- ENTREE de SECOURS -



mardi 20 décembre 2022

Central Park, l’unité de mesure du refroidissement du climat !

 le 20 décembre 2022


Central Park à New-York, d’une superficie de 3,4 millions de m² (340 hectares pour Bruno Le Maire) est un îlot de verdure visité par plusieurs millions de personnes chaque année. Pour vous donnez une idée il est tout de même trois fois plus petit que le Bois de Vincennes, mais ne soyons pas chauvin. Pourquoi mentionner Central Park à propos du « changement climatique » ? C’est très simple. L’augmentation du volume de glace du Groenland au cours des huit premiers mois de l’année 2022 a été telle que ce volume suffirait à recouvrir la totalité de Central Park d’une couche de glace épaisse de 2 700 mètres. Comme l’indique le graphique ci-dessous le gain de glace de cette immense île glacée a brusquement augmenté au cours de l’été passé, contredisant toutes les prévisions des experts en climatologie de l’IPPC.

Il est intéressant de rappeler ici un historique des cycles glaciaires dont la périodicité est d’environ 100 000 ans. Il s’agit du cycle de Milankovic mis en évidence par cet astrophysicien qui élucida cette variation cyclique par la mécanique céleste. Comme le montre le graphique ci-dessous il fait beaucoup plus souvent froid que chaud sur notre planète Terre. La température passée reconstituée à partir de la quantification de la présence de deutérium dans la glace du dôme C dans l’Antarctique (pôle Sud), exprimée en anomalie par rapport à une moyenne calculée pour la période 1900-1970. Ce choix est arbitraire et contestable mais permet de visualiser une tendance permettant d’uniformiser les mesures effectuées sur les diverses carottages glaciaires.

On constate que le « bruit » des mesures est d’autant plus important que la glace est « plus jeune » mais il est un fait indéniable ressortant de cette représentation de l’évolution des températures de l’air que le climat actuel se trouve déjà dans une phase de refroidissement si on se réfère aux pics optimaux passés à moins 325 000 et 125 000 ans par rapport au temps présent. C’est indéniable : les périodes chaudes inter-glaciales n’ont duré qu’au mieux une vingtaine de milliers d’années. Or la grande débâcle qui eut lieu lors du Dryas récent ne date que de 13 000 ans. Certes cette période succédait à un court épisode relativement tempéré appelé Bolling-Allerod mais la fonte des glaciers et des calottes glaciaires des Laurentides et de Scandinavie avaient déjà débuté. La brutale augmentation des températures qui eut lieu 11 500 ans avant nos jours correspond à cette augmentation très brutale de celles-ci représentées par le graphique ci-dessus pour la fin de chaque période glaciaire. Si on fait abstraction des fluctuations de température qui relèvent de la météorologie l’augmentation du volume des glaces du Groenland au cours des 9 derniers mois de l’année 2022 constitue un autre signe d’un refroidissement à venir. Le graphique ci-dessous demande quelques clarification pour sa bonne compréhension. L’aire grisée représente l’ensemble des mesures effectuées de 1981 à 2010. La ligne horizontale est la moyenne de l’ensemble de ces mesures retraçant l’évolution de la masse de glace du Groenland chaque année.

La courbe en brun est la moyenne arithmétique des mesures jour après jour sur la période 2020-2021. La courbe en bleu représente ces mêmes mesures pour la période janvier-aout 2022. Les observations satellitaires indiquent une augmentation du volume de glace de 16 milliards de m³ (16 Gt) durant cette période janvier-aout 2022. Le gain ou la perte de masse est exprimée en gigatonnes par jour, la barre horizontale étant le zéro de cette évolution et l’échelle des ordonnées allant de moins 16 à plus 12 Gt/jour. La portion cerclée en rouge explicite la tendance actuelle, c’est-à-dire une forte augmentation de ce volume de glace au Groenland (pôle Nord).

Pour confirmer ces faits les températures relevées à la station Vostok dans l’Antarctique ont été les plus basse jamais observées depuis que cette station existe durant l’hiver austral passé. En ce mois de décembre 2022 les prémices d’un nouvel hiver particulièrement froid sur l’Amérique du Nord n’ont rien de réjouissant. Si toutes ces observations ne confirment pas un refroidissement durable du climat puisqu’elles sont limitées dans le temps, il est néanmoins préoccupant de simplement les constater. Rien n’indique en effet que l’optimum climatique moderne que nous vivons depuis la fin du dix-neuvième siècle va encore durer longtemps. Sources : polarportal.dk et electroverse.co Note. Ce lundi 19 décembre 2022 la Japan Meteorological Administration a relevé des chutes de neige jamais enregistrée à cette date de l’année ainsi que des températures anormalement basses. Par exemple à Kyoto moins 6,6°C et 2,30 mètres de neige dans la préfecture de Niigata* sur la cote nord de Honshu et 1,5 mètres dans la préfecture de Fukushima. Et les prévisions météorologique américaines prévoient des chutes de neige en Floride dans les jours à venir et une vague de froid ressemblant cet hiver prochain aux trois précédentes années … Aujourd’hui à Papeete la température a atteint 26 degrés et personne n’en est mort.

https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/12/20/central-park-lunite-de-mesure-du-refroidissement-du-climat 

59 commentaires:

  1. * Coordonnées : 37° 54′ 58″ nord, 139° 02′ 11″ est

    = Tarifa (sud Espagne) Spain / Lat.: 36°0'N / Long.: 5°36'O / Altitude: 19 m
    Algeciras : (sud Espagne) Spain / Lat.: 36°9'N / Long.: 5°27'O / Altitude: 32 m
    Richmond: (Virginia - United States) / Lat.: 37°33'N / Long.: 77°27'O / Altitude: 63 m
    San Francisco (California - United States / Lat.: 37°46'N / Long.: 122°25'O / Altitude: 15 m

    Données: https://www.ventusky.com/fr/san-francisco

    PS: Opheim (Montana) : -34°C (48°/51 Nord)
    Melbourne (Australie) 38° Est (+16°C à 1 jour de l'été)

    RépondreSupprimer
  2. Le comté de Humboldt en Californie (au Nord de SF) fait état de "dégâts généralisés" après un puissant tremblement de terre


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 20 DÉCEMBRE 2022 - 14:45
    Mise à jour (1000ET):


    Certaines des premières vues des dommages à la structure du bâtiment.

    - voir tweet sur site -

    Mise à jour (0845ET) :

    Les services d'urgence du comté de Humboldt ont tweeté que le tremblement de terre de magnitude 6,4 qui a frappé plus tôt ce matin a causé "des dommages généralisés aux routes et aux maisons sont signalés dans toute" la région.

    Les responsables de Humboldt ont déclaré que le comté était en "alerte" et "préparé aux répliques".

    "Vérifiez les conduites de gaz et d'eau pour détecter les dommages ou les fuites. Soyez prudent si vous voyagez", ont conclu les responsables dans un tweet.

    - voir carte sur site -

    Un tremblement de terre de magnitude 6,4 a secoué des parties du nord de la Californie vers 05h30 HE, selon l'US Geological Survey.

    L'USGS a déclaré que le tremblement de terre avait frappé à une profondeur de 10 miles près d'Eureka dans le comté de Humboldt.

    - voir tweet sur site -

    La National Oceanic and Atmospheric Administration n'a déclaré aucune alerte au tsunami.

    Les utilisateurs des médias sociaux signalent des dommages.

    - voir tweet sur site -

    Les gens signalent des pannes de courant généralisées.

    - voir tweet sur site -

    Selon poweroutage.us, qui suit les pannes à travers le pays, plus de 55 000 personnes à Humboldt sont sans électricité.

    - voir tweet sur site -

    *Développement

    https://www.zerohedge.com/weather/64-magnitude-earthquake-rattles-northern-california

    RépondreSupprimer
  3. Le réseau électrique du Texas fait face à un moment crucial avant les températures à un chiffre


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 20 DÉCEMBRE 2022 - 02:40


    Les prévisionnistes avertissent qu'une puissante masse d'air arctique pourrait faire chuter les températures à travers le Texas à un chiffre plus tard cette semaine. Les températures dans le bassin permien du Texas pourraient chuter à 25 ° F (-3,8°C) d'ici la fin de vendredi, risquant le risque de gels qui pourraient réduire le flux de gaz naturel. Le souffle d'air froid survient à peine 22 mois après la vague de froid du début de 2021 qui a effondré le réseau électrique de Lone Star State.

    Un modèle météorologique via PivitolWeather prévoit des chiffres à un chiffre dans une large bande du Texas vendredi.

    - voir carte sur site - (grand froid sur 90 % des USA !)

    La North American Electric Reliability Corp. (NERC), une commission chargée d'évaluer les risques énergétiques, a averti que le froid pourrait stresser le réseau électrique du Texas.

    "L'effet que cela peut avoir sur les générateurs - et la façon dont la demande peut augmenter fortement par temps froid - peut entraîner un risque de charge", a déclaré Mark Olson, responsable de la fiabilité au NERC, cité par Bloomberg.

    Selon la société de recherche NatGas basée à Houston, Criterion Research, l'Electric Reliability Council of Texas (ERCOT) – l'opérateur du réseau de l'État – s'attend à ce que la demande d'électricité atteigne plus de 61 gigawatts vendredi, ce qui se rapprocherait des charges estivales et la plupart avant projections hivernales.

    Un test de stress au froid massif pour ERCOT semble imminent. Voici plus de Criterion :

    ERCOT a officiellement publié un « avis de condition de fonctionnement (OCN) » avant la météo hivernale de cette semaine qui se déroulera du 22 au 26 décembre. L'OCN entre en vigueur lorsque les températures descendent en dessous de 25 degrés pour les zones Austin/San Antonio et DFW. Le président et chef de la direction d'ERCOT, Pablo Vegas, a déclaré que "alors que nous surveillons les conditions météorologiques, nous voulons assurer aux Texans que le réseau est résilient et fiable".

    - voir graph sur site -

    Les dernières prévisions de charge d'ERCOT sont extrêmes, l'ISO s'attend à ce que la demande atteigne > 61 GW le 23 décembre, ce qui rivalise avec les charges estivales et la plupart des projections hivernales précédentes.

    - voir graph sur site -

    La charge régionale dépassera 50 GW lorsque le front se déplacera jeudi, et la demande sera la plus intense vendredi.

    - voir graph sur site -

    RépondreSupprimer
  4. Actuellement, le vent devrait atteindre un niveau de 22 GW le 22/12 avant de chuter le lendemain (23/12) à 12 GW puis à 4,5 GW le 24/12.

    - voir graph sur site -

    Si ces prévisions se maintiennent pour le vent et la charge totale, ERCOT aura besoin que ses actifs de combustibles fossiles atteignent 45 GW pendant le pic de froid.

    - voir graph sur site -

    Les actifs de combustibles fossiles d'ERCOT sont certainement capables d'une demande de 45 à 50 GW, et le système à venir n'apporte que du temps froid plutôt que les précipitations hivernales que nous avons vues lors de la tempête hivernale Uri.

    Les températures extrêmement froides des prochains jours mettront à l'épreuve les mises à niveau d'hivernage d'ERCOT depuis l'effondrement du réseau en 2021.

    https://www.zerohedge.com/weather/texas-power-grid-faces-pivotal-moment-ahead-single-digit-temperatures

    RépondreSupprimer
  5. Enneigement mondial : Bank Of America constate une augmentation de la couverture de neige dans les principales stations d'hiver américaines


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 19 DÉCEMBRE 2022 - 21:00


    Le climat de la Terre a changé depuis que la planète existe, avec des cycles naturels de froid et de chaud. Les alarmistes climatiques, les médias grand public et le Forum économique mondial ont poussé à un été de peur et ont insisté sur le fait que le temps chaud est une déclaration d'"urgence climatique".

    Pendant ce temps, un lauréat du prix Nobel et plus de 1 100 scientifiques ont signé un document déclarant que la science du climat est basée sur des croyances personnelles et des agendas politiques plutôt que sur une science solide et rigoureuse.

    La Déclaration mondiale sur le climat a déclaré que la science du climat "devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques devraient être plus scientifiques".

    "Les scientifiques devraient ouvertement aborder les incertitudes et les exagérations dans leurs prédictions du réchauffement climatique, tandis que les politiciens devraient compter sans passion les coûts réels ainsi que les avantages imaginaires de leurs mesures politiques", lit-on dans la déclaration.

    Et si nous devions réellement écouter les alarmistes du climat, qui, soit dit en passant, Greta Thunberg a été remplacée par Sophia Kianni, on pourrait penser que la catastrophe climatique qu'ils poussent que la disparition du monde est imminente. Mais c'est le cas.

    Plus tôt ce mois-ci, les alarmistes climatiques des médias grand public ont été déclenchés par nos rapports sur les données de la NOAA et de l'Université Rutgers qui montraient que la couverture de neige dans l'hémisphère nord avait atteint son plus haut niveau depuis le début des mesures en 1967 et était actuellement supérieure à la moyenne sur 56 ans.

    Et avec le recul, la campagne de peur climatique des médias grand public s'est commodément accélérée dans les reportages juste avant Covid, et à peu près au moment où le WEF a poussé le récit "Great Reset".

    - voir graph sur site -

    RépondreSupprimer
  6. La propagande incessante selon laquelle la Terre fondra de manière imminente est un non-sens. Si tel était le cas, les stations de ski à travers l'Amérique du Nord souffriraient grandement du manque de neige.

    Cependant, dans une note aux clients lundi, l'analyste de Bank of America, Shaun Kelley, a déclaré que les 16 chalets de ski appartenant à Vail Resorts que son équipe suit ont vu une augmentation de 35 % des chutes de neige d'une année sur l'autre et une augmentation de 26 % par rapport à 2020.

    "Les conditions dans le Colorado, l'Utah et Tahoe se démarquent à l'approche des vacances, toutes tendant bien au-dessus de leurs moyennes historiques. Vail's Back Bowls a ouvert le jeudi 15 décembre par rapport au 28 décembre de l'année dernière et au 20 décembre en 2020.

    "Whistler et le nord-est continuent d'être à la traîne. Cependant, les deux s'améliorent, Whistler ajoutant 30" de neige au cours de la semaine dernière et le nord-est recevant également une décharge solide. Tahoe a été le grand gagnant cette semaine avec environ 50" de poudre fraîche.

    «Jeudi, une moyenne de 4,1% du terrain de Vail était ouverte, contre 24 % l'année dernière, ce qui est un bon signe à l'approche des jours de pointe autour de Noël et du Nouvel An», a écrit Kelley.

    - voir graph sur site -

    Mais qu'en est-il des avertissements des alarmistes climatiques selon lesquels le monde brûle ?

    - voir photo sur site -

    Je me demande si le remplaçant de Greta sait skier...

    https://www.zerohedge.com/weather/global-warming-bofa-tells-clients-vail-resorts-see-snowfall-above-historical-averages

    RépondreSupprimer
  7. L'ère du pétrole bon marché touche à sa fin


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 19 DÉCEMBRE 2022 - 18:20
    Rédigé par Irina Slav via OilPrice.com,


    Selon plusieurs analystes de banques d'investissement, la récente chute des prix du brut n'est peut-être pas indicative de ce qui est à venir sur les marchés pétroliers.

    L'OPEP n'a pas produit de manière constante plus de 30 millions de bpj depuis 2015-2018.

    Un sous-investissement structurel dans de nouveaux approvisionnements en pétrole peut conduire à des prix structurellement plus élevés.

    Dans son dernier rapport mensuel, l'OPEP a révélé qu'elle n'avait encore une fois pas réussi à produire autant de pétrole qu'elle avait accepté de produire la dernière fois qu'elle avait discuté de la production. Et ce n'était pas non plus de quelques milliers de barils par jour. Le déficit était d'environ 1,8 million de barils par jour, mais plus important encore, ce type de sous-estimation de son propre objectif est devenu une chose courante pour le cartel. Pendant ce temps, le gouvernement fédéral des États-Unis doit acheter du pétrole pour sa réserve stratégique de pétrole après en avoir libéré près de 200 millions de barils cette année afin de contrer l'inflation des prix du carburant. Pourtant, les foreurs américains ne sont pas pressés d'augmenter la production. Au contraire, il semble que la croissance de la production ait perdu sa place parmi les principales priorités de ces entreprises.

    Bien sûr, il y a aussi les sanctions contre la Russie, dont beaucoup s'attendent à ce qu'elles nuisent à la production pétrolière du pays, et cela pourrait bien arriver, mais ce n'est pas encore arrivé. En fait, les sanctions pétrolières - sous la forme d'un plafonnement des prix des exportations maritimes et d'un embargo sur les exportations vers l'UE - n'ont eu aucun effet sur les flux de pétrole sortant de Russie. Pour le moment.

