Chaque été, la sécheresse affecte chacun de nous. Nous sommes pourtant dans une zone du globe privilégiée où l’eau n’est pas rare, mais mal répartie et inintelligemment gérée.
13 AOÛT 2020
Par Armand Paquereau.
Chaque été, de manière tragiquement récurrente, la sécheresse affecte chacun de nous. Le partage de l’eau devient chaque année un sujet de société générateur d’inquiétude, conflits, voire d’actes de malveillance (destructions d’installations d’irrigation, agressions physiques…)
Nous sommes pourtant dans une zone du globe privilégiée où l’eau n’est pas rare, mais mal répartie et inintelligemment gérée.
- voir sur site -
Les deux photos d’illustration ont été prises au même endroit sur la Seugne, près de Champagnac (17), celle de gauche au mois de décembre 2019, celle de droite le 9 août 2020.
sécheresse
Toute l’eau que l’on voit recouvrir les terres est repartie à la mer, cycle naturel de l’eau, créant des nuisances aux cultures riveraines et entraînant à la mer les débords des stations d’épuration qui viennent polluer les parcs ostréicoles.
Ces crues sont le résultat de la saturation des sols qui entraîne le ruissellement de l’eau des bassins versants en période de pluies excédentaires, essentiellement hivernales. Mais elles sont aussi le résultat de l’artificialisation de surfaces très importantes (béton et bitume des villes, des parkings, des autoroutes, etc.) qui, contrairement aux terres agricoles et forestières, ne laissent pas l’eau s’infiltrer pour recharger les nappes phréatiques.
DE L’EAU MAL RÉPARTIE, MAL GÉRÉE
Cette artificialisation très importante soustrait tous les dix ans en France la superficie d’un département des surfaces agricoles ou forestières.
On retrouve ainsi en période de pluies importantes des quantités d’eau considérables qui s’accumulent dans les vallées et provoquent des crues dévastatrices, repartent à la mer alors qu’elles pourraient être stockées pour une utilisation salvatrice pendant les sécheresses.
La département de la Charente a créé des réserves de stockage et de substitution pour réguler le cours du fleuve éponyme.
Leurs principales fonctions sont de stocker l’eau hivernale, imitant les crues du fleuve pendant le remplissage, et d’alimenter le fleuve en période de sécheresse grâce au débit réservé. Cette restitution permet au passage à de nombreux agriculteurs d’irriguer certaines de leurs récoltes, assurant par là la pérennisation d’une production de qualité limitant l’envol des prix en cas de pénurie provoquée par la sécheresse.
STOCKER L’EAU D’HIVER
Cette fonction mériterait d’être reproduite dans tous les endroits où l’orographie permet de créer des réserves qui capteraient les eaux de ruissellement des bassins versants.
Ceci permettrait de stocker des quantités d’eau considérables pour le bien commun. À titre d’exemple, au début décembre 2019, le débit du fleuve Charente était d’environ 180-200 m3 par seconde. Si l’on considère que la moitié de ce débit est excédentaire, un rapide calcul nous amène à 90 m3 x 3600 s x 24 h = 7 776 000 m3 par jour. Ce qui revient à constater qu’en deux jours part à la mer le contenu du réservoir de Mas Chaban.
Toute cette eau qui s’étale en crues, pénètre dans les habitations, dégrade les ouvrages d’art et cause des dégâts coûteux serait si utile en été pour lutter contre les effets délétères de la sécheresse.
Il n’empêche que des citoyens animés d’un dogme aveugle et obstiné s’opposent à un principe qui est pourtant bénéfique à tous. Non seulement ils ont empêché la création du lac de SIVENS au prétexte de destruction d’une zone humide. Il semble pourtant évident qu’une réserve d’eau de 1,5 million de m3 aurait créé sur ses rives des surfaces de zones humides conséquentes.
Il est évident aussi que le débit réservé d’une réserve peut fournir un volume d’eau à un étiage largement supérieur à la fonction éponge d’une zone humide.
L’irrigation permet une évapo-transpiration des plantes similaire à celle des forêts qui favorise la formation d’orages porteurs de pluie.
Cependant, partout où un permis de construire est demandé pour la construction d’une réserve collinaire où d’une bassine (réserve sur bâche étanche) des associations font des blocages administratifs pour s’opposer aux projets.
Certes, il est bien évident que le partage de l’eau est une priorité, mais il convient d’en définir avec objectivité les différents niveaux. Faut-il prioriser la piscine ou le jardin potager ?
Ne serait-il pas plus sage de rediriger les eaux pluviales hivernales des villes vers l’irrigation des cultures vivrières, par un stockage approprié ?
Il est curieux que des pays dont le climat est beaucoup plus aride que chez nous savent conjuguer l’intérêt commun pour une utilisation rationnelle et intelligente de l’eau.
Espérons que nous ne finirons pas comme l’âne de la fable de Buridan, qui est mort de n’avoir su choisir s’il devait manger ou boire, en voulant interdire d’arroser nos cultures nous pourrions mourir de faim !
Ancien temps, ils [nos ancêtres] ont creusé des ruisseaux, les ont dragué périodiquement afin que l'eau gratuite des sources s'écoule normalement par déclivité vers la mer ou l'océan. Mais, depuis plus de 40 ans !!! Les fleuves et les rivières ne sont plus désenvasés !!! Et donc, à la première pluie... çà déborde ! Çà alors !!
RépondreSupprimerIL N'Y A PAS A 'STOCKER L'EAU' ! L'eau est déjà stockée !
IL N'Y A PAS UNE GOUTTE D'EAU EN PLUS OU EN MOINS SUR TERRE DEPUIS DES MILLIARDS D'ANNÉES !
L'eau (infiltrée depuis les bassins maritimes & océanique pénètre continuellement vers le magma qui la chauffe, la brûle et qui ressort (sous forme de vapeur, comme en cafetière électrique) en galeries souterraines vers les sources de montagnes et nappes phréatique.
Expliquant à un 'jeune premier' comment s'effectue le remplissage des nappes phréatique: "D'où vient l'eau de source ?" (ai-je demandé à un innocent sorti d'écoles). Là, il m'a répondu "de la fonte des neiges !" !! Wôâw ! "Il a dû en tomber un 'paquet' de neige cet hiver !" HAHAHAHA ! "T'as vu le débit du Rhône ? De la Seine et de l'Amazone sous les Tropiques ?"
OUI ! Il y a de l'eau POUR TOUT LE MONDE ! Mais, les politichiens de la dictature en décident autrement !
La « cancel culture » ou comment lyncher sans réfléchir sur les réseaux sociaux
RépondreSupprimerSi le développement de la cancel culture peut inquiéter c’est que, sous couvert de l’édification d’un monde meilleur, la fin justifie les moyens.
13 AOÛT 2020
Par Yannick Chatelain.
Un article de The Conversation
« Nouvelle censure » selon L’Obs, débat « impossible » s’interroge France Culture, la cancel culture fait grincer des dents en France.
Située dans la même mouvance que le « call out » ou culture de la délation, très présente aux États-Unis, cette tendance trouverait son origine dans les affiches Wanted omniprésentes dans les westerns, comme le relève le politologue Jean-Éric Branaa.
La Cancel Culture, issue du verbe anglais cancel : supprimer, éliminer, retirer… pourrait se traduire par la culture de l’élimination appliquée à des hommes et/ou des organisations. Cette pratique préexistait ipso-facto bien avant sa dénomination « officielle ». Elle s’est paradoxalement concrétisée dans un monde dématérialisé.
L’emploi du verbe anglais cancel au sens de la cancel culture remonte à 2015, mais son utilisation ne s’est popularisée comme le note Jesse Kinos Goodin qu’en 2018 après les événements liés au phénomène #MeToo en 2017.
CANCEL CULTURE, UN PHÉNOMÈNE QUI FAIT SUITE À DES MOUVEMENTS SOCIÉTAUX
L’année 2017 a en effet marqué un tournant, grâce au mouvement « #Me Too » qui a libéré la parole des femmes d’une part, et l’affaire Harvey Weinstein de l’autre, mettant en cause ce producteur hollywoodien pour ses agressions sexuelles.
Or, ces campagnes légitimes contre la prédation sexuelle ont aussi donné lieu à des attaques ad hominem, des lynchages médiatiques visant à l’humiliation publique de tel ou tel individu.
À titre d’illustration, Sandra Muller, la Française qui avait lancé le hashtag #Balancetonporc a été condamnée en 2019 pour avoir diffamé l’homme qu’elle accusait de harcèlement. Le tribunal ayant estimé qu’elle avait « manqué de prudence » avec son Tweet et qu’elle avait « dépassé les limites admissibles de la liberté d’expression, ses propos dégénérant en attaque personnelle ».
CANCEL CULTURE, UNE LOGIQUE D’ATTAQUE ET D’ADHÉSION CONTRAINTE
C’est bien cette logique, attaques personnelles et usages intempestifs des réseaux sociaux, qui est au cœur de la cancel culture. De manière paradoxale, sous couvert de « libérer la parole » cette dernière s’éloigne de la liberté d’expression. Cette culture ne tolère nul débat autre que l’adhésion tout en ouvrant la porte à la délation et à l’ostracisation.
Ainsi, la pratique de la cancel culture va viser à faire adhérer des individus à une cause sous peine d’être soupçonnés de soutenir, voire d’être complice de ce qui est dénoncé.
Ce phénomène d’adhésion comportementale forcée a pu se retrouver dans le mouvement « Black Lives Matter » dont l’ampleur a été renouvelée avec l’affaire George Floyd.
Par exemple l’ex-joueur de tennis Yannick Noah a déclaré regretter le silence des sportifs blancs.
RépondreSupprimerC’est bien que les jeunes s’en occupent mais moi ce qui me gêne c’est que ce sont tous des métis ou des noirs.
Ce propos montre ici qu’il est implicitement demandé aux sportifs blancs de renom – ayant une facilité d’accès aux médias – de prendre position, en tant que blancs, tout en suggérant que s’ils ne le font pas, alors ils seraient indifférents et ce, parce que leur couleur de peau diffère.
Si le développement de la cancel culture peut inquiéter c’est que, sous couvert de l’édification d’un monde meilleur sur des sujets sociétaux de premier plan, elle estime que – au mépris des conséquences et dérives potentielle – la fin justifie les moyens.
En se retranchant derrière une posture de parangon de vertu, le risque de la cancel culture est de se substituer à la justice tout en empêchant – tout du moins en rendant périlleux – toute forme de contre-discours. En cela elle peut s’apparenter à une forme de terrorisme intellectuel. « La philosophie du bien » de la Cancel Culture n’est pas alors sans rappeler la phrase de Roland Barthes :
Le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire !
« CANCELLED » OU « LYNCHAGE EN LIGNE »
La définition la plus proche de ce concept de cancelled est donnée par le Urban Dictionary, il s’agit de renvoyer quelque chose/quelqu’un, de rejeter un individu ou une idée. Comme le pointe le New York Times :
Il y a une hiérarchie pour se retrouver cancelled : des célébrités qui disent des choses que beaucoup de gens trouvent inacceptables, comme Kanye, qui a suggéré que l’esclavage était un choix, ou Shania Twain, qui a dit qu’elle aurait voté pour le président Trump si elle n’était pas une personne canadienne, ont été rejetées (cancelled) en masse.
Si le cancelled touche prioritairement les personnalités publiques, nul n’est à l’abri d’un lynchage en ligne et de voir sa vie ruinée pour douze mots très maladroits comme le révèle le cas de Justine Sacco dont j’avais fait l’analyse.
Rappelons-le : c’était en 2013 et cette professionnelle de la communication avait eu la mauvaise idée de tweeter à ses 170 followers :
Going to Africa. Hope I don’t get AIDS. Just kidding. I’m white ! (Je pars pour l’Afrique. J’espère que je ne vais pas attraper le sida. Je plaisante, je suis blanche !).
Le second degré ayant été perdu dans le tweet et repris tel quel par d’autres usagers, la jeune femme avait vu sa vie ruinée en l’espace de onze heures de vol.
Ces adeptes de la pratique de la cancel culture sur la toile se font ainsi des bourreaux plus cruels que les cibles qu’ils clouent au pilori de l’Internet.
LE NON-SENS DE L’ARGUMENTATION SUR LA TOILE
Rappelons-nous ainsi que nombreux réseaux sociaux ne se prêtent pas à l’argumentation. Comment argumenter sur ces sujets de société sensibles que sont la religion, la sexualité, la politique, le racisme, et ce en 280 signes ?
C’est un non-sens. Comme je le soulignais dans l’ouvrage Dis, tu t’es vu quand tu tweet, un réseau comme Twitter ne véhicule bien souvent que des assertions.
