- ENTREE de SECOURS -



mardi 3 novembre 2020

Quand le présent rejoint le passé …

  le 3 novembre 2020

Lorsque j’étais enfant le téléphone de la maison où je suis né était un vieil instrument, un petite caisse de bois surmontée d’un support où se trouvait le combiné microphone-écouteur et comprenant également une petite manivelle sur le côté. La ligne de téléphone qui longeait la route reliant le hameau où se trouvait la maison familiale et le village était « notre » ligne de téléphone car il n’y avait pas d’autre maison ou ferme agricole disposant d’un téléphone. Pour obtenir un correspondant il fallait tourner la manivelle et ce geste envoyait une impulsion électrique au central téléphonique du village. L’opératrice demandait alors à quel numéro de téléphone nous voulions être connecté et nous attendions une sonnerie qui indiquait que la connexion était établie. Tous les mois mes parents recevaient une enveloppe contenant une petite liasse de fiches cartonnées roses sur lesquelles étaient inscrits manuellement d’une belle écriture avec pleins et déliés les appels téléphoniques, l’heure et la durée des conversations ainsi que le numéro de téléphone appelé. C’était un avant-goût de ce qui allait être mis en place soixante-dix ans plus tard car l’opératrice pouvait s’offrir le luxe – illégal – de profiter par curiosité de la conversation téléphonique.

Aujourd’hui tous les appels téléphoniques, tous les messages écrits ou audio envoyés et reçus avec un téléphone cellulaire (ou fixe) sont enregistrés, étudiés avec des algorithmes sophistiqués, classés et archivés pour être éventuellement utilisés par la suite pour inonder chaque individu de publicités le plus souvent indésirables ou pour servir de supports à une enquête de police. De plus les téléphones cellulaires sont mobiles et notre localisation dans l’espace urbain ou même international est relevée scrupuleusement. À notre insu nous somme également géo-localisés par rapport à d’autres téléphones cellulaires. Par exemple quand le seul ami francophone que je vois régulièrement ici vient boire une bière ou un café à mon domicile le fournisseur d’accès au téléphone sait qu’il se trouve chez moi à telle heure de la journée à la date x du mois. L’opératrice du petit standard téléphonique de notre village connaissait tous les numéros appelés et tous les appels arrivant sur notre téléphone en bois avec une manivelle. Avec le gros annuaire téléphonique du département elle aurait pu ajouter des noms mais elle n’était pas payée pour ça. Aujourd’hui ce sont des robots qui mémorisent tout … Finalement je me dis que les technologies modernes n’ont rien inventé, elles ont seulement remplacé des personnes par des machines.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/11/03/quand-le-present-rejoint-le-passe/

60 commentaires:

  1. Que se passe-t-il dans la tête de Macron ? Sait-il ce qu'il fait ? Que veut-il au juste ?


    Dominique Muselet
    Mndialisation.ca
    lun., 02 nov. 2020 08:39 UTC


    Ces questions, tout le pays se les pose, à part peut-être quelques initiés ou commanditaires, les nantis comme les sans dents, surtout après l'annonce, toute en douceur et délicatesse, du second confinement qui va nous achever, avec l'habituel mélange lénifiant de vérités, de mensonges, de contradictions et d'autosatisfaction.

    tyhjEntre parenthèses, et sans vouloir faire une comparaison hasardeuse qui pourrait me mener en prison, car notre élite adore la liberté d'expression tant qu'elle n'en fait pas les frais...

    ...notez que sous l'affabilité de Pol Pot sous l'exquise courtoisie qui le faisait apprécier de tous, se cachait un idéologue psychopathe qui n'a pas hésité à sacrifier des millions de vies pour libérer son pays des séquelles physiques et morales de la colonisation, et restaurer son prestige passé, sur le modèle de la glorieuse civilisation de l'Empire d'Angkor. Je ne sais pas si Macron finira par faire autant de dégâts, cela dépend de sa réélection, mais nous savons désormais que sous ses manières doucereuses et son amabilité de surface, se cachent une grande dureté de cœur, un égoïsme triomphant et une totale absence de sens commun.

    Pour revenir à nos moutons, c'est le cas de le dire, il fallait voir la tête des habituels suppôts du pouvoir réunis sur les plateaux TV à la fin du discours de leur maître vénéré. Ils étaient atterrés, assommés, incrédules et perplexes. Pour une fois, ils doutaient ; pour une fois, ils ne savaient plus quoi dire, mais on pouvait les entendre penser : Qu'est-ce que c'est que ça ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce qu'il fout ?

    Trois hypothèses se disputent le terrain :

    Macron est fou, comme semble le penser Erdogan qui lui a enjoint d'aller « faire des examens de santé mentale ». Il agit et réagit au gré de ses caprices déments, délirants, comme Néron autrefois, en profitant du pouvoir dictatorial que lui donne la 5ème République.

    Macron est en mission, comme il l'a expliqué lui-même à un cinéaste en 2016:

    « Est-ce vous êtes en mission ?

    - Oui! ... Je n'ai jamais eu le sentiment que je faisais une carrière. Et depuis que je suis rentré dans le champ politique, je vis ça comme une mission.

    - Il y a une dimension de spiritualité ? relance alors le réalisateur du documentaire, derrière la caméra, Pierre Hurel.

    - Il y en a une. Et en tout cas la conviction qu'il existe une transcendance, oui. Quelque chose qui dépasse. Qui vous dépasse. Qui vous a précédé, et qui restera. »

    — Macron veut tout simplement se faire réélire et il profite, au coup par coup et sans le moindre scrupule, de ce qui lui permet de se faire passer pour le Sauveur de la nation. Le COVID-19 est une opportunité formidable de mettre le pays au pas, de se dédouaner de tout le mal qu'il a fait aux Français et à la France en le mettant sur le dos de l'épidémie, et de distribuer des milliards d'argent magique à de potentiels électeurs, une forme de clientélisme à grande échelle.

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  2. Personnellement, je dirais que c'est un peu des trois, car il faut être fou pour se croire investi d'une Mission quasi divine et il faut détenir le pouvoir, et un pouvoir quasi absolu, pour espérer la mener à bien...

    Depuis quelques temps, je lis l'Actu en continu du Collectif du même nom qui fait une revue de presse de gauche sur Mediapart.

    Je me suis rendu compte que chaque édition de cette revue permettait au lecteur, d'avoir un très bon aperçu de la politique nationale et internationale. J'ai utilisé l'édition des 28 et 29 octobre 2020, pour construire cet article. Je me suis concentrée sur la politique intérieure française et vous verrez que cette seule édition nous apprend à peu près tout ce que nous devons savoir pour comprendre ce qui se passe en France et nous faire une idée assez précise de ce que notre mal-aimé président cherche à faire et pourquoi. J'ai utilisé les articles que j'ai trouvés dans la revue pour dresser un tableau, une sorte de grille de lecture, de la situation et des objectifs de Macron et de « L'aristocratie stato-financière« , comme Emmanuel Todd appelle les hauts-fonctionnaires qui dirigent le pays et dont Macron est la quintessence.

    « L'aristocratie stato-financière » étend ses tentacules

    Selon un article de l'IREF intitulé Quand les professions libérales implorent le joug de l'État « la machine macronienne poursuit pourtant de manière méthodique sa politique illibérale tendant à renforcer sans cesse l'emprise de l'Etat sur la société. »

    Cette fois, ce sont les régimes d'indemnité maladie qui seront étendus aux professionnels libéraux. Macron en rêvait sans savoir comment y parvenir. Le COVID-19 lui en offre l'opportunité, au prétexte que « pendant la crise sanitaire, bon nombre de professionnels, tels des infirmières, des avocats, des architectes, ont été empêchés de travailler. »

    2. « L'aristocratie stato-financière » se débarrasse des organismes de contrôle indépendants

    Cette fois, c'est l'Observatoire de la sécurité des établissements scolaires. Le Café pédagogique s'en indigne en titrant : Ils ont osé !

    3. « L'aristocratie stato-financière » ne respecte pas les lois

    — Selon la Quadrature du Net, la police continue sa surveillance par drone malgré une interdiction :
    « Malgré une interdiction prononcée par le Conseil d'Etat en mai dernier, la Quadrature du Net affirme que les forces de l'ordre continuent d'utiliser des drones pour capter des images lors de manifestations. Pour enjoindre le préfet d'arrêter cette pratique, l'association vient de déposer un référé devant le tribunal administratif de Paris. »
    - Selon les Echos, les heures supplémentaires de la fonction publique ne sont toujours pas payées: 41,5 millions d'heures supplémentaires « stockées » dans la police et à l'hôpital selon la Cour des comptes.

    4. « L'aristocratie stato-financière » continue de détruire méthodiquement les services publics

    Le Café pédagogique, écœuré, en est réduit à faire de l'humour noir :
    « « Choyée » par le gouvernement, « priorité » du président de la République, l'éducation connait pourtant une baisse constante dans la dépense du pays. C'est ce que montre une Note de la Depp. Elle ne représente plus que 6.6 % du PIB national contre 6.8 % en 2017 » et « le salaire statutaire des enseignants français du primaire et du secondaire est inférieur de 18 % à la moyenne des pays OCDE. »

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  3. Selon le Dr Prudhomme interrogé par Le Média dans une vidéo intitulée COVID-19 : Nouveau naufrage sanitaire, en mars, il y avait 5000 lits de réanimation, malgré la promesse d'en avoir 12 000 lors de la « deuxième vague », il n'y en a toujours que 5000 et l'hôpital fonctionne toujours à flux tendus, c'est-à-dire sans réserves et sans stocks.

    5. « L'aristocratie stato-financière » fait exploser la dette

    « Les milliards de soutien à l'économie propulsent l'endettement de la France à des niveaux record. Dans quelle mesure cette dette est-elle gérable ? Faudra-t-il un jour rembourser tout cet argent ? » La réponse avec Jacques Sapir

    Comme l'explique très bien Bastien Lachaud dans la vidéo : Pas de politique sanitaire sans solidarité sociale.

    Les tarifs augmentent « Gaz : une hausse de 1,6% des tarifs réglementés d'Engie en novembre » et se libéralisent :
    « La loi prévoit l'extinction progressive d'ici à 2023 des tarifs réglementés de vente (TRV) du gaz. Engie a de ce fait cessé de commercialiser des contrats de ce type, mais continue pour l'instant d'appliquer ces tarifs aux consommateurs en bénéficiant déjà. À l'avenir, il ne restera plus que des offres dites de marché, aux prix fixés librement par les fournisseurs. »
    Par contre, « Les règles du chômage partiel classique se durcissent à partir du 1er novembre. Les salariés et les employeurs seront moins bien indemnisés. C'est le deuxième tour de vis depuis le début de la crise. »

    Et les mesures anti-pauvreté ne convainquent personne :
    « Selon l'association ATD Quart Monde qui réclamait l'augmentation des minima sociaux, les choix de l'exécutif relèvent d'un "mépris" et d'une "logique éculée consistant à opposer les bons pauvres, à qui l'on donnerait un coup de pouce pour les aider à retrouver le marché de l'emploi, et les mauvais pauvres, à qui l'on distribuerait des miettes.

    Pas davantage écouté par le gouvernement, Laurent Berger le secrétaire général de la CFDT, réclamait pour sa part une hausse de 100 euros du revenu de solidarité active (RSA) et la création d'"un RSA pour les jeunes" de moins de 25 ans. »

    7. Pour faire passer la pilule, « l'aristocratie stato-financière » a une potion magique : le dialogue social

    « Le dialogue social représente le meilleur antidote à la crise » titre BFM, citant « le chef du gouvernement » qui se tient prêt apparemment à endiguer « une vague de plans sociaux » (euphémisme néo-libéral pour licenciements et chômage), grâce à sa maîtrise parfaite de la communication.

    8. « L'aristocratie stato-financière » a aussi des mercenaires zélés pour détourner notre attention
    En nous faisant croire que c'est pire ou pareil ailleurs
    Le Soir titre : Semi-confinement dans une Allemagne qui a perdu le contrôle du coronavirus » alors qu'en réalité l'Allemagne va fermer simplement ses restaurants et ses centres sportifs et culturels.
    En nous faisant croire que le confinement a pour but de « sauver Noël »
    Nous on a compris et on se soumet de bonne grâce, mais les Italiens qui sont des idiots irresponsables se rebellent.
    En nous faisant rêver débout
    Sur le proche démantèlement des GAFA : « La pression s'accroît pour que Google, Facebook ou Apple soient séparés en plusieurs entités pour limiter les entraves à la concurrence. Sur le papier, les solutions sont simples. Mais les géants de la tech vont se battre ». Sans blague ?

    - Ou sur une UE unie et protectrice. L'UE propose un renforcement coordonné de la lutte contre le coronavirus, selon la Tribune.

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  4. En nous désignant des boucs émissaires : les musulmans, cela va de soi et désormais les islamo-gauchistes, alors que le vrai coupable, c'est, comme dit Hervé Kempf, le « capitalofascisme, qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d'égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques. »

    9. Le triomphe de l'hyper-capitalisme financier

    Si « l'aristocratie stato-financière » incarnée par Macron, peut faire tout ce qu'elle veut, sans rencontrer d'opposition, n'est-ce pas parce que le monde de Macron, l'ordre mondial du 21ème siècle, a déjà triomphé, comme le dit Olivier Passet ?

    « Nous ne sommes pas aujourd'hui à la fin d'un monde, mais bien à son apogée ... Jamais le grand rêve de la finance de marché de reporter les risques sur les autres agents, et notamment sur les personnes et de s'immuniser contre les aléas de l'économie réelle n'a atteint un tel degré. Si l'on veut avoir une preuve, il suffit de regarder les cours de bourse et tout ce qui a été mis en œuvre pour obtenir un résultat aussi improbable ... Les fonds de gestion d'actifs ont plus que jamais la main sur les choix d'investissement, autrement dit sur la construction du monde de demain. »
    10. Alors c'est quoi la Mission de Macron ?

    Ne peut-on pas conclure de tout ce qui précède que la Mission de Macron - et de l'aristocratie stato-financière française - est de nous « émanciper » de nos acquis sociaux, de nos protections sociales et de nos libertés, pour que, dépouillés de ces encombrants archaïsmes, nous puissions enfin entrer au paradis de « l'ordre mondial du 21ème siècle » qu'il nous a promis, un ordre dominé par le Grand Capital financier et technologique dans lequel nous serons tous ubérisés, vaccinés, tracés et robotisés pour notre plus grand bien ?

    C'est la Mission quasi-transcendantale que Macron s'est donnée, et il l'accomplira quoiqu'il nous en coûte, soyez-en sûrs.

    https://fr.sott.net/article/36237-Que-se-passet-il-dans-la-tete-de-Macron-Sait-il-ce-qu-il-fait-Que-veut-il-au-juste

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    1. Quelqu'un qui ne tue que 99 % de la population ne peut pas être considéré comme méchant. J'ai même vu un film où adolf hiteler donnait un bonbon à un enfant.

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  5. Salons de coiffure: avec le reconfinement, le gouvernement met encore un coup de ciseau à l’activité


    13:14 03.11.2020
    Par Mike Beuve


    Jugés comme «non essentiels», les salons de coiffure sont dorénavant fermés jusqu’au 1er décembre dans le cadre du reconfinement. Les professionnels du secteur fustigent une décision qui les fragilisera encore plus, alors qu’ils traversent déjà une crise de fréquentation aigüe. Le groupe Médard coiffure confie son désarroi à Sputnik.

    Pour une nouvelle coupe de cheveux, il faudra patienter. Pour Olivier et Jérôme Médard, à la tête du groupe Médard coiffure, comprenant 37 salons en Normandie et employant 220 personnes, l’ambiance n’est pas à la fête. En cause, la décision du gouvernement de fermer les commerces dits «non essentiels»:

    «On a l’habitude de dire que l’on recoiffe le moral des gens, donc c’est difficile d’entendre que nous ne sommes pas des commerces essentiels. Pourtant, lors du déconfinement, en mai dernier, les clients se sont rués dans les salons», se rappellent les dirigeants de Médard Coiffure au micro de Sputnik.

    Le secteur étant déjà frappé par la crise, mais aussi tributaire des changements dans les habitudes de consommation des clients, ce nouveau confinement est donc très mal vécu. L’incompréhension est d’autant plus vive que les salons jugent avoir fait le maximum pour garantir la sécurité de leur clientèle. Le groupe Médard en veut notamment pour preuve son expérience: à ce jour «aucun client ni employé n’a attrapé le coronavirus», affirme-t-il.

    «On a mal vécu le premier confinement à tous les niveaux, que ce soit économique, professionnel et humain, mais il était important que l’on soit à la hauteur des attentes des gens au moment du déconfinement et que l’on soit totalement sécure pour eux», souligne Jérôme Médard.

    «Néanmoins, les gens vont moins chez le coiffeur […] Une partie de la clientèle n’est toujours pas revenue. Malgré toutes les mesures sanitaires que l’on a mises en place, en supplément de celles déjà existantes, les clients n’osent plus venir dans nos salons à cause de la peur d’attraper le Covid-19», déplorent-ils.

