- ENTREE de SECOURS -



mardi 6 décembre 2022

Les Mensonges de la Crise Énergétique - Remy Prud'homme

 

59 commentaires:

  1. Enfin Jean-Marc Jancovici dévoile sa vraie nature totalitariste.


    le 6 décembre 2022


    Jancovici, sommité du « réchauffement climatique », homme de plateaux télé, « le Gamelin du gaz carbonique », propagandiste forcené, ancien collaborateur de Nicolas Hulot, et j’en passe, vient de dévoiler sa vraie nature idéologique. Il est favorable à la mise en place d’un système totalitaire pour asservir tous les citoyens afin que le but du réchauffement du climat ne dépasse pas les 1,5°C en prenant comme référence la moyenne de température des années 1850 comme l’a décidé ce ramassis de fonctionnaires onusien qui constitue l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change), dictant des normes dogmatiques au monde entier. Jancovici abonde dans une double imposture. Tout d’abord, comme je le répète ici sur ce blog depuis 10 ans, la théorie du réchauffement du climat provoqué par l’augmentation du gaz carbonique atmosphérique viole les lois les plus fondamentales de la thermodynamique. De plus l’effet dit de « serre » de ce gaz présent à l’état de traces dans l’atmosphère n’a jamais été formellement prouvé. Enfin toutes les observations au sol, dans les océans et par satellite contredisent les modélisations laborieuses élaborées par les « spécialistes » de l’IPCC.

    Les impostures prônées et enseignées par Jancovici à l’Ecole des Mines sont donc de deux ordres. Le choix des années 1850 comme référence est en lui-même une imposture puisqu’à cette époque par exemple les glaciers alpins menaçaient des villages de destruction : ces années faisaient partie du « petit âge glaciaire » qui sévit sur l’Europe pendant près de 300 ans pour se terminer à la fin du dix-neuvième siècle. La deuxième imposture anti-scientifique qu’enseigne et mouline à longueur d’interventions télévisées Jancovici est l’effet du gaz carbonique sur le climat. Présent à l’état de traces les raies d’absorption spectrales de ce gaz sont masquées par celles de la vapeur d’eau, un gaz infiniment plus abondant que ce gaz carbonique. Dans ces conditions le gaz carbonique ne peut pas avoir d’effet sur le réchauffement qui lui est imputé. Enfin clamer que ce réchauffement provoque des sécheresses catastrophiques est mensonger. En effet, au cours de l’optimum climatique médiéval l’abondance de nourriture permit l’édification des cathédrales en Europe en raison de l’abondance de nourriture car cette abondance est directement liée à la pluviométrie, tout réchauffement du climat provoquant une plus forte évaporation des océans et donc une plus forte pluviométrie. Il en fut de même au cours de l’optimum climatique de l’Holocène, époque durant laquelle le Sahara était une savane luxuriante avec des lacs et des rivières.

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  2. Tout au long de ses exposés Jancovici répète des affirmations mensongères malgré le fait qu’il est « X-télécom » ( https://en.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Jancovici ) mais a probablement oublié ce qu’il a appris en classes préparatoires et à Polytechnique pour se plonger dans la propagande climatique. Quand il s’éternise sur le « pick oil » il oublie qu’il s’agit seulement de faire une petite piqûre de rappel de terreur qui comme le monstre du Loch Ness réapparaît tous les dix ans, car comme le dit clairement Rémy Prudhomme (lien ci-dessous) on en parle périodiquement depuis plus de 50 ans. En conclusion Jancovici est un imposteur pétri de propagande qu’il enseigne dans une grande école d’ingénieurs et il participe à l’« endoctrinement climatique » des étudiants. Bienvenue dans un monde idyllique où le mensonge est la règle d’or …

    - voir clip sur site:

    https://www.francesoir.fr/societe-environnement/jean-marc-jancovici-favorable-systeme-communiste-lutte-rechauffement-climatique

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/12/06/enfin-jean-marc-jancovici-devoile-sa-vraie-nature-totalitariste/

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    1. Commentaire:

      Le 6 décembre 2022 à 11 h 23 min, Flying Dutchman a dit :

      Jancovici a une équipe de 50 consultants à rémunérer (société Carbone 4). C’est un matheux de formation qui a fait un peu de physique. C’est un X, il a donc ses entrées dans les ministères via les anciens élèves. Quand il travaillait comme conseil pour EDF, il était (et est toujours) pro-nucléaire. Il est en vérité anti-éolien et anti-photovoltaïque. MAIS il a trouvé une poule aux oeufs d’or : le réchauffement via le gaz carbonique. Vu ce que ça rapporte à sa société, il n’est pas prêt de lâcher l’affaire. Surtout que les politiciens qu’il côtoie sont des billes à qui on peut raconter n’importe quoi sans sourciller, genre Ségolène Royal et les fariboles qu’elle a colporté sur la culture du palmiste. Maintenant, les choses vont plus loin : « Le Parlement européen et les gouvernements des Etats membres de l’Union européenne ont trouvé un accord, dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 décembre 2022, pour interdire l’importation dans l’UE de plusieurs produits, lorsque ces derniers contribuent à la déforestation. Cet accord cible plusieurs produits comme le cacao, le café, le soja ou l’huile de palme. Le bois, la viande bovine ainsi que le caoutchouc sont également concernés, tout comme plusieurs matières associées (cuir, chocolat, ameublement, papier, charbon de bois…).

      Leur importation sera interdite si ces produits sont issus de terres déboisées après le 31 décembre 2022. » Le parlement français a fait presque aussi fort : dans un an, on sera obligé de garder nos déchets fermentescibles pour produire notre terreau nous-mêmes, même en appartement. Je me demande si l’urine et les matières fécales sont concernées par ce genre d’idioties, mais venant de la part de députés incultes, je m’attends à tout. Donc si on résume, pas d’azote et fermeture du maximum d’exploitations agricoles, on mangera à prix d’or des denrées alimentaires importées, la chute de l’Euro et les restrictions d’importations d’hydrocarbures russes entraîneront des délocalisations et la désindustrialisation complète de l’Europe, avec le gaz carbonique, plus d’industrie automobile (les bagnoles électriques les plus compétitives sont fabriquées en Chine) et les avions subiront le même sort; et enfin on s’éclairera et on se chauffera par intermittence à partir du début janvier 2023. Y’a pas à dire, l’écologie politique ne me fait pas vibrer.

      https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/12/06/enfin-jean-marc-jancovici-devoile-sa-vraie-nature-totalitariste/#comments

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  3. Comme il en est pour TOUTES les Matières Premières, le pétrole a son prix tous les jours fixé par un 'bureau' et non par le nombre de transactions !

    Rappel que le pétrole est ABIOTIQUE c-à-d qu'il est ÉTERNEL. Lorsqu'une nappe est 'vidée' les derricks en place sur le puits ne sont pas... démontés ! Çà alors ! Because qu'après 10 ou 12 ans les nappes se reremplissent ! Çà alors !! et, la pression suffisante l'or noir est donc remonté.

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  4. Dissection du porc domestique brut (PIB)


    Par David Haggith
    Le blog de la grande récession
    5 décembre 2022


    Le 28 octobre, j'ai écrit que "Le PIB représente un" porc domestique BRUT pendant la saison électorale ". J'ai affirmé que le rapport sur le PIB était un mensonge éhonté. Il n'y a pas d'autre moyen de le voir. Depuis lors, j'ai espéré voir d'autres appeler le Bureau d'analyse économique pour son mensonge, mais ils ne l'ont pas fait - pas même dans la presse alternative. Pourtant, le mensonge est si grossier qu'il est évident.

    Maintenant, je vais disséquer le cochon pour révéler pleinement le mensonge. J'ai déclaré dans ce dernier article que le mensonge était le chiffre d'inflation utilisé pour exclure l'inflation du produit intérieur brut (PIB), car l'intention du PIB est de mesurer les niveaux de production réels, et non l'impact des variations de prix. Le taux d'inflation utilisé, j'ai dit que c'était de la foutaise :

    un déflateur de 4,1 % n'est manifestement pas suffisant pour éliminer l'effet prix du PIB, étant donné que tout ce que nous sommes censés mesurer est la production réelle en dollars stables, et non l'effet des variations de prix.

    Le BEA a rapporté que le PIB de chaque trimestre de cette année ressemblait à ceci :

    - voir graph sur site -

    BEA (Bureau of Economic Analysis)

    Vous pouvez facilement voir les deux trimestres de récession suivis du trimestre de mensonges monstres. Le bond soudain du PIB au troisième trimestre serait dû à une réduction importante de l'inflation, passée sous silence, bien sûr. (Nous savons tous que cela ne s'est pas produit, mais je vais l'exposer.) Le BEA affirme qu'il utilise l'indice des dépenses de consommation personnelle (PCE) pour son taux d'inflation. Il a menti.

    Période.

    Il a grossièrement manipulé le nombre. Il ne dit pas comment il l'a ajusté, mais il l'a fait... beaucoup ! C'est peut-être pour cela qu'ils l'appellent « produit intérieur brut ».

    Dans leurs derniers chiffres révisés (par rapport à ceux que j'ai utilisés dans l'article cité), le BEA a déclaré :

    L'indice des prix PCE a augmenté de 4,3 %…. Hors prix de l'alimentation et de l'énergie, l'indice des prix PCE a augmenté de 4,6 %….

    - voir graph sur site -

    BEA

    Balivernes !

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  5. Tout d'abord, permettez-moi de noter que même mentionner l'exclusion de la nourriture et de l'énergie est une erreur. L'alimentation et l'énergie sont toutes deux pleinement incluses dans le PIB en tant que principaux contributeurs à la production nationale. Ainsi, vous NE POUVEZ PAS exclure l'inflation des aliments et de l'énergie si vous essayez de prendre en compte l'impact de l'inflation sur la "production intérieure brute réelle" afin de mesurer le changement réel de la production et pas simplement les changements de prix des choses produites. Il n'y a même aucune raison de mentionner l'exclusion de ces éléments du "déflateur" SAUF si vous les excluez également du PIB que vous "dégonflez". C'est ridicule.

    Ils ne devraient pas utiliser le PCE de toute façon, mais ils aiment l'utiliser car il sous-estime systématiquement l'inflation réelle encore plus que l'IPC (indice des prix à la consommation) ne le sous-estime (comme je le montrerai à la fin de cet article). Même l'IPC sous-estime grossièrement l'inflation en raison de la façon dont il calcule les prix des logements en fonction des meilleures estimations faites par les propriétaires sur ce que ces personnes largement mal informées pensent que leurs maisons loueraient, et non sur ce qu'elles savent que leur maison leur coûte réellement. (Et je le montrerai également à la fin.) PCE est un nombre plus manipulé et massé que l'IPC, que le BEA préfère car le massage supplémentaire parvient généralement à faire baisser l'inflation.

    Quoi qu'il en soit, le numéro PCE qu'ils ont utilisé était un mensonge flagrant !

    Prouvons le mensonge

    Voici le nombre réel de PCE utilisé au deuxième trimestre, selon les propres données du BEA :

    - voir graph sur site -

    BEA

    Dans leurs notes pour le deuxième trimestre (pour comparer exactement la même ligne d'informations citée ci-dessus pour le troisième trimestre), le BEA rapporte qu'il utilise le taux PCE suivant comme déflateur (par lequel ils entendent à quel point ils dégonflent le PIB pour faire reculer l'inflation ):

    L'indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) a augmenté de 7,1%

    - voir graph sur site -

    BEA

    Même ligne du rapport. C'est le nombre qu'ils ont utilisé au deuxième trimestre. Ainsi, ils ont grossièrement ajusté leur propre nombre de PCE du produit intérieur brut revendiqué pour le troisième trimestre par rapport au nombre qu'ils ont utilisé au deuxième trimestre sans aucune explication quant à la raison. Sur la base de leur propre méthodologie de manipulation des chiffres - quels qu'ils soient - ils ont réduit le taux d'inflation appliqué de 7,1 % pour le deuxième trimestre par rapport au même trimestre de l'année précédente à 4,3 % pour le troisième trimestre par rapport au même trimestre de l'année précédente. . C'est une baisse de 40% du taux d'inflation appliqué ! Quelqu'un est-il prêt à croire que nous avons eu 40 % d'inflation en moins d'une année sur l'autre au troisième trimestre qu'au deuxième ?

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  6. Ce changement aurait dû crier «fraude» à quiconque en se basant sur son expérience personnelle et sur n'importe quel niveau de lecture sur l'économie. Nous savons tous qu'il est impossible que l'inflation annualisée baisse de 40 % du deuxième au troisième trimestre ! C'est ridicule à première vue. Ce que je veux dire, ce n'est pas que nous devrions nous fier à notre expérience personnelle ou à notre valeur nominale, mais que l'écart aurait dû immédiatement attirer l'attention de n'importe quel écrivain financier pour qu'il dise : "Whoa, ça ne peut pas être vrai !" et de creuser dedans.

    Alors, approfondissez-le, je le ferai, puisque personne d'autre ne l'est.

    Tout d'abord, montrons comment le taux PCE qu'ils déclarent utiliser pour dégonfler le PIB ne se rapproche même pas du taux d'inflation PCE qu'ils déclarent dans leurs propres chiffres ailleurs. Pour ce faire, regardez ce que le BEA, lui-même, a rapporté pour l'inflation PCE en glissement annuel pour chacun des mois du troisième trimestre :

    - voir graph sur site -

    BEA

    Faire le calcul. Comment calculez-vous la moyenne des chiffres annuels indiqués ici de juillet à septembre pour arriver à un taux trimestriel de 4,3 % ? Il est clair que le taux du BEA pour le trimestre complet est inférieur de 2 points pleins au taux des mois qui composent le trimestre. Comment la somme peut-elle être inférieure aux parties ?

    Si vous commenciez à penser que la différence d'une année sur l'autre était peut-être due à une anomalie majeure au troisième trimestre de 2021, cette anomalie devrait également se manifester comme une grande secousse au moins dans l'un des mois de 2022. Pourtant, chacun de ces mois semble raisonnablement conforme au taux trimestriel de 7,1 % utilisé par le BEA pour le deuxième trimestre et rien à voir avec le taux qu'ils utilisent pour le trimestre qui contient ces mois ! Il n'y a pas un seul mois qui a plongé si sévèrement qu'il aurait pu faire baisser la comparaison annuelle du trimestre complet de 2,8 points de pourcentage. TOUS les mois devraient être en baisse d'autant en moyenne par rapport à l'année précédente pour que le trimestre complet soit aussi bas que l'année précédente ! C'est un calcul simple !

    Ainsi, les chiffres mensuels du BEA crient que leur chiffre trimestriel ment.

    Regardons maintenant un autre graphique provenant d'une source indépendante :

    - voir graph sur site -

    Wolf Street

    Voyez-vous quelque chose dans ce graphique des chiffres de l'indice des prix PCE 2022 – le nombre que le BEA prétend avoir utilisé pour ajuster le produit intérieur brut à l'inflation – qui ressemble même à distance à 4,3 % ? Je vois des chiffres qui ressemblent aux chiffres mensuels cités par le BEA dans leurs statistiques MENSUELLES pour les comparaisons d'une année sur l'autre. Mais je ne vois rien dans ces chiffres d'une année sur l'autre qui ramènerait ce qu'ils prétendent être une comparaison d'une année sur l'autre pour le troisième trimestre à 4,3 % ! Ce serait tout un plongeon !

    Donc, il n'y a tout simplement aucun moyen que ce soit un chiffre honnête. Même pas proche. Pourtant, personne ne se demande pourquoi le BEA n'a réduit ses chiffres bruts annualisés de « PIB RÉEL » que de 4,3 % pour tenir compte des effets de l'inflation.

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  7. D'accord. Regardons un autre graphique que vous vous attendez certainement à être en ligne avec le BEA – le graphique de la Fed du PCE :

    - voir graph sur site -

    Réserve fédérale de Saint-Louis

    Les chiffres du graphique de la FED sur le PCE ne correspondent à AUCUN des chiffres rapportés pour le PCE par le BEA sur ses pages PIB. Le mois le plus bas du troisième trimestre (septembre) sur le graphique de la Fed est à 8,36 %. Maintenant, cela correspond à ce que nous avons entendu à propos de l'inflation depuis le début, et le graphique indique clairement qu'il s'agit du nombre PCE. Fait intéressant, la Fed affirme que sa propre source pour les chiffres est le même BEA ! Et, puisque le nombre réel pour le trimestre complet était supérieur à 8,36 %, le BEA a sous-estimé l'inflation de près de 50 !

