- ENTREE de SECOURS -



jeudi 29 décembre 2022

Nouvelles du Japon : Le japon adopte un plan pour maximiser l’énergie nucléaire

 le 29 décembre 2022


Depuis juillet dernier, un comité consultatif – le Comité exécutif de la transformation verte (GX) – examine la mise en œuvre de changements majeurs dans le secteur de l’énergie, dans toutes les industries, dans l’économie et dans la société afin d’atteindre l’objectif de carbo-neutralité d’ici 2050. La réunion de mise en œuvre du GX du gouvernement s’est tenue le 22 décembre 2022, au cours de laquelle une feuille de route pour les dix prochaines années a été élaborée en tant que « politique de base pour la réalisation du GX ».

En vertu de la nouvelle politique – qui décrit l’énergie nucléaire comme « une source d’énergie qui contribue à la sécurité énergétique et a un effet de décarbonisation élevé » – le Japon maximisera l’utilisation des réacteurs existants en en redémarrant autant que possible et en prolongeant la durée de vie des réacteurs vieillissants au-delà de la limite actuelle de 60 ans. Le gouvernement a également déclaré que le pays développera des réacteurs avancés pour remplacer ceux qui sont déclassés.

Avant l’accident le 11 mars 2011 de la centrale de Fukushima-Daiichi, les 54 réacteurs japonais fournissaient environ 30 % de l’électricité du pays. Cependant, dans les 14 mois qui ont suivi l’accident, la production nucléaire du pays a été arrêtée en attendant une modification réglementaire. À ce jour, 10 des 39 réacteurs opérables du Japon ont été inspectés, ce qui confirme qu’ils répondent aux nouvelles normes de sûreté réglementaires et ont repris leurs activités. 17 autres réacteurs ont demandé à redémarrer. En 2021, l’énergie nucléaire ne fournissait que 7,2 % de l’électricité du pays.

En vertu de la réglementation révisée qui est entrée en vigueur en juillet 2013, les réacteurs japonais ont une période d’exploitation nominale de 40 ans. Les prolongations ne peuvent être accordées qu’une seule fois et sont limitées à un maximum de 20 ans, sous réserve d’exigences de sécurité rigoureuses.

Le 21 décembre, l’Autorité japonaise de régulation nucléaire (ARN) a approuvé un projet de nouvelles règles qui permettrait aux réacteurs d’être exploités pendant plus de 60 ans. En vertu de la modification, les exploitants de réacteurs en service depuis 30 ans ou plus doivent formuler un plan de gestion à long terme des réacteurs et obtenir l’approbation de l’organisme de réglementation au moins une fois tous les 10 ans s’ils veulent continuer à fonctionner.

La nouvelle politique prolongera effectivement la période pendant laquelle les réacteurs peuvent demeurer en service au-delà de 60 ans en excluant le temps passé hors ligne, pour les inspections, les opérations de maintenance et les rechargements en combustible, de la durée de vie totale. Dans le cadre de la nouvelle politique, le Japon développera et construira également des « réacteurs innovants de prochaine génération » pour remplacer une vingtaine de réacteurs qui devraient être déclassés.

En septembre, Mitsubishi Heavy Industries a lancé le réacteur à eau sous pression SRZ-1200. Développé en collaboration avec quatre services publics japonais, le réacteur de 1200 MWe est conçu pour répondre aux normes de sécurité réglementaires renforcées du pays.

Le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré que le gouvernement soumettra les projets de loi pertinents pour mettre en œuvre la nouvelle politique à une session parlementaire ordinaire au début de l’année. Il sera officialisé par une décision du Cabinet attendue au plus tôt en février 2023.

Commentant la nouvelle politique, Kazuhiro Ikebe, président de la Fédération japonaise des compagnies d’électricité, a déclaré : « Sur la base de la politique présentée cette fois-ci, nous, en tant que compagnies d’électricité, travaillerons à assurer un approvisionnement stable en électricité en maximisant l’utilisation des énergies renouvelables et de la production d’énergie nucléaire sur la base de la sûreté, de la décarbonisation de la production d’énergie thermique, et promouvoir l’électrification. Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures possibles pour atteindre la neutralité carbone. Source : World Nuclear News.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/12/29/nouvelles-du-japon-le-japon-adopte-un-plan-pour-maximiser-lenergie-nucleaire/

60 commentaires:

  1. Si tous le problèmes viennent de la décarboniquation de notre univers du gaz carbonique !... HAHAHAHA ! Là, le problème vient du PM et du Président de la Fédération électrique parce qu'il est IMPOSSIBLE de décarbonner notre atmosphère vu que cet atmosphère est établi depuis DES milliards d'années par notre magma et, qu'à part de l'éteindre (HAHAHAHA !) faudra trouver autre chose pour inoculer la population !

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  2. Géopolitique de l’atome civil: la Chine et la Russie au premier rang mondial


    Par Vincent Gouysse
    Mondialisation.ca,
    28 décembre 2022


    Le site de la centrale nucléaire chinoise de Tianwan, en octobre 2022. Avec ses 6 réacteurs en service (quatre réacteurs VVER-1000/V428 et deux réacteurs Hualong 1) totalisant 6,24 GW, c’est la 5ème centrale nucléaire la plus puissante au monde. Elle deviendra la première quand les réacteurs VVER-1200/V491 n° 7 et 8 (au premier plan) seront achevés…

    La rédaction de cet article fait suite à un point récent que nous avons fait au printemps dernier sur la question énergétique en général et nucléaire en particulier — Crépuscule atomique occidental vs révolution nucléaire chinoise : quelques digressions — , après la publication d’un rapport récent de la World Nuclear Association qui permet d’y apporter des précisions fondamentales. Sauf mention spéciale, les données et illustrations infographiques de cet article sont tirées de ce rapport.

    Ce rapport met d’abord à l’honneur la mise en service des deux réacteurs HTRC de démonstration de 4ème génération à Shidaowan, insistant notamment sur le degré extrême de sécurité offert par ce réacteur de conception chinoise qui garantit « que, dans tous les scénarios d’accident imaginables, la température maximale de l’élément combustible ne pourrait jamais dépasser la température limite de conception, même sans les systèmes d’urgence dédiés » :

    « Dans le cas hypothétique d’un accident caractérisé par une perte totale de liquide de refroidissement et de refroidissement actif, le cœur du HTR-PM ne fondrait pas en raison de sa faible densité de puissance et de sa géométrie. La température du carburant ne peut jamais dépasser 1 600 °C dans le HTR-PM. Cela garantit que les accidents, tels que la fusion du cœur, ou le rejet de produits de fission radioactifs dans l’environnement, ne peuvent pas se produire ».

    Cerise sur le gâteau, cette conception chinoise novatrice présente un rendement de conversion (thermique/électrique) de 42 %, un rendement énergétique sensiblement plus élevé que celui d’autres réacteurs courants. L’EPR possède en effet un rendement énergétique de 37 %, contre 33 % pour les REP antérieurs.

    Cette percée technologique est à l’évidence de toute première importance, car elle permet surtout de résoudre un problème majeur de la perception des centrales nucléaires par la population civile : celui de leur sécurité. Le rapport de la WNA témoigne cependant de bien d’autres faits essentiels.

    Ainsi, l’année 2021 a vu débuter la construction de dix nouveaux réacteurs nucléaires dans le monde, dont 8 de forte puissance (0,9 GW et plus). Cinq d’entre eux sont situés en Chine. Au total, dans le monde, c’étaient 56 réacteurs totalisant 57,7 GW qui étaient en construction à la fin de 2021. A elle seule, la Chine représente 35,7 % de ces nouvelles capacités en construction.

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  3. A la fin de l’année 2021, les réacteurs nucléaires en construction en Chine représentaient une capacité installée à peine inférieure à la capacité installée totale du parc nucléaire de la Corée du Sud, ou équivalente à plus du tiers de celle du parc nucléaire français ! On pourrait relativiser cette performance si les délais de construction étaient plus longs que ceux de la concurrence, mais c’est de nouveau l’un des points forts de la filière nucléaire chinoise qui parvient à construire ses réacteurs nucléaires plus rapidement que n’importe quel autre pays à n’importe quelle période, en dépit de l’accroissement des exigences de sécurité et de la complexification des chantiers. Le réacteur nucléaire Hualong-1 n°2 de Karachi au Pakistan a ainsi été achevé en mars 2021 après 67 mois de travaux. Son homologue, le réacteur n°6 de la centrale de Tianwan a pour sa part été mis en service en mai 2021 après seulement 56 mois de construction, soit à peine plus de 4 ans et demi, malgré les perturbations liées à la pandémie de Covid-19. A titre de comparaison, le réacteur n°2 de Barakah (Emirats arabes unis), a été mis en service en septembre 2021 après tout de même 101 mois de travaux… Et le maître d’œuvre du réacteur à eau pressurisée APR-1400 était la Corée du Sud… A titre de comparaison additionnelle, le temps de construction moyen d’un réacteur nucléaire (à l’échelle mondiale, donc selon les standards des mastodontes occidentaux de l’époque) était de l’ordre de 80 à 90 mois durant la période 1981-1995.

    Par pudeur, nous éviterons de nous attarder trop longtemps sur les « performances » contemporaines de la filière nucléaire tricolore (dont le sombre palmarès a été récemment résumé par notre camarade Gérard Luçon dans un article intitulé « Les guignols du nucléaire », et dont le « fleuron » indigène (EPR) a vu sa date de mise en service… être pour la énième fois être repoussée aux calendes grecques (si aucune nouvelle tuile ne survient…) avec pas moins de 12 ans de retard sur le planning de livraison initial… Il y a peu, la mise en service de l’EPR de Flamanville a en effet été de nouveau repoussée à l’horizon mi-2024 en raison de la « non-conformité » du traitement thermique de 150 soudures complexes… Le réacteur nucléaire n’°3 de Flamanville a vu sa construction débuter en décembre 2007 et sera donc dans le meilleur des cas opérationnel à la mi-2024 ! Avec un minimum de seize ans de travaux, on ne sera donc pas très loin des 200 mois de chantier, si « tout va bien »…

    La France compte aujourd’hui 56 réacteurs nucléaires en service dans son parc nucléaire vieillissant, dont 32 sont des réacteurs de 0,9 GW et 20 possèdent une puissance unitaire de près de 1,3 GW. Elle s’apprête à battre un triste record d’indisponibilité de son parc nucléaire en 2022, alors que seuls 40 des 56 réacteurs de l’hexagone étaient en service à la mi-décembre… La situation pourrait ne pas être meilleure en 2023 alors que les analyses faites sur quatre réacteurs de 1,3 GW en 2022 ont révélé qu’ils étaient « les plus sensibles au développement du phénomène de corrosion sous contrainte », ce qui impliquera des « réparations préventives » sur les douze autres (en 2023). C’est d’autant plus problématique que ces réacteurs, les plus puissants du parc nucléaire français, sont aussi « les plus récents ». Des réparations qui nécessiteront « un arrêt de 160 jours », et qui augurent donc déjà « un hiver 2023-2024 encore compliqué »… En 2021, le facteur de charge moyen du secteur nucléaire mondial était de 82,4 %. Il a été de moins de 63 % pour la France alors qu’il a atteint 85 % en Chine…

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  4. Si la junte atlantiste macroniste a annoncé en février dernier en grandes pompes sa volonté de construire six nouveaux EPR (avec une option ultérieure pour huit autres), avec un démarrage des travaux en 2028 pour une livraison prévue à l’horizon 2035, on ne doit pas douter que cette annonce relève davantage d’une stratégie de communication électoraliste mystificatrice que d’une réelle stratégie de développement de moyen-long terme la filière nucléaire française… Pourquoi sinon attendre 2028, soit après le 2nd mandat présidentiel de Pluton, pour débuter les travaux dont les experts de la filière nucléaire savent pertinemment qu’ils seront inévitablement, et sous bien des aspects (budget, perte de compétences et malfaçons, timing de réalisation très ambitieux), problématiques ? Et nous ne parlons pas là de l’expansion de la production électrique nucléaire française, mais de sa simple survie, car il faut prévoir et planifier le remplacement de réacteurs dont la moyenne d’âge frôle aujourd’hui les quarante ans, soit autant ou davantage que leur durée d’exploitation initialement prévue… Nous renvoyons également à une remarquable intervention télévisée de Fabien Bouglé du 11 décembre dernier sur CNEWS qui accusait les lobbys et leurs représentants responsables de « la destruction » de la filière nucléaire française. Voilà quelques faits qui donnent la mesure des capacités actuelles comparées des filières nucléaires françaises et chinoises… Au rythme actuel annuel moyen de cinq gros réacteurs livrés par an, il ne faudrait qu’une décennie à la Chine pour ravir aux USA leur première place mondiale en termes de capacité installée ! Voilà pour l’évolution en cours du rapport de forces au sein de la filière nucléaire mondiale…

    Bien que l’Inde figure aujourd’hui parmi les pays dont la filière nucléaire civile connaît la plus importante expansion, celle-ci reste cependant embryonnaire : ses 22 réacteurs en service à la fin de l’année 2021 totalisaient une capacité installée de seulement 6,8 GW. La plupart de ces réacteurs sont en effet des réacteurs indigènes pressurisés à eau lourde de faible puissance, à l’exception notable de deux réacteurs (russes) VVER-1000 entrés en service à Kudankulam en 2013 et 2016. L’Inde est donc hautement dépendante de technologies étrangères pour la construction de réacteurs nucléaires de grande puissance, à l’inverse de son voisin chinois qui, non-content de posséder le premier parc nucléaire mondial en construction, possède aujourd’hui des compétences indigènes très étendues…

    Le premier semestre 2022 n’a pas démenti la tendance fondamentale : du 1er janvier au 30 juin, la Chine a réalisé trois des cinq connections au réseau de nouvelles centrales dans le monde (dont une au Pakistan : Karachi 3). Elle a aussi réalisé 100 % des lancements des trois nouveaux chantiers de centrales nucléaires dans le monde (Tianwan 8, Xudabao 4, Sanmen 3) ! Les quelques graphes ci-après renseignent sur le poids et la dynamique de quelques puissances nucléaires civiles majeures dans l’ordre suivant : Chine, Russie, Etats-Unis, France.

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  5. Alors que la Chine et la Russie connaissent un essor (très) évident de leur filière nucléaire nationale, celle des USA et de la France montre des signes évidents de stagnation et de contraction. Face au rythme de construction de la filière nucléaire en Chine (les échelles en abscisse ne sont pas identiques, la Chine ayant deux décennies de « retard ») ou au regard de la capacité installée des parcs nucléaires domestiques, la place de la Russie pourrait apparaître au premier abord comme relativement secondaire : la Russie ne construit actuellement en effet « que » 3 réacteurs nucléaires sur son sol, dont deux VVER-1200 de forte puissance (à Koursk). De même, la Russie compte « seulement » 37 réacteurs en service totalisant une capacité installée de 27,7 GW, soit la moitié de celle du parc nucléaire français…

    Si le poids de la filière nucléaire russe peut sembler de prime abord relativement modeste au regard des nouvelles installations domestiques, cela n’est pas le cas à l’export, car sur les huit nouveaux chantiers majeurs lancés en 2021 dans le monde, cinq sont réalisés en collaboration avec la Russie : un réacteur VVER-1200 V-509 à Akkuyu (Turquie), deux réacteurs VVER-1000 V-412 (Kudankulam 5 et 6 en Inde) et deux réacteurs VVER-1200 V-491 en Chine (Tianwan 7 et Xudabao 3). Au total, à la fin de l’année 2021, la Russie était impliquée dans les chantiers de pas moins de 17 nouveaux réacteurs nucléaires VVER à travers le monde : quatre en Chine, quatre en Inde et trois en Turquie !

    La Russie construit également deux réacteurs nucléaires VVER-1200 V-392M au Bangladesh (Roopour), deux réacteurs nucléaires VVER-1000 V440 de 0,94 GW de puissance unitaire en Slovaquie, un réacteur VVER-1200 V-491 en Biélorussie et un réacteur nucléaire VVER-1000 à Bushehr en Iran… Voilà pour les faits saillants de l’année 2021 dans la filière nucléaire.

    A ceux qui seraient tentés d’un revers de main de balayer les prétentions de la filière nucléaire russe à construire des réacteurs nucléaires modernes puissants et sûrs en raison de la catastrophe de Tchernobyl, rappelons que celle-ci s’est produite sur un réacteur de type RBMK dont la conception remontait aux années 1960… L’Histoire a déjà prouvé que les réacteurs nucléaires de conception occidentale n’étaient pas dénués de défaut comme l’illustrent les catastrophes de Three Miles Island (1979) et de Fukushima (2011). La conception des réacteurs RBMK est très éloignée de celle des réacteurs VVER (proche des réacteurs à eau pressurisée occidentaux) avec un design indépendant et original intégrant de nombreux dispositifs de sécurité. Notons au passage que les REP occidentaux (français inclus) sont dérivés des REP américains : le REP « tricolore » de 0,9 GW a été conçu sur la base de son homologue étasunien et a recours à des licences de l’américain AP Westinghouse… De l’aveu des spécialistes occidentaux de la sécurité de la filière nucléaire, la sécurité de l’ensemble du parc nucléaire des pays de l’Est, a été « considérablement améliorée, de plusieurs façons » après la catastrophe de Tchernobyl, que ce soit pour les réacteurs VVER mais aussi pour les réacteurs RBMK. Cette digression atlantiste catastrophiste intéressée étant close, on peut comprendre plus rationnellement le dynamisme et l’aura à l’export dont jouit aujourd’hui la filière nucléaire russe…

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  6. Sur les trois nouveaux chantiers de construction qui ont démarré en Chine au premier semestre 2022, deux sont des réacteurs VVER-1200 V-491 (Tianwan 8 et Xudabao 4) réalisés avec la collaboration de ROSATOM… et dont la construction a été lancée après le 24 février !

    Voilà pour la réalité de la dynamique fondamentale contemporaine de la filière nucléaire à l’échelle mondiale.

