Plus de 500 restaurants «portant atteinte à la morale islamique» fermés à Téhéran
14:54 09.06.2019
La police iranienne a annoncé la fermeture de centaines de restaurants et cafés à Téhéran pour «atteinte à la morale islamique». Onze contrevenants ont été interpellés.
Au total, ce sont 547 restaurants et cafés à Téhéran qui ont été fermés au cours des dix derniers jours, notamment pour avoir «diffusé de la musique illégale et de débauche», a annoncé le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Rahimi.
«La police veille constamment au respect des règles islamiques, et c’est là une de ses missions les plus importantes», a indiqué le général, cité par le site officiel de la police nationale.
Toujours selon lui, les forces de l’ordre ont interpellé onze contrevenants. Ces dernières années, de nombreux cafés et restaurants ont été ouverts à Téhéran et dans les grandes villes du pays, où ils diffusent souvent de la musique occidentale. En général, ils restent fermés pendant quelques jours, tandis que leurs responsables sont condamnés à payer une amende.
Auparavant, l’agence de presse Mizan avait annoncé la mise en place d’un numéro spécial permettant aux Iraniens de dénoncer par un simple SMS les «actes immoraux» commis dans l'espace public, dont des cas de femmes enlevant leur voile en voiture, ou de personnes organisant des «soirées dansantes mixtes».
L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique, appelle régulièrement à lutter contre l’«invasion culturelle» et l’occidentalisation des mœurs dans le pays.
Le mari d’une activiste pakistanaise, revêtu d’une burqa, provoque un tollé (images)
12:39 11.04.2019
Une activiste pakistanaise a partagé sur Instagram une photo de son mari portant une burqa dans le but de combattre les stéréotypes sexistes. Sa publication n’a pas tardé à déclencher une polémique.
Héra Mannan Khan, une activiste originaire du Pakistan, a dénoncé à sa façon les stéréotypes sexuels répandus dans certains pays à majorité musulmane en publiant sur Instagram une photo de son mari portant une burqa.
«Ceci est mon beau mari. Bien sûr, vous ne pouvez pas voir à quel point il est beau puisque je tiens à ce qu'il garde sa beauté (à voir: personnalité.) cachée, car je suis la seule qui a le droit de le voir. […] Tout ce qu'il est, tous ses succès, ses rêves, toute sa vie, il me les doit tous», peut-on lire en légende.
Même si, poursuit-elle, elle préférerait que son mari Waleed Ahmed Saeed Khan reste à la maison, elle l'a emmené dans un restaurant et ils ont mangé du poulet sans stéroïdes car elle ne «veut pas que sa fertilité soit affectée, car le principal objectif de son existence c'est de me donner des enfants et de faire de moi une mère».
«J'aime la façon dont il s'habille en sortant», a-t-elle ajouté, expliquant: «Je ne voudrais pas qu'il soit agressé». «Quant à moi, je peux me promener et flâner toute seule… dans mon débardeur, dans mon top court à fines bretelles ou même torse nu, parce que je suis une femme», a-t-elle ironisé en ajoutant qu'elle n'avait pas peur d'être agressée par d'autres femmes: «Et même si elles le faisaient, je n'en parlerais pas, car cela me montrerait comme un être faible et sans défense devant le monde entier. Une femme n'est pas censée être faible, vous savez, nous avons été créées pour être fortes et machistes.»
Mme Khan a poursuivi, en se vantant d'avoir laissé son mari se rendre au travail et conduire, qu'en s'assurant qu'il restait pieux elle finirait par «dormir avec 70 vierges dans l'Au-delà».
Elle a ensuite publié une autre photo montrant son époux tenir un sac à main, avec comme légende: «Hommes, vous devez montrer à vos femmes autant d'amour, de tendresse et de respect qu'elles en montrent envers vous. N'en ayez pas honte».
Ces publications, qui ont également été partagées sur Twitter, ont suscité des réactions mitigées. Certains ont soutenu la prise de risque de l'activiste.
Sous la très heureuse dénomination de 'République' (pas toujours comprise en un seul mot), les habitants (qui n'avaient pas toujours 'tant d'habits') qui y voyant là une 'ouverture' ou possibilité de tirer un coup, se contentèrent de le faire avec la monarchie d'un trait de plume et de couteaux bien aiguisés. Ainsi, eut-on dès lors besoin de servants pour la gérer et, comme 'tenancière de bordel' ne sonnait pas assez bien, les nouveaux domestiques (appelés plus tard 'ouvriers' pour 'faire mieux) évoquèrent des noms de 'Parlement', 'Assemblée Nationale', 'Sénat' comme pseudo. Soit. Changeons d'époque ! Puis, ce qualificatif 'd'ouvrier' fut modifié en 'employé' qui fut lui-même changé en 'ministre' ! Bref, même si des gueux restent des gueux, il y en a qui ne se prennent pas pour des fils de mirlitons !
Doncque, voilà nos esclaves installés dans 'leurs meubles', soupe à demeure et chauffage d'appoint ! (aux frais du people). Mais, de se retrouver entre quatre murs avec un gros tas de billets et personne d'autres qu'eux pour les surveiller et les compter, quoi de meilleur que de se livrer à 'quelques enfantillages' et de dire - si découvert - que "c'est pas moi c'est ma soeur qui a cassé la machine à vapeur !". Après tout, s'il a promis d'être honnête dès son entrée autant leur faire confiance. Mais là où le prix du bois s'est envolé, c'est quand ils ont eux-mêmes fixé le montant de leur salaire !! et pris quelques libertés de s'acheter des trucs et des machins hors de prix ! (Imaginez une femme de ménage qui s'achète un aspirateur Ferrari-turbo de compète avec votre pognon et qui prend à son aise les murs autour d'elle en vous... interdisant d'y rentrer ! "MARCHEZ-PAS-LA !! C'est mouillé ! Je viens de frotter !" ou "Mettez les patins !").
Non mais ??! Si on l'a laissé faire... !
Mais, il y a pire que d'enfermer le renard dans le poulailler ! Car, en plus de leur confier les clefs du coffre !!! à ces 'sortis de Centrale', ils ont également les clefs ou code secret - que personne d'autre qu'eux ne connaît - de la cartoucherie !
Cherchez pas plus loin pourquoi les pays seraient 'endettés', et le peuple esclave des 'sommes dues' !
Le laboratoire Pfizer aurait un puissant remède contre Alzheimer... mais a préféré le garder secret
Fawkes News ven., 07 juin 2019 22:15 UTC
Le géant de l'industrie pharmaceutique, le laboratoire Pfizer, a développé depuis longtemps déjà un puissant anti-inflammatoire, l'Enbrel. Des chercheurs du laboratoire ont découvert que ce produit réduirait de 64 % le développement de la maladie d'Alzheimer. Un chiffre considérable qui pourrait guérir des millions de malades dans le monde.
Or Pfizer a abandonné les recherches sur ce médicament et conserve secrètes toutes les données des études qui ont été menées sur ses effets. Le Washington Post révèle que cette décision de Pfizer serait fondée sur des motifs financiers : l'Enbrel est en fin de vie et passera dans la gamme des génériques prochainement. Un médicament qui ne représenterait donc pour le laboratoire aucun intérêt économique. Les médecins et les malades d'Alzheimer voient cela d'un autre œil.
Dans son édition du 5 juin, le Washington Post révèle cette affaire qui semble bien symptomatique du fossé qui existe entre intérêt financier et intérêt général dans le monde des géants de l'industrie pharmaceutique. Une équipe de chercheurs de Pfizer aurait, en 2015, fait une découverte surprenante : Enbrel, un puissant antiinflammatoire mis sur le marché par le laboratoire américain depuis une vingtaine d'années aurait des effets insoupçonnés sur la maladie d'Alzheimer. Il réduirait de 64 % le risque de développer cette maladie terrible. Un résultat sans commune mesure avec ceux habituellement enregistrés par tous les traitements recherchés pour combattre cette pathologie dégénérative.
Espoir et frustration
Ce chiffre de 64 % provient d'une étude massive faite en interne chez Pfizer. Les statisticiens ont analysé des données issues de centaines de milliers de déclarations d'assurance médicale impliquant des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et d'autres maladies inflammatoires. Or malgré ce résultat qui aurait pu faire l'effet d'une bombe dans le milieu médical, Pfizer décide de ne plus poursuivre les recherches et de ne pas rendre publiques les données. Un choix confirmé par l'entreprise au Washington Post.
On imagine aisément la frustration des chercheurs de la division de l'inflammation et de l'immunologie de l'entreprise ; ils ont exhorté Pfizer de mener un essai clinique sur 3 000 à 4 000 patients pour valider leurs conclusions. Coût de cet essai : 80 millions de dollars. Dans un document interne préparé pour examen par un comité interne de Pfizer en février 2018, les chercheurs affirment que « Enbrel pourrait potentiellement prévenir, traiter et ralentir la progression de la maladie d'Alzheimer en toute sécurité ».
Pour justifier cette décision, Pfizer a déclaré au Washington Post que ce choix avait été fait après trois années d'examens internes qui avaient conclu qu'Enbrel ne pouvait pas prévenir la maladie d'Alzheimer parce que le médicament n'atteignait pas directement le tissu cérébral. La firme pharmaceutique a donc jugé que la probabilité de réussite d'un essai clinique était faible et qu'il convenait de ne pas publier les données recueillies car elles auraient pu mener les scientifiques extérieurs sur des voies non valides. Exit donc l'essai clinique dont le coût modeste est à rapprocher des milliards consacrés à combattre cette maladie de plus en plus répandue, mais qui demeure obstinément réfractaire à toute prévention ou traitement efficace.
Les scientifiques extérieurs à Pfizer sont en désaccord avec la décision du laboratoire. Parmi eux, Rudolph E. Tanzi, éminent chercheur sur la maladie d'Alzheimer et professeur à la Harvard Medical School et au Massachusetts General Hospital pense qu'il s'agit d'une mauvaise décision et que les données devraient être publiées. « Il serait avantageux pour la communauté scientifique de disposer de ces données », confirme Keenan Walker, professeur adjoint de médecine à Johns Hopkins, qui étudie comment l'inflammation contribue à la maladie d'Alzheimer. « Qu'il s'agisse de données positives ou négatives, cela nous donne plus d'informations pour prendre des décisions plus éclairées » ajoute-t-il.
Ces réactions sont sans surprise et il n'est pas rare de voir des décisions prises par les dirigeants de laboratoires pharmaceutiques qui vont contre les intérêts des chercheurs mais sont dictées par la pression des actionnaires. Pour éclairer la décision de Pfizer, il faut préciser que le médicament Enbrel a atteint la fin de la la période de 20 ans d'exclusivité de brevet pendant laquelle le fabricant tire profit d'un médicament en situation de monopole. Après la durée de vie du brevet, les profits financiers diminuent au fur et à mesure que la concurrence des génériques s'intensifie, ce qui diminue, aux yeux des actionnaires, l'intérêt économique de poursuivre la recherche sur Enbrel et d'autres médicaments de sa classe.
Alors que le cycle de vie d'Enbrel s'achève, Pfizer a introduit un nouveau médicament contre la polyarthrite rhumatoïde, Xeljanz, qui fonctionne différemment d'Enbrel. Pfizer met toute ses ressources marketing au service de ce nouveau traitement. Ainsi, alors que le chiffre d'affaires d'Enbrel diminue, celui de Xeljanz augmente. Le brevet de Xeljanz expire en 2025 aux États-Unis et en 2028 en Europe, selon les déclarations publiques de Pfizer. Le médicament est en voie de rapporter à Pfizer des milliards de dollars de plus chaque année dans un avenir prévisible.
Alors, parier de l'argent sur un essai clinique d'Enbrel pour une maladie totalement différente, surtout lorsque Pfizer doute de la validité de son analyse interne, n'a guère de sens sur le plan commercial, a déclaré, sous couvert de l'anonymat, un ancien dirigeant de Pfizer.
Paradoxes scientifiques
L'intérêt de publier les données est d'autant plus grand que, pour certains médecins, les raisons scientifiques invoquées pour justifier l'arrêt de la recherche sont très contestables. En effet, Pfizer affirme que son médicament cible une protéine spécifique appelée TNF-a qui aurait un lien direct avec Alzheimer. Mais, selon le laboratoire, Enbrel ne peut atteindre le tissu cérébral ; la molécule est trop grosse pour traverser la "barrière hémato-encéphalique" et cibler directement le TNF-a dans les tissus cérébraux. Pourtant, les chercheurs sur la maladie d'Alzheimer croient que l'inflammation à l'extérieur du cerveau - appelée inflammation périphérique - influence l'inflammation dans le cerveau.
« De nombreuses preuves suggèrent que l'inflammation périphérique ou systémique peut être un facteur de la maladie d'Alzheimer », affirme le Dr Keenan Walker de la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins. « C'est une hypothèse raisonnable que la lutte contre l'inflammation à l'extérieur du cerveau avec Enbrel aura un effet similaire à l'intérieur du cerveau », dit-il. « Je ne crois pas qu'Enbrel aurait besoin de traverser la barrière hémato-encéphalique pour moduler la réponse inflammatoire/immune à l'intérieur du cerveau », ajoute le chercheur.
Le paradoxe de cette affaire est que l'on reproche souvent aux laboratoires de ne pas rendre publics des effets secondaires négatifs des médicaments qu'ils mettent sur le marché. Or en l'espèce c'est de l'inverse dont il s'agit. « Le fait d'avoir acquis les connaissances, de refuser de les divulguer à ceux qui pourraient en tirer profit cache un avantage potentiel et, par conséquent, porte préjudice à ceux qui risquent de développer la maladie d'Alzheimer en entravant la recherche », a déclaré au Post Bobbie Farsides, professeure d'éthique clinique et biomédicale à Brighton and Sussex Medical School, au Royaume-Uni.
Quelle est l'obligation d'une entreprise de diffuser des informations potentiellement bénéfiques sur un médicament, surtout lorsque les bénéfices en question pourraient améliorer les perspectives de traitement de la maladie d'Alzheimer, une maladie qui touche au moins 500 000 nouveaux patients par an ?
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Les États-Unis vainqueurs militaires de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ? Vous le croyez vraiment ?
Bertrand Riviere Le Blogue Noir De Brocéliande sam., 09 mai 2015 23:19 UTC
En ce 9 mai, jour historique de célébration pour tous les russes de la victoire contre l'Allemagne nazie, à l'heure où les commémorations de Moscou sont honteusement boycottées par Hollande et les chefs d'états occidentaux soumis au diktat américain, je reprends ici, l'analyse historique de mon ami Ni Ando, initialement publiée en 2009, qui remet les choses à leur place en ce qui concerne la vérité historique :
Les États-Unis vainqueurs militaires de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ?
Cette question peut être abordée sous trois angles:
- celui de la contribution militaire aux pertes (critère imparfait certes). - celui de la chronologie des opérations. - celui du poids respectif des fronts.
Nous citons Omer Bartov, historien dont la notoriété et la qualité des travaux sont incontestables.
1- Contribution militaire aux pertes.
S'agissant du niveau de ces pertes, une évaluation étasunienne donne 400.000 pour les pertes de l'US Army dont sans doute 230.000 en Europe et Afrique du Nord. Les pertes de la Wehrmacht ont été revues à la hausse ces dernières années (de 4.000.000 initialement à 5.533.000 aujourd'hui). Les pertes soviétiques ont été recalculées à trois reprises entre 1945 et 1991. Les tués au combat de l'Armée rouge représentent près de 5.000 morts par jour, soit des pertes journalières quatre fois plus élevées que celles subies par l'armée impériale russe sur ce même front de 1914 à 1917.
La commission d'historiens constituée en 1987 en Fédération de Russie évalua le bilan des pertes à 26,6 millions dont près de 10 millions de tués pour l'Armée rouge, 10 millions pour les pertes civiles directes et 7 millions pour les pertes civiles indirectes (surmortalité). Les chiffres donnés pour l'extermination de civils concernent des civils abattus individuellement ou collectivement par le Reich dans les territoires soviétiques conquis et occupés en 1941, 1942 et jusqu'en 1943.
Tués de l'Armée rouge. 9.450.000. dont tués directs. 6.400.000 dont prisonniers de guerre soviétiques exterminés. 2.500.000. dont morts d'accidents et fusillés par le NKVD. 550.000.
Le total des pertes militaires et civiles de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent 75% du total des pertes humaines subies en Europe (87% avec la Pologne, en quatrième vient la Yougoslavie avec 2,1%).
Si l'on ne considère que les pertes militaires, tous camps confondus, les tués de l'Armée rouge constituent 53% du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de la Wehrmacht 31% et ceux de l'armée nord-américaine 1,3% (Royaume-Uni 1,8%, France 1,4%). Le total des pertes militaires seules de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent donc 84% du total de toutes les pertes militaires subies en Europe.
Les pertes militaires de l'Union soviétique représentent 88% du total des pertes alliées en Europe (Royaume-Uni 3% - France 2,3% - Etats-Unis 2,2%).
De 1941 à 1945, 80% des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe. "Fin mars 1945, la totalité des pertes de l'Ostheer (la Wehrmacht sur le front russe) s'élevait à 6.172.373 hommes, soit prés du double de ses effectifs initiaux, au 22 juin 1941. Ce chiffre représentait 80% des pertes subies par la Wehrmacht sur tous les fronts depuis le déclenchement de l'invasion de l'Union soviétique. En termes relatifs, les unités combattantes sur le front russe avaient subi des pertes encore plus importantes". O. Bartov. Les pertes militaires du conflit germano-russe au sens strict (les seules opérations militaires impliquant une confrontation entre l'Armée rouge et la Wehrmacht) sont de 13.876.400 soit 78% du total des pertes militaires subies en Europe. Si l'on rajoute les forces de l'Axe qui combattirent en Russie (Hongrie, Roumanie, Italie qui eut jusqu'à 200.000 hommes sur ee front) le rapport est encore plus élevé.
2- La chronologie des opérations.
Début 1944, l'Armée rouge met en ligne deux fois plus de chars, quatre fois plus d'avions d'assaut que le Reich. Engagée dans une guerre totale contre la Russie, l'industrie de guerre allemande « tourne » pourtant au maximum de ses capacités et ne cesse de se développer jusqu'au début de 1945 (ses dépenses militaires passent de 35% du PNB en 1940 à 65% en 1944). Dés la fin de 1943, la poussée des armées soviétiques vers l'Allemagne, parsemée de batailles dont l'ampleur et la férocité sont sans équivalent à l'Ouest, apparaît irrésistible. Même si en 1943 la Wehrmacht peut encore aligner 258 divisions en Union soviétique (5 millions d'hommes sur le papier, en fait probablement moins de 3 millions, soit prés de 80% des effectifs totaux de l'armée allemande qui compte en tout 320 divisions fin 1943) il s'agit d'une armée saignée à blanc, qui a perdu ses capacités d'initiative et ses meilleures troupes.
Les armées soviétiques attaquent sans interruption depuis août 1943, sur un front continu de plus de 2.000 km. La Wehrmacht subi défaite sur défaite. Les Russes ont adopté les techniques de la guerre-éclair, et font des centaines de milliers de prisonniers (en mai 1945 on dénombre plus de 3 millions de prisonniers allemands détenus en URSS). Le 5 août 1943 une salve d'honneur fête la libération d'Orel. Le 5 août 1943 est ainsi le début du temps des « Salves de la Victoire ». Minsk est libérée en juillet 1943, Smolensk en septembre.
Le 8 avril 1944, alors que les alliés n'en sont qu'aux préparatifs de leur débarquement en France, une salve de 324 canons marque, à Moscou, l'arrivée de l'Armée rouge en Roumanie et en Tchécoslovaquie. Fin avril 1944, les Russes sont aux portes de la Prusse orientale. En juin 1944, avec 124 divisions et prés de 6.000 chars d'assaut, ils infligent sur un front de 600 km une défaite totale aux divisions allemandes qui combattent en Biélorussie. L'"opération Bagration" aboutit à la destruction complète du groupe d'armées Centre, et constitue la plus grande défaite de la Wehrmacht de la Seconde Guerre Mondiale (380.000 tués et 150.000 prisonniers, 25 divisions anéanties). En juillet 1944, les fantassins soviétiques sont sur la frontière polonaise. Le 28 août ils pénètrent en Hongrie (conquise fin décembre après de très durs combats), en septembre les pays baltes sont libérés, les divisions russes entrent en Finlande. En octobre, les Russes sont en Yougoslavie. Pour la seule année 1944, les armées russes anéantissent 136 divisions allemandes et 50 des pays satellites.
