- ENTREE de SECOURS -



mercredi 12 août 2020

En Espagne et en Italie, l'argent liquide est toujours roi

par Tyler Durden
Mer, 08/12/2020 - 04:15


La plupart des Européens s'accrochent toujours à l'argent liquide alors que, comme le note Katharina Buchholz de Statista, les pays d'Asie ont le plus adopté les paiements sans numéraire.

Telle est la conclusion du World Cash Report 2018 qui répertorie différentes études analysant les habitudes des gens à payer en espèces ou par carte (ou même mobile).

les paiements en espèces en tant que part de tous les paiements dans certains pays:
Infographic: Where Cash is Still King | Statista
Infographie: Où l'argent est toujours roi | Statista
Vous trouverez plus d'infographies sur Statista

Alors que la plupart des études sont des études dites de journal où les gens consignent leur vie quotidienne, elles sont conçues différemment et peuvent donner des résultats différents. Pourtant, la comparaison des chiffres s'avère intéressante pour avoir une idée générale des pays plus ou moins enclins à utiliser des espèces.

Le Japon est l'une des exceptions à la règle des pays asiatiques qui aiment les paiements sans numéraire.

En 2019, le gouvernement du pays a révélé sa «Vision sans numéraire» qui vise à augmenter les paiements sans espèces à 40% d'ici 2025. À l'heure actuelle, seulement 18% environ des paiements au Japon sont sans billets ou pièces, selon le gouvernement japonais.

Bien que cela soit comparable aux taux de plusieurs pays européens comme l'Espagne, l'Italie et l'Allemagne, les voisins régionaux, la Chine et la Corée du Sud, ont adopté les paiements sans numéraire dans une bien plus large mesure.

20 commentaires:

  1. Les critiques sur le vaccin russe à l’étranger sont une question de «concurrence», estime la ministre de la Santé


    12:15 12.08.2020



    Plusieurs spécialistes étrangers critiquent le nouveau vaccin contre le coronavirus car il incarne la concurrence, estime le ministre russe de la Santé qui pointe des jugements infondés.

    Le ministre russe de la Santé Mikhaïl Mourachko juge infondées les critiques de ses collègues étrangers à l’égard du vaccin russe contre le Covid-19.

    «Nos collègues étrangers, qui ressentent sans doute une certaine concurrence, [qui voient, ndlr] des avantages concurrentiels du produit russe, essaient de formuler des opinions qui sont, à notre avis, absolument infondées», a-t-il déclaré lors d’un point presse ce mercredi 12 août.
    Fondé sur des données existantes

    Le premier vaccin au monde contre le Covid-19 mis au point par le Centre national de recherche en épidémiologie et microbiologie N.F. Gamaleïa avec le soutien du fonds russe d’investissements directs.

    Le ministère russe de la Santé a enregistré le premier vaccin anti-Covid au monde le 11 août. Nommé Spoutnik V, il a été développé conjointement par le Centre d’épidémiologie et de microbiologie russe Gamaleïa et le ministère de la Défense.
    Selon M.Mourachko, de nombreux pays ont adopté des modes de recherche «forcés», tandis que le vaccin russe repose sur des connaissances cliniques et des données déjà existantes, a-t-il souligné.

    La production du vaccin sera destinée en premier lieu au marché russe, a fait savoir le ministre, et les premiers lots seront réservés aux médecins.

    https://fr.sputniknews.com/russie/202008121044242803-les-critiques-sur-le-vaccin-russe-a-letranger-sont-une-question-de-concurrence-estime-la-ministre/

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    1. Aujourd'hui: Le bon cest de ma merde ! (d'après la dictature).

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  2. Souveraineté sanitaire ou globalisation : la Russie enregistre son vaccin contre le coronavirus


    mercredi 12 août 2020


    Alors que la 3e phase de test commence le 12 août, la Russie vient d'enregistrer son vaccin contre le Covid, prenant de court les grands labos. L'utilité en soi d'un vaccin contre un virus dont la dangerosité réelle, je parle sur le plan sanitaire et non pas politique, est largement discutée, reste discutable. Son véritable intérêt est ailleurs : préserver la souveraineté sanitaire du pays, maîtriser la santé publique. En lisant les réactions ulcérées en Occident, l'on peut dire que le coup a porté. Sans oublier l'aspect commercial de la chose, car le Covid est une excellente affaire pour certains. L'essentiel étant qu'il reste, comme annoncé, véritablement sur la base du volontariat.

    Hier, le Gouvernement russe a annoncé l'enregistrement par le ministère de la Santé du vaccin Sputnik-V contre le coronavirus, développé dans les laboratoires du ministère de la Défense et dans le Centre nationale d'épidémiologie et de microbiologie. Les tests cliniques ont été effectués sur des volontaires, la 3e phase de test massif est prévue pour le 12 août. Concrètement, la vaccination doit se faire en deux étapes, une première injection, puis la seconde trois semaines après, ce qui est présenté comme devant procurer une protection pendant deux ans.

    La Russie a déjà enregistré son vaccin, le Gouvernement estimant que les résultats des tests cliniques ont permis de démontrer son efficacité. Les réactions ne se sont pas faites attendre, du scepticisme à l'accusation de mettre en danger la vie des gens qui se feront vacciner. Puisque d'ici deux semaines la production va commencer, sans attendre les résultats des tests complets. Le ministère de la Santé a par ailleurs rappelé que les groupes étrangers suivent également des circuits courts pour la mise en place de ce vaccin.

    Autrement dit, le coronavirus est un enjeu. Plus de pouvoir, que de santé publique. Surtout, avec le recul, lorsque l'on voit les chiffres publiés ...

    Tout d'abord, un vaccin national est un enjeu de souveraineté sanitaire : un pays souverain ne doit pas dépendre des laboratoires étrangers pour soigner sa population. Ainsi, l'enregistrement du vaccin en urgence en Russie est, stratégiquement, une barrière mise aux grands labos. Mais c'est aussi une manière de pouvoir maîtriser le cours de la vaccination à l'intérieur du pays, qui a été annoncée en Russie exclusivement sur la base du volontariat.

