PAR TYLER DURDEN
JEUDI 05 AOÛT 2021 - 15:46
La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) a augmenté le nombre de tempêtes nommées à 21 par rapport à sa prévision précédente de 15 en mai.
La NOAA s'attend à au moins dix ouragans et jusqu'à cinq principaux avec des vents supérieurs à 100 mph.
"Bien que les tropiques aient été lents ces dernières semaines, les prévisionnistes de la NOAA pensent qu'une saison des ouragans chargée nous attend", a déclaré Matthew Rosencrans, principal prévisionniste saisonnier des ouragans au U.S. Climate Prediction Center.
À la mi-juin, la saison des ouragans (débutant le 1er juin) était déjà bien chargée. Cinq tempêtes se sont formées jusqu'à présent, mais les tempêtes de poussière qui se sont déroulées au large de l'Afrique qui se sont entrelacées dans le courant-jet et ont traversé l'Atlantique ont très probablement entravé le développement tropical au cours du mois dernier. Mais avec le mois d'août traditionnellement chargé d'ouragans déjà en cours et la diminution de la poussière, cela pourrait être un catalyseur pour une augmentation significative des tempêtes dans la seconde moitié du mois.
Le 20 août et le 1er octobre sont statistiquement la partie la plus chargée de la saison des ouragans, avec un pic vers le 10 septembre.
L'année dernière, un record de 30 tempêtes a été enregistré, dont plusieurs majeures ont frappé la Louisiane.
Jeudi matin, le Centre national des ouragans a marqué deux zones de développement tropical, l'une dans le bassin atlantique et l'autre à l'intérieur des terres au-dessus de l'Afrique.
Bien qu'il ne soit pas inhabituel que la saison des ouragans ait une période calme entre juillet et début août, la menace est qu'une reprise des tempêtes pourrait être imminente.
N'oublions pas que les pluies (comme les brouillards ou neige) lestent les nano-particules larguées par drones ou chemtrails.
RépondreSupprimerLes feux de forêt en Californie forcent 16 000 évacuations et détruisent une ville entière
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 05 AOT 2021 - 15:40
Mise à jour (1540ET): Au moins 16 000 personnes ont été évacuées alors que des incendies de forêt brûlent dans le nord de la Californie.
Selon Bloomberg, le Dixie Fire, qui a brûlé plus de 322 000 acres et est contenu à 35%, pourrait avoir été déclenché par les lignes électriques du géant des services publics PG&E Corp.
- voir carte sur site -
L'incendie a ravagé Greenville mercredi soir, déchirant la petite ville à environ 115 miles au nord-est de Sacramento.
"Nous avons perdu Greenville", a déclaré le membre du Congrès américain Doug LaMalfa, qui représente la région, dans une déclaration vidéo. "Nous devons arrêter de faire en sorte que cela se produise."
Un autre incendie se prépare à 60 milles au sud de ce qui reste de Greenville. L'incendie s'appelle le « feu de la rivière » et a brûlé plus de 2 400 acres et détruit 50 bâtiments.
La nouvelle de l'équipement défectueux de PG&E pourrait être à l'origine de la chute des actions de Dixie Fire jeudi, en baisse de plus de 3,5%. Depuis mardi, les actions ont baissé de près de 7%.
- voir graphique sur site -
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Deux incendies de forêt massifs en Californie ont déclenché de nouveaux ordres d'évacuation obligatoire pour des milliers de personnes et détruit des maisons et des entreprises dans le nord de l'État pendant la nuit.
Comme le rapporte Isabel van Brugen d'Epoch Times, le Dixie Fire, le plus grand incendie de Californie, qui brûle depuis plus de trois semaines, a ravagé une petite communauté de montagne mercredi soir, détruisant des entreprises et des maisons alors que des vents intenses alimentaient l'incendie.
Une station-service, un hôtel et un bar à Greenville, dans le nord de la Californie, ont été aperçus incendiés par un photographe en mission pour l'Associated Press. Selon Plumas News, la bibliothèque de la communauté et une banque ont été détruites dans l'incendie.
La ville historique du comté de Plumas compte un peu plus de 2 100 habitants.
"Si vous êtes toujours dans la région de Greenville, vous êtes en danger imminent et vous DEVEZ partir maintenant !!" le bureau du shérif du comté de Plumas a déclaré sur Facebook plus tôt mercredi.
« Évacuer vers le sud jusqu'à Quincy. Si vous restez, les secouristes pourraient ne pas être en mesure de vous aider. »
"Je suis ici depuis 1973 et je n'ai jamais, jamais vécu quelque chose comme ça", a déclaré le superviseur Kevin Goss, qui représente la région de Greenville et possède une entreprise au centre-ville, a rapporté Plumas News.
Le chef de bataillon Sergio Mora regarde le Dixie Fire ravager la communauté de Greenville dans le comté de Plumas, en Californie, le 4 août 2021. (Noah Berger/AP Photo)
L'incendie de trois semaines, maintenant le 8e plus grand incendie de l'histoire de la Californie, s'est étendu à plus de 1 108 kilomètres carrés (428 miles carrés) dans les comtés de Plumas et Butte. Les pompiers avaient tenté de protéger la ville de 800 à environ 450 kilomètres au nord-est de San Francisco en enlevant les débris des routes et en marquant les dangers.
La destruction est survenue au milieu d'un avertissement de drapeau rouge émis par les prévisionnistes avertissant de conditions chaudes et sèches avec des vents allant jusqu'à 40 mph (64 km/h). Cela pourrait provoquer des flammes à travers le bois, les broussailles et l'herbe, en particulier le long des côtés nord et nord-est du vaste Dixie Fire.
RépondreSupprimerLes pompiers ont pu sauver des maisons et contenir de grandes étendues de l'incendie. Mais les flammes ont franchi les lignes de périmètre à quelques endroits mardi, provoquant des ordres d'évacuation supplémentaires pour environ 15 000 personnes à l'est du lac Almanor, ont déclaré des responsables des pompiers.
La chaleur des flammes a créé un nuage de pyrocumulus, une énorme colonne de fumée qui s'est élevée à 30 000 pieds (9 100 mètres) dans les airs, a déclaré Mike Wink, chef de la section des opérations d'incendie de l'État.
L'incendie a menacé des milliers de maisons et détruit 67 maisons et autres bâtiments depuis qu'il s'est déclaré le 14 juillet. Il a été maîtrisé à 35 %.
Pandora Valle, un porte-parole du US Forest Service, a déclaré au San Francisco Chronicle peu après 20 heures. mercredi que « les pompiers se battent pour la ville de Greenville ». Elle a ajouté qu'aucune autre information sur l'étendue des dégâts de l'incendie n'était disponible dans l'immédiat.
https://www.zerohedge.com/weather/wildfire-tears-through-northern-california-town-destroying-homes-businesses
La Californie fait face à une pénurie potentielle de bacon
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 05 AOÛT 2021 - 17:40
Rédigé par Vanessa Serna via Epoch Times,
Les restaurants californiens se préparent à d'éventuelles pénuries de bacon à partir de janvier 2022, lorsqu'une nouvelle loi visant à améliorer les conditions des animaux de ferme qui pourrait entraîner une baisse de l'offre de porc entrera en vigueur.
Prime Meat Market, une boucherie à Irvine, Californie, le 2 août 2021. (John Fredricks/The Epoch Times)
L'une des premières crêperies internationales du comté d'Orange, Pancakes R Us, prévoit un impact coûteux sur les prix de ses menus.
Abdullah Akbar, qui dirige le restaurant Costa Mesa, a déclaré à Epoch Times que le restaurant utilise environ 600 livres de bacon par mois. Le restaurant est connu pour ses combos de petit-déjeuner classiques offrant aux convives quelques tranches de bacon pour presque chaque repas.
"Les prix auront un effet sur nous, et nous n'avons pas d'autre choix que d'augmenter nos prix", a déclaré Akbar.
En 2018, les résidents de l'État ont voté pour modifier les lois sur le confinement des animaux de ferme en adoptant la proposition 12. Plus de la moitié des électeurs de l'État se sont prononcés en faveur de l'interdiction de la détention de veaux, de porcs, de veaux et de poules dans de petites zones, ainsi que la vente de veau, porc non cuit et œufs de poule écalés et liquides.
« La proposition 12 traite de certains des abus les plus cruels jamais infligés aux animaux de ferme », a déclaré à Epoch Times Josh Balk, vice-président de Farm Animal Protection à la Humane Society of the United States.
« L'industrie porcine confine les mères porcines dans de minuscules cages si petites qu'elles ne peuvent jamais se retourner. Le passage à des conditions plus humaines et sans cage améliore considérablement la vie de ces animaux pour les poules pondeuses. »
À partir de maintenant, les poules se tiennent côte à côte avec d'autres oiseaux dans des cages de la taille d'un micro-ondes, où elles sont obligées de dormir, de manger et de pondre au même endroit, a déclaré Balk.
"Dans l'industrie porcine, permettre à ces porcs de se retourner au moins est un grand pas, et cela montre à quel point ces animaux sont mal traités", a-t-il déclaré.
« Mère des cochons dans une cage où ils ne peuvent pas se retourner ; ils sont obligés de vivre dans ce qui est leur propre cercueil toute leur vie. Ils sont obligés de regarder droit devant, et c'est tout, et ils deviennent psychologiquement fous.
Avec près de 63 % des Californiens votant en faveur de la proposition 12, l'initiative a reçu une action en justice du North American Meat Institute pour arrêter la motion. En juin 2021, la Cour suprême a rejeté la contestation judiciaire.
« Le rejet catégorique par la Cour suprême de la contestation de la proposition 12 par l'industrie de la viande est important et conforme aux décisions de justice antérieures affirmant que les États ont le droit d'adopter des lois protégeant les animaux, la santé publique et la sécurité », a déclaré le directeur de la Humane Society of the United States. avocate du personnel, a déclaré Rebecca Cary dans un communiqué du 28 juin.
"L'industrie de la viande aurait dû se concentrer sur l'élimination de sa cruelle mise en cage des animaux plutôt que d'intenter des poursuites désespérées pour tenter de renverser des lois extraordinairement populaires et adoptées par les électeurs sur la cruauté envers les animaux."
Selon une étude menée par le groupe Hatamiya, une baisse de 50 % de l'offre de porc dans l'État augmenterait les prix du bacon de 60 % sur le marché de Los Angeles. De plus, le rapport a révélé qu'une augmentation des prix du porc diminuerait la demande globale si les prix devaient monter en flèche.
RépondreSupprimerAlors que les organisations de cruauté envers les animaux appellent à la fin des mauvais traitements infligés aux animaux de ferme, les associations de restaurants à l'échelle de l'État craignent que les augmentations potentielles des prix n'entravent l'industrie au milieu des impacts économiques dévastateurs de la pandémie du virus du PCC (Parti communiste chinois).
La Food Equity Alliance, une coalition nationale d'épiceries, de restaurants, d'entreprises et de producteurs de porc, a écrit une lettre au gouverneur Gavin Newsom en mai 2021, l'exhortant à retarder les effets de la proposition 12 en utilisant ses pouvoirs exécutifs.
« Les Californiens ont été durement touchés par les impacts économiques de COVID-19 avec des conséquences graves et de grande envergure sur les restaurants, les épiceries, les entreprises et les familles qui travaillent dur », indique la lettre.
« Une autre menace à l'horizon est la mise en œuvre de la proposition 12.
« La Food Equity Alliance … vous demande d'exercer votre pouvoir exécutif pour retarder la mise en œuvre de la proposition 12. C'est la seule solution pour protéger les Californiens, les marchés d'alimentation et les restaurants les plus vulnérables contre une pénurie de porc et des augmentations de prix en flèche à la fois. alors qu’ils sont déjà aux prises avec les effets dévastateurs de COVID-19. »
Comme la date de mise en œuvre de la proposition 12 est dans près de six mois, un rapport de Rabobank estime que la Californie sera à 50 % en deçà de ses besoins en porc.
https://www.zerohedge.com/political/california-faces-potential-bacon-shortage
(...) En 2018, les résidents de l'État ont voté pour modifier les lois sur le confinement des animaux de ferme en adoptant la proposition 12. Plus de la moitié des électeurs de l'État se sont prononcés en faveur de l'interdiction de la détention de veaux, de porcs, de veaux et de poules dans de petites zones, ainsi que la vente de veau, porc non cuit et œufs de poule écalés et liquides. (...)
SupprimerBientôt le porc du masque et distanciation à 3 m ? Hahahaha !
Les véhicules électriques coûtent 1,6 à 2,3 fois plus en entretien que les véhicules à combustion interne, selon une nouvelle étude
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
VENDREDI 06 AOÛT 2021 - 05:45
La réalité de posséder un VE continue de s'enfoncer dans tout le pays.
Par exemple, il y a quelques jours, nous avons signalé un rapport qui se penchait sur les risques uniques de placer des batteries lithium-ion partout dans le monde (y compris dans les véhicules électriques).
Et juste au cours des deux derniers mois, nous avons écrit non seulement sur la quantité de conduite à faire dans les véhicules électriques pour les rendre meilleurs pour l'environnement que les véhicules à moteur à combustion interne, mais nous avons également noté que l'empreinte carbone des véhicules électriques n'est pas nécessairement aussi meilleur que les véhicules ICE comme beaucoup de gens le pensent.
Maintenant, les coups continuent : nous découvrons que les véhicules électriques coûtent plus cher à entretenir que les véhicules à moteur à combustion interne. À l'instar de la réduction des dommages environnementaux que nous avons constatée le mois dernier, cependant, l'écart se rétrécit avec le temps.
Automotive News a publié un rapport jeudi de cette semaine, notant que les véhicules électriques étaient 2,3 fois plus chers à entretenir que les véhicules ICE après trois mois de possession. La société d'analyse We Predict a compilé les données en examinant environ 19 millions de véhicules entre les années modèles 2016 et 2021.
Ce chiffre tombe à seulement 1,6 fois plus cher après un an, note le rapport, en raison d'une baisse de 77% des coûts de maintenance et d'une baisse des coûts de réparation. Les données ont montré que les techniciens de service passent environ deux fois plus de temps à diagnostiquer les problèmes avec les véhicules électriques qu'avec les véhicules à essence ordinaires. Ils passent environ 1,5 fois plus de temps à les réparer et le taux de main-d'œuvre pour les réparations était environ 1,3 fois plus élevé.
"C'est une industrie en phase de lancement. C'est le facteur de lancement que vous voyez", a déclaré Renee Stephens, vice-présidente de We Predict.
Les véhicules électriques ont un taux élevé de problèmes de roues, selon l'étude. Cela a été attribué à l'usure associée au transport de batteries encombrantes.
Le Mach-E de Ford a obtenu les meilleures notes en termes de coût de service. Après 3 mois de possession, les coûts d'entretien du Mach-E étaient de 93 $, contre 366 $ pour l'Audi E-Tron et 667 $ pour la Porsche Taycan.
https://www.zerohedge.com/markets/evs-cost-16-23-times-more-service-internal-combustion-vehicles-new-study-shows
2021, un millésime amer pour la viticulture française
RépondreSupprimerle 06/08/2021 à 12:39 - Mise à jour à 12:40
2021 sera un millésime douloureux pour la viticulture française: la production de vin se situera à un niveau "historiquement bas" en raison d'un épisode sévère de gel printanier, qui a aussi décimé la récolte de fruits.
La production française de vin devrait être en baisse de 24 % à 30 % en 2021, un niveau jamais vu depuis 45 ans, a annoncé vendredi le ministère français de l'Agriculture.
Le gel d'avril a aussi gravement affecté les arbres fruitiers français, en particulier les abricots dont la récolte 2021 devrait être amputée de moitié, par rapport à la moyenne 2016-2020, selon les estimations au 1er août du service statistiques du ministère, Agreste. Ce serait la pire récolte depuis 42 ans.
La quasi-totalité des bassins viticoles français avaient subi plusieurs nuits consécutives de gel dans la première quinzaine d'avril, alors que la vigne avait déjà commencé à bourgeonner en raison d'un hiver clément. Des exploitants avaient tenté de sauver leurs vignes par des braséros, des bougies ou d'autres techniques, souvent en vain.
La "plus grande catastrophe agronomique de ce début de siècle", avait annoncé le ministre français de l'Agriculture.
Pour ne rien arranger, la récolte de vin devrait être affectée aussi par les maladies de la vigne comme l'oïdium et le mildiou, favorisées par la météo estivale pluvieuse. Elle devrait se situer entre 32,6 millions et 35,6 millions d'hectolitres, selon Agreste.
C'est conforme aux estimations avancées dès avril par la filière viti-vinicole.
"La production viticole 2021 est prévue historiquement basse, inférieure à celles de 1991 et 2017 concernées elles aussi par un gel sévère au printemps", note Agreste.
"Pour l'heure, le rendement serait proche de celui de 1977, année où la récolte viticole avait été réduite par un gel destructeur et des précipitations estivales", est-il ajouté.
- Pertes non compensées par la hausse des cours -
Concernant les abricots, la production 2021 est estimée à 56.000 tonnes, en baisse de 35 % sur un an et de 54% par rapport à la moyenne quinquennale, qui fait référence en agriculture.
Dans ce contexte, "le chiffre d'affaires national [de la filière abricots] reculerait d'un tiers, conséquence de la chute de la production, malgré la hausse des cours".
En juillet, la demande est restée modeste "en raison d'un climat frais et pluvieux". L'offre étant très réduite, "le marché est néanmoins fluide et les stocks sont faibles", ajoute Agreste.
Quant à la récolte européenne d'abricots, "également touchée par des épisodes de gel", elle s'annonce comme "la plus faible depuis au moins 30 ans".
Le Premier ministre Jean Castex avait annoncé dans la foulée du gel un total cumulé d'un milliard d'euros d'aides pour les arboriculteurs et les viticulteurs touchés.
L'épisode a par ailleurs ravivé les discussions sur la refonte de l'assurance récolte, jugée de plus en plus urgente devant la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes.
Une réforme sera présentée "à la rentrée", a récemment indiqué le ministère de l'Agriculture.
Les gelées d'avril avaient suivi une période de grande douceur ayant favorisé le bourgeonnement des cultures, et la question d'un éventuel lien avec le changement climatique s'était très vite posée.
Pour les scientifiques du réseau international World Weather Attribution, cela ne fait guère de doute: la probabilité d'un gel tardif a été nettement renforcée par le changement climatique et le sera encore plus à l'avenir.
https://www.francesoir.fr/afp-afp-france/2021-un-millesime-amer-pour-la-viticulture-francaise
Apports d'azote dans l'océan ancien
RépondreSupprimer6 AOÛT 2021
par la société Max Planck
On a longtemps supposé que les cyanobactéries étaient principalement responsables de la fixation de l'azote sur la Terre primitive, rendant ainsi l'azote disponible pour la biosphère. Des chercheurs de l'Institut Max Planck de microbiologie marine de Brême, en Allemagne, montrent aujourd'hui que les bactéries pourpres au soufre auraient pu contribuer de manière substantielle à la fixation de l'azote dans les conditions prévalant dans l'océan protérozoïque.
L'azote est vital pour toutes les formes de vie : il fait partie des protéines, des acides nucléiques et d'autres structures cellulaires. Ainsi, il était d'une grande importance pour le développement de la vie sur la Terre primitive de pouvoir convertir l'azote gazeux de l'atmosphère en une forme biodisponible, l'ammonium. Cependant, il n'a pas encore été précisé qui a effectué cette soi-disant fixation d'azote sur la Terre primitive et à l'aide de quelle enzyme. Aujourd'hui, des chercheurs de l'Institut Max Planck de microbiologie marine de Brême ont montré que dans des conditions aussi stériles que dans l'océan protérozoïque, un groupe de bactéries auparavant sous-estimé peut fixer l'azote très efficacement.
