Avec cette lubie hydrogène coûteuse pour le contribuable et l’économie française, déjà dénoncées en 2014 par France Stratégie, de qui se moquent le gouvernement, les élus et la SNCF ?
Par Michel Gay.
4 NOVEMBRE 2020
Le projet de train à hydrogène de la SNCF pour 2022 « quoi qu’il en coûte » semble principalement destiné à aspirer l’argent des contribuables pour se donner une image verte. Ce greenwashing permet de se gaver de généreuses subventions distribuées par la France et l’Europe.
Ce n’est pas grave, nous sommes tous si riches !… Surtout ces derniers temps.
UNE LETTRE « POUSSE-AU-CRIME »
Mais, à sa décharge, la lettre de mission d’Édouard Philippe, alors Premier ministre, adressée au député Benoit Simian en 2018 pour une étude sur les trains à hydrogène est un pousse-au-crime visant à montrer que l’hydrogène est l’avenir de l’humanité.
Cependant, cette lettre indique explicitement : « Vous tiendrez compte dans vos réflexions des objectifs du gouvernement en matière de maîtrise de la dépense publique. »
Mais le député Benoît Simian vante les mérites du train à hydrogène dans son rapport de 2018 sans tenir compte de cette recommandation puisqu’il a omis de chiffrer le coût du développement des trains à hydrogène : « Le profil des lignes (trafic suffisant, profil de ligne adapté et enjeu de zéro émission) doit maintenant faire l’objet de chiffrages ».
En revanche, sans savoir combien ce projet hydrogène coûtera, ce rapport s’attache longuement à mobiliser des subventions pour alimenter cette pompe à fric !
À la lecture de ce rapport (extrait en annexe), il semble plutôt que l’hydrogène soit une opportunité pour profiter honteusement de subventions publiques !
Et ça tombe bien, le Plan de relance français de 30 milliards d’euros prévoit 2 milliards d’euros pour l’hydrogène ! Nicolas Hulot était un petit joueur avec ses 100 millions d’euros en juin 2018…
DES ÉMISSIONS INSIGNIFIANTES
« Le transport ferroviaire a peu d’impact sur la pollution » selon le député Simian. C’est un mode de transport « à faible empreinte environnementale » déjà beaucoup plus propre que les autres modes, notamment routier, même s’il existe aussi une part de la pollution locale de tous les trains (y compris hydrogène) due aux frottements rails/roues et des freins.
La consommation « énergie » du transport ferroviaire est d’environ 0,85 million de tonnes équivalent pétrole (Mtep) : 0,15 Mtep pour le gazole et 0,7 Mtep (7,5 TWh) pour l’électricité.
En France, le transport ferroviaire représente seulement 0,4 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports.
Selon le rapport Simian, en 2015, le secteur des transports a émis 132 millions de tonnes équivalent gaz carbonique (126 pour les modes routiers et 6 pour tous les autres modes confondus), dont seulement 0,5 pour le ferroviaire (0,4 %).
Au vu de ces chiffres, est-il vraiment utile de dépenser des millions, voire des milliards d’euros pour si peu ?
Il s’agit encore de tondre un chauve avec une tondeuse hors de prix.
Les émissions de gaz carbonique des trains régionaux (TER) non électrifiés, et donc roulant actuellement au diesel représentent en moyenne 153 gr gaz carbonique/km-passager. Elles peuvent grandement varier (selon les lignes et leurs fréquentations en passagers) de 100 à plus de 1300 gr gaz carbonique/km-passager.
Par comparaison, celles des TER électriques (avec des lignes électrifiées) sont en moyenne de 40 gr gaz carbonique/km-passager.
Environ 450 trains devront être renouvelés à partir de 2028/2030 et le reste sera renouvelé 10 à 15 ans plus tard. Aujourd’hui près de 1000 trains TER (bimodes ou seulement Diesel) circulent en France sur près de 30 000 km de réseau ferré français.
Environ 80 % des circulations (mesurées en trains/km) sont réalisées par des matériels à traction électrique sur plus de 15 000 km de voies sous caténaires. Les 20 % restants correspondent à un quart des matériels roulants au diesel sur la moitié des lignes qui ne sont pas électrifiées, soit environ encore 15 000 km.
Un TER diesel de la SNCF effectue entre 600 et 1000 km par jour et consomme environ 180 litres de gasoil par 100 km (avec 10 km comme valeur moyenne entre les arrêts).
À vitesse constante, la rame (2 motrices) consomme environ 1 litre de diesel par km (ou 3 kWh/km appliqués « aux roues »), et 8 litres par arrêt/redémarrage (24 kWh « aux roues »).
La France consomme chaque année 73 millions de tonnes de produits pétroliers dont 33 de gazole.
ÉLECTRIFIER AVEC QUOI ?
L’installation de caténaires pour électrifier des petites lignes est coûteuse : environ 1 million d’euros par kilomètre de voie simple, et 2 millions pour une ligne à double voie.
Les lignes dont l’électrification est socialement ou économiquement intéressante, surtout avec de l’hydrogène décarboné, sont désormais peu nombreuse même en récupérant une partie de l’électricité pendant les ralentissements !
En effet, la production d’hydrogène par électrolyse reste aujourd’hui une aberration économique, environnementale et sociale.
Le mieux serait de laisser les motrices diesels sur les petites lignes. Mais s’il fallait vraiment absolument éviter cette consommation dérisoire de 0,15 Mtep de gazole pour le transport ferroviaire, alors la solution certes encore coûteuse serait d’électrifier la totalité des lignes restantes pour environ 20 milliards d’euros… une seule fois.
La SNCF et Alstom ont racheté une compagnie allemande (ou est-ce l’inverse ?) qui essaie d’imposer en France et en Allemagne le train Coradia iLint hydrogène qu’ils ont développé.
L’alimentation électrique s’effectue avec deux piles à combustible (PAC) de 200 kW chacune, et une batterie tampon de 110 kWh (600 kg). Les 190 kg d’hydrogène compressés à 350 bars et la PAC (stockés sur le toit) permettraient de parcourir 800 km.
LA SOURCE HYDROGÈNE
Pour alimenter une dizaine de TER sur une ligne, chaque station hydrogène (de 5 MW consommant 120 MWh par jour) devrait fournir quotidiennement 2 tonnes d’hydrogène à environ… 10 euros/kg au lieu de 2 euros/kg par vaporeformage avec du méthane.
L’électrolyse de l’eau nécessite 60 kWh d’électricité par kilo d’hydrogène compressé à 350 bars.
Bien que l’utilisation des énergies renouvelables soit avancée dans le projet de la SNCF, la voie reformage du méthane (gaz naturel importé de Russie et d‘ailleurs) semble privilégiée car elle est 5 fois moins chère.
Mais cette technique émet 10 kg de gaz carbonique par kilo d’hydrogène produit.
« Concernant le ravitaillement en hydrogène, on pourra recourir à de l’hydrogène issu du vaporeformage à titre transitoire ou à de l’hydrogène fatal (sans méconnaître l’actuelle inconnue des coûts de purification de cet hydrogène très dépendant de la source) ou encore à de l’hydrogène obtenu par électrolyse ».
Le transitoire va certainement durer longtemps…
L’Allemagne a choisi d’utiliser de manière transitoire de l’hydrogène obtenu par vaporeformage. L’étape suivante (quand ?) devrait être celle de la production d’hydrogène par électrolyse à partir d’électricité décarbonée.
Mais l’astuce consiste à appeler « transitoire » ce qui restera permanent !
Ce train vert à l’hydrogène est une mascarade !
L’argent facile dégouline du ministère de l’Écologie et du Plan de relance. Il suffit de le ramasser à la pelle avec des études bidons et des projets idiots, surtout s’ils sont coûteux, pour absorber les lignes de crédits votés. Un investissement global de 3,4 milliards d’euros est prévu pour le financement de l’hydrogène vert d’ici 2023, et jusqu’à 7,2 milliards d’ici à 2030. Deux milliards sont inscrits dans le plan de relance.
DES TRAINS HYDROGÈNE EN 2022 ?
À l’issue des auditions, il est apparu au député Benoît Simian qu’une première circulation de trains à hydrogène vers 2022 était opportune, parallèlement à la circulation de trains avec batteries ou de trains hybrides (batteries-gazole).
L’hydrogène serait une alternative prometteuse pour la sortie du diesel pour le député Benoit Simian car « elle serait à maturité technologique, comme le prouve la circulation en Allemagne de deux trains Coradia iLint d’Alstom depuis le 17 septembre 2018 » (construites par Alstom en Allemagne) et que « des avancées importantes sont apparues au plan économique, par exemple sur les coûts des électrolyseurs alcalins en 2017 ».
Mais, malgré ces « avancées importantes », le député ajoute « un effort de la puissance publique (comprendre « des subventions ») est nécessaire si l’on veut que l’option générale de l’hydrogène dans l’économie française se transforme en succès ». Ou pas…
Cependant, le député reconnaît tout de même par ailleurs que « aujourd’hui, l’hydrogène obtenu par électrolyse reste encore trop cher », et que ce projet « doit maintenant faire l’objet de chiffrages ».
Avec un peu de bon sens, il aurait peut-être fallu commencer par là ?
Ce député et ses conseillers conduisent l’industrie française dans le mur au motif que « la capacité à susciter et soutenir un premier déploiement d’une flotte significative de trains à hydrogène peut permettre, en particulier sur les parties à l’amont de cette filière (construction de matériel ferroviaire, électrolyseurs, pile à combustible et dispositifs de stockage), de cristalliser en France et en Europe les centres de compétences et les centres industriels. »
Subventionner le Sapeur Camembert pour faire des trous afin de reboucher les trous précédents permettrait peut-être aussi de « cristalliser en France et en Europe les centres de compétences et les centres industriels » de pelles et de pioches.
Même la ministre chargée des transports d’alors (Élisabeth Borne) a déclaré lors de la présentation du plan Hydrogène le 1er juin 2018 : « L’hydrogène apportera sans aucun doute une part importante des réponses pour décarboner et dépolluer nos solutions de mobilité. »
EST-CE DANGEREUX ?
Oui, c’est dangereux ! Au nom de la planète, le principe de précaution est remisé, mais à tort. « Des évolutions réglementaires seront nécessaires… » écrit laconiquement Benoit Simian.
Et c’est un euphémisme car l’hydrogène est un gaz effusif (il traverse l’acier et les plastiques), explosif, très dangereux à manipuler et à stocker, notamment en espace clos. Ce qui n’empêche pas ce député d’écrire dans son rapport que : « en espaces clos comme tunnels et gare, l’hydrogène peut être une alternative pertinente »…
De nombreuses réglementations, notamment européennes, sont susceptibles d’être impactées (près de 20 textes de niveau européen) pour les installations fixes d’hydrogène.
