- ENTREE de SECOURS -



lundi 9 janvier 2023

Le grand jeu : Elon Musk et Twitter Un commentaire d'Ernst Wolff

 

56 commentaires:

  1. Le grand jeu : Elon Musk et Twitter Un commentaire d'Ernst Wolff


    08.01.2023
    www.kla.tv/24696


    Sur sa chaîne You Tube, le célèbre expert économique et financier allemand Ernst Wolff fait constamment la lumière sur le monde opaque de la finance mondiale grâce à ses contributions et ses interviews (www.youtube.com/@ErnstWolffOffiziell ). Les relations complexes y sont réduites à l'essentiel et expliquées de manière compréhensible, même pour les profanes. Dans la rubrique « Le commentaire actuel », Ernst Wolff prend également position sur des sujets d'actualité et montre les dessous et les contextes dont on ne parle pas dans les médias grand public. Voici un commentaire sur Elon Musk et Twitter :

    Le rachat de Twitter par Elon Musk suscite des réactions dans le monde entier. Les médias traditionnels lui tombent dessus parce que celui-ci a annoncé qu'il n'exercerait plus de censure et parce qu‘ils craignent désormais un déluge de fake news. En revanche des millions de fans de Musk célèbrent leur héros comme le sauveur de la liberté d'expression. Manifestement les deux groupes ne remarquent pourtant pas que leurs attitudes respectives les rendent victimes de la tendance la plus dangereuse de notre époque. La division de la société !

    Essayons d'analyser tout cela froidement et voyons d'abord de qui il est question avec Elon Musk.
    Musk est l'un des fondateurs de PayPal. PayPal, dont les principaux actionnaires sont BlackRock et Vanguard, fait actuellement l’objet de plusieurs procédures judiciaires, car l'entreprise aurait escroqué des clients et attiré des investisseurs avec des fausses déclarations.
    Musk a fondé SpaceX et Starlink en 2002. Avec près de 2 600 satellites, Starlink est de loin le plus grand opérateur de satellites au monde et est utilisé entre autres par le régime corrompu d'Ukraine pour faire la guerre.

    Musk est depuis 2008 le PDG du groupe automobile TESLA, dont les principaux actionnaires sont également BlackRock et Vanguard. Quiconque achète une voiture électrique Tesla accepte que la voiture télécharge les données de conduite dans le cloud du constructeur. Ceux qui souhaitent éviter cette collecte de données en modifiant leur véhicule recevront un avertissement de la part des avocats de Tesla pour violation de licence.

    Les entreprises d’Elon Musk, Tesla, SolarCity et SpaceX, ont reçu près de 5 milliards de dollars d'aides publiques rien que jusqu'en 2015. Musk n'est donc pas un adversaire, mais un partenaire et un profiteur de l'Etat.

    RépondreSupprimer
  2. Musk a suivi en 2008 la formation de Young Global Leader dans le cadre du Forum Economique Mondial, qui promeut le partenariat public-privé dans le monde entier.

    Musk a fondé en 2016 la société Neuralink. Son objectif transhumaniste consiste à développer un dispositif de communication entre le cerveau humain et les ordinateurs, appelé Brain-Computer-Interface (Interface Ordinateur-Cerveau).

    Musk, grand admirateur du progrès économique en Chine, a proposé en octobre 2022 de faire de Taïwan une "région administrative spéciale" sous domination chinoise.
    Ce ne sont là que quelques informations sur les activités d'un homme qui sait mieux que quiconque se mettre en scène comme quelqu'un qui nage à contre-courant et qui a promis de faire de Twitter un « marché de la liberté d'expression ».

    Mais qu’est-ce qui sous-tend la décision de Musk de racheter Twitter ? De toute évidence, c’est le projet de faire de Twitter un prestataire de services financiers et d'émettre une monnaie privée par son intermédiaire, ouvrant ainsi un tout nouveau secteur d'activité. Musk a déjà racheté en 2017 le domaine X.COM, qui avait été fermé en 2002 à la suite de son acquisition par PayPal, et a annoncé vouloir rendre Twitter payant. De cette manière, il obtient ce qui l'intéresse le plus, à savoir les données de ses utilisateurs. PayPal vient de montrer à quoi on peut s’attendre : En octobre 2022, l'entreprise a informé ses clients qu'en cas de diffusion de fausses informations, ils s'exposaient à des amendes pouvant aller jusqu'à 2 500 dollars, à des blocages de comptes pouvant aller jusqu'à 180 jours, et même à la rétention de la totalité de leurs avoirs.

    Que signifie tout cela ? Ni plus ni moins qu'un faux conflit a été déclenché avec la discussion sur le thème de la liberté d'expression. Celui-ci – à l'instar de la grande crise sanitaire de ces dernières années – contribue de manière remarquable à détourner l'attention de l'opinion publique mondiale des évènements les plus importants qui se déroulent en arrière-plan : la concentration toujours plus grande d'argent et de données dans un nombre toujours plus restreint de mains et la subordination de nous tous au complexe numérico-financier.

    de hag.
    Sources / Liens :
    https://apolut.net/das-grosse-spiel-elon-musk-und-twitter-von-ernst-wolff/

    www.youtube.com/watch?v=V6DXBJIBjR0

    https://www.kla.tv/fr

    RépondreSupprimer
  3. L'UE renforce la censure sur Twitter - démantèlement des droits fondamentaux et de la démocratie


    9 janvier 2023
    du Dr. Peter F. Mayer


    La politique de l'UE est de plus en plus dirigée contre son propre catalogue de droits fondamentaux. La lutte contre les fausses informations présumées restreint les droits fondamentaux à la liberté de la presse et à la liberté d'expression et donc aussi à la démocratie. La liberté d'expression, que Twitter a largement rétablie en dehors de l'UE, est combattue et restreinte par la Commission européenne. Le propriétaire de Twitter, Elon Musk, semble se plier aux diktats de Bruxelles, comme le rapporte sur Twitter le ministre français du Changement numérique (vers une dictature ?) et des Télécommunications Jean-Noël Barrot.

    Au siège de Twitter, @elonmusk [me déclare] son ​​intention de respecter les règles européennes et confirme ses engagements en matière de modération des contenus, de lutte contre la désinformation et de protection des enfants. Dans la lignée de son échange avec @EmmanuelMacron.

    La "protection des enfants" est toujours l'excuse bon marché pour restreindre les droits fondamentaux et exercer la censure. La Commission européenne, en proie à la corruption, la décrit comme de la désinformation lorsqu'elle est découverte et opposée à ses politiques. Les politiciens de la Commission ont longtemps été les vassaux serviles de la politique américaine, qui est dirigée contre les intérêts des citoyens européens.

    Dans les mesures Corona, la Commission européenne a joué un rôle de pionnier en se soumettant aux intérêts de Big Pharma et de l' industrie financière de Wall Street. 5,4 milliards de doses de vaccins ont été achetées pour environ 110 milliards, apportant d'énormes profits à l'industrie pharmaceutique et à ses propriétaires. La plupart des canettes achetées – 12 canettes par citoyen de l'UE – devront être éliminées.

    Dans le même temps, l'UE fait campagne pour les certificats de santé numériques, qui servent à surveiller de près et en permanence les citoyens.

    Depuis que Musk a pris la tête de Twitter fin octobre, il a apporté plusieurs changements, notamment l'annulation des politiques de censure liées à Covid et le licenciement d'employés.

    Peu de temps après l'entrée en fonction de Musk, le commissaire européen Thierry Breton a averti, comme l'a rapporté TKP, que la plateforme devait se conformer aux règles linguistiques et aux réglementations de censure de l'UE.

    L'année dernière, l'UE a adopté la loi sur les services numériques (DSA), un règlement qui oblige les plateformes en ligne à supprimer immédiatement les contenus indésirables et à interdire les utilisateurs qui enfreignent les règles à plusieurs reprises.

    La loi entrera en vigueur en 2024.

    Mais il y a une résistance croissante à la censure sur Twitter, comme en témoigne le tweet de l'activiste israélien Efrat Fenigson :

    https://tkp.at/2023/01/09/eu-setzt-mehr-zensur-auf-twitter-durch-abbau-von-grundrechten-und-demokratie/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) L'année dernière, l'UE a adopté la loi sur les services numériques (DSA), un règlement qui oblige les plateformes en ligne à supprimer immédiatement les contenus indésirables et à interdire les utilisateurs qui enfreignent les règles à plusieurs reprises. (...)

      Imaginez votre facteur qui vous apporte des lettres aux enveloppes ouvertes ! Parce qu'il les lit et se doit de les lire avant de vous les donner ou pas !

      Touchez pas c'est collector !
      samedi 22 juin 2013
      https://huemaurice5.blogspot.com/2013/06/touchez-pas-cest-collector.html

      Supprimer
  4. Il faut supprimer les droits de succession

    Les droits de succession ne sont pas éthiques et sont une atteinte au droit de propriété. Ils sont aussi critiquables économiquement.


    le 9 janvier 2023
    Pascal Salin


    Les droits de succession sont assez généralement considérés comme justifiés et on en donne en particulier une justification prétendue morale. En effet on considère qu’il n’est pas juste que certaines personnes puissent hériter d’un capital plus élevé que d’autres sans avoir fait les efforts nécessaires pour cela et sans le mériter.

    On évoque souvent de ce point de vue l’idée selon laquelle il faut assurer « l’égalité des chances » entre tous les citoyens. Mais il faut estimer ce point de vue comme étant totalement injustifié et c’est précisément pour des raisons éthiques que je critique l’existence des droits de succession.

    En effet, lorsqu’on parle d’éthique il est essentiel de faire une distinction fondamentale entre « éthique universelle » et « éthique personnelle ». L’éthique universelle implique de définir des droits qui soient cohérents entre eux pour tous les individus du monde.

    Une question d’éthique

    Ces droits sont les droits des individus sur leur propre personne et sur leurs propriétés légitimes. Par ailleurs chaque individu peut avoir des préférences personnelles, par exemple en ce qui concerne des décisions d’ordre généreux ou égoïste à l’égard de telle ou telle autre personne ou catégorie de personnes. Mais ces préférences personnelles sont nécessairement diversifiées et ne peuvent pas donner lieu à la constitution d’une société cohérente.

    Et tel est le cas de l’égalité des chances et de manière plus générale de tous les arguments en faveur de politiques de redistribution, celles-ci impliquant nécessairement de ne pas respecter les droits de propriété légitimes relevant de l’éthique universelle.

    C’est par respect pour l’éthique universelle qu’il convient de s’opposer aux droits de succession. Ce qui est en cause en effet ce ne sont pas les droits personnels des héritiers, définis de manière arbitraire (on décide de manière discrétionnaire de prélever une part plus ou moins importante du capital reçu par les héritiers), mais ce sont les droits des légataires.

    Si un individu est le propriétaire légitime d’un capital qu’il a accumulé pendant sa vie, il est profondément immoral de considérer qu’on ne doit pas respecter ses droits du fait de son décès.

    En effet il a fait l’effort d’épargner des ressources – c’est-à-dire de renoncer aux satisfactions apportées par la consommation – afin d’accumuler ce capital, par exemple précisément pour pouvoir le léguer à ses enfants ou à une organisation charitable ou culturelle.

    Les droits de succession : une atteinte au droit de propriété

    Au nom de quoi peut-on mépriser ces efforts et porter atteinte aux droits de propriété de celui qui décède ? L’une des remarquables spécificités des êtres humains vient précisément du fait qu’ils sont capables de se projeter au-delà de leur vie.

    RépondreSupprimer
  5. Comparons les activités de deux individus disposant des mêmes ressources tout au long de leur vie, mais l’un d’entre eux épargne, pas l’autre. Pourquoi serait-il juste de punir celui qui a fait l’effort d’épargner une partie de ses ressources et pas l’autre ?

    Si l’existence de droits de succession doit être critiquée pour des raisons éthiques, il est vrai par ailleurs qu’elle doit être aussi critiquée pour des raisons utilitaires. Par conséquent si on respecte l’éthique universelle il en résulte des situations satisfaisantes.

    Ainsi l’incitation à accumuler du capital profite à tout le monde puisque cela permet, par exemple, d’améliorer la productivité des salariés d’une entreprise et donc le montant de leurs salaires. On pourrait considérer cela comme une justification suffisante pour ne pas imposer de droits de succession.

    Une surtaxation du capital en France

    De ce point de vue il convient de souligner qu’il existe en fait, en particulier dans le cas de la France, une surtaxation du capital car il existe différents impôts prélevés sur la valeur d’un capital, sur ses revenus ou sur sa transmission et l’on peut même démontrer que l’impôt sur le revenu constitue une atteinte à l’accumulation du capital. Or, il est important d’évoquer le fait que la croissance économique implique l’accumulation de capitaux.

    En taxant le capital – par exemple par les droits de succession – on diminue l’incitation des individus à accumuler du capital et c’est toute l’économie d’un pays qui en est ainsi affectée en subissant une croissance moindre que celle qui serait sinon possible.

    C’est donc pour des raisons pratiques aussi bien que morales qu’il convient de supprimer les droits de succession.

    https://www.contrepoints.org/2023/01/09/417949-il-faut-supprimer-les-droits-de-succession

    RépondreSupprimer
  6. Gouvernement ou pas, nous sommes libres

    « Je veux être libre pour vivre » est une idiotie. « Je vis, donc je suis libre », voilà la formule.


    le 9 janvier 2023
    Pascal Avot


    Il n’existe ni libertés, ni atteintes aux libertés. Il n’y a qu’une liberté, celle qui est donnée à la naissance à chaque individu, et qui ne peut lui être retirée que par la mort. L’homme est libre tout au long de sa vie, à chaque seconde, quels que soient le contexte et les événements qu’il traverse.

    Un prisonnier est libre de s’évader ou de se soumettre, de se rebeller ou de collaborer avec ses gardiens, de réfléchir à son existence ou de laisser couler sa conscience. À chaque instant, les choix qui se présentent à lui sont en nombre infini.

    La liberté est personnelle, une, indivisible, imprescriptible. Le prisonnier ne dispose évidemment pas des mêmes choix que le promeneur en forêt. Le Coréen du Nord ne jouit pas des mêmes choix que le Suisse. Et il va sans dire que les choix qui se présentent à la victime vivant en système totalitaire sont moins désirables que ceux dont dispose le citoyen d’une démocratie libérale. Mais ils ne sont pas moins nombreux. En somme, l’homme qui n’a pas le choix est une fiction. Seule la qualité des options diffère.

    La liberté est compressible, pas davantage

    Et encore ! Car le bagnard en camp de concentration se voit souvent présenter des choix moralement parfois beaucoup plus intéressants que ceux proposés à la citoyenneté helvétique. « C’est au Goulag que j’ai découvert la liberté », écrit Soljenitsyne. Décider de sauver la vie d’un camarade – ou de le laisser mourir dans la neige – a plus de profondeur et de résonance que de se demander quel film on va regarder sur Netflix. Pour prendre toute sa mesure, comprendre sa puissance, prouver son invincibilité, la liberté a besoin d’intensité, de risque, de défis. En pantoufles, elle ronronne.

    Toutefois, certes, la liberté est compressible. Si je n’ai plus de jambes, je ne peux plus marcher. Mais qu’est-ce que la liberté de marcher, comparée à la liberté de me démontrer à moi-même et de démontrer au monde ma capacité à surmonter et dépasser ma paralysie, à la métamorphoser en courage, en inventivité, en dignité redoublée ? Si nous admirons les handicapés qui partent à l’assaut de l’Everest, c’est parce qu’ils mettent en valeur de manière éclatante leur liberté et sa propension à produire des miracles. Notre erreur est de croire que cette liberté n’est qu’à eux, différente. C’est la nôtre, parfaitement identique dans son essence et dans ses aptitudes. En termes de liberté, la nature est absolument égalitaire.

