a également mentionné que forcer les adultes à se faire vacciner contre le COVID-19 était inconstitutionnel. "Ce n'est pas le travail de cette maison de protéger les adultes contre leur propre volonté", a déclaré Kubicki.
Pendant ce temps, la députée Alice Weidel a entièrement dénoncé le mandat du vaccin. Le chef de la faction du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) au Bundestag a fait remarquer que la proposition n'était « pas seulement radicalement hostile à la constitution, mais une mesure totalitaire. Elle a expliqué qu'exiger que les Allemands âgés de 60 ans et plus se fassent injecter le vaccin COVID-19 servait de mesure pour donner à Berlin plus de pouvoir sur la liberté des citoyens.
Le ministre de la Santé Karl Lauterbach du SPD a finalement exprimé sa préoccupation face au rejet du mandat du vaccin, mais a exhorté ses collègues députés à passer à autre chose. "C'est une décision très importante, car maintenant la lutte contre [COVID-19] à l'automne [est] devenue beaucoup plus difficile. [Mais] blâmer politiquement n'aide pas. Nous passons à autre chose », a tweeté Lauterbach.
HealthFreedom.news a plus d'histoires sur l'Allemagne et d'autres pays rejetant les mandats de vaccination.
Regardez la députée Emilia Fester du parti des Verts ci-dessous critiquer la faction AfD de Weidel pour avoir refusé de se faire vacciner.
- voir clip sur site -
Cette vidéo provient de la chaîne WAKE UP sur Bright
This video is from the WAKE UP channel on Brighteon.com.
More related stories: Desperate Germany announces national lockdown for the unvaccinated.
A massive COVID wave in Germany and Central Europe despite high vaccination.
Germany’s COVID vaccine mandate could be delayed due to “bureaucratic hurdles.”
Highly vaccinated Germany experiencing another post-vaccine COVID-19 outbreak.
Ever since introducing vaccine passports, covid cases in Germany have gone parabolic.
La NASA va tester la capacité de SpinLaunch à lancer des satellites en orbite basse
RépondreSupprimer15/04/2022
par Aphadolie
Par : Fleur Brosseau / Trust My Science
Il y a quelques mois, nous vous présentions un nouveau système de lancement de satellite hors du commun, développé par la start-up SpinLaunch : un système reposant sur une centrifugeuse électrique massive capable d’accélérer à des vitesses hypersoniques (jusqu’à 8000 km/h) avant de projeter l’engin à mettre en orbite. L’immense atout de cette approche est qu’elle permet de se passer des fusées d’appoint utilisées aujourd’hui par la plupart des sociétés spatiales. Plusieurs acteurs du secteur sont intéressés par ce concept, y compris la NASA, qui s’est inscrite pour tester cette incroyable technologie.
L’une des motivations de SpinLaunch est d’ordre écologique : « L’industrie prévoyant de lancer dix fois plus de satellites au cours de la prochaine décennie, il est plus urgent que jamais de développer une technologie d’accès à l’espace respectueuse de l’environnement », précise le site officiel de la société. Et cela ne concerne pas uniquement les satellites : alors que l’Homme prévoit de s’installer durablement sur la Lune, des centaines de lancements d’équipements et de fournitures sont à prévoir dans les années à venir. Et ce système de lancement cinétique sans fusée, donc sans émission de gaz nocifs, promet des envols plus « verts ».
L’autre atout de cette centrifugeuse géante est qu’elle réduit largement les coûts de lancement, en particulier les coûts de carburant. Alors qu’un lancement standard implique un investissement de 5 à 100 millions de dollars, un lancement par centrifugeuse reviendrait à moins de 500 000 $ selon Jonathan Yaney, le fondateur de SpinLaunch. Les tout premiers tests, réalisés sur un prototype de taille réduite, se sont révélés prometteurs. Depuis, SpinLaunch effectue régulièrement des essais de lancements suborbitaux au Spaceport America, au Nouveau-Mexique.
Time : 3 mn 09 / [1/2]
Découvrez l’intégralité du processus de lancement avec l’accélérateur.