Toutefois, selon ce rapport, la directrice générale de l’Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), bien qu’ayant noté l’absence de base législative et réglementaire pour ce qui concerne le transport d’hydrogène pour la propulsion des trains, ne voit pas d’obstacle important à une autorisation d’un matériel roulant à l’hydrogène en France avant 2022…
Une réglementation existe pour le transport ferroviaire d’hydrogène (cependant, il exclut les matières utilisées aux fins de propulsion du train), ou pour les véhicules routiers. Mais aucun texte, tant au niveau national que communautaire ou international, n’a pu être identifié comme pouvant être directement utilisé.
Malgré tout, Alstom pense qu’à long terme seul l’hydrogène répondra à l’objectif du zéro émission. C’est pourquoi cette société a développé la technologie de l’hydrogène pour les trains régionaux allemands (Coradia iLint), et se propose de l’adapter à des trains régionaux français.
IL SUFFIT D’AFFIRMER !
Benoît Simian poursuit : « Les actuels surcoûts de la filière de l’hydrogène conduisent à choisir ce vecteur d’énergie pour des transports permettant :
l’utilisation intensive du matériel, qui est plus cher mais qui peut être ravitaillé rapidement. »
Or, c’est justement sur les lignes non électrifiées et peu utilisées (donc peu intensives) que le train hydrogène est censé être utilisé !…
« le zéro émission, et même la diminution des nuisances sonores. »
Avec des caténaires, cet objectif est aussi atteint en France essentiellement grâce au nucléaire.
« des consommations régulières d’hydrogène dans la journée. »
Mais la régularité dans la journée n’est généralement pas le cas sur les lignes non électrifiées….
« des possibilités suffisantes d’emport à bord. »
C’est bien le cas des trains, mais est-ce une raison suffisante ?
« Sous cette grille d’analyse », le député en conclut que « le secteur ferroviaire apparaît clairement comme un mode intéressant ».
Ah bon ? Un autre aurait sûrement conclut le contraire !
Laurent Michel, directeur général de l’énergie et du climat au ministère de la transition écologique et solidaire, déclare lors de son audition du 24 juillet 2018 : « Dans un premier temps, la possibilité de faire appel à l’électricité sur le réseau qui s’inscrit dans le contexte du mix énergétique français particulièrement peu carboné peut être une solution transitoire, mais il restera nécessaire de démontrer la pérennité à terme d’une solution faisant appel à des modes de production totalement décarbonés de l’hydrogène. »
Il pense certainement à l’électricité totalement décarbonée issue du nucléaire… alors que son ministère travaille à la fermeture de 14 réacteurs nucléaires.
Et le Dr. Jörg Nikutta déclare à l’inauguration du train à hydrogène en Allemagne le 16 septembre 2018 : « Notre train à hydrogène remplacera les trains Diesel de manière bien plus économique. »
Déduction faite des monstrueuses subventions publiques ? Seule la (mauvaise) foi sauve !
Pierre Izard, le directeur général pour l’innovation à la SNCF, annonce le 23 octobre 2018 : « 2022 est notre objectif pour faire circuler un train à hydrogène accueillant des voyageurs. »
Pierre Izard croit certainement à cette vaste fumisterie partir du moment où il y aura des gogos et des politiciens cyniques pour lancer cette utopie et faire payer par tous cette folie verte.
Un coup de menton pour la communication politique permettra de dire « Voyez, la SNCF fait circuler des trains à hydrogène ! C’est bon pour la planète ! », comme pour le train fantôme frigorifique Perpignan-Rungis abandonné.
Avec cette lubie hydrogène coûteuse pour le contribuable et l’économie française, déjà dénoncées en 2014 par France Stratégie, de qui se moque le gouvernement, les élus et la SNCF ?
Annexe :
Extraits du rapport d’octobre 2018 du député Benoit Simian sur « Le verdissement des matériels roulants du transport ferroviaire en France », et visant à « mobiliser » des subventions :
« Concernant le financement, il faut très tôt mobiliser les établissements financiers, les organismes français (Caisse des dépôts et consignations, ADEME, fonds du Plan national Hydrogène, etc.), la Commission européenne, la Banque européenne d’investissement (BEI), l’ADEME, la Banque des Territoires, et enfin, dans le cadre du plan gouvernemental H2 annoncé le 1er juin 2018, la participation de l’ADEME au portage du financement apporté par l’État pour le premier Train Hydrogène est une des pistes naturelles à analyser en priorité.
Il importe […] aussi que le premier fonds de 70 millions d’euros constitué à l’occasion du plan national Hydrogène annoncé le 1er juin 2018 par le ministre de la transition écologique et solidaire (Nicolas Hulot), soit réservé aux premières expérimentations de trains à hydrogène.
Enfin, les crédits européens devront être mobilisés.
La mission a relevé que :
1) des opportunités de financement existent dans les contrats de plan État-Région (CPER) pour soutenir le déploiement d’une flotte suffisante…
2) des possibilités de financements européens dans le cadre des financements opérés par l’Innovation and Networks Executive Agency INEA (dispositif Connecting Europe Facility CEF, doté de 22,4 milliards d’euros dans le domaine des transports) existent, mais sont encore peu utilisées,
3) l’intérêt de principe de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour l’hydrogène permet de compléter les financements des CPER,
4) la possibilité de mobiliser des moyens du Plan national Hydrogène du Gouvernement est une opportunité pour, en amont, soutenir les projets industriels qui pourraient émerger dans le domaine des nouvelles activités de production de matériel et de composants ainsi que les premiers déploiements.
Ainsi, si l’hydrogène est une opportunité pour le transport ferroviaire en France, il est aussi une opportunité industrielle à prendre en considération ».
À la lecture de ce rapport, il semble plutôt que l’hydrogène soit une opportunité pour se gaver de subventions publiques ardemment recherchées et « mobilisées » !
« Selon le CEA, le coût actuel de l’hydrogène obtenu par électrolyse pourrait diminuer à condition que :
l’électrolyseur soit assez grand ;
sa durée d’utilisation régulière soit longue ;
le prix de l’électricité soit suffisamment bas ;
de nouvelles technologies (électrolyse à haute température, etc.) contribuent à faire baisser les coûts ».
Avec de telles conditions, il se pourrait aussi que l’hydrogène vert à bas coût obtenu par électrolyse ne voit jamais le jour.
La principale source d’énergie dans le monde en 2045 sera probablement le pétrole (27 %), suivi de près par le gaz (25 %), grand gagnant de la transition énergétique, et le charbon (20 %).
https://www.contrepoints.org/2020/11/04/383549-train-hydrogene-de-qui-se-moque-la-sncf
Nous avons toujours vu que les entreprises nationalisées devenaient incapables de produire et de rapporter car, les fonctionnaires qui s'en occupent ne connaissent rien au métier d'entrepreneur. Actuellement, c'est le cas pour le domaine médical où c'est la chienlit complète avec les idioties et gravidités accentuées chaque jour.
RépondreSupprimerIls se foutent de leur travail et, leur salaire n'a rien à voir avec les bénéfices à l'emploi occupé dans la partie qui leur est octroyée d'office.
Pourquoi ? Parce qu'il ne sont pas nés dans l'entreprise et ne se fient qu'à des statistiques et graphiques sortis en perspectives calculées par ordinateurs !
Ils ne respectent nullement les lois des marchés et ne discutent qu'entr'eux de leur maintien en place. Le domaine privé ne les concerne pas !
Lorsqu'ils reprennent une entreprise défaillante ils ne se posent pas la question du pourquoi elle l'est mais mettent en place une 'nouvelle entreprise' !! L'argent investi étant le cadet de leur soucis sinon le dernier !
C'est ainsi que naissent des escroqueries multinationales comme celle des 'énergies gratuites' qui ne rapportent rien et approfondissent le gouffre budgétaire.
Maintenant, ils 's'occupent' du corona. Qui a été défini (par eux !) comme étant un virus à qui ils allaient apporter un vaccin !!
Or, le 'corona' n'EST PAS un virus mais un microbe !
La différence est énorme !
Un virus est une nano-particule irradiante (radioactive par exemple) ou attirante (aimantée). Alors qu'un microbe (appelé aussi bactérie*) est VIVANT lui !
* le calcaire est aussi appelé calcium.
De plus, les mesures prononcées pour lutter contre ce microbe sont tout aussi rocambolesques qu'impardonnables pour des personnes qui se disent au-dessus des scientifiques sans avoir fait même 1 h d'étude scientifique !
Les 'masques' proposés ont un maillage INADÉQUAT au gabarit du dit microbe corona ! Le microbe corona a une taille de 0,1 micron à 0,5 micron (soit 1/10 000 ème de millimètre à 1/5 000 ème de millimètre !), tandis que les masques les plus fins (FFP2 'bec de canard' avec valve d'expiration ou N95 aux USA) ont un écartement de mailles de 3 microns !!! ce qui n'empêche nullement les entrées et sorties de nano-particules aux dimensions inférieures ! (Nous respirons toutes & tous 200 000 nano-particules par minute et 2 millions en activité physique).
Notons qu'il est impossible de fabriquer un maillage plus fin car l'air inspiré ou expiré ne passerait pas !
De plus, ces masques (dits 'médicaux' ou anti-poussières) refoulent le gaz carbonique expiré qui est re-respiré !
Identiquement aux emprisonnements à domicile où sans portes & fenêtres ouvertes s'accumule le gaz carbonique et restreint l'arrivée d'oxygène.
Les masques empêchent 30 % de l'oxygène d'atteindre les poumons ! Il s'ensuit des maux de tête et des pertes de mémoire irréversibles !
https://huemaurice5.blogspot.com/2020/10/une-neurologue-allemande-met-en-garde.html
Loi «sécurité globale»: un «coup de communication» qui peut «museler la presse» et «engendrer le chaos»
RépondreSupprimer15:18 04.11.2020
Par Mike Beuve
Les députés LREM Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue ont déposé une proposition de loi sur la sécurité globale. Parmi ces mesures, une vise à interdire la diffusion d’images non floutées des forces de l’ordre. Alexandre Langlois, policier et secrétaire général de VIGI, fait le point avec Sputnik sur l’efficacité d’une telle disposition.
«Vous connaissez tous des policiers ou des gendarmes qui sont insultés quand ils sont au supermarché avec leurs enfants ou leurs femmes.»
Lors de la commission des lois de l’Assemblée nationale lundi 2 novembre, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a apporté son soutien à la proposition de loi «relative à la sécurité globale». Déposée par les députés La République en marche Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue (ex-patron du RAID), elle sera débattue le 4 novembre, le gouvernement ayant engagé la procédure accélérée sur ce texte le 26 octobre.
Un projet de loi qui vise à renforcer la protection des agents de l’État. Pour ce faire, l’article 24 prévoit un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende en cas de diffusion de «l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police.»
