- ENTREE de SECOURS -



lundi 26 décembre 2022

La meilleure énergie, celle qu’on ne consomme pas. Vraiment ?

La meilleure énergie est celle qui permet de répondre à nos besoins au meilleur coût. Mais nos politiciens aiment organiser la disette.


 le 26 décembre 2022

 Henry Bonner

 

La meilleure énergie est celle qui permet de répondre à nos besoins au meilleur coût. Mais nos politiciens aiment organiser la disette plutôt que favoriser l’abondance. Avec eux, la crise énergétique que nous traversons est loin de se terminer.

Certains se souviendront peut-être du grossier sophisme macronien « la meilleure énergie, c’est celle qu’on ne consomme pas ».

Évidemment, les élites ne s’appliquent pas leurs propres préconisations. Emmanuel Macron s’est ainsi rendu en avion pour assister à la demi-finale et la finale du championnat du monde de football. Sa « trace carbone » ne le préoccupe pas mais au moins sa présence ne pouvait perturber ni l’équipe ni le match.

On ne peut pas en dire autant, hélas, de l’économie. Dans ce domaine, l’ingérence continuelle du pouvoir ne cesse de créer des nuisances.

Une crise énergétique provoquée

Les langues commencent à se délier : le massacre de la filière atomique française a débuté dans les années 1990, par électoralisme et pour plaire aux écologistes ; de surcroît des politiciens incompétents techniquement se sont fait rouler dans la farine par l’Allemagne et ont accepté des inepties au motif d’une concurrence bidon.

Quelques morceaux choisis du témoignage devant le Sénat de Henri Proglio, ancien directeur d’EDF (issus de cet article de Contrepoints) :

« On a assisté à la recherche pathétique d’un accord électoral avec un parti antinucléaire. On en voit les prémisses dès 1997-1998 avec l’abandon de la filière des réacteurs à neutrons rapides qui remettait en cause la logique du système nucléaire français. […].Et puis l’apogée avec la campagne [présidentielle] de 2012 avec son cortège de joyeusetés. La fermeture annoncée de 28 réacteurs nucléaires, rien que ça, qui s’est transformée par l’engagement de fermeture de Fessenheim, et l’abaissement à 50 % de la part du nucléaire dans le mix électrique. […] J’ai assisté à la mise au point d’une théorie absurde qui m’a été imposée avec beaucoup d’insistance par les pouvoirs publics : la théorie de la décroissance électrique. Il fallait considérer que la demande électrique allait baisser en France et que par conséquent il fallait diminuer la puissance du nucléaire surpuissant.

La deuxième loi géniale, c’est la loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité) qui consiste à imposer à EDF la vente à prix cassé, puisque inférieur au coût de revient, de 25 % de sa production électronucléaire à ses propres concurrents pour qu’ils puissent vendre leur énergie aux clients d’EDF. Ça a très bien fonctionné, ils sont devenus riches. C’est d’une pertinence absolue et je l’ai dénoncé pendant des années avec l’efficacité que vous voyez.

Pour couronner le tout, il fallait définir un prix de marché qui a été indexé sur le prix du gaz. Pourquoi, alors qu’on n’en utilise pas ? Parce que les Allemands utilisent le gaz et que toute la démarche est allemande et que la réglementation européenne est allemande.

[…] C’est clair et cohérent pour l’Allemagne. Ils ont tenté leur Energiewende [la transition énergétique allemande] qui s’est transformée en catastrophe absolue puisqu’elle s’est traduite par un affaiblissement des opérateurs allemands quasi en ruines.

Comment voulez-vous que ce pays qui a fondé sa richesse, son efficacité, sa crédibilité sur son industrie accepte que la France dispose d’un outil compétitif aussi puissant qu’EDF à sa porte ? »

Relativisons : EDF est une entreprise publique en situation de monopole mais l’ouverture à la concurrence n’est qu’un simulacre. La production d’électricité en mode continu (nucléaire) n’est pas une activité concurrentielle. Quant à la production d’énergie en mode intermittent (éolien et solaire), elle est largement subventionnée et inadéquate comme le prouve l’échec allemand.

L’abandon du nucléaire voulu par les politiciens va provoquer un renchérissement durable de l’énergie et le renversement de tendance – s’il se fait – prendra probablement plus d’une décennie.

La crise énergétique accélère la désindustrialisation

La désindustrialisation de la France est le résultat de la politique fiscale et du droit du travail. Les entreprises en France payent plus d’impôts et taxes qu’ailleurs, la main-d’œuvre y est moins compétitive du fait des 35 heures et du poids de la législation. Elles ont donc décidé de produire ailleurs. La crise énergétique accélère ce phénomène de délocalisation.

En novembre 2022, la consommation électrique a chuté selon EDF :

« Sur les 4 dernières semaines, la consommation d’électricité en France à température normale affiche une diminution structurelle (6,6 %) par rapport au minimum des années précédentes (2014-2019) sur la même période ».

Certaines entreprises ont ralenti leurs productions, ne pouvant plus assumer les coûts, d’autres l’ont stoppé. C’est le cas, par exemple, de Cofigeo (conserves William Saurin) mais aussi de cimentiers, des industriels de la métallurgie, des fabricants d’engrais, détaille L’Usine Nouvelle.

Une réflexion est désormais engagée dans de nombreuses entreprises encore installées en France et en Europe qui songent à se délocaliser là où l’énergie est la plus avantageuse, notamment aux États-Unis.

Le sophisme de Macron fonctionne à plein : nous consommerons moins d’électricité, les cheminées des usines ne fumeront presque plus en France. Elles fumeront dans d’autres pays où les gens n’auront pas besoin d’aides car ils occuperont des emplois bien payés.

Encore plus de tout ce qui n’a pas marché

Loin d’envisager un retour en arrière, nos décideurs multiplient leur interventionnisme brouillon :

Taxe carbone et bouclier tarifaire qui renforceront la pression fiscale à terme ;

Politiques d’aide aux entreprises sous forme de subventions accordées à ceux ayant les faveurs du pouvoir (programmes France Relance et France 2030) qui renchériront ce que nous payons en tant que consommateur.

Pour illustrer l’ineptie de la taxe carbone qui frappe les matières premières et produits semi-finis, prenons l’exemple du couteau, cité dans l’émission Les Experts de Nicolas Doze : un couteau entièrement en acier va subir la taxe carbone s’il est fabriqué en France avec de l’acier importé. Il ne sera pas taxé s’il est fabriqué à l’étranger. Les amateurs de couteaux Laguiole ou de Thiers apprécieront…

Pour revenir en arrière, il faudrait remettre en cause le fantasme de la lutte contre « le changement climatique » et admettre que des milliers de milliards d’euros de dettes et de taxes ont été gaspillés en vain. Nous en sommes bien loin.

C’est pourquoi – sans nous préoccuper des fluctuations des cours du pétrole, du gaz et du charbon au jour le jour – nous pensons que notre transaction de la décennie portera ses fruits : les énergies fossiles resteront utiles, rentables et continueront à être demandées. La meilleure énergie, c’est celle qui permet de produire au meilleur coût ce que nous choisissons de consommer.

(L’auteur Simone Wapler a rédigé cet article pour la lettre d’information d’Henry Bonner. Suivez nos écrits ici.)

https://www.contrepoints.org/2022/12/26/446739-la-meilleure-energie-celle-quon-ne-consomme-pas-vraiment

59 commentaires:

  1. (...) « la meilleure énergie, c’est celle qu’on ne consomme pas ».(...)

    Faut vraiment être CON pour sortir çà ! Et le meilleur repas est celui qu'on ne fait pas ! Et la meilleure femme est celle que l'on n'a pas ! Etc, etc !

    Imaginez l'absence de fonderies !! On ne cherche plus des particules ferriques dans le sous-sol ! On ne font pas les vieilles voitures ou poutrelles ou pièces de monnaie !

    C'est vraiment l'image du sportif-du-dimanche qui se dit 'sportif' mais rester sans bouger sur son canapé à regarder télé !!

    Il devrait plutôt dire 'La meilleure intelligence est celle qu'on a pas' !

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  2. La Qatargate pourrait-elle priver l’Europe d’une source précieuse de gaz ?

    Pour le Qatar, le pragmatisme du gaz devrait rapidement l’emporter sur la morale des valises de petites coupures de Mme Kaili.


    le 25 décembre 2022
    Philippe Charlez


    Presqu’île insignifiante de désert sans aucune histoire jusqu’il y a peu, le Qatar est devenu au cours des dix dernières années l’un des leaders de la communication mondiale. Pour les Français, le Qatar est avant tout le sponsor emblématique qui porte depuis dix ans à grand frais le Paris Saint-Germain au faîte de la hiérarchie européenne. Il est aussi depuis peu la vitrine du football mondial avec l’organisation de la dernière Coupe du monde. Les deux idoles mondiales de la finale Messi et M’Bappé ne sont-ils pas les salariés Qatari les mieux payés du monde ? Comme les Émirats, le Qatar représente dans l’imaginaire collectif ce couplage de soleil, d’argent, de luxe et de technologie.

    Toutefois, parallèlement à son image high tech et bling bling, la petite péninsule porte une réputation sulfureuse en termes de non-respect des droits humains (certains ont avancé le chiffre de 6500 morts liés à la construction des stades de la Coupe du monde mais ces chiffres restent très contestables) mais aussi quant à sa participation récurrente au financement du terrorisme islamique.

    En dehors de toute position passionnelle un fait est incontestable : le Qatar est un paradis gazier.

    Avec 177 milliards de mètres cubes en 2021 il est le quatrième producteur mondial de gaz (derrière les États-Unis, la Russie et l’Iran) mais surtout le premier producteur mondial de gaz naturel liquéfié (20 % de la production mondiale) à égalité avec l’Australie. Et faut-il le rappeler, depuis que l’Europe veut se délivrer du carcan gazier russe, le GNL est devenu l’une des denrées les plus recherchées du monde. Le Qatar est pour cette raison courtisé par la plupart des pays européens en manque de gaz !

    Mais tout récemment une « affaire européenne » est venue perturber la valse diplomatique.

    Plusieurs parlementaires européens dont la vice-présidente du Parlement, l’eurodéputée grecque Éva Kaili, ont été pris la main dans le sac. Leur lobbying pro qatari aurait été récompensé en petites coupures (près d’un million d’euros en liquide) saisies à Bruxelles par la police belge. Une affaire digne d’un 007 ou d’un OSS117 ! Sans désigner nommément le Qatar, la police belge soupçonne « un pays du Golfe d’influencer les décisions… du Parlement européen en versant des sommes d’argent conséquentes ou en offrant des cadeaux importants à des tiers ayant une position politique et/ou stratégique significative au sein du Parlement européen ».

    En conséquence les députés européens ont suspendu les dossiers Qatari en cours notamment ceux concernant la facilitation d’obtention de visas ainsi qu’un accord sur l’aviation. Ils ont aussi réclamé, le temps de l’enquête, la suspension des titres d’accès des représentants d’intérêts qataris. Il revient désormais à la présidente maltaise du Parlement européen Roberta Metsola d’avaliser (ou pas) cette décision.

    Le Qatar rejette de son côté toutes les accusations portées contre lui et « regrette les jugements fondés sur les informations inexactes révélées par des fuites sans attendre la conclusion de l’enquête ».

    Chantage oblige, il a aussi indiqué par la voie diplomatique que « cela aurait un impact négatif sur les discussions en cours sur la rareté et la sécurité énergétiques mondiales ».

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  3. En d’autres termes, si l’Union européenne s’entêtait dans la procédure, le Qatar pourrait stopper toute livraison de GNL à un vieux continent qui en réclame toujours plus pour pallier les déficits de gaz russe et ce malgré une baisse de la consommation gazière due à un automne particulièrement clément. D’insignifiante, la petite péninsule Qatari est devenue un incontournable partenaire dont il faudra probablement s’accoutumer des frasques financières et islamiques sauf à accepter de payer encore plus cher son gaz et son électricité.

    La tentative de la gauche bien-pensante de boycotter la Coupe du monde s’est conclue par un cuisant échec, les Français oubliant très vite les aspects négatifs et répondant massivement au positif : ils étaient près de 30 millions à supporter les bleus lors de la finale. Il en sera très probablement de même avec le Qatargate : le pragmatisme du gaz devrait rapidement l’emporter sur la morale des valises de petites coupures de madame Kaili.

    https://www.contrepoints.org/2022/12/25/446664-la-qatargate-pourrait-elle-priver-leurope-dune-s

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  4. Apprenez à vivre sans électricité grâce à la communauté Amish


    samedi 24 décembre 2022
    par : Zoey Sky


    (Natural News) Les propriétaires modernes dépendent de l'électricité pour bon nombre de leurs gadgets, outils et appareils. Si vous voulez être plus autonome, vous pouvez apprendre des Amish.

    La communauté Amish peut enseigner aux Preppers beaucoup de choses sur l'autonomie et la vie indépendante hors réseau.

    Lisez la suite pour savoir comment certains modes de vie amish peuvent être appliqués au mode de vie typique des préparateurs. (h/t à PreppersWill.com)

    Logement

    Les Amish réduisent le coût de la maison et de la dépendance en travaillant avec leur communauté. Les parents et amis d'une famille campent souvent sur les terres de la famille pour aider à construire la nouvelle structure.

    Lorsque les Amish construisent une maison, ils construisent la structure, l'isolent bien et l'élèvent sur un site qui profite pleinement du soleil et des vents dominants.

    Refroidissement et chauffage

    Les coûts de climatisation et de chauffage comptent parmi les dépenses les plus importantes de nombreuses familles américaines modernes.

    Voici comment les Amish économisent de l'argent et restent au frais pendant l'été :

    La plupart des maisons Amish sont construites avec beaucoup de fenêtres pour aider à faire circuler l'air et à apporter des températures nocturnes plus fraîches. Les fenêtres des étages supérieurs sont maintenues ouvertes pour aider la chaleur à s'échapper et la famille reste aux étages inférieurs dans leurs maisons pour plus de confort.
    Dans certaines maisons amish, les familles utilisaient le sous-sol comme lieu de rassemblement pour manger ou jouer à des jeux.
    De nombreuses maisons Amish ont une cuisine d'été, qui est un espace relié à ou à proximité de leur maison conçu pour cuisiner, fumer, mariner ou mettre en conserve pendant l'été. L'objectif principal de la cuisine d'été est de garder la chaleur et l'odeur de la cuisine hors de votre logement principal.

    Les Amish sont nés et ont grandi sans climatisation, ce qui les a aidés à devenir plus tolérants à passer du temps dans la chaleur estivale. De nombreuses familles Amish se réveillent souvent tôt pour terminer leurs tâches avant que le soleil ne se lève pour éviter la chaleur étouffante.

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  5. Après avoir terminé leurs corvées par temps chaud, les Amish participent parfois à des activités estivales comme nager dans des étangs ou des ruisseaux à proximité ou se détendre sous un grand arbre avec des amis ou des livres pour rester au frais même sans électricité.

    Les Amish gardent leurs maisons au chaud avec des appareils de chauffage au kérosène, qui fonctionnent comme de grandes lampes à kérosène.

    Une mèche en fibre de verre et coton s'intègre dans un bloc brûleur construit au-dessus d'un réservoir rempli de kérosène. La mèche absorbe le kérosène du réservoir.

    D'autres maisons Amish ont des fours à charbon intégrés. Ces fours ont besoin de morceaux de charbon jetés dans un foyer pour les alimenter.

    Les charbons restent chauds plus longtemps que le bois et constituent un chauffage d'appoint pratique.

    Poêles à bois

    Les poêles à bois peuvent être utilisés aussi bien pour le chauffage que pour la cuisine. Alors que les poêles à bois sont interdits dans certains milieux urbains et semi-urbains parce qu'ils sont considérés comme de gros polluants et un risque d'incendie, de nombreux ménages en possèdent encore pour contribuer à réduire leurs factures d'électricité et de gaz.

    Si les lois locales le permettent, faites vos recherches et achetez un poêle à bois de qualité et faites-le installer dans votre maison. Alternativement, vous pouvez en acheter un d'occasion.

    Si vous envisagez d'acquérir un poêle à bois, assurez-vous d'avoir un accès facile à une source sûre de bois. Idéalement, vous devriez avoir un moyen d'obtenir le bois sans avoir à le payer pour économiser sur les dépenses.

    Éclairage

    Les maisons modernes sont équipées d'un éclairage électrique et c'est l'un des principaux composants des maisons nouvellement construites.

    Mais si vous construisez votre propriété hors réseau face au sud, vous pouvez réduire considérablement le besoin d'éclairage électrique pendant la journée avec une construction appropriée et un bon alignement. Vous pouvez également installer des tubes lumineux ou des kits de puits de lumière qui captent la lumière à travers un système de miroirs et aident à l'amener à l'intérieur de la maison. (Connexe: 5 leçons de survie que nous pouvons apprendre de personnes qui n'ont pas eu d'électricité chez elles depuis des centaines d'années.)

    Une autre option consiste à utiliser des lampes à huile. Certaines de ces lampes éclairent aussi bien que les ampoules ordinaires. Certaines lampes à huile sont construites avec des miroirs et du verre, qui offrent une meilleure dispersion de la lumière que les lampes plus anciennes.

    Pour la mobilité, utilisez une lanterne à huile ou procurez-vous une lampe solaire ou une lampe de poche rechargeable.

