- ENTREE de SECOURS -



jeudi 15 décembre 2022

La fusion nucléaire ou comment sortir l’humanité de sa geôle énergétique

Le succès des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory est un tournant décisif dans l’histoire de la fusion nucléaire.


Philippe Charlez

le 15 décembre 2022


Les chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory ont réussi à provoquer une fusion nucléaire contrôlée libérant 2,5 Megajoules de chaleur pour seulement 2,1 Megajoules d’énergie apportée. C’est la première fois qu’une expérience de fusion nucléaire permet de produire davantage d’énergie qu’elle n’en consomme.

Si la fission nucléaire utilisée aujourd’hui dans les réacteurs industriels consiste à casser un gros atome fissile (en l’occurrence de l’uranium), en revanche la fusion combine deux atomes légers pour produire un atome plus lourd tout en libérant des neutrons. La réaction thermonucléaire la plus simple est la fusion de deux isotopes de l’hydrogène : le deutérium et le tritium. Elle dégage énormément d’énergie, produit un neutron ainsi qu’un déchet inerte non radioactif : l’hélium.

Simple en apparence, le processus est pourtant infiniment complexe à mettre en œuvre. S’il est relativement facile pour un neutron non chargé électriquement de s’introduire dans un élément fissile, le rapprochement des noyaux positifs de deux atomes, fussent-ils légers, est soumis à des forces gigantesques de répulsion électrique. Vaincre ces forces requiert des énergies cinétiques considérables ce qui, en termes d’agitation thermique, se traduit par des températures colossales. Ainsi fonctionne notre Soleil : son cœur est un immense réacteur thermonucléaire fusionnant l’hydrogène à une température de 15 millions de degrés.

Dans ces conditions extrêmes, la matière ne reste ni solide ni liquide ni gazeuse. La très haute température arrache les électrons à la matière et la transforme en une « soupe » fortement conductrice, une sorte de quatrième état appelé « plasma ». Les plasmas représentent plus de 99 % de la matière de l’univers. En revanche, compte tenu des conditions de pression et de température, les plasmas n’apparaissent sur Terre qu’au cours de certaines manifestations météorologiques (foudre, aurores boréales).

Malgré les températures extrêmes, la probabilité que deux noyaux se percutent et fusionnent reste faible. Elle s’accroît avec la température mais aussi avec la densité de noyaux présents. Ainsi dans le cœur du Soleil où cette densité est immense, la température requise est de 15 millions de degrés. En revanche sur Terre, dans un réacteur thermonucléaire où cette densité est bien inférieure, la fusion nécessite des températures comprises entre… 100 et 200 millions de degrés.

Les tokamaks pour atteindre la fusion nucléaire

Atteindre ces températures extrêmes n’est pas le seul enjeu de la fusion.

Il faut aussi confiner le plasma pour l’empêcher d’entrer en contact avec les matériaux (principalement l’acier) constituant le réacteur. La solution se nomme « Tokamak ». Son design fût conçu dans les années 1950 par le célèbre dissident russe Andrei Sakharov.

Un Tokamak est une enceinte métallique sous vide soumise à un champ magnétique très intense généré par des bobines supraconductrices installées autour du réacteur. Ce « bouclier magnétique », maintient le plasma fortement conducteur dans un espace limité suffisamment éloigné de tout élément solide et notamment des parois de l’enceinte. En revanche, les neutrons libérés par la réaction thermonucléaire sont électriquement neutres et donc insensibles au champ magnétique. Ils peuvent s’extraire du plasma, traverser le vide, venir percuter la paroi métallique à grande vitesse et provoquer son échauffement. La chaleur récupérée à l’extérieur de l’enceinte est alors utilisée pour produire de l’électricité via un cycle vapeur classique.

Pour atteindre la température de 150 millions de degrés, différentes sources de chaleur sont utilisées. Lors de la formation du plasma, le déplacement des électrons provoque un effet Joule permettant d’atteindre des températures de l’ordre de dix millions de degrés. Le complément est fourni par des ondes électromagnétiques semblables à celles d’un gigantesque four à micro-ondes.

Comparé à ses « confrères énergétiques », la fusion nucléaire coche toutes les cases de l’énergie parfaite : elle est pilotable et n’émet ni gaz carbonique ni déchets radioactifs. Par ailleurs la disponibilité en combustibles serait assurée pour plusieurs dizaines de milliers d’années : réserves de deutérium quasi illimitées dans l’eau de mer, tritium aisément produit à partir de lithium. Enfin, un dysfonctionnement du réacteur arrête immédiatement le processus. La fusion élimine donc les trois externalités négatives de la fission : pas de déchet radioactif, risque d’accident majeur supprimé et problème de démantèlement réduit à sa plus simple expression.

De nombreux projets expérimentaux de fusion ont cours dans le monde (US, UK, Chine). Mais, le plus important est installé à Cadarache dans la vallée de la Durance et porte le nom d’ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor). Regroupant les grands de ce monde (Union européenne, Japon, Russie, États-Unis, Chine, Corée du Sud et Inde), il vise à construire le plus grand Tokamak de l’histoire.

Le succès des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory est un tournant décisif dans l’histoire de la fusion nucléaire. Si les résultats se confirment, elle pourrait arriver à maturité industrielle dans quelques décennies. Elle libérerait pour quelques millénaires l’humanité de sa geôle énergétique, pérenniserait la société de croissance et renverrait aux oubliettes collapsologues et décroissantistes.

Il ne tient qu’aux hommes politiques de transférer une partie des sommes colossales aujourd’hui investies dans les ENR (5000 milliards de dollars depuis 15 ans pour produire un peu plus de 10 % de l’électricité mondiale) vers la fusion pour accélérer le processus.

https://www.contrepoints.org/2022/12/15/445904-la-fusion-nucleaire-ou-comment-sortir-lhumanite-de-sa-geole-energetique

60 commentaires:

  1. Climat : n’enterrons pas trop vite les hautes capacités de l’esprit humain

    Il n’est qu’un seul ingrédient indispensable au développement harmonieux de l’Homme dans la nature et cet ingrédient s’appelle liberté. Liberté d’inventer, de créer, d’imaginer et d’expérimenter.


    Nathalie MP Meyer
    le 15 décembre 2022


    Je vous ai déjà parlé de mes conversations déprimantes sur le climat et la démocratie. En voici une troisième qui s’est tenue samedi dernier : mon interlocuteur, ingénieur, admet volontiers que la Terre a déjà connu des évolutions climatiques d’ampleur mais il considère que le contexte actuel des émissions anthropiques de gaz carbonique va provoquer un changement à la fois si dramatique et si rapide, plus rapide que jamais auparavant, que l’Homme sera incapable de mettre en œuvre son génie technologique dans les temps pour s’adapter à la nouvelle donne.

    D’où, hélas, la nécessité d’adopter au plus vite des mesures strictes de limitation des émissions de gaz à effet de serre ; d’où, hélas, la nécessité de rogner un peu sur les libertés publiques. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’il en vient à juger souhaitable de revenir sur les acquis démocratiques des deux cent cinquante dernières années, mais nécessité fait loi. Quand l’avenir qui se profile à brève échéance est si sombre – guerres à répétition, migrations massives, luttes à mort pour l’eau et les autres ressources – il n’est plus temps de faire les délicats sur les libertés individuelles.

    L’espoir de la fusion thermonucléaire

    La conversation se porte alors sur l’énergie nucléaire et plus spécifiquement sur les espoirs qu’on peut mettre dans la fusion thermonucléaire – laquelle est l’objet de vastes travaux de recherches, notamment le programme international ITER de Cadarache en France et le programme américain du laboratoire national Lawrence Livermore basé en Californie.

    Le problème, me dit mon interlocuteur, c’est que pour l’instant, l’énergie consommée est supérieure à l’énergie produite. Gênant. De ce fait, il est exclu d’imaginer la moindre mise en œuvre concrète avant un siècle au moins, et encore, seulement si les recherches aboutissent et à ce moment-là, il sera trop tard.

    Coïncidence à peine croyable (qui a motivé cet article), trois jours après cette conversation, le laboratoire Livermore a annoncé avoir réussi à produire par fusion nucléaire expérimentale plus d’énergie qu’il n’en a consommé pour obtenir ce résultat :

    Excellente nouvelle, car la fusion nucléaire qui consiste à reproduire à notre échelle ce qui se passe au cœur du Soleil, possède de nombreux avantages appréciables par rapport à la technologie de la fission utilisée actuellement pour produire de l’électricité. Les déchets, peu nombreux, sont faiblement radioactifs ; pas de haute activité et vie longue (HAVL) parmi eux. Et surtout, du point de vue de la gestion des incidents, la fusion entraîne des réactions qui s’effondrent si elles ne sont pas entretenues, c’est-à-dire s’arrêtent net en cas de problème, au contraire de la fission qui peut devenir critique (et exploser).

    Oh, bien sûr, il y a encore loin de la coupe aux lèvres. Le rendement énergétique obtenu reste faible et rien ne permet pour l’instant d’envisager une application industrielle fiable et durable à court terme. De l’avis même des chercheurs du laboratoire Livermore, les défis à relever restent énormes. Première étape indispensable, reproduire l’expérience. À ce propos, il n’est pas interdit de penser que cette annonce a aussi pour objectif de relancer l’intérêt pour la fusion et de faire affluer en conséquence les financements nécessaires pour la suite.

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  2. Mais est-il vraiment nécessaire de faire grise mine d’entrée de jeu ?

    À lire les comptes rendus de certains médias, on a la triste impression que cette avancée technique les dérange, à tel point qu’ils font tout pour en minimiser l’impact, histoire d’éteindre immédiatement tout espoir de trouver des solutions d’adaptation au changement climatique.

    On devine chez certains comme une sorte de joie maléfique à expliquer que « cette très vieille idée […] ne sera de toute façon pas mûre pour aider à lutter contre le réchauffement climatique » ; ou ailleurs que « la perspective d’une centrale électrique dérivée d’un tel dispositif reste, elle, complètement fantasmatique ».

    Circulez, il n’y a rien à voir.

    Dans cet état d’esprit, tout se passe comme s’il existait un dogme infranchissable sur le réchauffement climatique : rien, jamais, ne nous permettra de nous adapter. La seule solution s’appelle décroissance à marche forcée impliquant limitation des déplacements, limitations de l’habitat, limitation des consommations agricoles, limitation des consommations industrielles, limitation démographique. Une pure perspective de pauvreté obligatoire, sans aucune liberté pour chercher à améliorer nos conditions de vie.

    Les prophètes de malheur s’en défendent mais l’aboutissement de leur pessimisme est invariablement un autoritarisme. Rappelons-nous par exemple ce que disait Aurélien Barrau, astrophysicien et star hexagonale du catastrophisme écologique au journal Le Point le 17 juin 2019 :

    J’exécrerais évidemment l’avènement d’une dictature mais si on continue à dire que chacun peut faire ce qu’il veut, on oublie le commun.

    Si cette phrase signifie quelque chose, c’est qu’il existerait des circonstances – gravissimes, bien sûr, et jamais vues depuis la nuit des temps, naturellement – qui pourraient justifier l’avènement d’une dictature.

    Or, il n’est qu’un seul ingrédient absolument indispensable au développement harmonieux de l’Homme dans la nature et cet ingrédient s’appelle liberté. Liberté d’inventer, de créer, d’imaginer et d’expérimenter à foison.

    Sur la fusion nucléaire comme sur de multiples autres sujets tels que la santé ou les déplacements, gardons l’esprit ouvert plutôt que de nous engouffrer tête baissée dans des décisions purement politiques qui reviennent à figer l’état de la science sans aucune base scientifique ou technologique (choix du tout-électrique en Europe, par exemple).

    La posture perpétuellement pessimiste n’est pas plus raisonnable que l’optimisme béat invétéré. Entre les deux, l’Homme a démontré depuis les débuts de son existence sur la Terre qu’il était largement doté d’un judicieux mélange de prudence nécessaire et d’audace indispensable pour s’adapter à son milieu et améliorer sa vie. Il a même montré depuis une bonne cinquantaine d’années qu’il était conscient des soins à apporter à son environnement.

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  3. Aussi, n’enterrons pas trop vite les hautes capacités de l’esprit humain. Après tout, c’est bien un pas en avant qui vient d’être fait en fusion nucléaire.

    Pour plus d’informations sur la fusion nucléaire au cœur du Soleil, je suggère la lecture de Dans la courbure de l’univers (15 février 2016).

    https://www.contrepoints.org/2022/12/15/445975-climat-nenterrons-pas-trop-vite-les-hautes-capacites-de-lesprit-humain

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    1. Parler du 'réchauffement climatique' (Global Warming) sans vouloir ou pouvoir l'expiicationner cela dénote un déséquilibre en QI. Car après tout il eut été bienveillant d'apporter d'entrée quelques sciences explicatives sur le fait que la Terre se réchauffe, se refroidit, se réchauffe et se refroidit actuellement (voir les températures relevées sur le plan mondial et non 'chez soi'). Et pourquoi y a t-il autant de serre dans le monde alors que le climat se 'réchaufferait' ! Hahaha !
      Donc là déjà avec cette entrée en matière on connaît à qui on a à faire. Puis, il ne faut pas oublier de dire que l'émetteur de gaz s'appelle 'le magma' et que sa combustion de masse ferrique incandescente produit continuellement tous les gaz de notre atmosphère où ils s'y recyclent immédiatement (sans quoi la vie ne serait même pas apparue sur Terre !).
      Puis, comme il faut une raison pour parler d'énergie, on peut donc développer que la capacité calorifique dépend du combustible employé. Par exemple:

      CAPACITÉ CALORIFIQUE DES COMBUSTIBLES

      Charbon...........................13-30 Mj/kg
      Feu de bois.......................16 Mj/kg
      Gaz naturel......................39 MJ/m3
      Pétrole brut......................45-46 MJ/kg
      Uranium (réacteur REP) : 500 000 Mj/kg

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  4. La fusion fonctionne, mais utilise un budget de supernova pour créer un mini soleil pendant une fraction de seconde


    Par Jo Nova
    December 15th, 2022


    Les réacteurs à fusion seront un jour le summum de "l'énergie libre", mais à en juger par les dernières nouvelles des moments du Saint Graal, ce ne sera pas bientôt. La manne d'énergie que tout le monde veut n'allait jamais venir en capturant des photons du soleil avec un réseau photovoltaïque d'un million de kilomètres carrés, mais en recréant la source de ces photons ici sur Terre. C'est l'énergie libérée si nous pouvons faire claquer deux atomes ensemble et les faire fusionner, ce qui nécessite des températures et des pressions extrêmes (un peu comme le soleil) et le faire de manière efficace, fiable et des millions de fois par jour.

    Lors de la dernière ronde d'informations sur le nucléaire, la mini-expérience solaire au Lawrence Livermore National Laboratory de Californie a restitué un peu plus d'énergie que celle qui a été directement injectée, ce qui semble très excitant, mais les coûts totaux systémiques et l'énergie utilisée pour "faire de ce moment" une réalité sont en jeu. une catégorie Supernova à eux seuls.

    MISE À JOUR : Juste après la publication de cet article de blog, des nouvelles sont sorties d'une nouvelle expérience il y a à peine dix jours :

    Le National Ignition Facility (NIF) des États-Unis a annoncé avoir utilisé avec succès un laser à 192 faisceaux pour transformer une infime quantité d'hydrogène en suffisamment d'énergie pour alimenter environ 15 à 20 bouilloires. Cela signifie que - pour la première fois - les scientifiques ont pu générer plus de puissance que les lasers mis dans l'expérience. — Bbc

    Le 5 décembre 2022, la National Ignition Facility a tiré une pastille de carburant avec 2 millions de joules d'énergie laser - environ la quantité d'énergie nécessaire pour faire fonctionner un sèche-cheveux pendant 15 minutes - le tout contenu en quelques milliardièmes de seconde. Cela a déclenché une réaction de fusion qui a libéré 3 millions de joules. Il s'agit d'un gain d'environ 1,5, battant le record précédent d'un gain de 0,7 réalisé par l'installation en août 2021. — The Conversation

    Les nouveaux chiffres sont légèrement meilleurs que ceux publiés la semaine dernière. C'est le même laboratoire. Le gain énergétique semble s'être amélioré de 20 % à 50 %.

    Art Berman nous donne un résumé de la description de Javier Blas sur la « percée » de la fusion.
    1. L'expérience a duré une fraction de seconde.

    2. Il a libéré 2,5 MJ [maintenant 3,15 MJ] contre 2,1 MJ d'énergie [in]. Mais les lasers consomment environ 330 MJ pour se recharger.

    3. Les lasers ne peuvent tirer qu'une fois par jour.

    David Whitehouse, NetZeroWatch est également sceptique :

    " C'est devenu une sorte de mauvaise blague au sein de la communauté scientifique que la fusion est toujours à des décennies. "

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  5. L'annonce elle-même est un casse-tête et a donné l'impression d'être une bonne nouvelle indispensable à annoncer. En réalité, bien que les expériences auxquelles il est fait référence aient eu lieu il y a quelques mois, les résultats « révolutionnaires » ont été rapportés il y a un an, l'avancée majeure étant publiée dans le Journal Nature en 2014. Par une analyse, 2,05 MJ d'énergie pompée dans la pastille ont produit 3,15 MJ d'énergie. Cela n'inclut pas les 322 MJ nécessaires pour faire fonctionner les 192 lasers. Donc, l'histoire n'était pas une véritable percée, juste une avancée. Dans tout développement commercial de cette technique laser, des millions de pastilles de combustible seraient nécessaires pour chaque réacteur par an. À l'heure actuelle, ils sont faits sur mesure et coûtent près d'un million de dollars chacun.

    Quelques magnitudes d'inefficacités à parcourir :
    Javier Blas, chroniqueur sur l'énergie et les matières premières chez Bloomberg, donne quelques détails sur le nombre d'années de travail supplémentaires qui pourraient être nécessaires ici :

    Si elle est confirmée, la percée est assez importante, plaçant le monde dans le domaine de «l'allumage par fusion», et peut-être à l'avenir dans une réaction de fusion soutenue et contrôlée. Soutenir est un mot clé là-bas. L'expérience en cours a duré une fraction de seconde.

    Il y a quelques mises en garde supplémentaires. [Comme] ce que signifie l'énergie nette ? Les lasers utilisés par le laboratoire Lawrence Livermore sont extrêmement inefficaces, donc bien que l'expérience ait produit une énergie nette par rapport à ce que le laser a fourni, les lasers ont consommé BEAUCOUP plus avant de se charger. L'expérience a libéré 2,5 mégajoules contre 2,1 MJ d'énergie laser. Mais en raison d'inefficacités, les lasers consomment environ 330 MJ pour se charger, l'énergie étant stockée dans 3 840 condensateurs haute tension pendant 60 secondes avant d'être libérée dans une rafale de 400 microsecondes. Voir « Dynamiser les Lazers ».