    Deux et deux font quatre : vous êtes libres

    Aussi convient-il d’en finir avec les débats sur « plus ou moins de liberté ». Plus de liberté, cela n’existe pas. Moins de liberté non plus. Ce qui évolue, c’est le décor autour de nous. Macron peut bien nous tyranniser tant qu’il veut, cela ne change strictement rien à notre liberté. Nous n’avons pas à lui demander de nous laisser libres, car nous le sommes déjà. Nous ne devons pas non plus l’accuser de nous priver de liberté car il est serait bien incapable quand bien même nous l’y encouragerions. La liberté est métaphysique : elle n’est ni juridique, ni politique, et surtout pas idéologique. Elle est. Elle est nous. Nous la sommes. À bien y réfléchir, nous ne sommes rien d’autre, sinon des grouillements d’atomes.

    RépondreSupprimer
  7. La ruine de l'économie russe n'a pas lieu: les Européens importent davantage de Russie malgré les sanctions


    samedi, 07 janvier 2023


    Moscou/Bruxelles. Étranges sanctions russes : si les pays de l'UE ont réduit leurs exportations vers la Russie depuis la mise en place des boycotts, les importations en provenance de Russie ont en parallèle augmenté massivement, dans certains pays même de manière à atteindre des pourcentages à trois chiffres.

    L'Autriche, par exemple, a importé pour 3,9 milliards d'euros de biens russes entre février et août 2022. Cela représente une augmentation de 139 % par rapport à la même période de l'année précédente. Cela signifie que la valeur des importations russes en Autriche a plus que doublé au cours de ces sept mois par rapport à 2021, et ce malgré la détérioration des relations économiques due à la guerre.

    L'augmentation a été similaire en Hongrie (+132 %) et en Grèce (+142 %), et particulièrement forte au Luxembourg (+262 %) et en Slovénie (+346 %). Les importations russes en Allemagne (+33 %) et en Pologne (+24 %) ont augmenté dans une moindre mesure, mais toujours de manière significative. Toutefois, les volumes sont déjà élevés dans ces deux pays: l'Allemagne a importé des biens russes pour une valeur de 20,7 milliards d'euros, la Pologne est le deuxième client en Europe avec 10,45 milliards d'euros (bien que la Pologne soit de facto belligérante avec des milliers de volontaires non officiels sur le théâtre ukrainien des opérations !)

    Seules la Finlande (-7 %), la Lettonie (-8 %), l'Estonie (-14 %), l'Irlande (-20 %), la Lituanie (-25 %), le Danemark (-44 %) et la Suède (-60 %) ont enregistré une baisse des importations en provenance de Russie.

    L'évolution est différente de ce que les féroces guerriers économiques occidentaux avaient imaginé. Peu après le début de la guerre en février, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock (Verts) a déclaré que les sanctions visaient à "ruiner" l'économie russe. Mais il n'en est pas question. Les sanctions de l'UE ont certes limité les exportations de biens de haute technologie vers la Russie, mais la valeur des importations a fortement augmenté, notamment dans le domaine de l'énergie et d'autres matières premières, c'est-à-dire dans des secteurs de l'économie russe.

    67 % des marchandises échangées avec la Russie sont des combustibles, du gaz et d'autres matériaux connexes. Les économies européennes ne peuvent pas s'en passer dans la mesure souhaitée. La raison de l'augmentation globale de la valeur des importations est principalement due à l'explosion des prix du gaz.

    La valeur mensuelle des importations a atteint un pic en mars, puis a diminué régulièrement, pour revenir en octobre à son niveau d'avant la crise - en raison de la hausse massive des prix entre-temps. Le commerce dans d'autres secteurs a généralement diminué, mais pas autant que prévu.

    La Russie a particulièrement profité des goulets d'étranglement au milieu de la crise énergétique. Pour faire baisser les prix, l'Europe aurait dû augmenter l'offre d'énergie. Si les prix du gaz baissent à nouveau, c'est principalement en raison du temps doux et de la baisse de la demande en Europe. La deuxième raison est importante : elle indique que la désindustrialisation des sites économiques européens, redoutée par de nombreux experts, a déjà commencé - ce qui signifie qu'un nombre significatif d'entreprises auraient soit réduit, soit complètement arrêté leur production. (mü)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/01/07/la-ruine-de-l-economie-russe-n-a-pas-lieu-les-europeens-importent-davantage.html

    RépondreSupprimer
  8. Doit-on être libre de discriminer ?


    Par Llewellyn H. Rockwell, Jr.
    9 janvier 2023


    Une affaire a récemment fait les manchettes et est en train d'être tranchée par la Cour suprême. Il s'agit d'un cake designer qui ne veut pas faire de gâteaux pour les « mariages » homosexuels. Le pâtissier est-il libre de refuser, au motif de la liberté de religion – la religion du pâtissier ne reconnaît pas de tels « mariages » comme légitimes, ou doit-on servir les homosexuels, car le service de pâtisserie est un lieu public qui doit être ouvert à tous ? un client qui peut payer pour le service fourni ? Cette question encadre le problème de base dans le mauvais sens. Si vous offrez un service ou vendez un bien, vous devriez être libre de le vendre à qui vous voulez, ou de refuser de le vendre. Une vente et un achat est une transaction volontaire qui nécessite le consentement de toutes les parties à la transaction. Ainsi, si un cake designer ne veut pas vendre de gâteaux aux homosexuels, il devrait être libre de refuser. Il n'est pas obligé de prétendre que vendre le gâteau va à l'encontre de sa religion. Et s'il n'aime tout simplement pas les homosexuels, mais n'allègue pas que sa religion le soutient dans cette aversion ? Il devrait être libre de "discriminer" de la manière qu'il souhaite. En argumentant de cette manière, nous suivons les principes du plus grand théoricien d'une société libre du XXe siècle, Murray Rothbard.

    Exactement le même principe s'applique à l'emploi. Vous devriez être libre d'embaucher et de licencier tous les travailleurs que vous souhaitez dans votre entreprise, quelle que soit votre raison. Comme le souligne Murray dans son excellent livre Power and Market, « Une critique très courante de la position libertaire est la suivante : bien sûr, nous n'aimons pas la violence, et les libertaires rendent un service utile en soulignant ses dangers. Mais vous êtes très simpliste parce que vous ignorez les autres formes significatives de coercition exercées dans la société, le pouvoir coercitif privé, en dehors de la violence exercée par l'État ou le criminel. Le gouvernement devrait se tenir prêt à employer sa coercition pour contrôler ou compenser cette coercition privée.

    En premier lieu, cette difficulté apparente pour la doctrine libertaire peut être rapidement levée en limitant le concept de coercition à l'usage de la violence. Ce rétrécissement aurait en outre le mérite de cantonner strictement la violence légalisée de la police et de la justice à la sphère de sa compétence : la lutte contre la violence. Mais nous pouvons aller encore plus loin, car nous pouvons montrer les contradictions inhérentes au concept plus large de coercition.

    Un type bien connu de « coercition privée » est le « pouvoir économique » vague mais inquiétant. Une illustration préférée de l'exercice d'un tel « pouvoir » est le cas d'un travailleur licencié de son travail, en particulier par une 'grande' entreprise. N'est-ce pas « aussi mauvais que » la coercition violente contre la propriété du travailleur ? N'est-ce pas une autre forme plus subtile de vol du travailleur, puisqu'il est privé de l'argent qu'il aurait reçu si l'employeur n'avait pas exercé son « pouvoir économique » ?

    RépondreSupprimer
  9. Examinons cette situation de près. Qu'a fait exactement l'employeur ? Il a refusé de continuer à faire un certain échange, que l'ouvrier a préféré continuer à faire. Plus précisément, A, l'employeur, refuse de vendre une certaine somme d'argent en échange de l'achat des services de main-d'œuvre de B. B aimerait faire un certain échange ; A ne le serait pas. Le même principe peut s'appliquer à tous les échanges dans toute la longueur et l'étendue de l'économie. Un travailleur échange du travail contre de l'argent avec un employeur; un détaillant échange des œufs contre de l'argent avec un client ; un patient échange de l'argent avec un médecin pour ses services ; et ainsi de suite. Sous un régime de liberté, où aucune violence n'est permise, chaque homme a le pouvoir de faire ou de ne pas faire des échanges comme et avec qui il l'entend. Ensuite, lorsque des échanges se font, les deux parties en profitent. Nous avons vu que si un échange est forcé, au moins une partie perd. Il est douteux que même un voleur gagne à long terme, car une société dans laquelle la violence et la tyrannie sont pratiquées à grande échelle réduira tellement la productivité et sera tellement infectée par la peur et la haine que même les voleurs peuvent être mécontents lorsqu'ils se comparent. leur sort avec ce qu'il pourrait être s'ils s'engageaient dans la production et l'échange sur le marché libre.

    Le « pouvoir économique », alors, est simplement le droit, en vertu de la liberté, de refuser de faire un échange. Chaque homme a ce pouvoir. Tout homme a le même droit de refuser de faire un échange offert.

    Maintenant, il devrait devenir évident que l'étatiste « intermédiaire », qui concède le mal de la violence mais ajoute que la violence du gouvernement est parfois nécessaire pour contrecarrer la « coercition privée du pouvoir économique », est pris dans un contradiction impossible. A refuse de faire un échange avec B. Que devons-nous dire, ou que doit faire le gouvernement, si B brandit une arme et ordonne à A de faire l'échange ? C'est la question cruciale. Il n'y a que deux positions que nous pouvons adopter à ce sujet : soit que B commet des violences et qu'il faille l'arrêter immédiatement, soit que B est parfaitement justifié de prendre cette mesure parce qu'il « contrecarre simplement la coercition subtile » du pouvoir économique exercé par A. Soit l'agence de défense doit se précipiter à la défense de A, soit elle refuse délibérément de le faire, peut-être en aidant B (ou en faisant le travail de B pour lui). Il n'y a pas de juste milieu!

    B commet des violences ; cela ne fait aucun doute. Aux termes des deux doctrines, cette violence est soit invasive et donc injuste, soit défensive et donc juste. Si nous adoptons l'argument de la « puissance économique », nous devons choisir cette dernière position ; si nous la rejetons, nous devons adopter la première. Si nous choisissons le concept de « pouvoir économique », nous devons employer la violence pour combattre tout refus d'échange ; si nous la rejetons, nous employons la violence pour empêcher toute imposition violente de l'échange. Il n'y a aucun moyen d'échapper à ce choix. L'étatiste « intermédiaire » ne peut logiquement pas dire qu'il existe « de nombreuses formes » de coercition injustifiée. Il doit choisir l'un ou l'autre et prendre position en conséquence. Soit il doit dire qu'il n'y a qu'une seule forme de coercition illégale – la violence physique ouverte – soit il doit dire qu'il n'y a qu'une seule forme de coercition illégale – le refus d'échanger.

    RépondreSupprimer
  10. Nous avons déjà décrit en détail le type de société construite sur des bases libertaires - une société marquée par la paix, l'harmonie, la liberté, l'utilité maximale pour tous et l'amélioration progressive du niveau de vie. Quelle serait la conséquence de l'adoption de la prémisse du « pouvoir économique » ? Ce serait une société d'esclavage : car quoi d'autre interdit le refus de travailler ? Ce serait aussi une société où les initiateurs manifestes de la violence seraient traités avec gentillesse, tandis que leurs victimes seraient reprochées comme étant « vraiment » responsables de leur propre sort. Une telle société serait véritablement une guerre de tous contre tous, un monde où la conquête et l'exploitation feraient rage.

    Analysons plus avant le contraste entre le pouvoir de la violence et le « pouvoir économique », entre, en somme, la victime d'un bandit et l'homme qui perd son emploi à la Ford Motor Company. Symbolisons, dans chaque cas, le prétendu détenteur du pouvoir par P et la supposée victime par X. Dans le cas du bandit ou du voleur, P pille X. P vit, en bref, en repoussant X et tous les autres X. . C'est le sens du pouvoir dans son sens originel, politique. Mais qu'en est-il du « pouvoir économique » ? Ici, en revanche, X, le futur employé, revendique de manière véhémente la propriété de P ! Dans ce cas, X pille P au lieu de l'inverse. Ceux qui déplorent le sort du travailleur de l'automobile qui ne peut pas obtenir d'emploi chez Ford ne semblent pas se rendre compte qu'avant Ford et sans Ford, il n'y aurait pas du tout d'emploi de ce genre. Personne ne peut donc avoir une sorte de "droit naturel" à un emploi chez Ford, alors qu'il est significatif d'affirmer un droit naturel à la liberté, un droit que chacun peut avoir sans dépendre de l'existence des autres (comme Ford) . Bref, la doctrine libertaire, qui proclame un droit naturel de défense contre le pouvoir politique, est cohérente et pleine de sens, mais tout droit de défense proclamé contre le « pouvoir économique » n'a aucun sens. Ici, en effet, il y a d'énormes différences entre les deux concepts de "pouvoir".

    L'économiste Ben O'Neill donne un excellent compte rendu des arguments en faveur de la discrimination : « S'il y avait un prix pour la chose la plus stupide que l'on entend très fréquemment, ce serait l'étonnement et la répulsion qui s'expriment couramment devant l'existence de la discrimination. Vous avez probablement déjà entendu cette expression horrifiée : "C'est de la discrimination !" Alertez les autorités !

    Très souvent, cette petite déclaration, sans aucune élaboration ni explication, suffit à provoquer des regards de choc ou de répulsion de la part des autres, ou à tout le moins, des regards solennels d'approbation et de désapprobation. Dans de nombreux cas, cela provoquera de fervents démentis et des manœuvres défensives apologétiques de la part des personnes accusées de cet acte odieux, même si l'accusateur n'a fait aucune tentative pour livrer sa cause. La simple charge suffit.

    RépondreSupprimer
  11. Souvent, les gens ne s'en rendent pas compte, mais lorsqu'ils dénigrent la «discrimination» sans aucune tentative d'élaborer ou de justifier ce dont ils parlent, ils dénigrent une abstraction. De plus, ils dénigrent une abstraction sur laquelle ils s'appuient pour penser - une abstraction sans laquelle ils seraient des végétaux dociles incapables de donner un sens au monde qui les entoure. Lorsque quelqu'un crie "C'est de la discrimination !", l'ironie est généralement perdue pour lui, mais sans sa propre discrimination, il ne serait pas en mesure d'établir que les autres font de la discrimination et d'en être offensé.

    Si l'on ose poser des questions sur les raisons pour lesquelles la discrimination doit être condamnée, on peut avoir droit à une légère élaboration sur ce qui dérange les gens. On peut être informé qu'un tel fait de la discrimination sur la base de la race, du sexe, de l'âge, de l'orientation sexuelle, de l'affiliation politique, de l'attractivité ou de tout autre facteur qui ne devrait pas faire partie de sa prise de décision, et cela ne fait que régler le problème. importe, consarn it!

    Mais ce qui est pertinent pour la pensée rationnelle, la conduite morale et la justice n'est pas de savoir si une discrimination a eu lieu, ou même si une telle discrimination est faite sur la base d'un ensemble particulier de critères prétendument interdits ; ce qui devrait finalement être en cause, ce sont les raisons pour lesquelles les facteurs utilisés dans une décision ont été utilisés et si ces facteurs constituent effectivement une base rationnelle pour les déductions qui sous-tendent les décisions discriminatoires (j'entends par là toutes les décisions). En évaluant la rationalité, l'irrationalité, la moralité ou l'immoralité de cas particuliers de discrimination, il nous incombe de demander les raisons de la discrimination et d'évaluer ces raisons à la lumière de la logique de l'inférence. Cela peut sembler banal, mais c'est une étape rarement franchie dans la hâte de dénigrer l'horrible abstraction de la « discrimination ».