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  6. Production alimentaire

    En tant que préparateur, vivre hors réseau signifie devenir autonome et apprendre à cultiver, trouver ou transformer sa propre nourriture.

    Si vous débutez dans le jardinage, commencez par découvrir quels fruits et légumes poussent dans votre région. Au fur et à mesure que vous acquerrez de l'expérience, vous finirez par cultiver plus de nourriture dans votre jardin que vous n'en consommerez.

    Conservez ou vendez le surplus de nourriture pour gagner de l'argent supplémentaire pour d'autres préparations. En plus de démarrer un jardin potager, vous pouvez produire de la nourriture pour votre famille en élevant du bétail.

    De nombreuses tâches de production alimentaire peuvent également être accomplies avec des outils manuels. Bien que l'utilisation d'équipements électriques demande moins de travail, si vous voulez vivre sans électricité, vous pouvez survivre avec des outils manuels fiables.

    Réfrigération

    Avant l'invention de la réfrigération, les gens achetaient des produits secs pour les stocker. Ils ont également acheté des produits frais au marché fermier.

    Vous pouvez construire une cave à légumes pour stocker de la nourriture et d'autres denrées périssables. Si vous souhaitez conserver les aliments, vous pouvez apprendre à sécher les aliments ou à conserver les fruits et légumes à la maison.

    Outils manuels

    De nombreux outils et appareils électriques peuvent vous faciliter la vie en tant que préparateur, mais il existe des alternatives manuelles à ces outils pour que vous puissiez faire fonctionner votre propriété même sans électricité. Ceux-ci incluent des outils tels que des ouvre-boîtes manuels et des moulins à café.

    Si vous devez effectuer des tâches ménagères à l'intérieur ou autour de la maison, procurez-vous des perceuses manuelles (chignoles), des scies, des râteaux ou des balais. Vous devriez également investir dans des outils manuels qui fonctionnent aussi bien que des appareils et des outils électriques.

    Électronique

    Si vivre sans électricité n'est pas une option, vous pouvez combiner le style de vie Amish et les commodités d'une maison moderne. Par exemple, vous pouvez utiliser des outils manuels et obtenir un système d'alimentation solaire pour les appareils, appareils ou outils importants dont votre famille a besoin. Vous pouvez également vous procurer un téléphone portable et le recharger à l'aide d'un simple panneau solaire.

    Regardez comment vivent les Amish si vous voulez apprendre à survivre sur votre propriété sans électricité. Si le fait d'être complètement hors réseau n'est pas idéal pour votre situation, vivez un mode de vie autonome sur votre propriété et utilisez un générateur ou un système d'énergie solaire uniquement lorsque cela est nécessaire.

    Regardez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus sur les six meilleures cultures de survie pour votre jardin potager.

    - voir clip sur site -

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  7. Cette vidéo provient de la chaîne Deep South Homestead sur Brighteon.com.

    Plus d'histoires liées :

    Essentiels de survie : 9 appareils hors réseau pour votre propriété.

    10 choses qui fonctionneront encore après une attaque par impulsion électromagnétique.

    Préparation aux situations d'urgence : 10 façons de chauffer votre maison après SHTF.

    Sources include:

    PreppersWill.com
    AmishVillage.com
    AmishFurnitureFactory.com
    Brighteon.com

    https://www.naturalnews.com/2022-12-24-learn-to-live-without-electricity-from-amish.html

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    Réponses
    1. ÂÂâah qui n'a pas regardé les célèbres dessins animés d''Hanna & Barbera' des années 60 ? Les Flinstones ! Et bien les Pierreàfeu existent toujours ! Pas seulement en briquets mais déguisés comme eux, enfin presque comme eux en 'boite d'allumettes' ! Encore une chance qu'ils n'aient inventé la poudre !

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  8. La décroissance une fausse solution pour sauver la planète

    Une partie des écologistes ne voit que la décroissance comme solution aux problèmes de l’environnement. Elle illustre ainsi sa méconnaissance des fondamentaux de la croissance.


    le 26 décembre 2022
    Yves Montenay


    Une partie des écologistes ne voit que la décroissance comme solution aux problèmes de l’environnement. C’est l’appel lancé dans Le Monde avec véhémence par Delphine Batho, coordinatrice nationale de Génération écologie et ancienne ministre de l’Écologie. Elle illustre ainsi sa méconnaissance des fondamentaux de la croissance.

    Delphine Batho tient le raisonnement suivant : pour produire ce que nous consommons, il faut des matériaux et de l’énergie et il en faut encore pour les transporter et les amener jusqu’à nous.

    La solution qu’elle propose est donc de moins consommer, donc de produire moins.

    La face cachée de la décroissance : les limites des énergies renouvelables

    J’ajoute ce qu’elle ne dit pas : les énergies renouvelables ne suffiront pas pour maintenir le niveau de vie actuel parce qu’elles sont intermittentes et ne livrent qu’une petite partie de la puissance installée.

    Le solaire ne fonctionne pas la nuit et l’éolien ne fonctionne que s’il y a du vent. On vient d’ailleurs de constater 15 jours sans vent en Allemagne et la nuit tombe tôt en hiver, avant la pointe de la consommation électrique.

    Cette intermittence nécessite donc une énorme masse de batteries pour stocker l’énergie pour faire face aux périodes improductives. Or on ne sait pas aujourd’hui produire ces batteries à des coûts raisonnables et elles requièrent elles-mêmes des matériaux rares et de l’énergie pour être fabriquées… C’est aussi le cas pour les panneaux solaires et les éoliennes.

    Cette intermittence exigera également une refonte profonde des réseaux électriques qui sont aujourd’hui « en étoile » autour de centrales électriques puissantes, qu’elles soient nucléaires, au charbon, au gaz ou au pétrole…

    Pour les écologistes, il faut donc une énergie 100 % renouvelable qui ne fonctionnera qu’à une faible partie de sa capacité, donc des installations gigantesques, elles-mêmes néfastes à l’environnement pour leur construction… puis leur fin de vie. C’est-à-dire des investissements colossaux.

    Remarquons que dans l’esprit des écologistes, cet objectif d’énergie 100 % renouvelable exclut le nucléaire, qui pourtant n’émet pas de gaz carbonique.

    Comme la transition écologique signera la perte des investissements gigantesques fait dans les énergies fossiles, il vaut mieux baisser au maximum les besoins en énergie et donc, d’après les écologistes, diminuer toutes les activités humaines.

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  9. Or ce lien implicite entre activités humaines et énergie est contestable, ainsi que je vais le démontrer ci-après.

    À quoi ressemblerait la décroissance ?

    Diminuer les activités humaines peut se faire en fermant des entités, surtout des entreprises dans la plupart des pays et d’abord celles consommant beaucoup d’énergie. Ces fermetures d’entreprises auraient pour conséquence une chute à la fois de l’emploi et des biens à disposition.

    Certains imaginent abstraitement que l’on pourrait freiner cette chute de l’emploi par une régression de la technologie.

    Cette idée n’est pas nouvelle, illustrons-la par une petite anecdote d’Alfred Sauvy :

    « Jeune conseiller, Sauvy accompagne dans une visite un ministre des Travaux Publics.

    – Monsieur Sauvy, tout cela est admirable, mais imaginez le nombre d’emplois qu’on pourrait créer si au lieu de pelleteuses ces hommes avaient des pelles !

    – Vous avez raison, monsieur le ministre, et si au lieu de pelles ils avaient des cuillères… »

    Bref, revenir sur les technologies engendre soit une chute des salaires (il faut dix ou mille fois plus de personnes pour faire la même chose), soit une hausse vertigineuse des prix. Dans les deux cas, cela entraîne une chute du niveau de vie.

    À quoi les partisans de la décroissance répondent : arrêtons de faire des chantiers et de construire ! Faisant rapidement fi des besoins en infrastructures et en logements.

    Alfred Sauvy parlait de la technique de son époque.

    Aujourd’hui on dirait : « fermons les ordinateurs et tous les centres de données (data centers) faisant fonctionner Internet », qui sont effectivement énergivores, sans parler de la pollution lors de leur fabrication et de leur fin de vie.

    Réponse des partisans de la décroissance : « reprenons les papiers, les stylos, utilisons la poste (à pied bien sûr et avec le tri du courrier à la main) ».

    Même question : combien coûtera alors le timbre ou quel montant d’impôt faudra-t-il pour sauver la poste ?

    Et puis si l’on bloque tout pourquoi continuer à faire de la recherche ? « Je n’ai jamais dit qu’il fallait bloquer la recherche médicale » diront les partisans de la décroissance.

    Mais la recherche, notamment médicale, et surtout la mise en place des découvertes, demande toutes sortes de matériels qui deviendront hors de prix ou inutilisables si l’énergie est rationnée.

    La découverte rapide et la distribution massive des vaccins anti-covid en Occident a été réalisée grâce à des alliances entre chercheurs et entreprises industrielles.

    En résumé, les partisans de la décroissance nous disent que le statu quo est catastrophique et que la décroissance le sera aussi avec comme seule différence que la planète sera sauvée dans le deuxième cas.

    En fait, je pense qu’ils ont mal posé le très réel problème de l’environnement : ce n’est pas la croissance qu’il faut accuser mais ce qui pose réellement problème, comme par exemple la consommation de charbon.

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  10. Regardons ça de plus près.

    La croissance est de moins en moins liée à la consommation d’énergie

    La croissance, c’est en gros l’augmentation du niveau de vie. Ce n’est pas forcément lié à une augmentation de la consommation d’énergie. Et ça l’est d’autant moins que le pays est développé.

    Pourquoi ce décrochage entre croissance et émissions de gaz carbonique dans les pays développés ?

    Tout simplement parce que la production a d’abord été celle de la nourriture et des vêtements puis le chauffage. Tout cela demande certes de l’énergie, mais une fois le gros des besoins satisfaits la consommation plafonne ensuite dans les pays développés car nous n’avons pas deux estomacs, nous sommes suffisamment couverts et suffisamment chauffés.

    Cela mène à deux autres questions :

    Qu’en est-il des pays moins développés ?
    Pourquoi la croissance continue avec de moins en moins d’énergie dans les pays développés ?

    Le cas des pays en développement

    Leur position, répétée une fois de plus pendant la COP 27, est la suivante :

    « Ce n’est pas nous qui avons émis la masse du gaz carbonique dans l’atmosphère. Or on veut bloquer notre développement pour limiter les émissions. Nous refusons. Et notamment nous allons continuer à rechercher du gaz et du pétrole et à l’exploiter pour pouvoir nous développer. De plus, nous demandons des fonds importants pour réparer les dégâts à l’environnement qui ont été causés par les pays développés »

    Or, nous l’avons vu, c’est justement pendant le développement que la croissance demande de l’énergie : remplir les estomacs, s’habiller mieux, se chauffer ou pire encore en matière énergétique, climatiser.

    C’est-à-dire concrètement que les pays pauvres revendiquent le droit de multiplier les transports d’hommes et de marchandises, de construire des voitures et des camions, de les alimenter en carburant… Bref la catastrophe pour les promoteurs de la décroissance.

    Ces derniers ont quelques arguments, mais qui sont inaudibles pour les intéressés :

    « Pourquoi viser le niveau de vie des pays riches et détruire la planète ? »

    « Pourquoi continuer à rechercher et à exploiter du pétrole et du gaz si l’argent correspondant va nourrir une classe politique corrompue et inefficace, sans accélérer le développement ? ».

    Il y a du vrai dans ces arguments… mais en pratique ce sont les gouvernants dont certains corrompus qui représentent les pays en développement et n’ont pas intérêt à renoncer aux flux financiers liés à l’exploitation du pétrole et du gaz dont une partie leur bénéficiera personnellement.

    Les négociations internationales se font entre gouvernants et se terminent par des compromis. Les arguments des décroissants ne seront donc pas entendus.

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  11. Tout au plus les circuits financiers peuvent être canalisés vers des choix techniques moins néfastes pour l’environnement. Par exemple en privilégiant un financement de solutions énergétiques via le nucléaire. Mais les décroissants ne sont pas prêts à l’admettre.

    Ce n’est donc pas ce côté-là qu’il faut chercher des solutions.

    Par ailleurs la démocratie est liée au développement : les pays les plus développés sont les démocraties et demander de renoncer au développement présente l’inconvénient de maintenir les peuples non seulement dans la pauvreté mais aussi dans l’autocratie.

    À supposer que la décroissance globale ménage la possibilité de se développer aux pays pauvres, le corollaire pour compenser sera d’accentuer encore plus la décroissance dans les pays riches, donc la baisse encore plus forte du niveau de vie, ce qui sera démocratiquement et probablement matériellement impossible.

    Bref, mettre l’accent sur la décroissance ne donne pas de solution au problème des pays pauvres. C’est une autre illustration que le problème est mal posé.

    Analysons plutôt pourquoi la croissance des pays riches demande de moins en moins d’énergie et comment cela peut nous inspirer pour le futur développement des pays pauvres.

    À mon avis, ce moindre recours à l’énergie dans les pays développés a deux raisons : la productivité et le fait que la croissance est de moins en moins physique.

    Croissance et productivité

    Il y a certes un gaspillage dans les domaines de l’alimentation, du vêtement et du chauffage mais le progrès technique diminue peu à peu ce gâchis. Les entreprises s’y mettent et leurs profits sont une bonne mesure de la diminution du gâchis. Je parle des entreprises normales et non pas des entreprises rentières ou proches du pouvoir.

    C’est très clair dans mon ancien métier, la gestion de l’énergie dont le poste principal est le chauffage.

    En simplifiant, disons que les bâtiments neufs des années 1950–70, HLM, universités, hôpitaux… de cette grande période de construction étaient beaucoup plus mal isolés que les plus anciens qui dataient d’une époque où l’on ne pouvait pas se chauffer facilement.

    Ces bâtiments mal isolés étaient chauffés par d’énormes installations au charbon peu souples et la température des appartements étaient réglées en ouvrant les fenêtres !

    Le passage au fioul puis au gaz ou à l’électricité, parallèlement au progrès de l’électronique et notamment des régulations, a permis de régler beaucoup plus finement les consommations, tandis que l’isolation a progressé.

    Et je passe sur les ampoules LED, les pompes à chaleur et plus généralement la meilleure connaissance du problème.

    Bref, la productivité a augmenté comme dans la plupart des métiers depuis plus de deux siècles. Sinon nous aurions encore le niveau de vie de la majorité de la population avant la révolution industrielle sous Louis XV, c’est-à-dire pas très supérieur à celui des paysans du sud que l’on plaint aujourd’hui.

    Voir les travaux de Jean Fourastié, célébrité mondiale mal connue en France et que je résume par la formule : « la croissance, c’est la productivité ». Cette productivité vient du progrès technique, des progrès de l’organisation politique et économique, le tout fortement aidé par la diffusion de l’enseignement.

    Cela nous donne une piste pour sortir du dilemme posé par les décroissants : bloquer le développement du sud ou tuer la planète. Les pays pauvres ne suivront probablement pas le même chemin de développement que celui défriché pendant plus de deux siècles par les pays du nord.

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  12. Ils bénéficieront dès le départ d’une meilleure productivité et des connaissances en économie d’énergie. En témoigne le bouillonnement des « jeunes pousses » (startup) africaines, notamment dans l’usage du téléphone portable et qui sont axées sur l’économie d’énergie au sens large, par exemple en évitant les déplacements pour raisons économiques ou médicales, la meilleure gestion des récoltes qui pourrissent trop souvent sur place etc.

    D’ailleurs la Chine, un des principaux émetteurs de gaz carbonique, est à la fois du nord, par son niveau technique, et du sud, par sa pauvreté encore importante, et elle a multiplié les raccourcis de développement impressionnants.

    Une croissance de moins en moins physique

    La deuxième raison du fait que la croissance demande de moins en moins d’énergie est que les besoins par personne en objets physiques plafonnent les uns après les autres.

    Nous n’avons pas deux estomacs, nous n’allons pas nous chauffer à 30°, les fichiers numériques remplacent le papier dont la production commence par la destruction des forêts et est particulièrement polluante et énergivore.

    Ensuite nous utilisons de plus en plus de biens immatériels (ou très peu matériels par rapport à leur coût) comme les services bancaires, l’enseignement, la médecine de base…

    Comme la demande d’une grande partie des biens matériels ci-dessus plafonne, ce sont ces biens immatériels plus ou moins bien regroupés par des économistes dans la rubrique « services », qui se traduisent dans les statistiques par ce qu’on appelle la croissance.

    Un exemple : passer du chèque au virement. C’est un petit changement d’habitude apparemment anodin mais si les banques nous le demandent c’est qu’il déclenche un gain sensible productivité :

    côté consommateur, ça vous dispense de remplir un chèque et de le déposer ou de le poster.
    côté banque, c’est beaucoup plus important : recevoir les chèques, les traiter, les entrer manuellement en comptabilité, les classer et les garder un certain temps. Sans parler de l’impression des carnets de chèques et des bordereaux de remise.

    Un autre exemple est le remplacement des feuilles de maladie par la carte vitale qui a induit massivement des avantages analogues, notamment l’économie de papier, et a permis la diminution du personnel des caisses de maladie, donc du coût de la sécurité sociale et finalement de la santé.

    Rappelons que tout ce qui est production de papier est une catastrophe écologique.

