- ENTREE de SECOURS -



jeudi 5 août 2021

Climat : toujours et encore la grande fraude NASA-NOAA !

 le 5 août 2021


Tony Heller est irremplaçable pour ses analyses minutieuses des données brutes issues des observations des stations météorologiques sur le territoire des 50 Etats américains contigus. Les Européens comme les Chinois diront que cette cuisine de fraudes américaines ne les concerne pas. Pourtant la climatologie est essentiellement adossée à l’observation sur le long terme ou le moyen terme des données météorologiques qui permet de faire ressortir des tendances. La doxa « admise par 99 % des scientifiques » dit – et il faut le croire – que le climat se réchauffe. Par conséquent si les données météo ne sont pas conformes à cette doxa, qu’à cela ne tienne, les « experts » de la NOAA (National Ocean and Atmosphere Administration) les modifient pour les rendre plus convaincantes. C’est aussi simple que cela. Des personnalités mal intentionnées comme Tony Heller sur son blog (realclimatscience.com) existent heureusement et dénoncent ces fraudes omniprésentes. C’est ce que j’essaie de faire modestement sur ce blog depuis près de dix ans.

Le premier graphique ci-dessus est un relevé de l’ensemble des données brutes comprenant le pourcentage des stations météo où, entre 1895 et 2021, ont été enregistrées des températures ayant atteint ou dépassé la température de 100°F soit 37,8°C sur le territoires défini plus haut. On remarque un épisode relativement chaud s’étalant entre 1910 et 1950 puis une chute du nombre de stations ayant enregistré une telle température jusqu’à aujourd’hui. Le tracé en rouge représente la moyenne du nombre de stations météo ayant enregistré ce pic de température lissée sur 5 ans. Il ne s’agit pas de moyennes de températures mais de moyennes du nombre de stations, c’est très différent comme nous allons le découvrir.

La NOAA, reprenant les mêmes données brutes des mêmes stations ne s’est pas embarrassée de scrupules. Les « fins climatologues » de cette administration ont d’abord réalisé des moyennes des températures puis ont fait une deuxième moyenne glissante sur 5 ans. Autant dire que toutes les manipulations les plus inavouables ont été faites avec une bonne conscience dont le but était d’ « homogénéiser » ces relevés de températures afin de les rendre compatibles avec le réchauffement du climat. Sur quels critères ? Personne n’en saura jamais rien. Toujours est-il que le but recherché a été atteint : depuis la fin des années 1940 les températures augmentent et elles ont accéléré le rythme de réchauffement. Comme on peut le constater la NOAA n’a pas représenté le nombre de station ayant enregistré des températures égales ou supérieures à 100°F mais les températures « finales » ajustées collectées par le réseau climatologique historique (USHCN) :

Belle preuve de fraude et personne n’ose dire que ces administrations américaines dont le fonctionnement est assuré par les contribuables mentent effrontément. Il est vrai que dans un pays où le mensonge a envahi la vie quotidienne et est pratiqué à grande échelle par le monde politique plus personne ne s’étonne. Pour ne pas être taxé d’anti-américanisme primaire j’affirme ici que le mensonge est pratiqué à grande échelle en Europe. Dans une vraie démocratie (un peu autoritaire) attachée à sa Constitution comme le Japon si un homme politique ment il se retrouve immédiatement en prison.

Source : https://realclimatescience.com/2021/08/extreme-fraud-at-noaa/

https://jacqueshenry.wordpress.com/2021/08/05/climat-toujours-et-encore-la-grande-fraude-nasa-noaa/

10 commentaires:

  1. La nature ne ment pas. Faut voir ces dernières décennies comment le froid a envahi le monde ! Des blizzards, des vortex qui viennent du pôle Nord, traversent le Canada et descendent jusqu'à Galveston (TX) quand c'est pas en Floride où les oranges gelées présentent des stalactites de glace de 10 cm !
    Çà, c'est pour les US, quand à la Russie... houlala ! Bref, de la neige au Brésil (zone Tropicale !).