Un "petit océan protérozoïque" dans les Alpes suisses
Étant donné que l'océan protérozoïque peut difficilement être étudié directement, les chercheurs Miriam Philippi et Katharina Kitzinger de l'Institut Max Planck de Brême et leurs collègues l'ont remplacé par un habitat moderne comparable : le lac alpin de Cadagno en Suisse. Contrairement à la plupart des autres lacs, le lac Cadagno est stratifié en permanence, ce qui signifie que les couches d'eau supérieure et inférieure ne se mélangent pas.
Les bactéries soufrées pourpres habitent la zone de transition entre la couche supérieure oxygénée et la couche inférieure, sans oxygène et sulfurée. Là, ils effectuent la photosynthèse et oxydent le soufre. "La découverte de fossiles de ce groupe de micro-organismes montre qu'ils vivaient déjà sur notre planète il y a au moins 1,6 milliard d'années, au cours de l'éon protérozoïque", a déclaré Philippi, premier auteur de l'étude. "Par conséquent, ce lac et ces bactéries représentent un système qui ressemble à l'océan protérozoïque à bien des égards." Par conséquent, il est si bien adapté pour en savoir plus sur les processus sur la Terre primitive.
Les sources salées au fond du lac empêchent le mélange, ce qui entraîne une stratification stable. Les mètres supérieurs contiennent de l'oxygène mais peu de nutriments. La couche inférieure est anoxique et riche en sulfure, créant une couche intermédiaire stable avec de forts gradients de concentration d'oxygène et de sulfure. Ici, les bactéries du soufre violet utilisent l'énergie solaire pour oxyder le sulfure et fixer l'azote.
- voir photo sur site -
RépondreSupprimerCrédit : Miriam Philippi
Les bactéries du soufre violet fixent l'azote
En utilisant une combinaison d'analyses biogéochimiques et moléculaires, Philippi et ses collègues ont découvert que les bactéries de soufre violet du lac Cadagno fixent l'azote de manière très efficace. La fixation de l'azote est la conversion de l'azote gazeux, qui n'est pas très réactif, en composés azotés que de nombreux organismes peuvent utiliser, par exemple les algues. « À notre connaissance, il s'agit de la première preuve directe de la fixation de l'azote par les bactéries du soufre violet dans la nature », a expliqué la co-auteure Katharina Kitzinger.
"Nous avons découvert qu'ils utilisent pour ce faire l'enzyme la plus courante dans l'actuel, la molybdène nitrogénase. Bien que cette enzyme ne soit pas rare, nous avons été très surpris de la trouver dans le lac Cadagno." En effet, il n'y a que très peu de molybdène dans l'eau, tout comme dans l'océan protérozoïque, ce qui a conduit les chercheurs à croire que les nitrogénases non molybdènes prévalaient sur la Terre primitive. "Maintenant, nous savons que la nitrogénase de molybdène fonctionne très efficacement, même à de faibles concentrations de molybdène."
"Nous fournissons ainsi la première indication que les bactéries de soufre violet pourraient avoir été en partie responsables de la fixation de l'azote dans l'océan protérozoïque", a poursuivi Philippi. "Jusqu'à présent, on supposait généralement que les cyanobactéries effectuaient alors la plus grande partie de la fixation de l'azote. Nous montrons que le rôle des bactéries pourpres au soufre dans ce processus était probablement sous-estimé."
L'étude est publiée dans Nature Communications.
https://phys.org/news/2021-08-nitrogen-ancient-ocean.html
Impact environnemental de l'eau en bouteille jusqu'à 3 500 fois supérieur à celui de l'eau du robinet
RépondreSupprimer6 AOÛT 2021
par l'Institut de Barcelone pour la santé mondiale
Quelle est la meilleure option pour la consommation individuelle d'eau si l'on tient compte à la fois des impacts sur la santé et sur l'environnement ? La réponse à cette question, selon une nouvelle étude menée par l'Institut de Barcelone pour la santé mondiale (ISGlobal), un centre soutenu par la Fondation "la Caixa", est que, au moins dans la ville de Barcelone, l'eau du robinet est l'option qui offre plus d'avantages globaux.
La consommation d'eau en bouteille a fortement augmenté ces dernières années à l'échelle mondiale. Selon des recherches antérieures, cette tendance peut s'expliquer en partie par des facteurs subjectifs tels que la perception du risque, le goût, l'odeur, le manque de confiance dans la qualité de l'eau du robinet publique et le marketing par les entreprises d'eau en bouteille. Cette nouvelle étude, publiée dans Science of the Total Environment, visait à fournir des données objectives sur trois choix de consommation d'eau différents : l'eau en bouteille, l'eau du robinet et l'eau du robinet filtrée. Ce travail scientifique a été réalisé en collaboration avec le Groupe d'Ingénierie de l'Environnement et de Microbiologie (GEMMA) de l'Universitat Politècnica de Catalunya BarcelonaTech (UPC).
Les impacts environnementaux et sanitaires sont généralement évalués séparément en raison des différentes méthodologies appliquées et des résultats qui en résultent. Les impacts environnementaux peuvent être estimés avec une méthodologie appelée Analyse du Cycle de Vie (ACV), tandis que les conséquences sur la santé humaine sont estimées avec une approche appelée Evaluation d'Impact sur la Santé (HIA). Cette étude a tenté pour la première fois de surmonter cette barrière méthodologique en combinant ACV et EIS dans une même analyse.
Étant donné que la qualité de l'eau du robinet peut différer d'une ville ou d'un pays à l'autre, l'équipe de recherche s'est concentrée sur la ville de Barcelone, en raison de la robustesse des données disponibles. L'analyse du cycle de vie a été réalisée à l'aide d'un logiciel spécifique et d'une méthode appelée ReCiPe, qui a permis aux chercheurs d'estimer les dommages causés aux écosystèmes et à la disponibilité des ressources ainsi que les impacts indirects sur la santé humaine dérivés du processus de production d'eau en bouteille et du robinet. L'évaluation d'impact sur la santé a utilisé des données sur les modèles de consommation d'eau et sur les niveaux de composés chimiques dans l'approvisionnement en eau de l'Agence de santé publique de Barcelone.
Les résultats ont montré que si toute la population de Barcelone décidait de passer à l'eau en bouteille, la production requise coûterait 1,43 espèces perdues par an et coûterait 83,9 millions USD par an en raison de l'extraction des matières premières. Cela représente environ 1 400 fois plus d'impact sur les écosystèmes et 3 500 fois plus de coût d'extraction des ressources par rapport au scénario où toute la population passerait à l'eau du robinet.
RépondreSupprimer« La qualité de l'eau du robinet a considérablement augmenté à Barcelone depuis l'incorporation de traitements avancés au cours des dernières années. Cependant, cette amélioration considérable n'a pas été reflétée par une augmentation de la consommation d'eau du robinet, ce qui suggère que la consommation d'eau pourrait être motivée par des facteurs subjectifs autres que qualité », déclare Cristina Villanueva, chercheuse d'ISGlobal et première auteure de l'étude.
"L'un de ces facteurs subjectifs est la présence perçue de composés chimiques dans l'eau du robinet. S'il est vrai que l'eau du robinet peut contenir des trihalométhanes (THM) dérivés du processus de désinfection et que les THM sont associés au cancer de la vessie, notre étude montre qu'en raison de la haute qualité de l'eau du robinet à Barcelone, le risque pour la santé est faible, surtout lorsque l'on prend en compte les impacts globaux de l'eau en bouteille », ajoute Cristina Villanueva.
En ce sens, les résultats estiment qu'un passage complet à l'eau du robinet augmenterait le nombre total d'années de vie perdues dans la ville de Barcelone à 309 (ce qui équivaut en moyenne à environ deux heures d'espérance de vie perdue si elle est supportée à parts égales par tous les résidents de Barcelone). L'ajout d'une filtration domestique à l'eau du robinet réduirait considérablement ce risque, ramenant le nombre total d'années de vie perdues à 36.
"Nos résultats montrent que compte tenu à la fois des effets sur l'environnement et sur la santé, l'eau du robinet est une meilleure option que l'eau en bouteille, car l'eau en bouteille génère un plus large éventail d'impacts", explique Cathryn Tonne, chercheuse d'ISGlobal et dernière auteure de l'étude. "L'utilisation de filtres domestiques, en plus d'améliorer le goût et l'odeur de l'eau du robinet, peut réduire considérablement les niveaux de THM dans certains cas. Pour cette raison, l'eau du robinet filtrée est une bonne alternative. Même si nous n'avions pas assez de données pour mesurer pleinement son impact environnemental, nous savons qu'il est bien inférieur à celui de l'eau en bouteille", ajoute-t-elle. Cependant, les auteurs reconnaissent que les appareils de filtration domestiques nécessitent un entretien adéquat pour un bon fonctionnement et pour éviter la prolifération microbienne.
https://phys.org/news/2021-08-environmental-impact-bottled-higher.html
L'eau propre des sources et nappes phréatiques (eau bouillie) est salie chimiquement en 'laboratoires' avant d'être lancée dans les tuyauteries de villes faisant ainsi le bonheur évident des embouteilleurs qui puisent la même eau, privant aussi les agriculteurs d'eau gratuite (payée !) d'arrosage.
SupprimerLes humains pourraient recoloniser la Terre après des extinctions massives avec l'ectogenèse
RépondreSupprimer6 août 2021
par Matthew R. Edwards
Dernièrement, il semble que chaque film, livre et jeu vidéo que nous voyons concerne de futures apocalypses. Les articles scientifiques peignent également un sombre avenir pour la Terre et ses habitants. Si ce ne sont pas les saisons qui nous auront, ce seront les armes nucléaires, les pandémies ou l'IA devenue voyous. Même si nous pouvions surmonter de telles menaces, nous devons toujours lutter contre les nombreuses forces naturelles qui ont causé des extinctions massives dans le passé. Pourrions-nous réellement détourner les astéroïdes, étouffer les bouleversements volcaniques et trouver des oasis de nourriture et de chaleur suffisamment profondes pour survivre à des périodes glaciaires sévères ? Malgré l'héroïsme que nous voyons dans les films catastrophe, les réponses à ces questions sont plus susceptibles d'être non, non et non.
Mais attendez. Peut-être avez-vous également vu des films sur des humains essayant de se débrouiller avec des événements d'extinction dans des bunkers souterrains ou dans des colonies spatiales, peut-être sur Mars ou sur la Lune. Oui, ceux-ci pourraient servir de refuges pendant une décennie environ, mais contre des événements d'extinction plus durables, ils seraient inutiles. Les colonies spatiales ne protégeraient leurs habitants que tant que la Terre continuerait à leur fournir de la nourriture, des fournitures et des pièces de rechange. C'est précisément lors d'un événement d'extinction majeur que ces expéditions s'arrêteraient brutalement. Les conditions physiques des colonies spatiales sont si intimidantes - températures glaciales, rayonnement spatial intense et manque d'eau et d'oxygène - que les refuges construits sur le mont. L'Everest ou le fond de l'océan seraient des Edens en comparaison.
À quoi serviraient les bunkers ou les colonies spatiales pour des événements d'extinction d'une durée d'un million d'années ? Et que pourrait-on faire pour sauver la vie sur Terre dans un milliard d'années environ, lorsque la Terre elle-même sera totalement incinérée lors de l'expansion solaire finale ?
Les canots de sauvetage de l'ectogenèse
Je suggère qu'il existe un moyen de sauver l'humanité et la vie sur Terre, non seulement de nos folies actuelles, mais aussi de la plupart ou de toutes les catastrophes naturelles, même celles dans un avenir lointain. Vous pourriez imaginer que cela est encore plus improbable que les missions de sauvetage absurdes dans les films d'apocalypse. Pourtant, les premières étapes cruciales vers un plan de survie à long terme réussi ont peut-être déjà été franchies.
L'idée centrale est la suivante. Alors que les humains, les animaux et les plantes périraient dans un événement d'extinction de masse suffisamment puissant, leurs embryons cryoconservés et leurs graines végétales pourraient survivre. Ceux-ci pourraient être stockés dans des bunkers souterrains profonds pour des événements de courte durée et dans des engins spatiaux en orbite entièrement automatisés pour des événements de longue durée et dans un avenir lointain. Après que des conditions de surface favorables soient revenues sur Terre après un événement apocalyptique, les embryons seraient décongelés et élevés à l'aide des techniques émergentes de reproduction assistée de l'ectogénèse : développement des embryons jusqu'aux nouveau-nés en dehors de l'utérus naturel. Les humains et les animaux nouveau-nés seraient ensuite élevés par des gardiens androïdes et des agriculteurs.
RépondreSupprimerOn sait déjà que des bébés humains peuvent naître à partir d'embryons cryoconservés après fécondation in vitro pendant vingt ans, mais en théorie, cette période pourrait être des milliers voire des millions d'années. Les rotifères arctiques - des animaux microscopiques et multicellulaires - ont récemment été réanimés après avoir été gelés pendant 24 000 ans. Plus étonnant encore, des espèces bactériennes non congelées récupérées dans des dépôts anoxiques en mer profonde ont été réanimées après avoir existé dans un état suspendu pendant plus de 100 millions d'années.
L'exigence clé pour ces missions de survie d'embryons est un système d'utérus artificiel capable de supporter une ectogenèse complète. Remarquablement, les noyaux opérationnels de tels systèmes ont déjà été développés pour les animaux et seront bientôt disponibles pour les bébés humains. Ces systèmes conduisent ce qu'on appelle l'ectogenèse partielle. Leur but est de soutenir les nourrissons extrêmement prématurés qui ne peuvent pas atteindre leur plein développement dans l'utérus de leur mère. Des systèmes tels que Biobag et EVE fonctionnent en fournissant au fœtus toutes les substances normalement fournies par le placenta maternel, telles que l'oxygène, les nutriments et les électrolytes, et en éliminant les déchets du fœtus.
Dans les missions de survie humaine, les embryons cryoconservés seraient des embryons à un stade précoce, beaucoup trop petits pour être attachés chirurgicalement à l'un de ces systèmes. Les embryons doivent au contraire pouvoir s'implanter directement dans des tissus cryoconservés imitant l'utérus naturel, qui à son tour serait connecté à l'un de ces systèmes centraux. Bien que limité à l'heure actuelle par des questions de bioéthique, de réels progrès ont également été réalisés vers une ectogenèse complète. Ici, les objectifs sont d'apporter une assistance clinique aux femmes infertiles et aux futurs parents qui seraient autrement incapables de se reproduire naturellement. Des analogues utérins constitués de sections d'utérus naturel ou de cellules endométriales sculptées ont été utilisés pour faire croître des embryons de souris pendant plusieurs jours dans un état sain. Alors que des obstacles imprévus pourraient encore contrecarrer ces efforts, il semble plus probable qu'une ectogenèse complète sera disponible dans un proche avenir.
Un plan de survie réaliste doit avoir une portée globale
RépondreSupprimerUne fois qu'un système d'utérus artificiel approprié est en place, je soutiens que la clé d'une conception de mission efficace est de planifier tous les futurs événements d'extinction possibles de manière globale dans un schéma unique et unifié. De cette manière, une efficacité maximale peut être atteinte, car la même infrastructure au sol peut être utilisée indéfiniment dans les missions de suivi.
Un schéma de ce type est illustré dans la figure ci-dessus. Il utilise deux éléments familiers déjà évoqués : les refuges souterrains conventionnels et les engins spatiaux habités en orbite (1 et 2). Ceux-ci ne seraient utilisés que pour des événements de courte durée d'une dizaine d'années à peine. Pour les événements plus longs, certains membres d'équipage adultes dans les orbiteurs et les bunkers seraient remplacés par des embryons cryoconservés (3 et 4). Les embryons permettent des missions plus longues, car leurs coûts de nourriture, d'énergie et d'entretien seraient considérablement réduits par rapport à un équipage adulte. Avec suffisamment de systèmes d'utérus artificiels, le nombre de colons pourrait être augmenté rapidement une fois que des conditions de surface appropriées seraient revenues.
Cependant, là où l'ectogenèse brille vraiment, c'est pour les extinctions de masse majeures ou lointaines. Pour ces événements, les équipages adultes seraient entièrement remplacés par des embryons et des androïdes. Les embryons pourraient être stockés dans des bunkers très profonds aussi longtemps que durent les équipements de réfrigération et l'approvisionnement en énergie, peut-être jusqu'à un siècle (5). Pendant des périodes encore plus longues, les engins spatiaux transportant des embryons congelés et des graines de plantes devraient être maintenus en orbite, éventuellement autour de Mars, où ils pourraient utiliser la réfrigération naturelle de l'espace. De nombreux engins spatiaux y seraient stationnés, chacun ciblant des périodes spécifiques du futur lointain de la Terre. À des moments appropriés, des embarcations modulaires spécifiques aux espèces descendraient sur Terre et commenceraient à introduire des plantes et des animaux (6). Des centaines ou peut-être des milliers d'années pourraient s'écouler avant que les prochains modules d'espèces ne descendent à la surface. Divers modules végétaux et petits animaux seront suivis quelque temps plus tard par des modules plus sophistiqués pour les mammifères. Les modules contenant des embryons humains atterriraient probablement en dernier, après qu'une exploitation agricole stable et opérationnelle ait déjà été mise en place par des androïdes.
Les défis du développement de l'IA pour orchestrer tout cela seraient bien sûr immenses. Mais si les dernières décennies nous ont appris quelque chose, c'est que le rythme de développement futur de l'IA sera fortement exponentiel. Si les iPhones et DeepMind pouvaient apparaître pendant cette courte période, l'IA pour élever des nourrissons à partir du stade embryonnaire et gérer des fermes informatisées serait-elle loin ?
Pour préserver leur fonctionnalité sur des milliers ou des millions d'années, le vaisseau spatial en orbite devrait être « en sommeil » la plupart du temps. Ils seraient comme des graines elles-mêmes. Même leurs systèmes d'IA seraient complètement éteints, ne s'allumant que par intermittence pour prendre des décisions et des corrections de cap.
RépondreSupprimerVous pourriez supposer qu'élever des enfants de cette manière – sans parents ni « village » de soutien – serait injuste pour eux. Mais là encore, il faut tenir compte du rythme rapide de l'IA. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les parents androïdes soient vraiment les mêmes que maman et papa, mais ils pourraient devenir très proches d'une "tante Lucy" ou d'un "oncle John". Avec les animaux de la ferme et les bibliothèques, à la fois physiques et numériques, la vie de ces enfants pourrait être riche, en effet.
J'ai mentionné que la Terre deviendra un jour totalement inhabitable en raison de l'expansion solaire finale. Pour contrer cette menace – ainsi que tout autre événement totalement cataclysmique – nécessite que les embryons humains et animaux soient finalement envoyés sur des exoplanètes et y soient élevés par ectogenèse. Vous connaissez peut-être cet aspect, car il a récemment figuré dans certaines productions populaires, telles que "Interstellar" et "Raised by Wolves". Ces spectacles, cependant, ne rendaient pas justice à l'approche de l'embryon. La colonisation spatiale des embryons évite en grande partie les obstacles techniques des voyages spatiaux habités. Pour les embryons cryoconservés, cela ne fait aucune différence si les vaisseaux spatiaux mettent des milliers d'années pour atteindre leurs destinations exoplanètes. Ils seraient à nouveau en « sommeil » la plupart du temps. Les vaisseaux spatiaux rapides de la science-fiction ne sont que des fantasmes techniques, nulle part sur la planche à dessin et ne le seront probablement jamais.