    Les partisans de la décroissance vous diront : « tout ça c’est bien beau, mais l’explosion démographique entraîne forcément une plus grande consommation de biens ».

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  13. Là aussi ils se trompent.

    La décroissance démographique est un danger, pas une solution

    Avoir moins d’enfants, c’est vingt ans plus tard un effondrement de la production faute de producteurs, pas seulement la production des biens matériels mais aussi des services.

    Moins de soignants, moins d’agriculteurs, de boulangers etc. Tout le monde en pâtira mais d’abord les plus faibles. Un résumé brutal pourrait être : « encore moins d’enfants aujourd’hui, c’est tuer les vieux 30 ans plus tard. »

    Mais surtout les partisans de la baisse de la population ont plusieurs décennies de retard.

    La décroissance démographique est partout hors Afrique subsaharienne.

    Si la fécondité continue à être aussi basse au nord, la grande migration de l’Afrique vers le nord ne sera plus une crainte mais une nécessité : on aura tellement besoin de bras qu’on ira les chercher. D’ailleurs cela a déjà commencé : les pays les plus identitaires, ceux d’Europe orientale voient leurs jeunes disparaître soit parce qu’ils ne sont pas nés, soit par ce qu’ils émigrent vers l’Allemagne qui manque cruellement de bras et de bébés depuis des décennies. Et les Allemands payent leurs immigrés bien plus chers que le pays de départ.

    Partout, on s’aperçoit qu’on ne pourra pas nourrir ou soigner les vieux et qu’il sera de plus en plus difficile de donner des services de base à toute la population.

    La faiblesse de la fécondité oblige partout à retarder le départ en retraite, soit juridiquement, soit de fait puisqu’on encourage par exemple les médecins retraités à retravailler.

    La décroissance, une idée totalement décalée par rapport à la réalité

    Au nord, la consommation de biens physiques a probablement atteint son maximum et l’augmentation de la productivité fait décroître la consommation d’énergie et de matériaux… sauf celle exigée par les écologistes notamment pour les batteries.

    Au sud c’est une levée de boucliers contre l’idée de maintenir les populations dans le sous-développement et de les priver des recherches et de l’exploitation pétrolière et gazière alors que les progrès de productivité du nord permettent un développement mois énergivore.

    Partout la chute de la fécondité et le vieillissement commencent à être visibles pour le grand public.

    Ce n’est pas la croissance qui attaque la planète : croître avec le nucléaire est préférable à décroître avec le gaz et le charbon. Or c’est ce qui arrive en Europe suite aux pressions politiques des partis écologistes.

    Cet appel à la décroissance se révèle donc d’abord comme une ignorance des évolutions fondamentales. Il ne faut pas se tromper de combat : la décroissance n’est pas un but en soi, l’objectif c’est le climat et l’environnement.

    https://www.contrepoints.org/2022/12/26/446660-la-decroissance-une-fausse-solution-pour-sauver-la-planete

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    1. La décroissance n'est pas qu'une idée, qu'un objectif mais une politique appliquée ! Suffit de regarder le nombre de cons autour de soi ! Et encore là je ne parle pas de celles et ceux qui sortent d'écoles !!
      Bientôt tous 'amish' !! ou des hommes préhistoriques ! (j'adore ce mot 'préhistorique' !! AVANT l'histoire !! Avant l'histoire y a quoi ? Y a rien ! Même pas le titre ! à ce pas on va bientôt parler de prépoussières ! Hahaha !).
      Donc se forgent deux camps. Le camps des personnes intelligentes voire surdouées et le camps des cons, des abrutis, des piquées inoculés profond qui en redemandent ! Hahahaha!

      Un vétéran US disait un jour "Celui qui tue se tue lui-même un peu". C'est ce qui arrive aux politichiens, aux merdias et, depuis 3 ans aux infirmières et personnel d'hôpitaux.
      Tuer quelqu'un sans défense est un crime où l'assassin doit faire part d'une très grande volonté de passer à l'acte. D'ailleurs, la mascotte trisomique des verts n'est-elle pas Gréta ?

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  14. Le wokisme : avatar identitaire d’un droit de l’hommisme fou

    Le wokisme réduit d’abord l’individu à une collection relativement courte d’attributs identitaires


    Erwan Queinnec
    le 26 décembre 2022


    « Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde », selon une citation apocryphe devenue célèbre.

    Il est inhérent au gauchisme de mal nommer et sa variante identitaire – le wokisme – n’échappe pas à la règle, comme l’illustre l’écriture dite inclusive qui en procède idéologiquement. L’écriture inclusive n’a, en effet, rien d’inclusif : en français, il y a un masculin et un féminin du particulier. Et il y a aussi un masculin de généralité qui est et a toujours été inclusif puisque précisément rien n’est jamais plus inclusif que ce qui est général. Prétendre se défaire de cette convention ce n’est pas inclure mais juxtaposer et spécifier -donc dé-généraliser- au prix d’une complication syntaxique par ailleurs impraticable (et non transposable à l’oral) ; en résulte une novlangue qui n’a nullement vocation à inclure mais à incarner une sorte d’esperanto wokiste aussi conceptuellement déficient qu’heureusement incommode.

    Non contente de mal nommer, cette regrettable invention ajoute aux malheurs du monde : car en prétendant détruire l’expression grammaticale de la généralité, l’écriture wokiste (qualifions-là comme il se doit) en altère la portée même. Et pour cause : le wokisme réduit d’abord l’individu à une collection relativement courte d’attributs identitaires (le genre, la couleur de peau, la croyance religieuse, l’orientation sexuelle), en conçoit des catégories antagoniques qu’il tamponne de son sceau dogmatique (dominant/dominé c’est-à-dire méchant/gentil) et range ensuite chacun.e dans le tiroir taxinomique qui lui sied. C’est que, le gauchisme ne sachant penser qu’en termes manichéens, il lui faut diviser d’abord, opposer ensuite et élire enfin les catégories auxquelles, au nom du Bien, la société et le droit doivent allégeance.

    Or, ce qui est général aux humains leur est aussi commun – l’humanité, justement – et ce qui est commun tend à rassembler plutôt qu’à diviser, rendant la tâche idéologique d’autant plus difficile.

    Pour asseoir la lutte catégorielle sur le trône des concepts, il faut donc pouvoir reléguer la notion même d’humanité au rang d’imposture bourgeoise, donc (déjà) la désigner en tant qu’instrument culturel de domination sociale. Après tout, s’il n’y a pas d’humanité, il n’y a pas non plus de nature humaine et donc aucun besoin d’une pensée humaniste ; la voie est ainsi dégagée, qui permet de faire des gens au nom desquels on parle à peu près ce que l’on veut.

    En l’occurrence, les femmes peuvent donc cesser d’être ce qu’elles sont – des humaines – pour devenir ce qu’elles sont tenues d’être à savoir de purs objets conceptuels ployant sous le joug de l’oppression patriarcale. Une fois emballé et pesé, ce produit dogmatique peut être livré à l’ambition révolutionnaire et à son cortège de têtes coupées, entre autres celle de ce pauvre masculin grammatical. Que l’on vienne à désapprouver ce projet et la sentence tombe telle le fer de la guillotine : on est sexiste.

    Le wokisme semble cependant confronter le libéralisme à un paradoxe : en refusant de penser le « général », le gauchisme identitaire ne loue-t-il pas les vertus du particulier, si chères à l’individualisme ? Non, bien sûr car le wokisme ne pense pas le particulier, il fantasme la particularité de manière à en faire une arme (non blanche). Pour autant, n’est-il pas dans « l’identité de genre », quelque chose qui évoque l’individualisme, donc le libéralisme ? Sans doute.

    Force est de reconnaître que certaines causes dont le wokisme se fait le porte-parole participent d’un idéal de tolérance parfaitement articulé aux valeurs occidentales. Il reste donc à comprendre ce qui distingue cet idéal de la construction paranoïaque à laquelle il peut être tentant de l’associer. Faire retour sur l’odyssée institutionnelle des droits de l’Homme peut nous aider dans ce projet.

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  15. Car si les droits de l’Homme sont le fondement juridique de la liberté individuelle, leur corruption sémantique permet aussi de justifier toutes sortes d’atteintes à cette même liberté. Ce processus de corruption est indissociable des perspectives existentielles ouvertes par le développement économique, la prospérité ayant fini par griser le droit au point de le rendre fou. Ainsi, de la même manière que le droit de propriété a lentement mais sûrement accouché d’un pseudo-droit au confort matériel, il y a tout lieu de craindre que la légitime aspiration de chacun à la liberté d’être ne dégénère en un « droit à l’identité » littéralement démentiel.

    De la notion à la civilisation des droits de l’Homme

    Les droits de l’Homme fondent l’ordre juridique de l’Occident moderne. Que sont-ils ?

    Des garanties fondamentales reconnues à chaque individu, parfois qualifiées de « droits de » : le droit d’être, le droit d’agir et le droit d’avoir (de posséder). En gros donc, le droit de vivre son humanité. À qui ces droits sont-ils reconnus ? À chaque être humain. À qui sont-ils opposables ? En premier lieu à l’État, c’est-à-dire le prédateur le plus menaçant de l’espèce humaine en tout temps et en tout lieu. Le droit s’opposant par définition à la force et n’étant de force plus dévastatrice que celle que l’État concentre entre ses mains, il est en effet naturel que les droits de l’Homme s’opposent à cette dernière (c’est l’essence du jusnaturalisme). Il faut insister sur ce point : les droits de l’Homme existent indépendamment de leur reconnaissance par le droit positif. Ils sont l’essence du droit et ce qui y contrevient est donc le contraire du droit.

    Toutefois, ce qui est philosophiquement naturel – c’est-à-dire conceptuellement évident – ne l’est jamais socialement. En tant que norme de droit consubstantielle à la modernité occidentale, l’individu s’impose telle une évidence, exactement comme l’axiome en mathématiques, sinon que la société humaine n’est pas l’édifice logique dont procèdent les mathématiques.

    Montesquieu l’a dit mieux que tout autre : une société est faite de ses mœurs avant que de ses lois. Il a donc fallu du temps pour que la norme des droits de l’Homme fasse civilisation. Et si ce temps est d’abord celui de la gestation philosophique puis du droit positif, il est surtout, pour ce qui importe ici, celui de la maturation sociale. Or, celui-ci est à la fois beaucoup trop long et beaucoup trop court.

    Le temps trop long : celui du droit dans les mœurs

    La civilisation des droits de l’Homme s’étale sur le temps long de l’histoire de l’Occident. Elle est indissociable de la conversion de notre partie du monde à l’économie de marché, un miracle socio-culturel dont nous inférons un bien-être matériel non seulement exceptionnel mais historiquement et géographiquement vertigineux.

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  16. En à peine trois siècles, l’Occident est donc sorti d’une histoire humaine que configurent très ordinairement la violence, la guerre, la misère et la prédation pour entrer dans une ère de prospérité et de tolérance. Mais justement, cela a pris trois siècles – non sans redoutables soubresauts historiques – et à hauteur de vie d’Homme, c’est trop long. Il a donc fallu du temps avant que la norme juridique de l’individualisme ne pénètre pleinement convictions et usages. Si l’on peut considérer que les droits d’agir et de posséder se sont assez vite incarnés dans la société – avec des effets induits sur les « mœurs » plutôt considérables – il en est moins de même du droit d’être. Le racisme/eugénisme de la fin du XIXe siècle, l’abolition relativement tardive de l’esclavagisme, la criminalisation de l’homosexualité voire la répartition sexuée des fonctions sociales (aux femmes le foyer, aux hommes la cité et… la guerre), suffisent entre autres à le rappeler.

    D’où l’idée matricielle du gauchisme selon laquelle l’Occident capitaliste est un moment d’oppression alors que tout au contraire, sous l’empire du droit et du développement économique, la modernité occidentale prive progressivement la domination sociale de sa base arrière institutionnelle. Le droit de contester est d’ailleurs un pur produit de cette oeuvre authentique de libération, laquelle accouche aussi de toutes sortes de mouvements associatifs ou d’œuvres culturelles faisant progresser des causes légitimes.

    Cet activisme social joue le rôle d’un catalyseur : il accélère le temps toujours trop long de l’infusion sociale. Mais hélas, il le fait trop souvent au nom d’une idéologie dont l’outrance menace de jeter le bébé de la modernité avec l’eau saumâtre dans laquelle continuent de baigner les archaïsmes (lesquels ne se confondent d’ailleurs pas avec les traditions).

    Le temps trop court : celui de la corruption du droit par les mœurs

    La civilisation des droits de l’Homme est celle du développement économique. Et plus exactement, la reconnaissance des droits individuels suffit à engendrer le développement économique. Que l’Histoire le confirme n’est que la conséquence d’une proposition dont le bon sens est élémentaire : quand un individu est reconnu libre de vivre comme il l’entend, nonobstant les contraintes que lui opposent autrui et la nature, il dédiera son intelligence à la levée des premières comme des secondes ; et bien sûr, il le fera avec les autres, donc en faisant société.

    Ce que cette intelligence humaine a été capable de produire, peu d’intelligences singulières sont parvenues à l’entrevoir et c’est probablement ce qui incline nombre de philosophes au pessimisme social. Et pourtant, ce que produit l’esprit humain est prodigieux. Pas magique mais prodigieux.

    Pour prendre la mesure du phénomène, on peut par exemple se référer au fameux ouvrage de Jean Fourastié, Les Trente Glorieuses (Fayard, 1979). En considérant que le revenu national par Français vaut 100 en 1938, Fourastié en déduit qu’il s’établit à 27 en 1700 et à 315 en 1975. Une multiplication par presque 12 en moins de 300 ans qui explique, entre autres, que « la France nourrissait fort mal 21 millions d’habitants au début du XVIIIe siècle et en nourrit fort bien 53 aujourd’hui » (ibid., p. 205).

    Or, quand on n’a plus vraiment de problème à se nourrir, on en vient à lire des livres, partir en vacances et pourquoi pas, militer (et donner de l’argent) pour des causes sociales. L’histoire du développement économique est donc celle de l’invraisemblable contraction du temps de la nécessité au profit de celui du projet, en particulier celui de changer le monde et/ou d’élire son ego au rang d’œuvre d’art, selon un double mouvement faussement paradoxal, semble-t-il caractéristique des aspirations des millennials et autres générations Z.

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  17. Les conséquences du développement économique sont une chose. La conscience de ses causes en est une autre. Or, le temps du développement économique est beaucoup trop court pour que l’esprit en saisisse la nature profonde. Et c’est pourquoi la plupart des gens en cultivent une vision animiste, attribuant l’extraordinaire augmentation du niveau de vie général à des forces occultes (la science, l’éducation, la démocratie voire… l’État !) plutôt qu’aux bases institutionnelles qui, seules, permettent de l’expliquer : le droit de propriété, la liberté d’échanger, d’entreprendre et d’innover autrement dit, les institutions du capitalisme libéral.

    Inconsciente de ces bases qui n’ont rien de trivial, la pensée animiste en vient à transformer le miracle de la prospérité en une évidence sociale, assimilant implicitement le capitalisme à une corne d’abondance. Et c’est ainsi que la volupté devenant progressivement exigence, les mœurs converties au confort en viennent à sacrifier le droit à la revendication. Ce serait plutôt savoureux si cela n’empoisonnait la source institutionnelle même du Progrès. Ainsi, au fil de leur histoire conceptuelle, les fameux « droits de » de facture individualiste ont lentement mais sûrement dégénéré en « droits à » (la santé, l’éducation, le logement, etc.) dotant chaque individu d’une créance sur la société. Sans doute cela participe-t-il d’une forme de logique : après tout, jamais société humaine n’aura été aussi proche de la cité communiste idéale – à chacun selon ses besoins – que celle dont accouche le miracle occidental.

    Le problème c’est que les droits économiques et sociaux inventent une créance sans autre débiteur que celui que l’État désigne comme tel. Or, une créance ne peut être qu’un droit personnel résultant de l’échange des consentements ; alors et alors seulement le droit du créancier a pour contrepartie le devoir (la dette) du débiteur. La créance de chacun sur la société est autre chose : une créature rigoureusement innommable s’appelant « droit » précisément en contravention de ce qu’elle est. Car rappelons-le, le droit ne fait que garantir la nature humaine contre la prédation d’État. Il ne peut être une invention de l’État s’imposant à la nature humaine. Et si les droits économiques et sociaux ne sont pas du droit, il en découle nécessairement que les « droits à » des uns se paient d’une limitation abusive du « droit de » des autres.

    Incongrus d’un strict point de vue juridique, les droits économiques et sociaux sont cependant aimables, ne serait-ce que parce qu’ils semblent moralement irréprochables et que le droit s’est toujours laissé corrompre par la morale. En outre, le puits sans fond d’une dette publique financée par émission monétaire donne l’impression qu’ils contribuent positivement à notre niveau de vie. Rien ne s’oppose donc à ce que les droits-créances vivent tranquillement leur vie d’hypertrophie maligne du droit d’agir et d’avoir, subrepticement devenus droit au bien-être sans évidemment qu’un tel concept se laisse discipliner par la moindre limite.

    On ne s’étonnera donc pas qu’implicitement, l’État reconnaisse à ses sujets un « droit à l’oisiveté (confinée, il est vrai) sans perte de pouvoir d’achat », un « droit à l’essence pas trop chère et à l’électricité subventionnée » et tout à l’avenant, c’est-à-dire un droit coutumier à l’argent de poche qui réhabilite l’antique pratique romaine du congiaire.