    Signalons enfin que l’opération militaire russe en Ukraine va changer sensiblement le paysage nucléaire européen, via l’intégration de la centrale nucléaire de Zaporojie au parc nucléaire russe. Cette centrale est la plus puissante d’Europe et la 9ème plus puissante au monde avec ses six réacteurs VVER-1000 V-320 d’une capacité installée totale de 5,7 GW. La centrale, placée sous la protection et la juridiction russes, est aujourd’hui à l’arrêt forcé pour des raisons de sécurité à cause du terrorisme nucléaire bandériste perpétré impunément avec la complicité des experts délégués par l’AIEA sous influence atlantiste qui l’observent depuis des mois sans en dénoncer toute la réalité.

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    La sécurisation à long terme de cette infrastructure énergétique majeure des régions libérées exigera sans aucun doute que la Russie mène son opération militaire à son terme complet avec à la clef la libération de la totalité de la « Novorossia » de l’occupation atlantico-bandériste, qui se traduira à son tour par la perte de la seconde plus puissante centrale nucléaire du pays « Ukraine du Sud » (trois réacteurs VVER-1000 V-302/320/338 situés dans la région de Nikolaïev). La « décommunisation » et la « dés-énergisation » du Bandéristan, amputé des territoires où les populations à majorité russophone étaient ouvertement opprimées depuis 2014, aura alors été menée à son terme… La Russie devrait à l’inverse voir son parc nucléaire gonfler de plus de 8,5 GW de capacité installée…

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    La « purification » ethnique de l’Ukraine se fera ainsi à minima par la perte de 43 % de son parc nucléaire, mais plus probablement de 65 % de sa capacité installée totale, soit les deux tiers, alors que la production nucléaire représentait 55 % de son approvisionnement électrique en 2021… Difficile donc de taire l’option jusqu’auboutiste de la junte bandériste de Kiev qui apparaît être un pur suicide humain, mais aussi énergétique et économique à court, moyen et long terme, et cela sans même parler des dernières semaines de frappes systémiques de drones et de missiles russes contre ce qui reste de l’infrastructure énergétique du Bandéristan…

    Le suicide énergétique ukrainien n’est cependant pas un cas isolé. D’autres pays, notamment en Europe, ont également fait ce choix, en apparence irrationnel, et ce même sans le concours de l’armée russe…

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  7. La planification de l’approvisionnement et de la sécurité énergétique d’un pays relève d’ordinaire d’une stratégie pensée à l’échelle de décennies, et doit prendre en compte les besoins à court terme, mais aussi à beaucoup plus long terme. Elle ne doit donc pas être réalisée en hypothéquant l’avenir… Les pays qui se lancent dans une collaboration nucléaire technique avec la Chine et la Russie jugent donc dès aujourd’hui que ces puissances seront garantes de leur avenir énergétique au cours des décennies à venir… Ces partenaires sont à l’évidence jugés infiniment plus fiables et recommandables que les puissances occidentales aujourd’hui victimes de démence sénile…

    Les experts de pacotille censés défendre les intérêts de la ploutocratie atlantiste n’auraient pas été surpris de la neutralité bienveillante de la Chine et de l’Inde à l’égard de la Russie, sans oublier l’intelligent double-jeu de la Turquie, s’ils avaient en vue ces indices matériels concrets, bien éloignés de leurs fantasmes propagandistes qui rêvent de voir les liens entre ces trois géants eurasiatiques se dégrader et la Turquie de nouveau s’embrigader dans une alliance militaire perdante…

    La rationalité et le pragmatisme de ce pôle de la planète tranchent indéniablement avec la pratique proprement schizophrène qui s’est emparée d’un autre de ses pôles et dont l’Allemagne est la quintessence… En 2010, la capacité installée du parc nucléaire allemand se montait à 20,5 GW et avait permis de produire jusque-là annuellement environ 150 TWh d’électricité (soit le quart des besoins du pays). Mais les dirigeants du pays ont opté pour l’euthanasie délibérée programmée à court terme de cette filière (avec l’aide d’idiots utiles « verts »). A la fin de l’année 2021, le parc nucléaire allemand ne comptait plus que 3 réacteurs en opération totalisant 4 GW de capacité installée avec la perspective d’une fermeture complète de ce reliquat à l’horizon fin 2022… Au cours de la seule année 2021, l’Allemagne a éteint de manière permanente trois de ses réacteurs nucléaires d’une capacité totale de 4 GW et donc d’une capacité unitaire moyenne de 1,35 GW. Les centrales thermiques (au gaz russe bon marché) devaient combler les besoins du pays de manière bien plus rentable que la filière nucléaire française. Mais la volonté russe d’en finir avec la Guerre civile en Ukraine a fourni à Washington le prétexte d’en finir également avec le gaz et le pétrole russe bon-marché.

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  8. Le mutisme des autorités allemandes devant le sabotage de Nordstream par le lobby atlantiste, avec des conséquences apocalyptiques pour le secteur énergétique et l’économie de l’Allemagne, a d’ores et déjà coûté au pays (selon Reuters) la coquette somme de 440 milliards d’euros en 2022, soit 12 % du PIB ! Et cela lui coûtera encore bien davantage au cours des années à venir, en termes budgétaire, industriel ou sociétal… Comme nous l’avons remarqué les 10 et 17 décembre dernier, cela pourrait avoir motivé Angela Merkel à confirmer publiquement aux yeux des peuples du monde, le bien-fondé de l’intervention militaire russe au bandéristan. La déclaration publique de l’utilisation délibérée par l’Occident du répit offert par les accords de Minsk pour renforcer et armer l’Ukraine en vue de futures opérations militaires contre les populations russophones de l’Ukraine (afin de provoquer par ricochet une crise politique et économique aigüe visant à la déstabilisation voire à la dislocation d’une Russie forcée d’intervenir), pourrait être la déclaration revancharde d’une fraction du Capital allemand face au lobby atlantiste (siégeant à Berlin comme à Washington). Un lobby qui a engagé l’Allemagne dans un processus de suicide énergétique et industriel dont nous avons précocement (janvier 2022) décrit l’intérêt fondamental pour l’impérialisme américain : faire s’effondrer préférentiellement le tissu industriel et économique de ses (anciens) « alliés » de manière anticipée, afin de préserver le sien propre dans un nouveau monde en mutation… Et ce avec le concours actif du clergé de la religion carbocentriste et leur détachement de choc de missionnaires « khmers verts », qui, ayant échoué à contenir le développement énergétique, industriel et économique du dragon chinois, ont décidé que leur mystification pseudo-scientifique aurait au moins une utilité indigène : aider à faire passer (idéologiquement et moralement) la pilule bien amère du Grand Reset dans les centres impérialistes d’Occident aujourd’hui en cours de déclassement…

    Le cas finlandais est également hautement symptomatique de l’hystérie suicidaire qui a submergé l’Occident. Au printemps dernier, la société finlandaise Fennovoima a unilatéralement annulé son contrat avec Rosatom pour la construction d’un réacteur nucléaire VVER-1200/491 à Hanhikivi. Un contrat signé en 2013 qui faisait de ROSATOM un actionnaire du projet à hauteur de 34 %… Quand on connaît le chemin de croix du projet de l’EPR finlandais, dont la production régulière devait démarrer à l’été 2022, il faut avoir la foi ou être d’un optimisme à toute épreuve pour renoncer à une alternative éprouvée… Entre complexité et malfaçons, la construction de l’EPR finlandais « s’avère un casse-tête » et est déjà synonyme de « près de 13 ans de déboires » pour les finlandais…

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  9. « Après [12] années de retard, le réacteur nucléaire finlandais d’Olkiluoto 3 ne devrait pas commencer sa production régulière d’électricité avant la fin du mois de janvier (au plus tôt), a indiqué lundi l’exploitant TVO, après la détection de dommages en octobre. (…) Le coup est d’autant plus rude pour la Finlande que le pays scandinave comptait sur son nouvel EPR, le plus puissant d’Europe avec une capacité de 1 600 mégawatts, pour compenser l’arrêt des livraisons d’électricité russes décidées par Moscou après l’annonce de la candidature de la Finlande à l’Otan en mai ».

    Le suicide énergétique des juntes indigènes compradore atlantistes, en particulier en Allemagne et en France est le reflet de leur degré de soumission à l’impérialisme américain, de sa stratégie du chaos visant dans l’idéal à détruire son principal rival stratégique (la Chine) via la destruction de la sécurité de son approvisionnement énergétique (pétrole, gaz, uranium), d’où les menées de l’empire atlantiste contre le Kazakhstan et la Russie, quitte à sacrifier au passage ses « alliés » (ses féaux) d’Europe et d’Asie… Même si le Japon et la Corée du Sud cherchent indéniablement à biaiser et semblent rechigner à suivre docilement les injonctions de Washington visant à leur (rapide) suicide énergétique et industriel via l’adoption de sanctions directes contre la Russie (exemple des projets gaziers offshore russo-nippons Sakhaline), ils seront néanmoins inévitablement frappés par le ricochet de l’instabilité et de la hausse des cours mondiaux de l’énergie. Ceci est particulièrement vrai pour le Japon qui a vu sa dépendance énergétique au gaz et au pétrole exploser depuis l’arrêt quasi-total et la remise à niveau sécuritaire (très) progressive de son parc nucléaire suite à la catastrophe de Fukushima : 60 TWh produits en 2021 contre jusqu’à 300 TWh avant 2011…

    Voilà donc l’essentiel pour l’atome civil qui reflète indéniablement les contradictions tout comme le rapport de force changeant de notre époque tumultueuse… La situation contemporaine n’est pas davantage en faveur des puissances impérialistes d’Occident en ce qui concerne l’usage militaire de l’atome. La détention du monopole absolu de l’arme atomique des débuts (1945-1948), une époque au cours de laquelle les impérialistes anglo-saxons se prenaient même à rêver de l’extermination des grands centres urbains du « diable rouge » (cf. publication du 13/11/2022) n’est plus qu’un lointain souvenir… Et si la menace contemporaine n’est plus pour l’Occident impérialiste au sens propre, pleinement existentielle, (puisqu’elle ne remet en cause que son rang et pas sa condition d’exploiteur : l’enjeu n’est pas la destruction du mode de production bourgeois, mais une répartition différente de la plus-value mondiale), la perte imminente de sa prééminence mondiale par la caste ploutocratique atlantiste semble néanmoins lui avoir fait perdre (presque) toute raison… Face aux pulsions psychopathes de l’Occident, les russes sont aujourd’hui contraints de montrer au grand jour leurs capacités militaires conventionnelles… d’agiter jusqu’à leur arsenal nucléaire, et de brandir en guise d’avertissement leurs productions modernes uniques les plus redoutables.

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  10. Du terrifiant missile balistique intercontinental RS-28 Sarmat au planeur hypersonique Avangard (à capacité nucléaire), la Russie démontre qu’elle possède une avance technologique rendant caduque la défense anti-missiles occidentale, à l’évidence déjà durement éprouvée par les armements conventionnels. Dans le même temps, la Russie a prouvé au cours des derniers mois, avec l’interception de nombreux missiles HIMARS étasuniens volant à Mach 3, détenir la défense anti-missile la plus efficiente au monde. Ces faits constituent la promesse de punir au décuple toute aventure nucléaire du IVe Reich atlantiste, même entreprise « préventivement »…

    Dans un clip musical patriotique publié le 17 décembre dernier déjà visionné plus de 370 000 fois et intitulé « Sarmatushka », le chanteur Denis Maïdanov souhaite aider « à calmer les esprits des politiciens étrangers qui attisent la Troisième Guerre mondiale ». Les paroles explicites de la chanson déclarent entre autres : « Les États-Unis ne sont pas un obstacle pour lui. Il n’a pas peur des sanctions. Pour Sarmat, c’est une joie : De troubler les rêves de l’OTAN. Depuis la Mère-Russie, Sarmatushki regarde au loin, aux États-Unis, É-tats-U-nis ! » (cf. post du 20/12/2022)

    Dans l’incapacité industrielle de mener et soutenir dans la durée une guerre conventionnelle frontale face à la Chine ou/et à la Russie, certain d’être anéanti davantage que ses adversaires s’il se risquait à une attaque nucléaire, en proie à une crise de décomposition économique d’une acuité particulière, l’arsenal d’armes encore aux mains de l’Occident semble bien réduit et limité. Même l’arme des sanctions commerciales et financières s’avère inutile et lui revient dans la figure comme un boomerang… Dans ces conditions, les pays bourgeois dont les élites aspirent à une véritable souveraineté énergétique, industrielle et économique ne peuvent aujourd’hui que s’opposer au plan contemporain de l’impérialisme américain, qui, confronté à la phase terminale de la dislocation de son hégémonie mondiale, semble déterminé à « suicider » méthodiquement ses féaux pour tenter de prolonger son règne selon l’adage éprouvé « divide et impera »…

    Habitué à pousser ses ennemis et rivaux (à l’instar de l’Allemagne nazie et de l’impérialisme nippon qu’il s’efforça de jeter dans une guerre d’extermination contre l’URSS) à s’entretuer afin de tirer les marrons du feu, coutumier de la mise en œuvre d’embargos énergétiques et économiques, et enfin drogué aux ingérences coloniales directes ou téléguidées et exécutées par leurs pantins et idiots utiles indigènes (à l’occasion de « révolutions colorées » comme celle de Maïdan qui a frappé l’Ukraine en 2014), l’Oncle sénile d’Amérique en pleine crise de démence semble incapable de comprendre que ces tactiques ne pouvaient donner de sérieux résultats que tant qu’il possédait une domination économique, industrielle et militaire réelles sur le reste du monde. Mais le château de cartes du « rêve américain », bâti sur les sables mouvants inhérents au principe léniniste de l’inéluctabilité de l’inégalité de développement des pays capitalistes ayant permis l’émergence du dragon chinois, voit ses fondations se dérober brutalement sous ses pieds depuis la crise des subprimes et achève aujourd’hui de s’effondrer sous nos yeux…

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  11. Les convulsions accompagnant le trépas de ce super-prédateur si longtemps demeuré incontesté, se paient aujourd’hui de flots du sang de bien des peuples de ce monde sacrifiés sur l’autel du Dieu Mammon, adoré jusqu’à la folie destructrice par une ploutocratie capitaliste occidentale incapable de faire le deuil d’une domination mondiale pluriséculaire aujourd’hui pourtant bientôt révolue… Les peuples de pays longtemps opprimés par l’ordre colonialiste et fasciste promu par la « communauté internationale » atlantiste retireront inévitablement des bénéfices (au moins ponctuels) de cette mise à mort de l’hégémonie mondiale de « l’empire du mensonge »… Mais les communistes, parviendront-ils à saisir cette opportunité pour pousser la cause de la libération de l’Humanité jusqu’à son terme nécessaire : l’abolition de l’esclavage salarié et de l’impérialisme sous toutes ses formes, violentes comme pacifiques ?…

    Il y a déjà près d’un siècle, Staline remarquait déjà sur la base d’une analyse économique matérialiste- dialectique implacable la réalité de la soumission des puissances impérialistes de l’Europe aux USA. Bien des « marxistes-léninistes » autoproclamés feraient bien de relire son œuvre, en particulier la fraction traitant de la question nationale et coloniale… Aujourd’hui, certains russes du XXIe siècle redécouvrent (en partie) l’actualité de l’œuvre de Staline et la grande clairvoyance d’un des plus brillants de leurs chefs : le 13 décembre dernier, Boris Rozhin citait dans un message aujourd’hui visionné plus de 380 000 fois, un extrait du rapport présenté par Staline au XIVe Congrès du PCUS(b) en 1925 (plus ici : post du 13/12/2022) :

    « Auparavant, l’Angleterre, la France, l’Allemagne et, en partie, l’Amérique étaient les plus importants Etats exploiteurs. Aujourd’hui, ce sont les Etats-Unis d’Amérique et, en partie, leur complice, l’Angleterre, qui constituent les plus importants exploiteurs financiers du monde et, par suite, ses créanciers principaux. Cela ne signifie pas encore que l’Europe se soit transformée en colonie. Les pays européens poursuivent l’exploitation de leurs « propres » colonies, mais ils sont eux-mêmes tombés sous la dépendance financière de l’Amérique. A ce point de vue, le cercle des grands Etats qui exploitent financièrement le monde s’est réduit au minimum ».

    Et le Colonel Cassad de remarquer :

    «Ce n’est pas tout le monde qui peut regarder demain. Peu de gens peuvent le faire ».

    Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, Staline espérait que les pays européens placés sous la tutelle de Washington et « profitant » du plan Marshall chercheraient un jour à reconquérir leur indépendance nationale.

    Si cela venait à se produire, ce ne sera à l’évidence pas sur l’initiative des cliques bourgeoise-compradore atlantistes aujourd’hui au pouvoir, et cela ne pourra se faire que sous la pression des masses populaires longtemps acculturées/ dépolitisées/ consumérisées, mais aujourd’hui brutalement plongées dans les nécessités d’un Grand Reset des plus spartiates dont le média russe Russian Today vient d’ailleurs de donner un bref aperçu vidéo « festif » acerbe…

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  12. Quant aux peuples d’Ukraine, s’ils veulent éviter d’être enrôlés et de servir de chair à canon dans la Wehrmacht 2.0 déployée en Novorossia par le IVe Reich atlantiste « jusqu’au dernier ukrainien » valide ou victimes d’une apocalypse nucléaire (civile et/ou militaire), sacrifiés avec enthousiasme par la ploutocratie atlantiste démagogue dans un (lâche) combat que cette dernière se refuse à mener ouvertement (par incapacité) contre la Russie, ils doivent se débarrasser de la junte bandériste ukro-atlantiste qui a conduit dans l’abîme d’une guerre civile fratricide le pays qu’elle administre pour le compte de Washington…

    Après la dernière visite du sinistre clown-mendiant de Kiev à Washington, un haut représentant de la junte bandériste de Kiev a affiché un drapeau américain à 51 étoiles aux couleurs de l’Ukraine. Les ukropithèques revendiquent donc ouvertement la transformation de leur pays en colonie étasunienne ! Ces nationalistes de pacotille doublés de nazis de carnaval n’ont que faire « d’indépendance nationale » : leur fonds de commerce, c’est la russophobie pathologique ! Dans le même temps, Zelenski a offert au Congrès US un drapeau signé par les soldats ukrainiens occupant Artemovsk (dans le Donbass)… Entouré en rouge sur cette photographie aussi compromettante qu’embarrassante, le symbole nazi bien connu de la SS… A titre de réciprocité, nous conseillons donc à Washington de placer la croix gammée bien en évidence sur le drapeau US !

