La population augmente, vieillit, et le nombre de médecins pour la soigner s'effondre. Plutôt que mettre en place les moyens pour lutter contre la désertification médicale, nos "élites" dégradent depuis trente ans la qualité de prise en charge du patient, notamment par des méthodes qui visent à réduire le rôle du médecin, bradent la sécurité des données, et font tout pour décourager les vocations.
La gestion de la Covid-19 illustre bien leur mépris des généralistes pourtant en première ligne. Le Dr Jean-Paul Hamon et le journaliste Daniel Rosenweg dénoncent le torpillage de la médecine libérale et les incroyables dysfonctionnements dont pâtissent patients et contribuables. Alors que les généralistes ont été ignorés lors du Ségur de la santé, ce livre propose un plan choc pour relancer cette médecine de proximité, seule garante du bon soin partout.
Jean-Paul Hamon, médecin généraliste à Clamart (Hauts-de-Seine), président d'honneur et porte-parole de la Fédération des médecins de France, a été la voix des généralistes dans toutes les crises récentes.
Daniel Rosenweg est grand reporter, spécialiste de l'économie de la santé, au Parisien-Aujourd'hui en France. Extrait : Y a-t-il véritablement péril en la demeure s'agissant de l'avenir de la médecine de ville, que nous préférons appeler « médecine de proximité », car il n'y a pas plus proche - dans tous les sens du terme - que votre généraliste ou votre spécialiste pour prendre soin de vous ? Oui, clairement oui. Mais en douceur, à bas bruit. Par épisodes, comme une mauvaise série télé.
L'histoire commence en 1979. Le ver a été introduit dans le fruit lors de grossières erreurs de nos dirigeants. Des apprentis sorciers qui ont voulu réguler à la baisse le nombre d'entrées en faculté de médecine pour réduire la dépense en soins. Quinze ans plus tard, les Français assistaient impuissants à l'émergence d'une pénurie de soignants qui s'annonçait dramatique et voyaient poindre les premiers déserts médicaux. Au moment même où les médecins - courbe démographique oblige - commençaient à partir massivement en retraite.
Tout le monde le sait maintenant, la France souffre du manque de médecins. À l'hôpital, 30 % des postes médicaux budgétisés y sont vacants, faute de candidats !
En ville, même scénario. Le directeur général de la Caisse nationale d'assurance-maladie reconnaissait en janvier 2020 que 5,4 millions de Français n'ont pas de médecin traitant, malgré des recherches actives pour plus de la moitié d'entre eux. Saturé de travail, le docteur ne peut plus accepter de nouveaux patients, sauf à se mettre en danger. Et le mouvement n'est pas près de s'arrêter.
Logiquement, l'accès aux soins s'est dégradé, notamment pour les patients les plus modestes, les plus éloignés. Mais pas seulement. Et parce qu'il faut bien tenter de réparer tout cela, on multiplie les « plans », on annonce des mesurettes. Sans jamais inverser la tendance, sans jamais redonner de l'attractivité à la médecine générale de proximité en la valorisant, en lui permettant de se concentrer sur le diagnostic et le soin.
L'État et ses gouvernements successifs ont préféré tout miser sur l'hôpital, aux ordres, donc plus facile à contrôler voire à contraindre qu'une bande de libéraux soucieux de répondre à la demande qui frappe à leur porte. C'est l'ère de l'hospitalo-centrisme. Une urgence ? L'hôpital public. Un bobo ? L'hôpital public. Une pandémie ? L'hôpital public. L'hôpital est flatté, il prend tout, même si son personnel rue dans les brancards.
Et qu'importe la facture, qu'importent la qualité de service et l'efficience, tant pis pour le manque d'humanité parfois, la méconnaissance du patient, le coût final... Il n'y a pas, nous dit-on, d'autres solutions.
Le médecin libéral, et principalement le généraliste, devient progressivement le coupable idéal. Coupable des dépenses de soins qui augmentent. Mais comment pourrait-il en être autrement quand la population vieillit, que les affections longue durée prospèrent, que le maintien à domicile est la priorité, que les médicaments coûtent de plus en plus cher, que les patients actifs souffrent toujours davantage dans leur chair des tensions croissantes au travail ?
Le médecin libéral est coupable aussi des déserts médicaux qui pénalisent 5,7 millions de Français, car il ne s'installe pas là où il faudrait. Fichue liberté d'installation, maugréent certains. Mais qui irait se poser durablement avec femme et enfants dans un endroit sans lycée, sans transports, sans loisirs ?
Le libéral est coupable d'être rentier, fonctionnaire au revenu garanti. Mais quel fonctionnaire, quel salarié accepterait de faire dix ans d'études pour travailler 54 heures par semaine, assurer, de plus, des gardes la nuit et, le week-end, tenir à jour sa comptabilité, engager chaque jour sa propre responsabilité comme le fait un médecin libéral ?
Les spécialistes, eux, seraient coutumiers de « dépassements d'honoraires honteux », martèle par exemple en 2012 Marisol Touraine, qui vient à peine d'arriver au ministère de la Santé. Pourtant, la Caisse nationale d'assurance-maladie, qui veille de près au bon usage de ses deniers, l'assure : il n'y a alors en France et parmi les médecins adhérents au secteur 2 (les seuls autorisés à en pratiquer) pas plus de 400 adeptes des dépassements « sans tact ni mesure ». Quatre cents sur 60 000, qu'il suffirait à la même Cnam et à l'ordre des médecins de remettre dans les clous, quitte à les déconventionner.
Parmi ces médecins cher payés revient souvent un nom... Celui du frère de la ministre, le professeur Philippe Touraine, endocrinologue à l'hôpital public de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, autorisé à avoir une activité privée à l'hôpital sur 25 % de son temps, et qui, selon le site de l'assurance-maladie (ameli.fr) facture aujourd'hui encore ses consultations privées... 170 euros. Cerise sur le gâteau, toujours selon ameli.fr, ce mandarin du service public n'accepte pas la carte Vitale. C'est donc au patient d'avancer les frais. Cette charge de Marisol Touraine contre les libéraux cachait-elle un règlement de comptes familial au préjudice de tous ? En tout cas, l'intéressé a beaucoup apprécié le travail de sa ministre, il l'a écrit le 13 juin 2017 dans un tweet ciblant les libéraux : « Ma sœur a fait du très beau boulot ne vous en déplaise mais c'est sûr que dès lors qu'on se sent en chute il faut toujours trouver un responsable. » C'est sûr aussi que le bon Dr Touraine, qui profite du meilleur des deux mondes (salarié protégé + libéral à tarifs libres), ne chute pas, lui : en moins de trois ans sa consultation a augmenté de 20 euros, + 13 % ! Pas sûr, en revanche, qu'en matière d'accès aux soins à l'hôpital sa sœur ait fait du si bon boulot...
Et voilà qu'aujourd'hui, la stratégie hospitalo-centrée n'ayant produit aucun effet bénéfique et ayant surtout engendré du mécontentement et de la dette, nos dirigeants décideurs commencent à dépouiller les médecins de leurs compétences durement acquises au fil de neuf à dix années d'études pour les transférer à des professions non formées pour ces missions. Vaccination, traitement des angines par les pharmaciens, qui revendiquent maintenant de pouvoir traiter les cystites, prolongation/renouvellement quasi automatique d'ordonnances par les nouvelles « infirmières de pratique avancée », par les orthoptistes, les opticiens, etc. Autant de « délégations de tâches » imposées déjà validées. Et bientôt - le Ségur de la santé l'a acté en 2020 - des « super-infirmières » hospitalières prendront une part des compétences médicales, devenues si rares il est vrai. Sans compter l'arrivée de la télémédecine, qui, utilisée comme un outil de plus, pourrait rendre des services au médecin traitant et au patient mais qui, entre les mains de plateformes à but exclusivement lucratif, fait courir des risques en dégradant la qualité de prise en charge du patient. Comme un nivellement de la médecine par le bas.