    Pourtant, le BEA ne ressent aucun besoin d'expliquer sur ses pages de rapport sur le PIB pourquoi il a tellement massé ses propres chiffres PCE par rapport à ce qu'il a rapporté à la Fed. Il n'y a tout simplement aucune justification LÉGITIME pour affirmer que les données brutes sur les prix utilisées pour le PIB n'avaient besoin d'être déflatées que de 4,3 % pour tenir compte des effets de l'inflation sur un nombre censé mesurer les niveaux de production en dollars stables, car l'inflation n'a rien à voir. avec des niveaux de production !

    Ils n'ont pas ajusté les chiffres du deuxième trimestre de cette énorme quantité, bien qu'ils aient toujours utilisé des chiffres d'inflation qui étaient certainement insuffisants pour prendre en compte l'effet réel de l'inflation sur les prix utilisés pour mesurer la production.

    Quels chiffres le BEA devrait-il utiliser pour le PIB RÉEL ?
    L'IPC est une autre mesure de l'inflation que le BEA pourrait utiliser - le nombre que nous connaissons tous le mieux - pour ajuster les effets de l'inflation sur le PIB pour arriver au PIB RÉEL, mais ils n'utilisent JAMAIS celui-ci parce que le PCE est plus ouvert au massage. comment il est calculé, et le BEA aime rapporter des chiffres qu'il peut masser. Voici l'IPC (ligne bleue) et la coche qui est à un point de la fin est septembre :

    - voir graph sur site -

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  8. Réserve fédérale de Saint-Louis

    Le taux d'inflation pour septembre y était de 8,2 %, et tous les autres mois du troisième trimestre étaient plus élevés que cela. Sur cette base également, le BEA sous-estimait les effets de l'inflation sur ses données brutes de PIB de près de 50 % ! Et, bien sûr, nous savons que l'inflation réelle est même pire que 8,2 % si nous devions la mesurer de la même manière que le gouvernement l'a fait à l'époque de l'horrible inflation des années 70 et 80 - à laquelle nous correspondons maintenant :

    - voir graph sur site -

    ShadowStats

    Mensonges sur mensonges sur mensonges !

    Oui, si nous mesurions l'inflation NON AJUSTÉE de la même manière que nous l'avions fait à la fin des années 70 et au début des années 80, lorsque l'inflation dominait l'actualité et la pensée financière pendant des années, nous sommes en fait pires ! Et qu'est-ce que cela dit sur l'endroit où le PIB devrait être comparé à ces années si nous mesurions l'inflation de la même manière que nous l'avons fait PENDANT CES ANNÉES ?

    Tant de mensonges se produisent dans les "ajustements" et ne sont même pas expliqués ! Le diable est dans les détails, mais personne ne s'arrête pour les remettre en question, à l'exception de quelques rares personnes comme John Williams de Shadowstats et moi-même qui disons : "Attendez une minute ici !" Mais personne n'écoute. Pas dans l'intégralité de la presse financière. Ils dorment tout le temps.

    Il y avait beaucoup de graisse dans ce cochon à essayer de couper pour arriver à la vraie viande, et personne ne rend les chiffres faciles à trouver.

    https://thegreatrecession.info/blog/dissecting-the-gross-domestic-pig/

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  9. Énergie : Macron se fâche… mais appelle quand même à la sobriété

    Les ministres, les responsables du réseau électrique, les spécialistes… tous disent la même chose, depuis des semaines. La France est à risque de coupures d’électricité durant l’hiver 2022-2023. Les mois les plus froids, janvier et février, seront les plus tendus. Mais Emmanuel Macron n’est pas content : il ne veut plus entendre de « scénarios de la peur ».


    Par Paolo Garoscio
    le 6 décembre 2022 à 13h46


    L'éolien représente 6,3 % de la production d'électricité en France.

    Pas de « scénarios de la peur » pour Emmanuel Macron...

    Interrogé rapidement en marge du sommet européen qui se tient en Albanie, Emmanuel Macron a recadré les médias et ses propres ministres. « Le rôle des autorités et des entreprises publiques, ce n'est pas de transférer la peur ni de gouverner par la peur. » Il fait référence aux divers scénarios liés à la crise énergétique dont le risque plane sur la France.

    Pour lui, c’est simple : « nous sommes un grand pays, nous avons un grand modèle énergétique, nous allons tenir cet hiver malgré la guerre ». Pour autant, un premier test grandeur nature aura déjà lieu la semaine du 5 décembre 2022. La production électrique est au plus bas, avec 20 réacteurs nucléaires à l’arrêt sur les 56 du parc français.

    Or, selon RTE, jeudi 8 décembre 2022 la consommation des Français est attendue à 75,6 GW, et même 76,8 GW le lundi suivant. S’il reste de la marge de manœuvre, notamment avec les centrales à gaz mobilisables à tout moment, la situation sera très limite.

    Mais il fait malgré tout appel à la sobriété énergétique

    Si le Président estime que l’hiver se déroulera plutôt bien, c’est sans doute car plusieurs réacteurs nucléaires devraient être réactivés avant la fin du mois de janvier 2023. 16, si tout se déroule comme prévu au niveau des travaux. Le déficit, en termes de production énergétique, sera donc réduit.

    Pour autant, malgré ses propos, Emmanuel Macron en appelle à la « sobriété ». « Le travail d'EDF, c'est de faire tourner les centrales, le travail du gouvernement, c'est qu'il y ait une planification, le travail de tout le monde, c'est qu'on déroule la sobriété. »

    La situation n’est donc pas rose, loin de là. Et s’il ne veut pas de « scénarios de la peur », force est de constater que l’exécutif les prépare. Les Français aussi, se préparent...

    https://www.economiematin.fr/macron-energie-scenario-peur-sobriete-crise

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  10. Air France-KLM veut voler avec du carburant durable

    Pour réduire les émissions de gaz carbonique, le secteur aérien mise sur les carburants durables. Mais pour cela, il faut que la filière de production ait les capacités de fournir les compagnies aériennes. Air France-KLM veut jouer sa part dans le développement de cette filière.


    Par Olivier Sancerre
    le 6 décembre 2022 à 14h52


    Air France-KLM veut réduire de 30 % ses émissions de gaz carbonique par passager-kilomètre en 2030.

    Air France-KLM a commandé à TotalEnergies 800.000 tonnes de carburant durable (SAF pour « sustainable aviation fuel »), qui permet une réduction d'au moins 80 % des émissions de gaz carbonique sur l'ensemble du cycle de vie par rapport à leur équivalent fossile, explique le groupe pétrolier. Ce carburant servira « principalement pour les vols au départ de la France (conformément à la législation française) et des Pays-Bas », précise Air France. La loi prévoit en effet qu'1 % du carburant utilisé dans les avions soit du SAF, et cela grimpera jusqu'à 63 % en 2050. Mieux vaut s'y mettre dès à présent, ce d'autant que la filière de production n'a pas encore les capacités de répondre à la demande du secteur aérien.

    Forte demande du secteur aérien

    Le SAF est la clé de la décarbonation du secteur aérien. L'IATA, l'organisation qui chapeaute les compagnies aériennes, estime que les besoins seront de 30 millions de litres en 2030, alors qu'il ne s'en est produit que 125 millions l'an dernier. Il importe donc de pousser les industriels à développer les outils et une filière pour ces besoins. Air France-KLM avait ainsi déjà passé de 1,6 million de tonnes fin octobre. Les moteurs des avions sont quant à eux déjà certifiés pour fonctionner avec des mélanges contenant 50% de SAF.

    Du carburant durable nécessaire pour la décarbonation

    La compagnie aérienne française veut réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre par passager-kilomètre en 2030 (par rapport à 2019). L'ensemble du secteur s'est engagé à « zéro émission nette » de gaz carbonique en 2050, et c'est le carburant durable qui jouera un grand rôle dans cette décarbonation. Ce d'autant que si rien n'est fait, le secteur aérien sera responsable de 9% des émissions mondiales de gaz carbonique à l'horizon 2050, contre 2,5 % aujourd'hui…

    https://www.economiematin.fr/air-france-klm-veut-voler-avec-du-carburant-durable

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    1. Les avions 'du futur' voleront avec des éoliennes (à la place des réacteurs) et couverts de panneaux solaires ! HAHAHAHAHAHAHA !

      Les vol de nuit ou sans vent seront supprimés et les avions tomberont (en mers ou sur terre) faute de !

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  11. Une plante d'intérieur génétiquement modifiée, le Pothos, pour réduire la pollution de l'air intérieur


    3 Décembre 2022
    ISAAA*


    Ma note : C'est une entreprise française ! Le génie génétique n'est pas encore entièrement mort, achevé par l'obscurantisme activiste et la veulerie politique, chez nous. Mais imaginez les investissements nécessaires pour franchir les barrages procéduraux d'une réglementation sur les OGM devenue paralysante.

    Neoplants, une startup basée à Paris, a génétiquement modifié à la fois une plante de Pothos (Epipremnum aureum) et le microbiome racinaire qui lui est associé. La plante d'intérieur appelée Neo P1 est capable de purifier l'air aussi efficacement que 30 plantes d'intérieur, selon Neoplants.

    L'air qui circule dans la plupart des maisons est jusqu'à 5 fois plus pollué que l'air extérieur en raison des composés organiques volatils (COV). Ces composés comprennent certaines des molécules les plus cancérigènes de la planète, émises par les solvants et les vernis utilisés dans la plupart des meubles, des textiles et des produits de nettoyage et d'hygiène personnelle. Les plantes ordinaires testées par la National Aeronautics and Space Administration (NASA) capturent parfois les COV ; mais sans moyen de les recycler en éléments utiles, elles finissent par accumuler des polluants nocifs. Au lieu de stocker les polluants, Neo P1 transforme les COV en eau, en sucres, en acides aminés et en oxygène.

    Neo P1, développé à l'aide de la biologie synthétique, ou synbio, a été conçu pour capturer et recycler efficacement les quatre principaux COV : le formaldéhyde, le benzène, le toluène et le xylène. Elle est le résultat d'une ingénierie métabolique de pointe et de l'évolution dirigée d'un microbiome à haut potentiel sur la plante d'intérieur populaire qu'est le Pothos doré. La combinaison de ces deux éléments a permis aux développeurs d'augmenter considérablement les capacités de purification de l'air de la plante.

    Pour plus de détails, téléchargez le livre blanc sur le site web de Neoplants.
    ______

    * Source : Genetically Modified Houseplant Pothos to Reduce Indoor Air Pollution- Crop Biotech Update (November 16, 2022) | ISAAA.org

    https://seppi.over-blog.com/2022/12/une-plante-d-interieur-genetiquement-modifiee-le-pothos-pour-reduire-la-pollution-de-l-air-interieur.html

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    1. C'est ce que font depuis toujours TOUS les gaz qui se rencontrent dans l'atmosphère: ils se recyclent sans quoi même la vie n'existerait pas sur Terre !

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  12. Ne plus manger de la viande de bœuf parce que les bœufs ils pètent !

    Le site Livestock.geo-wiki.org propose une carte interactive de la Terre avec la répartition des 1,7 milliard de bovins, 1,9 milliard de moutons et de chèvres, 980 millions de porcs et 19,60 milliards de poulets élevés sur notre planète

    Oui mais des insectes il y en a un milliard de fois plus que de bovins ! Les poulets pètent oui mais il y a aussi les poissons ! et il en aurait 3500 milliards (ce qui est peu quand on pense que la truite pond 500 000 œufs qui donnent naissance à au moins 250 000 femelles qui vont pondre à leur tour 500 000 œufs chacune !!) et encore ne peuvent être comptés les poissons das l'obscurité à - 600 pieds ! (les abysses !)* Et là vous me dirait que quand les baleines pètent l'eau de mer doit avoir un 'drôle de goût' !! Et bien NON ! Non parce que tous les gaz (dans l'eau comme dans l'atmosphère) SE RECYCLENT !!

    Donc: DES GAZ CARBONIQUE, DU MÉTHANE, DE L'AZOTE et autres oxygènes ON S'EN FOUT !

    TOUS LES GAZ SE RECYCLENT IMMÉDIATEMENT DEPUIS DES MILLIONS D’ANNÉES ! (sans quoi la vie sur Terre ne serait JAMAIS APPARUE !!).

    Donc, il est inutile de vous monter le bourrichon pour ces conneries d’arriérés mentaux du gouvernement & merdias, car, même s'il n'y avait plus un seul animal sur Terre, ni humain, ni oiseau, ni un seul insecte, ni un seul poisson dans l'eau IL Y AURAIT TOUJOURS AUTANT DE DIVERS GAZ DANS L'EAU COMME DANS L’ATMOSPHÈRE !! Ça alors !!

    Parce que c'est le magma qui produit tous les gaz ! TOUS LES GAZ ! C'est la combustion de la masse ferrique incandescente qui aère l'eau de mers (l'eau de mer contient 86 % d'oxygène ! Çà alors !!).

    (...) Dans un article du New-York Times, Carl Zimmer relatait comment l’espérance de vie avait plus que doublé, passant de 30 ans en 1900 à plus de 70 ans en 2018. Plus précisément, de 1960 à 2018, l’espérance de vie est passée de 50,7 ans à 70,6 ans pour les hommes et de 54,6 à 75,1 ans pour les femmes, publiait le Statista Research Department dans un rapport du 30 août 2019.

    Et cette tendance est mondiale : ainsi en 1910 l’espérance de vie d’une Chilienne était de 33 années ; aujourd’hui elle dépasse 78 ans. En 1910, elle avait une probabilité sur trois de mourir avant l’âge de 5 ans ; aujourd’hui, moins d’une sur cinquante. (...)

    NOTONS BIEN QUE: ce n'est pas le gouvernement ni les merdias qui ont fait augmenter la vie mais LE PEUPLE ! OUI ! OUI C'EST LE PEUPLE ! Le Peuple qui cherche, qui découvre, qui expérimente, qui produit, qui construit des routes, des bâtiments et des ponts avec SON argent (et non celui du gouvernement voleur !).

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  13. * Si l'on suit le raisonnement de certains 'hommes-grenouilles' si tous les poissons dits 'de surface' (- de 200 m de fond) venaient à disparaître... les poissons des abysses seraient obligés de remonter pour bouffer !! HOULALA ! (voir les films d'horreur 'Titaniquophiles' sur les fonds marins) et, pourquoi pas, monter sur terre et bouffer de l'homme tout cru ! (et aussi des femmes !).

    - Zone abyssopélagique
    Dans la zone abyssopélagique, de 3 000 à 6 000 m, les températures chutent à environ 1 ou 2 °C, non plus peu de changement. La pression de plus de 300 atmosphères exerce une incidence sur l'activité biologique des cellules. Les poissons nageant en eau profonde ont presque disparu, on y trouve surtout des donzelles et des grenadiers.

    Zone hadopelagique
    La zone hadopélagique, plus de 6 000 m (là, les poissons non-constipés doivent exercer une force colossale pour chier !), limitée aux fosses océaniques, représente moins de 2 % de la superficie totale des fonds marins. Avec une pression de plus de 600 atmosphères, on y trouve seulement quelques poissons benthiques tels que les donzelles et des grenadiers.

    (voir aussi les poissons luminescents qui bénéficient de l'électricité gratuite magmatique/rares sont les anguilles et raies de surface équipées de l'énergie électrique).

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Poisson_abyssal

    - Les 'sources hydrothermales' (sources chaudes ou mini-volcans de planchers maritimes & océaniques) permettent aux créatures de se chauffer gratis). Découvertes par la technologie scalaire qui peut repérer, examiner à quelle profondeur se situent les nappes de pétrole, leur longueurs, largeurs, hauteurs et les pressions et qualité de chacunes.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mont_hydrothermal

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  14. Riz Doré : les graines ont germé


    6 Décembre 2022
    Peter Rüegg, ETH Zurich*


    Sur l'île philippine d'Antique, plusieurs dizaines de tonnes de Riz Doré ont été récoltées pour la première fois cet automne. (Photo : Bureau d'information de la province d'Antique)

    Pour la première fois, des agriculteurs des Philippines ont cultivé du Riz Doré à grande échelle et ont récolté près de 70 tonnes de grains en octobre dernier. Cette histoire presque interminable a commencé à l'ETH Zurich.

    Cet automne restera probablement dans l'histoire agraire. En octobre, les agriculteurs de la province philippine d'Antique ont récolté pour la première fois une quantité substantielle de Riz Doré enrichi en bêta-carotène, soit un total de 67 tonnes provenant de 17 champs.