    Vincent Gouysse, le 26/12/2022, pour www.marxisme.fr

    https://www.mondialisation.ca/geopolitique-de-latome-civil-la-chine-et-la-russie-au-premier-rang-mondial/5673649

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  13. Pourquoi continuer d’augmenter les renouvelables en France ?

    Une étude montre qu’en l’état actuel des technologies, l’inclusion d’énergies renouvelables dans un pays fortement nucléarisé n’a aucun intérêt ni économique ni climatique, et un gouvernement sensé devrait dire « STOP ».


    le 29 décembre 2022
    Vincent Benard


    Quels sont les avantages d’augmenter la part de l’éolien/solaire dans des pays comme la France, capables de développer et maîtriser un parc de centrales nucléaires de qualité ?

    Spoiler : Aucun.

    Mais nos dirigeants vont quand même le faire.

    L’objectif de ce billet est de résumer brièvement de façon compréhensible les principales conclusions d’une étude remarquable mais très longue et technique, comparant le coût de diverses grilles électriques « compatibles avec le Net Zéro », mais avec un scénario de base principalement fondé sur le nucléaire et un peu d’hydroélectrique et plusieurs scénarios avec un taux de pénétration croissant des énergies renouvelables intermittentes (ENRi en français, VRE en anglais dans l’étude).

    Mon premier objectif était d’en faire un gros thread pédagogique, mais c’est mission impossible avec une étude aussi exhaustive. Il aurait fallu 200 tweets et deux semaines de travail !

    Ceux qui voudront en détailler les conclusions devront donc s’y plonger, désolé.

    L’étude publiée par l’OCDE et la Nuclear Energy Agency
    L’étude est intitulée « The Costs of Decarbonisation: System Costs with High Shares of Nuclear and Renewables ». Elle est co-publiée par l’OCDE et la Nuclear Energy Agency.

    Avant que certains ne crient à l’étude pro-lobby nucléaire, je rappelle que la NEA est une agence intergouvernementale destinée à favoriser la coopération entre pays nucléaires ou souhaitant le devenir et pas un syndicat de vendeurs de centrales. Et l’étude m’a parue très objective et plutôt conservatrice niveau chiffres.

    Vous entendez souvent les partisans de scénarios 100 % renouvelables dire que le coût du kWh éolien ou photovoltaïque est passé en dessous de celui du nucléaire et citer cette courbe, au demeurant globalement exacte, à l’appui :

    - voir graph sur site -

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  14. Le coût ainsi calculé est un LCOE : coût actualisé de l’électricité.

    C’est grosso modo le « coût moyen en sortie d’usine du kWh produit tout au long de la vie de l’usine ». Il est calculé en intégrant toutes les dépenses en capital, opérationnelles et de carburant, pendant la durée de vie de l’usine. Ce coût total de possession est divisé par la quantité d’énergie utile fournie à la grille.

    Le tableau ci-dessous résume les coûts pris en compte pour le nucléaire et l’éolien ; en vert la caractéristique la plus favorable :

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    La prise en compte de tous ces facteurs aboutit donc logiquement à un LCOE éolien nettement plus faible que celui du nucléaire.

    Mais le LCOE ne prend pas en compte les coûts dits systémiques imposés à la grille par l’intermittence du solaire et de l’éolien. C’est tout l’intérêt de l’étude OCDE-NEA d’expliquer avec force détails et calculs comment ces coûts varient avec la proportion d’ENRi.

    L’étude parvient à la conclusion que les coûts globaux de distribution de l’électricité croissent avec l’inclusion d’une part croissante d’ENRi dans la grille. Les scénarios comparés vont de 0 à 75 % d’ENRi.

    - voir cadre sur site -

    Les pourcentages d’ENRi sont à comprendre en pourcentage de l’électricité produite, pas de la puissance installée. Nous verrons combien ce point est essentiel.

    Dans le scénario de base, l’essentiel de la production est nucléaire. Dans le scénario 75 %, le nucléaire tombe à zéro.

    Notez que tous les scénarios…

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    … conservent une petite part d’électricité générée par du gaz mais dans des circonstances différentes qui n’engendrent pas les mêmes coûts. Nous le verrons plus tard.

    Le scénario « low cost VRE » correspond à une situation fictive où les coûts de l’éolien terrestre seraient encore divisés d’un tiers, ceux de l’éolien offshore de deux tiers, et où des mécanismes optimaux de marché alloueraient aux ENRI une « part de marché idéale », calculée à 35 %.

    Ce scénario « low cost VRE » semble très irréaliste (voir en fin du thread). Les coûts des autres scénarios sont établis à partir de technologies existantes. L’étude a modélisé un pays fictif aux caractéristiques très proches de la France, interconnecté avec des régions frontalières selon le schéma suivant : c’est donc certes une modélisation théorique mais comparable à une situation bien réelle, en l’occurrence la nôtre, et c’est bien pratique !

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    Et donc voici comment évoluent, selon l’étude, les coûts globaux de génération de l’électricité entre un scénario de base très nucléaire et les scénarios avec davantage d’ENRi : ils sont très nettement croissants (détail des chiffres un peu plus loin).

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  15. Nous avons avec l’Allemagne un exemple de pays avec 30 % d’ENRi qui a vu ses coûts d’électricité fortement augmenter, de 50 % en nominal et de 28 % hors inflation depuis 2006. Même si le scénario de base allemand n’est pas du tout le même (plus de fossiles)…

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    Cet exemple montre bien un phénomène d’accroissement des coûts corrélés avec la part des énergies renouvelables intermittentes et clairement identifiés comme tels.

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    Comment est-ce possible ?

    « Mais comment est-il possible que le coût global de la grille augmente en augmentant la part d’énergies au LCOE plus faible », vous demanderez-vous à juste raison.

    Le mérite de l’étude OCDE-NEA est d’expliquer clairement qu’au LCOE, chaque mode de production ajoute des coûts supportés par la grille et que les coûts de l’intermittence des énergies éolienne et solaire sont supportés par les autres modes.

    Ces coûts supplémentaires sont appelés « coûts d’intégration » par l’étude. Ils comportent des profile costs, que je traduirais par « coût de la surcapacité », les coûts d’équilibrage de la grille (balancing costs), les coûts de « densité » de la grille (grid costs).

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    Les « options de flexibilité » sont principalement le pilotage des réserves d’hydroélectricité et les possibilités offertes par l’interconnexion des grilles qui viennent réduire les surcoûts d’intégration, mais de très peu par rapport auxdits surcoûts.
    Voici comment ces coûts se décomposent dans les divers scénarios et influent sur le coût global de la distribution d’électricité dans le pays modèle, dont on rappelle qu’il ressemble beaucoup à la France. les profile costs sont prépondérants à partir de 30 % d’ENRi.
    L’étude (en comptant 1,1 dollar/euro) estime donc à : environ 1,8 milliard d’euros le surcoût d’une grille à 10 % d’ENRI (+5 %/scénario de base) ; environ 7,3 milliards d’euros à 30 % d’ENRi (+21 %) ; environ 13,6 milliards d’euros à 50 % d’ENRi (+42 %) ; et environ 30 milliards d’euros à 75 % d’ENRi (+95 %).

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    L’étude a été publiée en 2019 sur la base de chiffres 2015 à 2017. En 2020, avec 70 % de nucléaire, donc très proche du cas étudié, et consommant à peu près la même quantité d’électricité, la France a dû débourser près de 6 milliards d’euros de soutien aux ENRi avec 9 % de pénétration.

    Ce chiffre est donc nettement supérieur au surcoût de 1,8 milliard chiffré par l’OCDE-NEA à 10 % d’ENRi. Je ne saurais dire quelle est la part de sous-estimation de l’étude, plutôt conservatrice dans ses hypothèses, et celle d’inefficacité négociatrice de l’État français, qui se fait peut-être gruger par le lobby ENRi, et pourrait avoir adopté un dispositif de soutien aux ENRi trop favorable par rapport aux surcoûts réels.

    Les surcoûts

    Même s’ils sont peut être sous-estimés, ces surcoûts sont déjà énormes.

    Examinons-en la nature en commençant par le plus important d’entre eux, le profile cost, ou coût de la surcapacité.

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  16. Premier surcoût d’intégration : profile costs, coûts de la surcapacité.

    Un MW installé de nucléaire coûte peut être quatre fois plus cher en investissement que le MW installé en éolien mais son facteur de charge est potentiellement quatre fois plus élevé dans un pays européen (en pratique 3,5 fois).

    Voici donc toutes les capacités installées nécessaires pour satisfaire une demande électrique de 537 TWh dans les différents scénarios :

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    Mais ce n’est pas tout : non seulement il faut bien payer pour cette capacité redondante mais la nature du courant électrique (non stockable à coût acceptable) et la nature non pilotable du solaire et très peu pilotable de l’éolien obligent à réduire la production des autres usines lorsqu’il faut laisser passer en priorité dans la grille une production excédentaire non pilotable des ENRi.

    Par conséquent, les autres usines voient leur facteur de charge réduit par les ENRi.

    Vous vous souvenez que le LCOE est égal à la somme des coûts fixes et variables divisés par la production. Si vous réduisez la production, malgré la réduction des coûts variables liés au carburant, vous augmentez mécaniquement le LCOE !

    Ce phénomène est déjà observé en Allemagne dont les centrales thermiques voient leur rentabilité chuter parce qu’elles doivent réduire leur production en faveur des ENRi. Mais ce surcoût serait bien pire avec des centrales nucléaires.

    En effet, nous avons vu que le LCOE du nucléaire est en grande partie composé de coûts en capital. Donc l’effet d’éviction de la production sur le LCOE sera bien plus important pour une centrale nucléaire qu’avec une centrale classique.

    En langage d’économiste, l’intermittence impose aux autres centrales non intermittentes une externalité négative que les mécanismes actuels de tarification des ENRi ne font pas porter aux producteurs desdites ENRi mais par des taxes sur les consommateurs finaux. En effet, les producteurs éoliens/PV sont payés au kWh produit, indépendamment que cette production survienne quand elle est utile ou quand elle ne l’est pas. Ce phénomène de profile cost est déjà expérimenté par la grille européenne de façon parfois caricaturale lorsque les gestionnaires de réseaux scandinaves doivent littéralement payer la grille allemande pour qu’elle accepte leur électricité excédentaire.

    Ce phénomène de « prix de gros négatif » de l’électricité était une rareté avant l’arrivée des ENRi. L’étude note une forte augmentation du phénomène avec le déploiement des ENRi, de 56 heures en 2012 à 146 heures en 2017.

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  17. Pourquoi ? Parce que à ce moment, la demande allemande n’est pas assez élevée pour absorber cette électricité et que la grille allemande doit donc faire en sorte que les fournisseurs d’énergie pilotable classique coupent leur production => prix très bas, voire négatifs.

    Enfin, quand il y a trop de capacité éolienne dans la grille, certaines éoliennes doivent être arrêtées lors des périodes de trop forte production, ce qui augmente là aussi mécaniquement leur LCOE.

    En Grande-Bretagne, les coûts directement payés aux centrales (qu’elles soient éoliennes ou gaz) pour réduire leur production sont actuellement de environ un milliard de livres (1,1 milliard d’euros) et pourraient s’envoler à environ 2,6 milliards d’euros en 2026.

    Les « coûts de grille » (grid costs) sont liés à la plus grande surface occupée par les éoliennes, donc l’augmentation du nombre de points de connexion, ainsi que des pertes par transport sur de plus longues distances lorsque le vent souffle seulement dans certaines régions.

    Les « coûts d’équilibrage de la grille » (balancing costs) sont liés à la nécessité de conserver davantage de centrales gaz actives pour amortir les à-coups de production liés aux sautes de vent de l’éolien. Les turbines gaz tournent au ralenti et conservent ainsi une énergie cinétique suffisante pour entrer en action à quelques secondes près en cas de variation brusque de la puissance envoyée dans le réseau par l’éolien.

    Une part de production par centrales gaz est conservée car en l’état actuel de la technologie, le nucléaire n’est pas un bon amortisseur de chocs, il ne peut pas faire varier sa puissance instantanément.

    Cette part est quasi identique dans tous les scénarios :

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    Mais les auteurs notent que plus la pénétration des ENRi augmente, plus la capacité nécessaire de centrales gaz pour générer la même quantité d’énergie augmente : trois fois plus pour le scénario 75 % !

    Les auteurs notent d’ailleurs que malgré ce taux de fonctionnement plus faible, le nombre de cycles démarrage-arrêt-redémarrage des centrales de Back Up en augmentera les coûts de fonctionnement et les risques d’usure prématurée.

    Pire encore…

    Pour des raisons technico-économiques trop longues à développer, les centrales dites « à cycle ouvert » OCGT sont préférables aux centrales à cycle fermé (CCGT) pour assurer cette fonction de Gaz Peaker de l’éolien mais elles ont l’inconvénient d’émettre 52 % de gaz carbonique de plus que les centrales CCGT par MWh produit.

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  18. Ce qui m’amène à examiner l’intérêt gaz carbonique des différents scénarios.

    Les accords de Paris impliquent de faire passer les émissions de gaz carbonique par kWh d’électricité produite de 430 g (moyenne OCDE actuelle) à 50 g. Avec 70 à 80 g selon les années, la France est déjà proche de l’objectif.

    Voici les émissions de gaz carbonique par kWh et par source en France selon le site @electricityMaps : le nucléaire est le plus performant, les fossiles émettent de 125 à 200 fois plus.

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    Hé oui, le nucléaire est plus performant que l’éolien ou le solaire. La raison en est simple : par MWh produit tout au long du cycle de vie, une centrale nucléaire utilise environ 15 fois moins de matériaux que l’éolien, matériaux qu’il faut miner, raffiner, usiner, etc.

    On en déduit que n’importe quel mix qui ne comprendrait aucune électricité fossile serait en dessous de 50 g/kWh, mais qu’inclure ne serait-ce qu’un peu de fossiles peut nous faire passer au-dessus.

    Illustration avec la France d’aujourd’hui …

    Les fossiles (principalement le gaz) représentent 7,1 % de la puissance demandée moyenne mais 83 % des émissions liées à la production électrique sur l’année 2021.

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    Donc non seulement les ENRi sont un peu moins bonnes que les centrales nucléaires du point de vue du CO2 émis mais les scénarios à haut niveau d’ENRi imposent une augmentation des émissions des centrales gaz de backup.

    Ajoutons que les grilles à « haut niveau d’ENRi » sont moins protégées par une année de « cygne noir climatique ». Si une période sans vent ni soleil plus élevée que ce que nous avons connu se matérialisait, les risques de blackout seraient plus nombreux ; et dans le scénario 75 % qui n’aurait plus de centrales nucléaires et des backups 100 % gaz, les émissions augmenteraient encore plus fortement.

    Dans une autre étude l’Agence internationale de l’Énergie résume par cette excellente formule le problème posé par l’intégration massive d’ENRi dans des grilles conventionnelles ou nucléaires :

    La valeur systémique des énergies renouvelables intermittentes tel que l’éolien et le solaire décroît lorsque leur part dans la production électrique augmente.

    Bref, l’étude OCDE-NEA (qui colle avec les « résultats expérimentaux » de la France et de l’Allemagne) montre qu’en l’état actuel des technologies, l’inclusion d’ENRi dans un pays fortement nucléarisé n’a AUCUN intérêt ni économique ni climatique. Un gouvernement sensé devrait dire « STOP, nous n’avons pas besoin d’augmenter la part des ENRi, arrêtons tout nouveau contrat de rachat garantis aux producteurs solaires et éoliens et reconcentrons-nous sur le nucléaire qui fut notre force ces derniers 50 ans !

    Mais nos dirigeants sont en train de faire tout l’inverse et devraient voter le 10 janvier prochain la catastrophique loi d’accélération du déploiement des ENR.

    Les raisons de cet entêtement m’interrogent.

    Vous pourriez m’opposer les objections suivantes :

    L’étude est basée sur des chiffres 2015-2017, mais les ENRi ne vont-elles pas encore voir leur prix baisser ?

    L’étude est celle des technologies existantes, les progrès des ENRi ne vont-ils pas changer la donne ?

    Vous n’avez pas parlé du scénario low cost VRE de l’étude qui indique une baisse de coût de grille, pourquoi ?

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  19. La filière nucléaire a aussi ses problèmes, son LCOE augmente (cf twitt #7), comment vont évoluer les LCOE comparés du nucléaire et de l’éolien ?

    Et le foisonnement, change-t-il la donne ?

    L’étude ne considère le stockage de l’énergie produite en période de « surplus météo » que de façon marginale, pourquoi ?

    Toutes ces questions (et d’autres) sont excellentes mais ce billet étant déjà trop long, elles feront l’objet d’une suite dans quelques jours !

    https://www.contrepoints.org/2022/12/29/446930-pourquoi-continuer-daugmenter-les-renouvelables-en-france

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    1. Plutôt que de balancer INUTILEMENT des pourcentages d'émissions de gaz carbonique il eut été préférable de se rapprocher de la science pour savoir que DEPUIS TOUJOURS TOUS les gaz présents dans notre atmosphère se recyclent immédiatement (sans quoi la vie ne serait même pas apparue sur Terre !).

      Puis arrive la gestion des intermittences ! Aaaaalors là, c'est le gros caca dont personne ne parle car il faut des ordinateurs pour gérer tout çà vu que le vent ne souffle pas pareil sur chaque éolienne et aussi le soleil sur les panneaux solaires ! D'où les montées et les descentes 10 000 fois par jour ! (c'est LA MERDE !).

      Puis il y a que si le vent est absent les éoliennes se doivent de tourner (pour en faire ?) parce que le rotor risquerait de se gripper ! Ben voyons et qui paie ? Donc, l'éolienne a besoin d'énergie ! Et, pour faire tourner 3 pales de 60 tonnes chacune... faut pas un moteur Moulinex ni une dynamo de Vélosolex ! C'est ainsi que l'éolienne (à prix au-dessus du plafond + pose de pierre tombale) coûte plus cher en alimentation électrique qu'elle n'en peut produire !