    La discrimination sur la base de caractéristiques prédictives corrélées avec des caractéristiques d'intérêt direct est une forme de discrimination rationnelle. Bien qu'elle soit souvent calomniée comme une injustice, la discrimination rationnelle est à la fois rationnelle et moralement appropriée. En fait, puisque la justice est l'évaluation et le traitement rationnels d'autrui, la discrimination rationnelle est une condition nécessaire à la justice et le refus de se livrer à une telle discrimination est en soi une injustice.

    RépondreSupprimer
  12. Même la discrimination fondée sur le sexe et la race, le coup de maître des tabous modernes, n'implique souvent guère plus que la reconnaissance que ces caractéristiques sont corrélées avec des qualités et des comportements qui présentent un intérêt légitime dans de nombreuses décisions. Lorsque les chauffeurs de taxi de Washington DC discriminent les jeunes hommes noirs dans le choix de leurs passagers, ils le font parce qu'ils savent que le sexe, l'âge et la race sont tous liés à des crimes violents, qu'ils souhaitent éviter. Ces personnes ne sont pas des fanatiques ou des crétins - ce sont des personnes intelligentes qui appliquent implicitement les leçons de la science de l'inférence statistique, même si elles ne sont conscientes de ces idées qu'à un niveau intuitif ou de "bon sens".

    Est-ce une violation des droits civils d'une personne de se voir refuser un service de taxi en raison de sa race, de son sexe ou de son âge ? Selon les groupes de défense des droits civiques, oui. Mais à moins que l'on ait un droit inhérent au service d'autrui, cela ne peut pas être une violation des droits lorsque ce service est refusé, quels que soient les motifs du refus. En effet, si les droits sont compris comme fondés sur le principe de non-agression, alors celui-ci doit inclure le droit d'utiliser son bien de manière discriminatoire, a fortiori lorsque cette discrimination est rationnelle.

    Un chauffeur de taxi qui conduit son taxi sans s'engager dans une discrimination raciale rationnelle, une discrimination sexuelle ou une discrimination fondée sur l'âge ne fait aucune faveur au monde. S'il finira probablement par rendre service à des personnes qui ne sont pas des criminels et qui ont peut-être été évitées par d'autres conducteurs, il est également plus susceptible de rendre service à ceux qui le volent et l'agressent. S'il ignore ses propres inférences rationnelles, il évaluera les risques par rapport aux récompenses de manière incorrecte, faisant le jeu des voyous violents.

    Malheureusement, le chauffeur de taxi doit faire face à un autre groupe de voyous violents, car il est la cible de la coercition du gouvernement et de ses sbires militants. Le gouvernement qui le punit pour ses inférences rationnelles non seulement ne rend pas service au monde ; elle viole ses droits et enracine un système d'irrationalité obligatoire qui l'oblige à ignorer les informations pertinentes dans le problème de décision auquel il est confronté. Ses lois anti-discrimination impliquent non seulement une agression injustifiée, mais elles impliquent une agression dans la poursuite de l'irrationalité obligatoire.

    RépondreSupprimer
  13. L'absence de discrimination entre les personnes rendrait impossible une compréhension conceptuelle de l'homme et nous obligerait à opérer à un niveau purement perceptif, soit en traitant les personnes comme des blobs interchangeables sans différenciation, soit en traitant chaque personne comme un phénomène totalement nouveau et exceptionnel. Cela nous placerait dans la position d'enfants aux yeux étoilés qui observent chaque nouvelle chose comme un phénomène unique et inconnu à contempler dans un émerveillement vide.

    Les allégations banales de discrimination, généralement faites sans aucune élaboration, ignorent complètement la question pertinente. Ce qui est crucial dans l'évaluation d'autres personnes n'est pas de savoir si nous discriminons sur la base de telle ou telle caractéristique, mais si les caractéristiques que nous utilisons forment une base rationnelle pour nos inférences. Les distinctions que nous faisons sont-elles des inférences sensées basées sur de véritables relations causales ou empiriques entre des caractéristiques observées, ou sont-elles des jugements arbitraires basés sur des idées fallacieuses sans aucun fondement dans la réalité ? En bref, la question pertinente est de savoir si la discrimination que nous pratiquons est rationnelle ou irrationnelle, et non s'il s'agit d'une discrimination fondée sur tel ou tel motif.

    Nonobstant les cris d'horreur que l'on est susceptible de rencontrer de la part de l'intelligentsia de l'équité et de la diversité, cela s'applique autant à la discrimination raciale et sexuelle qu'à toute autre forme de jugement et de discrimination. Ce qui importe n'est pas de savoir si des caractéristiques telles que la race, le sexe et l'âge sont utilisées comme moyens de différenciation et de jugement, mais si elles sont utilisées rationnellement pour déduire d'autres caractéristiques d'intérêt sur la base d'une corrélation connue ou d'une relation causale entre elles.

    We must do whatever we can to promote complete freedom contract.

    https://www.lewrockwell.com/2023/01/lew-rockwell/should-we-be-free-to-discriminate/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Vous devriez être libre d'embaucher et de licencier tous les travailleurs que vous souhaitez dans votre entreprise, quelle que soit votre raison. (...)

      Un employeur (comme tout autre commerçant) est libre de foutre à la porte son employé(e) pour des raisons personnelles comme l'est une personne libre d'entrer et acheter dans n'importe quel commerce.
      Le rôle de la 'discrimination' est là un vocable adjectivé en des termes élogieux qui n'ont pas raison d'être. Le rôle de chacun est de choisir qui il veut quand il veut comme l'est une association (mariage/concubinage) et donc de s'en séparer quand il veut comme il veut. C'est là le principe-même de la liberté d'expression de tout être.
      En tout ou partie il s'agit d'appliquer la Démocratie dans laquelle tout être est investi de naissance. Il fait SA loi et applique SA loi. C'est SA liberté. Cela ne regarde qu'un être.

      Prenons l'exemple de la science: Elle ne se fait pas elle se découvre (Nul ne peut empêcher la Terre de tourner). Pareillement que l'eau des pluies, des fleuves & des rivières est libre de se déverser (depuis des millions d'années) dans les mers & océans (avec des milliards de km³) sans que le niveau des bassins ne monte. Çà alors !!

      Supprimer
  14. Un changement majeur dans l'assassinat de JFK


    Par Jacob G. Hornberger
    Fondation L'avenir de la liberté
    9 janvier 2023

    La récente décision du président Biden d'autoriser la CIA à continuer de garder secrets pour le peuple américain ses archives vieilles de 59 ans relatives à l'assassinat de Kennedy a provoqué une réaction publique qui n'a pas été vue depuis la promulgation du JFK Records Act en 1992. Ce changement majeur est un développement extrêmement positif dans l'assassinat de JFK.

    Vous vous souviendrez qu'il y a quelques années, Biden a utilisé la crise de Covid comme excuse pour accorder à la CIA une autre prolongation du délai de confidentialité. Biden est maintenant revenu à l'excuse éprouvée de la «sécurité nationale» pour, une fois de plus, laisser la CIA s'en tirer avec une autre extension du secret. Apparemment, l'idée est que si les archives secrètes liées aux assassinats de la CIA, vieilles de 59 ans, sont rendues publiques, les États-Unis tomberont dans l'océan ou seront pris en charge par les rouges.

    Le contrecoup de la décision de Biden a été substantiel.

    Il y a le monologue de Tucker Carlson sur Fox News dans lequel il a expressément déclaré sa conviction que la CIA était impliquée dans l'assassinat de Kennedy. Étant donné que Carlson est le commentateur le plus populaire sur Fox News, ce monologue est évidemment une énorme percée.

    Robert Kennedy, Jr., est le fils de Robert Kennedy, le frère du président, qui a lui-même été assassiné. Kennedy, Jr., a envoyé un tweet qui comprenait un lien vers le monologue de Carlson. Le tweet de Kennedy a déclaré : « Le journal télévisé le plus courageux depuis 60 ans. Le meurtre de mon oncle par la CIA a été un coup d'État réussi dont notre démocratie ne s'est jamais remise. @Tucker Carlson.

    Dans son émission en ligne System Update, le célèbre commentateur politique Glenn Greenwald a également pesé sur l'assassinat de JFK. Vous pouvez voir sa présentation ici (rendez-vous à 43:00). Greenwald n'énonce pas spécifiquement sa conviction que la CIA a contribué à l'assassinat de JFK, mais il ne fait aucun doute dans mon esprit que, sur la base de sa présentation, c'est ce qu'il croit. Dans sa présentation, il présente le monologue de Carlson et le tweet de Robert Kennedy. Il recommande également le livre de David Talbot, The Devil's Chessboard. Pour un résumé écrit de la présentation de Greenwald, voir ici.

    RépondreSupprimer
  15. Le magazine libertaire Reason a publié un article qui, tout en s'abstenant de prendre position sur la question de savoir si l'assassinat était, en fait, une opération de changement de régime de la sécurité nationale et de l'État, a appelé à la publication des dossiers longtemps secrets de la CIA liés à l'assassinat.

    Même s'il est sceptique quant aux affirmations selon lesquelles le 22 novembre 1963 était une opération de changement de régime, le juge fédéral John Tunheim exhorte le président Biden et le Congrès à ordonner la publication des dossiers longtemps secrets de la CIA liés aux assassinats. Tunheim a été président de la commission d'examen des dossiers d'assassinat dans les années 1990. L'ARRB était l'agence dont le travail consistait à faire appliquer la JFK Records Collection Act. Vous pouvez voir sa présentation ici lors d'une conférence de presse au National Press Club.

    La décision de Biden de prolonger la durée du secret a également généré un grand nombre d'articles dans la presse grand public critiquant sa décision. Un aspect fascinant de ces articles est que certains d'entre eux n'ont pas limité leurs critiques au maintien du secret des archives. Comme Carlson et Kennedy, Jr., ils sont allés plus loin et ont en fait déclaré leur conviction que Kennedy avait été abattu par ses ennemis au sein du gouvernement. Voir cet article de Jefferson Morley qui récapitule de nombreux articles de la presse grand public concernant la controverse.

    En fait, Morley, qui est un ancien journaliste d'investigation du Washington Post, mérite le mérite d'avoir apporté une grande partie de la publicité récente à la dissimulation continue de la CIA. Les partisans de longue date de FFF reconnaîtront Morley comme l'auteur du livre de FFF CIA & JFK: The Secret Assassination Files. Il a également été conférencier lors de notre conférence de 2021 "L'État de sécurité nationale et l'assassinat de JFK", qui était, à mon avis, la meilleure conférence jamais organisée sur ce sujet. En fait, si vous ne l'avez pas regardé, je vous recommande fortement de le faire.

    En fait, une autre conférence fantastique que nous avons organisée a eu lieu en 2017, avec Oliver Stone et de nombreux autres grands conférenciers. Il s'intitulait "L'État de la sécurité nationale et JFK".

    Il y a aussi un procès fédéral qui a récemment été intenté par la Fondation Mary Farrell contre les Archives nationales pour forcer le respect de la JFK Records Act. Lisez à propos de ce procès ici.

    La genèse du JFK Records Act témoigne du pouvoir de l'opinion publique. Pendant 30 ans, la CIA, le Pentagone, les services secrets et d'autres agences fédérales ont fermement gardé secrets leurs dossiers liés aux assassinats. « Sécurité nationale », ont-ils dit ! Inutile de dire que c'était une affirmation étrange, étant donné leur récit officiel selon lequel un fou solitaire sans aucun lien avec les services de renseignement américains avait tué le président.

    En 1991, Oliver Stone a sorti son film JFK, qui postulait que l'assassinat était une opération de changement de régime de l'État de sécurité nationale des États-Unis, pas différente des opérations de changement de régime menées contre d'autres régimes, comme l'Iran (1953) , Guatemala (1954), Cuba (1960-présent) et Chili (1970-73). À la fin du film, Stone a inclus un texte de présentation informant les gens que les fonctionnaires fédéraux gardaient toujours secrets leurs dossiers liés à l'assassinat.

    RépondreSupprimer
  16. Le texte de présentation de Stone a provoqué un tollé public qui a forcé le Congrès à promulguer le JFK Records Act. Cela peut se reproduire. Biden a prolongé la date limite de confidentialité de la CIA jusqu'en juin 2023, ce qui, à mon avis, était une décision stupide car il y a de fortes chances qu'il y ait plus de publicité autour de cette prochaine date limite. Du point de vue de la CIA, Biden aurait mieux fait de prolonger le délai de 25 ans ou pour toujours.

    Il ne fait aucun doute que les dossiers que la CIA continue de garder fermement secrets n'ont rien à voir avec la «sécurité nationale», quelle que soit la définition que l'on donne à ce terme nébuleux et dénué de sens. Mais en dernière analyse, le vrai problème n'est pas ce qu'il y a dans ces archives secrètes, mais plutôt que la CIA et le Pentagone ont, en fait, orchestré l'assassinat d'un président américain, tout comme ils ont orchestré l'assassinat de dirigeants étrangers qu'ils estimaient constituait une grave menace pour la « sécurité nationale ».

    En ce qui me concerne, la CIA n'aurait jamais dû voir le jour. Comme je le dis dans mon livre le plus récent sur l'assassinat de JFK, An Encounter with Evil : The Abraham Zapruder Story, que je considère comme le meilleur travail que j'aie fait au cours des 33 ans d'histoire de la Future of Freedom Foundation, autrefois le mal de la CIA programme connu sous le nom de MKULTRA est apparu, la CIA aurait dû être abolie à ce moment-là. Mais je suis plus convaincu que jamais que le jour du jugement se rapproche pour la CIA, le jour où une masse critique d'Américains arrivera enfin à la conclusion que John F. Kennedy a été, en fait, assassiné par l'establishment américain de la sécurité nationale pour sa décision de déplacer l'Amérique dans une direction différente de celle du Pentagone, de la CIA et de la NSA.

    Reprinted with permission from The Future of Freedom Foundation.

    https://www.lewrockwell.com/2023/01/jacob-hornberger/a-major-shift-in-the-jfk-assassination/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Qui cache la vérité soutient le mensonge. Combien de tireur étaient là ?

      Lee Harvey Oswald, assassiné le 24 novembre 1963 par Jack Ruby est de la même goutte que le président (employé à la Maison Blanche) le 22 novembre 1963.

      Sa politique personnelle ne doit pas avoir lieu. La dictature est un Programme.

      Supprimer
  17. Qui bénéficierait d'une grave récession mondiale ?


    Charles Hugues Smith
    5 janvier 2023


    Aussi pénibles que soient cette liquidation et cette réévaluation du risque pour les emprunteurs et les prêteurs, ceux qui n'ont pas de dettes, ceux qui ont de l'argent et ceux qui possèdent des compétences essentielles qui sont en demande, indépendamment de l'expansion ou de la récession, en bénéficieront tous.

    À qui profiterait une grave récession mondiale? La réponse typique est "personne", car une baisse de l'activité économique est supposée nuire à tout le monde. Mais ce n'est pas aussi simple que ça; il y a des doublures argentées pour certains dans tous ces nuages sombres.