    Maintenant, si on rapporte les latitudes... Disons qu'Avignon (Sud France) correspond à Montréal/Chicago-frontière USA-Canada. N-Y à Madrid (Espagne) et, quand on voit que l''Europe' est encore épargnée... y a de la serre dans l'air !! Y en a même de partout ! Du Nord de l'Europe au Sud de l'Espagne-Italie et même au Maroc ! C'est tout dire-c'est tout dire !

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  2. Pesticides et propagande : un guide pour repérer l'activisme déguisé en journalisme (1ère partie)


    5 Août 2021
    Cameron English*


    Les pesticides peuvent être très dangereux ; ce sont aussi des outils indispensables aux agriculteurs pour produire nos aliments. Voici un guide pour vous aider à naviguer dans le dédale médiatique des reportages bâclés sur la sécurité des pesticides.

    Il semble qu'il ne se passe pas un mois sans qu'un « journaliste d'investigation », quelque part sur Internet, ne mette en garde contre les dangers des pesticides et l'inaction de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA). Je pense à ce récent article de The Intercept : The Department Of Yes : How Pesticide Companies Corrupted The EPA and Poisoned America (le département du oui : comment les entreprises de pesticides ont corrompu l'EPA et empoisonné l'Amérique), mais un article similaire du Guardian ou du Huffington Post ferait tout aussi bien l'affaire.

    Les articles de ce type sont généralement complets ; ils comprennent des citations d'experts, des liens vers des études évaluées par des pairs et des références accablantes aux entreprises qui se comportent mal et aux régulateurs qui détournent le regard. Malgré ces caractéristiques d'un journalisme digne de confiance, ces articles sont souvent fondamentalement défectueux.

    Le temps limité nous empêche de déconstruire chacune de ces histoires inspirées d'Erin Brockovich. Je souhaite donc vous présenter quelques règles que vous pouvez suivre pour déterminer si vous lisez un reportage solide ou un plaidoyer politique présenté comme un reportage. Pour des raisons de concision, nous allons diviser cet article en deux parties.

    Avertissement : ce reportage manque de nuance

    Les pesticides ne sont pas seulement un outil nécessaire à la production alimentaire ; ils sont sans doute l'une des plus importantes innovations en matière de santé publique offertes par le progrès scientifique. Si cela vous semble ridicule, c'est que vous ne savez pas ce qu'est la vie sans ces produits chimiques essentiels. Les pesticides peuvent sans aucun doute être très dangereux, mais, comme l'a récemment expliqué Henry Miller, ancien scientifique de la FDA,

    « si l'on se réfère à toutes les mesures standard de la santé publique – réduction de la mortalité, des atteintes à la santé et des maladies infectieuses, et aussi amélioration de la qualité de vie – la contribution des pesticides modernes a été importante. »

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  3. Le fait est que les nuisibles détruisent les cultures avant que nous puissions les récolter pour notre alimentation. Plus les mauvaises herbes, les insectes et les micro-organismes nuisibles ont de succès dans cette quête, plus le risque de malnutrition augmente. Avoir faim nous rend plutôt misérables, mais si l'on n'y remédie pas, cela peut être mortel, et des centaines de millions de personnes dans le monde n'ont pas assez à manger au moment où vous lisez cette phrase. Les pesticides éliminent également les animaux vecteurs de maladies et réduisent la présence de moisissures cancérigènes dans les aliments.

    Les journalistes qui affirment que les entreprises de pesticides ont « empoisonné l'Amérique » minimisent ces avantages importants (ou les ignorent complètement) et méritent votre scepticisme. Ils pensent en termes de méchants et de héros clairement définis et ne laissent aucune place à la nuance, laquelle est nécessaire pour évaluer correctement les risques et les avantages de l'utilisation des pesticides, ou de tout produit chimique d'ailleurs.

    Deux poids, deux mesures

    Début 2018, des scientifiques français ont publié un rapport étonnant sur le sulfate de cuivre, un fongicide largement utilisé en agriculture biologique. « Des concentrations excessives de cuivre ont des effets négatifs sur la croissance et le développement de la plupart des plantes, des communautés microbiennes et de la faune du sol », ont-ils écrit**. La recherche a également confirmé que le fongicide peut causer le cancer et est très toxique pour les abeilles.