    Ensuite, le corovirus est un marché non négligeable. Comme l'écrit Véra Gaufman de RT France, 20 pays ont déjà commandé 1 milliard de doses à la Russie. D'une manière générale, la Russie envisage de couvrir un quart du marché mondial, soit pour environ 75 milliards $.

    Le caractère bénévole du vaccin est fondamental, surtout pour un virus qui ne présente strictement aucun risque majeur pour l'humanité, à la différence, par exemple de l'hépatite ou de la variole noire. Nous ne pouvons qu'espérer qu'il ne conditionnera pas l'accès à certains services publics, comme l'enseignement et la recherche, ou la possibilité de déplacement, car dans ce cas, in fine, il deviendrait obligatoire et conduirait à une partition de la société, sur les modalités envisagées par la Fondation Bill Gate. Dans ce cas, les globalistes russes réussiraient à faire de leurs propres mains ce que le pays entend empêcher les groupes étrangers de faire.

    https://russiepolitics.blogspot.com/2020/08/souverainete-sanitaire-ou-globalisation.html

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    1. Parallèle avec la Chine qui fabrique les masques antivirus (FFP2 & N95 pour les USA où IBM n'en fabrique que 25 millions).

      Vu que le programme (non-caché) de la dépopulation est mis en place, les chinois préfèrent* donc sauver les chinois (1 milliard 400 millions). Et, les russes les russes ?

      *Aux vues du gag du pilote français (mandé cherché des masques en Chine) et qui a été testé positif ! L'avion n'a pu prendre la marchandise ! (parce qu'il n'y a qu'UN SEUL PILOTE D'AVION AU MONDE !!) et, comme il n'avait de téléphone pour expliquer à la France qu'il fallait faire décoller un avion de France...
      La France a dû se contenter de masques anti-poussières (FFP1 masques bleus dits 'chirurgicaux), même le chef de l'État s'est fait photographié avec un masque 'fait-maison' ! en toile de jeans noir + drapeau français dessus !).

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  3. John McAfee arrêté pour avoir porté un string de femme comme masque facial en Allemagne


    par Tyler Durden
    Mer, 08/12/2020 - 10:20


    John McAfee, ancien fondateur de McAfee Antivirus Software, aurait été arrêté en Allemagne pour avoir fait une déclaration de mode indésirable avec son masque facial alors qu'il portait un string pour femme - au lieu d'un masque facial - sur la tête.

    McAfee a tweeté lundi qu'il avait été détenu parce qu'il ne voulait pas mettre un masque médicalement certifié au lieu du string.

    Il a écrit: «Il a visité la Catalogne juste avant que l'Europe n'interdise aux Catalans de voyager. J'ai essayé de rentrer en Allemagne et on leur a refusé l'entrée. Ils ont exigé que nous portions des masques. J'ai mis mon masque de string. Ils ont exigé que je le remplace. J'ai refusé. Lutte. Prison. Oeil au beurre noir. Libéré. ??"

    «Question triviale mais en attente de l'arrivée des beaurocrates de haut niveau [sic]. Des salauds lents, comme vous le savez, "a-t-il écrit pendant que le problème se déroulait." Mon masque de coronavirus est le problème. J'insiste sur le fait qu'il est le plus sûr disponible et je refuse de porter quoi que ce soit d'autre - pour ma santé. Autorité !? !?!?!? » il a continué.

    «Je vais devoir annuler la réunion de la Red Scarf Society. Je suis vraiment désolé. Note aux futurs aventuriers: plaisantez toujours avec vous [sic] ravisseurs. Quoi qu'il en soit », a-t-il conclu.

    Ensuite, sa femme a dit qu'elle reprendrait son compte "jusqu'à ce que John s'échappe (méthode habituelle), soudoie quelqu'un (très rapidement - pourrait être absent dans quelques heures), retient le bon avocat (sera dans quelques jours) ou deviendra directeur de la prison, auquel cas nous devrons le chasser. "

    Son épouse, Janice, a poursuivi: «Il n'a pas été arrêté pour avoir porté le string comme masque. Il a été arrêté pour avoir refusé de le remplacer par un masque auriculaire «certifié médicalement». J'ai refusé aussi. Mais ils ont choisi d'arrêter John et de me laisser tranquille.

    Elle est ensuite repartie en jet privé pour Munich sans John.

    «Je suis les instructions de John et je rentre. Il m'a assuré qu'il serait libéré », a-t-elle dit plus tard. Dans un tweet plus tard dans la journée, McAfee a déclaré qu'il était "de retour en Biélorussie" et a commenté:

    «Je ne peux malheureusement pas parler publiquement de mon plaisir et de mes jeux d'hier, malheureusement, mais après quelques heures de sommeil, je serai de retour avec mon courant habituel de conscience», a-t-il ajouté.

    https://www.zerohedge.com/political/john-mcafee-arrested-wearing-thong-over-his-head-facemask-germany

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    1. Les masques bleus (FFP1) dits 'masques médicaux' sont appelés ainsi par leur usage en blocs opératoires mais n'ont rien de 'médicaux'. Ce sont des anti-poussières COMME LES AUTRES !
      D'ailleurs, il y a quelques semaines un chef d'État se faisait photographié (en écoles) avec un masque en toile de jeans noir !!! (avec drapeau tricolores dessus !). HAHAHAHA !

      C'est-à-dire que le string, culottes de grand-mères ou écharpes font aussi bien !

      Les SEULS masques antivirus (FFP2) dits 'bec de canard' ne sont pas accessibles au 'grand public' et (fabriqués en Chine) distribués seulement parfois (!!) au personnel soignant.

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  4. Une nouvelle étude révèle une raison potentielle pour laquelle le COVID-19 se produit moins chez les enfants


    par Tyler Durden
    Mer, 08/12/2020 - 06:00
    Rédigé par Paula Liu via The Epoch Times,


    Les chercheurs ont découvert que la raison pour laquelle le COVID-19 se produit moins fréquemment chez les enfants pourrait être due au manque d'une certaine enzyme.