Il restait un maigre espoir de sursaut avec ce Ségur de la santé, grand-messe de l'été 2020 qui devait déboucher sur une refonte profonde de notre système de santé en le décloisonnant et en soulageant les médecins de tâches administratives inutiles. Une fois encore, la médecine de proximité a été oubliée. Sur 33 mesures arrêtées par le ministre de la Santé, Olivier Véran - celui-là même qui, rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, a voté toutes les mesures de restrictions budgétaires proposées depuis 2014 -, seules deux concernent directement les médecins de ville. Malgré les discours et les intentions, la cloison ville-hôpital reste solide. Pas de quoi susciter des vocations en libéral.
Au bout du compte, que restera-t-il du précieux médecin de famille, de ces quelque 56 000 généralistes dont l'effectif vieillissant ne cesse de fondre ? Serons-nous soignés par des fonctionnaires différents à chaque consultation sans avoir notre mot à dire ? Devrons-nous faire 10, 20, 50 kilomètres pour accéder à une maison de santé ? Sommes-nous prêts à faire confiance à un anonyme trouvé sur Doctolib ou une autre plateforme de télémédecine pour soigner nos douleurs intimes, chercher l'origine familiale d'un mal, suivre notre enfant malade chronique, nos parents à domicile mais en perte d'autonomie ?
Et vous, qu'êtes-vous prêts à accepter ? CHIFFRES CLÉS POUR COMPRENDRE
Nombre total de médecins inscrits au tableau de l'ordre national des médecins (fin 2018) : 296 7551
dont :
- médecins en activité régulière : 198 081 - retraités ayant conservé une activité : 17 373 - retraités sans activité : 62 275 - médecins spécialistes : 110 279 - médecins généralistes : 87 801 Nombre de médecins libéraux : 83 899 (42,47 % de ceux qui ont une activité régulière) Nombre de médecins généralistes libéraux : 54 000 Densité de médecins en France : 3,2 pour 1 000 habitants (densité moyenne dans l'OCDE : 3,5) 3,8 millions de patients vivent dans un désert médical2. 5,4 millions de patients n'ont pas de médecin traitant déclaré3. Le lien chez Decitre.
par Tyler Durden Dim., 22/11/2020 - 07:00 Rédigé par Carl Boggs,
Près d'un an après le début de la pandémie COVID, même un minimum de réflexion critique devrait nous dire que la politique de verrouillage telle qu'elle est pratiquée aux États-Unis est un désastre absolu et sans fin en vue. La référence ici à la politique de verrouillage est censée signifier un ensemble de politiques gouvernementales particulièrement agressives et tyranniques qui, en moins d'un an, ont causé de graves dommages à des millions, plus probablement à des dizaines de millions d'Américains et à d'autres à travers le monde. Malheureusement, une présidence Joe Biden ne fera qu'aggraver cette répression et cette misère déjà intolérables.
Un problème grave avec la manie du verrouillage est qu'en se fixant de manière obsessionnelle sur le virus, une élite folle de pouvoir a ignoré ce qui doit conduire toute intervention publique: la nécessité d'une analyse complète et détaillée des coûts-avantages éclairant la politique sociale. La rhétorique obsolète sur «suivre la science» se révèle non seulement unidimensionnelle et inutile, mais elle reste une justification pour la poursuite des fermetures massives, état après état. Les pires conséquences incluent des millions d'emplois et d'entreprises perdus, une pauvreté croissante, un nombre record de faillites, un chaos éducatif, de nouvelles crises sanitaires, une forte augmentation des dépendances et une myriade de problèmes psychologiques.
Pendant ce temps, il est devenu très clair que les règles de verrouillage - les règles mêmes ignorées lors des manifestations de rue et des bouleversements - ne s'appliquent qu'aux partisans de Trump, les grands «super-épandeurs», où qu'ils se rassemblent. Ces directives arbitraires ont été cyniquement utilisées par les gouverneurs démocrates, les maires et leurs tsars de la santé comme une arme politique dictatoriale - en partie pour renforcer leur propre pouvoir, en partie pour renverser la deuxième élection présidentielle de Trump. Pour eux, la pandémie est accueillie comme une aubaine, à mettre à profit pour une «réinitialisation globale» sur la voie de la puissance maximale, un fascisme naissant. Ce que nous avons ici, c'est ce que C. Wright Mills a appelé il y a longtemps «l'immoralité supérieure» dans son classique The Power Elite.
Des retombées entièrement prévisibles de plusieurs mois de verrouillages destructeurs ont été récemment reconnues par même l'Organisation mondiale de la santé, qui a appelé à une fin mondiale des fermetures - un message, cependant, jamais traité par un établissement politique / médical / médiatique insulaire aux États-Unis. un avenir de pauvreté mondiale intensifiée, d'insécurité alimentaire, de propagation de maladies et d'autres crises sanitaires tant que le verrouillage reste en place. Les chaînes d'approvisionnement alimentaire ont déjà été durement perturbées par les effets combinés du COVID et des contrôles gouvernementaux néfastes. Ce que des démocrates de premier plan tels que le professeur de Berkeley Robert Reich et le gouverneur de Californie Gavin Newsom appellent couramment (et insensé) un «inconvénient», comme le soulignent les dirigeants de l'OMS, apportera un appauvrissement supplémentaire à des centaines de millions de personnes dans les pays moins développés déjà pris au piège dans des cycles sans fin de misère sociale.
De tels dommages sont à peine enregistrés dans les médias d'entreprise, où les horreurs sont négligemment considérées comme des «dommages collatéraux».
L'avertissement de l'OMS a été réaffirmé par des milliers de professionnels de la santé et de scientifiques alignés sur la «Déclaration de Great Barrington» - une dénonciation bien fondée de la politique de verrouillage qui maintient une emprise dogmatique sur Biden et les Démocrates. La «Déclaration» a été orchestrée par trois scientifiques de renommée mondiale: Jay Bhatticharya de Stanford, Martin Kulldorf de Harvard, Sunetra Gupta d'Oxford. Leur message, tiré d'un assemblage minutieux de recherches internationales, est clair et urgent - mettre fin aux restrictions draconiennes en faveur d'une «protection ciblée», qui permet raisonnablement à ceux (la grande majorité) à risque minimal de maladie extrême de retrouver une vie sociale normale. Les moins menacés (moins de 50 ans) ont une probabilité de 99,98 de survivre à tout combat avec COVID - moins risqué que la grippe ordinaire. Les scientifiques de «Barrington» demandent instamment un changement vers ce qui a en fait été la norme historique pour l'atténuation des virus: des politiques tenant compte de la gamme complète des facteurs économiques et sociaux ainsi que médicaux, logiquement nécessaires pour réduire le montant total des dommages.
La campagne politique / médiatique incessante derrière les fermetures massives suppose, à tort, que ce virus particulier (contrairement à la plupart des autres) peut en quelque sorte être banni de l'existence humaine, pour ne jamais revenir. Ils croient en outre, contre toute logique et toute expérience, que des verrouillages doivent être imposés jusqu'à ce qu'un vaccin soit découvert et administré (par mandat?) À des populations entières, l'objectif ostensible étant un certain type d'immunité générale. On oublie généralement la faible efficacité de tant de vaccins qui sont présentés comme des remèdes uniformes. En fait, un vaccin est disponible depuis longtemps contre la grippe, mais le taux de réussite oscille entre 20 et 60 % tandis que des centaines de milliers de personnes meurent chaque année (environ 650 000 en moyenne) à travers le monde de ce virus tenace.