    Bien que les journalistes consacrent souvent des milliers de mots aux dangers des pesticides, ils mentionnent rarement le sulfate de cuivre (The Intercept ne l'a certainement pas fait). L'auteur affirme que les insecticides néonicotinoïdes (néonics) « ralentissent le processus d'apprentissage des abeilles et ont un impact sur leur capacité à butiner et à voler sur de longues distances ». Elle prétend également que le glyphosate « fait l'objet d'un examen minutieux de l'EPA pour son potentiel cancérigène depuis au moins 1983 ». C'est d'autant plus étrange que des milliers d'études ont montré que le glyphosate ne provoque pas de cancer. Les données de l'USDA et de l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) montrent que les populations d'abeilles domestiques ont augmenté malgré l'utilisation généralisée des néonics.

    Pourquoi s'inquiéter de ces insecticides et du glyphosate, mais pas du sulfate de cuivre ? Peut-être s'agit-il simplement d'un oubli de la part de journalistes mal informés. Mais si nous voulons imputer la mort des abeilles et les cancers aux pesticides, nous ne pouvons pas nous en prendre uniquement aux produits chimiques de synthèse qui sont exclus de l'agriculture biologique. Les journalistes qui agissent ainsi induisent leur public en erreur. Pour ce que cela vaut, la plus grande menace pour les abeilles est l'acarien Varroa destructor, pas les pesticides.

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  4. Rachel Carson citée sans recul

    C'est en grande partie à Rachael Carson que l'on doit d'avoir fait entrer la protection de l'environnement dans la conscience populaire avec son livre Silent Spring (1962) [Printemps silencieux, 1963]. Elle a le mérite de nous avoir mis en garde contre l'utilisation abusive des pesticides, en particulier de l'insecticide DDT, et d'avoir alimenté le soutien à la création de l'EPA. The Intercept était heureux de raconter cette histoire :

    « Les fabricants de pesticides ont attaqué Carson et son travail [...] Mais les avertissements de Carson l'ont emporté : huit ans après la publication de "Silent Spring", le président Richard Nixon a créé l'EPA, en utilisant un langage militaire pour décrire sa mission : mener une "guerre contre la pollution". »

    Mais l'histoire est plus compliquée que cela, un fait que les médias ont tendance à négliger. « Rachel Carson est, et devrait être, une icône environnementale vénérée », a écrit le pédiatre Paul Offit en 2017. « Mais sa croisade contre un pesticide a coûté la vie à des millions de personnes ». Carson a allégué que le DDT, qui était utilisé à l'époque pour lutter contre les moustiques vecteurs de la malaria, provoquait diverses maladies – notamment des malformations congénitales, des maladies du foie, des anomalies chromosomiques et des leucémies. Ses allégations ont conduit de nombreux pays à interdire cet insecticide.

    Il s'avère que Carson s'est lourdement trompée. De multiples études menées par la suite ont montré que le DDT n'était pas responsable des maladies dont il était accusé dans Printemps silencieux ; M. Offit a noté :

    « En effet, le seul type de cancer qui avait augmenté aux États-Unis à l'époque du DDT était le cancer du poumon, causé par le tabagisme. Le DDT était sans doute l'un des insectifuges les plus sûrs jamais inventés... En 2006, l'Organisation mondiale de la santé a rétabli le DDT dans le cadre de ses efforts pour éradiquer la malaria. Mais pas avant que des millions de personnes soient mortes inutilement de cette maladie. »

    Un mot d'avertissement

    Avant de passer à la deuxième partie, je voudrais terminer par une précision importante. Les entreprises de pesticides peuvent être de mauvais joueurs, et l'EPA a parfois permis à la politique de déformer ses analyses scientifiques. Il s'agit là de défaillances inexcusables de notre système réglementaire, mais elles ne donnent pas aux journalistes une excuse pour injecter leurs propres préjugés dans les reportages sur la sécurité chimique. Les histoires déformées sur les entreprises et les régulateurs corrompus, bien que très sexy, ne nous rapprochent pas de la vérité.