    Cette nouvelle étude détaillée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) le 20 mai, a découvert que l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2 (ACE2), qui se développe en abondance à mesure que l'individu grandit, pourrait être la raison pour laquelle moins de deux pour cent de toutes les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 - le virus qui cause la maladie COVID-19 - sont des enfants.

    Les chercheurs soupçonnaient que la sensibilité au COVID-19 pouvait être liée à la quantité d'expression génique de l'ACE2 observée dans la cavité nasale, étant donné que l'enzyme agit comme un récepteur pour permettre au virus SARS-CoV-2 de passer dans le corps.

    Pour étudier ce lien potentiel, les chercheurs ont recherché une relation entre les deux - le niveau d'expression génique de l'ACE2 dans le nez et l'infection au COVID-19 - en prélevant des prélèvements nasaux sur 305 personnes impliquées dans une étude sur l'asthme. Les chercheurs ont émis l'hypothèse que plus les niveaux d'expression du gène enzymatique sont bas, moins il est probable qu'une personne soit infectée par le COVID-19.

    Les chercheurs ont déclaré avoir choisi de frotter le nez car c'est l'un des premiers points d'accès pour que le SRAS-CoV-2 infecte un individu.

    Des échantillons ont été prélevés sur des patients asthmatiques (49,8 pour cent) et non asthmatiques. Les 305 personnes impliquées dans l'étude étaient âgées de 4 à 60 ans.

    Les chercheurs ont déclaré avoir trouvé une association claire entre l'expression de l'ACE2 et l'âge - ouvrant une explication possible à la raison pour laquelle la plupart des enfants, qui ont tendance à avoir des niveaux d'expression enzymatiques inférieurs, sont moins sensibles au COVID-19.

    Supinda Bunyavanich, professeur de génétique et de sciences génomiques et de pédiatrie au mont Sinaï, a déclaré dans un communiqué de presse que l'étude a révélé «qu'il y a de faibles niveaux d'expression d'ACE2 dans les voies nasales des jeunes enfants, et que ce niveau d'ACE2 augmente avec l'âge jusqu'à l'âge adulte. .

    «Cela pourrait expliquer pourquoi les enfants ont été largement épargnés par la pandémie», a déclaré Bunyavanich.

    https://www.zerohedge.com/political/new-study-finds-potential-reason-why-covid-19-occurs-less-children

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  5. Le paradoxe des antinucléaires

    Le parti pris des antinucléaires rend aveugle cette agence de l’État qui semble davantage au service des énergies renouvelables et de certains intérêts particuliers que de l’intérêt général.


    Par Michel Gay.
    11 AOÛT 2020


    L’Agence de la transition écologique, nouveau nom depuis ce printemps 2020 de l’ex Agence gouvernementale de l’environnement et de la maitrise des énergies (ADEME), notoirement antinucléaire et proche du Syndicat des énergies renouvelables, s’échine à minimiser les qualités du nucléaire pour la transition énergétique et à promouvoir coûte que coûte les éoliennes fabriquées à l’étranger et les panneaux photovoltaïques (PV) chinois.

    Dans le cadre de la future réglementation énergétique 2020 (RE 2020), sa dernière publication sur le contenu en gaz carbonique de l’électricité (éditée en juillet 2020) est un monument d’hypocrisie et de paradoxe.

    UN MIX ÉLECTRIQUE « TRÈS DÉCARBONÉ »

    L’ADEME reconnait dans sa note que « le mix électrique français est aujourd’hui très décarboné » (mais elle ne va cependant pas jusqu’à écrire que c’est principalement grâce au nucléaire…), et que sa méthode de calcul des émissions de gaz carbonique dans la consommation d’électricité aboutissait à un « facteur d’émission du chauffage environ 3 fois plus important que le contenu moyen » (!).

    Cette agence gouvernementale, dont l’un des rôles est d’aider les décisions des politiques dans le domaine de l’énergie, se serait-elle lourdement trompée ?

    Que nenni ! La méthode précédente dite « saisonnalisée par usage » développée dans sa note de cadrage du 14 janvier 2005, est simplement devenue soudainement « obsolète » (sic) après 15 ans de « validité », notamment « au regard de l’évolution du parc de production et des usages »….

    Or, même si quelques centrales au fioul et au charbon ont été fermées, le parc de production n’a globalement pas changé depuis 15 ans (toujours essentiellement fondé sur le nucléaire, le gaz, et l’hydraulique) et les usages ont peu varié, notamment pour le chauffage électrique sur lequel se concentre cette fiche technique.

    L’ADEME fait état de « nombreuses autres méthodes » possibles mais il n’en demeure pas moins qu’elle avait choisi celle qui imputait au chauffage électrique trois fois plus de gaz carbonique que la réalité… pour le discréditer.

    En effet, le chauffage électrique, gros consommateur d’électricité, est incompatible avec les productions aléatoirement variables, parfois très faibles, des énergies renouvelables éoliennes et PV, notamment le soir en hiver !

    Selon le délicieux vocabulaire bureaucratique d’état-major, l’ADEME « préconise d’exploiter la richesse de deux approches complémentaires » issues de deux méthodes, celle « mensualisée par usage » et celle « incrémentale ».

    Dans le cadre de la future réglementation énergétique 2020 (RE 2020), la première méthode a été « retenue par les pouvoirs publics » (et non par l’ADEME ?). Elle aboutit à la valeur de 79 grammes de gaz carbonique par kilowattheure (ggaz carbonique/kWh) consommée au lieu des 180 ggaz carbonique/kWh précédemment calculés par l’ADEME, soit une division par 2,3.

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  6. MAIS…

    La note de l’ADEME donne l’impression qu’elle a dû se faire tordre un bras pour admettre son « erreur ». Si elle reconnait bien du bout des lèvres que le chauffage électrique en France émet peu de gaz carbonique (c’est tout de même six fois moins qu’en Allemagne qui affiche ses éoliennes mais qui utilise beaucoup de centrales à charbon et à gaz), elle ajoute aussitôt qu’ « il convient néanmoins de s’assurer qu’un développement fort de l’électrification du chauffage […] n’impliquera pas une évolution du mix électrique aboutissant à invalider l’hypothèse de 79 ggaz carbonique/kWh de chauffage ? », et que ce chiffre de 79 g « doit être considéré comme une valeur minimale à prendre en compte pour les années à venir ».