De plus, les nobles experts médicaux ont peu à dire sur l'état de santé publique en général. Aux États-Unis, les décès en 2018 ont totalisé près de trois millions, les maladies cardiaques (655 000) et le cancer (600 000) en tête de liste. Ce qui ressort particulièrement, ce sont les niveaux de mortalité pour toutes les maladies respiratoires, y compris la grippe et la pneumonie (à la fois virale et bactérienne): environ 220 000, proche de la moyenne annuelle et un peu plus que le nombre actuel de décès par COVID. Jamais en 2018 ni à aucun moment dans le passé aucune figure du gouvernement, de la santé ou des médias n'a appelé à des verrouillages de masse pour «aplatir la courbe» ou «détruire le virus» en réponse à de tels problèmes de santé. Pas même un murmure dans ce sens, encore moins une panique morale.
Pas de panique morale non plus, quand il s'agit de catastrophes sanitaires telles que la toxicomanie, les réactions graves et les décès par surdose. Aux États-Unis, les décès par surdose (la majorité dus aux produits pharmaceutiques) sont passés de 39 000 en 2010 à 70 000 en 2017, tandis que les décès liés aux opioïdes à eux seuls sont passés de 21 000 en 2010 à plus de 48 000 en 2018 - les tendances se sont heurtées à un silence assourdissant dans les médias, ses revenus se sont enrichis par la publicité non-stop Big Pharma. Le journal Lancet a récemment (24 octobre) rapporté que les décès par surdose dans le monde ont augmenté de plus de 20 % en raison de traumatismes mentaux et physiques combinés résultant davantage des verrouillages que de la pandémie elle-même.
Tout aussi révélateur est l'échec irresponsable des «experts» à consulter l'abondance des expériences historiques pertinentes. Pour commencer: que pouvons-nous conclure de la grande pandémie de grippe asiatique de 1957-58 - une maladie horrible qui, aux États-Unis, a été accueillie. . . comme d'habitude ? On a dit que ce virus infectait plus de personnes que même la grippe espagnole de 1918, qui a tué jusqu'à 50 millions de personnes. Alors que la collecte de données dans les années 1950 était plutôt précaire, les décès américains seuls étaient estimés à 120 000 avec un taux de mortalité de 0,67 %, bien pire que pour le COVID actuel. Plus choquant, les décès dus à la grippe asiatique dans le monde ont été signalés entre un et quatre millions, ce qui équivaut maintenant à peut-être dix millions de décès si l'on considère un quasi-triplement de la population mondiale depuis la fin des années 1950. Cela pourrait signifier jusqu'à neuf fois le nombre mondial de mortalité par COVID aujourd'hui (environ 1,3 million, si ce nombre n'est pas exagéré). Faut-il mentionner ici que la grippe asiatique n'a provoqué aucune panique morale, aucun verrouillage de masse, peu de fermetures d'écoles (et très brèves)?
Le fanatisme du verrouillage ne survit pas non plus à un examen comparatif sérieux actuel. Deux des pays les plus stricts - les États-Unis et la Grande-Bretagne - figurent parmi les pires décès par million d'habitants. Selon Statista, les chiffres sont respectivement de 700 et 732. D'autres États aux pratiques autoritaires les plus extrêmes suivent: l'Italie à 686 par million, la France à 595, l'Espagne à un record mondial de 824. Comparez ces chiffres effrayants à ceux des pays qui ont refusé les verrouillages totaux, qui reposaient davantage sur la conformité que sur la force: Japon à 15 par million, Cuba à 12, Corée du Sud à 9,4, Chine à 3,4, Vietnam à 0,36 (sans cas au cours des 200 derniers jours), Taiwan à 0,25. Même la Suède, très fustigée et sans verrouillage, avec plus de 500 décès par million (bien que peu au cours du mois dernier) se classe bien mieux que les États-Unis et la plupart des pays européens. Et l’économie suédoise reste totalement intacte, avec un minimum de dommages sociaux de la part des autorités gouvernementales avides de pouvoir.
Au Japon, après des fermetures quelque peu brèves et sporadiques pour un état d'urgence initial, la vie quotidienne est essentiellement revenue à la normale - magasins, restaurants, bars, musées, cinémas, gymnases et écoles maintenant ouverts pour la plupart, les restrictions de voyage internes levées. Contrairement aux États-Unis, il n'y a pas eu de propagande médiatique basée sur la peur, donc pas de dépassement social ou politique. À Tokyo, toute discussion sur des verrouillages de masse a été farouchement résistée. Avec une population de 127 millions d'habitants installée dans des villes densément concentrées, le Japon a vu les décès dus aux coronavirus (début novembre) limités à 1600, moins que la plupart des États américains.
L'expérience du Vietnam pourrait être encore plus impressionnante: avec une grande population urbaine de près de 100 millions d'habitants, les décès par COVID ne sont jusqu'à présent que 35. Après quelques restrictions de voyage initiales et de brèves quarantaines locales, aucun verrouillage national sérieux n'a été ordonné. S'appuyant sur la conformité sociale plutôt que sur la force institutionnelle - comme dans de nombreux pays asiatiques - les Vietnamiens ont géré avec habileté et créativité les flambées de maladie de la même manière qu'ils ont régulièrement fait face à la grippe. La disponibilité des soins de santé universels, comme au Japon et ailleurs, offre des ressources beaucoup moins chères et plus inaccessibles qu'aux États-Unis, mais ce n'est pas tout. Les leçons tirées du Japon et du Vietnam démontrent que le despotisme de verrouillage est non seulement gravement erroné, mais radicalement contre-productif, bien plus nuisible qu'utile.
Des comparaisons similaires sont valables pour les États individuels des États-Unis.Ainsi, New York, un État démocratique avec probablement le régime de verrouillage le plus long et le plus sévère, a un bilan désastreux de plus de 33 000 décès pour une population d'environ 20 millions d'habitants, exactement le double des chiffres de la Floride républicaine. (16 900 morts) avec ses 22 millions d'habitants. Les médias ont cependant choisi de faire l'éloge de New York et de son gouverneur brutalement inepte Mario Cuomo tout en dénigrant la Floride et son gouverneur républicain Ron DeSantis.
La manie du verrouillage reste une calamité absolue pour la société américaine - une parodie évitable fébrilement alimentée par tous les grands centres du pouvoir: Big Pharma, les géants de la technologie, l'État profond, Wall Street avec les démocrates et leurs publicistes des médias. Avec l'ascendant probable de Biden à la Maison Blanche, entouré comme il l'est par un large cercle de «conseillers» médicaux strangeloviens intégrés dans ces centres mêmes de pouvoir, tout écart radical par rapport au modèle américain de coercition et d'échec semble désormais difficile à imaginer.
Malheureusement, si ces élites adorent parler «d'écouter les scientifiques», elles sont parmi les moins enclines à suivre l'expérience historique et comparative réelle. Leur système de gouvernement oligarchique et autoritaire.
"Les puces tomberont là où elles le pourront": Sidney Powell répond à la distanciation de Trump, va aller de l'avant avec le procès contre le Dominion
par Tyler Durden Dim, 22/11/2020 - 18:40
Mise à jour (1955ET): Sidney Powell a répondu à l'annonce de la campagne Trump dimanche soir selon laquelle elle ne faisait pas partie de leur équipe juridique, disant à CBS News "Je comprends le communiqué de presse d'aujourd'hui. Je continuerai à représenter #WeThePeople qui a voté pour Trump et d'autres républicains volés par une fraude massive via Dominion et Smarmatic, et nous intenterons bientôt des poursuites.
Powell poursuit: "Les jetons tomberont là où ils le pourront, et nous défendrons les fondations de cette grande République", et se termine par le hashtag #KrakenOnSteroids.
* * *
La campagne Trump a publié une déclaration dimanche soir pour clarifier que l'avocat Sidney Powell, qui a promis de déclencher un procès électoral `` biblique '' en Géorgie, ne fait pas partie de l'équipe juridique de la campagne.