Elle a dit le n-word comme si de rien n’était ? #NWord #TikTok #nword#Balancetontiktokeur #cancel #bword pic.twitter.com/zlXNlzP2yh
RépondreSupprimer— origamisweet (@origamisweet2) August 4, 2020
Nous assistons ainsi régulièrement à des tweet-clash entre politiques, ceux-là mêmes qui appellent de tous leurs vœux à un usage responsable des réseaux sociaux.
C’est un terreau propice au développement de la cancel culture. L’un des risques de cette pratique est l’accroissement insidieux d’une autocensure des usagers. Cette autocensure a déjà été engagée après la mise en place des lois sur le renseignement.
Exprimer une opinion divergente, plus nuancée, voire contraire à une pensée et/ou comportement imposé par ce type particulier d’hacktivisme pourra apparaître déraisonnable eu égard aux risques encourus.
Si certains réseaux sociaux ne sont pas des lieux adaptés pour débattre, tout le monde n’a pas le privilège d’avoir accès aux médias traditionnels pour faire une tribune structurée et argumentée. Chacun a le droit inaliénable de ne pas adhérer à une pensée et/ou un comportement qui se voudrait unique et de l’exprimer (hormis ce qui sort du cadre de la loi).
UNE CULTURE DU CYBERHARCÈLEMENT EN HAUSSE EN FRANCE
C’est ainsi que la cancel culture apporte sa contribution au cyberharcèlement et à la destruction de vies. Depuis 2016, Microsoft mesure le niveau d’incivilité et de risques sur le web. Or, selon les résultats de l’édition 2019, le cyberharcèlement est mondialement en hausse. En France, 62 % des citoyens ont déjà été victimes de cyberharcèlement. Une augmentation de 10 points par rapport à 2018, ce qui fait de l’Hexagone le deuxième pays avec la plus forte hausse.
Pour un propos jugé non conforme, une personne pourra se retrouver ainsi cancelled. La cible (individu et/ou organisation) sera considérée comme problématique et à boycotter quoi qu’elle dise. Il s’agira dès lors pour les usagers de choisir leur camp : de préférence celui qui leur a été désigné par ces nouveaux justiciers…
COMMENT CONSERVER SON LIBRE ARBITRE ?
Une personne, une entreprise, qui a été cancelled par un mouvement de masse peut-elle encore être suivie ? S’il semble de prime abord que c’est à l’usager d’en décider in fine, conserve-t-il réellement son libre arbitre ? Quelle est sa marge de manœuvre pour exprimer son désaccord sans risquer de devenir à son tour une cible ?
Nous pouvons saluer ici l’initiative de Le drenche du journal Ouest France, qui donne à voir d’une nouvelle forme de lieu de débat :
Un contexte simple, factuel, court et précis, pour savoir de quoi on parle. Deux tribunes d’avis opposés, chacune rédigée par une personne compétente, légitime et engagée.
Ce qui pourrait paraître un média traditionnel ne l’est pas tout à fait : le lecteur – doté de la connaissance qu’il a du sujet traité – est invité, en amont de la lecture des tribunes à se positionner : pour ou contre… Il est par la suite – et après lecture des tribunes – à nouveau invité à se repositionner.
Cette approche ne permet certes pas à tous les internautes de participer (à l’instar des RS) mais de se forger une opinion plus éclairée.
RépondreSupprimerC’est là un premier moyen de lutte contre la cancel culture afin d’aborder des sujets sensibles. Il existe aussi une autre manière pour lutter contre la pratique de la cancel culture : ne pas la pratiquer soi-même.
https://www.contrepoints.org/2020/08/13/377952-la-cancel-culture-ou-comment-lyncher-sans-reflechir-sur-les-reseaux-sociaux
(...) Par exemple l’ex-joueur de tennis Yannick Noah a déclaré regretter le silence des sportifs blancs.
SupprimerC’est bien que les jeunes s’en occupent mais moi ce qui me gêne c’est que ce sont tous des métis ou des noirs. (...)
Tenir compte de ses propos est outrageant, l'intérieur des mains des personnes bronzées est blanc ! Çà alors !!
Elles sont toutes (7 milliards de personnes) qui ont la peau claire et, d'autres l'ont bronzée Çà alors ! Va doit (doit-on) partir en guerre contre les personnes qui osent se mettre au soleil ?
Il n'y a qu'UNE RACE celle des humains. Qu'un chien 'berger allemand' soit noir ou blanc il est de même race que les autres bergers allemands, et les épagneuls bretons sont une race différente comme les chihuahuas, caniches ou lévriers afghans.
Ce que le libéralisme n’est pas
RépondreSupprimerDéfinir le libéralisme n’est certainement pas chose aisée. Certains s’y essayent, sans être pour autant entendus. On peut aussi essayer d’engager le débat en combattant les idées reçues.
Par Johan Rivalland.
13 AOÛT 2020
Qu’est-ce que le libéralisme ? Voilà une question qui peut paraître simple, mais au sujet de laquelle le moins qu’on puisse dire est qu’il existe beaucoup d’idées préconçues. Pour ne pas dire totalement fausses.
Il n’y a sans doute pas plus haï ou diabolisé que ce vocable de « libéral », quotidiennement mué en « ultra-libéral » ou « néo-libéral » pour les besoins de la cause.
Vous affubler de ce qualificatif suffit généralement à vous discréditer et à vous rendre inaudible par avance. Pourtant, le libéralisme n’est pas ce que l’on veut bien faire croire en cherchant constamment à le caricaturer grossièrement.
Ni ce que beaucoup de gens finissent par croire, en raison des fausses idées qui ont été depuis si longtemps répandues à son sujet ou qui continuent à circuler allègrement pour en faire un ennemi suprême.
QU’EST CE QUE LE LIBÉRALISME ?
Il existe de nombreuses sources sur le sujet. Ouvrages, articles, vidéos, conférences, etc. (et même BD). Dont certaines que nous avons eu l’occasion de présenter sur ce site. Pour autant, pas facile de s’y retrouver, car parmi ces sources, beaucoup sont l’œuvre d’adversaires du libéralisme, qui en donnent une présentation souvent biaisée, pleine d’a priori, sans que leurs auteurs soient pour autant systématiquement mal intentionnés (ce qui existe, naturellement, aussi), mais parfois victimes d’une certaine ignorance ambiante sur le sujet.
Il existe des ouvrages de référence, comme le Libéralisme de Pascal Salin, par exemple, Les penseurs libéraux d’Alain Laurent, le Dictionnaire du libéralisme de Mathieu Laine, une Logique du libéralisme de Jacques de Guénin, pour ne citer que quelques exemples parmi tant d’autres d’ouvrages écrits par de véritables connaisseurs du sujet (dont certains que j’ai eu l’occasion de vous présenter).
Mais aussi des textes parfois plus simples et abordables, à l’instar de Le libéralisme raconté, pour que nos enfants vivent libres de Jean-Marc Paturle ou Faut-il avoir peur de la liberté ? Le libéralisme en 21 questions de Thierry Falissard.
On trouve également des articles de référence, immédiatement consultables, comme le Qu’est-ce que le libéralisme ? de Gérard Dréan ou d’autres encore sous le même titre. Certains s’évertuent à montrer, de manière simple et très concrète, ce que libéral veut dire, comme le propose Nathalie MP ou nous interrogent de la manière suivante : Savez-vous vraiment ce qu’est le libéralisme ?
Mais ils sont trop nombreux pour tous les citer. La fréquentation de ce site, entre autres, doit permettre de vous documenter abondamment sur le sujet.
L’OBSESSION ANTILIBÉRALE
Mais, comme je le relevais plus haut, quels que soient les efforts pour tenter d’apporter une présentation la plus juste possible de ce qu’est véritablement le libéralisme, difficile de se faire entendre face à L’obsession antilibérale française, pour reprendre le titre de l’ouvrage de Nicolas Lecaussin sur le sujet.
L’illibéralisme est tellement puissant que l’on en vient à se demander avec Raymond Boudon, et sachant le rôle que jouent les intellectuels en la matière, Pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme ?
Quant à la démocratie, ses rapports complexes avec la liberté n’en font pas un garant de la sauvegarde de celle-ci, comme nous le montrait Fareed Zakaria dans son remarquable L’avenir de la liberté : la démocratie illibérale aux États-Unis et dans le monde, en 2003.
RépondreSupprimerLes causes en tiennent certainement en grande partie à ce qu’Olivier Babeau nomme, dans un ouvrage récent que j’espère vous présenter prochainement, L’horreur politique. Là où la plupart des individus n’aspirent qu’à une chose : vivre Libres !!
CE QUE LE LIBÉRALISME N’EST PAS
Pour autant, il n’est pas inutile, bien au contraire il est même probablement essentiel, de tenter de combattre les idées reçues en essayant de Rétablir la vérité sur le libéralisme.
Entreprise loin d’être évidente, et je mesure, au fur et à mesure des quelques références que je viens de citer, l’ampleur de la tâche qui m’attend.
C’est pourquoi, aussi, je prendrai mon temps et ne construirai cette série que très lentement, petit à petit, en fonction du temps que je parviendrai à trouver, et de manière très modeste, sans prétendre parvenir à un résultat convaincant.
Mais, par vos commentaires et réactions, vous allez m’y aider, n’est-ce pas ? (que vous soyez un défenseur des idées libérales ou un détracteur de celles-ci). J’espère un débat riche, constructif, vif même peut-être ; mais qui puisse contribuer utilement à dissiper quelques malentendus.
LA LOI DE LA JUNGLE ?
Tour à tour présenté comme « sauvage », assimilé à la « loi de la jungle » ou à une sorte de pensée extrémiste qui aboutirait à ce que « les riches soient toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres », ou que sais-je encore, le libéralisme est loin de toutes ces caricatures ignobles ou de la défense sans fard d’un égoïsme au sens le moins noble qu’on entend lui prêter de manière facile et absurde.
Il n’est pas non plus une idéologie au service des entreprises du CAC 40 et du « Grand Capital », ni un principe élitiste, comme on peut le laisser suggérer ici ou là. J’en oublie sans doute mais, là encore, à la lecture de vos réactions (ou à la simple écoute des propos des politiques en campagne, par exemple), je devrais sans peine trouver matière à construire cette série.
Je le ferai toutefois non seulement en prenant mon temps, mais toujours de manière simple, à travers des articles probablement courts, les discussions que j’espère enclencher devant certainement faire le reste…
Article initialement publié le 4 avril 2017.
À lire : articles de la série « Ce que le libéralisme n’est pas » :
Ce que le libéralisme n’est pas
Pourquoi le libéralisme n’est pas une idéologie
Pourquoi le libéralisme n’est pas « sauvage »
Pourquoi le libéralisme n’est pas la défense du grand capital
Pourquoi le libéralisme n’est pas la marchandisation de la culture
Le libéralisme n’est ni responsable, ni coupable, de la « casse sociale »
Pourquoi il ne faut pas confondre libéralisme et matérialisme
Le libéralisme ne peut être réduit à une doctrine économique
Le libéralisme défend des individus, non des élites
Non, le libéralisme ne recherche pas l’intérêt général
Non, le libéralisme n’est pas un déterminisme
Pourquoi le libéralisme n’est ni le laisser-faire, ni le laisser-aller
Pourquoi le libéralisme n’est pas du tout ce que croit Michel Onfray
Pourquoi le libéralisme n’est pas bien vu d’une grande partie des Français
Pourquoi le cataclysme du Covid-19 n’a aucun rapport avec le libéralisme
Non, le libéralisme n’est pas mort avec la crise sanitaire
Néolibéralisme, le bouc émissaire bien commode
https://www.contrepoints.org/2020/08/13/286034-ce-que-le-liberalisme-nest-pas
Plus con que Johan Rivalland y a pas !
SupprimerLe libéralisme s'associe au bordel "Pourquoi pas rouler à gauche et tuer son voisin ?"
Ce n'est PAS la Démocratie (dont il évite de parler !).
La Démocratie c'est Par le Peuple Pour le Peuple.
Il n'y a qu'un SEUL PAYS AU MONDE !! en Démocratie !! La Suisse.
En Suisse, les suisses proposent LEURS lois personnelles et votent LEURS lois personnelles.
En dictatures (monarchies, républiques ou empires) ce sont des tuteurs ! qui votent LEURS propres lois et votent LEURS propres lois !!
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Où va donc la France avec son endettement indéfiniment croissant ?
RépondreSupprimerLa France ne pourra pas cesser d’augmenter chaque année sa dette si elle ne réduit pas ses dépenses de vieillesse et de santé.