    Toutefois, les émissions de gaz carbonique sont rarement supérieures à 80 g/kWh au cœur de l’hiver, et dépassent de peu les 100 g/kWh lorsque presque toutes les centrales nucléaires sont en fonctionnement.

    Le faible surplus (de 20 à 30 g) est certes imputable au chauffage électrique, mais aussi aux pompes diverses de tous les chauffages (y compris le gaz, les pompes à chaleur, et le chauffage central au bois).

    FRANCE – ALLEMAGNE : 1 – 0

    Les émissions de l’Allemagne sont en moyenne annuelles supérieures à 450 ggaz carbonique/kWh, alors que celles de la France sont d’environ 40 ggaz carbonique/kWh (10 fois moins grâce au nucléaire et à l’hydraulique).

    Bien que l’Allemagne ait installé une puissance éolienne de 62 gigawatts (GW), identique à celle du nucléaire en France, la part de l’éolien et du PV dans le mix électrique allemand n’était de 5,5 % le 8 août 2020 à 6h00 (1,7 GW d’éolien terrestre et maritime, plus 0,83 GW solaire, pour une consommation de 45,7 GW).

    Pire, dans la semaine du 19 janvier au 26 janvier 2019, la production d’électricité des énergies renouvelables a été particulièrement faible en Allemagne pendant 6 jours.

    La production la plus faible a eu lieu le 24 janvier 2019 entre 16 h 00 et minuit. Les énergies éoliennes et solaires n´ont fourni que 1,5 GW, soit moins de 2 % de la demande qui était de 81 GW.

    La totalité des sources d’énergies renouvelables ne produisait alors que 11 % (9 GW) vers 18 heures, dont 80 % (7,5 GW) étaient assurés par la biomasse et l´hydroélectricité.

    En clair, l’ADEME reconnaît que les résultats sont bons aujourd’hui en France (sans citer l’apport essentiel du nucléaire), mais que ça pourrait se dégrader plus tard… avec les énergies renouvelables.

    En effet, en l’absence de réacteurs nucléaires, si le développement de l’énergie éolienne et solaire s’adosse à des centrales au gaz (comme en Allemagne) pour pallier leur production chaotique, le contenu en gaz carbonique de la production d’électricité va augmenter.

    Bien vu l’ADEME !

    En revanche, il ne vient pas à l’idée de l’ADEME qu’en supprimant les éoliennes et les PV (soutenus par le gaz) et en développant le nucléaire pour alimenter « l’électrification additionnelle du chauffage de 3 millions de logements » (conformément à l’actuelle programmation pluriannuelle de l’énergie), ce contenu en gaz carbonique dans l’électricité pourrait encore diminuer davantage…

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  7. L’ADEME confirme bien « l’utilité de transferts vers l’électricité pour atteindre les objectifs de neutralité carbone », mais elle affirme aussitôt qu’il ne faudra pas relâcher les efforts pour le « développement de l’éolien et du solaire ». Elle ne parle pas du nucléaire… mais elle craint que le développement du chauffage électrique se fasse « au détriment des énergies renouvelables ».

    Pour l’ADEME : l’électricité oui, mais avec du vent et du soleil intermittents ! Et dans cette ligne de pensée, elle prépare déjà le renouvellement des éoliennes en 2035… en lien avec le SER.

    LA « THERMOSENSIBILITÉ » DU CHAUFFAGE

    L’ADEME constate avec pertinence que le chauffage électrique « est quasiment absent en été » et que « sa forte « thermosensibilité » […] implique un parc de production bien adapté, notamment en termes de flexibilité et de dimensionnement ».

    Oui !

    Or, le nucléaire n’est jamais cité comme solution possible par l’ADEME. Il est pourtant actuellement adapté, flexible et bien dimensionné pour le besoin français… et même européen qui bénéficie des exportations d’électricité décarbonée de la France.

    L’ADEME reconnaît aussi « la capacité de la France à décarboner le système électrique européen, notamment grâce à son parc électronucléaire » (!).

    Toutefois, elle tempère aussitôt son enthousiasme en ajoutant que cette capacité « est diminuée lorsque la consommation intérieure de chauffage électrique augmente d’une certaine quantité, puisque les exportations d’électricité françaises en sont réduites d’autant ».

    Monsieur de La Palice n’aurait pas dit mieux…

    Vivement que nos voisins construisent eux aussi des centrales nucléaires pour produire leur propre électricité décarbonée !

    L’ADEME EST-ELLE OBSOLÈTE ?

    Une fois de plus, il ressort de cette note de juillet 2020 que le parti pris antinucléaire rend aveugle cette agence de l’État qui semble davantage au service des énergies renouvelables et de certains intérêts particuliers que de l’intérêt général.

    Vouloir réduire en France et en Europe les émissions de gaz carbonique sans nucléaire et en forçant le développement des énergies renouvelables rend l’ADEME schizophrène, et même aussi EDF avec sa branche « énergies renouvelables » qui gagne de l’argent grâce aux subventions allouées aux éoliennes et aux PV.

    En préconisant des moyens contraires à l’atteinte des objectifs de décarbonation de notre économie depuis plus de 10 ans et des méthodes « obsolètes », l’ADEME est devenue elle-même obsolète et devrait « changer son logiciel », ou être profondément rénovée pour mettre son budget annuel d’environ 600 millions d’euros au profit de tous les Français.