L'avocate générale de la campagne Trump, Jenna Ellis, a tweeté une déclaration conjointe avec Rudy Giuliani qui se lit comme suit: "Sidney Powell pratique le droit de son propre chef. Elle n'est pas membre de l'équipe juridique de Trump. Elle n'est pas non plus avocate du président à titre personnel. "
L'annonce fait suite à une interview accordée samedi par Powell à Newsmax, au cours de laquelle elle a déclaré qu'un prochain procès électoral en Géorgie "sera biblique".
"La Géorgie sera probablement le premier État que je vais faire exploser", a-t-elle déclaré au réseau d'information conservateur, ajoutant "Nous avons des tonnes de preuves. C'est tellement, c'est difficile de tout rassembler."
«Espérons que cette semaine, nous le préparerons à déposer, et ce sera biblique.
Powell a ensuite affirmé que le gouverneur de Géorgie Brian Kemp et le secrétaire d'État Brad Raffensperger étaient payés dans le cadre d'un complot avec Dominion Voting Systems.
"Et M. Kemp et le secrétaire d'État doivent l'accepter parce qu'ils sont dans l'arnaque du Dominion avec leur achat de dernière minute ou la récompense d'un contrat de 100 millions de dollars avec Dominion", a allégué Powell, tout en encourageant les forces de l'ordre en Géorgie responsables d’enquêter.
Powell a affirmé lors d'une conférence de presse la semaine dernière, debout à côté de Giuliani et Ellis, que les machines de Dominion Voting Systems avaient inversé des millions de voix en faveur de l'ancien vice-président Joe Biden - une affirmation pour laquelle elle n'a présenté aucune preuve, qui a divisé le camp MAGA entre ceux qui exigent des reçus (elle a notamment renoncé à une caution lors d'une comparution avec Tucker Carlson), et ceux qui disent qu'elle devrait avoir le temps de rassembler son dossier et de le présenter au tribunal.
Curieusement, Trump semblait considérer Powell comme un membre de son équipe juridique la semaine dernière.
Plus tôt samedi, l'avocat de Trump, Jordan Sekulow, a laissé entendre à Newsmax qu'il y aurait un procès "choquant" déposé en Géorgie.
"Je ne peux pas vous dire pour le moment ce qui s'en vient en Géorgie, mais ce qui s'en vient en Géorgie sera choquant", a-t-il déclaré.
Certains membres de l'équipe MAGA n'ont pas répondu gentiment à la déclaration de la campagne Trump.
D'autres ont noté qu'Ellis elle-même avait étiqueté Powell comme membre de l'équipe:
Le Washington Post, quant à lui (alors prenez avec les grains de sel appropriés), rapporte que Trump a dit à ses conseillers que Powell était 'trop' pour lui et ne la considère plus comme utile.
Des pénuries de bacon (Oh, et de papier toilette) éclatent alors que les Américains 'panic hoard' avant l'hiver COVID
par Tyler Durden Dim 22/11/2020 - 19:30
L'Amérique se transforme en une nation de préparateurs alors que l'hiver COVID s'installe. Nous avons décrit il y a des semaines (voir: ici et ici), le deuxième tour de la thésaurisation panique était bien en cours s'il s'agissait de papier hygiénique, d'aliments non périssables et / ou de munitions.
Bloomberg rapporte seulement maintenant que "les ménages à travers les États-Unis remplissent à nouveau des chariots d'épicerie à ras bord lors de la deuxième série d'achats de panique alors que le virus augmente et que les États répriment l'activité économique. Les achats défensifs affectent tout, des serviettes en papier au bacon. Même le Le plus grand détaillant au monde fait état de pénuries d'articles très demandés, notamment des produits de nettoyage, des aliments pour le petit-déjeuner - et le produit le plus important dans n'importe quelle salle de bain. "
Plusieurs dirigeants de grandes entreprises mettent en garde contre le stress de la chaîne d'approvisionnement alors que les consommateurs engloutissent des articles à forte demande alors que la deuxième vague de virus devient incontrôlable.
"Cela a vraiment tout à voir avec ce qui se passe avec les cas Covid dans une communauté particulière", a déclaré le directeur général de Walmart, Doug McMillon, lors d'un appel aux résultats la semaine dernière.
"Nous allons être en mesure de répondre dans ce cas mieux que nous ne l'avons fait au premier semestre, même si nous sommes encore - en tant que chaîne d'approvisionnement totale - stressés à certains endroits", a déclaré McMillon.
Selon Centricity Inc., une entreprise qui suit l'activité de recherche en ligne, la demande d'articles non périssables a grimpé en flèche de 60 à 70% au cours des dernières semaines.
Mike Brackett, directeur général de Centricity, a déclaré que la récente flambée des tendances de panique à la thésaurisation s'ajoutait aux augmentations «fulgurantes» d'une année à l'autre pour les aliments de base.
Jim Dudlicek, un porte-parole de la National Grocers Association, a déclaré que les consommateurs recommenceraient à voir les limites d'achat, car l'hiver COVID a conduit à une nouvelle augmentation des articles à forte demande dans les supermarchés du pays.
Le directeur général de Kraft Heinz Co., Miguel Patricio, a déclaré que l'investissement dans les gammes de produits intervient alors que les articles à forte demande sortent des étagères.
"De nouvelles machines, ou même de ramener à des lignes de sauvetage que nous considérions dans le passé comme obsolètes", a déclaré Patricio, ajoutant que la société "augmentait la capacité de produits comme le Philadelphia Cream Cheese ou les macaroni au fromage".
Mark Schiller, PDG de Hain Celestial Group Inc., a déclaré que son entreprise était prête pour la prochaine série de paniques d'achat - pendant la pandémie, il a déclaré que ses chips de légumes Terra et son lait de rêve à base de plantes étaient des articles chauds parmi les consommateurs.
"Nous sommes bien mieux préparés", a déclaré Schiller. "Nous avons environ 50 millions de dollars supplémentaires d'inventaire en main, de toutes les choses qui ont la plus longue chaîne d'approvisionnement et le moins de sauvegardes."
Et maintenant, pour la pénurie de papier toilette, nous avons alerté les lecteurs alors que les supermarchés imposaient des limites sur les rouleaux, expliquant il y a des semaines comment les recherches sur Internet pour «où puis-je acheter du papier toilette en ligne» et «pénurie de papier hygiénique» commençaient à augmenter.
Kimberly-Clark Corp., les fabricants de papier hygiénique Scott et Cottonelle, ont déclaré à Bloomberg que la production avait été «accélérée» depuis mars.
La porte-parole de Procter & Gamble Co., Jennifer Corso, a déclaré que le fabricant de Charmin continuait de "travailler 24 heures sur 24 pour produire le produit le plus rapidement possible".
"La consommation de serviettes en papier est liée à une augmentation des situations de nettoyage, car les consommateurs nettoient plus fréquemment", a déclaré Corso. «La consommation de papier toilette est liée à l'augmentation du temps que les consommateurs passent à la maison. Pour les deux, les gens consomment plus et stockent leurs garde-manger à un niveau plus élevé qu'avant la pandémie.
Nous avons également souligné la pénurie de papier hygiénique, et les limites d'achat qui en résultent dans les supermarchés ont conduit à une activité de recherche accrue du «meilleur bidet».
Panic hoarding 2.0 survient alors que les recherches à travers le pays pour les «attaques de panique» et la «terreur nocturne» ont explosé, coïncidant avec l'augmentation des cas de virus à travers les États-Unis.
Une nation d'accapareurs de panique indique un avenir incertain alors que les cas, les hospitalisations et les décès entrent dans la période des fêtes alors que l'économie risque une récession à double creux. D'une manière ou d'une autre, le marché boursier, à des sommets historiques, ne tient pas compte du fait que la nation est toujours en crise économique et sanitaire.
Qui veut la peau de nos généralistes ?
RépondreSupprimerSott.net
sam., 21 nov. 2020 21:08 UTC
La population augmente, vieillit, et le nombre de médecins pour la soigner s'effondre. Plutôt que mettre en place les moyens pour lutter contre la désertification médicale, nos "élites" dégradent depuis trente ans la qualité de prise en charge du patient, notamment par des méthodes qui visent à réduire le rôle du médecin, bradent la sécurité des données, et font tout pour décourager les vocations.