    Un changement constaté par la majorité des professionnels.

    Des mois «perdus» à cause des confinements

    Selon une enquête menée par l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC) auprès de 1.454 chefs d’entreprise, outre le confinement, les dirigeants pointent «le climat anxiogène», ou encore, «l’annulation de nombreuses cérémonies et fêtes familiales», comme autant de causes responsables de la baisse d’activité.

    Les conclusions de l’enquête sont d’ailleurs sans équivoque: la situation économique du deuxième secteur de l’artisanat est jugée «très inquiétante». Ainsi, plus de 6 entreprises sur 10 ont enregistré une baisse de chiffre d’affaires pour l’année 2020. Et ce, «malgré trois semaines de forte fréquentation constatées à l’occasion de la reprise de l’activité le 11 mai dernier.»

    Le groupe Médard Coiffure n’est pas épargné par la baisse de chiffres d’affaires. Sur le bilan de l’année 2019/2020, arrêté fin septembre, il accuse 20% de pertes.

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  6. «On n’est pas habitué à gérer ce genre de delta. Quand on fait plus 2 % ou 3 % sur l’année, on est contents. Quand on fait moins 2 % ou moins 3 %, on s’inquiète. Alors, à moins 20 %, on est dans des chiffres qui sont très difficiles à analyser, même à appréhender, économiquement.»

    Emmanuel Macron s’adresse aux Français pour annoncer de nouvelles mesures

    «Et là, on commence ce mois de novembre, qui sera un mois à 0», poursuivent-ils. Sans compter qu’il sera «très difficile de rattraper les jours perdus à cause du confinement», expliquent-ils. Cependant, ils n’oublient pas que si «c’est compliqué pour l’ensemble de la profession», c’est aussi le cas pour les commerçants, car c’est un «problème global qui touche le commerce en général.»

    Pas de coiffure à domicile non plus

    Autres victimes collatérales de la navigation à vue de l’État, les coiffeurs à domicile. L’UNEC avait dénoncé «un deux poids, deux mesures» entre les salons, obligés de fermer et les personnes travaillant à domicile, pouvant exercer leur métier. Sur RTL, Bruno Le Maire a rectifié le tir en indiquant lundi 2 novembre que «la coiffure à domicile ne sera plus possible, par souci d’équité». À l’image de la fermeture des rayons de produits «non essentiels» dans les supermarchés pour tenter de calmer les petits commerçants.

    «Ce n’est pas compréhensible pour un salon de coiffure qui a fait tous les efforts pour s’adapter aux règles de sécurité sanitaire […] que dans le même temps, vous puissiez avoir des coiffeurs à domicile», a-t-il expliqué.

    Or, cette annonce vient contredire les déclarations de la porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize, qui avait avancé le 30 octobre dernier que les services à domicile pourraient continuer pendant le reconfinement.

    Au-delà de ce point d’achoppement, afin d’éviter que bon nombre de salons et de commerces mettent la clé sous la porte, Bruno Le maire a assuré que «tous les instruments de soutien aux entreprises de notre pays pour toute la durée du confinement» seraient réactivés et renforcés.

    Reste une lueur d’espoir pour les salons. Lors de sa dernière allocution, Emmanuel Macron avait déclaré que «si d’ici 15 jours, nous maîtrisons mieux la situation, nous pourrons alors réévaluer les choses et espérer ouvrir certains commerces, en particulier dans cette période si importante avant les fêtes de Noël.»

    Conscientes que leur salut se joue actuellement, les différentes fédérations de commerçants seront reçues cette semaine à Bercy par Bruno Le Maire et Alain Griset, ministre chargé des PME. Elles souhaitent trouver des solutions afin de rouvrir en toute sécurité à partir du 12 novembre.

    https://fr.sputniknews.com/france/202011031044676414-salons-de-coiffure-avec-le-reconfinement-le-gouvernement-met-encore-un-coup-de-ciseau-a-lactivite/

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  7. LE DÉFICIT PUBLIC SERA MULTIPLIÉ PAR QUATRE EN 2020


    par OLIVIER SANCERRE
    03/11/2020


    Les mesures économiques pour le nouveau confinement vont nécessiter 20 milliards d'euros supplémentaires.

    En début d'année, personne n'avait évidemment prévu que la crise sanitaire allait chambouler toutes les prévisions pour l'année. Et pas grand monde n'aurait parié sur une multiplication par quatre du déficit public.

    Toutes les prévisions faites en début d'année ont volé en éclats. Le déficit public aurait ainsi dû être contenu à 53,5 milliards d'euros : finalement, il devrait s'établir à… 248 milliards ! Un chiffre multiplié par quatre en raison des mesures prises pour soutenir l'économie et les Français. L'an dernier, le gouvernement était parvenu à maintenir le déficit dans les clous de Bruxelles, soit 3 % du PIB. En 2020, le taux va exploser : il sera de 11,3 % du produit intérieur brut. La Commission européenne a néanmoins autorisé les pays membres à laisser filer leurs déficits, il aurait été impossible de faire sans. Et la fin de l'année ne s'annonce guère mieux avec le nouveau confinement en vigueur depuis la fin de la semaine dernière.

    Enveloppe de 20 milliards

    Bercy planche sur un nouveau projet de loi de finances rectificative (PLFR) qui contient une enveloppe de 20 milliards d'euros supplémentaires d'aides diverses. Cette somme devrait permettre de « finir l'année », explique le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt, au Journal du Dimanche. Les crédits du fonds de solidarité vont passer à 19,4 milliards (contre 8,5 milliards auparavant), tandis que ceux dédiés aux exonérations de charges seront de 8,2 milliards au lieu de 5,2 milliards. « Depuis mars dernier, le Covid nous a coûté 186 milliards d'euros : 100 milliards de pertes de recettes du fait de la chute d'activité, et 86 milliards de mesures d'urgence sanitaires et économiques », décrit-t-il.

    Creusement de la dette publique

    À ces mesures de soutien s'ajoute le plan de relance du mois de septembre (100 milliards d'euros), dont une partie peut être considérée comme de l'investissement. Et aussi l'amputation des recettes fiscales : chaque mois de confinement, ce sont 10 milliards d'euros qui n'entrent pas dans les caisses publiques, soit entre 2 et 2,5 points de croissance. Bruno Le Maire a annoncé vendredi dernier que la dette publique du pays serait finalement de 119,8 % du PIB, au lieu des 117,5 % prévus auparavant.

    http://www.economiematin.fr/news-le-deficit-public-sera-multiplie-par-quatre-en-2020

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    1. Âh bêh merde alors !! J'avais 800 milliards sur mon compte et il n'affiche que 200 !
      Sans doute une erreur de frappe sur mon clavier. Je rectifie: 2000 milliards.

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  8. L'ÉQUITÉ C'EST TOUJOURS L'ALIGNEMENT VERS LE BAS ! L'ÉTAT DÉCIDE DÉSORMAIS DE CE QUE VOUS POUVEZ ACHETER


    par CHARLES SANNAT
    03/11/2020


    Bercy s'attend à une récession de 11% en France en 2020.

    Je suis profondément humaniste, et je pense sincèrement que le « fort » d’aujourd’hui peut devenir « faible » demain, et que nous devons avoir une certaine idée de la solidarité et de l’entraide.

    Ceci étant posé, cela fait 45 ans que je suis bercé par les bons sentiments, qui ne font jamais, jamais les bonnes politiques.

    Au nom de l’équité, de l’égalité, comme je vous l’avais dit dans la dernière vidéo du Grenier de l’éco, on va fermer les rayons de produits non essentiels des grandes surfaces pour être équitables » avec les petits commerçants qui ont tout de même le droit de crever en silence.

    Pour vous le dire autrement, grâce à l’équité de nos mamamouchis, non seulement vous ne pourrez plus acheter de chaussettes neuves, ou un beau rouge à lèvres, mais les petits commerçants n’iront pas mieux pour autant !

    C’est une décision, où il n’y a que des perdants.

    Mais cette histoire n’est pas encore terminée.

    En effet, la Fédération de la Grande Distribution est vent debout contre la décision du gouvernement de fermer l’essentiel des rayons des grandes surfaces ce qui va entraîner l’effondrement des ventes et des profits de nos grandes entreprises de la distribution.

    Non seulement les petits commerçants sont fermés, mais de surcroît, les supermarchés aussi pour tout ce qui est non alimentaire (en gros).

    Mais, et c’est le gros, l’énorme MAIS de cette affaire, le e-commerce lui, va pouvoir rafler la mise, et donc avec cette vision de l’équité équitablement pensée par nos mamamouchis, nous allons perdre nos petits commerçants, nos grands surpermarchés et… c’est Amazon qui va tout gagner !!

    Vous imaginez bien qu’au nom de la sainte équité gouvernementale, on ne pourra pas laisser Amazon, l’ogre du e-commerce, dévorer tout ce petit monde, tout en sachant que les lobbyistes de la grandes distribution sont déjà à l’œuvre pour rétablir l’équité avec Amazon !

    Logiquement d’ici quelques jours, ou 15 jours, la pression sera telle sur notre gouvernement, qu’il faudra bien résoudre le Castex chinois Amazon et interdire également au e-commerce de vendre les produits non essentiels !!!!

    Bref, c’est compliqué !

    C’est toujours compliqué quand on se lance dans une politique stupide et là, la politique est stupide.

    Et ce n’est pas fini !!

    Il va falloir définir dans chaque rayon ce qui est essentiel de ce qui ne l’est pas !

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  9. C’est par exemple le cas des produits d’hygiène… bon le savon c’est facile je pense que même un énarque considérera que c’est essentiel de ne pas trop sentir, mais le démaquillant ? Je pense que l’on pourrait proposer à notre gouvernement de rédiger une nouvelle attestation dérogatoire pour accès aux rayons non-essentiels pour les gens qui travaillent par exemple, car sinon les dames ne peuvent plus se maquiller pour aller travailler, et l’on va rajouter de nouveaux traumatismes, que notre gouvernement, je suppose règlera par la création d’un numéro d’appel de soutien psychologique avant de créer un nouvel impôt produits de première nécessité qui n’ont rien à voir avec les produits essentiels. Mais il y a aussi le cas de la mousse à raser et de l’épineux problème de la cire épilatoire ou dépilatoire, je ne sais pas comment on dit exactement je prends le pot jaune vers le bas quand je dois en ramener (et pas pour moi, enfin bref, passons). Essentiel ou pas ? Et si le poil féminin n’est pas essentiel, comment justifier que le poil masculin, lui, le serait.

    Bref, si vous êtes perdu c’est normal… Mais ces prochains jours nous promettent un niveau de rigolade rarement vu dans notre pays, je n’ose parler de « poilade » puisque nous ne savons pas encore si nous pourrons encore nous raser, ce qui pourrait s’avérer rapidement barbant…

    Quand on emmanche mal un truc, et bien vous savez quoi ?

    Il termine mal.

    Et là on est dans le jus de boudin !

    On paye donc nos énarques à couper les cheveux et les rayons de supermarchés en 4
    Voici les rayons qui devraient être concernés par cette interdiction :

    les rayons de produits culturels (livres, CD, DVD)
    les rayons jouets
    les rayons textiles
    les rayons bijouterie
    les rayons maquillage
    les rayons décoration et arts de la table
    les rayons électroménager
    les rayons fleurs
    La liste précise sera communiquée par décret.

    Les autres rayons, dits « essentiels », restent ouverts :

    - produits alimentaires (frais, surgelés, pain, boissons et épicerie)
    - alimentation des animaux de compagnie
    - carburants
    - produits pour l’entretien et la réparation des automobiles, motocycles, cycles et des véhicules, engins et matériels agricoles
    - produits et outils nécessaires au jardinage ou à l’exploitation de terres agricoles
    - équipements informatiques, logiciels et de téléphonie
    - textiles spécifiques nécessaires au maintien d’une activité (tablier, bleu de travail par exemple)
    - journaux et papeterie
    - certains produits de parapharmacie (pansements, alcool à 90°,…)

    Aux dernières nouvelles, on ne parlerait plus que de rayons de supermarchés essentiels ou non essentiels et le maquillage devrait être autorisé… mais il faudra, pour en être sûr, attendre la liste définitive des produits autorisés à la vente qui doit paraître au… JO, le Journal Officiel et oui, quand même !

    Nous à la maison nous avons ressorti la trousse de couture pour repriser les chaussettes, car si vos chaussettes sont trouées et vos « culoux » usagés il va falloir attendre plusieurs mois.

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  10. Au nom de l’équité, nous terminerons tous à poil.

    Vous avez là, sous vos yeux, une superbe leçon de socialisme con-con appliquée à la vraie vie.

    Et côté con-con, nos derniers gouvernements en tiennent une sacrée couche (je pense que les couches sont dans la catégorie produit essentiel) !

    Si vous avez besoin de changer le classement d’un produit de non-essentiel à essentiel, surtout écrivez au grand boss de la « sart-up nation », le « pédégé », le tôlier de l’épicerie France, à savoir Manuléon.

    Je rappelle l’indispensable courtoisie nécessaire aux échanges épistolaires avec notre président, mais encore une fois cela laisse quelques libertés surtout que nous parlons ici d’une protestation parfaitement citoyenne et légaliste. Voici une de mes demandes.

    Monsieur le Président,

    Je me permets de solliciter votre intervention auprès de la grande distribution afin de rendre accessible le fil noir et le fil blanc.

    En effet dans le cadre du confinement décrété par votre gouvernement le rayon chaussettes n’étant plus considéré comme indispensable a été fermé et mis sous la garde de vigiles forts peu aimables.

    Bref, il faut donc que je puisse repriser mes chaussettes qui sont trouées, et vous conviendrez que 3 mois sans chaussette, surtout l’hiver, ce n’est pas terrible. De plus, les rayons chaussettes sont remplis de chaussettes.

    Alors à défaut de nous permettre d’acheter « culoux » et « chaussettes » pourriez-vous rendre accessible les aiguilles ainsi que les bobines de fils blancs et noirs produits actuellement considérés comme non essentiels.

    Vous pouvez également dire à votre premier ministre que tout cela devient aussi une sinistre plaisanterie, et que dans la vie, quand le bon sens prévaut et que les choses restent simples et compréhensibles par tous, alors tous se passe pour le mieux, socialement et sanitairement.

    Dans l’attente de mon kit de couture, veuillez, agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes salutations les plus respectueuses.

    Charles

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

    http://www.economiematin.fr/news-equite-alignement-bas-achats-choix-gouvernement-sannat

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  11. Reconfinement : suite logique d’une gestion illisible et antidémocratique

    Le mépris des forces vives de la démocratie française associé à la crainte de la pandémie ont amené le chef de l’État à rejoindre un bunker : l’opacité de la haute administration.


    2 NOVEMBRE 2020
    Par Jonathan Frickert.


    Que vous soyez en déplacements professionnel, scolaire ou personnel, à chaque situation son attestation.

    Si le premier confinement nous avait offert un exemple parfait de la bureaucratie française, ce deuxième – et, espérons-le, dernier – confinement monte d’un cran supplémentaire dans ce sport national qu’est l’administration avec non plus deux mais trois attestations différentes.

    De quoi nous rappeler la complexité du labyrinthe administratif français dénoncé par l’emblématique rapport Pittet lorsque le professeur genevois a évoqué l’impossible coordination des différentes agences et administrations publiques.

    Un imbroglio qui renvoie à la cacophonie qui frappe l’exécutif depuis le début de la crise à laquelle s’ajoute désormais une surdité manifeste vis-à-vis des corps intermédiaires et des forces d’opposition, à la manière de la réunion organisée à Matignon mardi soir.

    Ce reconfinement est donc la conséquence directe d’une gestion illisible et antidémocratique d’un gouvernement enfermé dans une bulle bureaucratique.

    RECONFINEMENT ET INCERTITUDE TOUT ADMINISTRATIVE

    Il était attendu. Nous y sommes. Le reconfinement a été annoncé ce mercredi, comme un aveu d’échec, une pause dans la vie sociale, le pouce des enfants jouant au loup. La règle n’est pas claire. Elle n’est pas respectée voire ne fonctionne tout simplement pas.

    C’est ce qui s’est vraisemblablement passé ce mercredi 28 octobre lorsque le chef de l’État, après d’interminables minutes d’introduction, a laissé tomber le couperet du reconfinement qui allait entrer en vigueur ce vendredi.

    Répartition peu claire des rôles, absence d’anticipation et une stratégie de « tester, tracer, isoler » timorée sont autant de causes ayant amené le gouvernement à interrompre encore une fois la bonne marche du pays, dans l’attente d’une baisse du nombre de cas et d’une remise à plat du cadre qui permettra à la France de fonctionner jusqu’à extinction de l’épidémie.