    Les banques d'investissement s'attendent à une hausse des prix du pétrole, malgré une récente chute provoquée par les attentes d'un ralentissement économique à peu près partout dans le monde. Les attentes, qui commencent également à s'infiltrer dans les cercles commerciaux, reposent en grande partie sur le renversement par la Chine de sa politique zéro-Covid. Mais ils tiennent aussi probablement compte du fait que le pétrole reste une denrée indispensable. Et l'ère du pétrole bon marché pourrait bien être révolue pour de bon.

    "Nous restons positifs sur les prix du pétrole tirés par la reprise de la demande (réouverture de la Chine, reprise de l'aviation) dans un contexte d'offre limitée en raison des faibles niveaux d'investissement, des risques pour l'approvisionnement de la Russie, de la fin des libérations de SPR et du ralentissement du schiste américain", a déclaré Morgan Stanley. semaine dans une note.

    Pourtant, la situation peut être beaucoup plus grave en ce qui concerne l'offre, comme indiqué dans un récent commentaire de marché par le président et gestionnaire de portefeuille de TortoiseEcoFin, Matt Sallee.

    RépondreSupprimer
  8. "Les stocks mondiaux de pétrole sont au plus bas depuis 2004, le ministère de l'Énergie a libéré 200 millions de barils de pétrole de la réserve stratégique de pétrole cette année, l'OPEP continue de lutter pour produire à son quota déclaré et les producteurs américains aident mais ne peuvent que faire tellement de."

    Il s'agit d'une description assez succincte de la situation de l'approvisionnement mondial en pétrole, mais l'image n'est pas celle qui invoquerait des émotions positives. C'est celui qui est plus susceptible d'évoquer l'inquiétude, et avec une bonne raison. Parce qu'il y a peu de preuves que l'une de ces tendances changera de manière significative de sitôt.

    L'OPEP, par exemple, n'a aucune motivation pour essayer de stimuler la production, a noté Sallee dans des commentaires de suivi pour Oilprice. Il ne le ferait que s'il savait que le pétrole restera au-dessus de 100 dollars le baril pendant une période plus longue, mais il n'y a aucun moyen d'avoir confiance à ce sujet pour le moment.

    Ensuite, il y a les contraintes purement physiques sur la production de l'OPEP, comme en témoigne l'échec constant du groupe à atteindre ses propres objectifs de production - réduits. La plupart des membres de l'OPEP ont des plans de croissance de production ambitieux, mais ils restent des plans alors que la production réelle reste modérée pour des raisons telles que l'épuisement naturel des champs matures et, finalement, des investissements insuffisants.

    Comme le note Sallee, l'OPEP n'a pas produit de manière constante plus de 30 millions de bpj depuis 2015-2018, lorsqu'elle l'a fait délibérément dans le but de détruire le schiste américain et, dans une large mesure, a réussi temporairement. Et c'est parce qu'il ne veut ni ne peut le faire.

    Le sous-investissement est également en train de devenir une chose dans le schiste américain, du moins du point de vue de la Maison Blanche. Selon l'administration Biden, tout ce que les producteurs américains doivent faire est de dépenser plus pour une production supplémentaire. Selon les producteurs américains eux-mêmes, les perspectives à long terme de la demande de pétrole sont trop incertaines pour investir dans davantage de production.

    Ensuite, il y a la question de la superficie de choix, dont plusieurs experts ont prévenu qu'elle s'épuise. La Sallee de TortoiseEcoFin en fait partie :

    RépondreSupprimer
  9. "La meilleure superficie a été forée, l'industrie a du mal à attirer de la main-d'œuvre et dispose de sources de financement limitées", a-t-il déclaré à Oilprice.

    Selon lui, il est peu probable que la production pétrolière américaine enregistre à nouveau des taux d'augmentation de la production annuelle de 1 million de bpj ou plus, comme elle l'a fait dans un passé récent. Un taux de croissance de 500 000 à 750 000 bpj est beaucoup plus probable, estime-t-il. Et ce n'est pas une bonne nouvelle pour les consommateurs car la demande, bien que ciblée par le camp de la transition énergétique, n'est pas près de baisser.

    L'Agence internationale de l'énergie, l'un des membres les plus actifs du mouvement de transition énergétique, dans son dernier rapport sur le marché du pétrole a révisé à la hausse ses prévisions de demande mondiale de pétrole l'année prochaine en raison d'une augmentation inattendue de la consommation cette année.

    Il y a de fortes chances qu'il s'agisse d'une tendance durable en l'absence d'alternatives viables aux produits pétroliers. Et cela signifie que la demande et l'offre seront dans un équilibre précaire à l'avenir, constamment au bord d'une pénurie ou même en pleine pénurie, si le pivot des grandes sociétés pétrolières vers une énergie à faible émission de carbone se poursuit, car cela les oblige à réduire leur production de pétrole. pour atteindre leurs objectifs net zéro. Tout cela signifie que l'ère du pétrole brut bon marché pourrait bien être révolue pour de bon.

    https://www.zerohedge.com/energy/era-cheap-oil-has-come-end

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Un sous-investissement structurel dans de nouveaux approvisionnements en pétrole peut conduire à des prix structurellement plus élevés. (...)

      Effectivement ce n'est pas le pétrole abiotique qui peut manquer mais les derricks !!

      Supprimer
  10. EDF : un historique explicatif


    le 19 décembre 2022


    Ceci est un texte écrit par Christian Stoffaës, ancien directeur auprès d’EDF, ingénieur X-Mines. Ce texte très clair est en quelques sorte une notice explicative de la « crise électrique » qui préoccupe l’opinion publique française aujourd’hui. Je suggère à mes lecteurs de lire cet article riche d’enseignements.

    Note. Pour l’anecdote j’ai eu le privilège de rencontrer très brièvement Monsieur Marcel Boiteux au siège de l’EDF rue Murat à Paris en présence de Monsieur Bénat (dont j’ai oublié le prénom) au sujet d’un projet de vente de la centrale thermique à charbon de Loire-sur-Rhône à l’Indonésie que j’avais étudié dans ses moindres détails. De mémoire Monsieur Boiteux me répondit qu’il ne pouvait pas accepter ce projet car la CGT s’y serait automatiquement opposée. Pour Monsieur Boiteux la CGT considérait que toute installation de production électrique, qu’elle soit dans le domaine hydraulique, dans le domaine thermique ou nucléaire fait partie d’un patrimoine qui est la pleine propriété du peuple français. Où en est aujourd’hui le gouvernement français projetant de vendre à l’encan le secteur hydroélectrique français à des investisseurs apatrides ? Quelle est la position de la CGT ? Il est évident que le peuple français devrait être consulté par référendum à ce sujet. Mais étant entendu que le gouvernement actuel considère que le droit fondamental de propriété n’est plus inaliénable alors l’avenir du peuple français lui-même devient incertain. Voici le document faisant l’objet de ce court billet.

    2022.12.10-article-commentaire-edf-entre-crise-et-nostalgie-de-lage-dor
    Télécharger

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/12/19/edf-un-historique-explicatif/

    RépondreSupprimer
  11. Les Français ont l’électricité qu’ils ont voulue dès 1997

    La ruine de notre filière nucléaire va coûter durablement cher à notre économie et plus encore au confort matériel de notre population.


    le 20 décembre 2022
    André Pellen


    Tout a été dit sur la fondation, en 1997, de l’entreprise socialo-écologiste de sabotage de l’industrie électronucléaire française dont nous payons aujourd’hui les pots cassés. Yves Bréchet en a récemment fait l’implacable rétrospective devant une commission parlementaire. Il n’a épargné personne et a souligné combien la ruine de notre filière à neutrons rapides va coûter durablement cher à notre économie et plus encore au confort matériel de notre population.

    Le propos est ici de porter un regard sans complaisance sur les séquelles d’un évènement que d’aucuns ont trop tendance à passer sous silence, en tout cas à en minorer la responsabilité dans ce qui arrive aujourd’hui au pays : « la consultation nationale Grenelle-Environnement visant à refonder la politique de l’écologie et à rendre compatible la croissance avec les limites d’un monde fini ».

    À l’automne 2007, le nouveau locataire de l’Élysée avait à peine posé ses valises que le terrain de jeu d’une Commission Nationale du Débat Public – CNDP – dont on ne compte plus les prodigalités socioéconomiques grouillait d’inventeurs plus géniaux les uns que les autres. Trois ans plus tard, le résultat de la cogitation populaire fut à la hauteur de l’ambition du législateur : on programmait ce que les Français redoutent et même condamnent aujourd’hui, dans l’allégresse des temps nouveaux d’une transition pleine de promesses ! En témoigne le Rapport Poignant-Sido d’avril 2010 dont les conclusions du groupe de travail sur la maitrise de la pointe électrique sont synthétiquement rapportées en suivant.

    On croit y lire les prescriptions des Pannier-Runacher, Bruno Le Maire et autre Olivier Véran, au mot près !

    Solutions techniques pour réduire la demande à la pointe, notamment par le biais des effacements de consommation
    Pour renforcer la sécurité d’approvisionnement à moyen et long terme lors des pointes de consommation d’électricité, il est nécessaire de maîtriser la croissance de la demande à la pointe selon trois axes :

    La maîtrise globale de la demande
    La maîtrise des usages contribuant à la croissance de la pointe
    Le développement des effacements de consommation

    RépondreSupprimer
  12. La maîtrise de la demande

    Elle se place dans la droite ligne des objectifs du Grenelle de l’environnement notamment en termes d’amélioration de l’isolation des bâtiments. La programmation pluriannuelle des investissements de production d’électricité préconise sur cette même base une stabilisation de la consommation en électricité.

    En particulier, le gouvernement a fixé un objectif de 38 % de réduction de la consommation d’énergie des logements d’ici 2020, ce qui correspond à un passage de 240 KWh/m2 par an à 150 KWh/m2 par an en moyenne. La Loi Grenelle 1 dispose que toutes les constructions neuves faisant l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter de la fin 2012 et par anticipation à compter de la fin 2010 s’il s’agit de bâtiments publics et de bâtiments affectés au secteur tertiaire devront présenter une consommation d’énergie primaire inférieure à un seuil de 50 kWh/m2 par an en moyenne (équivalent du label BBC actuel).

    Le mécanisme des certificats d’économie d’énergie introduit par la Loi POPE permet de piloter finement la réduction des consommations par la fixation d’objectifs chiffrés aux vendeurs d’énergie (électricité, gaz, chaleur, froid et fioul domestique). Sur la première période (du 1er juillet 2006 au 30 juin 2009), un objectif de 54 TWh avait été fixé, cet objectif étant réparti entre les opérateurs en fonction de leurs volumes de ventes. Cet objectif est assorti d’une pénalité financière de 2 c€/KWh pour les vendeurs d’énergie ne remplissant pas leurs obligations dans le délai imparti.

    La maîtrise de certains usages contribuant à la pointe

    Elle est d’ores et déjà engagée, notamment pour ce qui concerne l’éclairage. L’éclairage public constitue un gisement d’économie d’énergie. Un remplacement des luminaires les moins performants (principalement les lampes à vapeur de mercure, soit 30 % du parc) permettrait de réduire en partie l’appel de puissance lié à l’éclairage le soir en hiver. Il pourrait être envisagé de cibler en particulier les 35 700 communes de moins de 10 000 habitants, rassemblant plus de 50 % de la population française et pour lesquelles une rénovation de l’éclairage public pose des difficultés spécifiques…

    …Proposition 5 du gouvernement

    Lancer un plan de communication sur la fixation du point de consigne du chauffage à 19° et de la climatisation à 26°. Engager une démarche d’État exemplaire dans ce domaine pour tous les bâtiments publics…

    Le pilotage d’urgence

    Le délestage est la solution d’effacement la plus radicale et la plus efficace. Elle permet de sauvegarder l’équilibre du système électrique. On peut parler de délestage à partir du moment où le client n’est plus consulté. Lorsqu’un secteur géographique est délesté, il n’est plus du tout alimenté en électricité.
    En Californie, les Programmable Communicating Thermostat (PCT) permettent de commander temporairement une hausse de la température de consigne des climatiseurs de 1 à 3°C en période de pointe estivale et le client – informé de ce changement – garde la possibilité de rétablir la température initiale. Ces dispositifs sont obligatoires dans les logements neufs…

    RépondreSupprimer
  13. Proposition 7

    Favoriser l’équipement de chauffages électriques et des climatiseurs neufs par des dispositifs permettant de les couper durant une durée prédéterminée sur un signal émis par le gestionnaire du réseau de distribution (GRD). Rendre progressivement ces dispositifs obligatoires pour les chauffages et les climatiseurs neufs.

    L’information d’urgence aux personnes a montré son efficacité en Bretagne, où le dispositif EcoWatt a permis de sensibiliser la population et d’effacer la consommation de l’équivalent d’une ville de 4000 habitants…

    Proposition 8

    Mettre en place sur l’ensemble du territoire national un dispositif pour sensibiliser les consommateurs aux enjeux de la réduction de consommation, notamment de chauffage ou de climatisation, lors des périodes de tension sur le système électrique…

    Le pilotage contractualisé de la charge

    Le consommateur peut choisir de passer un contrat directement avec son fournisseur ou bien avec une tierce partie, appelée « agrégateur », qui se charge de valoriser l’effacement par ailleurs.

    Les contrats de pilotage de la charge passés directement entre le fournisseur et le consommateur concernent en général des sites industriels importants.

    Les contrats de pilotage contractualisé de la charge passés entre des petits consommateurs et des agrégateurs posent néanmoins des difficultés plus importantes.

    Il est aussi très difficile de contrôler le réalisé en temps réel, ce qui explique par exemple la pertinence du seuil de 10 MW aujourd’hui. RTE a néanmoins lancé une expérimentation sur l’ajustement diffus selon un jeu de règles transitoires validé par la CRE en 2007.

    Par ailleurs, RTE a proposé d’abaisser de 1 MW le seuil actuel évoqué plus haut – correspondant à la taille minimum d’une unité d’agrégation – à 250 KW dans les règles du mécanisme d’ajustement soumises actuellement à l’approbation de la CRE…

    RépondreSupprimer
  14. Proposition 10

    Rendre explicite dans la réglementation la possibilité pour les sites au tarif réglementé de vente de valoriser des effacements.

    Troisième axe

    Depuis deux ans déjà, une CRE et un RTE très actifs travaillaient dans l’ombre à cette notion de contrat d’effacement entre consommateurs et « fournisseurs » ou entre consommateurs et « agrégateurs ». Ce qui suit en dit long sur l’élasticité des missions et des prérogatives que les deux organismes s’autorisèrent abusivement pour l’occasion…

    Attardons-nous sur la délibération de la Commission de Régulation de l’Énergie du 9 juillet 2009 portant communication sur l’intégration des effacements diffus au sein du mécanisme d’ajustement : signé Philippe de Ladoucette.

    Le développement des effacements diffus pourrait permettre, au bénéfice des consommateurs, de renforcer la sécurité du système électrique, de maîtriser la demande d’énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre… Dans sa décision du 5 décembre 2007 relative aux règles transitoires de mise en œuvre des effacements diffus, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a invité les acteurs à poursuivre leur concertation…

    Recommandations de la CRE pour les évolutions futures

    La loi du 10 février 2000 impose, dans le cadre du mécanisme d’ajustement, que l’opérateur d’effacements diffus rémunère les fournisseurs dont les clients se sont effacés pour l’énergie injectée par ces fournisseurs et valorisée par l’opérateur d’effacements diffus.

    La CRE veillera à ce que les modalités de rémunération et les modalités d’intégration d’effacements diffus dans le mécanisme d’ajustement n’entravent pas indûment le développement de ces effacements diffus…

    Par ailleurs, la CRE considère que la question de la validité des données de comptage provenant des opérateurs d’effacements, revêt un caractère prioritaire. La mise en place d’un dispositif apportant aux acteurs la confiance nécessaire dans les données fournies par les opérateurs d’effacements diffus, favorisera leur développement. Elle demande donc à RTE de lui faire une proposition avant le 31 décembre 2009, en concertation avec les acteurs.

    En outre, la CRE souhaite élargir le champ de développement des effacements diffus. À cet effet, elle invite RTE :

    RépondreSupprimer
  15. – à définir en concertation avec les acteurs concernés les modalités de la contractualisation par RTE d’une capacité d’effacement de consommateurs raccordés aux réseaux publics de distribution, capacité qui devra être rémunérée à son juste prix. Sur la base des résultats de l’expérimentation, ces travaux devront permettre une contractualisation avant mi-2010 ;

    – à étudier d’autres dispositifs permettant la valorisation des effacements diffus en dehors du mécanisme d’ajustement.