La gestion de la Covid-19 illustre bien leur mépris des généralistes pourtant en première ligne. Le Dr Jean-Paul Hamon et le journaliste Daniel Rosenweg dénoncent le torpillage de la médecine libérale et les incroyables dysfonctionnements dont pâtissent patients et contribuables. Alors que les généralistes ont été ignorés lors du Ségur de la santé, ce livre propose un plan choc pour relancer cette médecine de proximité, seule garante du bon soin partout.
Jean-Paul Hamon, médecin généraliste à Clamart (Hauts-de-Seine), président d'honneur et porte-parole de la Fédération des médecins de France, a été la voix des généralistes dans toutes les crises récentes.
Daniel Rosenweg est grand reporter, spécialiste de l'économie de la santé, au Parisien-Aujourd'hui en France.
Extrait :
Y a-t-il véritablement péril en la demeure s'agissant de l'avenir de la médecine de ville, que nous préférons appeler « médecine de proximité », car il n'y a pas plus proche - dans tous les sens du terme - que votre généraliste ou votre spécialiste pour prendre soin de vous ? Oui, clairement oui. Mais en douceur, à bas bruit. Par épisodes, comme une mauvaise série télé.
L'histoire commence en 1979. Le ver a été introduit dans le fruit lors de grossières erreurs de nos dirigeants. Des apprentis sorciers qui ont voulu réguler à la baisse le nombre d'entrées en faculté de médecine pour réduire la dépense en soins. Quinze ans plus tard, les Français assistaient impuissants à l'émergence d'une pénurie de soignants qui s'annonçait dramatique et voyaient poindre les premiers déserts médicaux. Au moment même où les médecins - courbe démographique oblige - commençaient à partir massivement en retraite.
Tout le monde le sait maintenant, la France souffre du manque de médecins. À l'hôpital, 30 % des postes médicaux budgétisés y sont vacants, faute de candidats !
En ville, même scénario. Le directeur général de la Caisse nationale d'assurance-maladie reconnaissait en janvier 2020 que 5,4 millions de Français n'ont pas de médecin traitant, malgré des recherches actives pour plus de la moitié d'entre eux. Saturé de travail, le docteur ne peut plus accepter de nouveaux patients, sauf à se mettre en danger. Et le mouvement n'est pas près de s'arrêter.
Logiquement, l'accès aux soins s'est dégradé, notamment pour les patients les plus modestes, les plus éloignés. Mais pas seulement. Et parce qu'il faut bien tenter de réparer tout cela, on multiplie les « plans », on annonce des mesurettes. Sans jamais inverser la tendance, sans jamais redonner de l'attractivité à la médecine générale de proximité en la valorisant, en lui permettant de se concentrer sur le diagnostic et le soin.
L'État et ses gouvernements successifs ont préféré tout miser sur l'hôpital, aux ordres, donc plus facile à contrôler voire à contraindre qu'une bande de libéraux soucieux de répondre à la demande qui frappe à leur porte. C'est l'ère de l'hospitalo-centrisme. Une urgence ? L'hôpital public. Un bobo ? L'hôpital public. Une pandémie ? L'hôpital public. L'hôpital est flatté, il prend tout, même si son personnel rue dans les brancards.
RépondreSupprimerEt qu'importe la facture, qu'importent la qualité de service et l'efficience, tant pis pour le manque d'humanité parfois, la méconnaissance du patient, le coût final... Il n'y a pas, nous dit-on, d'autres solutions.
Le médecin libéral, et principalement le généraliste, devient progressivement le coupable idéal. Coupable des dépenses de soins qui augmentent. Mais comment pourrait-il en être autrement quand la population vieillit, que les affections longue durée prospèrent, que le maintien à domicile est la priorité, que les médicaments coûtent de plus en plus cher, que les patients actifs souffrent toujours davantage dans leur chair des tensions croissantes au travail ?
Le médecin libéral est coupable aussi des déserts médicaux qui pénalisent 5,7 millions de Français, car il ne s'installe pas là où il faudrait. Fichue liberté d'installation, maugréent certains. Mais qui irait se poser durablement avec femme et enfants dans un endroit sans lycée, sans transports, sans loisirs ?
Le libéral est coupable d'être rentier, fonctionnaire au revenu garanti. Mais quel fonctionnaire, quel salarié accepterait de faire dix ans d'études pour travailler 54 heures par semaine, assurer, de plus, des gardes la nuit et, le week-end, tenir à jour sa comptabilité, engager chaque jour sa propre responsabilité comme le fait un médecin libéral ?
Les spécialistes, eux, seraient coutumiers de « dépassements d'honoraires honteux », martèle par exemple en 2012 Marisol Touraine, qui vient à peine d'arriver au ministère de la Santé. Pourtant, la Caisse nationale d'assurance-maladie, qui veille de près au bon usage de ses deniers, l'assure : il n'y a alors en France et parmi les médecins adhérents au secteur 2 (les seuls autorisés à en pratiquer) pas plus de 400 adeptes des dépassements « sans tact ni mesure ». Quatre cents sur 60 000, qu'il suffirait à la même Cnam et à l'ordre des médecins de remettre dans les clous, quitte à les déconventionner.
Parmi ces médecins cher payés revient souvent un nom... Celui du frère de la ministre, le professeur Philippe Touraine, endocrinologue à l'hôpital public de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, autorisé à avoir une activité privée à l'hôpital sur 25 % de son temps, et qui, selon le site de l'assurance-maladie (ameli.fr) facture aujourd'hui encore ses consultations privées... 170 euros. Cerise sur le gâteau, toujours selon ameli.fr, ce mandarin du service public n'accepte pas la carte Vitale. C'est donc au patient d'avancer les frais. Cette charge de Marisol Touraine contre les libéraux cachait-elle un règlement de comptes familial au préjudice de tous ? En tout cas, l'intéressé a beaucoup apprécié le travail de sa ministre, il l'a écrit le 13 juin 2017 dans un tweet ciblant les libéraux : « Ma sœur a fait du très beau boulot ne vous en déplaise mais c'est sûr que dès lors qu'on se sent en chute il faut toujours trouver un responsable. » C'est sûr aussi que le bon Dr Touraine, qui profite du meilleur des deux mondes (salarié protégé + libéral à tarifs libres), ne chute pas, lui : en moins de trois ans sa consultation a augmenté de 20 euros, + 13 % ! Pas sûr, en revanche, qu'en matière d'accès aux soins à l'hôpital sa sœur ait fait du si bon boulot...
Et voilà qu'aujourd'hui, la stratégie hospitalo-centrée n'ayant produit aucun effet bénéfique et ayant surtout engendré du mécontentement et de la dette, nos dirigeants décideurs commencent à dépouiller les médecins de leurs compétences durement acquises au fil de neuf à dix années d'études pour les transférer à des professions non formées pour ces missions. Vaccination, traitement des angines par les pharmaciens, qui revendiquent maintenant de pouvoir traiter les cystites, prolongation/renouvellement quasi automatique d'ordonnances par les nouvelles « infirmières de pratique avancée », par les orthoptistes, les opticiens, etc. Autant de « délégations de tâches » imposées déjà validées. Et bientôt - le Ségur de la santé l'a acté en 2020 - des « super-infirmières » hospitalières prendront une part des compétences médicales, devenues si rares il est vrai. Sans compter l'arrivée de la télémédecine, qui, utilisée comme un outil de plus, pourrait rendre des services au médecin traitant et au patient mais qui, entre les mains de plateformes à but exclusivement lucratif, fait courir des risques en dégradant la qualité de prise en charge du patient. Comme un nivellement de la médecine par le bas.