    Cet échec appelle à questionner ses responsables. Sans tomber dans la langue de bois d’un Stanislas Guerini qui nous expliquait il y a quelques jours que les responsabilités fussent partagées entre l’exécutif et les Français pour ne pas se mettre en situation de trancher dans un sens ou dans un autre, les différents articles parus depuis le printemps sur le respect du protocole sanitaire montrent que la grande majorité des Français respectaient les mesures.

    Les inconduites étaient concentrées sur les espaces ouverts et les jeunes, considérés comme moins à risques jusqu’il y a peu.

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  12. Lorsqu’on interrogeait les personnes les plus réfractaires, en mettant de côté la marge complotiste, beaucoup évoquaient le manque de clarté des consignes gouvernementales, à la manière de la coordination parfois contradictoire entre le port du masque et la distanciation physique.

    Ce manque de clarté n’est pas sans rappeler le premier confinement qu’a connu le pays au printemps. Reconnaissance implicite des ratés de la gestion de crise, ce premier épisode aura été une réponse autoritaire à la négligence gouvernementale, les 55 jours de confinement qu’a connu le pays ont montré la capacité de l’exécutif à dissimuler ses erreurs pour mieux assigner les Français à résidence.

    Entre pénurie de masques, mainmise sur le marché du gel hydroalcoolique ou encore mauvaise allocation des ressources, la gestion sanitaire du printemps comme de l’automne aura été révélatrice d’un mode de fonctionnement qui a coûté beaucoup au pays.

    Les deux confinement que nous avons pour l’instant connu ont été mis en place après une suite de mesures dont les résultats sont arrivés bien après l’annonce de la mise sous cloche de la vie économique et sociale.

    Souvenons-nous qu’entre le 5 et le 14 mars, trois séries de mesures ont frappé les établissements scolaires et les rassemblements, dont les seuils ont été progressivement diminués de 5000 à 100 personnes, seulement trois jours avant la mise en place du premier confinement.

    De la même manière, après plusieurs annonces localisées et sporadiques, le pays a connu une série de restrictions particulières entre le 17 et 29 octobre, incluant le désormais fameux confinement nocturne.

    Sur un laps de temps très court – certains diraient trop court, notamment pour juger des effets – le gouvernement a pris des mesures dont la nature et la cadence montrent qu’il est essentiellement animé par la peur et l’urgence, et non par l’anticipation d’évènements pourtant prévisibles, à la manière de la deuxième vague désormais bel et bien présente.

    Ce manque d’anticipation s’est également illustré au niveau mondial, avec l’égide d’une OMS dont le rôle d’évaluation des tendances et donc d’anticipation du risque sanitaire est une des fonctions essentielles inscrites au sein même de sa Constitution adoptée il y a 74 ans.

    Rappelons que l’agence a coûté en 2020 au contribuable hexagonal la coquette somme de 21 millions de dollars (18 millions d’euros), soit l’équivalent du traitement brut annuel moyen de 460 agents de police, c’est-à-dire les effectifs nécessaires à la surveillance ininterrompue de 23 individus fichés S.

    De quoi relativiser l’émoi qu’ont provoqué les attaques du président américain à l’encontre de l’institution au printemps dernier.

    L’incompétence nationale comme mondiale devrait avoir logiquement pour effet de ramener l’exécutif à plus d’humilité en prenant en compte les remarques de l’opposition.

    Pourtant, il n’en est rien.

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  13. UNE OPPOSITION MÉPRISÉE

    Ce mardi soir, le Premier ministre a tenté de gagner du temps. Accompagné de six ministres, Monsieur Déconfinement devenu Monsieur Reconfinement a reçu mardi soir les représentants des principales forces politiques du pays avec l’objectif de les consulter sur la gestion de la pandémie.

    Malgré l’atmosphère d’union nationale que personne ne souhaite être accusé de briser malgré un gouvernement qui ne fait rien pour la construire, les élus ont été passablement agacés par la tournure des événements, à l’instar de la présidente du RN, évoquant « un voyage en Absurdie » lorsque Christian Jacob et Olivier Faure dénonçaient respectivement « un simulacre » et « une réunion surréaliste ».

    En cause : l’incapacité de l’exécutif à mettre sur la table une quelconque hypothèse de scénario de riposte à l’épidémie, alors que le pays était à 24 heures de l’annonce d’un reconfinement national décidé vraisemblablement dans la nuit qui suivît.

    Cette réunion aura été une façon de retarder au maximum les réactions politiques.

    Cette réunion résume bien le traitement dont fait l’objet l’opposition depuis le début de l’épidémie. Le premier secrétaire du PS dénonce ainsi la méfiance du gouvernement, alors qu’il affirme avoir proposé dès le début du mois le recours massif au télétravail, sans effet jusqu’aux derniers jours.

    S’il est politiquement compréhensible de ne pas vouloir donner raison à ses adversaires, ces considérations devraient être anesthésiées par l’exigence d’union nationale. Une fois encore, il n’en est rien.

    Car cela pose une question démocratique. Comme le note justement un élu LR auprès du Figaro, « on ne peut pas parler d’autres sujets, les Français sont bien trop inquiets, et en plus on est tributaire des informations du gouvernement », alors même que les préparatifs de la campagne des élections départementales et régionales battaient leur plein au sein des différentes formations. Des élections dont la tenue est plus que jamais incertaine.

    Cette manière de faire n’est pas nouvelle. Sans revenir sur le jacobinisme macronien virant au rapport de vassalité dont nous vous contons les déboires depuis le début du mandat, les rapports de la majorité avec l’opposition démocratiquement élue relèvent d’une forme de mépris largement dénoncé depuis bientôt quatre ans.

    Souvenons-nous par exemple du co-rapporteur MoDem de la réforme des retraites, Nicolas Turquois, qui estimait en février que les élus d’opposition n’étaient rien.

    Ce mépris ne se limite toutefois pas à l’opposition, mais également aux relais locaux.

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  14. DES CORPS INTERMÉDIAIRES SNOBÉS

    En effet, difficile de ne pas penser au traitement fait par l’exécutif des corps intermédiaires, qu’il s’agisse des collectivités, syndicats ou entreprises, notamment au moment du déconfinement.

    Souvent laissées à elles-mêmes, entreprises et collectivités locales ont dû bricoler ce qu’elles pouvaient avec les maigres moyens à leur disposition. Un seul exemple : la convention signée fin avril entre l’État, la région Île-de-France, les collectivités, les employeurs, les syndicats et les opérateurs de transports organisant le déconfinement sur trois semaines et où l’État s’était montré particulièrement absent.

    La réouverture des établissements scolaires et des entreprises avait montré le même désengagement de l’État. Or, si par définition cette posture ne peut que satisfaire, elle relève en réalité d’une criante déresponsabilisation de la force publique.

    L’État confine, contraint et restreint la vie sociale – avec les conséquences que tout le monde connaît – mais s’en lave les mains lorsqu’il s’agit de réparer ce qu’il a brisé.

    Comme pour l’opposition, le mépris des relais locaux ne date pas de l’épidémie. Depuis le début du mandat, Emmanuel Macron s’est illustré par un refus presque assumé de la concertation alors même que différentes réformes – fin de la taxe d’habitation et des contrats aidés, transfert de la gestion de nouvelles allocations aux départements… – ont frappé durement des collectivités dont la Cour des comptes rappelle régulièrement les problèmes de gestion.

    Un comble pour celui qui se positionnait encore en 2017 comme un champion de l’horizontalité.

    L’HOMME DE L’ADMINISTRATION ET NON CELUI DE LA NATION

    Ce mépris des forces vives de la démocratie française associé à la crainte de la pandémie ont amené le chef de l’État à rejoindre un bunker : l’opacité de la haute administration.

    Entouré d’un gouvernement composé, comme lui, d’énarques, le chef de l’État a fait preuve depuis le début de la pandémie d’une confiance totale dans un appareil administratif français malgré ses imbroglios, son incohérence et son opacité.

    Emmanuel Macron semble donc incapable de s’affranchir de ses vieux réflexes typiques de la haute administration française. Un domaine où la démocratie est largement absente. En démocratie, l’administration ne décide pas. Elle exécute. La démocratie n’y a donc pas sa place.

    Il serait temps que le président de la République prenne la mesure de sa fonction. Il n’est plus inspecteur des finances ni banquier d’affaires. Il ne vérifie plus des déclarations fiscales et ne gère plus de portefeuilles. Il n’est plus un maillon de l’administration, mais chef de l’État. Il le chapeaute et en fixe le cap, en prenant en compte la diversité de la Nation, au besoin au prix d’adaptations conjoncturelles. L’état du pays montre qu’il en a, pour l’instant, été tristement incapable.

    S’il lui reste 18 mois pour prouver au pays qu’il mérite sa charge, la période que nous connaissons exige qu’il en fût digne bien avant…

    https://www.contrepoints.org/2020/11/02/383410-reconfinement-suite-logique-dune-gestion-illisible-et-antidemocratique

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    1. (...) Le reconfinement a été annoncé ce mercredi, comme un aveu d’échec, (...)

      Et si ce n'était pas un échec dans la mission de dépopulationner le monde ? (car il est mondial !).

      Rappelons que le masque est lui-même un confinement de gaz carbonique expiré re-respiré et en empêchant 30 % de l'oxygène d'arriver au cerveau s'ensuivent des maux de tête et pertes de mémoire irréversibles !
      La prison à domicile veut bien dire ce qui est: Garder les portes & fenêtres fermées ! Or, dans un appartement non aéré s'accumule le gaz carbonique tandis que l'oxygène se raréfie.
      N'oublions pas la 'valeur' de l'ENA !

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  15. L'âge dystopique du masque — Une omniprésence prédite en 1932 par Ernst Jünger


    Thomas Crew — The Critic
    Sott.net
    dim., 01 nov. 2020 13:07 UTC


    Dans Le meilleur des mondes de Huxley, publié en 1932, on trouve [cinq classes sociales pré-déterminées nommées] les Alpha, les Bêta, [les Gamma, les Delta] et les Epsilon [ces deux dernières « castes » sont] des individus génétiquement modifiés à moitié crétins dotés de vêtements et d'opinions uniformes. Le 1984 d'Orwell, publié en 1948, a pour thème la police de la pensée et la Novlangue. Tandis que le Nous Autres [ou Nous avec la nouvelle édition de 2017 - NdT] de Zamyatin, publié en 1921, les individus sont remplacés par des numéros — D-503, I-330, O-90 — les voyelles déterminent les femmes, et les consonnes les hommes.

    Age dystopique du masque

    S'il existe une seule caractéristique propre à définir la littérature dystopienne, c'est bien l'éradication de toute individualité. « La conscience de soi n'est qu'une maladie », écrit Zamyatin. C'est pourquoi les dystopies sont invariablement racontées par des marginaux tourmentés : des individus bien conscients de la standardisation de leurs semblables transformés en marchandise, mais qui, soit craignent les conséquences de leurs paroles, soit en veulent à leur propre conscience de soi. Après tout, « aucune offense n'est aussi odieuse qu'un comportement dissident », comme l'écrit Huxley.

    Que les dystopies aient émergé en tant que forme littéraire au début du XXe siècle n'est pas étonnant compte tenu de leurs préoccupations tyranniques pour l'uniformité. Les régimes totalitaires de Russie et d'Allemagne ainsi que leurs homologues technocratiques occidentaux, inspirés par des personnalités comme F. W. Taylor et Henry Ford, ont été des sources d'inspiration centrales. En dépit de leurs différences manifestes, ces idéologies concurrentes sont unies par la tentative utopique de redessiner non seulement la société, mais l'être humain lui-même. La puissance croissante de la science et de la technologie a fait naître l'idée que la Nature elle-même, dans toute sa complexité désordonnée, pouvait enfin être remodelée.

    Outre ces trois incontournables auteurs, cette génération a produit un autre écrivain dystopique tout aussi impressionnant, encore que bien moins connu : l'énigmatique Allemand Ernst Jünger. Connu principalement pour ses journaux intimes de la Première Guerre mondiale et pour son opposition résolue au libéralisme de Weimar, Jünger a vécu jusqu'à l'âge de 103 ans, écrivant sur des sujets allant de l'entomologie aux psychédéliques et du nihilisme à la photographie. Dans la seconde moitié de sa carrière, il a produit trois œuvres majeures de fiction dystopique : Héliopolis (1949), Eumeswil (1977) et, peut-être sa plus belle œuvre, Abeilles de verre (1957).

    Note du traducteur : Ernst Jünger (1895-1998) est au cœur des conflits majeurs du XXe siècle. Le jeune guerrier de 14-18 transfigure les notes de ses carnets et témoigne de son expérience — ivresse du combat et horreur quotidienne du front — dans Orages d'acier, que Gide considérera comme « le plus beau livre de guerre ». Mobilisé en 1939, officier de l'Occupation allemande à Paris, l'homme mûr, hostile aux Nazis, rend compte dans un style très différent, mais avec la même authenticité, de l'extrême difficulté qu'il y a, selon le mot d'Hannah Arendt, « à conserver son intégrité dans un monde où vérité et moralité n'ont plus aucune expression visible ». Témoin exceptionnel du XXe siècle, Ernst Jünger a vécu en Allemagne sous quatre régimes politiques et participé à deux conflits mondiaux.

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  16. Cependant, sa vision la plus effrayante est sans doute celle d'un long essai publié à la veille de l'arrivée en 1932 des Nazis au pouvoir. Le Travailleur, comme le nomme Jünger, vise à esquisser ce qu'il considère comme le nouvel ordre mondial à venir — un ordre défini par un type d'humain fondamentalement nouveau. Ayant renoncé aux valeurs libérales du passé et ayant accepté son sort dans les usines et sur les champs de bataille du début du XXe siècle, la marque de fabrique de l'homme nouveau ressemble étrangement — de corps et d'esprit — à la machine. Né de parents humains, le « travailleur » de Jünger n'en est pas moins un enfant de l'ère industrielle.

    Conformément aux dystopies de ses contemporains, la première victime de ce nouvel âge en est aussi l'individu. Car la logique de la machine ne permet aucune différence. Qu'il s'agisse du monde naturel ou de l'esprit humain, Jünger affirme que tout est de plus en plus défini par « un certain vide et une certaine uniformité ». Le résultat, pour reprendre les mots d'Orwell, est « une nation de guerriers et de fanatiques, marchant en parfaite unité, pensant tous aux mêmes choses et criant les mêmes slogans » — des millions de personnes, ajoute-t-il, « toutes avec le même visage ».

    C'est sur ce dernier point que Le Travailleur prend une pertinence inquiétante pour notre propre époque. Car l'uniformité du nouvel âge est symbolisée, suggère Jünger, par la prolifération soudaine du masque dans la société contemporaine. Il écrit avec une étrange prescience [en 1932, pour rappel - NdT] :

    Ce n'est pas un hasard si le masque commence à nouveau à jouer un rôle décisif dans la vie publique. Il apparaît sous de nombreuses formes différentes ... que ce soit comme masque à gaz, dont on essaie d'équiper des populations entières ; que ce soit comme masque pour les sports à grande vitesse, que l'on voit sur chaque pilote de course ; que ce soit comme masque de sécurité pour les lieux de travail exposés aux radiations, aux explosions ou aux substances narcotiques. Nous pouvons supposer que le masque en viendra à assumer des fonctions que nous pouvons à peine imaginer aujourd'hui.

    Étant donné l'omniprésence soudaine du masque facial en 2020, dans le monde entier et dans un nombre croissant de contextes sociaux, il est impossible d'éviter la conclusion qu'il s'agit précisément du type de développement que Jünger avait à l'esprit. Notre volonté d'occulter le visage reflète les tendances déshumanisantes qui, pour Jünger, sous-tendent la période moderne. Elle représente une nouvelle étape dans la dégradation de l'individu qui est devenue explicite lors de la Première Guerre mondiale. Qu'il s'agisse d'un bout de matériau sur le champ de bataille ou d'un rouage dans la machine de l'économie de guerre, l'époque moderne a pour coutume de réduire l'être humain à un objet fonctionnel. Tout ce qui est « non essentiel », c'est-à-dire tout ce qui nous rend humains, est joyeusement supprimé.

    Note du traducteur : Gilad Atzmon écrivait le 22 mai dernier :
    Les économies ont été condamnées à une mort imminente. Notre importance en tant que consommateurs s'est en quelque sorte évaporée. L'alliance émergente que nous avions détectée entre les nouveaux leaders de l'économie mondiale — tout ce qui manie l'intelligence artificielle — et ceux qui portent le drapeau du « progrès », de la « justice » et de l'« égalité » a évolué vers un état dystopique autoritaire dans lequel des robots et des algorithmes contrôlent notre discours et nos libertés élémentaires.
    [...]

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  17. Peut-être que dans cette phase finale du capitalisme, nous, les gens, ne sommes pas nécessaires, même en tant que consommateurs. On peut nous laisser pourrir chez nous, nos gouvernements semblant vouloir financer cette nouvelle forme de détention... à l'échelle planétaire.