    …Favoriser la mise en place d’un dispositif public de soutien aux effacements diffus, au titre de leurs externalités positives.

    Se sachant avant tout chargés de garantir les capacités d’approvisionnement du pays et de veiller à la réalité de la production concurrente d’EDF, la CRE et RTE auraient dû très tôt se déssolidariser d’une prévarication n’ayant pas tardé à devenir patente, consistant à dissimuler que, pour l’essentiel, ladite production est factice. Que reste-t-il, en effet, des « fournisseurs d’électricité » soit-disant en lice au 31 décembre 2010 ? …de ceux qui ne demeurent pas sous perfusion ARENH, s’entend !

    La duperie de ces 25 dernières années

    Ainsi, ces 25 dernières années, les Français ne se sont-ils pas seulement fait duper par une Dominique Voynet qui s’en vante publiquement, et pas seulement par ses complices encore à la manœuvre ; ils se sont également fait duper par l’administration Sarkozy à laquelle ils doivent ce qui précède et, surtout, une loi NOME et un dispositif ARENH en train de les ruiner et de ruiner leur pays. C’est pourquoi leur naïveté, leur indifférence et/ou leur complaisance clientéliste ne peuvent aujourd’hui que se payer au prix fort ; d’autant que s’en défendre, en arguant du retard pris par la France en équipement éolien, n’est pas recevable : le mardi 6 décembre dernier à 8 heures, nos 17 GW éoliens – la puissance de 17 tranches nucléaires ! – payés au prix exorbitant de quelque 120 milliards d’euros ne fonctionnaient qu’à 12 % et ne couvraient que 3 % de la consommation nationale, quand le pays importait 18 % de cette dernière ; les mix électriques de la veille et du lendemain ne valant guère mieux.

    Dès lors, enfler indéfiniment une glose faite de lamentations, de déplorations et de condamnations toujours plus caractérisées ne présente d’autre intérêt que se compter dans les chapelles partisanes ; certainement pas celui d’aider à prévenir aussi peu que ce soit le drame énergétique en train de se nouer. La plupart des journalistes et des observateurs qui s’y livrent – dont nombre de romanciers et de résistants pro nucléaires de la 25 ème heure – semblent n’avoir pas la moindre idée du complexe techno-industriel que le pays doit reconstituer d’urgence, ni de ses statut, mode et niveau de financement les plus appropriés, quand c’est de ça qu’ils devraient traiter en priorité et que devraient partir les revendications économiques et sociales les plus instantes.

    RépondreSupprimer
  16. Les plumes de presse les plus compétentes et les plus lucides auraient même déjà dû exiger que soient prises sans tarder les dispositions suivantes, préalable absolu à toute initiative industrielle : réformer en profondeur CRE, ASN et RTE, notamment le recrutement de leurs personnels, une place et des prérogatives dans les chaînes de décisions économiques et industrielles devant encourir la censure d’un parlement qu’il convient de doter d’un comité de surveillance à l’expertise techno industrielle incontestable et contrôlable à tout moment ; supprimer les structures théodules ADEME, HCTISN et autre CESE faisant double emploi avec ce comité ; reconsidérer avec attention prérogatives et domaine de compétence de l’OPECST et, surtout, supprimer la funeste imposture démocratique CNDP, se parant fallacieusement de la légitimité électorale.

    Il faut garder à l’esprit que, confronté à un tel carcan règlementaire et institutionel, le plan Messmer n’aurait jamais réalisé l’exploit de mettre en un peu plus de 20 ans une soixantaine de tranches nucléaires sur le réseau national, si tant est qu’il eût pu y en mettre seulement le dixième. Il n’y a pas de secret : ce pays n’a pas la moindre chance de réitérer peu ou prou un tel exploit, sans recourir à la mobilisation politique, administrative, économique et industrielle que le gouvernement Messmer jugea indispensable… sans faire d’EDF la SNCF de l’électricité, ce qu’elle ne fut surtout pas dans la période pré-Mitterrandienne.

    Bref, les Français doivent se décider à savoir et à revendiquer ce qu’ils veulent vraiment, avant qu’il ne soit trop tard, sachant qu’il est déjà trop tard pour les plus de 65 ans…

    https://www.contrepoints.org/2022/12/20/446004-les-francais-ont-lelectricite-quils-ont-voulue-des-1997

    RépondreSupprimer
  17. L’audition édifiante de l’ancien président d’EDF Henri Proglio

    Extraits de l’audition (2 heures) d’Henri Proglio le 13 décembre 2022 devant la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale.


    Michel Gay
    le 20 décembre 2022


    Comment en sommes-nous arrivés là ?…

    Deux acteurs principaux, l’Europe et le gouvernement français, ont conduit la France dans la désastreuse situation énergétique actuelle.

    Extraits de l’audition (deux heures) d’Henri Proglio le 13 décembre 2022 devant la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France.

    EDF : une formidable aventure
    […]

    En 2009, j’ai été très fier d’arriver à la tête d’une formidable entreprise (EDF) avec un chiffre d’affaires d’un petit 90 milliards, connue dans le monde entier pour sa pertinence et son efficacité, avec des caractéristiques financières très satisfaisantes.

    EDF est le premier opérateur européen et probablement mondial si on excepte la Chine.

    EDF a été le résultat d’une formidable aventure, d’une vision, et d’une volonté, celle d’un gouvernement qui en 1946 a considéré que l’énergie, et donc l’électricité, était un élément essentiel de la vie économique, et qu’il était donc important de la considérer comme stratégique.

    […]

    Le gouvernement de l’époque s’est lancé trois défis majeurs :

    Le défi de l’indépendance énergétique,
    Le défi de la compétitivité du territoire,
    Le défi du service public de l’électricité accessible à tous, avec la même qualité et au même prix.

    C’était un défi incroyablement exigeant adossé à un choix technologique clair : l’hydraulique et le nucléaire.

    Il y a eu une vision à long terme et une volonté claire d’aboutir et c’est ça qui a donné naissance à cette aventure industrielle.

    […]

    La destruction : pourquoi ? Comment ?
    EDF était un architecte ensemblier et l’opérateur du service public de l’électricité. C’était un système intégré, cohérent et optimisé comprenant la production, le transport et la distribution.

    RépondreSupprimer
  18. Au début du XXIe siècle, EDF est exportateur d’énergie, avec une électricité la moins chère d’Europe (deux fois et demi moins cher que l’Allemagne), un contrat de service public qui fait référence dans le monde et elle donne à la France un atout formidable en matière de gaz à effet de serre.

    Les paris ont été relevés, il n’y avait plus qu’à tout détruire… C’est chose faite !

    Pourquoi ? Comment ?

    Puisqu’on était arrivé à l’asymptote, comment en sommes-nous arrivés à la situation actuelle ? Je vois deux acteurs principaux : l’Europe et le gouvernement français.

    Le premier acteur : l’Europe
    Toute la réglementation européenne depuis 10 ans ne vise que la désintégration de l’entreprise EDF.

    Cette Europe qui a pris comme axe idéologique quasi-unique la concurrence qui bien sûr, « fait le bonheur des peuples »… On voit ce que ça donne en matière d’énergie.

    Cela s’est traduit concrètement pour EDF :

    Par la mise en concurrence des barrages. Formidable idée, un barrage étant essentiellement un outil d’optimisation du système électrique puisque c’est le seul moyen de stockage intelligent et efficace qu’on ait aujourd’hui. Un barrage sert d’abord à stocker beaucoup plus qu’à produire. La mise en concurrence consistait à supprimer le stockage. C’est génial. Les barrages appartiennent à l’État et sont gérés par EDF. L’État avait envisagé d’obéir à la doctrine européenne et de mettre en concurrence les barrages. Rien n’a encore été conclu, mais rien n’est réglé. On reste en lévitation… On sera sanctionné sans doute.

    La deuxième loi géniale, c’est la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité) qui consiste à imposer à EDF la vente à prix cassé, puisque inférieur au coût de revient, de 25 % de sa production électronucléaire à ses propres concurrents pour qu’ils puissent vendre leur énergie aux clients d’EDF. Ça a très bien fonctionné, ils sont devenus riches. C’est d’une pertinence absolue et je l’ai dénoncé pendant des années avec l’efficacité que vous voyez.

    Pour couronner le tout, il fallait définir un prix de marché qui a été indexé sur le prix du gaz.

    Pourquoi, alors qu’on n’en utilise pas ?

    Parce que les Allemands utilisent le gaz et que toute la démarche est allemande et que la réglementation européenne est allemande.

    L’Allemagne a choisi l’industrie comme axe majeur de son économie et l’Ostpolitik pour son développement. C’est clair et cohérent pour l’Allemagne. Ils ont tenté leur Energiewende (la transition allemande) qui s’est transformée en catastrophe absolue puisqu’elle s’est traduite par un affaiblissement des opérateurs allemands quasi en ruines.

    Comment voulez-vous que ce pays qui a fondé sa richesse, son efficacité, sa crédibilité sur son industrie accepte que la France dispose d’un outil compétitif aussi puissant qu’EDF à sa porte ?

    L’obsession des Allemands depuis 30 ans, c’est la désintégration d’EDF. Ils ont réussi !

    Tout ça va dans le sens de la désoptimisation du système auquel nous avons droit aujourd’hui.

    RépondreSupprimer
  19. Le deuxième acteur : le gouvernement
    Le deuxième acteur est la politique nationale française. Là, on a assisté à la recherche pathétique d’un accord électoral avec un parti antinucléaire. On en voit les prémisses dès 1997-1998 avec l’abandon de la filière des réacteurs à neutrons rapides qui remettait en cause la logique du système nucléaire français.

    Ensuite, il y a eu la formidable campagne de communication de Fukushima avec les 20 000 morts qui n’ont jamais existé puisqu’on a confondu le tsunami et l’accident.

    Et puis l’apogée avec la campagne (présidentielle) de 2012 avec son cortège de joyeusetés. La fermeture annoncée de 28 réacteurs nucléaires, rien que ça, qui s’est transformée par l’engagement de fermeture de Fessenheim, et l’abaissement à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique.

    J’ai assisté à la mise au point d’une théorie absurde qui m’a été imposée avec beaucoup d’insistance par les pouvoirs publics : la théorie de la décroissance électrique. Il fallait considérer que la demande électrique allait baisser en France et que par conséquent il fallait diminuer la puissance du nucléaire surpuissant.

    Conséquences : baisse des efforts de recherche, le désalignement des stratégies des entreprises dépendant de l’État, AREVA, CEA et EDF mus par des courants divergents, avec comme corollaire l’affaiblissement global du système et les difficultés de recrutement qu’on a connu dans ce paysage où le nucléaire était considéré comme infâme et sans avenir.

    Comment voulez-vous recruter des gens compétents dans ces conditions où en plus les salaires sont moins élevés que dans la finance ou dans le privé ?

    Voilà la situation. Rien n’est jamais désespéré mais les choses ont été très abimées.

    Le constat s’impose à nous alors qu’on le voyait depuis des années et que je l’ai dénoncé depuis très longtemps.

    Que faire pour redresser la situation ?
    Il faut se consacrer à des sujets et actions prioritaires. La réflexion est faite, c’est l’action qui doit aujourd’hui être menée.

    Donnez la priorité au développement de l’hydraulique. Il y a encore des opportunités d’accélérer dans l’hydraulique en France.

    Faisons ce qu’il faut pour sécuriser la durée de vie du parc nucléaire existant.

    RépondreSupprimer
  20. Si on faisait l’un et l’autre on pourrait progressivement redresser la barre et se donner le temps de relancer le nucléaire parce qu’il faudra 10 à 15 ans.

    Voilà quelques explications sur ce que j’ai vécu.

    Extraits des questions des députés et des réponses d’Henri Proglio
    Je me suis battu sans relâche pour obtenir l’ARENH (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique) à 42 euros alors que mes interlocuteurs proposaient 39 euros voire 36 euros. Aucune évolution n’a évidemment été prise en compte depuis.

    Dans mon combat en 2012 contre les administrations réputées compétentes, j’ai laissé filer la réglementation thermique 2012 tant le combat sur l’ARENH était compliqué. Je me suis dit, tant pis je sacrifie ce combat-là qui conduit aujourd’hui à une catastrophe qui favorise totalement le gaz.

    Ce prix (42 euros) a été fixé par voie autoritaire au bout d’un combat très inégal puisque j’ai essayé de défendre le bon sens, donc j’étais dans le mauvais camp. Le principe même de ce prix de cession était absurde. Le principe pour un industriel d’accepter de céder sa propre production à ses concurrents virtuels qui n’ont aucune obligation de production eux-mêmes. C’est quand même surréaliste. On a fait la fortune de traders, pas d’industriels.

    On n’a pas de concurrents ou si peu. Quelques éoliennes dispersées aux quatre vents et quelques champs photovoltaïques, vous voyez l’aspect risible du sujet.

    Et vous voyez des campagnes de communications de ces traders qui prétendent vendre de l’énergie verte. On a assisté à ça pendant des années avant que le client qui s’est laissé abuser finisse par se rendre compte du fait qu’il n’avait plus de garantie.

    Où est le service public de l’électricité qui nous a tant et tant récompensé ?

    Pourquoi l’avoir abattu ?

    Pourquoi est-ce à l’État aujourd’hui de faire les compensations nécessaires pour que les gens à faible revenu puissent accéder à l’électricité ?

    Tout ça était prévu !

    […]

    J’ai vécu tous les chantages. Le seul chantage qui m’obsède est l’intérêt de la France.

    Pourquoi prendre la France en otage sur ce genre de réglementation absurde ?

    Comment expliquer cette réglementation ?

    Je voudrais qu’on réponde simplement à cette question : pour qui et à quoi servent ces réglementations ? Quel est le but ?

    RépondreSupprimer
  21. On me répondait : « on fait le bonheur du peuple ! La libre concurrence ! »

    Mais il y a un seul producteur, camarade !

    Il était clair que ça allait se traduire par un désastre. On y assiste aujourd’hui.

    […]

    Question : Prévisions de la décroissance. Avez-vous le sentiment que RTE a contribué à abonder cette théorie avec des études supposées techniques ?

    Réponse : Les extrapolations des technocrates étaient d’un manque de réalisme total. Ils sont nombreux, il faut qu’ils s’occupent à faire des extrapolations. Mais comment voulez-vous l’expliquer à quelqu’un de bon sens ?

    Si on avait mis un artisan boulanger à la tête de la direction générale de l’énergie, il n’aurait probablement pas réagi comme ça.

    […]

    Le chiffre de 50 % de nucléaire dans le mix énergétique s’est construit totalement au doigt mouillé en disant on va baisser la part du nucléaire de 75 % à 50 %. Personne ne l’a jamais estimé autrement que comme ça ! On en a déduit qu’il fallait réduire le nombre de réacteurs…

    Par contre, personne n’a jamais su d’où venaient les autres 50 %…

    Il y a bien l’hydraulique qui est une très belle énergie renouvelable stable. Le reste du renouvelable, c’est l’expérience allemande. Ils ont investi 500 milliards d’euros dans le renouvelable. 500 milliards d’euros ! On en voit l’efficacité…

    […]

    EDF était le chef de file du nucléaire français. Le nouveau gouvernement de l’époque a dit « pas du tout, c’est le Premier ministre » (Jean-Marc Ayrault). Il organisait des réunions à Matignon de répartition des rôles du nucléaire à l’international. Ubu roi…

    J’ai assisté à des réunions hautes en couleurs…

    […]

    La dérive d’AREVA vient de la vanité. AREVA avait sa mission : chaudronnier et gérer des centres de retraitement. Concevoir et vendre des réacteurs, ce n’était pas son métier. On a vu les conséquences de cela dans la conception de l’EPR et dans la réussite phénoménale d’Olkiluoto qui a cloué le cercueil d’AREVA.

    […]

    On oublie de mentionner qu’EDF a financé tout le programme nucléaire français et l’endettement d’EDF était parfaitement acceptable.

    […]

    2014, c’est 78 milliards de chiffres d’affaires, 17,5 milliards d’EBITDA, 3,75 milliards de résultat net après impôts. C’est le meilleur résultat d’EDF dans toute sa vie.

    EDF était en pleine forme malgré toutes les vicissitudes venant à la fois de la réglementation française et européenne, des lois NOME et compagnies. Évidemment, ça abime durablement les performances de l’entreprise et on en a vu les conséquences.