      Pourquoi ce gâchis ? (pour pas dire CE MERDIER), parce que depuis qu'existe les esclaves, aux animaux ont succédé les machines et, ces dites machines peuvent fonctionner 24/24 h et 7/7 j sans être payées ! Donc il y a surproduction. Surproduction de TOUT ! Donc là il y a exportation (quand on peut ! parce que il y a de nouvelles barrières !). Ces exportations sont soumises aux directives de la dictatures suprême de Bruxelles qui va taxer voire empêcher de partir tous les carrés qui ne sont pas ronds ! (puis demain faut qu'ils soient ovales ou rectangulaires, puis triangulaires, puis etc).
      C'est pourquoi les États-Unis c'est l'Amérique ! T'as tes impôts à 4 % et encore... ce n'est pas obligatoire de faire une déclaration d'impôts ! En faire c'est patriote. Tu passes ton permis (si t'as plus de 16 ans) de conduire en 1 h (tu dois venir avec ta bagnole !).

      Par contre, en Amérique, (depuis ObamasquéÔhéÔhé) y a des éoliennes ! (toutes cassées je vous rassure) et, pour y compter dessus quand il y a du vent...

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  20. Southwest annule 2 500 vols supplémentaires alors que la « rivière atmosphérique » frappe la côte ouest


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 28 DÉCEMBRE 2022 - 19:06


    Southwest Airlines a annulé plus de 2 500 vols mercredi. Une note de service divulguée de la compagnie aérienne décrivait une crise de personnel avant le week-end de Noël, ainsi qu'une puissante tempête hivernale – tout cela a contribué au pire incident opérationnel que la compagnie aérienne ait jamais connu. Southwest n'a pas encore récupéré car les perturbations de vol persistent dans tout le pays, bien que tous les autres transporteurs aient normalisé leurs opérations. Un autre événement météorologique se développant sur la côte ouest pourrait encore compliquer les voyages aériens.

    Une puissante tempête hivernale causée par une rivière atmosphérique a frappé mardi certaines parties de la côte ouest, y compris le nord de la Californie, déclenchant diverses précipitations, notamment de la pluie, de la neige et de la glace, ainsi que des vents extrêmes et des inondations dans certaines régions.

    La nuit dernière, plus de 190 000 foyers et entreprises du nord-ouest du Pacifique étaient sans électricité. La panne est maintenant tombée à 80 000 mercredi en fin de matinée, selon poweroutage.us.

    Cette "série de systèmes de tempêtes du Pacifique affectera l'ouest des États-Unis avec de fortes pluies, de la neige de montagne et des vents violents jusqu'au week-end", a écrit lundi le National Weather Service dans un avis.

    Le bureau de NWS à Reno a mis en garde contre les "impacts généralisés sur les voyages" dans la région de la Sierra Nevada, où des avertissements de tempête hivernale ont été publiés.

    - voir carte sur site -

    Des rafales insensées ont été enregistrées à 151 mph (243 km/h !).

    Le "système de tempête profond et rapide balayant l'Intermountain West devrait continuer à produire des pluies modérées à localement fortes sur la côte ouest et certaines parties du sud / centre de la Californie jusqu'au début de la matinée", a écrit NWS dans une note de service.

    NWS a poursuivi dans le mémo et a déclaré qu'une autre tempête devrait frapper la côte ouest du centre de la Californie jusqu'au nord-ouest du Pacifique jeudi dans le week-end à venir.

    Le météorologue de Weather Channel, Chris Warren, a déclaré que certaines régions du nord-ouest du Pacifique pourraient voir une accumulation de neige "mesurée en pieds, cinq à six pieds".

    La poursuite de conditions météorologiques défavorables aux États-Unis pourrait encore compliquer la situation des vols. Actuellement, Southwest est en crise, mais d'autres transporteurs pourraient voir les impacts qui pourraient découler de problèmes liés aux conditions météorologiques sur la côte ouest.

    Voler aux États-Unis cette saison des fêtes a été un véritable cauchemar pour des millions de voyageurs, dont certains sont bloqués dans les aéroports ou ont dû annuler des projets.

    https://www.zerohedge.com/weather/southwest-cancels-another-2500-flights-atmospheric-river-pounds-west-coast

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    1. C'est vrai que quand s'affiche un '243 km/h' !!!... là, y a pas de doute y a du HAARP là-dedans !

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  21. Les raffineries du Texas pourraient prendre deux semaines pour rétablir complètement leurs opérations après la tempête


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 28 DÉCEMBRE 2022 - 17:25
    Rédigé par Tsvetana Paraskova via OilPrice.com,


    La plupart des raffineries de la côte américaine du golfe ont entamé des procédures de redémarrage des opérations qui ont été interrompues par la tempête hivernale massive de la fin de la semaine dernière, mais un retour complet à la production normale de carburants pourrait prendre jusqu'à deux semaines pour certaines installations.

    Les températures glaciales ont affecté les équipements de la raffinerie et causé des problèmes dans les unités de vapeur et de cogénération de certaines raffineries, ont déclaré mercredi à Reuters des sources connaissant la situation.

    La raffinerie Deer Park de Pemex et Port Arthur de Motiva Enterprises, la plus grande raffinerie des États-Unis, pourraient voir leur redémarrage s'étendre jusqu'à la première ou la deuxième semaine de janvier, ont déclaré à Reuters des sources proches des opérations et des horaires des raffineries.

    La tempête hivernale Elliott a conduit à des avertissements de gel dur émis pour tous les États le long de la côte américaine du golfe, où se trouve la majeure partie de la capacité de raffinage américaine.

    Au vendredi 23 décembre, pas moins de 1,5 million de bpj de la capacité de raffinage de la côte du Golfe ont été fermés en raison des températures glaciales, selon les estimations de Reuters.

    Les raffineries gérées par Motiva Enterprises, Marathon Petroleum et TotalEnergies à l'extérieur de Houston ont été fermées à la fin de la semaine dernière. Les opérations d'autres raffineries du Texas, gérées par ExxonMobil, Valero Energy et LyondellBasell, ont également été perturbées par la violente tempête hivernale.

    Au total, les conditions météorologiques hivernales extrêmes ont affecté une partie de la production des raffineries le long de la côte du Golfe qui traitent au total 3,58 millions de barils par jour (bpj) et fournissent environ 20 % des carburants automobiles américains.

    La semaine dernière, le prix national moyen de l'essence a chuté pour une septième semaine consécutive, mais il n'est pas certain que cette semaine entraînera une nouvelle baisse des prix de l'essence, en raison de la hausse des prix du pétrole et des pannes de raffinerie dues à la tempête, selon l'application d'économie de carburant. GasBuddy.

    Patrick De Haan, responsable de l'analyse pétrolière chez GasBuddy, a déclaré mardi.

    https://www.zerohedge.com/energy/texas-refineries-could-take-two-weeks-fully-restore-operations-after-storm

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  22. L'Arizona envisage une usine de dessalement d'eau de 5,5 milliards de dollars et un pipeline de 200 milles depuis le Mexique pour lutter contre la sécheresse


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 28 DÉCEMBRE 2022 - 00:20


    La Water Infrastructure Finance Authority de l'Arizona a été chargée d'examiner une proposition de projet de plusieurs milliards de dollars visant à construire une usine de dessalement d'eau au Mexique qui pomperait l'eau à travers un pipeline de 200 milles vers l'État frontalier dans le cadre d'un effort pour lutter contre sa sécheresse- incertitude liée à l'eau entraînée.

    La République de l'Arizona a déclaré que le conseil d'administration des finances de l'eau de l'État avait récemment adopté une résolution non contraignante soutenant une usine de dessalement d'eau de mer potentiellement massive dans la mer de Cortez au Mexique que l'opérateur d'usine de dessalement basé en Israël, IDE Technologies, construirait.

    Grâce à des membranes d'osmose inverse, l'usine séparerait le sel de l'eau de mer et pomperait l'eau douce à travers un pipeline à travers la frontière entre le Mexique et les États-Unis jusqu'à un réservoir à l'ouest de Phoenix. IDE a déclaré que la nouvelle usine pourrait remplacer l'eau en déclin du fleuve Colorado qui traverse l'aqueduc du projet Central Arizona.

    - voir carte sur site -

    IDE affirme que la nouvelle usine pourrait fournir 300 000 acres-pieds d'eau ou assez pour un million de foyers. IDE a pour objectif de commencer les opérations dans la nouvelle usine d'ici le second semestre 2027.

    La proposition nécessite encore un examen plus approfondi et le soutien des États-Unis et du Mexique.

    Andy Tobin, membre du conseil des finances de l'eau et ancien président de la Chambre des représentants de l'Arizona, a déclaré que "les gens manquent d'eau", suggérant "le risque ici clairement, dans le cas, l'emporte sur la précipitation" pour obtenir cela projet en cours pour prévenir une aggravation de la crise de l'eau.

    Si l'Arizona s'engage dans le projet, les habitants des comtés de Maricopa, Pinal et Pima paieront des coûts d'eau plus élevés, mais au moins n'auront pas peur de manquer d'eau.

    La proposition comprend également la sécurisation de l'eau pour le Mexique. Le projet pourrait coûter plus de 5 milliards de dollars à construire. Les plans d'une usine de dessalement de l'eau montrent que l'état frappé par la sécheresse a rapidement besoin d'une solution pour de nouvelles sources d'eau.

    https://www.zerohedge.com/markets/arizona-considers-55-billion-water-desalination-plant-mexico-combat-drought

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    1. Quels progrès ont été proposés depuis l'éloignement de l'idiot italien (Christopho Colombo) à l'époque du dit savant de Vinci qui emporta de l'eau !!! pour... traverser l'Atlantique !!? HAHAHAHAHA ! Pas ou presque pas !! Alors qu'il suffit de faire bouillir de l'eau et d'en récupérer vapeur non-salée ! Çà alors !!

      Notez que c'est ce que gratuitement fait continuellement notre magma avec l'eau des mers & océans qui s'infiltrent vers lui et qui renvoie cette eau salée et merdique (les poissons chient dedans !!) vers les sources de montagnes et nappes phréatiques !

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  23. L'Afrique du Sud s'effondre : l'armée appelée pour protéger les centrales au charbon, après des sabotages, des vols et 200 jours de pannes d'électricité


    Par JoNova
    December 28th, 2022


    Ayez une pensée pour nos amis d'Afrique du Sud où l'économie la plus avancée d'Afrique a tranquillement enregistré 200 jours de délestage en 2022 et les choses sont sur le point d'empirer. Ils ont eu des pénuries d'électricité au cours des 15 dernières années, mais rien de tel. Le pays était au niveau six de délestage la semaine dernière dans un système où le niveau 8 est le pire. Deux tiers des clients sont privés d'électricité pendant 6 à 8 longues heures par jour. Cela fait des ravages dans les petites entreprises. Comment une boulangerie est-elle censée cuire ?

    C'est la triste histoire d'une civilisation qui s'effiloche sur tous les fronts. Le 16 décembre, le réseau est passé de l'étape 4 à l'étape 6 après que huit (8 !) groupes électrogènes soient « tombés en panne » en une nuit. Après cela, l'armée a été appelée pour protéger les centrales au charbon contre le sabotage, le vol et le vandalisme.

    Il y a de la corruption à tous les niveaux. Les pauvres volaient l'électricité avec des connexions câblées, tandis que les personnes à la recherche de revenus moyens sabotaient les infrastructures afin d'être mieux payées pour réparer les dégâts. Du côté des hauts revenus, les auditeurs découvrent des fraudes, tandis que les preuves sont incendiées. Les tribunaux internationaux empochent des hommes d'affaires pour corruption et il y a quelques semaines à peine, ils ont infligé une amende de 315 millions de dollars à l'un d'entre eux surpris en train de négocier avec un haut dirigeant d'Eskom. "Ce ne sont pas des crimes sans victime !"

    Comme si cela ne suffisait pas, il y a des rumeurs selon lesquelles le meilleur charbon est expédié en Europe tandis que des matériaux de qualité inférieure sont glissés dans les approvisionnements locaux, ce qui ajoute aux problèmes de maintenance.

    De manière poignante, un commentateur affirme que le charbon est envoyé dans ces longues files de camions parce que les voies ferrées sont sur le point de s'effondrer…

    Au cours du prochain trimestre, Eskom perdra également une turbine de centrale nucléaire à cause de l'entretien et se prépare à un scénario potentiel de "niveau 8" où les pannes se poursuivront pendant 12 à 14 heures incroyables par jour. Vous trouverez ci-dessous des « conseils de sécurité » sur la façon de vivre cette dystopie, notamment de garder la voiture entièrement alimentée, de ne pas conduire seul et de faire attention aux délits d'écrasement et de saisie aux feux de circulation. Apparemment, il est préférable de regarder les horaires quotidiens des coupures de courant afin de pouvoir planifier votre retour à la maison avant que les lumières ne s'éteignent…

    La criminalité, bien sûr, sévit lorsque les lumières s'éteignent, ce qui montre que le charbon non seulement fournit de l'énergie, mais qu'il assure la sécurité des personnes, réduit la criminalité et, dans une certaine mesure, maintient la civilisation sur les rails.

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  24. Le réseau d'Eskom a une capacité de production théorique de 45 000 MW mais peine à répondre à une demande opérationnelle de 25 000 MW. Ils ont besoin de 6 000 MW supplémentaires d'énergie solide, mais paient 2 milliards de dollars pour quelque 1 700 MW d'énergie éolienne et solaire non fiable qui resteront là comme un roc plus de la moitié du temps.

    Il y a cinquante ans, l'Afrique du Sud pouvait construire une centrale électrique au charbon en seulement quatre ans. Pourrions-nous même le faire maintenant ?

    Appelez l'armée :
    L'Afrique du Sud déploie une armée pour protéger les centrales électriques
    18 décembre 2022, Africa News

    La présidence sud-africaine a annoncé samedi le déploiement de l'armée pour surveiller les centrales électriques du pays. Les coupures de courant sont devenues monnaie courante dans le pays le plus industrialisé d'Afrique, mais de nouvelles coupes imposées récemment par la société publique Eskom ont suscité la colère.

    Selon le porte-parole du président Cyril Ramaphosa, cette décision était « en réponse à la menace croissante de sabotage, de vol, de vandalisme et de corruption » dans les centrales au charbon et au diesel.

    La vie dans l'obscurité :

    Voici les plans d'urgence en place pour le délestage électrique de l'étape 8 dans tout le pays
    Le délestage de l'électricité de l'étape 8 pourrait bientôt être la réalité pour les Sud-Africains, car les analystes de l'énergie disent que nous nous rapprochons de l'arrêt total du réseau.

    «Nous nous rapprochons certainement d'un effondrement total de la grille de l'étape 8, les chances sont de plus de 70%. Et nous verrons un délestage de niveau 6 avant la fin de l'année », a déclaré l'analyste énergétique Ted Blom. Le délestage de phase 8 consiste à retirer 8 000 MW du réseau. Cela signifie pour nous que nous serons sans électricité pendant 12 à 14 heures par jour.

    Conseils de sécurité pendant les périodes de délestage depuis la ville du Cap :

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  25. Assurez-vous de connaître l'horaire de votre région afin de ne pas arriver chez vous dans l'obscurité
    Là où les intersections sont affectées, soyez vigilant pour les crimes opportunistes comme les incidents de fracas et de saisie
    Ne conduisez pas seul, si possible, surtout après la tombée de la nuit
    Assurez-vous que les piles des portails automatisés, des portes de garage et des systèmes de sécurité sont en bon état de fonctionnement et rangez les éclairages temporaires tels que les torches à piles, les lampes à gaz et les bougies dans des endroits où ils seront faciles à trouver dans l'obscurité.
    Assurez-vous que votre véhicule a toujours du carburant dans le réservoir car la plupart des stations-service sont incapables de pomper du carburant pendant les pannes de courant.
    Les feux de circulation éteints et sans surveillance doivent être traités comme des arrêts à quatre voies aux intersections.
    Sécurité autour de la maison : assurez-vous que tous les appareils non essentiels sont éteints avant le début du délestage. Faites très attention lorsque vous utilisez des flammes nues ou d'autres sources de chaleur pour la cuisson ou l'éclairage. Assurez-vous que les barrières, les fenêtres et les portes sont sécurisées.
    Tout le monde est au rendez-vous :

    Le PDG d'Eskom démissionne : pourquoi trouver un nouveau chef pour la compagnie d'électricité en difficulté d'Afrique du Sud ne mettra pas fin aux pannes d'électricité
    Par Shubham Srivastava, DowntoEarth, 21 décembre.

    Ma deuxième raison d'affirmer que De Ruyter n'aurait pas à réfléchir longtemps à sa décision est qu'Eskom a perdu le contrôle de ses centrales électriques au profit d'éléments criminels et de «chercheurs de rente», qui se livrent à des dysfonctionnements et à des sabotages délibérés pour gagner un entretien plus élevé. et autres frais du service public. Bouchons de vidange retirés des carters de moteurs, câbles coupés, vols de charbon et de gasoil, menaces de mort contre des chefs de gare, autant d'exemples parmi une longue liste de cas en attente d'enquête policière.

    De plus, les forces de l'ordre font peu pour contrôler le crime. Il n'y a eu aucune condamnation.

    Le pays subit désormais des coupures de courant régulières et doit s'adapter à un facteur de disponibilité énergétique de routine de 50 % à 55 %, laissant un déficit de production de 4 GW à 5 GW. Étant donné que seulement 66 % de la demande d'Eskom est sujette à des coupures de courant - les points clés nationaux qui consomment 33 % de la demande totale ne sont pas touchés par le délestage - cela signifie 6 à 8 heures par jour sans électricité pour le consommateur moyen.