L’objectif étant de «ne pas jeter en pâture» les forces de l’ordre «sur les réseaux sociaux», a expliqué le ministre de l’Intérieur en commission.
Sur BFMTV, Gérald Darmanin a enfoncé le clou en rappelant qu’il allait tenir ses engagements: «j’avais fait une promesse, qui était celle de ne plus pouvoir diffuser les images des policiers et des gendarmes sur les réseaux sociaux. Cette promesse sera tenue.»
Un article de loi «mal écrit»
Si les intentions sont louables, car les forces de l’ordre sont déjà victimes d’agressions lors d’interventions ou en civil, Alexandre Langlois, policier et secrétaire général de VIGI, fustige un texte qui pourrait «minimiser les peines encourues par les personnes qui veulent nuire à la police», avance-t-il au micro de Sputnik.
Comme il l’explique, actuellement en cas de menace de mort par exemple, les peines encourues sont trois ans de prison et 45.000 euros d’amende (Article 222-17 du Code pénal). Le secrétaire général de VIGI pointe également un article de loi «mal écrit», car «sujet à interprétation». En effet, comment déterminer objectivement si le but de diffusion est de «porter atteinte à l’intégrité physique ou psychique du membre des forces de l’ordre»? Ce critère s’avère donc très subjectif. Sans compter les risques de censure de la liberté de la presse.
«Les journalistes qui se sont beaucoup battus contre les dérives qu’ils ont malheureusement appelées violences policières, plutôt que de faire la différence entre violence légitime et illégitime, n’auront plus le droit de filmer et de diffuser par exemple.»
«Sur le terrain, pour les policiers, cela va entraîner des situations conflictuelles […] et au final cela va encore engendrer le chaos», prévient Alexandre Langlois.
RépondreSupprimer«C’est un coup de communication. D’un point de vue opérationnel, pour réellement protéger les policiers, il faut appliquer les lois qui existent, qui sont plus lourdes en conséquence pour les gens qui veulent nous menacer, nous harceler de diverses façons. Au pire, cela peut museler la presse», dénonce le syndicaliste.
Certains internautes ont rappelé qu’avec la loi «sécurité globale», l’affaire Benalla n’aurait pas pu être révélée.
Pourtant, les députés à l’origine de cet article, qui complèterait la loi de 1881 sur la liberté de la presse, ont mentionné que les mesures de floutage «ne font pas obstacle à la communication, aux autorités administratives et judiciaires compétentes, dans le cadre des procédures qu’elles diligentent». Suffisant pour rassurer les journalistes? Rien n’est moins sûr.
Atteintes à la liberté de la presse ?
Des personnalités politiques sont d’ores et déjà vent debout contre cette proposition. C’est le cas du député LFI Ugo Bernalicis, qui juge sur LCP que cette disposition «n’est pas acceptable dans une démocratie comme la nôtre», car «il ne sera plus possible de filmer les policiers en intervention sauf à les flouter.»
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une telle proposition voit le jour. En décembre dernier, Jean-Pierre Grand, sénateur de l’Hérault Les Républicains, avait essayé de faire adopter un amendement interdisant la diffusion d’image de forces de l’ordre en opération, dans le cadre de loi de «lutte contre la haine» sur Internet. Un amendement retoqué par le Sénat, au motif que la loi Avia concernait «les plateformes et non les individus».
Le lycée Hélène Boucher de Paris bloqué par des élèves dénonçant l’absence de protocole sanitaire contre le COVID-
Outre l’article 24, l’article 21, qui vise à déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre, et l’article 22, qui veut légaliser la surveillance par drone, suscitent bien des inquiétudes. La Quadrature du Net estime qu’«aucune de ces trois mesures ne serait utile dans une approche non-violente du maintien de l’ordre, dont l’objectif ne consisterait pas à combattre l’exercice légitime d’une liberté fondamentale, mais bien de l’accompagner.»
«A fortiori, ces mesures donneraient un pouvoir nouveau, dans un contexte où la contestation contre les violences policières grandit et où se fait criant le besoin de mécanismes démocratiques de contre-pouvoirs et de régulation du maintien de l’ordre.»
https://fr.sputniknews.com/france/202011041044696333-loi-securite-globale-un-coup-de-communication-qui-peut-museler-la-presse-et-engendrer-le-chaos/
Supprimer(...) l’article 24 prévoit un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende en cas de diffusion de «l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police.» (...)
Cette mesure sur les fonctionnaires pourra être étendue à TOUS les fonctionnaires (ministres et chefs d'États y compris qui sont - pour l'instant - qu'à demi masqués !) de façon à ce que PERSONNE ne sache à qui il a à faire. La télé pourrait être remplacée par la radio qui - elle-même - devra flouter la voix afin que personne ne la reconnaisse et, être elle même remplacée par le journal (imprimé sur papier-cul ?).
«Si vous ne voulez pas l'entendre, sortez d'ici !»: Véran hurle à l’Assemblée pour rappeler l’urgence épidémique - vidéo
RépondreSupprimer14:14 04.11.2020
Par Anastasia Patts
Après que l’Assemblé a limité la durée de l’état d’urgence sanitaire, Olivier Véran a souligné la gravité de la situation en indiquant que l’épidémie touchait tous les âges. Le discours a été suivi d’un brouhaha des députés mécontents, pour qui le ministre s’est écrié: «C'est ça la réalité […], si vous ne voulez pas l'entendre, sortez d'ici !».
Pendant un débat à l’Assemblée nationale au sujet de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a perdu son sang-froid alors qu’il cherchait à prouver que l’épidémie ne touchait pas que les personnes âgées.
En détaillant sa visite de la veille au Centre hospitalier Sud francilien de Corbeil-Essonnes (Essonne), M.Véran a précisé qu’«il y avait un jeune homme de 28 ans, dans un coma, intubé et ventilé» dans la première chambre:
«Il n’avait pas loin de dix pousse-seringue pour pouvoir à la fois l’alimenter et lui fournir les médicaments essentiels pour le maintenir en vie».
«Dans la deuxième chambre, il y avait un jeune homme de 35 ans en surpoids», a-t-il poursuivi alors que des rumeurs de voix mécontentes ont commencé à monter.
Le ministre s’est emporté aussitôt: «C'est ça la réalité mesdames et messieurs les députés, si vous ne voulez pas l'entendre, sortez d'ici!».
«C'est ça la réalité dans nos hôpitaux !», s’est-il exclamé à plusieurs reprises. «Vous êtes en train de débattre de sujets alors que nos soignants se battent pour sauver des vies dans ces hôpitaux», a-t-il crié, visiblement en colère. Cette phrase a été suivie par des applaudissements des députés de la majorité.
Délai de l’état d’urgence sanitaire
Olivier Véran est intervenu à l’Assemblée, après que les députés ont voté la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 14 décembre, au lieu du 16 février, date proposée par le gouvernement.
«Les fêtes de fin d’année sont un moment privilégié» et «il convient de tout mettre en œuvre pour permettre aux Français de se retrouver en famille», a argué Josiane Corneloup (Les Républicains) en nouvelle lecture du projet de loi de prolongation.
https://fr.sputniknews.com/france/202011041044696390-si-vous-ne-voulez-pas-lentendre-sortez-dici-veran-hurle-a-lassemblee-pour-rappeler-lurgence/
Aussi terrorisant que de dire "Si vous n'allez pas au cimetière c'est le cimetière qui viendra à vous !" Hahaha !
SupprimerEffectivement, avec la prison à domicile et la prison portative sur la gueule quand on sort, y a du vrai !
Nice, Vienne : combien d'attentats islamistes avant que l'on mette un terme à l'immigration de masse ?
RépondreSupprimermardi 3 novembre 2020
Combien d'attentats seront-ils nécessaires pour que l'on cesse d'allumer des bougies, la larme à l'oeil, en déposant un nounours et que l'on s'occupe de l'immigration massive, qui a dépassé les limites de l'acceptable pour nos pays, qui ne cesse d'augmenter, et met en danger notre civilisation européenne ? Charlie Hebdo publie des caricatures à Vienne ? L'Autriche a un grand passé colonial ? Combien de temps va-t-on encore confondre tolérance et faiblesse ? C'est une guerre de civilisation qui se déroule devant nos yeux. Il est temps de les ouvrir et de traiter le problème au fond au lieu de s'interroger sur les rayons alimentaires tout en glorifiant des caricatures de mauvais goût, à quoi l'on réduit la liberté d'expression et la culture française.
Après la France, l'Autriche. Il y en a eu d'autres, il y en aura d'autres. C'est une guerre de civilisation que nos dirigeants globalistes ne veulent pas reconnaître, ne peuvent pas reconnaître. Pour calmer la population, de temps en temps, un Macron fait une déclaration, pleine de mots, vide de volonté.
Parce que justement, nous avons déjà presque tout cédé. Si cela n'a pas commencé avec Macron, le processus s'est accéléré avec lui. Le processus de dénigrement de soi, de culpabilité constante, de légitimation d'un racisme anti-Blanc.
Reprenons quelques données de l'INSEE pour comprendre l'ampleur du problème :
En 2019, 6,7 millions d' immigrés vivent en France, soit 9,9 % de la population totale. 2,5 millions d'immigrés, soit 37 % d'entre eux, ont acquis la nationalité française.
Donc, 2,5 millions de personnes qui sortent ensuite des statistiques.
La population étrangère vivant en France s'élève à 4,9 millions de personnes, soit 7,4 % de la population totale.
Cela fait la population de deux villes comme Paris ou cinq Marseille.
Et, toujours selon l'INSEE, la plus grande partie d'entre eux vient d'Afrique ou du Magreb :
En 2019, 46,5 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique. (...) Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,6 %), le Maroc (12 %), la Tunisie (4,5 %), la Turquie (3,7 %)
Et le flux ne cesse d'augmenter :
- voir graphique sur site -
La quantité entraîne la qualité et au lieu de continuer à ouvrir béatement nos frontières, qui n'existent plus grâce à l'Union européenne, à ne plus pouvoir expulser les immigrés en situation irrégulière grâce à la jurisprudence de la CEDH, il faudrait commencer à se poser la question de l'intégration (et de la possibilité d'intégration) de la population qui vit - légalement - sur notre territoire, avec ou non la nationalité française, mais n'ayant pas la culture européenne. Et c'est beaucoup plus compliqué que "manger républicain" tout en réduisant la liberté d'expression à quelques caricatures de mauvais goût.
RépondreSupprimerAu lieu de s'interroger sur des cours de langue arabe à l'école, pour des jeunes qui, de toute manière, ne connaissent pas la culture arabe classique, ni cette grande civilisation passée - et ne veulent pas la connaître - il faudrait commencer par le français et la culture française, puisqu'ils vivent en France.