    https://www.contrepoints.org/2020/08/11/377860-le-paradoxe-des-antinucleaires

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  8. L’incroyable voyage des Amérindiens vers la Polynésie


    le 12 août 2020


    Lorsque je me trouvais dans ce petit hôtel de Taioae, le seul village de l’île de Nuku-Hiva, dans la partie nord de l’archipel des Marquises attendant l’Aranui, le bateau assurant le ravitaillement des îles depuis Tahiti, pour me rendre dans l’île de Fatu-Hiva au sud de cet archipel paradisiaque, un Américain arriva à bord de son voilier en provenance de Puerto-Vallarta au Mexique, le dernier port où il avait fait le plein d’eau douce, de carburant et de nourriture pour affronter la traversée du Pacifique, plus de 5000 kilomètres. Il fallait un peu de carburant pour traverser le redoutable « pot-au-noir » de l’Equateur où ne coexistent ni courants ni vents. Cet Américain, ophtalmologiste de son état, exerçant dans une clinique réputée de Boston s’en était sorti sans trop de problèmes car il avait profité d’alizés d’une force inattendue lui ayant permis d’arriver jusqu’à cette île entourée d’eau sur une distance de près de 5000 km à l’est, au nord et à l’ouest. Il avait parcouru exactement le chemin que des Amérindiens Zapotec avaient emprunté au milieu du XIIe siècle et au cours du XIIIe siècle de l’ère commune à bord d’embarcations en balsa, avides de découvrir des terres nouvelles. Ces Amérindiens étaient parti avec des vivres, probablement en famille, vers l’ouest, ignorant tout de l’immensité de l’Océan Pacifique. Mais comment affirmer que ce récit n’est pas une fiction ?

    Les techniques de séquençage de l’ADN n’ont pas fini de réserver des surprises et des travaux réalisés à l’Université de Mexico viennent encore une fois de le montrer. Il s’agit de cette découverte extraordinaire prouvant que bien avant l’arrivée des Occidentaux en Polynésie des Amérindiens, et pas seulement des Zapotec, sont arrivés dans diverses îles de cet immense archipel français et également à Rapa Nui, l’île de Pâques, mais dans ce cas particulier il s’agit une histoire plus compliquée également élucidée par ces mêmes travaux sur laquelle je reviendrai.

    Le séquençage de l’ADN permet d’évaluer quel est la teneur en gènes ou parties non codantes provenant d’une ethnie ou d’une autre. Par exemple si on étudie la séquence d’ADN d’un natif de l’île de Mangareva dans les Gambier au sud-est de Tahiti il est possible de dire sans ambiguïté quel pourcentage d’ADN d’origine européenne a été introduit dans celui d’origine polynésienne. De plus l’horloge moléculaire définie comme le nombre de mutations ponctuelles accumulées sur une portion d’ADN, nombre considéré comme constant au cours du temps, permet de préciser quand cette introduction d’ADN « étranger » a eu lieu dans la descendance d’un couple mixte. On parle alors de brassage génétique (genetic admixture en anglais) et la quantification de ce brassage ne peut se faire qu’à l’aide de puissants ordinateurs. En effet, traiter des centaines de séquences complètes de génomes de plusieurs milliards de paires de bases chacune est impossible à faire manuellement.

    - voir graphique sur site -

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  9. Pour mener à bien cette étude dirigée par le Professeur Andrés Moreno-Estrada de l’Université de Mexico à Irapuato au Mexique, plusieurs centaines de génomes complets (disponibles sur des banques de données internationales) ont été étudiés et le brassage génétique précisément quantifié. Le problème est compliqué par la présence de gènes d’origine européenne aussi bien chez les Amérindiens d’Amérique centrale et du sud que chez les Polynésiens, brassages datant du XVe siècle pour les Amérindiens et du début du XIXe siècle pour les Polynésiens. Néanmoins, en comparant tous les génomes disponibles l’étude a fait ressortir la présence de gènes de Mapuche (Chili), de Zapotec (Mexique) chez les Polynésiens des îles Marquises du Nord (Nuku-Hiva), du Sud (Fatu-Hiva), des Tuamotu du Nord (Palliser) et du Sud (Mangareva, îles Gambier) qu’à Rapa Nui (île de Pâques) illustration ci-dessus (source Nature, https://doi.org/10.1038/s41586-O20-2487-2 ). Les Polynésiens ayant la peau noire la présence de gènes d’origine africaine ou mélanésienne (Vanuatu, les Mélanésiens ont également la peau noire) n’a pas pu être détectée.

    - voir carte sur site -

    On arrive enfin aux résultats étonnants fournis par l’horloge moléculaire dont il était fait mention plus haut. Les Amérindiens Zapotec du Mexique sont arrivés dans les Marquises du Sud (Fatu-Hiva) vers 1150 de l’ère commune suivis par les Amérindiens Zenu de la côte pacifique de Colombie à Nuku-Hiva (Marquises du Nord) vers 1200 de l’ère commune. Ces voyageurs au long cours ont probablement apporté avec eux la patate douce et la calebasse, originaires d’Amérique centrale et du nord de l’Amérique du sud. Les Amérindiens Zenu ont également apporté leur art de sculpteurs. Les Zenu faisaient partie de la culture San Agustin en Colombie. Le terme Zenu se réfère aux individus de cette ethnie amérindienne dont la séquence d’ADN a été utilisée dans cette étude. Il est intéressant de noter la similitude frappante entre les sculptures de la culture San Agustin et les tikis retrouvés par centaines aux îles Marquises au milieu de la forêt équatoriale :

    - voir photo sur site -

    Enfin, ces travaux font ressortir l’extrême mobilité des Polynésiens qui ont poussé leurs expéditions maritimes jusqu’en Nouvelle-Zélande. Dans un prochain billet je présenterai l’étude détaillée relative à Rapa Nui figurant dans cet article cité en référence et aimablement communiqué par le Professeur Andrés Moreno-Estrada qui est vivement remercié ici.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2020/08/12/lincroyable-voyage-des-amerindiens-vers-la-polynesie/

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  10. Prévenir de prochaines pandémies, selon le PNUE et d'autres organisations


    12 Août 2020
    par Seppi


    Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE ou UNEP) a publié un document d'une soixantaine de pages (dont quelques blanches et beaucoup d'illustrations), « Preventing the next pandemic – Zoonotic diseases and how to break the chain of transmission » (prévenir de prochaines pandémies – Zoonoses et comment briser la chaîne de transmission).

    Petite note : la traduction française est reprise de documents onusiens. Le traducteur semble avoir eu une vision à plus long terme que les auteurs d'origine...

    En bas de couverture : « Une évaluation scientifique avec des messages clés pour les décideurs politiques – Un volume spécial de la série de rapports « Frontières » du PNUE ».