Une méthode alternative pour placer des satellites en orbite terrestre basse. Contrairement aux fusées traditionnelles à base de carburant, SpinLaunch utilise un système de lancement cinétique électrique au sol qui offre une approche sensiblement moins coûteuse et écologiquement durable pour l’accès à l’espace.
Une approche de lancement « techniquement mature »
Au sein de la centrifugeuse scellée sous vide, un énorme bras rotatif en fibre de carbone — auquel est fixé le projectile — accélère jusqu’à atteindre une vitesse hypersonique, puis libère l’objet en une fraction de seconde. Les tests ont montré que ce système pouvait catapulter dans les airs une charge utile à plus de 1600 km/h à environ 9 km d’altitude. La NASA semble convaincue par cette alternative de lancement, à la fois plus économique et plus respectueuse de l’environnement : elle vient de signer un accord Space Act avec la start-up pour tester l’engin plus tard cette année.
Ce vol d’essai « fournira des informations précieuses à la NASA pour de futures opportunités de lancement commercial », ont précisé les représentants de SpinLaunch à Space.com. L’agence prévoit de lancer une charge utile à environ Mach 2 (soit deux fois la vitesse du son), contenue dans un véhicule de trois mètres de long ; une fois parvenu à l’altitude souhaitée, ce dernier déploiera un parachute qu’il lui permettra d’atterrir en douceur. La charge utile sera conçue pour prendre une série de mesures, qui seront ensuite analysées par les deux parties.
RépondreSupprimer« Ce qui a commencé comme une idée innovante pour rendre l’espace plus accessible s’est matérialisé en une approche de lancement techniquement mature et révolutionnaire », a déclaré Yaney dans un communiqué adressé à Space.com.
En pratique, le véhicule propulsé de cette manière devra embarquer un moteur de fusée, qui produira l’ultime poussée le menant à sa destination ; mais celui-ci ne s’allumera qu’une fois arrivé à haute altitude, ce qui réduit considérablement la quantité de carburant nécessaire.
L’accélérateur suborbital est plus haut que la statue de la Liberté et est considéré comme la plus grande chambre sous vide construite.
Une accélération équivalente à 10 000 G
Cette technique de lancement, qui remplace avantageusement le premier étage d’une fusée, permet ainsi de consacrer la majorité de la masse du véhicule spatial à la charge utile, et non plus aux propulseurs. L’équipe estime que son procédé permettra de diviser par vingt le coût de la mise en orbite de satellites de petite taille et d’assurer des dizaines de lancements par jour.
« Nous sommes impatients d’annoncer bientôt d’autres partenaires et clients, et apprécions grandement l’intérêt et le soutien continus de la NASA pour SpinLaunch », a déclaré Jonathan Yaney.
La start-up travaille actuellement à la conception de satellites compatibles avec le lancement cinétique (qui implique que les engins et leurs composants doivent résister à une accélération extrême équivalente à 10 000 G !).
« Nous avons développé un catalogue de sous-systèmes optimisés et de solutions clés en main entièrement intégrées pour offrir un accès à l’espace moins coûteux et plus évolutif », affirme la société.
Dans son catalogue : le S-20 et le S-200, le premier étant optimisé pour un déploiement rapide de constellations de satellites commerciaux, le second étant conçu pour les télécommunications et l’observation terrestre.
À noter que les essais sont pour le moment réalisés sur un système à échelle réduite, d’une cinquantaine de mètres de haut.
Un représentant de SpinLaunch a déclaré à TechCrunch que la société prévoyait d’effectuer d’autres tests à des vitesses aussi élevées que Mach 6 plus tard cette année. Le lanceur final de 100 mètres de hauteur, conçu pour la mise en orbite, devrait être opérationnel en 2025 ; la localisation de l’installation n’a pas encore été communiquée. SpinLaunch affirme qu’il conviendra à des lanceurs pesant jusqu’à 200 kg, transportant principalement des satellites.
Regardez l’équipe SpinLaunch effectuer le premier essai avec le nouvel accélérateur suborbital.