Au lieu de noyer notre histoire et notre culture dans un magma bien-pensant globaliste, nous pourrions recommencer à enseigner à nos enfants la grandeur de notre histoire nationale, complexe et mouvementée, à réhabiliter les classiques qui sont les piliers de notre civilisation, à cesser la flagellation collective et à se faire respecter, comme l'on respecte son prochain.
Mais pour cela, il faudrait des Chefs d'Etat, qui défendent l'intérêt national. Il faudrait des Etats souverains, capables de faire respecter leurs frontières nationales. Il faudrait un peuple fier de ses origines et de sa culture. Qui soit donc apte à la transmettre. Et non pas à se moyer dans une masse informe acculturée.
Il est temps de revenir à un raisonnement logique : les attentats sont le fait des islamistes, les islamistes prospèrent avec l'immigration de masse et l'affaiblissement culturel, social, économique et politique de nos pays. Donc, on ne peut pas régler le problème des attentats sans mettre un terme à l'immigration de masse, sans intégrer ceux qui sont déjà légalement sur notre territoire, sans cesser de dénigrer notre histoire et notre culture.
Comme l'écrivait Camus, "Il est toujours aisé d'être logique. Il est presque impossible d'être logique jusqu'au bout." Car cela demande de prendre ses responsabilités - ce qui est beaucoup moins confortable que d'allumer des bougies et de déposer des nounours en pleurnichant quelques paroles contrites - mais tolérantes.
http://russiepolitics.blogspot.com/2020/11/nice-vienne-combien-dattentats.html
Un reconfinement entre carences d’État et morgue de l’exécutif
RépondreSupprimerLe confinement ultra-verrouillé à la française qu’on nous impose une nouvelle fois apparaît donc plus comme la résultante des dramatiques carences de l’État que comme celle de la nocivité intrinsèque du virus.
4 NOVEMBRE 2020
Par Nathalie MP Meyer.
Emmanuel Macron est doué d’un chic incomparable pour donner au moindre de ses mots et au moindre de ses mouvements un lustre politique qu’ils ne possèdent nullement.
Exactement comme à l’époque où il n’était qu’aspirant-Président en marche pour la conquête du pouvoir, l’essentiel de sa méthode de gouvernement réside non pas dans les réformes mais dans les impressions de réforme qu’il s’efforce d’enraciner dans les esprits par la magie d’une verbigération emphatique et de nouveaux machins politiques ronflants, à défaut de s’attaquer sérieusement à l’overdose d’étatisme qui forme la chaîne et la trame de tous les ennuis de ce pays.
Nul besoin de l’épidémie de Covid-19 pour cela – et l’on se rappellera non sans grincer des dents la parfaite inutilité du Grand débat national ou la démagogie inhérente à la mise sur pied de la Convention citoyenne pour le climat.
Mais avec la crise sanitaire doublée de sa crise économique et triplée de sa crise des libertés publiques, le théâtre de l’action que l’exécutif nous joue en lieu et place de l’action prend des proportions aussi grotesques que parfaitement délétères, compte tenu du second confinement dans lequel la France est à nouveau immobilisée depuis quelques jours pour une durée indéterminée.
Car souvenez-vous : alors que le premier confinement du printemps avait mis en évidence les dramatiques carences de notre monopole public de la santé par rapport à d’autres pays qui ne dépensent pas plus que nous en ce domaine mais s’en tirent considérablement mieux, une grande convention baptisée pompeusement « Ségur de la santé » qui s’est tenue avant l’été devait tout remettre à plat, de la prise en charge des patients au salaire des soignants en passant par le nombre de lits et les places en réanimation.
Résultat des courses, une enveloppe de 8,2 milliards d’euros par an a effectivement été consacrée à la remise à niveau des rémunérations du personnel médical mais tout le reste, la mauvaise utilisation des moyens, la désorganisation des services en raison du passage aux 35 heures et les excès de la bureaucratie – tout cela a été rapidement éludé, avec la conséquence assez effroyable de relancer aujourd’hui le débat sur le manque de lits de réanimation équipés, comme si l’on ne vivait pas depuis huit mois sous la menace du coronavirus.
Comme pour les masques, qualifiés d’inutiles en début de pandémie par le ministre de la Santé Olivier Véran pour essayer de couvrir la pénurie due à l’imprévoyance de notre monopole étatique de la santé, il faudrait maintenant admettre que si le gouvernement n’a pas créé davantage de places pérennes en réanimation par rapport au printemps (de 5085 à 5800), c’est uniquement parce qu’il faut 11 ans pour former un anesthésiste réanimateur, ce qui rendrait la nouvelle ressource inexploitable à court terme.
RépondreSupprimerUn argument qui ne convainc pas les professionnels dans la mesure où il suffirait de quelques heures pour former quelqu’un qui est déjà médecin aux exigences de la surveillance des malades du Covid. Mais alors, il faudrait retirer des médecins de leurs tâches habituelles ! objecte-t-on. Et il faudrait reconvertir des lits. En effet ; pénurie partout. Et c’est là qu’Emmanuel Macron, la mort dans l’âme, reconfine tout le monde pour ne pas placer les médecins face à un tri insupportable entre patients.
Avant cela, nous avions eu droit au sketch des couvre-feux imposés de 21 heures à 6 heures dans le but de limiter les occasions de contamination : au moment précis où le gouvernement annonçait leur extension aux deux-tiers de la France, ce qui laissait supposer que l’on savait exactement où et quand les gens se contaminaient, le ministre de la Santé lançait « en même temps » une étude pour rechercher les lieux où les Français étaient contaminés ! (Live Figaro, 18:03)
Dans ce contexte d’impréparation maquillée par une succession d’approximations et de petits mensonges – dont le moindre n’est certainement pas le faux chiffre de 527 morts du Covid en 24 heures utilisé par Emmanuel Macron pour justifier le durcissement de sa politique sanitaire – le confinement ultra-verrouillé à la française qu’on nous impose une nouvelle fois apparaît donc plus comme la résultante des dramatiques carences de l’État que comme celle de la nocivité intrinsèque du virus.
Le gouvernement ainsi que bon nombre de commentateurs prennent alors grand soin de nous préciser que tout le monde reconfine et que la décision de la France n’est jamais que parfaitement cohérente et responsable compte tenu de la dégradation globale du contexte sanitaire.
Mais ceci ne saurait masquer le fait que le mot « confinement » recouvre des modalités extrêmement variables et que la France est le seul pays à avoir mis en place non pas un mais trois formulaires d’attestation de déplacement dérogatoire, sans compter l’attestation sur l’honneur de retour de vacances de Toussaint !
Quelqu’un de vraiment très gentil pourrait éventuellement mettre tout ceci sur le compte des tâtonnements légitimes d’un exécutif confronté à une menace radicalement nouvelle. Mais force est de constater qu’au-delà des aspects purement sanitaires, la réponse gouvernementale à la dégringolade économique que nous vivons du fait des restrictions est hélas parfaitement conforme à ce que la France adore faire depuis quarante ans : de l’administratif, de la bureaucratie, de la dépense publique, du déficit public et de la dette publique plus que partout ailleurs, ainsi qu’un sens de « l’équité » qui revient comme d’habitude à aligner tout le monde sur le plus bas niveau.
C’est ainsi que face à la fronde des commerces de proximité qui étaient dans l’obligation de fermer tandis que les grandes surfaces pouvaient rester ouvertes, le gouvernement Castex a décidé non pas d’autoriser la réouverture des premiers, avec tous les protocoles de protection sanitaire voulus, mais de fermer les rayons des produits non essentiels des secondes (vidéo, 01′ 50″) :
RépondreSupprimerSachant qu’un produit essentiel pour moi n’est pas un produit essentiel pour vous – par exemple de nouvelles chaussures pour votre enfant qui, lui, continue de grandir et d’aller à l’école – mais un produit essentiel « tel que permis par le gouvernement », ainsi que l’écrivait non sans une certaine ironie le DG de la FNAC dans le communiqué où il prenait acte de cette décision.
Plus effarant encore, l’inoxydable satisfaction teintée d’une bonne conscience à toute épreuve dont notre ministre de l’Économie, des finances et de la relance fait montre devant tout ce qu’il fait et dit, quitte à changer en permanence de chiffres et d’avis.
Pour les avis, on se rappellera simplement qu’il était partisan de l’ouverture des librairies indépendantes lors du premier confinement. Et pour les chiffres, la décision de confiner une deuxième fois rend évidemment obsolète tout ce qui avait été acté lors de l’élaboration du PLF 2021. Pour l’année en cours, Bercy tablait sur un recul du PIB de 10 % et ce sera 11 %. Le déficit public devait atteindre 10,2 % du PIB et ce sera 11,3 %. La dette publique devait se limiter à 117,5 % du PIB et ce sera 119,8 %.
Mais pourquoi se lamenter ? Une récession de 11 % au lieu de 10 %, c’est une dégradation très modérée ! Car figurez-vous qu’avant le Covid, les fondamentaux de l’économie française étaient excellents, très « sains » comme disait Darmanin quand il était encore au budget.
La France n’a-elle pas réussi à ramener son taux de chômage en métropole en-dessous de 8 % à la fin de 2019 ? Une performance extraordinaire selon Bruno Le Maire (qui oublie opportunément de dire qu’en réalité la France fait partie des mauvais élèves de l’Union européenne en ce domaine comme dans celui des comptes publics).
Bref, poursuit le ministre, si l’on continue à appliquer sagement la politique économique du gouvernement et le plan de relance, tous les espoirs de rebond sont permis pour 2021 ! (vidéo, 01′ 32) :
Comme les précédents, ces chiffres sont à considérer avec la plus grande circonspection. Dans un scénario sanitaire à deux chocs élaboré en juin 2020, l’OCDE voyait la France finir 2020 sur 4
- voir graphique sur site -
Aujourd’hui, l’économie est à nouveau mise au ralenti et dans certains secteurs, elle est même carrément à l’arrêt pour la seconde fois cette année. Or l’économie, c’est tout simplement ce qui permet à chacun d’assurer sa subsistance et celle de sa famille. Fermez un petit commerce de proximité et vous empêchez un commerçant, ses salariés et ses fournisseurs de vivre.
Le Medef a annoncé qu’il allait faire des propositions au gouvernement afin de permettre la réouverture du plus grand nombre de commerces possibles dans les meilleures conditions sanitaires possibles. Espérons que l’indécente autosatisfaction de nos ministres ne les empêchera pas d’écouter la voix de la raison au lieu de réfléchir à la façon la plus sociale et solidaire de rédiger leur prochain décret d’interdiction.
https://www.contrepoints.org/2020/11/04/383551-un-reconfinement-entre-carences-detat-et-morgue-de-lexecutif
Port d’arme : le malentendu
RépondreSupprimerContrairement à ce qui est crié sur tous les toits, le port d’arme ne conduit pas à l’anomie : il conduit justement à l’ordre.