    Les grains séchés et polis vont être distribués à des ménages comptant des femmes enceintes, des mères allaitantes ou des enfants d'âge préscolaire qui risquent de souffrir de maladies dues à une carence en vitamine A.

    Le professeur émérite de l'ETH Ingo Potrykus, père et inventeur du Riz Doré, considère sa culture aux Philippines comme une percée : « Le pas vers une utilisation pratique a enfin été franchi. Après des décennies pendant lesquelles le génie génétique a été utilisé exclusivement pour l'agriculture commerciale, le premier exemple d'un projet humanitaire l'utilisant pour résoudre un problème de santé majeur devient maintenant une réalité. »

    La carence en vitamine A menace des millions d'enfants

    La carence en vitamine A est un problème de santé majeur dans de nombreuses régions des Philippines ainsi que dans d'autres pays du Sud. Elle entraîne notamment la cécité, des déficiences cognitives et la mort d'enfants dont le système immunitaire est affaibli. À l'échelle mondiale, plusieurs centaines de millions d'enfants sont exposés à ces maladies liées aux carences.

    De nombreux autres pays, comme le Bangladesh, l'Indonésie, le Vietnam, l'Inde et la Chine, ont donc emboîté le pas aux Philippines et ont fait des progrès considérables dans l'introduction du riz enrichi en vitamine A.

    Étapes importantes

    1991 : M. Ingo Potrykus lance l'idée d'une variété de riz enrichie en vitamine A pour lutter contre la malnutrition. Les expériences commencent en 1992.

    1993 : M. Peter Beyer, spécialiste des caroténoïdes, rejoint le projet.

    1999 : Les deux chercheurs présentent le prototype du Riz Doré. Cette percée démontre qu'il est possible de reconstituer la voie métabolique des caroténoïdes dans les grains de riz.

    2000 : MM. Potrykus et Beyer décident de proposer que le développement nécessaire du produit comme un projet humanitaire.

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  15. 2005 : Le remplacement des gènes de jonquille par des gènes de maïs augmente la teneur en provitamine A.

    2006-2018 : Compilation de toutes les données nécessaires pour le dossier réglementaire requis avant qu'un produit génétiquement modifié puisse être cultivé en plein champ.

    2021 : Les autorités philippines chargées de la biosécurité donnent le feu vert à la culture et à la consommation du Riz Doré.

    2022 : Début de la culture aux Philippines sous la supervision de l'institut national de recherche sur le riz PhilRice.

    Au début des années 1990, l'ancien professeur de sciences végétales de l'ETH et son collègue Peter Beyer de l'Université de Fribourg ont décidé de lutter contre la malnutrition – également appelée « faim cachée » – en modifiant génétiquement le riz de manière à ce que la plante accumule du bêta-carotène dans ses grains. Le corps humain convertit le bêta-carotène en vitamine A, dont il a besoin pour survivre. Cela aiderait les habitants des pays où le riz est la principale source d'hydrates de carbone à couvrir leurs besoins quotidiens en vitamine A.

    En 1999, l'année où M. Potrykus a pris sa retraite, lui et M. Beyer ont présenté un prototype de ce qui allait devenir le Riz Doré : une variété de riz qui accumulait du bêta-carotène dans ses grains grâce à une construction transférée composée de plusieurs gènes étrangers. Les grains avaient une teinte jaune d'or : le premier Riz Doré (GR – Golden Rice) était devenu une réalité.

    Mais je suis aussi très contrarié que les retards aient fait souffrir des millions d'enfants.

    Ingo M. Potrykus

    Comme la quantité de bêta-carotène contenue dans le prototype était encore trop faible pour couvrir les besoins quotidiens en vitamine A, M. Beyer a mis au point une deuxième variante – GR2 – en collaboration avec une équipe de la société de technologie agricole Syngenta. Au lieu de gènes de jonquille, les chercheurs ont utilisé des gènes de maïs doux. Cela a conduit à une augmentation significative de la teneur en bêta-carotène des grains de riz par rapport au prototype.

    Retardé et différé

    Le Riz Doré a été controversé dès le début. Son utilisation a été bloquée, reportée et retardée pendant des années. Des groupes environnementaux se sont battus bec et ongles contre cette plante et d'autres plantes génétiquement modifiées. Les gouvernements, eux aussi, ont refusé d'approuver la culture du Riz Doré. Entre son développement et sa culture à grande échelle, 22 ans se sont écoulés.

    Aujourd'hui âgé de presque 89 ans, M. Potrykus est ravi que le Riz Doré ait enfin été planté à grande échelle : « Je suis très soulagé de voir enfin la culture commencer après tant d'années de retard », déclare-t-il. Le fait que la science ait battu l'idéologie lui procure une grande satisfaction. « Mais je suis aussi très contrarié que ces retards aient causé des souffrances supplémentaires à des millions d'enfants ».

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  16. Le défi de la déréglementation

    Dans de nombreux pays, l'allègement de la réglementation stricte qui entoure l'utilisation des cultures génétiquement modifiées reste un défi majeur. « Les données des Philippines sont librement accessibles aux autres pays, ce qui facilite grandement l'élaboration de leurs propres dossiers nationaux », explique M. Potrykus.

    Mais cela demande aussi du courage, ajoute-t-il. Les autorités philippines chargées de la biosécurité et le ministre de l'agriculture ont eu le courage d'approuver le GR2.

    Plantes de Riz Doré peu avant la récolte. (Photo : Bureau d'information de la province d'Antique)

    L'objectif est maintenant d'étendre de manière exponentielle la culture du GR2 à 17 autres provinces soigneusement évaluées. Les semences étant fournies à un plus grand nombre d'agriculteurs, des études d'efficacité permettront de déterminer dans quelle mesure la consommation de GR2 prévient la carence en vitamine A. L'objectif est de mettre le riz en vente localement une fois la recherche terminée.

    Selon M. Potrykus, aucune autre amélioration du GR2 en termes de vitamine A n'est prévue. « Le Riz Doré contient suffisamment de bêta-carotène pour répondre aux besoins quotidiens de la population ».

    Le riz va devenir riche en fer et en zinc

    Les phytologues sont actuellement en train d'ajouter du fer et du zinc au profil nutritionnel du GR2. Les carences en ces oligo-éléments entraînent également de graves problèmes de santé. C'est une autre longue histoire : au symposium de 1999 organisé à l'occasion du départ à la retraite de M. Potrykus, où celui-ci et M. Beyer ont présenté leur Riz Doré, la doctorante Paola Lucca a également présenté une variété de riz transgénique plus riche en fer.

    Dans de nombreux pays d'Asie du Sud et du Sud-Est, les variétés de riz sont actuellement optimisées pour chaque pays. Au Bangladesh, le GR2 est prêt à être semé. « Tout est prêt là-bas. Mais le ministre de l'environnement du pays bloque le projet pour des raisons idéologiques », explique M. Potrykus. Il est toutefois convaincu que le ministre est à court d'arguments – et espère que la réussite du projet Golden Rice aux Philippines sera entendue par le ministère de l'environnement du Bangladesh.

    Le projet Golden Rice a bénéficié d'un financement important de l'ETH Zurich, de la Fondation Rockefeller et de la Fondation Bill & Melinda Gates.
    _______________

    * Source : The seeds have germinated | ETH Zurich

    https://seppi.over-blog.com/2022/12/riz-dore-les-graines-ont-germe.html

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  17. Brève. L’affaire Martine Wonner


    le 5 décembre 2022


    Dans l’« affaire Martine Wonner », puisqu’il faut appeler les choses par leur nom, Charles Gave a rencontré cette ancienne députée et je suggère à mes lecteurs de visionner cette conversation. Madame Wonner a mis le doigt là où c’est douloureux et l’ensemble du pouvoir politique doit bien réfléchir car un jour ou l’autre le peuple demandera des comptes à ce monde politique qui s’est désolidarisé des citoyens et en utilisant un système d’inquisition néo-nazi pour les persécuter, je pense en particulier aux 130 000 soignants interdits d’exercer leur métier dont fait partie Madame Wonner. Mais je dois être un horrible complotiste …

    L’écologie contre la vie

    L’écologie ne s’oppose pas seulement au progrès mais à tout ce qui est l’essence même de la vie : l’art, la nourriture, le lien avec les autres, la créativité, la connaissance, la liberté même de simplement aller où bon nous semble.

    Bruno Lebeau
    le 6 décembre 2022

    D’article en article sur Contrepoints, de nombreux auteurs ont largement argumenté sur les dérives de l’idéologie écologiste et comment elle dessine peu à peu les contours d’un avenir dystopique, comme on dit maintenant. Même aseptisé ce mot semble presque irréel, relevant d’un cinéma d’anticipation dont les cauchemars ne pourraient « bien évidemment » pas se réaliser, tentons-nous de nous convaincre pour nous rassurer.

    Dimanche, longeant la mer sur la Côte d’Azur, par une belle et plutôt douce journée automnale, je pensais à tout ce que les écologistes menaçaient dans leurs diatribes vindicatives.

    Quand l’écologie menace la vie

    Ils ne s’en prennent pas seulement au progrès technique, moteur de la croissance économique des entreprises, de l’emploi, du niveau de vie d’un pays. C’est à l’essence même de la vie.

    Des militants écologistes s’obstinent à vouloir dégrader l’art, saccager dans des raids menés dans les musées du monde entier comme sur les places publiques. Mélange de revendications fantaisistes contre le pétrole (comme si des œuvres de Léonard de Vinci ou de Van Gogh avaient quelque chose à y voir), et de wokisme (statues couvertes de peinture quand elles ne sont pas purement et simplement déboulonnées comme aux États-Unis avec la complicité d’autorités municipales démocrates complaisantes).

    La nourriture et ce qui produit ce lien avec les autres, tels le barbecue du dimanche entre amis, sont devenus l’objet négatif de leurs fantasmes, auquel il faudrait mettre fin. Devrions-nous vraiment renoncer aux chipolatas et aux steaks pour ingurgiter des insectes, nouveau standard de la pensée inique qui s’est immiscée jusqu’au G20, bien que les convives étaient, eux, attablés autour de fruits de mer et de bœuf Angus de premier choix ? Il est vrai que ce qui « bon » pour le peuple l’est moins à la table des rois.

    De la créativité à la connaissance et la science, faudrait-il renoncer à Aristote, Descartes, Kant, au logos pour la logorrhée, au rationalisme pour des peurs irrationnelles, au langage pour la novlangue, à l’esprit critique pour l’idéologie, aux Lumières pour l’obscurantisme ? N’est-ce pas le dessein des écologistes que de tout ramener à la peur du ciel qui nous tombe sur la tête, menant leurs inquisitions contre toute forme de progrès technique et économique ?

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  18. Le progrès technique est bénéfique pour tous

    Le progrès technique, la croissance économique, l’expansion de l’industrie dans la majeure partie du monde ont pourtant permis un progrès humain vertigineux depuis la première révolution industrielle au XIXe siècle. En 1800 la quasi totalité du milliard d’habitants vivait dans la pauvreté pour ne pas dire la misère. De 1988 à 2018, le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté a été divisé par 2,5 en passant de 1,7 milliard à 660 millions, selon un rapport de la banque mondiale ; soit 9 % de la population mondiale contre 34 % en 1988 ! Et ce alors que la population mondiale bondissait de 5,1 milliards à 7,6 dans la même période.

    Dans un article du New-York Times, Carl Zimmer relatait comment l’espérance de vie avait plus que doublé, passant de 30 ans en 1900 à plus de 70 ans en 2018. Plus précisément, de 1960 à 2018, l’espérance de vie est passée de 50,7 ans à 70,6 ans pour les hommes et de 54,6 à 75,1 ans pour les femmes, publiait le Statista Research Department dans un rapport du 30 août 2019.

    Et cette tendance est mondiale : ainsi en 1910 l’espérance de vie d’une Chilienne était de 33 années ; aujourd’hui elle dépasse 78 ans. En 1910, elle avait une probabilité sur trois de mourir avant l’âge de 5 ans ; aujourd’hui, moins d’une sur cinquante.

    La créativité, l’innovation dans tous les domaines de la science et des techniques, la croissance économique, l’industrialisation, ont permis de meilleurs accès à la santé, à l’éducation, à un meilleur niveau de vie, qui a profité à une immense partie de la population mondiale, notamment au cours du XXesiècle. Les progrès de la science ont été considérables, particulièrement en médecine mais ils ont aussi permis d’améliorer les conditions de travail, rendant celui-ci progressivement moins harassant et destructeur de la santé. Comment comparer le machiniste de la locomotive à vapeur de La bête humaine (1938) au pilotage de n’importe quel TER de nos jours ?

    Du train à la voiture, il est un dernier pas. L’automobile a été un progrès immense dans le monde entier. L’évolution des transports a été évidemment fondamentale pour le progrès économique et son extension dans le monde entier. Le camion est l’apanage de l’expansion des entreprises, de l’exploitation des ressources naturelles, l’outil essentiel des échanges commerciaux au moins dans leur dernière étape de distribution.

    Mais la voiture fut aussi l’incarnation d’un autre progrès humain primordial : la liberté de se déplacer rapidement et facilement à travers nos contrées dans tous les espaces habitables de la planète. Il n’est nul lieu, même le plus reculé, qu’on ne peut atteindre avec une voiture, même simplement adaptée aux chemins les plus escarpés et aux terres les plus isolées.

    Elle fut le moteur de toutes les mobilités ayant aussi contribué au développement économique de par le monde.

    L’automobile a permis la mobilité des travailleurs, mais au-delà elle fut aussi l’instrument de la liberté des Hommes. De la Nationale 7 aux virées du samedi soir, d’un week-end à Rome sur une musique ritale aux riders adeptes des grands espaces chevauchés sur la moto sa cousine, la voiture sera devenue plus qu’utilitaire, la compagne de nos vacances comme de nos virées romantiques et d’épopée fantastique le long de la route 66 comme de la croisière jaune en 1931, pari fou et tenu d’André Citroën. Qui n’a pas frissonné un instant au vrombrissement du moteur, promesse d’un voyage ou d’un rendez-vous changeant une vie ?

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  19. Symbole de la liberté individuelle, sacre de son avènement, la voiture n’est-elle pas encore le rite de passage à l’âge adulte et la liberté sitôt obtenu le précieux papier rose, passée l’adolescence ?

    Oui, c’est bien à tout cela, au progrès humain, à la liberté de chacun, que l’écologisme politique et sa vision totalitaire veut diriger les conduites individuelles, contraindre quiconque à la servitude d’États qui ont oublié les enseignements de John Stuart Mill et d’Alexis de Tocqueville ; ce que le philosophe Français Paul Ricœur, appelait « le rique permanent de l’abus de pouvoir et de l’arbitraire ». Le principe même de l’État de droit n’est-il pas justement de garantir qu’obéir aux lois est précisément de s’émanciper pour ne plus servir des maîtres ?

    Car c’est bien là, aux fondements mêmes des Lumières, du principe de liberté individuelle, socle de la démocratie libérale, que s’attaque l’écologie. Il ne s’agit plus de s’amuser d’un éventuel retour à la lampe à huile, mais bien d’une guerre de civilisation que les écologistes mènent contre chacun d’entre nous. Il faut vaincre cette idéologie pour préserver notre principe le plus fondamental : le droit de vivre libre dans la dignité et avec l’objectif d’un progrès humain accessible à tous grâce à la croissance, l’élévation du niveau de vie et la liberté, autrement dit ce qui donne sens à la vie.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/12/05/breve-laffaire-martine-wonner/

    https://www.contrepoints.org/2022/12/06/444847-lecologie-contre-la-vie

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  20. Inflation : les prix de l’alimentation vont encore grimper en 2023

    Mauvaise nouvelle pour le porte-monnaie des Français, l’inflation continue de progresser. De nouvelles hausses sur les produits alimentaires sont attendues pour le début d’année 2023. La grande distribution et les industriels se mettent autour de la table pour trouver la parade.


    Par Cédric Bonnefoy
    le 2 décembre 2022 à 11h40


    L'inflation va se poursuivre

    L’inflation ne cesse de grignoter le pouvoir d’achat des ménages. Alors qu’elle est stable en novembre selon l’Insee, les prix alimentaires vont à nouveau croitre dans les prochaines semaines. Ainsi, les denrées alimentaires vont coûter encore plus chères. Tous les types de produits seront concernés dès le début de l’année 2023. Par exemple, les pâtes, l’huile ou encore le poulet, verront leur prix encore grimper. Par ailleurs, l’alimentation pour les animaux devrait prendre 40%, les conserves de fruits au moins 20%.