RépondreSupprimerIl restait un maigre espoir de sursaut avec ce Ségur de la santé, grand-messe de l'été 2020 qui devait déboucher sur une refonte profonde de notre système de santé en le décloisonnant et en soulageant les médecins de tâches administratives inutiles. Une fois encore, la médecine de proximité a été oubliée. Sur 33 mesures arrêtées par le ministre de la Santé, Olivier Véran - celui-là même qui, rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, a voté toutes les mesures de restrictions budgétaires proposées depuis 2014 -, seules deux concernent directement les médecins de ville. Malgré les discours et les intentions, la cloison ville-hôpital reste solide. Pas de quoi susciter des vocations en libéral.
Au bout du compte, que restera-t-il du précieux médecin de famille, de ces quelque 56 000 généralistes dont l'effectif vieillissant ne cesse de fondre ? Serons-nous soignés par des fonctionnaires différents à chaque consultation sans avoir notre mot à dire ? Devrons-nous faire 10, 20, 50 kilomètres pour accéder à une maison de santé ? Sommes-nous prêts à faire confiance à un anonyme trouvé sur Doctolib ou une autre plateforme de télémédecine pour soigner nos douleurs intimes, chercher l'origine familiale d'un mal, suivre notre enfant malade chronique, nos parents à domicile mais en perte d'autonomie ?
Et vous, qu'êtes-vous prêts à accepter ?
CHIFFRES CLÉS POUR COMPRENDRE
Nombre total de médecins inscrits au tableau de l'ordre national des médecins (fin 2018) : 296 7551
dont :
- médecins en activité régulière : 198 081
- retraités ayant conservé une activité : 17 373
- retraités sans activité : 62 275
- médecins spécialistes : 110 279
- médecins généralistes : 87 801
Nombre de médecins libéraux : 83 899 (42,47 % de ceux qui ont une activité régulière)
Nombre de médecins généralistes libéraux : 54 000
Densité de médecins en France : 3,2 pour 1 000 habitants (densité moyenne dans l'OCDE : 3,5)
3,8 millions de patients vivent dans un désert médical2.
5,4 millions de patients n'ont pas de médecin traitant déclaré3.
Le lien chez Decitre.
https://fr.sott.net/article/36324-Qui-veut-la-peau-de-nos-generalistes
Politique de verrouillage: la grande traite
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim., 22/11/2020 - 07:00
Rédigé par Carl Boggs,
Près d'un an après le début de la pandémie COVID, même un minimum de réflexion critique devrait nous dire que la politique de verrouillage telle qu'elle est pratiquée aux États-Unis est un désastre absolu et sans fin en vue. La référence ici à la politique de verrouillage est censée signifier un ensemble de politiques gouvernementales particulièrement agressives et tyranniques qui, en moins d'un an, ont causé de graves dommages à des millions, plus probablement à des dizaines de millions d'Américains et à d'autres à travers le monde. Malheureusement, une présidence Joe Biden ne fera qu'aggraver cette répression et cette misère déjà intolérables.
Un problème grave avec la manie du verrouillage est qu'en se fixant de manière obsessionnelle sur le virus, une élite folle de pouvoir a ignoré ce qui doit conduire toute intervention publique: la nécessité d'une analyse complète et détaillée des coûts-avantages éclairant la politique sociale. La rhétorique obsolète sur «suivre la science» se révèle non seulement unidimensionnelle et inutile, mais elle reste une justification pour la poursuite des fermetures massives, état après état. Les pires conséquences incluent des millions d'emplois et d'entreprises perdus, une pauvreté croissante, un nombre record de faillites, un chaos éducatif, de nouvelles crises sanitaires, une forte augmentation des dépendances et une myriade de problèmes psychologiques.
Pendant ce temps, il est devenu très clair que les règles de verrouillage - les règles mêmes ignorées lors des manifestations de rue et des bouleversements - ne s'appliquent qu'aux partisans de Trump, les grands «super-épandeurs», où qu'ils se rassemblent. Ces directives arbitraires ont été cyniquement utilisées par les gouverneurs démocrates, les maires et leurs tsars de la santé comme une arme politique dictatoriale - en partie pour renforcer leur propre pouvoir, en partie pour renverser la deuxième élection présidentielle de Trump. Pour eux, la pandémie est accueillie comme une aubaine, à mettre à profit pour une «réinitialisation globale» sur la voie de la puissance maximale, un fascisme naissant. Ce que nous avons ici, c'est ce que C. Wright Mills a appelé il y a longtemps «l'immoralité supérieure» dans son classique The Power Elite.
Des retombées entièrement prévisibles de plusieurs mois de verrouillages destructeurs ont été récemment reconnues par même l'Organisation mondiale de la santé, qui a appelé à une fin mondiale des fermetures - un message, cependant, jamais traité par un établissement politique / médical / médiatique insulaire aux États-Unis. un avenir de pauvreté mondiale intensifiée, d'insécurité alimentaire, de propagation de maladies et d'autres crises sanitaires tant que le verrouillage reste en place. Les chaînes d'approvisionnement alimentaire ont déjà été durement perturbées par les effets combinés du COVID et des contrôles gouvernementaux néfastes. Ce que des démocrates de premier plan tels que le professeur de Berkeley Robert Reich et le gouverneur de Californie Gavin Newsom appellent couramment (et insensé) un «inconvénient», comme le soulignent les dirigeants de l'OMS, apportera un appauvrissement supplémentaire à des centaines de millions de personnes dans les pays moins développés déjà pris au piège dans des cycles sans fin de misère sociale.
De tels dommages sont à peine enregistrés dans les médias d'entreprise, où les horreurs sont négligemment considérées comme des «dommages collatéraux».
RépondreSupprimerL'avertissement de l'OMS a été réaffirmé par des milliers de professionnels de la santé et de scientifiques alignés sur la «Déclaration de Great Barrington» - une dénonciation bien fondée de la politique de verrouillage qui maintient une emprise dogmatique sur Biden et les Démocrates. La «Déclaration» a été orchestrée par trois scientifiques de renommée mondiale: Jay Bhatticharya de Stanford, Martin Kulldorf de Harvard, Sunetra Gupta d'Oxford. Leur message, tiré d'un assemblage minutieux de recherches internationales, est clair et urgent - mettre fin aux restrictions draconiennes en faveur d'une «protection ciblée», qui permet raisonnablement à ceux (la grande majorité) à risque minimal de maladie extrême de retrouver une vie sociale normale. Les moins menacés (moins de 50 ans) ont une probabilité de 99,98 de survivre à tout combat avec COVID - moins risqué que la grippe ordinaire. Les scientifiques de «Barrington» demandent instamment un changement vers ce qui a en fait été la norme historique pour l'atténuation des virus: des politiques tenant compte de la gamme complète des facteurs économiques et sociaux ainsi que médicaux, logiquement nécessaires pour réduire le montant total des dommages.
La campagne politique / médiatique incessante derrière les fermetures massives suppose, à tort, que ce virus particulier (contrairement à la plupart des autres) peut en quelque sorte être banni de l'existence humaine, pour ne jamais revenir. Ils croient en outre, contre toute logique et toute expérience, que des verrouillages doivent être imposés jusqu'à ce qu'un vaccin soit découvert et administré (par mandat?) À des populations entières, l'objectif ostensible étant un certain type d'immunité générale. On oublie généralement la faible efficacité de tant de vaccins qui sont présentés comme des remèdes uniformes. En fait, un vaccin est disponible depuis longtemps contre la grippe, mais le taux de réussite oscille entre 20 et 60 % tandis que des centaines de milliers de personnes meurent chaque année (environ 650 000 en moyenne) à travers le monde de ce virus tenace.