    […]

    RépondreSupprimer
  22. Une préoccupation de fond qui était le sujet du renouvellement des cadres du nucléaire auquel on n’a pas réussi à apporter une vraie réponse. Le désamour du nucléaire dans l’opinion publique et dans les médias, et le fait de respecter une norme de rémunération exigeante.

    […]

    J’ai alerté sur les dangers de l’ARENH suite au rapport Champsaur et j’ai eu une réponse politique : « je comprends, je comprends,… ». Il arrive un moment où la décision l’emporte sur la réflexion.

    Cette mesure (l’ARENH) était inique et était destinée à casser une entreprise comme EDF. Je déplore qu’elle ait été acceptée par le gouvernement français sous la pression bruxello-allemande.

    J’ai alerté le politique pendant toute ma période de responsabilité.

    […]

    J’ai négocié avec les pouvoirs publics au plus haut niveau une pente tarifaire pour avoir une visibilité sur les augmentations successives. C’est mieux pour tout le monde.

    […]

    J’ai obtenu une pente tarifaire de mon interlocuteur mais quelques mois plus tard elle a été cassée par la nouvelle ministre.

    C’est un métier où on gère le temps long. Les investissements sont amortis économiquement sur 40, 50, 60 ans et même 100 ans pour les barrages. Avoir des ministres dont la durée de vie ne dépasse pas neuf mois est difficile à gérer. Chaque ministre est demandeur de communication et d’attacher son nom à quelque chose qui soit populaire. Refuser d’augmenter l’électricité est effectivement populaire à court terme. J’ai eu droit à ça aussi.

    […]

    Question : Selon le rapport Foltz, l’EPR de Flamanville est estimé en mai 2006 à 3 milliards d’euros avec une mise en service prévue en juin 2012, puis le coût passe à 5 milliards d’euros en juillet 2010 avec un couplage prévu au réseau en 2014 et, en novembre 2014, on est à 9 milliards d’euros et un démarrage prévu en 2017. Pouvez-vous expliquer ce qui s’est passé ?

    Réponse : Malheureusement oui. L’EPR est un engin beaucoup trop compliqué, quasi-inconstructible. La dérive d’organisation du système nucléaire et la prédominance d’AREVA dans ce dispositif pour des raisons non techniques et absurdes font que c’était le seul outil disponible dans notre univers.

    […]

    Il y a un vrai problème de l’EPR. J’ai changé les équipes, je n’ai pas réussi à changer l’EPR.

    Il y a la conjonction de deux phénomènes : la complexité du design de l’EPR qui est totalement à revoir et la filière nucléaire française qui n’a plus construit de réacteur depuis 20 ans.

    Il fallait refaire un nouveau design qui allait nous prendre 10 à 12 ans de mise au point.

    Il se construit 10 réacteurs par an en Chine et les Russes ont environ 40 réacteurs en commande, et je pensais que, en attendant un nouveau réacteur, nos entreprises pouvaient travailler avec les Russes et les Chinois. On en connait la suite.

    RépondreSupprimer
  23. […]

    Il y a un déficit d’expérience des sous-traitants dans la construction. L’effet de série qui avait tellement réussi à la France, on a construit jusqu’à 5 réacteurs par an, a eu un effet extrêmement positif sur la filière. Le fait de n’en avoir pas construit depuis 15 ans a eu un impact extrêmement négatif sur la filière (BTP, industrie lourde, chaudronnerie). On voit les conséquences aujourd’hui.

    […]

    La France n’est pas un pays où le renouvelable a une place considérable à prendre.

    […]

    EDF est un ensemblier et un opérateur : 180 000 collaborateurs. L’essentiel des travaux sont sous-traités.

    L’impact de la masse salariale (11 %) sur le résultat est très faible. Si on regarde EDF société mère (production et recherche soit l’essentiel de ce qui reste aujourd’hui chez EDF), on descend à 9 %. Faire 10 % d’économie sur la masse salariale d’EDF, l’impact sur le résultat est très faible.

    […]

    Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de concurrence dans le nucléaire qu’il ne faut pas payer les gens plus qu’ils n’acceptent de l’être. Ce n’est pas comme ça qu’on les recrute non plus. J’ai essayé de corriger le tir ce qui m’a valu une remarque acerbe de la Cour des comptes : « Proglio achète la paix sociale ».

    Il faut avoir ça en tête quand on parle d’un sujet à horizon long terme. La compétence de demain c’est aujourd’hui qu’on la construit. On a perdu des gens, on continue à en perdre. Il faut savoir reconnaitre leurs mérites et leurs talents et pas uniquement en termes de concurrence. Ce n’est pas par le nombre mais par le talent qu’on construit une aventure.

    […]

    Je suis convaincu qu’on peut gagner entre 10 % et 15 % de capacité hydraulique, ce qui peut être extrêmement important pour les années à venir.

    […]

    (Diner d’Henri Proglio en 2012 en Allemagne à la foire de Hanovre avec Angela Merkel)

    Elle m’a dit : « Je suis une scientifique d’Allemagne de l’est, je crois totalement au nucléaire » mais il fallait qu’elle bâtisse un accord de coalition. Elle a donc ouvert une négociation avec les Verts conservateurs allemands. Chez les Allemands il y a des Verts conservateurs et des Verts de gauche, ce ne sont pas les mêmes. Pour boucler ces négociations, elle a lâché le nucléaire. Elle me l’a dit : « Je l’ai fait pour des raisons politiques, pas du tout techniques, ni scientifiques ».

    L’Allemagne est consciente de ses propres intérêts. Personne en Allemagne ne parle du couple franco-allemand. Il n’y a qu’en France qu’on parle du couple-franco-allemand.

    […]

    Je pense qu’on n’a rien lâché contre le sacrifice d’EDF. Je n’ai pas connaissance de contreparties.

    Je ne vois pas pourquoi la France ne prend pas l’initiative, comme l’Espagne et le Portugal, de sortir du marché européen de l’énergie.

    […]

    On ne peut pas rendre monsieur Montebourg responsable du démantèlement d’Alstom. Il a démissionné à cause de cela. On ne peut pas le rendre complice de cette action. Il était révolté contre la vente d’Alstom aux Américains. J’en ai été le témoin

    RépondreSupprimer
  24. […]

    J’ai essayé de sauver Photowatt parce que c’était la dernière entreprise européenne et française dans le domaine du photovoltaïque et j’ai considéré que c’était de mon devoir d’essayer de la sauver. Encore fallait-il obtenir que Photowatt ait une petite priorité dans l’installation des parcs de panneaux voltaïques, ce qui n’a pas été le cas ; et donc aujourd’hui tout est chinois. On s’en satisfait. Il n’y a pas eu de stratégie de filière française. Elle n’a pas existé.

    […]

    Que Suez ait obtenu dans les arbitrages ministériels de construire un EPR à Penly était psychédélique. J’ai réussi à le faire comprendre. On aurait un EPR de plus et ça aurait été encore pire fait par Suez qui n’avait aucune centrale nucléaire en dehors des Belges dont ils avaient hérité par Electrabel dans son patrimoine. On a enterré Penly avec les honneurs dus à ses promoteurs.

    Fessenheim : ne remuez pas le couteau dans la plaie… J’ai demandé à l’État 8 milliards de compensation […] EDF a obtenu 400 millions. No comment, je n’étais plus là.

    Avant mon arrivée, EDF avait un slogan : « nous vous devons plus que la lumière ». Ça m’avait marqué parce que pour une fois une entreprise disait qu’elle devait quelque chose. C’est ça le contrat de service public, on vous doit quelque chose et plus que la lumière. Je trouve que c’était un bon résumé. J’aurais dû garder ce slogan.

    […]

    Il est hors de question que la France se prive de ses barrages. La France doit dire niet à l’Europe. D’où sort cette absurdité ?

    Ça serait un gâchis épouvantable en termes industriel et économique. Il faut simplement dire non, quitte à payer des amendes. Il appartient à ce pays de faire valoir ses intérêts vitaux.

    […]

    Nous avons perdu le marché (20 milliards de dollars) d’Abu Dabi parce que la France s’est mal organisée, c’est tout. Ni plus, ni moins. C’est simplement un échec pour la France.

    […]

    La Russie : le nucléaire n’est pas sous sanction.

    On se réunit de temps en temps dans un conseil consultatif (un Espagnol, un Italien, un Japonais, un Russe et moi) pour parler des nouvelles technologies nucléaires et notamment des petits réacteurs.

    EDF et le nucléaire français continuent de travailler avec le nucléaire russe et devra encore durablement travailler avec le nucléaire russe et chinois.

    Note du rédacteur : Cette audition de 2 heures (dont les extraits les plus saillants sont reproduits dans cet article) est édifiante sur les pratiques et la courte vue de certains politiciens et technocrates français et européens pour « faire le bonheur des peuples ! »

    Le compte rendu écrit complet sera probablement publié vers fin décembre 2022 ou début janvier 2023.

    https://www.contrepoints.org/2022/12/20/446212-laudition-edifiante-de-lancien-president-dedf-henri-proglio

    RépondreSupprimer
  25. Prix du gaz : un nouvel accord sur le plafonnement adopté

    Après un premier accord sur un plafond des prix du gaz jugé inopérant le 24 novembre 2022, les États membres de l’Union européenne viennent d’en conclure un nouveau.


    Par Anton Kunin
    le 20 décembre 2022 à 7h59


    Pour que le plafonnement des prix du gaz soit déclenché, le prix du GNL sur le TTF devra aussi être supérieur de 35 euros au prix moyen du GNL au niveau mondial.

    Accord sur le plafonnement des prix du gaz : des conditions de déclenchement désormais plus clémentes
    Le plafonnement des prix du gaz à l’échelle de l’Union européenne a désormais plus de chances de se faire. Après un premier accord le 24 novembre 2022, qui fixait comme condition de déclenchement du mécanisme un seuil très élevé et une durée de maintien des prix à ce niveau jugée trop importante (deux semaines), les ministres de l’Énergie de l’Union européenne ont adopté un nouvel accord, plus réaliste.

    D’après le nouvel accord, le «  mécanisme de correction des marchés  » se déclenchera donc dès lors que les prix observés sur le marché TTF dépasseront les 180 euros/MWh durant trois jours. En plus, tout comme dans la version précédente, il y aura une condition supplémentaire à ce déclenchement : le prix du gaz naturel liquéfié (GNL) sur le TTF devra être supérieur de 35 euros au prix moyen du GNL au niveau mondial. (Pour rappel, dans la version précédente il devrait être supérieur de 58 euros – pas plus, pas moins – au prix de référence mondial.) Ce nouveau mécanisme a donc plus de chances d’être un jour déclenché. En plus, une fois déclenché, il restera en vigueur pendant 20 jours. Il entrera en vigueur le 15 février 2023.

    L'Allemagne craint que l’accord ne détourne les fournisseurs du marché européen

    Son adoption n’a pas été une tâche facile. L’Allemagne y était opposée, craignant que cette distorsion du marché en Europe pousserait les fournisseurs de gaz à se détourner de notre continent, préférant contracter avec des clients plus « prévisibles », principalement en Asie. Mais elle a finalement accepté de voter « pour » après qu’une disposition a été introduite permettant de lever immédiatement ce «  mécanisme de correction des marchés  » si les risques de pénurie s’avèrent réels. Les Pays-Bas et l’Autriche, eux aussi opposés à ce mécanisme de plafonnement, se sont finalement abstenus lors du vote, tandis que la Hongrie, alliée de longue date de Vladimir Poutine, a voté contre.

    Dans les heures qui ont suivi l’annonce de cet accord, les cours des futures gaziers à un mois sur le TTF ont baissé de 8 %, à 107 euros/MWh. C’est certes très inférieur au record de 340 euros/MWh enregistré en août 2022 mais c’est beaucoup plus que les 69 euros/MWh observés fin 2021.

    https://www.economiematin.fr/plafonnement-prix-gaz-nouvel-accord-union-europeenne

    RépondreSupprimer
  26. L'UE impose le plus grand régime de taxe sur le carbone au monde, la folie inflationniste s'installe


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 20 DÉCEMBRE 2022 - 12:30
    Par Mish Shedlock de MishTalk


    Pour éviter les "fuites de carbone", le Parlement européen a conclu un accord sur un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières, CBAM en abrégé.

    Un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières de l'UE (CBAM) sera mis en place pour égaliser le prix du carbone payé pour les produits de l'UE fonctionnant dans le cadre du système d'échange de quotas d'émission (ETS) de l'UE et celui des biens importés. Cet objectif sera atteint en obligeant les entreprises qui importent dans l'UE à acheter des certificats dits CBAM pour payer la différence entre le prix du carbone payé dans le pays de production et le prix des quotas de carbone dans l'EU ETS.

    Le CBAM couvrira le fer et l'acier, le ciment, l'aluminium, les engrais et l'électricité, comme proposé par la Commission, et étendu à l'hydrogène, aux émissions indirectes sous certaines conditions, à certains précurseurs ainsi qu'à certains produits en aval tels que la visserie et les articles similaires de fer ou acier.

    Avant la fin de la période de transition, la Commission évalue s'il convient d'étendre le champ d'application à d'autres biens présentant un risque de fuite de carbone, y compris les produits chimiques organiques et les polymères, dans le but d'inclure tous les biens couverts par le SCEQE d'ici 2030.

    CBAM fait partie du "Fit for 55 in 2030 package", qui est le plan de l'UE visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990 conformément à la loi européenne sur le climat.

    Pleins feux sur l'Afrique

    Écoutez un fil de tweet de Faten Aggad, conseillère principale en diplomatie climatique @AfricanClimateF.

    Aucune dérogation

    Transfert de ressources

    "Le seul effet que CBAM aurait est un transfert de ressources par lequel la capacité d'énergie propre dans les pays déjà sous-financés sera déplacée vers la production d'exportation tandis que l'industrie visant la consommation locale et l'accès à l'énergie dépendra des carburants sales."

    RépondreSupprimer
  27. L'UE devient voyou sur la politique climatique avec CBAM

    Le Wall Street Journal rapporte que l'UE devient voyou sur la politique climatique avec CBAM

    Le CBAM tel qu'il est rédigé désavantagerait les États-Unis, en particulier nos petites entreprises et nos fabricants, même si les États-Unis et l'UE ont des normes de performance environnementale et d'émissions presque identiques. L'obligation pour les importateurs de l'UE de payer la différence entre le prix du carbone payé dans le pays de production et le prix des quotas de carbone dans le cadre du système d'échange de quotas d'émission de l'UE est particulièrement problématique dans l'accord de l'UE.

    De nombreuses économies, y compris les États-Unis, s'appuient sur des réglementations en vertu de lois telles que la Clean Air Act pour limiter les émissions. La proposition de l'UE ne crédite pas le coût de la réglementation intérieure lorsque la taxe à la frontière est appliquée. La non-reconnaissance des coûts implicites de la réglementation américaine conduirait inévitablement à une double taxation des émissions pour les exportateurs.

    Ni une taxe ni un tarif

    L'UE affirme que le CBAM n'est ni une taxe ni un tarif. C'est un "mécanisme d'ajustement" pour "uniformiser les règles du jeu".

    Oui en effet.

    Les objections américaines à la CBAM sont amusantes, tout comme les objections de l'UE aux horribles noms de Biden Inflation Reduction Act qui feront tout sauf réduire l'inflation.

    L'UE est très préoccupée par la loi sur la réduction de l'inflation (IRA) de Biden

    Le 30 novembre, j'ai commenté L'UE est très inquiète de la loi sur la réduction de l'inflation (IRA) de Biden

    Selon les règles de l'OMC, une grande partie de l'IRA de Biden est en réalité une subvention illégale. L'UE ne peut pas faire en 5 ans ce que les États-Unis peuvent faire en une session si un parti politique contrôle clairement.

    En plus des dons gratuits d'énergie propre de Biden, les États-Unis sont largement indépendants de l'énergie tandis que l'UE a désespérément besoin de l'énergie russe.

    Tout ce que l'UE peut faire, c'est s'en prendre à l'OMC et cela prendra également de nombreuses années.

    Il est important de noter que l'Allemagne est contrariée parce que les États-Unis distribuent des subventions gratuites pour l'énergie propre malgré les règles de l'OMC et qu'elles ne le peuvent pas.

    Et n'ayant rien appris de la Russie, l'Allemagne se rapproche maintenant de la Chine.

    Hutte du jour

    Veuillez considérer que l'Europe essaie d'arrêter d'exporter ses émissions.

    RépondreSupprimer
  28. Compte tenu du coût auto-imposé du passage au vert, la CBAM cherche explicitement à rendre les fabricants européens plus compétitifs par rapport aux producteurs étrangers. L'Europe dit que c'est juste. Conformément aux règles de l'Organisation mondiale du commerce, il ne discrimine aucun pays en particulier, il uniformise simplement les règles du jeu.