    Le refrain est désormais connu : l’explosion du prix de l’énergie fait flamber l’ensemble du coût de la chaîne. À la fin, en bout de ligne, le consommateur paye la facture. Conséquence, les achats de fruits et légumes, de la viande ou du poisson sont en chute libre. Les consommateurs se serrent la ceinture. La grande distribution joue donc des coudes pour répercuter le moins possible les hausses. Objectif : ne pas faire fuir les consommateurs.

    Des discussions entre industriels et la grande distribution

    Les industriels et les supermarchés jouent des coudes pour tenter de répercuter le moins possible les différentes augmentations. Les discussions viennent ainsi de s’ouvrir, les fameuses négociations commerciales. Il s'agit de la période la plus importante de l’année. Les prix de vente des produits alimentaires sont en effet négociés pour plusieurs mois.

    Problème : les industriels arrivent à la table des négociations avec une exigence, au moins 10% de hausse pour prendre en compte l’inflation des produits énergétiques. Un minimum qui couvrirait seulement la moitié de la hausse des factures. Cette augmentation paraît difficilement supportable pour les consommateurs. La grande distribution va donc tout faire pour faire baisser cette exigence. Quoi qu'il en soit, les discussions s’annoncent serrées et tendues jusqu’au bout. Ils ont jusqu’au 1er mars 2023 pour trouver un accord.

    https://www.economiematin.fr/inflation-les-prix-de-lalimentation-vont-encore-grimper-en-2023

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  21. Un sociologue de l'INRAE « explique » pourquoi nous n’arrivons pas à nous passer de pesticides


    6 Décembre 2022


    L'Obs a publié derrière un péage « Pesticides : pourquoi est-ce que nous n’arrivons pas à nous en passer ? », un entretien avec M. François Dedieu, sociologue à l'Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement (INRAE) et, paraît-il, spécialiste des pesticides.

    Cet article vient en relation avec la sortie de son ouvrage, « Pesticides. Le confort de l’ignorance ». On trouvera par exemple ici des pages de ce volumineux ouvrage – 400 pages... il faut bien ça pour expliquer pourquoi nous ne pouvons pas nous passer de pesticides (sans nul doute : « de synthèse »). La partie « Introduction » résume bien l'approche de l'auteur, déjà suggérée par le titre.

    En chapô de l'article de l'Obs

    « Les stratégies déployées par les industriels pour entretenir le doute sur les effets des pesticides sur la santé constituent une des raisons du statu quo actuel. Mais il ne s’agit que de la partie émergée du problème, estime le sociologue François Dedieu. »

    L'article s'ouvre aussi, sans surprise, sur une photo d'un tracteur et d'un pulvérisateur. En légende : « La France est le troisième consommateur mondial de pesticides ». C'est faux, même limité à l'Europe ! Mais ça alimente l'esprit général de l'article.

    - voir carte sur site - (6,1 kg/ha pour l'Italie et 6,7 pour l'Irlande, 6,3 pour l'Allemagne et 10,8 pour les Pays-Bas).
    https://fr.statista.com/infographie/15061/utilisation-pesticides-en-europe-par-pays/

    On n'entrera pas trop dans le détail de l'article.

    Comme on pouvait s'y attendre, il y aurait un intense lobbying des agrochimistes qui « développent des stratégies pour influencer la recherche, l’expertise et la décision publique, et ainsi entretenir le doute sur les effets des pesticides sur la santé ».

    Avec une référence aux « Monsanto Papers », cette stratégie des avocats prédateurs qui ont voulu faire les poches de Bayer-Monsanto et se sont appuyés notamment sur des journalistes niais ou complaisants, voire complices. Et une autre référence, incontournable, au tabac...

    Mais ce ne serait pas la raison la plus importante :

    « La focalisation de l’attention du grand public et des médias sur les manœuvres des "marchands de doute" masque en effet le rôle, plus fondamental, que jouent les instances officielles d’expertise et les pouvoirs publics dans cette fabrique de l’ignorance. Si le doute sur les effets des pesticides sur la santé parvient à se maintenir aussi durablement, c’est d’abord parce que le dispositif d’homologation des pesticides est insuffisant. L’ensemble de la machinerie administrative, réglementaire et scientifique en charge du contrôle de ces substances entretient une forme d’aveuglement en grande partie involontaire, en encourageant les différents acteurs – fonctionnaires, experts, agriculteurs – à mésestimer les dangers des pesticides. »

    Notez bien le « en grande partie involontaire » qui implique que les instances ainsi mises en cause se livreraient – volontairement – à des manœuvres condamnables.

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  22. On se surprend à lire :

    « Quant aux contrôles a posteriori, on s’aperçoit qu’ils ne remettent jamais en cause les conclusions des contrôles a priori, notamment parce qu’ils dépendent beaucoup des remontées faites par les agriculteurs. »

    Il faut donc croire que les nombreuses substances retirées de la circulation à l'issue d'une procédure de réautorisation l'ont été pour des motifs futiles...

    Les autorités pratiqueraient aussi le déni et l'escalade d'engagement :

    « […] Reconnaître que les tests réalisés jusque-là sont perfectibles viendrait fragiliser l’image et la réputation des instances d’expertise. Car c’est admettre que de nombreuses substances potentiellement dangereuses ont été mises en circulation pendant des années. Imaginez le scandale ! C’est tout l’édifice administratif et scientifique du contrôle des risques qui pourrait s’effondrer. »

    Bref, on aura du mal à trouver l'explication basique du recours aux produits de protection des plantes : ils rendent de distingués services aux agriculteurs, dans la production agricole, c'est-à-dire essentiellement alimentaire. Sécuriser les productions, en quantité et qualité, semble être un objectif inconnu dans certains départements de l'INRAE...

    Mais on la trouve implicitement, par référence au « modèle de la production agricole française » et « sa dépendance forte à ses produits ».

    On admirera aussi la logique interne du propos. Durcir les tests serait notamment

    « une catastrophe pour les industriels, bien entendu, mais aussi pour les filières agricoles, qui verraient leurs récoltes mises en péril et leurs rendements chuter. »

    Ah, quand même ! Il suffisait donc de creuser un peu la question pour vérifier que « nous n'arrivons pas à nous en passer » pour de bonnes raisons pragmatiques – et pas à cause des prétendus complots des industriels et de l'incurie alléguée des autorités – et que la réduction des usages ne se décrète pas d'un coup de crayon.

    Mais, bien sûr, la situation actuelle est intolérable selon les conceptions de l'auteur (et une opinion largement diffusée et partagée). Donc :

    « Tant que l’on ne freinera pas le nombre de substances chimiques mises en circulation, on ne s’en sortira pas. »

    Arrêtons-nous ici, bien qu'il y en ait encore sous le capot : c'est le même principe que Farm to Fork et la volonter d'imposer aux forceps une réduction de 50 % du recours aux produits de protection des plantes à l'horizon 2030.

    https://seppi.over-blog.com/2022/12/un-sociologue-de-l-inrae-explique-pourquoi-nous-n-arrivons-pas-a-nous-passer-de-pesticides.html

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  23. Les prix du gaz naturel de l'UE bondissent alors que Cold Blast réduit le stockage de carburant


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 05 DÉCEMBRE 2022 - 13:21


    Après un automne supérieur à la moyenne en Europe, le temps hivernal est enfin arrivé.

    Avant le coup de froid, nous avons dit le 22 novembre que "la première vague de froid majeure de la saison en Europe est imminente". Puis, la semaine dernière, nous avons souligné que "le "bloc du Groenland" pourrait déverser de l'air arctique dans l'UE lors du premier test correct des réseaux électriques".

    Le temps anormalement froid pour la saison s'est propagé dans le nord-ouest de l'Europe et au Royaume-Uni et devrait rester en place jusqu'au milieu du mois.

    - voir graph sur site -

    Les contrats à terme sur le gaz naturel néerlandais TTF, le contrat européen de référence, ont bondi de 9,2% lundi matin à cette nouvelle.

    - voir graph sur site -

    "Cela teste la capacité du continent à résister cet hiver sans flux normaux de son ancien principal fournisseur de gaz, la Russie. Seuls la péninsule ibérique et le sud de l'Europe sont épargnés par le temps glacial pour l'instant", a déclaré Bloomberg, citant un rapport du prévisionniste Maxar Technologies Inc.

    L'automne chaud de l'Europe a permis aux installations de stockage de NatGas du continent de se remplir à 95 % à la mi-novembre. Ces dernières semaines, les injections dans les stockages sont passées aux tirages au début de la saison de chauffe.

    - voir graph sur site -

    Pendant ce temps, le nombre de méthaniers de gaz naturel liquéfié (GNL) au ralenti au large de l'Europe, en attendant les terminaux de regazéification, a considérablement diminué de 30 % par rapport au sommet de cette année, selon les données de S&P Global Commodity Insights. Cela fait craindre que l'approvisionnement ne devienne un problème si l'hiver est rigoureux.

    Le temps plus chaud a permis au continent de remplir les réservoirs de stockage de NatGas bien au-dessus des niveaux cibles. Il y a une chance que l'Europe puisse survivre à la crise énergétique si cette saison hivernale est douce. Si les vagues de froid devenaient plus fréquentes, les niveaux de stockage du continent pourraient rapidement s'épuiser.

    https://www.zerohedge.com/commodities/eu-natgas-prices-jump-cold-blast-draws-down-fuel-storage

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  24. Il y a 61 ans et quelques jours naissait la Convention Internationale pour la Protection des Obtentions Végétales


    5 Décembre 2022


    Quelques anecdotes et coups de griffes

    C'était le 2 décembre 1961... mais j'ai pris du retard dans la rédaction de cet article.

    Les agriculteurs et beaucoup de jardiniers du dimanche le savent, le grand public probablement moins : la génétique incorporée dans la semence d'une variété est probablement l'intrant au meilleur rapport coût-bénéfice de la production agricole et alimentaire.

    Quand une nouvelle variété, plus performante selon les critères que l'on s'est fixés, est disponible au même prix que les variétés plus anciennes (ce qui est souvent le cas pour les améliorations incrémentales), le supplément de performance est gratuit !

    Les bonnes variétés – diffusées avec de bonnes semences – valorisent aussi les investissements en temps, en argent et en moyens de production consentis par les producteurs.

    Il est donc dans l'intérêt collectif de stimuler l'amélioration des plantes – la création variétale – et d'organiser un système de production et de distribution des semences et plants efficace.

    Cela paraît simple et évident. Pourtant, on a mis beaucoup de temps à créer et assembler les différents éléments du puzzle (contrôle et certification des semences et plants du point de vue de la pureté, de la conformité à la variété annoncée, de la capacité germinative et de l'absence de maldies ; catalogues des variétés reposant sur des systèmes d'examen des variétés au regard des critères qui font qu'un matériel donné est une variété ; examen, le cas échéant, de la valeur agronomique, technologique et environnementale des variétés (VATE) ; protection des obtentions végétales).

    Il y a des pays qui n'ont toujours pas mis en place les bons outils qui, tout bien considéré, protègent les agriculteurs, les producteurs. Contrairement à un discours répandu, une partie de ces outils ont été mis en place à la demande des producteurs, à la recherche de semences loyales, saines et marchandes.

    Et il y a d'autres pays dans lesquels la bien-pensance, les adeptes de sciences et technologies « alternatives », parfois aux relents lyssenkistes, et certains intérêts économiques contestent les vertus et l'existence de ces outils. C'est aussi le cas dans ce pays dont une variété de pain vient d'être inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO...

    L'activisme dans le domaine des variétés et des semences et plants est un fond de commerce lucratif. Songez à la force de frappe qui a pu être déployée – et aux millions qui ont pu être dépensés sur le plant international pour faire adopter un « moratoire » – avec des semences « Terminator » qui n'ont jamais existé et qui n'avaient manifestement aucun avenir commercial (quel agriculteur les aurait achetées ?).

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  25. Cet activisme peut aussi s'agréger à d'autres mouvements d'opposition (au capitalisme et à la libre-entreprise, à la propriété intellectuelle et aux brevets en particulier, aux pesticides, aux OGM et aux biotechnologies, etc.) et de soutien nominal à des causes célèbres (notamment aux petits paysans et à la biodidiversité)... soutien qui a souvent un effet inverse dévastateur.

    Attention : il y a deux échelles... Plus de 155.000 titres de protection en vigueur fin 2021, pour des milliers de variétés, toutes différentes... Et d'aucuns allèguent une perte de biodiversité et une érosion génétique... (Source)

    Histoires à propos d'une histoire : histoire d'une promotion

    J'ai décrit la longue marche vers la Convention internationale dans l'ouvrage marquant le vingt-cinquième anniversaire de la Convention. Nous l'avions célébré, cet anniversaire, à Paris avec pompe, mais sans extravagances, grâce aux soutiens des autorités et des professions.

    Le Directeur général de l'OMPI et Secrétaire général de l'UPOV, Árpád Bogsch, m'avait fait l'honneur rare dans « son » organisation d'apposer mon nom sous cet article (il avait été l'artisan de la transformation des Bureaux Internationaux Réunis pour la Protection de la Propriété Industrielle, Littéraire et Artistique (BIRPI) en une organisation du système des Nations Unies.

    L'ouvrage devait être une œuvre collective mais les circonstances avaient réduit l'équipe à un duo : moi pour la mise en texte et Malcolm Royles pour une savante mise en page. Il m'a valu une promotion. Cela mérite d'être raconté, en partant d'un peu loin.

    En juin 1986, en fin d'après-midi, le Secrétaire général adjoint Heribert Mast est venu me faire un brin de causette dans mon bureau. Il se plaignait d'avoir mal au bas du dos depuis son retour d'une mission au Canada où il avait assisté aux congrès annuels de l'ASSINSEL – l'Association Internationale des Sélectionneurs pour la Protection des Obtentions Végétales – et la FIS – la Fédération Internationale du Commerce des Semences. Ces deux organisations quasi jumelles ont fini par fusionner dans la Fédération Internationale des Semences (ISF).

    On lui a diagnostiqué un cancer du pancréas qui lui fut rapidement fatal. Préoccupé par la perspective de devoir célébrer un 25e anniversaire sans adjoint, M. Árpád Bogsch passa en revue la liste des représentants des États membres, alors au nombre de 17, et pressentit le représentant suisse.

    M. Walter Gfeller a donc pris ses fonctions le 30 novembre 1986, pour être à Paris le 1er décembre, pour les réunions annuelles ordinaires de l'UPOV, et les 2 et 3 pour la célébration du 25e anniversaire sous la forme d'un symposium.

    Mais avant cela, il avait passé une visite médicale de pré-embauche. Le médecin lui avait demandé de sautiller pour l'examen de la fonction cardiaque... et notre ami Walter s'est pété un tendon d'Achille. Présenté à ses amis à l'ouverture de la première réunion du 1er décembre, il avait montré sa jambe plâtrée et déclaré avec humour « Vous voyez, j'ai bien commencé dans mes nouvelles fonctions ! »

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  26. C'était en quelque sorte prémonitoire. En fait, il n'avait pas vraiment endossé sa nouvelle fonction. Nous nous rencontrâmes un soir de juin 1987 devant les ascenseurs. Il me dit : « Si vous produisez le "U-Buch" pour la prochaine réunion du Conseil, je me fais fort de vous obtenir une promotion » – on se parlait évidemment en allemand et en « allemand fédéral », et la chose en chantier était connue comme « U-Book » et « U-Buch ».

    Ce fut presque fait : la version anglaise était en cours d'impression, et nous avions une maquette.

    Ce Conseil d'octobre 1987 fut précédé comme d'habitude par un Comité consultatif, dans lequel s'échafaudent les décisions entre États membres. Il fut particulier. En fin de séance, le Secrétaire général pria l'équipe du secrétariat de sortir pour quelques minutes. À notre retour, le Président du Conseil (et du Comité) nous annonça que M. Walter Gfeller avait présenté sa démission et que j'étais promu au grade P.5.

    Nous nous sommes rencontrés en sortant de la salle. Je sentais qu'il était soulagé, malgré la triste mine affichée. Maniant l'humour dont il ne s'était pas départi, il me dit « Hein, si vous avez eu votre promotion, c'est un peu grâce à moi... » Je ne pouvais que l'admettre.

    Je garde un souvenir ému de cet homme, qui m'avait pourtant donné quelques sueurs froides.

    Histoire d'une animosité sur fond de querelle sur les formes de protection

    Revenons à mon histoire de la protection des obtentions végétales.