    Même avec ces mises en garde, l'expérience est une percée scientifique massive - mais ne pensez pas que vous êtes sur le point de profiter d'une énergie gratuite et propre demain. Ou l'année prochaine. Ou dans 20 ans ou peut-être même 50 ans. La commercialité est loin, très loin. Si jamais.

    De nombreux obstacles subsistent. Par exemple, les lasers actuels utilisés dans l'expérience ne peuvent tirer, au mieux, qu'**une fois par jour**. Pour des raisons commerciales, ils devront tirer plusieurs fois **par seconde**.

    La bonne nouvelle pour les pays disposant de réserves de charbon thermique est donc qu'ils ont encore quelques décennies pour tout déterrer et le brûler pendant que cela vaut quelque chose.

    Comme le dit le commentateur RickWill : Ils ont dépensé 3,5 milliards de dollars pour produire la puissance de chauffage de 10 grammes de charbon
    (Encore une fois, les chiffres de la semaine dernière)

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  6. Ils ont dépensé 3,5 milliards de dollars sur le réacteur pour obtenir un gain de 0,4 MJ. Assez pour vaporiser 100 grammes d'eau. Soit l'équivalent de 10 grammes de charbon. Les pas de bébé me viennent à l'esprit. La puissance était cependant impressionnante. Il semble que le laser soit évalué à 1PW. La production électrique totale de la civilisation est en moyenne de 0,003 PW. Ainsi, le laser n'aurait pas besoin de se déclencher souvent pour obtenir une puissance de sortie décente. Mais ensuite, cela n'a produit qu'un gain [de] 20 %. Il faudrait donc 5 fois la génération interne à celle envoyée.

    Je suppose qu'ils disent que ces réactions peuvent faire de gros gains une fois que les conditions sont réunies, mais 3,5 milliards de dollars pour produire ce que vous obtenez avec un demi-centime de charbon suggèrent que c'est encore une grande montagne à gravir. Peut-être dans 30 ans. Juste au moment où le dernier des démonisateurs de gaz carbonique purs et durs s'en va

    h/t to John Connor II, DD and Bill in AZ, and RickWill.

    https://joannenova.com.au/2022/12/fusion-works-but-uses-a-supernova-budget-to-make-a-mini-sun-for-a-fraction-of-a-second/#more-88357

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  7. Le gouvernement et les médias blâment le changement climatique pour la flambée des prix des légumes


    Mercredi 14 décembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Le Bureau of Labor Statistics (BLS) des États-Unis affirme que les légumes coûtent 38% plus cher aux Américains cette année par rapport à l'année dernière. La cause? Le réchauffement climatique, selon les médias et les sources gouvernementales.

    La corruption de Wall Street et la banque centrale privée n'ont apparemment rien à voir avec la situation économique en spirale de l'Amérique. Non, la véritable cause est un climat en constante évolution, qui ne peut être résolu que si les gens arrêtent de manger de la viande et de conduire des véhicules à essence.

    Bloomberg a rapporté que l'inflation des produits continuait de monter en flèche à cause de la « sécheresse et des tempêtes » qui détruisaient les récoltes. Des États comme l'Arizona et la Californie ont connu peu de pluie, nous dit-on, tandis que d'autres États producteurs de cultures ont été inondés.

    "Il n'y a tout simplement pas assez d'eau pour faire pousser tout ce que nous cultivons normalement", a déclaré Don Cameron, président du California State Board of Food and Agriculture.

    Selon les données du BLS, les Américains ont payé 38,1 % de plus pour les légumes frais et secs en novembre que le mois précédent. (Connexe : en octobre, les prix des produits agricoles avaient déjà augmenté de plus de 40 % depuis le début de l'année.)

    « Les prix des œufs de poule ; viandes; volaille en conserve, cuite, fumée ou préparée; et les produits du tabac ont également augmenté », a déclaré l'agence. « À l'inverse, l'indice de l'essence a chuté de 6,0 %. Les prix du carburant diesel, du gaz naturel résidentiel et des produits chimiques organiques de base primaires ont également diminué.

    La Californie, actuellement en période de sécheresse, produit la plupart des fruits, noix et légumes-feuilles du pays
    Deux États où poussent une grande partie des produits frais du pays, la Californie et l'Arizona, font partie d'un grand nombre d'États occidentaux qui ont reçu des précipitations inférieures à la normale ces dernières années, ce qui a exacerbé le problème.

    La Californie produit 30 % des tomates du pays, 75 % de ses fruits et noix et 90 % de sa laitue et autres légumes-feuilles. Si l'eau vient à manquer là-bas, tout le pays souffre de pénuries alimentaires.

    Ceci, nous dit-on, est à l'origine du problème de l'inflation, ainsi que des conditions de sécheresse similaires en Arizona - et tout cela à cause du réchauffement climatique, insistent les "experts".

    «Le Golden State a connu la période de janvier à mars la plus sèche depuis au moins un siècle, ainsi que des quantités record de précipitations en octobre – un effet météorologique dit de« coup de fouet »qui devrait devenir plus courant à mesure que la planète se réchauffe en hausse », affirme un rapport de presse.

    "Le manque de pluie et de neige dans le centre de la Californie et l'approvisionnement en eau restreint du fleuve Colorado dans la partie la plus méridionale de l'État ont flétri les cultures d'été comme les tomates et les oignons et potentiellement les légumes-feuilles cultivés en hiver."

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  8. À partir de 2023, deux États, dont l'Arizona, verront leur approvisionnement en eau du fleuve Colorado coupé, ce qui ne fera qu'aggraver le problème croissant.

    "Il est inacceptable que l'Arizona continue de porter un fardeau disproportionné de réductions au profit d'autres qui n'ont pas contribué", s'est plaint Ted Cooke, directeur général du Central Arizona Project, dans un communiqué sur les dommages causés par ces coupures d'eau.

    Pendant ce temps, les entreprises saoudiennes achètent des terres dans le sud-ouest américain et les utilisent pour créer des aliments pour animaux et des produits laitiers non pas pour les États-Unis mais pour le Moyen-Orient. Et les Saoudiens utilisent cette même eau du fleuve Colorado à laquelle de nombreux agriculteurs américains de l'Arizona n'auront plus accès d'ici 2023.

    "Sécheresse ? Il y a des sécheresses chaque année », a souligné un commentateur sur le fait que l'excuse de la sécheresse et du réchauffement climatique n'explique tout simplement pas la crise inflationniste actuelle.

    "Les États-Unis et leurs représentants se sont vendus à des pays étrangers", a suggéré un autre sur la façon dont les créatures du Congrès et leurs marionnettistes de la finance sont vraiment à blâmer. "Les profits personnels avant l'allégeance aux États-Unis - terres, maisons, sites commerciaux, etc."

    Les dernières nouvelles sur l'inflation galopante sont disponibles sur Inflation.news.

    Les sources de cet article incluent :

    DailyMail.co.uk
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-12-14-government-media-blame-climate-change-vegetable-prices.html

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  9. EXCLUSIF : La percée de la fusion à chaud n'est "autorisée" qu'en raison de la révolution de la FUSION À FROID (LENR) en cours


    mercredi 14 décembre 2022
    par : Mike Adams


    (Natural News) Plus tôt cette semaine, le ministère de l'Énergie a annoncé une percée dans la fusion nucléaire "à chaud": un gain net d'énergie de l'expérience de fusion au Lawrence Livermore National Laboratory en Californie. CNBC.com a couvert l'histoire et a faussement rapporté: "C'est la première fois que l'humanité atteint ce point de repère."

    Je dis que CNBC a "faussement" rapporté cela parce que la technologie de fusion à chaud existe depuis de nombreuses années (voir le brevet Lockheed Martin ci-dessous pour commencer). Il a été gardé secret parce que l'énergie de fusion chaude fournirait de l'électricité à un coût extrêmement bas pour les masses tout en sabrant l'industrie des combustibles fossiles dont l'existence est nécessaire à l'hégémonie du dollar américain (voir l'explication complète ci-dessous). En d'autres termes, la fusion à chaud devait être supprimée afin de maintenir la domination du pétrole – et celle des pétrodollars – dans l'économie mondiale.

    Pourquoi l'énergie mondiale basée sur le pétrole est essentielle à la survie de l'empire américain et de sa monnaie militarisée en dollars
    N'oubliez pas que la domination économique mondiale des États-Unis repose en grande partie sur le statut du pétrodollar, ce qui signifie que l'Arabie saoudite vend du pétrole en dollars et dans aucune autre devise. Cela est sur le point de changer radicalement, soit dit en passant, grâce au déploiement par les pays BRICS d'une nouvelle monnaie de réserve mondiale pour remplacer le dollar, mais c'est un tout autre article. (Les Saoudiens déplacent leur loyauté envers la Chine tout en rejetant l'Amérique. Cela s'accélérera en 2023.)

    Sans le pétrole et le statut de pétrodollar reconnus par les pays de l'OPEP, le dollar perd son statut de monnaie de réserve mondiale. En d'autres termes, si la fusion à chaud est autorisée à remplacer l'énergie des hydrocarbures, l'hégémonie du dollar s'effondre et l'empire américain ne brandit plus son arme la plus puissante pour la coercition mondiale : la monnaie du dollar militarisée (qui n'est soutenue par rien d'autre que la menace de terreur internationale de les États-Unis et leur armée… il suffit de demander aux citoyens libyens ou irakiens).

    C'est pourquoi la fusion à chaud a été délibérément supprimée pendant environ deux décennies. Mais la technologie a été discrètement développée et perfectionnée… même brevetée, des années avant les annonces de cette semaine.

    Brevet de Lockheed Martin US20180047462A1 pour un réacteur compact à fusion chaude qui s'adapte sur une remorque de tracteur
    En 2018, le fabricant d'armes Lockheed Martin a breveté un réacteur compact à fusion chaude. Vous pouvez voir le brevet ici. Cette invention a été couverte par TheDrive.com (et d'autres éditeurs de nouvelles), qui ont déclaré que l'invention a été poursuivie discrètement :

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  10. Lockheed Martin a discrètement obtenu un brevet associé à sa conception d'un réacteur à fusion compact potentiellement révolutionnaire, ou CFR. Si ce projet progresse dans les délais, la société pourrait lancer un prototype de système de la taille d'un conteneur d'expédition, mais capable d'alimenter un porte-avions de classe Nimitz ou 80 000 foyers, au cours de la prochaine année environ.

    C'était en 2018. Cela fait maintenant quatre ans et vous pouvez être assuré que de nombreux prototypes fonctionnels existent déjà. Ainsi, lorsque CNBC a affirmé cette semaine que "l'humanité" n'avait jamais atteint auparavant une fusion à chaud sur-unitaire, ils ne font qu'imprimer ce que les agences de renseignement leur ont dit d'imprimer. La personne moyenne n'a aucune idée de l'existence de cette technologie et, malheureusement, de nombreux "journalistes" traditionnels sont scientifiquement analphabètes et donc incapables de même comprendre comment cette technologie fonctionne et quelles pourraient être ses implications pour le monde. Les médias alternatifs ont les gens les plus intelligents, c'est probablement pourquoi vous lisez ceci.

    Voici une vidéo que Lockheed Martin a publiée en 2014, vantant sa technologie de fusion à chaud il y a près de dix ans :

    De la vidéo :

    « Le monde fait déjà quarante gigawatts de turbines à gaz par an. La conduite de gaz entrant dans cette turbine à gaz ? Nous allons le remplacer par un échangeur de chaleur sortant de notre réacteur à fusion. Nous utilisons essentiellement l'infrastructure des turbines à gaz… et nous expédions des centrales à turbine à fusion dans le monde entier.

    Soit dit en passant, cette chaleur de fusion chaude peut être générée dès maintenant avec de la chaleur de fusion froide. Nous aborderons la fusion froide un peu plus tard, mais d'abord, il est essentiel que vous compreniez la dynamique entre la fusion chaude, la nourriture abordable et la croissance démographique.

    Les mondialistes savent que l'énergie bon marché entraîne une explosion démographique mondiale
    L'agriculture est énergivore. La production alimentaire moderne en monoculture n'est en réalité qu'un type d'expression de l'énergie pétrolière, convertie en quelque chose de comestible. L'énergie bon marché mène à la nourriture bon marché, et la nourriture bon marché mène à une explosion démographique.

    Cette explosion démographique est exactement ce que les pouvoirs en place ne veulent pas voir se produire en ce moment, car ils sont occupés à trouver des moyens de réduire la population mondiale de milliards par des injections d'ARNm contre l'infertilité, la famine artificielle, le démantèlement des infrastructures énergétiques, la libération d'armes biologiques et lâcher des armes météorologiques qui causent de mauvaises récoltes. C'est pourquoi ils veulent que l'énergie soit rare et chère, ce qui explique parfaitement pourquoi ils démantèlent délibérément l'infrastructure énergétique mondiale en annulant des pipelines, en sabotant Nord Stream, en mettant fin aux permis de forage, en interdisant le pétrole de Russie et en faisant des ravages sur l'infrastructure énergétique des combustibles fossiles.

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  11. Non, cela ne contredit pas ce que j'ai dit plus tôt. Le statut du pétrodollar est essentiel pour la domination des États-Unis dans le monde, mais la destruction des infrastructures de combustibles fossiles permet au même gouvernement américain de réussir à contrôler le pays grâce à une rareté artificielle. En effet, le régime recherche l'abondance d'énergie au niveau mondial mais la rareté d'énergie au niveau national.

    Cela explique également pourquoi ils ont promu l'énergie éolienne et solaire : ce sont des systèmes énergétiques très inefficaces et coûteux qui sont également difficiles à mettre à l'échelle. À l'heure actuelle, le Royaume-Uni se plaint d'une "sécheresse éolienne" qui rend les parcs éoliens inutiles, et l'énergie solaire est bien sûr affaiblie par les effets de gradation globale des volcans ainsi que par les nuages, la pluie et - surtout - la nuit. Un avenir «vert» ne sera jamais possible avec une dépendance totale à l'énergie éolienne et solaire, mais il est facilement possible lorsque vous ajoutez la fusion chaude ou la fusion froide (LENR) dans le mélange pour la simple raison que les deux formes de fusion génèrent un excès de puissance 24/24. 7, quel que soit le vent ou le soleil. De plus, la fusion à chaud et à froid peut être facilement mise à l'échelle pour répondre aux augmentations de la demande d'électricité (plus à ce sujet plus tard) et aucune ne produit d'émissions de carbone ni de déchets radioactifs.

    La rareté artificielle de toutes les ressources est l'arme ultime du mondialisme
    Donc, pour résumer, la technologie de fusion à chaud existe depuis de nombreuses années. Il a été supprimé afin de forcer le monde à entrer dans un système d'économie pétrolière basé sur la rareté qui repose sur des transactions dominées par le dollar américain (accord de Bretton Woods / statut du pétrodollar) qui donne à l'empire américain son pouvoir exclusif d'imprimer de l'argent, d'exporter l'inflation au monde et utiliser à la fois le dollar et la pénurie de pétrole pour terroriser la planète et détruire toute nation qui n'accepte pas le programme.

    L'introduction de l'énergie de fusion à chaud bon marché renversera l'économie pétrolière et finira par détruire la domination du dollar, ne laissant aux États-Unis aucun avantage particulier dans le jeu d'échecs géopolitique mondial. Surtout, cela permettrait également des programmes de dessalement à grande échelle en Afrique et sur d'autres continents qui pourraient fournir une eau d'irrigation abondante et abordable pour augmenter considérablement la production alimentaire mondiale dans les pays en développement en transformant les déserts en terres agricoles. Cela enlève le modèle de rareté de la « nourriture comme arme » actuellement utilisé par les nations occidentales pour contrôler le monde par la menace de la famine. Ainsi, même l'énergie de fusion à chaud a dû être supprimée aussi longtemps que possible afin d'empêcher l'abondance de nourriture d'enlever le pouvoir politique à l'empire américain, qui utilise la pénurie alimentaire comme une arme contre d'autres nations. (Les armes météorologiques font partie de ce mélange, comme Dane Wigington de GeoengineeringWatch.org l'a documenté de manière exhaustive au fil des ans.)

    N'oubliez pas : la cabale occidentale mondiale maintient son pouvoir en raison de la rareté artificielle :

    Pénurie alimentaire = contrôle de la population
    Pénurie d'énergie = contrôle économique
    Rareté des connaissances (censure) = contrôle de la pensée

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  12. Autrement dit, l'abondance est l'ennemie des tyrans. Et la puissance de fusion représente l'abondance.

    Sans ces outils de rareté artificielle, la cabale mondialiste ne peut pas maintenir le pouvoir. C'est pourquoi les attaques se multiplient sur Twitter et Elon Musk, puisque Twitter ne peut jamais être autorisé à prospérer en tant que plate-forme de libre pensée qui pourrait éduquer les gens sur l'énergie, la nourriture, la médecine naturelle et d'autres sujets qui mènent à la liberté décentralisée et à l'abondance de soi.

    - voir dessin sur site -

    L'énergie de fusion chaude et froide priverait de pouvoir les autoritaires du climat

    Une autre dynamique que vous devez comprendre - expliquée plus en détail dans mon podcast Mise à jour de la situation d'aujourd'hui - est que le passage à l'énergie de fusion priverait les autoritaires verts de toute l'énergie restante pour la simple raison que les technologies de fusion à chaud et à froid ne libèrent pas de carbone. (Ils ne produisent même pas de déchets radioactifs non plus, et ils ne peuvent pas exploser comme Tchernobyl.)

    Le mythe « le carbone est un polluant » a été utilisé comme une arme pour promulguer des mesures strictes d'ingénierie sociale et de contrôle sur les peuples du monde. C'est l'un des piliers derrière les scores ESG qui sont utilisés pour forcer l'obéissance et la conformité parmi les entreprises et les institutions financières. Les blocages climatiques - un autre outil de tyrannie du mondialisme - seraient impossibles à justifier si la consommation d'énergie ne libérait pas de carbone. Et tout le mythe du réchauffement climatique s'effondrerait si le monde passait aux sources d'énergie de fusion chaude et froide. (Les industries éolienne et solaire s'effondreraient également en grande partie car elles sont obsolètes par rapport à la fiabilité et à l'évolutivité de la fusion froide et chaude.)

    Sans la menace des blocages climatiques et de la conformité climatique, les régimes autoritaires perdraient encore un autre outil de contrôle social et d'application de l'obéissance. C'est pourquoi ils ne veulent pas qu'une transition mondiale vers l'énergie de fusion se produise rapidement (même si c'est un peu comme essayer d'arrêter un train de marchandises à grande vitesse…) Cependant, alors que la transition a inévitablement lieu, les gouvernements mondialistes veulent absolument maintenir le contrôle sur la technologie de fusion afin qu'ils puissent décider qui en bénéficiera et à qui la technologie doit être refusée.