    Mais cela signifie que les principaux partenaires commerciaux comme les États-Unis devront désormais faire face à une facture carbone élevée lorsqu'ils accosteront dans les ports de Rotterdam ou d'Anvers.

    Les États-Unis ont tenté de décourager la CBAM. L'envoyé pour le climat, John Kerry, a mis en garde l'Europe contre la mise en place de la taxe à la frontière, affirmant l'année dernière que "les États-Unis sont fermement convaincus de ne pas avoir de réglementation excessive".

    Biden a "de forts sentiments à l'idée de ne pas avoir de réglementation excessive", déclare John Kerry. Quelle huée !

    Évaluation quantitative CBAM

    Veuillez considérer l'impact global d'un mécanisme d'ajustement carbone aux frontières : une évaluation quantitative par le FMI. Étonnamment, le FMI a eu raison.

    La taxe carbone aux frontières a été débattue dans de nombreux pays au cours de la dernière décennie et reste très controversée. Bien que les CBAM aient un impact mondial de par leur conception, l'ampleur de ses « effets d'entraînement » sur d'autres pays est rarement étudiée. On craint qu'une CBAM unilatérale de l'UE ne fausse non seulement le commerce international, mais déplace également le fardeau de la lutte contre le changement climatique vers les pays en développement.
    Les pays qui dépendent d'exportations à forte intensité de carbone vers l'UE seront touchés de manière disproportionnée par la CBAM. Les pertes de bien-être dans les pays en développement comme l'Ukraine, l'Égypte, le Mozambique et la Turquie varient entre 1 et 5 milliards de dollars, ce qui est important par rapport à leur produit intérieur brut (PIB). L'économie du Mozambique se contracterait de 2,5 % en raison de la baisse de la demande.
    Le CBAM pourrait aggraver les inégalités de revenus et la répartition du bien-être entre les économies riches et pauvres.
    Dans sa mise en œuvre la plus large, le CBAM pourrait entraîner un gain de bien-être annuel dans les pays développés de 141 milliards de dollars, tandis que les pays en développement enregistrent une perte de bien-être annuelle de 106 milliards de dollars, par rapport à un scénario de référence.
    Il faut s'arrêter là car la solution du FMI, ce sont les réparations et un « Fonds de décarbonation équitable » (FED) pour les pays en développement.

    Tit pour Tat ?

    Peut-être que CBAM est le moyen de l'UE de riposter aux États-Unis pour l'IRA de Biden.

    Plus probablement, c'est juste une stupidité économique à tous les niveaux, comme indiqué dans Al Gore et John Kerry Aim to Hijack the World Bank for Climate Agenda

    Le 12 novembre, l'ambassadeur du président Biden pour le climat, John Kerry, a fait cette déclaration :

    "C'est un fait bien connu que les États-Unis et de nombreux autres pays n'établiront pas… une sorte de structure juridique liée à l'indemnisation ou à la responsabilité. Cela ne se produit tout simplement pas."

    Devinez ce qui s'est passé.

    RépondreSupprimer
  29. Pour la réponse, veuillez considérer le président Biden, l'ONU et le lobby climatique cherchent à répandre plus de misère des combustibles fossiles

    Trois choses que CBAM fera

    Augmenter l'inflation
    Réduire le commerce mondial
    Marteau pays en développement
    Et la seule chose qu'il ne fera pas, c'est grand-chose, voire rien du tout, pour l'environnement.

    50 ans de sombres prédictions

    Enfin, passons en revue 50 ans de prévisions climatiques désastreuses et ce qui s'est réellement passé

    Beaucoup de prédictions sont scandaleusement drôles, en particulier l'annonce d'AOC en 2019 selon laquelle le monde se terminera dans 12 ans.

    https://www.zerohedge.com/weather/eu-imposes-worlds-largest-carbon-tax-scheme-inflationary-madness-sets

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La folie de la folie !!

      Alors que depuis des milliards d'années l'air circule tout autour du globe amenant 99,99 % des gaz émis par les mers & océans sur les 22 % de terre émergées, l'air est maintenant... taxé !!

      Après on passera à la pluie !

      Supprimer
  30. Une grande folie balaie la terre


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 19 DÉCEMBRE 2022 - 21:22
    Écrit par Charles Hugh Smith via le blog OfTwoMinds,


    Ceux qui voient la folie pour ce qu'elle est n'ont qu'une seule échappatoire : se terrer, disparaître de la vue du public, devenir autonomes et affronter la tempête à venir dans les coins et recoins.

    Une grande folie balaie le pays. Il n'y a pas de limites aux extrêmes de la cupidité, de la crédulité, des convictions, de l'inégalité, de l'emphase, de l'insouciance, de la fraude, de la corruption, de l'arrogance, de l'orgueil, de la fierté, de l'excès, de la suffisance et de la confiance dans la justesse de ses opinions. Les extrêmes ne font que devenir plus extrêmes alors même que la folie des extrêmes précédents fatigue la rationalité.

    Des péchés imaginaires sont conjurés de nulle part pour condamner les innocents tandis que les coupables de la fraude et de la corruption les plus flagrantes sont salués comme des sauveurs.

    L'humeur nationale est lésée et amère. Les luxes de l'autosatisfaction, de l'indignation, du droit et du ressentiment ont appauvri l'esprit national. Mis en faillite par ces excès, le peu de trésor qui reste est dilapidé dans des complots de vengeance mesquine.

    L'aveuglement à l'heure tardive est acclamé comme l'optimisme, la confiance dans les faux dieux de la technologie est sanctifiée tandis que les sceptiques de la théocratie technocratique sont crucifiés comme des infidèles irrémédiables.

    Les chasses aux sorcières et les procès-spectacles sont à l'ordre du jour alors que ceux qui ne supportent pas la ligne du parti sont purgés de manière obsessionnelle, tandis qu'un scepticisme sain est condamné comme un péché mortel par les vrais croyants fragiles qui craignent secrètement l'échec de leur secte.

    Embourbés dans un égout putride de subversion présumée et de déloyauté envers la seule vraie cause, les hérétiques sont partout pour ceux qui sont pris dans l'hystérie de masse.

    Dans cette atmosphère étouffante d'orgueil toxique, d'autosatisfaction, d'indignation, de droit et de ressentiment, l'humilité est pour les perdants, la prudence est pour les perdants, la prudence est pour les perdants, la recherche sceptique est pour les perdants.

    Complètement détachés de la cause et de l'effet, ceux qui ont confiance en l'inévitabilité d'un avenir glorieux d'expansion illimitée s'accrochent à la gloire passée comme preuve de la gloire future, même si leur orgueil ne mène qu'à un chemin perfide de décadence et de déclin. Alors qu'ils trébuchent dans l'abîme, leurs derniers cris sont de la surprise que la confiance seule ne suffit pas.

    Ceux qui voient la folie pour ce qu'elle est n'ont qu'une seule échappatoire : se terrer, disparaître de la vue du public, devenir autonomes et affronter la tempête à venir dans les coins et recoins où cause et effet, enquête sceptique, humilité, prudence et économie peut encore être nourri.

    https://www.zerohedge.com/personal-finance/great-madness-sweeps-land

    RépondreSupprimer
  31. Le prix du mensonge : un perpétuel mobile de mensonges


    20 décembre 2022
    du Dr. Peter F. Mayer


    Le premier et jusqu'à présent, Dieu merci, le seul État communiste sur le sol allemand avait quatre ennemis : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver. L'État de crise permanente, espérons-le de courte durée, partage cette menace avec son prédécesseur. Soit il ne fait pas assez chaud en été pour que les citoyens croient qu'il y a un réchauffement climatique constant, soit il fait trop froid en hiver pour se contenter de l'énergie rare. Mais le véritable danger pour ceux qui sont témoins de l'urgence en cours est plus profond. Les quatre ennemis mortels sont : la vérité, la liberté, l'honnêteté et l'incorruptibilité. Dès qu'une de ces quatre vertus cardinales est autorisée à voir le jour dans les médias, même pour une courte période, le château de cartes du mensonge risque de s'effondrer.
    Des diagnostics ont été inventés et falsifiés pour évoquer une catastrophe sanitaire, mais les cliniques sont restées plus vides que d'habitude, les vaccinations ont été retirées du chapeau génétique et promettaient une protection contre l'infection, mais il y a de plus en plus de malades et de morts. Le pétrole et le gaz sont présentés comme les causes d'une catastrophe écologique, tandis que les centrales électriques au charbon sont montées en puissance et le trafic aérien augmenté à des niveaux sans précédent pour la guerre et la géo-ingénierie. Un manque de toutes les ressources est prêché, mais des millions de migrants sont transportés par avion. Les architectes de la "nouvelle normalité" sont depuis longtemps arrivés au bout de leurs mensonges. La reprogrammation des têtes ne progresse que tant que le cartel silencieux est acheté avec de plus en plus d'argent.

    Chaque contrevérité force deux nouveaux mensonges. Et comme vous le savez, ils ont des pattes courtes. Même si vous pouvez étirer un peu leur longueur avec beaucoup d'argent. Plus vous dites de mensonges au monde, plus vous devez faire pour les empêcher d'être exposés. Les dictatures ont besoin de beaucoup de mensonges et avec eux une armée croissante de dissimulations. Mais puisque cette armée ne peut pas se nourrir, elle doit asservir les autres. S'il n'y a plus assez d'esclaves, le système est à bout.

    Cette prise de conscience n'est pas nouvelle. Le penseur français Étienne de La Boétie l'a mis sur papier il y a 500 ans dans sa "Soumission volontaire". Il nomme impitoyablement ce qui crée et soutient les régimes autocratiques :

    RépondreSupprimer
  32. Les villes frontalières américaines paniquent alors que la fin de la politique d'immigration de l'ère Trump se profile


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 20 DÉCEMBRE 2022 - 12:55


    Même avec le blocage temporaire de la Cour suprême, les villes le long de la frontière sud des États-Unis - en particulier El Paso, Texas et Ciudad Juarez au Mexique, passent en mode panique alors qu'une loi sur l'immigration de l'ère Trump doit expirer cette semaine, ce qui pourrait conduire à autant selon l'Associated Press, jusqu'à 5 000 nouveaux migrants ou plus affluent chaque jour aux États-Unis.

    Dimanche, le juge du comté d'El Paso, Ricardo Samaniego, a déclaré à l'AP que la région, l'un des passages frontaliers les plus fréquentés du pays, s'efforçait de coordonner les efforts de relocalisation avec des groupes et d'autres villes, et avait contacté les autorités étatiques et fédérales pour l'aide humanitaire, alors que le titre 42 de l'ère Trump doit prendre fin mercredi - une règle qui a dissuadé environ 2,5 millions de migrants d'entrer aux États-Unis depuis mars 2000.

    "Vous avez beaucoup de douleur refoulée", a déclaré Dylan Corbett, directeur du Hope Border Institute, une organisation catholique d'aide aux migrants à El Paso et Juarez, qui a ouvert une clinique il y a deux mois. "J'ai peur de ce qui va se passer."

    Samedi, le maire d'El Paso, Oscar Leeser, un démocrate, a décrété l'état d'urgence pour avoir accès à des ressources locales et étatiques supplémentaires pour aider à la montée en puissance. Les fonds seront utilisés pour construire des abris et fournir d'autres aides "urgentes".

    Selon le juge Samaniego, l'ordre est intervenu un jour après que les responsables d'El Paso ont demandé au gouverneur du Texas, Greg Abbott (R), dans une lettre, une assistance pour la région - ce qui inclurait la prise en charge et la relocalisation des migrants nouvellement arrivés, plutôt que l'envoi de forces de sécurité supplémentaires.

    Les responsables d'El Paso se coordonnent avec des organisations pour fournir un logement temporaire aux migrants pendant qu'ils sont traités et reçoivent des parrains et les relocalisent dans de plus grandes villes où ils peuvent être transportés par avion ou par bus vers leurs destinations finales, a déclaré Samaniego. À partir de mercredi, ils uniront tous leurs forces dans un centre de commandement d'urgence à guichet unique, a déclaré Samaniego, de la même manière que leur approche de l'urgence COVID-19.

    Abbott a engagé des milliards de dollars dans «l'opération Lone Star», un effort de sécurité frontalier sans précédent qui a inclus le transport par bus de migrants vers des villes dites sanctuaires comme New York, Los Angeles et Washington, DC, ainsi qu'une présence massive de soldats de l'État et Garde nationale le long de la frontière Texas-Mexique.

    RépondreSupprimer
  33. De plus, le gouverneur républicain du Texas a poursuivi ses efforts pour construire le mur de l'ancien président Donald Trump en utilisant principalement des terres privées le long de la frontière et des fonds de crowdsourcing pour aider à le payer. -AP

    Selon le rapport, El Paso était le 5e couloir d'immigration le plus fréquenté parmi les neuf secteurs de la patrouille frontalière aussi récemment qu'en mars, et est passé au premier rang en octobre devant Del Rio, au Texas.

    https://www.zerohedge.com/political/us-border-cities-panic-trump-era-immigration-policy-expires-week

    RépondreSupprimer
  34. Les villes frontalières du Texas se préparent à une vague de migrants avec des conteneurs d'expédition et des barbelés


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 20 DÉCEMBRE 2022 - 02:00


    Même avec la Cour suprême prolongeant temporairement une politique de l'ère Trump qui interdit aux demandeurs d'asile d'entrer aux États-Unis pour protéger la population américaine de Covid-19, le gouvernement fédéral n'a proposé aucune solution viable et peu ou pas d'aide aux États frontaliers du sud pour arrêter un vague croissante d'immigrants illégaux. Les responsables de la Maison Blanche continuent de nier qu'il existe un problème légitime tout en affirmant qu'ils "font le travail depuis le premier jour" pour sécuriser la frontière. Les États et les villes frontalières doivent désormais faire face seuls à la menace.

    Le titre 42 est une loi établie en 2020 par Donald Trump qui a coïncidé avec la réponse du gouvernement à la pandémie de covid. Il exige que la patrouille frontalière et les forces de l'ordre transfèrent immédiatement les immigrants illégaux appréhendés de l'autre côté de la frontière au lieu de leur permettre de rester aux États-Unis en attendant que les tribunaux se prononcent sur leur statut de citoyen. Sous le couvert de « demandeurs d'asile », des millions de migrants traversent la frontière pour tenter de rester dans le pays en ayant accès aux prestations sociales et aux commodités.

    Comme nous l'avons vu dans des endroits comme El Paso, il y a aussi le problème persistant des «villes sanctuaires» contrôlées par les démocrates qui ont refusé de coopérer avec une réponse globale gérée par l'État. La semaine dernière, le maire d'El Paso, Oscar Leeser, a finalement admis que la région était confrontée à une urgence, ce qui signifie qu'il demandera des fonds de secours mais ne fera toujours rien pour empêcher les migrants d'affluer. Selon des données publiques, plus plus de 80 000 migrants ont envahi El Paso au cours des quatre derniers mois.

    Leeser a averti qu'après la fin du titre 42 le 21 décembre, le nombre de migrants libérés dans les rues de la ville sera "incroyable" - jusqu'à 6 000 par jour ou plus. El Paso a demandé du personnel supplémentaire pour les opérations d'alimentation et de logement, les opérations de bus supplémentaires et l'application de la loi de l'État.

    Les villes frontalières sans opérations de prévention et celles qui servent de sanctuaires seront sans aucun doute envahies en quelques jours une fois le titre 42 expiré. Dans certains cas (comme El Paso), ils sont déjà dépassés. Certaines villes du Texas commencent à prendre conscience de la gravité de la situation et prennent des mesures avec les responsables de l'État, avec des efforts de reportage locaux pour construire rapidement des murs frontaliers de fortune avec des conteneurs d'expédition et des barbelés :

    RépondreSupprimer
  35. Bien que ce soit mieux que rien, les effets de la fin du titre 42 ne sont pas correctement transmis au grand public par le gouvernement ou les médias et il est probable que la crise frontalière éclatera à de nouveaux niveaux au cours des prochaines années. mois avant le printemps 2023. Les conditions d'une catastrophe humanitaire s'empilent comme des dominos ; une tempête parfaite dont le public américain entendra parler quotidiennement aux informations l'année prochaine, mais seulement après que le mal aura déjà été fait.

    https://www.zerohedge.com/political/texas-border-towns-prepare-migrant-wave-shipping-containers-and-razor-wire

    RépondreSupprimer
  36. Prévention de la fraude : l’arme secrète des e-commerçants pour surmonter les difficultés économiques

    Après plusieurs années de croissance continue, une période difficile s’annonce pour le e-commerce. Les professionnels de la vente en ligne font face à un contexte économique ébranlé par un conflit mondial, une pandémie prolongée et une inflation galopante.


