L’alarmisme climatique se transforme en religion. OPINION
Par Jean-Pierre Bardinet.
14 JUIN 2019
Voici 5 critères qui permettent d’identifier une vaste opération de désinformation :
Unanimité de tous les médias et de tous les politiques, voire de toutes les institutions internationales
Surinformation sur un aspect de la question, omerta sur les autres
Tous les bons d’un côté, tous les mauvais de l’autre
Acquiescement de l’opinion débouchant sur une psychose collective avec une totale perte de bon sens.
Refus d’accepter les observations dérangeantes et la controverse scientifique.
Le réchauffement climatique anthropique et la politique énergétique associée satisfont à ces 5 critères. Dans le domaine scientifique, l’esprit critique, le scepticisme et la controverse sont des vertus. Mais en climatologie et en production d’électricité ce sont des tares. Curieux, non ?
Contrairement à ce que l’on nous répète ad nauseam, il n’y a aucune urgence climatique pour plusieurs raisons simples et de bon sens, outre le fait qu’il n’y a aucune preuve scientifique que le CO2, quelle que soit son origine, ait une action mesurable sur la TMAG (température moyenne annuelle globale). Si tel avait été le cas, une seule COP, un seul rapport scientifique, un seul résumé pour les décideurs (SPM) auraient été suffisants.
LE PROBLÈME DU GIEC
Le GIEC a été créé par l’ONU, ce Grand Machin, pour diffuser un alarmisme climatique outrancier qui sert de justification à une noria de taxes, de normes souvent absurdes et de règlements contraignants. Rien que le fait que le nom originel, IPCC (Intergovernmental Panel For Climate Change) ait été modifié dans les autres langues en y introduisant le mot « experts » est très étrange… En effet cette appellation a pour but de nous faire croire que le GIEC est une structure scientifique, alors que c’est une structure intergouvernementale, donc politique.
Dans ses statuts, rédigés par l’UNEP (United Nations Environment Program), il est demandé au GIEC de travailler sur le Réchauffement Climatique Anthropique (RCA) :
Évaluer sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation.
Donc, avant même que le GIEC n’ait commencé ses travaux, on lui impose LA SOLUTION : il y a réchauffement ET il est anthropique.
Par conséquent, mécaniquement, les dirigeants du GIEC vont tout faire pour justifier cette solution ; et ils n’ont pas hésité à utiliser de la science fausse, comme par exemple le modèle d’effet de serre d’Arrhénius qui avait été réfuté par les physiciens de son époque (expérience de Wood), et que le GIEC a fort opportunément sorti de son chapeau, ou encore d’inventer un nouveau processus physique, le forçage radiatif avec rétroaction, qui a la propriété étonnante de violer la seconde loi de la thermodynamique, sans que cela ne pose problème au GIEC…
Une fois que le rapport scientifique est rédigé (compilation de nombre de publications judicieusement sélectionnées), le SPM est préparé entre les dirigeants du GIEC, gardiens zélés de la Sainte Parole Giecquienne, et les représentants des gouvernements, diplomates et fonctionnaires. Il est négocié mot par mot, à la virgule près, selon les bonnes habitudes du Grand Machin Onusien. De ce fait, le SPM gomme toutes les nuances, toutes les interrogations, tous les aveux de méconnaissance que l’on peut trouver dans le rapport scientifique. Il n’a donc aucune valeur scientifique. Puis il est publié et présenté en grande pompe aux États, aux institutions internationales, et aux médias du monde entier pour qu’ils relayent la Sainte Parole GIECquienne aux peuples de toute la planète.
Après ce faste clinquant et fort onéreux, les scientifiques sont priés de mettre le rapport scientifique en conformité avec le SPM, qui a force de Loi Divine, et leur rapport ainsi remis dans la Ligne du Parti est publié plusieurs mois après le SPM. Jamais la science n’avait été ainsi dévoyée (sauf avec le lyssenkisme, cousin proche du dogme du Réchauffement Climatique Anthropique – RCA) et jamais son éthique la plus élémentaire n’avait été ainsi foulée aux pieds et instrumentalisée par le politique.