4 NOVEMBRE 2020
Par Marius-Joseph Marchetti.
« L’ordre n’est pas mère mais fille de la liberté. »
Pierre-Joseph Proudhon
Lorsqu’on dit que l’on souhaite libéraliser le port d’arme, une réaction haineuse est automatiquement exprimée envers l’émetteur de l’idée, même parmi ceux qui s’évertuent à défendre les droits naturels de chacun. Pourquoi donc ?
Quelques chiffres clés en rappel : chaque année aux États-Unis, il y a 30 000 morts par arme à feu. Sur ce nombre de morts, deux-tiers sont des suicides, donc 10 000 meurtres par armes à feu.
Combien d’usages défensifs d’armes ? Selon les études, entre 400 000 et 2,5 millions par an. Ainsi, depuis 30 ans, on a vu une explosion du nombre d’armes possédées par les Américains, et en même temps une baisse notable du taux de crimes, sans compter leur usage dissuasif mais qui ne peut malheureusement pas se voir (car comme le dirait Frédéric Bastiat, cet usage ne peut se voir car il n’a pas lieu, du fait de la dissuasion).
Oui, ces chiffres sont bien différents de ce que nous pourrions attendre après avoir écouté nos médias mainstream.
Les anti-armes utilisent également l’argument du déterminisme, qu’ils dénigrent lorsque cela les arrange par ailleurs, selon leur bon vouloir : s’il avait la possibilité d’être armé, un individu lambda serait forcément néfaste à l’innocent, car guidé par des pulsions incompréhensibles survenant en amont.
Ainsi, on culpabilise celui qui souhaite simplement pouvoir se défendre contre un éventuel agresseur en évoquant les effets nuisibles provoqués par ce droit à porter une arme, indépendamment de toute volonté de nuire à quiconque, alors que ceux- là même sous-entendent à l’inverse que les criminels (puisque la définition même du criminel est celui qui ne respecte pas la loi) hésiteront à se fournir des armes prohibées.
« La pitié pour le coupable est une trahison pour l’innocent. » Ayn Rand
On me dit souvent que « les Américains ont ce qu’ils méritent quand ils voient leurs enfants mourir, puisqu’ils ne prohibent pas les armes ».
Premièrement, si la prohibition des armes était aussi promue que dénoncée, même les hommes de l’État et affiliés ne devraient pas en posséder.
Défendre le fait que seuls certains devraient avoir le droit de porter des armes implique que ces individus ne sont pas opposés au port d’arme, mais seulement partisans de réserver ce droit à une élite.
C’est donc une attitude très hypocrite, élitiste et quasi dictatoriale puisque seuls ceux qui détiennent la possibilité d’user de l’arbitraire ont le droit d’abuser impunément d’un droit qui est le premier rempart contre un quelconque totalitarisme.
Ensuite, on phttps://www.contrepoints.org/2020/11/04/197878-port-darmes-le-malentenduourrait répliquer en disant que les proches qui pleurent les victimes d’un quelconque acte de cruauté par une arme à feu méritent également ce qui leur arrive puisqu’ils tolèrent la prohibition qui les a condamnés. Souvenons-nous que Charb, rédacteur en chef de Charlie Hebdo, avait demandé le droit de porter une arme, ce qui lui a été refusé.
RépondreSupprimerPort d'arme - René Le Honzec - contrepoints 216Enfin, l’interdiction du droit de porter des armes porte atteinte à ce qu’Ayn Rand appelle la loi objective.
Porter une arme, ou en posséder une sans autorisation, est puni par la loi, sans qu’aucun crime n’ait été à déplorer.
Ainsi, on punit un individu pour un crime qu’il n’a pas commis et qu’il ne commettra pas.
C’est la présomption d’innocence qui est attaquée ici. La loi punit alors les individus sur des suppositions et non sur des faits tangibles et démontrés. On punit l’innocent pour ce qu’il n’a pas fait et ne fera pas, au profit de ce que le criminel fera et ne se gênera pas de faire, prohibition ou pas.
Les agressions par exemple, ne se voient pas, car l’action n’a pas eu lieu grâce aux armes ; ainsi, comme pour tout, les gens ne s’intéressent qu’à ce qu’ils voient. De nos jours, les personnes nourries au lait de l’État ont appris à ne se servir que de leurs percepts, là où une réflexion prononcée et systématique est la clé de la survie de l’Homme qui ne peut se contenter de ses simples perceptions, à l’instar des animaux.
Il ne suffit pas d’avoir un esprit ouvert, mais un esprit actif pour s’intéresser aux faits et les adapter à nos prémisses.
Il est d’autant plus inquiétant que les personnes qui se revendiquent de l’interdiction du port d’arme se proclament le plus souvent défenseurs des minorités. Il y a une contradiction dans les termes : le premier agresseur, de quelque minorité qu’il soit, est l’État.
La contradiction ne s’arrête pas là. Ils ne défendent pas, même au contraire, ils attaquent les droits de l’individu (ce qui est une redondance, comme on peut si bien le voir dans la Vertu d’Égoïsme), car tout droit ne peut être qu’exercé individuellement.
Ainsi le terme « droit individuel » est une redondance là où « droits collectifs » est un oxymore.
« La plus petite minorité sur terre est l’individu. Ceux qui nient les droits individuels ne peuvent pas prétendre être des défenseurs des minorités. »
Ayn Rand.
https://www.contrepoints.org/2020/11/04/197878-port-darmes-le-malentendu
Covid : le monde se divise en deux catégories
RépondreSupprimerFace au virus, gardons la tête froide !
4 NOVEMBRE 2020
Par Margot Arold.
« Le monde se divise en deux catégories mon ami, ceux qui ont un revolver chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses. »
Il semblerait que cette réplique de Clint Eastwood dans The Good, the Bad and the Ugly soit tristement raccord avec notre actualité.
Non, pas seulement à propos du terrorisme. À propos du Covid.
DEUX CATÉGORIES…
Il y a ceux qui creusent leur propre tombe, qui admettent qu’« à situation exceptionnelle, décisions exceptionnelles ». Qu’il est normal d’être confiné pour faire baisser le taux de contaminations, pour sauver l’hôpital et ses pauvres soignants fatigués, ceux qu’on applaudissait à 20 heures en mars, faute de leur fournir du matériel pour se protéger.
Ceux qui sont contents que les commerces soient restreints, que les grandes surfaces soient punies car les « petits » souffrent face aux grands. Encore deux catégories.
Ceux qui trouvent judicieux de priver les personnes âgées de contacts, qui prônent la distanciation permanente. C’est pour leur bien qu’ils déclinent car ils vivent repliés sur eux-mêmes, le gouvernement n’en a que faire. Foin des contacts humains, puisqu’on vous dit que c’est pour votre santé ! Vous vivrez plus longtemps, mais isolés.
Ceux qui ne réalisent pas (encore) les effets du port permanent du masque dans l’environnement de jeunes enfants, privés de déchiffrer les expressions des visages, d’associer l’articulé et les phonèmes.
Et il y a ceux qui temporisent, et parmi eux, beaucoup de médecins (même si malheureusement, dans l’autre catégorie, il y en a aussi).
Le Covid, c’est d’abord ça :
- voir cadre sur site -
Chiffres issus de « COVID-19 Dashboard by the Center for Systems Science and Engineering (CSSE) at Johns Hopkins University (JHU) »
Ensuite, la prise en charge médicale a évolué depuis mars. On intube moins, et si des patients covid sont en réanimation, certains y sont seulement pour recevoir de l’oxygène sans pour autant nécessiter des soins intensifs. Ce genre de soin peut se pratiquer ailleurs qu’en service de réanimation. Les chiffres et la saturation du service seraient alors moins affolants.
LE RÔLE DÉLÉTÈRE DES ARS
RépondreSupprimerCe sont les ARS qui donnent les ordres pour la répartition des patients : ainsi, envoyer des patients à l’autre bout de la France parce que le service serait saturé et qu’il n’y aurait plus de place juste à côté, c’est une décision de l’ARS qui a « sectorisé » la prise en charge.
Curieusement, de nombreux patients sont transférés loin sans que la clinique la plus proche soit sollicitée pour leur prise en charge. Et pourtant, souvent… elle peut faire cette prise en charge ! Mais l’ARS a établi des secteurs aux critères incompréhensibles et oblige l’administration de l’hôpital, qui à son tour oblige les médecins à tranférer les patients là où cela a été décidé par l’ARS. Deux catégories, encore : les soignants, et les ARS.
Le système de santé est moribond, cornaqué par les ARS, non préparé, et n’a rien appris ni rien anticipé depuis la première vague.
Le secteur privé se voit encore une fois prié de déprogrammer des chirurgies estimées non urgentes pour faire de la place, et s’exécute… sans que l’ARS n’en tienne compte.
L’augmentation constatée des diagnostics tardifs voire trop tardifs suite au premier confinement ? Les cancers, les AVC, les problèmes cardiaques mal pris en charge parce que non détectés ou non suivis pour cause d’enfermement des patients qui ont peur du virus et ne consultent plus ? Cela recommence, exactement dans les mêmes circonstances.
ON PARLE DE CONFINEMENT, ET SI ON PARLAIT DE PRISE EN CHARGE ?
Pourquoi s’acharner à maintenir la peur alors que les chiffres sont loin d’être catastrophiques et que des traitements existent ? Les confinés pourraient reprendre un peu d’espoir, et accessoirement leur vie normale. Non, pas en attendant un hypothétique vaccin qui justifierait que nous soyons tous enfermés avant de l’obtenir, ce qui n’arrivera peut-être pas avant longtemps, voire jamais.
Les traitements que nombre de médecins mettent en place consistent à « bloquer la réplication virale lors de la première semaine avec du zinc et des ionophores ; et ensuite, inhiber la réponse immunitaire lors de la deuxième semaine de tempête cytokinique. »1
Évidemment cela suppose de savoir lire, en anglais, les publications scientifiques et de comprendre la physiopathologie du virus, d’avoir écouté d’autres informations que celles édictées par les sociétés savantes, ou le conseil scientifique, ou les instructions du ministère de la Santé qui a préconisé l’interdiction de l’hydroxychloroquine. Cette molécule qui était en vente LIBRE jusqu’en janvier et dont l’armée a fait des stocks « si jamais la chloroquine se révélait validée par les autorités de santé comme étant utile pour lutter contre le Covid-19″, a déclaré le ministère.
PETIT À PETIT, ON VA S’HABITUER À NE PLUS AVOIR DE LIBERTÉ. PLUS JAMAIS.
RépondreSupprimerLe monde est en train de devenir fou : on ne peut pas, au motif d’un virus qui va probablement durablement rester dans notre vie, tout interdire, tout réglementer. Plus ces interdictions perdurent, plus la population s’habitue aux restrictions.