    Comprendre les bases de la fusion froide (LENR)

    La raison pour laquelle cette histoire est qualifiée d'"exclusive" est que cet auteur a un accès privilégié à des informations sur l'industrie LENR qui ne sont pas encore connues du public, ni couvertes par les médias d'entreprise contrôlés. Il y a des forces puissantes et aux poches profondes à l'œuvre en ce moment qui lancent l'industrie LENR dans une commercialisation pratique et réelle. La science a fait ses preuves et les prototypes produisent des gains d'énergie nets supérieurs à l'unité qui dépassent en fait l'augmentation d'énergie nette de la fusion à chaud.

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  13. Par exemple, comme décrit par CNBC.com dans sa couverture de la fusion à chaud :

    Dans l'expérience du 5 décembre, environ deux mégajoules (une unité d'énergie) sont entrés dans la réaction et environ trois mégajoules sont sortis, a déclaré Marvin Adams, administrateur adjoint des programmes de défense à la National Nuclear Security Administration. "Un gain de 1,5", a déclaré Adams.

    Pourtant, je suis conscient que les prototypes LENR affichent actuellement 1,6 fois les gains nets des intrants. Ce nombre est certain d'aller beaucoup plus haut, et des efficacités de 2 à 3 fois les entrées sont facilement réalisables.

    Certes, la fusion à chaud traite des gigawatts alors que la fusion froide est actuellement à l'échelle des kilowatts, nous parlons donc d'au moins six ordres de grandeur de différence dans l'échelle actuelle de ces technologies, mais la fusion froide est (relativement) bon marché et facile à construire , ce qui signifie qu'il peut être rapidement mis à l'échelle en quelques années au lieu des décennies nécessaires à la fusion à chaud.

    La fusion froide a été démontrée pour la première fois en 1989 par Fleishman et Pons à l'Université de l'Utah, à Salt Lake City. Il a été rapidement et violemment attaqué par la même communauté scientifique qui a récemment affirmé que les masques et les vaccins sont tous sûrs et efficaces. L'objectif était de détruire et de discréditer l'ensemble de la communauté de la fusion froide et de retarder son introduction pendant des décennies, tandis que l'empire américain développait une technologie de fusion à chaud qui pouvait être centralisée et contrôlée (c'est-à-dire utilisée comme une arme de contrôle et de rareté artificielle si nécessaire).

    L'effort a réussi. La fusion froide a été interdite pendant au moins une décennie, mais la recherche a repris au début des années 2000 et s'est accélérée depuis. À ce jour, des centaines de laboratoires à travers le monde ont reproduit des expériences de fusion froide, y compris la marine américaine.

    Quiconque ne comprend pas encore que la fusion froide est réelle ignore tout simplement l'état de la science. La fusion froide est aussi réelle que les éléments atomiques. Le phénomène de fusion froide est une caractéristique naturelle de la construction du cosmos. Il a simplement attendu d'être compris et exploité, comme toutes les découvertes liées à l'énergie dans l'histoire humaine.

    Fait intéressant, la fusion à chaud et à froid nécessite des apports d'énergie, mais ils multiplient ces apports en un gain de sortie net en exploitant les lois de la physique (fusion et libération d'énergie excédentaire au cours du processus). Il existe des différences clés entre la fusion chaude et la fusion froide qu'il est essentiel de comprendre, et ces différences expliquent pourquoi les gouvernements et les mondialistes veulent finalement que la fusion chaude domine le paysage, et non la fusion froide.

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  14. Premièrement, la fusion froide est une réaction nucléaire de basse énergie. D'où le nom LENR. Les dispositifs qui génèrent des réactions de fusion froide peuvent être construits pour seulement des milliers de dollars, plutôt que les milliards de dollars requis pour les expériences de fusion à chaud. Ainsi, la fusion à chaud n'est réalisable que par de très grandes entreprises ou des gouvernements, tandis que la fusion à froid sera finalement accessible aux individus et aux nations pauvres, ce qui signifie que les gouvernements perdront le contrôle sur qui a la technologie et qui ne l'a pas.

    La fusion à chaud nécessite une production centralisée dans un grand générateur de fusion à chaud, après quoi l'électricité est transmise aux clients via des lignes de transmission électrique. Il est important de noter que cela permet aux gouvernements de surveiller et de limiter la consommation d'énergie par les ménages ou les entreprises, en accordant au gouvernement à la fois le pouvoir de surveiller l'énergie et la rareté de l'énergie sur commande. En d'autres termes, les maisons devront toujours être connectées au réseau et les compteurs intelligents continueront de surveiller la consommation d'électricité des particuliers. Les véhicules électriques devront être rechargés en les branchant sur le réseau, ce qui signifie que le transport par véhicule pourra également être contrôlé, suivi et limité.

    La fusion froide, d'autre part, sera finalement formatée en unités de la taille d'un CVC qui généreront un flux constant d'énergie sans être connectées à un réseau. Ils pourront alimenter les maisons et même les véhicules électriques (imaginez une station de recharge dans votre coffre qui se recharge en permanence pendant que vous conduisez ou que vous vous garez). Ils propulseront également des navires militaires, et ils peuvent même (éventuellement) remplacer les barres de charbon et de combustible nucléaire dans les centrales électriques. (Ce processus prendra quelques décennies, mais il est faisable.) Équipés dans les véhicules, les dispositifs de fusion à froid permettront aux véhicules d'être constamment chargés pendant qu'ils sont conduits ou garés, sans aucun câble ni station de charge requis. Cela crée un potentiel incroyable pour la mobilité hors réseau et la liberté de mouvement, ce que les gouvernements n'aiment pas.

    Ainsi, la fusion froide est une énergie décentralisée que les gouvernements ne peuvent pas facilement surveiller ou contrôler. Cela enlève encore un autre outil d'ingénierie sociale et d'application de l'obéissance contre les citoyens. C'est pourquoi les régimes gouvernementaux et mondialistes préfèrent que le monde se tourne vers la fusion chaude (centralisée et très coûteuse à construire) plutôt que la fusion froide (décentralisée et peu coûteuse à construire).

    La fusion à froid produit un excès de chaleur qui peut être transformé en courant électrique
    Comprenez que la fusion froide fonctionne en produisant un excès de chaleur, et non un flux de courant. La chaleur peut être utilisée pour chauffer de l'eau qui est transformée en vapeur pour entraîner une turbine qui génère de l'électricité en courant alternatif. C'est d'ailleurs ainsi que fonctionnent les centrales électriques au charbon et les centrales nucléaires modernes. La chaleur excédentaire de la fusion froide peut également être utilisée directement pour chauffer des bâtiments, des serres et des maisons. Le chauffage des serres est un moyen simple par lequel la fusion froide peut amplifier la production alimentaire abordable, en particulier dans les pays européens qui dépendent fortement des serres chauffées pour la production de cultures de printemps. (Ces pays souffrent actuellement d'une extrême pénurie d'énergie et la plupart des serres ont été fermées en conséquence.)

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  15. Les percées de la science des matériaux modernes permettent de convertir directement la chaleur en courant électrique. Ces matériaux sont connus sous le nom de matériaux thermoélectriques et ils sont actuellement capables de convertir de 15 à 40 % de la chaleur en courant électrique.

    Considérez cet article rapporté par NewAtlas.com en 2012, il y a une décennie complète, décrivant ces matériaux à une efficacité de 15 à 25 % à l'époque :

    Les chercheurs ont maintenant développé un matériau thermoélectrique qui, selon eux, est le meilleur au monde pour convertir la chaleur résiduelle en électricité, offrant potentiellement un moyen pratique de capter une partie de l'énergie actuellement perdue.

    Le nouveau matériau, qui est basé sur le tellurure semi-conducteur commun, est écologiquement stable et devrait convertir de 15 à 20 % de la chaleur résiduelle en électricité. L'équipe de recherche, composée de chimistes, de scientifiques des matériaux et d'ingénieurs en mécanique de la Northwestern University et de la Michigan State University, affirme que le matériau présente un facteur de mérite thermoélectrique (ou "ZT") de 2,2, qui, selon eux, est le plus élevé signalé à ce jour.

    En 2018, des chercheurs du MIT ont dévoilé un "résonateur thermique" qui génère de l'électricité directement à partir des fluctuations de température dans l'environnement environnant. De la couverture de NaturalNews.com de cette percée :

    "C'est quelque chose qui peut s'asseoir sur un bureau et générer de l'énergie à partir de ce qui semble être rien", a expliqué Michael Strano, ingénieur chimiste au Massachusetts Institute of Technology (MIT).

    « Nous sommes constamment entourés de fluctuations de température de toutes les fréquences différentes. Il s'agit d'une source d'énergie inexploitée », a-t-il expliqué.

    L'équipe de recherche de 10 hommes a publié ses découvertes dans la revue Nature Communications. Leur étude a été en partie financée par l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah (KAUST).

    Le fait est que le LENR produit de la chaleur et que la chaleur peut être efficacement convertie en électricité par diverses méthodes (et ces méthodes gagnent en efficacité chaque année). Cela signifie que LENR (fusion froide) est bon pour plus que simplement chauffer les maisons et les bâtiments de la base militaire ; c'est une source de production d'électricité 24h/24 et 7j/7 qui, surtout, n'a pas besoin du vent pour souffler ou du soleil pour briller.

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  16. Une fois entièrement commercialisée, une boîte LENR de la taille d'un CVC peut s'asseoir à côté de votre maison et produire de l'électricité 24 heures sur 24, 365 jours par an, tout en ne produisant aucune émission de carbone et aucun déchet radioactif. Il a des consommables - à savoir la masse d'hydrogène lourd qui est convertie en énergie - mais vous seriez étonné de la quantité infime de masse qui peut alimenter un ménage typique pendant une année complète. (E=MC au carré)

    La pièce consommable que vous devrez peut-être remplacer tous les ans ou tous les deux ans serait plus petite qu'un grille-pain, et la masse réelle consommée en un an serait (nettement) plus petite qu'une cacahuète. Rappelez-vous que toute l'explosion atomique d'Hiroshima pendant la Seconde Guerre mondiale a été réalisée par pas plus d'environ 0,7 gramme de matière (Uranium 235) converti en énergie. Ce n'est pas une faute de frappe. Vous pouvez voir les calculs ici.

    Une percée de la fusion à chaud a été autorisée à être annoncée car la fusion à froid est sur le point d'être catapultée dans des applications commerciales
    Pour en revenir à la promesse du titre ici, les nouvelles sur la fusion à chaud sont désormais autorisées à être rendues publiques car la commercialisation de la fusion à froid est en cours et devrait rapidement se transformer en un monde de producteurs de chaleur à fusion froide et de générateurs d'électricité décentralisés. Cet effort est bien avancé et certaines des personnes les plus connectées d'Amérique participent déjà à ce processus. À ce stade, la fusion froide est imparable, il fallait donc permettre à la fusion chaude de sauter dans l'espace et d'essayer d'éliminer la vapeur de la fusion froide.

    Les médias d'entreprise ne parleront pas de fusion froide (LENR), ou s'ils le font, ils la rejettent comme du charlatanisme de la même manière qu'ils pourraient prononcer des déclarations désobligeantes sur l'ivermectine ou les nutriments anticancéreux tels que les curcuminoïdes. Les grands médias ne s'intéressent pas à la science, seulement au contrôle. Et lorsque la science organique et populaire de la fusion froide menace les piliers de l'establishment, les petits chiens des médias feront tout ce qui est en leur pouvoir pour détruire la crédibilité de l'industrie naissante avant qu'elle n'atteigne une taille qu'ils ne peuvent plus réprimer.

    C'est pourquoi vous êtes sur le point de voir une série d'histoires médiatiques attaquant la technologie de fusion à froid tout en faisant la promotion de la fusion à chaud. N'oubliez pas que les scientifiques de la fusion à chaud sont le même genre de personnes qui ont promu les vaccins covid comme "sûrs et efficaces" et qui sont liés aux exigences de financement de la National Science Foundation et d'autres organismes gouvernementaux qui déterminent qui reçoit de l'argent (c'est-à-dire des créatures de type Fauci) . Le monde des scientifiques de la fusion à chaud est aussi corrompu et rempli de mensonges que le monde des vaccins et des produits pharmaceutiques, tandis que le monde de la fusion à froid est peuplé de rebelles et de renégats qui sont le genre de personnes qui ont historiquement transformé la civilisation humaine grâce à une réelle innovation et vérité. . En d'autres termes, les types des frères Wright.

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  17. Voici un rappel pratique :

    Fusion froide = décentralisée, populaire, à petite échelle, favorable à la vie privée, hors réseau, moins chère à construire, facile à entretenir, favorable à la liberté, favorable à l'humanité, peut alimenter des véhicules tout en conduisant, peut alimenter des maisons, des bateaux, des barges et de nombreux types de véhicules

    Fusion à chaud = centralisée, contrôlée par le gouvernement, mesurée, surveillée, peut être coupée, très coûteuse, très complexe, difficile à entretenir, liée au réseau, pro-mondialisme, Big Government et Big (corrompu) Science, ne peut pas alimenter les véhicules en conduisant car il nécessite une connexion au réseau

    L'avenir de l'énergie sur notre planète passera en grande partie par la fusion. C'est une certitude. La seule vraie question est de savoir si nous choisissons le type de fusion qui nous libère (fusion froide) ou celui qui nous maintient en esclavage (fusion chaude).

    Devinez lequel l'establishment veut pousser ?

    Pour en savoir plus sur tout cela, écoutez mon podcast Situation Update :

    - La vraie raison pour laquelle les percées de la fusion HOT sont désormais autorisées à être annoncées
    – La fusion FROIDE (LENR) est sur le point d'exploser avec des investissements et des offres de produits
    – Alors que la fusion froide est une puissance DÉCENTRALISÉE, la fusion chaude est centralisée et contrôlée
    – La fusion à chaud nécessite que les utilisateurs soient connectés au réseau, où ils peuvent être surveillés
    – La fusion froide (LENR) permettra à quiconque de vivre entièrement hors réseau et de recharger des véhicules électriques
    – Les «maisons hybrides» utiliseront une combinaison de générateurs LENR et de batteries à haut rendement
    – La fusion à froid et à chaud se traduira par une énergie moins chère, ce qui signifie des aliments moins chers
    – Une nourriture moins chère signifie une autre explosion démographique
    – C'est pourquoi les mondialistes poussent au dépeuplement rapide MAINTENANT, avant que l'énergie et la nourriture ne deviennent moins chères
    – Les prix du cuivre devraient monter en flèche en raison de la rareté
    – Les prix de l'électricité montent en flèche au Royaume-Uni avec l'arrivée du froid
    – Mise à jour sur FTX et Sam Bankman-Fried, qui s'est vu refuser la libération sous caution
    – Les retraits de Binance atteignent 3 milliards de dollars en une journée
    – SBF accusé de violations de la SEC et poursuivi par la CFTC
    – SBF sera probablement «suicidé» d'ici le 7 février pour dissimuler les secrets de la caisse noire Dem
    - SBF a été arrêté juste avant qu'il ne puisse témoigner et dénoncer les démocrates pour fraude au financement des élections
    – L'Amérique a perdu presque toute une génération de jeunes hommes à cause de la bulle de manie du bulbe de tulipe crypto
    - Crypto passe par une phase DETOX pour nettoyer les escrocs et les fraudeurs

    https://www.naturalnews.com/2022-12-14-hot-fusion-breakthrough-only-allowed-because-of-cold-fusion-lenr-revolution.html

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  18. Un expert de Greenpeace : les vaches sont importantes pour une agriculture durable


    15 Décembre 2022
    Sabine Leopold, AGRARHEUTE*


    Les vaches sont importantes pour l'écologisation de l'agriculture, mais leur alimentation devrait être largement composée d'herbe, affirme M. Tobias Riedl de Greenpeace.

    M. Tobias Riedl, expert agricole de Greenpeace, parle dans une interview du prix du lait, de la consommation de lait et du rôle des bovins dans l'utilisation des terres. Sa conclusion : les effectifs doivent baisser, mais les vaches laitières restent une partie d'une agriculture écologique.

    « Les vaches pourraient jouer un rôle important dans l'écologisation de l'agriculture », déclare M. Tobias Riedl, expert des questions agricoles chez Greenpeace, dans une interview réalisée par l'ONG elle-même et mise en ligne sur son site web.

    Dans cet entretien, il aborde des questions relatives à la formation des prix, à l'augmentation des coûts de production, à l'élevage des veaux et à la consommation de lait.

    Qui supporte la hausse des coûts ?

    M. Riedl explique que la hausse des prix à la consommation du lait et des produits laitiers est, au mieux, indirectement liée aux prix élevés de l'énergie et des moyens de production de ces derniers mois. Les producteurs laitiers ne sont pas payés en fonction des coûts engendrés.

    « Au cours des dernières décennies, cela a eu pour conséquence que de nombreux agriculteurs n'ont même pas pu couvrir leurs coûts de production », explique M. Riedl. Si les agriculteurs devaient faire face à des coûts plus élevés en raison de l'augmentation des prix de l'énergie ou de l'amélioration des conditions d'élevage, ils devraient les assumer toujours eux-mêmes dans un premier temps.

    Que se passe-t-il avec les veaux ?

    L'élevage des veaux, dit M. Riedl dans l'interview, est le « côté obscur de l'économie laitière ». Il n'y a pratiquement pas de marché pour les veaux Holstein en particulier. Il en résulte que l'on investit peu dans leur maintien en bonne santé, ce qui entraîne des pertes de 10 à 20 pour cent. M. Riedl ne donne pas de définition plus précise de ces pertes de veaux.

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  19. Une grande partie des veaux mâles à robe noire partent à 14 jours dans des exploitations d'engraissement néerlandaises, explique encore l'expert de Greenpeace. Ils n'y voient pas la lumière du jour, sont sur caillebotis intégral et reçoivent des antibiotiques à titre prophylactique. C'est la seule façon de rendre leur élevage bon marché et donc encore rentable.

    A partir de janvier 2023, les jeunes animaux vendus en Allemagne ne pourront certes quitter l'exploitation de naissance qu'après quatre semaines de vie, mais leurs conditions d'élevage dans les exploitations conventionnelles de ce pays seraient aussi mauvaises qu'aux Pays-Bas.

    Alors, supprimer toutes les vaches ?

    Contrairement à de nombreux autres représentants d'ONG, M. Riedl ne plaide pas pour une suppression générale de l'élevage laitier. Il considère les vaches et les bœufs comme une composante importante d'une « écologisation de l'agriculture ». Mais seulement s'ils sont nourris presque exclusivement à l'herbe.

    Dans l'élevage biologique, l'alimentation est basée sur les fourrages grossiers, les animaux reçoivent principalement de l'herbe. Dans la production laitière conventionnelle, en revanche, c'est l'inverse. On n'y donne que 30 % de produits à base d'herbe, le reste étant de l'ensilage de maïs et des céréales, que M. Riedl classe ensemble dans les aliments concentrés. Cela conduit à des émissions de méthane nettement plus importantes, surtout en raison de l'utilisation d'engrais minéraux dans la culture des céréales.