    Lorsque la demande d'énergie s'effondre, le prix du pétrole a tendance à chuter de façon spectaculaire. Il y a plusieurs raisons à cela:

    1. Le prix est fixé sur les marges, de sorte qu'une légère baisse de la demande peut déclencher une baisse démesurée des prix. Au cours de la période 2008-09, le pétrole est passé de 147 dollars le baril à 30 dollars suite à une légère baisse de la demande.

    2. Alors que les producteurs de pétrole annoncent toujours des réductions de production pour maintenir un processus élevé, ils sont sous pression pour compenser la chute des revenus en pompant plus de pétrole, pas moins.

    3. Les capitaux spéculatifs affluent vers le pétrole lorsque les prix augmentent et sortent lorsque les prix baissent. Cette financiarisation des marchés de l'énergie exacerbe les mouvements de prix à la hausse et à la baisse.

    Les baisses spectaculaires du pétrole nuisent aux producteurs et profitent aux consommateurs. À mesure que la demande de biens et de services diminue, les fournisseurs et les détaillants doivent réduire les prix et les marges bénéficiaires pour conserver leur part de marché. Cette pression déflationniste profite aux consommateurs.

    Alors que les entreprises marginales ferment leurs portes et que les locataires marginaux quittent les locations à coût élevé, les propriétaires doivent réduire les loyers pour éviter le résultat éventuel de vacances massives, c'est-à-dire la faillite. Les baisses de loyer profitent aux consommateurs.

    Les propriétaires marginaux et les propriétaires absents glissent vers l'insolvabilité et sont soit contraints de vendre leurs maisons et leurs biens immobiliers, soit leurs prêteurs saisissent leurs hypothèques et vendent les propriétés appartenant au prêteur pour réduire leurs pertes. Ces ventes forcées réduisent le prix de ces actifs, profitant à ceux qui disposent de liquidités et qui peuvent désormais se permettre d'acheter des actifs qui étaient inabordables dans la bulle d'avant la récession.

    RépondreSupprimer
  18. Une profonde récession modifie également les flux de capitaux mondiaux. En règle générale, les exportateurs de pétrole/gaz et les exportateurs de produits manufacturés accumulent des épargnes excédentaires (excédents commerciaux) en vendant de l'énergie et des biens aux pays importateurs qui enregistrent des déficits commerciaux qui sont financés par des emprunts (dettes).

    Les pays exportateurs ont besoin d'un endroit où investir ou garer leur capital excédentaire et l'achat de la dette des importateurs génère des revenus d'intérêts. Ce capital excédentaire peut également être placé dans des réserves (or ou devises étrangères), investi dans l'immobilier offshore, des actions, des entreprises, etc., des "ponts vers nulle part" à faible utilité dans l'économie nationale ou mal investi dans des centres commerciaux grandioses, des stades, des palais , etc.

    Il peut également être dépensé dans des programmes de protection sociale ou de haute technologie, etc.

    Une grave récession mondiale bouleverse ces flux de capitaux. Alors que la demande cratère, les excédents des exportateurs chutent précipitamment. Plutôt que d'avoir un surplus de capital à dépenser/investir, les pays exportateurs doivent vendre des actifs ou exploiter des réserves pour financer les programmes que la population nationale considère comme leur droit de naissance.

    Alors que la demande s'effondre, les pays importateurs importent moins, ce qui réduit leurs besoins d'emprunt. Mais depuis que le capital excédentaire des exportateurs s'est effondré, les nations débitrices trouvent qu'il y a moins d'acheteurs de leur dette. Ce déséquilibre entre l'offre et la demande pousse les taux d'intérêt / les rendements obligataires à la hausse, car les pays importateurs / débiteurs doivent se disputer le bassin de capitaux qui se rétrécit dans l'économie mondiale.

    Lorsque les emprunteurs marginaux des secteurs privé et public font défaut, les prêteurs resserrent les directives de prêt pour réduire le risque de perdre de l'argent sur la dette offerte aux emprunteurs potentiellement marginaux. Ceux qui recherchent des prêts trouvent qu'il est plus coûteux d'emprunter à mesure que le crédit se resserre, et ceux qui ont de l'argent liquide trouvent que leur capital gagne un rendement plus élevé à mesure que le capital se raréfie.

    Ces dynamiques génèrent généralement des boucles de rétroaction auto-renforcées. À mesure que les défauts augmentent, la vente forcée déclenche alors des défauts supplémentaires alors que les prix continuent de baisser. Les ménages, les entreprises et les pays très endettés qui subissent une baisse du revenu par défaut sur leur dette, forçant une réévaluation du risque sur l'ensemble du marché mondial du crédit.

    RépondreSupprimer
  19. Les prix que les imprudents estiment avoir touché le fond continuent de baisser alors que la dynamique auto-entretenue de liquidation et de réévaluation du risque se nourrit d'elle-même.

    Aussi pénibles que soient cette liquidation et cette réévaluation du risque pour les emprunteurs et les prêteurs, ceux qui n'ont pas de dettes, ceux qui ont de l'argent et ceux qui possèdent des compétences essentielles qui sont en demande, indépendamment de l'expansion ou de la récession, en profiteront tous. Ceux qui sont accablés par des coûts élevés et des promesses qui ne peuvent être tenues seront liquidés. Ceux qui ont de faibles coûts et peu de promesses ont les moyens de s'adapter aux conditions changeantes.

    En termes de sélection naturelle, une grave récession mondiale exerce une énorme pression sélective sur tous les participants à toutes les échelles : ménages, petites entreprises, sociétés mondiales, nations, alliances et empires. Les moins résilients n'auront pas les moyens de s'adapter et ils feront défaut/se dissoudront. Les plus résilients auront les moyens de se serrer la ceinture et de survivre. Les plus adaptables ne se contenteront pas de survivre, ils en sortiront renforcés grâce à leur capacité d'adaptation rapide et réussie.

    Ce qu'il faut non seulement pour survivre mais pour en sortir plus fort est le sujet de mes deux livres Crise mondiale, Renouveau national : Une grande stratégie (révolutionnaire) pour les États-Unis et Autosuffisance au 21e siècle.

    https://www.oftwominds.com/blogjan23/global-recession1-23.html

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le pétrole au départ (à sa découverte et exploitation) avait un prix (fixé par l'investissement et son amortissement). Puis son prix a baissé (face à la concurrence).Puis les prix ont grimpé. Pourquoi ?

      Le mensonge de son épuisement (le pétrole est abiotique) est arrivé. Le public (alors hors Internet) y a cru. Mais depuis, TOUS les pays du monde (même les plus enclavés) ont accès à la mer et peuvent donc (hors des limites territoriales) forer et en extraire 'l'or noir'. Donc: sont prix devrait baisser.

      Supprimer
  20. La Californie était une mer d'effervescence dans les années 1960 - un brassage turbulent de tendances contrastées, comme l'a décrit Tom O'Neill :

    L'État était l'épicentre de l'été de l'amour, mais il avait également vu l'ascension de Reagan et Nixon. Il avait vu les émeutes de Watts, la naissance du mouvement anti-guerre et le désastre du concert d'Altamont, le mouvement Free Speech et les Hells Angels. Ici, les entrepreneurs de la défense, les Cold Warriors et les entreprises technologiques naissantes vivaient juste en bas de la route des communes hippies, des love-ins et des magasins de surf.

    Hollywood était la capitale mondiale du divertissement, produisant une vision de paix et de prospérité qu'elle vendait à l'intérieur de l'Amérique – et au monde comme le bel idéal de l'expérience américaine. C'était une vie prospère centrée autour de la famille nucléaire vivant dans une maison unifamiliale dans la banlieue en plein essor. Doris Day est devenue la chérie de l'Amérique à travers une série de comédies romantiques, mais les turbulences de sa propre vie ont préfiguré le passage de l'Amérique de la vitalité à la décadence. Elle s'est mariée trois fois et son premier mari a détourné ou mal géré sa fortune substantielle. Son fils, Terry Melcher, était étroitement associé à Charles Manson et à la famille, ainsi qu'à Dennis Wilson des Beach Boys, des avatars du style de vie californien incarnant le rêve américain.

    La famille Manson a passé l'été 1968 à vivre et à faire la fête avec Wilson dans son manoir de Malibu. La maison de Cielo Drive dans les collines d'Hollywood où Sharon Tate et quatre autres personnes ont été assassinées en août 1969 avait été la maison de Melcher et le site de fêtes auxquelles Manson avait assisté. Les liens entre le fils de Doris Day, les Beach Boys et la famille Manson ont rétrospectivement une valence sombre et prophétique. Ils étaient jeunes, beaux et insouciants. Mais derrière l'image épurée de la jeunesse américaine saine se cachait une décadence désespérée alimentée par une toxicomanie titanesque, des outrages sexuels absurdes même selon les normes d'Hollywood dans les années 60 et une autodestruction vêtue du langage de la pseudo-spiritualité.

    La culture californienne des années 1960 ressemble désormais à un haut soufflé fin de siècle. La promesse, l'accomplissement et la destruction du rêve américain apparaissent distillés dans le Golden State, comme une tragédie épique jouée contre un paysage ensoleillé où la frontière s'arrêtait. Vers 1970, l'Amérique est entrée dans une ère de décadence et la Californie était à l'avant-garde.

    RépondreSupprimer
  21. Haut, haut et loin

    L'attente d'un progrès constant est profondément ancrée dans notre compréhension du monde, et de l'Amérique en particulier. Certaines mesures continuent généralement d'augmenter : le produit intérieur brut augmente principalement, tout comme le marché boursier. Selon ces baromètres, les choses doivent aller principalement dans la bonne direction. Bien sûr, il y a des revers temporaires - l'économie a des récessions, le marché boursier a des corrections - mais la trajectoire à long terme est à la hausse. Ces mesures nous disent-elles que le pays devient plus prospère ? Sont-ce des signaux ou du bruit ?

    Il y a beaucoup de choses dont le PIB et le marché boursier ne nous disent rien, comme les niveaux d'endettement public et privé, les tendances salariales et la concentration de la richesse. En fait, au cours d'un demi-siècle au cours duquel le PIB déclaré a augmenté de manière constante et le marché boursier a atteint la stratosphère, les salaires réels ont augmenté très lentement et le niveau de vie s'est stabilisé ou a même diminué pour les classes moyennes et ouvrières. De nombreux Américains ont le sentiment que les choses ne vont pas dans la bonne direction ou que le pays a perdu sa santé et sa vigueur sociales, mais ne savent pas comment décrire ou mesurer le problème. Nous avons besoin de mesures plus larges de la prospérité et de la vitalité nationales, y compris des mesures de valeurs non économiques comme la stabilité familiale ou la confiance sociale.

    Il existe de nombreux critères de vitalité nationale. Premièrement, le pays est-il protégé contre les agressions étrangères et en paix avec lui-même ? Les gens sont-ils en sécurité chez eux, à l'abri du harcèlement gouvernemental et à l'abri des crimes violents ? La prospérité est-elle largement partagée ? La personne moyenne peut-elle obtenir un bon emploi, acheter une maison et subvenir aux besoins d'une famille sans rien faire d'extraordinaire ? Les familles s'agrandissent ? Les gens sont-ils généralement en bonne santé et la durée de vie augmente-t-elle ou du moins ne diminue-t-elle pas ? La confiance sociale est-elle élevée ? Les gens ont-ils le sentiment d'être unis dans un destin et un objectif communs ? Existe-t-il une forte capacité d'action collective ? Les gens sont-ils heureux ?

    RépondreSupprimer
  22. Nous pouvons trier les mesures quantifiables de la vitalité en trois catégories principales : sociale, économique et politique. Il y a aussi un élément spirituel qui, pour mes besoins, relève de la catégorie sociale. Les facteurs sociaux qui peuvent être facilement mesurés comprennent des éléments tels que l'âge au premier mariage (un indicateur d'optimisme quant à l'avenir), la stature adulte médiane (est-elle en hausse ou en baisse ?), L'espérance de vie et la prévalence de la maladie. Les mesures économiques comprennent les tendances des salaires réels, la concentration de la richesse et la mobilité sociale. Les mesures politiques se rapportent à la polarisation et aux actes de violence politique.

    Beaucoup d'entre eux ont tendance à se déplacer ensemble sur de longues périodes. Il est facile de regarder une métrique individuelle et de manquer la forêt pour les arbres, sans voir en quoi c'est une manifestation d'un problème plus vaste dans un système dynamique. Les solutions proposées pour traiter une préoccupation peuvent entraîner de nouveaux problèmes inattendus dans une autre partie du système. C'est un jeu de taupe à l'échelle de la société. Ce qu'il faut, c'est une compréhension plus globale des tendances structurelles et de ce qui se cache derrière elles. De la période de fondation en Amérique jusqu'à environ 1830, ces facteurs se sont généralement améliorés. L'espérance de vie et la taille médiane augmentaient, toutes deux indiquant une société qui était pour la plupart en paix et avait une nourriture abondante. Les salaires réels ont à peu près triplé au cours de cette période, la croissance de l'offre de main-d'œuvre étant lente. Il y a eu des violences politiques. Mais pendant des décennies après l'indépendance, le pays était en grande partie en paix et les citoyens étaient en sécurité dans leurs maisons. Il y avait un sentiment général d'objectif commun dans la construction d'une nouvelle nation.

    Ces indicateurs de vitalité ne sont plus orientés à la hausse. Commençons par l'espérance de vie. On a l'impression générale que jusqu'au siècle dernier, les gens mouraient très jeunes. Il y a un élément de vérité à cela : nous sommes maintenant moins susceptibles de mourir d'une maladie infectieuse, en particulier dans la petite enfance, que ne l'étaient nos ancêtres avant le 20e siècle. Les taux de mortalité infantile étaient épouvantables dans le passé, mais enterrer un jeune enfant est désormais une tragédie rare. Il s'agit d'un progrès bien réel, résultant d'un approvisionnement alimentaire plus fiable grâce à l'amélioration de l'agriculture, d'un meilleur assainissement dans les villes et des progrès de la médecine, notamment les antibiotiques et certains vaccins introduits dans la première moitié du XXe siècle. Une période de progrès rapides a ensuite été suivie d'une longue période d'amélioration lente et coûteuse des marges.

    RépondreSupprimer
  23. Si l'on exclut la mortalité infantile, la durée de vie n'a pas beaucoup augmenté au cours du dernier siècle ou deux. Une étude publiée dans le Journal of the Royal Society of Medicine indique qu'au milieu de l'Angleterre victorienne, l'espérance de vie à cinq ans était de 75 ans pour les hommes et de 73 ans pour les femmes. En 2016, selon la Social Security Administration, l'espérance de vie masculine américaine à cinq ans était de 71,53 ans (ce qui signifie vivre jusqu'à 76,53 ans). Une fois que vous avez atteint cinq ans, votre espérance de vie n'est pas très différente de celle de votre arrière-grand-père. De plus, Pline nous dit que la femme de Cicéron, Terentia, a vécu jusqu'à 103 ans. Aliénor d'Aquitaine, reine de France et d'Angleterre à différentes époques du XIIe siècle, est décédée une semaine avant son 82e anniversaire. Une étude de 298 hommes célèbres nés avant 100 av. qui n'ont pas été assassinés, tués au combat ou morts par suicide ont constaté que leur âge moyen au décès était de 71 ans.

    Plus frappant est que les personnes qui vivent complètement en dehors de la civilisation moderne sans médecine occidentale ont aujourd'hui une espérance de vie à peu près comparable à la nôtre. Daniel Lieberman, anthropologue biologique à Harvard, note que "les butineuses qui survivent aux premières années précaires de la petite enfance sont plus susceptibles de vivre entre 68 et 78 ans". À certains égards, ils sont en meilleure santé à un âge avancé que l'Américain moyen, avec une incidence plus faible de maladies inflammatoires comme le diabète et l'athérosclérose. Il n'est pas surprenant qu'une vie active passée à l'extérieur au soleil, à manger du gibier sauvage et des plantes fourragères, produise une bonne santé.