La Russie lance l'offensive finale sur l'Allemagne en plein hiver, sur un front s'étendant de la Baltique à l'Adriatique, avec 6,7 millions de combattants, prés de 8.000 chasseurs et bombardiers, 5.000 pièces d'artillerie autotractées, 7.000 chars contre 3.500, 50.000 canons. Varsovie est libérée le 17 janvier 1945. Le 19 janvier 1945, les premières unités pénètrent en Allemagne. Les chef militaires soviétiques ont la possibilité de foncer sur Berlin dés février (le 30 janvier 1945 les armées de Joukov sont sur l'Oder, à 70 km de la Chancellerie du Reich) mais ils préfèrent d'abord liquider le corps d'armées de la Wehrmacht en Prusse-Orientale puis le réduit de Poméranie, qui menacent leur flanc nord, et nettoyer le flanc sud (Europe centrale). 60 divisions allemandes ont été anéanties lors de ce premier assaut. Pour ralentir la poussée furieuse des Russes, le commandement allemand transfère encore 29 divisions du front ouest vers l'Est, dégarnissant encore un front ouest qui, pourtant, mobilisait déjà moins de 25% des forces du Reich depuis juin 1944.
Le 13 janvier 1945, l'Armée rouge se lance à l'attaque de la Prusse Orientale avec 1,6 million de soldats. La Wehrmacht attend l'assaut avec 45 divisions, soit 580.000 soldats. Au terme de combats d'une incroyable férocité les poches de résistance de l'armée allemande sont liquidées les unes après les autres. Le désastre est total pour l'armée allemande. Il ne reste pratiquement plus rien de son corps d'armées de Prusse-Orientale après seulement trois mois d'offensive russe. Toute l'Allemagne s'ouvre alors à l'Armée rouge.
Les Nord-Américains ne parviennent à traverser le Rhin que le 7 mars 1945 (le 31 mars pour la 1ère Armée française). Le 13 avril 1945 les Russes ont déjà conquis Vienne. Le 16 avril, la Stavka lance à l'assaut de Berlin (3,3 millions d'habitants) une armée de 2,3 millions de combattants équipée de 41.600 canon, épaulés de 6.200 chars et canons autopropulsés, 7.200 avions (quatre armées aériennes). Le 9 mai, l'Allemagne, représentée par Keitel, signe à Berlin (Karlshorst), devant son vainqueur représenté par Joukov, sa capitulation sans conditions.
3- L'importance respective des fronts.
« C'est en Union soviétique que la Wehrmacht eut les reins brisés, bien avant le débarquement des Alliés en France; même après juin 1944, c'est à l'Est que les Allemands continuèrent à engager et à perdre la majorité de leurs hommes. Pour l'écrasante majorité des soldats allemands, l'expérience de la guerre fut celle du front russe ». O. Bartov.
De juin 1941 à juin 1944, le front de la Seconde Guerre Mondiale, en Europe, est le front russo-allemand. Jusqu'en mars 1945, la Wehrmacht y consacre l'essentiel de ses ressources en hommes et en matériels. 34 millions de Soviétiques sont mobilisés dans les rangs de l'Armée rouge de 1941 à 1945, tandis que quelques 20 millions d'Allemands portent, à un moment ou à un autre, l'uniforme de la Wehrmacht sur le front russe.
En juillet 1943, lors de la gigantesque bataille de Koursk, à peine sept divisions et deux brigades (2,7% des forces allemandes) sont engagées face aux Américains et aux Britanniques. Le reste (91 divisions et 3 brigades) se trouve cantonné dans les territoires de l'Europe occupée. Les alliés ont certes pris pied en Afrique du Nord en novembre 1942 (débarquement de 70.000 hommes à Alger et Oran), en Sicile en juillet 1943 (160.000 hommes), en Italie à Salerne (sud de Naples) en septembre 1943 et à Anzio en janvier 1944, mais les moyens engagés pèsent encore de peu de poids (la Wehrmacht n'a que 23 divisions en Italie début 1944) comparés à la démesure des effectifs et des matériels présents depuis 1941 sur le front russe.
La comparaison est difficile entre la guerre sur le front russe, depuis 1941, et celle menée sur le front ouest, essentiellement à partir de juin 1944. Sur le premier, on assiste à une « Guerre de Titans » démesurée et totale. La « guerre industrielle » y atteint un paroxysme jamais égalé depuis, parsemée de gigantesques batailles d'anéantissement. Sur le front ouest, on voit des combats d'arrière-garde, sans influence sur l'issue d'une guerre que l'état-major allemand sait avoir perdu face à l'Union soviétique dés 1943.
La part du front russe dans les opérations de la Wehrmacht est écrasante, y compris jusqu'en mai 1945. La comparaison des pertes subies par la Wehrmacht sur les deux fronts à partir de juin 1944 montre bien, encore une fois, la part presque exclusive du front russe même après le débarquement des alliés. Du 1er juillet au 31 décembre 1944, pendant cinq mois, lors de la grande offensive soviétique contre le groupe d'armées du Centre, les Allemands perdent chaque mois en moyenne 200.000 soldats. A l'Ouest, au cours de la même période, c'est-à-dire après le débarquement allié en Europe, la moyenne des pertes allemandes s'élève seulement à 8.000 hommes par mois (soit un rapport de 1 à 25).
Quand les alliés débarquent le 6 juin 1944, l'essentiel de la capacité militaire allemande a déjà été anéantie par l'Union soviétique. Elle ne peut plus guère opposer aux troupes alliées qui viennent d'être débarquées en Normandie (150.000 hommes) que 30 divisions, réparties dans un rayon de 250 km autour de la zone de débarquement. Il s'agit de divisions dont la valeur opérationnelle n'a plus grand chose à voir avec celle des 200 divisions qui attaquèrent la Russie en juin 1941, d'unités ramenées à 25% de leurs effectifs de combat, avec peu de matériels, et composées de rescapés du front russe et d'adolescents n'ayant pas connu le feu. En juillet 1944, plus d'un million d'hommes auront été débarqués en France (60 divisions nord-américaines, 18 anglaises, 10 françaises). La seule vraie réaction d'envergure de l'Allemagne sera la contre-offensive des Ardennes de décembre 1944 où elle ne parviendra pourtant qu'a engager... 21 divisions, qui suffiront cependant à stopper la progression américaine, alors que depuis octobre 1944 l'Armée rouge se trouve déjà à 70 km de Rastenburg, QG de Hitler en Prusse Orientale. Le front ouvert en juin 1944 aura donc eu, militairement, environ neuf mois d'existence contre 47 mois pour le front russe où, là, les combats resteront acharnés jusqu'au tout dernier jour.
L'ouverture d'un second front obligera le Reich à dégarnir le front russe. Mais le front ouest (France, Italie) ne mobilisera jamais plus de 75 divisions allemandes, dont une minorité de divisions combattantes, à comparer aux 220 divisions de la Wehrmacht début 1944, qui subissent les assauts des armées russes. Au plus fort de leur engagement en Europe, à la fin de 1944, c'est-à-dire à la fin d'une guerre déjà gagnée, les Etats-Unis mettront en ligne 90 divisions, à comparer aux 360 divisions de l'Armée rouge qui combattent l'Allemagne nazie depuis 1941.
L'étonnante facilité de la progression des armées nord-américaines en Europe à partir de septembre 1944 ("la chevauchée de Patton"...), le faible niveau des pertes en vies humaines de ces forces, font simplement pendant à la défaite qui a emporté la Wehrmacht sur le front russe. A partir de 1945, l'état-major de la Wehrmacht décide d'opposer une résistance de faible intensité à l'avance des troupes alliées en Allemagne tout en poursuivant une guerre féroce et acharnée contre l'Armée rouge (600.000 soldats soviétiques tués pour la libération de la Pologne, 700.000 autres tués dans les combats pour les pays baltes). Les forces britanniques de Montgomery (20 divisions et 1.500 chars) traversent le Rhin en Hollande à partir du 23 mars 1945 sans rencontrer de résistance sérieuse. On mesure le peu d'opposition rencontrée si on observe que la 9ième armée américaine, qui fournissait la moitié de l'infanterie d'assaut, a eu alors moins de 40 tués.
Ainsi que le souligne P. Miquel, les opérations de l'année 1944 ressortent avant tout d'une volonté de « conquêtes territoriales » (avec des implications majeures concernant le partage politique de l'Europe continentale après le conflit) : la question qui se pose en juin 1944 n'est plus celle de la victoire sur l'Allemagne. Le débarquement allié de juin 1944 n'eut ainsi aucune importance sur l'issue militaire du conflit en Europe (politiquement et économiquement c'est évidemment une autre question).
4- Conclusion
La Seconde Guerre Mondiale en Europe a été, pour l'essentiel, une guerre germano-russe (à 80% si l'on veut). C'est le constat d'un rapport de proportion et non celui d'une valeur donnée à tel ou tel camp.
L'intervention des Etats-Unis en Europe, bien trop tardive pour vraiment peser militairement, a essentiellement une motivation politique et économique. Elle a pour objectif d'empêcher Staline d'occuper toute l'Europe de l'Ouest (si tant est qu'il en ait eu l'intention) : en mai 1945 l'Armée rouge occupe l'Autriche et campe aux portes de l'Italie et de la Suisse.
La contribution militaire étasunienne est négligeable (moins de 3% des pertes alliées en Europe). Elle n'est pas décisive militairement car elle n'a pas pesé dans un résultat final déjà acquis, même si cette contribution a accéléré de quelques mois une victoire de toute façon déjà remportée par l'Union soviétique.
La reconstruction, à partir des années 50 (guerre froide aidant) d'une réalité devenue fantasmée ("les Etats-Unis vainqueurs du Second conflit mondial") et la victoire contre le Japon n'enlèvent rien à ce fait. Pour les Français, s'il faut rendre un hommage, c'est donc d'abord aux soldats soviétiques qu'il faut le rendre puisque c'est leur sacrifice qui a permis le débarquement allié de juin 1944 qui les a "libéré".
En Europe, et comme en 1917, en misant peu, les Etats-Unis ont beaucoup récolté: une gloire usurpée (puissance des représentations), une Europe de l'ouest peu ou prou sous tutelle (la leur), la préservation de leurs débouchés économiques en Europe, l'éviction et le remplacement des positions commerciales mondiales occupées par l'Europe en 1940, et l'imposition du dollar. Enfin, en livrant essentiellement une "guerre de matériels", les Etats-Unis ont réussi à s'extirper de leur grande crise des années 30.
A propos du Jour de la Victoire, par Sergueï Lavrov
Sergueï Lavrov RT sam., 08 juin 2019 07:53 UTC
Un mois après la commémoration de la Victoire contre le nazisme en Russie et en Europe, et à la veille des célébrations du Débarquement, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov revient sur la mémoire historique et son rôle aujourd'hui.
Le mois de mai est achevé, les salves des feux d'artifices se sont tues, le pays et le monde ont célébré le Jour de la Victoire. Fête des anciens combattants, des travailleurs des arrières, de tout notre peuple et des autres peuples vainqueurs. Défilé majestueux sur la place Rouge, dépôt de gerbes sur la tombe du Soldat Inconnu.
À nouveau - non seulement en Russie mais dans beaucoup d'autres pays également - des marches du régiment Immortel, initiative citoyenne qui a acquis une ampleur véritablement mondiale. Ces marches ont réuni des centaines de milliers de Russes, compatriotes et citoyens d'autres pays : tous ceux pour qui est chère la mémoire de la Victoire et de ceux qui l'ont rendue possible.
Une autre date approche, celle du 22 juin, journée de mémoire et de deuil pour commémorer ceux qui sont morts dans la Grande Guerre patriotique. Nous nous souviendrons de ceux qui sont tombés au combat, ont été torturés à mort en captivité et dans des camps de concentration, ceux qui sont morts de faim et dans les conditions invivables des temps de guerre.
Les préparatifs des célébrations du 75e anniversaire de la Victoire l'année prochaine commencent déjà, elles seront certainement organisées à la hauteur de l'exploit et de la grandeur d'esprit de tous les héros de cette guerre. Et tout cela amène à se poser une question : que signifie la date du 9 mai pour les peuples qui étaient menacés d'extermination, et pourquoi certaines personnes n'apprécient-elles pas tellement cette fête ?
Pour moi, en tant que personne de la première génération d'après-guerre qui a grandi sur fond de récits d'anciens combattants, d'histoires familiales à propos de la guerre, les réponses à ces questions sont évidentes. Les peuples de l'Union soviétique et d'autres pays ont été la cible de l'idéologie nazie haineuse et misanthrope, puis ils ont été victimes d'une agression de la part de la machine militaire la plus puissante de l'époque, bien organisée et motivée.
Au prix d'un terrible sacrifice, l'URSS a apporté une contribution décisive à la défaite de l'Allemagne hitlérienne et libéré l'Europe de la peste fasciste, de concert avec ses alliés. La victoire a jeté les bases de l'ordre mondial d'après-guerre fondé sur les principes de sécurité collective et de coopération entre les pays, ayant ouvert la voie à la création de l'ONU. Tels sont les faits.
Et pourtant, la mémoire de la Victoire n'est malheureusement pas sacrée pour tous. Il est regrettable de constater qu'en Russie aussi certains ont repris les mythes propagés par ceux qui souhaitent ensevelir cette mémoire et qui considèrent que le temps est venu de renoncer à célébrer solennellement la journée de la Victoire. Plus les années anniversaires nous éloignent de la date historique, plus fréquentes se font les manifestations d'oubli historique.
Hélas, force est de noter des tentatives visant à discréditer les héros et à susciter artificiellement des doutes quant à la justesse de la voie que nos ancêtres ont choisi de suivre. Tant à l'étranger que dans notre pays, on entend dire que la militarisation de la conscience publique se poursuit en Russie, et les défilés et les marches qui ont lieu le jour de la Victoire ne seraient rien d'autre que l'imposition, au niveau étatique, d'une mentalité belliqueuse et militariste. Ainsi, la Russie aurait rejeté l'humanisme et les valeurs du monde « civilisé ». Alors qu'en Europe, disent-ils, les « anciens griefs » sont oubliés, tout le monde s'est réconcilié, et on travaille à établir « dans l'esprit de tolérance » des « relations tournées vers l'avenir ».
Nos détracteurs (ceux qui sont mal intentionnés envers nous) cherchent à diminuer le rôle de l'Union soviétique dans la Seconde guerre mondiale.
L'URSS est présentée comme un agresseur, au même titre que l'Allemagne nazie, pour ne pas dire fauteur de guerre principal, et les idées de « responsabilité égale » sont alimentées et propagées. L'occupation nazie, qui aura coûté la vie à des dizaines de millions de personnes, les crimes des collaborateurs et la mission de libération de l'armée rouge sont mis sur le même plan, de façon cynique. Des monuments sont érigés en l'honneur des complices des fascistes. En même temps, les monuments aux soldats libérateurs et les tombes des soldats [soviétiques] dans certains pays sont profanés et détruits. Je tiens à rappeler que le tribunal de Nuremberg, dont les décisions font partie intégrante du droit international, a clairement établi qui était du côté du bien et qui était du côté du mal. La première catégorie comprend l'URSS, qui a immolé sur l'autel de la Victoire des millions de vies de ses fils et de ses filles, de pair avec d'autres pays de la coalition anti-Hitler. Dans la seconde, on trouve le régime du Troisième Reich, les pays de l'Axe et leurs suppôts, y compris dans les territoires occupés.
Cependant, des interprétations erronées de l'histoire ont cours dans le système d'enseignement occidental. Des mystifications et des théories pseudo-historiques sont diffusées, conçues pour amoindrir la valeur de l'exploit de nos ancêtres. On apprend aux jeunes que le mérite principal de la victoire sur le fascisme et de la libération de l'Europe ne revient pas aux troupes soviétiques mais à l'Occident, grâce au débarquement en Normandie qui a été effectué moins d'un an avant la défaite du fascisme.
Nous honorons sincèrement la contribution à la Victoire commune de tous les alliés dans cette guerre, nous considérons comme honteuses les tentatives d'enfoncer un coin entre nous. Malgré tous les efforts des falsificateurs de l'histoire, la flamme de la vérité ne peut s'éteindre. Ce sont les peuples de l'Union soviétique qui ont étêté le Troisième Reich. C'est un fait.
Les attaques contre la célébration même du jour de la Victoire, du grand exploit de ceux qui ont gagné la guerre la plus terrible, sont répugnantes.
L'Europe, avec son fameux « politiquement correct » cherche à « atténuer les tensions historiques », à substituer aux honneurs militaires rendus aux vainqueurs des activités « neutres » de réconciliation. Il ne fait aucun doute que nous devons regarder droit devant, mais nous ne devons pas oublier les leçons de l'histoire.
Peu de gens se sont souciés du fait qu'en Ukraine, pays qui s'est précipité vers les « valeurs européennes », le régime maintenant passé de Porochenko a proclamé jour férié la date de Fondation de l'« Armée insurrectionnelle ukrainienne », organisation criminelle coupable de la mort de dizaines de milliers d'Ukrainiens pacifiques, de Biélorusses, de Russes, de Polonais, de Juifs (en Israël même, dont le peuple a subi l'holocauste, le 9 mai est proclamé fête officielle, jour de la Victoire).
Voilà d'autres exemples flagrants provenant de nos pays voisins : des marches aux flambeaux, comme en Allemagne fasciste, des défilés des héritiers de Bandera dans les rues centrales de la ville héroïque de Kiev, d'anciens combattants et admirateurs de la « Waffen-SS » à Riga et à Tallinn. Je voudrais interroger ceux qui n'apprécient pas les larmes de nos anciens combattants aux défilés, ceux qui critiquent les actions « paramilitaires » en l'honneur de la Victoire : comment voyez-vous cette « démilitarisation » de la conscience à l'européenne ?
Personne ne l'avoue, certes, mais les faits sont là : les Etats-Unis, l'OTAN et l'UE pardonnent beaucoup à leurs jeunes alliés qui poursuivent leur carrière à coups de russophobie prononcée. Le but étant de les utiliser pour préserver les alliances occidentales sur les positions antirusses, en vue de renoncer à mener avec Moscou un dialogue pragmatique sur un pied d'égalité, tout est permis à ces gars-là, y compris la glorification des complices des fascistes et le chauvinisme prononcé envers les Russes et d'autres minorités nationales.
De plus, on a parfois l'impression que cette complaisance de la part de l'Occident vise à exempter de responsabilité ceux qui ayant comploté avec Hitler à Munich en 1938 ont tenté de rediriger l'agression nazie vers l'Est.
Le souhait de beaucoup en Europe de réécrire cette page honteuse de l'histoire est probablement compréhensible car, en fin de compte, les économies d'un grand nombre de pays de l'Europe continentale furent mises au service du troisième Reich, tandis que l'appareil étatique de beaucoup d'entre eux participa au génocide des Russes, des Juifs et d'autres peuples déclenché par les Nazis.
Apparemment, ce n'est pas par hasard si les membres de l'UE et l'OTAN refusent régulièrement d'appuyer la résolution proposée par la Russie à l'Assemblée générale de l'ONU sur le caractère inacceptable de la glorification du nazisme. Et la « vision différente » de la Deuxième guerre mondiale parmi les diplomates occidentaux ne s'explique pas par l'ignorance de l'histoire (bien que cela pose aussi certains problèmes). Il n'est pas superflu de rappeler que même pendant la guerre froide un tel sacrilège n'ait pas été observé alors que la confrontation idéologique aurait pu y prédisposer. A l'époque ; peu de gens osaient contester le rôle décisif de l'URSS dans notre victoire commune et la crédibilité dont notre pays disposait après la guerre, ce que reconnurent sans réserve nos alliés occidentaux. Ce sont eux, d'ailleurs, qui proposèrent de diviser l'Europe en « secteurs de responsabilité » dès 1944, alors que Winston Churchill soulevait cette question devant Joseph Staline durant les négociations entre l'URSS et le Royaume-Uni.
Aujourd'hui, en déformant le passé, les hommes politiques et les propagandistes occidentaux veulent faire douter l'opinion publique de la justice de l'ordre mondial consacré dans la Charte de l'ONU à l'issue de la Deuxième guerre mondiale. Le cap est mis sur l'érosion du système actuel du droit international, son remplacement par une sorte d'« ordre reposant sur des règles » que l'on souhaite créer selon le principe de la raison du plus fort, « la loi de la jungle ».