Les humains devraient-ils être inclus ?
En plus des questions bioéthiques évidentes concernant l'ectogenèse et les parents androïdes, vous vous demandez peut-être si les humains ont vraiment le droit moral d'envoyer des embryons humains pour coloniser les futures Terres ou exoplanètes. N'avons-nous pas infligé suffisamment de dégâts à d'autres espèces à notre époque ? Peut-être devrions-nous simplement laisser l'évolution sur Terre suivre son cours et permettre à d'autres espèces intelligentes de s'y essayer. Et peut-être devrions-nous simplement laisser les exoplanètes tranquilles – pour faire évoluer la vie ou non, comme elles le feront.
À cet égard, une caractéristique intéressante des arches embryonnaires par rapport aux missions habitées est qu'elles peuvent réagir avec sensibilité et flexibilité dans des situations où d'autres formes de vie sont détectées. Ils pouvaient simplement choisir de ne pas se déployer à ces moments-là. Ils pouvaient simplement attendre patiemment en orbite jusqu'à ce que les droits de personne ne soient violés.
RépondreSupprimerLà encore, peut-être vous sentiriez-vous à l'aise d'envoyer des espèces sur les futures Terres et exoplanètes tant que les humains eux-mêmes seraient laissés de côté. Compte tenu de notre bilan écologique épouvantable, on pourrait certainement justifier l'interdiction pure et simple des humains du futur. Bien que des projets « sans humain » aient été suggérés dans le passé, je soutiens que ce serait une erreur de nous laisser de côté. Seuls les humains ont la capacité unique de servir de catalyseurs à la vie sur Terre. En incluant des humains à bord, nous avons créé la possibilité qu'une nouvelle civilisation puisse naître sur une future Terre ou une exoplanète, qui pourrait alors envoyer ses propres missions embryonnaires: envoyer la vie terrestre sur des Terres futures et encore d'autres exoplanètes. La progression de la vie à travers la galaxie pourrait alors être exponentielle. Sans les humains, chaque projet d'ensemencement réussi commencerait et se terminerait là.
Le message à emporter
En utilisant l'approche embryonnaire intégrée combinant les missions terrestres et exoplanètes que j'ai décrites, les humains pourraient éventuellement coloniser des parties éloignées de notre galaxie et potentiellement l'univers au-delà. À l'heure actuelle, les cosmologues conviennent que l'univers prendra fin, mais ne peuvent s'entendre s'il s'agira d'un « Big Rip », d'une « mort thermique » ou de quelque chose d'autre. Si aucun futur « tueur » clair de l'univers ne peut être identifié, un détective prudent pourrait garder ouverte la possibilité qu'il n'y ait pas de tueur – et que notre univers puisse continuer indéfiniment. Mon propre travail dans la recherche sur la gravité et la cosmologie suggère que cela pourrait bien être le cas. Dans ce cas, il n'y aurait aucune limite théorique quant à la distance que les humains et la vie terrestre pourraient réellement parcourir.
Le temps est essentiel dans la mise en œuvre de l'approche ci-dessus. Notre civilisation technique est clairement fragile et pourrait bientôt échouer. Si aucune mission n'a été envoyée avant cette date, nous allons très probablement disparaître lors d'un futur événement d'extinction.
Cependant, même après avoir lancé de telles missions, notre travail ne serait pas terminé. La clé de la survie à long terme est de continuer à lancer des missions d'embryons pour toujours rester en avance sur les extinctions massives et les morts planétaires. Pour paraphraser Darwin, la survie à long terme est un jeu de nombres. Si notre civilisation veut vraiment assurer sa survie à long terme, nous ne pouvons jamais arrêter de lancer les dés en envoyant des embryons d'arches sur les futures Terres et d'autres mondes.
RépondreSupprimerCette histoire fait partie de Science X Dialog, où les chercheurs peuvent rapporter les résultats de leurs articles de recherche publiés. Visitez cette page pour plus d'informations sur ScienceX Dialog et comment participer.
More information: Matthew R. Edwards, Android Noahs and embryo Arks: ectogenesis in global catastrophe survival and space colonization, International Journal of Astrobiology (2021). DOI: 10.1017/S147355042100001X
https://sciencex.com/news/2021-08-humans-recolonize-earth-mass-extinctions.html
En cas d'arrivée 'imminente' d'un astéroïde indestructible, il y aurait 'la' solution de ballons dirigeables (double 'Zeppelin Hindenburg' avec 3 étages de cabines entre-deux). Ces ballons gonflés à l'hélium permettraient de vivre x mois en altitude sans subir le choc du tremblement de terre.
SupprimerDes microbes conçus pour convertir le sucre en un produit chimique présent dans les pneus
RépondreSupprimer6 AOÛT 2021
par RIKEN
L'empreinte environnementale future de l'industrie du pneu pourrait être considérablement réduite grâce à une nouvelle méthode respectueuse de l'environnement trouvée par quatre chercheurs de RIKEN qui exploite les bactéries pour fabriquer un produit chimique utilisé dans le caoutchouc synthétique.
Chaque année, les usines du monde entier produisent plus de 12 millions de tonnes métriques de 1,3-butadiène, un produit chimique organique, qui est utilisé dans les pneus, les adhésifs, les mastics et autres produits en plastique et en caoutchouc. Ils le produisent par un processus énergivore qui repose sur le pétrole.
Les scientifiques ont essayé pendant de nombreuses années de créer du 1,3-butadiène à partir de matières premières plus respectueuses de l'environnement en utilisant des microbes spécialement conçus. Mais personne n'avait réussi auparavant à transformer un sucre simple tel que le glucose en produit chimique en une seule étape facile.
Maintenant, en créant des bactéries pour convertir le glucose en 1,3-butadiène, Yutaro Mori et ses trois collègues, tous du RIKEN Center for Sustainable Resource Science, ont conçu une approche durable de la production de caoutchouc et de plastique.
"Nous avons construit une nouvelle voie métabolique artificielle et produit du 1,3-butadiène directement à partir d'une source renouvelable, le glucose", explique Mori.
L'équipe RIKEN a réussi cet objectif longtemps recherché en se concentrant sur deux parties du processus de bioproduction. Ils ont d'abord conçu une enzyme bactérienne capable de convertir un composé biologique pouvant être développé à partir du glucose en 1,3-butadiène (Fig. 1). Les chercheurs ont ensuite modifié une souche de la bactérie Escherichia coli pour utiliser cette enzyme et produire le produit chimique. Étant donné que le 1,3-butadiène est un gaz à température ambiante, il peut être facilement capturé au fur et à mesure que les bactéries continuent de se diviser et de se développer.
Des chercheurs du RIKEN Center for Sustainable Resource Science ont conçu des microbes pour convertir le sucre en un produit chimique présent dans le caoutchouc synthétique. Crédit : Centre RIKEN pour la science des ressources durables
La technique a encore un peu de chemin à parcourir avant d'être prête pour le prime time industriel. L'équipe RIKEN n'a réussi à synthétiser qu'environ 2 grammes de 1,3-butadiène par litre d'infusion microbienne. Des quantités beaucoup plus importantes seront nécessaires pour que la méthode soit compétitive par rapport à la production à base de pétrole.
RépondreSupprimerMais avec un peu d'ingénierie et d'optimisation supplémentaires, Mori pense que son équipe y arrivera. Ils peaufinent maintenant davantage les voies métaboliques de la bactérie et améliorent l'efficacité de l'enzyme. En collaboration avec les sociétés Yokohama Rubber et Zeon Corporation, l'équipe RIKEN étend également le protocole pour travailler avec de plus grands volumes de microbes.
Les chercheurs explorent également des moyens d'exploiter le pouvoir des microbes pour produire d'autres produits chimiques à partir de ressources renouvelables. "Après avoir effectué des recherches supplémentaires sur l'ingénierie enzymatique et l'ingénierie métabolique, j'espère que nous pourrons apporter une contribution substantielle à la réalisation d'une société à faible émission de carbone et d'une bioéconomie durable dans un avenir pas si lointain", a déclaré Mori.
https://phys.org/news/2021-08-microbes-sugar-chemical.html
Les démocrates américains envisagent de dire aux constructeurs automobiles ce qu'ils peuvent faire : le contrôle communiste de la production par la dérobade
RépondreSupprimerAugust 6th, 2021
Les gens ne veulent pas vraiment de véhicules électriques, alors le gouvernement américain envisage de les imposer aux acheteurs en comprimant l'industrie qui les fabrique. On parle de nouvelles règles qui s'appliquent aux entreprises vendant des voitures. Le contrôle de la production pourrait être caché dans ce qu'on appelle les normes Corporate Average Fuel Economy ou CAFE. En faisant la moyenne de la consommation de carburant sur l'ensemble de l'entreprise, ces marques devront trouver un moyen de vendre plus de véhicules électriques et de limiter leurs propres ventes de gros consommateurs d'essence. C'est une question d'offre et de demande, si une entreprise ne peut fabriquer qu'un nombre limité de grosses voitures à moteur à combustion interne, les prix de celles-ci seront artificiellement élevés. Seuls les riches pourront se les offrir. Les pauvres paieront toujours plus pour les voitures qu'ils ne le font maintenant, mais les voitures les moins chères sur le marché seront les véhicules électriques - subventionnés par des prix gonflés sur les voitures à essence.
Ceci n'est qu'une bulle de pensée pour l'instant, mais évidemment, le message est d'acheter vos grosses voitures et d'en prendre soin. Ils seront des biens chauds sur le marché de l'occasion.
Dites adieu au marché libre : les Soviétiques en seraient fiers
L'étrangeté d'EV occupe une place importante
De David Wojik, CFACT
Techniquement, ce sont les normes Corporate Average Fuel Economy ou CAFE. La façon dont ils fonctionnent est cachée dans le nom. Ils ne régissent pas la consommation moyenne de carburant des voitures utilisées par les entreprises, ce que suggère le nom « moyenne d'entreprise ». Non, ils régissent l'économie de carburant moyenne des voitures FABRIQUÉES par les entreprises.
La façon dont cela fonctionne sera bien cachée. Au lieu de dire à vous et moi ce que nous pouvons acheter, ils disent en fait aux constructeurs automobiles ce qu'ils peuvent fabriquer. Je ne l'invente pas.
Le résultat est le rationnement et ce depuis de nombreuses années. Les constructeurs automobiles limitent la production de voitures et de camions plus gros, avec une consommation de carburant plus élevée, pour rester en dessous des normes. En réalité, ce qui est rationné, ce sont des choses comme la puissance, la taille et la sécurité. J'ai même entendu dire qu'ils augmentaient les prix des grosses voitures pour réduire les prix des petites. C'est ce qu'on appelle une subvention croisée.
Il semble donc que les normes CAFE vont être abaissées en moins d'une décennie, jusqu'à ce que 40% des véhicules vendus soient des véhicules électriques.
RépondreSupprimerEspérons que cet abus des normes d'efficacité sera jugé illégal.
Mais comme David continue à l'expliquer, les Britanniques ont leur propre forme de plans étranges pour faire rouler de gros camions avec des fils électriques aériens ? Voir « Trolley Trucks » et le lire au CFACT.
Une étude britannique sur une «route électrique» fait partie d'essais de camions électriques de 20 millions de livres sterling
Imaginez avoir des fils chauds tendus juste au-dessus des près de 50 000 miles d'autoroutes interétatiques, transportant suffisamment de jus pour alimenter tous ces gros camions. Des accidents massifs qui attendent de se produire ? Et ces tempêtes de verglas ?
On dirait que les fils ne passeront que sur les voies lentes, donc peut-être seulement 100 000 milles.
Les pannes dues à des réseaux électriques peu fiables engorgeront les routes et paralyseront le pays. Bonne cible pour les adversaires étrangers.
https://joannenova.com.au/2021/08/us-democrats-thinking-of-telling-car-companies-what-they-can-make-communist-control-of-production-by-stealth/
Brève. Joe Biden préconise le système de crédit social !
RépondreSupprimerle 5 août 2021
Le système de crédit social à points mis en place de manière généralisée par le parti communiste chinois ferait-il des émules dans la démocratie agonisante que sont les USA ? Au cours d’une brève interview télévisée le 3 août 2021 le Président Biden n’a pas dissimulé sont intérêt pour une telle disposition dans les entreprises et les universités, c’est un début prometteur. On pourrait en rire en se disant que Biden lutte contre la dégénérescence mentale qui s’abat sur lui. Dans la réalité c’est toute son administration gauchiste qui est derrière cette idée. C’est un peu la peur que manifeste le sénateur républicain du Kentucky Ron Paul. Il voit là un sombre présage pour l’avenir du système démocratique américain.
Toutes les technologies mises en place par la Chine pour surveiller en temps réel l’ensemble de sa population existent également aux USA et il n’y a qu’un tout petit pas à franchir. Quand les sénateurs romains constataient que l’Empire était en danger ils faisaient appel aux services temporaires d’un tyran pour remettre de l’ordre dans les institutions et si celui-ci tentait de se maintenir au pouvoir il était physiquement éliminé. Dans le genre les Etats-Unis ont assassiné un bon nombre de Présidents en exercice mais Biden sera rattrapé par sa sénilité et la suite est évidente : l’ultra-gauche du parti démocrate va répandre ses idéologies liberticides et instaurer une tyrannie de l’opinion, un pas de plus vers l’inévitable décadence de l’empire américain. Inévitablement l’Europe suivra. Ron Paul, médecin obstétricien et sénateur, a suivi de très près l’évolution de l’épidémie qui a durement frappé les USA et il constate que la peur est instrumentalisée à des fins politiques inavouables, telles que la violence, l’intimidation, la délation, l’emprisonnement arbitraire.
Il en est de même pour quelques pays européens qui sont tentés d’imiter la France avec la mise en place du « pass sanitaire », prélude à un basculement inévitable vers le totalitarisme. J’avais commencé la rédaction de cette brève et quand j’ai appris que le Conseil Constitutionnel français vient d’entériner globalement de projet de fichage de tous les Français, l’opinion de Ron Paul me paraît d’une actualité brûlante. Les élites françaises viennent de franchir une ligne rouge et les conséquences seront très graves. Lien : https://youtu.be/skKWv0R9AO8
https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/08/05/breve-joe-biden-preconise-le-systeme-de-credit-social/
Race et intellectuels : enfin une traduction française pour Thomas Sowell !
RépondreSupprimerLes intellectuels soutiennent leur cause, quelles que soit les preuves qu’on puisse leur opposer. Ceux-ci doivent faire régner la justice cosmique sur Terre, à n’importe quel prix.
Par Marius-Joseph Marchetti.
6 AOÛT 2021
Voilà bien longtemps qu’un livre de Thomas Sowell n’avait pas pénétré le paysage français. Ce livre a été traduit par un trio composé de Stéphane Geyres, Daivy Merlijs et Pascal Boustingorry et est accompagné d’une préface de Laurent Obertone.
On ne peut que remercier ces hommes pour leur important travail, ainsi que pour nous avoir permis d’avoir à portée de main un livre d’une pointure telle que Thomas Sowell.
Je reviendrai brièvement sur les éclairages qui sont fournis par l’économiste tout au long de son ouvrage, sans pour autant m’arrêter sur tous, tant Thomas Sowell nous apporte de nombreux éléments de réflexion.
PREMIER CHAPITRE : DÉFINIR LES TERMES DE L’ÉTUDE
Il s’interroge d’ailleurs sur la validité théorique et sémantique des races comme des intellectuels. Il relève d’ailleurs que les intellectuels ont tendance à éluder certains faits qui saperaient les fondements de leurs théories.
Thomas Sowell prend comme exemple l’introduction des données des populations asiatiques dans les études raciales comparatives pour montrer que l’écart qui existe entre les populations noires et blanches (page 14) ne sont pas nécessairement d’une nature spécifiquement discriminante : en effet, en introduisant ces données, on se rend compte qu’il existe un écart du même ordre entre celles-ci et les populations blanches, à leur détriment.
DEUXIÈME CHAPITRE : QUELS FACTEURS POURRAIENT EXPLIQUER CES DIFFÉRENCES RACIALES
Il prend certains exemples d’ordres circonstanciel et géographique : l’absence de chevaux chez les peuples indigènes, ou même de bœufs, à l’inverse de l’Europe et de l’Asie. Par exemple, la roue est présente chez certaines tribus d’Amérique latine, mais sans bête de somme, cette invention n’a pas d’intérêt pratique dans la lutte pour la survie.
En effet, les circonstances jouent beaucoup.
RépondreSupprimerMais d’autres facteurs peuvent aussi avoir leur importance, comme les cultures, les différences d’âge médian des diverses populations, etc. Comme Thomas Sowell le relève également, on ne peut s’étonner de l’écart de développement entre les sociétés qui étouffent une partie des talents de leurs populations avec des différences rigides entre castes et sexes et celles qui ne le font pas.
Il est aussi important de soulever que parfois, la volonté d’éviter un groupe n’est pas le fait d’une discrimination avouée ni d’une malveillance, mais une manière de s’économiser de la connaissance (cost-economizing knowledge) : par exemple, avant l’arrivée massive d’immigrants irlandais, le choléra était inconnu des Américains.
Lors des épidémies de choléra à Philadelphie et New York, on savait que cette maladie se répandait principalement par les quartiers irlandais et on évitait d’y traîner. Mais cela s’est estompé dans le temps, notamment avec l’action de l’Église catholique en vue d’aider les populations irlando-américaines à s’intégrer.
Par la suite, Thomas Sowell revient sur le déterminisme génétique qui était le fer de lance des intellectuels de l’ère progressiste, d’un spectre à l’autre de l’échiquier politique. Ce point de vue des intellectuels changera au cours du XXe siècle, notamment avec l’ère liberal (liberal ici est en anglais : le terme traduit sa dérive sociale-démocrate dans les pays nord-américains) qui débutera avec un livre : An American Dilemma, de Gunnar Myrdal.
L’ère progressiste attribue tout à l’hérédité et au déterminisme génétique. C’est un mouvement eugéniste dont les vues sont partagées par des hommes de gauche comme des conservateurs (de Keynes à Churchill, en passant par les Webb et jusqu’à Henry Louis Mencken). Ces intellectuels étaient dans l’air du temps, et ce point de vue était diffusé partout grâce à l’ouvrage de Madison Grant, The Passing of the Great Race.
C’est sous la direction de Woodrow Wilson, progressiste et président des États-Unis, que la ségrégation raciale commença au sein du Bureau du Recensement et du Bureau de l’impression et de la Gravure. La mort de Madison Grant en 1937 lui épargnera de connaître le résultat de ces idées fallacieuses.
Un point intéressant relevé par Thomas Sowell est que les progressistes défendaient le salaire minimum pour se protéger des races dites inférieures, afin de ne pas nuire au niveau de vie des travailleurs américains en concurrence avec les travailleurs chinois car du fait de leur productivité ces races risquaient d’évincer les hommes blancs et les nordiques (être nordique étant considéré durant l’ère progressiste comme le haut du panier génétique).
Défendre l’eugénisme faisait partie du programme de promotion du bien-être social contre les forces égoïstes de l’intérêt privé : cette rhétorique en vue du contrôle social par des intellectuels n’a pas changé depuis.