    Des recherches récentes montrent que non seulement nous ne vivons pas plus longtemps, mais que nous sommes en moins bonne santé et moins mobiles au cours des dernières décennies de notre vie que nos arrière-grands-pères. Cela indique une baisse de la santé globale. Nous avons de nouveaux médicaments pour traiter le diabète de type I, mais il y a plus de diabète de type I que par le passé. Nous avons de nouveaux traitements contre le cancer, mais il y a plus de cancer. Quelque chose a très mal tourné. De plus, entre 2014 et 2017, l'espérance de vie médiane des Américains a diminué chaque année. En 2017, il était de 78,6 ans, puis il a encore diminué entre 2018 et 2020 à 76,87. Le chiffre de 2020 inclut les décès dus au COVID, bien sûr, mais la tendance était déjà à la baisse depuis plusieurs années, principalement à cause des décès dus au désespoir : maladies associées à l'alcoolisme chronique, aux surdoses de drogue et au suicide. Les raisons de l'augmentation des décès dus au désespoir sont complexes, mais un facteur contributif majeur est économique : les personnes sans bonnes perspectives sur une longue période de temps sont plus sujettes à un comportement autodestructeur. Cette baisse contraste avec l'expérience des pays pairs.

    RépondreSupprimer
  24. Mais il peut y avoir un inconvénient à devenir trop dépendant d'une seule ressource. Outre l'obtention de nouvelles ressources, la croissance économique réelle provient soit de la croissance démographique, soit de la croissance de la productivité. La croissance démographique peut ajouter à la richesse nationale, mais elle peut aussi mettre à rude épreuve l'approvisionnement en ressources essentielles. Ce qui élève globalement le niveau de vie, c'est la croissance de la productivité, en tirant le meilleur parti des ressources disponibles. Un agriculteur qui laboure ses champs avec une charrue en acier tirée par un cheval peut cultiver plus de terres qu'un agriculteur qui le fait à la main. Cela lui permet de produire plus de nourriture qui peut être consommée par une famille plus nombreuse, ou le surplus peut être vendu ou échangé contre d'autres biens. Un agriculteur conduisant une charrue à moteur et moissonnant avec une moissonneuse-batteuse mécanique peut produire encore plus.

    Mais la croissance de la productivité est tirée par l'innovation. Dans l'exemple ci-dessus, il y a une progression de l'agriculture à la main avec un outil simple, à l'utilisation d'outils métalliques et de la traction animale, à l'utilisation de machines compliquées, chacune augmentant considérablement la quantité de nourriture produite par agriculteur. Cela illustre la vérité fondamentale selon laquelle la technologie est un moyen de réduire la rareté et de générer des excédents de biens essentiels, de sorte que le travail et les ressources peuvent être consacrés à d'autres fins, et l'ensemble de la population s'en portera mieux.

    La productivité totale des facteurs (PTF) fait référence à la production économique par rapport à la taille de tous les intrants primaires, à savoir le travail et le capital. Au fil du temps, la production économique d'un pays a tendance à croître plus rapidement que sa population active et son stock de capital. Cela peut être dû à de meilleures compétences de la main-d'œuvre ou à une meilleure gestion du capital, mais c'est principalement le résultat des nouvelles technologies. En économie, la croissance de la productivité est utilisée comme indicateur indirect de l'application de l'innovation. Si la productivité augmente, cela signifie que la science appliquée travaille à réduire la rareté. Les pays leaders en matière d'innovation technologique en récoltent naturellement les bénéfices en premier et le plus largement, et ont donc les niveaux de vie les plus élevés. Les pays en développement finissent par obtenir eux aussi la technologie, puis profitent des avantages de ce qu'on appelle la croissance de rattrapage. Par exemple, la Chine a commencé son programme national d'électrification dans les années 1950, lorsque l'électricité était presque omniprésente aux États-Unis. Le projet a duré quelques décennies et la Chine a connu une croissance rapide car un large accès à l'énergie électrique a augmenté la productivité.

    RépondreSupprimer
  25. Les États-Unis sont toujours en tête en matière d'innovation, mais avec plus de concurrence qu'à tout moment depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais le développement de nouvelles technologies améliorant la productivité a été plus lent au cours des dernières décennies qu'au cours de toute période comparable depuis le début de la révolution industrielle au début du XVIIIe siècle. Les avancées évidentes dans quelques domaines précis, notamment le numérique, sont des exceptions qui confirment la règle. Les technologies sociales de ces dernières années facilitent la consommation plutôt que la production. En conséquence, la croissance de la productivité totale des facteurs a longtemps été lente. Selon un rapport de Rabobank, "la croissance de la PTF s'est détériorée, passant d'une croissance annuelle moyenne de 1,1 % sur la période 1969-2010 à 0,4 % de 2010 à 2018".

    Dans The Great Stagnation, Tyler Cowen a suggéré que les mesures conventionnelles de la productivité pourraient être trompeuses. Par exemple, il a noté que la croissance de la productivité entre 2000 et 2004 était en moyenne de 3,8 %, un chiffre très élevé et une valeur aberrante par rapport à la majeure partie du dernier demi-siècle. Une partie de cette croissance était certainement réelle en raison de la croissance d'Internet à l'époque, mais elle a également coïncidé avec une croissance robuste du secteur financier, qui s'est très mal terminée en 2008.

    "Ce que nous avons mesuré comme création de valeur peut en fait avoir été une destruction de valeur, à savoir trop de maisons et trop d'innovations financières du mauvais type." Ensuite, la productivité a bondi de plus de 5 % en 2009-2010, mais Cohen a constaté que c'était principalement le résultat du licenciement par les entreprises des personnes les moins productives. Cela a peut-être été une bonne affaire, mais ce n'est pas la même chose que l'augmentation de la productivité parce que l'innovation réduit la rareté et conduit ainsi à de meilleurs niveaux de vie. À long terme, lorsque la croissance de la productivité ralentit ou stagne, la croissance économique globale est atone. La croissance médiane des salaires réels est lente. Pour la plupart des gens, le niveau de vie ne se contente pas de stagner, il décline.

    - voir graph sur site -

    Vous me devez de l'argent

    RépondreSupprimer
  26. À mesure que la croissance de la productivité a ralenti, l'économie est devenue plus financiarisée, ce qui signifie que les ressources sont de plus en plus canalisées vers des moyens d'extraire de la richesse de l'économie productive au lieu de produire des biens et des services. Peter Thiel a déclaré qu'une façon simple de comprendre la financiarisation est qu'elle représente l'influence croissante des entreprises dont l'activité principale ou la source de valeur est de produire de petits morceaux de papier qui disent essentiellement, vous me devez de l'argent. Wall Street et les entreprises qui composent le secteur financier n'ont jamais été aussi grandes ou plus puissantes. Depuis le début des années 1970, la part des entreprises financières dans l'ensemble des bénéfices des entreprises a à peu près doublé pour atteindre près de 25 %. En pourcentage du PIB réel, il est passé de 13 à 15 % au début des années 1970 à près de 22 % en 2020.

    Les bénéfices des sociétés financières ont augmenté plus rapidement que leur part de l'économie au cours du dernier demi-siècle. Les exemples sont partout. De nombreuses entreprises qui ont été créées pour produire des biens et services non numériques du monde réel sont également devenues des sociétés de financement furtives. General Electric, le géant manufacturier fondé par Thomas Edison, s'est transformé en une boîte noire d'entreprises financières, se traînant vers le bas en conséquence. La valeur marchande totale des grandes compagnies aériennes comme American, United et Delta est inférieure à la valeur de leurs programmes de fidélité, dans lesquels les gens obtiennent des miles en volant et en dépensant avec des cartes de crédit de marque aérienne. En 2020, le programme de fidélité d'American Airlines était évalué entre 18 et 30 milliards de dollars, tandis que la capitalisation boursière de l'ensemble de la société était de 14 milliards de dollars. Cela suggère que l'activité aérienne réelle - transporter des personnes d'un endroit à un autre - n'a de valeur que dans la mesure où elle amène les gens à participer à un programme de fidélité.

    RépondreSupprimer
  27. Le principal résultat de la financiarisation s'explique mieux par «l'effet Cantillon», qui signifie que la création monétaire, sur une longue période, redistribue la richesse vers le haut vers les déjà riches. Cet effet a été décrit pour la première fois au XVIIIe siècle par Richard Cantillon après avoir observé les résultats de l'introduction d'un système de papier-monnaie. Il a noté que les premières personnes à recevoir l'argent frais ont vu leurs revenus augmenter, tandis que les dernières à le recevoir ont vu leur pouvoir d'achat baisser en raison de l'inflation des prix à la consommation. Les premières à recevoir de la monnaie nouvellement créée sont les banques et autres institutions financières. Ils sont appelés « initiés de Cantillon », un terme inventé par Nick Szabo, et ils en tirent le plus grand profit. Mais tous les propriétaires d'actifs - y compris les actions, l'immobilier, même une maison - sont enrichis dans une certaine mesure par l'effet Cantillon. Ceux qui possèdent beaucoup d'actifs en profitent le plus, et les actifs financiers ont tendance à prendre de la valeur plus rapidement que les autres types, mais tous gagnent en valeur. Ceci est une version du principe de Matthieu, tiré de la parabole du semeur de Jésus : à ceux qui ont, plus sera donné. Plus vous possédez d'actifs, plus votre richesse augmentera rapidement.

    Pendant ce temps, les personnes sans actifs prennent du retard car les prix des actifs augmentent plus rapidement que les revenus. Les faucons de l'inflation craignent depuis longtemps que la politique américaine de plusieurs décennies consistant à gérer d'importants déficits gouvernementaux, combinée à l'argent facile de la Fed, ne conduise à une inflation galopante qui mendie l'Américain moyen. Cela s'est clairement vu en 2022 après l'augmentation massive des dollars créée par la Fed en 2020 et 2021.

    Même ainsi, ils ont surtout cherché l'inflation au mauvais endroit. Il est vrai que les prix de nombreuses matières premières, telles que le bois et le maïs, ont récemment grimpé en flèche, suivis d'une inflation beaucoup plus généralisée dans tous les domaines, de la nourriture au loyer, mais l'inflation sous la forme de bulles des prix des actifs nous accompagne depuis longtemps plus long. Ces bulles éclatent et les prix chutent, mais la bulle suivante les fait monter encore plus haut. L'inflation des prix des actifs profite aux propriétaires d'actifs, mais pas aux personnes qui n'ont que peu ou pas d'actifs, comme les jeunes qui débutent et qui se retrouvent dans l'incapacité d'acheter une maison.

    RépondreSupprimer
  28. John Stumpf, PDG de la société de 2007 à 2016, a été contraint de démissionner et de rembourser environ 40 millions de dollars de remboursements à Wells Fargo et d'amendes au gouvernement fédéral. Bloomberg estime qu'il a conservé plus de 100 millions de dollars. Wells Fargo a payé une amende de 3 milliards de dollars, ce qui représentait moins de deux mois de bénéfices, les bénéfices annuels de la banque s'élevant en moyenne à environ 19,7 milliards de dollars de 2017 à 2019. Et c'était pour une escroquerie qui a duré près de 15 ans.

    Ce qui est peut-être le plus absurde et le plus méprisable dans ce stratagème, c'est que Wells Fargo l'a mené pendant et même après la bulle du crédit, lorsque la banque a reçu des milliards de dollars de renflouement du gouvernement. L'alliance entre les plus grandes entreprises et l'État conduit à des pratiques de corruption et d'abus. C'est l'un des effets secondaires de l'économie de Cantillon.

    Un autre effet est que les dirigeants réagissent aux incitations financières à court terme d'une manière qui sape la vitalité à long terme de leur propre entreprise. Une focalisation excessive sur les bénéfices trimestriels est parfois qualifiée de vision à court terme. Les cadres supérieurs, en particulier au niveau de la suite C des entreprises publiques, sont largement rémunérés par des options d'achat d'actions, ils ont donc une forte incitation à voir le stock augmenter. En principe, une hausse du cours des actions devrait refléter une entreprise saine, en croissance et rentable. Mais les gestionnaires ont compris comment déjouer le système : la Fed maintenant les taux à long terme bas, les entreprises peuvent emprunter de l'argent à un taux bien inférieur au rendement attendu du marché boursier. De nombreuses entreprises ont contracté des dettes à long terme pour financer des rachats d'actions, ce qui contribue à gonfler le cours de l'action. Cette pratique est l'une des raisons pour lesquelles la dette des entreprises a grimpé en flèche depuis 1980.

    L'effet Cantillon fausse l'allocation des ressources, incite à la recherche de rente dans le secteur financier et récompense les sociétés non financières qui deviennent des sociétés financières furtives. Les profits sont plus rapides et plus faciles dans la finance que dans d'autres industries. En conséquence, de nombreuses personnes intelligentes et ambitieuses se rendent à Wall Street au lieu d'essayer d'inventer des produits utiles ou de chercher une nouvelle source d'énergie abondante - des efforts qui n'ont pas autant l'assurance d'être récompensés. À quel point l'Amérique serait-elle différente si les incitations étaient structurées pour récompenser les personnes qui mettent leur cerveau et leur énergie dans ce genre de projets plutôt que dans des algorithmes de trading quantitatifs et des dérivés financiers de prêts immobiliers.

    RépondreSupprimer
  29. Alors que le secteur financier se porte bien, le secteur manufacturier est à la traîne. À cause du COVID-19, les Américains ont découvert que les États-Unis avaient une capacité très limitée pour fabriquer l'équipement de protection individuelle qui faisait l'objet d'une demande si urgente en 2020. Nous ne fabriquons aucun des antibiotiques les plus largement prescrits, ni aucun médicament pour les maladies cardiaques ou le diabète. , ni aucun des précurseurs chimiques nécessaires à leur fabrication. Un examen attentif d'autres industries vitales révèle la même pénurie. Les minéraux de terres rares nécessaires aux batteries et aux écrans électroniques proviennent principalement de Chine parce que nous avons intentionnellement fermé les sources nationales ou échoué à les développer. Nous dépendons de Taïwan pour les puces informatiques qui entrent dans tout, des téléphones aux voitures en passant par les appareils électroménagers, et la rupture des chaînes d'approvisionnement en 2021 a entraîné des pénuries généralisées. La liste des produits de première nécessité que nous importons parce que nous avons exporté notre base de fabrication s'allonge.

    La financiarisation de l'économie amplifie la malédiction des ressources qui accompagne la suprématie du dollar. Richard Cantillon a décrit un effet similaire lorsqu'il a observé ce qui est arrivé à l'Espagne et au Portugal lorsqu'ils ont acquis de grandes quantités d'argent et d'or du Nouveau Monde. La nouvelle richesse a fait monter les prix, mais elle est allée en grande partie dans l'achat de marchandises importées, ce qui a ruiné les manufactures de l'État et conduit à un appauvrissement général. En Amérique aujourd'hui, une monnaie fiduciaire qui sert de réserve mondiale est la malédiction des ressources qui érode la base manufacturière tandis que le secteur financier prospère. Depuis que la valeur du dollar a été formellement dissociée de celle de l'or en 1976, elle repose désormais sur la prospérité économique américaine, la stabilité politique et la suprématie militaire. Si ces avantages diminuent par rapport aux concurrents, la valeur du dollar diminuera également.