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  26. Pour aggraver la situation de manière absurde, il existe un Plan de ressources intégré vert de 2019, qui vise à porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à 25 % d'ici 2030. Comme si…

    h/t Stephen Neil en Afrique

    9,7 sur 10 basé sur 65 évaluations

    Le court résumé du tueur: Le manuel des sceptiques. Le point le plus meurtrier : The Missing Hot Spot.
    del.icio.us : Ajouter à la Blinkslist : ajouter à furl : Digg it : Stumble It! : ajouter à simpy : semer la vigne : reddit : fark : ajouter à Propeller : Twitter : TailRank : Technorati : poster sur facebook

    https://joannenova.com.au/2022/12/south-africa-unraveling-army-called-in-to-protect-coal-plants-after-sabotage-theft-and-200-days-of-rolling-blackouts/#more-88555

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  27. Huawei, ZTE et autres marques chinoises interdites aux États-Unis


    le 27 décembre 2022 - 15:40


    Les Américains ne pourront plus s’équiper en matériels et services télécoms fabriqués par des grandes entreprises technologiques chinoises. Les marques Huawei, ZTE, Hytera ou encore Dahua et Hikvision se sont en effet vues retirer l’autorisation de vente sur le territoire américain.

    Selon l’autorité fédérale américaine, les produits de ces marques représentent une menace pour la sécurité nationale des États-Unis. Elles ne pourront donc plus vendre leurs équipements télécoms sur le territoire américain et n’obtiendront plus aucune autorisation de mise sur le marché.

    Les entreprises chinoises démentent représenter une menace

    La dirigeante de la FCC, les sociétés comme Huawei et ZTE ont été identifiées comme posant des problèmes de sécurité via leurs équipements de télécommunication dès 2019, mais elles étaient encore autorisées à vendre leurs produits. Mais la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine continue à faire rage. Et contrairement à ce que certains attendaient, Joe Biden n’applique pas une politique plus tendre que son prédécesseur Donald Trump sur ce dossier.

    Seule la marque Hikvision, qui commercialise des produits de vidéosurveillance, a répondu à cette annonce américaine : elle estime ne présenter aucune menace pour la sécurité des États-Unis et affirme qu’il « n’y a aucun justification technique ou juridique à la décision de la Federal Communications Commission. »

    Les ambitions de la Chine compromises par la fermeté américaine
    Mais les États-Unis devraient camper sur cette position, qui semble répondre à une volonté, globalement, de contrarier l’expansion de la Chine sur le terrain de la technologie : en octobre dernier, le département du commerce américain a empêché les sociétés technologiques chinoises d’obtenir certains semi-conducteurs qui comportent du matériel américain. Une vraie entrave à l’ambition du gouvernement chinois qui espérait bien prendre le leadership dans certains domaines technologiques tels que l’Intelligence artificielle et les superordinateurs.

    https://www.francesoir.fr/science-tech/huawei-zte-et-autres-marques-chinoises-interdites-aux-etats-unis

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  28. Connexion à la bombe nucléaire aux États-Unis Percée de la fusion

    Ni énergie propre ni baisse des températures, la dernière percée scientifique consiste à tester l'état des stocks nucléaires des États-Unis.


    Par Prabir Purkayastha
    Recherche mondiale,
    28 décembre 2022


    L'avancée du Lawrence Livermore Laboratory dans la réalisation de l'énergie de fusion à l'aide de lasers a été présentée comme un énorme succès dans le monde entier. Alors, qu'est-ce que le succès ? Le communiqué de presse conjoint du Département de l'énergie des États-Unis et de la National Nuclear Security Administration indique que cette expérience "ouvrira la voie à des progrès dans la défense nationale et à l'avenir de l'énergie propre". En d'autres termes, il y a une composante armement dans l'expérience de fusion. Le ministère de la Défense est le ministère de la Guerre.

    S'adressant au Bulletin of Atomic Scientists , le professeur Richard Rosner de l'Université de Chicago, ancien directeur du Laboratoire national d'Argonne, a expliqué que le but principal de l'expérience était de tester la santé du stock d'armes nucléaires sans provoquer d'explosion réelle. L'expérience de fusion contrôlée était un test réel d'un système laser. Il a montré qu'il est possible d'allumer de l'hydrogène (dans cette expérience, un mélange des isotopes de l'hydrogène deutérium et tritium) à l'aide de lasers pour produire un peu plus d'énergie - donc un gain net - que les lasers fournis. Cependant, si l'on tient compte de l'énergie nécessaire pour produire les 192 faisceaux laser, alors, hélas, l'expérience est encore très loin d'un gain net. La possibilité d'une production d'énergie de fusion viable à l'aide de lasers estau moins quelques décennies plus loin. Cela revient à dire que nous ne savons pas quand – ou si nous ne savons pas du tout – la production d'énergie de fusion sera viable.

    Mais pourquoi cette expérience était-elle nécessaire, comme le dit le communiqué, pour faire avancer la défense nationale ?

    Le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires était à l'origine considéré comme une étape intermédiaire vers le désarmement total. Initialement, la maintenance d'équipements complexes - la tête nucléaire thermonucléaire - se faisait en remplaçant les pièces défectueuses d'autres bombes démontées. Il est peut-être encore possible de continuer sur cette voie si toutes les pièces de bombes démontées sont conservées dans l'inventaire ou si quelques pièces sont fabriquées, même à un coût élevé. Mais la question demeure : qu'en est-il de la santé de la matière fissile elle-même ? Combien de temps resterait-il stable et utilisable ?

    La tâche du programme de « gestion des stocks » de la National Nuclear Security Administration (NNSA), propriété du gouvernement américain, était de garantir la « santé » des bombes sans procéder à des tests physiques. Le test qui vient d'être effectué aux laboratoires Lawrence Livermore garantit que les matières nucléaires sont toujours fonctionnelles : prélevez quelques échantillons des bombes stockées, allumez-les à l'aide du système complexe à 192 lasers qu'il a construit et voyez si les sorties sont comme prévu. Si oui, le stock est toujours constitué de bombes à hydrogène "saines". Aucun test physique n'est nécessaire, et les « joyaux de la couronne » - c'est ainsi que les appelait Colin Powell - de l'arsenal américain sont toujours aussi puissants ! Cela garantit également que les personnes qui gèrent des tests aussi complexes savent vraiment ce qu'elles font.

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  29. La NNSA finance l'équipe qui a travaillé sur le projet laser au Lawrence Livermore Laboratory. Celui-ci et le laboratoire de Los Alamos sont les deux plus grands laboratoires de recherche sur les armes aux États-Unis. En d'autres termes, le financement de l'expérience de Lawrence Livermore provenait du programme de gérance de la NNSA, qui s'occupe de la santé du stock de bombes nucléaires que les États-Unis entretiennent.

    Combien coûte le stock vieillissant d'armes nucléaires aux États-Unis ? Daniel Gross nous dit que l'entretien - stockage, protection et maintenance - nécessite environ 20 milliards de dollars par an, soit près de trois fois le budget de la National Science Foundation.

    Outre son objectif principal de vérifier l'état du stock de bombes à hydrogène, l'expérience laser de Lawrence Livermore a-t-elle des retombées importantes en termes d'énergie de fusion ? En effet, il y a eu plusieurs transferts de militaires à civils dans le passé. Alors pourquoi cela n'annonce-t-il pas la possibilité d'une énergie de fusion abondante et, par conséquent, un abandon des combustibles fossiles et du réchauffement climatique dû aux émissions de gaz à effet de serre ? La simple question du temps est ici cruciale. Si nous ne réduisons pas drastiquement les émissions dans les 10 à 20 prochaines années, la fenêtre de réduction des émissions de gaz à effet de serre, permettant de limiter la hausse de température à 2 degrés Celsius, se fermera. Nous n'avons plus le luxe du temps. Par conséquent, tout ce qui se passera dans au moins deux décennies dans le futur ne sera plus pertinent pour limiter le réchauffement climatique.

    Alors oublions l'énergie de fusion par rapport au réchauffement climatique. Mais la fusion peut-elle être une source d'énergie du réseau ? S'il n'arrête pas ou ne ralentit pas le réchauffement climatique, peut-il être une source d'énergie abondante à long terme ?

    Laissant de côté la réponse facile - nous utilisons déjà l'énergie de fusion puisque l'énergie solaire provient de la fusion dans le soleil - oui, c'est une source possible. Mais ensuite, nous devons aborder deux autres questions. L'une est une question scientifique et technologique : quels processus utilisons-nous pour produire plus d'énergie que nous ne devons en dépenser ? Et deux, qu'est-ce que cela va nous coûter ? Toujours, ce sont les technologues qui posent la deuxième question, « OK, ça marche, mais à quel prix ? Est-ce moins cher ou au moins comparable aux autres technologies ?

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  30. La composante scientifique est la plus facile à répondre. Comme le dit le professeur Richard Rosner dans une interview avec le Bulletin of Atomic Scientists, nous avons résolu ce problème il y a longtemps. La bombe à hydrogène utilise un dispositif à fission - une bombe atomique miniature - comme déclencheur, ce qui provoque la fusion dans l'enveloppe d'hydrogène qui entoure le déclencheur, déclenchant la fusion nucléaire. Pour citer Rosner, «Nous savons donc depuis longtemps comment fusionner l'hydrogène et libérer de l'énergie - en 1952, nous avons fait exploser le premier engin thermonucléaire, dont la détonation était en grande partie le résultat de la fusion de l'hydrogène. Nous savons donc comment faire cela depuis très, très longtemps. Lawrence Livermore Laboratory a réalisé la même chose mais dans des conditions contrôlées.

    Mais est-ce même le premier cas de fusion contrôlée ? Non, d'autres installations y sont parvenues également, en utilisant la compression électromagnétique de l'hydrogène dans ce qu'on appelle des Tokamaks. Dans quelques cas, la fusion a duré beaucoup plus longtemps. La nouveauté de l'expérience de Lawrence Livermore est la production d'énergie supérieure à l'apport des lasers, d'où le « gain net ». Mais l'énergie nécessaire pour produire les 192 bombes laser qui comprimaient une minuscule capsule contenant un mélange de deutérium et de tritium serait environ cent fois supérieure à ce que les lasers fournissaient à la capsule.

    Laissez de côté la question de l'énergie impliquée dans le déclenchement des lasers. Réfléchissez à la mise à l'échelle dont nous avons besoin pour faire de l'hydrogène laser une source d'énergie viable. La réponse est assez déprimante. Pour citer à nouveau Rosner, nous devrons tirer de tels faisceaux laser dix fois par seconde et un million de pastilles/capsules par jour avant de pouvoir dire que le processus est viable. Et ceci avant de tenir compte du coût du processus et de savoir s'il peut devenir économiquement viable.

    Existe-t-il de meilleures alternatives à la création d'énergie de fusion que les faisceaux laser ? Dans les Tokamaks, un combustible constitué d'un mélange d'isotopes d'hydrogène est comprimé par des forces électromagnétiques qui conduisent à la fusion. Cela a été expérimenté dans diverses institutions. Pour l'instant, l'expérience chinoise, baptisée EAST, semble être en tête, suivie par JET, le tokamak européen. Le tokamak ITER, un projet international dans lequel l'Inde est un partenaire, devrait entrer en service d'ici 2025. Mais il prévoit de produire une production d'énergie de fusion soutenue dix fois supérieure, en utilisant du deutérium et du tritium, uniquement d'ici 2035. ne produisent pas d'électricité, car il s'agit d'une technologie bien connue sans nouvelle composante de recherche.

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  31. Pourquoi trouvons-nous si difficile de produire de l'énergie de fusion alors que les étoiles, y compris notre soleil, le font si facilement ? La réponse est que l'énorme force gravitationnelle du soleil comprime l'hydrogène beaucoup plus facilement que nous ne le pouvons. Le problème ici sur terre est de comprimer les isotopes de l'hydrogène sans une telle force gravitationnelle. C'est pourquoi nous avons besoin de lasers ou de forces électromagnétiques pour faire ce que la force gravitationnelle fait facilement pour les étoiles. Deuxièmement, nous avons besoin d'alternatives aux énergies fossiles ici et maintenant. Comme je l'ai écrit précédemment , les défis consistent à stocker l'énergie générée à partir de sources renouvelables comme le soleil sur le réseau et à passer aux transports en commun de masse pour effectuer la transition énergétique dont nous avons un urgent besoin. Cela ne résout pas le problème beaucoup plus difficile de créer des mini-soleils ici sur terre.

    https://www.globalresearch.ca/nuclear-bomb-connection-united-states-fusion-breakthrough/5803286

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  32. Visualisation de la production de véhicules électriques aux États-Unis par marque


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 28 DÉCEMBRE 2022 - 04:20


    Combien de temps Tesla conservera-t-il sa part de marché dominante des véhicules électriques (VE) ?

    C'est l'une des plus grandes questions auxquelles est confrontée l'industrie automobile américaine. D'une part, Tesla a une marque très forte et une clientèle fidèle (similaire à Apple). La société a également une longueur d'avance dans la production de véhicules électriques et dépense plus en R&D par voiture que ses concurrents.

    D'autre part, les constructeurs automobiles traditionnels tels que Volkswagen sont impatients de dépasser Tesla. En tant que titulaires, ils ont des décennies d'expérience dans la construction de voitures et investissent des milliards de dollars pour rattraper leur retard.

    Pour vous tenir au courant de cette histoire en évolution, Marcus Lu de Visual Capitalist utilise les données du rapport sur les tendances automobiles 2022 de l'EPA. dans l'infographie suivante :

    - voir graph sur site -

    Données pour l'année modèle 2021
    Bien qu'elles proviennent d'un rapport de 2022, les données de production complètes utilisées dans cette infographie concernent l'année modèle 2021.

    Le tableau ci-dessous détaille la production totale par VE et PHEV (véhicule électrique hybride rechargeable).

    - voir liste sur site -

    *Arrondi au millier le plus proche. Les nombres peuvent ne pas s'additionner en raison des arrondis. Comprend les 14 principaux fabricants avec une présence aux États-Unis

    Toyota et Stellantis sont les deux plus grands constructeurs automobiles hérités de cet ensemble de données, même s'il convient de souligner qu'ils ne produisaient que des PHEV. Le premier véhicule électrique de Toyota, le bZ4X, ne devrait pas sortir avant 2023.

    Stellantis semble être encore plus en retard, même si la société a beaucoup de potentiel inexploité avec des marques comme Jeep et Ram. Dans une récente interview, le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a révélé que la société avait réservé 36 milliards de dollars pour l'électrification et les logiciels.

    Marques héritées avec le plus d'élan
    En ce qui concerne la construction de véhicules électriques, certaines marques traditionnelles ont évolué plus rapidement que d'autres.

    Parmi ces marques héritées se trouve Volkswagen, qui a pris un engagement majeur envers les véhicules électriques dans les retombées de son scandale Dieselgate. Le groupe vise à produire 22 millions de véhicules électriques d'ici 2028 et déploie divers modèles, dont la berline ID.3, le SUV ID.4 et l'ID. Buzz (une reprise électrique du Microbus classique).

    Ford montre également un bon rythme, annonçant 22 milliards de dollars d'investissements dans les véhicules électriques entre 2021 et 2025. La marque a produit sa 150 000e Mustang Mach-E en novembre 2022 et vise à en construire 270 000 en 2023 seulement.

    Le très attendu F-150 Lightning de Ford a également reçu plus de 200 000 réservations. La production du Lightning devrait être de 15 000 en 2022, 55 000 en 2023 et 80 000 en 2024. Rivian, le principal rival de Ford dans le segment des camionnettes électriques, est en passe d'atteindre 25 000 véhicules en 2022.

    https://www.zerohedge.com/technology/visualizing-ev-production-us-brand

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    Réponses
    1. Sont annoncées des pannes électriques ('Vive le groupe électrogène'), oui mais l'hiver... en 'VE'... pas de chauffage ! ou pas de phares ! ou pas d'ouvertures de portières électriques ou ceinture de sécurité en cas d'incendies ! HOULALA !
      Donc, s'il n'y a plus de constructeurs automobiles allemands, français, italiens ou américains... et que n'importe quel petit pays peut construire son électrique... HAHAHAHA !
      Pas dans la merde !!

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  33. Ce sont les 100 plus grandes entreprises publiques du monde


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 28 DÉCEMBRE 2022 - 11:45


    Cette année a été marquée par des vents contraires macroéconomiques inconfortables.

    Des billions de dollars ont été effacés des capitalisations boursières des entreprises publiques, la confiance des investisseurs a diminué et les pressions sur les coûts ont pesé sur les portefeuilles des consommateurs.

    Ensemble, bon nombre des plus grandes entreprises du monde ont connu une forte baisse de leur part de marché. Pourtant, quelques entreprises dans des secteurs clés ont enregistré une croissance positive au cours de l'année.

    Alors que 2022 touche à sa fin, Dorothy Neufeld de Visual Capitalist montre l'infographie ci-dessous, les plus grandes entreprises du monde, en utilisant les données de Companiesmarketcap.com.

    - voir graph sur site -

    Les plus grandes entreprises publiques du monde en 2022

    Aujourd'hui, Apple est l'entreprise la plus précieuse au monde, avec une valorisation de 2,3 billions de dollars.

    Malgré le ralentissement technologique de 2022, entraîné par la hausse des taux d'intérêt et le ralentissement des ventes, Apple a conservé sa première place. Cela s'explique en grande partie par des revenus records et une demande saine des consommateurs pour les iPhones, qui génèrent environ la moitié de ses revenus totaux.

    Après Apple, c'est Microsoft. Contrairement à Apple, Microsoft a connu une baisse de ses bénéfices au cours de l'année en raison de la baisse de la demande d'ordinateurs personnels et de l'impact pesant d'un dollar américain fort. Dans l'ensemble, environ 50 % des ventes de l'entreprise ont lieu à l'étranger.

    Comme nous le montrons ci-dessous, il ne reste plus que quatre entreprises dans le club de capitalisation boursière de mille milliards de dollars.

    - voir liste sur site -

    Le géant pétrolier Saudi Aramco est la troisième plus grande société cotée en bourse au monde, avec 1,8 billion de dollars. C'est aussi la seule entreprise non américaine dans le top 10.

    En mai, la société d'État est brièvement devenue l'entreprise la plus précieuse de la planète, la flambée des prix de l'énergie ayant stimulé ses bénéfices. L'Arabie saoudite est le plus grand exportateur de pétrole au monde et l'économie du pays devrait croître de 7,6 % en 2022, l'une des plus rapides au monde.