RépondreSupprimerSource :
https://www.spinlaunch.com/
https://fr.wikipedia.org/wiki/SpinLaunch
https://www.nasa.gov/partnerships/about.html
https://www.space.com/spinlaunch-nasa-suborbital-test-flight-agreement
https://trustmyscience.com/nasa-apprete-tester-systeme-lancement-spinlaunch/
https://aphadolie.com/2022/04/15/la-nasa-va-tester-la-capacite-de-spinlaunch-a-lancer-des-satellites-en-orbite-basse/
Après les catapultes moyenâgeuses et les projections de boules de pétanque, de flèches et d'autres idées en l'air, voici qu'arrive le dernier manège destiné à se débarrasser des cons sur Terre qui portent un masque et font payer des impôts !
SupprimerLe retour de Thierry la fronde !
Événement Cygne noir ? Le principal producteur américain d'engrais touché par des retards ferroviaires vers le Midwest
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
SAMEDI 16 AVRIL 2022 - 02:00
Un choc d'approvisionnement en engrais est imminent pour les agriculteurs américains alors que CF Industries Holdings, Inc. a averti jeudi que les expéditions ferroviaires d'éléments nutritifs pour les cultures seraient réduites aux principaux États agricoles, ce qui ne pourrait pas arriver au pire moment car la saison des semis de printemps de l'hémisphère nord est en cours. .
La plus grande entreprise d'engrais au monde a déclaré qu'Union Pacific l'avait frappé avec des réductions d'expédition mandatées par les chemins de fer qui auraient un impact sur les engrais azotés tels que les expéditions d'urée et de nitrate d'ammonium et d'urée vers l'Iowa, l'Illinois, le Kansas, le Nebraska, le Texas et la Californie. Union Pacific a dit à CF Industries sans préavis de réduire immédiatement le volume de voitures privées sur son chemin de fer. Cela signifie que CF Industries a dû réduire ses expéditions de 20 % pour rester en conformité.
"Le moment de cette action d'Union Pacific ne pouvait pas tomber à un pire moment pour les agriculteurs", a déclaré Tony Will, président et chef de la direction de CF Industries.
"Non seulement les engrais seront retardés par ces restrictions d'expédition, mais l'engrais supplémentaire nécessaire pour compléter les applications printanières pourrait ne pas parvenir du tout aux agriculteurs. En imposant cette restriction arbitraire à une poignée d'expéditeurs seulement, Union Pacific met en péril les récoltes des agriculteurs et augmente le coût des aliments pour les consommateurs », a déclaré Will.
Cette décision est particulièrement problématique pour le Midwest, où 90 % du maïs et 80 % du soja sont produits aux États-Unis. La région est un nœud critique du système alimentaire mondial, et le resserrement de l'approvisionnement en engrais ne fera qu'augmenter les prix des denrées alimentaires en réduisant les récoltes.
Les agriculteurs ont subi des pressions en raison des coûts record des engrais et du diesel.
- voir graph sur site -
CF Industries a publié un avertissement inquiétant sur le manque d'engrais dans le Midwest cette année et sur la façon dont cela pourrait causer des problèmes d'approvisionnement alimentaire :
« Si les agriculteurs ne sont pas en mesure d'obtenir tous les engrais azotés dont ils ont besoin pour la saison en cours en raison de perturbations de la chaîne d'approvisionnement telles que les restrictions de transport ferroviaire, la société s'attend à ce que le rendement soit inférieur.
"Cela prolongera probablement le délai de reconstitution des stocks mondiaux de céréales. Les faibles stocks mondiaux de céréales continuent de soutenir les prix élevés du premier mois et à terme des cultures consommatrices d'azote, ce qui a contribué à la hausse des prix des denrées alimentaires", a déclaré CF Industries.
RépondreSupprimerJosh Linville, directeur des engrais chez StoneX, a qualifié cela de moment de "cygne noir" pour le Midwest.
En réponse aux coûts record des engrais et à l'approvisionnement limité, certains agriculteurs ont déjà fait passer des millions d'acres du maïs au soja cette année (le soja nécessite très peu d'engrais par rapport au maïs).