Il s'agit tout d'abord des Etats-Unis et de la manière américaine de percevoir l'histoire du XXe siècle selon laquelle jusqu'à présent il est largement admis qu'il y a eu deux « bonnes guerres » à la suite desquelles les Etats-Unis ont établi leur domination militaire en Europe occidentale et dans nombre d'autres régions du monde, renforcé la confiance en soi, connu une explosion économique et sont devenus un des premiers pays du monde.
Les Américains, avec le même enthousiasme que les Européens, créent l'image d'une « Russie militariste ». Pourtant, la plus grande partie de leur propre histoire est marquée par des guerres de conquête interminables. En 243 ans d'« exception américaine » l'interventionnisme sera devenu un élément essentiel de la politique extérieure de Washington. De plus, les élites politiques américaines perçoivent le recours à la force comme un élément naturel de la diplomatie coercitive destiné à résoudre un large éventail de problèmes, y compris intérieurs.
Il n'y a pas une seule campagne électorale américaine sans que les candidats n'essaient d'endosser la « tenue » de commandant en chef en exercice. La volonté de recourir à la force pour n'importe quelle raison est considérée comme preuve de la bravoure d'un homme politique américain. Nombreux sont les exemples d'application de tels clichés sous divers prétextes spécieux : à la Grenade en 1983, au Panama en 1989, en Yougoslavie en 1999 ou en Irak en 2003. Par ailleurs, les Américains commémorent leurs militaires abattus, quel que soit la cause pour laquelle ils ont pris les armes. En mai, ils célèbrent le Memorial Day, organisent les défilés militaires, des revues navales et des spectacles aériens avec utilisation de matériel militaire dans différentes villes américaines, sans que personne ne les soupçonne de militarisme.
Nous sommes, en fait, accusés de garder le souvenir de nos pères et grands-pères qui ont laissé leur vie dans la guerre sacrée de libération, de leur rendre les honneurs militaires, de célébrer avec éclat et fierté le Jour de la victoire. Est-ce la Russie ou l'URSS qui a été à l'origine des deux guerres mondiales ? Est-ce nous qui disposons d'un vaste réseau de bases militaires créé pour contrôler le monde entier ?
Pour les diplomates et les responsables politiques le 9 mai est aussi une occasion de se rappeler qu'en 1945 les Etats de la coalition anti-Hitler s'étaient proclamés Nations Unies. Pendant la guerre ils ont combattu côte à côte. Ils ont organisé les convois de l'Arctique, ont fraternisé sur l'Elbe. Les pilotes français au sein du régiment de chasse « Normandie - Niémen » ont combattu l'ennemi sur le front de l'Est. La prise de conscience de la menace commune posée par l'idéologie haineuse du national-socialisme a aidé les pays ayant des modèles politiques, sociaux et économiques différents à mettre de côté leurs divergences. La conviction que la défaite de l'Allemagne hitlérienne devait marquer la victoire de la justice et de la lumière sur l'obscurité est devenue un facteur de cohésion.
Après la guerre les Alliés ont créé la nouvelle architecture des relations internationales autour de l'idéal d'une coopération égale entre les Etats souverains. La création de l'ONU était censée prévenir la répétition du triste sort de son prédécesseur la Société des Nations. Les pères fondateurs ont bien appris la leçon de l'histoire : sans « concert des grandes puissances » - l'accord unanime des principaux pays de la planète ayant bénéficié d'un siège permanent au Conseil de sécurité - le monde ne peut être stable. C'est de leurs enseignements que nous devons nous inspirer aujourd'hui.
Pourtant un beau rêve
Cette année, en participant aux activités de commémoration consacrées au Jour de la victoire, nous avons redit à tous ceux qui veulent l'entendre : « Oui, nous sommes prêts à résister à tout agresseur de manière aussi décisive que nos ancêtres, mais les Russes ne veulent pas la guerre, la répétition des horreurs et des souffrances ».
La mission historique de notre peuple est de défendre la paix.
La paix que nous essayons de préserver. C'est pourquoi nous tendons la main à tous ceux qui veulent être des partenaires bienveillants. Nos partenaires occidentaux ont reçu il y a longtemps nos propositions qui proposent des moyens réalistes de surmonter la confrontation et de créer une barrière fiable contre tous ceux qui sont prêts à envisager une guerre nucléaire. Elles sont appuyées par l'appel lancé en mai par les pays-membres de l'Organisation du Traité de sécurité collective à l'encontre de l'OTAN à entamer un dialogue professionnel et dépolitisé sur les problèmes de stabilité stratégique.
J'en suis convaincu : c'est en réfléchissant à la paix que le 9 mai 2020 les citoyens de la Fédération de Russie et d'autres pays regarderont les défilés militaires consacrés au 75e anniversaire de la Grande victoire et descendront dans les rues pour joindre les rangs du Régiment immortel, les rubans de Saint-Georges sur la poitrine. La mémoire de ceux qui ont péri en luttant contre les ennemis de la patrie, les ennemis de la civilisation humaine, sera vivante tant que nous célébrerons la grande fête des peuples vainqueurs, la fête du salut, la fête de la libération. N'ayons pas honte de l'ampleur de cette célébration.
USA : la « beauté » du gaz de schiste pour sauver le climat est un leurre
le 9 juin 2019
Avec 52 dollars le baril à la bourse de New-York et un prix du gaz naturel parallèlement en chute libre les industriels du pétrole et du gaz de roche mère (schistes) aux Etats-Unis sont aux abois. Déjà criblés de dettes (qui ne seront jamais remboursées à moins que l’Iran bloque le détroit d’Ormuz) ils sont condamnés à brûler le gaz naturel qui jaillit mélangé à du pétrole des forages pratiqués dans le Bakken et les schistes permiens. En effet il n’existe pas d’infrastructures pour transporter ce gaz par gazoduc vers les usines de liquéfaction situées au Texas, sur la côte du Golfe du Mexique. Pour les trois premiers mois de l’année 2019 quelques 660 millions de pieds-cube (18.689.118,75 m³) de gaz ont été tout simplement brûlés et les fumées répandues dans l’atmosphère.
Pour les non-spécialistes dont je fais partie un pied-cube représente 0,0283 mètre-cube mais dans l’industrie gazière il représente le nombre de molécules de gaz naturel étant entendu que ce gaz – dont le gaz de schiste – ne contient pas nécessairement que du méthane. La cotation en bourse du gaz naturel s’exprime sur la base du million de pieds-cube dont le symbole est MMcf ou millier de milliers de pieds-cube. Dans les conditions standard de pression et de température (288 °K et 101,56 kPa) un pied-cube contient 1,198 gramme de molécules de gaz naturel. Dans le bassin permien plus de 20 % du gaz provenant des forages a été brûlé en 2018. Dans l’Etat du Dakota du Nord les autorités ont fixé une limite à cette pratique qui est selon la loi de 15 % du gaz provenant des forages. Or toutes les entreprises ont outrepassé cette limite dès l’année 2016, un fait qui a mis en émoi la section locale du Sierra Club. La totalité du gaz brûlé dans le Dakota du Nord par les exploitants du Bakken durant le mois de mars 2019 aurait suffi à assurer le chauffage de toutes les habitations de cet Etat pendant 10 ans !
Plus incroyable encore, comme l’Etat dépend pour ses revenus des taxes sur le pétrole recueilli, limiter les extractions pour limiter le brûlage du gaz aurait également réduit les ressources financières et par conséquent les autorités laissent faire … De ce fait les statistiques parvenant à l’Environmental Defense Fund sont toutes fausses. Enfin pour aggraver le tableau déjà franchement déplorable, si le gazoduc reliant les champs gaziers et pétrolifères tant de Bakken que du Permien n’est toujours pas terminé le simple fait que les cours du gaz naturel pratiqués au hub de Waha où se trouvent des unités de liquéfaction sont chroniquement dans une zone négative. en d’autres termes le « gaz naturel de schiste » provenant de ces bassins d’une manière ou d’une autre comme par exemple compressé est loin d’être rentable : il vaut bien mieux le brûler sur place …
La « beauté » du gaz de schiste est donc un leurre, du moins aux USA où les infrastructures de transport sont cruellement inexistantes. Chaque mois le gaz naturel brûlé représente la consommation mensuelle de trois pays comme Israël, la Colombie ou la Roumanie, ça laisse rêveur.
par Tyler Durden Dim., 06/09/2019 - 23:30 Écrit par Eric Zuesse via Off-Guardian.org,
Chaque empire est une dictature. Aucune nation ne peut être une démocratie dirigée par un empire ou un État vassal. De toute évidence, pour être un État vassal au sein d'un empire, cette nation est dictée par la nation dont elle est une colonie.
Cependant, même les habitants de la nation colonisatrice ne peuvent être libres et vivre dans une démocratie, car ils ont besoin de leurs services à l'étranger pour imposer la force d'occupation à la colonie ou à la nation vassale. C’est un fardeau important pour les «citoyens» ou les sujets de la nation impériale.
En outre, ils doivent financer, par le biais de leurs impôts, cette force d'occupation à l'étranger, dans une mesure suffisante pour que toute résistance de la part des habitants de toute colonie soit combattue.
Chaque empire est imposé, aucun n'est vraiment volontaire. La conquête crée un empire et l'application constante de la force le maintient.
Chaque empire est une dictature, non seulement à l’égard de ses populations étrangères (ce qui va sans dire, car il n’existera pas d’empire), mais aussi à ses empires domestiques, à ses propres sujets.
Tout empire a besoin de fabricants d’armes, qui vendent au gouvernement et dont les seuls marchés sont le gouvernement impérial et ses nations vassales ou ses «alliés».
En revanche, les nations «ennemies» sont celles que le pouvoir impérial a inscrites sur sa liste de priorités des nations qui ne sont pas encore conquises. Il y a deux raisons principales pour conquérir une nation.
L'une est nécessaire pour pouvoir extraire de la colonie, du pétrole, de l'or ou tout autre produit de valeur.
L’autre est de le contrôler afin de pouvoir utiliser ces terres comme un passage pour exporter, d’une nation vassale, vers d’autres nations, les produits de cette nation vassale.
Le commerce international est la base de tout empire, et les milliardaires qui possèdent des blocs d’entreprises de contrôle dans les sociétés internationales d’un pays en sont les dirigeants, les bénéficiaires de l’empire, les bénéficiaires de la richesse extraite des colonies et des territoires. sujets domestiques.
L’idée d’un empire est que les dirigeants de la nation impériale, son aristocratie, extraient des produits des colonies et imposent à leurs sujets nationaux le fardeau financier et militaire de l’imposition de leur dictature internationale aux sujets étrangers.
Certains auteurs disent qu’il existe un «État profond» et qu’il est composé de (certains éléments indéfinis au sein de) les services de renseignement, des forces armées et du corps diplomatique de toute dictature donnée; mais, en réalité, ces employés de l’État ne sont que des employés, et non l’autorité gouvernementale réelle, responsables de cette dictature.
L’État profond actuel est toujours constitué des aristocrates, eux-mêmes, des personnes qui tiennent la porte tournante entre «le secteur privé» (les sociétés de l’aristocratie) et le gouvernement.
Autrefois, beaucoup d’aristocrates étaient eux-mêmes des dirigeants (la «noblesse»), mais ce n’est plus chose courante.
De nos jours, l'aristocratie est constituée des individus qui possèdent des blocs d'actions contrôlant des sociétés internationales (en particulier des fabricants d'armes comme Lockheed Martin et BAE, car les seuls marchés pour ces sociétés sont le gouvernement de la société et ses vassaux ou ses «alliés»). ; et ces personnes sont généralement les milliardaires de la nation et, peut-être, quelques centimes seulement.
Un petit nombre, généralement moins de 100 personnes, de ces personnes extrêmement riches, sont les principaux donateurs des politiciens et des groupes de réflexion, ainsi que d’autres organismes à but non lucratif (ces derniers étant également des déductions fiscales pour leurs donateurs, de même que fiscalité au grand public) participant à l’élaboration des politiques du gouvernement national.
Bien sûr, ils sont également propriétaires et / ou annonceurs dans les médias de propagande, qui vendent les points de vue fondamentaux ou les points de vue les plus essentiels de l'aristocratie aux sujets de la nation afin de persuader ces électeurs de voter uniquement pour les candidats choisis par l'aristocratie et non pour aucun candidat. qui s'opposent à l'aristocratie.
Ces quelques-uns, principalement des milliardaires, sont le Deep State - les patrons de la dictature, les bénéficiaires ultimes de tout empire.
Afin de maintenir ce système de dictature ou d'empire international, l'outil le plus essentiel est la tromperie de l'électorat par l'aristocratie.
La méthode de contrôle est la suivante: les agents achetés de Deep State mentent au public pour savoir quelle sera leur politique s'ils gagnent, afin de pouvoir gagner le pouvoir; et, ensuite, une fois qu'ils ont pris le pouvoir, ils font l'inverse, ce qu'ils ont toujours été payés par l'État profond (l'aristocratie) pour les aider à faire.
Ainsi, les élections ne sont pas "démocratiques" mais "démocratiques": ce ne sont que de simples formalités de la démocratie, sans la substance de la démocratie. Tous les candidats bien financés aux plus hautes fonctions sont en fait les représentants de Deep State, et pratiquement aucun d'entre eux n'est représentatif du public, car les électeurs ont été trompés et ont eu le choix entre deux candidats ou plus, aucun d'entre eux ne représentant le public si et quand élu.
Voici quelques exemples récents de ce système - le système impérial, la dictature internationale, en action:
Au cours de la campagne présidentielle de Donald Trump, il a déclaré:
La lutte contre Assad et ISIS était à la fois folie et idiotie. Ils se combattent et pourtant nous les combattons tous les deux. Vous savez, nous nous sommes battus tous les deux. Je pense que notre problème bien plus important que celui d’Assad, c’est ISIS, je l’ai toujours senti. Assad est, vous savez, je ne dis pas qu’Assad est un homme bon, car il ne l’est pas, mais notre problème bien plus grave n’est pas Assad, c’est ISIS. … Je pense que vous ne pouvez pas combattre deux personnes qui se combattent et les combattre ensemble. Vous devez choisir l'un ou l'autre. "
Assad est allié à la Russie contre les Saoud (le principal allié de l'aristocratie américaine), de sorte que les États-Unis (conformément à la politique initiée par George Herbert Walker Bush le 24 février 1990 et appliquée par tous les États-Unis qui ont suivi. Présidents) était déterminé à renverser Assad, mais Trump a déclaré qu'il était fermement opposé à cette politique.
Je pense qu'Assad est un méchant, un très méchant, d'accord ? Beaucoup de gens ont été tués. Je pense que nous soutenons des gens sans savoir qui ils sont. Les rebelles, nous les appelons les rebelles, les rebelles patriotiques. Nous n'en avons aucune idée. Hugh, beaucoup de gens pensent qu'ils sont ISIS. Nous devons faire une chose à la fois. Nous ne pouvons pas combattre ISIS et Assad. Assad se bat contre ISIS. Il se bat contre ISIS. La Russie se bat maintenant ISIS. Et l'Iran se bat contre l'Etat islamique.
Nous devons faire une chose à la fois. Nous ne pouvons pas y aller - et j’ai regardé Lindsey Graham, dit-il, je suis ici depuis 10 ans à me battre. Eh bien, il restera dans cette position pendant encore 50 ans. Il ne pourra pas résoudre le problème. Nous devons d'abord nous débarrasser d'ISIS. Après nous être débarrassé d’ISIS, nous commencerons à y penser. Mais nous ne pouvons pas nous battre contre Assad. Et quand vous combattez Assad, vous combattez la Russie, vous combattez - vous combattez beaucoup de groupes différents. Mais nous ne pouvons pas combattre tout le monde en même temps.
Dans ce même débat (15 décembre 2015), il a également déclaré:
À mon avis, nous avons dépensé 4 billions de dollars pour tenter de renverser des personnes si franchement, si elles étaient présentes et si nous aurions pu dépenser ces 4 billions de dollars aux États-Unis pour réparer nos routes, nos ponts et tous les autres problèmes. ; nos aéroports et tous les autres problèmes que nous avions, nous aurions été beaucoup mieux lotis.
Je peux vous dire que maintenant. Nous avons rendu un très mauvais service, non seulement au Moyen-Orient, mais également à l’humanité. Les personnes qui ont été tuées, les personnes qui ont été essuyées et pour quoi ?
Ce n’est pas comme si nous avions eu la victoire. C'est le bordel. Le moyen-orient est totalement déstabilisé. Un désordre total et complet. Je souhaite que nous ayons eu les 4 trillions de dollars ou 5 trillions de dollars. J'aimerais que l'argent soit dépensé ici aux États-Unis, dans nos écoles, nos hôpitaux, nos routes, nos aéroports et tout ce qui est en train de s'effondrer. "
At-il fait ça ? Non. A-t-il plutôt intensifié ce que Obama avait essayé de faire en Syrie - renverser Assad - oui.
En tant que président des États-Unis, après avoir remporté la campagne présidentielle de 2016, Trump a-t-il donné suite à ses critiques, contre le super-faucon, le néoconservateur, le sénateur républicain Lindsey Graham ? Non. A-t-il plutôt entouré lui-même précisément de tels super-faucons, de tels néoconservateurs ? Oui.
A t-il intensifié les efforts de renversement-Assad comme l'avaient préconisé Graham et les autres ? Oui. La guerre américaine contre la Syrie a-t-elle réussi ? Non. A-t-il constamment menti aux électeurs ? Oui, sans aucun doute.
Cela devrait-il être un motif de mise en accusation ? Une question préalable à celle-ci est en fait: un président, Mike Pence, serait-il différent ou peut-être même pire que Trump ? Oui.
Alors: que pourrait-on réaliser en retirant Trump de ses fonctions ? Peut-être que cela aggraverait les choses. Mais quelle serait la probabilité que le Sénat américain révoque Trump de son poste si la Chambre le destituait ?
Les deux tiers des sénateurs américains auraient besoin de voter pour destituer le président afin qu’un président soit destitué après avoir été destitué par la Chambre. La majorité des sénateurs américains, 53 ans, sont des républicains.
Si seulement 33 d’entre eux votent pour ne pas condamner le président, Trump ne sera pas démis de ses fonctions. Pour le renvoyer, non seulement les 47 démocrates et les indépendants devront voter pour condamner, mais 20 des 53 républicains devront les rejoindre. C'est près de 40% des sénateurs républicains. Quelle est la probabilité que cela Presque impossible.
Que penseraient leurs électeurs qui les avaient élus chez eux de faire une telle chose ? Quelle est la probabilité que ces sénateurs soient confrontés à des défis de réélection réussis qui les destitueraient de leurs fonctions ? Est-ce que 20 des 53 seraient susceptibles de prendre ce risque personnel ?
Pourquoi, alors, autant de démocrates à la Chambre réclament-ils la destitution de Trump, puisque le faire sortir de la Maison-Blanche de cette manière est pratiquement impossible et ne ferait qu'installer un président Pence, même s'il pouvait réussir ? Cette initiative du parti démocrate est-elle autre chose qu'un théâtre politique peu sincère, mentant à leurs propres électeurs crédules, rien que des phonies qui manipulent des électeurs pour qu'ils votent pour eux au lieu de ceux qui les servent réellement ?
Est-ce cela la démocratie, maintenant: un théâtre politique peu sincère ? Est-ce que c'est la "démocratie" ? Les électeurs américains sont pris au piège, par des menteurs, ce n’est donc qu’une "démocratie". C’est juste la nouvelle forme de dictature. Mais c’est aussi ancien que n’importe quel empire.
Cela n’a rien de nouveau, sauf une chose: le régime américain se veut l’ultime, le dernier, le dernier, l’empire, le souverain sur le monde entier; ainsi, il essaie particulièrement «de défendre la liberté, la démocratie et les droits de l’homme dans le monde entier», pourrait dire Big Brother.
Le prédécesseur démocrate de Trump, Barack Obama, était tout aussi mauvais et aussi sincère que Trump, mais seul un menteur beaucoup plus habile, qui a trompé ses électeurs en leur faisant croire qu'il lutterait contre la corruption, travaillerait à améliorer les relations avec la Russie, a option dans son régime d’assurance maladie, et s’efforce par ailleurs de réduire les inégalités économiques, d’améliorer la situation économique des Américains défavorisés et de poursuivre les banksters en justice.
Il a abandonné chacun de ces objectifs déclarés dès sa victoire contre John McCain, le 4 novembre 2008, puis plus encore lorsqu'il a vaincu Mitt Romney en 2012. Et certaines de ces promesses ne sont-elles pas les mêmes que celles du candidat Trump défendu et abandonné dès qu’il a été élu (e) ?