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  34. Au total, 62 entreprises parmi les 100 plus grandes ont leur siège social aux États-Unis, 11 sont basées en Chine et cinq sont situées en France.

    Top 10 des performances en 2022
    Pour bon nombre des plus grandes entreprises du monde, 2022 a été une année brutale pour les performances.

    - voir graph sur site -

    Comme le montre le graphique ci-dessus, la grande majorité des titans du monde ont vu leur valeur marchande baisser. La moitié de ces entreprises ont enregistré des baisses à deux chiffres.

    Tesla a vu près de 70 % de sa capitalisation boursière être effacée cette année. Deux facteurs principaux sont à l'origine de cette baisse : la baisse de la demande, notamment en Chine, et l'acquisition volatile et risquée de Twitter par le PDG Elon Musk.

    D'autre part, UnitedHealth Group a enregistré la meilleure performance parmi les 10 premiers.

    L'entreprise, qui tire une grande partie de ses revenus des régimes d'assurance soutenus par l'employeur, a déclaré que les effets de la récession n'avaient pas encore commencé à se matérialiser en 2022.

    Les plus grandes entreprises du monde, par secteur
    Même avec des valeurs marchandes en baisse dans tout le secteur en 2022, la technologie reste dominante.

    Parmi les plus grandes entreprises du monde, 20 sont dans la technologie, couvrant une valeur marchande combinée de 9,2 billions de dollars. Pour la perspective, cela représente environ 31% de la valeur marchande des 100 plus grandes entreprises.

    - voir liste sur site -

    Les entreprises sont classées selon le FTSE Russell Industry Classification Benchmark. * Au 12 décembre 2022.

    Les secteurs de la consommation discrétionnaire et des soins de santé viennent ensuite, avec de grands acteurs tels qu'Amazon et Johnson & Johnson dans leurs rangs.

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  35. À l'autre extrémité du spectre se trouvent les services publics, le plus petit secteur global appartenant au moins à la liste des plus grandes entreprises. NextEra Energy, la seule entreprise de services publics parmi les classements, est l'un des plus grands développeurs d'énergie éolienne et solaire au monde. Au cours des trois prochaines années, elle prévoit d'investir jusqu'à 95 milliards de dollars dans l'écologisation de ses opérations énergétiques.

    Changement de fortune
    Il n'est pas surprenant que bon nombre des plus grandes entreprises du monde soient des acteurs établis de longue date sur les marchés mondiaux.

    Pourtant, dans le classement, certaines des hausses notables par rapport à 2021 sont UnitedHealth Group, qui est passé de la 19e place en 2021 à la 8e cette année et NVIDIA qui est devenue la 11e plus grande entreprise au monde, contre la 24e l'année dernière.

    En revanche, certains des plus grands perdants sont Meta (la société mère de Facebook) et Alibaba. Meta a chuté dans le classement à la 26e place en 2022 contre la 6e place en 2021. Pendant ce temps, Alibaba était autrefois le neuvième plus grand au monde, mais a chuté à la 36e place. Les deux sociétés ont vu une valeur considérable effacée de leurs capitalisations boursières (environ 66 % et 28 %, respectivement) dans un contexte de bénéfices à la traîne.

    Alors que l'année touche à sa fin, il reste à voir si les plus grandes entreprises du monde effectueront un retour en 2023 ou feront face à des conditions plus difficiles à venir.

    https://www.zerohedge.com/markets/these-are-100-biggest-public-companies-world

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  36. Élan pour réduire l'impôt sur le revenu dans les législatures des États


    PAR TYLER DURDEN
    MERCREDI 28 DÉCEMBRE 2022 - 13:20
    Écrit par John Haughey via The Epoch Times,


    Le Mississippi pourrait devenir le 10e État du pays à éliminer son impôt sur le revenu des particuliers, le gouverneur républicain Tate Reeves et le président de la Chambre Philip Gunn (R-Clinton) soutenant des plans divergents pour supprimer le prélèvement lorsque les législateurs convoqueront leur session de 2023 le 3 janvier.

    Des propositions similaires de 2023 visant à supprimer immédiatement ou à éliminer progressivement les impôts sur le revenu des États devraient également être déposées en Virginie-Occidentale, en Arkansas, en Iowa, en Géorgie, dans le Dakota du Nord, en Utah et, peut-être, dans le Wisconsin.

    - voir carte sur site -

    De telles mesures ne sont pas inhabituelles dans les maisons d'État, mais sont généralement des projets de loi symboliques déposés par des conservateurs fiscaux qui soutiennent que l'imposition des revenus individuels pour financer l'État - et dans certains cas, les gouvernements locaux - est contre-productive, en particulier avec un éventail d'évaluations alternatives disponibles pour remplacer " revenus perdus » générés par l'impôt sur le revenu des particuliers.

    Mais alors que les législatures entament leur troisième session depuis la pandémie de 2020, des milliers de milliards de dollars d'aide fédérale à la relance et à la relance ont été versés dans les coffres des États et des gouvernements locaux, et avec des recettes fiscales qui rebondissent beaucoup plus rapidement que prévu, de nombreux budgets d'État vantent des excédents temporaires.

    Certains gouverneurs et législateurs disent que ces excédents devraient être reversés aux contribuables. Au cours des sessions de 2022, la Tax Foundation, basée à Washington, D.C., rapporte que plus de la moitié des États ont approuvé des remboursements d'impôts personnels, 38 ont réduit divers impôts et au moins 11 ont débattu de la suppression totale des prélèvements sur le revenu des particuliers.

    Alors que les chefs d'État assemblent des projections budgétaires pour 2023, les mêmes problèmes sont au premier plan, les excédents de recettes incitant les législateurs à faire pression pour une nouvelle série de réductions d'impôts malgré la reconnaissance que les largesses sont temporaires et au milieu des appels à la prudence face à une éventuelle récession, qui certains économistes disent que la nation connaît déjà.

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  37. À l'heure actuelle, neuf États n'évaluent pas l'impôt sur le revenu des particuliers – l'Alaska, la Floride, le Nevada, le New Hampshire, le Dakota du Sud, le Tennessee, le Texas, Washington et le Wyoming – le Mississippi étant le plus susceptible de rejoindre leurs rangs en 2023.

    En 2022, les législateurs du Mississippi ont adopté la plus importante réduction d'impôt de l'histoire de l'État, une réduction progressive de 525 millions de dollars à partir de cette année avant de mettre en œuvre un impôt sur le revenu fixe de 4 % d'ici 2026.

    Ce faisant, le Mississippi est devenu le 10e État à adopter un impôt forfaitaire, ce qui signifie que le même taux d'imposition est appliqué à tous les salariés, quel que soit leur revenu. Les propositions d'imposition forfaitaire sont également une tendance dans les législatures des États.

    Les législateurs du Mississippi disposeront de 3,9 milliards de dollars d'"argent non grevé" lorsqu'ils convoqueront leur session de 2023, dont environ un tiers provenant de recettes fiscales récurrentes.

    Le gouverneur Reeves s'est engagé à faire pression pour l'élimination complète de l'impôt sur le revenu de l'État au cours de l'année à venir, déclarant au Conseil économique du Mississippi en octobre que l'État est dans la meilleure forme fiscale et financière de son histoire, collectant des milliards de «recettes excédentaires» cela lui permettrait d'éliminer l'impôt sur le revenu sans réduire les dépenses.

    Les législateurs ont discuté de l'élimination de l'impôt sur le revenu au cours de leurs deux dernières sessions mais, en 2022, ils ont opté pour une réduction progressive de 525 millions de dollars au cours des quatre prochaines années.

    L'objectif de Reeves est soutenu par le président de la Chambre Gunn, qui ne veut pas de remboursements d'impôts – comme le préconisent de nombreux législateurs – mais « d'allégements fiscaux permanents et à long terme ».

    Bien que Reeves et Gunn partagent le même objectif, leurs voies proposées pour remplacer les recettes fiscales « perdues » varient et sont opposées par le lieutenant-gouverneur républicain Delbert Hosemann et les dirigeants du Sénat du GOP, qui préfèrent accorder aux contribuables des remboursements uniques sur l'excédent.

    Le déroulement de ces propositions figurera parmi les principales questions débattues entre janvier et avril à Jackson. D'autres États délibéreront également sur des initiatives similaires.

    Où l'élimination de l'impôt sur le revenu des particuliers est à portée de main

    — Virginie-Occidentale : en 2022, la Chambre a adopté le projet de loi 4007, qui aurait mis en œuvre une réduction de 10 % de chacune des tranches d'imposition sur le revenu des particuliers de l'État en tant que précurseur de la réduction totale de la taxe.

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  38. Le Sénat a rejeté HB 4007 et a plutôt soumis aux électeurs une mesure de vote qui aurait accordé aux législateurs la capacité d'éliminer six catégories d'impôts fonciers corporels, y compris les prélèvements sur les machines et équipements, les stocks et les véhicules à moteur.

    La mesure, l'amendement 2, s'est heurtée à l'opposition du gouverneur républicain Jim Justice, qui a appelé à la suppression de l'impôt sur le revenu des particuliers de l'État depuis 2020 et a été rejeté par les électeurs en novembre.

    Del. Amy Summers (R-Flemington), l'un des sponsors de HB 4007, a déclaré à Epoch Times : « Oui, il y a absolument intérêt » à la Chambre à proposer un projet de loi similaire en 2023.

    "Nous espérons faire un bon coup de pouce à cela - un minimum de 10 % jusqu'à 30 %. Le gouverneur soutiendra

    "Nous espérons faire un bon coup de pouce à cela - un minimum de 10% jusqu'à 30%. Le gouverneur soutiendra cela », a-t-elle déclaré, notant que la barre oblique « attirerait les entreprises et la population vers l'État ».

    À la mi-décembre, aucune proposition formelle n'avait fait surface à la Chambre. "La prochaine étape sera de voir ce que fait le Sénat", a déclaré Summers, notant que les dirigeants du Sénat ont "une idée différente" centrée sur "essayer de trouver des solutions de contournement". Nous ne savons pas si nous sommes intéressés par des solutions de contournement »ou des barres obliques ciblées.

    "Vous verrez une facture la première semaine", a-t-elle dit,

    Del John Paul Hott (R-Pétersbourg), également co-sponsor de HB 4007, a déclaré à Epoch Times qu'il n'était pas sûr de ce qui se passerait en 2023.

    «Nous devrons attendre et voir ce qu'ils (le Sénat) vont de l'avant. J'ai toujours ouvertement soutenu une réduction de l'impôt sur le revenu des personnes physiques », a-t-il déclaré, notant qu'il y avait de « très bonnes idées » pour 2023.

    Comme Summers, Hott a déclaré que l'objectif ultime est de "continuer à positionner la Virginie-Occidentale pour concurrencer les États voisins" et d'être dans "une position concurrentielle avec des opportunités d'emploi et des impôts bas pour permettre aux travailleurs de conserver une plus grande partie de ce qu'ils gagnent".

    C'est plus possible que jamais auparavant, a-t-il déclaré : "Nous avons un excédent ici en Virginie-Occidentale de 1 milliard de dollars, c'est un milliard avec un 'b'", a-t-il déclaré.

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  39. —Géorgie : en avril, le gouverneur républicain Brian Kemp a promulgué la loi HB 1437. Le projet de loi remplace les tranches d'imposition sur le revenu de la Géorgie par un impôt sur le revenu forfaitaire de 5,25 % qui sera ramené à 4,99 % d'ici 2029.

    Le taux d'imposition le plus élevé de la Géorgie était de 5,75 %, qui s'appliquait à un revenu supérieur à 7 000 $ pour une personne seule ou à plus de 10 000 $ pour un couple marié ou une personne seule avec des personnes à charge.

    Lors de la session de 2022, certains législateurs ont fait pression pour réduire davantage l'impôt sur le revenu des particuliers, plusieurs républicains des deux chambres proposant de supprimer complètement le prélèvement.

    Parmi eux se trouvaient l'ancien président du Sénat Pro Tem Sen. Butch Miller (R-Gainesville), qui a défini l'impôt sur le revenu "comme un vol pur et simple", et l'ancien sénateur Burt Jones, R-Jackson.

    Miller a perdu sa campagne pour le poste de secrétaire d'État de Géorgie en novembre, il n'est donc plus au Sénat, tandis que Jones a été élu lieutenant-gouverneur, ce qui, en vertu de la Constitution géorgienne, fait de lui le président du Sénat.

    Le représentant du président du comité des voies et moyens de la Chambre, Shaw Blackmon (R-Bonaire), a déclaré qu'il n'était pas certain de la manière dont la législature procéderait en 2023, notant que les affectations des comités, y compris sa direction du panel clé de la Chambre, ne seront pas confirmées tant que les législateurs ne se réuniront pas en janvier. 9.

    Il est certain que les impôts, en général, feront à nouveau partie des questions abordées par les législateurs des États en 2023, mais a hésité à spéculer sur des détails jusqu'à la tenue de la session.

    « Je pense que, généralement, nos objectifs seraient de continuer à trouver des moyens d'alléger le fardeau des contribuables », a déclaré Blackmon à Epoch Times.

    —Wisconsin : En 2022, le sénateur Roger Roth (R-Appleton) a présenté un projet de loi qui éliminerait l'impôt sur le revenu du Wisconsin, qui est le plus ancien du pays - prélevé pour la première fois en 1912 - lorsque les recettes fiscales dépassent les dépenses.

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  40. Le projet de loi de Roth aurait réduit les taux d'imposition sur le revenu des particuliers de l'État de 1,7 milliard de dollars pour l'année d'imposition 2022 sur la base des revenus excédentaires dans les coffres de l'État. L'initiative a été suspendue jusqu'à la session législative de 2023 après que la législature contrôlée par les républicains a rejeté la proposition du gouverneur démocrate Tony Evers de consacrer l'excédent à l'éducation et de couper un chèque unique de 150 $ pour chaque résident de l'État.

    La question sera à nouveau discutée en 2023. La représentante de la présidente du comité des finances de la Chambre, Marl Born (R-Beaver Dam), a déclaré à Epoch Times dans un commentaire par e-mail

    "Les républicains du Wisconsin ont donné la priorité à la réduction des impôts pendant plus d'une décennie, ce qui a permis aux habitants du Wisconsin d'économiser plus de 21 milliards de dollars", a-t-il déclaré. "L'excédent budgétaire est une autre occasion de mettre en œuvre une réforme fiscale dans notre État, et nous examinerons diverses options pour réduire le fardeau fiscal des contribuables qui travaillent dur."

    —Arkansas : la gouverneure républicaine Asa Hutchinson a signé un projet de loi en août 2022 qui réduisait le taux d'imposition sur le revenu de l'État à 4,9 %, le taux le plus bas de l'histoire de l'État, mais l'éliminer complètement faisait partie des initiatives sur lesquelles la nouvelle gouverneure républicaine Sara Huckabee Sanders a fait campagne pour la gagner. élection en novembre.

    Le fondateur et PDG d'Opportunity Arkansas, Nicholas Horton, soutient qu'il est possible d'éliminer progressivement l'impôt sur le revenu de l'État sans dévaster les revenus de l'État.

    « Nous sommes définitivement d'accord et soutenons cette idée », a-t-il déclaré à Epoch Times. "Il y a beaucoup d'intérêt législatif" à le faire en 2023.

    Horton a déclaré que le soutien aux réductions d'impôt sur le revenu, sinon à l'élimination, est devenu «un test décisif au cours des deux derniers cycles électoraux. Il y a beaucoup de consensus sur le fait que c'est quelque chose qui doit se produire. Il y a moins de consensus sur la façon d'y arriver.

    Il a déclaré qu'Opportunity Arkansas publierait un plan sur "comment s'y rendre" avant que les législateurs de l'État ne se réunissent le 9 janvier à Little Rock. La proposition sera prudente et garantira que l'État pourra payer ses factures.

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  41. "Nous ne voulons pas finir par être comparés au chien qui poursuit la voiture et s'empare du volant et c'est" qu'est-ce qu'on fait maintenant? "", A-t-il déclaré.

    L'élimination de l'impôt sur le revenu « est une voie très simple. Ce n'est pas nécessairement facile, mais simple », a déclaré Horton. "Lorsque vous regardez l'argent des États et du gouvernement fédéral dans le budget - un peu plus de 32 milliards de dollars par an - l'impôt sur le revenu de l'État uniquement, et je dis uniquement dans le contexte des dépenses publiques, rapporte 2,5 milliards de dollars, moins de 10 % de ce que le gouvernement de l'État dépense. Vous commencez à creuser dans les détails, où nous avons dépensé de l'argent, où nous en avons obtenu » et la suppression de l'impôt sur le revenu est faisable.

    L'un des éléments de la structure fiscale de l'État qui devrait être examiné par les législateurs est "les exclusions et exemptions spéciales pour différents groupes et sociétés - l'État distribue environ 1,2 milliard de dollars par an" en exemptions, a-t-il déclaré, ajoutant : "Ces chiffres datent de quelques années vieille. Probablement 2 milliards de dollars maintenant.

    Les exemples incluent ne pas évaluer les taxes de vente pour la vente de poussins et de journaux. "C'est parce que quelque part dans le passé, (les législateurs ont décidé), nous ne devrions pas taxer la vente de bébés poulets", a déclaré Horton, affirmant que les exemptions offrent aux législateurs un "processus pour choisir qui paie et qui ne paie pas". Nous pourrions presque payer la totalité de l'impôt sur le revenu de l'État simplement en nous débarrassant de toutes les exonérations de la taxe de vente de l'État. »

    À la mi-décembre, aucune facture d'impôt sur le revenu des particuliers n'avait été pré-déposée "que j'ai vue", a-t-il déclaré. «Il y a beaucoup de factures fiscales qui circulent», cependant, qui proposent de réduire d'autres taxes, telles que les taxes foncières et les taxes de vente sur les produits d'épicerie.

    « Dans les deux prochains mois, vous entendrez beaucoup de bavardages. Nous allons publier notre plan avant la réunion de la législature », a déclaré Horton, notant qu'il existe « différents camps et différentes écoles de pensée ».