    Et d'où viendra le lait à l'avenir ?

    Pour cette raison, et aussi pour des raisons de concurrence des surfaces fourragères avec l'homme, il est important de nourrir les animaux à l'avenir principalement à partir de prairies, ce qui nécessite une nette réduction des effectifs.

    Pour M. Riedl, la réduction de la production laitière qui en résulte ne pose pas de problème particulier, étant donné que nous devrions de toute façon réduire notre consommation de lait et de viande d'environ 75 % pour des raisons climatiques et sanitaires, comme le montre une étude commandée par Greenpeace.

    Du trèfle pour les rotations de cultures

    Mais même en dehors des prairies, M. Riedl voit une importance considérable des cultures fourragères pour les bovins dans l'agriculture. Le trèfle, en particulier, joue un rôle important dans les rotations de cultures, mais il ne peut pas être utilisé par l'homme à des fins alimentaires. Dans ce cas, les vaches laitières représentent une bonne possibilité de valoriser cette plante fourragère et de faire profiter les terres arables de ses avantages.

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  20. Le point de vue d'AGRARHEUTE

    L'interview avec l'expert agricole de Greenpeace est – en comparaison avec d'autres déclarations et apparitions d'ONG – objectivement et techniquement rationnelle. Pourtant, Riedl s'accroche à certains récits de son organisation.

    L'affirmation selon laquelle les veaux et les boeufs d'engraissement ne voient pas la lumière du jour aux Pays-Bas, mais aussi ici en Allemagne, qu'ils sont presque toujours sur des caillebotis et qu'ils sont nourris à titre prophylactique avec des antibiotiques, est extrêmement douteuse. Et les 20 pour cent de pertes de veaux mâles mentionnés sont contredits par d'autres sources. La LKV Bayern [Landeskuratorium der Erzeugerringe für tierische Veredelung e.V.], par exemple, a enregistré pour 2019 10 % de pertes chez les veaux laitiers mâles, mort-nés compris.

    L'explication selon laquelle les vaches élevées de manière conventionnelle ne reçoivent pas de rations à base de fourrage grossier ne tient pas non plus. Néanmoins, il y a là une certaine base de discussion qui fait généralement complètement défaut aux autres représentants d'ONG.
    _____________

    * Sabine Leopold travaille pour Agrarheute en tant que rédactrice cross-média senior pour les questions de société. Elle est rédactrice au Deutscher Landwirtschaftsverlag depuis environ 25 ans. Elle s'est d'abord intéressée à la production animale, mais depuis plusieurs années, elle se consacre intensivement à la communication et aux relations publiques dans l'agriculture, et plus particulièrement dans l'élevage.

    Source : Greenpeace-Experte: Kühe wichtig für eine nachhaltige Landwirtschaft | agrarheute.com

    https://seppi.over-blog.com/2022/12/un-expert-de-greenpeace-les-vaches-sont-importantes-pour-une-agriculture-durable.html

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    Réponses
    1. (...) Pour M. Riedl, la réduction de la production laitière qui en résulte ne pose pas de problème particulier, étant donné que nous devrions de toute façon réduire notre consommation de lait et de viande d'environ 75 % pour des raisons climatiques et sanitaires, comme le montre une étude commandée par Greenpeace. (...)

      ou comment abonder dans la trisomie greenpeace qui a payé l'article ?! HAHAHAHA !

      'Nous devrions de toute façon réduire notre consommation de lait et de viande d'environ 75 % pour des raisons climatiques et sanitaires',!!! ÔH PUTAING !! pour des raisons de changement de saisons !!
      Bouffer de la viande au printemps et pas en été ? Bouffer de la viande en automne et pas en hiver ? HAHAHAHA !

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  21. Le diplôme d'agriculture régénératrice de cette université de l'Iowa : un truc de ouf !


    15 Décembre 2022
    Amanda Zaluckyj, AGDAILY*


    Imaginez la situation. La Farmer's Daughter USA fait la leçon aux entreprises sur le dénigrement de l'agriculture moderne par le marketing. Elle décrit comment les entreprises alimentaires utilisent des termes dénués de sens comme « tout naturel » pour vendre leurs produits. Elle souligne que la description de leur produit à l'aide de certains termes, comme « propre », implique quelque chose de négatif pour d'autres, comme « sale ». En somme, elle dissecte le message pour arriver à la vérité.

    Et puis... votre gourou du marketing décide de demander à The Farmer's Daughter USA d'évaluer son produit, de s'inscrire à son programme d'ambassadeurs ou de promouvoir ses produits. Sauf que son entreprise utilise tous ces gadgets marketing qu'elle critique. Ça ne va pas bien se terminer pour lui...
    Ça se produit... tout le temps.

    Ma boîte de réception est constamment remplie de ces offres, qui commencent la plupart du temps par quelque chose comme « J'ai lu votre contenu et j'ai pensé que vous êtes tout à fait la personne qu'il nous faut ! » Certaines sont des spams, et je les ignore. D'autres veulent simplement que j'écrive un article « d'actualité » sur leur entreprise, comme une forme de publicité. (Cet article pour AGDAILY a été inspiré par l'une de ces demandes.) Mais de temps en temps, les offres sont légitimes et les entreprises sont prêtes à me donner des cadeaux ou à me payer en espèces sonnantes et trébuchantes. (Et pour mémoire, si jamais j'accepte ces offres, je les divulgue toujours.)

    Mon exemple préféré est celui de Bakerly. Leur responsable marketing m'a contacté pour que je donne mon avis sur leurs produits. J'ai accepté de le faire, mais je lui ai dit que je devais être honnête dans mon article. Donc, si je n'aimais pas leur pain, j'allais le dire. Pas de problème ! La société m'a envoyé une énorme boîte remplie de différents pains, d'autocollants amusants, d'un tablier et même de confettis.

    J'ai écrit ma critique en toute honnêteté (vous pouvez toujours la trouver ici). La marchandise était géniale, mais tout le marketing absurde m'a complètement rebutée. Et je l'ai dit à mes lecteurs : j'aime le produit, mais je ne l'achèterai jamais. J'étais tellement énervée que j'ai terminé l'article par : « Super produit, mauvais marketing. Dommage ! » Malheureusement, personne n'a jamais partagé avec moi les retombées qui, j'en suis sûr, se sont produites. (Désolée, pas désolée.)

    J'ai récemment reçu un courriel que j'ai d'abord cru être une de ces occasions en or. L'Université Internationale Maharishi m'a proposé de devenir l'un de ses partenaires de référence pour un nouveau programme diplômant : l'agriculture biologique régénératrice. Je recevrais 550 $ pour chaque personne recommandée qui obtiendrait un diplôme dans le cadre de ce programme.

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  22. Honnêtement, l'opportunité ne semblait pas vraiment lucrative (je dois attendre d'être payée pendant que quelqu'un obtient un diplôme de quatre ans ? Non merci !). Mais ma relation compliquée avec l'agriculture « régénératrice » a piqué ma curiosité.

    L'agriculture régénératrice est sans aucun doute le slogan marketing à la mode du moment, et les entreprises se bousculent pour l'utiliser. Mais qu'est-ce que cela signifie ? Le mieux que je puisse dire, c'est qu'il s'agit d'une production agricole axée sur la qualité du sol, bien qu'il n'existe pas de définition généralement acceptée. Mais si c'est le cas, le terme semble inutile car la plupart des agriculteurs tiennent à la santé des sols pour que leur exploitation reste productive d'année en année. Donc, bien que je soutienne l'objectif en général, le terme « régénérateur » est simplement redondant.

    Et si le terme « régénérateur » n'est qu'un terme de durabilité qui fait rêver, qu'est-ce que les bons professeurs de la MIU allaient-ils enseigner aux aspirants agriculteurs biologiques régénérateurs ?

    Ce que j'ai découvert était stupéfiant.

    Tout d'abord, parlons de la MIU elle-même. L'école de l'Iowa a été créée en 1972 sur la base des enseignements de Maharishi Mahesh Yogi, un voyant indien qui a fait la promotion de quelque chose appelé méditation transcendantale. Selon un article du New York Times écrit en 1992, les enseignements de Yogi « sont tissés dans les mathématiques, la physique et toutes les matières qui y sont enseignées, de la même manière que les idées chrétiennes ou juives font partie de l'enseignement dans les universités ayant de fortes affiliations religieuses ».

    Mais voici la partie où tout s'est mis en place pour moi. Nul autre que John Fagan est associé à la MIU. Son nom apparaît de temps en temps dans les cercles non-OGM et pro-bio. Il est le directeur scientifique de Genetic-ID, une société qui travaille en étroite collaboration avec le Non-GMO Project pour vérifier l'absence d'OGM dans les aliments certifiés. Les croyances de Fagan en matière d'agriculture sont plutôt ... non conventionnelles. Il est convaincu que les plantes cultivées selon la méthode biologique védique Maharishi contiennent six à huit fois plus de vitamines et de nutriments que les plantes cultivées de manière conventionnelle. Il attribue cette différence aux pandits védiques formés par Maharishi (euh, un peu comme des moines ?) qui utilisent le « son de la nature » tiré du « champ unifié » pendant des phases spécifiques de la vie de la culture.

    Euh, si vous n'avez aucune idée de ce que cela signifie, moi non plus. Mais ça vient du directeur scientifique d'un laboratoire d'analyses du Non-GMO Project. Alors interprétez ça comme vous voulez.

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  23. Nous proposons désormais une spécialisation de licence en agriculture biologique régénératrice, disponible en ligne et sur le campus ! En tant qu'étudiant de ce programme, vous allez :

    – Apprendrez à régénérer les sols, à maximiser l'efficacité de l'eau et à accroître la biodiversité dans votre paysage.

    – Recevoir un mentorat personnalisé de la part d'experts dans le domaine de l'agriculture régénératrice... Voir plus

    Le programme d'agriculture régénératrice de la MIU est dans la même veine. Les étudiants peuvent suivre des cours intitulés « conscience dans l'agriculture » et « exploration de la conscience ». Les cours à option comprennent l'histoire de l'agriculture biologique et la culture, le traitement et le contrôle de qualité des herbes médicinales. Bien sûr, les étudiants suivent également des cours de méditation transcendantale et apprennent dans le cadre d'un système éducatif basé sur la conscience.

    Je veux dire, comment pouvez-vous être agriculteur si vous n'apprenez pas à méditer avec vos cultures, à créer vos propres médicaments homéopathiques et à ne faire qu'un avec le sol ? Non, rien à voir ici...

    Au fait, MIU, veuillez considérer que je décline votre invitation à devenir une source de référence rémunérée. Je ne pense pas que je pourrais garder un visage impassible en parlant aux étudiants potentiels de votre incroyable école et de votre programme.
    _______

    * Amanda Zaluckyj tient un blog sous le nom The Farmer's Daughter USA. Son objectif est de promouvoir les agriculteurs et de lutter contre la désinformation qui tourbillonne autour de la filière agroalimentaire américaine.

    Source : Iowa school's regenerative ag degree more woo than woo-hoo | AGDAILY

    https://seppi.over-blog.com/2022/12/le-diplome-d-agriculture-regeneratrice-de-cette-universite-de-l-iowa-un-truc-de-ouf.html

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  24. Zoom - Alban d'Arguin : Le réchauffement climatique ? Cyclique et naturel !

    - voir clip sur site :

    https://tvl.fr/zoom-pr-christian-perronne-ne-jamais-se-taire-face-aux-mensonges

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  25. Climat, la part d’incertitude, de Steven E. Koonin


    Francis Richard
    le 11.12.2022


    Les scientifiques peuvent sans problème militer pour une cause qui leur tient à coeur, mais le militantisme qui se fait passer pour la Science est pernicieux.

    Dans Climat, la part d'incertitude, Steven E. Koonin fait la part entre ce que les scientifiques savent du climat de manière certaine et la part d'incertitude.


    CE QUE LES SCIENTIFIQUES SAVENT DU CLIMAT

    La température de la terre a augmenté d'environ 1°C depuis 1850, avec une forte hausse de la pente à partir des années 1980.

    Il ne faut pas confondre climat et météo: Les variations de la météo, d'une année sur l'autre, ne constituent pas des changements climatiques. [...] Comme le climat est une moyenne sur de nombreuses années, il change lentement. [...] Quelques années inhabituelles ne veulent pas dire que le climat a changé.

    Le climat varie d'un endroit à l'autre en fonction de la latitude et de l'altitude [....] ainsi que de la proximité de la mer: le réchauffement est plus fort aux pôles qu'à l'équateur, sur les terres qu'à la surface des océans.

    Les causes de changement du climat sont diverses: la variabilité interne due largement à de lents courants océaniques et les changements de rayonnement solaire; les activités humaines (l'auteur parle de changement climatique quand il s'agit des influences humaines).

    Il est possible de reconstituer les températures du passé, avant l'invention du thermomètre, à partir de données indirectes telles que les anneaux de croissance des arbres qui permettent de remonter à quinze mille ans, les carottes prélevées dans la glace ou dans les sédiments qui permettent de remonter beaucoup plus loin, avec d'autant plus d'incertitudes que le passé est lointain: il est certain pourtant qu'il a fait bien plus chaud sur terre, bien avant l'ère industrielle.

    Le réchauffement de l'atmosphère est dû à l'interception par des gaz à effet de serre du flux de chaleur infrarouge émanant de la terre, le plus significatif étant la vapeur d'eau, suivi par le gaz carbonique dont la concentration est pratiquement la même sur l'ensemble du globe, à la différence que cette molécule intercepte certaines couleurs qui échappent à la vapeur d'eau et a donc potentiellement plus d'effet.

    L'effet du gaz carbonique émis par l'homme n'en reste pas moins minime puisqu'il ne représente qu'un flux d'énergie compris entre 1,1 et 3,3 W/m2 à comparer à l'énergie absorbée par la terre et rayonnée par elle qui est de 239 W/m2 .

    Si la concentration de gaz carbonique est bien plus faible qu'à d'autres âges de la terre, la vie s'y est adaptée et un changement pourrait la perturber, d'autant qu'il faut des siècles pour que l'excès de gaz carbonique disparaisse de l'atmosphère.

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  26. Pour ce qui est du méthane, CH4, il est moins concentré que le gaz carbonique, il a une durée de vie plus courte - une douzaine d'années -, mais il a un pouvoir réchauffant plus grand...

    Le refroidissement de l'atmosphère, résultant du réfléchissement du rayonnement solaire, est dû à des influences humaines, telles que la production d'aérosols, l'utilisation des sols, la déforestation, et aux influences naturelles, telles que le revêtement des sols et les éruptions volcaniques.

    LA PART D'INCERTITUDE

    Bref les scientifiques savent que les influences humaines contribuent au réchauffement planétaire, mais qu'elles sont difficiles à distinguer des autres aspects du système climatique, tels que le solaire, les volcans et les aérosols.

    Ce ne sont pas les modèles qui permettent de faire cette distinction compte tenu des écarts auxquels ils conduisent par rapport aux observations et de leur incapacité à reproduire le passé.

    Prenant l'exemple des États-Unis, plus précisément des quarante-huit états contigus (donc hors Hawaï et Alaska), l'auteur s'insurge contre la façon fallacieuse avec laquelle:

    - Les médias alarmistes rendent compte des records de froid et de chaleur. Les relevés de température montrent en effet que les températures extrêmes sont aujourd'hui moins fréquentes et un peu moins marquées depuis la fin du dix-neuvième siècle: les températures en fait s'adoucissent.

    - L'agence américaine NCA a rendu compte d'une prétendue augmentation des cyclones tropicaux et des tornades importantes entre 1950 et aujourd'hui: sur la même période, les tempêtes les plus violentes ont même été moins fréquentes.

    Pour ce qui est des précipitations, les observations nous disent qu'il n'y a pas de changement rapide, [...] que ce soit au niveau planétaire ou aux États-Unis.

    Les alarmistes seront contrits d'apprendre que le niveau de la mer monte depuis vingt mille ans, qu'il a été fluctuant au cours du siècle passé et qu'il n'y a guère de preuves que la contribution humaine à cette hausse (qui est au total d'environ 3 mm/an), via sa contribution au réchauffement, a été ou sera significative et encore moins désastreuse.

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  27. Les morts du climat sont une baliverne. Les rendements agricoles ont augmenté (l'augmentation de gaz carbonique dans l'atmosphère a également fertilisé le monde naturel): La mortalité moyenne annuelle due à la famine se situe à environ deux à quatre pour 100 000 depuis 1980; elle était dix à vingt fois plus importante durant la première moitié du vingtième siècle. La famine reste un problème en raison de la pauvreté et des imperfections de la distribution de nourriture.

    En résumé: Il est clair que les médias, les hommes politiques et souvent les rapports d'évaluation eux-mêmes déforment sans vergogne ce que dit la science concernant le climat et les catastrophes.

    QUE FAIRE ?

    Steven Koonin pense qu'il est illusoire de vouloir réduire à zéro les émissions de gaz carbonique du fait que la demande d'énergie est en forte croissance en raison de la démographie et de la nécessité de sortir de nombreux pays de la pauvreté:

    Combinés, les développements démographique et économique devraient accroître la demande d'énergie d'environ 50 % d'ici 2050.

    Les pays développés le feront sans que cela ait un impact significatif (la concentration continuera d'augmenter).

    Les combustibles fossiles (80% de l'énergie mondiale) resteront prépondérants pour un moment.

    Les énergies dites renouvelables présentent de sérieux inconvénients.

    De plus l'incertitude règne sur le changement du climat à cause des influences humaines et naturelles et des conséquences humaines et naturelles qui en résulteront.

    Selon lui, il n'y a que deux possibilités qui ne sont pas exclusives l'une de l'autre:

    - la géo-ingénierie: rendre la terre plus réfléchissante et/ou sortir le gaz carbonique de l'atmosphère;

    - l'adaptation, comme l'humanité l'a toujours fait, proportionnellement, localement, de manière autonome, efficacement.

    Francis Richard


    PS

    Petit vocabulaire en matière climatique à l'usage des non-experts:

    - albédo: part du rayonnement réfléchi

    - anomalie de température: écart par rapport à la température référente ou moyenne

    - forçage: influence naturelle ou humaine;

    - piéger: intercepter, entraver

    Climat, la part d'incertitude, Steven E. Koonin, 352 pages, L'Artilleur

    https://lesobservateurs.ch/2022/12/11/climat-la-part-dincertitude-de-steven-e-koonin/

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    Réponses
    1. (...) Bref les scientifiques savent que les influences humaines contribuent au réchauffement planétaire, mais qu'elles sont difficiles à distinguer des autres aspects du système climatique, tels que le solaire, les volcans et les aérosols. (...)