La peur est aussi le seul moyen de cadenasser les esprits les plus fragiles : quand on a peur, on consent à tout, pourvu qu’on sauve sa peau. Et si ça ne suffit pas à soumettre les esprits, on dira que c’est pour sauver les autres.
Il est temps de réaliser qu’aujourd’hui nous sommes en train de nous soumettre et d’obéir à TOUT, que les mesures restrictives et coercitives vont s’empiler : mardi matin, le porte-parole de l’Élysée a proposé d’additionner les deux mesures les plus draconiennes : le confinement et le couvre-feu. Déclaration immédiatement démentie par Matignon.
Ainsi, le porte-parole de l’Élysée n’aurait-il pas eu les bonnes informations ? Les aurait-il fait filtrer trop tôt ?
Que croyez-vous qu’il vous attend ?
Les chasseurs ont obtenu une dérogation au confinement en début de semaine. N’allons pas trop les chatouiller… Justement, dans ce monde qui se divise en deux catégories, eux ont une arme chargée.
Il y a aussi la prévention : la vitamine D (surtout en période automnale, accentuée par le confinement) qui agit en inhibant certaines protéines de l’inflammation (comme les protéines Toll) ce qui a été démontré pour le virus Zika, de la dengue, ainsi que de la tuberculose.
https://www.contrepoints.org/2020/11/04/383572-covid-le-monde-se-divise-en-deux-categories
EXAMEN DES ARTICLES
RépondreSupprimerArticle 1er
Prorogation de l’état d’urgence sanitaire
- voir sur site -
http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion_lois/l15b3502_rapport-fond
Un autre 'mythe' du COVID-19 démoli: les écoles ne génèrent pas de taux d'infection, selon une étude
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 11/04/2020 - 13:30
Le retour aux écoles aux États-Unis a été mémorablement chargé de condamnés à mort comme le Dr Fauci qui s'est parfois allié aux syndicats (en particulier dans les plus grands districts américains comme Los Angeles, Chicago et New York) pour forcer les maires à accepter de longs retards dans l'enseignement en personne. à moins qu'ils n'acceptent des mesures de dotation en personnel et de ressources destinées à assurer la «sécurité des enseignants».
Des mois plus tard, la controverse qui a entouré la tentative du président Trump de forcer les écoles du pays à rouvrir, ce dont les médias ont soulevé une forte odeur (accusant le président de mettre en danger les enfants du pays pour quelque chose d'aussi trivial que «l'économie») a presque disparu.
Une multitude de tests aux États-Unis et à travers l'Europe qui ont été soigneusement surveillés et étudiés par des chercheurs ont été effectués. Et comme le rapporte Bloomberg, les taux de positivité dans des endroits comme New York étaient "extrêmement bas" - moins de 0,2%.
Bien que nous n'ayons jamais vu une augmentation des cas que certains craignaient de déclencher la réouverture des écoles, les taux d'infection dans les écoles ont plus ou moins suivi les taux de leur communauté environnante.
«Vous ne pouvez pas vraiment retirer l’école de la communauté», a déclaré Walter Gilliam, chercheur en politique éducative à la Yale School of Medicine. «La plus grande partie de cela, vraiment, est de savoir comment maintenir les taux de transmission dans un comté à un niveau que les écoles ont même une chance? Si les taux de transmission sont trop élevés, ils ne peuvent pratiquement rien faire pour l'empêcher d'entrer dans les écoles. "
Jusqu'à présent, les données montrent que les enfants ne sont pas les principaux propagateurs du virus a) entre eux b) entre eux et c) parmi leurs parents.
Si les taux de propagation dans la communauté sont élevés, alors les taux dans les écoles seront élevés. C'est le raisonnement qui sous-tend les décisions en France, en Allemagne, etc. qui ont ravivé la plupart des restrictions des fermetures de printemps, à l'exception des écoles.
Ces tendances sont valables dans le monde entier, pas seulement aux États-Unis. Une recherche menée par un organisme à but non lucratif tiers appelé Insights for Education a examiné les données de 191 pays et a révélé que la tendance était pratiquement la même partout, les taux d'infection dans les systèmes scolaires de la maternelle à la 12e année reflétant les taux de la communauté environnante.
D'autres preuves préliminaires suggèrent également que les écoles ne deviennent pas intrinsèquement des points chauds pour les virus. Insights for Education, une fondation indépendante qui conseille les départements de l'éducation et les ministères, a examiné les données de 191 pays entre le 10 février et le 29 septembre et n'a trouvé «aucun modèle cohérent entre le statut scolaire et les niveaux d'infection».
En Espagne, une deuxième vague de virus a commencé avant la réouverture des écoles. Une analyse a révélé que dans une région, les cas ont diminué trois semaines après la réouverture des écoles, dans une région, les cas sont restés stables et dans d'autres cas, le nombre a continué d'augmenter au même rythme. Un nouveau projet qui recueille des données sur les réouvertures aux États-Unis, le COVID-19 School Response Dashboard, a examiné les données de plus de 5000 écoles dans les 50 États américains et a constaté qu'à un pic de fin septembre, environ 3% des écoles ont signalé des flambées. de cinq infections ou plus.
RépondreSupprimerMais, étant donné qu'il s'agit d'un rapport Bloomberg, les journalistes notent que ce n'est pas parce que `` les experts '' se sont trompés sur le COVID-19 et son risque pour le système éducatif public qu'ils se sont trompés sur ... eh bien ... tout autre, aussi.
Aux États-Unis, les ouvertures d'écoles ont été compliquées et confuses par une Maison Blanche qui a minimisé les risques de l'enseignement en personne et des agences fédérales qui n'ont jamais publié de directives claires sur les pratiques sécuritaires. Cela a laissé l'élaboration des politiques aux États et aux gouvernements locaux qui se précipitent pour répondre à l'évolution du virus et à ce que l'on en a appris.
La possibilité d'ouvrir des écoles en toute sécurité, a déclaré Rainu Kaushal, chercheur clinique à la faculté de médecine de l'Université Cornell, Weill Cornell Medicine, à New York, dépend en grande partie de deux facteurs: la gravité de la propagation du virus dans la communauté et la gravité du problème. la communauté prend des précautions contre le virus.
Elle a déclaré que les écoles devaient également être agiles.
«Cette situation virale évolue si rapidement que l'on ne peut prendre la meilleure décision que pour les prochaines semaines», a-t-elle déclaré. "Et puis il faut vraiment faire le bilan à nouveau."
Pour être sûr, alors que les écoles K-12 ne se sont pas avérées aussi dangereuses que prévu, les étudiants restent un risque, avec des rapports sur les campus universitaires montrant que de grandes universités du pays deviennent de véritables boîtes de Pétri de la maladie. Les épidémiologistes surveilleront les chiffres au fur et à mesure que l'hiver progresse pour voir si le virus continue de s'intensifier à l'approche de la nouvelle année ou si les taux commencent enfin à diminuer.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/another-covid-19-myth-busted-schools-arent-driving-infection-rates-study-finds
USA 2020: On dirait un coup d'État, ça sent comme un coup d'État…
RépondreSupprimerNovember 5th, 2020
Avec 200 000 et 138 000 votes pour Biden apparaissant soudainement à 4 heures du matin dans le Michigan et le Wisconsin, ils n'essaient même pas de cacher la fraude électorale. Mais comme le collectif de médias a pu réprimer le plus grand scandale politique depuis le Watergate au cours des deux dernières semaines, il essaiera probablement de le refaire. La meilleure chose que tout le monde puisse faire maintenant, c'est de partager le message dès que possible.
La façon dont les élections sont normalement organisées, Trump a déjà gagné (écoutez Rudy Guliani), mais les médias travaillent dur pour que l'affaire Biden ait l'air d'être au top.
L'étrange apparition de 200 000 votes à 4 heures du matin:
Comme le dit Rudy Guiliani, dans de nombreux États, il était impossible pour Biden de gagner par les méthodes habituelles utilisées par les réseaux de télévision pour toutes les élections passées. Mais celui qui décide de ces choses a retardé l'annonce des États que Trump avait gagné. Les États Trump ont été retardés ou non déclarés, les États de Biden (comme l'Arizona) ont été appelés avec de nombreux votes à compter. Dans les États clés, à des moments critiques, le dépouillement des voix a été arrêté. Dans l'obscurité de la nuit, 200 000 votes purs Biden sont apparus. Quelles sont les chances ? 200 000 personnes d'affilée n'ont choisi aucun autre candidat ?
La Chine sera très heureuse
- voir graphique sur site -
Gateway Pundit et @Trollasaurus
Les votes du MI grimpent de 200 000 pour Biden du jour au lendemain.
La même chose s'est produite au Michigan, 138 000 votes sont apparus: 96 % d'entre eux étaient pour Joe Biden. Steve Bannon parle à un expert qui dit que cela ne s'est jamais produit à cette échelle. Il a également déclaré que, contrairement aux élections précédentes, ils ne disposaient pas de données sur le nombre d'absents ni de métadonnées habituelles à l'avance. Ils ne s'attendaient pas à ce que les votes soient ajoutés à 4 heures du matin. On leur a dit que ce serait le «lendemain».
@ScottAdamsSays: La législature du Michigan a refusé d'autoriser le décompte des bulletins de vote par la poste avant le jour du scrutin, comme le font d'autres États. Quelle raison autre que la fraude planifiée expliquerait cela ?
- voir graphique sur site -
Michigan, les votes bondissent de 138 000
C'est peut-être pourquoi Biden pourrait rester silencieux et ne pas faire campagne ces dernières semaines ?
Comptage des votes avec sauts par étapes:
Combien d'électeurs votent instantanément en groupe - Il en faut cependant beaucoup pour faire passer la ligne bleue au-dessus de la ligne rouge.
- voir graphique sur site -
Vote du Michigan Wisconsin
GatewayPundit:
Tout au long de la soirée d'hier soir, Big Tech a empêché le partage des tweets du président Trump et les médias de toute la nuit n'ont jamais permis au VP Biden d'être à la traîne. La Floride et le Texas étaient très tôt dans le coin de Trump, mais les médias n'appelleraient pas ces grands États pour Trump. Cela a empêché le président Trump d'être considéré comme le leader incontesté de la course. Les médias ont cependant appelé l'Arizona et la Virginie pour Biden, même si en Arizona, les dirigeants républicains disent qu'ils ont encore beaucoup de votes à compter. Le Wisconsin était une autre histoire.
RépondreSupprimerUn comté, le comté de Brown, où le président est en avance de 14 000 voix seulement 50 % des voix sont comptées. Pourquoi cela a-t-il été arrêté ? Les trois autres comtés restants à compter sont tous des comtés où le président Trump est en tête.