    Le représentant Aaron Pilkington (R-Knoxville), qui siège au Comité législatif conjoint de vérification, a déclaré que les initiatives visant à "réduire le fardeau fiscal" seront un sujet vedette de la session de 2023.

    « Nous avons un plan pour supprimer progressivement l'impôt sur le revenu dans l'Arkansas au cours des 10 prochaines années », a déclaré Pilkington à Epoch Times. "Nous allons accélérer cela", avec Saunders assumant le poste de gouverneur en janvier.

    —Colorado : les électeurs du Colorado ont approuvé en novembre la proposition 121, qui réduit l'impôt sur le revenu forfaitaire de l'État de 4,55 % à 4,4 %. Le taux d'imposition sur le revenu de l'État a progressivement diminué depuis la fin des années 1980, alors qu'il était de 5 %.

    L'Independence Institute, basé à Denver, et certains législateurs républicains veulent éliminer complètement l'impôt sur le revenu. Le plan Path 2 Zero de l'Independence Institute soutient que l'élimination de l'impôt sur le revenu de l'État induirait une plus grande productivité des salariés désormais "pénalisés par un impôt sur le revenu".

    Le gouverneur démocrate Jared Polis soutient l'élimination de l'impôt sur le revenu des particuliers, mais conseille la prudence dans le remplacement des revenus "perdus".

    Le directeur du centre de politique fiscale de l'Independence Institute, Ben Murrey, a déclaré à Epoch Times qu'il doutait qu'il y ait des propositions viables pour éliminer l'impôt sur le revenu de l'État en 2023.

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  42. "Nous ne ferons pas quelque chose comme ça cette année" lors de la session législative, et une mesure de vote le proposant est peu probable avant au moins deux ans. « Il pourrait y avoir une initiative citoyenne déposée concernant la taxe de mutation immobilière. Je ne sais pas si cela va aller quelque part », a-t-il déclaré.

    Le plan Path 2 Zero « éliminerait entièrement l'impôt sur le revenu au fil du temps. L'année dernière, un projet de loi républicain qui a essentiellement adopté ce plan », mais il n'est allé nulle part et il est peu probable qu'il trouve du terrain avant 2024 ou au-delà après les élections de novembre.

    "Les démocrates ont gagné tout ce qu'ils pouvaient gagner" à mi-mandat, a déclaré Murrey. «Toute (course à la législature de l'État) qui était compétitive, ils ont gagné. Ils sont à un siège d'une supermajorité dans les deux chambres. La «vague rouge» ne s'est certainement pas matérialisée dans le Colorado, mais nous avons un gouverneur qui soutient l'élimination de l'impôt sur le revenu sur la base de sa rhétorique. Il pourrait faire un allié intéressant pour nous » dans les années à venir.

    https://www.zerohedge.com/political/momentum-axe-income-tax-mounts-state-legislatures

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    1. Il est certains que l'impôt sur le revenu (ce que gagne quelqu'un qui travaille) est du vol, de l'escroquerie d’État afin de priver d'argent celui ou celle qui a osé en gagner !
      L’État ne crée pas d'emploi, ni d'usine. Les taxes sur la consommation sont largement suffisantes pour faire tourner un pays.
      C'est çà l'Amérique !

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  43. Une grande théorie unifiée de la corruption et de la trahison


    Critique de livre : Gold Warriors de Sterling et Peggy Seagrave
    Par Josh Mitteldorf
    Recherche mondiale,
    23 décembre 2022


    Comment notre CIA est-elle devenue si immensément puissante et si immensément corrompue ?

    Ce livre raconte une histoire qui me semble fondamentalement pertinente. Néanmoins, c'est une histoire qui n'a été incorporée dans les récits d'aucun des journalistes indépendants sceptiques et bien informés que je respecte le plus. Il a maintenant 20 ans et le livre est aussi extrêmement lisible que méticuleusement documenté.

    Au cours des guerres de conquête qui ont commencé au XIXe siècle, le Japon a systématiquement pillé des quantités stupéfiantes d'or en Chine, en Corée et en Asie du Sud-Est.

    Anticipant la défaite de la Seconde Guerre mondiale, les membres de la famille impériale japonaise ont envoyé le cousin de l'empereur, le prince Chichibu, pour enterrer de l'or et des bijoux dans des dizaines de sites éloignés sur les îles philippines occupées. À la fin de la guerre, le conducteur de la jeep de Chichibu a été capturé et torturé pour révéler l'emplacement de certains des sites souterrains.

    Dans le récit des Seagraves, la quantité d'or est de plusieurs centaines de milliers de tonnes, ce qui équivaut en valeur au PIB du monde entier aujourd'hui. Une partie de ce butin a financé le Black Eagle Trust, un compte secret utilisé pour créer la CIA et soutenir ses opérations clandestines, fomentant des guerres et renversant des gouvernements populaires à travers le monde au nom des plus grandes entreprises du monde. Le M-Fund a été utilisé pour relancer la «démocratie» au Japon en soutenant l'élection de criminels de guerre et d'anticommunistes fiables.

    Une autre part importante est passée par les avoirs personnels de Ferdinand Marcos, président soutenu par les Américains puis dictateur aux Philippines de 1965 à 1986. Parmi les autres bénéficiaires figuraient l'évangéliste Sun Myung Moon , le vice-président Richard Nixon , le gangster Meyer Lansky et le pape Pie XII . Dans l'histoire des Seagraves, tous ceux qui sont entrés en contact avec ce trésor ont été corrompus, participant à des meurtres, à des trahisons et à une cruauté indescriptible.

    Mon candidat pour le plus grand mal du monde aujourd'hui serait la CIA. Que vous soyez d'accord ou non, vous devez admettre que c'est un mystère que cette organisation ait acquis autant de pouvoir si rapidement. Formée en 1947 à partir de l'opération d'espionnage confinée de la Seconde Guerre mondiale appelée Bureau des services stratégiques (OSS), la CIA renversait déjà des gouvernements étrangers en 1953 , 1954 et 1958 , et le gouvernement américain en 1963 . Il a fait l' objet d ' avertissements émis par le président Truman et par le président Eisenhower lors de son départ en 1961 .

    Au moment où le président Kennedy a quitté ses fonctions, c'est la CIA qui l'a escorté, et trop brusquement pour qu'il ait une chance de nous avertir. Il s'était exclamé (après avoir été trompé dans le fiasco de la Baie des Cochons) qu'il voulait "éclater la CIA en mille morceaux et les disperser au vent". Qui de mieux placé pour diriger l'enquête de la Commission Warren sur son meurtre qu'Allen Dulles - qui avait été directeur de la CIA jusqu'à ce que JFK le vire après la Baie des Cochons ?

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  44. Pour le contexte, une tonne d'or au prix d'aujourd'hui vaut environ 50 millions de dollars, sans compter la valeur muséale d'une œuvre d'art ancienne. Le document judiciaire poursuit en racontant que la maison de Roxas a été perquisitionnée par des agents du gouvernement; Roxas lui-même a été arrêté et torturé ; juste à ce moment, Marcos a déclaré la loi martiale et s'est installé à la tête du gouvernement philippin après l'expiration de son mandat élu. Le témoignage de Robert Curtis est cité. Curtis avait été embauché par Marcos à l'origine pour traiter l'or et le rendre vendable sans suspicion. En fin de compte, Marcos n'a pas beaucoup mieux traité Curtis qu'il n'a traité Roxas, et cela l'a peut-être motivé à témoigner pour Roxas en tant que plaignant.

    Cinq ans après sa mort, le jury hawaïen a décerné 43 milliards de dollars aux héritiers de Rogelio Roxas, la plus grande récompense de l'histoire de la jurisprudence. Au moment où le livre Seagrave allait sous presse, ils essayaient toujours de le récupérer en 2003.

    L'homme qui a torturé le chauffeur de Price Takeda est devenu plus tard la cheville ouvrière de la distribution de l'or. Il s'appelait Severino Santa Romana, ou "Santy", mais était connu sous le nom de Jose Antonio Diaz et une douzaine d'autres pseudonymes alors qu'il ouvrait des comptes personnels dans 42 pays à travers le monde, avec des ententes privées sur qui contrôlait vraiment l'or. Il était connu comme un agent de la CIA américaine, mais les Seagraves prétendent qu'il était un agent double dont la première loyauté était envers le Vatican.

    L'implication du Pape a été discrète et indirecte. Le Vatican détenait des dépôts d'or nazi, qui ont été conservés après la guerre, et a reçu certains des comptes de Santy. Après la guerre, l'électorat italien penchait trop vers le socialisme au goût de notre CIA, et l'opération Gladio a été organisée pour orienter la politique italienne dans une direction plus favorable, en utilisant des pots-de-vin, des assassinats et des psy-ops. Une grande partie du carburant de ce projet a été détournée par le Vatican, qui a fait cause commune en partie parce que la religion est un anathème dans les régimes communistes, et en partie pour des raisons de realpolitik .

    Meyer Lansky a profité des casinos qu'il exploitait aux Bahamas, utilisés pour blanchir le butin nazi ainsi que l'or de Yamashita au nom de la CIA. La connexion a été établie par Paul Helliwell, qui a servi comme banquier mondial pour l'OSS et a ensuite continué dans ce rôle pour la CIA. L'opération de Helliwell et Santy portait le nom de code The Umbrella, avec 176 comptes bancaires, tous codés et accessibles indépendamment par des accords secrets.

    Au cours des années 1950, le M-Fund était administré par des Américains et secrètement déployé pour soutenir l'aile droite de la politique japonaise en tant que rempart contre le communisme en Asie. Ensuite, le vice-président Nixon a remis la totalité des 23 milliards de dollars aux politiciens japonais (temporairement) au pouvoir en échange d'un pot-de-vin pour sa propre campagne présidentielle de 1960. Nixon n'a pas réussi en 1960, mais les 23 milliards de dollars de 1960 ont explosé en valeur, et le M-Fund continue de soutenir la corruption et de déformer la démocratie au Japon aujourd'hui.

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  45. Et Sun Myung Moon ? Après que Marcos ait été destitué du pouvoir en 1986, certains entrepreneurs américains ont été encouragés à retourner aux Philippines pour des activités de chasse au trésor. Un groupe appelé Nippon Star a été convoqué et équipé par des groupes de droite en Amérique, notamment la John Birch Society et la Moon's Unification Church. Ils ont récupéré un cargo chargé d'or que la marine japonaise avait délibérément coulé dans le port de Manille lorsqu'il est devenu clair que sa cargaison ne pouvait pas être livrée à Tokyo.

    Les Seagraves répètent des histoires d'individus qui ont récupéré des milliards de dollars d'or de Yamashita et les ont déposés dans les coffres des banques les plus grandes et les plus connues du monde. L'un après l'autre, ils sont revenus réclamer leurs dépôts, seulement pour se faire dire que leurs certificats étaient des faux. Les Seagraves conjecturent que les banques ont conservé l'or et que les dirigeants des banques ont converti le butin sur leurs propres comptes.

    Il peut y avoir une connexion 9/11. EP Heidner rapporte (non mentionné par les Seagraves) que le Black Eagle Trust détenait 240 milliards de dollars en bons du Trésor américain, achetés avec de l'or Yamashita et remboursables le 12 septembre 2001. Dans les jours qui ont suivi les attaques du WTC, les procédures standard d'enregistrement des transactions obligataires étaient suspendu, et cette richesse a été remise entre des mains privées sans trace écrite.

    Au moment où Santy est mort en 1974, son foie et sa santé mentale avaient été détruits par l'alcool. Il n'avait jamais vécu somptueusement, malgré l'immense richesse sous son contrôle. Ses nombreuses identités et son comportement fiable me font penser au programme de contrôle mental MKUltra de la CIA , une spéculation qui est la mienne et qui n'est pas mentionnée dans le récit des Seagraves.

    Dans les accords de Bretton Woods de 1944, pourquoi les États-Unis ont-ils pu mettre en place un système de commerce mondial basé sur un dollar adossé à l'or (à un prix fixe de 35 dollars l'once) ?

    Pourquoi le Japon a-t-il été absous de verser des réparations aux étrangers qui ont été violés, torturés et réduits en esclavage pendant la guerre, alors que l'Allemagne, en bien pire situation financière, devait payer des réparations ?

    Pourquoi l'OSS - qui avait été créé explicitement pour fournir des renseignements pour la Seconde Guerre mondiale - a-t-il été élargi et financé de manière extravagante après la fin de la guerre ? Comment les grandes banques en sont-elles venues à exercer un pouvoir corrompu et subreptice dans les affaires mondiales ? Toutes ces questions peuvent avoir une réponse unique.

    L'histoire la plus importante (comme nous nous y attendions) est celle que nous connaissons le moins. Une quantité énorme et inimaginable d'or a été utilisée pour lancer la CIA. De l'argent pour des pots-de-vin, des coups bas et des " travaux humides " et la tentation des fonctionnaires, nationaux et étrangers, qui pourraient autrement être enclins à l'honnêteté. De l'argent pour renverser des dirigeants dûment élus et soutenir des dictateurs impitoyables dans un style somptueux. Cette année, le fils de Ferdinand Marcos est revenu au pouvoir aux Philippines.

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  46. Je soupçonne que l'Empire américain, avec sa promotion mondiale des intérêts commerciaux internationaux avant tout, est construit sur l'or de Yamashita.

    Nous avons grandi en tant que nation respectée pour nos institutions libres et notre capacité à maintenir une société libre et ouverte… La dernière chose dont nous avions besoin était que la CIA soit saisie comme quelque chose qui s'apparente à une influence subversive dans les affaires des autres… Il est interprété comme un symbole d'intrigues étrangères sinistres et mystérieuses.
    — Harry S Truman, dans un éditorial du Washington Post publié il y a 59 ans aujourd'hui

    https://www.globalresearch.ca/grand-unified-theor-corruption-treachery/5802984

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  47. Désinformation, censure et guerre de l'information au 21e siècle


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 26 DÉCEMBRE 2022 - 05:30
    Rédigé par Michael Senger via Brownstone Institute,


    Toute guerre est basée sur la tromperie. Par conséquent, lorsque nous sommes capables d'attaquer, nous devons sembler incapables ; lorsque nous utilisons nos forces, nous devons paraître inactifs ; quand nous sommes proches, nous devons faire croire à l'ennemi que nous sommes loin ; quand on est loin, il faut lui faire croire qu'on est près.
    – Sun Tzu, l'art de la guerre

    Ces dernières années, d'éminents responsables de la sécurité nationale et des médias ont sonné l'alarme face aux effets sans précédent de la désinformation étrangère dans les pays démocratiques. En pratique, ce qu'ils veulent dire, c'est que les gouvernements démocratiques ont pris du retard dans leur maîtrise des méthodes de guerre de l'information au début du XXIe siècle. Comme indiqué ici, alors que la guerre de l'information est un problème réel et sérieux auquel sont confrontés les gouvernements démocratiques au 21e siècle, la guerre contre la désinformation, telle qu'elle est actuellement pratiquée, s'est retournée de manière spectaculaire et a fait bien plus de mal que de bien, comme en témoigne le plus clairement la réponse au COVID -19.

    Nous commençons par les définitions et l'historique de quelques termes clés : censure, liberté d'expression, mésinformation, désinformation et bots.

    Censure et liberté d'expression

    La censure est toute suppression ou interdiction délibérée de la parole, que ce soit pour le meilleur ou pour le pire. Aux États-Unis et dans les pays qui ont adopté son modèle, la censure induite par les gouvernements et leurs appendices est constitutionnellement interdite, sauf dans la catégorie étroite du « discours illégal » - par exemple, l'obscénité, l'exploitation des enfants, le discours encourageant une conduite criminelle et le discours qui incite à une menace imminente. la violence.

    Parce que la censure implique l'exercice du pouvoir de faire taire un autre individu, la censure est intrinsèquement hiérarchique. Une personne qui n'a pas le pouvoir de faire taire une autre ne peut pas la censurer. Pour cette raison, la censure renforce intrinsèquement les structures de pouvoir existantes, à tort ou à raison.

    Bien que les États-Unis soient peut-être le premier pays à avoir inscrit le droit à la liberté d'expression dans sa constitution, le droit à la liberté d'expression s'est développé au fil des siècles et est antérieur aux Lumières occidentales. Par exemple, le droit de s'exprimer librement était inhérent aux pratiques démocratiques des classes politiques de la Grèce antique et de la Rome antique, même s'il n'était pas consacré par des mots. Ce n'est que logique; parce que ces systèmes traitaient tous les membres de la classe politique sur un pied d'égalité, aucun membre de la classe politique n'avait le pouvoir d'en censurer un autre sauf avec le consentement du corps politique.

    Le droit à la liberté d'expression s'est développé et reculé par à-coups au cours des siècles à venir pour un certain nombre de raisons ; mais conformément à la vision de George Orwell de l'évolution institutionnelle, la liberté d'expression s'est développée principalement parce qu'elle offrait un avantage évolutif aux sociétés dans lesquelles elle était pratiquée. Par exemple, l'égalité politique entre les seigneurs britanniques médiévaux dans leur premier système parlementaire nécessitait la liberté d'expression entre eux; au 19e siècle, les avantages cumulés de cet avantage évolutif contribueraient à faire de la Grande-Bretagne la première superpuissance mondiale. Les États-Unis sont sans doute allés plus loin en inscrivant la liberté d'expression dans leur constitution et en l'étendant à tous les adultes, offrant aux États-Unis un avantage évolutif encore plus grand.

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  48. En revanche, parce que la censure dépend des structures de pouvoir existantes et les renforce, les censeurs ont tendance à cibler en particulier ceux qui cherchent à demander des comptes au pouvoir. Et, parce que l'avancement de la civilisation humaine est essentiellement une lutte sans fin pour demander des comptes au pouvoir, cette censure est intrinsèquement incompatible avec le progrès humain. Les civilisations qui pratiquent une censure généralisée ont donc tendance à stagner.

    Désinformation

    La désinformation est toute information qui n'est pas entièrement vraie, quelle que soit l'intention qui la sous-tend. Une étude scientifique erronée est une forme de désinformation. Un souvenir imparfait des événements passés en est une autre.