LA MENACE POUR L'EMPIRE
Les combattants héroïques pour la liberté de tous dans le monde sont les lanceurs d'alerte qui informent le public de la corruption et du mal qu'ils voient perpétrés par leurs supérieurs, leurs patrons et par des personnes rémunérées ou gagnant un revenu supplémentaire. en vertu du fait qu'il a été choisi par le gouvernement pour devenir un contractant gouvernemental destiné à remplir une fonction prétendument publique.
Tous les menteurs au pouvoir détestent les lanceurs d'alerte et veulent donner des exemples particuliers de toutes les parties de la presse qui publient leurs vérités, leurs faits, leurs documents volés. Ces documents sont volés parce que c’est le seul moyen pour eux de devenir publics et donc connus des électeurs afin que ceux-ci puissent voter sur la base de vérités comme dans une démocratie, au lieu d’être trompés comme dans une dictature.
Même si la vérité est volée aux menteurs, au lieu de rester privée («confidentielle») pour eux, les dénonciateurs ont-ils tort de voler la vérité aux menteurs ? Ou au contraire, les héros des lanceurs d'alerte sont-ils: sont-ils les gardiens authentiques de la démocratie et du mur précaire qui sépare la démocratie de la dictature ?
Ce sont ces derniers: ce sont les héros. Malheureusement, la grande majorité de ces héros sont également des martyrs - des martyrs de la vérité et des mensonges. Toute dictature cherche à détruire ses dénonciateurs. C’est parce que tout dénonciateur constitue une menace pour le Système - le système de contrôle.
Dans toute l’histoire des États-Unis, les deux présidents qui ont poursuivi les dénonciateurs et leurs éditeurs sans relâche ont été Trump et Obama. Le public est dupe de penser que cela est fait pour des raisons de «sécurité nationale» au lieu de cacher les crimes et la criminalité du gouvernement.
Cependant, pas un seul candidat parmi les nombreux candidats à la présidence du Parti démocrate aux États-Unis ne soulève la question des nombreux crimes et des mensonges du gouvernement des États-Unis, affirmant qu'il s'agit avant tout de la criminalisation, constituant une «trahison». d’eux propose une législation disant que c’est une trahison, contre le public - contre la nation.
Toute aristocratie essaie de tromper son public pour le contrôler; et chaque aristocratie utilise diviser pour régner afin de faire cela.
Mais il ne s’agit pas seulement de diviser le public les uns contre les autres (comme entre républicains et démocrates, tous deux contrôlés par l’aristocratie), mais aussi de diviser les nations, comme entre «alliés» et «ennemis», même lorsque un "ennemi" donné (comme l'Irak en 2003) n'a jamais menacé, ni envahi, les États-Unis (ou quel que soit le "nous" impérial donné puisse être), et était donc clairement une guerre d'agression et un crime de guerre international , bien que impuni en tant que tel.
Le public doit craindre et haïr un "ennemi" qui est "l'autre" ou "l'étranger", afin de ne pas craindre et haïr l'aristocratie elle-même - la source même de l'exploitation systémique, du public, par l'aristocratie.
L’apogée du totalitarisme du régime américain réside dans son assaut incessant contre Julian Assange, qui est l’ultime dénonciateur, le protecteur le plus puissant des dénonciateurs, l’éditeur le plus sûr des preuves qu’ils volent à leurs employeurs et au gouvernement de leurs employeurs.
Il cache l'identité des lanceurs d'alerte même au risque de rester en vie. À l’heure actuelle, le régime américain s’enfonce dans une impasse folle et dépasse totalement la reconnaissance des lois américaines, mais aussi de la Constitution des États-Unis, de manière à lui imposer sa volonté. Le Congrès américain corrompu soutient le président Trump dans ses efforts pour mettre fin à la vie d'Assange ou l'enfermer dans le cachot pour le reste de sa vie héroïque, sans communication avec le monde extérieur, jusqu'à ce qu'il meure enfin, isolé , punition pour son combat héroïque de la dernière chance pour la liberté du public et pour la démocratie - son combat, en réalité, contre notre régime de 1984.
Ce que Jésus de Nazareth était localement pour le régime romain de sa région, Assange l’est pour le régime américain dans le monde entier: un exemple pour terrifier toute autre personne qui pourrait venir efficacement défier l’autorité de l’empereur.
L’Équateur est un pays clé dans cette opération. Il est dirigé par le dictateur Lénine Moreno, qui a volé des fonctions en mentant au public et en prétendant être un progressiste qui a soutenu son prédécesseur démocratiquement élu, Rafael Correa, mais dès qu’il a pris le pouvoir. Il renverse les initiatives progressistes de Correa, notamment sa protection d’Assange, réfugié à l’ambassade équatorienne à Londres.
Le 11 avril 2019, RT titrait «Qui est Lenin Moreno et pourquoi a-t-il remis Assange à la police britannique ?» Et a rapporté que:
Après son élection en 2017, Moreno a rapidement quitté son programme électoral après avoir pris ses fonctions. Il a annulé plusieurs lois importantes adoptées sous son prédécesseur et visant les riches et les banques. Il a également annulé une décision référendaire sur la réélection pour une durée indéterminée tout en bloquant toute possibilité de retour de Correa.
Il a effectivement annulé bon nombre des nominations de Correa à des postes clefs au sein de la justice et du conseil électoral national de l’Équateur, par l’intermédiaire du conseil de la CPCCS-T, doté de pouvoirs supranationales.
Moreno a également collaboré jusqu'aux États-Unis, avec lesquels l’Équateur entretenait une relation tendue sous Correa. À la suite de la visite du vice-président Mike Pence en juin 2018, l'Équateur a renforcé sa coopération en matière de sécurité avec les États-Unis, notamment par d'importantes transactions en matière d'armement, des exercices de formation et le partage de renseignements.
Après l’arrestation d’Assange, Correa, qui a accordé l’asile à Assange, a décrit Moreno comme «le plus grand traître de l’histoire de l’Équateur et de l’Amérique latine», affirmant être coupable d’un «crime que l’humanité n’oubliera jamais».
Malgré son pouvoir et son influence accablants, Moreno et sa famille font toutefois l’objet d’une vaste enquête sur la corruption dans le pays, alors qu’il fait face à des accusations de blanchiment d’argent sur des comptes offshore et des sociétés écran au Panama, y compris INA Investment Corp. appartenant au frère de Moreno.
Des images accablantes, prétendument piratées sur le téléphone de Moreno, ont irrémédiablement entaché ses tentatives de s’affirmer comme un champion de la lutte contre la corruption, ainsi que ses relations avec Assange, qu’il a accusé de coordonner les efforts de piratage.
Le 14 avril 2019, Denis Rogatyuk, de The Grey Zone, titrait: «La vente: comment la corruption, la fraude électorale et un virage néolibéral ont conduit Lénine de l'Équateur à abandonner Assange Désespéré d'inciter son gouvernement à Washington et de distraire le public de ses scandales grandissants, l'Équateur Le président Lénine Moreno a sacrifié Julian Assange - et l'indépendance de son pays », et a décrit une partie de la documentation relative aux accusations de corruption de Moreno.
Le 12 avril 2019, Zero Hedge titrait «Facebook supprime la page de l'ancien président de l'Équateur le même jour que l'arrestation d'Assange» et ouvre: «Facebook a annulé la page de l'ancien président de l'Équateur, Rafael Correa, a confirmé jeudi le géant des médias sociaux que le leader populaire de gauche a violé les politiques de sécurité de l'entreprise. "
Le 16 avril 2019, Jonathan Turley a annoncé: «Il est notre propriété: l’établissement de D.C. attend Assange avec joie et rancune» et a ouvert:
Ils vont punir Assange pour leurs péchés
La solution pour poursuivre Assange a toujours été de le punir sans pour autant embarrasser les personnages puissants ridiculisés par ses révélations. Cela l’empêche de discuter de la manière dont le gouvernement américain a dissimulé des crimes de guerre présumés et d’énormes pertes civiles, type de révélations qui ont été faites dans la célèbre affaire Pentagon Papers. Il ne peut pas expliquer comment les membres démocrates et républicains ont été complices ou incompétents dans leur surveillance. Il ne peut pas expliquer comment le public a menti au sujet du programme.
Un aperçu de cette portée artificielle a été vu dans les minutes qui ont suivi l’arrestation. CNN a fait appel à son analyste de la sécurité nationale, James Clapper, ancien directeur du renseignement national. CNN n'a jamais mentionné que Clapper avait été accusé de parjure en niant l'existence du programme de surveillance de l'Agence de sécurité nationale et avait été personnellement impliqué dans le scandale déclenché par WikiLeaks.
Clapper a été interrogé directement devant le Congrès: «La NSA collecte-t-elle des données sur des millions ou des centaines de millions d'Américains?
Clapper répondit: «Non, monsieur. … Pas à l'avenant. »Plus tard, Clapper a déclaré que son témoignage était« la déclaration la moins mensongère »qu'il ait pu faire. Cela resterait un mensonge, bien sûr, mais c'est Washington et des gens comme Clapper sont intouchables.
Aux yeux de l’établissement, Assange est le problème.
Le 11 avril 2019, l'organisation de sondage YouGov titrait «53% des Américains disent que Julian Assange devrait être extradé vers l'Amérique».
Le 13 avril 2019, j'ai intitulé «Ce que l'opinion publique sur Assange nous dit de la direction donnée par le gouvernement des États-Unis» et j'ai rendu compte du seul sondage international jamais organisé sur Assange. Ses conclusions ont montré que, sur 23 pays ont été interrogés, les États-Unis étaient le seul où le public était anti-Assange et que la différence entre les États-Unis et tous les autres était énorme et nette. Le rapport a ouvert:
Le seul sondage approfondi de l'opinion publique concernant Julian Assange ou Wikileaks a été réalisé le 26 avril 2011 par Reuters / Ipsos, «Julian Assange de WikiLeaks n'est pas un criminel: un sondage mondial», et il a échantillonné environ 1 000 personnes dans chacun des 23 pays - un total sur 18 829 répondants.
Le reportage de Reuters était vague et n’était lié à aucune présentation détaillée des résultats du sondage, mais il était dit que "les répondants américains avaient un point de vue beaucoup plus critique" contre Wikileaks que dans tout autre pays, et que le point de vue des Américains 69% «étaient convaincus qu'Assange devrait être inculpé et 61% s'opposaient à la mission de WikiLeaks». La présentation détaillée des résultats d'Ipsos dans ce sondage était enterrée ailleurs sur le Web:
Opposez-vous à Wikileaks:
61% US 38% Royaume-Uni 33% Canada 32% Pologne 32% Belgique 31% Arabie Saoudite 30% Japon 30% France 27% Indonésie 26% Italie 25% Allemagne 24% Suède 24% Australie 22% Hongrie 22% Brésil 21% Turquie 21% Corée du Sud 16% Mexique 16% Argentine 15% Espagne 15% Russie 15% Inde 12% Afrique du Sud
Les États-Unis sont-ils une démocratie si le régime parvient à saisir l'esprit de ses citoyens de manière à les rendre hostiles au plus puissant combattant pour leur liberté et leur démocratie ?
Le 13 avril 2019, washingtonsblog était intitulé «4 mythes concernant Julian Assange DEBUNKED». Voici l'un d'entre eux:
Mythe n ° 2: Assange obtiendra un procès équitable aux États-Unis
John Kiriakou, officier de la CIA âgé de 14 ans, a déclaré: Assange a été inculpé dans le district est de Virginie - la prétendue «cour d'espionnage». C'est ce que beaucoup d'entre nous craignaient. N'oubliez pas qu'aucun accusé de sécurité nationale n'a jamais été déclaré non coupable dans le district oriental de Virginie. Le district de l’Est est également connu sous le nom de «dossier de fusée» pour la rapidité avec laquelle les affaires sont entendues et jugées. Pas prêt à monter une défense? Besoin de plus de temps? Vous n'avez pas reçu toute votre découverte? Mauvais chance. On se voit au tribunal.
… J'ai longtemps prédit qu'Assange ferait face à la juge Léonie Brinkema s'il devait être inculpé dans le district est. Brinkema a traité de mon cas, ainsi que du dénonciateur de la CIA, Jeffrey Sterling. Elle a également réservé l'affaire Ed Snowden. Brinkema est un juge suspendu.
Le 20 mai 2019, l'ancien ambassadeur britannique Craig Murray (qui avait démissionné pour pouvoir se mettre à la porte) avait pour titre "The Missing Step" et affirmait que la seule chance qu'Assange a maintenant est que si la Suède refuse d'extrader Assange aux États-Unis dans le pays. le cas où la Grande-Bretagne honore la demande suédoise d'extradition de ce dernier vers la Suède plutôt que vers les États-Unis (la décision à cet égard sera probablement prise maintenant par l'agent américain Boris Johnson plutôt que par le Tory Theresa May habituel.)
Comment peut-on raisonnablement nier que les États-Unis sont en réalité (bien que nominalement) une dictature? Tous ses alliés sont donc des nations vassales dans son empire. Cela signifie un acquiescement (voire une adhésion) à certains des fréquents coups d'État et invasions du régime américain; et cela signifie qu’ils contribuent à l’extension du contrôle du régime américain au-delà d’eux-mêmes, pour inclure d’autres pays.
Cela réduit la liberté et la démocratie dans le monde entier; il répand la dictature américaine à l'échelle internationale. C’est ce qui fait le mal de ce qu’on appelle en Amérique le «néoconservatisme» et dans d’autres pays simplement «l’impérialisme». Sous le règne américain, c’est maintenant une malédiction qui s’étend, un fléau politique pour les peuples du monde entier. Même un dénonciateur américain au sujet de l'Ukraine qui vit dans l'ancienne Ukraine est la cible du régime américain.
C’est ainsi que la liberté de tous est gravement menacée par l’empire américain - l’empire le plus trompeur que le monde ait connu. Les martyrs à ses mensonges sont les canaris dans sa mine de charbon. Ils sont les premiers à être éliminés.
En revoyant cette liste hiérarchique de 23 pays, on voit les États-Unis et huit de ses principaux alliés (ou nations vassales), dans l'ordre: États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Pologne, Belgique, Arabie Saoudite, Japon, France, Indonésie. Ce sont des pays où les sujets sont déjà bien contrôlés par l'empire. Ils sont déjà des vassaux et sont donc désignés comme étant des «alliés».
À l'opposé, en commençant par le régime le plus anti-américain, on trouve: l'Afrique du Sud, l'Inde, la Russie, l'Espagne, l'Argentine, le Mexique, la Corée du Sud et la Turquie. Ce sont des pays où les sujets ne sont pas encore bien contrôlés par l’empire, même si le gouvernement actuel de certains d’entre eux essaie de changer l’esprit de ses sujets pour que le pays accepte le régime américain.
Partout où les sujets rejettent la domination américaine, il est fort possible que la nation soit inscrite sur la liste des "ennemis" du régime américain. Par conséquent, là où les habitants s'opposent le plus à la domination américaine, la probabilité d'un coup d'État ou d'une invasion américaine est réelle.
L'imposition de sanctions à la nation constitue le premier pas vers un coup d'État ou une invasion. Une telle nation qui leur est déjà soumise est donc déjà en danger. Un tel pays qui refuse de coopérer avec les sanctions existantes du régime américain - comme contre le commerce avec la Russie, la Chine, l’Iran ou le Venezuela - risque de devenir lui-même un pays sanctionné par les États-Unis, et donc officiellement un "ennemi".
Et c'est pourquoi la liberté et la démocratie se terminent.
Sauf si et jusqu'à ce que le régime américain lui-même soit conquis - soit intérieurement par une deuxième révolution américaine réussie (celle-ci éliminant l'aristocratie nationale au lieu d'éliminer une étrangère), ou bien par une Troisième Guerre Mondiale dans laquelle le régime américain est détruit même pire que ne le voudra l'alliance adverse, l'empire insatiable actuel continuera à être sur le chemin de la guerre pour imposer sa dictature à tous les habitants de la planète.
La Chine dépassera l'Amérique en termes de ventes au box-office l'année prochaine
par Tyler Durden Dim., 06/09/2019 - 19:00
La Chine, puissance montante, a l'intention de remplacer les États-Unis en tant que superpuissance mondiale au cours des dix prochaines années. Cela signifie que Beijing dominera les industries mondiales, les routes commerciales, l'aérospatiale et même maintenant, le secteur du box-office.
Selon un rapport de PricewaterhouseCoopers (PwC), publié pour la première fois par The Hollywood Reporter, la Chine devrait surpasser les recettes américaines au box-office en 2020 et occupera la première place parmi tous les pays.
Selon PwC, les recettes-guichet américaines pourraient atteindre 12,11 milliards de dollars, contre 11,05 milliards en Chine d'ici la fin de l'année. Mais en 2020, les ventes totales de la Chine devraient dépasser les États-Unis.
Depuis 2015, la Chine a vendu plus de billets de cinéma que les États-Unis, partiellement soutenus par sa population totale, atteignant désormais 1,4 milliard de personnes, contre 327 millions d'habitants. En outre, la classe moyenne montante de la Chine est devenue l'un des plus gros consommateurs du monde, avec un appétit pour les films américains.
Selon CJ Bangah, analyste de PwC, l’industrie mondiale du film continuera à se développer en 2023, avec une croissance de 4% dans le monde et de 1% aux États-Unis par an.
"Avec la vidéo à la maison à la demande, beaucoup de gens pensaient que le cinéma mourrait", a déclaré Bangah au journaliste. "Mais les billets, les entrées et les écrans devraient tous augmenter."
Outre la tentative de la Chine de détrôner Hollywood dans les ventes au box-office, le rapport montre également à quel point le secteur de la télévision en continu a nui à l'industrie du film ces dernières années. Disney, WarnerMedia et NBCUniversal sont sur le point de proposer davantage d'options de diffusion en continu aux consommateurs américains, ce qui pourrait entraîner une nouvelle baisse des ventes au box-office aux États-Unis.
Même Netflix, avec 149 millions d’abonnés dans le monde, a probablement atteint un sommet, son taux de croissance ayant ralenti ces dernières années, en raison de la saturation globale du secteur de la diffusion en continu d’Amazon, de CBS All Access, de HBO Now, de Hulu et autres.
"L'avantage du premier joueur en matière de streaming vidéo que Netflix a capitalisé à ce jour continue de s'éroder", note PwC. Disney, avec ses nouveaux actifs 21st Century Fox, lancera Disney + le 12 novembre, qui, comme le dit PWC, "marque le début d'un nouveau défi pour l'ordre actuellement établi dans le secteur de la VSD par abonnement".
L'incroyable succès de la Chine, qui a permis de sortir 850 millions de personnes de l'extrême pauvreté au cours des trois dernières décennies, a contribué à l'expansion de la classe moyenne au goût onéreux du luxe. Plus important encore, ces gens ont aidé la Chine à devenir une superpuissance mondiale en croissance qui pourrait dépasser les États-Unis sur les plans économique et militaire d’ici 2030. Mais entre-temps, nous observons le lent déclin des États-Unis, étape par étape, cette fois-ci industrie du cinéma.
Grâce aux machines, aux robots, aux ordinateurs, le pays le plus peuplé à récupéré ses bénéfices et continuera à avancer face à ceux qui emploient encore une main d'œuvre humaine !
Plus de 500 restaurants «portant atteinte à la morale islamique» fermés à Téhéran
RépondreSupprimer14:54 09.06.2019
La police iranienne a annoncé la fermeture de centaines de restaurants et cafés à Téhéran pour «atteinte à la morale islamique». Onze contrevenants ont été interpellés.
Au total, ce sont 547 restaurants et cafés à Téhéran qui ont été fermés au cours des dix derniers jours, notamment pour avoir «diffusé de la musique illégale et de débauche», a annoncé le chef de la police de Téhéran, le général Hossein Rahimi.
«La police veille constamment au respect des règles islamiques, et c’est là une de ses missions les plus importantes», a indiqué le général, cité par le site officiel de la police nationale.
Toujours selon lui, les forces de l’ordre ont interpellé onze contrevenants. Ces dernières années, de nombreux cafés et restaurants ont été ouverts à Téhéran et dans les grandes villes du pays, où ils diffusent souvent de la musique occidentale. En général, ils restent fermés pendant quelques jours, tandis que leurs responsables sont condamnés à payer une amende.