    La suprématie du dollar a également encouragé une économie basée sur la dette. La dette fédérale en pourcentage du PIB est passée d'environ 38 % en 1970 à près de 140 % en 2020. La dette des entreprises a connu des pics et des creux au cours de ces décennies, mais chaque nouveau pic est plus élevé que le précédent. Dans les années 1970, la dette totale des entreprises non financières aux États-Unis variait entre 30 et 35 % du PIB. Il a culminé à environ 43% en 1990, puis à 45% avec la bulle Internet en 2001, puis légèrement plus haut avec la bulle immobilière en 2008, et maintenant il est d'environ 47%. Alors que les prix des actifs ont augmenté plus rapidement que les salaires, la dette des consommateurs est passée de 43,2 % du PIB en 1970 à plus de 75 % en 2020.

    RépondreSupprimer
  30. La dette des prêts étudiants a grimpé encore plus rapidement ces dernières années : en 2003, elle s'élevait à 240 milliards de dollars, ce qui correspond essentiellement à une erreur d'arrondi, mais en 2020, la somme avait grimpé jusqu'à six fois plus, à 1 680 milliards de dollars, soit environ 8 % du PIB. . L'augmentation de la dette globale dans l'ensemble de la société est un résultat prévisible de l'effet Cantillon dans une économie financiarisée.

    L'essor de la famille à deux revenus

    L'effet Cantillon génère de gros gains pour les personnes les plus proches du robinet d'argent, et en particulier celles qui sont au sommet de l'industrie financière, tandis que les personnes les plus éloignées sont à la traîne. Les familles moyennes ont plus de mal à acheter une maison et à maintenir une vie de classe moyenne. Dans 90% des comtés américains aujourd'hui, la maison unifamiliale au prix médian est inabordable avec le salaire médian. L'une des façons dont les familles essaient de joindre les deux bouts est l'utilisation frauduleuse du crédit. C'est l'une des raisons pour lesquelles les niveaux d'endettement des particuliers et des ménages ont augmenté à tous les niveaux. Les gens empruntent de l'argent pour couvrir l'écart entre les attentes et la réalité, en espérant que la croissance économique les sortira bientôt de la dette. Mais pour beaucoup, c'est un piège auquel ils ne pourront jamais échapper.

    - voir graph sur site -

    Une autre façon que les familles ont essayé de suivre est d'ajouter un deuxième revenu. En 2018, plus de 60 % des familles étaient des ménages à deux revenus, contre environ 30 % en 1970. Ce changement n'est pas le résultat d'un simple désir d'effectuer un travail salarié à l'extérieur de la maison ou d'"opportunités accrues", comme nous le sommes souvent. Raconté. C'est qu'il faut maintenant deux revenus pour subvenir aux besoins d'une famille de la classe moyenne, alors qu'il y a 50 ans, il n'en fallait qu'un. À mesure que de plus en plus de personnes entraient sur le marché du travail, la valeur du travail diminuait, créant un cercle vicieux dans lequel un deuxième revenu devenait plus nécessaire. L'entrée de la Chine dans l'Organisation mondiale du commerce en 2001 a exercé une pression à la baisse sur la valeur du travail.

    RépondreSupprimer
  31. Une faible croissance et une faible mobilité ont tendance à accroître l'instabilité politique lorsque la légitimité de l'ordre politique est fondée sur les opportunités et l'égalitarisme. L'une des sources de l'unité nationale a été la compréhension que chaque individu a un droit égal à rechercher le bonheur, qu'une vie digne est à la portée de la personne moyenne et que la possibilité de s'élever plus haut est ouverte à tous. Lorsque trop de gens sentent qu'ils ne peuvent pas s'élever et que même les bases d'une vie de classe moyenne sont difficiles à assurer, la déception peut engendrer un sentiment d'injustice qui conduit à des conflits sociaux et politiques. Au début, ce conflit agit comme un frein à ce que la société américaine peut accomplir. Si rien n'est fait, cela consommera de l'énergie et des ressources qui pourraient autrement être consacrées à des activités plus productives. Les aspirations personnelles contrecarrées sont souvent canalisées vers la politique et les conflits entre factions à somme nulle. La montée des politiques identitaires représente une redirection des frustrations nées de rêves brisés. Mais la politique identitaire nous divise davantage en camps hostiles.

    Nous avons déjà constaté une augmentation des troubles sociaux ces derniers temps, et d'autres suivront probablement. Des niveaux élevés de conflits sociaux et politiques sont dangereux pour un pays qui espère maintenir une forme de gouvernement populaire. Il n'y a pas si longtemps, nous pouvions trouver l'unité dans les rituels civiques et étions encouragés à être fiers de notre pays. Aujourd'hui, notre histoire est dénigrée dans les écoles et par d'autres institutions de création de sens, ce qui conduit à la dysphorie culturelle, à l'atomisation sociale et à l'aliénation. En échange, vous pouvez choisir vos pronoms, ce qui ne semble pas être un si bon métier. Tout aussi important que de retrouver une prospérité matérielle à grande échelle et d'élever le niveau de vie - peut-être plus important - est d'unir la nation autour d'une compréhension commune de qui nous, les Américains, sommes et pourquoi nous sommes ici.

    https://amgreatness.com/2023/01/06/an-age-of-decay/

    RépondreSupprimer
  32. Les océans se réchauffent-ils ? Pas si sûr …


    le 9 janvier 2023


    Subjugué par la propagande climatique incessante le citoyen moyen d’un quelconque pays occidental perd tout sens critique et finit pas ne plus se poser de questions. Pourtant cette histoire de climat et de protection de la planète a déjà eu des conséquences sur la vie de tous les jours. L’un des exemples le plus emblématique est l’augmentation du prix des produits pétroliers et du gaz naturel. Les politiciens soumis au diktat des puissants lobbys « verts » ont émis des directives dont en particulier les critères ESG au sujet desquels j’ai souvent exprimé mon opinion sur ce blog. Depuis environ dix ans les investissements dans les énergies carbonées fossiles sont étroitement contrôlés et « notés » par des organismes de contrôle. La conséquence de cet état de fait a été soigneusement masquée par l’évènement géopolitique relatif à l’Ukraine au sujet de ces énergies fossiles. Le prix du gaz comme celui des produits pétroliers a commencé à augmenter plusieurs années avant le début du conflit ukrainien car l’offre diminuait par rapport à la demande depuis la mise en place de ces critères ESG. Il s’agissait de la conséquence directe du tarissement des investissements dans la recherche de nouveaux gisements et le report sine die de la mise en exploitation des gisements nouvellement découverts durant les 15 dernières années. Le conflit ukrainien est arrivé au moment même où il fallait dissimuler l’augmentation inévitable du prix des hydrocarbures fossiles.

    Aucun responsable politique n’aurait eu l’audace de déclarer que l’augmentation inévitable de ces prix était la conséquence des exigences du lobby « vert » car l’idéologie du changement du climat provoqué par les émissions de gaz carbonique est maintenant une affaire dont on ne discute plus. Puisque c’est sur le point précis de ce réchauffement du climat qui terrorise le citoyen moyen il faudrait tout de même raison garder. Deux illustrations seront suffisantes pour illustrer que cette relation de cause à effet est fausse. Les faits et seulement les faits parlent d’eux-mêmes. Considérons cette première illustration :

    - voir graph sur site -

    Il s’agit de l’évolution de la température moyenne de la surface des océans depuis 1880. Cette évolution est exprimée en terme de divergence moyenne de ces températures par rapport à la moyenne calculée de ces températures tout au long du vingtième siècle. Je ne suis pas particulièrement spécialiste de ce domaine mais il y a deux aspects de ce graphique qui sèment le doute. La température est une grandeur physique vive et en faire des moyennes sur une certaine durée n’a aucun sens physique. Au mieux il est possible de reporter sur un graphique les données relevées par exemple le premier de chaque mois pendant un certain laps de temps et d’examiner la tendance de l’évolution mais comme dans le cas de cette illustration provenant de la NOAA il est réalisé ici une moyenne par rapport à une autre moyenne globale ce qui finalement n’a aucun sens physique et est plutôt une escroquerie. D’ailleurs les faits, les observations, ont-ils corroboré cette évolution de + 0,65°C en 140 ans ? Il est inutile de se plonger dans un abime de perplexité car les faits sont là : il s’agit de l’évolution au cours de cette même période de l’activité dépressionnaire violente, ouragans, typhons et autres cyclones comme cela est présenté dans l’illustration suivante.

    RépondreSupprimer
  33. - voir graph sur site -

    Dans cette figure est représenté le nombre d’ouragans de catégorie 3 et plus ayant touché le sol américain à l’exclusion de tous les autres dans les autres régions de la Terre. En toute logique si la température des océans augmente le nombre d’évènements météorologiques de ce type doit également augmenter puisque ces évènements sont le résultat d’une accumulation d’énergie thermique au niveau des océans, en l’occurrence l’Atlantique Nord. Depuis les années 1940 qui connurent un optimum du climat ce nombre d’ouragans a tendance à diminuer et depuis 1850 la tendance générale est stable, si on ne prend pas en considération la période 2011-2020 incomplète sur ce graphique. Cette observation invalide donc la belle courbe de la NOAA qui est à mettre aux oubliettes comme de plus en plus de pamphlets de propagande émis par le lobby « vert » comme la belle excuse du conflit ukrainien pour expliquer l’augmentation du prix de l’essence. Il existe de nombreux autres exemples de l’imposture du réchauffement du climat et quelques-uns d’entre eux feront l’objet d’autres billets sur ce blog.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/09/les-oceans-se-rechauffent-ils-pas-si-sur/

    RépondreSupprimer
  34. Les subventions vertes américaines changent le paysage des investissements


    PAR TYLER DURDEN
    LUNDI 09 JANVIER 2023 - 13:20
    Rédigé par Huw van Steenis, vice-président d'Oliver Wyman, éditorial via The Financial Times,


    Il y a des leçons à tirer du basculement de la France vers le nucléaire dans les années 1970...

    Être un investisseur, c'est vivre constamment à l'intersection de l'histoire et de l'incertitude, a dit un jour le fondateur de Third Point, Dan Loeb. La sécurité énergétique et la politique climatique commencent à remodeler le récit de l'investissement mondial.

    Les nouvelles subventions vertes massives des États-Unis, y compris celles de la loi sur la réduction de l'inflation, devraient changer la donne pour les énergies renouvelables. Non seulement la loi pourrait stimuler les secteurs à faible émission de carbone, mais elle pourrait également aider les États-Unis à dépasser l'Europe dans certains secteurs de croissance clés. Mais la sécurité énergétique et les politiques vertes ont eu de nombreuses fausses aubes. Dans quelle mesure cela est-il susceptible de modifier le paysage de l'investissement ?

    L'histoire offre un guide possible. Il y a cinq décennies, la France a lancé un autre programme de sécurité énergétique, le plan Messmer, qui était jusqu'à présent le plan de sécurité énergétique et de décarbonisation le plus réussi au monde. L'expérience a des leçons importantes pour les investisseurs et les banquiers qui tentent de comprendre à quel point l'IRA pourrait être révolutionnaire.

    À la suite du premier choc pétrolier de l'Opep et de la guerre du Yom Kippour, le Premier ministre français Pierre Messmer a ordonné en 1974 la construction de 44 centrales nucléaires en sept ans, dont au moins 120 opérationnelles d'ici l'an 2000.

    L'une des principales innovations du plan de Messmer était qu'il mobilisait à grande échelle des financements privés sur les marchés de capitaux américains, soutenus par des garanties gouvernementales. De même, l'IRA comprend des incitations privées pour accélérer la transition. Alors que le chiffre des subventions est officiellement de 370 milliards de dollars, l'argent en jeu est probablement beaucoup plus élevé. Selon Kaya Advisory, il y a plus d'un milliard de dollars de mesures fiscales et d'incitations aux prêts connexes pour soutenir la sécurité énergétique et un déploiement plus rapide des énergies renouvelables dans tous les programmes.

    RépondreSupprimer
  35. Cela conduit à une autre leçon clé de Messmer. Alors que la sécurité énergétique de la France était la devise, une poignée d'entreprises internationales en ont également profité. La France a choisi la technologie Westinghouse des États-Unis comme base de son programme. L'uranium a été importé.

    De même, l'IRA encourage la production nationale, y compris de minéraux critiques, afin de réduire la dépendance des États-Unis vis-à-vis de la Chine. Une question cruciale est de savoir si les entreprises européennes seront en mesure de saisir ces opportunités à partir d'un système énergétique plus balkanisé. Mes conversations suggèrent que les entreprises européennes examinent de près comment elles peuvent bénéficier de l'IRA, y compris l'expansion ou la création de nouvelles opérations aux États-Unis.

    Le plan Messmer n'était cependant pas simple; il s'est heurté à une large opposition, en particulier de la part des syndicats du charbon, ainsi que des citoyens vivant à proximité des sites de réacteurs proposés. Aujourd'hui, nous devrions nous attendre à ce que les permis soient également un problème, bien qu'essentiels pour libérer toute la valeur.

    En fin de compte, le plan Messmer n'a jamais atteint ses objectifs, tout comme le projet Independence de Richard Nixon en 1973 pour construire 1 000 réacteurs ne l'a pas fait. Le plan de Nixon allait à l'encontre de l'économie, car les prix du pétrole ont chuté dans les années 1980. Il a également rencontré un contrecoup public après l'accident de Three Mile Island en 1979. La politique seule ne peut pas l'emporter sur la science, l'économie et l'opinion publique, de sorte que les investisseurs devront également peser les limites de la croissance.

    D'autres pays n'ont pas suivi l'exemple de la France. Une question cruciale est maintenant de savoir si l'IRA créera une concurrence pour des régimes de technologies propres tout aussi attrayants en Europe et en Asie. Cette question devrait être au centre des discussions au Forum économique mondial de Davos plus tard ce mois-ci.

    La réévaluation du coût du capital sera un vent contraire. Mais la réglementation européenne pose également problème. Les taxes exceptionnelles ont conduit à un environnement incertain et les entreprises investissent moins, tandis que de nombreux pays européens ont l'habitude de déplacer les objectifs en matière de subventions aux énergies renouvelables.

    De nombreuses politiques, telles que RePowerEU, le plan de la Commission européenne visant à réduire la dépendance de l'Europe aux combustibles fossiles russes, ont été trop axées sur des objectifs à long terme sans incitations à court terme. En revanche, l'IRA offre de l'argent sur 10 ans et une clarté politique. De cette façon, l'Europe et le Royaume-Uni ont beaucoup à apprendre de l'IRA et du plan de Messmer.

    RépondreSupprimer
  36. Les investisseurs auront besoin de cadres plus subtils qui récompensent les gagnants de la décarbonisation et débloquent les investissements. Il serait ironique que de nombreux fonds ESG d'aujourd'hui échouent non seulement à faire pivoter leurs portefeuilles vers les noms des technologies propres, mais aussi à investir autour des entreprises industrielles critiques "kaki" qui deviennent progressivement plus vertes.

    L'essentiel est la sécurité énergétique, et les programmes politiques de décarbonation sont désormais à une telle échelle qu'ils vont accélérer et déplacer la transition vers un avenir à faible émission de carbone. La transition complexe sera cahoteuse et créera des gagnants et des perdants clairs à mesure que le récit du marché changera.

    https://www.zerohedge.com/markets/american-green-subsidies-change-investment-landscape

    RépondreSupprimer
  37. L'Inde vient de devenir le 3e plus grand marché automobile au monde


    PAR TYLER DURDEN
    DIMANCHE 08 JANVIER 2023 - 13:35


    L'Inde a officiellement évincé le Japon de la troisième place du marché automobile mondial. Les dernières données de l'industrie, rapportées par Nikkei, montrent que pour la toute première fois, l'Inde est désormais le troisième plus grand marché automobile mondial.