    À son 25e anniveraire, l'UPOV comptait 17 États membres, avec l'Afrique du Sud comme seul pays en développement. Le système de protection fondé sur les principes de la Convention de l'UPOV s'était cependant imposé en pratique comme système efficace – et équilibré.

    Il ne plaisait cependant pas à certains dans le monde des brevets.

    Les pères de la Convention avaient fait le choix de l'établir en marge des conventions relatives à la propriété intellectuelle et, au niveau national, majoritairement dans le cadre des ministères de l'agriculture. Ils avaient toutefois prévu un accord de coopération entre l'UPOV et ce qui étaient alors les BIRPI (devenus OMPI). C'est ainsi que le directeur général est aussi le secrétaire général de l'UPOV (et qu'un certain fonctionnaire de l'UPOV fut longtemps président de l'Association du personnel de l'OMPI...).

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  27. Au-delà des questions d'égo meurtris par une entorse à l'unité organique de la propriété intellectuelle et de l'incompréhension des particularités du domaine des variétés et des semences, il y avait aussi des considérations bassement matérielles.

    Mon collègue Ludwig Baeumer, qui disparut tragiquement le 2 septembre 1998 dans le crash du Swissair 111 au large des côtes du Canada, me disait parfois : « Le problème avec "vous", c'est qu'il n'y a pas d'argent à gagner pour les agents de brevets. »

    En effet, une demande de protection se réduit essentiellement à un formulaire et à l'envoi de matériel végétal pour l'examen. Dans mes jeunes années dans l'organisation, on débattit de l'établissement d'un formulaire harmonisé, et la délégation de la République Fédérale d'Allemagne avait insisté pour qu'il se limite à une page (un recto).

    Les années 1980 étaient marquées par le début du génie génétique. Certains thuriféraires du brevet y virent la possibilité de « réintégrer » la protection des variétés végétales dans le giron du brevet. Les techniques de transgenèse étaient censées être répétables, ce qui faisait sauter une objection fréquente à la « brevetabilité » des variétés. J'ai mis des guillemets car cette brevetabilité, lorsqu'elle était admise, était très anecdotique, controversée et fragile (voir mon « histoire... »).

    Notons incidemment que les variétés végétales, en tant que telles, ne sont guère brevetables aujourd'hui qu'aux États-Unis d'Amérique grâce à quelques contorsions juridiques que la Cour Suprême a admises (Bowman v. Monsanto Co). Et elles le sont devenues parce que le système de protection applicable aux variétés à reproduction sexuée – qui ne fut adopté que le 24 décembre 1970 – n'était pas très efficace (texte actuel).

    Clairement, le génie génétique se traduisait par des produits et des procédés parfaitement brevetables. Des brevets étaient donc susceptible de s'immiscer dans le système des variétés et des semences d'une manière déséquilibrée au détriment des obtenteurs et en perturbant le monde agricole (les craintes subsistent aujourd'hui ou sont brandies par l'activisme). L'UPOV avait identifié les problèmes que cela pouvait poser pour l'efficacité de la filière des variétés et des semences et décidé, à Paris, de réviser la Convention, ce qui fut réalisé le 19 mars 1991.

    Notons aussi incidemment qu'en Europe, d'une part, les lois sur les brevets ont été modifiées, en gros à partir des années 1960 sur la base de travaux antérieurs conduits parallèlement à ceux qui ont mené à la Convention de l'UPOV et en partie par les mêmes experts, pour exclure ou limiter la brevetabilité des variétés végétales et des races animales, en tant que telles, ainsi que des procédés essentiellement biologiques d'obtention de végétaux ou d'animaux (c'est devenu une possibilité dans l'Accord sur les ADPIC de l'OMC). D'autre part, le droit des brevets a été modifié ultérieurement pour incorporer des principes issus de la protection des obtentions végétales (par exemple l'exemption permettant de produire des « semences de ferme » s'applique aussi à un brevet dont les effets subsisteraient dans les semences).

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  28. L'un des thuriféraires des brevets, dont je tairai le nom par charité, sévissait au Max-Planck Institut à Munich. S'agissant de la présente anecdote, c'est lui qui a mis le feux aux poudres dans un article, dont j'ai perdu la trace (et qu'il n'a pas mentionné dans la liste de ses œuvres). L'article a été très mal reçu au 7e étage du 34, chemin des Colombettes à Genève ainsi que, du reste, à d'autres étages...

    Ce monsieur, nouvelle incidente, a qualifié mon « histoire... » de hagiographie, ce dont je lui suis très reconnaissant...

    Si je l'évoque ici, c'est pour une autre raison. Il avait développé une relation – disons – particulière avec Heribert Mast, qui avait critiqué avec vigueur ses thèses sur la soudaine nouvelle brevetabilité des variétés et l'obsolescence quasi programmée du système de protection particulier des obtentions végétales.

    L'UPOV, née en 1961, en pleine amitié franco-allemande – lire : De Gaulle-Adenauer –, a aussi l'allemand comme langue officielle. En l'absence de services de traduction pour cette langue et compte tenu du budget relativement limité, c'était Heribert Mast qui s'accrochait au dictaphone. Et, un jour, il commit le crime absolu de se tromper dans sa traduction, selon M. [censuré]. Vous trouverez dans les œuvres de ce dernier des articles dans lesquels il a pris soin d'ajouter une note en bas de page sur ce scandale allégué, y compris après la mort de Heribert Mast. Comme quoi, on peut être un auteur fécond et reconnu, et être d'une très grande petitesse...

    Des Français à la manœuvre, et la réécriture de l'histoire

    Et la Convention de 1961 ?

    La saga – un peu hagiographique – a débuté en 1956, au congrès de l'ASSINSEL à Semmering, en Autriche. Le congès émit un vœu pressant tendant à l'organisation d'une conférence internationale en vue d'étudier la question de la protection des obtentions végétales sur le plan officiel et, si possible, de fixer les principes qui régiraient cette protection. La France fut pressentie pour l'organisation de cette conférence.

    Bien entendu, c'était du précuit, orchestré par des personnalités tant des autorités en matière de variétés, semences et plants que du milieu des sélectionneurs.

    Une première conférence eut lieu du 7 au 11 mai 1957. Les travaux se sont poursuivis jusqu'à une deuxième conférence qui s'est tenue du 21 novembre au 2 décembre 1961.

    Deux personnages ont joué un rôle important : Bernard Laclavière, administrateur civil au ministère de l'agriculture a été le secrétaire des conférences et réunions ; Jean Bustarret, alors inspecteur général de la recherche agronomique, a été le grand ordonnateur sur le plan technique.

    Jean Bustarret, à la longue carrière, apparaît dans certains ouvrages d'histoire – que je qualifierai de postmoderne – sur les semences et la politique. Ainsi, en restant ici sur le plan général, « Alors que d’autres scientifiques entrent dans la Résistance, les phytogénéticiens choisissent dans leur majorité de prendre les rênes de la recherche agronomique de Vichy. L’exemple de la pomme de terre illustre bien cette politique des semences au service des objectifs de production du régime. » Trop compliqué de comprendre que c'était prioritairement des objectifs d'alimentation... Très utile de rattacher le régime juridique et technique des variétés et des semences, implicitement contesté par ces auteurs, à « Vichy » et de dénigrer ses architectes.

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  29. Mais nous pouvons acquiescer sans mal à l'observation finale de ceci :

    « Après s’être affirmé au sein du dirigisme agricole de Vichy, le projet des ingénieurs-chercheurs phytogénéticiens, qui prennent la direction de l’INRA créé en 1946 (tels Charles Crépin, directeur, et J. Bustarret, futur directeur), rencontre celui des planistes pour considérer la semence comme l’input le plus rapidement perfectible du système productif agricole. »

    Jean Bustarret a joué un rôle éminent sur la durée dans la mise en place d'organismes qui subsistent encore aujourd'hui, le GNIS devenu SEMAE par exemple, et dans la définition des principes scientifiques et techniques régissant le domaine des variétés et des semences.

    Ces historiens que l'on sait adeptes de conceptions hétérodoxes sur les variétés et les semences, maintenant marginales mais en vogue dans les milieux « alternatifs », écrivent aussi :

    « C’est d’ailleurs sous l’égide de J. Bustarret que la Convention de Paris consacre le COV comme instrument international en 1961. Il aura fallu pour cela qu’il fasse accepter aux représentants des pays d’Europe du Nord sa conception fixiste de la variété (et les normes DHS associées) comme étant la seule qui permette une caractérisation suffisante des variétés pour les protéger. »

    Selon les Actes, lors de la première conférence, présidée par M. Henri Ferru (et non M. Jean Bustarret, lequel présidera des groupes de travail ultérieurs),

    « Les délégations se mettent d'accord sur le fait que, pour qu'une variété puisse être protégée, elle doit répondre aux critères suivants :

    – possibilité d'être distinguée, par des caractères précis, de toute autre variété existante ;

    – homogénéité suffisante ;

    – stabilité dans les reproductions successives.

    Si l'on cherchait à appliquer ces trois critères dans les différents pays de telle manière qu'il n'y ait pas de discussion possible, cela conduirait pour l'instant à ne protéger que les lignées pures, les clones et peut-être certains types de variétés Fl.

    Mais, sur la remarque de la Délégation de la Suède, l'ensemble des délégations se montre d'accord pour ne pas limiter en principe la protection à certains types de variétés ; la tâche de la Conférence est de définir ce qu'il y a à protéger; il appartiendra ensuite à des experts d'approfondir les modalités de protection.

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  30. Par ailleurs, l'ensemble des délégations est d'accord pour n'écarter a priori aucun caractère pour juger d'une nouveauté, sous condition qu'il s'agisse de caractères pouvant être définis et contrôlés d'une façon suffisamment précise. »

    L'Acte Final de cette conférence reprend ces points en des termes très similaires à ceux qui figureront dans la Convention.

    Mais Jean Bustarret est coupable – pour les tenants des matériels semenciers hétérogènes et évolutifs – d'avoir joué un grand rôle dans la définition des critères de distinction, d'homogénéité et de stabilité qui définissent une variété (et, protégeable selon la Convention).

    En fait, ces critères, tels que modulés dans la Convention et d'autres textes, sont intrinsèques à la notion de variété. Du reste, des éléments fondamentaux du régime de protection des obtentions végétales figuraient déjà, avec des formulations différentes, dans la Saatgutgesetz, la loi sur la protection des variétés et les semences des plantes cultivées (loi sur les semences) de la République fédérale d'Allemagne du 27 juin 1953.

    Quel fut le rôle de Louise de Vilmorin ?

    Les conférences étaient limitées aux pays de l'Europe de l'Ouest. Bernard Laclavière m'affirmait que c'était par souci d'efficacité.

    Et pour cause ! Les États-Unis d'Amérique avaient adopté en 1930 une loi – le Plant Patent Act – qui, en quatre articles incorporés dans la loi sur les brevets, instituait un régime de protection pour les plantes à multiplication végétative (« asexually reproduced »), à l'exception de la pomme de terre et du topinambour.

    On peut voir dans cette exception une objection à la propriété intellectuelle portant sur les variétés et les semences qui a encore cours de nos jours : pas question d'aménager des « monopoles » dans le domaine de l'alimentation... L'objection est certes mal fondée, mais elle a aussi eu cours dans les pays maintenant dits développés et elle est toujours présente dans le monde en développement (et outrageusement instrumentalisée par l'activisme).

    M. Francis Meilland, grand obtenteur de variétés de roses, avait goûté de ce système, notamment pour la fameuse rose 'Peace' ('Madame A. Meilland') – qui fut offerte aux 49 délégués qui se réunirent à San Francisco en mai 1945 pour constituer l'Organisation des Nations Unies (ONU) – et s'était sans doute employé, par député interposé, à le faire introduire en France.

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  31. Début 1961 a été créé la CIOPORA – Communauté Internatioale des Obtenteurs de plantes Ornementales de Reproduction Asexuée. En préparation de la conférence de novembre-décembre 1961, elle avait fait valoir que la protection des obtentions végétales devait être prévue dans le cadre de la Convention de Paris pour la Protection de la Propriété Industrielle du 20 mars 1883 par le biais d'un arrangement particulier.

    Ce positionnement recoupait une sorte de guerre de territoires : la gestion du système de protection devait-elle aller vers un service du ministère de l'agriculture ou vers l'office des brevets ?

    Chez les futurs usagers du système, l'ASSINSEL était favorable au premier, qui était déjà un interlocuteur, et la CIOPORA au second, au moins pour les espèces et variétés de son ressort, avec l'argument pas très étayé au fond, mais bien développé sur la forme, de la possibilité de faire breveter des variétés dans certains pays.

    Selon le projet de convention, les États membres prenaient l'engagement d'établir un service spécial de la protection des obtentions végétales ou de charger un service déjà existant de cette protection. Cela convenait à l'Italie, qui a choisi la deuxième solution et délivre des brevetti vegetali – des certificats d'obtention végétale ou des plant breeder's rights sous un autre nom.

    Mais...

    La question a finalement été résolue par l'article 2.1) de la Convention de 1961 :

    « Chaque État de l'Union peut reconnaître le droit de l'obtenteur prévu par la présente Convention par l'octroi d'un titre de protection particulier ou d'un brevet. Toutefois, un État de l'Union dont la législation nationale admet la protection sous ces deux formes ne doit prévoir que l'une d'elle pour un même genre ou une même espèce botanique. »

    Il n'y a pas de traces dans les Actes des Conférences sur les débats qui ont mené à cette disposition. Bernard Laclavière avait été particulièrement taiseux sur le sujet. Le plus précis (quoique...) que l'on puisse trouver est de Heribert Mast – qui avait participé à la Conférence de 1961 – dans un exposé lors d'un symposium de l'UPOV d'octobre 1984 (deuxième partie ici).

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  32. Sa raison d'être avait été oubliée – ou occultée – en 1975, lorsqu'on a commencé la révision qui devait aboutir à l'Acte du 23 octobre 1978 de la Convention – révision dont l'objectif principal avait été de permettre aux États-Unis d'Amérique d'adhérer à l'UPOV sans avoir à bouleverser leur étonnant système juridique – et qu'un fringant jeune homme a proposé une interprétation audacieuse qui aura joué un rôle important dans les querelles avec les partisans du brevet. Mais ça, ce sera pour une autre fois.

    Je n'ai compris que bien plus tard : on s'étripait, en quelque sorte, en France et on avait envisagé un double système administratif !

    M. René Royon, secrétaire général de la CIOPORA, m'avait raconté une anecdote dont je n'avais pas saisi la portée.

    Afin de faire émerger une solution au problème français, André de Vilmorin avait convié les protagonistes à une soirée à Verrières-le-Buisson. Bernard Laclavière et Guillaume Finiss, le directeur de l'Institut National de la Propriété Industrielle, devaient trouver une solution.

    Mais au grand dam de Bernard Laclavière, Guillaume Finiss a passé la soirée à musarder avec Louise de Vilmorin.

    Il s'ensuit que la célèbre femme de lettres a peut-être laissé, à son insu, une trace dans la Convention...

    Épilogue

    La controverse a dû perdurer. Hôte des conférences qui ont mené à la Convention, la France se devait d'être le premier pays à la ratifier. Il ne sera que le cinquième, ayant déposé son instrument de ratification le 3 octobre 1971.

    La possibilité de le faire a du attendre la loi n° 70-489 du 11 juin 1970 relative à la protection des obtentions végétales (le régime de protection est maintenant incorporé dans le Code de la Propriété Intellectuelle).

    Et Bernard Laclavière ne fut pas au bout de ses peines. Son œuvre fut littéralement charcutée dans la procédure législative par, m'a-t-on dit, un professeur de droit dont j'ai oublié le nom (Jean Foyer ?), lequel avait décrété que ce texte n'était pas conforme aux canons du droit de la propriété intellectuelle.

    Voici ce qu'était devenue la définition du droit de l'obtenteur :

    « Art. 3. — Toute obtention végétale peut faire l'objet d'un titre appelé « certificat d'obtention végétale », qui confère à son titulaire un droit exclusif à produire, à introduire sur le territoire où la présente loi est applicable, à vendre ou à offrir en vente tout ou partie de la plante, ou tous éléments de reproduction ou de multiplication végétative de la variété considérée et des variétés qui en sont issues par hybridation lorsque leur reproduction exige l'emploi répété de la variété initiale. Dans les conditions prévues à l'article 39 ci-dessous, les dispositions de l'alinéa précédent seront rendues progressivement applicables aux différentes espèces végétales en fonction de l'évolution des connaissances scientifiques et des moyens de contrôle. En même temps, seront déterminés pour chacune d'elles les éléments de la plante sur lesquels porte le droit de l'obtenteur. »

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  33. La dernière phrase a permis de réduire par des décrets, foncièrement contestables, la portée d'un droit qui n'admettait les « semences de ferme », ni même la reproduction dans un cadre privé, à des fins non commerciales.