Par Claude Sicard.
12 AOÛT 2020
La France a un endettement qui ne cesse de croître, et avec la crise du coronavirus les dépenses de l’État pour soutenir l’économie vont considérablement augmenter encore la dette extérieure du pays. En effet, en l’absence de réserves, l’État a dû s’endetter pour les financer.
Avec la pandémie qui a frappé la planète, l’année 2020 va être tout à fait exceptionnelle. Aussi, pour faire une analyse correcte de la situation économique du pays, nous nous en tiendrons aux chiffres de 2019, la dernière année normale.
Que nous apprennent-ils ? En 2019, la situation de la France était la suivante, en pourcentage du PIB :
– Prélèvements obligatoires
France : 48,4 %
Union européenne : 40,3 %
– Dépenses publiques
France : 56,4 % dont dépenses sociales 36,1 %
Union européenne : 46,7 % dont dépenses sociales 28,2 %
– Dette extérieure
France : 100,2
Union européenne 67,7
Ces chiffres montrent un excès de dépenses publiques s’élevant à 9,7 % du PIB, soit 235 milliards d’euros, et un excès de prélèvements obligatoires de 8,1 % du PIB, soit 196 milliards d’euros.
D’où la nécessité de recourir à l’endettement, d’autant qu’il faut chaque année faire face à des remboursements de dettes antérieures. En matière d’endettement, nous en étions à 100,2 % du PIB fin 2019, alors que la moyenne des pays de l’Union européenne se situait à 67,7 % seulement.
La dette publique du pays est donc particulièrement importante. Voyons comment elle a crû, depuis la période faste des Trente Glorieuses :
Dette en pourcentage du PIB
1980 : 20,0 %
1990 : 38,0 %
2000 : 60,0 %
2010 : 81,6 %
2019 : 100,1 %
Fin 2020, il s’agira de 120 % du PIB. L’accroissement a donc été très régulier, passant d’un peu plus de 30 milliards d’euros par an pour la période 1980-1990, à 50 milliards au cours de la décennie suivante, pour en arriver ces dernières années à une moyenne de 85,5 milliards par an.
Fin 2019 nous étions ainsi parvenus à une dette par habitant s’élevant à 36 222 euros.
Sur Wikipédia, pour l’année 2017, on trouve les statistiques suivantes, en dollars et en parité de pouvoir d’achat.
Endettement public par habitant
Japon : 102 503
Italie : 49 060
États-Unis : 46 645
France : 41 040
Dans ce classement, l’Allemagne vient en septième position et la Suisse en dixième position, avec respectivement 33 349 dollars/habitant, et 26 367 dollars, des endettements très inférieurs au nôtre.
Notre excès de dépenses publiques (État et collectivités locales) par rapport à la moyenne des pays de l’Union européenne se chiffre à 235 milliards d’euros, et s’analyse de la façon suivante :
Excès de dépenses sociales : 191 milliards
RépondreSupprimerExcès de dépenses publiques : 44 milliards
Ce sont essentiellement les dépenses sociales qui sont en cause. Elles sont les plus élevées de tous les pays de l’OCDE : 36,1 % du PIB, contre 20,1 % pour la moyenne OCDE ; 26,5 % en Grande- Bretagne et 29,8 % en Allemagne.
Économiser 80 milliards d’euros afin de ne plus augmenter la dette publique du pays chaque année, ce qui constitue un objectif minimum, ne peut se réaliser qu’en s’attaquant à nos dépenses sociales.
On pourrait par exemple diminuer l’excédent de dépenses publiques de dix milliards d’euros ; il resterait alors à réduire l’excès de dépenses sociales de 70 milliards, ce qui serait d’ailleurs loin de les ramener à leur niveau normal.
Cependant, 70 milliards d’économies à réaliser sur des dépenses sociales se montant actuellement à 873,6 milliards d’euros par an, n’est pratiquement pas possible pour les pouvoirs publics car il faudrait fortement rogner sur les dépenses de vieillesse et de santé.
Nos dépenses sociales se décomposent de la façon suivante
Vieillesse : 45,0 %
Santé : 35,8
Famille : 7,6 %
Emploi : 6,0 %
Logement : 2,6 %
Pauvreté : 3,0 %
On voit toute la place qu’occupent les postes vieillesse et santé, qui seraient les deux les plus affectés.
La conclusion de cette brève analyse s’impose d’elle-même : la France ne pourra pas cesser d’augmenter chaque année sa dette si elle ne réduit pas ses dépenses de vieillesse et de santé, des postes auxquels il parait électoralement impossible de toucher pour un quelconque gouvernement.
En conséquence, il est plus que probable que l’endettement du pays va continuer à croître inexorablement d’année en année.
Il reste aux économistes à nous dire si cela va pouvoir continuer ainsi indéfiniment, quelle est la limite possible ?
Certains tireront argument du fait que le Japon en est à un taux bien plus élevé que le nôtre, et ne manqueront pas de nous rassurer en nous faisant observer que le 2 juillet dernier notre pays a emprunté sur 10 ans à un taux négatif de -0,114 %.
Un certain nombre de pays se situent à des taux d’endettement supérieurs au nôtre, mais nous constatons que nous ne sommes pas en très bonne compagnie :
Portugal : 125,6 %
Italie : 131,4 %
Liban : 151,0 %
Grèce : 181,9 %
Japon : 236,4 %
Le cas du Japon est particulier car la dette est détenue par les Japonais eux-mêmes ; c’est un État qui dispose de sa propre banque centrale et sa monnaie. De plus, sa balance commerciale est généralement excédentaire. C’est un pays très fortement innovateur, par exemple le numéro un mondial dans le domaine de la robotique industrielle.
La France a le privilège d’appartenir à la zone euro, ce qui la met à l’abri de biens des difficultés au plan monétaire. Le fait que notre président ait pu obtenir que l’emprunt à contracter pour la relance économique suite à la crise du coronavirus soit lancé par l’Europe constitue un élément rassurant pour l’avenir proche.
Si tel n’était pas le cas, nous risquerions de nous acheminer sur la voie du Liban ou de l’ Argentine.
RépondreSupprimerIl faudra bien un jour que la dette cesse d’augmenter. Si les dépenses ne sont pas réduites, cela ne pourra se faire qu’avec une économie redevenue extraordinairement prospère.
Malheureusement, avec la montée en puissance de la Chine dans le monde et la nécessité de tenir maintenant compte des dégâts causés inévitablement à la planète par les économies modernes, l’espoir que notre économie retrouve des taux de croissance élevés est extrêmement réduit.
Nous nous acheminons donc inéluctablement vers des temps où nos dépenses sociales devront être très sérieusement réduites. Cela devrait nous inciter à faire dès à présent une chasse systématique à tous les gaspillages en matière de dépenses de santé et de vieillesse, et à prendre conscience de nos limites en matière d’accueil de nouveaux arrivants en provenance des pays du Sud.
https://www.contrepoints.org/2020/08/12/377900-ou-va-donc-la-france-avec-son-endettement-indefiniment-croissant
Dès lors que l'or (Étalon) ne représente plus AUCUNE monnaie monnaie du monde, les 'crédits' s'effectuent par la planche-à-billets ou (dernièrement) par ordinateurs.
Supprimer"Vous voulez combien ?" "1 milliard ? 1000 milliards ? Ok !"
100000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 $ ou € !
Mais, mais vous ne devez pas rembourser votre 'dette' par ordinateurs ! Mais uniquement en billets de mille !" HAHAHAHAHA !
IL N'Y A PAS DE DETTE ! Il n'y a que des dictateurs qui prêtent du vent !
«L’expérience scientifique la plus grandiose de l’humanité»: interview du directeur du centre russe du projet ITER
RépondreSupprimer12:10 13.08.2020
Par Daria Petliaeva
À quelques kilomètres de Moscou, deux bâtiments dans la petite ville de Troïtsk cachent un vrai «oasis technologique», le laboratoire russe du projet international ITER dont l’assemblage vient d’être inauguré en France à Cadarache. C’est ici que le directeur du centre du projet ITER en Russie a donné une interview à Sputnik.
«Ici, on a construit l’un des meilleurs laboratoires au monde. C’est ma grande fierté», avoue Anatoli Krasilnikov, directeur du centre russe du projet ITER, un réacteur expérimental de fusion nucléaire construit dans le sud de la France. Travaillant sur le projet depuis les années 80, ce chercheur pionnier du projet a révélé des détails de la création d’«un Soleil sur Terre» et a expliqué à Sputnik pourquoi le plus grand chantier technologique du monde se trouve dans l'Hexagone.
La concurrence était dure mais la France l’a emporté
Aujourd’hui, c’est en France que ce «défi technologique» est construit. Pourtant, initialement, les pays membres ont dû choisir entre plusieurs candidats. «Au début, il y avait cinq options, cinq chantiers: Cadarache en Europe, un autre chantier européen près de Barcelone, Sosnovy Bor en Russie, un autre chantier près de Toronto au Canada et encore un sur l'île de Honshu au Japon», a-t-il rappelé. Le pays hôte étant dans obligation d’assurer non pas 9% des financements, mais 45%, la Russie a dû retirer sa proposition, tout comme le Canada.
«Ensuite, il y avait une lutte féroce entre deux chantiers européens: espagnol et français. Au bout du compte, l’UE a accepté la proposition française en retirant celle de Barcelone». Puis, c’était au tour des chantiers français et japonais de s’engager dans un «combat final».
«C’est la voix de la Russie qui a fait pencher la balance en faveur de la France: quatre voix contre trois en faveur de Cadarache. Le Président Poutine a pris personnellement cette décision. Et les Français s’en souviennent !», a raconté Anatoly Krasilnikov en souriant.
Un projet dispendieux mais rentable pour la France
Si une telle compétition a eu lieu pour devenir l’hôte d’ITER, c’est parce que, malgré des dépenses colossales, ce statut prestigieux rapporte gros. Selon M.Krasilnikov, ITER est une vraie mine d’or pour certaines entreprises françaises: la garde, la livraison des produits essentiels, l'approvisionnement en nourriture sans mentionner la construction des routes adaptées menant du port de Marseille, ou arrivent de nombreux composants d’ITER des quatre coins du monde, à Cadarache, dans les Bouches-du-Rhône. Tous ces services sont fournis par les entreprises locales.
Plus largement, comme tout cela est construit sur le territoire français, pour obtenir un contrat il faut remplir toutes les exigences françaises liées aux énergies nucléaire et thermonucléaire. Dans cette optique, explique M.Krasilnikov, pour les participants non-français et surtout non-européens, la situation se complique: certaines entreprises hors Europe ne sont pas forcément familiarisées avec ces normes, et les installateurs russes, par exemple, doivent d’abord se procurer un visa de travail, un processus qui prend du temps. «Sur ce plan, l’UE gagne beaucoup».
ITER: un projet inégalé à bien des égards
RépondreSupprimer«ITER est l’expérience scientifique la plus grandiose de l'humanité, et ce, à bien des égards», raconte M.Krasilnikov. D’après lui, ITER est plus complexe que le Grand collisionneur de hadrons, le plus grand dispositif expérimental existant dans le monde. Jamais un projet technologique n’a réuni autant d’idées, autant d’innovations, autant de chercheurs - ni la Station spatiale internationale (ISS), ni Soyouz-Apollo, précise-t-il.
C’est aussi un projet immense au niveau des participants. Avec sept «partenaires» - la Russie, la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, les États-Unis et l’UE- et 35 pays, ITER réunit plus de la moitié de l’humanité et plus de 85% du PIB mondial. Aujourd’hui, la participation au «club ITER» est une sorte de marque de fabrique pour les pays technologiquement avancés. «Si avant les pays du monde entier étaient classés en premier, deuxième et tiers monde, aujourd’hui on les sépare en ceux participant au projet ITER et ceux qui n’y prennent pas part», commente le chercheur.
«C’est la première fois que l’humanité va tenir entre ses mains le plasma, l’un des quatre états de la matière dans la nature, conservé par ses propres réactions de fusion.»
Une source d’énergie propre et inépuisable
Une fois mis en exploitation, ITER peut être considéré comme une vraie révolution en matière de source d’énergie illimitée.
«ITER est une source d’énergie inépuisable. Alors qu’un jour on sera à court de charbon, de gaz et de pétrole, on ne manquera jamais de ressources pour l’énergie thermonucléaire, ses carburants étant le deutérium et le tritium, toujours en abondance», détaille M.Krasilnikov.
Selon les initiateurs du projet, ITER sera aussi une source d’énergie propre et écologique dans le sens où il n'émettra pas de gaz carbonique ni produira de déchets radioactifs. Qui plus est, M.Krasilnikov assure qu’il n’y a «aucune possibilité d’explosion». «Le plus grand incident qui puisse se produire dans un réacteur à fusion est qu’il s'éteigne plus tôt que prévu», clarifie-t-il.