    https://seppi.over-blog.com/2021/08/pesticides-et-propagande-un-guide-pour-reperer-l-activisme-deguise-en-journalisme-1ere-partie.html

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  5. Les conspirations sur les pesticides démystifiées : comment les médias vous induisent en erreur sur la sécurité chimique (2e partie de « Pesticides et propagande... »)


    5 Août 2021
    Cameron English*


    Dans la première partie de cette série – « Pesticides et propagande : un guide pour repérer l'activisme déguisé en journalisme » – , nous avons examiné certaines des caractéristiques d'un reportage bâclé sur les pesticides. Nous complétons ici notre analyse par une analyse de trois autres thèmes communs à cette espèce de journalisme de pacotille.

    S'attaquer aux pesticides est sexy. De nombreux militants, avocats et journalistes ont fait carrière en propageant un récit simple et convaincant sur les produits chimiques utilisés par les agriculteurs pour produire notre nourriture. L'histoire ressemble à ceci (voix inquiétante du narrateur) :

    L'avide entreprise X a développé un produit chimique de synthèse Y pour tuer les parasites. Il a si bien fonctionné que les agriculteurs en dépendent désormais. Mais, grâce à un journaliste intrépide ou à un scientifique indépendant, nous savons que l'entreprise X a dissimulé les preuves montrant que le produit chimique Y est nocif pour les humains et l'environnement. Pire, des documents internes ont montré que l'entreprise a corrompu l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA), empêchant l'organisme de réglementation de prendre des mesures pour protéger la santé publique. Les articles qui font référence aux Nazis sont bons pour obtenir des likes sur Facebook et des retweets supplémentaires .

    Ce récit n'est pas toujours inexact ; les fabricants de pesticides et les organismes de réglementation peuvent être avides et malhonnêtes. Mais, comme je l'ai dit dans la première partie de cette série, les journalistes sont aussi la proie de ces péchés. Plus précisément, leurs articles inspirés d'Erin Brockovich sur les méfaits des entreprises manquent souvent de nuance, font dans le deux poids deux mesures et négligent les rôles importants que jouent les pesticides dans la production alimentaire et la protection de la santé publique.

    Dans cette partie, j'aborderai quelques autres caractéristiques des mauvais reportages sur les pesticides, l'objectif étant de vous aider à distinguer le journalisme solide de l'activisme qui se fait passer pour du journalisme.

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  6. Selon les « experts »

    Conscients de la nécessité d'obtenir des avis d'experts, les auteurs d'articles anti-pesticides incluent généralement une ou deux citations de scientifiques accrédités, peut-être un agent de l'EPA ou un expert indépendant. Ces citations donnent à l'article un vernis de crédibilité, mais une petite recherche montre que ces spécialistes ne sont pas ce qu'ils semblent être.

    L'article d'Intercept que j'ai mentionné dans la première partie, « The Department Of Yes : How Pesticide Companies Corrupted The EPA and Poisoned America » (le département du oui : comment les entreprises de pesticides ont corrompu l'EPA et empoisonné l'Amérique), en est un parfait exemple. L'auteur décrit M. Charles Benbrook comme « un économiste agricole chevronné qui a passé des années à éplucher des documents internes sur les pesticides en tant que témoin expert dans le litige avec Monsanto et Bayer sur le Roundup ». Il s'agit d'un mensonge par omission, car M. Benbrook est un consultant connu de l'industrie alimentaire biologique. On lui a payé 100.000 dollars pour faire passer des études pro-bio par le processus d'examen par les pairs.

    De telles pitreries sont sans aucun doute aussi malhonnêtes que tout ce dont l'auteur accuse Monsanto. Mais soit The Intercept n'était pas au courant des conflits d'intérêts de M. Benbrook, soit il les a délibérément passés sous silence. L'une ou l'autre option ternit la crédibilité du site.