    À l'heure du deuxième confinement, nous sommes en mesure d'avoir la preuve que sont « non essentiels » les boutiques déjà fortement impactées par le premier confinement imposé en mars-avril-mai dernier : les coiffeurs, les quincailliers, les bars, les restaurants, les boutiques de vêtements et de chaussures — y compris pour les enfants qui grandissent et qui ont donc besoin d'en changer souvent —, les fleuristes, les librairies, les cordonniers, les boutiques Déco-Maison, les salons de beauté, les espaces de cultures et de loisirs, les salles de sport...

    Condensé du premier confinement et de ses effets DÉJÀ délétères il y a quelques mois, tous les éléments contenus dans cet article « Critique en 16 points majeurs de la raison « impure » du confinement — Comment en sommes-nous arrivés là ? », s'appliquent à la plupart des pays occidentaux et notamment à la France, ENCORE et MÊME PLUS AUJOURD'HUI. Seize faits imparables à l'aune des publications scientifiques censurées par les médias aux ordres du Mondialisme délétère et impur au sens « entaché d'éléments incontrôlés, indésirables », un esprit du mal qui souille la morale, le social et le religieux par lequel l'âme des humains est attachée à un totalitarisme qui véhicule ses idées psychopathiques.

    Nous vivons dans un monde où la bonne science est évitée ou censurée, un monde dans lequel les médias intimident les dissidents et où les intérêts particuliers prévalent, un monde dans lequel les parents ne sont jamais écoutés et où les médecins qui s'expriment sont qualifiés de « charlatans »... Il est dès lors difficile de ne pas en tirer la conclusion suivante : « tout ce qui nous rend humains est joyeusement supprimé ».

    Pour supprimer tous les aléas et contraintes du monde à son état brut et ceux de la nature humaine à l'état « instinctif », il faut tenir en bride les cerveaux humains. Les empêcher de prendre conscience de leur Moi profond, de trop réfléchir et de ressentir :

    Tout l'ordre social serait bouleversé si les hommes se mettaient à faire les choses de leur propre initiative. Dès que l'individu ressent, la communauté est sur un sol glissant. L'indépendance n'a pas été faite pour l'homme, elle est un état antinaturel, elle ne mène pas en sécurité jusqu'au bout.

    ~ Aldous Huxley, Le meilleur des mondes
    André Gide, dans ses Nourritures Célestes écrivait : « Ne désire que ce que tu as ». Il faut en effet être très fort pour ne pas sombrer dans le désespoir et la tragédie quand les dernières illusions nous abandonnent.

    Le Désespoir, Léon De Smet Gand, 1881

    La question pour nous est de découvrir ce que signifie le fait de ressembler à une telle vision dystopique. Sommes-nous heureux de rationaliser les transformations de notre vie quotidienne, ou sommes-nous préoccupés par la proximité du monde actuel avec certaines des métaphores dystopiques les plus basiques ? Qu'il s'agisse de l'appel à l'isolement social, à la « vigilance » perpétuelle ou de l'obligation de porter des masques, les mesures prises ces six [huit - NdT] derniers mois représentent plus qu'une atteinte à la liberté. Elles nous enjoignent implicitement à sacrifier notre humanité pour sauver nos vies. Même si ce Rubicon n'a pas encore été franchi, il convient de réfléchir au stade qui est le sien aujourd'hui. Parce que la vie ne se résume peut-être pas à sa simple continuation. Comme le savait bien Winston Smith [personnage principal de 1984 de George Orwell - NdT], il est bien possible que « Le but poursuivi était, non de rester vivant, mais de rester humain ».

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  18. Note du traducteur : Dans son 1984, Orwell avait imaginé une dystopie dans laquelle l'État se placerait comme observateur systématique et permanent de chaque individu, et que cet État s'assurerait de l'obéissance des citoyens par un contrôle agressif incluant l'utilisation de la force et de toutes les pulsions humaines :

    Les réactions humaines naturelles... paraissent étranges, intéressantes et même comiques pour le psychopathe. Ils nous observent donc... Ils deviennent des experts de nos faiblesses et parfois mènent des expériences cruelles.

    ~ Lobaczewski, La ponérologie politique
    Dans Le meilleur des mondes, Huxley, de son côté, voyait plutôt la dystopie fonctionner grâce au mélange de la flatterie des bas instincts humains et de l'endormissement de l'intellect des individus en les éloignant de toute culture et toute élévation abstraite. En somme, là où Orwell pariait sur l'usage de la force, Huxley pariait plus sur l'usage de la paresse, et surtout du consentement, puisque le peuple, dans le roman, en vient à aimer sa condition. Ce qui rend certainement la seconde « méthode » supérieure à la première.

    La psychopathie des élites a du mal à se concevoir, réellement. La méconnaissance que nous avons de nous-même et de notre propre nature, psychologique pour le sujet qui nous intéresse, est renforcée par une propagande et une désinformation devenues universelles, par un système éducatif perverti, incapable, dorénavant, de nous faire reconnaître le mal pour ce qu'il est vraiment.

    C'est à se demander si tous les psychopathes au pouvoir n'utilisent pas les « visions » dystopiques de ces auteurs, connus ou moins connus, dans une sorte de « va-tout » urgent poussé à son extrême, une fusion d'idées perverses et malfaisantes

    Par l'utilisation réactive et sans conscience d'une technologie en perpétuelle évolution, nous participons frénétiquement à la construction de notre propre prison.

    Les réseaux sociaux deviennent les interfaces indispensables à toute vie sociale. Facebook et consorts, par la « réalité virtuelle » des données informatiques qu'ils nous permettent de projeter sur un écran, renseignent sur l'idée que nous nous faisons de notre personne. Une fois que nous avons envoyé au monde cette interprétation de nous-même issue d'opinions et de croyances, nous attendons de ce monde qu'il nous envoie, à son tour, la confirmation, par une réaction quelconque, que notre existence est reconnue. Une fois le signal reçu, qu'on espère correctement interprété, idéalement en accord avec l'état d'esprit dans lequel le message initial a été envoyé, nous attendons les réactions du groupe auquel nous voulons adhérer. La version de notre réalité, fut-elle totalement mensongère, suscite-t-elle les approbations ? La partie est gagnée. Nous pouvons continuer sur notre lancée ; et la vérité devient immédiatement secondaire. Susciter l'approbation, puis la satisfaction du groupe, voilà la priorité. Cela permet de nourrir le sentiment d'appartenance, d'intégration. Nous sommes acceptés, nous existons socialement, nous ne sommes plus rejetés. Si pour cela nous devons adhérer au mensonge collectif, nous le faisons.

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  19. Même en résumant le processus de façon si grossière, on se rend bien compte que notre rapport au monde est artificiel. La peur qui sous-tend chacune de nos actions, toutes dictées par la pression des normes et des conventions sociales, est omniprésente, et nous ne savons que faire pour l'affronter. Alors nous abdiquons, et préférons souvent le confort et la sécurité d'une prison au vertige suscité par la seule idée de liberté.

    Tiré du film Invasion Los Angeles, cette citation vaut son pesant de cacahuètes :

    Nos projections montrent qu'en 2025, non seulement l'Amérique mais la Terre entière sera sous la protection et la domination de cette alliance de pouvoir. Les gains ont été substantiels, aussi bien pour nous que pour vous, l'élite du pouvoir humain.

    La présence des messages forts inclus dans Invasion Los Angeles est l'une des raisons pour laquelle ce film est devenu culte, en dépit d'une mauvaise critique. Les années passant, le message devient incroyablement pertinent... et monstrueusement réaliste. Malgré ses effets spéciaux dérisoires et des dialogues bizarres, Invasion Los Angeles réussit à décrire les motivations de l'élite mondiale et leur stratégie d'une manière facile à comprendre par tous. Et ce n'est pas une tâche simple. Pour comprendre pleinement le message du film, il faut pourtant porter des lunettes de soleil dévoilant la réalité. Avez-vous les vôtres ?

    Articles additionnels :

    Véritable dystopie des temps contemporains, « Chronique d'une mort annoncée » ou l'ouvrage visionnaire de Marquez
    Éradiquer la mort en éradiquant la vie, l'ambition d'un système en plein délire ?
    L'hystérie collective du Covid-19 et le « processus alchimique de l'humanité »
    Covid-19 et confinement — Le conte de fées pour adultes immatures diverge de la cruelle vérité
    Coronavirus : les clés pour reconnaître une opération mondialiste
    Les sept étapes pour le passage d'une pandémie à un totalitarisme
    « Invasion Los Angeles » (titre anglais : "They live"), un film bizarre au puissant message
    Ouvrages additionnels :
    Neuro-esclaves - Techniques et psychopathologies de la manipulation politique, économique et religieuse, Marco Della Luna & Paolo Cioni
    La ponérologie politique, Andrew Lobaczewski
    Petit traité de manipulation à l'usage des gens honnêtes, Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois
    Un si fragile vernis d'humanité - Banalité du mal, banalité du bien, Michel Terestchenko
    La stratégie du choc - La montée d'un capitalisme du désastre, Naomie Klein
    Minorités et régionalismes dans l'Europe fédérale des Régions, Pierre Hillard
    La décomposition des nations européennes - De l'union euro-atlantique à l'État mondial, Pierre Hillard
    La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, Pierre Hillard
    La langue des médias - Destruction du langage et fabrication du consentement, Ingrid Riocreux
    L'enseignement de l'ignorance, Jean-Claude Michéa
    Soumission à l'autorité, Stanley Milgram
    La mort est mon métier, Robert Merle
    Source de l'article initialement publié en anglais le 10 septembre 2020 : The Critic
    Traduction : Sott.net

    https://fr.sott.net/article/36236-L-age-dystopique-du-masque-Une-omnipresence-predite-en-1932-par-Ernst-Junger

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  20. Face au terrorisme, les citoyens doivent avoir les moyens de se défendre

    C’est l’État qui estime si vous avez le droit de vous défendre. Il faut que ça change.


    3 NOVEMBRE 2020
    Par Pierre-Guy Veer.


    En l’espace de quelques jours, deux attaques terroristes ont secoué la France. Du professeur décapité pour avoir montré ce qu’était la liberté d’expression aux fidèles tués en pleine église, l’année 2020 nous rappelle l’existence d’individus sans considération pour la vie humaine. Et que dire de ces autres menaces pour avoir osé montré les caricatures de Charlie Hebdo.

    Malheureusement, ces attentats perdureront tant que le peuple continuera d’être considéré comme un agneau sacrificiel sans défense. Car depuis la terrible attaque contre le Bataclan, rien n’a été fait pour favoriser le port d’arme en France.

    Oui, c’est la triste réalité. Seule une personne avec un motif légitime peut porter une arme, sans quoi elle s’expose à une amende de 75 000 euros. Ces conditions intègrent la chasse, les clubs de tir agréés ou les professions « exposées à des risques d’agressions ou qui ont été agréées par les autorités. » Bref, c’est l’État qui estime si vous avez le droit de vous défendre.

    Si vous voulez quand même affirmer votre droit à l’auto-défense, vous devrez notamment :

    être membre en règle de la Fédération française de tir depuis au moins six mois et obtenir de bonnes références ;
    compléter la paperasse appropriée ;
    posséder un coffre-fort pour ranger vos armes.

    Malgré tout, il est estimé que quelques 15 millions d’armes circulent en France métropolitaine. Ce n’est pas surprenant, considérant que les criminels n’ont que faire des lois. Mais même s’ils ne sont pas tous armées jusqu’aux dents comme au Bataclan, ils trouvent d’autres moyens, par exemple comme à Nice.

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  21. UN PEUPLE ARMÉ EST UN PEUPLE POLI

    J’entends d’ici les opposants aux port d’armes réagir : « Tu veux nous transformer en Far-West des États-Unis ! » Nonobstant cette image très faussée dudit Far West, la tendance aux fusillades aux États-Unis suit la même tendance qu’en France : pas de civils armés = davantage de personnes tuées.

    En 2017, une fusillade dans un bar gay à Orlando a tué plus de 50 personnes. La Floride interdit la possession d’arme dans les magasins vendant de l’alcool… Dans le même État, la fusillade à l’école Stoneham Douglas de Parkland en 2018 a tué 17 personnes et a démontré que la police n’est pas là pour protéger les gens. En effet, un officier en service n’est intervenu qu’après le sacrifice de plusieurs vies.

    Dans les deux cas précédents, les opposants aux armes en ont profité pour alléguer que ces massacres étaient la preuve de la nécessité de leur contrôle plus important, en négligeant évidemment les détails susmentionnés.

    Ces mêmes personnes taisent les fusillades quasi quotidiennes à Chicago, ville ayant mis en place les contrôles les plus stricts du pays. Selon le site HeyJackass, 610 personnes ont été tuées et 2959 blessées par balle cette année (en date du 1er novembre).

    Finalement, ce sont ces mêmes personnes qui ignorent volontairement les très nombreux cas où des fusillades ont été évitées ou à tout le moins grandement réduites en termes de morts grâce à « un bon gars avec une arme » (a good guy with a gun, comme il souvent décrit chez l’Oncle Sam).

    Que ce soit dans une église à White Settlement, Texas, dans un magasin Apple à Dallas, dans un Wal-Mart du Missouri ou partout ailleurs, ces exemples probants ne défraient pas plus que cela les manchettes locales puisqu’ils plaident contre le discours anti-arme ambiant.

    Ce même discours tait aussi le fait que davantage d’armes en circulation légale est en corrélation avec moins de crimes selon le FBI. Et même le très anti-arme CDC démontre que davantage d’armes égale moins de crimes. Corrélation n’est pas causalité, certes, mais cela démontre que davantage d’armes n’implique pas davantage de crimes.

    Tant et aussi longtemps que les Français devront demander à l’État de les protéger, les massacres terroristes continueront de produire des morts, et peu importe le contrôle migratoire aux frontières, les criminels se fichant éperdument des lois.

    Renouons avec l’esprit de la Révolution française et de sa Déclaration des droits de l’Homme, de même que ses intellectuels qui défendaient le port d’arme.

    https://www.contrepoints.org/2020/11/03/383479-face-au-terrorisme-les-citoyens-doivent-avoir-les-moyens-de-se-defendre

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    1. (...)Seule une personne avec un motif légitime peut porter une arme, sans quoi elle s’expose à une amende de 75 000 euros. (...)

      Personnellement, je n'ai jamais vu un criminel condamné à 75000 euros d'amende !!

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  22. Le libre arbitre peut-il ne pas exister ?

    La négation du libre arbitre est nécessairement la négation de la liberté et de la dignité humaine.


    Par Jean-Philippe Delsol.
    3 NOVEMBRE 2020


    Le 17 octobre dernier, Contrepoints a publié un article surprenant du site Le Minarchiste évoquant un ouvrage de Sam Harris soutenant que le libre arbitre n’existe pas. Bien entendu, ma surprise ne fut pas que certains puissent contester le libre arbitre. Depuis que les hommes pensent, ils s’interrogent sur cette question.

    Beaucoup d’entre eux se sont abandonnés au destin, au sort ou à la prédestination, notamment dans l’Antiquité. La question du libre arbitre a été un enjeu permanent des religions chrétiennes et sa contestation a été au cœur de la Réforme.

    Puis la philosophie s’est longtemps reposée sur le mécanicisme de Descartes pour affirmer que tout est le fruit de causes nécessaires depuis, éventuellement, la création du monde par un grand horloger.

    LA NÉGATION DU LIBRE ARBITRE EST LA NÉGATION DE LA DIGNITÉ HUMAINE

    Mais ma surprise fut que Contrepoints laisse s’exprimer cette thèse, même seulement au travers d’un compte rendu d’ouvrage, sans en présenter en même temps, et pour le moins, la critique. Car la négation du libre arbitre est nécessairement la négation de la liberté et de la dignité humaine.

    À l’inverse de ce que défend Sam Harris, il est raisonnable de penser que notre conscience n’est pas que le nœud d’un réseau électrique. Non, nous ne sommes pas des homoncules déterminés par le cerveau. Certes, les sciences s’interrogent à juste titre et en particulier les neurosciences. Mais de nombreux neuroscientifiques vraiment reconnus admettent le libre arbitre et y restent attachés.

    Certes, certains chercheurs sérieux ont apporté des arguments en faveur de l’inexistence du libre arbitre. En 1983, le neurologue américain Benjamin Libet a montré que le cerveau débute l’exécution de nos actions (par exemple appuyer sur un bouton), avant même que nous ayons conscience de vouloir les réaliser. Nous croirions donc vouloir ce que le cerveau fait automatiquement avant que notre pseudo volonté s’en occupe !

    En 2007, John-Dylan Haynes, de Berlin, observa que les zones du cerveau concernées par une décision entraient en activité plus de 7 secondes avant toute prise de conscience. Elles prépareraient donc la décision de la conscience très en amont.