      'Bref les scientifiques savent que les influences humaines contribuent au réchauffement planétaire' !! HAHAHA ! La chaleur est la SEULE chose que notre planète perd continuellement. Les degrés se perdent dans l'espace glacial qui entoure notre planète. Et donc, si le vent est chaud cela n'a RIEN A VOIR avec quelqu'un qui allume une cigarette à 1 km ou qu'il y a trop d'humains quelque part, ou qu'une voiture circule !

      (...) Le refroidissement de l'atmosphère, résultant du réfléchissement du rayonnement solaire, est dû à des influences humaines, telles que la production d'aérosols, l'utilisation des sols, la déforestation, et aux influences naturelles, telles que le revêtement des sols et les éruptions volcaniques. (...)

      Oui-oui, beaucoup de conneries.

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  28. Le nouveau contrôle de l'esprit. "Stimulation subliminale", contrôler les gens à leur insu
    Internet a engendré des formes subtiles d'influence qui peuvent renverser les élections et manipuler tout ce que nous disons, pensons et faisons


    De Robert Epstein
    Recherche mondiale,
    22 janvier 2020


    Cet article incisif a été publié pour la première fois par Global Research le 3 mars 2016

    Au cours du siècle dernier, plus d'un petit nombre de grands écrivains ont exprimé leur inquiétude quant à l'avenir de l'humanité. Dans The Iron Heel (1908), l'écrivain américain Jack London a décrit un monde dans lequel une poignée de riches titans corporatifs – les « oligarques » – tenaient les masses à distance avec une combinaison brutale de récompenses et de punitions. Une grande partie de l'humanité vivait dans un esclavage virtuel, tandis que les plus chanceux étaient achetés avec des salaires décents qui leur permettaient de vivre confortablement - mais sans aucun contrôle réel sur leur vie.

    Dans Nous (1924), le brillant écrivain russe Yevgeny Zamyatin, anticipant les excès de l'Union soviétique naissante, envisageait un monde dans lequel les gens seraient contrôlés par une surveillance omniprésente. Les murs de leurs maisons étaient en verre transparent, de sorte que tout ce qu'ils faisaient pouvait être observé. Ils étaient autorisés à baisser leurs lunettes une heure par jour pour avoir des relations sexuelles, mais l'heure du rendez-vous et l'amant devaient d'abord être enregistrés auprès de l'État.

    Dans Brave New World (1932), l'auteur britannique Aldous Huxley a décrit une société presque parfaite dans laquelle le malheur et l'agressivité avaient été conçus hors de l'humanité grâce à une combinaison de génie génétique et de conditionnement psychologique. Et dans le roman beaucoup plus sombre 1984 (1949), le compatriote de Huxley, George Orwell, décrit une société dans laquelle la pensée elle-même était contrôlée ; dans le monde d'Orwell, on apprenait aux enfants à utiliser une forme simplifiée d'anglais appelée novlangue afin de s'assurer qu'ils ne pourraient jamais exprimer des idées dangereuses pour la société.

    Ce sont tous des contes fictifs, bien sûr, et dans chacun d'eux, les dirigeants qui détenaient le pouvoir ont utilisé des formes de contrôle manifestes auxquelles au moins quelques personnes ont activement résisté et parfois surmontées. Mais dans le best-seller de non-fiction The Hidden Persuaders (1957) – récemment sorti dans une édition du 50e anniversaire – le journaliste américain Vance Packard a décrit un type d'influence «étrange et plutôt exotique» qui émergeait rapidement aux États-Unis et qui était , d'une certaine manière, plus menaçants que les types de contrôle fictifs décrits dans les romans. Selon Packard, les dirigeants d'entreprises et les politiciens américains commençaient à utiliser des méthodes subtiles et, dans de nombreux cas, complètement indétectables pour changer la pensée, les émotions et le comportement des gens.sur la base des connaissances de la psychiatrie et des sciences sociales.

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  29. La plupart d'entre nous ont entendu parler d'au moins une de ces méthodes : la stimulation subliminale, ou ce que Packard appelait les « effets inférieurs au seuil ».– la présentation de messages courts qui nous disent quoi faire mais qui sont flashés si brièvement que nous ne nous rendons pas compte que nous les avons vus. En 1958, propulsée par l'inquiétude du public à propos d'un théâtre du New Jersey qui avait soi-disant caché des messages dans un film pour augmenter les ventes de glaces, la National Association of Broadcasters - l'association qui a établi les normes de la télévision américaine - a modifié son code pour interdire l'utilisation de messages subliminaux dans la radiodiffusion. En 1974, la Commission fédérale des communications a estimé que l'utilisation de tels messages était "contraire à l'intérêt public". Une législation interdisant les messages subliminaux a également été présentée au Congrès américain, mais n'a jamais été promulguée. Le Royaume-Uni et l'Australie ont des lois strictes l'interdisant.

    La stimulation subliminale est probablement encore largement utilisée aux États-Unis – elle est difficile à détecter, après tout, et personne n'en garde la trace – mais cela ne vaut probablement pas la peine de s'en inquiéter. Les recherches suggèrent qu'il n'a qu'un faible impact et qu'il influence principalement les personnes qui sont déjà motivées à suivre ses diktats ; les directives subliminales de boire n'affectent les gens que s'ils ont déjà soif.

    Packard avait cependant découvert un problème beaucoup plus important, à savoir que de puissantes sociétés recherchaient constamment, et dans de nombreux cas appliquaient déjà, une grande variété de techniques pour contrôler les gens à leur insu. Il a décrit une sorte de cabale dans laquelle les spécialistes du marketing travaillaient en étroite collaboration avec des spécialistes des sciences sociales pour déterminer, entre autres, comment amener les gens à acheter des choses dont ils n'avaient pas besoin et comment conditionner les jeunes enfants à être de bons consommateurs - des inclinations qui étaient explicitement nourries et formé dans le Brave New World de Huxley . Guidés par les sciences sociales, les spécialistes du marketing ont rapidement appris à jouer sur les insécurités, les fragilités, les peurs inconscientes, les sentiments agressifs et les désirs sexuels des gens pour modifier leur façon de penser, leurs émotions et leur comportement sans se rendre compte qu'ils étaient manipulés.

    Au début des années 1950, a déclaré Packard, les politiciens avaient compris le message et commençaient à se vendre en utilisant les mêmes forces subtiles que celles utilisées pour vendre du savon. Packard préface son chapitre sur la politique avec une citation troublante de l'économiste britannique Kenneth Boulding : « Un monde de dictature invisible est concevable, utilisant toujours les formes de gouvernement démocratique. Cela pourrait-il vraiment arriver et, si oui, comment cela fonctionnerait-il ?

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  30. Les forces décrites par Packard sont devenues plus omniprésentes au fil des décennies. La musique apaisante que nous entendons tous dans les supermarchés nous pousse à marcher plus lentement et à acheter plus de nourriture, que nous en ayons besoin ou non. La plupart des pensées vides de sens et des sentiments intenses que vivent nos adolescents du matin au soir sont soigneusement orchestrés par des professionnels du marketing hautement qualifiés travaillant dans nos industries de la mode et du divertissement. Les politiciens travaillent avec un large éventail de consultants qui testent chaque aspect de ce que font les politiciens pour influencer les électeurs : vêtements, intonations, expressions faciales, maquillage, coiffures et discours sont tous optimisés, tout comme l'emballage d'une céréale de petit-déjeuner.

    Heureusement, toutes ces sources d'influence opèrent en concurrence. Certains des persuasifs veulent que nous achetions ou croyions une chose, d'autres achètent ou croient autre chose. C'est la nature compétitive de notre société qui nous maintient, dans l'ensemble, relativement libres.

    Mais que se passerait-il si de nouvelles sources de contrôle commençaient à émerger qui n'avaient que peu ou pas de concurrence ? Et si de nouveaux moyens de contrôle étaient développés, bien plus puissants – et bien plus invisibles – que tous ceux qui ont existé dans le passé ? Et si de nouveaux types de contrôle permettaient à une poignée de personnes d'exercer une énorme influence non seulement sur les citoyens des États-Unis, mais sur la plupart des habitants de la Terre ?

    Cela pourrait vous surprendre d'entendre cela, mais ces choses se sont déjà produites.

    Pour comprendre comment fonctionnent les nouvelles formes de contrôle mental, nous devons commencer par regarder le moteur de recherche – un en particulier : le plus grand et le meilleur de tous, à savoir Google. Le moteur de recherche Google est si bon et si populaire que le nom de l'entreprise est maintenant un verbe couramment utilisé dans les langues du monde entier. Pour 'Google' quelque chose, c'est le rechercher sur le moteur de recherche Google, et c'est en fait ainsi que la plupart des utilisateurs d'ordinateurs dans le monde obtiennent la plupart de leurs informations sur à peu près tout de nos jours. Ils le recherchent sur Google. Google est devenu la principale passerelle vers pratiquement toutes les connaissances, principalement parce que le moteur de recherche est si doué pour nous donner exactement les informations que nous recherchons, presque instantanément et presque toujours en première position de la liste qu'il nous montre après avoir lancé notre recherche. – la liste des 'résultats de la recherche'.

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  31. Cette liste ordonnée est si bonne, en fait, qu'environ 50 % de nos clics vont aux deux premiers éléments, et plus de 90 % de nos clics vont aux 10 éléments répertoriés sur la première page de résultats ; peu de gens regardent d'autres pages de résultats, même si elles se comptent souvent par milliers, ce qui signifie qu'elles contiennent probablement beaucoup de bonnes informations. Google décide laquelle des milliards de pages Web il va inclure dans nos résultats de recherche, et il décide également comment les classer. La façon dont il décide de ces choses est un secret profond et sombre - l'un des secrets les mieux gardés au monde, comme la formule de Coca-Cola.

    Parce que les gens sont beaucoup plus susceptibles de lire et de cliquer sur des éléments mieux classés, les entreprises dépensent désormais des milliards de dollars chaque année pour essayer de tromper l'algorithme de recherche de Google - le programme informatique qui effectue la sélection et le classement - pour les augmenter d'un cran ou deux. Monter d'un cran peut faire la différence entre le succès et l'échec pour une entreprise, et passer aux premières places peut être la clé de gros profits.

    À la fin de 2012, j'ai commencé à me demander si les résultats de recherche hautement classés pouvaient avoir plus d'impact que les choix des consommateurs. Peut-être, ai-je spéculé, qu'un résultat de recherche supérieur pourrait avoir un petit impact sur l'opinion des gens sur les choses. Début 2013, avec mon associé Ronald E Robertson de l' American Institute for Behavioral Research and Technologyà Vista, en Californie, j'ai mis cette idée à l'épreuve en menant une expérience dans laquelle 102 personnes de la région de San Diego ont été assignées au hasard à l'un des trois groupes. Dans un groupe, les internautes ont vu des résultats de recherche qui favorisaient un candidat politique, c'est-à-dire des résultats renvoyant à des pages Web qui donnaient à ce candidat une meilleure image que son adversaire. Dans un deuxième groupe, les gens ont vu des classements de recherche qui favorisaient le candidat opposé, et dans le troisième groupe - le groupe de contrôle - les gens ont vu un mélange de classements qui ne favorisaient aucun candidat. Les mêmes résultats de recherche et pages Web ont été utilisés dans chaque groupe ; la seule chose qui différait pour les trois groupes était l'ordre des résultats de la recherche.

    Pour rendre notre expérience réaliste, nous avons utilisé de vrais résultats de recherche liés à de vraies pages Web. Nous avons également utilisé une véritable élection - l'élection de 2010 pour le premier ministre de l'Australie. Nous avons utilisé une élection à l'étranger pour nous assurer que nos participants étaient «indécis». Leur manque de familiarité avec les candidats l'a assuré. Grâce à des publicités, nous avons également recruté un groupe ethniquement diversifié d'électeurs inscrits sur une large tranche d'âge afin de correspondre aux principales caractéristiques démographiques de la population électorale américaine.

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  32. Tous les participants ont d'abord reçu une brève description des candidats, puis ont été invités à les évaluer de différentes manières, ainsi qu'à indiquer pour quel candidat ils voteraient ; comme on pouvait s'y attendre, les participants n'ont d'abord favorisé aucun candidat sur aucune des cinq mesures que nous avons utilisées, et le vote a été équitablement réparti dans les trois groupes. Ensuite, les participants ont eu jusqu'à 15 minutes pour effectuer une recherche en ligne à l'aide de « Kadoodle », notre faux moteur de recherche, qui leur a donné accès à cinq pages de résultats de recherche liées à des pages Web. Les gens pouvaient se déplacer librement entre les résultats de recherche et les pages Web, comme nous le faisons lorsque nous utilisons Google. Lorsque les participants ont terminé leur recherche, nous leur avons demandé de noter à nouveau les candidats, et nous leur avons également demandé à nouveau pour qui ils voteraient.

    Nous avons prédit que les opinions et les préférences de vote de 2 ou 3 % des personnes dans les deux groupes biaisés – les groupes dans lesquels les gens voyaient des classements favorisant un candidat – se déplaceraient vers ce candidat. Ce que nous avons réellement trouvé était étonnant. La proportion de personnes favorisant le candidat le mieux classé du moteur de recherche a augmenté de 48,4 % et nos cinq mesures se sont orientées vers ce candidat. De plus, 75 % des personnes appartenant aux groupes biaisés semblaient ne pas savoir qu'elles consultaient des classements de recherche biaisés. Dans le groupe de contrôle, les opinions n'ont pas changé de manière significative.

    Cela semblait être une découverte majeure. Le changement que nous avions produit, que nous avons appelé l'effet de manipulation des moteurs de recherche (ou SEME, prononcé « sembler »), semblait être l'un des plus grands effets comportementaux jamais découverts. Cependant, nous n'avons pas immédiatement débouché la bouteille de champagne. D'une part, nous n'avions testé qu'un petit nombre de personnes, et elles venaient toutes de la région de San Diego.

    Au cours de l'année suivante, nous avons reproduit nos résultats trois fois de plus, et la troisième fois, avec un échantillon de plus de 2 000 personnes des 50 États américains. Dans cette expérience, le changement dans les préférences de vote était de 37,1 % et même plus dans certains groupes démographiques – jusqu'à 80 %, en fait.

    Nous avons également appris dans cette série d'expériences qu'en réduisant légèrement le biais sur la première page des résultats de recherche - en particulier, en incluant un élément de recherche qui favorisait l' autre candidat en troisième ou quatrième position des résultats - nous pouvions masquer notre manipulation. de sorte que peu ou même pas de gens savaient qu'ils voyaient des classements biaisés. Nous pourrions encore produire des changements spectaculaires dans les préférences de vote, mais nous pourrions le faire de manière invisible .

    Toujours pas de champagne. Nos résultats étaient solides et cohérents, mais nos expériences impliquaient toutes une élection à l'étranger - cette élection de 2010 en Australie. Les préférences de vote pourraient-elles être modifiées avec de vrais électeurs au milieu d'une vraie campagne ? Nous étions sceptiques. Lors de véritables élections, les gens sont bombardés de multiples sources d'information, et ils en savent aussi beaucoup sur les candidats. Il semblait peu probable qu'une seule expérience sur un moteur de recherche ait beaucoup d'impact sur leurs préférences de vote.

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  33. Pour le savoir, au début de 2014, nous sommes allés en Inde juste avant le début du vote lors de la plus grande élection démocratique au monde - l'élection du Premier ministre à Lok Sabha. Les trois principaux candidats étaient Rahul Gandhi, Arvind Kejriwal et Narendra Modi. En utilisant des pools de sujets en ligne et des publicités en ligne et imprimées, nous avons recruté 2 150 personnes de 27 des 35 États et territoires indiens pour participer à notre expérience. Pour participer, il fallait être des électeurs inscrits qui n'avaient pas encore voté et qui n'avaient pas encore décidé comment ils voteraient.

    Les participants ont été assignés au hasard à trois groupes de moteurs de recherche, favorisant respectivement Gandhi, Kejriwal ou Modi. Comme on pouvait s'y attendre, les niveaux de familiarité avec les candidats étaient élevés - entre 7,7 et 8,5 sur une échelle de 10. Nous avions prédit que notre manipulation produirait un très petit effet, voire aucun, mais ce n'est pas ce que nous avons trouvé. En moyenne, nous avons pu modifier la proportion de personnes favorisant un candidat donné de plus de 20 % dans l'ensemble et de plus de 60 % dans certains groupes démographiques. Encore plus inquiétant, 99,5 % de nos participants n'ont montré aucune conscience qu'ils voyaient des classements de recherche biaisés - en d'autres termes, qu'ils étaient manipulés.

    La quasi-invisibilité de SEME est en effet curieuse. Cela signifie que lorsque les gens - y compris vous et moi - regardent des classements de recherche biaisés, ils ont l'air très bien . Donc, si en ce moment vous recherchez "candidats à la présidence des États-Unis" sur Google, les résultats de recherche que vous verrez sembleront probablement assez aléatoires, même s'ils favorisent un candidat . Même moi, j'ai du mal à détecter les biais dans les classements de recherche que je connaisêtre biaisés (parce qu'ils ont été préparés par mon personnel). Pourtant, nos expériences randomisées et contrôlées nous disent à maintes reprises que lorsque des éléments mieux classés se connectent à des pages Web qui favorisent un candidat, cela a un impact dramatique sur les opinions des électeurs indécis, en grande partie pour la simple raison que les gens ont tendance à cliquez uniquement sur les éléments les mieux classés. C'est vraiment effrayant : comme les stimuli subliminaux, SEME est une force que vous ne pouvez pas voir ; mais contrairement aux stimuli subliminaux, il a un impact énorme - comme Casper le fantôme vous poussant dans un escalier.

    Nous avons publié un rapport détaillé sur nos cinq premières expériences sur SEME dans les prestigieux Actes de l'Académie nationale des sciences (PNAS) en août 2015. Nous avions en effet trouvé quelque chose d'important, surtout compte tenu de la domination de Google sur la recherche. Google détient un quasi-monopole sur les recherches sur Internet aux États-Unis, avec 83 % des Américains spécifiant Google comme le moteur de recherche qu'ils utilisent le plus souvent, selon le Pew Research Center. Ainsi, si Google favorise un candidat lors d'une élection, son impact sur les électeurs indécis pourrait facilement décider du résultat de l'élection.

    Gardez à l'esprit que nous n'avions eu qu'un seul tir sur nos participants. Quel serait l'impact de favoriser un candidat dans les recherches que les gens mènent sur une période de plusieurs semaines ou mois avant une élection ? Il serait presque certainement beaucoup plus grand que ce que nous voyions dans nos expériences.