    Par T.R. Newcomb
    le 19 décembre 2022 à 14h13


    75 % des Français ont réduit leur consommation.

    Une récente étude a révélé que près de trois quarts des Français ont réduit leurs dépenses de consommation quotidienne à cause de la hausse des prix.

    La fraude au paiement en ligne est également en hausse. Une récente étude de Juniper Research estime que les pertes cumulées pour les e-commerçants entre 2023 et 2027 dépasseront les 343 milliards de dollars mondialement. Des schémas frauduleux tels que le piratage de compte (ATO) continuent de sévir, compromettant la réputation des sites marchands et leur chiffre d’affaires.

    Afin de faire face à ces défis, les e-commerçants doivent explorer de nouvelles façons de dégager des profits. Une voie trop souvent sous-estimée est la prévention des fraudes. Une approche intelligente qui permet pourtant aux commerçants de fidéliser leurs clients et d’en convertir de nouveaux, tout en renforçant la réputation de leur marque. Alors que la fraude continue de peser sur l’e-commerce partout dans le monde, l'automatisation garantit la sécurité des paiements tout en améliorant l'expérience client (CX).

    Comment répondre à l’exigence des consommateurs ?

    Aujourd’hui, les consommateurs s’attendent à des processus à la fois rapides, faciles et sûrs. Les e-commerçants doivent redoubler d’efforts pour gagner la confiance de leurs clients en leur offrant la meilleure expérience possible, tout en minimisant la fraude au paiement en ligne. Un retour client décrivant un refus de paiement injustifié, un acte de fraude ou des points de friction au moment du paiement peut dissuader de nouveaux clients potentiels et nuire à la réputation d’un site marchand. Il est donc essentiel de maintenir l’équilibre délicat entre sécurité et fluidité du processus de paiement.

    RépondreSupprimer
  37. Les e-commerçants doivent également prioriser la rétention de leurs clients – acquérir un nouveau client coûte cinq fois plus cher que de fidéliser un client existant. De plus, un client récurrent est plus susceptible d'aller jusqu’au bout du parcours d’achat. Selon Salesforce, une augmentation de 5 % du taux de rétention permet d’accroître ses bénéfices d'au moins 25 %. Fidéliser ses clients permet de se forger une réputation solide et de réduire considérablement les dépenses de l'entreprise tout en générant de meilleurs résultats grâce à la valeur vie client (CLV). Une expérience de paiement sécurisée et transparente joue un rôle primordial pour atteindre cet objectif.

    La friction d’achat peut prendre différentes formes. La plus coûteuse concerne les rejets de paiement injustifiés. Environ 40 % des clients abandonnent d’ailleurs leur panier dès le premier rejet. En 2020, ces rejets ont entraîné des pertes d’environ 600 milliards de dollars pour l’e-commerce mondial. Si ces chiffres sont anxiogènes, il est toutefois important de rappeler que les paramètres de rejet permettent également de faire baisser le taux de fraude.

    Moins de friction et moins de fraude

    L'intelligence artificielle (IA) aide les e-commerçants à réduire la friction d’achat, mais également la fraude et par conséquent, les risques de chargebacks. Les technologies basées sur l'IA, et plus précisément le machine learning (ML), permettent d’exploiter d’importantes quantités de données provenant de sources multiples. Elles peuvent éclairer les sites marchands sur les taux de retour et de fraude. Ceci les aide à prendre des décisions plus informées et stratégiques. Le ML peut également procéder à une analyse en temps réel qui permet d’accepter ou de rejeter un paiement quasi instantanément. Ceci conduit à des taux d'acceptation plus élevés qui renforcent la fidélité des clients et augmentent le chiffre d’affaires, tout en réduisant les coûts liés aux chargebacks.

    La fraude opportuniste fait aussi partie des préoccupations majeures des e-commerçants. Grâce au ML, les e-commerçants peuvent automatiser la collecte de preuves et la contestation des chargebacks frauduleux, gagnant en temps et frais opérationnels. Cette technologie permet d’analyser une importante quantité de données de commande, examinant adresse IP, empreinte numérique, analyse comportementale, etc. Ces informations sont ensuite comparées aux données historiques afin d’identifier les chargebacks contestables en cas de litige.

    Pour conclure : l'IA permet aux professionnels de la vente en ligne d'offrir une expérience de paiement sécurisée et fluide, un indispensable pour faire face à la concurrence. Avec la baisse des dépenses des consommateurs, les exigences de plus en plus élevées en matière d’expérience client et l'évolution rapide des techniques de fraude e-commerce, les sites marchands doivent mettre toutes les chances de leur côté pour pouvoir affronter cette période difficile.

    https://www.economiematin.fr/fraude-ecommerce-prevention-internet-achats-consommation-newcomb

    RépondreSupprimer
  38. Taxe foncière 2023 : préparez-vous à une hausse de plus de 7 %

    Mauvaise nouvelle pour les propriétaires immobiliers en France : la taxe foncière va augmenter en 2023. Si ce n’est pas une surprise étant donné le niveau d’inflation qui frappe l’Hexagone, le taux de hausse est un record. Il dépassera les 7 %… et sera probablement bien plus élevé. Explications.


    Par Paolo Garoscio
    le 20 décembre 2022 à 6h55


    Les loyers ne peuvent pas augmenter de plus de 3,5 % jusqu'en juin 2023.

    L’IPCH fixe la revalorisation de la taxe foncière

    La règle est simple, tout en étant complexe. Pour le calcul de la revalorisation annuelle de la taxe foncière, c’est l’IPCH qui est pris en compte. L’Indice des prix à la consommation harmonisé du mois de novembre est utilisé pour la revalorisation des valeurs cadastrales de l’année suivante. Or, l’Insee a publié le 15 décembre 2022 les données définitives. L’IPCH, en novembre 2022, s’est établi à 7,1 %. C’est donc cette valeur qui sera utilisée.

    La valeur cadastrale influence directement la taxe foncière. Cette dernière, payée par tous les propriétaires immobiliers, va donc augmenter d’au moins autant en 2023. Et cette augmentation est bien supérieure à celle enregistrée en 2022. La hausse de la taxe foncière, en 2022, avait été en moyenne de 4,7 % en France selon l’UNPI (Union nationale des propriétaires immobiliers). Un autre mauvaise nouvelle : l’augmentation était supérieure à l’IPCH de référence. L’inflation en novembre 2021 atteignait 3,4 %.

    Pourquoi y a-t-il une différence ? Car l’IPCH n’est pas la seule composante de la taxe foncière.

    Pas de gel ni de plafonnement des valeurs cadastrales pour 2023
    Les propriétaires auraient pu s’en sortir mieux. Charles de Courson, député centriste de la Marne, avait tenté de geler les valeurs locatives cadastrales. Dans un amendement de la loi de Finances 2023, il demandait que les valeurs locatives cadastrales n’augmentent que de 3,5 %.

    Ce taux était le même que celui voté pour les loyers. Ces derniers ne peuvent en effet augmenter que de 3,5 %, une mesure temporaire d’un an qui p^rendra fin en juin 2023. Si elle n’est pas prolongée. Charles de Courson voulait donc protéger les propriétaires, et surtout les propriétaires bailleurs : la hausse de la taxe foncière dépassera largement la revalorisation qu’ils peuvent appliquer à leurs locataires.

    Mais le gouvernement a décidé de ne pas suivre le député. Dans la version finale de la loi de Finances 2023, adoptée à grands coups de 49.3, cet amendement n’a pas été inclus. Il n’y a donc pas de plafonnement pour 2023.

    Taxe foncière : quelle sera la hausse définitive ?

    Les propriétaires devront toutefois attendre encore avant de connaître le taux réel d’augmentation de la taxe foncière. Si l’IPCH est connu, il reste les autres composantes. Et notamment les taux votés par les collectivités locales.

    En 2022, c’est l’augmentation de ces taux qui avait conduit à une revalorisation de la taxe foncière supérieure à l’IPCH. Ce pourrait être de même en 2023. D’autant plus que la taxe d’habitation ne sera plus payée par aucun ménage, y compris les 20 % les plus riches qui s’en sont acquittés jusqu’en 2022 (alors qu’elle était supprimée pour les 80 % restants). Et ce alors que les frais de fonctionnement explosent sur fond de hausse des coûts de l’énergie et de l’inflation.

    Les collectivités, et tout particulièrement les communes, pourraient être tentées de compenser… en augmentant leurs taux. De quoi faire grimper encore plus la taxe foncière 2023. Atteindra-t-elle un niveau de hausse record ?

    https://www.economiematin.fr/taxe-fonciere-2023-augmentation-impot

    RépondreSupprimer
  39. Langue de bois 2.0 : le langage unique

    Entendre sur toutes les chaînes de télévision la langue de bois du pouvoir – et sa jumelle, celle de l’opposition – est une souffrance pour la communauté entière.


    le 20 décembre 2022
    Pascal Avot


    Le peuple pense que le monde politique et médiatique contemporain parle la langue de bois. Il dénonce par là un langage cynique, tissé de mensonges, affreusement prévisible et parfaitement lisse. Il part du principe que tous les politiciens en usent tout au long de leurs carrières, à droite comme à gauche. C’est une des raisons principales du rejet dont ils font l’objet, car cela démontre, pense-t-on, qu’aucun n’est sincère et que tous se valent.

    La vaine promesse de Jean-François Copé

    En mars 2006, Jean-François Copé publiait chez Hachette un livre au titre emblématique : Promis, j’arrête la langue de bois. Comme lui, la plupart des leaders politiques français, conscients de l’aversion des électeurs pour la langue de bois, assurent la détester. À tel point que le simple fait de déclarer qu’il faut en finir avec elle est devenu un de leurs éléments de langage prioritaires, un passage obligé dans le contexte électoral et, surtout, l’alibi idéal pour la parler impunément. Dans le brouhaha politique français, « Je veux vous le dire sans langue de bois » est devenu aussi courant que « Je crois aux valeurs de la République » ou « Je suis allé à la rencontre des Français ».

    Selon le peu de style de chacun, tout est bon pour signaler frauduleusement que l’on s’exprime en français courant et non en langue de bois. On peut intercaler dans ses discours des jurons (Fabius : « On est la France, nom de Dieu !), des onomatopées (Chirac : « Ça a fait pschit ! »), des jeux de mots (Aubry : « Quand c’est flou, il y a un loup ! ») ou de l’argot (Sarkozy : « On va vous en débarrasser de ces racailles ! »). La résonance médiatique est alors assurée, même si elle ne dure guère plus de vingt-quatre heures. Lorsqu’un politicien sort du cercle magique de la langue de bois pour, l’espace d’une phrase, s’exprimer tel un être humain digne de ce nom, les journaux télévisés et les réseaux sociaux s’en emparent comme d’un événement majeur. C’est dire si la nation souffre que l’on ne s’adresse plus à elle que de façon stéréotypée, impersonnelle et glaciale.

    Le peuple torturé

    Emmanuel Macron, bien conscient d’incarner aux yeux du citoyen la technocratie unanimement exécrée, est spécialiste de ces bonds de côté linguistiques lui permettant, croit-il, de passer pour un homme insolent, doté d’une âme fraîche et libre. « C’est de la poudre de perlimpinpin», « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder », « Un pognon de dingue » : on ne compte plus ses bons mots de mauvaise facture. Embarrassée, la population assiste à ces foucades verbales comme le laquais embarrassé écoute l’aristocrate, son maître, ayant bu le verre de trop et narrant, le jabot de travers et l’œil vitreux, des anecdotes graveleuses sur son épouse. Ces épisodes sont interprétés comme autant de signes contradictoires de l’enfermement à vie de Macron dans la forteresse de la langue de bois. Car tout le monde voit le truc : il n’y a aucune magie. Si le président exhibe ses dérapages, ce ne sont plus des glissades imprévues mais des calculs pervers de trajectoire.

    Entendre, diffusée en boucle depuis des décennies, sur toutes les chaînes de télévision, la langue de bois du pouvoir – et sa jumelle monozygote, celle de l’opposition – est une souffrance pour la communauté entière. Mais l’affaire est encore plus douloureuse si la classe politique joue à ne plus être elle-même et prétend s’affranchir de sa propre pesanteur en parlant une langue de bois dont le motif central est de mimer la lutte contre la langue de bois.

    RépondreSupprimer
  40. La langue concentrique

    Historiquement, il a existé une langue de bois première, celle de l’URSS et du marxisme-léninisme, admirablement décrite par Françoise Thom dans La langue de bois, ouvrage définitif sur la question, d’une précision scientifique et d’une profondeur remarquable. En France, cette langue de bois originelle, pure et dure, se cantonne aujourd’hui aux groupuscules de la gauche la plus rouge. Dans les autres formations politiques, on peut toute fois trouver ce que nous appellerons, faute de mieux, la langue concentrique.

    Citons-en un exemple : « Nous sommes entrés dans un cycle de crises aiguës, sanitaire, écologique, économique et sociale. La guerre tue à nouveau sur le continent européen. Cette réalité est devenue une source de profonde inquiétude pour nos concitoyens. L’inquiétude de ne pas pouvoir payer ses factures à la fin du mois, l’inquiétude de ne pas avoir de quoi faire le plein d’essence pour aller travailler, l’inquiétude de ne pas trouver un médecin près de chez soi pour ses enfants ou une place aux urgences, l’inquiétude pour un parent âgé et dépendant, l’inquiétude de ne pas bénéficier d’une retraite digne, l’inquiétude du réchauffement climatique que nous avons vécu concrètement cet été, l’inquiétude de l’érosion massive de la bio-diversité, l’inquiétude que nos enfants vivent moins bien que nous, l’inquiétude de la guerre. »

    Ce paragraphe est l’introduction d’une Contribution Générale du Parti socialiste en préparation de son 80ème congrès, prévu pour 2023. Elle est, on l’aura noté, d’un prodigieux ennui. On n’a pas terminé de la parcourir qu’elle est déjà oubliée : elle n’adhère pas au cerveau du lecteur. Et ce pour une raison très intéressante : elle pourrait convenir à n’importe quel parti. Imaginez-la en tête d’un document officiel ou d’un meeting de LFI, du PCF, du PS, du Modem, de LR, du RN, de Reconquête : il n’y aurait pas une seule virgule à changer. Sans la moindre exception, la totalité des éléments qui la constituent ont figuré dans des discours gauchistes, communistes, écologistes, socialistes, gaullistes, libéraux et nationalistes au cours de l’année écoulée. Un vertige étreint l’électeur : on a l’impression que la démocratie, différenciante par nature, a disparu.

    Pensée unique ?

    Ce copié-collé lancinant, ce jeu de miroirs où l’intelligence du citoyen se sent piégée, est vomi par l’accusation infamante de « pensée unique ».

    Or, la rue se trompe. Car la pensée unique n’existe nullement, pas plus que l’État profond dont nous avons parlé dans un article précédent. Jean-Luc Mélenchon et Éric Ciotti ne pensent pas de manière « unique » : même s’ils ont en commun l’ambition et l’arrogance propre à leur profession, même s’ils partagent l’étatisme qui ruine la France et même s’ils prononcent mot pour mot les mêmes phrases dans les mêmes émissions, leurs références et leurs visions du monde diffèrent, leurs projets et leurs stratégies également, tout comme leurs électorats et leurs bases militantes. Omniprésente de nos jours, l’exclamation « Ils sont tous pareils ! » est une grave erreur d’appréciation. Elle favorise le relativisme, le pessimisme, l’extrémisme et le complotisme.

    RépondreSupprimer
  41. Il fut un temps où seule la gauche parlait la langue de bois. Son vocabulaire pierreux et ses formules tétanisées était l’apanage des staliniens, des trotskistes et des maoïstes. Mais au fil des alliances électorales et des manifestations unitaires, le PS a adopté ces clusters idéologiques tout en les adoucissant légèrement. Les termes les plus brutaux et les formules les plus vengeresses ont disparu, faisant place à des appellations plus présentables à la classe moyenne. « Prolétaire » est devenu « défavorisé ». L’ennui est que via son aile giscardienne, puis bayrouïste, la droite a prolongé la contagion : le centre-droit a adopté les tics de langage du centre-gauche. La propagation a continué chez les gaullistes. Elle s’est étendue jusqu’aux nationalistes. Si bien que lorsqu’elle parle d’économie, Marien Le Pen peut désormais singer le collectivisme sans la moindre vergogne – et ne s’en prive certes pas.