De plus, les nobles experts médicaux ont peu à dire sur l'état de santé publique en général. Aux États-Unis, les décès en 2018 ont totalisé près de trois millions, les maladies cardiaques (655 000) et le cancer (600 000) en tête de liste. Ce qui ressort particulièrement, ce sont les niveaux de mortalité pour toutes les maladies respiratoires, y compris la grippe et la pneumonie (à la fois virale et bactérienne): environ 220 000, proche de la moyenne annuelle et un peu plus que le nombre actuel de décès par COVID. Jamais en 2018 ni à aucun moment dans le passé aucune figure du gouvernement, de la santé ou des médias n'a appelé à des verrouillages de masse pour «aplatir la courbe» ou «détruire le virus» en réponse à de tels problèmes de santé. Pas même un murmure dans ce sens, encore moins une panique morale.
Pas de panique morale non plus, quand il s'agit de catastrophes sanitaires telles que la toxicomanie, les réactions graves et les décès par surdose. Aux États-Unis, les décès par surdose (la majorité dus aux produits pharmaceutiques) sont passés de 39 000 en 2010 à 70 000 en 2017, tandis que les décès liés aux opioïdes à eux seuls sont passés de 21 000 en 2010 à plus de 48 000 en 2018 - les tendances se sont heurtées à un silence assourdissant dans les médias, ses revenus se sont enrichis par la publicité non-stop Big Pharma. Le journal Lancet a récemment (24 octobre) rapporté que les décès par surdose dans le monde ont augmenté de plus de 20 % en raison de traumatismes mentaux et physiques combinés résultant davantage des verrouillages que de la pandémie elle-même.
Tout aussi révélateur est l'échec irresponsable des «experts» à consulter l'abondance des expériences historiques pertinentes. Pour commencer: que pouvons-nous conclure de la grande pandémie de grippe asiatique de 1957-58 - une maladie horrible qui, aux États-Unis, a été accueillie. . . comme d'habitude ? On a dit que ce virus infectait plus de personnes que même la grippe espagnole de 1918, qui a tué jusqu'à 50 millions de personnes. Alors que la collecte de données dans les années 1950 était plutôt précaire, les décès américains seuls étaient estimés à 120 000 avec un taux de mortalité de 0,67 %, bien pire que pour le COVID actuel. Plus choquant, les décès dus à la grippe asiatique dans le monde ont été signalés entre un et quatre millions, ce qui équivaut maintenant à peut-être dix millions de décès si l'on considère un quasi-triplement de la population mondiale depuis la fin des années 1950. Cela pourrait signifier jusqu'à neuf fois le nombre mondial de mortalité par COVID aujourd'hui (environ 1,3 million, si ce nombre n'est pas exagéré). Faut-il mentionner ici que la grippe asiatique n'a provoqué aucune panique morale, aucun verrouillage de masse, peu de fermetures d'écoles (et très brèves)?
RépondreSupprimerLe fanatisme du verrouillage ne survit pas non plus à un examen comparatif sérieux actuel. Deux des pays les plus stricts - les États-Unis et la Grande-Bretagne - figurent parmi les pires décès par million d'habitants. Selon Statista, les chiffres sont respectivement de 700 et 732. D'autres États aux pratiques autoritaires les plus extrêmes suivent: l'Italie à 686 par million, la France à 595, l'Espagne à un record mondial de 824. Comparez ces chiffres effrayants à ceux des pays qui ont refusé les verrouillages totaux, qui reposaient davantage sur la conformité que sur la force: Japon à 15 par million, Cuba à 12, Corée du Sud à 9,4, Chine à 3,4, Vietnam à 0,36 (sans cas au cours des 200 derniers jours), Taiwan à 0,25. Même la Suède, très fustigée et sans verrouillage, avec plus de 500 décès par million (bien que peu au cours du mois dernier) se classe bien mieux que les États-Unis et la plupart des pays européens. Et l’économie suédoise reste totalement intacte, avec un minimum de dommages sociaux de la part des autorités gouvernementales avides de pouvoir.
Au Japon, après des fermetures quelque peu brèves et sporadiques pour un état d'urgence initial, la vie quotidienne est essentiellement revenue à la normale - magasins, restaurants, bars, musées, cinémas, gymnases et écoles maintenant ouverts pour la plupart, les restrictions de voyage internes levées. Contrairement aux États-Unis, il n'y a pas eu de propagande médiatique basée sur la peur, donc pas de dépassement social ou politique. À Tokyo, toute discussion sur des verrouillages de masse a été farouchement résistée. Avec une population de 127 millions d'habitants installée dans des villes densément concentrées, le Japon a vu les décès dus aux coronavirus (début novembre) limités à 1600, moins que la plupart des États américains.
L'expérience du Vietnam pourrait être encore plus impressionnante: avec une grande population urbaine de près de 100 millions d'habitants, les décès par COVID ne sont jusqu'à présent que 35. Après quelques restrictions de voyage initiales et de brèves quarantaines locales, aucun verrouillage national sérieux n'a été ordonné. S'appuyant sur la conformité sociale plutôt que sur la force institutionnelle - comme dans de nombreux pays asiatiques - les Vietnamiens ont géré avec habileté et créativité les flambées de maladie de la même manière qu'ils ont régulièrement fait face à la grippe. La disponibilité des soins de santé universels, comme au Japon et ailleurs, offre des ressources beaucoup moins chères et plus inaccessibles qu'aux États-Unis, mais ce n'est pas tout. Les leçons tirées du Japon et du Vietnam démontrent que le despotisme de verrouillage est non seulement gravement erroné, mais radicalement contre-productif, bien plus nuisible qu'utile.
RépondreSupprimerDes comparaisons similaires sont valables pour les États individuels des États-Unis.Ainsi, New York, un État démocratique avec probablement le régime de verrouillage le plus long et le plus sévère, a un bilan désastreux de plus de 33 000 décès pour une population d'environ 20 millions d'habitants, exactement le double des chiffres de la Floride républicaine. (16 900 morts) avec ses 22 millions d'habitants. Les médias ont cependant choisi de faire l'éloge de New York et de son gouverneur brutalement inepte Mario Cuomo tout en dénigrant la Floride et son gouverneur républicain Ron DeSantis.
La manie du verrouillage reste une calamité absolue pour la société américaine - une parodie évitable fébrilement alimentée par tous les grands centres du pouvoir: Big Pharma, les géants de la technologie, l'État profond, Wall Street avec les démocrates et leurs publicistes des médias. Avec l'ascendant probable de Biden à la Maison Blanche, entouré comme il l'est par un large cercle de «conseillers» médicaux strangeloviens intégrés dans ces centres mêmes de pouvoir, tout écart radical par rapport au modèle américain de coercition et d'échec semble désormais difficile à imaginer.
Malheureusement, si ces élites adorent parler «d'écouter les scientifiques», elles sont parmi les moins enclines à suivre l'expérience historique et comparative réelle. Leur système de gouvernement oligarchique et autoritaire.
https://www.zerohedge.com/political/lockdown-politics-great-travesty
"Les puces tomberont là où elles le pourront": Sidney Powell répond à la distanciation de Trump, va aller de l'avant avec le procès contre le Dominion
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 22/11/2020 - 18:40
Mise à jour (1955ET): Sidney Powell a répondu à l'annonce de la campagne Trump dimanche soir selon laquelle elle ne faisait pas partie de leur équipe juridique, disant à CBS News "Je comprends le communiqué de presse d'aujourd'hui. Je continuerai à représenter #WeThePeople qui a voté pour Trump et d'autres républicains volés par une fraude massive via Dominion et Smarmatic, et nous intenterons bientôt des poursuites.
Powell poursuit: "Les jetons tomberont là où ils le pourront, et nous défendrons les fondations de cette grande République", et se termine par le hashtag #KrakenOnSteroids.
* * *
La campagne Trump a publié une déclaration dimanche soir pour clarifier que l'avocat Sidney Powell, qui a promis de déclencher un procès électoral `` biblique '' en Géorgie, ne fait pas partie de l'équipe juridique de la campagne.