Auparavant, l’agence de presse Mizan avait annoncé la mise en place d’un numéro spécial permettant aux Iraniens de dénoncer par un simple SMS les «actes immoraux» commis dans l'espace public, dont des cas de femmes enlevant leur voile en voiture, ou de personnes organisant des «soirées dansantes mixtes».
L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la République islamique, appelle régulièrement à lutter contre l’«invasion culturelle» et l’occidentalisation des mœurs dans le pays.
https://fr.sputniknews.com/international/201906091041393557-iran-teheran-restaurants-fermeture-morale-islamique/
Le mari d’une activiste pakistanaise, revêtu d’une burqa, provoque un tollé (images)
RépondreSupprimer12:39 11.04.2019
Une activiste pakistanaise a partagé sur Instagram une photo de son mari portant une burqa dans le but de combattre les stéréotypes sexistes. Sa publication n’a pas tardé à déclencher une polémique.
Héra Mannan Khan, une activiste originaire du Pakistan, a dénoncé à sa façon les stéréotypes sexuels répandus dans certains pays à majorité musulmane en publiant sur Instagram une photo de son mari portant une burqa.
«Ceci est mon beau mari. Bien sûr, vous ne pouvez pas voir à quel point il est beau puisque je tiens à ce qu'il garde sa beauté (à voir: personnalité.) cachée, car je suis la seule qui a le droit de le voir. […] Tout ce qu'il est, tous ses succès, ses rêves, toute sa vie, il me les doit tous», peut-on lire en légende.
Même si, poursuit-elle, elle préférerait que son mari Waleed Ahmed Saeed Khan reste à la maison, elle l'a emmené dans un restaurant et ils ont mangé du poulet sans stéroïdes car elle ne «veut pas que sa fertilité soit affectée, car le principal objectif de son existence c'est de me donner des enfants et de faire de moi une mère».
«J'aime la façon dont il s'habille en sortant», a-t-elle ajouté, expliquant: «Je ne voudrais pas qu'il soit agressé». «Quant à moi, je peux me promener et flâner toute seule… dans mon débardeur, dans mon top court à fines bretelles ou même torse nu, parce que je suis une femme», a-t-elle ironisé en ajoutant qu'elle n'avait pas peur d'être agressée par d'autres femmes: «Et même si elles le faisaient, je n'en parlerais pas, car cela me montrerait comme un être faible et sans défense devant le monde entier. Une femme n'est pas censée être faible, vous savez, nous avons été créées pour être fortes et machistes.»
Mme Khan a poursuivi, en se vantant d'avoir laissé son mari se rendre au travail et conduire, qu'en s'assurant qu'il restait pieux elle finirait par «dormir avec 70 vierges dans l'Au-delà».
Elle a ensuite publié une autre photo montrant son époux tenir un sac à main, avec comme légende: «Hommes, vous devez montrer à vos femmes autant d'amour, de tendresse et de respect qu'elles en montrent envers vous. N'en ayez pas honte».
Ces publications, qui ont également été partagées sur Twitter, ont suscité des réactions mitigées. Certains ont soutenu la prise de risque de l'activiste.
https://fr.sputniknews.com/societe/201904111040694698-mari-activiste-pakistanaise-burqa-tolle/
Trop bon, trop couillon !
RépondreSupprimermercredi 21 mai 2014
Sous la très heureuse dénomination de 'République' (pas toujours comprise en un seul mot), les habitants (qui n'avaient pas toujours 'tant d'habits') qui y voyant là une 'ouverture' ou possibilité de tirer un coup, se contentèrent de le faire avec la monarchie d'un trait de plume et de couteaux bien aiguisés. Ainsi, eut-on dès lors besoin de servants pour la gérer et, comme 'tenancière de bordel' ne sonnait pas assez bien, les nouveaux domestiques (appelés plus tard 'ouvriers' pour 'faire mieux) évoquèrent des noms de 'Parlement', 'Assemblée Nationale', 'Sénat' comme pseudo. Soit. Changeons d'époque ! Puis, ce qualificatif 'd'ouvrier' fut modifié en 'employé' qui fut lui-même changé en 'ministre' ! Bref, même si des gueux restent des gueux, il y en a qui ne se prennent pas pour des fils de mirlitons !
Doncque, voilà nos esclaves installés dans 'leurs meubles', soupe à demeure et chauffage d'appoint ! (aux frais du people). Mais, de se retrouver entre quatre murs avec un gros tas de billets et personne d'autres qu'eux pour les surveiller et les compter, quoi de meilleur que de se livrer à 'quelques enfantillages' et de dire - si découvert - que "c'est pas moi c'est ma soeur qui a cassé la machine à vapeur !". Après tout, s'il a promis d'être honnête dès son entrée autant leur faire confiance. Mais là où le prix du bois s'est envolé, c'est quand ils ont eux-mêmes fixé le montant de leur salaire !! et pris quelques libertés de s'acheter des trucs et des machins hors de prix ! (Imaginez une femme de ménage qui s'achète un aspirateur Ferrari-turbo de compète avec votre pognon et qui prend à son aise les murs autour d'elle en vous... interdisant d'y rentrer ! "MARCHEZ-PAS-LA !! C'est mouillé ! Je viens de frotter !" ou "Mettez les patins !").
Non mais ??! Si on l'a laissé faire... !
Mais, il y a pire que d'enfermer le renard dans le poulailler !
Car, en plus de leur confier les clefs du coffre !!! à ces 'sortis de Centrale', ils ont également les clefs ou code secret - que personne d'autre qu'eux ne connaît - de la cartoucherie !
Cherchez pas plus loin pourquoi les pays seraient 'endettés', et le peuple esclave des 'sommes dues' !
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/05/trop-bon-trop-couillon.html
Le laboratoire Pfizer aurait un puissant remède contre Alzheimer... mais a préféré le garder secret
RépondreSupprimerFawkes News
ven., 07 juin 2019 22:15 UTC
Le géant de l'industrie pharmaceutique, le laboratoire Pfizer, a développé depuis longtemps déjà un puissant anti-inflammatoire, l'Enbrel. Des chercheurs du laboratoire ont découvert que ce produit réduirait de 64 % le développement de la maladie d'Alzheimer. Un chiffre considérable qui pourrait guérir des millions de malades dans le monde.
Or Pfizer a abandonné les recherches sur ce médicament et conserve secrètes toutes les données des études qui ont été menées sur ses effets. Le Washington Post révèle que cette décision de Pfizer serait fondée sur des motifs financiers : l'Enbrel est en fin de vie et passera dans la gamme des génériques prochainement. Un médicament qui ne représenterait donc pour le laboratoire aucun intérêt économique. Les médecins et les malades d'Alzheimer voient cela d'un autre œil.
Dans son édition du 5 juin, le Washington Post révèle cette affaire qui semble bien symptomatique du fossé qui existe entre intérêt financier et intérêt général dans le monde des géants de l'industrie pharmaceutique. Une équipe de chercheurs de Pfizer aurait, en 2015, fait une découverte surprenante : Enbrel, un puissant antiinflammatoire mis sur le marché par le laboratoire américain depuis une vingtaine d'années aurait des effets insoupçonnés sur la maladie d'Alzheimer. Il réduirait de 64 % le risque de développer cette maladie terrible. Un résultat sans commune mesure avec ceux habituellement enregistrés par tous les traitements recherchés pour combattre cette pathologie dégénérative.
Espoir et frustration
Ce chiffre de 64 % provient d'une étude massive faite en interne chez Pfizer. Les statisticiens ont analysé des données issues de centaines de milliers de déclarations d'assurance médicale impliquant des personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde et d'autres maladies inflammatoires. Or malgré ce résultat qui aurait pu faire l'effet d'une bombe dans le milieu médical, Pfizer décide de ne plus poursuivre les recherches et de ne pas rendre publiques les données. Un choix confirmé par l'entreprise au Washington Post.
On imagine aisément la frustration des chercheurs de la division de l'inflammation et de l'immunologie de l'entreprise ; ils ont exhorté Pfizer de mener un essai clinique sur 3 000 à 4 000 patients pour valider leurs conclusions. Coût de cet essai : 80 millions de dollars. Dans un document interne préparé pour examen par un comité interne de Pfizer en février 2018, les chercheurs affirment que « Enbrel pourrait potentiellement prévenir, traiter et ralentir la progression de la maladie d'Alzheimer en toute sécurité ».
Pour justifier cette décision, Pfizer a déclaré au Washington Post que ce choix avait été fait après trois années d'examens internes qui avaient conclu qu'Enbrel ne pouvait pas prévenir la maladie d'Alzheimer parce que le médicament n'atteignait pas directement le tissu cérébral. La firme pharmaceutique a donc jugé que la probabilité de réussite d'un essai clinique était faible et qu'il convenait de ne pas publier les données recueillies car elles auraient pu mener les scientifiques extérieurs sur des voies non valides. Exit donc l'essai clinique dont le coût modeste est à rapprocher des milliards consacrés à combattre cette maladie de plus en plus répandue, mais qui demeure obstinément réfractaire à toute prévention ou traitement efficace.
Pression des actionnaires
RépondreSupprimerLes scientifiques extérieurs à Pfizer sont en désaccord avec la décision du laboratoire. Parmi eux, Rudolph E. Tanzi, éminent chercheur sur la maladie d'Alzheimer et professeur à la Harvard Medical School et au Massachusetts General Hospital pense qu'il s'agit d'une mauvaise décision et que les données devraient être publiées. « Il serait avantageux pour la communauté scientifique de disposer de ces données », confirme Keenan Walker, professeur adjoint de médecine à Johns Hopkins, qui étudie comment l'inflammation contribue à la maladie d'Alzheimer. « Qu'il s'agisse de données positives ou négatives, cela nous donne plus d'informations pour prendre des décisions plus éclairées » ajoute-t-il.
Ces réactions sont sans surprise et il n'est pas rare de voir des décisions prises par les dirigeants de laboratoires pharmaceutiques qui vont contre les intérêts des chercheurs mais sont dictées par la pression des actionnaires. Pour éclairer la décision de Pfizer, il faut préciser que le médicament Enbrel a atteint la fin de la la période de 20 ans d'exclusivité de brevet pendant laquelle le fabricant tire profit d'un médicament en situation de monopole. Après la durée de vie du brevet, les profits financiers diminuent au fur et à mesure que la concurrence des génériques s'intensifie, ce qui diminue, aux yeux des actionnaires, l'intérêt économique de poursuivre la recherche sur Enbrel et d'autres médicaments de sa classe.
Alors que le cycle de vie d'Enbrel s'achève, Pfizer a introduit un nouveau médicament contre la polyarthrite rhumatoïde, Xeljanz, qui fonctionne différemment d'Enbrel. Pfizer met toute ses ressources marketing au service de ce nouveau traitement. Ainsi, alors que le chiffre d'affaires d'Enbrel diminue, celui de Xeljanz augmente. Le brevet de Xeljanz expire en 2025 aux États-Unis et en 2028 en Europe, selon les déclarations publiques de Pfizer. Le médicament est en voie de rapporter à Pfizer des milliards de dollars de plus chaque année dans un avenir prévisible.
Alors, parier de l'argent sur un essai clinique d'Enbrel pour une maladie totalement différente, surtout lorsque Pfizer doute de la validité de son analyse interne, n'a guère de sens sur le plan commercial, a déclaré, sous couvert de l'anonymat, un ancien dirigeant de Pfizer.
Paradoxes scientifiques
L'intérêt de publier les données est d'autant plus grand que, pour certains médecins, les raisons scientifiques invoquées pour justifier l'arrêt de la recherche sont très contestables. En effet, Pfizer affirme que son médicament cible une protéine spécifique appelée TNF-a qui aurait un lien direct avec Alzheimer. Mais, selon le laboratoire, Enbrel ne peut atteindre le tissu cérébral ; la molécule est trop grosse pour traverser la "barrière hémato-encéphalique" et cibler directement le TNF-a dans les tissus cérébraux. Pourtant, les chercheurs sur la maladie d'Alzheimer croient que l'inflammation à l'extérieur du cerveau - appelée inflammation périphérique - influence l'inflammation dans le cerveau.
« De nombreuses preuves suggèrent que l'inflammation périphérique ou systémique peut être un facteur de la maladie d'Alzheimer », affirme le Dr Keenan Walker de la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins. « C'est une hypothèse raisonnable que la lutte contre l'inflammation à l'extérieur du cerveau avec Enbrel aura un effet similaire à l'intérieur du cerveau », dit-il. « Je ne crois pas qu'Enbrel aurait besoin de traverser la barrière hémato-encéphalique pour moduler la réponse inflammatoire/immune à l'intérieur du cerveau », ajoute le chercheur.
Le paradoxe de cette affaire est que l'on reproche souvent aux laboratoires de ne pas rendre publics des effets secondaires négatifs des médicaments qu'ils mettent sur le marché. Or en l'espèce c'est de l'inverse dont il s'agit. « Le fait d'avoir acquis les connaissances, de refuser de les divulguer à ceux qui pourraient en tirer profit cache un avantage potentiel et, par conséquent, porte préjudice à ceux qui risquent de développer la maladie d'Alzheimer en entravant la recherche », a déclaré au Post Bobbie Farsides, professeure d'éthique clinique et biomédicale à Brighton and Sussex Medical School, au Royaume-Uni.
RépondreSupprimerQuelle est l'obligation d'une entreprise de diffuser des informations potentiellement bénéfiques sur un médicament, surtout lorsque les bénéfices en question pourraient améliorer les perspectives de traitement de la maladie d'Alzheimer, une maladie qui touche au moins 500 000 nouveaux patients par an ?
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L'huile de noix de coco: un espoir pour la maladie d'Alzheimer ?
Source : Washington Post / Up'Magazine
https://fr.sott.net/article/34000-Le-laboratoire-Pfizer-aurait-un-puissant-remede-contre-Alzheimer-mais-a-prefere-le-garder-secret
Un puissant chélateur qui pourrait soutirer les nano-particules d'aluminium chemtraillées ?
SupprimerLes États-Unis vainqueurs militaires de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ? Vous le croyez vraiment ?
RépondreSupprimerBertrand Riviere
Le Blogue Noir De Brocéliande
sam., 09 mai 2015 23:19 UTC
En ce 9 mai, jour historique de célébration pour tous les russes de la victoire contre l'Allemagne nazie, à l'heure où les commémorations de Moscou sont honteusement boycottées par Hollande et les chefs d'états occidentaux soumis au diktat américain, je reprends ici, l'analyse historique de mon ami Ni Ando, initialement publiée en 2009, qui remet les choses à leur place en ce qui concerne la vérité historique :
Les États-Unis vainqueurs militaires de la Seconde Guerre Mondiale en Europe ?
Cette question peut être abordée sous trois angles:
- celui de la contribution militaire aux pertes (critère imparfait certes).
- celui de la chronologie des opérations.
- celui du poids respectif des fronts.
Nous citons Omer Bartov, historien dont la notoriété et la qualité des travaux sont incontestables.
1- Contribution militaire aux pertes.
S'agissant du niveau de ces pertes, une évaluation étasunienne donne 400.000 pour les pertes de l'US Army dont sans doute 230.000 en Europe et Afrique du Nord. Les pertes de la Wehrmacht ont été revues à la hausse ces dernières années (de 4.000.000 initialement à 5.533.000 aujourd'hui). Les pertes soviétiques ont été recalculées à trois reprises entre 1945 et 1991. Les tués au combat de l'Armée rouge représentent près de 5.000 morts par jour, soit des pertes journalières quatre fois plus élevées que celles subies par l'armée impériale russe sur ce même front de 1914 à 1917.
La commission d'historiens constituée en 1987 en Fédération de Russie évalua le bilan des pertes à 26,6 millions dont près de 10 millions de tués pour l'Armée rouge, 10 millions pour les pertes civiles directes et 7 millions pour les pertes civiles indirectes (surmortalité). Les chiffres donnés pour l'extermination de civils concernent des civils abattus individuellement ou collectivement par le Reich dans les territoires soviétiques conquis et occupés en 1941, 1942 et jusqu'en 1943.
Tués de l'Armée rouge. 9.450.000.
dont tués directs. 6.400.000
dont prisonniers de guerre soviétiques exterminés. 2.500.000.
dont morts d'accidents et fusillés par le NKVD. 550.000.
Le total des pertes militaires et civiles de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent 75% du total des pertes humaines subies en Europe (87% avec la Pologne, en quatrième vient la Yougoslavie avec 2,1%).
Si l'on ne considère que les pertes militaires, tous camps confondus, les tués de l'Armée rouge constituent 53% du total des pertes militaires connues en Europe, ceux de la Wehrmacht 31% et ceux de l'armée nord-américaine 1,3% (Royaume-Uni 1,8%, France 1,4%). Le total des pertes militaires seules de l'Allemagne et de l'Union soviétique réunies représentent donc 84% du total de toutes les pertes militaires subies en Europe.
Les pertes militaires de l'Union soviétique représentent 88% du total des pertes alliées en Europe (Royaume-Uni 3% - France 2,3% - Etats-Unis 2,2%).
De 1941 à 1945, 80% des pertes de la Wehrmacht sont subies sur le front russe. "Fin mars 1945, la totalité des pertes de l'Ostheer (la Wehrmacht sur le front russe) s'élevait à 6.172.373 hommes, soit prés du double de ses effectifs initiaux, au 22 juin 1941. Ce chiffre représentait 80% des pertes subies par la Wehrmacht sur tous les fronts depuis le déclenchement de l'invasion de l'Union soviétique. En termes relatifs, les unités combattantes sur le front russe avaient subi des pertes encore plus importantes". O. Bartov.
RépondreSupprimerLes pertes militaires du conflit germano-russe au sens strict (les seules opérations militaires impliquant une confrontation entre l'Armée rouge et la Wehrmacht) sont de 13.876.400 soit 78% du total des pertes militaires subies en Europe. Si l'on rajoute les forces de l'Axe qui combattirent en Russie (Hongrie, Roumanie, Italie qui eut jusqu'à 200.000 hommes sur ee front) le rapport est encore plus élevé.
2- La chronologie des opérations.
Début 1944, l'Armée rouge met en ligne deux fois plus de chars, quatre fois plus d'avions d'assaut que le Reich. Engagée dans une guerre totale contre la Russie, l'industrie de guerre allemande « tourne » pourtant au maximum de ses capacités et ne cesse de se développer jusqu'au début de 1945 (ses dépenses militaires passent de 35% du PNB en 1940 à 65% en 1944). Dés la fin de 1943, la poussée des armées soviétiques vers l'Allemagne, parsemée de batailles dont l'ampleur et la férocité sont sans équivalent à l'Ouest, apparaît irrésistible. Même si en 1943 la Wehrmacht peut encore aligner 258 divisions en Union soviétique (5 millions d'hommes sur le papier, en fait probablement moins de 3 millions, soit prés de 80% des effectifs totaux de l'armée allemande qui compte en tout 320 divisions fin 1943) il s'agit d'une armée saignée à blanc, qui a perdu ses capacités d'initiative et ses meilleures troupes.
Les armées soviétiques attaquent sans interruption depuis août 1943, sur un front continu de plus de 2.000 km. La Wehrmacht subi défaite sur défaite. Les Russes ont adopté les techniques de la guerre-éclair, et font des centaines de milliers de prisonniers (en mai 1945 on dénombre plus de 3 millions de prisonniers allemands détenus en URSS). Le 5 août 1943 une salve d'honneur fête la libération d'Orel. Le 5 août 1943 est ainsi le début du temps des « Salves de la Victoire ». Minsk est libérée en juillet 1943, Smolensk en septembre.
Le 8 avril 1944, alors que les alliés n'en sont qu'aux préparatifs de leur débarquement en France, une salve de 324 canons marque, à Moscou, l'arrivée de l'Armée rouge en Roumanie et en Tchécoslovaquie. Fin avril 1944, les Russes sont aux portes de la Prusse orientale. En juin 1944, avec 124 divisions et prés de 6.000 chars d'assaut, ils infligent sur un front de 600 km une défaite totale aux divisions allemandes qui combattent en Biélorussie. L'"opération Bagration" aboutit à la destruction complète du groupe d'armées Centre, et constitue la plus grande défaite de la Wehrmacht de la Seconde Guerre Mondiale (380.000 tués et 150.000 prisonniers, 25 divisions anéanties). En juillet 1944, les fantassins soviétiques sont sur la frontière polonaise. Le 28 août ils pénètrent en Hongrie (conquise fin décembre après de très durs combats), en septembre les pays baltes sont libérés, les divisions russes entrent en Finlande. En octobre, les Russes sont en Yougoslavie. Pour la seule année 1944, les armées russes anéantissent 136 divisions allemandes et 50 des pays satellites.