RépondreSupprimerOr, corrélation ne vaut pas causalité : s’appuyer sur la rhétorique de Grant (étant donné le pauvre niveau de données fournies par ses travaux, cela mérite le titre de rhétorique) pour promouvoir une politique d’épuration raciale n’est qu’une des nombreuses façons pour les intellectuels d’appuyer et de vendre leur vision au monde.
Ces intellectuels vouaient une adoration aux peuples du Nord, alors que « lorsque les Grecs et les Romains posèrent nombre de fondements de la civilisation occidentale,[…] les peuples de Grande-Bretagne et de Scandinavie vivaient dans des sociétés analphabètes et bien moins avancées. »
Mais c’est une perspective que les intellectuels de l’ère progressiste ont rapidement évincée puisqu’elles ne leur servaient pas.
QUATRIÈME CHAPITRE : LE RÔLE DES INTELLECTUELS DANS CERTAINS CONFLITS
Par exemple, il appuie le rôle qu’a joué la surproduction d’intellectuels dans les sciences molles de l’Empire des Habsbourg.
En effet, cela a entraîné un déplacement des ressources intellectuelles, non pas vers des emplois productifs mais vers le militantisme nationaliste tchèque (on y observe notamment une sur-représentation des intellectuels dans ces mouvements nationalistes, comme des étudiants d’université et des enseignants). Il en a été de même au Sri Lanka, ainsi qu’au Kampuchéa avec les Khmers rouges, où les « massacres de masse furent de même principalement dirigés par des intellectuels, dont des étudiants et des universitaires ».
Les intellectuels doivent bien vivre des idées qu’ils vendent : le malheur des uns est dû au bonheur des autres. Voilà bien toutes les contributions des intellectuels dominants. En effet, les intellectuels doivent mettre en avant qu’il n’y a aucune différence de performance entre les groupes et que toute supériorité est une question de privilège.
De cet état de fait lié à des forces discriminantes, ceux-ci pourront rétablir la « justice cosmique », puisqu’il ne peut exister que des causes externes et non internes à cette réalité. La possibilité même que toutes les cultures ne se valent pas, qu’ils puissent y avoir des causes internes, n’a aucune possibilité d’existence dans la sphère hermétique des intellectuels dominants.
Non seulement les preuves empiriques que A rendit B plus pauvre sont rarement considérées comme nécessaires, mais les preuves considérables que la présence de A évita à B d’être encore plus pauvre sont souvent écartées. Dans les pays du tiers-monde, où la pauvreté fut souvent attribuée à l’exploitation par les nations occidentales, il n’est pas rare que les populations autochtones les plus en contact avec les Occidentaux dans les villes portuaires et autres lieux soient visiblement moins pauvres que les populations autochtones vivant dans l’arrière-pays, loin des contacts ou de l’influence des Occidentaux.
RépondreSupprimerConsidérer que certaines personnes sont simplement plus performantes que d’autres, pour quelque raison que ce soit, est une menace pour la vision dominante d’aujourd’hui, car cela fait implicitement peser sur le groupe en retard la charge d’accomplir davantage ; et, peut-être plus important, prive l’intelligentsia de son rôle de lutte du côté des anges contre les forces du mal. Le concept même de réussite passe au second plan, ou disparaît complètement, dans certaines des formulations verbales de l’intelligentsia, où ceux qui finissent par mieux réussir ex post sont décrits comme ayant été « privilégiés » ex ante – Thomas Sowell, Intellectuels et Race
Les intellectuels sont en quête d’une « justice cosmique », formule abstraite reprise avec ironie de John Rawls cherchant dans l’injustice des causes externes : certains sont des anges, soucieux du bien-être des autres, à l’inverse des conservateurs.
Que cela soit aux États-Unis comme au Royaume-Uni, les intellectuels véhiculent une culture du ressentiment, les uns se faisant les défenseurs de la cause noire (alors même que, par exemple, une majorité des individus noirs tués chaque année le sont majoritairement par d’autres individus noirs) et les autres des classes inférieures.
Que les intellectuels prennent le parti du déterminisme génétique ou celui de la discrimination oppressive des privilégiés, on ne peut rien faire pour changer cette situation : on ne peut que s’en remettre aux intellectuels.
Nous l’avons déjà soulevé, à l’instar de notre économiste : les intellectuels soutiennent leur cause, quelles que soit les preuves qu’on puisse leur opposer. Ceux-ci doivent faire régner la justice cosmique sur Terre, à n’importe quel prix (aisément calculé avec le nombre de vies innocentes ruinées).
Pourquoi ? Un élément de réponse peut certainement être trouvé dans le fait que les intellectuels retirent un profit substantiel de leur industrie malveillante, que celle-ci soit racialiste ou d’une toute autre nature.
C’est d’ailleurs le propos soutenu par Thomas Sowell dans un autre de ces ouvrages, Intellectuals and Society. Les intellectuels sont des vendeurs d’idées, que celles-ci soient bonnes ou mauvaises. Elles ont cependant plus souvent tendance à être mauvaises, étant donné que les intellectuels n’en paient pas les conséquences.
Une vision réaliste du monde, basée sur une comparaison en termes d’efficience des différentes cultures, impose à l’individu rationnel une lourde charge de travail pour s’améliorer et s’adapter, alors que l’accusation envers autrui permet un gain de temps considérable et permet aux intellectuels d’obtenir une place d’auto-congratulations, eux qui contribuent si manifestement à l’établissement de la justice cosmique : et voilà leur entreprise prisée.
RépondreSupprimerPourquoi donner au public une vérité désagréable, voire disqualifiante, lorsqu’ils peuvent lui fournir la douceur d’une justice imaginaire ? Les intellectuels sont dans un cadre où ils ne paient pas le coût de leurs idées. Mais des millions de personnes le font pour eux.
Le type d’égalité recherchée par les intellectuels est une égalité fausse, imposée d’en haut, virtuelle. C’est de la poudre aux yeux. C’est peut-être pour cette raison qu’un grand nombre d’intellectuels se sont tournés vers le socialisme ou vers l’eugénisme, ou encore vers le multiculturalisme.
En un mot, à chaque fois que les intellectuels ont voulu imposer leurs vues pour améliorer le bien-être social, ils se sont tournés vers l’État. C’est la civilisation et la coopération sociale que ces hommes mettent en danger.
https://www.contrepoints.org/2021/08/06/402863-race-et-intellectuels-enfin-une-traduction-francaise-pour-thomas-sowell
(...) DEUXIÈME CHAPITRE : QUELS FACTEURS POURRAIENT EXPLIQUER CES DIFFÉRENCES RACIALES (...)
SupprimerAu travers des écrits de Thomas Sowell, Marius-Joseph Marchetti s'adonne à son penchant de primaire à décrire DES races d'humains ! Il suffit de regarder les chiens, des bouledogues, des chiens-loups, des bassets, des lévriers, etc il sont de races différentes mais dans chaque race existe des couleurs qui vont du noir au blanc. Il n'y a donc pas de différence raciale entre un husky noir et un husky blanc. Mais les racistes veulent séparer les humains en catégories, entre 'races' !
Si un tribunal parle de racisme, c'est qu'il admet qu'il existe ! et qu'il y a DES races ! On ne peut donc condamner quelqu'un pour quelque chose qui n'existe pas. Mais, comme il existerait des insultes envers des religions qui croient en ce qui n'existe pas et que même le tribunal n'en peut prouver l'existence, la sentence dépend donc de la tête du client et de sa fortune !
Rappel que si les tribunaux étaient indépendants il n'existerait pas de 'ministère de la Justice' !
C'est d'ailleurs ce qui différencie une dictature d'une Démocratie.
Or, lorsque notre étoile enveloppée de glace commença à fondre, la première région qui se liquéfia fut celle de l'équateur. Et c'est là qu'apparu la vie. Donc, tout porte à croire que le premier humain sur Terre devint bronzé et, que ce n'est que plusieurs millénaires plus tard qui, gagnant les terres vers les pôles Nord & Sud, sa peau redevint claire.
Il n'y a donc pas de différence raciale entre une personne bronzée et un personne qui ne l'est presque pas.
RépondreSupprimerLe FBI utilise la même tactique que lors de la première guerre contre le terrorisme : Orchestrer ses propres complots terroristes.
Par Glenn Greenwald –
Le 25 juillet 2021
Le récit selon lequel l'extrémisme antigouvernemental domestique est la plus grande menace pour la sécurité nationale des États-Unis - la position officielle de l'État sécuritaire américain et de l'administration Biden - a reçu son impulsion la plus puissante en octobre 2020, moins d'un mois avant l'élection présidentielle de 2020. Au moment où le FBI et les autorités de l'État du Michigan ont annoncé l'arrestation de treize personnes accusées de terrorisme, de complot et d'usage d'armes, dont six étaient accusées d'avoir participé à un complot visant à enlever la gouverneure démocrate du Michigan, Gretchen Whitmer, qui avait été particulièrement la cible des critiques du président Trump pour son plaidoyer en faveur de mesures de confinement sévères pour lutter contre la COVID.
Les gros titres qui ont suivi ont été dramatiques et fait pour susciter la peur : « Le F.B.I. affirme qu'un groupuscule anti-gouvernemental du Michigan a comploté pour enlever le gouverneur Gretchen Whitmer », en une du New York Times. Le même soir, ABC News commençait son émission de cette façon : « Ce soir, nous vous emmenons dans un monde caché, un endroit qui, selon les autorités, a donné naissance à un violent complot terroriste national dans le Michigan - déjoué par le FBI. »
Les Démocrates et les journalistes libéraux se sont instantanément emparés de cette histoire pour en faire un thème préélectoral aussi extrême que prévisible. La gouverneure Whitmer a elle-même blâmé Trump, affirmant que les auteurs du complot « ont entendu les paroles du président non pas comme une réprimande, mais comme un cri de ralliement, comme un appel à l'action ». La représentante Maxine Waters (D-CA) a déclaré que « le président est un fou furieux car il a incité les suprémacistes blancs à la violence, la dernière en date étant un complot visant à kidnapper la gouverneure Whitmer », ajoutant que « ces groupes ont tenté de TUER beaucoup d'entre nous ces dernières années. Ils suivent l'exemple de Trump ». L'observateur de télévision et manipulateur vidéo rémunéré de Vox, Aaron Rupar, en tirait cette conclusion : « Trump n'a pas félicité le FBI pour avoir démantelé le complot d'enlèvement/meurtre de Whitmer parce que, comme toujours, il ne veut pas dénoncer sa base. » Michael Moore a demandé l'arrestation de Trump pour avoir incité un complot pour enlever la gouverneure Whitmer. Un tweet viral d'un militant populaire du Parti démocrate déclarait aussi : « Trump devrait être arrêté pour cette tentative d'enlèvement de la gouverneure Whitmer. Il n'y a aucun doute qu'il a inspiré ce terrorisme ».
Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a immédiatement déclaré qu'il s'agissait d'une attaque terroriste contre l'Amérique : « Nous devons condamner et dénoncer le lâche complot contre la gouverneure Whitmer pour ce qu'il est : Du terrorisme domestique. » La star des médias sociaux de MSNBC, Kyle Griffin, l'a présenté comme une tentative de coup d'État : « Le FBI a déjoué ce qu'il décrit comme un complot visant à renverser violemment le gouvernement et à kidnapper la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer. » Jim Sciutto de CNN a déclaré que c'était « profondément alarmant ».
RépondreSupprimerUn long article de CNN - présenté comme un suivi d'enquête alors que ce n'était guère plus qu'une sténographie de la messagerie du FBI diffusée derrière un bouclier d'anonymat - prétendait dans son titre emmener le lecteur « Au cœur du complot visant à kidnapper la gouverneure Whitmer ». L'article prétendait que tout avait commencé par de vives discussions sur les restrictions dues à la COVID « qui se sont transformées en un complot terroriste, selon les autorités, et que Gretchen Whitmer, gouverneur du Michigan, était la cible d'un projet d'enlèvement ». CNN s'est félicité de l'utilisation par le FBI d'informateurs et d'agents pour démanteler le complot, mais les a décrits comme de simples spectateurs passifs espionnant ce que des terroristes domestiques préparaient :
Les Watchmen avaient été signalés au FBI en mars, et l'un de leurs membres était désormais un informateur. Cet informateur, d'autres personnes à l'intérieur, ainsi que des agents sous couverture et des enregistrements, ont permis au Bureau de surveiller ce qui se passait à partir de ce moment-là.
L'article n'a jamais fait allusion, et encore moins décrit, le rôle très actif de ces informateurs et agents eux-mêmes dans l'encouragement et la conception du complot. Au lieu de cela, il dépeint ces activistes anti-gouvernementaux comme s'entraînant les uns les autres - de leur propre chef - pour commettre ce que CNN a titré « une trahison dans une ville pittoresque ». Le titre le plus honnête pour cet article de CNN aurait été : « Le récit du FBI sur le complot d'enlèvement du gouverneur Whitmer ». Mais comme CNN ne remet jamais en question le FBI - ils emploient leurs meilleurs agents une fois qu'ils ont quitté le bureau pour diffuser leur propagande - voilà ce que le pays a reçu de la part de la chaîne d'information la plus crue :
La gouverneure Whitmer elle-même a tenté de faire durer cette nouvelles autant que possible, se mettant pratiquement à l'abri des critiques en assimilant toute critique de sa gouvernance à une incitation au terrorisme. Lors de son passage à l'émission Meet the Press, deux dimanches après la révélation du complot, Mme Whitmer y déclarait qu'il était « incroyablement troublant que le président des États-Unis, 10 jours après la découverte d'un complot visant à m'enlever, à me juger et à m'exécuter, 10 jours après la découverte de ce complot, recommence à inspirer, à encourager et à inciter ce type de terrorisme national ».
RépondreSupprimerLe 22 octobre - deux semaines seulement avant le jour des élections - Rachel Maddow, de MSNBC, a reçu Whitmer et a dit à la gouverneure du Michigan que les preuves étaient claires que Trump avait « ouvert un robinet de menaces violentes » contre elle. Mme Whitmer a reconnu que Trump était responsable de ce complot en l'attaquant à plusieurs reprises lors de ses rassemblements :
Joe Biden a également utilisé ce scénario à plusieurs reprises. Lors d'un rassemblement de campagne dans le Michigan le 16 octobre, le candidat démocrate a reproché à Trump le crime d'avoir continué à critiquer Whitmer même après qu'elle a été la cible d'un complot terroriste. Il a explicitement reproché à Trump de l'avoir incité : « Lorsque le président a tweeté 'Libérez le Michigan, libérez le Michigan', c'est l'appel qui a été entendu. C'était le sifflet à chien ». Et il a accusé Trump d'avoir volontairement attisé une vague de terrorisme de la pire espèce sur le sol américain : « c'est le genre de comportement auquel on pourrait s'attendre de la part d'ISIS », a-t-il dit à propos de l'accusé.
Avatar Twitter de @JoeBiden @JoeBiden - 9 octobre 2020
Lorsque la gouverneure Whitmer s'est efforcée de protéger son État d'une pandémie mortelle, le président Trump a lancé un appel à "LIBÉRER LE MICHIGAN !"
Cet appel a été entendu.
Il a fourni de l'oxygène à la bigoterie et à la haine que nous voyons en marche dans notre pays - et nous devons l'arrêter.
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Pourtant, dès le départ, il y avait de nombreuses et puissantes raisons de se méfier de la version des événements présentée par le FBI. Pour commencer, les communiqués de presse du FBI sont généralement truffés de mensonges et pourtant les médias, en raison d'une combinaison de crédulité excessive, d'une incapacité à tirer des leçons ou d'un désir d'être trompé, continuent de les prendre pour évangiles. De plus, la majorité des « complots terroristes » que le FBI prétendait détecter et démanteler au cours de la première guerre contre le terrorisme étaient en fait des complots fabriqués, financés et dirigés par le FBI lui-même.
RépondreSupprimerEn effet, le FBI a déjà reconnu que ses propres pouvoirs et son budget dépendent du maintien des Américains dans la crainte de telles attaques. L'ancien directeur adjoint du FBI Thomas Fuentes, dans un documentaire intitulé « The Newberg Sting » sur l'arrestation par le FBI en 2009 de quatre hommes accusés de terrorisme, a fait cet aveu extrêmement franc :
Si vous soumettez des propositions de budget pour une agence de maintien de l'ordre, pour une agence de renseignement, vous n'allez pas soumettre la proposition suivante : « Nous avons gagné la guerre contre le terrorisme et tout va bien », parce que la première chose qui va se passer, c'est que votre budget va être réduit de moitié. Vous savez, pour moi c'est l'opposé du « Gardez l'espoir vivant » de Jesse Jackson, c'est « Gardez la peur vivante ». Gardez-la en vie.
Dans l'affaire de l'enlèvement de Whitmer, la déclaration sous serment du FBI à l'appui des accusations reconnaît la participation au complot d'informateurs et d'agents du FBI sous couverture « pendant plusieurs mois ».
message capitole
Extrait de la déclaration sous serment du FBI accompagnant la plainte pénale déposée devant le tribunal de district des États-Unis contre six accusés dans le cadre du complot Whitmer.
Un article du Detroit Free Press, publié deux jours seulement après celui du FBI sur CNN, notait que les agents du FBI étaient incapables d'identifier les détails de ce prétendu complot, ajoutant que les avocats de la défense étaient catégoriques sur le fait que les accusés ne faisaient que bavarder en l'air, se vantant de n'avoir jamais vraiment voulu aller jusqu'au bout. Le journal ajoute ensuite que, pour les avocats de la défense, « il reste à voir quels rôles ont joué les informateurs sous couverture et les agents du FBI dans cette affaire, et s'ils ont poussé les autres à mettre le plan à exécution. » Pendant ce temps, un journaliste réellement indépendant, Michael Tracey, n'a eu aucun mal à identifier les signes révélateurs de l'orchestration du FBI, qui ont été si évidents, d'innombrables fois, pendant la première guerre contre le terrorisme. Trois jours avant l'histoire de CNN, il écrivait :
Mais l'intérêt de dépeindre Trump comme ayant incité à une effrayante attaque terroriste quelques semaines seulement avant l'élection, et le zèle à alimenter le récit plus large poussé par l'État sécuritaire américain selon lequel l'extrémisme anti-gouvernemental est la plus grande menace de sécurité nationale de l'Amérique, ont noyé tout scepticisme. Le scénario était clair et incontestable : Trump incitait à un terrorisme de type ISIS sur le sol américain et les extrémistes de droite, qui allaient s'envenimer même après la fin de Trump, étaient la principale menace qui nécessitait de nouveaux pouvoirs et des budgets plus importants pour être vaincue.
RépondreSupprimerPourtant, comme cela s'est produit avec tant d'autres récits - des origines de la COVID à l'utilisation corrompue par Hunter Biden de ses liens avec son père - la défaite de Trump signifie que les médias sont maintenant prêts à reconsidérer une partie de la propagande qui a été menée dans la période précédant l'élection. Un excellent travail de journalisme d'investigation publié par BuzzFeed mardi documente que, loin d'être des observateurs passifs du complot, les informateurs et agents du FBI en étaient les principaux meneurs :
Un examen de l'affaire par BuzzFeed News révèle également que certains de ces informateurs, agissant sous la direction du FBI, ont joué un rôle bien plus important que ce qui avait été rapporté précédemment. Travaillant en secret, ils ne se sont pas contentés d'observer et de rapporter passivement les actions des suspects. Au contraire, ils ont joué un rôle dans presque tous les aspects du prétendu complot, dès sa conception. L'ampleur de leur participation soulève des questions quant à l'existence même d'un complot sans eux.