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  18. Dans ce cadre institutionnel, la prospérité est traitée telle une prestation de sexe tarifé, dont on jouit sans avoir à se préoccuper de la source, tout en espérant que celle-ci reste installée dans la rue où l’on a ses habitudes.

    Le temps à venir : celui du droit à la folie ?

    Le droit d’être, c’est-à-dire le droit d’exister selon sa nature, ses convictions et ses désirs, suit-il une pente analogue ?

    Remarquons d’abord que le droit d’être ne se distingue pas toujours clairement du droit d’agir car ce que l’on est dépend largement de ce que l’on fait ; or, le droit d’agir s’est rétréci au fur et à mesure que le pouvoir normatif de l’État grandissait.

    Limitons donc le propos aux causes identitaires qui sont l’apanage du wokisme et dont la défense est politiquement correcte. Sur ce terrain identitaire, le droit d’être, longtemps malmené, a infusé à son rythme au point qu’on ne voit guère aujourd’hui quelle bataille législative il resterait à gagner pour l’accomplir. Et si la tolérance a gagné la guerre du droit, c’est parce qu’elle s’est largement imposée dans les mœurs. Militer pour la cause des femmes ou des minorités peut faire œuvre utile de sensibilisation car il y a toujours, aux confins, de frustes territoires à conquérir ; pour autant, il n’est jamais de prêche plus efficace que celui qui s’adresse au convaincu. Les mouvements sociaux créent moins souvent le progrès qu’ils n’agitent la gaule permettant de faire tomber le fruit mûr.

    Et si le fruit mûrit, c’est encore au soleil du développement économique.

    Les femmes, par exemple, ont vu leur condition humaine bouleversée par le capitalisme et la croissance économique qu’il induit : en tant que consommatrices, d’abord (que de gains de productivité dans les tâches domestiques qui leur sont traditionnellement dévolues !), en tant que productrices ensuite (la féminisation des emplois est une tendance lourde du XXe siècle). Le reste s’ensuit presque naturellement : progressivement, l’individualisme se concrétise, affranchissant femmes et hommes de leurs assignations sociales respectives et permettant à chacun de se concevoir en tant que projet existentiel.

    Mais précisément, la corne d’abondance du capitalisme (notamment dopée à la création monétaire) vient à nous gâter dans de telles proportions que le temps libre qu’il nous donne s’occupe bientôt de métamorphoser le légitime droit d’être en un plus fumeux « droit à l’identité ». En discuter les multiples déclinaisons serait trop long. Ce qui importe, c’est de toujours pouvoir distinguer ce qui, dans une revendication de nature identitaire, relève du « droit de » ou du « droit à » (et comme il est toujours possible de jouer sur les mots, la substance doit toujours l’emporter sur la forme). Car à l’instar de ses alter egos économiques et sociaux, le droit à l’identité ne connaît pas de limite d’incarnation ni donc, de servitude induite. Il accouche pour l’heure d’aspirations farfelues, avant éventuellement que de se transformer en revendications pénibles voire dangereuses, qu’il s’agisse du droit aux formalités administratives non genrées ou au partage des tâches domestiques, sans parler du droit à la sacralisation de ses convictions qui menace si grandement la liberté d’expression.

    Or, ce projet d’imposer la subjectivité de quelques-uns aux usages de tous – les conventions sociales – ne peut avoir d’autre conséquence que de défaire société.

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  19. Pourquoi, en effet, s’arrêter au « genre » ? Pourquoi ne pas réclamer pleine reconnaissance légale de l’identité de temps, de lieu ou d’espèce dans laquelle on se sent bien ? Si je m’offusque que l’on me perçoive en tant que monsieur ou madame, pourquoi ne me sentirais-je blessé de n’être vu tel le Pharaon, le guerrier viking ou l’éléphant d’Afrique dans la peau duquel je me sens pleinement moi-même ? Peut-être n’aura-t-on pas à patienter longtemps avant que nos lois reconnaissent le droit à la Pyramide, au Drakkar ou à la greffe de trompe même si pour l’heure, les technologies de réalité virtuelle semblent assouvir les aspirations pendantes (qui ne se limitent pas à la greffe de trompe…) avec plus d’efficacité.

    Se projeter dans l’imaginaire est un divertissement ; exiger que le réel se conforme à l’imaginaire est un trait de démence. Les droits de l’Homme étant une créature de raison, on ne s’étonnera pas que leur corruption procède de la déraison. Et que le droit devenu fou accouche d’un « droit à la folie » constituerait, en l’espèce, un dénouement… rationnel.

    https://www.contrepoints.org/2022/12/26/446475-le-wokisme-avatar-identitaire-dun-droit-de-lhommisme-fou

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  20. Rester au chaud pendant une panne d'électricité en hiver


    By Daisy Luther
    The Organic Prepper
    26 décembre 2022


    Selon l'endroit où vous habitez, une panne d'électricité en hiver peut rapidement devenir une urgence vitale.

    Les tempêtes hivernales accompagnées de fortes chutes de neige, de vents violents et d'une couche de glace menacent notre réseau électrique vulnérable. Rendre l'hiver encore plus menaçant récemment est le bouleversement économique actuel. Dans des endroits économiquement déprimés comme Detroit, de nombreux résidents ont vu leurs services publics coupés en raison d'une incapacité à payer leurs factures. Avec des températures négatives, les gens pourraient littéralement mourir de froid chez eux. Vous n'avez pas besoin d'être un préparateur pour réaliser que les systèmes de chauffage secondaires, certaines compétences spécialisées et un plan météorologique glacial pourraient être essentiels à votre survie en hiver.

    Êtes-vous prêt pour une panne d'électricité en hiver ?

    Peu importe comment vous chauffez votre maison, il est essentiel d'avoir une méthode de secours. Même si vous avez une méthode non dépendante du réseau comme source de chaleur principale, des choses peuvent arriver. Des feux de cheminée se produisent, du bois se mouille, des fournaises de tous types fonctionnent mal… même si ces scénarios sont peu probables, vous devez vous rappeler : « Deux c'est un, un c'est rien ».

    Voici quelques options pour la chaleur qui ne provient pas d'un thermostat mural.

    Chauffage au bois : La méthode de chauffage hors réseau préférée de tous est un foyer ou un poêle à bois. Le combustible est renouvelable et vous bénéficiez en prime d'une méthode de cuisson hors réseau. Malheureusement, si votre maison n'en a pas déjà un, cela peut être assez coûteux à installer. Si vous louez, il ne sera probablement pas du tout possible d'ajouter du chauffage au bois à la propriété de quelqu'un d'autre. Si vous avez un chauffage au bois, assurez-vous d'avoir un bon approvisionnement en bois de chauffage sec et bien protégé des intempéries.

    Appareils de chauffage au propane : Il existe plusieurs appareils de chauffage au propane sur le marché qui ne nécessitent pas d'électricité. Je possède un radiateur à kérosène à alarme de monoxyde de carbone à piles Little Buddy comme celui-ci Chauffe-huile Perfection, qui était un ajout charmant à notre décor qui a été mis en service lors de situations de panne de courant. Cliquez ici pour en savoir plus sur les différents types d'appareils de chauffage au kérosène disponibles.
    Foyers au gaz naturel : Certains foyers au gaz fonctionneront lorsque l'électricité sera coupée - ils ne souffleront tout simplement pas la chaleur via le ventilateur.

    Poêle à granulés : la plupart des poêles à granulés nécessitent de l'électricité pour fonctionner, mais il y a quelques-unes de ces beautés à haut rendement qui fonctionneront sans être branchées, comme ce type extérieur en tricot gaufré, des couvertures en peluche, une bouillotte, les jolis sacs de riz prêts à l'emploi, un grand pot en céramique. film isolant préparant votre véhicule pour l'hiver, j'ai évoqué quelques situations qui se sont produites l'année dernière.

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  21. Au cours d'un scénario, une tempête de neige anormale a frappé la région d'Atlanta, en Géorgie. Parce que le temps comme celui-ci est si rare, la région n'était absolument pas préparée, les autorités n'avaient ni l'expérience ni l'équipement nécessaires pour y faire face, et la circulation s'est bloquée presque immédiatement. Des centaines de personnes se sont retrouvées bloquées alors que l'autoroute se transformait en une scène rappelant The Walking Dead, avec des véhicules pare-chocs à pare-chocs à l'arrêt. Ceux qui n'avaient ni nourriture ni eau dans leurs véhicules ont eu faim et de nombreuses personnes ont manqué d'essence alors qu'elles essayaient de se réchauffer. Peu importe à quel point vous êtes à l'aise avec la conduite hivernale, dans une situation comme celle-ci, vous êtes à la merci d'autres personnes qui ne sont peut-être pas aussi expérimentées.

    La situation suivante avait beaucoup plus de potentiel pour une fin tragique, s'il n'y avait pas eu les compétences de survie d'un père de 4 jeunes enfants. Une famille de six personnes était partie pour une journée d'aventure enneigée, lorsque leur Jeep s'est renversée dans une partie reculée de la chaîne de montagnes Seven Troughs, dans le nord-ouest du Nevada. James Glanton, mineur et chasseur expérimenté, a gardé sa famille en vie et indemne pendant deux jours dans la nature glaciale en utilisant uniquement les objets de son véhicule et de l'environnement. En raison de ses capacités de survie et des choses qu'il avait sous la main, aucun des membres de la famille n'a subi d'engelures en attendant d'être secouru. Vous pouvez en savoir plus sur l'ingéniosité du papa héros ICI.

    Quelle que soit la raison pour laquelle vous êtes bloqué quelque part en dehors de votre confortable maison, vous devriez avoir des fournitures dans votre véhicule pour éviter les engelures (ou même la mort) dues aux conditions glaciales.

    Inclure des éléments tels que :

    Une trousse de premiers soins
    Équipement d'hiver comme des manteaux épais, des pantalons de neige, des bottes, des chaussettes supplémentaires, des chapeaux, des gants et des écharpes
    Couvertures en mylar de haute qualité Berkey-to-go ou Sawyer Mini Small réchaud pliable pour cuisiner
    Vous pouvez trouver une trousse d'urgence pour véhicule beaucoup plus détaillée ICI.
    Même si vous n'êtes pas un préparateur, il est logique de se préparer à une tempête.

    À moins que vous ne pensiez que l'ensemble du processus de prévision météorologique est une sorte de vaudou insensé, il est indéniable qu'une grosse tempête arrive. Les hivers en Amérique ont établi des records d'engourdissement des os et de froid glacial au cours des deux dernières années, et il semble que cet hiver ne sera pas différent.

    Bien que certaines personnes ne soient pas tout à fait prêtes à se lancer de tout leur cœur dans la préparation, il est difficile de nier le facteur de bon sens de se préparer à un scénario probable. Vous devriez avoir au minimum un approvisionnement de deux semaines en nourriture et autres nécessités. Avant la coupure de courant, élaborez un plan pour garder votre famille au chaud, même lorsque le mercure à l'extérieur atteint des profondeurs proches de l'Arctique.

    Reprinted with permission from The Organic Prepper.

    https://www.lewrockwell.com/2022/12/daisy-luther/staying-warm-during-a-winter-power-outage/

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  22. Réchauffement climatique? Il neige à Miami au match Packers-Dolphins


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 25 DÉCEMBRE 2022 - 19:33


    Des images de ce qui semble être des flocons de neige tombant du ciel de Miami au Hard Rock Stadium ont été téléchargées sur Twitter le matin de Noël. Les fans de football ont sorti leurs smartphones pour filmer le phénomène météorologique rare dans le sud de la Floride.

    Une station météorologique de la National Oceanic and Atmospheric Administration à proximité a enregistré environ 37 degrés Fahrenheit à peu près au moment où les vidéos de flocons de neige ont été publiées sur les réseaux sociaux.

    - voir carte sur site -

    Aucune agence météorologique gouvernementale n'a confirmé la présence de neige. Mais Matthew Cappucci, météorologue pour Capital Weather Gang, a rapporté :

    "Oui, il a neigé il y a environ une heure et demie dans le comté de Brevard sur la Space Coast. C'était surtout du grésil, mais quelques averses de neige s'y sont mélangées."

    Il semble que Green Bay ait amené la neige.

    Les alarmistes du réchauffement climatique qui ont déclaré que la Terre brûlerait de manière imminente l'été dernier auront du mal à expliquer cela. Ils pourraient répondre en disant : « c'est à cause du changement climatique ». Eh bien, nous avons des nouvelles pour eux, le climat change depuis des millions d'années.

    https://www.zerohedge.com/weather/global-warming-its-snowing-miami-packers-dolphins-game

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  23. Visualiser la formation des flocons de neige


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 25 DÉCEMBRE 2022 - 04:45


    Non, pas ce type de flocon de neige...

    Si vous regardez la neige de près, vous remarquerez probablement qu'elle est composée de milliers de minuscules flocons aux motifs magnifiquement complexes.

    Ces flocons de neige sont en fait des cristaux de glace. Ils se forment dans notre atmosphère, haut dans les nuages, et se transforment tout au long de leur voyage vers la Terre grâce à différents facteurs et forces.

    Dans l'infographie ci-dessous, Mark Belan de Visual Capitalist examine comment les flocons de neige se forment et quelles conditions atmosphériques contribuent aux belles complexités pour lesquelles nous les connaissons.

    Comment construire un flocon de neige

    - voir cadre sur site -

    Les motifs des flocons de neige sont en fait les produits d'un processus de cristallisation contrôlé par l'atmosphère.

    La vapeur d'eau dans l'atmosphère se fixe sur un grain de pollen ou de poussière flottant librement et agit comme un nucléateur. Cela signifie qu'il peut commencer à ajouter (c'est-à-dire à nucléer) plus de molécules d'eau et à grossir. Lorsque cela se produit à des températures froides, l'eau gèle et cristallise également.

    Malgré les nombreux styles uniques de flocons de neige, ils cristallisent tous exactement la même forme : un hexagone. La raison en est liée au comportement de l'eau au niveau chimique. À température ambiante, les molécules d'eau circulent de façon aléatoire les unes autour des autres, formant et brisant des liaisons à l'infini.

    Lorsque les températures baissent, cependant, ils commencent à perdre de l'énergie cinétique et à former des liaisons plus stables. À 0 °C, ils se réorientent vers une position énergétiquement efficace, qui se trouve être une configuration hexagonale rigide. C'est de l'eau gelée ou de la glace.

    Tous les flocons de neige nucléent et cristallisent de cette façon. Au fur et à mesure que de plus en plus de molécules d'eau se nucléent dans le cristal de neige infantile, elles cristallisent de longs bras et des vrilles ramifiées, formant des motifs artistiques uniques.

    La façon dont ces conceptions se matérialisent est simplement une question de disponibilité de l'eau et de température, une relation mieux décrite dans le diagramme de Nakaya des flocons de neige.

    Le diagramme de Nakaya des flocons de neige

    Dans les années 1930, le physicien japonais Ukichiro Nakaya a créé les premiers flocons de neige artificiels et a étudié leur croissance comme analogue à la formation naturelle de cristaux de neige. Le diagramme de morphologie des cristaux de neige, ou diagramme de Nakaya, est son tableau pratique qui illustre la formation des flocons de neige.

    Le diagramme illustre les types de flocons de neige qui se forment via la température et l'humidité atmosphériques lors de la chute d'un cristal de neige au sol.

    La taille et la complexité des flocons de neige dépendent de l'humidité de l'atmosphère. Plus d'eau signifie des flocons de neige plus grands et plus complexes.

    Étonnamment, les flocons de neige alternent entre deux classes de croissance (plaques vs colonnes) à mesure que les températures diminuent.

    Près de son 100e anniversaire, ce détail du diagramme de Nakaya intrigue encore aujourd'hui les chercheurs. Beaucoup continuent de théoriser et de démontrer comment ce phénomène peut être possible.

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  24. Commencer le même, finir différemment

    Vous vous demandez peut-être comment il est possible qu'il n'y ait pas deux flocons de neige identiques s'ils ont tous un début hexagonal et ne peuvent former que des colonnes ou des plaques.

    La réponse réside dans la nature dynamique de l'atmosphère.

    L'atmosphère est en constante évolution. À chaque seconde qui passe, la température, l'humidité, la direction du vent et un certain nombre d'autres facteurs bombardent un cristal de neige lorsqu'il tombe au sol.

    Les cristaux de neige sont sensibles au moindre de ces changements. La vapeur d'eau qui se cristallise réagit à différentes expositions qui finissent par créer de nouveaux motifs.

    Étant donné qu'il n'y a pas deux flocons de neige qui voyagent exactement sur le même chemin au même moment, il n'y a pas deux flocons de neige qui se ressemblent. Même début, différentes fins.

    https://www.zerohedge.com/weather/visualizing-how-snowflakes-are-formed

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  25. Pourquoi…


    26 décembre 2022
    par Jesper Larsson Treff


    A quel moment la désobéissance civile est-elle autorisée ? A quel moment est-ce obligatoire ? Et pourquoi presque tous les passagers du métro de Vienne portent-ils encore un masque ?