    L'erreur « interdit en Europe »

    The Intercept a également cité Nathan Donley, un biologiste du groupe anti-pesticides Center for Biological Diversity. Se fondant sur l'étude de 2019 de Donley, l'auteur de The Intercept se lamente : « Au moins 85 pesticides interdits en Chine, au Brésil ou dans l'Union européenne étaient encore utilisés aux États-Unis en 2016... » C'est sûr que cela semble terrible, mais un peu d'approfondissement révèle des détails pertinents mais non divulgués.

    Premièrement, le fait qu'un autre pays dispose d'un cadre réglementaire différent de celui de l'Amérique ne prouve pas que le nôtre est inapproprié. La Chine, gouvernée comme elle l'est par un régime communiste brutal, maintient des restrictions d'expression parmi les plus strictes au monde. Devrions-nous pour autant rejeter le Premier Amendement ? La réponse est évidemment « non », mais l'analogie permet de mettre en évidence la faille de la platitude de The Intercept. Un scientifique a récemment baptisé cette affirmation le sophisme du « c'est interdit en Europe », parce qu'il est si couramment employé par les groupes anti-vaccins et anti-OGM.

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  7. Plus précisément, quel est le degré de dangerosité de ces pesticides que l'EPA autorise à rester sur le marché ? Causent-ils des milliers de cas de cancer chaque année ? Non. Le processus d'enregistrement de l'EPA est conçu pour éliminer les substances qui présentent des risques graves pour la santé publique. Lorsque ces produits chimiques causent des dommages, ils sont généralement dus à une intoxication aiguë. Comme Donley l'a correctement noté dans son article, « la grande majorité de ces empoisonnements étaient de nature accidentelle et leur gravité allait de mineure à, dans certains cas, la mort ».

    Ces décès sont certainement tragiques (et évitables). Mais les « accidents et mauvais usages » relativement rares, pour reprendre la formulation de Donley, ne prouvent pas que ces produits chimiques devraient être interdits. Au contraire, ces incidents confirment que les pesticides doivent être utilisés de manière appropriée – un peu comme les voitures, les nettoyants ménagers ou l'alcool, le cancérigène bien connu que beaucoup d'entre nous apprécient sans trop craindre le cancer.

    Entre parenthèses, l'étude de Donley a été revue par nul autre que, attendez... Charles Benbrook !

    Une étude est-elle une étude ? Les arguments fondés sur des recherches inadéquates

    En parlant de recherche bâclée, soyez à l'affût des articles de presse qui citent des études de faible qualité comme s'il s'agissait de paroles d'évangiles. Voici un exemple tiré de l'article de The Intercept :

    « Des années après que des études ont révélé que les taux de maladie de Parkinson sont sensiblement plus élevés chez les personnes qui ont utilisé [le désherbant] paraquat, les litiges contre Syngenta, son fabricant, augmentent également. »

    L'étude citée dans le paragraphe ci-dessus date de 2011. Au cours de la décennie écoulée, des recherches de meilleure qualité ont été publiées. Par exemple, deux études portant sur les employés d'une usine de fabrication de paraquat n'ont trouvé « aucune preuve d'une augmentation de l'incidence de [la maladie de Parkinson – MP] parmi les travailleurs de la production, d'après les mentions de la MP sur les certificats de décès des travailleurs décédés. » Il est également probable que le paraquat ne puisse pas traverser la barrière hémato-encéphalique suffisamment efficacement pour endommager les neurones producteurs de dopamine à l'origine de la maladie de Parkinson. [1]

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  8. Les journalistes méritent votre scepticisme

    The Intercept se plait à affirmer qu'il « se dédie à rappeler leurs responsabilités aux puissants par un journalisme sans peur et contradictoire ». C'est manifestement faux au vu des manigances documentées ici. Mais le problème n'est pas propre à ce seul site. Les médias avertissent régulièrement le public et lui demandent d'éviter les théories du complot et de « faire confiance à la science », pour ensuite se retourner et promouvoir les élucubrations des militants anti-vaccins. Les journalistes acceptent volontiers les dons des entreprises tout en dénonçant l'influence corruptrice des financements industriels sur la science. Les exemples sont nombreux, mais vous avez compris.