La Russie lance l'offensive finale sur l'Allemagne en plein hiver, sur un front s'étendant de la Baltique à l'Adriatique, avec 6,7 millions de combattants, prés de 8.000 chasseurs et bombardiers, 5.000 pièces d'artillerie autotractées, 7.000 chars contre 3.500, 50.000 canons. Varsovie est libérée le 17 janvier 1945. Le 19 janvier 1945, les premières unités pénètrent en Allemagne. Les chef militaires soviétiques ont la possibilité de foncer sur Berlin dés février (le 30 janvier 1945 les armées de Joukov sont sur l'Oder, à 70 km de la Chancellerie du Reich) mais ils préfèrent d'abord liquider le corps d'armées de la Wehrmacht en Prusse-Orientale puis le réduit de Poméranie, qui menacent leur flanc nord, et nettoyer le flanc sud (Europe centrale). 60 divisions allemandes ont été anéanties lors de ce premier assaut. Pour ralentir la poussée furieuse des Russes, le commandement allemand transfère encore 29 divisions du front ouest vers l'Est, dégarnissant encore un front ouest qui, pourtant, mobilisait déjà moins de 25% des forces du Reich depuis juin 1944.
RépondreSupprimerLe 13 janvier 1945, l'Armée rouge se lance à l'attaque de la Prusse Orientale avec 1,6 million de soldats. La Wehrmacht attend l'assaut avec 45 divisions, soit 580.000 soldats. Au terme de combats d'une incroyable férocité les poches de résistance de l'armée allemande sont liquidées les unes après les autres. Le désastre est total pour l'armée allemande. Il ne reste pratiquement plus rien de son corps d'armées de Prusse-Orientale après seulement trois mois d'offensive russe. Toute l'Allemagne s'ouvre alors à l'Armée rouge.
Les Nord-Américains ne parviennent à traverser le Rhin que le 7 mars 1945 (le 31 mars pour la 1ère Armée française). Le 13 avril 1945 les Russes ont déjà conquis Vienne. Le 16 avril, la Stavka lance à l'assaut de Berlin (3,3 millions d'habitants) une armée de 2,3 millions de combattants équipée de 41.600 canon, épaulés de 6.200 chars et canons autopropulsés, 7.200 avions (quatre armées aériennes). Le 9 mai, l'Allemagne, représentée par Keitel, signe à Berlin (Karlshorst), devant son vainqueur représenté par Joukov, sa capitulation sans conditions.
3- L'importance respective des fronts.
« C'est en Union soviétique que la Wehrmacht eut les reins brisés, bien avant le débarquement des Alliés en France; même après juin 1944, c'est à l'Est que les Allemands continuèrent à engager et à perdre la majorité de leurs hommes. Pour l'écrasante majorité des soldats allemands, l'expérience de la guerre fut celle du front russe ». O. Bartov.
De juin 1941 à juin 1944, le front de la Seconde Guerre Mondiale, en Europe, est le front russo-allemand. Jusqu'en mars 1945, la Wehrmacht y consacre l'essentiel de ses ressources en hommes et en matériels. 34 millions de Soviétiques sont mobilisés dans les rangs de l'Armée rouge de 1941 à 1945, tandis que quelques 20 millions d'Allemands portent, à un moment ou à un autre, l'uniforme de la Wehrmacht sur le front russe.
En juillet 1943, lors de la gigantesque bataille de Koursk, à peine sept divisions et deux brigades (2,7% des forces allemandes) sont engagées face aux Américains et aux Britanniques. Le reste (91 divisions et 3 brigades) se trouve cantonné dans les territoires de l'Europe occupée. Les alliés ont certes pris pied en Afrique du Nord en novembre 1942 (débarquement de 70.000 hommes à Alger et Oran), en Sicile en juillet 1943 (160.000 hommes), en Italie à Salerne (sud de Naples) en septembre 1943 et à Anzio en janvier 1944, mais les moyens engagés pèsent encore de peu de poids (la Wehrmacht n'a que 23 divisions en Italie début 1944) comparés à la démesure des effectifs et des matériels présents depuis 1941 sur le front russe.
La comparaison est difficile entre la guerre sur le front russe, depuis 1941, et celle menée sur le front ouest, essentiellement à partir de juin 1944. Sur le premier, on assiste à une « Guerre de Titans » démesurée et totale. La « guerre industrielle » y atteint un paroxysme jamais égalé depuis, parsemée de gigantesques batailles d'anéantissement. Sur le front ouest, on voit des combats d'arrière-garde, sans influence sur l'issue d'une guerre que l'état-major allemand sait avoir perdu face à l'Union soviétique dés 1943.
RépondreSupprimerLa part du front russe dans les opérations de la Wehrmacht est écrasante, y compris jusqu'en mai 1945. La comparaison des pertes subies par la Wehrmacht sur les deux fronts à partir de juin 1944 montre bien, encore une fois, la part presque exclusive du front russe même après le débarquement des alliés. Du 1er juillet au 31 décembre 1944, pendant cinq mois, lors de la grande offensive soviétique contre le groupe d'armées du Centre, les Allemands perdent chaque mois en moyenne 200.000 soldats. A l'Ouest, au cours de la même période, c'est-à-dire après le débarquement allié en Europe, la moyenne des pertes allemandes s'élève seulement à 8.000 hommes par mois (soit un rapport de 1 à 25).
Quand les alliés débarquent le 6 juin 1944, l'essentiel de la capacité militaire allemande a déjà été anéantie par l'Union soviétique. Elle ne peut plus guère opposer aux troupes alliées qui viennent d'être débarquées en Normandie (150.000 hommes) que 30 divisions, réparties dans un rayon de 250 km autour de la zone de débarquement. Il s'agit de divisions dont la valeur opérationnelle n'a plus grand chose à voir avec celle des 200 divisions qui attaquèrent la Russie en juin 1941, d'unités ramenées à 25% de leurs effectifs de combat, avec peu de matériels, et composées de rescapés du front russe et d'adolescents n'ayant pas connu le feu. En juillet 1944, plus d'un million d'hommes auront été débarqués en France (60 divisions nord-américaines, 18 anglaises, 10 françaises). La seule vraie réaction d'envergure de l'Allemagne sera la contre-offensive des Ardennes de décembre 1944 où elle ne parviendra pourtant qu'a engager... 21 divisions, qui suffiront cependant à stopper la progression américaine, alors que depuis octobre 1944 l'Armée rouge se trouve déjà à 70 km de Rastenburg, QG de Hitler en Prusse Orientale.
Le front ouvert en juin 1944 aura donc eu, militairement, environ neuf mois d'existence contre 47 mois pour le front russe où, là, les combats resteront acharnés jusqu'au tout dernier jour.
L'ouverture d'un second front obligera le Reich à dégarnir le front russe. Mais le front ouest (France, Italie) ne mobilisera jamais plus de 75 divisions allemandes, dont une minorité de divisions combattantes, à comparer aux 220 divisions de la Wehrmacht début 1944, qui subissent les assauts des armées russes. Au plus fort de leur engagement en Europe, à la fin de 1944, c'est-à-dire à la fin d'une guerre déjà gagnée, les Etats-Unis mettront en ligne 90 divisions, à comparer aux 360 divisions de l'Armée rouge qui combattent l'Allemagne nazie depuis 1941.
L'étonnante facilité de la progression des armées nord-américaines en Europe à partir de septembre 1944 ("la chevauchée de Patton"...), le faible niveau des pertes en vies humaines de ces forces, font simplement pendant à la défaite qui a emporté la Wehrmacht sur le front russe. A partir de 1945, l'état-major de la Wehrmacht décide d'opposer une résistance de faible intensité à l'avance des troupes alliées en Allemagne tout en poursuivant une guerre féroce et acharnée contre l'Armée rouge (600.000 soldats soviétiques tués pour la libération de la Pologne, 700.000 autres tués dans les combats pour les pays baltes). Les forces britanniques de Montgomery (20 divisions et 1.500 chars) traversent le Rhin en Hollande à partir du 23 mars 1945 sans rencontrer de résistance sérieuse. On mesure le peu d'opposition rencontrée si on observe que la 9ième armée américaine, qui fournissait la moitié de l'infanterie d'assaut, a eu alors moins de 40 tués.
RépondreSupprimerAinsi que le souligne P. Miquel, les opérations de l'année 1944 ressortent avant tout d'une volonté de « conquêtes territoriales » (avec des implications majeures concernant le partage politique de l'Europe continentale après le conflit) : la question qui se pose en juin 1944 n'est plus celle de la victoire sur l'Allemagne. Le débarquement allié de juin 1944 n'eut ainsi aucune importance sur l'issue militaire du conflit en Europe (politiquement et économiquement c'est évidemment une autre question).
4- Conclusion
La Seconde Guerre Mondiale en Europe a été, pour l'essentiel, une guerre germano-russe (à 80% si l'on veut). C'est le constat d'un rapport de proportion et non celui d'une valeur donnée à tel ou tel camp.
L'intervention des Etats-Unis en Europe, bien trop tardive pour vraiment peser militairement, a essentiellement une motivation politique et économique. Elle a pour objectif d'empêcher Staline d'occuper toute l'Europe de l'Ouest (si tant est qu'il en ait eu l'intention) : en mai 1945 l'Armée rouge occupe l'Autriche et campe aux portes de l'Italie et de la Suisse.
La contribution militaire étasunienne est négligeable (moins de 3% des pertes alliées en Europe). Elle n'est pas décisive militairement car elle n'a pas pesé dans un résultat final déjà acquis, même si cette contribution a accéléré de quelques mois une victoire de toute façon déjà remportée par l'Union soviétique.
La reconstruction, à partir des années 50 (guerre froide aidant) d'une réalité devenue fantasmée ("les Etats-Unis vainqueurs du Second conflit mondial") et la victoire contre le Japon n'enlèvent rien à ce fait. Pour les Français, s'il faut rendre un hommage, c'est donc d'abord aux soldats soviétiques qu'il faut le rendre puisque c'est leur sacrifice qui a permis le débarquement allié de juin 1944 qui les a "libéré".
En Europe, et comme en 1917, en misant peu, les Etats-Unis ont beaucoup récolté: une gloire usurpée (puissance des représentations), une Europe de l'ouest peu ou prou sous tutelle (la leur), la préservation de leurs débouchés économiques en Europe, l'éviction et le remplacement des positions commerciales mondiales occupées par l'Europe en 1940, et l'imposition du dollar. Enfin, en livrant essentiellement une "guerre de matériels", les Etats-Unis ont réussi à s'extirper de leur grande crise des années 30.
https://fr.sott.net/article/33994-Les-Etats-Unis-vainqueurs-militaires-de-la-Seconde-Guerre-Mondiale-en-Europe-Vous-le-croyez-vraiment
A propos du Jour de la Victoire, par Sergueï Lavrov
RépondreSupprimerSergueï Lavrov
RT
sam., 08 juin 2019 07:53 UTC
Un mois après la commémoration de la Victoire contre le nazisme en Russie et en Europe, et à la veille des célébrations du Débarquement, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov revient sur la mémoire historique et son rôle aujourd'hui.
Le mois de mai est achevé, les salves des feux d'artifices se sont tues, le pays et le monde ont célébré le Jour de la Victoire. Fête des anciens combattants, des travailleurs des arrières, de tout notre peuple et des autres peuples vainqueurs. Défilé majestueux sur la place Rouge, dépôt de gerbes sur la tombe du Soldat Inconnu.
À nouveau - non seulement en Russie mais dans beaucoup d'autres pays également - des marches du régiment Immortel, initiative citoyenne qui a acquis une ampleur véritablement mondiale. Ces marches ont réuni des centaines de milliers de Russes, compatriotes et citoyens d'autres pays : tous ceux pour qui est chère la mémoire de la Victoire et de ceux qui l'ont rendue possible.
Une autre date approche, celle du 22 juin, journée de mémoire et de deuil pour commémorer ceux qui sont morts dans la Grande Guerre patriotique. Nous nous souviendrons de ceux qui sont tombés au combat, ont été torturés à mort en captivité et dans des camps de concentration, ceux qui sont morts de faim et dans les conditions invivables des temps de guerre.
Les préparatifs des célébrations du 75e anniversaire de la Victoire l'année prochaine commencent déjà, elles seront certainement organisées à la hauteur de l'exploit et de la grandeur d'esprit de tous les héros de cette guerre. Et tout cela amène à se poser une question : que signifie la date du 9 mai pour les peuples qui étaient menacés d'extermination, et pourquoi certaines personnes n'apprécient-elles pas tellement cette fête ?
Pour moi, en tant que personne de la première génération d'après-guerre qui a grandi sur fond de récits d'anciens combattants, d'histoires familiales à propos de la guerre, les réponses à ces questions sont évidentes. Les peuples de l'Union soviétique et d'autres pays ont été la cible de l'idéologie nazie haineuse et misanthrope, puis ils ont été victimes d'une agression de la part de la machine militaire la plus puissante de l'époque, bien organisée et motivée.
Au prix d'un terrible sacrifice, l'URSS a apporté une contribution décisive à la défaite de l'Allemagne hitlérienne et libéré l'Europe de la peste fasciste, de concert avec ses alliés. La victoire a jeté les bases de l'ordre mondial d'après-guerre fondé sur les principes de sécurité collective et de coopération entre les pays, ayant ouvert la voie à la création de l'ONU. Tels sont les faits.
Et pourtant, la mémoire de la Victoire n'est malheureusement pas sacrée pour tous. Il est regrettable de constater qu'en Russie aussi certains ont repris les mythes propagés par ceux qui souhaitent ensevelir cette mémoire et qui considèrent que le temps est venu de renoncer à célébrer solennellement la journée de la Victoire. Plus les années anniversaires nous éloignent de la date historique, plus fréquentes se font les manifestations d'oubli historique.
Hélas, force est de noter des tentatives visant à discréditer les héros et à susciter artificiellement des doutes quant à la justesse de la voie que nos ancêtres ont choisi de suivre. Tant à l'étranger que dans notre pays, on entend dire que la militarisation de la conscience publique se poursuit en Russie, et les défilés et les marches qui ont lieu le jour de la Victoire ne seraient rien d'autre que l'imposition, au niveau étatique, d'une mentalité belliqueuse et militariste. Ainsi, la Russie aurait rejeté l'humanisme et les valeurs du monde « civilisé ». Alors qu'en Europe, disent-ils, les « anciens griefs » sont oubliés, tout le monde s'est réconcilié, et on travaille à établir « dans l'esprit de tolérance » des « relations tournées vers l'avenir ».
Nos détracteurs (ceux qui sont mal intentionnés envers nous) cherchent à diminuer le rôle de l'Union soviétique dans la Seconde guerre mondiale.
RépondreSupprimerL'URSS est présentée comme un agresseur, au même titre que l'Allemagne nazie, pour ne pas dire fauteur de guerre principal, et les idées de « responsabilité égale » sont alimentées et propagées. L'occupation nazie, qui aura coûté la vie à des dizaines de millions de personnes, les crimes des collaborateurs et la mission de libération de l'armée rouge sont mis sur le même plan, de façon cynique. Des monuments sont érigés en l'honneur des complices des fascistes. En même temps, les monuments aux soldats libérateurs et les tombes des soldats [soviétiques] dans certains pays sont profanés et détruits. Je tiens à rappeler que le tribunal de Nuremberg, dont les décisions font partie intégrante du droit international, a clairement établi qui était du côté du bien et qui était du côté du mal. La première catégorie comprend l'URSS, qui a immolé sur l'autel de la Victoire des millions de vies de ses fils et de ses filles, de pair avec d'autres pays de la coalition anti-Hitler. Dans la seconde, on trouve le régime du Troisième Reich, les pays de l'Axe et leurs suppôts, y compris dans les territoires occupés.
Cependant, des interprétations erronées de l'histoire ont cours dans le système d'enseignement occidental. Des mystifications et des théories pseudo-historiques sont diffusées, conçues pour amoindrir la valeur de l'exploit de nos ancêtres. On apprend aux jeunes que le mérite principal de la victoire sur le fascisme et de la libération de l'Europe ne revient pas aux troupes soviétiques mais à l'Occident, grâce au débarquement en Normandie qui a été effectué moins d'un an avant la défaite du fascisme.
Nous honorons sincèrement la contribution à la Victoire commune de tous les alliés dans cette guerre, nous considérons comme honteuses les tentatives d'enfoncer un coin entre nous. Malgré tous les efforts des falsificateurs de l'histoire, la flamme de la vérité ne peut s'éteindre. Ce sont les peuples de l'Union soviétique qui ont étêté le Troisième Reich. C'est un fait.
Les attaques contre la célébration même du jour de la Victoire, du grand exploit de ceux qui ont gagné la guerre la plus terrible, sont répugnantes.
L'Europe, avec son fameux « politiquement correct » cherche à « atténuer les tensions historiques », à substituer aux honneurs militaires rendus aux vainqueurs des activités « neutres » de réconciliation. Il ne fait aucun doute que nous devons regarder droit devant, mais nous ne devons pas oublier les leçons de l'histoire.
Peu de gens se sont souciés du fait qu'en Ukraine, pays qui s'est précipité vers les « valeurs européennes », le régime maintenant passé de Porochenko a proclamé jour férié la date de Fondation de l'« Armée insurrectionnelle ukrainienne », organisation criminelle coupable de la mort de dizaines de milliers d'Ukrainiens pacifiques, de Biélorusses, de Russes, de Polonais, de Juifs (en Israël même, dont le peuple a subi l'holocauste, le 9 mai est proclamé fête officielle, jour de la Victoire).
Voilà d'autres exemples flagrants provenant de nos pays voisins : des marches aux flambeaux, comme en Allemagne fasciste, des défilés des héritiers de Bandera dans les rues centrales de la ville héroïque de Kiev, d'anciens combattants et admirateurs de la « Waffen-SS » à Riga et à Tallinn. Je voudrais interroger ceux qui n'apprécient pas les larmes de nos anciens combattants aux défilés, ceux qui critiquent les actions « paramilitaires » en l'honneur de la Victoire : comment voyez-vous cette « démilitarisation » de la conscience à l'européenne ?
Personne ne l'avoue, certes, mais les faits sont là : les Etats-Unis, l'OTAN et l'UE pardonnent beaucoup à leurs jeunes alliés qui poursuivent leur carrière à coups de russophobie prononcée. Le but étant de les utiliser pour préserver les alliances occidentales sur les positions antirusses, en vue de renoncer à mener avec Moscou un dialogue pragmatique sur un pied d'égalité, tout est permis à ces gars-là, y compris la glorification des complices des fascistes et le chauvinisme prononcé envers les Russes et d'autres minorités nationales.
RépondreSupprimerDe plus, on a parfois l'impression que cette complaisance de la part de l'Occident vise à exempter de responsabilité ceux qui ayant comploté avec Hitler à Munich en 1938 ont tenté de rediriger l'agression nazie vers l'Est.
Le souhait de beaucoup en Europe de réécrire cette page honteuse de l'histoire est probablement compréhensible car, en fin de compte, les économies d'un grand nombre de pays de l'Europe continentale furent mises au service du troisième Reich, tandis que l'appareil étatique de beaucoup d'entre eux participa au génocide des Russes, des Juifs et d'autres peuples déclenché par les Nazis.
Apparemment, ce n'est pas par hasard si les membres de l'UE et l'OTAN refusent régulièrement d'appuyer la résolution proposée par la Russie à l'Assemblée générale de l'ONU sur le caractère inacceptable de la glorification du nazisme. Et la « vision différente » de la Deuxième guerre mondiale parmi les diplomates occidentaux ne s'explique pas par l'ignorance de l'histoire (bien que cela pose aussi certains problèmes). Il n'est pas superflu de rappeler que même pendant la guerre froide un tel sacrilège n'ait pas été observé alors que la confrontation idéologique aurait pu y prédisposer. A l'époque ; peu de gens osaient contester le rôle décisif de l'URSS dans notre victoire commune et la crédibilité dont notre pays disposait après la guerre, ce que reconnurent sans réserve nos alliés occidentaux. Ce sont eux, d'ailleurs, qui proposèrent de diviser l'Europe en « secteurs de responsabilité » dès 1944, alors que Winston Churchill soulevait cette question devant Joseph Staline durant les négociations entre l'URSS et le Royaume-Uni.