    Dans la rue, au pub, au shopping, sur le quai, dans l'amphithéâtre, au bureau, au marché, aux réunions, à la maison (qui sait ?) presque personne ne porte plus un chiffon sur la bouche et le nez. On peut probablement en conclure que beaucoup considèrent cet appareil absurde et déformant comme inutile, voire nuisible, ce qu'il est sans doute en tant qu'objet du quotidien, physiquement, psychologiquement et socialement, et s'en passent donc en toute confiance : montrez votre visage et respirez librement. Pourquoi alors presque tout le monde à Vienne remet-il son masque en entrant dans la pharmacie, ou dans le métro ou le bus, chez le médecin et à l'hôpital ? On estime que 70 à 90 % des passagers des transports publics se couvrent à Vienne aux heures de pointe, comme si c'était la chose la plus normale au monde. est l'un des avis la densité virale dans ces espaces publics est si élevée que le masque inefficace peut y déployer son effet magique ? Vous ne voulez tout simplement pas attirer l'attention ? Est-ce à cause de la solidarité tant vantée ? Est-ce la crainte d'une punition quelconque, qui, on l'a noté, n'a guère été infligée depuis longtemps ? Ou est-ce l'obéissance ? Est-ce une pure obligation en soi de se conformer à la réglementation en vigueur à tout moment ? Est-ce l'incapacité de prendre et de représenter sa propre décision rationnelle ? respecter à tout moment la réglementation en vigueur ? Est-ce l'incapacité de prendre et de représenter sa propre décision rationnelle ? respecter à tout moment la réglementation en vigueur ? Est-ce l'incapacité de prendre et de représenter sa propre décision rationnelle ?

    La question abstraite est la suivante : quand est-il légitime, dans un État de droit, de refuser d'obéir à une ordonnance ou à une loi, et dans quelles circonstances la désobéissance civile peut-elle et doit-elle être autorisée ? Mais aussi, quelles ordonnances et lois l'État de droit peut-il même adopter ? Les lois promulguées peuvent-elles contredire les lois physiques de la nature, prouvées, par exemple par la médecine, l'expérience ou la simple raison (y compris économique) ? Le non-sens évident, l'inefficacité et le non-sens peuvent-ils devenir des lois et être mis à jour ? Le citoyen est-il obligé de reconnaître, d'approuver et d'obéir à de telles choses ? Que se passe-t-il si l'État lui-même a dégénéré en prenant des ordres et agit au nom d'autres institutions et organisations non démocratiquement légitimes ? plutôt qu'au nom de ses propres citoyens ? Combien l'État devrait-il prévoir et combien peut-il patronner ? Il y a encore plus de raisons de poser ces vieilles questions philosophiques. Les réponses apportées par l'Etat actuellement, depuis 3 ans, à travers des actions, des modifications législatives, et d'éternelles "mesures" sont totalement insuffisantes, dans la mesure où l'on a une quelconque conscience du problème.

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  26. Une caractéristique ancienne de l'État de droit idéal est que les citoyens peuvent à tout moment se faire entendre du pouvoir législatif, influencer la législation, signaler les erreurs et apporter des corrections. Dans une démocratie idéale, il est également possible de renverser le gouvernement et ses représentants à tout moment, par des élections, par des arguments, par l'opposition, par des protestations, si cela est dû à l'incompétence, l'ignorance, la myopie, la stupidité, le manque de planification, l'arrogance, l'inconduite, la corruption, la violation de la loi, l'inactivité ou l'absence pure est requise.

    Dans les démocraties d'Europe occidentale administrées de manière moderne, ces droits sont encore formellement accordés, mais les gouvernements et les institutions ignorent habilement et avec confiance les préoccupations légitimes. Ils influencent par la propagande et le conformisme médiatique, par les sondages et « l'influence » et par la censure plus ou moins flagrante, récemment massivement soutenus numériquement, et semblent, on ose à peine le dire, presque prêts à restreindre les droits démocratiques élémentaires lorsque les appels sont trop forts. ou devenir trop "dangereux". Dans des conditions aussi regrettables, la personne responsable est finalement laissée à ses propres décisions.

    https://tkp.at/2022/12/26/warum/

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  27. Au moins 38 morts alors que le chaos de la tempête hivernale déclenche des interdictions de conduire et des annulations de vols dans le top 1 400


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 26 DÉCEMBRE 2022 - 15:30
    Écrit par Tom Ozimek via The Epoch Times,


    Les perturbations des voyages le jour de Noël se sont poursuivies jusqu'au petit matin du 26 décembre, avec des annulations de vols le lendemain de Noël dépassant 1 400 autant de bobines aux États-Unis en raison de l'impact d'une puissante tempête hivernale.

    À 6 h 30 le 26 décembre, il y avait 1 418 annulations de vols à l'intérieur, à destination ou en provenance des États-Unis et 736 retards, selon les données de FlightAware.

    Le jour de Noël, généralement un jour léger pour voyager, a vu un total de 3 182 vols annulés à l'intérieur, à destination ou en provenance des États-Unis, tandis que les retards ont totalisé 6 924.

    Au moins 38 personnes ont été tuées et des centaines de milliers d'autres se sont retrouvées sans électricité ce Noël alors que la tempête Elliott - qualifiée de tempête "une fois par génération" par certains prévisionnistes - a balayé une grande partie des États-Unis et certaines parties du Canada, apportant avec elle des températures glaciales, des crues soudaines et des blizzards.

    Trente-quatre décès sont survenus aux États-Unis, et quatre autres au Canada après qu'un autobus s'est renversé sur une chaussée verglacée à Merritt, en Colombie-Britannique.

    D'autres décès ont été signalés dans l'Ohio, le Kansas, le Missouri, le Wisconsin, le Vermont et le Colorado, a noté la BBC.

    La tempête devrait se modérer lentement, selon le National Weather Service (NWS), une grande partie de la partie orientale du pays devant rester dans un "gel profond" jusqu'au lendemain de Noël.

    "L'air arctique enveloppant une grande partie de la moitié est des États-Unis sera lent à modéré", indique le dernier avis météo du NWS, publié juste avant 3 heures du matin, heure de New York, le 26 décembre.

    "Une grande partie de l'est des États-Unis restera dans un gel profond jusqu'à lundi avant qu'une tendance à la modération ne s'installe mardi."

    Alors que la partie orientale du pays a été saisie par une vague de froid inhabituelle, une grande partie de l'ouest des États-Unis sera plus douce que la moyenne saisonnière au cours des prochains jours.

    Un système de basse pression à déplacement rapide fournira de la neige à travers les plaines du nord jusqu'au Midwest jusqu'au 26 décembre, tandis que les neiges à effet de lac sous le vent des Grands Lacs deviendront moins intenses avec le temps.

    La côte ouest devrait faire face à un temps de plus en plus orageux, selon le NWS, alors que le système de basse pression se déplace rapidement. D'ici mardi, un système de basse pression beaucoup plus fort est prévu pour le nord-ouest du Pacifique et en Californie, apportant un "même poussée d'humidité plus puissante » ainsi qu'un risque d'inondation soudaine.

    Avant le week-end de vacances, plus de 240 millions de personnes aux États-Unis, soit environ 73% de la population, étaient sous une sorte d'avis ou d'avertissement météo hivernal. Cela comprenait 181 millions de personnes sous avertissements ou avis de refroidissement éolien, plus de 11 millions pour les avertissements de blizzard, 58 millions pour les avertissements de tempête hivernale et plus de 500 000 pour les avertissements de tempête de verglas.

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  28. Lundi, alors que le temps s'est modéré dans certaines parties du pays, certaines régions ont annulé les avertissements de tempête hivernale, y compris à Buffalo, où au moins 17 personnes sont mortes au milieu de la vague de froid.

    Buffalo a vu des vents de force ouragan et de la neige provoquant des conditions de voile blanc qui ont paralysé les efforts d'intervention d'urgence.

    Les conditions de gel et les pannes de courant ont laissé de nombreux Buffaloniens se démener pour se réchauffer au milieu de ce que la gouverneure de New York, Kathy Hochul, a appelé les conditions de blizzard les plus longues jamais enregistrées dans la ville.

    "Cela restera dans l'histoire comme la tempête la plus dévastatrice de Buffalo", a déclaré dimanche la gouverneure démocrate de New York, Kathy Hochul, selon la BBC.

    "C'est [comme] aller dans une zone de guerre et les véhicules le long des routes sont choquants."

    Mais lundi matin, l'avertissement de tempête hivernale avait été annulé pour le nord d'Erie et le sud d'Erie, y compris les villes de Buffalo, Orchard Park et Springville, bien qu'un avis de météo hivernale y reste en vigueur jusqu'à 13 heures. mardi.

    « Les déplacements pourraient être très difficiles. Les conditions dangereuses pourraient avoir un impact sur les trajets du matin ou du soir », a déclaré le NWS à propos du comté d'Erie, à New York, où jusqu'à 12 pouces de neige supplémentaires sont attendus.

    Une interdiction de conduire a été imposée dans le comté d'Erie dans des conditions glaciales sur la route, avec une mise à jour à 7 heures du matin lundi montrant que certaines communautés ne sont plus sous l'interdiction mais restent sous un avis de conduite.

    Un avertissement de tempête hivernale reste en vigueur jusqu'à mardi 13 h. pour les comtés de Jefferson et de Lewis à New York, où des accumulations de neige supplémentaires pouvant atteindre deux pieds sont attendues et des rafales de vent atteignant 35 mph sont prévues.

    https://www.zerohedge.com/weather/least-38-dead-winter-storm-chaos-sparks-driving-bans-flight-cancellations-top-1400

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  29. The Hill a écrit : "L'ordre international libéral tant vanté - récemment rebaptisé ordre international fondé sur des règles ou RBIO - se désintègre sous nos yeux."

    Quant à ce qui remplacerait l'ordre désintégré, The Hill a postulé : « Le nouvel ordre, reflétant une distribution du pouvoir plus multipolaire et multicivilisationnelle, ne sera pas construit par Washington pour Washington ».

    L'Asia Times a reconnu qu'il s'agissait d'un "ordre basé sur des règles dirigé par l'Occident" et a soutenu qu'un "changement collectif est nécessaire pour maintenir la paix".

    Il va de soi que l'ordre basé sur des règles est un instrument linguistique américain conçu pour le préserver en tant qu'hégémonie mondiale.

    Gouverner est l'intention avouée de l'Amérique.
    Il s'est diversement déclaré être le chef du monde libre, le phare sur la colline, exceptionnel, la nation indispensable (en faisant cette dernière distinction, un corollaire logique est tiré qu'il doit y avoir des nations dispensables - ou dans le langage inéloquent de l'ancien président Donald Trump : nations « merdiques »).

    Ainsi, les États-Unis se sont placés au sommet de l'ordre international . Il recherche le contrôle ultime grâce à une domination à spectre complet.

    Il situe ses militaires dans le monde entier ; il entoure des pays avec des bases et des armes envers lesquelles il est hostile - par exemple, la Chine et la Russie.

    Il refuse de rejeter la première utilisation des armes nucléaires.

    Il ne rejette pas l'utilisation des mines terrestres.

    Il a toujours un inventaire des armes chimiques et il mènerait des recherches sur les armes biologiques, comme l'a fait allusion la Russie , qui a découvert plusieurs laboratoires clandestins de guerre biologique en Ukraine.

    Cette nouvelle a bouleversé Tucker Carlson de Fox News . La domination ne consiste pas à suivre des règles, mais à imposer des règles. C'est la nature de la domination. Par conséquent, les États-Unis rejettent la compétence de la Cour pénale internationale et sont allés jusqu'à sanctionner la CPI et déclarer les fonctionnaires de la CPI persona non grata lorsque ses intérêts étaient menacés.

    *

    S'étant placé à l'avant-garde, l'empire américain doit maintenir ses nations alignées en ligne.

    C'est ainsi que Joe Biden, déjà en 2016, exhortait le premier ministre canadien Trudeau à être un chef de file pour un ordre mondial fondé sur des règles.

    Lorsque Trudeau s'est réuni avec son homologue espagnol, Pedro Sánchez, ils ont réaffirmé leur défense de l'ordre international fondé sur des règles.

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  30. *

    Kim Petersen est un écrivain indépendant. Il peut être envoyé par e-mail à : kimohp sur gmail.com . Il contribue régulièrement à Global Research.

    Remarques

    1
    Voir aussi Yves Engler, « Dix façons dont les libéraux ont sapé l'ordre international fondé sur des règles », rabble.ca , 17 septembre 2021.
    2
    Lisez Bob Joseph, 21 choses que vous ne savez peut-être pas sur la Loi sur les Indiens : Aider les Canadiens à faire de la réconciliation avec les peuples autochtones une réalité , 2018.
    3
    Vine Deloria, Jr., Behind the Trail of Broken Treaties: An Indian Declaration of Independence , 1985.
    Cette infidélité gouvernementale aux traités est également vraie dans le contexte canadien .

    https://www.globalresearch.ca/what-rules-based-order/5802980

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  31. Éreinter l’EPR : plus qu’une profession de foi, une ligne éditoriale

    Pur produit de la technologie et de l’industrie françaises, l’EPR est exploité en Chine et en Finlande, le sera bientôt en Angleterre, et est à la base d’un EPR2 en cours de développement.


    le 25 décembre 2022
    André Pellen


    Le réquisitoire dressé contre l’EPR par La Tribune – procureur médiatique antinucléaire entre tous – n’en finit pas de feuilletonner. Dans un récent épisode, l’intention de fourvoyer le lecteur est à ce point aveugle qu’elle ne prend même pas la précaution de ne pas insulter une réalité technique et industrielle dont l’auteur ignore manifestement tout.

    Démasquer son ignorance est pourtant un jeu d’enfant pour quiconque détient la culture élémentaire du sujet, quand il suffit de faire un sort aux considérations ci-après :

    « Après des années de retard, le réacteur nucléaire finlandais d’Olkiluoto 3 ne devrait pas commencer sa production régulière d’électricité…» ; « Ce nouveau problème s’ajoute à la longue liste de déconvenues rencontrées par ce réacteur construit par le consortium franco-allemand… » ; « Lancé en 1992 comme le nec plus ultra de la technologie nucléaire française, le réacteur pressurisé européen (EPR) a été conçu pour relancer l’énergie nucléaire en Europe… »

    Le réacteur d’Olkiluoto 3 ? Il va très bien, merci. Inapte à produire de l’électricité sous quelque forme que ce soit, il se contente comme tous les réacteurs de produire de la chaleur, la seule chose qu’on peut attendre de lui en l’état actuel de la science. Partant, aucun observateur sérieux ne saurait mettre en cause sa responsabilité dans l’indisponibilité frappant actuellement la tranche électronucléaire d’Olkiluoto 3, ni celle de ses auxiliaires du bâtiment réacteur. La Tribune et quelques journaux de la même veine partisane semblent vouloir ignorer que cette indisponibilité est exclusivement à imputer à la défaillance de quatre pompes alimentaires dont les rouets se sont fissurés après seulement un mois de fonctionnement à pleine puissance de la tranche.

    Au mépris de toute déontologie médiatique, le discours partisan abreuvant quotidiennement les Français fait délibérément l’impasse pédagogique sur la localisation de ces pompes. Ces dernières sont ci-après désignées en rouge dans le schéma simplifié d’une tranche PWR et dans l’écorché qui en est extrait.

    - voir dessins sur site -

    Cette omerta tacite ou concertée n’abuse personne : l’incompréhension technique de ces schémas l’explique moins que ce qu’ils révèlent à un observateur sagace. Et ce qu’ils lui révèlent n’est pas tant que, puisée par des pompes d’extraction, la vapeur condensée est reprise par ces pompes alimentaires, après passage dans des réchauffeurs et un dégazeur, pour être renvoyée dans le générateur de vapeur que l’existence d’un « îlot conventionnel » parfaitement distinct du bâtiment réacteur. Or c’est précisément dans cet îlot également appelé « salle des machines » que se situent les pompes alimentaires.

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  32. Ceux qui se réjouissaient déjà d’une aggravation du dossier à charge, consécutive à l’indisponibilité partielle de la tranche causée par la défaillance de ces pompes, vont en être pour leurs frais, en apprenant que :

    Les Finlandais doivent cette défaillance à la qualité industrielle allemande de pompes de fabrication KSB, le sous-traitant de Siemens.
    Tout ce que contient l’ilot conventionneld’Olkiluoto 3,le groupe turbo alternateur en particulier, est également de fourniture et de qualité allemandes.

    L’histoire mouvementé de l’EPR

    On ne peut faire ici l’économie du rappel ou de la révélation aux Français de la genèse de la longue impéritie partisane, commencée avec l’aventure EPR, à laquelle notre industrie électronucléaire doit tous ses malheurs.

    Elle commença par le fait d’un prince républicain notoirement ignorant des choses de l’industrie, de la technique et même de l’économie.

    En juillet 2020, la Cour des comptes relevait ceci de l’improvisation ne pouvant qu’en avoir résulté :

    « Les électriciens allemands et français travaillèrent ensemble dès 1992, sans partager pour autant les mêmes objectifs. L’ingénierie allemande entendait faire évoluer le réacteur « Konvoï » équipant le parc outre-Rhin, tandis qu’EDF souhaitait une évolution du palier N4, le dernier modèle de réacteurs alors en construction. Après la décision allemande de se retirer du nucléaire, en 1998, la France s’est retrouvée seule à porter ce projet, dont l’acronyme prend le sens de « Evolutionary Pressurized Reactor » (EPR). Cependant, les grandes options de conception définies conjointement entre les ingénieries des deux pays, bien que sources de complexité, ne furent pas remises en cause… »

    Censé sceller l’indéfectible amitié entre deux peuples, après la chute du mur de Berlin, le projet EPR fut pensé et décidé sans partage par Helmut Kohl et un François Mitterrand sous influence de l’éminence grise Anne Lauvergeon ayant soufflé l’idée de ce nouveau réacteur franco-allemand à la pointe de la technologie.