Les personnes agissant sur ordre du FBI ont joué un rôle si central dans ce complot que bon nombre des personnes accusées de complot ne se sont rencontrées qu'à l'occasion de réunions organisées sur ordre du FBI, qui les a ciblées sur la base de publications sur les médias sociaux et d'autres activités politiques suggérant des sentiments antigouvernementaux et anti-Whitmer susceptibles d'être exploités :
Un vieil informateur gouvernemental du Wisconsin, par exemple, a aidé à organiser une série de réunions dans tout le pays, où de nombreux comploteurs présumés se sont rencontrés pour la première fois et où les premières notions d'un plan ont pris racine, selon certaines de ces personnes. L'informateur du Wisconsin a même payé les chambres d'hôtel et les repas pour inciter les gens à venir.
L'un des informateurs du FBI, un ancien soldat de la guerre d'Irak, « s'est tellement impliqué dans un groupe militant du Michigan qu'il en est devenu le commandant en second ». Grâce à son rôle de leader dans l'un des principaux groupes, et tout en agissant sous la direction du FBI, il « encourageait les membres à collaborer avec d'autres suspects potentiels et payait leur transport pour se rendre aux réunions ». En fait, il a même « incité le cerveau présumé du projet d'enlèvement à faire avancer son plan, puis a tendu le piège qui a conduit à son arrestation ».
La lecture non seulement du reportage de BuzzFeed mais aussi des documents judiciaires sous-jacents ne laisse guère de doute sur le fait que l'impulsion principale de ce complot est venue à maintes reprises du FBI. Le 12 juillet, l'avocat de l'un des défendeurs a déposé une requête demandant au tribunal d'obliger le FBI à remettre toutes les discussions entre ses agents et ses informateurs concernant le complot. Il s'est appuyé sur le fait que les quelques conversations qu'ils avaient obtenues eux-mêmes - de leurs propres clients - montraient de manière répétée que le FBI poussait et incitait sans cesse ses agents à attirer les défendeurs à d'autres réunions, à participer à des exercices de « reconnaissance » et à faire autant de pas que possible vers le complot.
RépondreSupprimerS'il est clair dès le départ que des informateurs et des agents du FBI se trouvaient au milieu de tout cela, il s'avère qu'au moins la moitié des personnes impliquées agissaient sur ordre du FBI : douze informateurs et agents. Comme le dit BuzzFeed, ceux qui agissaient sur ordre du FBI « ont participé à presque tous les aspects du prétendu complot, dès sa conception. » Tout cela, concluent les journalistes, « soulève des questions quant à savoir s'il y aurait même eu un complot sans eux. »
Mais ces preuves ne soulèvent pas tant cette question qu'elles n'y répondent. L'idée de kidnapper le gouverneur Whitmer est venue du FBI. Il s'agissait d'un complot conçu par l'agence, qui s'est ensuite mise en chasse pour cibler des personnes qu'elle pensait pouvoir manipuler pour qu'elles s'y joignent - soit des personnes facilement manipulables en raison de leur faiblesse psychologique, de leur vulnérabilité financière et/ou de leurs opinions politiques bien arrêtées. En résumé, le FBI a conçu ce complot, en a été le principal organisateur, l'a financé, a délibérément demandé à ses cibles de poser pour des photos compromettantes qu'il a ensuite diffusées dans la presse, puis s'est félicité d'avoir arrêté ce qu'il avait lui-même créé.
Pour quiconque a couvert le FBI pendant la première guerre contre le terrorisme, rien de tout cela n'est nouveau. Un grand nombre des prétendus « complots terroristes » que le FBI a tenté de déjouer au cours des vingt dernières années étaient - tout comme le complot du Michigan - des complots créés et dirigés par le FBI, qui n'auraient jamais vu le jour sans sa propre planification, son financement et sa direction.
Tout comme aujourd'hui, le FBI s'est servi de ces complots pour accroître le niveau de peur et justifier l'augmentation du pouvoir de surveillance intérieure et du financement de l'État de sécurité américain. Si, à l'époque, les cibles étaient généralement de jeunes musulmans américains ayant des opinions antigouvernementales plutôt que de jeunes hommes blancs de droite ayant des opinions antigouvernementales, les tactiques étaient identiques.
RépondreSupprimerLes exemples sont bien trop nombreux pour être comptés. À titre d'exemple, en 2015, le FBI s'est vanté bruyamment d'avoir arrêté trois hommes de Brooklyn accusés de « comploter pour tenter de fournir un soutien matériel à l'État islamique d'Irak ». À l'époque, comme aujourd'hui, des organes tels que le New York Times ont promu la version maximaliste et alarmiste des événements du FBI : « 3 hommes de Brooklyn accusés de complot visant à aider le combat d'ISIS », titrait le journal.
Mais ce même cet article du Times, largement pro-FBI, soulève la question de savoir si ce complot était réel ou fabriqué par le bureau :
L'affaire contre les trois hommes repose en partie sur un informateur confidentiel payé par le gouvernement, selon des documents judiciaires. Les avocats de la défense ont critiqué l'utilisation d'informateurs par le gouvernement dans des affaires similaires, affirmant qu'ils peuvent inciter les cibles à faire des plans ou des déclarations extrêmes. Dans certains cas, la menace s'est avérée être exagérée.
Le FBI lui-même a admis que les « menaces de violence » des trois personnes arrêtées - comme l'assassinat du président Obama - « avaient un caractère « aspirationnel » et rien n'indiquait que les suspects étaient sur le point de commettre un attentat, petit ou grand ». L'article du Times note également que le FBI a observé que « dans leurs publications en ligne, les deux jeunes hommes semblent chercher un sens à leur vie », ajoutant que « lorsqu'ils ont été conduits au tribunal, la jeunesse de M. Juraboev et de M. Saidakhmetov était frappante. »
Analysant toutes les preuves dans cette affaire, mon collègue de l'époque à The Intercept, Murtaza Hussain, a documenté « le rôle capital qu'un informateur rémunéré semble avoir joué dans l'élaboration des accusations portées contre les hommes et dans la transformation d'un « complot » fantaisiste en quelque chose d'un tant soit peu tangible ». En effet, écrit-il, « aucun des trois hommes n'était en état de voyager ou de soutenir État islamique, sans l'aide de l'informateur du FBI. » Ce n'est que lorsque le FBI a envoyé un homme musulman plus âgé pour gagner leur confiance - en agissant comme un informateur du FBI et en étant payé pour ses services - que quelque chose ressemblant à un crime a commencé à se former. L'informateur rémunéré du FBI a encouragé les jeunes hommes à poursuivre leur plan de manière plus concrète, et ce n'est qu'à ce moment-là qu'ils ont commencé à adhérer au projet de l'informateur. L'informateur s'est lié d'amitié avec eux, a emménagé avec eux et a passé des mois à « les convaincre tous les deux qu'il avait l'intention de se rendre en Syrie et de rejoindre État islamique ».
RépondreSupprimerTout comme dans l'affaire du Michigan, Hussain a écrit à propos de cette arrestation : « De manière cruciale, il apparaît que ce n'est qu'après l'introduction de l'informateur que des arrangements réels pour commettre un acte criminel ont vu le jour. » En somme, « l'informateur secret sous la direction du FBI » - qui emploie des équipes de psychologues et d'autres professionnels de la santé mentale, experts dans la manipulation de la pensée des gens - « a manifestement contribué à pousser les deux hommes vers le terrorisme au cours de ces mois. »
Article de Murtaza Hussain de The Intercept, 20 février 2015.
J'ai également couvert d'innombrables autres complots du FBI au fil des ans où les mêmes caractéristiques sont visibles. Après l'« arrestation d'ISIS » de 2015, j'ai écrit un article compilant la fréquence des agissements du FBI et j'ai posé cette question dans le titre : « Pourquoi le FBI doit-il fabriquer ses propres complots si le terrorisme et ISIS sont des menaces si graves ? », en notant que le comportement du bureau « s'apparente à celui de la DEA qui met constamment en garde contre la grave menace que représente la toxicomanie alors qu'elle utilise simultanément des trafiquants à sa solde pour rendre délibérément les gens accros à la drogue afin de pouvoir arrêter les toxicomanes qu'elle a créés et justifier ainsi ses propres avertissements et budgets. »
Des mois avant ces arrestations en 2015, le FBI a publié un communiqué de presse dans lequel il se félicitait d'avoir arrêté « un homme de la région de Cincinnati pour un complot visant à attaquer le Capitole des États-Unis et à tuer des représentants du gouvernement. » Mais comme je l'ai rapporté, cet effrayant terroriste était « Christopher Cornell, 20 ans, [qui] est sans emploi, vit à la maison, passe la plupart de son temps à jouer à des jeux vidéo dans sa chambre, s'adresse toujours à sa mère en l'appelant « maman » et considère son chat comme son meilleur ami ; il a été décrit comme « un étudiant typique » et « calme mais pas trop réservé » par le directeur du lycée local dont il est sorti diplômé en 2012. »
RépondreSupprimerLe président de la Chambre des représentants de l'époque, John Boehner, a immédiatement saisi cette arrestation pour pousser les Américains à avoir peur : « Nous vivons dans un pays dangereux, et on nous rappelle chaque semaine les dangers qui existent. » Boehner a également dit aux Américains qu'ils devraient être reconnaissants de la surveillance intérieure et ne pas essayer de la restreindre : le président de la Chambre a affirmé que « les pouvoirs d'espionnage de l'Agence nationale de sécurité ont permis d'arrêter un complot visant à attaquer le Capitole et que ses collègues doivent garder cela à l'esprit lorsqu'ils débattent du renouvellement de la loi qui permet au gouvernement de collecter des informations en masse auprès de ses citoyens ». Pourtant, si Cornell s'est approché d'un quelconque crime, c'est parce que l'informateur du FBI a commencé à lui suggérer d'agir selon sa rage contre les officiels américains en attaquant le Capitole.
Articles publiés par Salon autour de mes enquêtes sur la création par le FBI de complots terroristes qu’il « empêche » : 28 nov. 2010 et 29 sept. 2011.
L'un des cas les plus flagrants que j'ai couverts est l'arrestation en 2011 de James Cromitie, un Afro-Américain converti à l'islam que le FBI a tenté de convaincre - pendant huit mois - de participer à un complot terroriste, alors qu'il a refusé catégoriquement à plusieurs reprises. Ce n'est qu'une fois qu'ils lui ont fait miroiter un paiement de 250 000 dollars sous le nez, juste après que cet Américain appauvri a perdu son emploi, qu'il a accepté de se joindre à eux. Le FBI est alors intervenu, l'a arrêté et a vanté ses efforts héroïques pour empêcher un complot terroriste.
La juge fédérale américaine qui a condamné Cromitie à des dizaines d'années de prison, Colleen McMahon, a déclaré qu'elle ne l'avait fait que parce que la loi sur le « piège » est si étroite qu'il est pratiquement impossible pour un défendeur de gagner, mais ce faisant, elle a condamné à plusieurs reprises le FBI dans les termes les plus durs pour avoir transformé Cromitie, un fanatique anti-gouvernemental impuissant mais plein de ressentiment, en un criminel. L'accusé « était incapable de commettre un acte de terrorisme par lui-même« , a-t-elle déclaré, ajoutant que « seul le gouvernement aurait pu faire de Cromitie un criminel » : « Seul le gouvernement aurait pu faire de M. Cromitie un terroriste, dont la bouffonnerie a une portée proprement shakespearienne ». Elle a ajouté : « Il n'y a pas le moindre doute dans mon esprit que James Cromitie n'aurait jamais pu imaginer le scénario dans lequel il a été impliqué. »
RépondreSupprimerSa décision écrite vaut la peine d'être citée en détail en raison de sa pertinence pour les activités actuelles du FBI. Le juge a commencé par noter que Cromitie « avait réussi à résister à l'envie d'aller trop loin pendant huit mois » et qu'il n'a accepté qu'après que « le gouvernement ait fait miroiter ce qui devait être une tentation presque irrésistible devant un homme pauvre issu de ce que j'en suis venu (après des dizaines d'affaires) à considérer comme la communauté la plus triste et la plus dysfonctionnelle du district sud de New York ». C'est le propre informateur du FBI, écrit-elle, qui « a été le principal moteur et instigateur de toute l'activité criminelle qui s'est produite ». Elle a ensuite écrit :
Le gouvernement a indiscutablement « monté de toutes pièces » les crimes pour lesquels les accusés sont condamnés. Le gouvernement a inventé tous les détails du plan - beaucoup d'entre eux, tels que le voyage au Connecticut et l'inclusion de Stewart AFB comme cible, pour des raisons juridiques spécifiques dont les défendeurs ne pouvaient pas avoir connaissance (le premier a donné lieu à la juridiction fédérale et le second a eu comme conséquence une peine minimale de vingt-cinq ans). Le gouvernement a choisi les cibles. Le gouvernement a conçu et construit les munitions factices que les accusés ont placées (ou prévu de placer) sur les cibles sélectionnées par le gouvernement. Le gouvernement a fourni tous les objets utilisés dans le complot : appareils photo, téléphones portables, voitures, cartes et même une arme. Le gouvernement s'est chargé de conduire (car aucun des accusés n'avait de voiture ou de permis de conduire). Le gouvernement a financé l'ensemble du projet. Et le gouvernement, par l'intermédiaire de son agent, a offert aux défendeurs de grosses sommes d'argent, sous réserve de leur participation à ce projet odieux.
En outre, avant de décider que les accusés (en particulier Cromitie, qui était dans sa ligne de mire depuis neuf mois) présentaient un réel danger, le gouvernement semble avoir fait preuve d'un minimum de diligence raisonnable, s'appuyant plutôt sur les rapports de son informateur confidentiel, qui lui a transmis des informations sur Cromitie ; des informations qui auraient pu être facilement vérifiées (ou invalidées, puisqu'elles étaient en grande partie fausses), mais que personne n'a jugé nécessaire de vérifier avant d'offrir une opportunité djihadiste à un homme qui n'avait aucun contact avec des groupes extrémistes et aucun antécédent autre que des délits liés à la drogue.
RépondreSupprimerTrevor Aaronson est l'un des journalistes qui a le plus largement couvert le rôle du FBI dans la fabrication d'affaires de terrorisme qu'il s'emploie ensuite à « démanteler ». En 2011, en collaboration avec le programme de journalisme d'investigation de l'université de Californie-Berkeley, il a montré que sur 508 personnes accusées de terrorisme après le 11 septembre, « près de la moitié des poursuites impliquaient l'utilisation d'informateurs, dont beaucoup étaient motivés par l'argent ». Après le 11 septembre, la stratégie du FBI, qui a permis d'augmenter son budget et d'accroître son pouvoir, a consisté à cibler « des dizaines de milliers de personnes respectueuses de la loi, en cherchant à identifier les quelques mécontents qui pourraient participer à un complot si on leur en donnait les moyens et l'occasion » en surveillant leurs publications sur les médias sociaux, et « ensuite, dans chaque cas, le gouvernement fournit le complot, les moyens et l'occasion ». Parmi les arrestations pour terrorisme effectuées dans le cadre d'opérations d'infiltration, près d'un tiers sont des arrestations dans lesquelles « les défendeurs ont participé à des complots dirigés par un agent provocateur - un agent du FBI qui incite à l'action terroriste ».
C'est cette longue histoire et cette montagne de preuves qui exigent une enquête sur le rôle joué par le FBI dans la planification de l'émeute du 16 janvier au Capitole. Et c'est cette même preuve qui a rendu si ignorante et servile la réaction dérisoire des médias de masse à de telles demandes - telles qu'exprimées par Darren Beattie de Revolver News, Tucker Carlson de Fox News et moi-même. Ils ont agi comme si seul un théoricien du complot déséquilibré pouvait croire que le FBI aurait des informateurs et des agents intégrés dans les groupes qui ont planifié l'émeute du Capitole alors que c'est une conclusion logique pour quiconque sait comment le FBI se comporte réellement.
En effet, les journalistes de BuzzFeed qui ont enquêté sur le rôle clé du FBI dans l'affaire du Michigan ont dû être très perturbés par ce qu'ils ont découvert puisqu'ils ont utilisé leur reportage pour soulever ce sujet tabou : quel rôle le FBI a-t-il joué dans l'assaut du Capitole ? En outre, ont-ils demandé, s'agit-il d'une nouvelle ère où le FBI cible les Américains non pas pour leur criminalité mais pour leurs opinions politiques, puis orchestre ses propres complots pour justifient leur budget massif et des pouvoirs illimités pour l'État sécuritaire américain ?
Au lieu de cela, [les accusés] disent qu'ils ont été ciblés en raison de leurs opinions politiques. Certains décrivent l'affaire comme une campagne préméditée du gouvernement visant à saper le mouvement patriote, une idéologie fondée sur la fidélité au deuxième amendement et la conviction que le gouvernement a violé la Constitution et est donc illégitime. Ils soutiennent que les enregistrements et les messages textuels que le gouvernement considère comme la preuve d'une conspiration criminelle sont en fait des discours protégés par la Constitution - des expressions de frustration face à ce qu'ils considèrent comme la trahison du gouvernement envers ses citoyens.
RépondreSupprimerL'affaire du Michigan se déroule à un autre moment délicat de l'histoire américaine. Au tribunal, le gouvernement a établi une ligne directe entre le prétendu complot d'enlèvement et l'insurrection du 6 janvier, présentant la prise d'assaut du Capitole américain comme la preuve que les accusés du Michigan représentaient une menace profonde.... [Si] la défense parvient à saper les méthodes utilisées pour monter le dossier du Michigan, cela pourrait renforcer la théorie selon laquelle l'administration mène une chasse aux sorcières contre les groupes militants - et, par extension, que l'insurrection du 6 janvier était bien une opération secrète organisée par le FBI.
Lorsque Carlson a soulevé ces mêmes questions dans son émission sur Fox News, il a fait ce que j'ai fait : il a cité mon reportage ainsi que celui de Trevor Aaronson sur la longue histoire du FBI dans l'orchestration de tels complots et l'incitation des gens à y participer en utilisant des informateurs et des agents sous couverture. Une grande partie de ces rapports sur les tactiques du FBI ont été publiés par The Intercept, qui - lorsqu'il s'adressait aux musulmans américains pendant la première guerre contre le terrorisme - avait une opinion éditoriale selon laquelle il était extrêmement inapproprié et dangereux pour le FBI de faire cela. Mais maintenant que cela est fait à l'encontre des militants anti-gouvernementaux américains de droite, les rédacteurs libéraux du site semblent s'en réjouir. Ils ont demandé à Aaronson d'écrire un article sous le titre « Tucker Carlson a déformé mon reportage dans sa dernière théorie du complot sur l'affaire du Capitole ».
Mais ce titre est un mensonge absolu. Rien dans l'article d'Aaronson n'indiquait une quelconque « distorsion » dans la façon dont Carlson (ou moi-même) citait le travail d'Aaronson. Au contraire, Aaronson lui-même a reconnu que les antécédents du FBI - y compris dans l'affaire Whitmer - rendaient ces questions hautement rationnelles et nécessaires :
Dans nombre de ces filatures, les informateurs ou les agents infiltrés fournissaient tout l'argent et les armes nécessaires aux complots terroristes, et parfois même les idées - ce qui soulève des questions importantes quant à savoir si l'une de ces personnes aurait commis ces crimes sans l'encouragement du FBI. De nombreuses cibles de ces coups montés par le FBI étaient des malades mentaux ou des personnes facilement manipulables...