Aujourd'hui, en déformant le passé, les hommes politiques et les propagandistes occidentaux veulent faire douter l'opinion publique de la justice de l'ordre mondial consacré dans la Charte de l'ONU à l'issue de la Deuxième guerre mondiale. Le cap est mis sur l'érosion du système actuel du droit international, son remplacement par une sorte d'« ordre reposant sur des règles » que l'on souhaite créer selon le principe de la raison du plus fort, « la loi de la jungle ».
Il s'agit tout d'abord des Etats-Unis et de la manière américaine de percevoir l'histoire du XXe siècle selon laquelle jusqu'à présent il est largement admis qu'il y a eu deux « bonnes guerres » à la suite desquelles les Etats-Unis ont établi leur domination militaire en Europe occidentale et dans nombre d'autres régions du monde, renforcé la confiance en soi, connu une explosion économique et sont devenus un des premiers pays du monde.
Les Américains, avec le même enthousiasme que les Européens, créent l'image d'une « Russie militariste ». Pourtant, la plus grande partie de leur propre histoire est marquée par des guerres de conquête interminables. En 243 ans d'« exception américaine » l'interventionnisme sera devenu un élément essentiel de la politique extérieure de Washington. De plus, les élites politiques américaines perçoivent le recours à la force comme un élément naturel de la diplomatie coercitive destiné à résoudre un large éventail de problèmes, y compris intérieurs.
Il n'y a pas une seule campagne électorale américaine sans que les candidats n'essaient d'endosser la « tenue » de commandant en chef en exercice. La volonté de recourir à la force pour n'importe quelle raison est considérée comme preuve de la bravoure d'un homme politique américain. Nombreux sont les exemples d'application de tels clichés sous divers prétextes spécieux : à la Grenade en 1983, au Panama en 1989, en Yougoslavie en 1999 ou en Irak en 2003. Par ailleurs, les Américains commémorent leurs militaires abattus, quel que soit la cause pour laquelle ils ont pris les armes. En mai, ils célèbrent le Memorial Day, organisent les défilés militaires, des revues navales et des spectacles aériens avec utilisation de matériel militaire dans différentes villes américaines, sans que personne ne les soupçonne de militarisme.
RépondreSupprimerNous sommes, en fait, accusés de garder le souvenir de nos pères et grands-pères qui ont laissé leur vie dans la guerre sacrée de libération, de leur rendre les honneurs militaires, de célébrer avec éclat et fierté le Jour de la victoire. Est-ce la Russie ou l'URSS qui a été à l'origine des deux guerres mondiales ? Est-ce nous qui disposons d'un vaste réseau de bases militaires créé pour contrôler le monde entier ?
Pour les diplomates et les responsables politiques le 9 mai est aussi une occasion de se rappeler qu'en 1945 les Etats de la coalition anti-Hitler s'étaient proclamés Nations Unies. Pendant la guerre ils ont combattu côte à côte. Ils ont organisé les convois de l'Arctique, ont fraternisé sur l'Elbe. Les pilotes français au sein du régiment de chasse « Normandie - Niémen » ont combattu l'ennemi sur le front de l'Est. La prise de conscience de la menace commune posée par l'idéologie haineuse du national-socialisme a aidé les pays ayant des modèles politiques, sociaux et économiques différents à mettre de côté leurs divergences. La conviction que la défaite de l'Allemagne hitlérienne devait marquer la victoire de la justice et de la lumière sur l'obscurité est devenue un facteur de cohésion.
Après la guerre les Alliés ont créé la nouvelle architecture des relations internationales autour de l'idéal d'une coopération égale entre les Etats souverains. La création de l'ONU était censée prévenir la répétition du triste sort de son prédécesseur la Société des Nations. Les pères fondateurs ont bien appris la leçon de l'histoire : sans « concert des grandes puissances » - l'accord unanime des principaux pays de la planète ayant bénéficié d'un siège permanent au Conseil de sécurité - le monde ne peut être stable. C'est de leurs enseignements que nous devons nous inspirer aujourd'hui.
Pourtant un beau rêve
Cette année, en participant aux activités de commémoration consacrées au Jour de la victoire, nous avons redit à tous ceux qui veulent l'entendre : « Oui, nous sommes prêts à résister à tout agresseur de manière aussi décisive que nos ancêtres, mais les Russes ne veulent pas la guerre, la répétition des horreurs et des souffrances ».
La mission historique de notre peuple est de défendre la paix.
La paix que nous essayons de préserver. C'est pourquoi nous tendons la main à tous ceux qui veulent être des partenaires bienveillants. Nos partenaires occidentaux ont reçu il y a longtemps nos propositions qui proposent des moyens réalistes de surmonter la confrontation et de créer une barrière fiable contre tous ceux qui sont prêts à envisager une guerre nucléaire. Elles sont appuyées par l'appel lancé en mai par les pays-membres de l'Organisation du Traité de sécurité collective à l'encontre de l'OTAN à entamer un dialogue professionnel et dépolitisé sur les problèmes de stabilité stratégique.
J'en suis convaincu : c'est en réfléchissant à la paix que le 9 mai 2020 les citoyens de la Fédération de Russie et d'autres pays regarderont les défilés militaires consacrés au 75e anniversaire de la Grande victoire et descendront dans les rues pour joindre les rangs du Régiment immortel, les rubans de Saint-Georges sur la poitrine. La mémoire de ceux qui ont péri en luttant contre les ennemis de la patrie, les ennemis de la civilisation humaine, sera vivante tant que nous célébrerons la grande fête des peuples vainqueurs, la fête du salut, la fête de la libération. N'ayons pas honte de l'ampleur de cette célébration.
RépondreSupprimerhttps://fr.sott.net/article/34003-A-propos-du-Jour-de-la-Victoire-par-Serguei-Lavrov
USA : la « beauté » du gaz de schiste pour sauver le climat est un leurre
RépondreSupprimerle 9 juin 2019
Avec 52 dollars le baril à la bourse de New-York et un prix du gaz naturel parallèlement en chute libre les industriels du pétrole et du gaz de roche mère (schistes) aux Etats-Unis sont aux abois. Déjà criblés de dettes (qui ne seront jamais remboursées à moins que l’Iran bloque le détroit d’Ormuz) ils sont condamnés à brûler le gaz naturel qui jaillit mélangé à du pétrole des forages pratiqués dans le Bakken et les schistes permiens. En effet il n’existe pas d’infrastructures pour transporter ce gaz par gazoduc vers les usines de liquéfaction situées au Texas, sur la côte du Golfe du Mexique. Pour les trois premiers mois de l’année 2019 quelques 660 millions de pieds-cube (18.689.118,75 m³) de gaz ont été tout simplement brûlés et les fumées répandues dans l’atmosphère.
Pour les non-spécialistes dont je fais partie un pied-cube représente 0,0283 mètre-cube mais dans l’industrie gazière il représente le nombre de molécules de gaz naturel étant entendu que ce gaz – dont le gaz de schiste – ne contient pas nécessairement que du méthane. La cotation en bourse du gaz naturel s’exprime sur la base du million de pieds-cube dont le symbole est MMcf ou millier de milliers de pieds-cube. Dans les conditions standard de pression et de température (288 °K et 101,56 kPa) un pied-cube contient 1,198 gramme de molécules de gaz naturel. Dans le bassin permien plus de 20 % du gaz provenant des forages a été brûlé en 2018. Dans l’Etat du Dakota du Nord les autorités ont fixé une limite à cette pratique qui est selon la loi de 15 % du gaz provenant des forages. Or toutes les entreprises ont outrepassé cette limite dès l’année 2016, un fait qui a mis en émoi la section locale du Sierra Club. La totalité du gaz brûlé dans le Dakota du Nord par les exploitants du Bakken durant le mois de mars 2019 aurait suffi à assurer le chauffage de toutes les habitations de cet Etat pendant 10 ans !
Plus incroyable encore, comme l’Etat dépend pour ses revenus des taxes sur le pétrole recueilli, limiter les extractions pour limiter le brûlage du gaz aurait également réduit les ressources financières et par conséquent les autorités laissent faire … De ce fait les statistiques parvenant à l’Environmental Defense Fund sont toutes fausses. Enfin pour aggraver le tableau déjà franchement déplorable, si le gazoduc reliant les champs gaziers et pétrolifères tant de Bakken que du Permien n’est toujours pas terminé le simple fait que les cours du gaz naturel pratiqués au hub de Waha où se trouvent des unités de liquéfaction sont chroniquement dans une zone négative. en d’autres termes le « gaz naturel de schiste » provenant de ces bassins d’une manière ou d’une autre comme par exemple compressé est loin d’être rentable : il vaut bien mieux le brûler sur place …
La « beauté » du gaz de schiste est donc un leurre, du moins aux USA où les infrastructures de transport sont cruellement inexistantes. Chaque mois le gaz naturel brûlé représente la consommation mensuelle de trois pays comme Israël, la Colombie ou la Roumanie, ça laisse rêveur.
Source : Oilprice.com
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/09/usa-la-beaute-du-gaz-de-schiste-pour-sauver-le-climat-est-un-leurre/#comments
Zuesse: la force qui met fin à la liberté
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim., 06/09/2019 - 23:30
Écrit par Eric Zuesse via Off-Guardian.org,
Chaque empire est une dictature. Aucune nation ne peut être une démocratie dirigée par un empire ou un État vassal. De toute évidence, pour être un État vassal au sein d'un empire, cette nation est dictée par la nation dont elle est une colonie.
Cependant, même les habitants de la nation colonisatrice ne peuvent être libres et vivre dans une démocratie, car ils ont besoin de leurs services à l'étranger pour imposer la force d'occupation à la colonie ou à la nation vassale. C’est un fardeau important pour les «citoyens» ou les sujets de la nation impériale.
En outre, ils doivent financer, par le biais de leurs impôts, cette force d'occupation à l'étranger, dans une mesure suffisante pour que toute résistance de la part des habitants de toute colonie soit combattue.
Chaque empire est imposé, aucun n'est vraiment volontaire. La conquête crée un empire et l'application constante de la force le maintient.
Chaque empire est une dictature, non seulement à l’égard de ses populations étrangères (ce qui va sans dire, car il n’existera pas d’empire), mais aussi à ses empires domestiques, à ses propres sujets.
Tout empire a besoin de fabricants d’armes, qui vendent au gouvernement et dont les seuls marchés sont le gouvernement impérial et ses nations vassales ou ses «alliés».
En revanche, les nations «ennemies» sont celles que le pouvoir impérial a inscrites sur sa liste de priorités des nations qui ne sont pas encore conquises. Il y a deux raisons principales pour conquérir une nation.
L'une est nécessaire pour pouvoir extraire de la colonie, du pétrole, de l'or ou tout autre produit de valeur.
L’autre est de le contrôler afin de pouvoir utiliser ces terres comme un passage pour exporter, d’une nation vassale, vers d’autres nations, les produits de cette nation vassale.
Le commerce international est la base de tout empire, et les milliardaires qui possèdent des blocs d’entreprises de contrôle dans les sociétés internationales d’un pays en sont les dirigeants, les bénéficiaires de l’empire, les bénéficiaires de la richesse extraite des colonies et des territoires. sujets domestiques.
L’idée d’un empire est que les dirigeants de la nation impériale, son aristocratie, extraient des produits des colonies et imposent à leurs sujets nationaux le fardeau financier et militaire de l’imposition de leur dictature internationale aux sujets étrangers.
Certains auteurs disent qu’il existe un «État profond» et qu’il est composé de (certains éléments indéfinis au sein de) les services de renseignement, des forces armées et du corps diplomatique de toute dictature donnée; mais, en réalité, ces employés de l’État ne sont que des employés, et non l’autorité gouvernementale réelle, responsables de cette dictature.
L’État profond actuel est toujours constitué des aristocrates, eux-mêmes, des personnes qui tiennent la porte tournante entre «le secteur privé» (les sociétés de l’aristocratie) et le gouvernement.
Autrefois, beaucoup d’aristocrates étaient eux-mêmes des dirigeants (la «noblesse»), mais ce n’est plus chose courante.
RépondreSupprimerDe nos jours, l'aristocratie est constituée des individus qui possèdent des blocs d'actions contrôlant des sociétés internationales (en particulier des fabricants d'armes comme Lockheed Martin et BAE, car les seuls marchés pour ces sociétés sont le gouvernement de la société et ses vassaux ou ses «alliés»). ; et ces personnes sont généralement les milliardaires de la nation et, peut-être, quelques centimes seulement.
Un petit nombre, généralement moins de 100 personnes, de ces personnes extrêmement riches, sont les principaux donateurs des politiciens et des groupes de réflexion, ainsi que d’autres organismes à but non lucratif (ces derniers étant également des déductions fiscales pour leurs donateurs, de même que fiscalité au grand public) participant à l’élaboration des politiques du gouvernement national.
Bien sûr, ils sont également propriétaires et / ou annonceurs dans les médias de propagande, qui vendent les points de vue fondamentaux ou les points de vue les plus essentiels de l'aristocratie aux sujets de la nation afin de persuader ces électeurs de voter uniquement pour les candidats choisis par l'aristocratie et non pour aucun candidat. qui s'opposent à l'aristocratie.
Ces quelques-uns, principalement des milliardaires, sont le Deep State - les patrons de la dictature, les bénéficiaires ultimes de tout empire.
Afin de maintenir ce système de dictature ou d'empire international, l'outil le plus essentiel est la tromperie de l'électorat par l'aristocratie.
La méthode de contrôle est la suivante: les agents achetés de Deep State mentent au public pour savoir quelle sera leur politique s'ils gagnent, afin de pouvoir gagner le pouvoir; et, ensuite, une fois qu'ils ont pris le pouvoir, ils font l'inverse, ce qu'ils ont toujours été payés par l'État profond (l'aristocratie) pour les aider à faire.
Ainsi, les élections ne sont pas "démocratiques" mais "démocratiques": ce ne sont que de simples formalités de la démocratie, sans la substance de la démocratie. Tous les candidats bien financés aux plus hautes fonctions sont en fait les représentants de Deep State, et pratiquement aucun d'entre eux n'est représentatif du public, car les électeurs ont été trompés et ont eu le choix entre deux candidats ou plus, aucun d'entre eux ne représentant le public si et quand élu.
Voici quelques exemples récents de ce système - le système impérial, la dictature internationale, en action:
Au cours de la campagne présidentielle de Donald Trump, il a déclaré:
La lutte contre Assad et ISIS était à la fois folie et idiotie. Ils se combattent et pourtant nous les combattons tous les deux. Vous savez, nous nous sommes battus tous les deux. Je pense que notre problème bien plus important que celui d’Assad, c’est ISIS, je l’ai toujours senti. Assad est, vous savez, je ne dis pas qu’Assad est un homme bon, car il ne l’est pas, mais notre problème bien plus grave n’est pas Assad, c’est ISIS. … Je pense que vous ne pouvez pas combattre deux personnes qui se combattent et les combattre ensemble. Vous devez choisir l'un ou l'autre. "
Assad est allié à la Russie contre les Saoud (le principal allié de l'aristocratie américaine), de sorte que les États-Unis (conformément à la politique initiée par George Herbert Walker Bush le 24 février 1990 et appliquée par tous les États-Unis qui ont suivi. Présidents) était déterminé à renverser Assad, mais Trump a déclaré qu'il était fermement opposé à cette politique.
Des mois auparavant, Trump avait déclaré:
RépondreSupprimerJe pense qu'Assad est un méchant, un très méchant, d'accord ? Beaucoup de gens ont été tués. Je pense que nous soutenons des gens sans savoir qui ils sont. Les rebelles, nous les appelons les rebelles, les rebelles patriotiques. Nous n'en avons aucune idée. Hugh, beaucoup de gens pensent qu'ils sont ISIS. Nous devons faire une chose à la fois. Nous ne pouvons pas combattre ISIS et Assad. Assad se bat contre ISIS. Il se bat contre ISIS. La Russie se bat maintenant ISIS. Et l'Iran se bat contre l'Etat islamique.
Nous devons faire une chose à la fois. Nous ne pouvons pas y aller - et j’ai regardé Lindsey Graham, dit-il, je suis ici depuis 10 ans à me battre. Eh bien, il restera dans cette position pendant encore 50 ans. Il ne pourra pas résoudre le problème. Nous devons d'abord nous débarrasser d'ISIS. Après nous être débarrassé d’ISIS, nous commencerons à y penser. Mais nous ne pouvons pas nous battre contre Assad. Et quand vous combattez Assad, vous combattez la Russie, vous combattez - vous combattez beaucoup de groupes différents. Mais nous ne pouvons pas combattre tout le monde en même temps.
Dans ce même débat (15 décembre 2015), il a également déclaré:
À mon avis, nous avons dépensé 4 billions de dollars pour tenter de renverser des personnes si franchement, si elles étaient présentes et si nous aurions pu dépenser ces 4 billions de dollars aux États-Unis pour réparer nos routes, nos ponts et tous les autres problèmes. ; nos aéroports et tous les autres problèmes que nous avions, nous aurions été beaucoup mieux lotis.
Je peux vous dire que maintenant. Nous avons rendu un très mauvais service, non seulement au Moyen-Orient, mais également à l’humanité. Les personnes qui ont été tuées, les personnes qui ont été essuyées et pour quoi ?
Ce n’est pas comme si nous avions eu la victoire. C'est le bordel. Le moyen-orient est totalement déstabilisé. Un désordre total et complet. Je souhaite que nous ayons eu les 4 trillions de dollars ou 5 trillions de dollars. J'aimerais que l'argent soit dépensé ici aux États-Unis, dans nos écoles, nos hôpitaux, nos routes, nos aéroports et tout ce qui est en train de s'effondrer. "
At-il fait ça ? Non. A-t-il plutôt intensifié ce que Obama avait essayé de faire en Syrie - renverser Assad - oui.
En tant que président des États-Unis, après avoir remporté la campagne présidentielle de 2016, Trump a-t-il donné suite à ses critiques, contre le super-faucon, le néoconservateur, le sénateur républicain Lindsey Graham ? Non. A-t-il plutôt entouré lui-même précisément de tels super-faucons, de tels néoconservateurs ? Oui.
A t-il intensifié les efforts de renversement-Assad comme l'avaient préconisé Graham et les autres ? Oui. La guerre américaine contre la Syrie a-t-elle réussi ? Non. A-t-il constamment menti aux électeurs ? Oui, sans aucun doute.
Cela devrait-il être un motif de mise en accusation ? Une question préalable à celle-ci est en fait: un président, Mike Pence, serait-il différent ou peut-être même pire que Trump ? Oui.
Alors: que pourrait-on réaliser en retirant Trump de ses fonctions ? Peut-être que cela aggraverait les choses. Mais quelle serait la probabilité que le Sénat américain révoque Trump de son poste si la Chambre le destituait ?
Les deux tiers des sénateurs américains auraient besoin de voter pour destituer le président afin qu’un président soit destitué après avoir été destitué par la Chambre. La majorité des sénateurs américains, 53 ans, sont des républicains.
Si seulement 33 d’entre eux votent pour ne pas condamner le président, Trump ne sera pas démis de ses fonctions. Pour le renvoyer, non seulement les 47 démocrates et les indépendants devront voter pour condamner, mais 20 des 53 républicains devront les rejoindre. C'est près de 40% des sénateurs républicains. Quelle est la probabilité que cela Presque impossible.
RépondreSupprimerQue penseraient leurs électeurs qui les avaient élus chez eux de faire une telle chose ? Quelle est la probabilité que ces sénateurs soient confrontés à des défis de réélection réussis qui les destitueraient de leurs fonctions ? Est-ce que 20 des 53 seraient susceptibles de prendre ce risque personnel ?
Pourquoi, alors, autant de démocrates à la Chambre réclament-ils la destitution de Trump, puisque le faire sortir de la Maison-Blanche de cette manière est pratiquement impossible et ne ferait qu'installer un président Pence, même s'il pouvait réussir ? Cette initiative du parti démocrate est-elle autre chose qu'un théâtre politique peu sincère, mentant à leurs propres électeurs crédules, rien que des phonies qui manipulent des électeurs pour qu'ils votent pour eux au lieu de ceux qui les servent réellement ?
Est-ce cela la démocratie, maintenant: un théâtre politique peu sincère ? Est-ce que c'est la "démocratie" ? Les électeurs américains sont pris au piège, par des menteurs, ce n’est donc qu’une "démocratie". C’est juste la nouvelle forme de dictature. Mais c’est aussi ancien que n’importe quel empire.
Cela n’a rien de nouveau, sauf une chose: le régime américain se veut l’ultime, le dernier, le dernier, l’empire, le souverain sur le monde entier; ainsi, il essaie particulièrement «de défendre la liberté, la démocratie et les droits de l’homme dans le monde entier», pourrait dire Big Brother.