    Le cas Marine

    La socialisation du lepénisme est le phénomène le plus intéressant et le plus éclairant en politique française depuis trente ans.

    À la fin les années 1980, se glissant dans le sillage de Thatcher et Reagan, Jean-Marie Le Pen prônait une libéralisation massive de l’économie. À l’inverse, la course à la présidentielle de 2022 a vu sa fille foncer à gauche toute, adopter un positionnement économique furieusement antilibéral et obtenir un réel succès aux élections législatives. Comment a-t-elle été contaminée ? Ce sera l’objet de notre prochain article, qui examinera un virus très particulier : le mot « social », qui est le centre de la spirale de la langue concentrique.

    https://www.contrepoints.org/2022/12/20/446299-langue-de-bois-2-0-le-langage-unique

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Chez moi on appelle çà 'la langue de pute' ! C'est ce qui disent et fond les ordures au pouvoir.

      Supprimer
  42. Bill Gates prévoit une nouvelle contagion catastrophique


    Par le Dr Joseph Mercola
    Mercola.com
    20 décembre 2022


    Au fil du temps, il est devenu clair que la cabale mondialiste cherchant à mettre en place un gouvernement mondial unique nous dit à plusieurs reprises ce qu'elle est sur le point de faire. Ils organisent des répétitions générales sous la forme d'exercices sur table, et ils ont révélé leurs plans dans divers rapports et livres blancs au fil des ans.

    https://www.youtube.com/watch?v=Eya-mUFEhqc

    Je suis abonné à la chaîne qui a posté la vidéo ci-dessus depuis un certain temps maintenant. Elle n'a que 10 000 abonnés mais reçoit vraiment un contenu incroyable. Je ne sais pas comment elle a pu sécuriser cette vidéo car elle n'est pas largement diffusée. Ce qui est encore plus surprenant, c'est que sa chaîne n'est pas supprimée.

    Répétitions générales COVID

    Par exemple, en 2017, le Johns Hopkins Center of Health Security a organisé une simulation de pandémie de coronavirus appelée le scénario SPARS Pandemic 2025-2028.1 Il est important de noter que l'exercice a mis en évidence et souligné « les dilemmes de communication concernant les contre-mesures médicales qui pourraient vraisemblablement émerger » dans un scénario de pandémie.

    En octobre 2019, moins de trois mois avant l'épidémie de COVID-19, la Fondation Bill & Melinda Gates, en collaboration avec Johns Hopkins et le Forum économique mondial, a organisé l'événement 201.

    Comme dans le scénario SPARS Pandemic, cet exercice impliquait une épidémie d'un coronavirus hautement infectieux, mais l'objectif principal (sinon unique) de l'exercice était de savoir comment contrôler les informations et contrôler la «désinformation», et non comment découvrir et partager efficacement. remèdes.

    La censure des médias sociaux a joué un rôle prédominant dans le plan de l'événement 201, et dans les événements du monde réel de 2020 à aujourd'hui, des informations précises sur le développement, la production et les blessures de vaccins ont en effet été efficacement supprimées dans le monde entier, grâce aux sociétés de médias sociaux et à la censure de Google de points de vue opposés.

    Nous savons maintenant que cette censure a été illégalement dirigée par des responsables du gouvernement américain, dont le Dr Anthony Fauci, qui a récemment été destitué2 pour son rôle dans la censure en ligne des informations COVID.

    Ces deux simulations, SPARS et Event 201, ont préfiguré ce qui s'est finalement produit dans la vie réelle pendant COVID, donc, lorsque Gates organise un autre exercice pandémique, cela vaut la peine de prêter attention aux détails.

    Exercice « Contagion catastrophique »

    Le 23 octobre 2022, Gates, Johns Hopkins et l'Organisation mondiale de la santé ont co-organisé "un exercice de défi mondial" surnommé "Contagion catastrophique",3,4 impliquant un nouvel agent pathogène (et désormais fictif) appelé "syndrome respiratoire à entérovirus épidémique sévère 2025" ou SEERS-25 en abrégé.

    L'entérovirus D685 est généralement associé au rhume et au syndrome grippal chez les nourrissons, les enfants et les adolescents. Dans de rares cas, il est également connu pour provoquer une méningite virale et une myélite flasque aiguë, une affection neurologique entraînant une faiblesse musculaire et une perte de réflexes dans une ou plusieurs extrémités.

    Le virus qu'ils ont modélisé dans la simulation Catastrophic Contagion semble être quelque chose de similaire à l'entérovirus D68, mais en pire.

    RépondreSupprimer
  43. Les entérovirus A71 et A6 sont connus pour provoquer la maladie pieds-mains-bouche6, tandis que le poliovirus, l'entérovirus prototypique, provoque la polio (poliomyélite), un type de paralysie potentiellement mortelle qui affecte principalement les enfants de moins de 5 ans. Ainsi, le virus qu'ils modélisé dans cette simulation semble être quelque chose de similaire à l'entérovirus D68, mais en pire.

    Former les dirigeants africains à suivre le récit

    Fait révélateur, l'exercice Catastrophic Contagion s'est concentré sur l'implication et la formation des dirigeants des pays africains pour suivre le scénario. Parmi les participants figuraient 10 ministres de la santé actuels et anciens et hauts responsables de la santé publique du Sénégal, du Rwanda, du Nigéria, de l'Angola, du Libéria, de Singapour, de l'Inde et de l'Allemagne, ainsi que Gates lui-même.

    Il se trouve que les nations africaines sont devenues «hors scénario» plus souvent que d'autres pendant la pandémie de COVID, et n'ont pas suivi les traces des nations développées lorsqu'il s'agissait de pousser les jabs. En conséquence, les fabricants de vaccins sont désormais confrontés au problème d'avoir un énorme groupe de contrôle, car l'adoption du vaccin contre le COVID sur le continent africain n'était que de 6 %.7

    Sans surprise (pour ceux qui sont au courant), l'Afrique s'en est bien mieux sortie que les pays développés avec des taux élevés de piqûres de COVID en termes d'infections au COVID-19 et de décès associés.8

    Maintenant, l'exercice Catastrophic Contagion prédit que SEERS-25 tuera 20 millions de personnes dans le monde, dont 15 millions d'enfants, et beaucoup de ceux qui survivront à l'infection seront paralysés et/ou endommagés au cerveau. En d'autres termes, le « signal » donné est que la prochaine pandémie ciblera probablement les enfants plutôt que les personnes âgées, comme ce fut le cas avec la COVID-19.

    Il s'agit d'une coïncidence intéressante, car les taux de tout-petits et de jeunes enfants hospitalisés pour la grippe et le virus respiratoire syncytial (VRS) augmentent déjà.

    Les piqûres COVID détruisent le système immunitaire des gens

    Par coïncidence, au cours de l'année écoulée, les chercheurs ont averti que les piqûres COVID pourraient déréguler et détruire le système immunitaire des gens, les laissant vulnérables à toutes sortes d'infections. Selon une étude9 publiée sur le serveur de préimpression medRxiv en mai 2021, le jab Pfizer/BioNTech COVID « reprogramme les réponses immunitaires adaptatives et innées, provoquant une déplétion immunitaire ».

    RépondreSupprimer
  44. En août 2021, un groupe français d'experts en maladies infectieuses pédiatriques a également averti que la « dette immunitaire » causée par un manque d'exposition aux virus et bactéries courants pendant les fermetures de COVID et les fermetures d'écoles pourrait prédisposer les enfants à souffrir davantage d'infections à l'avenir.10

    Ils ont prédit que la diminution de l'exposition virale et bactérienne qui entraîne le système immunitaire de votre enfant pourrait entraîner un rebond de diverses maladies infectieuses, notamment la grippe et le VRS), ce qui est précisément ce que nous constatons actuellement. Si un entérovirus modifié est ajouté au mélange, il n'est pas difficile de voir comment les parents pourraient être suffisamment effrayés pour commencer à aligner leurs enfants pour plus de vaccins - y compris les parents des pays africains.

    Pourquoi les pandémies fabriquées continueront

    À ce stade, il est tout à fait clair que la « biosécurité » est le moyen choisi par lequel la cabale mondialiste entend prendre le pouvoir sur le monde. L'OMS s'efforce d'assurer un pouvoir exclusif sur la réponse à la pandémie à l'échelle mondiale grâce à son traité international sur la pandémie qui, s'il est mis en œuvre, éradiquera la souveraineté de tous les pays membres.

    En fin de compte, l'OMS entend dicter tous les soins de santé. Le 13 décembre 2022, l'OMS a annoncé que Sir Jeremy Farrar, chef du Wellcome Trust - qui s'est entendu avec le Dr Anthony Fauci pour supprimer le récit de la fuite du laboratoire COVID - a été choisi comme nouveau scientifique en chef.11

    Le traité de l'OMS sur la pandémie est la porte d'entrée vers un régime totalitaire mondial descendant, un gouvernement mondial unique. Mais pour garantir ce pouvoir, ils auront besoin de plus de pandémies. Le COVID-19 à lui seul n'était pas suffisant pour embarquer tout le monde avec une unité centralisée de réponse à la pandémie, et ils le savaient probablement depuis le début.

    Ainsi, la raison pour laquelle nous pouvons être sûrs qu'il y aura d'autres pandémies, qu'elles soient fabriquées en utilisant uniquement la peur et le battage médiatique ou une véritable arme biologique créée à cette fin, c'est parce que le plan de prise de contrôle, alias The Great Reset, est basé sur la prémisse que nous ont besoin d'une surveillance mondiale de la biosécurité et d'une réponse centralisée.

    La biosécurité, à son tour, est la justification d'un passeport vaccinal international, que le G20 vient de signer, et ce passeport sera également votre identification numérique. Cette identification numérique sera alors liée à votre pointage de crédit social, votre suivi de l'empreinte carbone personnelle, vos dossiers médicaux, vos dossiers scolaires, vos dossiers de travail, votre présence sur les réseaux sociaux, vos dossiers d'achat, vos comptes bancaires et une monnaie numérique programmable de la banque centrale (CBDC).

    Une fois que toutes ces pièces seront entièrement connectées, vous serez dans une prison numérique, et la cabale au pouvoir - qu'elle soit officiellement un gouvernement mondial d'ici là ou non - aura un contrôle total sur votre vie du berceau à la tombe.

    COVID est une opération de propagande mondiale

    - voir clip (Rumble) sur site -

    RépondreSupprimer
  45. Dans la vidéo ci-dessus,12,13 initialement publiée en août 2021, le professeur Piers Robinson, Ph.D., expert en communication, médias, politique mondiale et rôle de la propagande, a parlé à Asia Pacific Today de la propagande à l'ère du COVID .

    Comme l'a noté Robinson, COVID-19 est sans aucun doute l'opération de propagande la plus importante et la plus sophistiquée de l'histoire. Des techniques psychologiques ont été largement utilisées en 2020 pour susciter la peur dans la population, tandis que d'autres stratégies de persuasion ont été utilisées pour amener les gens à soutenir et à défendre les mesures COVID telles que le masquage, l'isolement, la distanciation sociale, les confinements et les mandats de piqûre.

    En effet, la propagande est ce qui a permis la mise en œuvre de mesures COVID draconiennes et non scientifiques. Sans la propagande et la censure simultanée des points de vue opposés, peu de choses que nous avons vécues auraient été possibles.

    Comme l'a noté Robinson, alors que l'utilisation de la propagande d'État pouvait initialement être justifiée comme un moyen nécessaire pour atteindre un objectif de santé publique - protéger les personnes contre les maladies et les décès liés au COVID - il est rapidement devenu évident que ce n'était pas le cas, et probablement jamais a été.

    Le COVID-19 a plutôt été utilisé pour suspendre et nous priver des droits constitutionnels et des libertés civiles, et est toujours exploité pour poursuivre des objectifs de restructuration sociale, politique et financière, entièrement en dehors des processus démocratiques et du contrôle public. Nous savons aussi qu'il ne s'agit pas de santé publique puisque :

    Le COVID n'est plus qu'une autre infection respiratoire endémique, un peu comme le rhume, et
    Les piqûres de COVID n'empêchent pas l'infection ou la propagation du virus, ce qui nie toute la prémisse des passeports vaccinaux, mais ils sont quand même poussés
    Comment Gates est-il devenu le grand prêtre du récit COVID ?

    Dans des nouvelles connexes, Politico a récemment publié un rapport spécial14 détaillant comment Gates, qui n'a aucune expertise médicale, a fini par contrôler la réponse mondiale au COVID sans aucune surveillance à proprement parler.

    Dans les premiers jours de la pandémie, quatre organisations non gouvernementales (ONG) se sont regroupées pour identifier les fabricants de vaccins et faire « des investissements ciblés dans le développement de tests, de traitements et de vaccins », explique Politico.

    Ces ONG étaient la Fondation Bill & Melinda Gates, Gavi (une organisation Gates qui fournit des vaccins aux pays en développement), le Wellcome Trust (une fondation de recherche britannique dirigée par Farrar, maintenant choisie pour être le scientifique en chef de l'OMS) et la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), un groupe international de recherche et développement de vaccins cofondé par Gates et Wellcome en 2017.

    En collaboration avec l'OMS, ces quatre ONG - dont trois ont été fondées par Gates - ont alors entrepris de créer un plan de distribution mondial pour les tests, les médicaments et les injections dans lesquels elles avaient investi.

    RépondreSupprimer
  46. Incidemment, Gates à l'époque était également le plus grand donateur de l'OMS, car le président Trump de l'époque avait retiré les États-Unis de l'OMS et arrêté le financement. Il est difficile d'imaginer une situation avec de plus grands conflits d'intérêts. Les quatre groupes ont également graissé les rouages des gouvernements.

    Ensemble, ils ont dépensé plus de 8,3 millions de dollars pour faire pression sur les législateurs et les fonctionnaires aux États-Unis et en Europe. Un certain nombre de responsables américains et européens, ainsi que des représentants de l'OMS, ont également été employés par une ou plusieurs de ces ONG, ce qui a contribué à consolider leurs relations politiques.

    Un certain nombre d'organisations de la société civile actives dans les pays en développement, dont Médecins sans frontières, se sont opposées à ce que des groupes dominés par l'Occident prennent des décisions de vie ou de mort pour les pays les plus pauvres.

    « ‘Qu’est-ce qui rend Bill Gates qualifié pour donner des conseils et conseiller le gouvernement américain sur où il devrait mettre les énormes ressources ?’ a demandé Kate Elder, conseillère principale en politique de vaccins pour la campagne d’accès de Médecins sans frontières », écrit Politico.15

    Un consortium autonome gère notre réponse à la pandémie

    Le rapport spécial de Politico continue :16

    "Maintenant, les critiques soulèvent des questions importantes sur l'équité et l'efficacité de la réponse du groupe à la pandémie - et les sérieuses limites de l'externalisation de la réponse à la pandémie à des groupes non élus et financés par le secteur privé. "Je pense que nous devrions être profondément inquiets", a déclaré Lawrence Gostin, professeur à l'Université de Georgetown, spécialisé dans le droit de la santé publique.

    «Pour le dire de manière très grossière, l'argent achète de l'influence. Et c'est la pire des influences. Pas seulement parce que c'est de l'argent – même si c'est important, parce que l'argent ne devrait pas dicter la politique – mais aussi parce que c'est un accès préférentiel, à huis clos.

    Gostin a déclaré qu'un tel pouvoir, même s'il est propulsé par de bonnes intentions et une expertise, est "antidémocratique, car il est extraordinairement non transparent et opaque" et "laisse derrière lui les gens ordinaires, les communautés et la société civile"...

    [B] de nombreux spécialistes de la santé mondiale se demandent si les groupes sont capables d'effectuer les autopsies rigoureuses nécessaires pour construire un système de réponse mondial plus fort pour l'avenir.

    RépondreSupprimer
  47. "Personne ne demande réellement des comptes à ces acteurs", a déclaré Sophie Harman, professeur de politique internationale à l'Université Queen Mary de Londres. « Et ce sont eux qui façonnent vraiment notre capacité à répondre aux pandémies »…

    Sans que les gouvernements n'interviennent pour prendre l'initiative de la préparation à une pandémie, les quatre organisations, ainsi que leurs partenaires de la communauté mondiale de la santé, sont les seules entités qui sont en mesure de diriger la réponse mondiale à une épidémie dévastatrice - encore une fois.

    «Ils sont financés par leurs propres capacités et / ou par des dotations et des fiducies. Mais quand ils entrent dans les affaires multilatérales, alors qui les surveille? », A déclaré un ancien haut responsable américain. «Je ne connais pas la réponse à cela. C'est assez provocateur.