RépondreSupprimerL'affirmation de Carlson correspond à un argument existant et bien établi : le FBI crée des crimes par le biais d'opérations agressives là où aucun crime n'existerait autrement... Je pense qu'il est utile de noter qu'il y a une raison pour laquelle l'affirmation de Revolver et de Carlson reste culturellement valide. C'est peut-être une théorie du complot, mais ce n'est pas exactement « sans fondement », comme le Post l'a décrit. La raison en est qu'il existe de réelles inquiétudes quant au fait que les tactiques d'infiltration utilisées au cours des deux dernières décennies contre des musulmans impressionnables seront utilisées contre des Américains tout aussi impressionnables ayant des idéologies de droite. Dans le prétendu complot visant à enlever la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer, par exemple, des agents du FBI et un informateur ont joué un rôle important, ce qui soulève la même question que celle qui entoure tant de prétendues affaires liées à État islamique et Al-Qaïda aux États-Unis : Ce complot aurait-il eu lieu sans le FBI ?
En outre, il existe des preuves que le FBI affecte des informateurs à l'infiltration de groupes basés uniquement sur l'idéologie de droite. Et l'augmentation de la violence d'extrême droite ces dernières années a suscité des appels à de nouvelles lois anti-terroristes qui donneraient encore plus de pouvoir au FBI.
Je pense que l'enquête du FBI sur les menaces potentielles de l'extrême droite, et la mesure dans laquelle le bureau reproduit ses tactiques abusives de l'après-11 septembre, sera un sujet d'une importance capitale dans les années à venir. La façon dont les médias en rendront compte sera un test important.
Alors qu'Aaronson insiste sur le fait qu'aucune preuve n'a encore été apportée que le FBI avait connaissance du complot du Capitole ou l'a encouragé à se produire, et qu'il s'est également emparé d'une erreur mineure dans l'article de Revolver News qui soulevait à l'origine ces questions sur les « informateurs confidentiels » - une erreur que j'ai notée dans mon propre article sur ce sujet tout en expliquant qu'elle était accessoire et insignifiante par rapport à la question globale - l'article d'Aaronson a beaucoup plus en commun avec le thème principal soulevé par Carlson qu'avec les arguments selon lesquels Carlson a « déformé » quoi que ce soit. En particulier, écrit Aaronson, le lourd passé du FBI exige une enquête sérieuse sur le rôle qu'il a pu jouer dans la connaissance et/ou l'encouragement des conspirateurs du Capitole.
Comme je l'ai documenté dans mes propres reportages sur cette question, il y a de nombreuses raisons de croire que le FBI avait des informateurs intégrés dans au moins deux des trois groupes clés qui, selon lui, étaient à l'origine de l'émeute du 16 janvier au Capitole. Comme je l'ai noté à l'époque, la plupart de la presse corporatiste a déversé son mépris et son dédain sur ces questions parce que cet événement a pris une importance quasi religieuse pour eux, et leur vénération pour l'État de sécurité américain les rend réfractaires à toute suggestion que le FBI ait pu agir de manière frauduleuse - un état d'esprit tout à fait bizarre pour des journalistes américains. Mais tel est l'état du secteur libéral de la presse grand public aujourd'hui.
RépondreSupprimerMaintenant que l'un de leurs propres membres libéraux - BuzzFeed - a non seulement prouvé le rôle clé du FBI dans le complot Whitmer, mais a également suggéré que cela rendait plus plausible l'implication du bureau dans l'affaire du Capitole, ces questions deviennent de plus en plus inévitables. Le complot Whitmer et surtout le Capitole sont absolument cruciaux pour tout ce qui s'est passé depuis : le lancement d'une nouvelle guerre contre le terrorisme, des milliards de dollars supplémentaires pour l'État sécuritaire, des propositions pour une surveillance accrue, l'utilisation par Biden de la communauté du renseignement pour insister sur le fait que les militants anti-gouvernementaux constituent la plus grande menace pour la sécurité nationale des États-Unis.
Se demander quel rôle le FBI a joué dans l'épisode du Capitole n'est pas seulement rationnel mais impératif.
Note : Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone
https://lesakerfrancophone.fr/le-fbi-utilise-la-meme-tactique-que-lors-de-la-premiere-guerre-contre-le-terrorisme-orchestrer-ses-propres-complots-terroristes
"Je ne fais pas confiance au gouvernement" - Les New-Yorkais expliquent pourquoi ils refusent de se faire virer
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
JEUDI 05 AOÛT 2021 - 18:40
Malgré des cadeaux de 100 $, des offres de séjours gratuits à l'hôtel et de vaccins à domicile et une foule d'autres incitations, des millions de résidents de New York refusent toujours de se faire vacciner contre le COVID. Étant donné que la réticence et la méfiance que de nombreux Américains ressentent à propos des vaccins continuent de mystifier la presse grand public, Bloomberg vient de publier une histoire explorant les quartiers les moins vaccinés de New York.
Ironiquement, bon nombre des quartiers les moins vaccinés sont les mêmes quartiers ouvriers qui ont été les plus durement touchés par la pandémie (rappelez-vous comment les gauchers ont crié à propos des minorités souffrant de plein fouet de la pandémie tandis que les Blancs menaient le mouvement contre les confinements et les masques ?) Eh bien, comme il s'avère,
Environ 55 % de la population totale de la ville est entièrement vaccinée. C'est environ 400 000 personnes en deçà de l'objectif de la ville d'inoculer complètement 5 MM d'ici juin. Cela signifie également que plus de 2 millions de New-Yorkais éligibles restent non vaccinés et vulnérables, car la variante delta entraîne une augmentation des cas signalés.
Alors que les habitants des quartiers les plus vaccinés (qui se trouvent également être les quartiers les plus riches et les plus embourgeoisés) ont fui vers les banlieues au pire de la pandémie, des millions d'habitants des voisins à faible vax ont tout vécu : les hôpitaux débordés, les sirènes non-stop durant le printemps et l'été 2020.
Les plus grands réfractaires sont principalement les communautés juives noires et orthodoxes des arrondissements extérieurs, où 17 codes postaux ont des taux de vaccination de 40% ou moins. Cela inclut les quartiers de Brooklyn à Bedford-Stuyvesant, Midwood, Canarsie, Ocean-Hill-Brownsville, Crown Heights et Borough Park. Les taux de participation ont également été à la traîne dans les zones politiquement conservatrices de Staten Island. Dans Far Rockaway, les trois groupes prédominent. Dans certains cas, ces régions ont des taux de vaccination inférieurs à ceux du Mississippi.
Malgré tout ce qu'ils ont traversé, ils restent réticents à accepter les vaccins. Pour certains, la motivation est religieuse (la résistance de la communauté juive orthodoxe aux vaccins a contribué à une renaissance de la rougeole avant que le COVID ne revienne).
RépondreSupprimer- voir sur site -
Source : Bloomberg
Au-delà des raisons religieuses, pourquoi les habitants de ces quartiers sont-ils si réticents à se faire vacciner ? Bloomberg prétend qu'il s'agit d'une combinaison de méfiance, de désinformation et - dans certains cas - d'accès.
Les New-Yorkais noirs sont le groupe le moins vacciné, avec un taux de participation de 31 %. Les New-Yorkais asiatiques, quant à eux, ont le plus haut à 71%.
Parmi les Noirs américains en général, il existe une profonde méfiance à l'égard du gouvernement et des sociétés pharmaceutiques.
« Nous sommes élevés avec le scepticisme du gouvernement en ce qui concerne les vaccins », a déclaré Henry Butler, directeur de district du conseil communautaire de Bedford-Stuyvesant, qui, à 36 %, a le deuxième taux de vaccination le plus bas. « En tant que Noirs américains, nous le savons. notre histoire d'exploitation médicale et de disparité des soins."
La semaine dernière, la ville a ramené un site de vaccination mobile au cœur du district de Butler, qui, selon le recensement américain, est composé à 72 % de Noirs et à 15 % d'Hispaniques.
Le site a distribué 39 clichés vendredi dernier, le début de l'incitatif de 100 $ en espèces de la ville – 12 de plus que la veille, mais seulement environ quatre par heure.
"Je ne fais pas confiance au gouvernement, pour être honnête", a déclaré Tony Rome, 61 ans, l'un des dizaines de personnes qui sont passées devant le site mobile ce jour-là. Il a également distingué Johnson & Johnson, qui fait face à des poursuites alléguant que sa poudre de talc peut provoquer le cancer. Le vaccin de la société était lié à de rares cas de caillots sanguins.
"Il n'y a pas assez d'informations sur ses effets à long terme", a déclaré Rome.
Jake Sargent, porte-parole de J&J, a déclaré que les essais cliniques ont démontré "l'efficacité du vaccin COVID-19 à injection unique de J&J, y compris contre les variantes virales très répandues" et que les résultats sont cohérents dans toutes les données démographiques. La ville a essayé d'utiliser des membres de confiance de la communauté pour promouvoir l'efficacité et la sécurité des vaccins.
L'église Bethany Baptist à Bedford-Stuyvesant a servi de site de vaccination plus tôt cette année, donnant 300 injections. Adolphus Lacey, le pasteur de l'église, a déclaré qu'il faisait la promotion du vaccin auprès de sa congrégation pendant les services du dimanche, mais qu'il ne forçait pas le problème.
RépondreSupprimer"C'est frustrant parce que vous ne voulez pas insulter leur intelligence", a-t-il déclaré. « Les gens n'aiment pas avoir honte. Je veux les respecter. Donc, vous créez l'espace pour qu'ils soient honnêtes sur ce qu'ils craignent.
Désinformation
Au garde-manger du United Methodist Center à Far Rockaway la semaine dernière, Adebanji Adedipe, 64 ans, un immigrant nigérian, était l'une des deux personnes qui attendaient de se faire servir le déjeuner et qui ont déclaré qu'il n'était pas vacciné. Il a dit qu'on lui avait dit que le coup pouvait causer de l'impuissance, une insuffisance cardiaque, une paralysie et des problèmes mentaux.
Peu importe combien un éducateur sanitaire a essayé de le persuader que le vaccin est sûr, Adedipe a déclaré qu'il restait sceptique. Lorsqu'on lui a demandé où il avait obtenu ses informations, il a dit qu'il l'avait entendu par des amis. "Je l'ai lu sur Facebook, donc je suis confus."
Dans la communauté juive orthodoxe, qui a été durement touchée par le virus l’année dernière, on craint que le vaccin ne provoque l’infertilité, selon Alisa Minkin, pédiatre membre d’un groupe de travail Covid-19 organisé par l’Association médicale des femmes orthodoxes juives.
Certains qui se sont remis de Covid pensent qu’ils sont immunisés et n’ont pas besoin du vaccin. D'autres sont préoccupés par la technologie de l'ARNm, le développement rapide du vaccin et son approbation d'urgence plutôt que l'approbation complète de la FDA.
"Beaucoup de gens dans cette communauté sont très avisés", a déclaré Minkin. "Mais ils ne font pas confiance."
Pour aggraver les choses, certains Juifs orthodoxes se sont sentis injustement distingués lorsque le gouverneur Andrew Cuomo et le maire Bill de Blasio ont convoqué des mariages, des funérailles et d'autres rassemblements organisés au plus fort de la pandémie.
"Ils se sentaient très ciblés", a déclaré Minkin. "Cela attise encore plus la méfiance."
Cela a entravé les vaccinations, a déclaré Nesha Abramson, directrice des services de santé communautaire à Vaad Refuah, une organisation communautaire de Midwood, où le taux de vaccination est de 38 %.
"Nous devons arrêter de traiter les gens qui hésitent comme des fous", a-t-elle déclaré.
RépondreSupprimerLe dernier kilomètre
L'horaire, la logistique et l'accessibilité sont les autres clés pour toucher plus de New-Yorkais. Parfois, il s'agit d'un site de vaccination mobile assis au même endroit pendant plus d'une journée. D'autres fois, il s'assure que les informations sur les vaccins sont traduites dans d'autres langues.
La ville dit avoir dépensé plus de 60 millions de dollars en publicité et en promotion du vaccin dans les métros, à la télévision et à la radio.
Même le récent incitatif de 100 $ de la ville a eu des ratés. Sur un site de vaccination à la bibliothèque Mosholu dans le Bronx, une région où environ 44% sont entièrement vaccinés, certaines personnes se sont présentées en attendant de l'argent ou une carte-cadeau. Ils ont été déçus de devoir s'inscrire en ligne pour une carte de débit prépayée, a déclaré Nikki Edwards, une infirmière qui a administré des centaines de vaccins dans le cadre du programme de vaccination de la ville.
"Cela a en fait découragé les gens au point qu'ils ne prennent pas le vaccin", a-t-elle déclaré samedi. "Les personnes âgées n'ont ni le temps ni la sophistication pour y accéder et les jeunes veulent de l'argent maintenant. Plusieurs familles se sont présentées avec des enfants aussi jeunes que 12 ans et ont protesté lorsqu'elles ont appris qu'il fallait avoir 18 ans pour obtenir de l'argent."
Pourtant, il y a des signes que de plus en plus de personnes se lancent dans la vaccination. Vendredi, le lendemain de l'annonce de l'incitatif de 100 $, 14 370 New-Yorkais ont reçu leur première dose – le plus grand nombre depuis le 4 juin.
Pour d'autres, l'argent ne sera pas le facteur de motivation. À partir du 16 août, les New-Yorkais devront présenter une preuve de vaccination pour les activités intérieures, notamment les repas, l'entraînement au gymnase et les spectacles.
"Les derniers kilomètres sont souvent les plus difficiles", a déclaré Chokshi. "Certaines personnes qui peuvent être un" non "aujourd'hui verront tout le monde se faire vacciner. Peut-être que leur lieu de travail l'exigera. Peut-être que certaines de leurs activités quotidiennes nécessiteront une preuve de vaccination, et nous en aurons de plus en plus.
https://www.zerohedge.com/geopolitical/im-not-trusting-government-new-yorkers-explain-why-they-refuse-get-vaxxed
" Ne paniquez pas, c'est qu'une bombe atomique !"
SupprimerLa France et l'Italie s'apprêtent à libérer des laissez-passer de santé COVID-19 de plus en plus restrictifs
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
VENDREDI 06 AOT 2021 - 10h00
Rédigé par Katabella Roberts via Epoch Times,
Les citoyens non vaccinés de France et d'Italie devraient faire face à des restrictions plus strictes après que les autorités se sont prononcées en faveur des laissez-passer de santé COVID-19 pour ceux qui tentent d'entrer dans les restaurants, les bars et les hôpitaux, ainsi que de voyager.
En France, la plus haute autorité constitutionnelle du pays a approuvé le 5 août la plupart des aspects d'une nouvelle loi qui oblige les citoyens à porter un laissez-passer spécial COVID-19 à partir de la semaine prochaine.
Un laissez-passer sanitaire n'est délivré qu'à ceux qui ont été complètement vaccinés, qui ont récemment récupéré d'une infection ou qui ont récemment été testés négatifs au virus.
Les nouvelles restrictions signifient que les résidents ne seront autorisés à accéder aux cafés, aux restaurants et, dans certains cas, aux hôpitaux, que s'ils présentent le passeport sanitaire.
Alors que le pass est en vigueur en France depuis le 21 juillet pour les lieux culturels et récréatifs, y compris les cinémas, les salles de concert et les parcs à thème d'une capacité de plus de 50 personnes, la nouvelle loi étend considérablement son application.
Le Conseil constitutionnel a également décidé jeudi que les laissez-passer seraient nécessaires pour les voyages longue distance en train, en avion ou en bus, a rapporté l'Associated Press.
Il a également approuvé une décision selon laquelle les travailleurs de la santé devraient être vaccinés contre le virus d'ici le 15 septembre et les visiteurs de l'hôpital auront également besoin d'un laissez-passer de santé.
Le tribunal spécial a annulé plusieurs mesures de la loi, notamment l'isolement automatique pendant 10 jours des personnes infectées par le virus ne pouvant sortir que deux heures par jour, ce qui, selon lui, va à l'encontre des libertés françaises.
Elle a annulé la suspension des contrats de courte durée pour les personnes sans carte de santé - tout en acceptant une suspension sans rémunération des salariés en contrat de longue durée.
Le président Emmanuel Macron a annoncé la législation proposée en juillet et elle a été accélérée d'urgence par le Parlement la semaine dernière au milieu d'une augmentation des cas de COVID-19 dans le pays en raison de la variante delta hautement contagieuse.
RépondreSupprimerCependant, les opposants aux mesures accusent Macron de bafouer les libertés et de discriminer les non vaccinés.
La récente décision du tribunal a déclenché des manifestations devant le Conseil constitutionnel à Paris, avec plusieurs centaines de personnes dénonçant la décision, alors que d'autres manifestations sont prévues ce week-end.
Dans un mouvement similaire jeudi, des responsables gouvernementaux italiens ont également annoncé que les citoyens devront présenter la preuve d'au moins une dose de vaccin, d'un test de coronavirus négatif ou d'une récupération récente de COVID-19 afin d'entrer dans un certain nombre de lieux publics .
À partir du 6 août, le laissez-passer sera requis pour aller dans les gymnases, les piscines, les stades sportifs, les musées, les spas, les casinos et les cinémas. Manger dans des restaurants couverts nécessite également un laissez-passer.
Connu sous le nom de « laissez-passer vert », le certificat numérique ou papier sera également obligatoire pour les voyageurs dans les trains, les avions, les navires et les autocars interurbains à partir du 1er septembre.
Auparavant, il n'était nécessaire que pour les déplacements au sein de l'Union européenne et pour accéder aux maisons de soins ou aux grandes réceptions de mariage dans le pays.
Les enseignants doivent également présenter une preuve d'immunité contre le COVID-19 avant d'entrer en classe et ne seront pas autorisés à travailler sans.
Le personnel sans laissez-passer pendant cinq jours consécutifs sera suspendu et ne sera plus payé, a rapporté Reuters.
"Le Green Pass est essentiel si nous voulons garder les entreprises ouvertes", a déclaré le Premier ministre Mario Draghi aux journalistes.
En mars, un mois seulement après son entrée en fonction, Draghi a également rendu obligatoire la vaccination des agents de santé.
"Le choix du gouvernement est d'investir autant que possible dans le Green Pass pour éviter les fermetures et sauvegarder la liberté", a déclaré à la presse le ministre de la Santé, Roberto Speranza.
L'Italie a jusqu'à présent vacciné près de 60 % de sa population, mais connaît une augmentation des cas et des hospitalisations au milieu de la propagation de la variante delta du virus du PCC.
RépondreSupprimerLe pays a signalé jeudi 27 décès liés au coronavirus contre 21 la veille, a indiqué le ministère de la Santé, tandis que le décompte quotidien des nouvelles infections est passé de 6 596 à 7 230.
https://www.zerohedge.com/covid-19/france-italy-set-roll-out-increasingly-restrictive-covid-19-health-passes
La guerre, la vaccination, même logique
RépondreSupprimerpar Jean Keim
jeudi 5 août 2021
La vaccination en cours est organisée suivant une logistique comparable à celle d’une guerre mondiale.
Les vaccins dans le monde sont transportés suivant le principe du pont aérien.
La guerre est avant tout une entreprise économique, les armes (les vaccins) coûtent chers (à la vente), elles font des destructions énormes (pour les vaccins le pendant est l’incroyable blocage de l’activité économique), une fois la cessation des conflits, leurs effets ne sont pas terminés pour autant, certaines armes dites sales laisseront dans la mémoire des gens, dans leur corps et dans l’environnement des effets (traumatismes, radioactivité, pollutions chimiques, effets secondaires non répertoriés ou inavoués) qui se feront sentir parfois pendant plusieurs générations, ensuite il faut reconstruire (relancer l’activité mise en berne), les pays plus ou moins ruinés n’ont pas d’autre alternative que de s’endetter auprès de ceux qui se sont enrichis en finançant les achats d’armements, les biens et les richesses des pays ainsi endettés (comme le nôtre et beaucoup d’autres) tombent dans le giron des financiers.