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  34. D'autres types d'influence pendant une campagne électorale sont contrebalancés par des sources d'influence concurrentes - une grande variété de journaux, d'émissions de radio et de réseaux de télévision, par exemple - mais Google, à toutes fins pratiques, n'a pas de concurrence et les gens font confiance à ses résultats de recherche. implicitement, en supposant que le mystérieux algorithme de recherche de l'entreprise est entièrement objectif et impartial. Ce haut niveau de confiance, combiné au manque de concurrence, place Google dans une position unique pour avoir un impact sur les élections. Encore plus inquiétant, l'activité de classement de recherche n'est absolument pas réglementée, de sorte que Google pourrait favoriser n'importe quel candidat de son choix sans enfreindre aucune loi. Certains tribunaux ont même statué que le droit de Google de classer les résultats de recherche comme bon lui semble est protégé en tant que forme de liberté d'expression.

    L'entreprise favorise-t-elle parfois des candidats particuliers ? Lors de l'élection présidentielle américaine de 2012, Google et ses hauts dirigeants ont fait don de plus de 800 000 dollars au président Barack Obama et de seulement 37 000 dollars à son adversaire, Mitt Romney. Et en 2015, une équipe de chercheurs de l'Université du Maryland et d'ailleurs a montré que les résultats de recherche de Google favorisaient systématiquement les candidats démocrates. Les classements de recherche de Google sont-ils vraiment biaisés ? Un rapport interne publié par la Federal Trade Commission des États-Unis en 2012 a conclu que les classements de recherche de Google placent régulièrement les intérêts financiers de Google avant ceux de leurs concurrents, et les actions antitrust actuellement en cours contre Google à la fois dans l' Union européenne et en Inde sont basées sur des résultats.

    Dans la plupart des pays, 90 % des recherches en ligne sont effectuées sur Google, ce qui donne à l'entreprise encore plus de pouvoir pour inverser les élections qu'aux États-Unis et, avec la pénétration d'Internet qui augmente rapidement dans le monde, ce pouvoir augmente. Dans notre article sur le PNAS , Robertson et moi avons calculé que Google a désormais le pouvoir de renverser plus de 25 % des élections nationales dans le monde sans que personne ne sache que cela se produit. En fait, nous estimons que, avec ou sans planification délibérée de la part des dirigeants de l'entreprise, les classements de recherche de Google ont un impact sur les élections depuis des années, avec un impact croissant chaque année. Et parce que les classements de recherche sont éphémères, ils ne laissent aucune trace écrite, ce qui donne à l'entreprise un déni total.

    Le pouvoir à cette échelle et avec ce niveau d'invisibilité est sans précédent dans l'histoire humaine. Mais il s'avère que notre découverte sur SEME n'était que la pointe d'un très gros iceberg.

    Des rapports récents suggèrent que la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton fait un usage intensif des médias sociaux pour tenter de générer du soutien – Twitter, Instagram, Pinterest, Snapchat et Facebook, pour commencer. Au moment d'écrire ces lignes, elle compte 5,4 millions d'abonnés sur Twitter et son personnel tweete plusieurs fois par heure pendant les heures de veille. Le favori républicain, Donald Trump, compte 5,9 millions d'abonnés sur Twitter et tweete tout aussi fréquemment.

    Les médias sociaux représentent-ils une menace aussi grande pour la démocratie que les classements de recherche semblent l'être ? Pas nécessairement. Lorsque les nouvelles technologies sont utilisées de manière compétitive, elles ne présentent aucune menace. Même si les plates-formes sont nouvelles, elles sont généralement utilisées de la même manière que les panneaux d'affichage et les publicités télévisées sont utilisés depuis des décennies : vous placez un panneau d'affichage d'un côté de la rue ; J'ai mis l'un sur l'autre. J'ai peut-être l'argent pour ériger plus de panneaux d'affichage que vous, mais le processus reste compétitif.

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  35. Que se passe-t-il, cependant, si ces technologies sont utilisées à mauvais escient par les entreprises qui les possèdent ? Une étude de Robert M Bond, maintenant professeur de sciences politiques à l'Ohio State University, et d'autres publiés dans Nature en 2012 a décrit une expérience éthiquement discutable dans laquelle, le jour des élections en 2010, Facebook a envoyé des rappels "sortez et votez" à plus de 60 millions de ses utilisateurs. Les rappels ont fait voter environ 340 000 personnes qui, autrement, n'auraient pas voté. Écrire dans la Nouvelle Républiqueen 2014, Jonathan Zittrain, professeur de droit international à l'Université de Harvard, a souligné que, compte tenu de la quantité massive d'informations qu'il a recueillies sur ses utilisateurs, Facebook pourrait facilement n'envoyer de tels messages qu'aux personnes qui soutiennent un parti ou un candidat en particulier, et que cela pourrait facilement renverser une élection serrée – sans que personne ne sache que cela s'est produit . Et parce que les publicités, comme les classements de recherche, sont éphémères, manipuler une élection de cette manière ne laisserait aucune trace écrite.

    Existe-t-il des lois interdisant à Facebook d'envoyer des publicités de manière sélective à certains utilisateurs ? Absolument pas; en fait, la publicité ciblée est la façon dont Facebook gagne son argent. Facebook manipule-t-il actuellement les élections de cette manière ? Personne ne le sait, mais à mon avis, il serait insensé et peut-être même inapproprié que Facebook ne le fasse pas. Certains candidats sont meilleurs pour une entreprise que d'autres, et les dirigeants de Facebook ont ​​une responsabilité fiduciaire envers les actionnaires de l'entreprise pour promouvoir les intérêts de l'entreprise.

    L'étude Bond a été largement ignorée, mais une autre expérience Facebook, publiée en 2014 dans PNAS, a suscité des protestations dans le monde entier. Dans cette étude, pendant une semaine, 689 000 utilisateurs de Facebook ont ​​reçu des flux d'actualités contenant soit un excès de termes positifs, soit un excès de termes négatifs, soit aucun. Ceux du premier groupe ont par la suite utilisé des termes un peu plus positifs dans leurs communications, tandis que ceux du second groupe ont utilisé des termes un peu plus négatifs dans leurs communications. Cela a été dit pour montrer que les «états émotionnels» des gens pouvaient être délibérément manipulés à grande échelle par une entreprise de médias sociaux, une idée que beaucoup de gens trouvaient dérangeante. Les gens étaient également contrariés qu'une expérience à grande échelle sur l'émotion ait été menée sans le consentement explicite d'aucun des participants.

    Les profils de consommateurs de Facebook sont certes massifs, mais ils font pâle figure face à ceux entretenus par Google, qui collecte des informations sur les personnes 24h/24 et 7j/7, à l'aide de plus de 60 plateformes d'observation différentes - le moteur de recherche, bien sûr, mais aussi Google Wallet, Google Maps , Google Adwords, Google Analytics, Chrome, Google Docs, Android, YouTube, etc. Les utilisateurs de Gmail sont généralement inconscients du fait que Google stocke et analyse chaque e-mail qu'ils écrivent, même les brouillons qu'ils n'envoient jamais, ainsi que tous les e-mails entrants qu'ils reçoivent des utilisateurs Gmail et non-Gmail.

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  36. Selon la politique de confidentialité de Google - à laquelle on consent chaque fois que l'on utilise un produit Google, même si l'on n'a pas été informé qu'on utilise un produit Google - Google peut partager les informations qu'il recueille à votre sujet avec presque n'importe qui, y compris les agences gouvernementales. . Mais jamais avec toi . La vie privée de Google est sacro-sainte ; le vôtre est inexistant.

    Google et « ceux avec qui nous travaillons » (langage de la politique de confidentialité) pourraient-ils utiliser les informations qu'ils recueillent à votre sujet à des fins néfastes ? Pour manipuler ou contraindre, par exemple ? Des informations inexactes dans les profils des personnes (que les personnes n'ont aucun moyen de corriger) pourraient-elles limiter leurs opportunités ou ruiner leur réputation ?

    Certes, si Google s'apprêtait à truquer une élection, il pourrait d'abord puiser dans son énorme base de données d'informations personnelles pour identifier uniquement les électeurs indécis. Ensuite, il pourrait, jour après jour, envoyer des classements personnalisés favorisant un candidat à ces personnes seulement . L'un des avantages de cette approche est qu'elle rendrait la manipulation de Google extrêmement difficile à détecter pour les enquêteurs.

    Les formes extrêmes de surveillance, que ce soit par le KGB en Union soviétique, la Stasi en Allemagne de l'Est ou Big Brother en 1984 , sont des éléments essentiels de toutes les tyrannies, et la technologie rend à la fois la surveillance et la consolidation des données de surveillance plus faciles que jamais. D'ici 2020, la Chine aura mis en place le système de surveillance gouvernementale le plus ambitieux jamais créé - une base de données unique appelée Système de crédit social , dans laquelle plusieurs notes et enregistrements pour l'ensemble de ses 1,3 milliard de citoyens sont enregistrés pour un accès facile par les fonctionnaires et les bureaucrates. En un coup d'œil, ils sauront si quelqu'un a plagié des devoirs scolaires, a tardé à payer ses factures, a uriné en public ou a blogué de manière inappropriée en ligne.

    Comme les révélations d'Edward Snowden l'ont clairement montré, nous nous dirigeons rapidement vers un monde dans lequel les gouvernements et les entreprises - travaillant parfois ensemble - collectent chaque jour d'énormes quantités de données sur chacun d'entre nous, avec peu ou pas de lois en place qui restreignent la façon dont ces les données peuvent être utilisées. Lorsque vous combinez la collecte de données avec le désir de contrôler ou de manipuler, les possibilités sont infinies, mais la possibilité la plus effrayante est peut-être celle exprimée dans l'affirmation de Boulding selon laquelle une « dictature invisible » était possible « en utilisant les formes de gouvernement démocratique ».

    Depuis que Robertson et moi avons soumis notre rapport initial sur SEME à PNAS au début de 2015, nous avons terminé une série sophistiquée d'expériences qui ont considérablement amélioré notre compréhension de ce phénomène, et d'autres expériences seront achevées dans les mois à venir. Nous avons maintenant une bien meilleure idée de la raison pour laquelle SEME est si puissant et comment, dans une certaine mesure, il peut être supprimé.

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  37. Nous avons également appris quelque chose de très troublant : les moteurs de recherche influencent bien plus que ce que les gens achètent et pour qui ils votent. Nous avons maintenant des preuves suggérant que sur pratiquement toutes les questions où les gens sont initialement indécis, les classements de recherche ont un impact sur presque toutes les décisions que les gens prennent. Ils ont un impact sur les opinions, les croyances, les attitudes et les comportements des internautes du monde entier – sans que les gens ne le sachent. Cela se produit avec ou sans intervention délibérée des responsables de l'entreprise ; même les processus de recherche dits "organiques" génèrent régulièrement des résultats de recherche qui favorisent un point de vue, et qui à leur tour ont le potentiel de faire pencher l'opinion de millions de personnes indécises sur une question. Dans une de nos expériences récentes,

    Ce qui est peut-être encore plus troublant, c'est que la poignée de personnes qui montrent qu'elles consultent des classements de recherche biaisés se déplacent encore plus loin dans la direction prévue ; le simple fait de savoir qu'une liste est biaisée ne vous protège pas nécessairement du pouvoir de SEME.

    Rappelez-vous ce que fait l'algorithme de recherche : en réponse à votre requête, il sélectionne une poignée de pages Web parmi les milliards disponibles, et il ordonne ces pages Web en utilisant des critères secrets. Quelques secondes plus tard, la décision que vous prenez ou l'opinion que vous formez - sur le meilleur dentifrice à utiliser, si la fracturation hydraulique est sûre, où vous devriez aller pendant vos prochaines vacances, qui ferait le meilleur président, ou si le réchauffement climatique est réel - est déterminée par cette courte liste, vous êtes affiché, même si vous n'avez aucune idée de la façon dont la liste a été générée.

    Pendant ce temps, dans les coulisses, une consolidation des moteurs de recherche se déroule discrètement, de sorte que davantage de personnes utilisent le moteur de recherche dominant même lorsqu'elles pensent ne pas l'être. Parce que Google est le meilleur moteur de recherche et parce que l'exploration d'Internet en pleine expansion est devenue prohibitive, de plus en plus de moteurs de recherche tirent leurs informations du leader plutôt que de les générer eux-mêmes. L'accord le plus récent, révélé dans un dossier de la Securities and Exchange Commission en octobre 2015, a été conclu entre Google et Yahoo! Inc.

    Dans la perspective de l'élection présidentielle américaine de novembre 2016, je vois des signes clairs que Google soutient Hillary Clinton. En avril 2015, Clinton a embauché Stephanie Hannon de Google pour être son directeur de la technologie et, il y a quelques mois, Eric Schmidt, président de la société holding qui contrôle Google, a créé une société semi-secrète - The Groundwork - pour le but de mettre Clinton au pouvoir. La formation de The Groundwork a incité Julian Assange, fondateur de Wikileaks, à surnommer « l'arme secrète » de Google Clinton dans sa quête de la présidence américaine.

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  38. Nous estimons maintenant que les vieux amis de Hannon ont le pouvoir de conduire entre 2,6 et 10,4 millions de votes à Clinton le jour des élections sans que personne ne sache que cela se produit et sans laisser de traces écrites. Ils peuvent aussi l'aider à remporter l'investiture, bien sûr, en influençant les électeurs indécis lors des primaires. Les électeurs swing ont toujours été la clé pour gagner des élections, et il n'y a jamais eu de moyen plus puissant, efficace ou peu coûteux de les influencer que SEME.

    Nous vivons dans un monde dans lequel une poignée d'entreprises de haute technologie, travaillant parfois main dans la main avec les gouvernements, non seulement surveillent une grande partie de notre activité, mais contrôlent également de manière invisible de plus en plus ce que nous pensons, ressentons, faire et dire. La technologie qui nous entoure aujourd'hui n'est pas seulement un jouet inoffensif ; elle a également rendu possibles des manipulations indétectables et introuvables de populations entières – des manipulations sans précédent dans l'histoire humaine et qui dépassent actuellement largement le cadre des réglementations et des lois existantes. Les nouveaux persuasifs cachés sont plus grands, plus audacieux et plus méchants que tout ce que Vance Packard a jamais imaginé. Si nous choisissons d'ignorer cela, nous le faisons à nos risques et périls.

    Robert Epstein est psychologue de recherche senior à l'American Institute for Behavioral Research and Technology en Californie. Il est l'auteur de 15 livres et l'ancien rédacteur en chef de Psychology Today. Cet article est un aperçu de son livre à paraître, The New Mind Control.

    https://www.globalresearch.ca/the-new-mind-control-subliminal-stimulation-controlling-people-without-their-knowledge/5511628

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    1. C'est exactement ce qui existe en toutes librairies où les livres à ne pas lire sont exposés en vitrine.

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  39. Moins de réglementation pour réduire la corruption européenne

    Moins de réglementation, moins d’État et moins de pouvoir pour les politiciens devraient être les principaux outils de la lutte de l’UE contre la corruption.


    le 15 décembre 2022
    Rainer Zitelmann


    Le Parlement européen a été secoué par un scandale de corruption. Moins de réglementation, moins d’État et moins de pouvoir pour les politiciens devraient être les principaux outils de la lutte de l’UE contre la corruption.

    La relation entre l’argent et le pouvoir politique peut constituer un véritable problème dans les pays où la richesse ne dépend pas principalement d’idées entrepreneuriales mais de l’influence politique et de l’accès aux leviers du pouvoir. Plus l’État a de pouvoir, plus il est probable que le lobbying et la corruption prospèrent. Les pays dont les gouvernements sont trop puissants ont également tendance à être des pays où la corruption est endémique.

    La Russie, par exemple, occupe le 136e rang (sur 180) dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International. Dans l’indice de liberté économique de la Heritage Foundation, la Russie n’arrive qu’au 113e rang. Des pays comme la Russie montrent clairement que nous avons besoin de plus – et non de moins – de capitalisme là où les liens entre les entreprises et la politique sont trop étroits.

    Capitalisme et corruption

    Beaucoup de gens associent « capitalisme » et « corruption ».

    Mais, comme l’a écrit l’économiste Alan H. Meltzer :

    « Les délits tels que la corruption peuvent être publics ou privés et sont courants dans de nombreuses nations, mais ils sont plus fréquents là où les responsables gouvernementaux ont le plus d’autorité. »

    L’opinion selon laquelle la corruption est particulièrement répandue dans les pays capitalistes est fausse. C’est le contraire qui est vrai comme le confirme une comparaison entre l’indice de perception de la corruption CPI de Transparency International et l’indice de liberté économique.

    L’indice de liberté économique, publié par la Heritage Foundation depuis 1995, est largement considéré comme un classement du capitalisme. Selon cet indice, les pays présentant les niveaux de corruption les plus bas sont aussi ceux qui ont le plus haut degré de liberté économique.

    Les dix pays les moins corrompus font tous partie sans exception des catégories « libre » ou « majoritairement libre » de l’indice : Singapour, Danemark, Finlande, Nouvelle-Zélande, Suisse et Pays-Bas font partie des dix pays les plus exempts de corruption au monde – et ils figurent tous parmi les dix pays les plus libres économiquement !

    À l’inverse, les pays figurant parmi les dix derniers de l’indice de perception de la corruption sont également classés comme « réprimés » dans l’indice de liberté économique.

    Les deux pays les moins performants dans l’Indice de liberté économique, le Venezuela et la Corée du Nord, sont également parmi les moins performants dans l’Indice de perception de la corruption. Plus l’État intervient dans la vie économique, plus les possibilités de corrompre les fonctionnaires sont grandes. Quiconque souhaite limiter l’influence contraire à l’éthique voire criminelle des riches sur la politique ne doit donc pas plaider pour un gouvernement plus grand mais pour un gouvernement plus petit.

    Moins de réglementation = moins de corruption
    Je me suis récemment rendu en Géorgie, un pays où la corruption était autrefois endémique.

    J’ai rencontré l’économiste Professeur Gia Jandieri, une figure emblématique de la lutte contre la corruption, qui m’a expliqué les mesures anticorruption les plus efficaces (à part le licenciement des quelque 35 000 policiers d’un seul coup) :

    « Au moins aussi important pour lutter contre la corruption, les réformes ont éliminé de nombreuses réglementations et règles superflues. »

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  40. Il s’agit là d’une leçon essentielle pour les autres pays : la réduction de la réglementation gouvernementale réduit également les possibilités de corruption. En 2004, la Géorgie n’occupait que le 133e rang de l’indice de perception de la corruption de Transparency International. En 2021, elle avait grimpé au 45e rang sur 180.

    Quelles leçons l’UE peut-elle en tirer ?

    Eh bien, l’UE réglemente de plus en plus de domaines de la vie. Par conséquent, elle ouvre également de plus en plus de portes aux lobbyistes d’intérêts particuliers, voire à la corruption. Il ne serait pas surprenant que la corruption révélée jusqu’à présent ne soit que la partie émergée de l’iceberg. Comme nous l’avons vu ailleurs, moins de bureaucratie, un gouvernement plus petit et moins de pouvoir entre les mains des politiciens pourraient être parmi les mesures les plus efficaces que l’UE pourrait déployer dans sa lutte contre la corruption.