    En 2011, Itzhak Fried, directeur du département de chirurgie de l’épilepsie à l’université de médecine de Los Angeles, fit des expériences semblables sur ses patients qui devaient appuyer sur des touches de clavier. En implantant des électrodes dans leur cerveau permettant de s’approcher de leurs neurones, il détecta une activité d’environ 1,5 seconde avant que le sujet ne prenne la décision consciente d’appuyer sur une touche.

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  23. « JE SUIS MON CERVEAU ! »

    De ces analyses, certains en viennent aisément à affirmer que tout est dans le cerveau. « Je suis mon cerveau ! » déclarait le psychologue cognitiviste et neuroscientifique Stanislas Dehaene lors d’une présentation de son ouvrage Le code de la conscience qui est d’abord un credo matérialiste ouvrant la voie à la création d’une véritable intelligence artificielle.

    Pourtant, comme l’expose François Loth, docteur en philosophie, chercheur associé au CAPHI, Centre Atlantique de Philosophie :

    « Tous les résultats de ces expériences montrent que les décisions se construisent en amont dans le cerveau mais jusqu’à présent aucun modèle n’a pu écarter une certaine forme d’indétermination. C’est que des changements infinitésimaux des conditions initiales à l’intérieur d’un système déterministe peuvent faire diverger radicalement son comportement.

    C’est ainsi qu’à l’intérieur du déterminisme méthodologique, les neurosciences ne peuvent décider si ce trait d’imprévisibilité est dû à un déterminisme complexe ou à un processus indéterministe fondamental qui rendrait impossible toute prédiction ».

    La science observe que des corrélats neuronaux font le travail causal entraînant la prise de décision, mais ces corrélats pourraient avoir été eux-mêmes causés, directement ou indirectement, par une décision humaine provenant d’une intention fondée sur une délibération ou une émotion. Ce qui laisserait place au libre arbitre.

    Déjà en 1992, Gérald M. Edelman, prix Nobel de médecine, concluait sans ambiguïté que « Le cerveau n’est pas un ordinateur et le monde n’est pas un morceau de bande magnétique », car chaque cerveau est unique, les connexions entre les quelques 100 milliards de neurones ne sont pas programmées d’avance et conservent quelques chose d’aléatoire.

    HORS DE PORTÉE DE LA SCIENCE

    C’est ce qui produit l’immense diversité des Hommes, le caractère unique de chacun d’eux. Ce qui fait aussi qu’« à partir d’un certain point, du moins en ce qui concerne ses créations individuelles, l’esprit se trouve hors de portée de la science ».

    Il situe ainsi les mécanismes mentaux au-delà des principes newtoniens de causalité et justifie que les êtres humains ont un certain degré de libre arbitre, ils ont une intentionnalité, une liberté d’imagination, une créativité imprévisible, des espérances et ils sont capables d’influer sur la causalité des évènements du monde.

    Le présent ne porte pas en lui la semence d’un futur fixement programmé… Les théories physiques modernes et les découvertes des neurosciences excluent non seulement les modèles mécanistes du monde, mais aussi les modèles mécanistes du cerveau.

    Bien sûr la science suppose un certain déterminisme en ce sens qu’il ne saurait y avoir de sciences sans reposer sur le principe de causalité, sur les relations nécessaires d’un phénomène avec ses antécédents, sur l’idée qu’existent des lois naturelles conformément auxquelles une action sera l’effet de l’autre et celle-là la conséquence de celle-ci, ce qui permet de dégager des lois permettant de prévoir un certain nombre d’évènements.

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  24. Mais cela n’exclut pas que d’autres évènements restent aléatoires et peuvent, pour certains d’entre eux du moins, dépendre de notre volonté, de notre conscience. Le physicien Nicolas Gisin, directeur du laboratoire de physique appliquée de l’Université de Genève, considère qu’en l’état de la science, la physique quantique tend à démontrer l’existence du vrai hasard au sens d’évènements intrinsèquement imprévisibles, non déterminés par une ou plusieurs chaînes causales.

    La découverte de la physique quantique renverse les croyances acquises en faisant apparaître des résultats pouvant avoir des causes, mais seulement comme susceptibles de déterminer la probabilité de plusieurs résultats possibles.

    Ainsi, Nicolas Gisin conclut :

    Pour moi, la situation est très claire : non seulement le libre arbitre existe, mais il vient logiquement avant la science, la philosophie et notre capacité à raisonner. Sans libre arbitre, pas de raisonnement. En conséquence, il est tout simplement impossible pour la science et la philosophie de nier le libre arbitre.

    Dans son ouvrage Le libre arbitre et la science du cerveau Michael S. Gazzaniga, professeur de psychologie à l’Université de Californie à Santa Barbara et pionnier dans l’étude des conséquences de la séparation des deux hémisphères du cerveau chez l’homme observe : « Quand plusieurs cerveaux interagissent, des choses nouvelles et imprédictibles commencent à émerger, établissant un nouvel ensemble de règles. Deux propriétés acquises dans cet ensemble qui n’étaient pas présentes auparavant sont la responsabilité et la liberté », deux propriétés qui ne se trouvent pas dans le cerveau.

    LE CERVEAU EST UN SYSTÈME COMPLEXE

    Au surplus, il apparaît que le cerveau est un système complexe qui se gère sans qu’un principe externe et organisateur soit nécessaire, comme le marché en quelque sorte lorsqu’il est libre. Ce qui ne veut pas dire que le système ne peut pas être au service d’une volonté, mais plutôt qu’il l’accompagne, l’assiste, l’aide dans l’exécution.

    Le fait que le cerveau se manifeste avant même que l’Homme prenne consciemment la décision d’agir ne signifie pas forcément que la conscience est dictée par la réaction physico-chimique des fonctions du cerveau. « La conscience est sa propre abstraction dans sa propre échelle de temps… Ce n’est pas là où est l’action, pas plus que là où est un transistor, que de déroule un programme ».

    Le pilotage automatique ne veut pas dire que l’avion peut naviguer tout seul, du moins en l’état, et même à terme il ne signifiera pas qu’il peut se passer des Hommes pour le concevoir, le construire, le mettre à disposition… L’Homme reste et restera celui qui décide de l’utiliser ou non, de le débrancher ou non. Il restera un moyen au service des Hommes.

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  25. Michael Gazzaniga raisonne avec bon sens pour soutenir que l’Homme est manifestement autre chose qu’une machine ou même un animal. Nous sommes des gens, pas des cerveaux, dit-il. « De la personne qui a pensé pour la première fois à faire pousser sa propre nourriture ou que le vieux jus de raisin était intéressant jusqu’à Léonard de Vinci qui a dessiné la première machine, en passant par celle qui a mordu en premier dans ce fromage moisi en pensant que cela apportait un plus, et par les nombreux scientifiques, ingénieurs, programmateurs, agriculteurs, transporteurs, distributeurs et cuisiniers qui sont aussi intervenus dans cette chaîne. Une telle créativité ou coopération entre individus non apparentés n’existe nulle part ailleurs dans le règne animal… Les hommes se sont répondus à travers le monde et vivent dans des environnements variés. Pendant ce temps les chimpanzés sont en danger. Vous devez vous demander pourquoi les Hommes ont connu un tel succès alors que nos plus proches parents vivants survivent avec peine. Nous pouvons résoudre des problèmes qu’aucun animal ne peut aborder. La seule réponse possible est que nous possédons quelque chose qu’ils n’ont pas ». C’est le libre arbitre.

    Il conclut sans ambiguïté que « Nous sommes personnellement responsables de nos actes et devons en être tenus pour redevables, même si l’univers dans lequel nous vivons est déterminé ». Il ne nie pas bien entendu toute l’importance du cerveau qu’il a ausculté sous toutes les coutures, mais il considère « qu’au bout du compte la responsabilité est un contrat entre deux personnes plutôt qu’une propriété du cerveau et que le déterminisme ne signifie rien dans ce contexte ». C’est aussi ce qui fait que le criminel reste responsable de ses actes.

    Nos connaissances sont encore limitées, très limitées, et il ne faut donc jurer de rien définitivement. Mais en l’état des sciences, il parait erroné de soutenir que le libre arbitre n’existe pas. Sans lui, ne serions nous pas réduits à être des animaux supérieurs ? Pour ma part, j’ai le sentiment et la conviction que nous sommes plus que cela.

    https://www.contrepoints.org/2020/11/03/383488-le-libre-arbitre-peut-il-ne-pas-exister

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    1. Premièrement, le libre arbitre existe depuis 'la nuit des temps'.
      Sans le libre arbitre AUCUNE invention n'aurait existé. Car l'idée est personnelle.
      Demeurent bien-sûr les projections exposées à l'entourage où chacun peut en dire son mot.

      Il y a quelques années je parlais de datation de l'intelligence et reçu de longs courriers de félicitations sans qu'il n'y ait eu de négation; J'explique:

      Il y a 3000 ans, c'était l'Âge de fer. Nos ancêtres avaient donc du fer et son usage (couteaux, lances, casseroles, boucliers, etc). Mais ils n'avaient des tuyaux.
      - Des tuyaux ??! Pourquoi faire ?
      - Pour y mettre de l'eau !
      - De l'eau dans des tuyaux ??! Pourquoi faire ?
      - Bêh, pour mettre le chauffage central dans toutes les grottes des 'hommes préhistoriques' !

      Il fallut attendre 3000 ans pour que le chauffage central soit inventé !!!!

      (...) La seule réponse possible est que nous possédons quelque chose qu’ils n’ont pas ». C’est le libre arbitre. (...)

      ÂHAHAHAHA !TOUT ce qui vit sur Terre a son libre arbitre !

      (...) Nos connaissances sont encore limitées, très limitées, et il ne faut donc jurer de rien définitivement. (...)

      Qu'est-ce que cela à voir avec le libre arbitre ?
      Le libre arbitre n'est pas de voir l'avenir et de parler pour lui mais de faire la somme du présent
      et de ses connaissances.

      Deuxièmement, le libre arbitre est personnel et, d'en ajouter un autre n'en détruit ce qui a été pensé ou dit.

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  26. Le Royaume-Uni fait appel à l'armée pour aider avec les premiers tests de masse COVID-19 à la chinoise à Liverpool


    par Tyler Durden
    Mar, 11/03/2020 - 05:45


    Suivant les traces de la Chine et de la minuscule Slovaquie, le Royaume-Uni se lance dans sa première campagne de tests de masse "moonshot" dans la ville de Liverpool, connue de la plupart des gens en dehors du Royaume-Uni comme la ville natale des Beatles. Selon le Guardian, jusqu'à un demi-million de personnes dans la ville devraient être testées cette semaine, et si le système s'avère efficace, il sera à nouveau utilisé.

    Avec la réduction de la période d'auto-isolement pour ceux dont le test est positif, jusqu'à un demi-million de personnes devraient être testées à Liverpool lors de la première tentative du gouvernement de tester et de rechercher de masse, dans le but de retracer l'infection de chaque individu. qui teste positif pendant le trajet.

    Le programme fait partie de la tentative du gouvernement de répondre aux demandes des responsables locaux, qui ont demandé plus d'argent pour les programmes de test et de traçabilité, ainsi que plus de financement pour le plan de congé du gouvernement pour les travailleurs.

    Pour aider à la réalisation du programme, l'armée britannique sera déployée pour un «soutien logistique».

    - voir cadre sur site -

    Le succès ou l'échec de l'opération pourrait déterminer si une autre campagne de tests de masse similaire dans une autre des régions les plus touchées du Royaume-Uni.

    Le Premier ministre Boris Johnson a récemment déployé un système de restrictions contre les coronavirus avec trois niveaux autonomes. Liverpool et le Grand Manchester font tous deux partie du troisième niveau, ce qui impose des restrictions sévères qui reflètent le verrouillage du printemps, la principale différence étant que l'école est toujours en session.

    Divers types de tests seront utilisés pendant la campagne, qui débutera vendredi, environ une semaine après l'entrée en vigueur des nouvelles mesures. La campagne de test intervient alors que Downing Street a du mal à trouver un moyen de renforcer le respect des nouvelles restrictions.

    "Ceux qui ont été contactés doivent s'auto-isoler", a déclaré Johnson aux députés des Communes mercredi. «Nous allons faire un grand, grand effort là-dessus. Parce que, je dois être franc avec la maison, hélas la proportion de personnes qui s'auto-isolent en réponse aux envies de test et de traçage du NHS n'est pas encore assez élevée. "

    Bien que ce soit un favori des épidémiologistes, la recherche des contacts a largement échoué en Occident, alors que les responsables se débattaient avec la non-conformité aux États-Unis et en Europe. Au Royaume-Uni, le système de test et de traçabilité du gouvernement a été une tache notable pour BoJo, bien qu'il y ait investi plus de 15,5 milliards de dollars. Peut-être que BoJo a finalement découvert «le secret» expliquant pourquoi ces tactiques étaient si efficaces en Asie: il est beaucoup plus facile de tester et de retracer quand obligatoire signifie obligatoire.

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/uk-brings-army-help-first-china-style-mass-covid-19-testing-liverpool

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  27. Pourquoi l'Europe court-t-elle la révolution ?


    par Tyler Durden
    Mar, 11/03/2020 - 03:30
    Rédigé par Alastair Crooke via The Strategic Culture Foundation,


    Tous les yeux restent rivés sur l'élection américaine et sur ses conséquences. Mais à l'ombre de 'l'élection' , il y a d'autres 'parties mobiles': l'Allemagne vient de proposer à Washington 'un accord de cœur' dans lequel l'Europe - avec l'Allemagne en tête - accepte de tirer parti de la stratégie complète de l'Amérique d'isoler et d'affaiblir la Russie et Chine. Et en retour, il demande aux États-Unis d'acquiescer à la direction allemande d'une entité européenne 'politique de puissance' 'qui est élevée à la parité avec les États-Unis. C'est-à-dire que, carrément, l'Allemagne recherche le statut de «Empire» de l'UE pour la nouvelle ère. Poutine a reconnu une telle possibilité (l'Allemagne aspirant à devenir une superpuissance) lors de son récent discours à Valdai.

    Mais les autres «éléments mobiles» de cette candidature sont également très en mouvement: tout d’abord, le stratagème de l’Allemagne dépend de ses espoirs de victoire à Biden, qui peut se produire ou non. Et puis, aussi, le président Macron cherche pour lui-même, et pour la France, le leadership de l'Europe - ce dernier - dans une certaine mesure - dépendant d'un Brexit 'sans accord' en fin d'année, ce qui affaiblirait davantage une Merkel désanimée et en déclin. La France trace plutôt la «grande réinitialisation» de l’Europe: un «espace» réglementaire et des valeurs imposées, étayé par un régime fiscal et d’endettement commun qui reconstruirait l’infrastructure économique de la France.

    Tout cela soulève de nombreuses questions: si Trump gagne, on peut s'attendre à ce qu'il transforme toute aspiration allemande (ou française) de drainer une partie de la puissance américaine, aussi bien que la FM allemande l'enveloppe, car les États-Unis ne perdent pas tellement de puissance, mais comme gagner «un partenaire fort sur un pied d’égalité». Huh !

    L'idée que l'Europe peut tirer parti de ce partenariat grâce à l'engagement doux de l'Allemagne «envers l'Occident en tant que système de valeurs», qui est «en péril dans son intégralité», et que seuls l'Allemagne et les États-Unis ensemble peuvent garder forts - semble un peu de rêverie. Même lorsque le sucre est enveloppé de «se défendre contre la soif de pouvoir incontestable des Russes et les ambitions chinoises de suprématie mondiale». Premièrement, il y a toujours Trump, et deuxièmement -

    La Chine et la Russie voient clairement le match. Pourtant, les dirigeants européens semblent s'attendre à ce que le premier continue comme si de rien n'était. Annegret Kramp-Karrenbauer semble le penser (elle est à la fois ministre de la Défense et présidente de la CDU, le propre parti de Merkel). Pour ce qui est de contenir «le capitalisme d'État contrôlé de manière agressive par la Chine», elle suggère de créer une sphère commerciale européenne qui n'est ouverte qu'à ceux qui veulent renforcer et soutenir l'ordre libéral fondé sur des règles - et auquel les autres États doivent 'se soumettre' (Macron's mots). Tels sont les piliers de la manière dont Bruxelles propose de parvenir à une «autonomie stratégique» (terme de Charles Michel).

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  28. Voici quelques extraits de «l’accord» d’Annegret Kramp-Karrenbauer prononcé dans un discours du 23 octobre:

    «… Surtout, l’Amérique nous a donné ce que nous appelons la« Westbindung »… La Westbindung, pour moi, est et reste un rejet clair de la tentation historique de l’équidistance. Westbindung nous ancre fermement dans l'OTAN et l'UE et nous lie étroitement à Washington, Bruxelles, Paris et Londres. Cela nous positionne clairement et à juste titre contre une fixation romantique sur la Russie - et aussi contre un État corporatif illibéral qui rejette les partis et les parlements [i.e. Chine]… Westbindung est la réponse à la fameuse «question allemande», à la question de savoir ce que représente l'Allemagne… Seules l'Amérique et l'Europe ensemble peuvent garder l'Occident fort, le défendant contre la soif de pouvoir incontestable de la Russie et les ambitions chinoises de suprématie mondiale… Être le donneur [dans un processus de «donner et prendre avec les États-Unis» nous obligerait à adopter une position politique ferme. Pour jouer ambitieusement le jeu géopolitique.