L’histoire nous présentent les guerres, surtout les nôtres, comme un mal nécessaire quand ce n’est pas carrément une mission civilisatrice à accomplir, elles ont leurs volontaires, leurs héros, leurs victimes entrant dans un bilan pertes et profits, risque et bénéfices.
Seulement la guerre ne naît pas toute seule (il semblerait que l’épidémie vedette soit du même tonneau ???), des individus se chargent de la tramer en ensemençant le terrain, cependant il ne peut y avoir de guerres que si nous ne la refusons pas (... ???).
Éradiquer les guerres, la faim, les maladies, la drogue, la prostitution, ..., serait une catastrophe pour la spéculation, pour le profit en général.
Parfois, un peu plus éveillé que d’habitude, nous percevons qu’une minorité de terriens, avec notre tacite acceptation voire complicité, ont fait de notre terre un enfer, et pourtant ils l’habitent avec leur famille et leurs proches, conclusion évidente : soit ils sont fous (des psychopathes), soit ils ne sont pas (plus) des êtres humains.
Encore quelques mots pour conclure, si nous ne cherchons pas la cause première qui dicte notre conduite, alors tous les écrits du monde, qu’ils soient consacrés, encensés, partagés, ne sont que de l’information, que lettres mortes.
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-guerre-la-vaccination-meme-234752
Tyson Foods exige des injections de protéines de pointe pour tous ses employés… la protéine de pointe perd-elle un problème avec l'approvisionnement alimentaire ?
RépondreSupprimerJeudi 05 août 2021
par : Ethan Huff
(Natural News) On dit maintenant aux 120 000 employés basés aux États-Unis du géant de la volaille Tyson Foods qu'ils doivent se faire injecter le coronavirus de Wuhan (Covid-19) afin de conserver leur emploi.
La société a annoncé qu'elle visait une conformité totale, ce qui signifie un taux de « vaccination » de 100 %, d'ici le 1er novembre. Le PDG Donnie King a déclaré à ses employés dans une note de service qu'il pensait personnellement que les vaccins Trump étaient le meilleur moyen de protéger tout le monde. contre les germes chinois, d'où son décret.
"Nous n'avons pas pris cette décision à la légère", a écrit King dans la note. « Nous avons passé des mois à encourager les membres de notre équipe à se faire vacciner – aujourd'hui, moins de la moitié des membres de notre équipe le sont. »
La décision de King d'imposer le fascisme médical à tous les employés de Tyson découlerait de son engagement à veiller à ce que «la santé et la sécurité des membres de l'équipe» soient préservées, «parce que rien n'est plus important».
"… nous les remercions pour le travail qu'ils font, chaque jour, pour nous aider à nourrir ce pays et notre monde", a écrit King.
La société basée en Arkansas offre également des paiements en espèces de 200 $ à chaque travailleur « entièrement vacciné » en première ligne de l'entreprise. Cette décision fait de Tyson l'une des plus grandes entreprises américaines, sinon la plus grande, à imposer des injections de virus chinois à ses employés.
Les employés de Tyson qui obtiennent une exemption religieuse ou médicale ne seront pas obligés de se faire piquer, a précisé la société dans un communiqué de presse de suivi. Tous les employés dont les convictions religieuses ou les antécédents médicaux les empêchent de se faire injecter seront libres de se retirer du programme s'ils le souhaitent.
Que les poursuites commencent
Comme vous vous en souvenez peut-être depuis les premiers jours de la « pandémie », Tyson a fait la une des journaux avec d'autres entreprises de conditionnement de viande pour avoir des employés d'usine qui ont été testés « positifs » pour les germes chinois.
Cela a provoqué une grande frayeur alors que les médias grand public ont intensifié la peur de la grippe de Wuhan pouvant éventuellement pénétrer dans la nourriture des gens. Une poignée de travailleurs syndiqués appartenant au syndicat des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce sont également décédés après avoir été testés positifs pour la grippe Fauci, ce qui n'a fait qu'empirer les choses.
RépondreSupprimerÀ un moment donné, Tyson a fermé certaines de ses usines de transformation de viande en raison de cette peur, qui a mis à rude épreuve l'approvisionnement en viande américain au début de 2020. Maintenant, Tyson essaie de faire peur une deuxième fois avec son mandat de vaccin – comme si les injections ont en fait fourni une protection contre l'infection et la propagation, ce qu'elles ne font absolument pas.
En fait, les vaccins Trump de « Operation Warp Speed » font que beaucoup plus de personnes tombent malades ou meurent parce que les injections contiennent des protéines de pointe mortelles qui finissent par tuer leur hôte en détruisant leurs organes vitaux.
Dans le cas où des employés « complètement vaccinés » de Tyson commenceraient à tomber malades ou à mourir des injections forcées, l'entreprise ferait certainement face à des poursuites judiciaires croissantes. C'est ce qui doit arriver pour empêcher ces types d'entreprises fascistes de forcer des médicaments expérimentaux dans le corps de leurs employés sous peine de licenciement.
« Ce genre de stupidité doit être combattu partout », a écrit un commentateur à Epoch Times. « Les travailleurs devraient quitter leurs usines en bloc et rester à l'extérieur jusqu'à ce que cette entreprise change de ton ! »
D'autres appellent à un boycott mondial de Tyson pour montrer à l'entreprise qu'elle ne s'en tirera pas en imposant des médicaments mortels à ses employés simplement parce que le gouvernement prétend que les médicaments sont « sûrs et efficaces ».
"Tyson sera responsable de tout employé qui souffre d'effets indésirables et/ou de décès en raison d'un vaccin obligatoire", a écrit un autre commentateur. « Cela coûtera des millions aux entreprises. Si j'étais un employé de cette entreprise, je chercherais un avocat.
Les dernières nouvelles sur la tyrannie des vaccins contre la grippe Fauci peuvent être trouvées sur ChemicalViolence.com.
Les sources de cet article incluent :
TheEpochTimes.com
NaturalNews.com
https://www.naturalnews.com/2021-08-05-tyson-mandates-spike-protein-injections-workers-shedding.html
Biden a armé le covid pour envahir le Texas avec des clandestins infectés, prévient le gouverneur Abbott
RépondreSupprimerJeudi 05 août 2021
par : JD Heyes
(Natural News) En même temps que le régime Biden menace des mandats et des blocages et d'autres mesures pour faire vacciner davantage d'Américains contre le COVID-19, le «président» arme littéralement le virus pour s'assurer qu'il se propage plus rapidement et plus loin à travers le pays , et il utilise des immigrants illégaux pour le faire.
Dès que Joe Biden s'est installé derrière le Resolute Desk dans le bureau ovale, il a commencé à signer une série de décrets pré-écrits – un nombre sans précédent pour un président le premier jour de son mandat.
Parmi eux se trouvaient plusieurs ordonnances visant à démanteler les ordonnances et les accords d'application des frontières du président Donald Trump avec le Mexique et les pays d'Amérique centrale. Le résultat : un flux constant et accéléré d'étrangers illégaux se précipitant vers notre frontière, inondant notre pays de la pauvreté et des maladies du tiers-monde.
Y compris COVID-19.
Mais au lieu de refouler toute personne testée positive pour le virus, le régime leur permet un passage sûr dans notre pays ; le Department of Homeland Security a été chargé de « semer » le pays avec des migrants, ce qui rend beaucoup plus difficile de les retrouver plus tard et de s'assurer qu'autant de virus que possible peuvent se propager, en particulier dans les États rouges (R), où les taux de vaccination sont inférieur parce que les personnes qui vivent dans ces États ne font pas confiance à Biden, Anthony Fauci ou aux Centers for Disease Control and Prevention.
Maintenant, au moins un État riposte.
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, un républicain, a mis en œuvre plusieurs de ses propres mesures pour réprimer le tsunami des immigrants illégaux. Il a ordonné à sa garde nationale de se rendre à la frontière pour aider les forces de l'ordre de l'État, tout en habilitant la garde à procéder à des arrestations. Il a ordonné à la police d'État d'interdire les véhicules soupçonnés de déplacer des étrangers illégaux à l'intérieur des terres. Et il se prépare à financer la construction du mur frontalier tout en mettant des centaines de migrants en détention pour introduction par effraction.
Ces actions lui ont valu la menace d'un procès par le département «InJustice», bien qu'Abbott ne se décourage pas. Et il sait ce que Biden mijote.
RépondreSupprimer"L'administration Biden admet sciemment des centaines de milliers de migrants non autorisés, dont beaucoup, le gouvernement fédéral le sait très bien, ont COVID-19", a-t-il déclaré en réponse à la poursuite du DoJ.
"Alors que l'administration Biden envisage ouvertement les fermetures imminentes et les mandats des citoyens américains pour contrôler la propagation du COVID-19, en même temps, l'administration aggrave sciemment le problème en important du COVID-19 à des taux extrêmes", a-t-il ajouté.
"En tant que gouverneur du Texas, j'ai la responsabilité de protéger le peuple du Texas – une responsabilité qui devient de plus en plus urgente de jour en jour tandis que l'administration Biden reste sur la touche", a poursuivi Abbott.
« J'ai l'autorité et le devoir, en vertu des constitutions des États-Unis et du Texas, de protéger les Texans et notre nation. J'ai également le pouvoir, en vertu des lois d'intervention d'urgence établies de longue date, de contrôler le mouvement des personnes afin de mieux contenir la propagation d'une catastrophe, comme celles connues pour avoir COVID-19. Mon devoir reste envers le peuple du Texas et je n'ai pas l'intention d'abdiquer cela », a promis le gouverneur du GOP.
Il a poursuivi en disant que le régime Biden doit « cesser d'admettre des migrants qui ne sont pas autorisés par le Congrès à être admis », ce qui « réduirait considérablement l'importation de COVID-19 tout en remplissant le rôle du gouvernement fédéral d'exécuter fidèlement les lois du États Unis."
"Il est clair que l'administration Biden comprend fondamentalement mal ce qui se passe réellement à la frontière Texas-Mexique", a noté Abbott à juste titre. «Ce serait un réconfort si le gouvernement fédéral menait des tests COVID-19 appropriés et d'autres stratégies d'atténuation, mais au contraire, nous entendons trop de rapports du gouvernement fédéral omettant imprudemment de le faire et admettant plutôt aux États-Unis – et le Texas – des migrants de plus de 150 pays, dont beaucoup sont testés positifs pour COVID-19. »
«En bref, l'administration Biden met en danger la santé et la sécurité des Texans au quotidien en refusant de suivre la loi. Et il n'y a pas que les Texans ; ces politiques et actions irresponsables de l'administration Biden mettent en danger la vie de nombreux Américains ainsi que les immigrants illégaux eux-mêmes.
Les sources comprennent :
JustTheNews.com
OpenBorders.news
https://www.naturalnews.com/2021-08-05-biden-weaponized-covid-invade-texas-infected-illegals-gov-abbott.html
TYRANNIE EN BAS: L'Australie envoie des flics et des hélicoptères pour faire respecter les règles sur les coronavirus
RépondreSupprimerjeudi 05 août 2021
par : Ramon Tomey
(Natural News) L'Australie a récemment déployé des hélicoptères des forces de l'ordre pour appliquer les mandats du coronavirus de Wuhan (COVID-19). Cette décision fait partie de la stratégie « zéro COVID » du pays, qui vise à éliminer les infections à coronavirus par le biais de verrouillages. Alors que le pays a reçu des éloges pour sa réponse à la pandémie avec un peu plus de 34 000 cas et moins de 1 000 décès, de nombreux Australiens ont dénoncé les blocages.
Un Australien qui se trouvait à l'extérieur a capturé des images d'un hélicoptère bleu et blanc disant aux gens de rentrer chez eux à partir d'un haut-parleur. L'hélicoptère a encerclé l'homme et a averti que la police locale le rechercherait et lui infligerait une amende pour avoir enfreint les ordres de verrouillage. Les règles de verrouillage actuelles de l'Australie imposaient une amende de près de 700 dollars australiens (500 $ US) pour les contrevenants.
Un rapport distinct du Daily Mail mentionnait également les forces de l'ordre utilisant des hélicoptères pour annoncer des mesures de santé publique. Des images téléchargées sur les réseaux sociaux montraient des officiers à bord d'un hélicoptère avertissant les gens de quitter la plage de Gordons Bay à Sydney. Son annonce a indiqué que la police locale avait été informée et avertie que « toute personne enfreignant l'ordre de santé publique se verra infliger une amende ».
Un autre rapport de Metro a déclaré que la police avait également ordonné aux baigneurs des plages de Coogee et de Bondi de rentrer chez eux. La plupart des Australiens se sont rendus à la plage pour profiter du soleil malgré le fait que la première ministre de la Nouvelle-Galles du Sud (NSW), Gladys Berejiklian, a appelé les gens à rester à la maison. "Près de 1 000 personnes ont été interrogées, s'assurant qu'elles se conformaient aux exigences de la région du gouvernement local", a déclaré un porte-parole de la NSW Police Force (NSWPF).
Les autorités du pays ont également rendu obligatoire les tests COVID-19 et le port de masques à l'extérieur, et ont infligé 250 amendes pour ces infractions. Pendant ce temps, environ 300 membres non armés de l'armée australienne ont aidé la police à effectuer des visites porte-à-porte pour s'assurer que les Australiens positifs au COVID s'auto-isolent.
En vertu de l'ordonnance "zéro COVID", les 5 millions d'habitants de Sydney ont reçu l'ordre de rester chez eux en raison de 3 000 infections au COVID-19 depuis la mi-juin 2021. Pendant ce temps, le programme australien de vaccination contre le COVID-19 s'est poursuivi malgré les critiques concernant son inflexibilité. Seuls 17 pour cent des adultes australiens étaient complètement vaccinés et les frontières resteraient fermées jusqu'à ce que 80 pour cent de la population australienne soit vaccinée. (Connexe: Sydney prolonge le verrouillage alors que l'épidémie de coronavirus post-vaccin augmente.)
Les forces de l'ordre ont décidé d'empêcher une autre manifestation anti-confinement
RépondreSupprimerDes manifestants australiens sans masques sont descendus dans la rue le 24 juillet, a rapporté l'Associated Press. Les habitants de Melbourne et de Sydney en ont assez des blocages ont protesté contre les blocages draconiens aux chants de « liberté ». Certains manifestants portaient des pancartes appelant à la vérité et mettant en garde contre le contrôle tyrannique du gouvernement.
Les manifestants de Sydney se sont d'abord rassemblés à Victoria Park, situé dans la banlieue de Haymarket. Ils ont ensuite marché vers l'hôtel de ville de Sydney dans le quartier central des affaires. La manifestation a commencé quelques instants après que le haut responsable du ministère de la Santé de la Nouvelle-Galles du Sud, le Dr Jeremy McAnulty, a déclaré la région un hotspot de virus.
La NSWPF a déployé des officiers à cheval et des policiers anti-émeutes contre « l'activité de protestation non autorisée ». Il a arrêté plus de 60 manifestants après que des objets aient été lancés sur des agents. Il s'agissait notamment d'un manifestant qui aurait lancé une borne sur un policier et d'autres qui ont frappé des chevaux de police.
Le ministre de la Santé et de la Recherche médicale de la Nouvelle-Galles du Sud, Brad Hazzard, a déclaré : « Nous vivons dans une démocratie et normalement, je suis certainement celui qui soutient les droits des personnes à manifester. [Mais] à l'heure actuelle, nous avons des cas qui explosent et des gens pensent que c'est bien de sortir et peut-être d'être proches les uns des autres lors d'une manifestation.
Dans un communiqué, la NSWPF a déclaré qu'elle reconnaissait et soutenait les droits des Australiens à la liberté d'expression et de réunion pacifique. Cependant, il a noté que la manifestation était une violation des ordres de santé publique. "La priorité pour [NSWPF] est toujours la sécurité de la communauté au sens large", poursuit le communiqué. Le NSWPF a ensuite établi des barrages routiers et déployé jusqu'à 1 300 agents à Sydney le 31 juillet pour arrêter une autre manifestation anti-verrouillage.
Des dizaines de milliers d'habitants de Melbourne ont également protesté contre les nouvelles restrictions du gouvernement de l'État de Victoria. Certains manifestants ont allumé des fusées éclairantes alors qu'ils se rassemblaient devant le Parlement de l'État, tandis que d'autres tenaient des banderoles condamnant les fermetures. "Il ne s'agit pas d'un virus, il s'agit du contrôle total du gouvernement sur le peuple", lit-on sur l'une des banderoles. (Connexes : l'Australie annonce le début du « Nouvel ordre mondial » en tant que loc COVID sévère
Des dizaines de milliers d'habitants de Melbourne ont également protesté contre les nouvelles restrictions du gouvernement de l'État de Victoria. Certains manifestants ont allumé des fusées éclairantes alors qu'ils se rassemblaient devant le Parlement de l'État, tandis que d'autres tenaient des banderoles condamnant les fermetures. "Il ne s'agit pas d'un virus, il s'agit du contrôle total du gouvernement sur le peuple", lit-on sur l'une des banderoles. (Connexes : l’Australie annonce le début du « nouvel ordre mondial » alors que de sévères fermetures de COVID sont imposées.)
RépondreSupprimerLa police de Victoria a averti que les manifestations pourraient entraîner une prolongation du verrouillage actuel du COVID-19 de l'État. Le directeur de la santé de Victoria, Brett Sutton, a partagé les sentiments des forces de police et a déclaré que les manifestations ne libéreraient pas les Australiens de COVID-19.
MedicalTyranny.com a plus d'histoires sur les blocages tyranniques du COVID-19 en Australie.
Sources include:
The-Sun.com
DailyMail.co.uk
Metro.co.uk
APNews.com
https://www.naturalnews.com/2021-08-05-australia-sends-out-cops-enforce-coronavirus-rules.html
Larry Sanger : L'étonnante orgueil d'un vaccin expérimental mondial
RépondreSupprimerPAR TYLER DURDEN
VENDREDI 06 AOÛT 2021 - 23:00
Rédigé par le co-fondateur de Wikipedia Larry Sanger via larrysanger.org
C'est un fait objectif, incontestable : jamais dans l'histoire du monde il n'y a eu une poussée mondiale pour administrer une médecine expérimentale à toute l'humanité, à des milliards d'entre nous, en même temps.
Je veux que vous vous arrêtiez et réfléchissiez à cela. Imaginez l'orgueil qu'il a fallu à la fois pour réaliser ce plan et pour faire de la propagande au monde pour le réaliser.
« Hubris ? » tu demandes. "Que veux-tu dire ?"
Les vaccins Covid sont expérimentaux. La FDA ne les a pas approuvés. La plupart des vaccins nécessitent des années pour être testés et approuvés, en grande partie parce que nous voulons nous assurer qu'ils n'ont pas d'effets secondaires dangereux à long terme, ce qu'ils peuvent avoir ; le CDC a publié une liste de problèmes avec certains vaccins approuvés. De nombreux vaccins expérimentaux ne sortent jamais de la phase expérimentale. CNN a fait des remarques similaires lorsque Trump a, à tort (je le pensais à l'époque) poussé à l'approbation rapide des vaccins Covid. Bien sûr, l'organisation de presse mercuriale s'est empressée d'oublier tout cela lorsque l'administration Biden a décidé que le déploiement rapide d'un vaccin était une bonne idée. Ils n'auraient pas dû : malgré tout le bien qu'ils ont certainement fait, les médecins nous préviennent que les vaccins peuvent être dangereux pour certains, et les vaccins expérimentaux le sont, naturellement, encore plus.