Une collaboration internationale hors normes
Pour le chercheur, une large équipe internationale est l’une des caractéristiques clés du projet et, probablement, son principal avantage.
«Chaque partenaire a apporté sa pierre à l’édifice. C’est pourquoi, aujourd’hui, on a une union des meilleures idées et élaborations technologiques de l’humanité. Elles sont toutes réunies dans le cadre d’ITER», avoue-t-il.
«On aurait pu se cotiser financièrement pour externaliser des tâches aux groupes industriels qui peuvent produire telle ou telle composante le plus vite possible, comme c’est le cas dans d’autres projets. Mais non. ITER est organisé différemment, on a décidé de payer en nature. Par exemple, la Russie ne donne pas d’argent, mais 25 systèmes qu’elle produit», a-t-il poursuivi.
Et d’ajouter que bien qu’une telle logique organisationnelle ne soit pas toujours efficace économiquement, c’est bien elle qui permet aux partenaires d'acquérir l'expérience nécessaire pour ensuite être en mesure de construire toutes les composantes du futur réacteur à énergie illimitée tout seul, par leurs propres moyens.
Qui plus est, ITER est un partenariat qui dépasse la dimension politique. Un fait qui atteste de la priorité du projet est que les sanctions économiques imposées par certains partenaires contre la Russie ne concernaient pas ITER.
RépondreSupprimer«Les sanctions ont été imposées partout sauf à ITER. Disons, si on est confronté à une sorte de situation ou on n’arrive pas à se procurer quoi que ce soit, je m'adresse directement au directeur général, Bernard Bigot. Il téléphone ensuite à Bruxelles d'où on ordonne de ne pas appliquer des sanctions dans ce cas. Il en va de même pour nos collègues américains, car avec ITER, il s'agit de sanctions contre soi-même».
Au sein d’ITER, les décisions sont prises par le Conseil d’ITER qui se réunit deux fois par an. Lors de la prise de décision, nombreux sont les facteurs à prendre en compte: différentes situations économiques, différentes mentalités et style de faire. «Des différends, il y en a. Mais les parties trouvent toujours un accord. S'il y a un membre qui est contre telle ou telle initiative, les six autres essayent toujours de convaincre ce pays pour que la décision se prenne à sept», explique-t-il.
Une vingtaine de milliards d’euros et de nombreuses épreuves
Bien évidemment, un tel projet demande beaucoup de financements. Aujourd’hui, le coût d’ITER avoisine 20 milliards d’euros, une somme quatre fois plus importante que celle prévue initialement. Et la crise économique de 2008 n’est pas la seule responsable. Comme le détaille le chercheur, il y a eu un autre événement qui a gravement affecté la réalisation du projet, à savoir l’accident nucléaire de Fukushima après lequel plusieurs pays ont mis leur énergie nucléaire et de fusion à l'arrêt, alors que d’autres ont durci leurs exigences en la matière.
«Un durcissement des exigences implique toujours un surcoût. C’est après Fukushima que le projet a été reporté de cinq ans pour la première fois.»
D’autres facteurs extérieurs jouent également un rôle et la crise sanitaire que la planète traverse en ce moment est l’un d’entre eux. Tout de même, selon M.Krasilnikov, ITER a su réussir «l'épreuve de la pandémie».
«Le fait même que, malgré la pandémie, on ait inauguré le début de l’assemblage du réacteur le 28 juillet, dans les délais prévus, en dit long». Il précise que même le pic de l'épidémie en France n’a pas suspendu la construction. Certes, le nombre d’ouvriers sur le chantier, qui travaillaient en respectant toutes les mesures de sécurité, a été réduit de 2.000 à 600, mais la France n’a jamais arrêté le processus.
Lors de la pandémie, la Russie a envoyé sept poids lourds d'équipements, raconte-t-il. Bien qu’à ce moment-là les frontières en Europe aient été fermées, Bruxelles a laissé passer tous les frets depuis Saint-Pétersbourg.
«La construction d’ITER lors de la pandémie a montré que quand les pays ont un objectif commun, ils sont en mesure de résoudre rapidement des problèmes difficiles.»
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202008131044248336-lexperience-scientifique-la-plus-grandiose-de-lhumanite-interview-du-directeur-du-centre-russe-du/
Le site de 1 625 hectares (dont 867 clôturés) se trouve au confluent du Verdon et de la Durance, sur la commune de Saint-Paul-lès-Durance dans les Bouches-du-Rhône, à une quarantaine de kilomètres au nord d'Aix-en-Provence, aux confins de trois autres départements (Alpes-de-Haute-Provence, Var et Vaucluse).
Supprimer(...) «Un durcissement des exigences implique toujours un surcoût. C’est après Fukushima que le projet a été reporté de cinq ans pour la première fois.» (...)
Après l'ESCROQUERIE de Fukushima (11 Mars 2011) où un tremblement de terre dans la Pacifique (magn. 9) a brisé les tuyaux d'approvisionnement des réacteurs en eaux !! (les tuyaux serpentaient à-même le sol !! sans être montés sur vérins !!), les centrales nucléaires (toutes du même modèle ?) ont été arrêtées pour 'travaux' ! (moins de 1000 € de tuyaux !).
Écoles publiques 2020-2021: le système d'endoctrinement accéléré et de destruction de la santé de contrôle des enfants en raison d'un «virus»
RépondreSupprimerPar Gary D. Barnett
13 août 2020
"Les enfants apprennent ce qu'ils vivent. Mettez les enfants dans une classe et ils vivront leur vie dans une cage invisible, isolés de leur chance à la communauté; interrompre les enfants avec des cloches et des cornes tout le temps et ils apprendront que rien n'est important ou ne vaut la peine d'être terminé; ridiculisez-les et ils se retireront de l'association humaine; honte-leur et ils trouveront cent façons de se venger. Les habitudes enseignées dans les organisations à grande échelle sont mortelles.
- John Taylor Gatto (2017). «Dumbing Us Down: The Hidden Curriculum of Compulsory Schooling», p.53, New Society Publishers
Et donc la phase de scolarisation des coronavirus commence, non pas comme annoncé pour aider les enfants et les protéger, mais pour les mouler dans l'idéologie du transhumanisme qui les apprendra à penser et à agir comme s'ils étaient programmés. C'est la nouvelle scolarité qui a été créée exprès pour faire avancer la conspiration appelée Covid-19. Que ce soi-disant virus existe réellement n'a pas d'importance, car il peut être utilisé non seulement pour concevoir et affaiblir l'esprit des jeunes et des innocents, mais peut en même temps modifier les générations futures afin qu'elles ne puissent pas se protéger naturellement des virus biologiques et viraux. et infection et maladie bactériennes. C’est l’agenda actuel du système scolaire «public», et s’il est autorisé à aller de l’avant, il contribuera à construire une société de drones totalement dépendants.
Outre ces effets horribles et d'autres sur les enfants du système scolaire, ce nouveau programme d'endoctrinement sera utilisé pour contrôler également les parents et le reste de la famille, ainsi que ceux qui peuvent entrer en contact avec eux. Pour les besoins ici, j'utilise le plan 2020-2021 proposé par le système scolaire de ma ville natale.
Si un test Covid positif apparaît à l'école et que cela peut arriver à tout moment qu'un élève est testé avec un test PCR défectueux et sans valeur, l'école peut être fermée pendant 48 heures et les enfants renvoyés à la maison. Tous ceux qui ont eu un contact étroit seront immédiatement mis en quarantaine pendant 14 jours et, bien sûr, lorsqu'ils sont renvoyés chez eux, tous ceux qui se trouvent à la maison seront immédiatement considérés comme des contacts étroits et seront également mis en quarantaine. À tout le moins, si un élève obtient un résultat positif, la classe entière devra être isolée, et la (fausse) logique dicte que toutes ces familles seront également isolées. De plus, tout étudiant dont la température est de 100,4°F (38°C) ou plus sera également isolé et renvoyé chez lui.
Le risque de ces politiques peut être considérable et pourrait affecter de très nombreuses personnes si un seul enfant à l'école est testé positif pour un virus présumé qui n'a toujours jamais été isolé, identifié et donc prouvé son existence. Outre l'enfant et sa famille, tous les autres qui entrent en contact avec l'un d'entre eux, que ce soit avant ou après une lecture de test positive, seront pris dans le réseau de tromperie du coronvirus et pourraient être contraints à la quarantaine et à une surveillance obligatoire.
Selon la phase revendiquée par le district scolaire en question, les protocoles seront très invasifs, seront basés sur l'isolement, comprendront des solutions de lavage constant et de désinfection à base de produits chimiques, et même une éducation à l'hygiène des élèves créée par le gouvernement, qui est tout sauf saine. Le lavage et la «désinfection» avant chaque entrée et sortie d’une salle de classe seront également obligatoires. Des solutions d'eau de Javel seront utilisées pour désinfecter constamment tout au long de la journée, et tous les élèves seront obligés de «désinfecter» chaque fois qu'ils quittent une salle de classe. La distance sera obligatoire et constante. Les contrôles de température auront lieu à l'arrivée et tout au long de la journée lorsque «nécessaire». Tout mouvement d'élèves à l'intérieur ou à l'extérieur de l'école sera administré par des «spécialistes du mouvement», si ce non-sens est même crédible ?
RépondreSupprimerLes masques seront exigés dans les salles de classe pour les élèves de la 7e à la 12e année, et fortement recommandés pour la maternelle à la 6e année. suivre toutes les directives nationales et locales. Des aires de jeux seront attribuées limitées à une classe particulière, entièrement séparées de tous les autres enfants.
Gardez à l’esprit que ces exigences concernent le système scolaire «public» de ma petite ville du Montana. Certains domaines peuvent ne pas être aussi stricts, mais la plupart seront probablement encore pires, en particulier dans les grandes villes et dans les États qui ont des règles plus draconiennes. Il est essentiel pour tous les parents attentionnés de trouver et d'étudier les directives de leur école ou de leur district pour cette année scolaire à venir, car quel que soit le lieu, les mesures mises en œuvre sont tout droit sorties du manuel communiste.
De nombreux problèmes devraient être une préoccupation majeure pour les parents qui envoient leurs enfants à l'école, mais deux domaines se démarquent.
Premièrement, il y a non seulement un grand risque, mais aussi une certitude plus probable, que les dommages psychologiques causés aux enfants placés dans cet environnement soient dévastateurs. L'isolement, la régulation totale, les contrôles de température constants, la distanciation, pas de rassemblement, un jeu très restreint, et dans l'ensemble une atmosphère de prison, laisseront ces enfants marqués à vie. Ce ne sera guère différent des écoles pour jeunes d'Adolf Hitler.
Deuxièmement, les ramifications sur la santé sont pour le moins monstrueuses et peut-être mortelles. Un lavage constant des mains, un `` assainissement '' constant avec des `` désinfectants '' à base de produits chimiques, peu ou pas de contact étroit avec d'autres enfants, un environnement stérile et moins de soleil et de jeu conduiront à ce qui pourrait être considéré comme une agression contre le système immunitaire de tous les enfants à l'école. Leur système immunitaire naturel est encore au stade de développement, et avec ce comportement très artificiel, ils seront beaucoup plus sensibles à la maladie et à la maladie, ce que je pense être souhaité par l'État. En outre, le port de masque à long terme volera de l'oxygène vital, ce qui entraînera des taux très élevés de Co2 pendant de longues périodes, car ils respirent à nouveau l'air contaminé et appauvri en oxygène.
Je me rends compte que de nombreux parents ignorent les questions médicales, psychologiques et autres problèmes de santé, et que beaucoup doivent travailler pour s'en sortir, mais cela vaut-il le risque pour vos enfants de permettre à un tel mal indu de leur arriver dans cet atroce public? cadre scolaire ? La destruction de l’esprit et du corps de vos enfants en vaut-elle la peine ?
RépondreSupprimerTout cela est dû à l’utilisation d’un «virus» frauduleux pour effectuer une réinitialisation globale, et vos enfants ne sont pas la préoccupation des puissantes élites revendiquées qui contrôlent totalement cette conspiration en cours. Protégez-vous et vos enfants, et éloignez-vous de la folie et de la folie appelées «l’éducation publique».
"La vérité est que les écoles n'enseignent vraiment rien, sauf comment obéir aux ordres."