    Mais même en regardant tout cela, il y a encore des Américains qui ne sont pas convaincus d'avoir besoin de l'OTAN. Je comprends que. Parce qu'il manque encore une chose: c'est aux Européens de prendre eux-mêmes des mesures puissantes, quand les choses se passent bien. Pour que les États-Unis puissent voir l'Europe comme un partenaire fort sur un pied d'égalité, et non comme une demoiselle en détresse. Comme vous pouvez le voir: le dilemme allemand est également un dilemme européen. Nous restons dépendants [des États-Unis], mais en même temps, nous devons devenir les nôtres. En renforçant l'Europe comme celle-ci, l'Allemagne doit jouer un rôle clé… en lui permettant d'opérer plus indépendamment et plus étroitement avec les États-Unis en même temps… ».

    Trois problèmes géopolitiques majeurs se croisent ici: Premièrement, l'Allemagne se métamorphose politiquement, d'une manière qui présente des parallèles inquiétants avec sa transition dans le contexte européen d'avant la Première Guerre mondiale. En bref, la 'question allemande' refait surface (mais pas à la manière d'AKK): lorsque le mur de Berlin est tombé, la Russie a soutenu la réunification de l'Allemagne et a fait espérer que l'Allemagne serait un partenaire pour le projet d'unification plus large: la construction d'une 'Grande Europe' ».

    Cela s’est avéré être une chimère: l’Allemagne, loin de soutenir l’inclusion de la Russie, a plutôt favorisé l’expansion de l’Europe et de l’OTAN aux frontières de la Russie. L'UE - sous la pression des États-Unis - formait une Grande Europe qui finirait par inclure tous les États d'Europe, à l'exception de la Russie.

    Mais ce faisant, l'Europe de l'Ouest a absorbé dans l'UE la tumeur de la névralgie de l'Europe de l'Est sur la Russie. Berlin, pendant tout ce temps, a joué sur l'hostilité viscérale des États-Unis à l'égard de la Russie - davantage comme un outil pour construire son espace européen jusqu'à la frontière russe. L'Allemagne a ainsi donné la priorité à l'apaisement des antiques antipathies d'Europe de l'Est, au-dessus de toute tentative réelle de relation avec la Russie. L’Allemagne veut à présent «jouer à nouveau»: dans une interview de juillet, Annegret Kramp-Karrenbauer a déclaré que les dirigeants russes doivent être «confrontés à une position claire: nous sommes bien fortifiés et, en cas de doute, prêts à nous défendre. Nous voyons ce que fait la Russie et nous ne laisserons pas les dirigeants russes s'en tirer ».

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  29. Eh bien: Trompez-moi une fois ... mais trompez-moi deux fois ...? L'épisode Navalny a été la dernière goutte. C'était un mensonge flagrant. Merkel et Macron savaient que c'était un mensonge. Et ils savaient que Moscou le savait aussi. Pourtant, ils ont tous deux préféré jeter un autre «os» aux russophobes. Moscou a abandonné avec eux.

    Le vrai casse-tête est pourquoi Moscou a supporté ce jeu pendant si longtemps. La réponse réside peut-être dans l'aigle à deux têtes russe, dont les têtes sont tournées dans des directions opposées: l'une vers l'Europe et l'autre vers l'Asie. La tromperie évidente de Merkel étire et teste la confiance sociale en Russie, tout simplement trop loin. Les élites russes peuvent pencher vers l'Europe, mais leur base regarde vers l'Est. Navalny était la paille humiliante qui a brisé le dos du chameau

    Maintenant, Macron - toujours sous tension, mais lui-même politiquement affaibli - espère drainer davantage la force de Merkel (en termes mercantilistes), en élaborant un Brexit britannique sans accord qui nuirait à l'énorme excédent commercial de l'Allemagne avec la Grande-Bretagne, au moment même où l'Allemagne perd des marchés en Russie (et maintenant peut-être en Chine); et quand l'Amérique, si Trump est réélu, se lancerait probablement dans une guerre commerciale avec l'Europe.

    Affaiblir la main de Merkel - c'est-à-dire - en s'opposant à un instrument de dette européen commun, associé à une politique budgétaire commune, est l'objectif, afin que la France puisse puiser dans les ressources fiscales allemandes placées dans un 'pot commun', puis déployées pour réorganiser le Économie française.

    Le plan bruxellois pour une «grande réinitialisation» - transformer l'économie européenne et la sphère sociale - grâce à l'automatisation et à la technologie est, comme Tom Luongo l'a noté, délirant: «Ce qui m'a été assez clair, ce sont les illusions de l'Europe qu'elle peut subjuguer. le monde sous sa rubrique, imposant ses règles et ses normes au reste d’entre nous, y compris la Chine, [tout en] permettant à nouveau aux États-Unis d’agir en tant que mandataire - [alors que l’Europe] tente de maintenir sa position délirant ».

    Pourquoi ?

    «Délirant», car si la Chine peut être un «capitalisme d’État contrôlé de manière agressive» en Europe, c’est aussi un «État civilisationnel» majeur, avec ses propres valeurs distinctes. Bruxelles peut qualifier son espace réglementaire d’« ouvert », mais il est clairement exclusif, et non multilatéral. L'action de cette politique ne fait que pousser le monde vers une séparation des sphères réglementaires distinctes - et vers une récession plus profonde.

    Sur le plan pratique, alors que la première phase de Covid avait tendance à apporter un soutien aux gouvernements européens en place, ce pic d’infection actuel détruit le soutien des opérateurs en place. Des manifestations et des émeutes se produisent de plus en plus dans toute l'Europe. Les épisodes de violence ont été accueillis avec horreur par les autorités, qui soupçonnent que le crime organisé et les groupes radicaux sont à l'œuvre pour déclencher une traînée de poudre politique. Et ce potentiel est bien là.

    Au chômage structurel déjà encouru dans la première phase, il faut maintenant ajouter une autre vague de chômage éventuellement irréversible, (encore) dans le secteur des services. Pour les petites entreprises et les indépendants, c'est un cauchemar. Sans surprise, la colère grandit alors que ceux qui perdent leurs moyens de subsistance constatent que les fonctionnaires et les classes moyennes en général, traversent cet épisode, pratiquement indemnes.

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  30. Les gouvernements européens ont été pris au dépourvu. Il y a une confusion absolue alors que les gouvernements tentent de maintenir l'économie vivante, en confinant les infectés des hôpitaux écrasants - ne réalisant ni l'un ni l'autre. Cela représente le coût de «l’ouverture estivale» pour sauver la saison touristique. Personne n'est sur leur balcon ces soirées en train de cogner des marmites en solidarité communautaire. Aujourd'hui, les manifestations et les émeutes ont pris leur place.

    Dans cette colère montante est insérée une sombre suspicion. Certains peuvent considérer Covid comme une pure conspiration; d'autres non. Pourtant, ce n’est pas une «conspiration» de croire que les gouvernements européens ont sciemment utilisé la pandémie pour accroître leurs outils de contrôle social (bien que la «distanciation» soit une véritable stratégie de confinement médical). Cela a-t-il été concerté en prévision des changements implicites de la «grande réinitialisation» ? Nous ne savons pas. Pourtant, dès le départ, les gouvernements occidentaux ont formulé leurs mesures comme une «guerre» - et comme une guerre qui exigeait une économie dirigée par l’État en temps de guerre et une conformité publique en temps de guerre.

    À tort ou à raison, cela devient une guerre culturelle. Les pierres angulaires de la colère dans les rues américaines. Encore une fois, de sombres soupçons de fermeture de la vie culturelle afin de préparer les Européens à la noyade de leur identité culturelle dans un grand melting-pot bruxellois. Ces craintes sont peut-être déplacées, mais elles sont «là-bas» et virales.

    C’est le tissu politique et la cohésion sociétale de l’Europe qui sont en jeu - et ses dirigeants ne sont pas seulement confus: ils ont peur.

    Ce serait en effet une illusion hubristique alors, si les dirigeants européens procédaient à l’automatisation de la «grande réinitialisation», et ajouteraient encore plus de chômage structurel à un tas, déjà menaçant de tomber, sous son poids croissant (en protestation de masse). Veulent-ils la révolution ?

    https://www.zerohedge.com/geopolitical/why-europe-courting-revolution

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  31. Ce nouveau-né de Marseille «n’existe pas» légalement à cause de l’épidémie de coronavirus


    12:39 03.11.2020
    Par Alexandre Sutherland


    Un bébé né début octobre à Marseille se retrouve sans identité à cause de l’épidémie de Covid-19. Ses parents, testés positifs au moment de la naissance, ont dû s’isoler et n’ont donc pas pu se rendre à la mairie à temps pour déclarer leur enfant, rapporte RTL.

    Les parents de la petite Noa, née le 7 octobre dans une clinique marseillaise, se retrouvent dans une situation bien particulière. Tous deux ont été déclarés positifs au coronavirus la veille de la naissance. Ainsi, la mère a dû accoucher seule à l’hôpital, tandis que le père était en quarantaine chez lui. Il n’a toutefois pas pu se rendre à la mairie dans le délai de cinq jours pour déclarer son enfant, faute de test négatif, rapporte RTL. Résultat, sa fille n’a aucune identité légale.

    «Elle n'a pas de sécurité sociale, elle n'a aucun droit social ou administratif», détaille le père auprès de la radio.

    Concrètement, les parents n’ont donc pas le droit de laisser leur fille à qui que ce soit. «Pas de crèche, pas d'assistante maternelle, rien, c'est-à-dire qu'on est obligés de la garder tout le temps avec nous», déplore-t-il, précisant que sa femme ne pourra pas reprendre le travail à cause de cette situation.

    Il a pourtant suivi le protocole: il a attendu sept jours avant de passer un test, lundi 12 octobre, et a obtenu le résultat le lendemain matin, il était négatif. Il s’est alors immédiatement rendu à l’administration pour déclarer l’accouchement, six jours après celui-ci. «Vous ne pouvez pas déclarer votre enfant Monsieur, vous êtes hors-délais d'un jour», lui a-t-on répondu.

    Quel recours possible ?

    Les parents doivent désormais s’en remettre à la décision du tribunal de grande instance, mais la procédure prendrait «six à huit mois», voire plus en raison de la crise sanitaire. «Je n'arrive même pas à comprendre comment on peut en arriver là, on vit à une période suffisamment absurde pour ajouter en plus des soucis administratifs sur cette absurdité», poursuit-il sur RTL.

    L’avocat de la famille tente d’obtenir une audience le plus rapidement possible. «L'état civil a envoyé un mail au parquet de Marseille pour savoir s'il pouvait faire une exception au vu de la situation sanitaire, mais n'a obtenu qu'un refus. De nombreuses démarches administratives doivent se faire dans un délai très court, mais rien n'est prévu pour les circonstances exceptionnelles», détaille-t-il auprès du Parisien.

    https://fr.sputniknews.com/faits_divers/202011031044676275-ce-nouveau-ne-de-marseille-nexiste-pas-legalement-a-cause-de-lepidemie-de-coronavirus/

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  32. Le trafic des jets privés monte en flèche alors que les élites paniquent quittent les villes au milieu des virus et des élections


    par Tyler Durden
    Lun, 11/02/2020 - 23:40


    Avec les nouveaux cas de coronavirus aux États-Unis en augmentation constante depuis la mi-septembre, marquant le début de ce que certains appellent la deuxième vague de la pandémie de virus, le trafic des jets privés a explosé alors que les riches quittent les zones métropolitaines pour les communautés rurales, selon CNBC.

    Les données de Tivoli, une plate-forme de paiement en ligne pour les jets, recueillies par Private Jet Card Comparisons, ont montré que les vols en jet privé à l'aéroport Francis S. Gabreski de Westhampton, New York, ont bondi de 172 % en octobre. Les vols à l'aéroport d'Aspen à Aspen, au Colorado, ont bondi de 135 % et les vols Vail ont augmenté de 95 % sur le mois.

    À l'inverse, le trafic des jets privés à l'aéroport de Teterboro dans le New Jersey a chuté de 52 % en octobre. Teterboro est utilisé par les gens riches pour voler à New York. Les vols privés à l'aéroport du comté de Westchester, un autre aéroport utilisé par les élites pour se rendre à New York, ont également enregistré une baisse pour le mois, en baisse de 36 %.

    L'aéroport Midway de Chicago a vu les vols en jets privés diminuer de 47 %, tandis que les vols à l'aéroport international de Dulles, le deuxième aéroport à jets privés le plus fréquenté du pays, ont vu les vols réduits de près de moitié pour le mois.

    "La pandémie de coronavirus est en train de redessiner les schémas de vol des jets privés américains, alors que les aéroports des stations balnéaires voient de grands sauts de trafic tandis que les vols à proximité des villes diminuent", a noté CNBC. La raison en est que les gens riches paniqués ont acheté des maisons dans les zones rurales plus tôt cette année pour échapper à la pandémie. Maintenant, alors que la deuxième vague de virus arrive, ces gens «se dérobent».

    Doug Gollan, le fondateur de Private Jet Card Comparisons, a déclaré à CNBC que c'était «une preuve supplémentaire qu'au lieu d'être dans leurs appartements de Park Avenue, les riches sont dans les Hamptons ou Aspen».

    Gollan a déclaré que les entreprises américaines organisaient des réunions d'affaires à leur domicile, ce qui a perturbé les modèles de vol typiques des avions d'affaires.

    "Au lieu d'avoir une réunion dans leur bureau, un PDG demandera à une équipe de s'envoler pour leur domicile dans les Hamptons ou Aspen et d'y organiser la réunion", a-t-il déclaré.

    À Nantucket, Massachusetts, les aéroports ont observé une augmentation de 28 % en octobre, ainsi qu'une augmentation de 19 % de Martha's Vineyard.

    Gollan n'était pas certain que le travail à distance changerait de façon permanente les itinéraires de vol des jets privés, bien qu'à court terme, il y ait un changement notable, a-t-il déclaré.

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  33. "Il y aura une corrélation directe entre Covid et le rythme auquel les grands bureaux rouvriront ou n'ouvriront pas", a-t-il déclaré.

    Outre la pandémie de virus, les élites sautent sur des jets privés pour se rendre dans leur deuxième et / ou troisième maison dans les communautés rurales avant les élections, ce qui pourrait produire la prochaine vague de troubles sociaux.

    https://www.zerohedge.com/political/private-jet-traffic-soars-elites-panic-exit-cities-amid-virus-elections

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    1. Heureusement existent encore des aérodromes privés ! (pour les 'Go Fast' ?)

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  34. Brève. À moins de 2 jours des élections américaines


    le 2 novembre 2020


    Pourquoi les marchés européens et asiatiques 8 heures avant ont progressé ? Tout simplement parce qu’ils anticipent la réélection de Donald Trump … Et pourtant, compte tenu de la progression fictive de la grippe coronavirale en Europe, fictive car n’existant pas dans la réalité mais seulement dans l’esprit dérangé par les politiciens, ces marchés auraient logiquement plutôt plongé.

    La perspective de la réélection du Président américain sortant a donné quelques notes d’optimisme dans les milieux financiers. On peut appeler cela non pas de la sagesse populaire mais de la sagesse financière.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/11/02/breve-a-moins-de-2-jours-des-elections-americaines/

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    1. Un jour un enfant demanda à son père
      - "Dis papa, c'est quoi la Liberté ?"
      Et le père répondit:
      - "TA GUEULE !"

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  35. GRÂCE AUX CENTRALES NUCLEAIRE LES CHINOIS PEUVENT AVOIR DES 'TGV' ET DES AUTO-SCOOTERS EN VILLE !

    Les véhicules à énergie nouvelle représenteront 20 % des ventes totales de voitures neuves en Chine d'ici 2025


    par Tyler Durden
    Mar, 11/03/2020 - 22:45


    Le boom des actions EV ne s'arrêtera peut-être pas de sitôt. L'élan récent dans des noms comme Kandi Technologies, Nio, Tesla, Fisker et d'autres noms de véhicules électriques - déjà alimentés par des États comme la Californie qui se sont engagés à interdire les véhicules à moteur à combustion interne - pourrait voir un vent arrière continu du plus grand marché automobile du monde, la Chine.

    Les ventes de véhicules à énergie nouvelle représenteront 20 % des ventes totales de voitures neuves du pays d'ici 2025, a estimé le Conseil d'État chinois au début de cette semaine.

    - voir graphique sur site -

    La catégorie «énergie nouvelle» comprend les véhicules électriques à batterie, hybrides rechargeables et à pile à hydrogène. Les ventes augmenteront à mesure que «l'industrie NEV du pays a amélioré sa technologie et sa compétitivité», selon un nouveau document de politique examiné par Reuters.