Le prédécesseur démocrate de Trump, Barack Obama, était tout aussi mauvais et aussi sincère que Trump, mais seul un menteur beaucoup plus habile, qui a trompé ses électeurs en leur faisant croire qu'il lutterait contre la corruption, travaillerait à améliorer les relations avec la Russie, a option dans son régime d’assurance maladie, et s’efforce par ailleurs de réduire les inégalités économiques, d’améliorer la situation économique des Américains défavorisés et de poursuivre les banksters en justice.
Il a abandonné chacun de ces objectifs déclarés dès sa victoire contre John McCain, le 4 novembre 2008, puis plus encore lorsqu'il a vaincu Mitt Romney en 2012. Et certaines de ces promesses ne sont-elles pas les mêmes que celles du candidat Trump défendu et abandonné dès qu’il a été élu (e) ?
LA MENACE POUR L'EMPIRE
Les combattants héroïques pour la liberté de tous dans le monde sont les lanceurs d'alerte qui informent le public de la corruption et du mal qu'ils voient perpétrés par leurs supérieurs, leurs patrons et par des personnes rémunérées ou gagnant un revenu supplémentaire. en vertu du fait qu'il a été choisi par le gouvernement pour devenir un contractant gouvernemental destiné à remplir une fonction prétendument publique.
Tous les menteurs au pouvoir détestent les lanceurs d'alerte et veulent donner des exemples particuliers de toutes les parties de la presse qui publient leurs vérités, leurs faits, leurs documents volés. Ces documents sont volés parce que c’est le seul moyen pour eux de devenir publics et donc connus des électeurs afin que ceux-ci puissent voter sur la base de vérités comme dans une démocratie, au lieu d’être trompés comme dans une dictature.
Même si la vérité est volée aux menteurs, au lieu de rester privée («confidentielle») pour eux, les dénonciateurs ont-ils tort de voler la vérité aux menteurs ? Ou au contraire, les héros des lanceurs d'alerte sont-ils: sont-ils les gardiens authentiques de la démocratie et du mur précaire qui sépare la démocratie de la dictature ?
Ce sont ces derniers: ce sont les héros. Malheureusement, la grande majorité de ces héros sont également des martyrs - des martyrs de la vérité et des mensonges. Toute dictature cherche à détruire ses dénonciateurs. C’est parce que tout dénonciateur constitue une menace pour le Système - le système de contrôle.
RépondreSupprimerDans toute l’histoire des États-Unis, les deux présidents qui ont poursuivi les dénonciateurs et leurs éditeurs sans relâche ont été Trump et Obama. Le public est dupe de penser que cela est fait pour des raisons de «sécurité nationale» au lieu de cacher les crimes et la criminalité du gouvernement.
Cependant, pas un seul candidat parmi les nombreux candidats à la présidence du Parti démocrate aux États-Unis ne soulève la question des nombreux crimes et des mensonges du gouvernement des États-Unis, affirmant qu'il s'agit avant tout de la criminalisation, constituant une «trahison». d’eux propose une législation disant que c’est une trahison, contre le public - contre la nation.
Toute aristocratie essaie de tromper son public pour le contrôler; et chaque aristocratie utilise diviser pour régner afin de faire cela.
Mais il ne s’agit pas seulement de diviser le public les uns contre les autres (comme entre républicains et démocrates, tous deux contrôlés par l’aristocratie), mais aussi de diviser les nations, comme entre «alliés» et «ennemis», même lorsque un "ennemi" donné (comme l'Irak en 2003) n'a jamais menacé, ni envahi, les États-Unis (ou quel que soit le "nous" impérial donné puisse être), et était donc clairement une guerre d'agression et un crime de guerre international , bien que impuni en tant que tel.
Le public doit craindre et haïr un "ennemi" qui est "l'autre" ou "l'étranger", afin de ne pas craindre et haïr l'aristocratie elle-même - la source même de l'exploitation systémique, du public, par l'aristocratie.
L’apogée du totalitarisme du régime américain réside dans son assaut incessant contre Julian Assange, qui est l’ultime dénonciateur, le protecteur le plus puissant des dénonciateurs, l’éditeur le plus sûr des preuves qu’ils volent à leurs employeurs et au gouvernement de leurs employeurs.
Il cache l'identité des lanceurs d'alerte même au risque de rester en vie. À l’heure actuelle, le régime américain s’enfonce dans une impasse folle et dépasse totalement la reconnaissance des lois américaines, mais aussi de la Constitution des États-Unis, de manière à lui imposer sa volonté. Le Congrès américain corrompu soutient le président Trump dans ses efforts pour mettre fin à la vie d'Assange ou l'enfermer dans le cachot pour le reste de sa vie héroïque, sans communication avec le monde extérieur, jusqu'à ce qu'il meure enfin, isolé , punition pour son combat héroïque de la dernière chance pour la liberté du public et pour la démocratie - son combat, en réalité, contre notre régime de 1984.
Ce que Jésus de Nazareth était localement pour le régime romain de sa région, Assange l’est pour le régime américain dans le monde entier: un exemple pour terrifier toute autre personne qui pourrait venir efficacement défier l’autorité de l’empereur.
L’Équateur est un pays clé dans cette opération. Il est dirigé par le dictateur Lénine Moreno, qui a volé des fonctions en mentant au public et en prétendant être un progressiste qui a soutenu son prédécesseur démocratiquement élu, Rafael Correa, mais dès qu’il a pris le pouvoir. Il renverse les initiatives progressistes de Correa, notamment sa protection d’Assange, réfugié à l’ambassade équatorienne à Londres.
Le 11 avril 2019, RT titrait «Qui est Lenin Moreno et pourquoi a-t-il remis Assange à la police britannique ?» Et a rapporté que:
Après son élection en 2017, Moreno a rapidement quitté son programme électoral après avoir pris ses fonctions. Il a annulé plusieurs lois importantes adoptées sous son prédécesseur et visant les riches et les banques. Il a également annulé une décision référendaire sur la réélection pour une durée indéterminée tout en bloquant toute possibilité de retour de Correa.
RépondreSupprimerIl a effectivement annulé bon nombre des nominations de Correa à des postes clefs au sein de la justice et du conseil électoral national de l’Équateur, par l’intermédiaire du conseil de la CPCCS-T, doté de pouvoirs supranationales.
Moreno a également collaboré jusqu'aux États-Unis, avec lesquels l’Équateur entretenait une relation tendue sous Correa. À la suite de la visite du vice-président Mike Pence en juin 2018, l'Équateur a renforcé sa coopération en matière de sécurité avec les États-Unis, notamment par d'importantes transactions en matière d'armement, des exercices de formation et le partage de renseignements.
Après l’arrestation d’Assange, Correa, qui a accordé l’asile à Assange, a décrit Moreno comme «le plus grand traître de l’histoire de l’Équateur et de l’Amérique latine», affirmant être coupable d’un «crime que l’humanité n’oubliera jamais».
Malgré son pouvoir et son influence accablants, Moreno et sa famille font toutefois l’objet d’une vaste enquête sur la corruption dans le pays, alors qu’il fait face à des accusations de blanchiment d’argent sur des comptes offshore et des sociétés écran au Panama, y compris INA Investment Corp. appartenant au frère de Moreno.
Des images accablantes, prétendument piratées sur le téléphone de Moreno, ont irrémédiablement entaché ses tentatives de s’affirmer comme un champion de la lutte contre la corruption, ainsi que ses relations avec Assange, qu’il a accusé de coordonner les efforts de piratage.
Le 14 avril 2019, Denis Rogatyuk, de The Grey Zone, titrait: «La vente: comment la corruption, la fraude électorale et un virage néolibéral ont conduit Lénine de l'Équateur à abandonner Assange Désespéré d'inciter son gouvernement à Washington et de distraire le public de ses scandales grandissants, l'Équateur Le président Lénine Moreno a sacrifié Julian Assange - et l'indépendance de son pays », et a décrit une partie de la documentation relative aux accusations de corruption de Moreno.
Le 12 avril 2019, Zero Hedge titrait «Facebook supprime la page de l'ancien président de l'Équateur le même jour que l'arrestation d'Assange» et ouvre: «Facebook a annulé la page de l'ancien président de l'Équateur, Rafael Correa, a confirmé jeudi le géant des médias sociaux que le leader populaire de gauche a violé les politiques de sécurité de l'entreprise. "
Le 16 avril 2019, Jonathan Turley a annoncé: «Il est notre propriété: l’établissement de D.C. attend Assange avec joie et rancune» et a ouvert:
Ils vont punir Assange pour leurs péchés
La solution pour poursuivre Assange a toujours été de le punir sans pour autant embarrasser les personnages puissants ridiculisés par ses révélations. Cela l’empêche de discuter de la manière dont le gouvernement américain a dissimulé des crimes de guerre présumés et d’énormes pertes civiles, type de révélations qui ont été faites dans la célèbre affaire Pentagon Papers. Il ne peut pas expliquer comment les membres démocrates et républicains ont été complices ou incompétents dans leur surveillance. Il ne peut pas expliquer comment le public a menti au sujet du programme.
Un aperçu de cette portée artificielle a été vu dans les minutes qui ont suivi l’arrestation. CNN a fait appel à son analyste de la sécurité nationale, James Clapper, ancien directeur du renseignement national. CNN n'a jamais mentionné que Clapper avait été accusé de parjure en niant l'existence du programme de surveillance de l'Agence de sécurité nationale et avait été personnellement impliqué dans le scandale déclenché par WikiLeaks.
RépondreSupprimerClapper a été interrogé directement devant le Congrès: «La NSA collecte-t-elle des données sur des millions ou des centaines de millions d'Américains?
Clapper répondit: «Non, monsieur. … Pas à l'avenant. »Plus tard, Clapper a déclaré que son témoignage était« la déclaration la moins mensongère »qu'il ait pu faire.
Cela resterait un mensonge, bien sûr, mais c'est Washington et des gens comme Clapper sont intouchables.
Aux yeux de l’établissement, Assange est le problème.
Le 11 avril 2019, l'organisation de sondage YouGov titrait «53% des Américains disent que Julian Assange devrait être extradé vers l'Amérique».
Le 13 avril 2019, j'ai intitulé «Ce que l'opinion publique sur Assange nous dit de la direction donnée par le gouvernement des États-Unis» et j'ai rendu compte du seul sondage international jamais organisé sur Assange. Ses conclusions ont montré que, sur 23 pays ont été interrogés, les États-Unis étaient le seul où le public était anti-Assange et que la différence entre les États-Unis et tous les autres était énorme et nette. Le rapport a ouvert:
Le seul sondage approfondi de l'opinion publique concernant Julian Assange ou Wikileaks a été réalisé le 26 avril 2011 par Reuters / Ipsos, «Julian Assange de WikiLeaks n'est pas un criminel: un sondage mondial», et il a échantillonné environ 1 000 personnes dans chacun des 23 pays - un total sur 18 829 répondants.
Le reportage de Reuters était vague et n’était lié à aucune présentation détaillée des résultats du sondage, mais il était dit que "les répondants américains avaient un point de vue beaucoup plus critique" contre Wikileaks que dans tout autre pays, et que le point de vue des Américains 69% «étaient convaincus qu'Assange devrait être inculpé et 61% s'opposaient à la mission de WikiLeaks». La présentation détaillée des résultats d'Ipsos dans ce sondage était enterrée ailleurs sur le Web:
Opposez-vous à Wikileaks:
61% US
38% Royaume-Uni
33% Canada
32% Pologne
32% Belgique
31% Arabie Saoudite
30% Japon
30% France
27% Indonésie
26% Italie
25% Allemagne
24% Suède
24% Australie
22% Hongrie
22% Brésil
21% Turquie
21% Corée du Sud
16% Mexique
16% Argentine
15% Espagne
15% Russie
15% Inde
12% Afrique du Sud
Les États-Unis sont-ils une démocratie si le régime parvient à saisir l'esprit de ses citoyens de manière à les rendre hostiles au plus puissant combattant pour leur liberté et leur démocratie ?
RépondreSupprimerLe 13 avril 2019, washingtonsblog était intitulé «4 mythes concernant Julian Assange DEBUNKED». Voici l'un d'entre eux:
Mythe n ° 2: Assange obtiendra un procès équitable aux États-Unis
John Kiriakou, officier de la CIA âgé de 14 ans, a déclaré: Assange a été inculpé dans le district est de Virginie - la prétendue «cour d'espionnage». C'est ce que beaucoup d'entre nous craignaient. N'oubliez pas qu'aucun accusé de sécurité nationale n'a jamais été déclaré non coupable dans le district oriental de Virginie. Le district de l’Est est également connu sous le nom de «dossier de fusée» pour la rapidité avec laquelle les affaires sont entendues et jugées. Pas prêt à monter une défense? Besoin de plus de temps? Vous n'avez pas reçu toute votre découverte? Mauvais chance. On se voit au tribunal.
… J'ai longtemps prédit qu'Assange ferait face à la juge Léonie Brinkema s'il devait être inculpé dans le district est. Brinkema a traité de mon cas, ainsi que du dénonciateur de la CIA, Jeffrey Sterling. Elle a également réservé l'affaire Ed Snowden. Brinkema est un juge suspendu.
Le 20 mai 2019, l'ancien ambassadeur britannique Craig Murray (qui avait démissionné pour pouvoir se mettre à la porte) avait pour titre "The Missing Step" et affirmait que la seule chance qu'Assange a maintenant est que si la Suède refuse d'extrader Assange aux États-Unis dans le pays. le cas où la Grande-Bretagne honore la demande suédoise d'extradition de ce dernier vers la Suède plutôt que vers les États-Unis (la décision à cet égard sera probablement prise maintenant par l'agent américain Boris Johnson plutôt que par le Tory Theresa May habituel.)
Comment peut-on raisonnablement nier que les États-Unis sont en réalité (bien que nominalement) une dictature? Tous ses alliés sont donc des nations vassales dans son empire. Cela signifie un acquiescement (voire une adhésion) à certains des fréquents coups d'État et invasions du régime américain; et cela signifie qu’ils contribuent à l’extension du contrôle du régime américain au-delà d’eux-mêmes, pour inclure d’autres pays.
Cela réduit la liberté et la démocratie dans le monde entier; il répand la dictature américaine à l'échelle internationale. C’est ce qui fait le mal de ce qu’on appelle en Amérique le «néoconservatisme» et dans d’autres pays simplement «l’impérialisme». Sous le règne américain, c’est maintenant une malédiction qui s’étend, un fléau politique pour les peuples du monde entier. Même un dénonciateur américain au sujet de l'Ukraine qui vit dans l'ancienne Ukraine est la cible du régime américain.
C’est ainsi que la liberté de tous est gravement menacée par l’empire américain - l’empire le plus trompeur que le monde ait connu. Les martyrs à ses mensonges sont les canaris dans sa mine de charbon. Ils sont les premiers à être éliminés.
En revoyant cette liste hiérarchique de 23 pays, on voit les États-Unis et huit de ses principaux alliés (ou nations vassales), dans l'ordre: États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Pologne, Belgique, Arabie Saoudite, Japon, France, Indonésie. Ce sont des pays où les sujets sont déjà bien contrôlés par l'empire. Ils sont déjà des vassaux et sont donc désignés comme étant des «alliés».
À l'opposé, en commençant par le régime le plus anti-américain, on trouve: l'Afrique du Sud, l'Inde, la Russie, l'Espagne, l'Argentine, le Mexique, la Corée du Sud et la Turquie. Ce sont des pays où les sujets ne sont pas encore bien contrôlés par l’empire, même si le gouvernement actuel de certains d’entre eux essaie de changer l’esprit de ses sujets pour que le pays accepte le régime américain.
RépondreSupprimerPartout où les sujets rejettent la domination américaine, il est fort possible que la nation soit inscrite sur la liste des "ennemis" du régime américain. Par conséquent, là où les habitants s'opposent le plus à la domination américaine, la probabilité d'un coup d'État ou d'une invasion américaine est réelle.
L'imposition de sanctions à la nation constitue le premier pas vers un coup d'État ou une invasion. Une telle nation qui leur est déjà soumise est donc déjà en danger. Un tel pays qui refuse de coopérer avec les sanctions existantes du régime américain - comme contre le commerce avec la Russie, la Chine, l’Iran ou le Venezuela - risque de devenir lui-même un pays sanctionné par les États-Unis, et donc officiellement un "ennemi".
Et c'est pourquoi la liberté et la démocratie se terminent.
Sauf si et jusqu'à ce que le régime américain lui-même soit conquis - soit intérieurement par une deuxième révolution américaine réussie (celle-ci éliminant l'aristocratie nationale au lieu d'éliminer une étrangère), ou bien par une Troisième Guerre Mondiale dans laquelle le régime américain est détruit même pire que ne le voudra l'alliance adverse, l'empire insatiable actuel continuera à être sur le chemin de la guerre pour imposer sa dictature à tous les habitants de la planète.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-09/zuesse-force-ending-freedom
(...) Les États-Unis sont-ils une démocratie (...)
SupprimerNON ! Les USA est une république ! Un dictature comme un empire ou monarchie.
Zuesse ne sait même âs ce qu'est une Démocratie.
La Chine dépassera l'Amérique en termes de ventes au box-office l'année prochaine
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim., 06/09/2019 - 19:00
La Chine, puissance montante, a l'intention de remplacer les États-Unis en tant que superpuissance mondiale au cours des dix prochaines années. Cela signifie que Beijing dominera les industries mondiales, les routes commerciales, l'aérospatiale et même maintenant, le secteur du box-office.
Selon un rapport de PricewaterhouseCoopers (PwC), publié pour la première fois par The Hollywood Reporter, la Chine devrait surpasser les recettes américaines au box-office en 2020 et occupera la première place parmi tous les pays.
Selon PwC, les recettes-guichet américaines pourraient atteindre 12,11 milliards de dollars, contre 11,05 milliards en Chine d'ici la fin de l'année. Mais en 2020, les ventes totales de la Chine devraient dépasser les États-Unis.
Depuis 2015, la Chine a vendu plus de billets de cinéma que les États-Unis, partiellement soutenus par sa population totale, atteignant désormais 1,4 milliard de personnes, contre 327 millions d'habitants. En outre, la classe moyenne montante de la Chine est devenue l'un des plus gros consommateurs du monde, avec un appétit pour les films américains.
Selon CJ Bangah, analyste de PwC, l’industrie mondiale du film continuera à se développer en 2023, avec une croissance de 4% dans le monde et de 1% aux États-Unis par an.
"Avec la vidéo à la maison à la demande, beaucoup de gens pensaient que le cinéma mourrait", a déclaré Bangah au journaliste. "Mais les billets, les entrées et les écrans devraient tous augmenter."
Outre la tentative de la Chine de détrôner Hollywood dans les ventes au box-office, le rapport montre également à quel point le secteur de la télévision en continu a nui à l'industrie du film ces dernières années. Disney, WarnerMedia et NBCUniversal sont sur le point de proposer davantage d'options de diffusion en continu aux consommateurs américains, ce qui pourrait entraîner une nouvelle baisse des ventes au box-office aux États-Unis.
Même Netflix, avec 149 millions d’abonnés dans le monde, a probablement atteint un sommet, son taux de croissance ayant ralenti ces dernières années, en raison de la saturation globale du secteur de la diffusion en continu d’Amazon, de CBS All Access, de HBO Now, de Hulu et autres.
"L'avantage du premier joueur en matière de streaming vidéo que Netflix a capitalisé à ce jour continue de s'éroder", note PwC. Disney, avec ses nouveaux actifs 21st Century Fox, lancera Disney + le 12 novembre, qui, comme le dit PWC, "marque le début d'un nouveau défi pour l'ordre actuellement établi dans le secteur de la VSD par abonnement".
L'incroyable succès de la Chine, qui a permis de sortir 850 millions de personnes de l'extrême pauvreté au cours des trois dernières décennies, a contribué à l'expansion de la classe moyenne au goût onéreux du luxe. Plus important encore, ces gens ont aidé la Chine à devenir une superpuissance mondiale en croissance qui pourrait dépasser les États-Unis sur les plans économique et militaire d’ici 2030. Mais entre-temps, nous observons le lent déclin des États-Unis, étape par étape, cette fois-ci industrie du cinéma.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-09/china-surpass-america-box-office-sales-next-year
Grâce aux machines, aux robots, aux ordinateurs, le pays le plus peuplé à récupéré ses bénéfices et continuera à avancer face à ceux qui emploient encore une main d'œuvre humaine !
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