- John Taylor Gatto, Thomas Moore (2013). «Dumbing Us Down: The Hidden Curriculum of Compulsory Schooling», p.30, New Society Publishers
https://www.lewrockwell.com/2020/08/gary-d-barnett/2020-2021-public-schools-the-accelerated-indoctrination-and-health-destroying-system-of-child-control-due-to-a-virus/
Seul le Congrès peut dépenser des fonds fédéraux
RépondreSupprimerJudge Andrew P. Napolitano.
le 13 août 2020
"Aucun argent ne peut être tiré du Trésor, sauf en raison des crédits ouverts par la loi." - Constitution des États-Unis, article I, section 9
Le Congrès et la Maison Blanche sont en désaccord depuis des semaines sur la prochaine phase de l'aide fédérale à ceux qui souffrent financièrement et qui ont perdu leur emploi en raison des ordres de verrouillage mandatés par le gouverneur en réponse à la pandémie COVID-19. Au dernier décompte, plus de 30 millions d'Américains qui avaient un emploi à temps plein il y a un an sont aujourd'hui au chômage.
Tous les États ont des indemnités de chômage pour lesquelles les employés et les employeurs versent des cotisations régulières. Les versements d'indemnités sont calculés en pourcentage du revenu gagné l'année précédant la perte d'emploi. De toute évidence, ce nombre est différent pour tout le monde et il varie d'un État à l'autre.
Embarrassé d'avoir été pris au dépourvu dans l'échec du leadership sur la pandémie COVID-19, le gouvernement fédéral - conformément aux crédits prévus par la loi - a emprunté 3 billions de dollars en avril, mai et juin de cette année et en a expédié la quasi-totalité. aux petites entreprises et aux particuliers. Il a versé 600 dollars par semaine d'indemnités de chômage aux personnes sans emploi, quels que soient leurs revenus de 2019 et en plus des fonds publics que ces personnes recevaient.
C'est la pire façon de sortir de cette récession politique. Emprunter et donner de l'argent ne fera que reporter le jour du calcul. Le gouvernement fédéral devrait plutôt réduire considérablement les impôts et les dépenses, et accorder des crédits d'impôt aux entreprises pour chaque personne embauchée. Les États, à leur tour, devraient permettre à ceux qui souhaitent exploiter leur entreprise de le faire, leurs clients et employés assumant le risque de favoritisme ou d'emploi.
Mais ne retenez pas votre souffle pour que ces solutions du marché libre se concrétisent. Cela signifierait une perte de contrôle pour le gouvernement.
Peu de temps avant la fin des paiements hebdomadaires de 600 dollars il y a deux semaines, le Congrès a commencé à négocier avec la Maison Blanche pour la poursuite des paiements. Les démocrates de la Chambre veulent emprunter et donner 3 billions de dollars supplémentaires, dont une grande partie pour renflouer les villes et les États durement touchés par la perte de recettes fiscales. La Maison Blanche veut emprunter et donner 1 billion de dollars, mais uniquement en paiements directs aux entreprises et aux particuliers.
Lorsqu'il est devenu évident qu'un compromis ne pouvait être atteint et que le Congrès ne voterait pas pour étendre l'indemnité fédérale de chômage aux particuliers, le président Donald Trump a ordonné au Trésor de payer à tous les chômeurs 300 dollars par semaine, à condition que les États leur paient 100 dollars par semaine, en en plus de leur indemnité de chômage publique.
Comment le président peut-il dépenser de l'argent qui n'a pas été approprié par la loi ?
Voici la trame de fond.
RépondreSupprimerLa Constitution défend les structures de gouvernement bien acceptées connues sous le nom de séparation des pouvoirs et de fédéralisme.
En vertu de la séparation des pouvoirs, le Congrès rédige les lois, le président les applique et le pouvoir judiciaire décide de ce que signifient les lois et si elles sont constitutionnelles. Étant donné que les fonds fédéraux ne peuvent être dépensés que par voie législative, et puisque seul le Congrès rédige des lois fédérales, il est le seul à pouvoir adopter une législation qui dépense les fonds fédéraux.
J'utilise l'expression «argent fédéral» plutôt que «fonds fédéraux» ou «argent des contribuables» parce que le gouvernement fédéral est en faillite. Elle doit 26,5 billions de dollars à ses créanciers. Donc, quel que soit l'argent que le Congrès donne, il doit d'abord emprunter.
Mais que le Congrès donne l'argent des contribuables, achète des cuirassés ou emprunte de l'argent, il doit le faire par voie législative. Nous le savons parce que la séparation des pouvoirs interdit au président ou aux tribunaux de faire le travail du Congrès. Nous le savons également parce que la Constitution stipule expressément à l’article I, section 9, qu’aucun argent ne sera dépensé sauf lorsque la loi l’approprie.
En d'autres termes, le Trésor ne peut légalement emprunter ou dépenser un sou à moins qu'il n'ait été expressément autorisé à le faire par la loi - c'est-à-dire par la législation adoptée par le Congrès. Ce n'est ni un roman ni une observation politique. C'est la loi constitutionnelle 101.
Ainsi, lorsque le président - quels que soient ses objectifs - tente d'exercer un pouvoir que la Constitution a donné exclusivement au Congrès, il est du devoir des tribunaux de l'arrêter.
Il est également du devoir des tribunaux d'interdire au président d'appliquer toute loi ou de prendre toute mesure qui viole le principe du fédéralisme. Ce principe impose la souveraineté et l'indépendance des États dans les domaines de gouvernance réservés aux États. Le fédéralisme est également mandaté par la clause de garantie de la Constitution.
Selon la Cour suprême, cette clause signifie que les agents de l’État décident comment utiliser les actifs de l’État et dépenser les fonds de l’État. En d'autres termes, ni le président ni le Congrès ne peuvent dire aux États qu'ils doivent dépenser 100 dollars par semaine pour les chômeurs dans leurs États.
Dans la mesure où le décret exécutif de Trump a la contribution de l'État de 100 dollars par semaine et par personne comme déclencheur pour que les individus reçoivent les 300 dollars empruntés par le gouvernement fédéral par semaine, le décret exécutif est non seulement doublement inconstitutionnel, il est sans fonction en tant qu'instrument d'aide. C'est plutôt un instrument de politique uniquement.
Il n'y a pas si longtemps, un président américain a demandé au Congrès de modifier les lois sur l'immigration. Lorsqu'il a refusé de faire ce que lui avait demandé ce président, il s'est vanté de pouvoir gouverner plus efficacement que le Congrès en utilisant son téléphone et son stylo. Il a ensuite signé 24 décrets exécutifs censés accomplir ce qu'il avait demandé au Congrès. L'un des candidats en lice pour lui succéder a fustigé ce comportement présidentiel inconstitutionnel et a dénoncé ce président.
Le président était Barack Obama et le candidat était Donald Trump. À quel point le monde doit être différent de l'intérieur du 1600 Pennsylvania Ave. quand on regarde vers l'extérieur que de l'extérieur. Pourtant, la Constitution reste la même. C'est la loi suprême du pays. Et, en tant que tel, tout comportement du gouvernement n'est légal que lorsqu'il lui est subordonné, quoi qu'en dise un président.
RépondreSupprimerhttp://www.judgenap.com/post/only-congress-can-spend-federal-monies
RépondreSupprimerCôte d’Ivoire: Renvoi d’ascenseur présidentiel en faveur de Gbagbo ?
13:41 13.08.2020
Par Roland Klohi
À peine guérie du Covid-19, Simone Gbagbo est de nouveau active sur la scène politique. L'ex-Première dame ivoirienne a plaidé pour une loi d’amnistie qui permettrait à son époux Laurent Gbagbo, s’il le souhaite, de se présenter à la présidentielle de novembre, tout en s’insurgeant contre la candidature du chef de l’État sortant Alassane Ouattara.
«Je voudrais appeler le chef de l’État Alassane Ouattara à prendre une loi d’amnistie pour rendre Laurent Gbagbo éligible. Qu'il se présente à l’élection présidentielle ou pas: qu’il soit éligible», a formulé Simone Gbagbo lors d’un point de presse le 12 août dernier à son domicile à Abidjan.
L’amnistie que souhaite Simone Gbagbo pour son époux est la même que celle dont elle avait bénéficié le 6 août 2018. En effet, alors sous le coup d’une condamnation, depuis 2016, à vingt ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’État, l’ancienne Première dame (ainsi que 800 autres partisans de Laurent Gbagbo), avait été amnistiée par le Président Alassane Ouattara à l'occasion de la fête d'indépendance.
Si Laurent Gbagbo est en passe d’être définitivement acquitté par la Cour pénale internationale, il demeure aux prises avec la justice de son pays qui l’a condamné en 2018 à 20 ans de prison pour l’attaque de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise postélectorale de 2010-2011.
Et c’est justement cette condamnation, assortie d’une privation de droits civils et politiques, qui justifie, selon le président de la Commission électorale indépendante (CEI, la structure chargée des élections) Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, son retrait de la liste électorale et, de facto, son inéligibilité.
Un renvoi d’ascenseur
Alassane Ouattara qui prendrait une loi d’amnistie en faveur de Laurent Gbagbo, ce serait un «juste retour des choses», aux yeux de Simone Gbagbo.
«Lors de la présidentielle de 2010, Alassane Ouattara n’était pas éligible. Laurent Gbagbo aurait pu s’opposer à sa candidature mais "pour sauver la paix et l’unité de la nation", et par considération pour les citoyens qui soutenaient Alassane Ouattara, il est passé outre et a pris une ordonnance spéciale le rendant éligible pour la circonstance», a-t-elle souligné.
L’ancienne Première dame –par ailleurs deuxième vice-présidente de l’aile du Front populaire ivoirien (FPI, parti fondé dans les années 1980 par son époux) restée fidèle à Laurent Gbagbo à la suite des dissensions internes survenues après la crise postélectorale– estime qu’Alassane Ouattara devrait adopter la posture de son prédécesseur plutôt que de s’engager dans une voie qui «assombrit de plus en plus l’avenir de la Côte d’Ivoire, ce qui ne manque pas d’angoisser les Ivoiriens».
L'accent mis sur la réconciliation nationale
RépondreSupprimerPour consolider la paix et faciliter le processus de réconciliation nationale, Simone Gbagbo a aussi plaidé pour la libération de tous les prisonniers militaires et civils de la crise postélectorale, ainsi que le retour des exilés.
Interrogé par Sputnik, Khaza Kakry, chargé de communication au sein du bureau de la coordination du FPI en exil, évalue à environ 10.000 le nombre de partisans de Laurent Gbagbo actuellement exilés dans la sous-région ouest-africaine, principalement au Ghana.
En outre, Simone Gbagbo juge essentiel pour la réconciliation que soient réinscrits sur la liste électorale, en plus de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé (ancien ministre de la Jeunesse de Gbagbo) et Guillaume Soro (ancien président de l’Assemblée nationale et ex-chef de la rébellion armée de 2002).
La réconciliation nationale, thématique récurrente à l’approche de la présidentielle de novembre, est différemment appréciée par les dirigeants politiques. Si, du côté de l’opposition, on présente le processus comme étant loin d’être abouti, au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel), on l’estime volontiers «effectif».
«Quand on considère la situation qu’on a vécue avec la crise postélectorale de 2010-20011 où des Ivoiriens se sont entretués et le vivre-ensemble que nous constatons aujourd’hui, peut-on dire que les Ivoiriens ne sont pas reconciliés ? La réconciliation est effective en Côte d’Ivoire», a déclaré au micro de Sputnik Joël Nguessan, cadre du RHDP.
L’appel au dialogue entre animateurs et acteurs de la vie politique pour une «présidentielle apaisée», lancé en juin par Laurent Gbgabo depuis Bruxelles où il réside, avait d’ailleurs suscité peu de réactions de la part du parti au pouvoir.
L’éligibilité d’Alassane Ouattara
Pour Simone Gbagbo, il ne fait aucun doute que la candidature d’Alassane Ouattara pour un troisième mandat présidentiel n’est pas «recevable car anticonstitutionnelle».
«Nous le savons tous, cette candidature viole la Constitution, au moins dans son esprit, telle que formulée par les auteurs même du texte», a-t-elle déclaré.
Simone Gbagbo en veut notamment pour preuve le fait que plusieurs proches collaborateurs d’Alassane Ouattara (dont le ministre Cissé Bacongo qui était membre du comité des experts commis à la rédaction de la Constitution) se sont évertués, au moment de la révision du texte en 2016, tant à l’Assemblée nationale que sur des plateaux télé, à expliquer qu’il lui était impossible de briguer un troisième mandat.