    Dans le plan quinquennal du pays à l'horizon 2025, le Conseil d'État a poussé à l'amélioration des technologies de VE, à la construction d'une charge plus efficace et à la mise en œuvre de réseaux d'échange de batteries. Le gouvernement chinois adoptera également des quotas et des incitations pour «guider les constructeurs automobiles» (c'est-à-dire les forcer) à fabriquer des véhicules électriques après la fin des subventions fédérales dans deux ans.

    Le gouvernement cherche également des moyens de mettre en œuvre des VE à des fins publiques, commerciales et de transport en commun.

    Si les nouvelles perspectives du pays sont légèrement inférieures à l’objectif de 25 % qu’il s’est fixé dans une proposition de politique publiée par le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information l’année dernière, cela marquerait tout de même une expansion significative sur le plus grand marché automobile du monde.

    Rappelons que nous avons noté début septembre que la plupart des startups chinoises de VE étaient soutenues et renflouées par l'État chinois pendant la pandémie.

    Ce rapport a été publié quelques semaines seulement après que nous ayons signalé que de nombreux fabricants de véhicules électriques sur le marché chinois sursaturé rendaient publics un moyen d'éviter la faillite.

    Par exemple, lorsque NIO était sous une énorme pression financière il y a quelques mois à peine, c'est le gouvernement municipal de Hefei qui est intervenu pour renflouer l'entreprise en investissant 1 milliard de dollars en espèces pour une participation de 24,1% dans l'entité chinoise de l'entreprise - et en obtenant l'entreprise. de déménager son siège social dans sa province. Hefei a «l'espoir de créer un puissant rival de Tesla», selon Nikkei.

    De même, d'autres gouvernements locaux sont intervenus pour aider les jeunes noms de véhicules électriques chinois. Tout comme Tesla d'Elon Musk, les Chinois Nio, Xpeng Motors, Li Auto et WM Motor ont également tous compté sur l'argent des contribuables / de l'État pour faire avancer leurs visions.

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  36. - voir graphique sur site -

    Plus tôt cette année, nous avons parlé de l'introduction en bourse réussie de Li Auto sur les marchés américains. Il "a reçu des investissements de plusieurs entités soutenues par les gouvernements municipaux de Changzhou et Xiamen ainsi que de la banque d'investissement publique China International Capital Corporation".

    De plus, nous avons signalé plus tôt cette année que la concurrence sur le marché chinois des véhicules électriques commençait déjà à devenir sursaturée.

    https://www.zerohedge.com/technology/new-energy-vehicles-will-be-20-chinas-total-new-car-sales-2025

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    1. Réalisant que sur les routes les véhicules électrique ne peuvent circuler avec batteries trop lourdes, (poids-lourds: 6 tonnes de batteries ! Hahahaha !). Ils emprunteront les performances aux trains électriques circulant sous caténaires !

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  37. Le Nicaragua se prépare à l'arrivée du puissant ouragan Eta


    par Tyler Durden
    Mar, 11/03/2020 - 08:58


    L'ouragan de catégorie 4 Eta s'est rapidement renforcé dans la mer des Caraïbes à l'approche du Nicaragua mardi matin avec des vents de 145 mph.

    Le National Hurricane Center (NHC) qualifie Eta de "extrêmement dangereux" à l'approche du nord du Nicaragua et du littoral du Honduras. La tempête devrait apporter «une onde de tempête mettant la vie en danger, des vents catastrophiques, des inondations soudaines et des glissements de terrain» en Amérique centrale. Certaines régions pourraient s'attendre à 35 pouces de pluie cette semaine.

    À 7 h HE, NHC a déclaré qu'Eta avait des vents maximums soutenus de 145 mi / h (233 km/h) et se déplaçait ouest-sud-ouest à environ quatre mi / h.

    - voir carte sur site -

    "Eta est un ouragan extrêmement grave, capable de provoquer de très fortes ondes de tempête et des dégâts catastrophiques", a averti le centre des ouragans.

    Après l'atterrissage d'aujourd'hui, l'ouragan faiblira à mesure qu'il se déplacera à l'intérieur des terres sur le nord du Nicaragua jusqu'à mercredi matin, puis traversera le Honduras d'ici jeudi. La carte de prévision officielle montre que le système pourrait revenir dans les Caraïbes d'ici samedi et se transformer en tempête tropicale dimanche.

    "Il n'est pas certain que la circulation de surface survivra après son déplacement au-dessus de l'Amérique centrale pendant les trois prochains jours environ", a déclaré NHC. "Les prévisions officielles montrent que le système, peut-être au début le reste de niveau supérieur d'Eta, émergeant au-dessus du au nord-ouest de la mer des Caraïbes dans la dernière partie de la période de prévision. Il convient de noter que l'intensité et la trajectoire à 4-5 jours sont très incertaines pour le moment. "

    Voici nos précédents reportages sur Eta:

    L'ouragan «dévastateur» Eta frappera le Nicaragua mardi matin

    Eta est devenu un impressionnant ouragan de novembre depuis si tard dans la saison des ouragans dans l'Atlantique. Elle est devenue la 28e tempête nommée, égalant le record de 2005 pour la plupart des tempêtes nommées en une seule saison.

    https://www.zerohedge.com/commodities/nicaragua-braces-arrival-powerful-hurricane-eta

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  38. Il y a un mystérieux «coup» sismique du plus profond de la Terre qui a pulsé toutes les 26 secondes pendant 60 ans


    par Tyler Durden
    Mar, 11/03/2020 - 21:45
    Rédigé par Jake Anderson via TheMindUnleashed.com,


    Toutes les 26 secondes au cours des 60 dernières années, les sismologues ont détecté une impulsion omniprésente émanant des profondeurs de la Terre. Le débat sur la cause de ce mystérieux «microséisme» dure depuis des décennies et a produit plusieurs hypothèses convaincantes, mais les scientifiques ne savent toujours pas de manière décisive ce qui se cache derrière le phénomène.

    Observé et enregistré pour la première fois par le géologue Jack Oliver au début des années 1960, puis étudié de manière plus approfondie dans les décennies suivantes, le pouls est connu pour être plus fort pendant les tempêtes. Mais les tempêtes ne s'éteignent pas et ne se rallument pas toutes les 26 secondes, pas plus que les volcans, qui ont également été proposés comme source.

    En 2005, un étudiant diplômé nommé Greg Bensen a retracé l'origine de l'impulsion à un endroit plus étroit, une source unique dans le golfe de Guinée, au large de la côte ouest de l'Afrique; six ans plus tard, une autre équipe s'est perfectionnée encore plus, en identifiant l'origine dans une zone du golfe de Guinée appelée la baie de Bonny.

    Cette équipe pensait que les vagues s'écrasant sur cette côte étaient responsables du coup sismique. D'autres, cependant, n’ont pas été convaincus. Certains pensaient que cela était causé par le soleil lui-même. Alors que l'activité tectonique, les tremblements de terre et les volcans déclenchent régulièrement des sons sismiques solides, un paysage sonore plus doux de statique sismique s'exécute presque perpétuellement.

    Mike Ritzwoller, sismologue à l'Université du Colorado à Boulder, qui a étudié l'impulsion pendant des décennies, dit que si l'impulsion est un mystère, l'activité sismique, en général, ne l'est pas.

    «Le bruit sismique existe essentiellement à cause du soleil», dont l'énergie atteint l'équateur et les pôles de manière inégale, créant du vent, des tempêtes, des courants océaniques et des vagues, qui travaillent tous à déplacer et à buffet l'énergie sur le littoral.

    «C’est comme si vous tapotiez sur votre bureau. Il déforme la zone près de votre articulation, mais ensuite il est transmis à travers toute la table », explique Ritzwoller. «Donc, quelqu'un assis de l'autre côté de la table, s'il met sa main, ou peut-être sa joue, sur la table, il peut sentir la vibration.

    Avec l'avènement d'outils et de technologies plus avancés, les scientifiques ont pu étudier le pouls de plus près et conviennent le plus généralement que la baie de Bonny est le point zéro de tout ce qui se passe. Actuellement, de nombreux chercheurs commencent à penser que la cause peut être que cet endroit spécifique sur le bord de l'énorme plateau continental nord-américain (loin sous le fond de l'océan) est essentiellement l'autre extrémité du bureau utilisé par Ritzwoller comme métaphore. En d'autres termes, un tambour de la taille d'un continent consolide en quelque sorte ses réverbérations en un seul endroit.

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  39. Certains chercheurs croient toujours que le volcanisme est la réponse et pointent un volcan actif sur l'île de São Tomé dans la baie de Bonny comme preuve.

    Pourquoi l'un de ces phénomènes physiques produirait une impulsion d'horloge aussi étrange toutes les 26 secondes reste un mystère.

    «Nous attendons toujours l'explication fondamentale de la cause de ce phénomène», dit Ritzwoller avec un élan d'optimisme quant aux prochaines décennies de sismologie.

    «Je pense que le point [de tout cela] est qu'il y a des phénomènes fondamentaux très intéressants dans la terre qui sont connus pour exister là-bas et rester secrets.»

    https://www.zerohedge.com/political/theres-mysterious-seismic-blip-deep-inside-earth-has-pulsated-every-26-seconds-60-years

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    1. Ce sont les diablesses pom-poms girls du comité d'accueil qui font la nouba et font sauter le Champagne au coin du feu !
      Les meilleures raclettes se font en enfer comme les pizzas et poulets rôtis !

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  40. L'escroquerie du numéro de cas COVID atteint de nouveaux sommets; À la veille des élections, Trump est la cible


    Par Jon Rappoport
    Le blog de Jon Rappoport
    4 novembre 2020


    Ils ne font que créer des numéros de cas maintenant. De gros. Consultez les deux premiers paragraphes de cet article du 27 octobre sur le NY Times [1]. Il ne faut pas être un génie pour comprendre ce que fait le Times:

    «Les États-Unis ont signalé un record de plus de 500 000 nouveaux cas au cours de la semaine dernière, alors que les États et les villes ont recouru à de nouvelles mesures plus strictes pour contenir le virus qui sévit dans tout le pays, en particulier au cœur des États-Unis.

    «Le record a été battu mardi, alors même que l’administration Trump annonçait ce qu’elle appelait ses réalisations scientifiques de premier mandat, dans un communiqué de presse qui incluait« METTRE FIN À LA PANDÉMIE COVID-19 »[2] écrit en majuscules et en gras.»

    Traduction: Pour essayer d'empêcher Trump de passer un second mandat, les responsables de la santé publique réclament un nouveau bond absurde dans le nombre de cas.

    Même avec un test de diagnostic truqué pour cracher des faux positifs comme une rivière qui coule d'une haute montagne… 500 000 nouveaux cas en une semaine ?! Droite. Et mon arrière-grand-mère vient de rentrer piloter un vaisseau spatial depuis Jupiter.

    Au cas où vous l'auriez manqué, le nombre total de cas de COVID aux États-Unis est maintenant indexé à NINE MILLION [3] [4]. Si mon calcul est correct, c'est à peu près un cas pour 40 Américains.

    Je dirais que nous avons besoin de neuf millions de bulldozers et de terrassiers pour éliminer les conneries.

    Je m'attends à voir bientôt ce genre de communiqué de presse: «Les experts des National Institutes of Health viennent de découvrir que le SRAS-CoV-2 est en fait un virus et une bactérie et un champignon et un parasite cérébral. Il attaque la colonne vertébrale, le système nerveux, le foie, les reins, le sang et le gros orteil, ainsi que les poumons… »

    Comme je l'ai prévenu, une nouvelle vague de verrouillages est à venir. Eh bien, ils ont maintenant inventé le prétexte. 500 000 nouveaux cas aux États-Unis en une semaine.

    Je maintiens ce que j'ai soutenu depuis le début de cette fausse pandémie: si vous mettez tous les responsables de la santé publique et les putes de la presse de gauche sur une plate-forme et que vous la propulsiez en Mongolie extérieure, les gens d'ici vivraient leur vie en plein air et iraient travailler. , et personne ne remarquerait rien de plus grave qu'une saison grippale.

    Voici un document d'information:

    LE ROI ET L'ÎLE

    «Vous dites que l'existence du virus n'est pas prouvée. Si ce n'est pas le virus, pourquoi les gens tombent-ils malades et meurent-ils ? »

    J'ai répondu à cette question il y a des mois dans plusieurs articles. Voici une version différente de la réponse.

    Il y avait un petit pays dominé par un roi. Il était rusé mais pas très brillant. Son objectif était le contrôle pur. Comment le maintenir était son dilemme permanent.

    Heureusement pour lui, il avait à ses côtés un grand prêtre intelligent.

    Pendant une période de troubles, alors que les groupes se frottaient sous la domination du roi, le prêtre est apparu avec un plan.

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  41. Il a dit à son roi: «Nous avons besoin d'un ennemi. J'en ai choisi un. Je l’appelle Vir.

    "Qui est-il ?" demanda le roi.

    «Personne», dit le prêtre. «Il n’existe pas. Mais nous vendrons une histoire sur lui. Nous dirons que c’est un petit démon invisible. Il a la capacité de voyager d'une personne à l'autre, causant la maladie et la mort. »

    «Mais s’il n’existe pas», dit le roi, «comment pouvons-nous prouver qu’il est nuisible ? Personne ne tombera malade ou ne mourra. »

    Le prêtre a expliqué: «Il y a plusieurs façons. Tout d'abord, notre peuple connaît, au cours de sa vie, la maladie. Et évidemment, ils meurent. Nous allons donc dire maintenant que bon nombre de ces maladies et décès sont en fait causés par le démon. "

    «Je l'aime jusqu'à présent», a déclaré le roi.

    Le prêtre continua. «Alors il y a ceci. Qui sont les plus vulnérables de nos sujets ? Les personnes âgées. Ils souffrent déjà de maladies et mes prêtres subordonnés les traitent avec des remèdes franchement toxiques. Nous avons juste besoin de donner aux personnes âgées un coup de pouce supplémentaire pour les envoyer à la dérive. Quand ils tomberont, nous dirons que le démon Vir l'a fait. "

    «Quel genre de poussée ?» dit le roi.

    «Nous terrifions les personnes âgées avec le diagnostic. Nous leur disons que le démon les attaque. Ensuite, nous les isolons de leur famille. Nous les coupons du contact humain. Notre raison ? Une fois attaqués par Vir, une fois infectés, ils pourraient transmettre une impulsion semblable à Vir à d'autres, ce qui serait extrêmement nocif - ils doivent donc être isolés. Est-ce que tu vois ? Nous forçons la mort prématurée des personnes âgées avec ces mesures et techniques de terreur. Et puis nous comptons leurs morts, diffusons les numéros et les appelons des numéros Vir.

    «Cela a du sens», a déclaré le roi.

    «Il y a plus», dit le prêtre. «Il doit y avoir un petit nombre de décès inexplicables, où des personnes supposées en bonne santé tombent soudainement malades et périssent. Cela suscitera une peur générale dans la population. Nous pouvons y parvenir en ensemencant quelques zones ici et là avec des toxines. Par exemple, j'en ai un appelé vaccin.

    «Cela a plus de sens», a déclaré le roi. "Je commence à voir l'image."

    «Il doit y avoir un test», dit le prêtre. «Une manière de montrer que beaucoup, beaucoup de gens ont été touchés par le démon Vir. Ces gens ne mourront pas. La plupart d'entre eux ne tomberont jamais malades. Mais nous les compterons comme des «cas». Le test affirmera que des milliers de nos gens sont «touchés par Vir». Mes prêtres administreront ce test largement. Il consistera à secouer du liquide dans un bocal à côté de la personne. Si le liquide devient trouble, cela signifie que la personne a été «touchée». Nous utiliserons deux types de liquide différents. L'un reste clair après avoir secoué, ce qui signifie «intact», et l'autre devient automatiquement trouble… »

    "Et maintenant quoi ?" dit le roi.

    «Alors,» dit le prêtre, «vous déclarerez l'état d'urgence. Vous direz que le seul moyen de contenir Vir est d’isoler la population. Les gens doivent rester à l'intérieur. La plupart des magasins et entreprises fermeront. Cela augmentera votre contrôle. Les verrouillages dureront, allumés et éteints, pendant longtemps… »

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  42. «Oui», dit le roi.

    «Une autre chose», dit le prêtre. «Lorsque des personnes tombent malades, nous en emmenons certaines dans des centres d'urgence et les traitons avec diverses méthodes. Certaines de ces méthodes seront nuisibles. J'ai conçu un appareil respiratoire qui endommage les poumons. Ce n’est qu’un exemple. Nous dirons que les effets des traitements nocifs sont vir. »

    «Cela me donne une idée», dit le roi. «Des masques. Nous ordonnerons à tous les citoyens de porter des masques. Pour cacher leurs visages. Nous dirons que c'est pour les empêcher de respirer des impulsions de type Vir sur les autres. Le masque deviendra un symbole de soumission. »

    «Très bien», dit le grand prêtre. "Cela doit être fait. Nous promettrons un nouveau traitement pour la population. Un vaccin anti-vir. Nous dirons que c'est un miracle imaginé par vous. Cela empêchera les futures visites du démon. Certaines versions de ce traitement seront toxiques. Lorsque ces versions causent des dommages, nous dirons que c'était le fait de Vir. "

    «Une question», dit le roi. "Êtes-vous sûr que Vir n'existe pas ?"