    Et, pendant des années, la France a contribué à la vérification de la conformité à la Convention des législations des États candidats à l'adhésion à l'UPOV...

    La condition de nouveauté selon la Convention de 1961 (article 6.1)b)

    Ce que le législateur français en a fait

    https://seppi.over-blog.com/2022/12/il-y-a-61-ans-et-quelques-jours-naissait-la-convention-internationale-pour-la-protection-des-obtentions-vegetales.html

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    1. Attention, il y a - peut-être - une différence entre les laboratoire OGM d'hier et ceux d'aujourd'hui. Aux vues de ce qui s'est passé pour les expérimentations géniques d'essais (frauduleusement et criminellement appelées 'vaccins') où la composition des flacons injectables s’avéraient contenir des nano-particules d'oxyde de graphène, il peut en être de même pour les semences !
      C-à-d que, les personnes piquées peuvent être suivies par satellites (via téléphone portable ou demain grâce à la 5G sans téléphone puisque le corps humain sera lui-même un téléphone !), il peut en être de même pour les semences !
      C-à-d aussi qu'elles peuvent être contrôlées voire éliminées par ondes !

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  34. La fabrication du ciment

    Réintroduire le béton au cœur du ciment
    Qu'est-ce que le ciment ? Comment est-il fabriqué ?

    Le ciment est fabriqué en montant en température jusqu’à 1 450 ° C, un mélange défini et finement broyé de calcaire, d'argile et de sable dans un four rotatif. Sous l’effet de la chaleur, la farine issue de ce mélange se transforme en clinker.
    Le clinker sortant du four est refroidi, puis finement broyé pour produire la poudre que nous appelons ciment. Les différents types de ciment sont ensuite obtenus par ajout de composants minéraux supplémentaires comme des cendres de centrales thermiques, du laitier de haut fourneau, des fillers calcaires ou encore de pouzzolanes naturelles ou artificielles.

    Ciment ou chaux : quelle différence ?

    La chaux provient de la cuisson de roches calcaire dans des fours verticaux jusqu’à calcination à une température comprise entre 900°C et 1100°C. La décarbonatation permet d’obtenir la chaux vive qui, après refroidissement et passage dans un hydrateur, devient de la chaux éteinte.

    La fabrication du ciment, un process complexe
    L'extraction : Les matières premières sont extraites de carrières à ciel ouvert par abattage ou ripage.

    Le concassage : Les matériaux passent dans un concasseur pour les réduire à une taille inférieure à 80 mm.

    La préhomogénéisation : Les matériaux sont disposés en couches horizontales superposées dans un hall puis repris verticalement pour obtenir un mélange homogène.

    Le séchage et le broyage : Les matières premières sont séchées et broyées finement dans des broyeurs à boulets ou des broyeurs à meules verticaux.

    La cuisson : obtention du clinker : Elle se fait dans un four rotatif dont la température avoisine les 1450 ° C. Sous l'effet de la chaleur, la farine se transforme en clinker.

    Du clinker au ciment : Pour obtenir un ciment aux propriétés hydrauliques actives, le clinker doit être également broyé très finement dans des broyeurs à boulets. C'est pendant le broyage que l'on ajoute le gypse, indispensable à la régulation de la prise du ciment. On obtient alors le ciment Portland.

    https://www.ciments-calcia.fr/fr/implantations-contacts/fabrication-ciment#:~:text=Le%20ciment%20est%20fabriqué%20en,mélange%20se%20transforme%20en%20clinker.

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    1. (...) Le ciment est fabriqué en montant en température jusqu’à 1 450 ° C (...)

      Soyons CERTAINS qu'après l'interdiction des engrais arrivera celle du... ciment (avec des éoliennes et panneaux solaires... HAHAHAHA !).

      - Où Trouve-t-on le clinker ?

      Constituant du ciment obtenu par calcination d'un mélange d'acide silicique d'alumine, d'oxyde de fer et de chaux. Moulu puis additivé avec des laitiers de hauts-fourneaux par exemple, le clinker sert à fabriquer le ciment, entrant lui-même dans la liste des constituants du béton.

      https://www.lafarge.fr/fabrication-du-ciment

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  35. La fabrication et la composition du ciment


    Le ciment est un liant hydraulique, c’est-à-dire que mélangé à l’eau il forme une pâte fait prise et durcit (propriétés hydrauliques). Il est utilisé sous forme de poudre pour confectionner du béton ou du mortier.

    - voir schéma sur site -

    Les ciments courants sont élaborés à partir d’un mélange d’environ 80% de calcaire et 20% d’argile, mélange qui est progressivement chauffé à une température voisine de 1450°C, puis brusquement refroidi. Au cours de ces opérations, s’enchaînent plusieurs réactions chimiques. Il en résulte le clinker qui, mélangé avec du gypse et éventuellement avec d’autres produits, puis finement broyé, donne le ciment.

    LA FABRICATION DU CIMENT

    Les différentes étapes de la fabrication du ciment.

    Voici les détails des différentes étapes de la fabrication du ciment :

    Extraction
    L’extraction consiste pour le calcaire, à abattre la roche à l’explosif, dans des carrières à ciel ouvert, de façon à la fragmenter en blocs qui sont chargés ensuite dans des dumpers pour alimenter des concasseurs.

    Alors que l’argile, beaucoup plus meuble, est exploitée au moyen d’excavateurs ou de roues-pelles avant d’être transportée par camions.

    Concassage
    Les matériaux extraits des carrières (roches calcaires et argile) présentent des granulométries grossières allant jusqu’au m3.

    Le concassage, qui est effectué le plus souvent sur les lieux mêmes de l’extraction, a pour but d’en limiter la granulométrie à 50, voire 100 mm au maximum. Les concasseurs utilisés à cette fin peuvent être fixes ou mobiles.

    Préparation de la matière première
    La matière première du ciment, qui est un mélange de calcaire et d’argile, est appelée « cru » ou « farine ».

    La préparation du cru au cours de laquelle on réalise le mélange homogène du calcaire et de l’argile dans des proportions définies en fonction de leurs compositions chimiques particulières, mais toujours proches du rapport 80 de calcaire pour 20 d’argile, peut être réalisée suivant différents procédés : par voie sèche, par voie humide, par voie semi-sèche ou bien par voie semi-humide.

    La préparation du cru par voie sèche, est la plus utilisée en France. Elle comporte les phases suivantes :

    Préhomogénéisation : cette phase qui a pour but de réaliser un mélange préliminaire, consiste à déposer les matériaux constitutifs du cru en couches successives, de faible épaisseur, formant le « tas de préhomogénéisation ».
    Broyage-séchage : repris à l’aide d’une roue-pelle, le mélange précédent est envoyé à la station de broyage afin d’être séché et broyé en une poudre de grains inférieurs à 160 microns.
    Séparation : cette phase consiste à renvoyer au broyeur les particules insuffisamment broyées et à récupérer les fines contenues dans les gaz.
    Homogénéisation : c’est au cours de cette phase que grâce à un brassage pneumatique ou mécanique vigoureux, peut être obtenu un produit parfaitement homogène, de caractéristiques chimiques uniformes, apte à être cuit et donner une bonne qualité du ciment.

    - voir schéma sur site -

    préhomogénéisation du cimentHall de préhomogénéisation du cru.

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  36. La cuisson
    Le cru est ensuite cuit dans un four rotatif légèrement incliné dont les dimensions sont de l’ordre de 5m de diamètre et de 80 à 100m de longueur.

    Le cru est introduit dans un four pour y être cuit à une température comprise entre 1400 et 1500°C. La cuisson, qui génère des émissions de gaz carbonique, permet la transformation du cru en clinker.

    four de cuisson du ciment - Matière en fusion à l’intérieur d’un four de cimenterie:

    - voir photo sur site -

    Le cycle du traitement comporte les phases suivantes :

    Le préchauffage qui s’effectue dans un échangeur de chaleur situé à l’amont du four (tour de préchauffage), les gaz chauds provenant du four y brassant la farine à contre-courant ;
    La décomposition des argiles qui se situe au-dessus de 500°C ;
    La décarbonatation des calcaires qui s’effectue à 950°C dans la partie médiane du four dont les températures sont comprises entre 550 et 1000°C ;
    La formation du clinker ou clinkérisation à 1450°C qui s’effectue en partie aval du four près du brûleur (zone de clinkérisation).
    A la fin de la cuisson, le clinker se présente sous la forme de granules de la taille d’un pois ou d’une noix.

    four de cimenterie - Four rotatif de cimenterie.

    - voir photo sur site -

    Le refroidissement
    Cette opération a pour but d’abaisser la température du clinker qui est de l’ordre de 1200 à 1450°C à la sortie du four à environ 50/250°C suivant les types de refroidisseurs.

    Le broyage
    Le broyage est réalisé en continu dans des broyeurs alimentés à partir des stocks de clinker et des différents constituants et ajouts.

    Le broyage a pour objectif, d’une part de réduire les granules de clinker en poudre, d’autre part de procéder à l’ajout de gypse (dont le rôle est de réguler la prise), ainsi qu’à celui des éventuels autres constituants (filler calcaire, laitier, cendres…), ce qui permet d’obtenir les différents types de ciments normalisés.

    broyeur ciment - Broyeur à boulets de cimenterie.

    - voir photo sur site -

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  37. Stockage, ensachage et expédition

    A partir de la sortie du broyeur, le ciment est transporté vers des silos de stockage, pour être soit ensaché (sac de 25 kg ou 35 kg) soit expédié en vrac.

    L’ensachage s’effectue dans des sacs en papier kraft à l’aide de machines capables de remplir 2000 à 4000 sacs par heure.

    La livraison en vrac est assuré par camions citernes, wagons ou péniches.

    la fabrication du cimentLes grandes étapes de la fabrication du ciment.

    - voir schéma sur site -

    LA COMPOSITION DU CIMENT

    Voici les constituants du ciment :

    Le clinker Portland
    Le principal constituant des ciments est le clinker. Il est constitué de silicates de calcium (C3S et C2S) et d’aluminates de calcium (C3A et C4AF).

    Les autres constituants
    L’ajout d’autres constituants permet d’obtenir les différents types de ciments.
    Ce sont essentiellement du laitier de haut fourneau, des cendres volantes, des calcaires, des fumées de silice, des fillers, du sulfate de calcium (gypse).

    Lorsque leur teneur en masse excède 5 % ce sont des constituants principaux, sinon ils sont appelés constituants secondaires.

    LES DIFFÉRENTS TYPES DE CIMENTS COURANTS

    Selon que des constituants, autres que le gypse, sont ou non ajoutés au clinker lors des opérations de fabrication, on obtient les différents types de ciments définis par la norme ciment (norme NF EN 197-1).

    Voici les différents types de ciments courants utilisables pour le béton armé :

    Le ciment Portland : CEM I
    Il contient au moins 95% de clinker et au plus 5 % de constituants secondaires.
    Le ciment Portland composé : CEM II/A ou B
    Il contient au moins 65 % de clinker et au plus 35 % d’autres constituants : laitier de haut fourneau, fumée de silice, pouzzolane, cendres volantes, calcaires, constituants secondaires.
    Le ciment de haut fourneau :
    CEM III/A ou B : contient entre 36 et 80 % de laitier et 20 à 64 % de clinker.
    CEM III/C : contient au moins 81 % de laitier et 5 à 19 % de clinker.
    Le ciment pouzzolanique : CEM IV/A ou B
    Il contient 45 à 89 % de clinker et 11 à 55% de pouzzolanes. Il n’est pas présent en France.
    Le ciment composé : CEM V/A ou B
    Il contient 20 à 64 % de clinker, 18 à 49% de laitier et 18 à 49% de cendres volantes ou de pouzzolanes.

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  38. Autres ciments :

    Ciment blanc : les ciments blancs sont des ciments Portland de composition chimique très proche de celle des ciments gris. Leur blancheur provient d’une très faible teneur en oxydes métalliques (fer, manganèse, chrome). Leur fabrication demande la sélection de matières premières très pures.
    Ciment à maçonner : ce ciment présente les mêmes éléments actifs que le ciment classique Portland, des propriétés et comportements analogues, mais des résistances moins élevées.
    Ciment prompt (ciment naturel prompt) : ce ciment à prise rapide et à durcissement rapide, résulte de la cuisson à température modérée d’un calcaire argileux, suivie d’un broyage très fin.
    Ciment alumineux fondu : ce ciment est obtenu par fusion d’un mélange de bauxite et de calcaire. Ce ciment durcissant rapidement, permet l’obtention d’une résistance élevée en quelques heures. Il présente également un bon comportement à la chaleur et aux milieux agressifs.
    Ciment pour travaux à la mer (PM, prise mer).
    Ciment pour travaux à haute teneur en sulfates (ES).

    https://www.toutsurlebeton.fr/le-ba-ba-du-beton/le-ciment-composition-et-fabrication/

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  39. Comment modifier les gènes des maîtres manipulateurs de la nature


    par Aliyah Kovner, Laboratoire national Lawrence Berkeley
    5 DÉCEMBRE 2022


    Comparaison de l'activité anti-phage de LbuCas13a à travers la phylogénie du phage d'E. coli dsDNA. a, représentation graphique en réseau des phages E. coli et de leurs parents. Les nœuds représentent des génomes de phages qui sont reliés par des bords s'ils partagent une similarité significative telle que déterminée par vContact2 (similarité des protéines). Les nœuds sont ombrés en rouge s'ils sont classés comme un phage E. coli et en bleu s'ils ne partagent que des similitudes. Les nœuds sont ombrés en noir s'ils ont été évalués pour leur sensibilité à LbuCas13a. b, expériences EOP pour Cas13a conçues pour cibler un transcrit précoce ou tardif. Les valeurs EOP représentent la moyenne de trois répliques biologiques pour un seul crRNA par rapport à un crRNA de contrôle négatif ciblant la DP. Crédit : Nature Microbiologie (2022). DOI : 10.1038/s41564-022-01258-x
    CRISPR, la technologie d'édition de gènes lauréate du prix Nobel, est sur le point d'avoir à nouveau un impact profond sur les domaines de la microbiologie et de la médecine.

    - voir croquis sur site -

    Une équipe dirigée par la pionnière de CRISPR Jennifer Doudna et sa collaboratrice de longue date Jill Banfield a développé un outil intelligent pour éditer les génomes de virus infectant les bactéries appelés bactériophages en utilisant une forme rare de CRISPR. La capacité de concevoir facilement des phages conçus sur mesure - qui a longtemps échappé à la communauté des chercheurs - pourrait aider les chercheurs à contrôler les microbiomes sans antibiotiques ni produits chimiques agressifs, et à traiter les infections dangereuses résistantes aux médicaments. Un article décrivant le travail a été récemment publié dans Nature Microbiology.

    "Les bactériophages font partie des entités biologiques les plus abondantes et les plus diverses sur Terre. Contrairement aux approches précédentes, cette stratégie d'édition va à l'encontre de l'énorme diversité génétique des bactériophages", a déclaré le premier auteur Benjamin Adler, chercheur postdoctoral au laboratoire de Doudna. "Il y a tellement de directions passionnantes ici - la découverte est littéralement à portée de main."

    Les bactériophages, également appelés simplement phages, insèrent leur matériel génétique dans les cellules bactériennes à l'aide d'un appareil semblable à une seringue, puis détournent la machinerie de production de protéines de leurs hôtes afin de se reproduire, tuant généralement les bactéries dans le processus. (Ils sont inoffensifs pour les autres organismes, y compris nous, les humains, même si les images de microscopie électronique ont révélé qu'ils ressemblent à de sinistres vaisseaux spatiaux extraterrestres.)

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  40. CRISPR-Cas est un type de mécanisme de défense immunitaire que de nombreuses bactéries et archées utilisent contre les phages. Un système CRISPR-Cas se compose de courts extraits d'ARN qui sont complémentaires aux séquences des gènes du phage, permettant au microbe de reconnaître quand du matériel génétique invasif a été inséré, et des enzymes en forme de ciseaux qui neutralisent les gènes du phage en les coupant en morceaux inoffensifs, après avoir été guidé en place par l'ARN.