    Cela ne signifie pas que les journalistes ont toujours tort. Mais cela confirme définitivement qu'ils méritent votre scepticisme jusqu'à ce qu'ils se montrent dignes de confiance. Si les journalistes font les tours de passe-passe que vous voyez ci-dessus, vous savez qu'ils essaient de vous tromper au lieu de vous informer.
    ___________

    Cameron English, directeur de Bioscience

    Cameron English est auteur, éditeur et co-animateur du podcast Science Facts and Fallacies. Avant de rejoindre l'ACSH, il était rédacteur en chef du Genetic Literacy Project.

    [1] Voir mon article de juin, « Glyphosate 2.0 : Les poursuites judiciaires contre l'herbicide paraquat accusé de causer la maladie de Parkinson progressent » pour une discussion sur la qualité de ces études.

    Source : Pesticide Conspiracies Debunked: How The Media Misleads You About Chemical Safety, Part Two | American Council on Science and Health (acsh.org)

    https://seppi.over-blog.com/2021/08/les-conspirations-sur-les-pesticides-demystifiees-comment-les-medias-vous-induisent-en-erreur-sur-la-securite-chimique-2e-partie-de

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  9. UNE DÉFAILLANCE DANS LA SÉCURITÉ DES BANQUES FAVORISE LA FRAUDE À LA CARTE BANCAIRE


    par PAUL LAURENT
    05/08/2021


    80% des porteurs de cartes bancaires sont équipés de l'authentification forte

    Selon l'observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France, 95% de la fraude sur les moyens de paiement en France, en 2020, se concentre sur le paiement par carte bancaire. Pour l'Unions Fédérale des Consommateurs (UFC) Que Choisir, c'est à cause de défaillances bancaires que des opérations litigieuses sont rendues possibles.

    Le rapport de l'observatoire de la sécurité des moyens de paiement de la Banque de France indique que près de 80% des porteurs de cartes bancaires sont équipés de l'authentification forte. Celle-ci se compose de deux facteurs d'identifications lors d'achats à distance : premièrement le remplissage des coordonnées bancaires sur le site marchand, puis l'authentification sur l'application bancaire du porteur de carte, soit par un code secret, soit par une empreinte digitale, soit avec l'iris de son oeil. Matthieu Robin, chargé de mission banques/assurances à l'UFC Que Choisir, explique lors d'une interview donnée à La Dépêche du Midi "qu'un consommateur sur cinq ne peut pas payer en toute sécurité sur internet et qu'il est susceptible d'être victime de fraude".

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  10. Les victimes de fraudes ne sont pas toujours remboursées

    Selon une étude de l'UFC Que Choisir effectuée en octobre 2020, une personne victime de fraude sur trois n'est pas remboursée par sa banque avec comme premier motif d'accusation d'avoir été négligente et d'avoir communiqué le code 3D Secure reçu par SMS au fraudeur. Pour Matthieu Robin "les banques vont donner de mauvaises raisons pour ne pas rembourser car la réglementation dit que "si le consommateur n'a pas eu accès à l'authentification forte, il ne doit pas supporter les pertes liées à cette fraude".

    Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, s'oppose à l'excuse des banques arguant la négligence des consommateurs pour ne pas les rembourser en disant qu'elle n'est pas suffisante. Pour Matthieu Robin : " toutes fraudes rendues possibles par le manque de vigilance des banques, qui ne permettent pas à leurs clients de payer en sécurité sur Internet, doivent être remboursées intégralement".

    Des arnaques bien connues

    Les méthodes de fraudes sur la carte bancaire sont très classiques : usage de cartes bancaires volées ou perdues, usurpation des numéros de cartes pour les paiements en ligne (qui est la méthode la plus répandue), hameçonnage ou "phishing", attaques de sites marchands sur lesquels des informations bancaires ont pu être rentrées, etc..

    http://www.economiematin.fr/news-defaillance-banque-fraude-carte-bancaire

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