    Rainer Zitelmann aborde également ce sujet dans son livre In Defense of Capitalism.

    https://www.contrepoints.org/2022/12/15/445956-moins-de-reglementation-pour-reduire-la-corruption-europeenne

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    1. Comme le disait Charles Gave le code du travail n'a en Suisse que 30 pages pour 3600 en France !

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  41. Après le passé de l’URSS, voici celui de la Food and Agriculture Organization

    La demande d’une plus grande protection de la biodiversité repose sur une falsification importante des données sur les forêts mondiales.


    le 15 décembre 2022
    Carl-Stéphane Huot


    L’actuelle demande d’une plus grande protection de la biodiversité via la protection des forêts mondiales à la COP15 de Montréal (décembre 2022) repose sur une falsification importante des données sur les forêts mondiales. Voici l’histoire.

    C’est la Food and Agriculture Organization des Nations Unies (FAO) qui s’occupe à intervalle plus ou moins régulier de prélever et mettre en forme lisible les statistiques sur la superficie que les forêts occupent dans le monde. La première édition date de 1948 et la dernière de 2020. Le résultat peut être lu ici.

    Des données publiques falsifiées

    J’ai repris les différentes éditions du Global forest ressources assessment de la FAO. En ne lisant que la valeur « courante » -celle de l’année de publication- on peut lire d’abord une baisse de 1948 à 1990, la superficie des forêts du monde passant de 40 à 34 millions de km2. Par la suite une croissance intéressante est survenue, amenant une mesure de 41 millions de km² en 2020, au moins égale sinon légèrement supérieure à la valeur de 1948. Déjà là nous avons un premier problème : où est la déforestation massive que se plaisent à dénoncer les groupes environnementalistes depuis des années?

    Si l’on lit un peu plus, on peut s’apercevoir qu’à partir de 1990 à peu près la FAO augmente sensiblement et systématiquement les valeurs passées, ce qui fait apparaître une baisse continue de la superficie des forêts et une disparition assumée des écosystèmes. La valeur de 1990 a été revue à la hausse à chaque édition successive depuis. De 34 millions de km² en 1990, on est passé à 36 millions en 1995, à 40 millions en 2000, à 41 millions en 2005, et à 42 millions en 2010 et 2020. Pour une différence après 30 ans de « plus » de 7 millions de km². Cela permet donc, par comparaison, oh surprise !, de faire apparaître une baisse de deux millions de km² entre 1990 et 2020 et aux environnementalistes de crier à la déforestation continue.

    Rendu là, on peut quand même éliminer un argument, celui du délai de transmission des données. En effet, les données sur l’agriculture prennent environ trois ans avant d’être (à peu près) complètement transmises par les pays à la FAO. Il est donc possible qu’il y ait une certaine différence entre deux éditions pour cette raison. Il est possible qu’il y ait des erreurs de frappe ou que l’utilisation d’une meilleure méthode permettent de faire apparaître un meilleur estimé des données sylvicoles. Mais cette correction dépasse largement cela. Après 30 ans, il s’agit ni plus ni moins que d’une entreprise de falsification systématique des données publiques.

    On peut y ajouter tout ce qui est dépensé par les gouvernements pour améliorer la qualité de l’air et de l’eau, sans compter toutes les restrictions gouvernementales via les lois et règlements, sous la pression des environnementalistes.

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  42. Je ne vois donc que deux alternatives : ou les actions des gouvernements en environnement sont complètement sans effet, ou la baisse de biodiversité n’est que du gros n’importe quoi.

    Les problèmes qui en découlent sont nombreux
    On peut s’en douter. Et ils dépassent largement le cadre de la FAO.

    Mentionnons-en quelques-uns :

    Ces données nous appartiennent, à vous et à moi en premier lieu. Nous payons des gens par nos taxes pour mesurer ici la superficie des forêts en plus d’évaluer les proportions des différentes espèces et le pourcentage d’arbres morts par exemple. Quelles que soient les valeurs obtenues et la précision (même relative) de celles-ci, nous devons exiger qu’elles soient conservées. Cela permet entre autres de juger de l’efficacité des politiques pour améliorer la situation, quitte à en abandonner certaines si le rapport coût-bénéfice n’est pas au rendez-vous.

    La conservation des données participe aussi à la reddition de compte que nos gouvernements nous doivent. Si celle-ci n’est pas satisfaisante elle doit être prise en considération lors du choix périodique de nos représentants élus.

    Cela finit par semer le doute dans la population sur les intentions réelles de nos gouvernements, sans compter leur capacité à résoudre un problème quel qu’il soit. Ce n’est pas en truquant les données que les gouvernements vont nous prouver leur sérieux.

    On a beaucoup parlé des conspirationnistes durant la crise liée au covid. Ce genre de falsification entraîne probablement à chaque fois une hausse de leur nombre, rendant le débat public tout de même un peu plus difficile chaque fois. Certes les gouvernements peuvent à bon droit se réjouir de la hausse de leur nombre car cela complexifie la reddition de compte.

    En effet, plus les conspirationnistes sont sous le feu de la ramp, moins ils ont à rendre de comptes. Il suffit de balayer toute question, même sérieuse et bien étayée en l’accusant d’émaner de la mouvance conspirationniste.

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  43. Cela a pour effet de focaliser l’attention sur certains problèmes au détriment d’autres qui seraient possiblement plus pressants au gré de l’agenda politique de certains. Il serait bien de pouvoir définir un certain nombre de problèmes, de leur assigner un niveau de préoccupation réaliste et de débattre des méthodes de résolution voire des montants que l’on peut réellement y consacrer. Au lieu de cela, certains peuvent s’immiscer dans le débat politique sans être élus, ni être redevables et imposer leurs vues -même clairement fausses- sans tenir compte du reste.

    https://www.contrepoints.org/2022/12/15/445832-apres-le-passe-de-lurss-voici-celui-de-la-food-and-agriculture-organization

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    1. Des arbres ON EN A RIEN A FOUTRE à part en faire des meubles, du bois pour se chauffer et en faire des haies contre le vent. C'est tout. Caaaaar, contrairement aux Grétamoilescouilles, ce ne sont pas les arbres ou la végétation au ras du sol qui nous fournit l'oxygène mais notre magma (l'eau de mer se compose de 86 % d'oxygène !). Donc, faut arrêter de dire des conneries que les arbres respireraient comme nous !! Ils respirent, c'est certain, mais il faudrait toute une grande forêt pour faire vivre un seul homme ! (en été pas en hiver car l'arbre se retient de respirer !).

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  44. L'économie allemande subit un autre coup dévastateur alors que BASF annonce que la "réduction des effectifs" sera PERMANENTE et IMMÉDIATE


    Mercredi 14 décembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) La "transition énergétique" qui a fait passer l'Allemagne du charbon et du nucléaire fiables à l'éolien, au solaire et au gaz naturel russe désormais indisponible a détruit BASF, le plus grand fournisseur de produits chimiques au monde, qui "réduit" en permanence et immédiatement ses opérations.

    La flambée des prix du gaz naturel déclenchée par les sanctions occidentales contre la Russie suite à son invasion de l'Ukraine a laissé l'Allemagne sans aucune source d'énergie fiable. Par conséquent, il y a très peu de choses à faire, d'autant plus que nous entrons dans la froide saison hivernale.

    BASF a longtemps compté sur du gaz naturel bon marché et abondant pour produire de l'ammoniac, un engrais utilisé dans la production alimentaire. L'usine d'ammoniac de BASF a été la première à partir, suivie de son usine d'acétylène qui, avec l'ammoniac, est utilisée pour produire une multitude de produits différents qui sont absolument vitaux pour les chaînes de valeur industrielles modernes.

    "Les prix élevés du gaz naturel ont créé une situation où importer de l'ammoniac de l'étranger était moins cher que de le fabriquer nous-mêmes", a annoncé Uwe Liebelt, responsable des opérations européennes de BASF.

    Soit dit en passant, ces deux usines ont été fermées cet été et beaucoup de choses ont changé depuis. En octobre, BASF a annoncé que l'ensemble de son modèle commercial devait désormais changer pour s'adapter au manque de gaz naturel russe.

    Le directeur général Martin Brudermüller a récemment annoncé que BASF en Europe devra réduire ses effectifs "le plus rapidement possible, et aussi de manière permanente" afin de rester en activité.

    Un emploi industriel sur quatre en Allemagne existe dans une industrie à forte intensité énergétique – qu'adviendra-t-il de tous ces emplois ?
    Gardez à l'esprit que BASF n'est pas la seule entreprise en Allemagne - ou en Europe, d'ailleurs - à réduire considérablement ses opérations ou à fermer complètement.

    Certaines usines passent du gaz au pétrole tandis que d'autres baissent la lumière, baissent le thermostat ou envisagent même de quitter complètement l'Allemagne.

    Quelque 23 % de tous les emplois industriels en Allemagne existent dans des industries à forte intensité énergétique qui font face à l'implosion en raison de la perte de gaz russe - celles-ci incluent le verre, les métaux, la céramique, le papier et les textiles. Depuis le début de l'année, ces industries ont diminué de 10 %.

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  45. "Cela signifie qu'il y a 1,5 million de travailleurs en Allemagne dont les industries sont actuellement sous pression", a expliqué Clemens Fuest, directeur de l'Institut Ifo.

    Certaines de ces industries sont plutôt petites au départ, comme le verre et la céramique. D'autres, cependant, y compris l'industrie chimique, sont massives en Allemagne, employant plus de 450 000 personnes à travers le pays.

    "Si sa taille devait être réduite de moitié, cela aurait un impact direct sur la prospérité du pays", a déclaré Henrik Ahlers, directeur national d'EY Allemagne.

    Sans énergie bon marché et abondante, l'Allemagne fait face à la désindustrialisation. Un sondage réalisé au cours de l'été a révélé qu'environ une petite et moyenne entreprise sur quatre en Allemagne envisageait de quitter le pays - et depuis lors, ce chiffre a peut-être augmenté.

    "Et cela se produira ici aussi", a écrit un commentateur d'American Experiment sur la façon dont les États-Unis deviendront comme l'Allemagne s'ils continuent sur la voie de l'agenda "vert".

    «Ce n'est qu'ici, où les industries traditionnelles de production de charge de base ont été éliminées, qu'elles se régénéreront, reviendront et avec elles les emplois qui sont perdus dans ces zones de boutique. C'est l'avenir. Regardez Wall Street le voir avant les rubis pris par le parti.

    Un autre a souligné que cela pourrait peut-être être bénéfique si les agriculteurs revenaient à des méthodes agricoles naturelles, notamment la rotation des cultures et la culture intercalaire avec des légumineuses. Cependant, cela ne nourrira pas des milliards de personnes, à moins que des masses de personnes ne découvrent soudainement et ne soient capables de retourner à la terre.

    Les dernières nouvelles sur l'effondrement de l'économie allemande en raison des politiques «vertes» et anti-russes sont disponibles sur Collapse.news.

    Les sources de cet article incluent :

    AmericanExperiment.org

    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-12-14-german-economy-suffers-basf-announces-downsizing-permanent.html

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  46. Des démons surgissent de la cave de l’Europe


    Par M. K. Bhadrakumar
    Mondialisation.ca,
    14 décembre 2022


    La visite de la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, à New Delhi s’est terminée de manière ironique. Baerbock a parlé avec éloquence de l’Allemagne comme étant un parangon de valeurs démocratiques et a revendiqué son affinité avec l’Inde. Elle espérait persuader le gouvernement Modi de se désengager du partenariat stratégique avec la Russie « autoritaire« .

    Cependant, lorsque Mme Baerbock est rentrée chez elle, le chat était sorti du sac. Une tentative de coup d’État (présumée) dans son pays par le groupe nationaliste d’extrême droite appelé mouvement « Reichsbuerger« , qui conteste l’existence de l’État allemand moderne et sa façade démocratique.

    Les Reichsbürger utilisent certains éléments des mythes de conspiration antisémites propagés par les nazis et sont attachés à l’idée que les frontières de l’Allemagne devraient être étendues pour inclure les territoires d’Europe de l’Est, ceux qui ont été occupés sous le régime nazi.

    La présence active de réseaux d’extrême droite au sein des agences de sécurité et des forces armées allemandes est connue depuis des années. En juillet de l’année dernière, la ministre de la défense de l’époque, Annegret Kramp-Karrenbauer, a dissous une compagnie entière des forces commando spéciales de l’armée allemande après plusieurs incidents inspirés de l’extrême droite, au cours desquels le salut hitlérien interdit aurait été utilisé et de la musique d’extrême droite aurait été diffusée lors de fêtes.

    C’est un secret de polichinelle que les adeptes de l’idéologie nazie se sont réinflitrés dans la société allemande au cours des années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. De nombreuses personnes issues du milieu nazi ont même fini par accéder à des postes élevés. Et ils s’entraidaient secrètement pour se réhabiliter, rétablir leurs références et prospérer. Ces relations incestueuses entre les anciens nazis leur ont permis de jouir de privilèges bien supérieurs à ceux des Allemands moyens.

    L’idéologie extrémiste et le revanchisme ont trouvé un terreau fertile dans les années 1920 et 1930 en Allemagne. Si la crise économique s’aggrave en Allemagne, des conditions similaires peuvent à nouveau apparaître. Il est certain que l’extrémisme est en hausse en Allemagne.

    Cela dit, la plupart des gens soupçonnent que la répression des Reichsbürger est en grande partie du théâtre politique. Un coup d’État d’extrême droite est-il possible en Allemagne ? Une insurrection armée « pour éliminer l’ordre de base démocratique libéral » en attaquant les politiciens, en prenant d’assaut les bâtiments parlementaires, en renversant le gouvernement fédéral, en dissolvant le système judiciaire et en usurpant l’armée ? Impossible.

    Alors, que prépare le gouvernement de coalition dirigé par le chancelier Olaf Scholz ? Franchement, créer de tels mythes complotistes sert à fragmenter l’opinion politique, qui est en train de faire boule de neige contre la politique du gouvernement Scholz. Deuxièmement, la répression des Reichsbürger peut se traduire par la suppression du parti politique Alternative pour la Démocratie [Plutôt Deutschland, NdSF] (AfD), qui améliore régulièrement ses résultats électoraux et est connu pour son opposition à l’UE et à l’atlantisme. Troisièmement, il s’agit d’une distraction utile à un moment où l’agitation sociale due à la crise économique (contrecoup des sanctions contre la Russie) pourrait déclencher des troubles politiques. Selon certaines informations, le gouvernement a mis les forces de police en état d’alerte.

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  47. Dans un article paru dans le magazine Foreign Affairs la semaine dernière, Scholz a ouvertement épousé la cause du militarisme. Il écrit :

    « Les Allemands ont l’intention de devenir le garant de la sécurité européenne… Le rôle crucial de l’Allemagne en ce moment est de s’imposer comme l’un des principaux fournisseurs de sécurité en Europe en investissant dans notre armée, en renforçant l’industrie européenne de la défense, en consolidant notre présence militaire sur le flanc oriental de l’OTAN… Le nouveau rôle de l’Allemagne nécessitera une nouvelle culture stratégique, et la stratégie de sécurité nationale que mon gouvernement adoptera dans quelques mois reflétera ce fait… Cette décision marque le changement le plus radical dans la politique de sécurité allemande depuis la création de la Bundeswehr en 1955… Ces changements reflètent un nouvel état d’esprit dans la société allemande… Cette Zeitenwende [mouvement tectonique] a également conduit mon gouvernement à reconsidérer un principe bien établi, vieux de plusieurs décennies, de la politique allemande en matière d’exportation d’armes. Aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire récente de l’Allemagne, nous livrons des armes dans une guerre opposant deux pays… Et l’Allemagne continuera de respecter son engagement à l’égard des accords de partage nucléaire de l’OTAN, notamment en achetant des avions de combat F-35 à double capacité… »

    Il ajoute :

    « L’Allemagne est prête à conclure des arrangements pour soutenir la sécurité de l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel règlement de paix d’après-guerre. Nous n’accepterons cependant pas l’annexion illégale du territoire ukrainien… Pour mettre fin à cette guerre, la Russie doit retirer ses troupes. »

    Scholz va trop loin et néglige non seulement le passé d’agression de l’Allemagne en Europe de l’Est mais aussi ses faiblesses en tant que puissance militaire lorsqu’il présente le pays comme un rempart contre la Russie. Même en supposant que Scholz puisse trouver l’argent pour un programme de militarisation aussi ambitieux, l’Allemagne provoquerait des ondes de choc dans toute l’Europe si elle allait de l’avant avec un tel plan.

    Tout en s’engageant sur cette voie militariste, l’Allemagne se découple de la France. L’axe franco-allemand a été le pilier de la politique européenne au cours des dernières décennies. Mais l’initiative de Scholz sur le Bouclier Aérien Européen, avec 14 autres États européens, pour la création d’un système commun de défense aérienne en Europe exclut la France ! Sur les questions de technologie de défense, la coopération de l’Allemagne avec la France est en train de passer rapidement au second plan.

    Paris est également mécontent que la subvention de 200 milliards d’euros accordée par Scholz à l’industrie allemande ait été annoncée sans consulter la France. De même, la visite de Scholz à Pékin en novembre dernier, signe d’une volonté d’accepter les investissements chinois, a ignoré la suggestion du président français Emmanuel Macron de planifier une initiative conjointe franco-allemande en direction de la Chine.

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  48. Tout cela témoigne de l’ambition de Berlin d’amener l’unification du leadership européen entre les mains des Allemands, tant en termes politiques qu’économiques. Un grand point d’interrogation plane sur l’avenir du traité d’Aix-la-Chapelle de 2018 signé par Macron et Angela Merkel, alors chancelière. Scholz estime que l’Union européenne devrait passer au vote à la majorité plutôt qu’à l’unanimité. En tant que puissance économique, l’Allemagne dispose d’un pouvoir immense et le plan de Scholz est de l’utiliser pour établir la prédominance du pays en Europe.

    Mais il se heurtera à une résistance. La Hongrie s’oppose à de nouvelles sanctions européennes contre la Russie. Elle a opposé son veto à l’empressement de la Commission européenne à emprunter de l’argent (accumuler des dettes) pour financer l’économie défaillante de l’Ukraine et lutter contre la Russie. La récente déclaration du président français Emmanuel Macron selon laquelle toute architecture de sécurité européenne devrait « garantir » les intérêts de la Russie met également en évidence les lignes de fracture.

    Il est intéressant de noter que le veto contre l’adhésion à Schengen de la Roumanie et de la Bulgarie est venu des Pays-Bas et de l’Autriche. L’argument est que ces deux pays n’ont pas mis en place des systèmes suffisamment robustes pour enregistrer les réfugiés à leurs frontières avec les pays non membres de l’UE. C’est dans la politique des réfugiés que l’Europe est la plus vulnérable et la plus divisée.