- voir graph sur site -
Le mois dernier, un tweet de Douglas Karr, le fondateur du blog d'entreprises Martech Zone, a fait remarquer que "les médias ne vous préviennent même pas" qu'une crise alimentaire en Amérique est en train d'émerger.
https://www.zerohedge.com/commodities/black-swan-event-top-us-fertilizer-producer-hit-rail-delays-midwest
Des « réfugiés climatiques » inattendus
RépondreSupprimerle 16 avril 2022
Dans le nord des États-Unis les hivers rigoureux et longs sont devenus la norme. Il y a quelques jours dans le nord de l’Etat du Montana les agriculteurs s’apprêtaient à semer des céréales mais leurs efforts ont été ruinés par un blizzard provoquant un chute de neige de 40 cm. Dans des villes comme Chicago ou Minneapolis les habitants en ont assez de ces hivers rigoureux de plus en plus fréquents et de plus en plus longs alors ils ont décidé de migrer vers le sud. Ce sont des réfugiés climatiques au sens strict du terme. Un habitant de Madison (Wisconsin) émigrant dans le sud de la Floride sera soumis à des températures moyennes de 14 degrés supérieures à celles de sa ville d’origine … et il survivra sans problème. Ce mouvement migratoire a été révélé par l’étude de l’évolution des loyers au nord des USA et dans le « Sun Belt ».
- voir carte sur site -
Les loyers pour un logement convenant à un couple avec un enfant ont régressé à Buffalo (Etat de New-York) et n’ont augmenté que de 8 % à Milwaukee (Wisconsin), ce qui est très inférieur à la moyenne nationale se situant autour de 22-25 %. À noter que le prix des loyers n’est pas pris en compte aux Etats-Unis (comme en France) dans le calcul de l’inflation. Qu’à cela ne tienne, les réfugiés climatiques américains acceptent de louer un logement de taille très moyenne à Tampa (Floride) à 2100 dollars par mois après avoir quitté celui qu’ils louaient à Buffalo 1230 dollars. Avec l’augmentation du prix du gaz, plutôt modérée aux Etats-Unis, quand on n’a pas besoin de se chauffer on équilibre le budget familial.
Dans tous les États du Sun Belt les loyers ont progressé considérablement selon la vieille loi de l’offre et de la demande. Devant l’afflux de réfugiés climatiques les loyers dans l’aire métropolitaine de Miami ont augmenté de 58 % en deux ans et à Riverside, dans la banlieue est de Los Angeles, de 48 %. J’avoue que je n’irais pas m’établir dans cet endroit parmi les plus pollués de cette mégapole en arrivant du Montana, mais bon, quand le climat devient insupportable il faut faire des choix. Ainsi cette migration du nord vers le sud des Etats-Unis est le premier exemple de réfugiés climatiques bien documenté.
Source : ZeroHedge
https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/04/16/des-refugies-climatiques-inattendus/
Le parlement allemand REJETTE le mandat (l'obligation) proposé pour le vaccin COVID après des mois de débat
RépondreSupprimervendredi 15 avril 2022
par : Ramon Tomey
(Natural News) Le Bundestag – le parlement fédéral monocaméral allemand – a voté pour rejeter une proposition visant à rendre obligatoires les vaccins contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19). Il faisait suite à quatre mois de débats entre des députés concurrents et à de nombreuses révisions du projet de loi initial.
Le mandat du vaccin COVID-19 englobait à l'origine tous les Allemands âgés de 18 ans et plus. Cela a ensuite été révisé pour inclure uniquement les Allemands âgés de 50 ans et plus, comme en Italie. La troisième et dernière révision du mandat du vaccin a limité cela aux personnes de 60 ans et plus.
Cependant, la dernière version du mandat du vaccin n'a pas gagné du terrain au Bundestag et a été rejetée par 378 voix contre 296. L'alliance d'opposition entre l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) et l'Union chrétienne-socialiste de Bavière (CSU) a également soumis une proposition de registre des vaccins, mais celle-ci a également été rejetée. (Connexe: les législateurs allemands votent contre le projet de loi qui aurait rendu obligatoire les vaccins COVID-19 pour les personnes de plus de 60 ans.)
Le rejet par le Bundestag du mandat du vaccin COVID-19 a également révélé un fossé entre le gouvernement de coalition au pouvoir et la faction de l'opposition. L'alliance CDU/CSU était impatiente de refuser au gouvernement au pouvoir du chancelier Olaf Scholz une victoire politique, ce qu'elle a fait grâce au mandat de vaccination soutenu par le chancelier.