Encore une fois, mon argument est simple et absolument factuel. Encore:
vaccin expérimental
des milliards de personnes (plus de deux milliards)
en même temps
Vous devez être prêt à faire confiance au bien-être de milliards de personnes et pas seulement à l'honnêteté de nos dirigeants et scientifiques, car les choses peuvent mal tourner pour des personnes honnêtes. Vous devez également faire confiance à leurs compétences, et pas seulement, car des personnes compétentes peuvent commettre des erreurs surprenantes et imprévisibles. Vous devez également croire que nous avons évité le pire, que nous avons esquivé une balle et qu'ils ont effectivement réussi à fabriquer un vaccin plus ou moins sûr.
Bien sûr, peut-être qu'ils l'ont fait. Je l'espère bien. Mais que se passe-t-il si nous découvrons une incidence horriblement élevée d'effets secondaires catastrophiques qui ne se manifestent pas avant deux, cinq ou dix ans ? Les scientifiques nous disent que c'est possible. Il est malheureusement possible que plus de personnes meurent de ces vaccins expérimentaux que d'un virus qui tue moins de 1% de ceux qui le contractent.
Ne te méprends pas. Je ne prétends pas que cela se produit. Je ne dis même pas que c'est très probable. Je dis que c'est possible, car ce sont des vaccins expérimentaux.
RépondreSupprimerFranchement, l'orgueil requis pour mener à bien ce plan et pour prendre l'initiative de faire de la propagande dans le monde pour le réaliser est à couper le souffle et effrayant pour moi. Si un leader mondial est prêt à prendre de tels paris avec toute l'humanité, que sont-ils prêts à faire d'autre ? Je me demande vraiment. Si soudainement vous deveniez président ou chef de file du système médical ou propriétaire d'une organisation médiatique, voudriez-vous prendre une mesure qui, si vous vous trompiez, pourrait entraîner la mort de millions de personnes ? Premierement ne faites pas de mal. Nous n'avons pas beaucoup entendu ce vieux mot médical récemment.
D'ailleurs, ma famille a reçu nos vaccins infantiles sans aucun problème. Je ne suis pas un anti-vaccin. Je suis un anti-global-all-at-once-expérimental-vaxxer. Il y a une grosse différence.
Il ne s'agit même pas de toucher à la question de savoir si ces vaccins expérimentaux devraient être obligatoires, c'est-à-dire si vous devriez perdre vos droits civils fondamentaux si vous ne vous faites pas vacciner. Peut-être que j'écrirai sur cette question, certainement une question non médicale, séparément une autre fois. Il y a en effet beaucoup, beaucoup plus à dire.
Mais mon propos actuel est simple : un vaccin expérimental – des milliards de personnes – en même temps. Il est tout à fait ahurissant que tant de personnes par ailleurs raisonnables aient été influencées à penser que c'est une bonne idée.
https://www.zerohedge.com/covid-19/larry-sanger-astonishing-hubris-global-experimental-vaccine
Nous ne nous conformerons pas : une campagne contre la tyrannie médicale
RépondreSupprimerPar Brandon Smith
Alt-Markert.us
7 août 2021
J'ai écrit fébrilement ces derniers temps sur les mandats covid et les problèmes de passeports vaccinaux, et je suis sûr que la plupart des lecteurs comprennent pourquoi - nous sommes actuellement au bord d'un grand conflit contre les pouvoirs en place; des personnes qui exploitent la crise du covid (principalement fabriquée) pour un contrôle politique et économique sans précédent. Et quand je dis "fabriqué", je veux dire qu'il n'y a pas de crise, pas besoin de mandats, pas besoin de confinements et pas besoin de passeports vaccins.
Nous avons affaire à un virus auquel environ 99,7% des personnes survivront facilement selon les propres études et statistiques de l'établissement médical ainsi que de nombreuses études indépendantes, pourtant, pour une raison quelconque, nous sommes bombardés de la peur des médias et des gouvernements.
Pourquoi la seule solution proposée au grand public consiste-t-elle à renoncer à toutes nos libertés et à notre autonomie médicale ? Pourquoi 99,7 % de la population est-elle censée s'enfermer, se masquer et se soumettre à un vaccin expérimental à ARNm sans données de test à long terme pour prouver son innocuité ? Pourquoi les 0,26 % des personnes qui risquent vraiment de mourir du virus ne prennent-elles pas simplement des précautions ou ne restent-elles pas à la maison pendant que le reste d'entre nous poursuit une vie normale ? Enfer, je serais bien de contribuer à un fonds pour aider à soutenir les 0,26 % à risque, pour aider leurs familles et les aider avec leurs factures médicales.
La Réserve fédérale et d'autres banques centrales ont dépensé des milliers de milliards de dollars en mesures de relance et en prêts PPP pour empêcher les entreprises de faire complètement faillite et pour empêcher les travailleurs «non essentiels» sans emploi de mourir de faim pendant les fermetures initiales. Mais nous aurions pu simplement maintenir l'économie pendant tout ce temps et payer une fraction de ce coût en aidant la minuscule minorité de personnes qui souffriraient réellement de la maladie.
Oui, c'est vrai, je le répéterai encore et encore parce que je vois ENCORE à ce jour les médias et les sectateurs de covid mal informés prétendre continuellement que le taux de mortalité de covid est beaucoup plus élevé. Ce n'est pas. Le taux médian de mortalité par infection de covid n'est que de 0,26%. C'est un fait. C'est la science selon la grande majorité des études médicales sur l'IFR. Permettez-moi de répéter: le monde entier est enfermé et on nous dit que nous devons abandonner nos libertés humaines inhérentes, car 0,26% de la population pourrait recevoir plus que des reniflements et du brouillard cérébral d'une infection à Covid. Pourquoi?
RépondreSupprimerEh bien, c'est facile ; car la riposte et les restrictions covid n'ont rien à voir avec la santé publique et tout à voir avec le contrôle public.
Cet essai est un peu différent de ce que j'écris habituellement en ce qu'il n'est pas tant un appel à la raison pure ou à la science pure qu'un appel au principe. De nombreux lecteurs m'ont récemment demandé s'il n'était pas préférable de s'opposer aux mandats pandémiques basés sur des idéaux et des principes plutôt que de marteler la science. Je pense qu'il est important de faire les deux, mais prenons un moment pour considérer la question morale et la question morale seule. Pour ce faire, nous devons nous poser quelques questions simples :
Qui a le droit de contrôler vos décisions médicales ? Qui est qualifié pour contrôler votre droit constitutionnel à la vie, à la liberté et le droit de rechercher la prospérité ? À qui devrait-on donner le pouvoir de vous dire ce que vous pouvez dire, où vous pouvez travailler, où vous pouvez acheter, où vous pouvez vendre, où vous pouvez marcher, où vous pouvez voyager, en quoi vous devez croire ?
La réponse est PERSONNE, sauf vous-même. Mais bien sûr, la secte covid et les personnes qui profitent de la pandémie prétendront que vos droits ne s'appliquent plus lorsque vous «mettez la vie d'autrui en danger». C'est le vieil argument du contrat social : vous faites « partie d'une société », donc la société a des attentes qui l'emportent sur vos droits. Tout cela est absurde, mais c'est une stratégie classique utilisée par tous les totalitaires des temps modernes. Il n'a jamais été question de ce que veut la "société", il n'a toujours été question que de ce que veulent les tyrans.
Comme je l'ai noté dans de nombreux articles contenant des faits et des preuves scientifiques sans fin, personne qui veut rester à l'abri des mandats covid ou des passeports vaccinaux ne met personne d'autre en danger. Là encore, le taux de mortalité médian du covid est de 0,26% et ni les mandats, ni les masques, ni les vaccins n'ont mis un terme aux infections à covid. Fait intéressant, ce sont les États avec les fermetures et les restrictions de masques les plus sévères qui ont eu les taux d'infection les plus élevés au cours des 18 derniers mois. Même maintenant, des milliers de personnes entièrement vaccinées deviennent covidées dans des « cas d'évasion », et certaines d'entre elles sont décédées. Les infections et les décès ont chuté en janvier bien avant que les vaccins ne soient largement fabriqués. Seulement 5% de la population américaine était vaccinée avec une dose unique en février. Le fait est que les vaccins n'ont rien donné.
Même si je faisais partie des 0,26 % de personnes qui risquent de mourir, je n'exigerais JAMAIS que les 99,7 % restants de la population renoncent à leurs libertés et à celles de leurs enfants juste pour que je me sente un peu plus en sécurité. Ce serait un acte de folie égoïste.
RépondreSupprimerMais disons un instant que nous mettons de côté toute la science qui soutient la position anti-mandat. Et si le taux de mortalité du virus était beaucoup plus élevé ? Et si nous avions affaire à Ebola ou à un autre agent pathogène désagréable ? Et si 1 personne sur 100 était à risque ? Et si 1 personne sur 10 était à risque ? La tyrannie médicale et les blocages de masse seraient-ils alors acceptables ? La réponse est non, ils ne le seraient pas.
Pourquoi? Honnêtement, il s'agit de savoir qui est au pouvoir et qui met en œuvre de tels mandats. Pourquoi devrions-nous avoir une confiance aveugle dans des gouvernements composés d'élitistes corrompus et de mondialistes ? Qui sont-ils pour veiller à nos meilleurs intérêts ? Comment ces personnes sont-elles qualifiées pour protéger la confiance du public? Ils ne sont pas qualifiés et ne le seront jamais.
Ils ne se soucient pas de nous. Ils ne sont intéressés qu'à servir leurs propres intérêts et à faire avancer leurs propres programmes. Il suffit de voir à quel point les institutions mondialistes comme le Forum économique mondial sont devenues enthousiastes, qualifiant la pandémie d'«opportunité» de forcer leur programme de «grande réinitialisation». Ces goules ne sont pas le genre de personnes que le public veut pour microgérer leur vie.
Ainsi, il appartient à l'individu de se protéger comme il l'entend, mais l'establishment nous dit que nous ne sommes pas capables de le faire. Au contraire, nous devons nous en remettre à leur « meilleur jugement ». Ils sont censés être plus intelligents que nous tous, et en tant que technocrates « bienveillants », eux seuls ont les connaissances et la droiture pour déterminer le cours de l'avenir de chaque personne vivante.
Des mondialistes comme Gideon Lichfield du MIT nous ont dit exactement quel était le plan en mars 2020 dans un article intitulé « Nous ne revenons pas à la normale ». Ils admettent que l'objectif a toujours été d'instituer des restrictions sur les passeports vaccinaux qui dureront de nombreuses années, voire éternelles. De l'article :
«En fin de compte, cependant, je prédis que nous restaurerons la capacité de socialiser en toute sécurité en développant des moyens plus sophistiqués d'identifier qui est un risque de maladie et qui ne l'est pas, et en discriminant – légalement – contre ceux qui le sont.
… on peut imaginer un monde dans lequel, pour prendre un vol, il faudra peut-être être abonné à un service qui suit vos déplacements via votre téléphone. La compagnie aérienne ne serait pas en mesure de voir où vous étiez allé, mais elle recevrait une alerte si vous aviez été à proximité de personnes infectées connues ou de points chauds de la maladie. Il y aurait des exigences similaires à l'entrée des grandes salles, des bâtiments gouvernementaux ou des plaques tournantes des transports en commun. Il y aurait des scanners de température partout et votre lieu de travail pourrait exiger que vous portiez un moniteur qui suit votre température ou d'autres signes vitaux. Là où les boîtes de nuit demandent une preuve d'âge, à l'avenir, elles pourraient demander une preuve d'immunité - une carte d'identité ou une sorte de vérification numérique via votre téléphone, montrant que vous avez déjà récupéré ou vacciné contre les dernières souches de virus.
RépondreSupprimerJe vous dis que c'est la philosophie classique de presque tous les monstres semi-humains qui ont jamais vécu. C'est l'idéologie des sociopathes narcissiques. La religion des robots sans âme. Certains des plus grands maux connus de l'humanité ont été commis au nom du « plus grand bien du plus grand nombre ». Ce mantra ne peut être toléré en aucune circonstance ; il ne peut pas être autorisé à infecter notre nation et à supplanter nos valeurs plus profondes. Parce que si c'est le cas, nous pouvons nous retrouver esclaves du système pendant très longtemps.
Comme je l'avais prévenu qu'ils le feraient au cours de l'année écoulée, plusieurs gouvernements maintiennent en place des blocages et des restrictions en cas de pandémie ou les rétablissent (dans le cas des États-Unis), et il devrait être clair pour tout le monde que ce processus circulaire de la tyrannie médicale ne va pas s'arrêter. Ce n'est jamais censé s'arrêter. L'objectif de l'establishment, des mondialistes et des gouvernements, est de maintenir les restrictions en place indéfiniment.
Les médias grand public ont constamment attaqué l'affirmation selon laquelle les gouvernements appliqueraient les passeports vaccinaux en tant que théorie du complot. Maintenant, ils admettent ouvertement que le plan est d'instituer des passeports vaccinaux et ils le défendent vigoureusement. Ils discutent avec une ferveur avide de la façon dont ils pourraient FORCER ou obliger chaque personne à prendre le jab, même s'ils ne le veulent pas et même si le jab ne sert à rien.
J'ai mes propres soupçons sur l'injection, son véritable objectif et sa sécurité, mais n'oublions pas que le jab est à tout le moins un tremplin vers les passeports vaccinaux. Les passeports sont la clé de tout. Sans les passeports, la tyrannie médicale ne peut être établie. Sans passeports, ils n'ont aucun pouvoir sur la population pour dicter les aspects fondamentaux de nos vies. Ils ont BESOIN des passeports pour obtenir leur « grande réinitialisation ». Sans un système de crédit social « papiers s'il vous plaît » en place, leur réinitialisation s'effondrera.
Il est donc impératif avant tout que les passeports vaccinaux ne puissent jamais s'enraciner. Le programme doit être arrêté et détruit.
RépondreSupprimerJe ne suis pas un « influenceur » majeur dans les cercles conservateurs ou du mouvement de la liberté. Je ne suis pas une grande personnalité de YouTube ou un mastodonte des médias. Je n'ai pas le soutien d'une grande entreprise ou les poches profondes pour stimuler une campagne nationale. Je n'aime pas particulièrement parler en public même si j'ai appris à m'en occuper. Je ne suis qu'un écrivain amoureux des valeurs de liberté, des valeurs de la raison et, dans de nombreux cas, des valeurs de la foi qui donnent un sens à l'humanité. Et, ce que je vois est un besoin mortellement sérieux ; un besoin d'une ligne de front organisée contre la tempête de la dictature qui est à nos portes.
Ce que je propose est simple – Une campagne nationale contre les passeports médicaux. Les mondialistes, les socialistes et les corporatistes comprennent le concept de « pression » et comment l'appliquer pour obtenir ce qu'ils veulent. Je crois que nous devons aussi apprendre à exercer une pression dans le sens inverse. Il ne suffit pas de s'asseoir dans nos maisons isolés les uns des autres en sachant que des millions d'autres personnes ressentent la même chose que nous. Nous devons également agir.
Nous devons envoyer un message : NOUS NE SE CONFORMERONS PAS !
Je ne suis pas sûr qu'une seule personne ait le « pouvoir » pour mener cette campagne seule, et c'est probablement mieux ainsi. Ce qu'il faut, c'est un mouvement de masse uni par des principes, pas un mouvement enchevêtré par un culte de la personnalité.
Il existe de nombreuses façons de le faire, des actions simples aux stratégies plus complexes. Tout militant de la liberté peut envoyer un message à travers des pancartes, des autocollants pour pare-chocs, des publicités, des panneaux d'affichage, etc., rappelant à l'établissement que nous refuserons de nous soumettre au jab ou aux passeports vaccinaux en aucune circonstance. Ils doivent comprendre qu'il n'y a rien qu'ils puissent faire pour nous faire changer d'avis. Rien.
La principale stratégie de la secte covid a été de travailler avec de grandes entreprises pour exiger une preuve de vaccination (passeports vaccinaux). Nous devons informer ces entreprises sans équivoque que nous supprimerons tout soutien aux consommateurs pour leurs entreprises. Nous ne travaillerons pas pour eux et nous ne leur donnerons pas un sou de notre argent. Au lieu de cela, nous aborderons les petites entreprises locales, découvrirons si elles font partie de la campagne « Nous ne nous conformerons pas », et si elles le sont, nous les soutiendrons à la place. Il est temps de donner une leçon à ces entreprises et de les mettre hors service en retirant notre argent et notre travail de leurs poches.
La prochaine stratégie de l'établissement a été de rendre obligatoire la vaccination des fonctionnaires. Encore une fois, les débrayages de masse sont la réponse. Laissez-les transpirer en perdant la moitié de leur effectif. Et puis peut-être les traîner devant les tribunaux. Enterrez-les dans des poursuites judiciaires tout en étranglant leur capacité à fonctionner.
Finalement, l'administration Biden va tenter des verrouillages au niveau fédéral et des contrôles des vaccins. C'est juste une question de temps. C'est là que l'organisation est vitale. Les comtés et les États avec des conservateurs majoritaires et des défenseurs de la liberté doivent s'unir et dire une fois de plus « Nous ne nous conformerons pas ». Si le gouvernement de votre État est à bord et défie Biden, cela sera très utile, mais ne commettez pas l'erreur de supposer que seuls les gouvernements des États vous protégeront. Vous devez être organisé au niveau local, avec votre communauté et les entreprises locales prêtes à prendre position. Cela doit commencer maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.
RépondreSupprimerEnfin, si la secte covid décide de poursuivre la force directe comme option, nous devons être prêts à riposter. Sans organisation locale au minimum, se défendre sera difficile voire impossible. Il s'agit de ramener une vieille veille des Pères Fondateurs : La milice.
Il y a un temps pour se préparer et un temps pour prendre des risques. Sans risque, il ne peut y avoir de liberté. Nous approchons rapidement d'une époque où les joueurs et les vrais croyants pourraient décider du sort du monde pour le siècle prochain. Un mouvement populaire et organique doit être assemblé pour lutter contre la marée montante du totalitarisme. Chacun de nous ne peut faire que sa petite part, mais ensemble, de concert, je crois que nous pouvons arrêter la tyrannie médicale et la réinitialisation dans son élan et même inverser les dommages causés.
Je crois que nous vivons ici maintenant à ce carrefour pour une raison. Je crois que nous sommes censés être ici; qu'on nous donne la chance d'être les bonnes personnes au bon endroit au bon moment. Je crois que nous pouvons mettre fin à ce mal, mais seulement si nous osons essayer. Cela commence par une étape simple : dire au monde « Nous ne nous conformerons pas ! » Et puis, nous devons tenir notre promesse.
Reprinted with permission from Alt-Markert.us.
https://www.lewrockwell.com/2021/08/brandon-smith/we-will-not-comply-a-campaign-against-medical-tyranny/
Perspectives on the Pandemic - Odysee (30:40)
RépondreSupprimer“2020 and 2021 have comprised a global propaganda spectacle of unprecedented scale and sophistication.”
By Mark Crispin Miller
August 7, 2021
2020: A Propaganda masterpiece
https://www.lewrockwell.com/2021/08/no_author/perspectives-on-the-pandemic/