L'ancienne Première dame craint que la candidature du Président sortant qui, déjà, a occasionné une vague de protestations dans certaines villes de la Côte d’Ivoire, ne vienne «fragiliser» la paix actuelle.
https://fr.sputniknews.com/afrique/202008131044248407-cote-divoire-renvoi-dascenseur-presidentiel-en-faveur-de-gbagbo/
Le président Laurent Gbagbo (qui est toujours président officiel de la Côte d'Ivoire) comme Nicolas Maduro au Venezuela alors qu'une pute l'aurait remplacé à la présidence !!), peut revenir chez lui et assurer aux ivoiriens leur ibvoirité face à l'immigré parachuté au Plateau d'Abidjan !
SupprimerPeak Idiocy: L'agence gouvernementale du Wisconsin impose l'utilisation du masque facial pour les réunions de zoom virtuel
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu, 13/08/2020 - 04:25
Malgré le déluge de données qui continue à arriver indiquant que le coronavirus n'est peut-être pas la condamnation à mort que les médias grand public ont prétendue être, la forte réaction excessive de ceux qui ne peuvent s'empêcher d'avoir peur à moitié à cause du virus. continue sans relâche.
Le dernier exemple nous vient du ministère des Ressources naturelles du Wisconsin, qui a dit à ses employés qu’à compter du 1er août, ils devraient porter un masque - même pour les téléconférences.
Preston Cole du DNR a déclaré dans un e-mail aux employés: «Portez également votre masque, même si vous êtes à la maison, pour participer à une réunion virtuelle qui consiste à être vu - comme sur Zoom ou une autre plate-forme de vidéoconférence - par personnel non-MRN. Donnez l'exemple de la sécurité qui vous montre en tant qu'employé de la fonction publique du MRN soucieux de la sécurité et de la santé des autres. »
Le gouverneur Tony Evers avait mis en place une ordonnance de masques à compter du 1er août selon laquelle les masques obligatoires doivent être portés chaque fois qu'une personne se trouve dans un espace clos autre qu'une résidence privée.
La porte-parole du DNR, Megan Sheridan, a déclaré au Kansas City Star: «En portant un masque lors d'une visioconférence avec le grand public, nous rappelons visuellement aux gens que le masquage est un élément important de la navigation dans le secteur des ressources naturelles en cette période tumultueuse.
Même le CDC ne recommande pas de porter un masque facial lors de la distanciation sociale à la maison dans la plupart des conditions.
Sheridan a conclu, justifiant la politique idiote: "Nous demandons au personnel de porter des masques lors d'appels externes, c'est que, prise hors de son contexte, une capture d'écran d'un membre du personnel ou d'un haut fonctionnaire du département, si elle n'est pas correctement attribuée, pourrait être mal interprétée pour suggérer que les employés de l'État ne suivent pas correctement la directive du gouverneur. "
Alors, de quoi le DNR a-t-il le plus peur: le virus, ou se faire attraper ne signifiant pas la vertu au bon moment ?
https://www.zerohedge.com/political/peak-idiocy-wisconsin-government-agency-mandates-facemask-use-virtual-zoom-meetings
La débilité n'a plus de limite !
SupprimerPire que la grippette corona !
Le ministère des Ressources naturelles du Wisconsin ferait mieux de dialoguer avec des scientifiques !
Le PDG derrière «Spoutnik V» déclare que les États-Unis mènent une «guerre de l'information majeure» contre le vaccin russe
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 08/12/2020 - 22:05
La course mondiale entre plusieurs pays pour être le premier à produire un vaccin contre le coronavirus - en particulier les États-Unis, la Chine et la Russie - a déclenché non seulement une concurrence pour voir qui sera le premier, mais une guerre de l'information à la suite de la percée annoncée par Moscou COVID -19 vaccin cette semaine.
L'annonce du vaccin russe Spoutnik V, développé par l'institut de recherche Gamaleya de Moscou avec l'aide du ministère russe de la Défense et qui devrait être disponible pour le public russe d'ici octobre presque immédiatement, a suscité un mépris et une moquerie généralisés en Occident sur la base d'allégations que la Russie saute en grand. essais cliniques à l’échelle.
Un responsable russe a déclaré à CNBC cette semaine que les États-Unis mènent une "guerre de l'information majeure" contre la possibilité d'un vaccin réussi produit par la Russie.
Kirill Dmitriev, PDG du Fonds d'investissement direct russe - qui soutient le vaccin Spoutnik V - a déclaré mercredi dans ses commentaires: "Cela a vraiment divisé le monde entre ces pays qui pensent que c'est une excellente nouvelle ... et certains des médias américains et certains Des Américains qui mènent une guerre de l'information majeure sur le vaccin russe. "
"Nous ne nous attendions à rien d'autre, nous n'essayons pas de convaincre les États-Unis. Notre point au monde est que nous avons cette technologie, elle peut être disponible dans votre pays en novembre / décembre si cela fonctionne avec votre régulateur ... [tandis que ] les personnes très sceptiques n'auront pas ce vaccin et nous leur souhaitons bonne chance pour développer le leur », a-t-il ajouté.
Dmitriev a en outre affirmé que la Russie prévoyait de partager ses données sur le vaccin avec le reste du monde, également à un moment donné, les responsables de l'Organisation mondiale de la santé ont déclaré qu'ils allaient passer à l'examen du candidat vaccin COVID-19 approuvé par les régulateurs russes mardi. L'OMS a déclaré qu'elle nécessiterait "un examen rigoureux des données de sécurité" avant d'être disponible pour une utilisation parmi les citoyens.
"Nous convenons que rien en détail n'a encore été publié, nous envoyons juste aujourd'hui des informations à certains de nos partenaires sur les résultats des premières phases des essais cliniques et tout sera publié en août", a déclaré Dmitriev.
Actuellement, 165 candidats vaccins sont actuellement testés dans le monde, selon un décompte de l'OMS. 139 d'entre eux sont encore en évaluation préclinique, tandis que 26 sont passés à diverses phases de tests sur l'homme. Les 6 leaders du marché ont déjà atteint la phase 3.
https://www.zerohedge.com/medical/ceo-behind-sputnik-v-says-us-waging-major-information-warfare-against-russian-vaccine
Pareil pour les pays qui ont accusé la Chine d'avoir inventé/fabriqué un virus et qui aujourd'hui sont privés de masque antivirus (FFP2), la Russie va développer un vaccin pour elle et ses amis ! Na !
SupprimerThis Is Amerika: où fascisme, totalitarisme et militarisme vont de pair
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mer, 08/12/2020 - 23:45
Rédigé par John Whitehead via The Rutherford Institute,
«Dans cette crise actuelle, le gouvernement n'est pas la solution à notre problème, le gouvernement EST le problème.»
- Ronald Reagan
Une tendance se dessine si vous y prêtez suffisamment attention.
Le mécontentement civil conduit à des troubles civils, ce qui conduit à des protestations et des contre-protestations.
Sans faute, ce qui devrait être un exercice de désaccord pacifique devient laid dès que le pillage, le vandalisme, la violence, les tactiques d’intimidation et les émeutes sont introduits dans l’équation. Au lieu de rétablir l'ordre, la police locale se retire.
Les tensions montent, la violence s'intensifie et les armées fédérales interviennent.
Coïncidence ? Je crois que non.
C'était le plan utilisé il y a trois ans à Charlottesville, en Virginie, en 2017, lorsque la ville régulièrement citée comme l'un des endroits les plus heureux d'Amérique, est devenue le point zéro d'une guerre des mots - et des actions - contre le racisme. l'histoire », l'extrémisme (à la fois à droite et à gauche), le politiquement correct, le discours de haine, la politique partisane et la peur croissante que les mots violents se terminent par des actions violentes.
C'était une configuration: la police locale a délibérément conçu une situation dans laquelle les manifestants se confronteraient, les tensions bouillonneraient et les choses deviendraient juste assez violentes pour appeler les plus gros canons.
C'est le modèle actuellement utilisé.
À Charlottesville, comme dans tant de régions du pays en ce moment, le conflit portait sur la façon de réconcilier le passé mouvementé de la nation, en particulier en ce qui concerne l'esclavage, avec la volonté de désinfecter l'environnement de tout - mots et images - qui pourraient causer infraction, surtout s'il s'agit d'un drapeau ou d'un monument confédéré.
Cette peur de l'offense a incité le conseil municipal de Charlottesville à se débarrasser d'une statue du général confédéré Robert E. Lee qui ornait l'un de ses parcs publics pendant 82 ans.
C’est là que tout s’est détraqué.
En essayant de pacifier un groupe particulièrement vocal et justement offensé tout en cheminant sur les préoccupations de ceux qui avaient des points de vue alternatifs, Charlottesville a attiré l'attention indésirable du Ku Klux Klan, des néo-nazis et de l'alt-droite, tous descendus sur le petit collège. ville avec l'intention d'exercer son droit du premier amendement d'être désagréable, de se rassembler et de protester.
Mis à l'épreuve, Charlottesville n'a pas du tout bien géré les choses.
Le 12 août 2017, ce qui aurait dû être un exercice de liberté d'expression est rapidement devenu une bagarre qui a fait un mort et des dizaines d'autres blessés.
Comme le rapporte le New York Times, «les manifestants ont commencé à se masser, à lancer des bouteilles d'eau et des ballons remplis d'urine - dont certains ont frappé les journalistes - et à se battre avec des mâts, des gourdins et des armes de fortune. Avant longtemps, le centre-ville était une mêlée. Les gens esquivaient et se couvraient d'un flux constant de projectiles sifflant devant nos visages, et l'air était rempli de bruits de poings et de bâtons contre la chair.
RépondreSupprimerEt puis il y avait la police, qui était censée faire respecter la loi et empêcher la violence.
Ils n'ont rien fait non plus.
En effet, un post-mortem de 220 pages des manifestations et de la réponse du gouvernement de Charlottesville par l’ancien avocat américain Timothy J. Heaphy ne fait que corroborer nos pires craintes quant à ce qui anime le gouvernement à tous les niveaux: pouvoir, argent, ego, politique et ambition.
Lorsqu'on lui a présenté une situation dans laquelle le gouvernement et ses agents étaient chargés de protéger la liberté d'expression et la sécurité, Heaphy a conclu que «la ville de Charlottesville ne protégeait ni la liberté d'expression ni la sécurité publique».
Heaphy continue:
«La Ville n’a pas été en mesure de protéger le droit à la liberté d’expression et de faciliter le discours offensant du titulaire du permis. Cela représente l’échec d’une des fonctions essentielles du gouvernement, à savoir la protection des droits fondamentaux. Les forces de l'ordre ont également échoué à maintenir l'ordre et à protéger les citoyens contre les préjudices, les blessures et la mort. Charlottesville n'a préservé aucun de ces principes le 12 août, ce qui a conduit à une profonde méfiance à l'égard du gouvernement au sein de cette communauté.
En d'autres termes, le gouvernement n'a pas respecté ses mandats constitutionnels. La police a manqué à ses fonctions d'agent de la paix. Et les citoyens se sont retrouvés incapables de faire confiance ni à la police ni au gouvernement pour faire leur travail en respectant leurs droits et en assurant leur sécurité.
Malgré le fait que 1 000 premiers intervenants (dont 300 soldats de la police d'État et membres de la Garde nationale) - dont beaucoup se préparaient pour le rassemblement du centre-ville depuis des mois - avaient été appelés à participer à l'événement, malgré le fait que la police en émeute l'équipement entourait Emancipation Park sur trois côtés, et malgré le fait que Charlottesville avait eu ce que le journaliste David Graham appelait «une sorte de répétition générale» un mois plus tôt lorsque 30 membres du Ku Klux Klan ont été confrontés à 1000 contre-manifestants, la police n'a pas réussi à faire leur travail.
En fait, comme le rapporte le Washington Post, la police «semblait regarder les groupes se battre avec des bâtons et se matraquer avec des boucliers ... À un moment donné, la police a semblé battre en retraite, puis regarder les passages à tabac avant de finalement s'installer pour mettre fin à la liberté. pour tous, faites des arrestations et soignez les blessés.
«La police est restée à l'écart alors que le chaos montait à Charlottesville», a rapporté ProPublica.
Au lieu d'établir des limites claires - des zones tampons - entre les groupes belligérants et de protéger les droits des manifestants dans le cadre du premier amendement, la police a établi deux entrées dans les zones de permis du parc et créé des barrières «guidant les rassembleurs en file indienne dans le parc» au-delà des lignes de nationalistes blancs et contre-défenseurs antifa.
Incroyablement, lorsque les premiers signes de violence ouverte ont éclaté, Heaphy rapporte que le chef de la police aurait ordonné à son personnel de «les laisser se battre, il sera plus facile de déclarer un rassemblement illégal».
RépondreSupprimerCe n'est pas très différent de ce qui se passe sur la scène nationale actuelle.