    Cet ouvrage a été réalisé par un consortium comprenant, outre le PNUE, Covid-19 Response, l'Institut International de Recherche sur l’Élevage (ILRI) et One CGIAR.

    One CGIAR est « un partenariat mondial de recherche pour un avenir sûr sur le plan alimentaire, consacré à la réduction de la pauvreté, au renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l'amélioration des ressources naturelles ». CGIAR était l'acronyme de Consultative Group on International Agricultural Research (Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale – CGRAI). L'ILRI est une institution de recherche de ce groupe tout comme, par exemple les mieux connus CIMMYT et IRRI.

    Cet ouvrage a bénéficié de contributions d'une impressionnante liste d'auteurs et de réviseurs (reviewers).

    Il a peu de chances d'être traduit en ces temps, déjà pluri-décennaux, d'austérité. Mais l'organisation a traduit les dix messages clés.

    Messages clés

    1. ATTÉNUER LES RISQUES LIÉS AUX SYSTÈMES ALIMENTAIRES

    Nombre de nouveaux rapports scientifiques sur les politiques continuent de se concentrer sur l’urgence sanitaire mondiale provoquée par la pandémie de COVID-19, à la suite de la propagation rapide du virus infectieux SRAS-CoV-2 d’origine zoonotique. À l’instar de cette évaluation, de nouvelles évaluations scientifiques fondées sur des éléments probants sont nécessaires pour étudier le contexte environnemental et zoonotique de la pandémie actuelle, et évaluer les risques d’apparition de nouvelles épidémies zoonotiques.

    2. URGENCE

    Les maladies sont de plus en plus souvent d’origine animale. Il est impératif d’agir rapidement pour combler les lacunes de la science et accélérer le développement des connaissances et des outils susceptibles d’aider les gouvernements, les entreprises, le secteur de la santé, les communautés locales et d’autres parties prenantes, en particulier celles dont les ressources sont limitées, à réduire les risques d’apparition de nouvelles pandémies.

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  11. 3. CIBLE DU RAPPORT

    Une évaluation scientifique a été menée afin de contribuer à combler ces lacunes et mettre en lumière le rôle des animaux sauvages et domestiques dans l’émergence des maladies infectieuses zoonotiques. Cette évaluation rapide s’adresse aux décideurs gouvernementaux, des entreprises et de la société civile à tous les niveaux et dans le monde entier.

    4. AMPLEUR DU PROBLÈME

    Il est estimé qu’environ 60 % des maladies infectieuses humaines sont d’origine animale. Environ 75 % des nouvelles maladies infectieuses humaines émergentes franchissent la barrière des espèces et sont transmises aux humains par d’autres animaux. La transmission de la plupart des zoonoses déjà décrites se fait de manière indirecte, par exemple au travers du système alimentaire.

    5. FRÉQUENCE ET PRÉDICTIBILITÉ DES ÉPIDÉMIES

    La fréquence à laquelle les microorganismes pathogènes sont transmis aux humains par d’autres animaux augmente en raison des activités humaines non durables. L’apparition de pandémies semblables à la pandémie de COVID-19 est prévisible et imputable aux méthodes d’approvisionnement et de production alimentaire, au commerce et à la consommation d’animaux, et à l’altération des milieux naturels.

    6. LIENS ET COMPLEXITÉ Les liens entre l’environnement au sens large, la biodiversité et les maladies infectieuses émergentes sont complexes. Bien que les animaux sauvages soient la source la plus fréquente de maladies émergentes humaines, les animaux domestiques peuvent également être des sources, des voies de transmission ou des amplificateurs de zoonoses. De tels liens, en plus de leur interdépendance avec des problèmes tels que la qualité de l’eau et de l’air, la nutrition et la sécurité alimentaire ainsi que le bien-être physique et mental, devraient éclairer les politiques s’attelant aux défis posés par les maladies infectieuses émergentes, notamment les zoonoses, actuelles et futures.

    7. VECTEURS DE MALADIE

    L’émergence des zoonoses est plus probablement imputable à sept facteurs humains : 1) la demande humaine accrue de protéines animales ; 2) l’intensification de pratiques agricoles non durables ; 3) l’utilisation et l’exploitation accrues des espèces sauvages/de la faune ; 4) l’utilisation non durable des ressources naturelles, encore accélérée par l’urbanisation, le changement d’affectation des sols et les industries extractives ; 5) l’augmentation des voyages et des transports ; 6) les évolutions de la chaîne agroalimentaire ; et 7) le changement climatique.

    8. IMPACT ET COÛT

    Les zoonoses émergentes menacent la santé des êtres humains et des animaux, le développement économique ainsi que l’environnement. Les populations pauvres sont particulièrement touchées par le fardeau des zoonoses. Néanmoins, personne n’est épargné par les maladies infectieuses émergentes ; ainsi, les populations des pays à revenu élevé payent un lourd tribut financier. Puisqu’une seule zoonose est susceptible de coûter des milliers de milliards de dollars à l’échelle mondiale, la prévention semble dès lors bien plus efficace que la réaction.

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  12. 9. RECOMMANDATIONS

    Cette évaluation propose d’intégrer dix mesures aux politiques visant à réduire les risques d’apparition de nouvelles pandémies zoonotiques et à « reconstruire en mieux » : i) sensibiliser le public aux risques sanitaires et environnementaux ainsi qu’à leur prévention ; ii) améliorer la gouvernance du secteur de la santé, notamment en mobilisant les acteurs de l’environnement ; iii) accroître la portée des enquêtes scientifiques afin d’inclure les dimensions environnementales des zoonoses ; iv) effectuer la comptabilité financière exhaustive des impacts sociétaux des maladies ; v) améliorer le suivi et la régulation des systèmes alimentaires grâce à des approches fondées sur le risque ; vi) abandonner les pratiques agricoles non durables ; vii) élaborer et mettre en œuvre des mesures visant à améliorer la biosécurité ; viii) renforcer la santé des animaux (y compris les services de santé destinés aux animaux sauvages) ; ix) renforcer les capacités des acteurs du secteur de la santé afin d’y inclure les dimensions environnementales de la santé ; et x) rationaliser et mettre en œuvre les approches « Un monde, une santé ». Ces recommandations sont détaillées dans la section 5 de ce rapport.