    Dès lors, était amorcée la descente aux enfers d’une filière nucléaire française emportée dans la fuite en avant en aveugle et au gré des prises du pouvoir par les émules du visionnaire président, dont nous ne finissons pas de connaître l’épilogue. À la manœuvre était alors la célèbre sherpa du chef de l’État, créatrice, PDG d’Areva, responsable de la désastreuse guerre ouverte entre l’avatar de Framatome et EDF et surtout du calamiteux chantier d’Olkiluoto 3.

    Rien ne peut mieux illustrer combien l’organisation de l’impunité des grands commis de l’État est chez nous une institution bien rodée que l’actuel statut de la dame.

    Donc au début des années 1990 le pays était engagé dans la dynamique de valorisation à l’export de 30 ans d’expérience industrielle purement française que l’oukaze présidentielle brisa net. Baptisée REP 2000, cette dynamique visait à commercialiser un réacteur N4 + dont les conceptions technologique et techno-économique étaient des plus abouties. Au lieu de cela, nous nous fourvoyâmes trente années durant dans le marigot EPR, tandis que, ne s’y trompant jamais, les Chinois développaient un réacteur Hualong-One largement inspiré de notre N4, aujourd’hui le plus redoutable concurrent de tous les réacteurs trouvés sur le marché.

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  33. Il n’empêche ! Même si nous n’aurions pas dû sacrifier notre N4+ à l’EPR, ce dernier existe. Pur produit de la technologie et de l’industrie françaises, il est exploité en Chine et en Finlande, le sera bientôt en Angleterre, et est à la base d’un EPR2 en cours de développement. Il ne fait en tout cas guère de doute que, sa mise au point parachevée, l’instrument sera la Rolls des réacteurs de troisième génération. Même plus cher que les autres, il a une clientèle potentielle que l’opérateur historique peut parvenir à séduire… à la seule condition que le pays se soit préalablement débarrassé de l’ineptocratie issue d’un clientélisme électoral sans foi ni loi, chaque jour renforcé.

    Pour l’heure, le patriote devrait se faire le devoir de défendre corps et âme un produit français de très haute valeur ajoutée. S’il se défilait, qu’au moins le consommateur et/ou le contribuable écoutent la petite voix qui ne va pas manquer de leur souffler de prendre le relais avant la fin de l’hiver. Elle leur souffle déjà de s’insurger contre l’amende que l’UE menace d’infliger à la France, pour « ne pas avoir atteint ses objectifs en matière de renouvelables ».

    https://www.contrepoints.org/2022/12/25/446460-ereinter-lepr-plus-quune-profession-de-foi-une-ligne-editoriale

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  34. Les centres du progrès (25) : Chicago (chemins de fer)

    Présentation de la ville au centre de la révolution ferroviaire.


    Chelsea Follett
    le 25 décembre 2022
    Un article de Human Progress


    Notre vingt-cinquième Centre du progrès est Chicago à l’ère de la vapeur. Chicago a joué un rôle central dans la popularisation du transport ferroviaire et est aujourd’hui le plus important centre ferroviaire d’Amérique du Nord.

    Avec environ 2,7 millions d’habitants, Chicago est la troisième ville la plus peuplée des États-Unis. C’est une importante plaque tournante du commerce, dotée d’une économie diversifiée. En tant que ville ayant érigé le premier gratte-ciel moderne en 1885, Chicago est connue pour ses bâtiments distinctifs et ses autres contributions à l’architecture. Par exemple, la Windy City abrite la tour Willis, haute de 1450 pieds, anciennement appelée Sears Tower. Cette structure a été le plus haut bâtiment du monde pendant près d’un quart de siècle. Elle est aujourd’hui le troisième bâtiment le plus haut des États-Unis et son pont d’observation sert maintenant d’attraction touristique.

    La ville est également célèbre pour sa musique, sa gastronomie (comme la pizza profonde caractéristique de la ville), sa scène artistique, ses sports (en particulier la légendaire équipe de baseball des Chicago Cubs) et ses universités de recherche. Ces dernières comprennent l’université Northwestern et l’université de Chicago. Cette dernière a donné au monde l’influente Chicago school of economics. Chicago est un mix culturel avec d’importantes populations italiennes, polonaises et irlandaises-américaines, entre autres. Chaque année, lors de la fête de la Saint-Patrick, qui honore le saint patron de l’Irlande, la rivière Chicago qui traverse la ville est teintée en vert.

    Même en mettant de côté les chemins de fer, Chicago est un important centre de transport. L’aéroport international O’Hare est le sixième aéroport le plus fréquenté du monde et le troisième du pays. Et la région entourant Chicago compte le plus grand nombre d’autoroutes fédérales des États-Unis.

    Le site où se trouve aujourd’hui Chicago a d’abord été habité par diverses tribus indigènes. L’emplacement attrayant de Chicago, entre les Grands Lacs et les voies navigables du Mississippi, en a fait un centre de transport dès cette époque. Les premiers colons non indigènes de la région parlaient français. Le nom « Chicago » vient de la prononciation française d’un mot utilisé par les autochtones locaux pour désigner une sorte d’ail sauvage qui poussait en abondance dans la région. En fait, ce légume abonde toujours et on le trouve au menu dans de nombreux plats des restaurants de Chicago et dans les épiceries artisanales.

    Le premier habitant non autochtone de Chicago fut Jean-Baptiste Point du Sable (avant 1750-1818), un pionnier d’origine africaine qui épousa une femme autochtone et s’installa dans la région. Il a gagné sa vie en tant que commerçant et est largement considéré comme le « fondateur de Chicago ». Les affaires de Point du Sable ont prospéré et ont fait de lui un homme riche. La petite colonie qu’il avait fondée à l’embouchure de la rivière Chicago allait un jour contribuer à enrichir l’humanité.

    Au début, Chicago était une ville rurale officiellement constituée en 1833 avec une population modeste de seulement 350 habitants. Cependant, la colonie était entourée de riches terres agricoles et bien située pour transporter des aliments par bateau dans toute la région des Grands Lacs. Dès les années 1830, des entrepreneurs ont vu le potentiel de Chicago en tant que plaque tournante du transport et ont commencé à acheter des terrains dans un élan de spéculation. En 1840, la petite « ville-champignon » comptait quatre mille habitants. En 1850, elle en comptait près de trente mille.

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  35. Puis les trains ont commencé à arriver et la ville n’a plus jamais été la même. Le premier chemin de fer de Chicago était le Galena and Chicago Union. Il a accueilli sa première locomotive, « The Pioneer », le 10 octobre 1848. Presque du jour au lendemain, la ville est devenue un grand centre commercial. En 1852, un habitant de Chicago s’interrogeait : « Peut-on s’étonner que notre ville double sa population en trois ans, que des hommes qui commerçaient dans de petits tenements de sept sur neuf trouvent maintenant de splendides magasins en brique ou en marbre à peine assez grands pour accueillir leurs clients ?« .

    Dans les années 1850 un visiteur britannique ébahi a écrit : « La croissance de cette ville est l’une des choses les plus étonnantes de l’histoire de la civilisation moderne. » Il appelait Chicago « la ville de l’éclair ». À partir de 1857, des rails en acier durable – toujours la norme dans le monde entier – ont remplacé les rails en fonte. Cette innovation a permis aux trains de se déplacer deux fois plus vite qu’auparavant, ce qui a grandement amélioré leur aspect pratique et a donné un nouvel élan au transport à vapeur.

    L’augmentation rapide de la population de Chicago a entraîné de nouveaux problèmes de santé publique. Un système d’évacuation des déchets insuffisant favorisait l’infection de l’approvisionnement en eau par des agents pathogènes et provoquait des épidémies de typhoïde et dysenterie. En 1854, une épidémie de choléra a tué 6 % de la population de la ville. Conscients du problème, les propriétaires privés et les dirigeants de la ville coopèrent pour améliorer le système de drainage de la ville à la fin des années 1850 et dans les années 1860. Pour faire de la place aux nouveaux égouts, ils ont soulevé la ville de 14 pieds dans un exploit herculéen d’ingénierie. Le Raising of Chicago, comme on a fini par le surnommer, a été accompli au coup par coup en soulevant les bâtiments massifs en brique, les rues et les trottoirs de la ville à l’aide de grands vérins actionnés par des centaines d’hommes. C’est peut-être l’événement le plus marquant du mouvement moderne d’assainissement que l’économiste Angus Deaton, lauréat du prix Nobel, attribue en partie à l’augmentation spectaculaire de l’espérance de vie humaine.

    En 1870, la population de Chicago avait atteint près de 300 000 âmes. Puis la tragédie a frappé. Lors d’une série de journées de sécheresse d’octobre 1871, un incendie a balayé la ville. Les flammes ont fait quelque 300 morts, détruit environ 17 500 bâtiments et laissé plus de 100 000 habitants de Chicago (soit plus d’un tiers de la population de la ville) sans abri. Selon la légende, le grand incendie de Chicago a été déclenché par une lanterne renversée par une vache appartenant à Catherine O’Leary (1827-1895), une immigrée irlandaise. L’origine réelle de l’incendie reste un mystère. Mais l’histoire de la vache de Mme O’Leary est entrée dans la culture populaire, illustrée dans de nombreuses chansons et films. Malheureusement, cette histoire a été alimentée par un sentiment anti-irlandais. Le conseil municipal de Chicago a officiellement disculpé la famille O’Leary et la fameuse vache en 1997, au grand soulagement des arrière-arrière-petits-enfants de Mme O’Leary.

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  36. Chicago renaît de ses cendres comme un phénix mythique pour apporter ses plus grandes contributions au progrès humain. Après le grand incendie de Chicago, la ville a été reconstruite autour de l’industrie ferroviaire. La situation centrale de Chicago a permis à la ville de contribuer à l’essor fulgurant du transport commercial par rail. Conscientes de l’emplacement privilégié de Chicago, la plupart des compagnies ferroviaires qui construisaient vers l’ouest ont choisi la ville pour y établir leur siège. La ville est donc également devenue un important centre de fabrication d’équipements ferroviaires.

    Le grondement des trains de passagers et de marchandises a rapidement rempli l’air autour des six terminaux interurbains animés de la ville. Des trains de banlieue municipaux et régionaux sont également apparus et ont redéfini le transport interurbain. La gare de Chicago, Union Station, ressemble toujours à ce qu’elle était à l’âge d’or du rail et est aujourd’hui la troisième gare la plus fréquentée des États-Unis.

    Des recherches récentes suggèrent que le développement d’un système de transport à l’échelle nationale, en particulier les chemins de fer, a aidé les États-Unis à s’urbaniser et à s’industrialiser au XIXe siècle. La « révolution des transports » a permis aux travailleurs ruraux de s’installer plus facilement dans les villes et de travailler dans l’industrie. Les trains ont également permis la circulation plus rapide des marchandises à travers le pays, favorisant ainsi une plus grande spécialisation économique régionale. Alors que la région nord-est du pays s’industrialisait, le Midwest gagnait son surnom de « grenier à blé de l’Amérique » en produisant du blé pour subvenir aux besoins de la population croissante du pays.

    Les trains de marchandises chargés de biens provenant d’autres villes arrivaient dans les gares de triage centrales de Chicago. Là, les ouvriers classaient les marchandises et les transféraient ensuite vers d’immenses centres de triage situés à la périphérie de la ville.

    Au fur et à mesure de sa prospérité, Chicago est devenue un centre de culture et d’innovation, avec des contributions particulièrement remarquables à la technologie des transports. En tant qu’hôte de l’exposition universelle de 1893, Chicago a donné à l’humanité plusieurs nouvelles inventions. Parmi celles-ci, la grande roue (également appelée roue de Chicago), le trottoir roulant et le premier troisième rail.

    En 1900, Chicago était la cinquième ville la plus peuplée du monde et la deuxième ville la plus peuplée des États-Unis, après New York. Si vous pouviez visiter Chicago à l’époque de la vapeur, vous entreriez dans une ville pleine à craquer de piétons, de charrettes tirées par des chevaux, de tramways et bien sûr, de trains. Environ deux mille trains, y compris des trains de marchandises, arrivaient et repartaient de la ville chaque jour. Le transport ferroviaire a parcouru un long chemin depuis l’époque où les gens doutaient que les locomotives à vapeur puissent dépasser les chevaux.

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  37. Le transport à vapeur a contribué à créer le monde moderne et aucune ville n’a été plus centrale que Chicago dans ce qu’on appelle la révolution ferroviaire. On disait autrefois que « tous les chemins mènent à Rome ». Le système routier révolutionnaire de cette ville a valu à Rome d’être considérée comme notre neuvième centre de progrès. Aujourd’hui, on pourrait tout aussi bien dire que « tous les chemins de fer mènent à Chicago ». Pour avoir donné de la vapeur à l’urbanisation, à l’industrialisation et finalement au Grand Enrichissement, Chicago, à l’âge d’or du train, est à juste titre notre 25e Centre du progrès.

    https://www.contrepoints.org/2022/12/25/446696-les-centres-du-progres-25-chicago-chemins-de-fer

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  38. Ne confondez pas « confiance dans les experts » et « connaissance des faits »

    La plupart des choses que nous pensons savoir sont construites sur une longue chaîne de confiance.


    le 26 décembre 2022
    Par Patrick Carroll.
    Foundation for Economic Education


    Si quelqu’un vous demandait comment vous savez que l’Australie existe, que répondriez-vous ? Si vous n’y êtes pas allé vous-même, il peut être étonnamment difficile de répondre à cette question. Vous pourriez citer le professeur de géographie de votre école primaire qui vous a parlé du pays pour la première fois. Vous pourriez dire : « Je sais que ce pays existe parce que mon professeur me l’a dit ». Vous pouvez également mentionner un ami qui a visité le pays et qui peut témoigner de son existence. Enfin, vous pouvez signaler que vous avez consulté un atlas et confirmé que le pays figure bien sur la carte.

    Bien que chacune de ces justifications puisse sembler convaincante, elles reposent toutes sur un pilier essentiel : la confiance. « Faites-moi confiance », dit votre professeur, « j’ai étudié la question ». « Fais-moi confiance », dit ton ami, « je l’ai vu de mes propres yeux ». « Faites-nous confiance », disent les éditeurs d’atlas, « nous avons consulté des experts. »

    Certes, ces sources sont souvent dignes de confiance mais il est important de reconnaître que dans un sens fondamental vous choisissez de croire ce que les autres vous ont dit. Si vous ne l’avez jamais vérifié vous-même, vous ne savez pas vraiment que l’Australie existe, vous croyez simplement qu’elle existe.

    Confiance et autorité

    La raison pour laquelle cette question est importante est qu’elle nous révèle à quel point nous nous en remettons à l’autorité dans notre façon de penser. Il est facile de se considérer comme incroyablement bien informé mais si nous sommes honnêtes, c’est que nous sommes incroyablement confiants. Nous avons accepté ce que « l’autorité » nous a dit dans à peu près tous les domaines et avec très peu de recul.

    C.S. Lewis a attiré l’attention sur ce phénomène dans son livre Mere Chirstianity. C’est d’ailleurs le passage suivant qui a inspiré le présent article.

    « Ne soyez pas effrayé par le mot autorité. Croire les choses d’autorité signifie seulement les croire parce qu’elles vous ont été dites par quelqu’un que vous pensez être digne de confiance. 99 % de ce vous croyez sont des croyances d’autorité. Je crois qu’il existe un endroit appelé New York. Je ne l’ai pas vu moi-même. Je ne pourrais pas prouver par un raisonnement abstrait que cet endroit doit exister. Je le crois parce que des personnes fiables me l’ont dit. L’homme ordinaire croit d’autorité au système solaire, aux atomes, à l’évolution et à la circulation du sang – parce que les scientifiques le disent.Toutes les déclarations historiques du monde sont crues d’autorité. Aucun d’entre nous n’a vu la conquête normande ou la défaite de l’Armada. Aucun d’entre nous ne pourrait les prouver par la logique pure comme une preuve en mathématiques. Nous les croyons simplement parce que des gens qui les ont vus ont laissé des écrits qui nous en parlent : en fait, sur la foi de l’autorité. Un homme qui se moquerait de l’autorité dans d’autres domaines, comme certains le font en religion, devrait se contenter de ne rien savoir toute sa vie. »

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  39. Comme son nom l’indique, il s’agit de créer une culture dans laquelle nous exigeons habituellement des preuves, en particulier pour les idées controversées. Chaque fois que quelqu’un fait une affirmation, votre réponse instinctive devrait être « citation nécessaire ».

    En grandissant, nous avons appris à prendre les choses au pied de la lettre, à croire le professeur sur parole. Mais c’est une mauvaise habitude que nous ferions bien d’abandonner. En particulier en tant qu’adultes, nous devons adopter un scepticisme sain et tout remettre en question même les sujets sur lesquels tout le monde semble d’accord.