    Dernières pensées

    Donc, en dernière analyse, nous avons déjà un pseudo-gouvernement mondial, sous la forme des ONG de Gates. Ils prennent des décisions en matière de soins de santé qui devraient être laissées aux nations et / ou aux États individuels, et ils prennent des décisions qui rempliront leurs propres poches, indépendamment de ce qui arrive à la santé publique.

    Ils coordonnent et synchronisent la communication pandémique au cours de ces exercices simulés, puis, lorsque la situation réelle qui correspond à la facture émerge, le script préplanifié est simplement joué textuellement.

    Les nations africaines n'ont pas suivi le scénario pendant COVID, c'est pourquoi elles se concentrent sur les dirigeants africains dans la dernière simulation. Ils doivent se débarrasser du groupe de contrôle africain en les embarquant avec une injection de masse et tout le reste. Il s'agit essentiellement d'un effort de recrutement.

    Enfin, entre la déclaration du G20 pour la mise en place d'un passeport vaccinal international sous l'égide de l'OMS et le traité pandémie de l'OMS, tout est en place pour prendre le contrôle de la prochaine pandémie et, ce faisant, sécuriser davantage les bases d'un monde unique gouvernement.

    Sources and References

    1 SPARS Pandemic Scenario
    2 Anthony Fauci Deposition Transcript November 23, 2022
    3 Catastrophic Contagion
    4 Catastrophic Contagion Videos
    5 CDC Enterovirus D68
    6 CDC Enteroviruses
    7 First Post November 19, 2021
    8 Yahoo News November 19, 2021
    9 medRxiv May 6, 2021
    10 Infectious Diseases Now August 2021; 51(5): 418-423
    11 Twitter Helen Branswell December 13, 2022
    12 Asia Pacific Today August 4, 2022
    13 Twitter Robert Malone August 7, 2022
    14, 15, 16 Politico September 14, 2022

    https://www.lewrockwell.com/2022/12/joseph-mercola/bill-gates-plans-for-new-catastrophic-contagion/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Rappel que Bill Gates n'est ni docteur ni scientifique !!

      Supprimer
  48. Comment les confinements nous ont rendus plus malades


    PAR TYLER DURDEN
    MARDI 20 DÉCEMBRE 2022 - 11:00
    Rédigé par Jeffrey Tucker via The Brownstone Institute,


    Au début des fermetures en 2020, lorsque l'ensemble des médias ont marché au même rythme avec la portée la plus épouvantable de la politique publique de notre vivant, deux médecins de Bakersfield, en Californie, se sont mis en quatre et ont objecté.

    Leurs noms : Dan Erikson et Artin Massihi de Accelerated Urgent Care. Ils ont tenu une conférence de presse au cours de laquelle ils ont affirmé que les fermetures ne feraient que retarder mais pas finalement contrôler le virus. De plus, ils ont prédit qu'à la fin, nous serions également plus malades que jamais en raison de notre manque d'exposition aux agents pathogènes endémiques.

    On pourrait dire qu'ils étaient courageux, mais pourquoi faudrait-il du courage simplement pour partager la sagesse conventionnelle qui fait partie de tous les antécédents médicaux ? En effet, l'idée que la réduction de l'exposition aux agents pathogènes crée une plus grande vulnérabilité aux maladies est un point que chaque génération au cours des cent dernières années a appris à l'école.

    Comme je me souviens bien de l'indignation ! Ils ont été traités comme des excentriques séditieux et les nouveaux médias ont fustigé leurs commentaires comme étant en quelque sorte radicalement hétérodoxes, même s'ils n'ont rien dit que je n'avais pas appris en cours de biologie en 9e année. Il était tout à fait bizarre de voir à quelle vitesse les verrouillages sont devenus une orthodoxie, imposée, comme nous l'apprenons maintenant, par des plateformes médiatiques et technologiques travaillant en étroite collaboration avec des agences gouvernementales pour déformer les perceptions publiques de la science.

    Parmi ces déformations, il y avait un incroyable black-out concernant les bases de l'immunité naturelle. Mon Dieu, pourquoi est-ce arrivé ? Ce n'est pas complotiste d'en tirer une raison évidente : ils voulaient vendre un vaccin. Et ils voulaient pousser l'idée que Covid était universellement mortel pour tout le monde afin qu'ils puissent justifier leur approche « pansociétale » des confinements.

    Nous voici trois ans plus tard et les gros titres sont partout.

    Il semble que tout le monde tombe malade cet hiver ~ CNN

    Tout le monde est malade en ce moment ~ Yahoo

    Pourquoi semble-t-il que tout le monde est malade en ce moment ? ~ MSNBC

    Pourquoi tout le monde est-il malade ? ~ Câblé

    Etc.

    N'est-il pas temps de donner du crédit à ces médecins et peut-être de regretter leur traitement vicieux aux mains de la presse ?

    - voir clip (Rumble) sur site -

    RépondreSupprimer
  49. En attendant, il est temps de clarifier certaines bases. Il n'y a personne de mieux pour l'exposer que le plus grand épidémiologiste théorique vivant, Sunetra Gupta. Je pense qu'une façon de comprendre sa contribution est de la voir comme le Voltaire ou l'Adam Smith des maladies infectieuses. L'essence même de l'économie politique libérale et de la théorie libérale en général depuis le siècle des Lumières jusqu'à nos jours est le constat que la société se gère elle-même. Il n'a pas besoin d'un plan descendant et la tentative de planifier l'économie ou la culture de manière centralisée produit toujours des conséquences imprévues.

    Il en va de même pour la question des maladies infectieuses. L'observation du Dr Gupta est que nous avons évolué avec les agents pathogènes dans une danse délicate dans laquelle nous partageons la même écosphère, souffrant et bénéficiant de notre enchevêtrement avec eux. Perturber cet équilibre peut détruire le système immunitaire et nous rendre plus vulnérables et plus malades que jamais.

    Écrivant dans le Telegraph, elle déclare : « J'ai l'habitude de voir les maladies infectieuses d'un point de vue écologique. Par conséquent, cela ne m'a pas autant surpris que certaines maladies respiratoires saisonnières non liées au Covid aient presque immédiatement commencé à prendre des coups sur la tête pendant le confinement. Beaucoup ont pris cela comme une indication que les confinements servaient à arrêter la propagation de la maladie, oubliant que l'impact des confinements sur les maladies déjà établies ou "endémiques" est complètement différent de l'impact sur une nouvelle maladie dans sa phase "épidémique".

    Elle explique que l'évitement pathogène à l'échelle de la société crée une «dette d'immunité», un écart dans le niveau de protection que vous avez développé à partir d'une exposition précédente. Il existe un «seuil d'immunité dans la population auquel les taux de nouvelles infections commencent à diminuer – connu sous le nom de seuil d'immunité collective. Si nous sommes en dessous de ce seuil, nous sommes en dette d'immunité ; si nous sommes au-dessus, nous sommes créditeurs, du moins pour un temps.

    Avec des maladies normales, nous subissons une dette immunitaire en hiver et donc le seuil d'immunité collective augmente. C'est alors que nous subissons plus d'infection. Comme le P. Naugle souligne que cette réalité se reflète dans notre calendrier liturgique pendant les mois d'hiver lorsque le message est de faire attention au danger, de rester en bonne santé, d'être avec ses amis et sa famille et d'intensifier votre préoccupation pour les questions de vie et de mort.

    RépondreSupprimer
  50. Cependant, cette période de maladies conventionnelles donne lieu à un surplus d'immunité à l'approche du printemps et nous pouvons vivre notre vie avec plus de confiance et une attitude insouciante, d'où le symbolisme de Pâques comme début d'une nouvelle vie. Et pourtant, les mois de soleil, d'exercice et de fête contribuent progressivement à accumuler une autre dette immunitaire dans la population qui sera à nouveau payée pendant les mois d'hiver.

    Notez que ce schéma se répète chaque année et chaque génération, le tout sans l'aide des agences gouvernementales de santé publique. Cependant, écrit Gupta, "perturber cet ordre peut avoir un impact profond sur la capacité d'un individu à résister à la maladie. Plus que tout, il est clair que nous vivons une perturbation tout à fait prévisible dans notre relation écologique finement équilibrée avec les organismes capables de provoquer des maladies graves.

    Les confinements n'ont rien changé à ces processus saisonniers et naturels, sauf pour rendre notre dette immunitaire plus profonde et plus effrayante que jamais. Certes, les blocages n'ont finalement pas arrêté l'agent pathogène qui cause Covid. Au lieu de cela, ils n'ont forcé qu'un seul groupe à être exposé plus tôt et plus souvent que les autres groupes, et cette répartition de l'exposition s'est déroulée entièrement sur la base d'un modèle politiquement scénarisé.

    Comme nous l'avons vu, les classes ouvrières ont été exposées en premier et les classes dirigeantes ont été exposées plus tard. Les politiques ont enraciné une hiérarchie politique sombre et médiévale de l'infection. Plutôt que d'encourager les populations vulnérables à s'abriter et tout le monde à acquérir des immunités en menant une vie normale, les politiques de confinement ont poussé les classes ouvrières devant l'agent pathogène en tant que système de protection des classes dirigeantes.

    Et pourtant, maintenant, les résultats sont là. Ceux qui ont retardé l'infection aussi longtemps que possible, ou ont autrement tenté de jouer avec l'équilibre écologique prudent avec des vaccins nouvellement inventés, ont non seulement finalement attrapé le Covid, mais se sont rendus encore plus vulnérables aux maladies qui sont déjà endémiques. dans la population.

    Ce que Gupta a expliqué avec une telle érudition était en fait la compréhension commune des générations précédentes. Et rien dans l'innovation dangereuse de l'idéologie du confinement n'a changé ces processus naturels. Ils ont fini par nous rendre plus malades que jamais. Il y a donc une certaine ironie à lire des histoires d'alarme dans les médias haut de gamme. La bonne réponse à une telle alarme est simplement de dire : à quoi d'autre vous attendiez-vous ?

    RépondreSupprimer
  51. Les médecins de Bakersfield avaient raison depuis le début. Ainsi était ma mère, sa mère et sa mère avant elle. Ensemble, ils avaient beaucoup plus de sagesse sur les maladies infectieuses qu'Anthony Fauci et toutes ses cohortes.

    https://www.zerohedge.com/covid-19/how-lockdowns-made-us-sicker

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Imaginons que quelqu'un ait la grippe, il est immédiatement enfermé avec 150 personnes dans un placard. Pour voir. Et... Ôh étonnement... 150 personnes ont la grippe !!! Çà alors !!

      Supprimer
  52. L'ivermectine fonctionne, même si l'établissement prétend faussement le contraire


    Lundi 19 décembre 2022
    par : Ethan Huff


    (Natural News) Il y a eu beaucoup de tromperie qui est sortie de l'escroquerie covid, l'une des plus importantes étant le mythe selon lequel l'ivermectine, un médicament sûr et efficace approuvé par la FDA, est en quelque sorte dangereux et inefficace à utiliser dans le contexte de la Fauci Grippe.

    On nous a dit à maintes reprises que le médicament n'était qu'une "pâte de cheval" ou qu'il avait été conçu pour le bétail, même si la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis l'avait approuvé pour les humains dans les années 90. On nous a également répété à maintes reprises que le médicament ne fonctionnait même pas pour la grippe chinoise, ce qui est scientifiquement faux.

    À vrai dire, l'ivermectine est un médicament miracle parmi les plus sûrs jamais développés par l'industrie pharmaceutique. Il a remporté un prix Nobel et est utilisé depuis partout dans le monde pour traiter les parasites et d'autres conditions.

    Après que l'administration Trump en ait parlé aux États-Unis, l'establishment a commencé à paniquer et à diffuser des histoires à succès sur l'ivermectine. On nous a dit que la drogue causait des "dommages graves" et qu'elle était "dangereuse". On nous a également dit qu'il pourrait être «mêlé» de «poison», selon la FDA.

    Toutes les tactiques alarmistes du livre ont été tentées pour dissuader les gens de choisir l'ivermectine plutôt que de vivre dans la peur, d'éviter les autres, de porter un masque et de prendre des «vaccins» sans fin. Cette campagne a fonctionné sur certains, mais pas sur tous.

    Même Merck & Co., le développeur original de l'ivermectine, s'y est opposé. La pression politique était tout simplement trop forte, apparemment, pour que quiconque ose se prononcer en faveur de l'ivermectine, même si cela fonctionne. (Connexe: l'ivermectine s'est avérée réduire le risque de décès de 92 %.)

    Ne croyez pas les mensonges : l'ivermectine est sûre et efficace

    Bien qu'une poignée d'études prétendent l'avoir trouvée inefficace, de nombreuses autres études - la grande majorité, en fait - ont trouvé que l'ivermectine est sûre et efficace.

    Même pour ceux pour qui cela ne semble pas fonctionner, l'ivermectine ne provoque aucun effet secondaire nocif. Le fait que la FDA et d'autres personnalités de l'establishment aient ressenti le besoin de mentir à propos de l'ivermectine est suspect.

    Pourquoi était-il si important d'empêcher les gens d'utiliser l'ivermectine ? Pourquoi la FDA est-elle même allée jusqu'à essayer d'intercepter des expéditions étrangères vers les États-Unis pour empêcher les gens d'y accéder ?

    La réalité est que l'ivermectine est une menace pour l'ensemble de l'establishment et son agenda covid. Le plan était de tromper le monde entier pour qu'il suive les protocoles officiels de covid, ce qui aurait anéanti la plupart des gens et en aurait laissé quelques-uns derrière eux pour devenir la nouvelle classe d'esclaves mondialistes.

    Ce plan a été intercepté lorsque des fissures ont commencé à se former dans la matrice de contrôle. La vérité s'est échappée et certaines personnes posant des questions sont devenues de nombreuses personnes posant des questions - et le reste appartient à l'histoire.

    Nous savons pertinemment que de nombreuses vies ont été sauvées grâce à l'ivermectine, qui ne coûte presque rien à fabriquer car elle est générique et n'est plus protégée par un brevet. C'était un médicament presque parfait dont nous savons également qu'il agit contre les coronavirus - comme l'a admis nul autre que Tony Fauci lui-même avant l'arnaque.

    RépondreSupprimer
  53. Si l'ivermectine avait été largement disponible en vente libre à bas prix, des millions de vies auraient pu être sauvées. Au lieu de cela, ces vies ont été mises fin par Fauci et son groupe de meurtriers de masse qui continuent à ce jour de dénigrer l'ivermectine.

    "L'ivermectine est un médicament réutilisé qui aide et aurait pu aider beaucoup plus", a rapporté le Brownstone Institute. "Cela mérite d'être reconnu, pas décrié."

    «Ce dont nous avons vraiment besoin, cependant, c'est d'un moyen de nous inoculer contre les mensonges et les fausses déclarations de personnalités publiques, d'organisations et de sociétés pharmaceutiques puissantes. Malheureusement, il n'existe pas de tels vaccins pour cette contagion.

    Vous voulez en savoir plus sur d'autres tromperies plandémiques ? Visitez Plague.info.

    Les sources de cet article incluent :

    Brownstone.org
    NaturalNews.com

    https://www.naturalnews.com/2022-12-19-ivermectin-works-even-if-establishment-claims-otherwise.html

    RépondreSupprimer
  54. Soignants suspendus : pourquoi le gouvernement les laisse crever ?


    Par Pierre Lécot
    Mondialisation.ca,
    20 décembre 2022


    Nous avons une nouvelle fois vécu une parodie de démocratie. Ce 24 novembre, la petite bande au pouvoir en France a encore usé de tous les stratagèmes à sa disposition pour satisfaire aux caprices de Jupiter : continuer de laisser crever les soignants suspendus.

    La France est désormais seule en Europe à maintenir cette loi inhumaine. Le ministre de la Santé a même dévoilé les vraies raisons du blocage : l’ego du chef et la rancœur de quelques soldats qui ont obéi et préfèrent bannir les dissidents que d’y être confronté.

    Comme pour toutes les statistiques, le gouvernement maintient le flou sur leur nombre réel et ne compte que ce qui l’arrange.

    Enfin, nous verrons que la totalité des statistiques à notre disposition nous montre à quel point cette décision ne repose sur rien de scientifique.

    https://www.youtube.com/watch?v=B9WSZLCaXt4&embeds_euri=https%3A%2F%2Fwww.mondialisation.ca%2F&source_ve_path=
    MjM4NTE&feature=emb_title

    https://www.mondialisation.ca/soignants-suspendus-pourquoi-le-gouvernement-les-laisse-crever/5673540

    RépondreSupprimer