    Pour 2022, les nouvelles ventes du pays se sont élevées à 4,25 millions d'unités, sur la base des résultats préliminaires de la Society of Indian Automobile Manufacturers. Ce chiffre dépasse les 4,2 millions d'unités du Japon pour l'année. Les ventes du Japon en 2022 ont baissé de 5,6 % par rapport à 2021.

    Entre janvier et novembre, l'Inde a livré 4,13 millions de véhicules neufs. Le total atteint 4,25 millions après avoir ajouté le volume des ventes de décembre rapporté dimanche par Maruti Suzuki, le plus grand constructeur automobile indien, indique le rapport. Et le volume des ventes dans le pays devrait augmenter : il y a encore des résultats de fin d'année et des chiffres de ventes de véhicules utilitaires qui doivent encore être inclus dans les totaux de 2022.

    La Chine a dominé le marché mondial en 2021 avec 26,27 millions de véhicules vendus et les États-Unis sont arrivés en deuxième position avec 15,4 millions de véhicules vendus. Le marché indien a été volatil au cours des dernières années, note le rapport. 4,4 millions de véhicules ont été vendus en 2018, mais le volume est retombé en dessous de 4 millions de véhicules en 2019 en raison d'un resserrement du crédit.

    Après Covid, les ventes de véhicules sont tombées à moins de 3 millions alors que le pays était verrouillé. Une reprise amorcée en 2021, approchant les 4 millions d'unités, conduisant le pays à sa croissance accélérée en 2022. Le pays fait toujours face aux effets résiduels de la pénurie de semi-conducteurs qui a choqué l'industrie pendant le Covid. Les répliques de la pénurie continuent de se frayer un chemin hors de la chaîne d'approvisionnement à l'approche de 2023.

    La plupart des véhicules vendus dans le pays étaient à essence, ce qui comprend certains véhicules hybrides. Alors que les véhicules électriques stimulent les ventes dans des endroits comme la Chine et les États-Unis, ils n'ont pas encore été adoptés de manière significative en Inde, indique le rapport.

    Pourtant, la société de recherche britannique Euromonitor a estimé que seulement 8,5 % des ménages indiens possédaient un véhicule de tourisme en 2021. La population du pays de 1,4 milliard d'habitants devrait continuer de croître jusqu'au début des années 2060.

    https://www.zerohedge.com/markets/india-just-became-worlds-3rd-largest-automobile-market

    RépondreSupprimer
  38. El Hierro : énergie (pas vraiment) renouvelable, débunkage minable


    8 Janvier 2023


    - voir dessin sur site -

    (Source)

    M. Vincent Bénard a produit un long fil Twitter expliquant l'échec d'un projet – séduisant sur le papier – de production d'électricité entièrement décarbonée sur l'île d'El Hierro, dans les Canaries.

    Les explications ont été reprises par Atlantico dans « 100% énergies renouvelables : l’échec abyssal des Canaries (qui avaient pourtant tout pour réussir sur le papier) ».

    Un projet séduisant...

    Le site Je veux sauver la planète décrit le système comme suit :

    « Un parc de cinq éoliennes, d’une puissance de 11,5 mégawatts, fournit toute l’électricité nécessaire aux insulaires, dont la consommation est de 8 MW aux heures de pointe.

    Le surplus d'électricité fait tourner 4 usines de dessalement d’eau de mer réparties sur le littoral, cette eau dessalée sert pour l'approvisionnement des habitants et pour irriguer les champs

    Le surplus d'électricité sert aussi à pomper l'eau d'un bassin inférieur situé à flanc de colline pour la transférer dans un bassin supérieur situé 650 m de dénivelé plus haut.

    Lorsque le vent vient à mollir, un lâcher d’eau du bassin supérieur vers le bassin inférieur, via une conduite forcée, alimente six turbines qui prennent le relais de la production d’électricité, afin que la centrale hydro-électrique de 11,3 MW puisse fonctionner.

    Cette combinaison très astucieuse de l’eau et du vent permet de pallier à l’intermittence de l’éolien, et même en l'absence du moindre souffle de vent, de produire de l’électricité en continu, avec une autonomie de quatre jours... »

    ...mais qui n'a pas répondu aux attentes

    Et M. Vincent Bénard explique que le problème se trouve notamment dans l'inertie des turbines hydro-électriques :

    « Ils ont été prudents, ils ont conservé les générateurs diesel de l'usine pré-existante pour pouvoir pallier cela. Donc quand le vent ne souffle pas il faut combler l’intermittence, évidemment, mais il faut aussi faire attention car le vent est capricieux et peut produire des variations brutales de courant dans la grille. Donc il faut une forme d’amortisseur de choc. Pour cela, il faut que dans les stations de backup, il y ait des turbines avec une inertie suffisamment faible pour pouvoir répondre de façon quasi-instantanée à la production de courant. Dans une grille électrique, il faut qu'à tout moment l'électricité injectée corresponde à la demande. S’il y a un décalage cela entraîne un blackout, ce qui peut endommager les systèmes. »

    (Source)

    RépondreSupprimer
  39. L'essentiel du backup est donc assuré par les générateurs diesel.

    Notons qu'on est ici en présence d'une configuration claire : ou bien le système de STEP assure le backup, ou bien ce sont les générateurs diesel.

    Et M. Vincent Bénard a eu l'audace de conclure que :

    « […] on peut donc dire que l'électricité éolienne est une électricité fossile, légèrement décarbonée par un peu de vent. C'est particulièrement évident en Allemagne, où depuis mi-Novembre, les back-ups charbon et gaz tournent à plein régime pour compenser une longue période sans vent ni soleil. »

    TF1 Info/LCI Vérif « débunke »

    Cela n'a évidemment pas été du goût de tout le monde. TF1 Info/LCI Vérif a donc publié un « Énergie : "l'échec abyssal" du 100% renouvelable prouvé par l'exemple ? Gare à cette démonstration trompeuse » sous la signature de M. Thomas Deszpot.

    Problème général : ce genre de titre, venant en plus après un sous-titre de page Web « L'info passée au crible » incite à penser que l'article proposé rétablit la vérité ou, au pire, propose une « meilleure vérité » que l'article analysé.

    Et on peut déjà tomber de sa chaise quand on lit le deuxième point à retenir :

    « L'exemple de l'île d'El Hierro, dans l'archipel des Canaries, incarnerait toutes les limites des "énergies vertes". »

    C'est une généralisation manifestement abusive (évidente, M. Vincent Bénard s'étant aussi référé à l'exemple indiscutable de l'Allemagne – il aurait tout aussi bien pu prendre le Danemark), et aussi un bel homme de paille.

    À l'évidence, du reste, le système très limité d'El Hierro ne peut pas être comparé directement avec un réseau électrique complexe à l'échelle de plusieurs pays interconnectés.

    Le résumé des points soulevés par M. Vincent Bénard est aussi lourdement biaisé, de manière à suscité d'entrée leur rejet par les lecteurs :

    « Si "la presse mondiale a célébré cette tentative au démarrage du projet", glisse-t-il, c'est selon lui "un échec abyssal" aujourd'hui. » (C'est nous qui soulignons.)

    RépondreSupprimer
  40. Les dithyrambes initiaux sont pourtant indéniables – et ils sont même admis dans la suite du texte de M. Thomas Deszpot ! Tout aussi indéniables sont les chiffres produits par M. Vincent Bénard (voir ci-dessus le prix du kWh) :

    - voir cadre sur site -

    Et puis c'est :

    « Au bout du compte, "les résultats ont été [...] très loin des attentes", résume l'intéressé, agrémenté d'une série de rapports et de liens divers. Un argumentaire en apparence très convaincant, qui a été relayé plusieurs milliers de fois, mais fait bondir des spécialistes du renouvelable, en raison d'une série de conclusions trompeuses. »

    Nous y voilà... « des spécialistes du renouvelable »...

    M. Thomas Deszpot fait donc appel à une caution indiscutable (ironie) :

    « Ingénieur spécialisé en photovoltaïque et réseaux, Damien Salel travaille au sein d'une association nommée Hespul, en pointe sur les questions liées aux énergies renouvelables (EnR) et au photovoltaïque en particulier. » (C'est nous qui mettons le lien.)

    Soyons clair : M. Damien Salel est affecté par un gros conflit d'intérêts dans cette affaire. Et cela transparaît clairement dans l'article.

    Et il poursuit :

    « Il [M. Damien Salel] a lu la démonstration postée au sujet du cas El Hierro et a réagi en mettant en lumière une série d'éléments problématiques dans le raisonnement avancé. Il y voit une forme de "désinformation" subtile, quoique sans expertise professionnelle apparente, d'un usager de Twitter dont plusieurs anciens messages sont marqués d'accents climatosceptiques. Ainsi, des éléments "vrais et étayés se retrouvent décontextualisés" au service d'un message orienté et déformant la réalité. »

    C'est une très jolie démonstration d'un éreintement se bornant à de vagues généralités, à un dénigrement de l'auteur (oh ! Il n'est qu'économiste et ingénieur...) et à un ad hominem de très bas étage.

    Nous vous laisserons le soin de lire – si le cœur vous en dit – la démonstration du fait que M. Vincent Bénard a tort, mais qu'en fait il n'a pas tort, tout en ayant tort... que le 100 % renouvelable est tout à fait possible comme le montre (en fait pas) l'exemple de l'Australie méridionale, etc.

    Relevons quand même un intertitre :

    « D'anciens messages aux accents climato-sceptiques »

    Minable...

    Nous avons là un bel exemple de la nécessité de débunker les débunkeurs...

    Post scriptum

    C'est à lire sur l'excellent European Scientist, de M. Vincent Bénard : « El Hierro, l’île qui voulait être “100% renouvelables”, et n’a pas réussi ».

    https://seppi.over-blog.com/2023/01/el-hierro-energie-pas-vraiment-renouvelable-debunkage-minable.html

    RépondreSupprimer
  41. Matignon met la pression sur le nouveau PDG d’EDF

    Luc Rémont, fraîchement installé dans le siège de PDG d’EDF, n’aura pas le temps de savourer sa nouvelle position. Dans un courrier, Elisabeth Borne dresse les principaux objectifs que l’énergéticien devra atteindre. Et ils sont ambitieux.


    Par Olivier Sancerre
    le 9 janvier 2023 à 15h31


    14 réacteurs nucléaires sont à l'arrêt, sur les 56 que possède la France.

    EDF va devoir mettre les bouchées doubles pour atteindre les objectifs assignés par Matignon. Dans un courrier, Elisabeth Borne a dressé une feuille de route ambitieuse pour l'énergéticien, en phase de renationalisation à 100%. Il est tout d'abord impératif de rétablir la production d'électricité nucléaire afin de repositionner la France « à un niveau cohérent avec les capacités de son outil industriel et les meilleurs comparables internationaux ». Une gageure, alors qu'une partie du parc nucléaire (14 réacteurs sur 56) est à l'arrêt en raison de maintenance et de travaux. Matignon enjoint Luc Rémont de « maîtriser les délais et les budgets des projets nucléaires en cours ».

    Feuille de route ambitieuse

    Ironiquement, le courrier a été envoyé quelques jours avant l'annonce d'EDF de l'énième retard de l'EPR de Flamanville qui devrait désormais entrer en service mi-2024. Cela représentera un surcoût de 500 millions d'euros. L'énergéticien doit aussi s'engager à redresser sa trajectoire financière : ce ne sera pas facile en raison d'une dette galopante. La hausse des prix de l'énergie restreint le pouvoir d'achat des Français : là aussi, l'entreprise doit trouver des solutions. Et puis, il ne faut pas oublier les enjeux de planification écologique, pour lequel le groupe jouera un grand rôle.

    La stratégie du patron d'EDF

    Bref, le nouveau PDG a du pain sur la planche, ce d'autant qu'il doit aussi mettre en musique l'ambition nucléaire d'Emmanuel Macron. Luc Rémont devra à son tour dresser la feuille de route stratégique, opérationnelle et financière d'EDF dans les six prochains mois. Un document qui sera examiné de très près, à la lumière du courrier de Matignon.

    - Olivier Sancerre
    Journaliste adepte des nouvelles technologies et de l'économie en général, Olivier est aussi un féru d'histoire et pour son plaisir, il parcourt les musées partout dans le monde.

    https://www.economiematin.fr/matignon-met-la-pression-sur-le-nouveau-pdg-edf

    RépondreSupprimer
  42. Pénuries de carburant le retour ! Faut il faire des réserves de gasoil ? !

    Cette semaine je vous propose de réfléchir aux prix du pétrole pour cette année 2023 qui s’annoncent très volatils. Et pour cause. Entre guerre en Ukraine et embargos sur les produits pétroliers russes qui représentent 1/3 de la production mondiale et les craintes de récessions économiques liées à l’inflation et aux hausses de taux d’intérêt par les banques centrales, il va être très difficile de s’y retrouver et de savoir exactement de quelle côté va retomber la pièce.


    Par Charles Sannat
    le 9 janvier 2023 à 8h33


    Le prix du pétrole russe a été plafonné à 60 dollars le baril.

    Vous allez me dire que non, que ce n’est pas un tiers pour les Russes. Et bien c’est vrai si l’on prend la production totale. Si l’on additionne tous les pays producteurs petits et grands, la Russie c’est 12.7 % de la production totale. Mais si l’on prend le trio de tête des producteurs, avec ses plus de 10 millions de barils par jour, la Russie représente 1/3 des trois plus gros producteurs mondiaux. USA, Russie et Arabie-Saoudite produisent des volumes sensiblement équivalents et c’est eux qui peuvent facilement peser à la hausse comme à la baisse sur les marchés.

    - voir liste des pays sur site -

    En attendant la prochaine échéance du 5 février qui verra l’interdiction des produits raffinés russes notamment le diesel et l’embargo rentrer en vigueur voici quelques éléments d’analyse pour tenter de comprendre… ce qui nous arrive !

    Je vous propose une analyse rapide sur les risques de volatilité de l’or noir, sur les facteurs de hausse et de baisse sans oublier les possibles pénuries de produits raffinés.

    Ici, encore une fois, aucune vérité absolue, mais des pistes de réflexion pour prendre de la hauteur et anticiper ce qui pourrait arriver pour vous protéger, vous, et ceux que vous aimez, ceux qui sont importants à vos yeux.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
    Préparez-vous !

    https://www.economiematin.fr/penurie-carburant-embargo-petrole-russe-sannat

    RépondreSupprimer
  43. Grande distribution : la proposition de loi qui risque de renforcer la hausse des prix

    Les prix des produits de grande consommation pourraient encore augmenter si une proposition de loi est adoptée par l’Assemblée nationale. La grande distribution tire la sonnette d’alarme.


    Par Olivier Sancerre
    le 9 janvier 2023 à 11h20


    Les prix des produits de grande consommation ont augmenté de 12,6 % en décembre sur un an.

    Les négociations annuelles sur les prix battent actuellement leur plein entre la grande distribution et les industriels. Et elles ne sont pas faciles étant donné la flambée des coûts et de l'inflation. En décembre, la hausse des prix sur les produits de grande consommation s'est établie à 12,6 % sur un an, d'après le panéliste Iri. À comparer avec l'inflation à 5,9% relevée le mois dernier. Une proposition de loi met de l'huile sur le feu : déposée fin novembre par des députés de la majorité et LR, elle donnerait davantage de pouvoir aux industriels. Deux articles suscitent la colère des distributeurs.