Hier soir, le président Trump était en tête toute la nuit dans le Wisconsin, mais les compteurs de vote ont lentement continué à compter, puis se sont arrêtés une fois que le VP Biden a pris la tête. Actuellement, FOX News montre que le VP Biden a augmenté de 11085 voix avec 5 % des voix restantes.
Les sondages de sortie montrent que Trump a conquis les indécis (54 % DJT à 40 % JB). C'était une victoire beaucoup plus grande dans les sondages Exit qu'en 2016 (45 % DJT contre 42 % Hillary).
Twitter ferme ces messages et au cours des 30 dernières minutes, @trollasaurus a été suspendu. Le compte Twitter de Trumps est jonché de messages supprimés avec des «messages de sécurité». Est-il le leader du monde libre ou Twitter ?
Trump a écrit ceci, mais Twitter l'a censuré. Pourquoi ce message est-il si dangereux ?
Hier soir, je dirigeais, souvent solidement, dans de nombreux États clés, dans presque tous les cas dirigés et contrôlés par les démocrates. Puis, un par un, ils ont commencé à disparaître comme par magie alors que les bulletins de vote par surprise étaient comptés. TRÈS ÉTRANGE, et les «sondeurs» l'ont complètement et historiquement faux!
Il s’agit de gérer les attentes, et tant que les électeurs démocrates penseront qu’ils ont gagné, il y aura des émeutes dans les rues s’ils obtiennent moins. Joe Biden a apparemment déclaré qu'il annoncerait qu'il avait gagné «avant 17 heures» et qu'il commencerait à mettre en place un cabinet et à assumer le titre de président élu. Ils nous ont dit que l'élection ressemblerait à une victoire de Trump ce jour-là, mais à une victoire de Biden plus tard. Twitter et Facebook nous ont avertis hier qu'ils marqueraient et supprimeraient tous les messages qui revendiqueraient une victoire avant que cela ne soit justifié. Nancy Pelosi nous a avertis que la Chambre déciderait du vainqueur si aucun président n'est décidé avant le 2 janvier. Les sondages disent "Biden" sans relâche depuis des mois.
De nombreuses personnes honnêtes vont croire que Biden a gagné légitimement, et une fois «saisies», elles ne lâcheront peut-être jamais ça ...
Steve Bannon interviewe Rudy Guliani (et d'autres)
MISE À JOUR: Retrouvez l'interview ici: https://twitter.com/JackPosobiec/status/1324012340149395458. C'est à partir d'aujourd'hui, après la décharge des votes de 4 heures du matin, et c'était la description la plus détaillée de ce qui se passait en profondeur dans les comtés du Wisconsin et du Michigan. Écoutez Rudy Guliani à 13 minutes et plus. C’est le meilleur commentaire que j’ai entendu sur l’élection. Assurez-vous de l'écouter.
Si vous ne pouvez pas le voir ci-dessous, suivez le lien ci-dessus. C'est vraiment extraordinaire. (Quelqu'un peut-il le copier ?)
RépondreSupprimerRichard Baris EN DIRECT https://t.co/rIPrV7FiLE
- Jack Posobiec
Si vous copiez quelque chose depuis Twitter ou youtube, faites de votre mieux pour le capturer ou le télécharger. Gardez la sauvegarde.
Lisez à quel point cela semble louche quand Fox appelle même l'Arizona alors que les républicains n'ont besoin que de 61% pour faire basculer l'État et que les bulletins de vote proviennent de zones favorables aux républicains. ht / Projet de loi C
Fox pensait-il que 98% étaient comptés ?
»Patrick LaForge, rédacteur en chef du New York Times, a tweeté:« Une erreur a été trouvée dans le flux de données d'Edison Research (utilisé par @nytimes et d'autres agences de presse) pour les résultats de l'Arizona - 86% des bulletins ont été comptés, et non 98 %. Le NYT n'a pas appelé l'État pour Biden, bien qu'il mène toujours. ""
http://joannenova.com.au/2020/11/usa-2020-coup-in-progress/
ÉTAT D'URGENCE, CONFINEMENT : DOUBLE CLAQUE À L'ASSEMBLÉE POUR LE GOUVERNEMENT
RépondreSupprimerpar PAOLO GAROSCIO
04/11/2020
La France a dépassé les 1,5 million de cas de Covid-19 confirmés.
Après le couac de communication de Gabriel Attal sur le couvre-feu à Paris et en Île-de-France, annoncé puis démenti dans la foulée, voilà que La République En Marche a subi un gros revers à l’Assemblée nationale : la prolongation de l’État d’urgence a été votée, mais il ne va pas du tout durer aussi longtemps que l’espérait le gouvernement.
L’État d’urgence prolongé… jusqu’au 14 décembre 2020 seulement
Afin de faire face à la pandémie de Sars-CoV-2, et afin de pouvoir prendre des mesures exceptionnelles par décret ou par ordonnance, le gouvernement souhaitait un prolongement de l’État d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février 2021. Le vote de cette mesure, prévu pour le 3 novembre 2020 à 21 heures à l’Assemblée nationale, ne s’est toutefois pas passé comme prévu.
Habitué à remporter haut la main tous les votes, les députés LREM étant majoritaires à l’Assemblée nationale, le gouvernement s’est retrouvé coincé : à 21 heures, le 3 novembre 2020, ils n’étaient pas assez nombreux. L’opposition, remontée contre les mesures de fermeture des commerces, entre autres, a donc mis les bâtons dans les roues du plan d’Emmanuel Macron et Jean Castex.
Les députés ont certes voté la prolongation de l’État d’urgence, mais… uniquement jusqu’au 14 décembre 2020. Pour ce faire, ils ont adopté un amendement de la députée Josiane Canteloup qui demandait une révision de la situation avant les fêtes de Noël.
Le confinement ne pourra pas être rallongé sur simple décision du gouvernement
Autre coup dur, peut-être même plus dur que le premier : l’adoption de l’amendement du dépuité Paul Molac. Ce dernier entraîne que le confinement généralisé de la population, qui a débuté le 30 octobre 2020 et doit se prolonger le 1er novembre 2020, ne pourra pas être prolongé sur simple décision de l’exécutif.
Désormais, pour prolonger le confinement si nécessaire, le gouvernement devra mobiliser ses troupes et faire voter une loi au Parlement, et ce avant le 30 novembre 2020. Si ça ne devrait pas être difficile, LREM ayant toujours la majorité à l’Assemblée, l’adoption est symbolique : Emmanuel Macron et l’exécutif n’ont plus ce pouvoir.
http://www.politiquematin.fr/etat-urgence-prolongation-assemblee-confinement-parlement-opposition-LREM-48120
CONFINEMENT #2 : BIENVENUE DANS LE MONDE DES SHADOKS !
RépondreSupprimerpar JEAN-PHILIPPE DUGOIN-CLÉMENT
05/11/2020
Bercy s'attend à une récession de 11% en France en 2020.
L'incohérence évidente des décisions de fermetures de commerces ciblés, prises par le Gouvernement dans le cadre du deuxième confinement a créé, chez de très nombreux Français, un fort sentiment d'injustice et renforcé la traditionnelle opposition entre commerce individuel et grandes surfaces (ou assimilés). Celles-ci pouvaient continuer à vendre des fleurs, des vêtements, des livres... alors même que les petits commerces - fleuristes, bouquinistes, libraires… - ont été contraints à la fermeture.
Se rendant compte de la rupture d'équité créée par leurs décisions, nos gouvernants, tels les Shadoks, décidèrent alors de remplacer l'injustice par le ridicule en restreignant l'accès aux produits des commerces fermés par leurs soins dans les mêmes grandes surfaces en leur interdisant de les vendre.
Double peine et seul résultat, pour se procurer un livre par exemple, il ne reste plus aux Français qu'à commander sur Amazon ou auprès sur d'autres géants du commerce en ligne basés à l'étranger avec les dégâts que cela peut parfois causer en termes de fiscalité et de création d'emplois sur notre territoire...
Comble de la bêtise et de la technocratie française !
Rarement une décision de ce type aura réussi à rassembler contre elle, en aussi peu de temps, autant d'acteurs économiques, d'élus et de citoyens.
De là à penser qu'il existe un risque de désobéissance civique généralisée, il n'y a qu'un pas... que je ne franchirai pas pour l'instant.
Je n'en dirais pas autant quand, au sortir de cette pandémie, dans quelques mois, les Français n'auront plus peur de la maladie, compteront leurs morts, seront face à un déclassement social et économique généralisé et demanderont des comptes à ceux qui ont décidé de tout, pour tout le monde, en comité restreint, dans l'entre soi des cabinets ministériels.
Ce que met en évidence cette injustice d'Etat et ce que tout le monde semble avoir oublié : l'enjeu n'est pas celui du commerce de centre-ville versus les centres commerciaux (dont beaucoup ont d'ailleurs pris des mesures de solidarité avec les commerces de centre-ville) mais celui de la survie du commerce physique, où des êtres humains croisent d'autres êtres humains, bref le maintien du lien social et de la proximité.
Au fond, en recréant une équité et une justice entre commerce physique et commerce dématérialisé, en agissant aussi vite pour rattraper cette situation qu'il a su créer tout seul, l'État sauverait non seulement le maillage commercial de notre pays, sa crédibilité pour les français et par la même se sauverait-il peut-être...
http://www.politiquematin.fr/absurde-confinement-france-shadocks-dugoin-48130
Vous avez connu la mort rouge ? (81: Nazional socialiste), voire qu'arrive la mort marron (Nazional républic).
SupprimerÉCOLOGIE CONTRE « ÉCOLOGISME » : LE CAS EMBLÉMATIQUE DU PROSPECTUS
RépondreSupprimerpar DANIEL ROLLAND
20/10/2020
Les prospectus publicitaires sont dans le collimateur depuis longtemps. Mais les menaces contre cet outil du quotidien se sont précisées avec l’interdiction annoncée de la distribution des prospectus dans les boîtes aux lettres en 2021. Une mesure qui ne fait pourtant pas l’unanimité, tant d’un point de vue social qu’environnemental. Voilà pourquoi.
« Interdire le dépôt de toute publicité dans les boîtes à lettres, à partir de janvier 2021 ». Voici l’une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat dont les résultats ont été rendus publics en juin dernier. Sur le volet « publicité », les 150 Français chargés de formuler des propositions ont été radicaux. Plusieurs idées sont bonnes – comme l’interdiction des publicités pour des produits responsables de fortes émissions de gaz à effet de serre –, certaines idées semblent anecdotiques – comme l’interdiction des avions publicitaires au-dessus des plages –, d’autres idées ont en revanche des conséquences qui n’ont pas été correctement estimées, sur le plan environnemental et sur le plan du pouvoir d’achat des Français. Les « bonnes idées » cachent souvent des vices cachés. Et l’interdiction de la distribution des prospectus publicitaires est un cas d’école de l’écologie dogmatique, « hors-sol » selon l’expression à la mode, un « écologisme » forcené, au détriment de l’écologie réelle.