Commandé par la ville de Charlottesville, ce rapport Heaphy se voulait une enquête indépendante sur ce qui a bien fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné dans la gestion des manifestations par le gouvernement.
Heaphy a trouvé très peu à féliciter.
Ce qui s'est bien passé le 12 août selon Heaphy:
1) Malgré la présence d'armes à feu, y compris des membres de la milice, et des affrontements fâchés entre manifestants et contre-manifestants, personne n'a été abattu et aucun dommage matériel significatif n'a eu lieu;
2) Le personnel d'urgence a fait son travail efficacement et a traité un grand nombre de personnes en peu de temps; et
3) La collecte de renseignements de la police a été approfondie (c’est ce qu’il avait de mieux à dire sur la police).
Maintenant, pour ce qui n'a pas fonctionné, selon le rapport:
1. La police n'a pas obtenu de commentaires d'autres organismes chargés de l'application de la loi expérimentés dans la gestion de grandes manifestations.
2. La police n'a pas correctement formé ses agents avant la manifestation.
3. Les responsables de la ville n'ont pas demandé l'aide d'organismes extérieurs.
4. Le conseil municipal est indûment intervenu en ignorant les conseils juridiques, en tentant de déplacer les manifestants ailleurs et en ignorant les préoccupations des forces de l'ordre.
5. Le gouvernement municipal n'a pas informé le public de ses projets.
6. Les responsables de la ville ont eu tort d'autoriser les armes lors de la manifestation.
7. La police a mis en œuvre un plan opérationnel défectueux qui n'a pas réussi à protéger la sécurité publique.
8. Bien que la police ait reçu du matériel anti-émeute, elle n'a jamais été formée à son utilisation et n'a reçu aucune formation significative sur le terrain sur la manière de gérer ou de désamorcer la violence anticipée de la part des manifestants.
9. Malgré l'apport et les conseils d'avocats extérieurs, y compris le Rutherford Institute, la police n'a pas utilisé de tactiques de désescalade ni établi de barrières claires entre les factions belligérantes de manifestants.
10. Les responsables gouvernementaux et les responsables de la police ont choisi de faire progresser leurs propres programmes aux dépens des droits constitutionnels et de la sécurité publique.
11. À toutes fins utiles, la police a respecté un ordre de suspension qui a mis la communauté en danger et a ouvert la voie à des troubles civils massifs.
12. En ne protégeant pas la sécurité publique, la police et les représentants du gouvernement ont sapé la confiance du public dans le gouvernement.
Le rapport Heaphy s'est concentré sur les événements qui ont eu lieu à Charlottesville, en Virginie, mais il s'applique à presque toutes les branches du gouvernement qui ne servent pas «nous, le peuple».
RépondreSupprimerComme l'a révélé le Pew Research Center, la confiance du public dans le gouvernement reste proche des creux historiques et pour de bonnes raisons également.
Ce n’est pas l’Amérique, la terre des libres, où le gouvernement est «du peuple, par le peuple [et] pour le peuple».
Il s’agit plutôt de l’Amérique, où fascisme, totalitarisme et militarisme vont de pair.
Ce que vous sentez est la puanteur d'une république mourante. Notre république mourante.
L'expérience américaine de la liberté échoue rapidement.
Par chaque faute de notre part - notre apathie, notre ignorance, notre intolérance, notre répugnance à faire le dur travail de tenir les chefs de gouvernement responsables de la primauté du droit, notre tendance à laisser la politique l'emporter sur les principes constitutionnels de longue date - nous avons été réduits à ceci triste état dans lequel nous ne sommes guère plus que des détenus enchaînés dans une prison opérée au profit d'une élite corporative.
Nous avons été aux prises avec l'épave d'un gouvernement à tous les niveaux qui ne représente plus les citoyens, ne sert plus les citoyens ou est responsable devant les citoyens.
«Nous le peuple» ne sommes plus les maîtres.
Peu importe que vous parliez du gouvernement fédéral, des gouvernements des États ou des organes directeurs locaux: à toutes les extrémités du spectre et à chaque point intermédiaire, un changement s'est produit.
«Nous, le peuple», ne sommes pas vus, entendus ou appréciés.
Nous ne comptons plus pour rien au-delà d’un vote électoral occasionnel et comme source de revenus pour les besoins financiers sans cesse croissants du gouvernement.
Tout ce qui se passe au niveau national se joue également au niveau local: la violence, la militarisation, l'intolérance, la gouvernance déséquilibrée et une conscience inquiète que les citoyens n'ont pas leur mot à dire sur la façon dont leurs communautés sont gouvernées.
Comme je l’ai mis en garde à plusieurs reprises, les architectes de l’État policier ont bien l’intention de manipuler cet outrage à leurs propres fins.
Comme on pouvait s'y attendre, l'État policier permet à ces manifestations, émeutes et pillages de se transformer en une situation où suffisamment de votants sont si désespérés pour un retour à l'ordre public qu'ils renonceront volontiers à certaines de leurs libertés pour y parvenir. Et c’est ainsi que l’État policier gagnera, quel que soit le candidat élu à la Maison Blanche, et «nous le peuple» continuerons à perdre.
Alors quelle est la réponse ?
Comme toujours, cela doit commencer par «nous, le peuple».
J’ai toujours conseillé aux gens de penser à l’échelle nationale, mais d’agir localement.
Pourtant, comme Charlottesville l’a clairement indiqué, il est difficile de faire une différence au niveau local alors que le gouvernement local est aussi sourd, muet et aveugle aux besoins de ses électeurs que le gouvernement national.
Charlottesville, tout comme le reste de la nation, a eu sa juste part de dirigeants gouvernementaux qui sont sourds, concentrés sur leur propre agrandissement et incapables de donner la priorité aux besoins de leurs électeurs sur leurs propres programmes personnels et politiques; les responsables de l'application des lois pour qui la sécurité personnelle, les tactiques militarisées sévères et les jeux de pouvoir l'emportent sur leur devoir de servir et de protéger; citoyens polarisés incapables de trouver un terrain d’entente, de respecter les droits de l’autre ou d’accepter de ne pas être d’accord; et une communauté prise en otage par le politiquement correct, la rhétorique qui divise et une intolérance croissante pour toute opinion qui pourrait être impopulaire ou en contradiction avec le courant dominant.
RépondreSupprimerC'était une tempête parfaite qui n'attend que les bonnes conditions pour faire des ravages, un précurseur de la rage, de la frustration et de la peur qui éclatent dans tout le pays.
Quelles que soient les forces qui manipulent ces émeutes et soulèvements violents actuels - et il y a certainement de telles forces en jeu ici - rien de tout cela ne se produirait sans que le gouvernement ait jeté les bases.
De toute évidence, il est temps de nettoyer la maison à tous les niveaux de gouvernement.
Arrêtez de tolérer la corruption, la greffe, l'intolérance, la cupidité, l'incompétence, l'ineptie, le militarisme, l'anarchie, l'ignorance, la brutalité, la tromperie, la collusion, la corpulence, la bureaucratie, l'immoralité, la dépravation, la censure, la cruauté, la violence, la médiocrité et la tyrannie. Telles sont les caractéristiques d'une institution pourrie de part en part.
Arrêtez de vous tenir le nez pour bloquer la puanteur d'une institution en décomposition.
Arrêtez de laisser le gouvernement et ses agents vous traiter comme un serviteur ou un esclave.
Vous avez des droits. Nous avons tous des droits. C'est notre pays. C'est notre gouvernement. Personne ne peut nous l'enlever si nous ne leur facilitons pas la tâche.
Vous avez une meilleure chance de faire voir, ressentir et entendre votre mécontentement au sein de votre propre communauté. Mais il faudra de la persévérance et de l'unité et un engagement à trouver un terrain d'entente avec vos concitoyens.
À l'heure actuelle, comme je le dis clairement dans mon livre Battlefield America: The War on the American People, nous rendons la tâche trop facile à l'État policier pour prendre le relais.
Arrêtez d'être un complice du meurtre de la république américaine.
https://www.zerohedge.com/political/amerika-where-fascism-totalitarianism-and-militarism-go-hand-hand
Mars 2020 : la date où l'industrie pharmaceutique aura définitivement supplanté la médecine
RépondreSupprimerJean-Dominique Michel
France-Soir
mar., 11 août 2020 05:48 UTC
Les mois écoulés auront vu le monde vaciller devant une épidémie respiratoire virale d'un ordre de grandeur pourtant habituel, avec des réactions sanitaires, sécuritaires et politiques sans précédent. Si, étant donné les incertitudes qui existaient quant à la gravité de la Covid-19, ces réactions ont pu sembler justifiées dans un premier temps, il a vite été évident que ce n'était pas le cas.
Les autorités (OMS et gouvernements occidentaux en particulier) ont sur-réagi d'une manière terriblement destructrice à long terme pour nos sociétés.
Les données sont pourtant apparues très tôt : dès le début du mois d'avril, l'équipe du Pr Ioannidis de l'Université de Stanford montrait que la contagiosité et la létalité (nombre de décès en rapport du nombre de personnes infectées) réelles de la Covid était du même ordre que ce que l'on connaît année après année avec la grippe. Que la plupart des personnes infectées ne s'en rendaient même pas compte tant le virus est habituellement bénin ! Que les victimes enfin avaient une moyenne d'âge alignée sur l'espérance de vie, pays par pays. Et que donc il n'y aurait tout simplement pas de surmortalité particulière en 2020 dans nos sociétés[i].
On a pourtant imposé un confinement autoritaire, violant évidemment de nombreux droits fondamentaux, au motif que c'était absolument nécessaire pour limiter les dégâts. Décision purement et simplement erronée : les pays ayant connu les plus forts taux de mortalité sont ceux qui ont confiné le plus strictement. Une étude anglaise vient de montrer que les 2/3 de la surmortalité pendant la période en question avaient en fait eu d'autres causes que la Covid, en particulier le manque de soins pour les personnes souffrant de maladie grave[ii]. Soit des décès qui ont été majoritairement la conséquence des mauvaises réponses sanitaires.
Des pays ayant peu ou pas confiné (comme la Hollande, la Suède ou la Suisse) ne se sont pas moins bien tirées d'affaire que la France, l'Italie et l'Espagne -bien au contraire. Les conséquences à long-terme de la panique et de la dérive autoritaire qui se sont emparées de nos gouvernements s'annoncent en revanche terrifiantes : le PIB a chuté de près de 14% en France au 2nd trimestre 2020[iii], les faillites de commerces, d'indépendants et de PME sont à prévoir par centaines de milliers. Alors que le nombre de décès attendus en Grande-Bretagne comme conséquence du confinement est évalué à plus de 200'000 (manque de soins, précarisation et suicides principalement), soit bien plus que ce qu'il aurait hypothétiquement permis de sauver[iv].
Seuls prospèrent de manière presque obscène en ces temps tragiques les GAFAM et les sociétés pharmaceutiques !
A l'origine de ce désastre, on trouve un phénomène qui, s'il devient à peu près apparent pour tout le monde, requiert tout de même quelques clés de lecture. Même s'il s'agit d'une « vérité embarrassante », cela fait longtemps que le constat a été posé du pouvoir démesuré de l'industrie pharmaceutique, qui détermine depuis deux décennies au moins les politiques sanitaires des états. Les études qui en attestent et les prises de position visant à alerter les populations sont si nombreuses que l'on a l'embarras du choix[v]. Le centre d'éthique de l'Université de Harvard le résume fort simplement sous le concept de « corruption systémique » :
L'industrie pharmaceutique a corrompu la pratique de la médecine par son influence sur le développement des médicaments, la manière dont ils sont testés et la création de connaissances médicales (...) L'industrie a exigé des délais d'examen moyens plus courts et, avec moins de temps pour examiner minutieusement les preuves, il en est résulté une augmentation des hospitalisations et des décès. La satisfaction des besoins des entreprises pharmaceutiques a pris le pas sur la satisfaction des besoins des patients. Si cette corruption des intentions réglementaires n'est pas inversée, la situation continuera à se détériorer.[vi]
RépondreSupprimerCes industries (et donc les autorités qu'elles ont sous leur influence) n'ont depuis longtemps plus la santé de la population comme priorité mais les perspectives de profit qu'elles peuvent tirer de ses problèmes de santé.
Je pense que toute personne un peu capable de penser aura été choquée de la déposition d'Agnès Buzyn, ancienne ministre de la santé, devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale. Interrogée sur l'inscription soudaine au mois de janvier de l'hydroxychloroquine au tableau des substances vénéneuses, elle pataugea à travers différents trous de mémoire pour finalement énoncer que la raison en était que « les Français consomment en général trop de médicaments ». Et donc que, suite à la réception d'une note de ses services, elle avait décidé de ce changement pour un des remèdes les plus sûrs de toute la pharmacopée !