    Au cours des millénaires, la bataille évolutive perpétuelle entre l'attaque des phages et la défense bactérienne a forcé les phages à se spécialiser. Il y a beaucoup de microbes, donc il y a aussi beaucoup de phages, chacun avec des adaptations uniques. Cette diversité étonnante a rendu difficile l'édition des phages, notamment en les rendant résistants à de nombreuses formes de CRISPR, c'est pourquoi le système le plus couramment utilisé - CRISPR-Cas9 - ne fonctionne pas pour cette application.

    "Les phages ont de nombreuses façons d'échapper aux défenses, allant des anti-CRISPR à la simple réparation de leur propre ADN", a déclaré Adler. "Ainsi, dans un sens, les adaptations codées dans les génomes des phages qui les rendent si doués pour manipuler les microbes sont exactement la même raison pour laquelle il a été si difficile de développer un outil polyvalent pour éditer leurs génomes."

    Les chefs de projet Doudna et Banfield ont développé ensemble de nombreux outils basés sur CRISPR depuis leur première collaboration sur une première enquête sur CRISPR en 2008. Ce travail - réalisé au Lawrence Berkeley National Laboratory (Berkeley Lab) - a été cité par le comité du prix Nobel lorsque Doudna et son autre collaboratrice, Emmanuelle Charpentier, a reçu le prix en 2020.

    L'équipe de Doudna et Banfield composée de chercheurs de Berkeley Lab et de l'UC Berkeley étudiait les propriétés d'une forme rare de CRISPR appelée CRISPR-Cas13 (dérivé d'une bactérie couramment présente dans la bouche humaine) lorsqu'ils ont découvert que cette version du système de défense agissait contre un vaste gamme de phages.

    La puissance de lutte contre les phages de CRISPR-Cas13 était inattendue étant donné le peu de microbes qui l'utilisent, a expliqué Adler. Les scientifiques ont été doublement surpris car les phages qu'il a vaincus lors des tests infectent tous à l'aide d'ADN double brin, mais le système CRISPR-Cas13 ne cible et ne coupe que l'ARN viral simple brin.

    Comme d'autres types de virus, certains phages ont des génomes à base d'ADN et certains ont des génomes à base d'ARN. Cependant, tous les virus connus utilisent l'ARN pour exprimer leurs gènes. Le système CRISPR-Cas13 a neutralisé efficacement neuf phages à ADN différents qui infectent tous les souches d'E. coli, mais qui n'ont presque aucune similitude entre leurs génomes.

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  41. Selon le co-auteur et expert en phages Vivek Mutalik, scientifique du personnel du domaine des biosciences du laboratoire de Berkeley, ces résultats indiquent que le système CRISPR peut se défendre contre divers phages à base d'ADN en ciblant leur ARN après qu'il a été converti à partir de l'ADN par la propre bactérie. enzymes avant la traduction des protéines.

    Ensuite, l'équipe a démontré que le système peut être utilisé pour modifier les génomes des phages plutôt que de simplement les hacher de manière défensive.

    Tout d'abord, ils ont créé des segments d'ADN composés de la séquence de phages qu'ils souhaitaient créer, flanqués de séquences de phages natives, et les ont placés dans les bactéries cibles du phage. Lorsque les phages ont infecté les microbes chargés d'ADN, un petit pourcentage des phages se reproduisant à l'intérieur des microbes ont absorbé l'ADN altéré et l'ont incorporé dans leurs génomes à la place de la séquence d'origine.

    Cette étape est une technique d'édition d'ADN de longue date appelée recombinaison homologue. Le problème vieux de plusieurs décennies dans la recherche sur les phages est que bien que cette étape, l'édition réelle du génome du phage, fonctionne très bien, isoler et répliquer les phages avec la séquence éditée à partir du plus grand pool de phages normaux est très délicat.

    C'est là qu'intervient le CRISPR-Cas13. À la deuxième étape, les scientifiques ont conçu une autre souche de microbe hôte pour contenir un système CRISPR-Cas13 qui détecte et se défend contre la séquence normale du génome du phage. Lorsque les phages fabriqués à la première étape ont été exposés aux hôtes de deuxième tour, les phages avec la séquence d'origine ont été vaincus par le système de défense CRISPR, mais le petit nombre de phages édités ont pu l'éviter. Ils ont survécu et se sont reproduits.

    Des expériences avec trois phages E. coli non apparentés ont montré un taux de réussite stupéfiant : plus de 99 % des phages produits dans les processus en deux étapes contenaient les modifications, qui allaient d'énormes suppressions multigéniques jusqu'à des remplacements précis d'un seul. acide aminé.

    "À mon avis, ce travail sur l'ingénierie des phages est l'une des principales étapes de la biologie des phages", a déclaré Mutalik. "Alors que les phages ont un impact sur l'écologie microbienne, l'évolution, la dynamique des populations et la virulence, l'ingénierie transparente des bactéries et de leurs phages a de profondes implications pour la science fondamentale, mais a également le potentiel de faire une réelle différence dans tous les aspects de la bioéconomie. En plus de l'humain santé, cette capacité d'ingénierie des phages aura un impact sur tout, de la biofabrication et de l'agriculture à la production alimentaire."

    Forts de leurs premiers résultats, les scientifiques travaillent actuellement à étendre le système CRISPR pour l'utiliser sur plus de types de phages, en commençant par ceux qui ont un impact sur les communautés microbiennes du sol. Ils l'utilisent également comme un outil pour explorer les mystères génétiques au sein des génomes des phages. Qui sait quels autres outils et technologies étonnants peuvent être inspirés par le butin de la guerre microscopique entre bactéries et virus ?

    https://phys.org/news/2022-12-genes-nature-master.html

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  42. Nouvelle technique pour fabriquer des molécules complexes pour les antibiotiques et les médicaments antifongiques


    5 DÉCEMBRE 2022
    par l'Université de Bristol


    - voir croquis sur site -

    Le bahamaolide A est un produit naturel polykétide doté d'une puissante activité antifongique, qui a été isolé à partir de bactéries cultivées à partir d'un échantillon de sédiment prélevé à North Cat Cay aux Bahamas et qui a maintenant été synthétisé pour la première fois en laboratoire de chimie.

    Les scientifiques ont inventé une technique pionnière pour construire des molécules découvertes dans des sédiments rares des Bahamas avec le potentiel d'aider à traiter les maladies et les infections

    Les scientifiques ont créé un moyen beaucoup plus rapide de fabriquer certaines molécules complexes, qui sont largement utilisées par les produits pharmaceutiques pour les antibiotiques et les médicaments antifongiques.

    La première découverte du genre par des chimistes de l'Université de Bristol a le potentiel d'accélérer la production de ces médicaments, les rendant moins chers et plus accessibles.

    La percée, publiée dans Nature Chemistry, marque l'aboutissement d'un projet de recherche de cinq ans qui a finalement craqué comment reconstruire en laboratoire une molécule particulièrement complexe, de la famille de molécules connues sous le nom de polycétides.

    Auteur principal Sheenagh Aiken, titulaire d'un doctorat. étudiant à l'école de chimie de l'université lorsque les travaux ont été achevés, a déclaré : « C'est une découverte passionnante, qui pourrait apporter des avantages importants à l'industrie pharmaceutique et à la santé publique.

    "Nous avons choisi ce polykétide spécifique car il est l'un des plus difficiles à travailler et à manipuler. Nous avons maintenant trouvé un moyen de le fabriquer plus rapidement en laboratoire, cela devrait faciliter l'application de la technique à d'autres avec des implications tout aussi importantes. ."

    Les polykétides sont des produits naturels trouvés dans une variété d'endroits, y compris les bactéries, les éponges de mer et les sédiments. Les composés ne sont souvent présents qu'en petites quantités, mais ils ont de puissantes propriétés médicinales que l'industrie pharmaceutique a utilisées pour développer une large gamme de médicaments. Environ un cinquième de tous les produits pharmaceutiques sont dérivés de polycétides.

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  43. L'équipe de recherche a travaillé sur un polycétide appelé Bahamaolide A, qui a acquis son nom car il provient de bactéries cultivées à partir d'un sédiment marin à North Cat Cay aux Bahamas.

    En utilisant les méthodes existantes, il faudrait normalement plus de 20 étapes différentes pour le construire en laboratoire. Les chercheurs ont trouvé une nouvelle façon améliorée de combiner les éléments constitutifs de la molécule afin qu'elle puisse être fabriquée en seulement 14 étapes.

    Sheenagh a déclaré: "La technique imite la nature en couplant des blocs de construction et en utilisant des catalyseurs pour ajouter et modifier des groupes fonctionnels dans un processus comme une chaîne de montage. Cette approche hautement contrôlée et prévisible a le potentiel de rendre la fabrication de molécules sophistiquées plus efficace."

    Le professeur Varinder Aggarwal, de l'Université de Bristol, qui a dirigé la recherche, a ajouté : « En raison de leur activité biologique hautement spécifique et puissante ainsi que de leur complexité structurelle, les produits naturels polycétides sont des cibles attrayantes dans la recherche sur la synthèse chimique depuis plus de 50 ans. stratégie différente de ce que d'autres ont fait auparavant, nous avons réussi à développer un changement radical d'efficacité pour cette importante classe de molécules."

    https://phys.org/news/2022-12-technique-complex-molecules-antibiotics-anti-fungal.html

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  44. La surprenante pyramide sociale du Kazakhstan


    Par Jean-Baptiste Giraud
    le 5 décembre 2022 à 13h00


    Avec un taux de chômage de 4,9 % selon la Banque Mondiale, le Kazakhstan est quasiment en situation de plein emploi.

    À rebours des clichés sur la pauvreté et la grisaille dans les anciennes républiques du bloc soviétique, il émerge au Kazakhstan une classe moyenne ultra éduquée et ultra connectée, plus proche de Paris et de Los Angeles que de Moscou ou Pékin. Une élévation du niveau où rapidité rime avec aussi avec inégalités.

    SI Tim Cook visitait Astana ou Almaty demain, respectivement capitale politique et capitale économique du Kazakhstan, il aurait l’impression de ne pas avoir quitté Cupertino, en Californie, où se trouve le campus d’Apple.

    Ici, l’iPhone est roi. Entre les mains de la concierge de l’hôtel, du serveur du restaurant, ou de l’interprète, c’est toujours, et même uniquement l’iPhone 14 Pro que l’on trouve, aisément reconnaissable grâce à ses trois objectifs cerclés de métal. Un appareil dont le prix démarre à 1500 dollars ! Dans une station-service de la périphérie d’Astana, c’est une Apple Watch que porte la caissière, non loin, là encore, d’un iPhone de dernière génération. Notre interprète n’est pas étonnée : sa montre Swarovski a pris la place aujourd’hui de .. son Apple Watch. Elle exhibe ses Airpods pro, chahutés par du maquillage Dior dans un sac de la même marque. « J’ai aussi des Louboutin à la maison ! » s’exclame-t-elle, fièrement. Quand on voit la couche de neige sur les trottoirs, on a du mal à l’imaginer déambuler en talons hauts mais c’est ainsi. Au Kazakhstan, l’apparence compte énormément : les signes extérieurs de richesse qu’incarnent les marques de luxe françaises ou high-tech américaines sont incontournables.

    Au Kazakhstan, Apple, symbole de luxe, est roi

    Kazakhstan - AstanaDans les - très nombreux – centres commerciaux kazakhstanais, le high-tech déborde des étals, entre modèles originaux et contrefaçons plus vraies que nature. La Chine est toute proche, et nombreux sont les modèles « sortis d’usine » imitent parfaitement les produits de la marque à la pomme. Seul moyen de distinguer les deux, le prix évidemment. Ce qui n’empêche pas la classe moyenne kazakhstanaise d’acheter en masse des produits Apple, contrefaits ou non.

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  45. Car partout dans les deux grandes villes du pays, les icônes du luxe occidental sont omniprésentes. Pas une marque de parfum ou de vêtements ne manque à l’appel, toutes ont leur flagship. Mais elles sont aussi proposées à la vente officiellement ou officieusement dans d’autres boutiques, dans les longues et nombreuses rues commerçantes d’Almaty ainsi que dans les immenses galeries marchandes, à Astana, météo oblige.

    Des restaurants à perte de vue à Astana et Almaty

    Mélangés à ces très nombreuses boutiques, des restaurants à perte de vue : si l’on peut manger coréen chinois ou géorgien au Kazakhstan, on peut aussi diner allemand dans un weinstube, italien, comme à Rome ou à Venise, et bien sûr, manger et boire français un peu partout. Mireille Mathieu ou Lara Fabian sont de vraies stars locales. On diffuse leurs chansons, elles donnent des concerts.

    Kazakhstan AstanaÀ ce tableau du Kazakhstan des villes, occidentalisées, ajoutons le marché automobile, très surprenant. Dans ce pays qui compte 19 millions d’habitants, il s’est vendu 1,1 million d’automobiles sur 12 mois glissants. Dans le même temps, en France, pays qui compte 67,5 millions d’habitants et 41 millions d’automobiles il s’en est vendu… moins du double ! Résultat des courses, 99 % des voitures croisées en ville (dans des bouchons dignes des métropoles européennes) ou stationnées dans les grandes avenues sont neuves ou quasi. Japonaises et coréenness se taillent la part du lion (Toyota Land Cruiser en tête), laissant des miettes aux allemandes Audi, Mercedes et BMW pour l’essentiel. Parfois, au coin d’une rue, on tombe sur une Lada Niva, mais de toute beauté, à peine sortie d’une usine russe. Il faut vraiment bien chercher pour repérer une Lada jigouli (copie de la Fiat 124) dans le trafic, ou encore un mythique Boukhanka.

    Le contraste avec le Kazakhstan rural est saisissant

    Sitôt sorti des grandes villes et de leurs banlieues, le contraste est saisissant. C’est un tout autre pays qui s’offre alors à nos yeux. Le modèle occidental, omniprésent, est comme balayé. En réalité, il n’est jamais sorti de la ville et des aéroports qui les jouxtent ! Dans la steppe kazakhstanaise, c’est la planification soviétique qui prend le dessus. Fini les 4x3 et les publicités lumineuses tapageuses. Villes et villages sont bâtis sur le même modèle, immeubles d’habitations, bâtiments administratifs et écoles sont en tous points identiques. Pour le coup, les Lada ont la part belle, au milieu de 4x4 et berlines asiatiques nettement moins rutilants mais toujours vaillants. Qui n’ont rien à craindre, c’est important, de la qualité des chaussées. On cherche des trous sans les trouver. Et les chasse-neiges ne manquent pas.

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  46. Kazakhstan

    En visitant les bureaux de votes ruraux du Kazakhstan, on est frappé par le rôle central joué par l’école et l’éducation en général dans le pays. Professeurs et directrices d’écoles sont fiers de la réussite de leurs anciens élèves, parfois partis à l’étranger, en Europe ou aux Etats-Unis, plus rarement, en Russie. On comprend surtout que l’école peut tout, et en particulier offrir un avenir brillant au petit écolier d’un village de 200 habitants, pourvu qu’il se donne la peine de bien travailler. Les slogans sur les murs (héritage soviétique) incitent au sport ou à l’apprentissage des mathématiques.

    Le Kazakhstan en situation de plein emploi

    Mais en discutant avec les habitants, on comprend aussi que dans ces contrées reculées, l’État peut tout, et l’État doit tout. Rien d’étonnant à ce que le taux de chômage soit inférieur à 5 % selon les statistiques de la Banque Mondiale, (et à 2,4 % pour le chômage de longue durée). Le Kazakhstan connaît en réalité une situation de quasi plein emploi.

    Simplement, le pays est comme coupé en deux, avec deux pyramides sociales juxtaposées et non superposées. D’un côté, un Kazakhstan des villes, occidentalisé, profitant à plein des loyers bon marché, de l’énergie gratuite, et des emplois publics comme privés d’autant mieux rémunérés que les charges sont faibles, moitié moindres qu’en France. En ville, tout un chacun, même le serveur, est déjà allé en Europe, parfois plusieurs fois.