    La culture de la « citation nécessaire » consiste également à se rapprocher le plus possible de la source primaire afin de minimiser le nombre de personnes à qui il faut faire confiance. Lorsque vous obtenez vos informations auprès de politiciens, la chaîne de confiance est probablement politico-journaliste-scientifique-données. Cela représente beaucoup de possibilités de déformation (intentionnelle ou non). Si vous le pouvez, il est préférable de vous adresser directement au scientifique ou mieux encore aux données brutes elles-mêmes (en supposant que vous puissiez les interpréter).

    Une autre partie de la culture de la « citation nécessaire » est l’humilité intellectuelle. Peu importe à quel point une chose semble évidente, si votre affirmation se résume à « je fais confiance à une autorité », vous ne devriez probablement pas être trop dogmatique à ce sujet. Ceci est particulièrement pertinent pour les idées hétérodoxes comme les théories du complot. L’Holodomor a-t-il eu lieu ? Je pense que oui mais je ne l’ai pas vérifié moi-même. Je fais confiance aux personnes qui l’ont fait tout comme je fais confiance aux géographes qui me disent que l’Australie existe.

    Le problème est que les gens défendent souvent des affirmations de manière dogmatique en se basant sur le fait que « tout le monde sait » que c’est vrai, ou que « les experts sont d’accord » que c’est vrai. Mais les appels à la majorité ou à l’autorité ne passent pas dans la culture de la « citation nécessaire ». Montrez-moi les reçus et je vous croirai.

    En plus de l’expression « citation nécessaire », l’autre phrase qui devrait être un refrain commun est « Je n’ai pas assez de connaissances pour avoir une opinion éclairée sur ce sujet ». Il est de loin préférable d’admettre son ignorance que de prétendre savoir quelque chose alors qu’en réalité vous l’avez juste entendu à la télévision.

    Murray Rothbard l’a bien exprimé, en commentant le domaine de l’économie :

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  40. « Ce n’est pas un crime d’être ignorant en économie qui est, après tout, une discipline spécialisée et que la plupart des gens considèrent comme une science lugubre. Mais il est totalement irresponsable d’avoir une opinion affirmée et véhémente sur des sujets économiques tout en restant dans cet état d’ignorance. »

    Il en va de même pour tous les autres domaines, que ce soit l’histoire, la science du climat, les maladies infectieuses ou la géographie. Faites confiance aux autorités si vous le souhaitez mais attention à ne pas confondre confiance et connaissance.

    https://www.contrepoints.org/2022/12/26/446631-ne-confondez-pas-confiance-dans-les-experts-et-connaissance-des-faits

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    1. Mais y a pire que çà !! le 'père noel' !! et puis il y a aussi 'dieu' (lui il ne se fait pas photographier dans la rue entouré d'enfants, n'a ni adresse, ni internet et ne se souvient même pas de ses parents et qui a pu le construire !) HAHAHAHAHA !

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  41. Depuis les verrouillages de Covid, New York a perdu plus de sa population que tout autre État


    Par Ryan McMaken
    Mises.org
    26 décembre 2022


    Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, s'est souvent vanté que la Floride était très demandée par les personnes cherchant à déménager. Dans un nouveau rapport publié cette semaine par le Census Bureau, il semble qu'il ait eu raison. Selon le rapport du Bureau :

    Après des décennies d'augmentation rapide de la population, la Floride est désormais l'État à la croissance la plus rapide du pays pour la première fois depuis 1957, selon les estimations de la population Vintage 2022 du U.S. Census Bureau publiées aujourd'hui.

    La population de la Floride a augmenté de 1,9 % pour atteindre 22 244 823 entre 2021 et 2022, dépassant l'Idaho, l'État à la croissance la plus rapide de l'année précédente.

    En chiffres bruts, cela équivaut à une augmentation d'environ 416 000 personnes, soit la taille d'une ville américaine de taille moyenne. Cela conduit rapidement à la question de savoir pourquoi tant de personnes déménagent en Floride. Une grande partie de ce récit - du moins parmi les boosters de Floride - s'est concentré sur l'idée que la Floride est devenue un endroit où aller pour se libérer des verrouillages, des mandats de masque, des fermetures d'entreprises et d'autres mesures de panique imposées par les gouvernements des États.

    Migration depuis les verrouillages de Covid en 2020

    Des événements comme la migration sont toujours des événements complexes, bien sûr, mais lorsque nous examinons les nouvelles données de migration du Census Bureau sur les changements de 2020 à 2022, il semble bien que les données étayent l'idée qu'un grand nombre de personnes quittent les États covid restrictifs. vers des états où la vie quotidienne est un peu moins enrégimentée. Il est probable que ces tendances reflètent également des tendances plus larges dans lesquelles les Américains se déplacent d'États à fiscalité élevée, hautement réglementés et coûteux vers des régions plus abordables.

    Pour avoir une meilleure vision de la tendance post-covid, élargissons notre champ d'application aux tendances démographiques de 2020 à 2022. (Les données reflètent une estimation de juillet pour chaque année, nous parlons donc des changements de juillet 2020 à juillet 2022.)

    Dans ce cas, nous constatons que la Floride est dans le top trois des États avec de grands changements de population depuis 2020. Mais c'est derrière le Montana et l'Idaho. La population de l'Idaho a augmenté de 4,9% depuis 2020, tandis que le Montana et la Floride ont une croissance de 3,3% et 3%, respectivement. L'histoire qui sort de l'Idaho est qu'un très grand nombre de Californiens s'y sont installés pendant les fermetures de Covid, et aussi comme moyen d'échapper à l'État de plus en plus interventionniste de la Californie. La Floride, en revanche, a apparemment tendance à attirer des migrants du nord-est des États-Unis.

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  42. Les données du recensement soutiennent au moins la thèse selon laquelle les gens quittent effectivement la Californie et New York en grand nombre. En ce qui concerne les taxes et les politiques de covid, l'Illinois pourrait également être regroupé avec la Californie et New York. En effet, en regardant l'évolution de la population depuis 2020, la Californie, l'Illinois et New York figurent tous dans le top cinq pour la baisse de la population. Depuis 2020, New York a perdu plus de 2% de sa population tandis que la Californie a perdu 1,2% de sa population. L'Illinois est le deuxième pire, perdant 1,6 % de sa population. (Les cinq derniers sont remplis par les États à faible revenu de Virginie-Occidentale et de Louisiane.)

    - voir liste sur site -

    Source : Bureau du recensement, population de l'État et composantes du changement, 2020-2022.

    Lorsque nous examinons les chiffres bruts, nous constatons que le Texas est en tête de liste. En fait, la Floride et le Texas ont ajouté plus d'un demi-million de personnes de 2020 à 2022. Le Texas en a ajouté plus de 700 000 et la Floride plus de 600 000. Pour le contexte, on pourrait noter que la ville de Memphis compte 630 000 habitants. Milwaukee compte 575 000 habitants.

    Pendant ce temps, au cours de cette période, New York et la Californie ont perdu plus de 400 000 personnes chacune. L'Illinois en a perdu plus de 204 000. Aucun autre État ne se rapproche même du nombre total de personnes qui ont déménagé.

    - voir liste sur site -

    Source : Bureau du recensement, population de l'État et composantes du changement, 2020-2022.

    En fait, huit des dix premiers États pour la croissance démographique de 2020 à 2022 sont sans doute des «États rouges», le Delaware bleu et l'Arizona violet remplissant les dix premiers. Les dix derniers sont soit des États bleus, soit des États rouges avec des économies stagnantes.

    Ces chiffres reflètent les tendances à plus long terme des États à fiscalité élevée, coûteux et contrôlés par les démocrates vers le sud et l'ouest. Par exemple, de 2010 à 2020, huit des dix premiers États en termes de croissance démographique étaient sans doute des « États rouges ». L'Utah et l'Arizona sont en tête de liste avec une croissance de 18,4 % et une croissance de 17,3 %, respectivement. Pendant ce temps, le taux de croissance de la Californie était le tiers de celui de l'Utah, à un taux de 6,1 %. New York a augmenté de 4,2 % au cours de la période.

    - voir liste sur site -

    Source : Bureau du recensement, données historiques sur l'évolution de la population.

    En effet, les taux de croissance relatifs observés ici se sont reflétés dans le nouveau processus de répartition du Congrès dans lequel le Texas et la Floride ont tous deux obtenu des sièges au Congrès tandis que New York et la Californie ont tous deux perdu des sièges.

    Les "experts" disent que New York est l'un des "meilleurs" États

    Fait intéressant, ces chiffres contredisent à plusieurs reprises ce que la «classe d'experts» nous dit à plusieurs reprises sur la façon dont les «meilleurs» États de l'Union sont des endroits comme la Californie, le Massachusetts et New York. Par exemple, en septembre, les économistes de la Réserve fédérale Elena Falcettoni et Vegard Nygaard ont publié une nouvelle étude prétendant fournir une mesure objective du « niveau de vie aux États-Unis » selon des paramètres tels que la consommation, l'éducation, les loisirs et les inégalités. Les recherches ont conclu que huit des dix « meilleurs » États étaient les États de la Nouvelle-Angleterre, plus New York et le New Jersey. Le Dakota du Nord et le Dakota du Sud ont rempli la liste. La Californie et l'Illinois ont respectivement terminé 16e et 15e.

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  43. Plusieurs centaines de milliers de migrants américains d'un État à l'autre ne semblent pas avoir reçu ce mémo. Au lieu de cela, parmi les dix «meilleurs États» de cette liste, le Dakota du Nord, le New Jersey, le Rhode Island, le Massachusetts et New York ont tous perdu de la population de 2020 à 2022. Pendant ce temps, les États qui ont gagné le plus de population au cours de cette période étaient tous classés dans la moitié inférieure des « meilleurs » États selon Falcettoni et Nygaard.

    Apparemment, New York n'est pas aussi attrayante pour de nombreux Américains que les économistes de la Réserve fédérale pensent qu'elle devrait l'être.

    Note: The views expressed on Mises.org are not necessarily those of the Mises Institute.

    https://www.lewrockwell.com/2022/12/ryan-mcmaken/since-covid-lockdowns-new-york-lost-more-of-its-population-than-any-other-state/

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  44. La chance de l’humanité


    Par Dr Pascal Sacré
    Mondialisation.ca,
    25 décembre 2022


    « À l’intérieur du corps existe un agent inconnu
    Qui travaille pour le tout et pour les parties,
    Qui est à la fois Un et Multiple »
    - Hippocrate

    *

    Nous sommes à l’acmé de cette époque au cours de laquelle toutes les vérités ont été falsifiées, carrément inversées.

    Nous y sommes, arrivés au dernier sommet du Kilimandjaro du mensonge travesti en vérité.

    Cela ne pouvait marcher qu’en allant de pair avec l’infantilisation extrême de l’être humain, avec son abêtissement progressif qui lui aussi atteint son point culminant.

    Tout a concouru à cette destruction de l’intelligence humaine et toutes ses parties, physique, rationnelle, émotionnelle, spirituelle.

    Des tirs croisés nourris de bêtises habillées en évidences, de culot, d’arrogance, de mépris, de violences, de distractions, de saturations, de paradoxes, de terreur, de mauvaise foi, de corruptions, de paresse, d’inertie, de stimulations incessantes et de bruits constants…

    La télévision.
    L’école.
    Les médias écrits.
    La publicité.
    Les modes de fonctionnement des entreprises, privées comme publiques.
    La religion.
    Les jeux vidéo.
    Les outils numériques aussi nombreux que les sauterelles dans un nuage dévastateur [1].
    L’esprit humain est maintenu en ébullition.

    Toutes les disciplines ont été contaminées par cette maladie qui consiste à corrompre la vérité, parfois de manière évidente, visible, plus souvent de manière subtile comme un cancer qui épuise aussi lentement que sûrement les capacités de guérison de l’organisme violé à son insu.

    Il s’agit d’une vaste coalition de programmes et de décisions, étalée sur plusieurs générations, ce qui, à lui seul, démontre l’intention malveillante organisée derrière cette entreprise de démolition contrôlée du potentiel humain.

    En ce sens, que faire ?

    Déjà, remarquer puis accepter cette évidence.

    Combien tombent encore dans le piège de maintenir un dialogue avec les diffuseurs d’illusions, ces personnes adoubées par le système, autoproclamées tenants de LA vérité, dénommées « experts ».

    Comprenez-bien ce dont il s’agit : « Les experts ne se sont jamais trompés. Ils ont toujours menti. »

    C’est une grosse différence, une importante nuance. Je ne parle pas à un menteur patenté comme je le ferais avec quelqu’un qui se serait juste trompé.

    D’ailleurs, je ne parle pas à un menteur patenté. Je démonte ses mensonges et tente, avec tact et douceur, d’alerter mes concitoyens trompés.

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  45. Il ne faut pas nécessairement être l’instigateur malveillant du système pour le défendre becs et ongles. D’ailleurs, ceux-là restent souvent en retrait, peu visibles voire invisibles pour la majorité des humains. Ils ont donné leurs ordres, distribué récompenses ou menaces, et assistent ensuite au spectacle.

    Beaucoup des défenseurs du système de l’Illusion sont des personnes honnêtes et bienveillantes, trompées ou accrochées à leurs croyances, sans se rendre compte qu’en faisant cela, elles servent involontairement le système qu’elles pensent combattre.

    Juddi Krishnamurti [2] est un sage hindou qui prônait l’indépendance totale vis-à-vis de tout système de pensée qui, aussi valable fut-il pendant un temps, finissait par enfermer ses adeptes dans une vérité devenue obsolète. Tôt ou tard, les tenants de toute école préfèrent ignorer les faits contraires, éviter les débats contradictoires, se focaliser sur ce qui confirme leur vision des choses et basculent obstinément dans la défense de leurs idées, plutôt que de poursuivre la quête de la vérité.

    Car la vérité est un objectif inatteignable. C’est une recherche permanente, une remise en question perpétuelle.

    La vérité figée en idée, en système de pensées, est comme un ruisseau qui se serait arrêté de couler, transformé en mare stagnante, morte.

    Pas d’école.

    Pas de système.

    Effectivement, quiconque adhère à une école, à un système de pensées, encore plus s’il en est un fondateur, s’accrochera à son école, à son système, même alors que l’évolution des connaissances et de la maturité humaine l’ont rendu caduque, mensonger ou limitant.

    L’histoire humaine le prouve.

    À moins d’un effort de lucidité et de volonté énorme, il est très difficile de renoncer à des idées auxquelles nous nous sommes identifiés toute notre vie, pour lesquelles nous avons consacré notre vie.

    C’est encore plus vrai pour les fondateurs, pour ceux qui gagnent leur vie grâce au mode de pensée qu’ils défendent et vendent, pour ceux qui en retirent pouvoir, renommée, récompenses.

    Toutes les écoles de pensées quel que fût leur bienfondé, au début, deviennent des systèmes finis, limitant la vérité qui évolue sans cesse, deviennent des carcans confortables mais trompeurs.

    À côté de cela, nous trouvons les imposteurs, les menteurs patentés, ceux qui trafiquent leurs études, volent les travaux des autres.

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  46. Le prototype est certainement Louis Pasteur, l’usurpateur, et son antithèse est Antoine Béchamp, véritable chercheur honnête, intègre, passionné, répétant ses travaux des dizaines de fois dans toutes les conditions, sur des années, avant de tirer des conclusions et de les publier, prêt à se remettre en question, comme l’a prouvé sa vie entière.

    Pourtant, si vous demandez autour de vous qui connaît Antoine Béchamp, même parmi les médecins que vous connaissez, très peu vous diront oui. Encore moins sauront ce que cet homme tout à la fois extraordinaire et modeste, humble et rigoureux, a mis en évidence.

    C’est bien simple.

    Il vous invite à oublier complètement tout ce que vous avez cru savoir.

    Il vous montre, vous prouve que la vie n’est pas du tout une guerre comme ces « experts » nous la présentent aujourd’hui, encore moins un conflit avec l’extérieur qui serait menaçant.

    La vie est une harmonie puissante, yin et yang, entre l’interne et l’externe, maintenue depuis les tréfonds du corps humain lui-même.

    Aujourd’hui, la crise du COVID, la guerre en Ukraine (éclipsant toutes les autres créées par l’Occident), les variations de climat utilisées comme alibi à plus de contrôle et d’austérité, les crises énergétiques fabriquées par certains hommes me font dire que si l’humanité ne saisit pas l’occasion, que si un nombre suffisant d’humains ne se lèvent pas non pas pour exiger la fin du système actuel (il se détruit de lui-même) mais pour reprendre le contrôle sur leur vie, leur santé, pour reprendre le chemin vers la vérité, alors, cette humanité aura laissé passer sa chance.

    Repartons de vrais modèles de vertu, d’intégrité, de rigueur et de bienveillance.

    Parmi ces modèles, Antoine Béchamp nous montre la voie.

    Je suis confiant.

    « Vous devez apprendre à désapprendre en permanence tout ce que vous avez appris »

    Dr Pascal Sacré

    Notes :

    [1] Russie : des nuées de sauterelles déferlent sur toute une région – Vidéo Dailymotion

    [2] Qui est Krishnamurti ? (krishnamurti-france.org)

    https://www.mondialisation.ca/la-chance-de-lhumanite/5673639

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    1. La phrase la plus tordue est "Je ne sais pas où on va mais on y va !"
      La première est: il y a des pays ennemi. Oui mais... qui a dit çà ? Les merdias, les politichiens ? parce que il faut voir qu'il y a toutes ces stations 'HAARP' disséminées un peu partout sur terre !

      https://nwohaarp.wordpress.com/2017/10/05/haarp-the-day-after-tomorrow/

      Puis, il faut voir qu'il n'y a AUCUN pays au monde qui a dit la vérité à propos du 'cocovide19' !! Çà alors !! Et même que tous ces pays serviles ont appliqué le confinement ! le port du masque ! et le faux vaccin offert contre argent !!