Elle aurait pourtant eu l'embarras du choix, puisque des milliers d'autres médicaments avec des profils de risque plus élevés auraient pu être re-classés pour la même cause. Par le plus grand des hasards sans doute, son choix est justement tombé ce jour-là sur un produit qui avait déjà fait ses preuves in vitro contre le premier Sras en 2005[vii], et que même le CEO de Novartis considérera à la fin du mois de mars comme le médicament le plus prometteur face à la Covid !
On apprit ensuite que ce changement avait en fait été effectué... à la requête expresse du laboratoire pharmaceutique Sanofi :
« Le classement de l'hydroxychloroquine parmi les «substances vénéneuses» est l'aboutissement d'une démarche lancée il y a plusieurs mois par Sanofi, l'entreprise fabriquant le Plaquenil, seul médicament contenant de l'hydroxychloroquine disponible en France.[viii] »
Comprenons-nous bien : l'état de corruption systémique rappelé plus haut est tel qu'une compagnie pharmaceutique peut en effet, sans raison médicale ou pharmacologique valable, obtenir qu'une ministre change le classement d'un médicament au moment même où il peut s'avérer salvateur !
La suite nous la connaissons : alors que les premiers essais cliniques à travers le monde commençaient à suggérer fortement l'efficacité de l'hydroxychloroquine (en combinaison avec l'azithromycine) en début d'infection, la plupart des gouvernements occidentaux dont la France interdirent sa prescription aux médecins libéraux. Les privant de manière scandaleuse de la possibilité de soigner leurs patients et donc aux malades de la Covid de celle de se faire soigner, au motif que l'efficacité du remède n'était pas absolument « prouvée ».
Cette excuse-bidon fit mouche, et en vint même à empoisonner le débat public alors que la question n'est absolument pas là : les médecins disposent de la prérogative et du droit inaliénable de prescrire en leur âme et conscience le traitement qu'ils estiment convenir à leurs patients. Depuis la loi Kouchner, toute décision est prise conjointement par un médecin et son patient, le premier devant expliquer au second les options possibles, avec leurs risques et bénéfices respectifs, avant que le patient donne son « consentement libre et éclairé » à l'option retenue.
Nulle part n'est-il prévu que l'état soit partie prenante de ce choix du traitement ! Les prescriptions « hors autorisation de mise sur le marché (AMM), soit hors des indications reconnues pour un médicament en particulier, sont monnaie courante et c'est à chaque médecin de prendre ses responsabilités en la matière.
RépondreSupprimerNous eûmes droit dans la foulée à trois campagnes médiatiques insensées (que j'ai annoncées à mes lecteurs avant même qu'elles n'arrivent tant elles sont logiques dans une perspective de criminologie sanitaire) : la première vague, reprise par l'ensemble des médias installés, faisant croire à une dangerosité soudaine de l'HQ, alors que ce remède a en sa faveur 65 ans de pharmacovigilance attestant de son extrême sécurité.
Une fois cette intox ventilée, on eut droit à une volée d'études-bidon, falsifiées, parues pourtant dans les plus prestigieuses revues médicales et faisant croire à l'inefficacité de l'hydroxychloroquine avec une diversité de procédés crapuleux : données fictives ou invérifiables, prescription tardive alors que le remède n'a plus d'efficacité à ce stade et même (dans le cas de Recovery) doses toxiques données au stade terminal de la maladie, ce qui relève d'une pratique criminelle.
L'OMS et maints gouvernements ayant sauté sur l'occasion pour entériner la prohibition définitive de l'HQ, il resta un travail de diffamation à faire pour passer sous silence les nombreux essais cliniques positifs : une compilation de 65 études (dont 39 « revues par les pairs- peer-reviewed) » conclut pour 75 % d'entre elles à une efficacité de l'HQ, dont 100 % des études portant sur la prescription précoce comme préconisé à l'IHU de Marseille[ix] !
Dernier clou au cercueil, on vit même mise en œuvre la censure pure et simple des médecins qui osaient attester de leur expérience clinique positive. Censure conduite en France par l'Ordre des médecins, poursuivant des praticiens qui avaient osé témoigner que des patients avaient eu le toupet de guérir[x], et internationalement par les Facebook, Twitter et autres Youtube, se portant gardiens du temple du « scientifiquement correct » dans ce qui s'apparente bien à une hallucinante prise de pouvoir sans garde-fous.
Commentant dès le mois de mai la censure d'articles scientifiques contestant les positions de l'OMS sur les réseaux sociaux comme dans certaines revues médicales, un des meilleurs épidémiologistes au monde, le Pr Peter Gotzsche, avait écrit ceci :
« Quand un article honnête et informé sur un problème majeur de santé se trouve censuré au simple motif qu'il serait « contraire aux recommandations autorisées », nous n'avons pas seulement contracté un virus chinois. Nous avons aussi attrapé une censure de style chinois. Est-ce ce que nous voulons ? [xi]»
Voilà où nous en sommes aujourd'hui. Et alors que l'épidémie n'existe plus (au sens que l'on donne à ce terme en épidémiologie) depuis le mois de mai, que le nombre d'hospitalisations et de décès dus la Covid n'a cessé de baisser, que le virus a perdu (comme il est naturel au bout de quelques mois) l'essentiel de sa virulence, qu'il apparaît que la majorité de la population est déjà naturellement immunisée[xii] et que des pays comme la Suède (qui n'a jamais confiné ni exigé le port du masque) arrivent eux aussi à une mortalité zéro, les autorités et les médias français continuent leur propagande anxiogène insensée.
Le port du masque est infligé jusqu'en plein air alors qu'au plus fort de l'épidémie, on nous assénait, menaces de sanctions à l'appui, qu'il ne servait à rien ! Rappelons au passage que la Hollande et les pays scandinaves viennent quant à eux de refuser de l'imposer étant donné l'absence de données scientifiques probantes en faveur de cette mesure.
-- Commentaire : Voir
RépondreSupprimer« Pas de preuve de son efficacité » : le gouvernement néerlandais n'impose pas le port du masque
La science est concluante : les masques n'empêchent PAS la transmission des virus --
On apprend dans le même temps (tiens, tiens) que l'Union européenne vient de pré-commander 300 millions de doses d'un vaccin anti-Covid à l'efficacité hautement spéculative. Un vaccin à ARN messager (produisant une modification du génôme des vaccinés), une nouvelle technologie que l'on n'a encore jamais essayée sur l'être humain et qui présente des risques potentiels élevés. Avec l'autorisation de contenir des OGMs[xiii] dans le cadre d'une procédure de mise sur le marché accélérée allégeant plusieurs étapes de sécurité[xiv]... assortie d'ores et déjà de dispositions d'exception garantissant l'impunité aux fabriquants en cas d'effets secondaires dommageables[xv] !
Il ne reste plus pour bien comprendre qu'à lire le nom de l'heureux élu à qui cette pré-commande a été adressée. Sans surprise, il s'agit évidemment de Sanofi, ce même laboratoire qui a obtenu d'Agnès Buzyn que l'hydroxychloroquine soit inscrite au tableau des substances vénéneuses au mois de janvier. Débouchant sur l'interdiction du seul remède à l'efficacité démontrée contre la Covid, peu importe le nombre de décès qui auraient été évitables.
Dans un rapport datant de 2005, mais toujours ô combien d'actualité hélas, la Chambre des Communes du Parlement britannique indiquait :
« L'industrie pharmaceutique trahit systématiquement ses responsabilités à l'égard de la population et des institutions. Les grandes firmes se sont de plus en plus focalisées sur le marketing, bien plus que sur la recherche, et elles exercent une influence omniprésente et persistante, non seulement sur la médecine et la recherche, mais sur les patients, les médias, les administrations, les agences de régulation et les politiques. (...) (..) Elle est maintenant hors de tout contrôle. Ses tentacules s'infiltrent à tous les niveaux. Il faut lui imposer de profonds changements.[xvi] »
-- Commentaire : Voir aussi :
Corruption dans les systèmes de santé du monde entier — Un secret de polichinelle
Covid-19, pots-de-vin et corruption — Le cartel criminel Big-Pharma supervise le nouveau vaccin
Critique en 16 points majeurs de la raison « impure » du confinement — Comment en sommes-nous arrivés là ? --
L'ancien rédacteur en chef du British Medical Journal, commentait quant à lui ainsi en 2013 un livre de Peter Gotzsche comparant l'industrie pharmaceutique à la mafia :
« Certaines personnes, peut-être beaucoup, pourront être rebutées par l'insistance de Peter à comparer l'industrie pharmaceutique à la mafia, mais ceux qui se détournent du livre manqueront une occasion de comprendre quelque chose d'important sur le monde.
Il est en effet effrayant de voir combien de similitudes il y a entre cette industrie et la mafia. La mafia gagne des sommes d'argent obscènes, tout comme cette industrie. Les effets secondaires du crime organisé sont des meurtres et des morts, et les effets secondaires sont les mêmes dans cette industrie. La mafia corrompt les politiciens et autres, tout comme l'industrie pharmaceutique...[xvii] »
Que l'audition d'Agnès Buzyn n'ait entraîné ni la chute du gouvernement ni l'arrêt immédiat de cette manipulation à large échelle ne nous rassure vraiment pas quant à la déliquescence de nos « démocraties » et leur dérive évidente vers une dictature sanitaire à profit capitalistique.
Médecins et patients se seront retrouvés pieds et poings liés, trahis par leurs gouvernements, dans ce sombre moment qui restera dans l'histoire comme celui où l'industrie pharmaceutique et la corruption systémique qu'elle déploie auront définitivement supplanté la médecine.
RépondreSupprimerNotes :
[i] Ioannidis J.P.A., Axfors C. & Contopoulos-Ioannidis D.G., Population-level COVID-19 mortality risk for non-elderly individuals overall and for non-elderly individuals without underlying diseases in pandemic epicenters, Environmental Research Volume 188, September 2020, 109890
[ii] Griffin S., Covid-19: "Staggering number" of extra deaths in community is not explained by covid-19, BMJ 2020 ; 369:m 1931
[iii] Au deuxième trimestre 2020, le PIB se contracte de 13,8 %, INSEE, 31 juillet 2020
[iv] Knapton S., Lockdown may cost 200,000 lives, government report shows, The Telegrapg, 19 juillet 2020
[v] Elles sont décrites en détails dans mon livre "Covid : anatomie d'une crise sanitaire » aux édiions humenSciences, juin 2020.
[vi] Institutional Corruption of Pharmaceuticals and the Myth of Safe and Effective Drugs, Journal of Law, Medicine and Ethics, 2013, Vol. 14, No. 3: 590-610
[vii] Vincent MJ, Nichol ST et al., Chloroquine is a potent inhibitor of SARS coronavirus infection and spread, Virol J. 2005 Aug 22;2:69.
[viii] Leboucq F., Covid-19 : la délivrance d'ydroxychloroquine est-elle de nouveau autorisée ?, Libération / CheckNews.fr, 23 juillet 2020
[ix] Global HC Q studies. PrEP, PEP, and early treatment studies show high effectiveness, while late treatment shows mixed results, https://c19study.com/
[x] Dr Erbstein J.-J., Je ne pouvais pas les laisser mourir ! : Le cri d'un généraliste en guerre, JDH éditions, juin 2020
[xi] Gotzsche P., Coronavirus-pandemien: kan vi gøre det bedre?, 1er mai 2020
[xii] Philippe-Viela O., La moitié de la population posséderait une immunité au Covid-19 pré-existante, L'Express, 30 juilet 2020
[xiii] Coronavirus - Dérogation pour les essais cliniques COVID-19 avec des médicaments contenants des organismes génétiquement modifiés ou consistants en de tels organismes, agence fédérale des médicaments et des produits de santé (Belgique), 30 juillet 2020
[xiv] Stratégie de l'Union européenne concernant les vaccins contre la COVID-19, Commission européenne, 17 juin 2020
[xv] Burger L. & Aripaka P., AstraZeneca to be exempt from coronavirus vaccine liability claims in most countries, Reuters 30 juillet 2020
[xvi] The Influence of the Pharmaceutical Industry, House of Commons Health Committee, Vol. 1, 22 March 2005
[xvii] Richard Smith: Is the pharmaceutical industry like the mafia?, the BMJ opinion, 10 septembre 2013
https://fr.sott.net/article/35979-Mars-2020-la-date-ou-l-industrie-pharmaceutique-aura-definitivement-supplante-la-medecine