Selon la chaîne de télévision publique DW, Scholz a choisi de permettre aux députés de proposer et de voter sur des mesures de vaccination au lieu de laisser son cabinet présenter sa propre proposition. Le cabinet de Scholz est composé de députés de son Parti social-démocrate d'Allemagne (SDP), du Parti libéral-démocrate (FDP) et du Parti vert.
Le choix de la chancelière allemande d'accorder une marge de manœuvre à ses collègues de la coalition leur a permis de voter selon leur conscience. Plusieurs hauts responsables du FDP ont rejoint l'alliance CDU/CSU en votant contre le mandat du vaccin COVID-19, ce qui a conduit à son rejet.
Les députés se sont pointés du doigt après la défaite du mandat du vaccin – un coup dur pour Scholz. Les membres du SPD et des Verts ont reproché au FDP de ne pas s'être engagé envers les objectifs de la coalition. Ils ont également reproché à la CDU de ne pas permettre à ses membres de voter selon leur conscience, car l'alliance a voté selon les lignes de parti.
L'obligation de vaccination n'est pas nécessaire avec la diminution des cas, selon les députés
Le rejet du mandat du vaccin COVID-19 intervient alors qu'environ 76 % des Allemands ont été entièrement vaccinés avec deux doses. Environ 59 % des Allemands ont reçu des injections de rappel.
Le député Tino Sorge de la CDU a fait valoir que la vaccination obligatoire n'était pas nécessaire, étant donné que les cas de COVID-19 diminuaient dans toute l'Allemagne. Il a également cité la situation actuelle qui ne montre pas un système de santé débordé ni une situation d'urgence dans les unités de soins intensifs des hôpitaux allemands. Sorge a ajouté qu'un tel mandat ne serait pas utile si une nouvelle variante résistante aux vaccins circulait à l'automne.
RépondreSupprimerLe vice-président du Bundestag Wolfgang Kubicki du FDP était d'accord avec le point de Sorge concernant l'émergence possible d'une souche de SRAS-CoV-2 résistante aux vaccins, ajoutant que les vaccins "ne nous aideraient pas à atteindre l'immunité collective". Le membre senior du FDP a également mentionné que forcer les adultes à se faire vacciner contre le COVID-19 était inconstitutionnel. "Ce n'est pas le travail de cette maison de protéger les adultes contre leur propre volonté", a déclaré Kubicki.
Pendant ce temps, la députée Alice Weidel a entièrement dénoncé le mandat du vaccin. Le chef de la faction du parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) au Bundestag a fait remarquer que la proposition n'était « pas seulement radicalement hostile à la constitution, mais une mesure totalitaire. Elle a expliqué qu'exiger que les Allemands âgés de 60 ans et plus se fassent injecter le vaccin COVID-19 servait de mesure pour donner à Berlin plus de pouvoir sur la liberté des citoyens.
Le ministre de la Santé Karl Lauterbach du SPD a finalement exprimé sa préoccupation face au rejet du mandat du vaccin, mais a exhorté ses collègues députés à passer à autre chose. "C'est une décision très importante, car maintenant la lutte contre [COVID-19] à l'automne [est] devenue beaucoup plus difficile. [Mais] blâmer politiquement n'aide pas. Nous passons à autre chose », a tweeté Lauterbach.
HealthFreedom.news a plus d'histoires sur l'Allemagne et d'autres pays rejetant les mandats de vaccination.
Regardez la députée Emilia Fester du parti des Verts ci-dessous critiquer la faction AfD de Weidel pour avoir refusé de se faire vacciner.
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Cette vidéo provient de la chaîne WAKE UP sur Bright
This video is from the WAKE UP channel on Brighteon.com.
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Ever since introducing vaccine passports, covid cases in Germany have gone parabolic.
Sources include:
Eugyppius.com
DW.com
Brighteon.com
https://www.naturalnews.com/2022-04-15-german-parliament-rejects-proposed-covid-vaccine-mandate.html
Rappel qu'il ne s'agit PAS d'un 'vaccin' mais seulement d'une Expérimentation génique d'essais.
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