    10. UN MONDE, UNE SANTÉ

    Ce rapport confirme et s’inscrit dans les conclusions de l’alliance tripartite FAO-OIE-OMS et de nombreux autres experts qui affirment que l’approche « Un monde, une santé » est la méthode de prévention et de réponse la plus efficace aux épidémies et pandémies de zoonoses. Adopter une approche « Un monde, une santé », qui réunit les expertises médicale, vétérinaire et environnementale, aidera les gouvernements, les entreprises et la société civile à veiller à la bonne santé des personnes, des animaux et des milieux naturels

    Il y a aussi des recommandations résumées dans un communiqué de presse (voir aussi une Foire aux Questions) :

    Investir dans des approches interdisciplinaires, dont l’approche « Un monde, une santé » ;

    Développer la recherche scientifique sur les zoonoses ;

    Améliorer les analyses coûts-avantages des interventions pour y inclure la comptabilisation du coût total des impacts sociétaux des maladies ;

    Sensibilisation aux zoonoses ;

    Renforcer les pratiques de surveillance et de réglementation associées aux zoonoses, y compris les systèmes alimentaires ;

    Encourager les pratiques de gestion durable des terres et développer des alternatives pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance qui ne reposent pas sur la destruction des habitats et de la biodiversité ;

    Améliorer la biosécurité et le contrôle, identifier les facteurs clés des maladies émergentes dans l'élevage et encourager les mesures de gestion et de contrôle des zoonoses qui ont fait leurs preuves ;

    Soutenir la gestion durable des paysages terrestres et marins qui favorisent la coexistence durable de l’agriculture et de la vie sauvage ;

    Renforcer les capacités des acteurs de la santé dans tous les pays ; et

    Rendre l’approche « Un monde, une santé » opérationnelle pour la planification, la mise en œuvre et le suivi de l’utilisation des terres et du développement durable, entre autres.

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  13. Le rapport a été lancé à l’occasion de la Journée Mondiale des Zoonoses, « célébrée » (!) selon le communiqué de presse « le 6 juillet par les institutions de recherche et les entités non gouvernementales, qui commémore le travail du biologiste français Louis Pasteur. Le 6 juillet 1885, Pasteur a administré avec succès le premier vaccin contre la rage, une maladie zoonotique. »

    Nous avons des pensées émues pour les chinois qui ont inventé la variolisation, ainsi que pour le médecin de campagne Edward Jenner qui, le 14 mai 1796, inocula une goutte de pus des pustules de vaccine, une maladie bovine proche de la variole, à un enfant (James Phipps).

    Il y a des choses curieuses dans ce document qui semble empiler les thèses, fantasmes, préoccupations et obsessions des participants à l'exercice. Mais ce sera peut-être pour un autre billet.

    http://seppi.over-blog.com/2020/08/prevenir-de-prochaines-pandemies-selon-le-pnue-et-d-autres-organisations.html

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    1. La viande cuite ne transmet aucun virus. Mais, les animaux (comme les plantes) ont LEURS maladies !

      Donc, comme on ne mange pas de viande crue (à part celles là: Steak tartare, coquillages, lait cru: https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_plats_à_base_de_viande_crue)
      reste que les légumes non-traités peuvent transmettre des problèmes (exemple les fruits & légumes bio).

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  14. Betteraves, jaunisse et néonicotinoïdes : un bel exercice à quatre mains de MM. Marcel Kuntz et Jean-François Proust sur Atlantico


    12 Août 2020
    par Seppi
    Glané sur la toile 565


    Il y a des médias qui relaient les vitupérations du militantisme anti-pesticides qui fait un caca nerveux sur les néonicotinoïdes – invariablement assortis du qualificatif « tueurs d'abeilles » – et il y a Atlantico qui demande à des experts de faire de la pédagogie.

    Cela a donné : « Le gouvernement veut réintroduire les néonicotinoïdes pour sauver les betteraves et voilà pourquoi il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour les abeilles », des réponses de M. Marcel Kuntz, biologiste et directeur de recherche au CNRS, et M. Jean-François Proust, ingénieur agonome et ex-animateur de ForumPhyto, tous deux membres du Collectif Science-Technologies-Actions.

    En chapô :

    « Le gouvernement envisage le retour, sous conditions, de l'utilisation de néonicotinoïdes pour protéger les betteraves sucrières des pucerons verts. Cet insecticide est accusé de décimer les abeilles. »

    Les deux pédagogues répondent aux questions suivantes :

    « Pour protéger les récoltes de betteraves de la jaunisse, le gouvernement envisage de permettre aux agriculteurs d’utiliser un insecticide interdit depuis 2018, les néonicotinoïdes, accusés à l'époque d'être nocifs pour les abeilles. Devons-nous nous inquiéter pour les abeilles ? Connaissons-nous les effets réels des néonicotinoïdes sur l'environnement ? »

    « Dans quel cadre les néonicotinoïdes seront-ils utilisés ? Est-ce une bonne proposition du gouvernement ? »

    « Existe-t-il des alternatives intéressantes et aussi efficace pour les producteurs de betteraves ? »

    Pour connaître les réponses, il faudra aller sur site.

    Mais nous reproduirons le propos final de M. Marcel Kuntz :

    « Il reste la génétique, c’est-à-dire utiliser des gènes de résistance contre les pucerons et d’autres contre les virus. Autrement dit, la plante se défend elle-même ! La sélection génétique classique (par croisement) est possible, mais les biotechnologies offriraient les options les plus innovantes. Oui mais voilà, ce seraient des "OGM", et les écologistes les ont diabolisés. Donc la recherche est impossible dans un tel contexte idéologique, du moins en Europe. »

    On tourne en rond ! La sélection classique ? Pas sûr qu'elle produise le résultat espéré et sûr que ce sera de toute manière très long... Les OGM ? Qui osera briser le tabou dans les milieux influents et entamer un cycle de pédagogie ?

    http://seppi.over-blog.com/2020/08/betteraves-jaunisse-et-neonicotinoides-un-bel-exercice-a-quatre-mains-de-mm.marcel-kuntz-et-jean-francois-proust-sur-atlantico.html

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  15. 7,2 milliards d’euros: en moins de dix ans, les subventions de l’État aux associations ont été multipliées par cinq


    18:48 12.08.2020
    Par Maxime Perrotin


    Jamais autant d’argent n’avait été distribué par l’État français aux structures associatives. Leur nombre a sensiblement augmenté depuis plusieurs années, contribuant à faire exploser la note pour le contribuable. Gabegie ou réelle utilité publique ? Analyse.