L'avocate générale de la campagne Trump, Jenna Ellis, a tweeté une déclaration conjointe avec Rudy Giuliani qui se lit comme suit: "Sidney Powell pratique le droit de son propre chef. Elle n'est pas membre de l'équipe juridique de Trump. Elle n'est pas non plus avocate du président à titre personnel. "
L'annonce fait suite à une interview accordée samedi par Powell à Newsmax, au cours de laquelle elle a déclaré qu'un prochain procès électoral en Géorgie "sera biblique".
"La Géorgie sera probablement le premier État que je vais faire exploser", a-t-elle déclaré au réseau d'information conservateur, ajoutant "Nous avons des tonnes de preuves. C'est tellement, c'est difficile de tout rassembler."
«Espérons que cette semaine, nous le préparerons à déposer, et ce sera biblique.
Powell a ensuite affirmé que le gouverneur de Géorgie Brian Kemp et le secrétaire d'État Brad Raffensperger étaient payés dans le cadre d'un complot avec Dominion Voting Systems.
"Et M. Kemp et le secrétaire d'État doivent l'accepter parce qu'ils sont dans l'arnaque du Dominion avec leur achat de dernière minute ou la récompense d'un contrat de 100 millions de dollars avec Dominion", a allégué Powell, tout en encourageant les forces de l'ordre en Géorgie responsables d’enquêter.
Powell a affirmé lors d'une conférence de presse la semaine dernière, debout à côté de Giuliani et Ellis, que les machines de Dominion Voting Systems avaient inversé des millions de voix en faveur de l'ancien vice-président Joe Biden - une affirmation pour laquelle elle n'a présenté aucune preuve, qui a divisé le camp MAGA entre ceux qui exigent des reçus (elle a notamment renoncé à une caution lors d'une comparution avec Tucker Carlson), et ceux qui disent qu'elle devrait avoir le temps de rassembler son dossier et de le présenter au tribunal.
RépondreSupprimerCurieusement, Trump semblait considérer Powell comme un membre de son équipe juridique la semaine dernière.
Plus tôt samedi, l'avocat de Trump, Jordan Sekulow, a laissé entendre à Newsmax qu'il y aurait un procès "choquant" déposé en Géorgie.
"Je ne peux pas vous dire pour le moment ce qui s'en vient en Géorgie, mais ce qui s'en vient en Géorgie sera choquant", a-t-il déclaré.
Certains membres de l'équipe MAGA n'ont pas répondu gentiment à la déclaration de la campagne Trump.
D'autres ont noté qu'Ellis elle-même avait étiqueté Powell comme membre de l'équipe:
Le Washington Post, quant à lui (alors prenez avec les grains de sel appropriés), rapporte que Trump a dit à ses conseillers que Powell était 'trop' pour lui et ne la considère plus comme utile.
https://www.zerohedge.com/political/trump-campaign-clarifies-sidney-powell-isnt-legal-team
Des pénuries de bacon (Oh, et de papier toilette) éclatent alors que les Américains 'panic hoard' avant l'hiver COVID
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim 22/11/2020 - 19:30
L'Amérique se transforme en une nation de préparateurs alors que l'hiver COVID s'installe. Nous avons décrit il y a des semaines (voir: ici et ici), le deuxième tour de la thésaurisation panique était bien en cours s'il s'agissait de papier hygiénique, d'aliments non périssables et / ou de munitions.
Bloomberg rapporte seulement maintenant que "les ménages à travers les États-Unis remplissent à nouveau des chariots d'épicerie à ras bord lors de la deuxième série d'achats de panique alors que le virus augmente et que les États répriment l'activité économique. Les achats défensifs affectent tout, des serviettes en papier au bacon. Même le Le plus grand détaillant au monde fait état de pénuries d'articles très demandés, notamment des produits de nettoyage, des aliments pour le petit-déjeuner - et le produit le plus important dans n'importe quelle salle de bain. "
Plusieurs dirigeants de grandes entreprises mettent en garde contre le stress de la chaîne d'approvisionnement alors que les consommateurs engloutissent des articles à forte demande alors que la deuxième vague de virus devient incontrôlable.
"Cela a vraiment tout à voir avec ce qui se passe avec les cas Covid dans une communauté particulière", a déclaré le directeur général de Walmart, Doug McMillon, lors d'un appel aux résultats la semaine dernière.
"Nous allons être en mesure de répondre dans ce cas mieux que nous ne l'avons fait au premier semestre, même si nous sommes encore - en tant que chaîne d'approvisionnement totale - stressés à certains endroits", a déclaré McMillon.
Selon Centricity Inc., une entreprise qui suit l'activité de recherche en ligne, la demande d'articles non périssables a grimpé en flèche de 60 à 70% au cours des dernières semaines.
Mike Brackett, directeur général de Centricity, a déclaré que la récente flambée des tendances de panique à la thésaurisation s'ajoutait aux augmentations «fulgurantes» d'une année à l'autre pour les aliments de base.
Jim Dudlicek, un porte-parole de la National Grocers Association, a déclaré que les consommateurs recommenceraient à voir les limites d'achat, car l'hiver COVID a conduit à une nouvelle augmentation des articles à forte demande dans les supermarchés du pays.
Le directeur général de Kraft Heinz Co., Miguel Patricio, a déclaré que l'investissement dans les gammes de produits intervient alors que les articles à forte demande sortent des étagères.
"De nouvelles machines, ou même de ramener à des lignes de sauvetage que nous considérions dans le passé comme obsolètes", a déclaré Patricio, ajoutant que la société "augmentait la capacité de produits comme le Philadelphia Cream Cheese ou les macaroni au fromage".
Mark Schiller, PDG de Hain Celestial Group Inc., a déclaré que son entreprise était prête pour la prochaine série de paniques d'achat - pendant la pandémie, il a déclaré que ses chips de légumes Terra et son lait de rêve à base de plantes étaient des articles chauds parmi les consommateurs.
"Nous sommes bien mieux préparés", a déclaré Schiller. "Nous avons environ 50 millions de dollars supplémentaires d'inventaire en main, de toutes les choses qui ont la plus longue chaîne d'approvisionnement et le moins de sauvegardes."
RépondreSupprimerEt maintenant, pour la pénurie de papier toilette, nous avons alerté les lecteurs alors que les supermarchés imposaient des limites sur les rouleaux, expliquant il y a des semaines comment les recherches sur Internet pour «où puis-je acheter du papier toilette en ligne» et «pénurie de papier hygiénique» commençaient à augmenter.
Kimberly-Clark Corp., les fabricants de papier hygiénique Scott et Cottonelle, ont déclaré à Bloomberg que la production avait été «accélérée» depuis mars.
La porte-parole de Procter & Gamble Co., Jennifer Corso, a déclaré que le fabricant de Charmin continuait de "travailler 24 heures sur 24 pour produire le produit le plus rapidement possible".
"La consommation de serviettes en papier est liée à une augmentation des situations de nettoyage, car les consommateurs nettoient plus fréquemment", a déclaré Corso. «La consommation de papier toilette est liée à l'augmentation du temps que les consommateurs passent à la maison. Pour les deux, les gens consomment plus et stockent leurs garde-manger à un niveau plus élevé qu'avant la pandémie.
Nous avons également souligné la pénurie de papier hygiénique, et les limites d'achat qui en résultent dans les supermarchés ont conduit à une activité de recherche accrue du «meilleur bidet».
Panic hoarding 2.0 survient alors que les recherches à travers le pays pour les «attaques de panique» et la «terreur nocturne» ont explosé, coïncidant avec l'augmentation des cas de virus à travers les États-Unis.
Une nation d'accapareurs de panique indique un avenir incertain alors que les cas, les hospitalisations et les décès entrent dans la période des fêtes alors que l'économie risque une récession à double creux. D'une manière ou d'une autre, le marché boursier, à des sommets historiques, ne tient pas compte du fait que la nation est toujours en crise économique et sanitaire.
https://www.zerohedge.com/personal-finance/toilet-paper-and-bacon-shortages-erupt-americans-panic-hoard-covid-winter