Ce projet a été initialement repris, dès juillet, par le député du Maine-et-Loire Matthieu Orphelin, du groupe parlementaire Ecologie, Démocratie, Solidarité (EDS). Parmi les propositions, la fin des écrans vidéo publicitaires dans l’espace public et l’imposition d’un autocollant « Oui Pub » pour les gens désireux de recevoir des prospectus dans leur boîte aux lettres. Une proposition de loi dans « l’air du temps », électoralement avantageuse, mais qui n’aura pourtant même été discutée. « Too much » ? Probablement sachant que le gouvernement a par ailleurs voté au printemps dernier une directive punissant de 1500 euros d’amende les commerçants distribuant ces prospectus, dans les boîtes aux lettres ou sur les parebrises des voitures. Une amende pour le moins dissuasive.
Attention à la fracture Paris vs. Province
A Paris, le prospectus envahit plus facilement les rues que les boites aux lettres, ces dernières étant à dessein peu accessibles. De fait, le prospectus n’est perçu qu’à travers son impact visuel, cette pollution visible de l’espace public, sans considération pour son éventuelle utilité. Mais à défaut de séduire les Parisiens, le prospectus plaît aux Français : d’après l’étude CSA sur le parcours du courrier publicitaire (2015), les prospectus sont même plébiscités par 73% des Français. Motif principal : ils y trouvent des promotions qu’ils ne trouveraient pas ailleurs. Bons d’achat, ristournes, trois produits pour le prix de deux… autant d’arguments publicitaires qui ne ciblent pas forcément les CSP+ de Paris intramuros mais plutôt ceux qui optimisent le bouclage des fins de mois. Et rappelons qu’en 2019, la moitié des salariés Français touchait moins de 2 238 euros par mois. Du coup, les prospectus, ça intéresse du monde
De l’autre côté de la chaîne, la distribution de prospectus est également l’un des canaux de communication les plus prisés par les annonceurs, bien plus directs et fiables qu’une publication « boostée » sur Facebook et bien moins coûteux que d’autres supports, imprimés ou audiovisuels. Car leur impact est chiffrable : toujours selon l’étude CSA, « 89% des Français se sont déjà déplacés en magasin suite à la réception d’un imprimé publicitaire ». Une autre étude va d’ailleurs dans le même sens. D’après le baromètre des médias BALmétrie, les prospectus publicitaires conservent « une audience de haut niveau », 92 % des Français lisent régulièrement au moins un courrier publicitaire : chaque semaine, « 66,9 % des Français ont eu au moins un contact avec un imprimé publicitaire. […] Les imprimés publicitaires sont plus largement lus en début de semaine, dès réception, afin notamment de profiter des promotions débutant en milieu de semaine dans la grande distribution. »
RépondreSupprimerSachant qu’il existe sur le territoire hexagonal 26 millions de boîtes aux lettres, une évidence s’impose : interdire les prospectus publicitaires atteindra autant les ménages que les commerces de proximité. Une fausse bonne idée donc mise en avant par une Convention citoyenne dont les bonnes intentions – qui ne sont pas en cause – vont se heurter à la réalité socio-économique française.
Décrier l’imprimerie, une contre-vérité environnementale
Plus embarrassant, l’argument écologique à la base de cette volonté d’interdiction des prospectus risque de produire les effets inverses de ceux recherchés. Croire à la disparition pure et simple de la publicité est utopique (est-ce d’ailleurs souhaitable, au titre de l’information du consommateur ?), celle-ci va simplement migrer vers d’autres supports, essentiellement digitaux. Or, les supports imprimés sont bien moins polluants que leurs successeurs désignés sur support digitaux, pour ne prendre que cet exemple.
Les imprimeries des années 50 sentant l’encre et la graisse des rotatives font partie de l’histoire ancienne. En France, les entreprises du secteur ont même fait un bond qualitatif tout à fait remarquable depuis le début des années 2000. Tant dans les processus de production qu’au niveau des matières premières utilisées. Il suffit pour s’en convaincre de faire une recherche Google : tous les prestataires de service mettent en avant leur « écoresponsabilité ». A Saint-Michel-sur-Orge dans l’Essonne, l’imprimerie Lefevre met par exemple en avant ses labels (FSC C127790, PEFC 10-31-2174, Imprim'Vert, etc) et ses chiffres : « L’industrie papetière française utilise pour 60 % des papiers et des cartons récupérés qui sont recyclés et pour 40 % des sous-produits de la forêt tels que les produits issus des activités de sciage et les coupes d’éclaircie. L’industrie papetière française et européenne joue donc un rôle actif dans l’entretien et la gestion des forêts. Pour chaque arbre abattu dans les forêts bien gérées, 3-4 arbres sont replantés. Ces jeunes arbres absorbent plus de carbone que les vieilles forêts. » Résultat pour les imprimeries : -30 % de consommation d’énergie et -80% de rejet d’eau par rapport à l’an 2000.
Par effet miroir, l’impact environnemental de l’alternative digitale fait froid dans le dos : l’empreinte carbone d’un e-mail publicitaire est 15 fois supérieure à celle d’un courrier imprimé, celle d’une affiche digitale 10 fois supérieure à celle d’une affiche imprimée. En 2017, l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) a ainsi publié un rapport coup de poing, intitulé La face cachée du numérique. On y apprend par exemple que l’envoie d’un e-mail avec une pièce jointe équivaut à laisser une ampoule allumée durant 24 heures, ou que les mails professionnels d’une entreprise de 100 salariés représentent sur une année l’équivalent de 13 vols aller-retour Paris/New York. Rien que ça.
Aujourd’hui, l’empreinte carbone des prospectus déposés dans nos boîtes aux lettres est donc devenue dérisoire. A des années-lumière en tout cas de l’appétit gargantuesque de l’industrie du digital – entre la fabrication des téléphones et ordinateurs, et la consommation de bande passante – qui pousse sans cesse au clic, et donc à la surconsommation. Car c’est là sa raison d’être : sans clic sur les publicités, toutes les plateformes numériques – réseaux sociaux en tête – mettraient la clé sous la porte.
RépondreSupprimerC’est ce qui risque malheureusement d’arriver à toute une partie de la filière graphique française, avec les menaces contre la publicité et les supports imprimés. Des menaces indirectes sur le pouvoir d’achat d’une majorité des Français et des menaces directes sur l’emploi. Si tout le monde s’accorde sur l’objectif à atteindre, les moyens pour y parvenir méritent d’être plus soigneusement étudiés, pour éviter les contre-sens environnementaux. Le cas du prospectus est emblématique de ces contre-sens possibles ; une interdiction brutale ne ferait que favoriser un secteur digital dont les impacts environnementaux mériteraient d’être scrutée de beaucoup plus près. Mais ça c’est une autre histoire.
http://www.politiquematin.fr/ecologie-contre-ecologisme-le-cas-emblematique-du-prospectus-47886
Que cache la vermarq ? Les 'Gretamoilescouilles' veulent interdire les prospectus ? C'est-à-dire (pour moi) la fermeture de l'internet avec l'interdiction de recourir à l'imprimante et de distribuer l'information par autre voie que les journaux du gouvernement !
SupprimerRéponse: Imprimer en tête du prospectus: 'PAPIER-CUL' !
Et personne ne pourra vous empêcher d'en distribuer gratuitement même si c'est sur papier glacé !
Les commerces menacent-ils la santé des Français en restant ouverts ?
RépondreSupprimerAlors qu’on nous annonce maintenant une troisième vague, voire davantage, les commerçants mais aussi les restaurateurs et les gérants de bar doivent réaliser que c’est leur dernière chance de ne pas disparaître.
5 NOVEMBRE 2020
Par Sébastien Leblet.
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a déclaré sur BFMTV à propos des maires qui prennent actuellement des arrêtés municipaux autorisant les commerçants de proximité à maintenir leur activité :
Ces maires pensent qu’ils soutiennent les commerçants mais ils mettent en danger la santé des Français.
Quand 100 000 à 150 000 commerces sont actuellement menacés de faillite, et quand on sait les mesures sanitaires mises en place par les commerçants depuis le déconfinement de mai dernier (gel hydroalcoolique, protections en plexiglas, etc.), il est légitime de s’interroger sur ce qui semble être un biais de favoritisme en faveur de ce que nos gouvernants imaginent être l’avenir, à savoir l’économie sans contacts.
On ne peut en effet que constater la différence de traitement entre le géant de la vente en ligne Amazon dont les salariés travaillent actuellement dans ses entrepôts, les grandes surfaces généralistes et les petits commerçants.
LA DERNIÈRE CHANCE DES COMMERÇANTS
Alors qu’on nous annonce maintenant une troisième vague, voire davantage, les commerçants mais aussi les restaurateurs et les gérants de bar doivent réaliser que c’est leur dernière chance de ne pas disparaître et d’être remplacés à l’avenir par Amazon et les grandes chaînes de restauration et de café.
Alors qu’un premier confinement a déjà eu lieu au printemps et que nous pouvons prendre du recul sur les mesures prises à cette occasion, il semble légitime qu’ils demandent au gouvernement la preuve que le confinement justifie l’interruption de leurs activités, c’est-à-dire la preuve qu’il est indiscutablement à l’origine de la fin de la première vague de l’épidémie.
Si celle-ci est apportée, puisque d’autres commerces et d’autres entreprises sont autorisés à rester en activité, il est sensé qu’ils demandent au gouvernement la preuve que leurs établissements sont davantage sources de contaminations.
Enfin, s’il est confirmé que le confinement a permis la fin de la première vague et que leurs entreprises sont davantage contaminantes que celles qui restent ouvertes, il paraît légitime qu’ils demandent au gouvernement la preuve que l’épidémie de Covid-19, par ses caractéristiques, nécessite ces mesures de confinement, c’est-à-dire qu’elles sont bien proportionnées à la menace réelle, et non médiatique.
SE TOURNER VERS LA JUSTICE ?
Compte tenu des changements en cours, si les commerçants, restaurateurs et gérants de bar n’agissent pas rapidement dans ce sens, il n’y aura malheureusement pour eux plus d’après.
À défaut de preuves apportées par le gouvernement (on peut rêver…), il faut qu’ils saisissent urgemment la justice, tous ensemble.
Il n’y aura pas de seconde chance : s’ils n’obtiennent pas de rouvrir maintenant, ils risquent de ne plus jamais pouvoir le faire, sauf peut-être très ponctuellement, d’ici mai 2021. Et se condamnent définitivement à la faillite.
https://www.contrepoints.org/2020/11/05/383631-les-commerces-menacent-ils-la-sante-des-francais-en-restant-ouverts