    Une loi qui ne passe pas auprès des distributeurs

    Le premier permet aux industriels d'apposer leurs prix sur les commandes passées après le 1er mars, en l'absence d'accord durant les négociations. Les enseignes n'auraient donc d'autre choix que d'accepter les conditions tarifaires imposées par les fournisseurs. Jusqu'à présent, sans accord à la date limite, ce sont les distributeurs qui peuvent prolonger les prix négociés l'année précédente. Or, la situation en 2021 n'a plus rien à voir avec celle de 2022… Le deuxième article qui pose problème empêche les enseignes de vendre moins cher des produits achetés en dehors de France.

    Nouvelles hausses de prix dans la grande distribution ?

    Les distributeurs utilisent cette arme (réaliser des achats de gros dans leur centrale belge ou allemande, par exemple) pour contourner la loi. Le texte vise à empêcher cette manœuvre. Si cette proposition devait être adoptée, alors le risque est réel de voir la hausse des prix se renforcer dans les rayons, assurent la grande distribution : des augmentations « de 10 à 30 % », selon Michel-Edouard Leclerc. Néanmoins, rien ne dit que le texte sera voté en l'état, le gouvernement ne le soutenant pas.

    https://www.economiematin.fr/grande-distribution-la-proposition-de-loi-qui-risque-de-renforcer-la-hausse-des-prix

    RépondreSupprimer
  44. EctoLife : cette « fiction » préfigure-t-elle des utérus artificiels et des bébés pods ?


    Par Marie Hawthorne
    Recherche mondiale,
    09 janvier 2023


    Une vidéo faisant la promotion d'une installation fictive d'EctoLife est récemment devenue virale. Il comportait des gousses dans lesquelles les bébés pouvaient grandir de la conception à la naissance. La plupart des gens, après avoir regardé The Matrix , le trouvent profondément effrayant.

    - voir clip sur site -

    Certains experts en reproduction n'ont pas tardé à souligner que, bien sûr, ce n'est que de la science-fiction et que quiconque s'inquiète à ce sujet prend de l'avance . D'autres experts, cependant, disent que ce n'est vraiment pas loin. Notre technologie de reproduction s'améliore tout le temps, et les scrupules moraux à propos de la falsification du processus de conception et de naissance ont pour la plupart disparu.

    Les romans et les films dystopiques n'étaient pas si loin.

    La technologie évolue rapidement. Quand j'étais enfant, je pensais que le futur ressemblerait aux Jetsons . Bien sûr, ils ont prédit les téléphones portables et le chat vidéo. Mais la technologie de reconnaissance faciale ? L' élimination du cash ? Transformer la naissance d'un processus organique en un processus mécanique ?

    Eh bien, ces choses ont été prédites aussi. Dans The Handmaid's Tale de Margaret Atwood , le premier indicateur que la société est sur le point de bouleverser est lorsque la carte de crédit du personnage principal ne fonctionne pas et qu'elle se rend compte qu'elle doit dépendre de son mari pour toutes les transactions financières. Nous avons vu les gousses humaines dans The Matrix, mais il y a près de 100 ans, Aldous Huxley a décrit une installation similaire de croissance des bébés dans Brave New World .

    The Jetsons était une émission idiote pour enfants; The Handmaid's Tale et Brave New World étaient des romans dystopiques destinés à provoquer une réflexion sur la direction dans laquelle notre société évolue. Faire grandir des bébés dans des cosses est quelque chose que la plupart d'entre nous trouvent instinctivement dégoûtant; Pourtant, des personnes riches et influentes tentent de nous vendre la sécurité, la commodité et le fait que ce n'est pas si mal après tout. Pourquoi ?

    RépondreSupprimer
  45. Les taux de fécondité sont faibles et continuent de baisser.

    La vidéo EctoLife commence à faire de la publicité comme un moyen d'aider les couples infertiles à concevoir, et il y a un besoin pour cela. En novembre, des scientifiques israéliens ont signalé une diminution mondiale du nombre de spermatozoïdes de 62 % depuis 1973. Les mêmes scientifiques avaient publié une étude en 2017, signalant que le nombre de spermatozoïdes d'Amérique, d'Europe, d'Australie et de Nouvelle-Zélande avait chuté de 50 % depuis 1973 https: //www.timesofisrael.com/sperm-counts-worldwide-fell-by-62-in-under-50-years-israeli-led-study-finds/ Ces chercheurs de classe mondiale surveillent ces données depuis un certain temps maintenant et constatent que non seulement le nombre de spermatozoïdes diminue, mais qu'il diminue à un rythme accéléré.

    La fécondité est faible dans le monde, pour diverses raisons. L'augmentation des possibilités d'éducation pour les femmes et la capacité de planifier des familles est une bonne chose; cependant, la véritable infertilité est tragique et devient de plus en plus courante.

    Mais pourquoi passerions-nous immédiatement à des solutions coûteuses et de haute technologie ?
    La fécondité est peut-être en baisse dans le monde, mais pas au même rythme. Le taux de natalité de l'UE était de 1,5 en 2020, bien en deçà du niveau de remplacement, tandis que le taux de natalité de l'Afrique subsaharienne était de 4,7. (Voir ceci ) On peut se demander si c'est une bonne chose ou non. Je ne porte pas de jugement; indiquant simplement que certaines populations ont encore, en moyenne, des familles plus nombreuses.

    C'est similaire à ce qui se passe avec Covid. Alors que les pays développés ont connu vague après vague de Covid, il a largement disparu de l'Afrique. Alors que les Africains font face à une foule d'autres problèmes de santé, comme le souligne le Dr John Campbell dans cette vidéo mettant en scène un médecin africain exerçant en Afrique, le Covid n'en fait pas partie.

    Les Africains sont clairement capables d'avoir des bébés comme le veut la nature et ne tombent pas malades d'une maladie qui rend gravement malades les citoyens des pays développés. Cela ne vaut-il pas au moins le coup d'œil ? Avant de chercher des solutions toujours plus coûteuses et techniquement compliquées à nos problèmes du Premier Monde, pouvons-nous au moins regarder le Tiers Monde et poser quelques questions honnêtes sur ce qu'ils font différemment ? N'est-il pas possible qu'ils fassent quelque chose de mieux? L'innovation technologique est un signe de progrès ; il est également tout à fait possible de progresser dans la mauvaise direction.

    RépondreSupprimer
  46. Et qu'en est-il des bébés génétiquement modifiés ?

    Alors que vouloir aider les couples infertiles est une noble cause, le reste de la vidéo se concentre sur la construction de votre bébé parfait, comme les nourrissons sont une sorte de jeu de jouets.

    Les pods EctoLife seront conçus pour reproduire les conditions exactes de l'utérus de la mère, bien qu'ils prétendent également offrir des environnements "sans germes". Les utérus ne sont pas exempts de germes, il y a donc une contradiction inhérente. Un autre argument de vente est l'application EctoLife qui vous permet de surveiller le développement de votre bébé depuis votre téléphone. Les parents pourraient surveiller le développement du bébé et choisir des chansons à écouter, le tout à partir de leur téléphone. Les parents peuvent également chanter dans la capsule du bébé, s'ils le souhaitent.

    Le génie génétique sera une caractéristique possible. Ils prévoient d'utiliser la technologie CRISPR pour modifier les gènes. Cela permettra aux parents non seulement d'éliminer les défauts génétiques, mais aussi de personnaliser la couleur des cheveux et le teint de la peau. Il est important de noter qu'il y a près de 80 ans, l'auteur des Chroniques de Narnia, CS Lewis, a mis en garde contre les bébés génétiquement modifiés. Les mères n'auront plus à affronter la douleur de l'accouchement ; le processus se produira d'une simple pression sur un bouton. Et à la fin, EctoLife offrira un test de paternité gratuit afin que vous sachiez que le bébé que vous ramenez à la maison est le vôtre.

    De nombreux problèmes techniques ne sont pas résolus.

    La déclaration sur l'environnement « sans germes » est importante, non seulement parce qu'elle est intrinsèquement fausse, mais parce qu'elle serait préjudiciable. Nous avons tous besoin d'une exposition régulière à une variété de substances pour que notre système immunitaire se développe. n'importe quel manuel de biologie de niveau secondaire ou collégial vous le dira.

    Et pensez à la dernière fois que vous avez eu une radiographie. Si vous êtes en âge de procréer, ils vous ont probablement fait porter un tablier en plomb. De nombreuses techniques d'imagerie médicale auront, après des expositions répétées, un certain effet et les fœtus y sont particulièrement sensibles. Et pourtant EctoLife vous permettra de regarder votre bébé à tout moment ? Cela n'a aucun sens. Il y a une raison pour laquelle les gens ne passent pas d'échographies tous les jours. Mais aucune pensée ne semble avoir été donnée aux effets potentiels des équipements d'imagerie.

    Nulle part il n'y a de discussion sur la façon dont le corps de la mère sera hormonalement préparé pour nourrir un bébé. La maternité n'est pas un interrupteur que vous allumez. C'est un processus, et peu de temps après l'accouchement, la plupart des femmes éprouveront une déception, lorsque le lait commencera à couler et que le corps de la mère sera prêt à nourrir le bébé. Peut-être qu'EctoLife suppose que tous les bébés utiliseront du lait maternisé ?

    RépondreSupprimer
  47. Certaines des affirmations sont tout simplement idiotes pour quiconque a réellement accouché. Il n'y a aucune comparaison entre un environnement de laboratoire avec des écouteurs et la vie d'une femme enceinte. La plupart des femmes travaillent ou s'occupent d'autres enfants pendant leur grossesse, ce qui signifie que le bébé in utero se fait parler et caresser par maman, ses collègues et/ou sa famille pendant plusieurs heures par jour. Rien ne peut compenser les interactions physiques avec des dizaines d'autres personnes.

    Notre technologie d'incubateur s'est améliorée et EctoLife se considère comme une extension de cela. Les incubateurs sont une bénédiction pour les parents et les bébés qui en ont vraiment besoin. J'ai eu quelques amis proches qui ont compté sur les incubateurs, bien que tous les parents que j'ai connus voient les incubateurs comme un dispositif d'urgence, pas quelque chose de préférable. Une mère qui veut tenir son bébé ne sera pas vendue par convenance. Elle ne sera vendue à rien d'autre qu'au besoin immédiat du bébé.

    Qu'en est-il des problèmes philosophiques de cela ?

    Et cela touche à des problèmes philosophiques extrêmes. Les esprits qui mettent l'effort dans EctoLife diffèrent profondément de nombreux parents réels. Ils déclarent: "Notre objectif est de vous fournir une progéniture intelligente qui reflète vraiment vos choix intelligents."

    J'ai une famille pleine de progénitures intelligentes et j'ai un foyer très heureux. Mais mon premier enfant a été conçu dans un véhicule alors que j'avais une vingtaine d'années, et non, je ne suis plus mariée au père. Ma progéniture ne reflète certainement aucun "choix intelligent" de ma part. Ils reflètent l'impulsivité typique des jeunes adultes.

    Cependant, malgré des années difficiles, des drames douloureux et des difficultés financières, nous avons trouvé des moyens de répondre aux besoins de nos enfants. En admettant nos erreurs et en nous concentrant sur les besoins des enfants, les décisions stupides de notre jeune âge adulte ont conduit à des récompenses émotionnelles incomparables de notre âge adulte plus mature.

    Et c'est la vie.
    La vraie vie, pas la fausse, la vie de laboratoire artificielle ultra planifiée. Nous grandissons à travers la lutte, et les luttes de la grossesse vous préparent à la parentalité. Le manque de contrôle sur votre propre corps, l'inconfort physique, les envies bizarres, l'incapacité de dormir vous préparent tous à devenir parents.

    Vous n'êtes pas parent via l'application. Pourquoi faire semblant, pendant la grossesse? Rien de tout cela ne semble souhaitable pour la plupart des parents, ce qui nous ramène à pourquoi ? Pourquoi mettre autant de réflexion sur ces gousses effrayantes pour bébé ?

    RépondreSupprimer
  48. Et peut-être que cela devrait également être un signal d'alarme concernant notre propre santé. J'ai déjà eu des enfants; Je veux des petits-enfants, et j'espère que la nourriture et le mode de vie sains que j'ai essayé de transmettre à mes enfants rendront cela possible. Une population mentalement, physiquement et spirituellement saine ne voudrait pas ou n'aurait pas besoin de capsules pour bébés.

    Que pensez-vous de tout cela ?
    Que pensez-vous de cette technologie ? Est-ce juste une vidéo de science-fiction effrayante, ou est-ce un aperçu de ce que l'avenir pourrait nous réserver ? Partagez vos pensées à ce sujet dans les commentaires.

    https://www.globalresearch.ca/does-this-fiction-foreshadow-artificial-wombs-pod-babies/5804111

    RépondreSupprimer
  49. Souvenirs …


    le 7 janvier 2023


    À la fin des années 1970 je me trouvais au Salk Institute pour mon troisième stage « post-doc » et presque tous les jours je déjeunais sur le pouce d’un sandwich en compagnie de Francis Crick, le découvreur de la structure de la molécule d’ADN avec James Watson bien des années auparavant. Pourquoi Francis Crick, tout simplement parce qu’il parlait français et la raison était évidente, il avait épousé une prénommée Odile qui était franco-britannique mais plus française de britannique, elle-même parfaitement francophone. Que faisait Francis à son âge avancé dans cet institut côtoyant à cette époque sept autres prix Nobel ? Il n’avait pas vraiment de programme de recherches, il pensait me disait-il …

    Et ses réflexions étaient centrées sur le fonctionnement du cerveau. Son approche était pragmatique un peu comme celle de Stephen Jay Gould, un adepte de l’influence du hasard sur l’évolution, idée reprise à peu près à la même époque par Jacques Monod. Francis était persuadé que la complexité anatomique du cerveau humain, puisqu’à l’époque aucune des techniques modernes d’investigation n’était connue, était une accumulation de petites mutations ponctuelles sélectionnées durant des millénaires d’évolution en raison d’une meilleure adaptation de nos lointains à leur environnement hostile au sein duquel ils se battaient pour survivre. Selon Francis il fallut des centaines de milliers d’années pour que le cerveau humain devienne complexe, complexité favorisée par cette évolution due au hasard. Charles Darwin était un adepte de la sélection naturelle et Crick comme Monod en furent des partisans.

    La maîtrise du feu, probablement beaucoup plus ancienne qu’on ne le croit, permit par la cuisson de viande de gibier de favoriser le développement du cerveau car il existait pour les chasseurs-cueilleurs peu d’aliments complets favorisant ce développement harmonieux du cerveau en dehors des œufs, également un aliment complet. Je suis intimement convaincu que si Francis Crick avait disposé des moyens modernes d’investigation de l’activité cérébrale il aurait probablement été honoré d’un deuxième prix Nobel. Les tests d’étude de psychométrie que j’ai mentionné au cours du précédent billet de ce blog étaient connus mais il manquait le traitement informatique dont on dispose aujourd’hui comme l’avait indiqué la figure de ce billet. Si Francis Crick avait pu disposer de ces techniques modernes quelles merveilleuses idées qui l’habitaient auraient trouvé leur aboutissement. J’ai été très attristé quand j’ai appris le décès de Francis Crick et pour l’anecdote, mon patron d’alors, également prix Nobel, est toujours président d’honneur du Salk Institute à l’âge de 99 ans.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2023/01/07/souvenirs-3/

    RépondreSupprimer
  50. ENCORE UN COMMENTAIRE DE CENSURÉ (60 - 2 = 58)

    RépondreSupprimer
  51. ENCORE UN COMMENTAIRE DE CENSURÉ ! (60 - 3 = 57)

    RépondreSupprimer