      Alors... dire qu'il y aurait des pays ennemis qui refuseraient de se plier à l'Internationale dictature...

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  47. Pourquoi l'offensive hivernale de Poutine incitera les États-Unis à entrer en guerre


    Par Mike Whitney
    Recherche mondiale,
    26 décembre 2022

    "La guerre en Ukraine n'est pas un fantasme de Call of Duty. C'est un élargissement de la tragédie humaine créée par l'expansion de l'OTAN vers l'Est. Les victimes ne vivent pas en Amérique du Nord. Ils vivent dans une région que la plupart des Américains ne peuvent pas trouver sur une carte. Washington a exhorté les Ukrainiens à se battre. Maintenant, Washington doit les exhorter à arrêter. Colonel Douglas MacGregor, le conservateur américain

    Volodymyr Zelensky n'a pas traversé l'Atlantique pour pouvoir prononcer un discours devant le Congrès américain. Ce n'était pas le but de son voyage. Le véritable objectif était de produire un événement galvanisant qui créerait l'illusion d'un large soutien public à la guerre.

    C'est pourquoi le discours a été diffusé sur toutes les chaînes de médias grand public et c'est pourquoi le Congrès a salué à plusieurs reprises Zelensky avec des applaudissements rauques. Une fois de plus, les cadres des élites voraces qui contrôlent les leviers politiques du pouvoir en Amérique, sont déterminés à entraîner le pays dans la guerre, c'est pourquoi ils dépeignent un "voyou en tenue de sport" travesti comme une figure Churchillienne aux principes inébranlables. Ce ne sont que des relations publiques. Tout cela n'est qu'une tentative de gagner du soutien pour un conflit qui impliquera bientôt de jeunes hommes et femmes américains à qui l'on demandera de mourir afin que les élites riches puissent maintenir leur emprise sur le pouvoir mondial.

    Le voyage de Zelensky à Capitol Hill a été programmé pour coïncider avec l'offensive hivernale de Poutine, qui devrait écraser les forces armées ukrainiennes et mettre fin rapidement à la guerre. L'administration Biden comprend la situation mais ne dispose pas d'armes ou de main-d'œuvre pour influer sur le résultat.

    Cela ne signifie pas pour autant que Washington n'a pas de plan pour prolonger le conflit ou renforcer ses forces de combat. Il a un plan, qui est évident par la façon dont l'administration a rejeté les négociations à chaque tour. Ce que cela nous dit, c'est que Washington est toujours déterminé à vaincre la Russie quel qu'en soit le prix. Concrètement, cela signifie que les États-Unis doivent créer un incident qui servira de justification à l'escalade. L'incident pourrait être lié au voyage inattendu de Zelensky à Washington ou, peut-être, il pourrait être lié à la détonation d'un engin nucléaire quelque part en Ukraine. Découvrez cet extrait d'un article de RT :

    Le risque que Kiev tente de construire une soi-disant «bombe sale» demeure, a déclaré un haut diplomate russe….

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  48. « L'Ukraine a le potentiel nécessaire pour fabriquer une 'bombe sale', cela ne demande pas beaucoup d'efforts. D'autant plus que l'Ukraine est une nation avancée dans la technologie nucléaire depuis l'époque soviétique, [et] possède de nombreuses technologies et expertises », a déclaré mercredi Mikhail Ulyanov aux journalistes, cité par RIA Novosti…

    Le général Igor Kirillov, le commandant de la branche militaire russe chargée de protéger les troupes contre les armes de destruction massive, a affirmé en octobre que Kiev était « au stade final » de la production d'une bombe sale. » ( « La menace radioactive de Kiev persiste – Moscou », RT)

    Les moyens par lesquels un faux pavillon est effectué, est complètement hors de propos. Ce qui compte, c'est que - selon l'analyste politique John Mearsheimer - "Les États-Unis sont là pour gagner" , c'est-à-dire que l'establishment américain de la politique étrangère n'est pas prêt à laisser l'armée russe prévaloir en Ukraine et imposer son propre règlement. Ils vont trouver un moyen d'intensifier le conflit et d'amener des troupes étrangères sur le théâtre. C'est l'objectif, et c'est ce qu'ils feront une fois qu'ils auront trouvé une excuse pour l'escalade. Conclusion : les États-Unis ne vont pas jeter l'éponge et abandonner. Il s'agit d'un projet à long terme qui pourrait s'éterniser pendant des années, voire des décennies.

    L'analyste politique Kurt Nimmo pense que l'OTAN pourrait rejoindre les combats. Voici un court texte de présentation du dernier article de Nimmo à Global Research :

    Si l'on en croit Olga Lebedeva et Pravda.ru, l'OTAN est sur le point d'entrer en guerre en Ukraine .

    "De telles annonces ont été entendues par des responsables du ministère polonais de la Défense, de l'état-major général de l'alliance de l'OTAN, des officiers de l'armée française et (bien sûr) du ministère ukrainien de la Défense", selon Lebedeva.

    "La raison principale serait la toute prochaine offensive générale russe que l'Otan envisage et qui selon elle décimerait l'armée ukrainienne non seulement dans le Donbass mais aussi du côté de Kiev (de nombreuses unités russes sont en situation de combat en Biélorussie aux frontières avec l'Ukraine) », explique Rusreinfo.ru, un site russe.

    Mais l'OTAN a toujours été très claire : l'Ukraine NE PEUT PAS PERDRE. Pour Washington, la seule solution serait donc que les forces de l'Otan entrent en Ukraine, en espérant que cela mettra fin à l'offensive russe. Le calcul est que Vladimir Poutine ne voudra pas affronter directement l'OTAN avec les éventuelles conséquences (nucléaires), et reculera donc ensuite. » (« L'OTAN décide d'attaquer la Russie en Ukraine – L'Ukraine est incapable de vaincre la Russie. La prochaine étape est l'implication directe de l'OTAN », Kurt Nimmo, Global Research)

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  49. Nimmo pourrait avoir raison, mais peut-être pas. Il me semble que l'OTAN est désespérément divisée sur la question. Un certain nombre de pays de l'OTAN ne se joindront pas à une guerre contre la Russie, quelles que soient les circonstances ou l'ampleur des pressions exercées par la Maison Blanche. Le scénario le plus probable a été présenté par le colonel Douglas MacGregor qui l'a exposé dans un article de The American Conservative mardi. Voici ce qu'il a dit :

    Le soutien inconditionnel de l'administration Biden au régime Zelensky à Kiev atteint un point d'inflexion stratégique semblable à celui atteint par LBJ en 1965… Comme le Sud-Vietnam dans les années 1960, l'Ukraine perd sa guerre avec la Russie… Le vrai danger maintenant est que Biden va bientôt apparaissent à la télévision pour répéter la performance de LBJ en 1965, en remplaçant le mot « Ukraine » par « Sud-Vietnam » :

    « Ce soir, chers compatriotes américains, je veux vous parler de liberté, de démocratie et de la lutte du peuple ukrainien pour la victoire. Aucune autre question ne préoccupe autant notre peuple. Aucun autre rêve n'absorbe autant les millions de personnes qui vivent en Ukraine et en Europe de l'Est… Cependant, je ne parle pas d'une attaque de l'OTAN contre la Russie. Je propose plutôt d'envoyer une coalition de volontaires dirigée par les États-Unis, composée de forces armées américaines, polonaises et roumaines en Ukraine, pour établir l'équivalent terrestre d'une «zone d'exclusion aérienne». La mission que je propose est pacifique, créer une zone de sécurité dans la partie la plus occidentale de l'Ukraine pour les forces ukrainiennes et les réfugiés qui luttent pour survivre aux attaques dévastatrices de la Russie… »

    Les gouvernements de l'OTAN sont divisés dans leur réflexion sur la guerre en Ukraine. À l'exception de la Pologne et, peut-être, de la Roumanie, aucun des membres de l'OTAN n'est pressé de mobiliser ses forces pour une longue et épuisante guerre d'usure avec la Russie en Ukraine. Personne à Londres, Paris ou Berlin ne veut courir le risque d'une guerre nucléaire avec Moscou. Les Américains ne sont pas favorables à une guerre contre la Russie, et les rares à le faire sont des idéologues, des opportunistes politiques superficiels ou des sous-traitants de la défense avides. ( « Washington prolonge les souffrances de l'Ukraine », Colonel Douglas MacGregor, The American Conservative)

    Je pense que c'est le scénario le plus plausible. L'administration Biden enrôlera une poignée de pays qui acceptent de déployer des troupes dans l'ouest de l'Ukraine, apparemment pour des raisons humanitaires. Dans le même temps, ils permettront aux forces ukrainiennes disparates de poursuivre le bombardement aléatoire des zones contrôlées par la Russie ainsi que des emplacements sur le sol russe. Il y aura sans aucun doute un effort pour contrôler le ciel de l'ouest de l'Ukraine (zone d'exclusion aérienne) et pour mener des attaques contre les formations russes à l'est. Les lignes d'approvisionnement vitales les plus importantes depuis la Pologne resteront ouvertes pour accueillir le flux d'hommes, de munitions et d'armes létales vers le front. MacGregor semble anticiper ces développements compte tenu de ses commentaires au début de l'article. Voici ce qu'il a dit :

    Lors d'un discours prononcé le 29 novembre, le vice-ministre polonais de la Défense nationale (MON) Marcin Ociepa a déclaré : « La probabilité d'une guerre dans laquelle nous serons impliqués est très élevée. Trop élevé pour que nous ne traitions ce scénario que de manière hypothétique. Le MON polonais aurait prévu d'appeler 200 000 réservistes en 2023 pour quelques semaines d'entraînement, mais des observateurs à Varsovie soupçonnent que cette action pourrait facilement conduire à une mobilisation nationale.

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  50. Pendant ce temps, au sein de l'administration Biden, on craint de plus en plus que l'effort de guerre ukrainien ne s'effondre sous le poids d'une offensive russe. Et alors que le sol du sud de l'Ukraine gèle enfin, les craintes de l'administration sont justifiées. Dans une interview publiée dans The Economist, le chef des forces armées ukrainiennes, le général Valery Zaluzhny, a admis que la mobilisation et les tactiques russes fonctionnaient. Il a même laissé entendre que les forces ukrainiennes pourraient être incapables de résister à l'assaut russe à venir. ( « Washington prolonge les souffrances de l'Ukraine », Colonel Douglas MacGregor, The American Conservative)

    Le plan visant à attirer la Russie dans une guerre en Ukraine remonte à au moins une décennie. Et ce que nous savons maintenant des commentaires de l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel , c'est que Washington n'a jamais cherché une résolution pacifique du conflit, mais a travaillé sans relâche pour installer un régime de haine de la Russie à Kiev qui l'aiderait à poursuivre sa guerre contre la Russie. Le rassemblement de près de 600 000 soldats russes en Ukraine ou dans ses environs menace de faire dérailler la stratégie de Washington et de mettre fin à la guerre aux conditions de la Russie. Washington ne peut pas permettre que cela se produise. Elle ne peut pas permettre au monde de voir qu'elle a été battue par la Russie. Ainsi, Washington doit poursuivre la seule option qui lui reste, le déploiement de troupes américaines en Ukraine.

    Peut-être que les têtes froides prévaudront et que l'administration se retirera du bord du gouffre, mais nous pensons que c'est hautement improbable. Nous pensons que la décision a déjà été prise : nous pensons que les États-Unis vont entrer en guerre contre la Russie.

    *

    Michael Whitney est un analyste géopolitique et social renommé basé dans l'État de Washington. Il a débuté sa carrière en tant que journaliste citoyen indépendant en 2002 avec un engagement pour le journalisme honnête, la justice sociale et la paix mondiale.

    Il est chercheur associé au Centre de recherche sur la mondialisation (CRG).

    https://www.globalresearch.ca/why-putin-winter-offensive-will-prompt-us-entry-into-war/5803041

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  51. Pas de défense contre les armes hypersoniques russes ?


    26 décembre 2022
    du Dr. Peter F. Mayer


    La Russie et l'ancienne Union soviétique ont toujours été à la pointe de la technologie des missiles. Depuis environ 40 ans, des travaux ont été menés sur la technologie hypersonique, c'est-à-dire des armes qui volent vers leur cible à au moins 5 fois la vitesse du son. Cette année, la Russie a mis en service un certain nombre de ces armes. Voici un bref aperçu.

    Le KH-47M2 Kinzhal a attiré l'attention pour la première fois en mars de cette année lorsqu'un centre de rassemblement de mercenaires et un dépôt de munitions dans l'ouest de l'Ukraine ont été attaqués. Le journaliste technologique Erich Moechel a écrit le 23 mars 2022 dans ORF FM4 :

    « L'utilisation de missiles hypersoniques russes en Ukraine a semé la confusion. Bien que la fusée "Kinzhal" atteigne une vitesse hypersonique, ce n'est pas un nouveau développement révolutionnaire. En fait, des vitesses supérieures à environ Mach 6 sont atteintes en tirant un missile balistique à combustible solide conventionnel à partir d'un jet sur des cibles au sol à haute altitude.

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  52. En fait, les Kinhzal sont tirés soit depuis un chasseur de supériorité aérienne MIG-31k, soit depuis un bombardier Tu-22M3. Dans le premier cas, la portée est jusqu'à 2000 km, et une version plus grande du bombardier vole jusqu'à 3000 km. Ils atteignent Mach 10 à 12, ce qui signifie qu'ils parcourent 3,5 à 4 km par seconde. Dans le portail spécialisé Army Recognition, l'arme hypersonique est décrite comme suit :

    " La vitesse élevée du Kinzhal lui confère de meilleures caractéristiques de pénétration de la cible que les missiles de croisière plus légers et plus lents. En raison de sa maniabilité avancée, de sa grande précision et de sa vitesse hypersonique, certaines sources l'ont surnommé le "tueur de porte-avions" pour sa capacité supposée à neutraliser et potentiellement couler un super porte-avions de 100 000 tonnes en un seul coup. Avec une masse de 2 000 kg et une vitesse de Mach 12 , la fusée Kinzhal a une énergie cinétique de plus de 16,9 gigajoules, soit l'équivalent de 4 000 kg de TNT.

    Le Kinzhal peut également être équipé d'une tête nucléaire tactique de 150-300 kt.

    En effet, la 6e flotte américaine opérant en Méditerranée a fait preuve d'une surprenante réticence envers la Syrie depuis que les bombardiers russes T-22M3 stationnés dans le pays étaient équipés de missiles Kinzhal.

    Le Kinzhal a été spécialement conçu pour vaincre tous les systèmes de défense aérienne et antimissile connus ou prévus de l'OTAN, y compris le MIM-104 Patriot, le Terminal High Altitude Area Defense et le système de combat Aegis conçu pour protéger les marines américaines.

    Alors qu'elle vole à une vitesse hypersonique dans l'atmosphère, la pression de l'air devant elle crée un nuage de plasma qui absorbe les ondes radio, comme l'explique Southfront. De cette façon, le soi-disant "camouflage plasma" est créé autour de la fusée et il n'est plus détectable par radar. La physique impliquée a été déchiffrée et formulée depuis longtemps.

    Cela explique probablement aussi l'étonnante réticence des USA à déployer leur système de défense Patriot en Ukraine. Non seulement une fusée coûte entre 2 et 4 millions de dollars, puis peut-être atteindre 10 000 dollars, mais les drones kamikazes iraniens avec le moteur de cyclomoteur à deux temps n'approuvent même pas parce que la signature thermique est manquante, mais ils seraient également vulnérables à la destruction. par le Kinzhal s exposés.

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  53. En plus du Kinzhal, les Russes disposent de deux autres systèmes d'armes hypersoniques, à savoir Avangard et 3M22 Tsirkon. Avangard est un système de planeur qui peut être lancé par un missile balistique à 100 km d'altitude puis attaquer plusieurs cibles avec des bombes nucléaires à Mach 27 (9,2 km/sec). Ici aussi, ni détection ni défense ne sont possibles. L'Avangaard pèse environ 2000 kg et la vitesse élevée lui confère une énergie cinétique de 17,5 tonnes de TNT.

    Le Tsirkon est un missile guidé navire-navire actuellement en cours d'introduction ou déjà en service dans la flotte russe. Il atteint des vitesses comprises entre Mach 6 et 8 et peut être utilisé contre des cibles navales et terrestres.

    D'autres systèmes sont apparemment en voie d'achèvement. Sont appelés système appelé Gremlin ou Onyx.

    Les États-Unis et l'OTAN sont à la traîne dans le développement d'armes hypersoniques. La plupart des systèmes d'armes sont extrêmement chers car l'industrie veut faire des ventes et des profits. D'autre part, des pays comme l'Iran, qui ont été contraints par des sanctions pendant de nombreuses années, ont développé des systèmes moins chers et plus efficaces, ce pour quoi la Russie est également connue.

    https://tkp.at/2022/12/26/keine-abwehr-gegen-russische-hyperschallwaffen/

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  54. ENCORE 1 COMMENTAIRE CENSURÉ ! (60 - 2 = 58)

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