    Le prêtre était sur le point de répondre, mais il s'arrêta. Il réalisa que son roi, qui n’était pas très brillant, pourrait en fait croire en Vir. Ce ne serait pas une mauvaise chose. Le roi serait mieux équipé pour vendre l'histoire. Le roi serait également plus facile à contrôler. Oui.

    Le grand prêtre sourit. «Eh bien, nous ne sommes jamais sûrs, père,» dit-il. «Peut-être que Vir est réel. Peut-être que je ne l’inventais pas seulement. Au lieu de cela, je l'ai perçu sans le savoir.

    Le roi acquiesça solennellement. "C'est aussi ce que je pensais. Nous devons être sur nos gardes. Je prends serment de protéger les gens très au sérieux. »

    «Certainement», dit le prêtre.

    Et c'est ainsi qu'une histoire sur un démon est devenue une histoire utile.

    SOURCES:

    [1] nytimes.com/2020/10/27/us/us-reports-more-than-500000-cases-in-a-week-a-record-as-the-trump-administration-says-it-ended-the-pandemic.html

    [2] https://www.politico.com/f/?id=00000175-6bc5-d2df-adff-6fdfff5c0000

    [3] https://covidtracking.com/

    [4] nytimes.com/interactive/2020/10/30/us/us-covid-case-record.html

    Reprinted with permission from Jon Rappoport’s blog.

    https://www.lewrockwell.com/2020/11/jon-rappoport/covid-case-number-scam-reaches-new-heights-on-eve-of-election-trump-is-the-target/

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  43. Covid Camps sur le site Web du CDC

    Par Martin Hill
    4 novembre 2020


    Del Bigtree était une nouvelle vidéo sur les camps covid qui est assez informative.

    Une chose qui a attiré mon attention a été le lien CDC mentionné que j'ai trouvé ici.

    Cependant, notez que lorsque vous recherchez sur Google le titre de l'article Considérations opérationnelles provisoires pour la mise en œuvre de l'approche de blindage, il apparaît comme le premier résultat Google encore lorsque vous cliquez dessus, le titre a changé, en Considérations opérationnelles pour les paramètres humanitaires. Je ne l'ai pas encore lu, mais il mentionne 20 fois «camps» et discute de «cibler les personnes à haut risque» et de «détresse émotionnelle importante…

    suicide."

    Extrait:

    Un stress et une inquiétude supplémentaires sont courants pendant toute épidémie et peuvent être plus prononcés avec le COVID-19 en raison de la nouveauté de la maladie et de la peur accrue de l'infection, des responsabilités accrues en matière de garde des enfants en raison de la fermeture des écoles et de la perte de moyens de subsistance. Ainsi, en plus du risque de stigmatisation et de sentiment d'isolement, cette approche de protection peut avoir un impact psychologique important et peut conduire à une détresse émotionnelle importante, exacerber la maladie mentale existante ou contribuer à l'anxiété, la dépression, l'impuissance, le chagrin, la toxicomanie, ou pensées suicidaires parmi ceux qui sont séparés ou ont été laissés pour compte. Les personnes protégées souffrant de troubles mentaux graves concomitants ne doivent pas être laissées seules. Un soignant doit leur être attribué pour prévenir d'autres risques de protection tels que la négligence et les abus.

    Sommaire

    L'approche de protection est une entreprise ambitieuse, qui peut s'avérer efficace pour prévenir l'infection au COVID-19 parmi les populations à haut risque si elle est bien gérée. Bien que la prémisse soit basée sur les stratégies d'atténuation utilisées au Royaume-Uni, 24,25 il n'y a aucune preuve empirique que cette approche augmentera, diminuera ou n'aura aucun effet sur la morbidité et la mortalité pendant l'épidémie de COVID-19 dans divers contextes humanitaires. Ce document met en évidence a) les risques et les défis liés à la mise en œuvre de cette approche, b) le besoin de ressources supplémentaires dans les zones à capacité limitée ou réduite, c) un calendrier indéfini, et d) d'éventuelles conséquences négatives à court et à long terme.

    La santé publique se concentre non seulement sur l'éradication de la maladie, mais concerne tout le spectre de la santé et du bien-être. Les populations déplacées en raison de catastrophes naturelles ou de guerres et de conflits sont déjà fragiles et ont subi des traumatismes mentaux, physiques et / ou émotionnels accrus. Bien que l'approche de protection ne soit pas censée être coercitive, elle peut sembler forcée ou être mal comprise dans les contextes humanitaires. Comme pour de nombreuses interventions communautaires destinées à réduire la morbidité et la mortalité liées au COVID-19, l'observance et le changement de comportement sont les principales étapes limitant le taux et peuvent être attribuables à des facteurs sociaux et émotionnels.

    https://www.lewrockwell.com/2020/11/martin-hill/covid-camps-on-cdc-website/

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    1. A savoir en premier que c'est l'émotion, la peur, l'angoisse, le traumatisme qui tuent et, actuellement, c'est le monde entier qui a les foies !

      La trouille non-pas du microbe Corona 1er mais de sa cour qui l'a posé sur le trône et décide pour lui qu'avoir les chocottes élimine plus et mieux que la guerre qu'il pourrait faire avec sa couronne sur la tête et son sceptre dans le cul !!

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  44. 28 SYNDICATS ET ASSOCIATIONS FONT LE CONSTAT DE L'ÉCHEC DE LA LOI ALIMENTATION


    par QUITTERIE DESJOBERT
    03/11/2020


    Près de 20% des agriculteurs français n'ont pas pu se verser un revenu en 2017.

    Deux ans après sa mise en application, la loi alimentation visant à rémunérer plus correctement les agriculteurs, 28 syndicats et associations ont signé une tribune constatant l'échec de cette dernière.

    Un constat d'échec sans appel pour la loi Egalim

    Entrée en vigueur il y a deux ans, la loi « pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable », dite loi Egalim, reçoit beaucoup de critiques de la part de 28 associations et syndicats, qui considèrent que « le constat d'échec est sans appel ». L'objectif premier de cette loi était de permettre de payer les agriculteurs au juste prix, mais aussi d'intégrer un peu plus le bio dans la consommation et dans la production française. Cependant, deux ans après, les 28 signataires font le bilan et estiment que « presque aucune des ambitions et bonnes intentions déclarées en grande pompe n'ont été suivies d'effets ».

    Le collectif s'indigne du peu d'effets positifs produit par la loi, « Deux ans après la promulgation de la loi Egalim, ses ambitions sont définitivement enterrées ! (…) le revenu paysan n'est pas revalorisé (et) les profits de l'industrie et de la distribution continuent d'augmenter ».

    Un rétropédalage terrible avec le retour des néonicotinoïdes
    Les signataires regrettent notamment le choix des députés d'autoriser le retour, certes temporaire, des néonicotinoïdes. Le retour de ces pesticides considérés comme tueurs d'abeilles est un « recul notable ». Les 28 font aussi remarquer que « les objectifs d'au moins 20% de bio dans la restauration collective et de 15% de surface en agriculture biologique en 2022 ne pourront être atteints faute de moyens suffisants ». Ainsi, selon eux, les objectifs sont encore loin puisqu'ils représentent « respectivement 4,5% et 8,5 % ».

    Autre regret des signataires, le peu de mesures mises en place pour parvenir à remplir les objectifs fixés par la loi alimentation, estimant que « la position de la France dans le cadre de la réforme de la PAC et notamment le Plan Stratégique National reste un des derniers leviers de ce quinquennat pour agir en faveur d'une transition agro-écologique ».

    http://www.economiematin.fr/news-28-associations-syndicats-font-constat-echec-loi-alimentation-egalim

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  45. Confinement de Liverpool : Toute la ville va être testée pour le coronavirus dans le cadre d'une opération des forces armées


    Dylan Donnelly
    Mondialisation.ca
    mar., 03 nov. 2020 18:34 UTC


    Liverpool devrait voir toute sa population dépister pour le coronavirus alors que les forces armées se préparent à lancer une opération de test de masse. Plus tard dans la semaine, 2 000 militaires arriveront à Liverpool pour commencer un programme de dépistage massif, avec des centaines de milliers de tests proposés à tous ceux qui vivent ou travaillent dans la ville.

    Ce programme, soutenu par les dirigeants locaux, fait partie d'un programme pilote pour le Royaume-Uni, dans l'espoir de freiner la hausse des cas d'ici Noël. Il intervient après que le Premier Ministre Boris Johnson ait présenté les tests rapides de masse comme une solution « miracle » dans la lutte du Royaume-Uni contre la pandémie. Il fait également suite à la signalisation par le Royaume-Uni de 23 254 cas supplémentaires et de 162 décès hier, alors que le pays se prépare à se retrouver en confinement jeudi.

    L'opération de tests de masse est la première du genre au Royaume-Uni, Liverpool recevant des centaines de milliers de tests d'ici vendredi pour un maximum de 500 000 personnes.

    Les résidents et les travailleurs seront testés à l'aide de tests par prélèvement et de nouveaux tests de flux latéral, qui peuvent donner des résultats en une heure sans laboratoire.

    En plus des tests par prélèvement et des tests de flux latéral, Liverpool utilisera également les nouveaux tests LAMP déployés dans les hôpitaux universitaires de Liverpool NHS Foundation Trust pour le personnel du NHS, qui peuvent donner des résultats en 15 à 30 minutes.

    Les tests seront effectués par les forces armées sur des sites répartis dans tout Liverpool, de nouveaux sites étant mis en place après approbation des dirigeants des autorités locales.

    Liverpool teste le programme de tests de masse dans l'espoir qu'il permettra de mieux comprendre l'ampleur des cas de coronavirus dans une région, ce qui donnera aux dirigeants locaux et nationaux de meilleures informations sur la manière de gérer la pandémie.

    En cas de succès à Liverpool, le programme sera ensuite étendu au reste du Merseyside, puis à d'autres régions du pays.

    Le programme Test and Trace du NHS recevra quotidiennement les nouveaux chiffres et communiquera les résultats aux personnes testées. Comme auparavant, il sera demandé aux personnes testées positives au coronavirus de s'isoler pendant 14 jours.

    Le Guardian a indiqué que seuls 20 à 25 % des personnes sont mises en quarantaine complète lorsqu'elles sont invitées à le faire par l'application, et a également indiqué que le gouvernement de Johnson mettait en œuvre des plans visant à réduire la période d'auto-isolement.

    Le Premier Ministre a remercié Liverpool d'avoir été la première ville à tester le programme de tests de masse, et l'a qualifié d'essentiel pour aider à « identifier les milliers de personnes dans la ville qui n'ont pas de symptômes mais qui peuvent quand même infecter d'autres personnes sans le savoir ».

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  46. Il a ajouté : « En fonction de leur succès à Liverpool, nous nous efforcerons de distribuer des millions de ces nouveaux tests rapides d'ici à Noël et de donner aux communautés locales les moyens de les utiliser pour faire baisser la transmission dans leur région.
    « Ce n'est que le début, mais ce type de tests de masse a le potentiel d'être une nouvelle arme puissante dans notre lutte contre le COVID-19 ».

    Le Ministre de la Santé Matt Hancock a ajouté qu'il pense que le programme « nous aidera à contrôler ce virus, en le trouvant avant même que les gens n'aient des symptômes ».

    Il a ensuite ajouté : « En utilisant un demi-million de tests rapides les plus récents, ce déploiement peut contribuer à supprimer le virus et donner aux résidents et aux travailleurs une certaine tranquillité d'esprit ».

    Joe Anderson, le Maire de Liverpool, a également déclaré que le programme faisait suite à des négociations approfondies avec le gouvernement sur les mesures accrues à prendre pour endiguer le virus, et a ajouté : « Nous sommes heureux que nos nombreuses conversations aient abouti à ce que Liverpool devienne un pilote pour les tests de masse, ce qui permettra d'identifier rapidement les personnes atteintes du virus et de réduire considérablement la transmission.

    « Nous constatons une lente diminution des chiffres à Liverpool, ce qui montre que nous sommes sur la bonne voie et que les habitants et les entreprises travaillent ensemble et suivent des lignes directrices pour le plus grand bien ».

    --Commentaire : Alors pourquoi tester tout le monde avec l'aide des militaires on se le demande. --

    Liverpool a l'un des taux d'infection les plus élevés du pays, avec 352 cas pour 100 000 personnes au cours de la semaine dernière.

    Mais le conseil a signalé que le nombre de cas est en baisse, avec 1 754 cas signalés la semaine dernière, soit une baisse de 673 par rapport à la semaine précédente.

    Liverpool a été la première région à entrer dans la troisième phase des restrictions introduites par le Premier Ministre, qui a vu les pubs et les bars forcés de fermer à moins qu'ils ne puissent servir de la nourriture.

    La région ayant le taux d'infection le plus élevé du Royaume-Uni est maintenant Blackburn avec Darwen, qui a enregistré 729 cas pour 100 000 personnes la semaine dernière.

    https://fr.sott.net/article/36238-Confinement-de-Liverpool-Toute-la-ville-va-etre-testee-pour-le-coronavirus-dans-le-cadre-d-une-operation-des-forces-armees

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  47. La Nouvelle-Zélande annonce des "camps de quarantaine" où des patients positifs seront placés de force

    Avec seulement 25 décès de coronavirus sur une population de près de 5 millions d'habitants, les médecins sont désormais chargés de gérer tous les cas positifs confirmés dans un camp de quarantaine, selon le directeur général de la santé, le Dr Ashley Bloomfield.


    mardi 3 novembre 2020


    "J'indique maintenant aux médecins hygiénistes que tous les cas confirmés doivent être gérés dans un établissement de quarantaine. Maintenant, cela est différent de la façon dont les cas positifs ont été gérés lorsque nous étions pour la dernière fois aux niveaux 4 et même 3, et montre à quel point nous sommes sérieux dans la limitation de tout risque de transmission, même en auto-isolement et y compris à d'autres dans le ménage. Cela s'appliquera à tous les cas et aux membres de la famille proche qui pourraient être à risque, le cas échéant", a déclaré Bloomfield.

    Le pays dispose de 32 installations d'isolement et de quarantaine gérées avec une capacité opérationnelle de 6260 personnes, rapporte Stuff.

    Mais ce n'est pas le pire.

    Les patients seront retenus contre leur gré dans les camps de quarantaine jusqu'à ce qu'ils soient testés négatifs pour le virus.

    La Première ministre Jacinda Ardern, du Parti travailliste néo-zélandais de centre-gauche, a annoncé dans une vidéo que si les personnes envoyées dans le centre de quarantaine refusent d'être testées, elles devront rester au camp pendant deux semaines supplémentaires après leurs deux premières. Une "très bonne incitation" à se faire tester pour le virus.

    "Si quelqu'un refuse, dans nos installations, de se faire dépister, il doit rester. Ils ne pourront donc pas partir après quatorze jours, ils doivent rester quatorze jours de plus. C'est donc une assez bonne incitation. Soit vous faites vos tests, soit nous vous garderons dans l'établissement plus longtemps. Donc je pense que les gens - la plupart des gens regarderont cela et diront: "Je vais passer le test"."

    Dans une interview avec Laura Ingraham mardi, Victor Davis Hanson, membre principal de la Hoover Institution, a condamné l'institution des camps de quarantaine en Nouvelle-Zélande.

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  48. "Ils ont une nation de 5 millions d'habitants", a expliqué Hanson. "Ils n'ont perdu que tragiquement 25 personnes. C'est un nombre incroyablement bas pour jeter la liberté personnelle."

    Le gouvernement a également ordonné à Air New Zealand de suspendre toutes les réservations internationales dans le pays, car les projections montrent que les installations de quarantaine approchent de leur capacité.

    À partir de mardi, toute personne se rendant en Nouvelle-Zélande doit avoir une réservation confirmée dans un camp de quarantaine. Il sera interdit aux passagers d'embarquer sur leur vol à moins qu'ils ne présentent leur bon émis par le gouvernement comme preuve.

    Le directeur exécutif du Board of Airlines New Zealand, Justin Tighe-Umbers, a déclaré que les compagnies aériennes constataient une forte demande de la part des personnes rentrant en Nouvelle-Zélande d'ici Noël, selon Stuff.

    "L'isolement géré et l'hébergement de quarantaine sont limités, les gens doivent donc être sûrs d'avoir obtenu une place en obtenant un bon du gouvernement néo-zélandais", a-t-il déclaré.

    https://times.ky/new-zealand-announces-quarantine-camps-where-positive-patients-will-be-forcibly-placed-gregg-jarrett

    http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2020/11/la-nouvelle-zelande-annonce-des-camps.html

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