    Techniquement, selon la définition la plus large de la «désinformation», toutes les pensées et déclarations humaines autres que les axiomes mathématiques absolus sont de la désinformation, car toutes les pensées et déclarations humaines sont des généralisations basées sur des croyances et des expériences subjectives, dont aucune ne peut être considérée comme parfaitement vraie. De plus, aucun niveau ou « degré » particulier de désinformation ne peut être facilement défini ; la vérité ou la fausseté relative de toute information existe sur un continuum à des degrés infinis.

    En conséquence, étant donné que pratiquement toutes les pensées et déclarations humaines peuvent être définies comme de la désinformation, la prérogative d'identifier et de censurer la désinformation est extraordinairement large, dépendant entièrement de l'étendue de la définition de la "désinformation" employée par le censeur dans un cas donné. Étant donné qu'aucun «degré» particulier de désinformation ne peut être défini, un fonctionnaire autorisé à censurer la désinformation pourrait censurer pratiquement n'importe quelle déclaration à tout moment et justifier son action, correctement, comme ayant censuré la désinformation. En pratique, parce qu'aucun homme n'est un ange, cette discrétion se résume intrinsèquement aux préjugés, aux croyances, aux loyautés et aux intérêts personnels du censeur.

    Désinformation

    La désinformation est toute information partagée par une personne qui sait qu'elle est fausse. La désinformation est synonyme de mensonge.

    La désinformation remonte à des siècles et est loin de se limiter à Internet. Par exemple, selon Virgile, vers la fin de la guerre de Troie, le guerrier grec Sinon a présenté aux Troyens un cheval de bois que les Grecs avaient soi-disant laissé derrière eux alors qu'ils fuyaient - sans informer les malheureux Troyens que le cheval était, en fait, rempli des meilleurs guerriers des Grecs. Sinon pourrait à juste titre être considéré comme l'un des premiers récits de l'histoire d'un agent de désinformation étranger.

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  49. Dans un exemple plus moderne de désinformation, Adolf Hitler a convaincu les dirigeants occidentaux de céder les Sudètes en faisant la fausse promesse : « Nous ne voulons pas de Tchèques ». Mais quelques mois plus tard, Hitler a pris toute la Tchécoslovaquie sans combat. Il s'est avéré qu'Hitler voulait des Tchèques, et bien plus encore.

    - voir clip sur site -

    Techniquement, la désinformation peut provenir tout aussi facilement d'une source étrangère ou nationale, bien que la manière dont cette désinformation doit être traitée - d'un point de vue juridique - dépende fortement du fait que la désinformation ait une source étrangère ou nationale. Parce que le plus grand défi pour distinguer la désinformation simple de la désinformation délibérée est l'intention de l'orateur ou de l'écrivain, l'identification de la désinformation présente tous les mêmes défis auxquels les gens sont confrontés, depuis des temps immémoriaux, pour identifier les mensonges.

    Une déclaration est-elle plus susceptible d'être un mensonge ou de la désinformation si quelqu'un a été payé ou autrement incité ou contraint à le dire ? Et s'ils se sont convaincus à tort que la déclaration est vraie ? Est-ce suffisant qu'ils aient simplement dû savoir que la déclaration est fausse, même s'ils n'en avaient pas la connaissance réelle ? Si oui, jusqu'où une personne ordinaire doit-elle aller pour découvrir la vérité par elle-même ?

    Tout comme le mensonge, la désinformation est généralement considérée comme négative. Mais dans certaines circonstances, la désinformation peut être héroïque. Par exemple, pendant la Seconde Guerre mondiale, certains citoyens allemands ont caché leurs amis juifs pendant des années tout en disant aux responsables nazis qu'ils ne savaient pas où ils se trouvaient. En raison de circonstances comme celles-ci, le droit de mentir, sauf sous serment ou dans la poursuite d'un crime, est inhérent au droit à la liberté d'expression, du moins à des fins domestiques.

    Définir la « désinformation étrangère » complique davantage l'analyse. Une déclaration est-elle de la "désinformation étrangère" si une entité étrangère a inventé le mensonge, mais qu'elle a été partagée par un citoyen national qui a été payé pour la répéter, ou qui savait que c'était un mensonge ? Et si le mensonge avait été inventé par une entité étrangère, mais que le citoyen national qui l'avait partagé ne savait pas que c'était un mensonge ? Tous ces facteurs doivent être pris en compte pour définir correctement la désinformation étrangère et nationale et la distinguer de la simple désinformation.

    Robots

    La définition traditionnelle d'un bot en ligne est une application logicielle qui publie automatiquement. Cependant, dans l'usage courant, "bot" est plus souvent utilisé pour décrire toute identité en ligne anonyme qui est secrètement incitée à publier selon des récits spécifiques au nom d'un intérêt extérieur, tel qu'un régime ou une organisation.

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  50. Cette définition moderne du « bot » peut être difficile à cerner. Par exemple, des plateformes comme Twitter permettent aux utilisateurs d'avoir plusieurs comptes, et ces comptes sont autorisés à être anonymes. Tous ces comptes anonymes sont-ils des robots ? Un utilisateur anonyme est-il un "bot" uniquement en vertu du fait qu'il est redevable à un régime ? Et s'ils sont simplement redevables à une société ou à une petite entreprise ? Quel niveau d'indépendance sépare un « bot » d'un utilisateur anonyme ordinaire ? Et s'ils ont deux comptes ? Quatre comptes ?

    Les régimes les plus sophistiqués, comme celui de la Chine, disposent de vastes armées de médias sociaux composées de centaines de milliers d'employés qui publient quotidiennement sur les réseaux sociaux à l'aide de VPN, ce qui leur permet de mener de vastes campagnes de désinformation impliquant des centaines de milliers de messages en très peu de temps. sans jamais recourir à des bots automatisés au sens traditionnel. Ainsi, les campagnes de désinformation chinoises sont impossibles à arrêter de manière algorithmique, et même difficiles à identifier avec une certitude absolue. C'est peut-être pour cette raison que les lanceurs d'alerte ont signalé que les entreprises de médias sociaux comme Twitter ont effectivement renoncé à essayer de contrôler les robots étrangers, même s'ils prétendent maîtriser le problème à des fins de relations publiques.

    La guerre de l'information de nos jours

    En raison du sérieux avec lequel ils ont étudié les méthodes de la guerre de l'information, et peut-être de leur longue maîtrise de la propagande et de la linguistique aux fins d'exercer un contrôle intérieur, les régimes autoritaires comme celui de la Chine semblent avoir maîtrisé la désinformation au début du XXIe siècle à un niveau degré avec lequel les responsables occidentaux de la sécurité nationale ne peuvent pas rivaliser - de la même manière que les nazis ont maîtrisé les méthodes de désinformation du XXe siècle avant leurs rivaux démocrates.

    L'ampleur et les effets de ces campagnes de désinformation étrangères à l'heure actuelle sont difficiles à mesurer. D'une part, certains soutiennent que la désinformation étrangère est si omniprésente qu'elle est en grande partie responsable de la polarisation politique sans précédent que nous constatons de nos jours. D'autres abordent ces affirmations avec scepticisme, arguant que le spectre de la "désinformation étrangère" est principalement utilisé comme prétexte pour justifier la suppression de la liberté d'expression par les autorités occidentales dans leur propre pays. Les deux arguments sont valables, et les deux sont vrais à des degrés divers et dans divers cas.

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  51. La meilleure preuve que l'alarme des responsables de la sécurité nationale à propos de la désinformation étrangère est justifiée est, ironiquement, un exemple si flagrant qu'ils n'ont pas encore reconnu que cela s'est produit, apparemment par embarras et par peur des retombées politiques : les confinements du printemps 2020. Ces confinements ne faisaient partie du plan de lutte contre la pandémie d'aucun pays démocratique et n'avaient aucun précédent dans le monde occidental moderne ; ils semblent avoir été incités par des responsables ayant d'étranges liens avec la Chine sur la seule base de la fausse affirmation de la Chine selon laquelle leur verrouillage était efficace pour contrôler le COVID à Wuhan, aidé en grande partie par une vaste campagne de propagande sur les plateformes héritées et les réseaux sociaux. Il est donc essentiellement axiomatique que les confinements du printemps 2020 étaient une forme de désinformation étrangère. Les dommages catastrophiques qui ont résulté de ces blocages prouvent à quel point les enjeux de la guerre de l'information au XXIe siècle peuvent être élevés.

    Cela dit, l'étonnant échec des responsables occidentaux à reconnaître la catastrophe des blocages semble témoigner de leur manque de sérieux dans la victoire de la guerre de l'information du XXIe siècle, justifiant les arguments des sceptiques selon lesquels ces responsables utilisent simplement la désinformation étrangère comme prétexte pour supprimer la liberté d'expression à domicile.

    Par exemple, après les blocages catastrophiques du printemps 2020, non seulement les responsables de la sécurité nationale n'ont jamais reconnu l'influence étrangère sur les blocages, mais au contraire, nous avons vu une petite armée de responsables de la sécurité nationale se livrer à la censure nationale de citoyens bien accrédités qui étaient sceptiques. de la réponse au COVID - exacerbant efficacement les effets de la campagne de désinformation sur le verrouillage et, manifestement, rendant leur propre pays encore plus semblable à la Chine.

    Le prétexte orwellien de ce vaste appareil de censure national est que, parce qu'il n'y a aucun moyen d'identifier ou de contrôler correctement les robots de médias sociaux étrangers, la désinformation étrangère est devenue si omniprésente dans le discours occidental que les fonctionnaires fédéraux ne peuvent la combattre qu'en censurant subrepticement les citoyens pour ce que le les fonctionnaires considèrent comme de la « désinformation », quelles que soient les motivations des citoyens. Ces responsables ont ainsi considéré que des citoyens bien qualifiés qui s'opposent à la réponse au COVID-19 propagent de la "désinformation", un terme qui peut englober pratiquement n'importe quelle pensée ou déclaration humaine. En fonction de leurs motivations sous-jacentes et de leur loyauté, les actions de ces responsables dans la censure subreptice de la « désinformation » peuvent même avoir fait intentionnellement partie de la campagne de désinformation sur le confinement ; si tel est le cas, cela témoigne de la complexité et de la sophistication à plusieurs niveaux de la guerre de l'information au 21e siècle.

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  52. Certains signes montrent que certains des principaux acteurs de ce vaste appareil de censure n'étaient en fait pas de bonne foi. Par exemple, Vijaya Gadde, qui supervisait auparavant les opérations de censure sur Twitter et travaillait en étroite collaboration avec des fonctionnaires fédéraux pour censurer les discours juridiques et factuels, recevait plus de 10 millions de dollars par an pour jouer ce rôle. Bien que la dynamique et les définitions de la mésinformation et de la désinformation soient philosophiquement complexes, et que Gadde ne les ait peut-être légitimement pas comprises, il est également possible que 10 millions de dollars par an aient suffi à acheter son « ignorance ».

    Ces problèmes sont exacerbés par le fait que les dirigeants institutionnels honnêtes des pays occidentaux, généralement d'une génération plus âgée, n'apprécient ou ne comprennent souvent pas pleinement la dynamique de la guerre de l'information à l'heure actuelle, la considérant principalement comme un problème « millénaire » et déléguant la tâche de surveiller la désinformation des médias sociaux auprès des jeunes. Cela a ouvert une voie prometteuse pour les jeunes opportunistes de carrière, dont beaucoup n'ont aucune expertise juridique ou philosophique particulière sur les nuances de la désinformation, de la désinformation et de la liberté d'expression, mais qui font des carrières lucratives en disant simplement aux dirigeants institutionnels ce qu'ils veulent entendre. En conséquence, tout au long de la réponse à COVID-19, nous avons vu les effets horribles de la désinformation effectivement blanchie dans nos institutions les plus vénérées en tant que politique.

    Gagner la guerre de l'information du XXIe siècle

    Alors que la dynamique de la guerre de l'information au début du XXIe siècle est complexe, les solutions ne doivent pas l'être. L'idée que les plates-formes en ligne doivent être ouvertes aux utilisateurs de tous les pays renvoie en grande partie à une sorte d'idéal « kumbaya » du début de l'Internet selon lequel l'engagement entre les peuples de toutes les nations rendrait leurs différences non pertinentes - à l'instar des arguments de la fin du XIXe siècle selon lesquels le La révolution industrielle avait fait de la guerre une chose du passé. Indépendamment de l'ampleur réelle de la désinformation étrangère, le fait que les responsables de la sécurité nationale aient secrètement construit un vaste appareil pour censurer les citoyens occidentaux pour un discours légal, soi-disant en raison de l'omniprésence de la désinformation étrangère, met à nu la notion farfelue selon laquelle l'engagement en ligne résoudrait les différences entre nations.

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  53. Il est moralement, juridiquement et intellectuellement répugnant que des responsables fédéraux aux États-Unis aient construit un vaste appareil de censure de la parole juridique, contournant le premier amendement - sans en informer le public - sous prétexte que les activités de régimes étrangers qui ont été délibérément autorisées sur nos plateformes en ligne sont devenues tellement incontrôlables. Si la désinformation étrangère est presque omniprésente dans notre discours en ligne, alors la seule solution est d'interdire l'accès aux plateformes en ligne depuis la Chine, la Russie et d'autres pays hostiles connus pour se livrer à des opérations de désinformation organisées.

    Parce que les effets de la désinformation étrangère ne peuvent pas être mesurés avec précision, l'impact réel de l'interdiction d'accès à nos plateformes en ligne depuis des pays hostiles n'est pas clair. Si les alarmistes de la désinformation ont raison, alors interdire l'accès aux pays hostiles pourrait avoir un effet d'amélioration significatif sur le discours politique dans les nations démocratiques. Si les sceptiques ont raison, alors interdire l'accès aux pays hostiles pourrait ne pas avoir beaucoup d'effet du tout. Quoi qu'il en soit, si les responsables fédéraux ne pensent vraiment pas qu'il existe un moyen de permettre aux utilisateurs de pays hostiles d'accéder à nos plateformes en ligne sans circonscrire la Constitution des États-Unis, alors le choix est clair. Tout avantage marginal tiré des interactions entre les citoyens occidentaux et les utilisateurs dans des pays hostiles est largement compensé par la nécessité de respecter la Constitution et les principes des Lumières.

    https://www.zerohedge.com/political/disinformation-censorship-and-information-warfare-21st-century

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  54. Il y a un exode d'hommes intelligents des universités américaines


    December 29th, 2022


    Université de Bologne https://en.wikipedia.org/wiki/University_of_BolognaLa plus ancienne université d'Europe existe depuis 1088 après JC.

    Il a fallu mille ans de travail acharné pour créer une réputation d'excellence et d'honneur qui est vaporisée et saignée avec désinvolture dans une frénésie de mode de Wokery.

    Cette année aux États-Unis, les inscriptions au premier cycle ont chuté de 650 000 en une seule année – et le départ a été mené par de jeunes hommes.

    Au cours des trente dernières années, les gens des tours d'ivoire ont été traités comme des dieux et en sont venus à croire leur propre publicité. Qui pourrait leur en vouloir ? Personne dans les médias ne leur a posé une seule question difficile, de sorte que l'illusion de leurs glorieuses prophéties est restée intacte même lorsque leurs prédictions absurdes se sont écrasées sur le rivage.

    Les universitaires se sont effondrés pour se surpasser dans un jeu de statut de victime inutile où ils gagnent des points en insultant l'un de leurs principaux groupes de clients. Pas étonnant que les hommes partent.

    Victor Davis Hanson demande Les universités sont-elles condamnées ?
    Le signal quotidien

    Les inscriptions au premier cycle à l'échelle nationale ont chuté de plus de 650 000 étudiants en une seule année, soit plus de 4 % du printemps 2021 à 2022, et quelque 14 % au cours de la dernière décennie. Pourtant, la population américaine augmente encore d'environ 2 millions de personnes par an.

    Les hommes représentent environ 71 % du déficit actuel d'étudiants. Les femmes représentent près de 60 % de tous les étudiants universitaires, un record absolu.

    Des professeurs monotones harcèlent les étudiants sur la « masculinité toxique », alors que les études sur le « genre » prolifèrent. Si le plan était de chasser les hommes du campus, les universités ont réussi au-delà de leurs attentes les plus folles.

    Les bureaucrates ont pris le contrôle des universités et chassé les étudiants.

    À l'Université de Yale, les postes administratifs ont grimpé de plus de 150 % au cours des deux dernières décennies. Mais le nombre de professeurs n'a augmenté que de 10 %. Dans un nouveau bas / haut, Stanford a récemment inscrit 16 937 étudiants de premier cycle et des cycles supérieurs, mais répertorie 15 750 membres du personnel administratif, de manière presque individuelle.

    L'une des meilleures universités au monde rejette 70 % de ceux qui obtiennent des scores SAT parfaits ?

    Depuis 2020, les anciens quotas d'admission à la représentation proportionnelle se sont transformés en admissions « réparatrices » étranges. Les prétendues « populations marginalisées » ont souvent été admises à des niveaux supérieurs aux pourcentages de la population générale.

    Le profil de classe publié par Stanford en 2025 revendique un corps étudiant de «23% de blancs». Moins de la moitié de la classe est masculine. Stanford ne publie mystérieusement pas le nombre de personnes admises avec succès sans tests SAT, mais a récemment concédé qu'elle rejette environ 70% de ceux qui ont des scores SAT parfaits.

    À un moment donné, les universités ont été capturées par Big Government comme la plus grande source unique de leurs revenus, et donc, inévitablement, elles en sont venues à servir Bigger Government au lieu de servir la science, ou les étudiants, ou même les employeurs.

    Compte tenu de l'ampleur, du coût et de l'esprit écrasant du politiquement correct, ce n'est qu'une question de temps avant que d'autres programmes de formation et services de test privés ne prennent le relais pour connecter les meilleurs étudiants aux employeurs les mieux rémunérés.

    Œuvre: L'Université de Bologne est la plus ancienne université en activité au monde.

    https://joannenova.com.au/2022/12/victor-davis-hanson-asks-are-universities-doomed/

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  55. ENCORE 1 COMMENTAIRE CENSURÉ ! (60 - 1 = 59)

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