    Parallèlement, le centre de gravité de la politique et de la géostratégie européennes s’est récemment déplacé vers la « Mitteleuropa » – l’Allemagne et ses voisins orientaux – à mesure que le conflit en Ukraine s’accélère. Alors que le tandem franco-allemand était autrefois le moteur de l’intégration européenne, Paris et Berlin sont désormais confrontés à la nécessité de chercher de nouveaux points d’appui au sein de l’UE, voire de choisir d’autres interlocuteurs.

    Dans la période à venir, les principaux centres d’intérêt de l’Allemagne seront dirigés vers les frontières nord-est de l’Union européenne – la Pologne, les États baltes et la Finlande – ce qui, associé à la poursuite de l’assistance militaire à l’Ukraine, signifiera une plus grande « atlantisation » de la stratégie allemande.

    Du point de vue indien, la Zeitenwende dont parle Scholz dans son essai implique également que l’approche allemande vers l’Indo-Pacifique sera caractérisée par une réticence à rechercher la confrontation avec la Chine.

    M. K. Bhadrakumar

    Article original en anglais : Demons creep up from Europe’s attic, Indian punchline, le 10 décembre 2022

    https://www.mondialisation.ca/des-demons-surgissent-de-la-cave-de-leurope/5673470

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  49. Viktor Bout "Marchand de la mort", un prisonnier échangé, dit que le libéralisme et le transgenre provoquent un "suicide" civilisationnel


    jeudi 15 décembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Alors qu'il rentrait en Russie, Viktor Bout, le trafiquant d'armes "Marchand de la mort" qui a été libéré en échange de la libération de WNBA-LGBTQ + Brittney Griner, s'est prononcé contre le "suicide" culturel qui se produit dans le États-Unis en raison du gauchisme.

    La prolifération des transgenres et d'autres idéologies LGBTQ+ perverties, ainsi que des « drogues » - veut-il dire Big Pharma ? – entraînent l'Occident et provoquent « le suicide de la civilisation ».

    "Et, si ce suicide n'est pas empêché, au moins dans le monde non occidental, dans le monde qui n'est pas contrôlé par les Anglo-Saxons, alors la planète entière se suicidera", a ajouté Bout dans un terrible monologue sur l'avenir. du monde sous les ténèbres actuelles.

    Bout a déclaré au média RT dirigé par le Kremlin qu'il soutenait "de tout cœur" "l'opération militaire" de Vladimir Poutine en Ukraine. S'il en avait l'opportunité, et s'il avait les compétences nécessaires, Bout dit qu'il « irait certainement en tant que volontaire » pour aider à se battre.

    "Je suis fier d'être russe et que notre président soit Poutine", a ajouté Bout. (En relation: Biden a-t-il libéré Bout dans le but de le recruter pour décharger des armes américaines contre de l'argent?)

    Bout dit que le «racisme inversé» contre les Blancs détruit également l'Occident - défendez-vous, Caucasiens!
    Bout est membre du Parti libéral démocrate (LDPR) en Russie, qui est résolument nationaliste et antimondialiste. Il soutient tellement Poutine et ses penchants nationalistes que Bout a également gardé une photo du président russe dans sa cellule de prison.

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  50. L'histoire derrière tout cela est que Bout a été arrêté, inculpé et emprisonné aux États-Unis pour trafic d'armes. Griner, quant à elle, est coincée dans une prison russe depuis 10 mois après avoir été surprise avec une petite quantité d'huile de cannabis qui lui avait été légalement prescrite en Amérique.

    Les deux gouvernements ont convenu d'un échange de libération, qui impliquait de ramener Griner aux États-Unis et de renvoyer Bout en Russie. On ne sait pas encore ce que Bout compte faire une fois de retour en Russie en tant qu'homme libre, mais il ressort clairement de ses déclarations qu'il soutient Poutine et son opération en cours en Ukraine.

    Bout l'a également dit lors de l'interview, ce que peu d'Américains, y compris des politiciens américains, semblent prêts à faire. Il a pris position contre l'assaut LGBTQ + et a averti qu'il préparait l'Occident, et éventuellement le monde entier s'il n'est pas éradiqué, pour un effondrement total.

    Le fait que Bout ait lié ces déclarations aux opérations de Poutine en Ukraine suggère qu'une partie du ventre sombre de l'Ukraine est la perversion LGBTQ+, car l'État profond mondialiste semble avoir utilisé ce pays non seulement pour le développement d'armes chimiques et biologiques, mais aussi pour le trafic d'enfants et d'autres maux.

    Bout a également parlé d'un sujet que peu d'Américains ont le courage d'aborder : le « racisme inversé » contre les Blancs.

    "En Amérique en ce moment, il y a un racisme inversé", a-t-il déclaré. "Être une personne blanche normale qui veut une famille, qui veut des enfants, qui veut aimer, c'est très difficile."

    Bout a également mis en garde contre la tyrannie croissante aux États-Unis, utilisant "ce qu'ils ont fait aux participants de la soi-disant insurrection armée du 6 janvier" comme exemple de la façon dont le gouvernement américain contrôlé par les mondialistes est devenu incontrôlable.

    "Imaginez-le, dans les écoles américaines, ils enseignent maintenant - aux élèves de première année, âgés de 6 ou 7 ans - qu'il y a 72 genres", a-t-il ajouté à propos de l'endoctrinement LGBTQ+ qui sévit dans tout le système "éducatif" américain.

    Les dernières nouvelles sur la chute de l'Occident aux mains des pervers mondialistes peuvent être trouvées sur Collapse.news.

    Les sources de cet article incluent :

    Benzinga.com
    NaturalNews.com
    BigLeaguePolitics.com

    https://www.naturalnews.com/2022-12-15-viktor-bout-liberalism-transgenderism-civilizational-suicide.html

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  51. La Nina à triple plongeon provoque une explosion d'air froid en Asie tandis que la Russie déplace ses livraisons d'énergie vers l'est


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 15 DÉCEMBRE 2022 - 08:45


    Les responsables de la météo avertissent qu'un rare triple creux La Nina a envoyé des parties de l'Asie du Nord-Est dans un gel profond qui augmentera la demande de chauffage et fera grimper les prix du carburant.

    Dans l'hémisphère Nord, les États-Unis, l'Europe et certaines parties de l'Asie du Nord-Est connaissent des températures inférieures à zéro.

    Les National Centers for Environmental Prediction des États-Unis se sont concentrés sur la Chine, le Japon et la Corée du Sud et ont signalé des températures inférieures à la moyenne pour ces pays. Ce froid est similaire à ce que ressentent actuellement l'Europe et certaines parties des États-Unis.

    Les lecteurs ont été plus qu'informés sur le phénomène météorologique connu sous le nom de La Nina qui fait des ravages dans le monde. Le mois dernier, l'Organisation météorologique mondiale a écrit que La Nina entraînerait des températures inférieures à la normale dans l'hémisphère nord.

    Bloomberg a fourni des prévisions météorologiques pour la Chine, le Japon et la Corée du Sud, l'épicentre de la fabrication mondiale, car ces pays seront en proie au froid dans les semaines à venir :

    Chine

    La Chine connaîtra deux vagues de froid, selon les prévisions de l'Administration météorologique chinoise. Le premier – qui se déroulera de mardi à jeudi – devrait amener des températures aussi basses que moins 36 degrés Celsius dans la ville mongole intérieure de Hulunbuir, tout en faisant baisser le mercure à Pékin.

    Une autre rupture devrait balayer la plupart des régions du centre, de l'est et du nord-ouest de la Chine de jeudi à dimanche. Les régions du sud du pays pourraient connaître des températures record pour la mi-décembre dimanche, tandis que le temps sec et glacial réduira les précipitations, a annoncé lundi l'administration. Cela aura un impact sur l'agriculture, en particulier l'élevage et la culture sous serre, car cela augmentera les coûts de chauffage. Les fruits, les cultures maraîchères et même l'aquaculture dans certaines régions sont vulnérables aux dommages causés par le gel, a déclaré le Centre météorologique national.

    Une chute soudaine des températures a provoqué une augmentation de la demande d'électricité dans la province du Guizhou, dans le sud de la Chine, obligeant les responsables du réseau à ordonner à certaines fonderies d'aluminium de réduire leur consommation d'électricité cette semaine. En plus du temps glacial, neuf provinces chinoises ont également été frappées par des tempêtes de sable jusqu'à présent cette semaine, ce qui peut entraver la production d'énergie solaire. La demande élevée de combustibles de chauffage pourrait ne pas s'atténuer avant les vacances du Nouvel An lunaire fin janvier, lorsque les usines s'éteindront pour les vacances, a déclaré le consultant chinois Fengkuang Logistics dans une note. Pourtant, l'activité dans de nombreuses mégapoles chinoises s'est arrêtée au milieu de graves épidémies de virus.

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  52. - voir graph sur site -

    Japon

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    Il fait de plus en plus froid dans le nord du Japon – avec Asahikawa à Hokkaido qui connaîtra peut-être des températures aussi basses que moins 10 degrés Celsius la semaine prochaine, selon l'Agence météorologique japonaise. Pendant ce temps, il y a 40% de chances que l'est et l'ouest du Japon aient des températures inférieures à la normale de décembre à février, a déclaré le JMA.

    Le Japon s'est approvisionné en GNL pour se préparer aux mois d'hiver, les stocks détenus par les producteurs d'électricité étant bien supérieurs à la moyenne quinquennale. Le gouvernement demande également aux citoyens d'économiser l'électricité au mieux de leurs capacités, et le gouverneur de Tokyo a même conseillé aux gens de porter des pulls à col roulé pour rester au chaud.

    Corée du Sud

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    Des alertes de vague de froid ont été émises pour la plupart des régions de la Corée du Sud, y compris Séoul et Incheon, avec de fortes chutes de neige attendues dans la province du nord du Chungcheong cette semaine, selon l'Administration météorologique coréenne.

    Les températures chutent de manière significative, mais le pays a 50 % de chances de connaître des températures normales en janvier et février, a indiqué l'agence météorologique. La Corée du Sud utilisera l'énergie nucléaire et optimisera son calendrier de maintenance, tout en effectuant des achats supplémentaires de charbon et de GNL sur les marchés au comptant, a indiqué le ministère de l'Énergie dans un communiqué.

    Prévisions de température du mois à venir via Bloomberg pour la Chine.

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    Japon

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    Corée du Sud

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    Le temps froid à l'autre bout du monde signifiera que la Russie aura un acheteur pour ses produits énergétiques tandis que l'Union européenne interdit les importations de brut et de produits bruts russes et réduit la consommation de gaz naturel.

    Le brut boudé par l'Europe a été détourné vers l'Asie via une flottille de pétroliers. Les données de Bloomberg montrent qu'une grande majorité de tout le brut expédié des ports russes est dirigé vers l'Asie.

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    Malgré toutes les sanctions occidentales visant à paralyser Moscou, les produits énergétiques russes circulent toujours dans le monde entier mais se sont principalement déplacés vers l'Asie.

    Et tandis que les alarmistes climatiques imputent chaque changement du temps de la Terre aux gaz à effet de serre d'origine humaine... nous devons souligner que même le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires dit : « El Nino et La Nina sont des modèles climatiques naturels et les humains n'ont pas la capacité directe d'influencer leur apparition, leur intensité ou leur durée."

    Alors peut-être que toutes ces conditions météorologiques extrêmes dans le monde sont l'œuvre de La Nina plutôt que de l'homme. C'est une vérité inconfortable pour tous ceux qui viennent d'assister à la COP27 en Égypte.

    https://www.zerohedge.com/weather/rare-triple-dip-la-nina-spurs-blast-cold-air-asia-while-russia-shifts-energy-shipments-east

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  53. Salt Lake City fait face à des tempêtes de poussière toxiques au milieu de la baisse des niveaux d'eau


    PAR TYLER DURDEN
    JEUDI 15 DÉCEMBRE 2022 - 05:20


    Salt Lake City, Utah, était déjà en difficulté. Entre de vastes exploitations minières à ciel ouvert dans les zones environnantes, des raffineries de pétrole et une chaîne de montagnes unique qui emprisonne la pollution dans une «couche d'inversion» hivernale, les villes entourant le Grand Lac Salé sont aux prises avec des problèmes de qualité de l'air depuis des années.

    "Nous avons 2,5 millions d'habitants le long des bords du lac", a déclaré Kevin Perry, un scientifique de l'atmosphère de l'Université de l'Utah qui étudie la poussière du Grand Lac Salé. "Ces panaches de poussière se détachent et rendent l'air malsain, peu importe ce qu'il contient."

    Maintenant, comme le rapporte NBC News, la baisse des niveaux d'eau dans le Grand Lac Salé a créé de nouveaux défis alors que la poussière chargée de métaux toxiques menace la région.

    Depuis que les pionniers mormons se sont installés dans la vallée au milieu des années 1800, le volume du lac a diminué de 67 % - grâce à une combinaison de projets d'irrigation, qui représentent environ 75 % de la perte, et de la méga-sécheresse en cours, qui représente le reste de la baisse, selon une étude de l'Université d'État de l'Utah.

    Ce n'est pas un problème causé par le changement climatique, selon le rapport. Les résidents consomment tout simplement trop d'eau pour l'agriculture, l'usage résidentiel et l'industrie, provenant des rivières surchargées qui alimentent le lac terminal. Les humains détournant l'eau ont réduit le Grand Lac Salé d'environ 11 pieds - tandis que l'augmentation de l'évaporation a aggravé le problème d'environ un demi-pied.

    Pendant les tempêtes de poussière, les points d'accueil sur le lac éclateront et émettront des tourbillons de poussière, collectant des particules inférieures à une fraction de la largeur d'un cheveu humain, assombrissant le ciel et les propulsant dans les communautés voisines. Les plus petites particules peuvent rester en suspension dans l'air pendant des semaines.

    Le lit du lac contient des polluants comme l'arsenic, largement répartis sur la surface, ce qui pourrait indiquer qu'une partie de celui-ci se produit naturellement, a déclaré Perry.

    Le lac a longtemps été un bassin versant pour la pollution industrielle. Chaque zone du lac a sa propre recette de métaux toxiques et d'autres substances, alimentées par différentes industries polluantes à proximité. Les chercheurs craignent que ce qui a été stocké dans le lac ne soit bientôt transporté par le vent jusqu'à Salt Lake City et d'autres communautés voisines. -Nouvelles de la BNC

    Et avec le temps, la situation est appelée à s'aggraver.
    En 2018, environ 9 % du lit du lac était une source de poussière - une croûte protectrice recouvrant une grande partie du reste. Mais le vent et les intempéries décomposent cela.

    "Plus le lit du lac est exposé longtemps, plus nous nous attendons à ce que cela augmente. Cela pourrait atteindre 24 % à 25 % du lit du lac", a déclaré Perry.

    Les législateurs commencent à s'en apercevoir - mais de manière typique, c'est trop peu, trop tard. Ils ont adopté une série de projets de loi visant à réorganiser la façon dont l'Utah utilise son eau. En novembre, le gouverneur Spencer Cox a fermé le bassin à de nouvelles appropriations d'eau. Un pas dans la bonne direction après des années de négligence.

    "L'État tout entier a une relation malsaine avec l'eau", a déclaré Perry. "Nous devons commencer à vivre comme si nous vivions dans le désert."

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  54. Les niveaux d'eau sur le Grand Lac Salé se sont retirés de ce qui était autrefois le rivage, laissant des hectares de playa exposés. La surface croustillante du lit du lac, vue ici depuis Antelope Island, se décompose dans certaines zones et s'envole. La playa est une source de poussière qui pourrait aggraver la pollution de l'air.Evan Bush / NBC News

    Les chercheurs qui étudient la poussière toxique ont examiné exactement où elle va - y compris si elle est facilement absorbée par le corps des gens et quels risques elle peut présenter.

    En 2018, des scientifiques de l'US Geological Survey ont placé 18 pièges à poussière dans toute la région de Salt Lake City - où ils ont piégé la poussière du lac, de la construction locale et des déserts locaux, pendant plusieurs mois.

    Ce qu'ils ont trouvé était inquiétant. Sur chaque site, les concentrations d'arsenic dépassaient les niveaux préoccupants de l'EPA pour les sols résidentiels. Un site avait une concentration 35 fois plus élevée.

    "Nous avons des cloches qui sonnent", a déclaré l'hydrologue de l'USGS, Annie Putman, qui a dirigé l'étude. "Les pièces sont là pour penser que nous devrions nous inquiéter."

    La région de Salt Lake City a depuis longtemps la réputation d'être polluée depuis des décennies. Sur 888 régions métropolitaines américaines, l'EPA l'a classée au neuvième rang sur un modèle de dépistage des risques de 2020 qui classe les risques pour la santé liés aux rejets de produits chimiques toxiques. L'année dernière, il s'est classé 20e pour la pollution particulaire à court terme par l'American Lung Association.

    "Si vous regardez Salt Lake, c'est essentiellement un bol et les émissions denses se trouvent à des altitudes plus basses", a déclaré John Lin, professeur de recherche atmosphérique à l'Université de l'Utah, qui a noté que des polluants tels que le carbone noir, le dioxyde d'azote et d'autres les particules fines "ont tendance à être plus élevées dans les quartiers à faible revenu".

    Les résidents de la partie inférieure du « bol » sont inondés d'une soupe aux pois d'émissions de raffinerie, de gaz d'échappement de voitures et d'autres polluants.

    Les chercheurs soupçonnent que les quartiers urbains et diversifiés reçoivent une grande partie de leur poussière et des métaux toxiques contenus dans cette poussière provenant de sources locales – pollueurs à proximité ou projets de construction. Il est également possible que la poussière du Grand Lac Salé et d'autres playas à proximité capte les polluants locaux des mines, des raffineries et des pesticides à proximité lorsque la poussière pénètre dans la ville.

    Pendant ce temps, les chercheurs ont trouvé les niveaux les plus élevés de poussière – et de métaux – dans les banlieues à l'extérieur de la ville de Salt Lake City. Les chercheurs soupçonnent que les communautés au nord de la ville, y compris des zones telles que Syracuse, Ogden et Bountiful, pourraient recevoir la majorité de la poussière qui s'échappe du lac. Début octobre, à moins d'un mile de ce qui était autrefois le bord du lac, les ouvriers martelaient pour encadrer de nouveaux logements. -Nouvelles de la BNC

    "Cela irrite les yeux et me donne des infections des sinus", a déclaré George Casillas, 58 ans, qui vit du côté ouest depuis 15 ans. "C'est dur d'être pris au piège dans la vallée."

    "Il y a tellement de sédiments et tellement piégés depuis si longtemps. Cela soulève des choses qui ont été piégées pendant 100 ans", a-t-il poursuivi. « Y a-t-il des agents cancérigènes ou d'autres risques pour la santé ? C'est ce qui m'inquiète. »

    https://www.zerohedge.com/weather/salt-lake-city-faces-toxic-dust-storms-amid-declining-water-levels

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