    Qu’ont en commun l’Association des journalistes lesbiennes, gays, bi·e·s, trans et intersexes (AJL), la Société des Habous et des lieux saints de l’Islam (gestionnaire de l’Institut musulman de la Grande mosquée de Paris), l’Association pour la promotion des migrants de l’agglomération rouennaise, et Pilou pétanque à Canet-en-Roussillon? Elles ont toutes touché de l’argent public au titre de subventions.

    En 2018, le montant de ces aides de l’État, reversées à la myriade d’associations qui constellent la vie sociale sur le territoire français, a atteint un record de 7,2 milliards d’euros. Une somme qui prend tout son sens au regard de son évolution depuis 2010: selon les informations compilées sur le site politologue.com, le montant global d’argent public alloué aux associations a explosé ces dernières années. En 2011, ces subventions s’élevaient à 1,3 milliard d’euros, en baisse par rapport à 2010. Sept ans plus tard, leur montant a été multiplié par plus de cinq. Comment expliquer une telle évolution exponentielle ?

    Le nombre d’associations subventionnées explose

    Au seul regard des statistiques dressées par le travail du webmaster du site, qui reprend les informations des PLF (Projet de loi de finances) et recense 382.110 subventions sur la période 2010-2018, on constate que la générosité moyenne de l’État a été constante au fil des ans, mais que c’est le nombre de structures associatives qui s’est démultiplié. Le montant moyen des subventions par association n’a ainsi augmenté que de 6,5% en neuf ans, passant de 73.487 à 78.306 euros. Une évolution qui ne fut d’ailleurs pas constante, avec des points bas comme en 2011 et 2015. Même constat au niveau du montant médian: à quelques exceptions près, celui-ci oscille autour des 5.000 euros.

    Mais, parallèlement, le nombre d’associations subventionnées a bondi. D’un peu plus de 20.000 en 2010, leur nombre est passé au-dessus de 92.000 en 2018, soit près de cinq fois plus. Plus marquant encore, cette explosion se concentre entre 2016 et 2018. Résultat: sur ces trois seules années, les dépenses ont été multipliées par quatre.

    En tête des programmes recevant le plus de subventions, l’hébergement d’urgence, l’accès et le retour à l’emploi, ou encore la création. Au sein du top 20 dressé par le site, on observe de fortes disparités en matière d’évolution. Ainsi, l’hébergement d’urgence est soudainement passé d’une vingtaine de millions d’euros en moyenne à 1,2 milliard en 2016, puis 1,6 milliard en 2018.

    Même évolution exponentielle pour la catégorie «inclusion sociale et protection des personnes»: d’une moyenne de dix millions d’euros par an entre 2013 et 2015, elle voit son montant multiplié par 45 à partir de 2016, bondissant à 594 millions d’euros. Un niveau annuel de subventions qui se maintiendrait depuis.

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  16. La catégorie «accès au droit et à la justice» passe quant à elle subitement de 29 millions d’euros en 2017 à 393 millions l’année suivante. «Immigration et asile», quasi inexistant avant 2016 avec moins d’un million d’euros de subventions par an, passe à 273 millions pour finalement atteindre près d’un demi-milliard d’euros en 2018. La politique de la ville suit également la tendance. De quelques millions avant 2016, les subventions abondent à partir de cette année-là à hauteur de 141 millions d’euros annuels.

    Inversement, des catégories s’effondrent depuis quelques années, comme par exemple «accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi», dont le montant est divisé par plus de trois entre 2016 et 2017. Un constat qui interpelle alors que le chômage progresse. Enfin, d’autres catégories ne bougent pas: le patrimoine, la vie de l’élève, le sport, la création ou encore l’accès et le retour à l’emploi.

    Paris, Eldorado des associations subventionnées

    Point marquant, la répartition géographique des subventions: Paris est de très loin le département où se trouvent les associations cumulant le plus de subventions entre 2010 et 2018.

    L’hébergement d’urgence en est une illustration criante, avec plus d’un milliard d’euros de subventions distribuées aux associations domiciliées dans la capitale, quatre fois plus que celles dans le département du Nord, en deuxième position. Idem avec la création: les associations parisiennes raflent 708 millions de subventions, six fois plus que le deuxième département de la catégorie, les Bouches-du-Rhône. Même cas de figure concernant les aides aux associations relatives à l’immigration et l’asile, qui à Paris cumulent 190 millions d’euros sur huit ans, contre 38 millions dans les Bouches-du-Rhône. Tendance encore plus marquée pour la catégorie «recherche scientifique et technologique pluridisciplinaire», où les associations de la capitale obtiennent 418 millions d’euros sur neuf ans contre… douze dans le Nord.

    Reste à savoir comment les largesses de cette générosité publique sont perçues par les Français. En effet, si l’État se montre relativement regardant quant aux entrées d’argent, il semble l’être beaucoup moins quand il s’agit de le dépenser. Un autre point, tout aussi sensible, concerne la tendance des pouvoirs publics à reposer sur certaines de ces associations, notamment dans les quartiers sensibles, pour se défausser de certaines de ses prérogatives. «Les associations ne sont pas un coût, un boulet, mais une chance» pour les pouvoirs publics, notamment grâce aux économies qu’elles permettraient à ces derniers de faire, déclarait fin octobre 2019 le transfuge socialiste Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, lors de son audition à l’Assemblée. Des propos qui avaient créé la polémique.

    https://fr.sputniknews.com/analyse/202008121044245834-72-milliards-euros-dix-ans-subventions-etat-associations/

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