    De l’autre, un Kazakhstan des campagnes, qui a beaucoup souffert de l’effondrement de l’Union Soviétique (le chômage a grimpé en flèche dans les années 90 pour atteindre près de 15% début 2000, avant de redescendre lentement). La manne pétrolière et gazière a permis au nouvel État de reprendre la main, en relançant les services -et les emplois – publics – pour leur faire atteindre leur optimum. Dans le même temps, les pensions servies permettent aux ruraux retraités de vivre sans se soucier de rien. Pendant que des millions, peut-être, des dizaines de millions de Français auront froid cet hiver, au Kazakhstan, Nadhedja, une veuve retraitée de 75 ans, enfournera deux pelletées de charbon dans son vieux poêle sans rechigner. La tonne lui coûte 20 €, le chauffage, pour tout l’hiver, 60… Et sa vieille maison l’abritera bien encore du vent froid de la steppe jusqu’à sa mort.

    https://www.economiematin.fr/kazakhstan-economie

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    1. Le Kazakhstan, pays d'Asie centrale et ancienne république soviétique, s'étend de la mer Caspienne à l'ouest aux montagnes de l'Altaï à sa frontière orientale avec la Chine et la Russie.

      Superficie : 2,725 millions km² (France: Superficie : 643 801 km²)
      Population : 19 millions (2021)

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  47. Des coups de feu sur deux sous-stations NC plongent des dizaines de milliers de personnes dans l'obscurité et le froid


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 05 DÉCEMBRE 2022 - 12:55


    Après que deux sous-stations électriques de Caroline du Nord ont essuyé des tirs samedi, des dizaines de milliers de clients sont sans électricité. Les pannes devraient durer jusqu'à jeudi, selon Duke Energy.

    Les attaques jumelles ont eu lieu peu après 19 heures samedi dans le comté de Moore, une zone rurale à environ 90 miles à l'est de Charlotte. La région est populaire parmi les retraités et abrite la Mecque du golf de Pinehurst.

    Alors que les températures devaient chuter à 30 degrés, plus de 35 000 clients étaient toujours sans électricité tard dimanche soir, selon poweroutage.us. C'est 56% des clients du comté. Pendant ce temps, un directeur de la ville de Southern Pines a déclaré au News & Observer que la panne avait déjà causé plusieurs accidents, dont une collision de quatre véhicules qui en a envoyé quatre à l'hôpital avec des blessures mineures.

    L'état d'urgence a été déclaré, et avec lui, un couvre-feu dans tout le comté de 21 heures à 5 heures du matin. Le couvre-feu devrait initialement durer jusqu'à 17 heures le vendredi 4 décembre. "C'est une situation très grave" et le couvre-feu est nécessaire "pour protéger nos citoyens et protéger les entreprises de notre comté", a déclaré le shérif du comté de Moore, Ronnie Fields, lors d'une presse du dimanche. conférence. Les écoles seront fermées au moins lundi.

    Après que les sous-stations ont été déconnectées, les équipes d'intervention ont constaté "d'importants dégâts" et "des preuves sur les lieux ont indiqué que des armes à feu avaient été utilisées pour désactiver l'équipement", a déclaré Fields.

    Lorsqu'on lui a demandé si l'attaque semblait destinée à couper le pouvoir du comté, Fields a déclaré que les auteurs "savaient exactement ce qu'ils faisaient". Il semble qu'au moins une porte d'une sous-station ait été démolie par celui qui a perpétré l'attaque, avec un poteau de support épais cassé au niveau du sol.

    "Aucun groupe n'est intervenu pour reconnaître ou accepter que ce sont eux qui l'ont fait", a déclaré Fields. "Nous examinons toutes les pistes."

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  48. Il y a de nombreuses spéculations selon lesquelles l'attaque visait à couper l'alimentation d'un spectacle de dragsters controversé. La semaine dernière, les organisateurs d'une émission "Downtown Divas" du samedi soir dans la ville endormie du comté de Moore, Southern Pines, ont affirmé avoir reçu de violentes menaces.

    Les écoles chrétiennes locales avaient exprimé leur opposition à l'événement. Dans une lettre aux parents exhortant l'activisme à arrêter le spectacle, les administrateurs de la Calvary Christian School ont déclaré: "Les forces LGBTQ arrivent à Southern Pines et elles en ont après nos enfants... c'est leur public cible pour colporter leur abomination."

    Pour atténuer la controverse, les organisateurs ont fixé l'âge minimum de présence à 18 ans. La police a érigé des barricades et une cinquantaine de manifestants et un certain nombre de contre-manifestants se sont rassemblés près du théâtre.

    Animé par "Naomi Dix" de "Durham's House of Coxx", l'émission devait commencer à 19 heures, à peu près à la même heure que les attentats. C'était en cours lorsque le courant du théâtre s'est éteint.

    Les artistes ont brièvement continué – chantant a cappella et éclairés par des téléphones portables dans ce que l'organisateur de l'événement a appelé "un beau moment" – avant que les responsables de l'événement ne réalisent l'ampleur de la panne et n'annulent le reste du spectacle.

    Après la panne, une opposante à l'émission, Emily Grace Rainey, a posté sur Facebook "Le courant est coupé dans le comté de Moore et je sais pourquoi". Plus tard, elle a écrit qu'elle était désolée d'avoir fait perdre le temps des policiers qui l'ont interrogée sur son commentaire. "Je leur ai dit que Dieu travaillait de manière mystérieuse et qu'il était responsable de la panne. J'en ai profité pour leur parler du spectacle de dragsters immoral et des blasphèmes criés par ses partisans."

    Un militant et écrivain trans est allé jusqu'à accuser des organisations spécifiques d'avoir mené l'attaque :

    Interrogé sur la spéculation sur le spectacle de dragsters, le shérif Fields a déclaré qu'il n'était pas au courant d'un lien. "Est-ce possible ? Oui, tout est possible, mais nous n'avons rien pu lier au spectacle de dragsters."

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  49. Le bureau du shérif a coordonné une sécurité supplémentaire 24 heures sur 24 dans les sous-stations du comté ainsi que dans les entreprises. Le FBI participe à l'enquête.

    Lors de la conférence de presse de dimanche, le porte-parole de Duke Energy, Jeff Brooks, a déclaré que l'attaque avait endommagé "plusieurs équipements dans les sous-stations. .. Contrairement peut-être à une tempête, où vous pouvez rediriger l'électricité ailleurs, ce n'était pas une option dans ce cas, donc la réparation a Dans de nombreux cas, certains de ces équipements devront être remplacés. »

    Gerardo Anicero se réchauffe avec un feu alors qu'il regarde les équipes d'énergie se précipiter pour rétablir le courant dans une sous-station qui a essuyé des coups de feu (Reuters via VOA)
    "Nous envisageons une réparation assez sophistiquée avec un équipement assez volumineux … et nous voulons donc que les citoyens … soient prêts à ce qu'il s'agisse d'une restauration de plusieurs jours pour la plupart des clients, pouvant s'étendre jusqu'à jeudi, " a ajouté Brooks.

    Les autorités n'ont fourni aucun détail supplémentaire, comme le type d'arme(s) à feu utilisée(s), le nombre estimé de coups tirés sur l'équipement ou le temps qui s'est écoulé entre la mise hors ligne des deux stations. Interrogé pour plus d'informations, Fields a déclaré qu'il ne voulait pas divulguer d'informations susceptibles de compromettre l'enquête.

    Le fait que de simples tirs d'armes légères puissent provoquer une perte de puissance aussi étendue et durable devrait servir de rappel pour améliorer votre préparation à la catastrophe.

    - voir carte sur site :

    https://www.zerohedge.com/political/gunfire-two-nc-substations-plunges-tens-thousands-darkness-and-cold

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  50. Les types de cybercriminalité les plus coûteux


    CYBERCRIMINALITÉ
    par Katharina Buchholz,
    23 mars 2022


    Selon un rapport publié hier par le FBI, les pertes dues à la cybercriminalité ont considérablement augmenté en 2021. Les pertes - qui se situent principalement aux États-Unis mais ont été collectées dans le monde entier - sont estimées à 6,9 milliards de dollars l'an dernier, contre 4,2 milliards de dollars en 2020. .

    Le crime le plus coûteux enregistré par le FBI était la compromission des e-mails professionnels et la compromission des e-mails personnels, qui ciblent les entreprises et les particuliers qui effectuent des virements électroniques en pénétrant dans leurs e-mails. En 2021, près de 2,4 milliards de dollars ont ainsi été perdus.

    Le rapport a été publié dans la foulée des avertissements américains concernant une augmentation attendue des cyberattaques russes en représailles aux sanctions imposées au pays à la suite de son invasion de l'Ukraine. Le président américain Joe Biden a averti lundi les entreprises que leurs vulnérabilités pourraient être exploitées par des agents russes. Les autres cybercrimes coûteux dont les entreprises sont au centre sont les violations de données personnelles et les violations de données d'entreprise, qui se produisent lorsque des criminels volent ou divulguent les données personnelles d'individus ou d'entreprises précédemment stockées dans un emplacement sécurisé.

    Le gouvernement américain a également mis en garde contre d'éventuelles cyberattaques russes contre des infrastructures telles que le réseau électrique, les usines de traitement de l'eau ou les hôpitaux.

    Les cybercrimes ciblant des individus étaient également très coûteux aux États-Unis et dans le monde, avec des escroqueries à l'investissement, à la romance, à l'immobilier et au support technique portant un prix combiné de plus de 3 milliards de dollars. La fraude à l'investissement était également la catégorie de cybercriminalité à la croissance la plus rapide par rapport à 2020, devenant 333% plus coûteuse, suivie des violations de données personnelles et des escroqueries au support technique.

    Sur toutes les victimes enregistrées par le FBI, 59 % se trouvaient aux États-Unis, 38 % au Royaume-Uni et 3 % ailleurs.

    - voir graph sur site -

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  51. Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

    La cybercriminalité est définie par Cyber ​​Crime Magazine comme "l'endommagement et la destruction de données, le vol d'argent, la perte de productivité, le vol de propriété intellectuelle, le vol de données personnelles et financières, le détournement de fonds, la fraude, la perturbation post-attaque du cours normal des affaires, la enquête, restauration et suppression des données et des systèmes piratés, et atteinte à la réputation ».

    Alors que de plus en plus de personnes se connectent en ligne, que ce soit pour le travail ou pour leur vie personnelle, Anna Fleck de Statista note qu'il existe de plus en plus d'opportunités potentielles à exploiter pour les cybercriminels. Dans le même temps, les techniques des attaquants sont de plus en plus avancées, avec plus d'outils disponibles pour aider les escrocs. La pandémie de coronavirus a vu un changement particulier dans les cyberattaques, comme l’expliquent les analystes Outlook de Statista :

    "La crise du COVID-19 a conduit de nombreuses organisations à faire face à davantage de cyberattaques en raison de la vulnérabilité de la sécurité du travail à distance ainsi que du passage à des environnements informatiques virtualisés, tels que l'infrastructure, les données et le réseau de cloud computing."

    En savoir plus sur les cyberattaques les plus coûteuses ici.

    https://www.statista.com/chart/27097/most-expensive-types-of-cyber-crime-us/

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  52. Étude : La flambée des prix du carburant pourrait tuer plus d'Européens cet hiver que la guerre en Ukraine


    lundi 05 décembre 2022
    par : Belle Carter


    (Natural News) Une étude récente menée par le portail d'information britannique The Economist a conclu que la flambée des prix du carburant en Europe pourrait tuer plus de personnes pendant l'hiver que le conflit en cours entre la Russie et l'Ukraine.

    Les prix élevés et la diminution de l'approvisionnement en carburant peuvent être attribués aux sanctions économiques imposées par l'Occident à la Russie en raison de son invasion de l'Ukraine.

    Avant le conflit, 40 % de la consommation totale de gaz de l'Union européenne provenait de la Russie. En réponse à la guerre et afin de réduire la dépendance au gaz russe, l'Ukraine et la Pologne ont fermé certains pipelines qui acheminent le gaz de Russie vers l'Europe occidentale.

    Le prix moyen du gaz aujourd'hui est 2,5 fois plus élevé que celui de la période entre 2000 et 2019 et presque le double pour l'électricité. Alors que le monde entre dans l'hiver, le nombre de morts devrait augmenter en Europe et aux États-Unis, où le nombre de décès est environ 20% plus élevé en moyenne.

    The Economist a construit un modèle statistique pour calculer l'impact des prix élevés de l'essence sur le taux de mortalité élevé possible. Global Research a rapporté : "Outre le prix de l'énergie, il y a trois autres facteurs qui causent le nombre de décès supplémentaires : le plus important est la rigueur de l'hiver, en plus de cela, la sévérité de la saison de la grippe (qui est en partie déterminée par le froid) et, enfin, la compensation des gouvernements aux ménages pour absorber les hausses de prix.

    Selon l'étude, si les prix de l'énergie restent aux niveaux actuels, environ 147 000 personnes supplémentaires en Europe mourraient au cours d'un hiver typique. Avec des températures douces, le nombre tombera à 79 000. Dans une saison très froide, en utilisant l'hiver le plus froid pour chaque pays depuis 2000, la surmortalité supplémentaire s'élève à 185 000.

    Comparé au nombre de militaires des deux camps qui sont morts pendant la guerre (25 000 à 30 000) plus les 6 500 civils ukrainiens qui ont été tués, le total est toujours inférieur au meilleur scénario du modèle d'étude.

    Selon la diplomatie moderne, les sanctions se sont retournées contre les économies occidentales. L'inflation atteignant des niveaux record jamais vus depuis des décennies, de plus en plus de personnes sont désormais confrontées au choix de mettre de la nourriture sur la table cet hiver ou de chauffer leur maison.

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  53. Kiev se prépare pour le "pire hiver de tous les temps" au milieu du chaos et de l'effondrement de l'énergie

    Les Ukrainiens se préparent maintenant à l'hiver le plus froid et le plus sombre de leur vie alors que l'infrastructure énergétique du pays s'effondre au milieu de la guerre en cours avec la Russie.

    Selon l'Associated Press, la capitale ukrainienne, Kyiv et d'autres grandes villes se sont considérablement détériorées à la suite d'attaques de missiles sur le réseau électrique à partir de novembre. Ukrenergo, l'opérateur de réseau public, a indiqué que 40 % de la population souffrait des dommages causés à au moins 15 centres énergétiques majeurs et que « des milliers de kilomètres de lignes à haute tension clés ne fonctionnent pas » dans tout le pays. (Lire : les Ukrainiens se préparent pour le PIRE HIVER de leur vie alors que des pannes d'électricité de plusieurs jours se profilent.)

    Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a également mis en garde contre une éventuelle panne d'électricité et a appelé à la résilience de ses électeurs. "Pire scénario. En fait, je n'aime pas parler de cela, mais je dois être prêt si nous n'avons pas d'électricité, de panne d'électricité, d'eau, de chauffage, de services et de communication », a-t-il déclaré à AP.

    Pendant ce temps, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que l'hiver menacerait la vie de millions de personnes en Ukraine, les températures devant atteindre moins quatre degrés Fahrenheit dans certaines parties du pays au cours des prochains mois.

    "En termes simples, cet hiver sera une question de survie", a déclaré le Dr Hans Henri Kluge, directeur régional de l'OMS pour l'Europe, dans un communiqué. « Les maternités ont besoin d'incubateurs. Les banques de sang ont besoin de réfrigérateurs. Les lits de soins intensifs ont besoin de ventilateurs. Et tous nécessitent de l'énergie.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également appelé son peuple à faire tout son possible pour économiser l'énergie, en particulier aux heures de pointe. En novembre, il a déclaré qu'un quart de la population d'environ 10 millions de personnes était sans électricité.

    L'OMS a déclaré qu'en plus de l'énorme déplacement de personnes en Ukraine et du mouvement de réfugiés vers d'autres pays, deux à trois millions de personnes supplémentaires pourraient quitter leur foyer à la recherche de chaleur et de sécurité.

    Visitez EnergySupply.news pour plus d'informations sur la diminution de l'alimentation électrique et la flambée des prix du gaz en Europe.

    Regardez la vidéo ci-dessous qui parle des dégâts colossaux des attaques de missiles sur le réseau électrique ukrainien.

    Cette vidéo provient de la chaîne NewsClips sur Brighteon.com.

    Plus d'histoires liées :

    L'Ukraine est aux prises avec des coupures de courant à l'approche de l'hiver.

    Les Américains devraient s'attendre à une hausse des prix du diesel et à une baisse de l'offre à l'approche de l'hiver.

    Zelensky accuse la Russie de transformer l'hiver en arme de destruction massive.

    L'Allemagne se prépare à des "livraisons d'urgence en espèces" avant la panne d'électricité prévue en hiver.

    La moitié des centrales nucléaires françaises sont hors ligne à l'approche de l'hiver sombre.

    Sources include:

    GlobalResearch.ca
    Economist.com
    ModernDiplomacy.eu
    APNews.com
    NBCNews.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-12-05-soaring-fuel-prices-could-kill-more-europeans.html

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