La référence de l’alarmisme climatique est donc ce fameux SPM qui n’a aucune valeur scientifique, le rapport scientifique servant de caution de bonne science. Mais ce SPM sert de justification à l’alarmisme climatique, qui devient de plus en plus irrationnel et délirant, notamment en imputant au réchauffement climatique tout événement météo plus ou moins intense, confondant par là-même sans vergogne climat et météo.
Sauf les experts concernés, personne ne lit le volumineux rapport scientifique AR5, pourtant plus mesuré que le SPM, car il reconnaît qu’il n’y a quasiment plus de réchauffement global depuis près de 20 ans (le « hiatus » ou la « pause »), prend en compte les incertitudes et reconnaît qu’il existe des mécanismes encore mal connus du climat, système particulièrement complexe et non modélisable.
Par exemple, on ne sait pas modéliser le cycle de l’eau qui a pourtant notamment via l’ennuagement, un effet important sur les températures. Alors pourquoi accorder du crédit aux projections multi-décadales des modèles numériques, construits en intégrant les thèses du GIEC et en ajoutant ça et là un peu de poudre de perlimpinpin, un zeste de paramétrages plus ou moins subtils afin de bien rester en conformité avec les thèses hypothétiques du GIEC et l’alarmisme climatique ?
Récemment un panel de vaillants citoyens, choqués que la Sainte Parole GIECquienne du SPM ne soit pas disponible dans la langue de Molière, et que les gueux n’en aient donc pas connaissance, a traduit en français ce résumé pour les décideurs. Cette traduction participe bien sûr à la propagande réchauffiste dans toute son absurdité.
À l’époque de Galilée, il y avait la science officielle de l’Église Catholique. À notre époque, il y a la science officielle du GIEC/IPCC. Dans le premier cas, la science officielle s’est révélée fausse, mais il a fallu du temps pour que l’Église l’accepte. Dans le second cas, la science officielle se révèlera aussi être fausse. Ce n’est qu’une question de temps et de prise de conscience de l’absurdité de la pataphysique de l’atmosphère « inventée » par le GIEC afin de cautionner une idéologie préconfigurée.
Je trouve donc croustillant que, dans l’article du magazine Le Point, il soit fait référence au procès de Galilée dont la version moderne est l’accusation de « négationnisme » pour tous ceux qui ne reconnaissent pas la Sainte Parole Giecquienne, le refus de la controverse, les insultes, l’anathème, l’interdiction d’accès aux médias pour se faire entendre, susciter une saine critique et faire cesser cette hystérie climatique qui nous pourrit la vie, et le portefeuille.
Pour éviter tout déviationnisme, il est très important que les jeunes générations, qui sont le futur de la planète, soient bien conditionnées informées des terribles maux climatiques qui vont s’abattre sur nous si l’on ne suit pas vigoureusement les oukases recommandations de la Très Sainte et Très Sage Église Réchauffiste. Nos braves citoyens traducteurs, militants verts, dont l’objectivité n’est pas à mettre en cause, ont donc, dans leur grande sagesse, prévu « … une adaptation du résumé pour les enseignants ».
Le petit livre rouge de Mao, c’est ringard. À présent, c’est le petit livre vert (très vert pour masquer le très rouge) du résumé pour les décideurs, bible de la Sainte Église Réchauffiste, qui a pour mission d’endoctriner la jeunesse comme cela s’est produit en Chine sous le règne de Mao, ce qui a entraîné la création de camp de rééducation politique pour les méchants incroyants, déviationnistes et impérialistes, rétifs à la Parole du Grand Timonier. À quand les camps de rééducation pour les épouvantables climato-réalistes, qui osent, les misérables, critiquer la Sainte Parole GIECquienne, soutenue avec foi par les candidats à l’élection européenne, les braves gens ?
De l'hégémonie du dollar au réchauffement de la planète: mondialisation, glyphosate et doctrines de consentement
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 13/06/2019 - 23:55
Écrit par Colin Todhunter via Counterpunch.org,
Depuis l’abandon de l’accord de Bretton Woods en 1971, l’Occident a connu une mutation tectonique en cours. Elle s’est accélérée avec la fin de l’URSS et a abouti à la «mondialisation néolibérale» que nous observons aujourd’hui.
Dans le même temps, il y a eu une campagne sans précédent pour repenser le consensus social en Occident. Une partie de cette stratégie consiste à amener les populations des pays occidentaux à se concentrer sur le "réchauffement planétaire", la "parité hommes-femmes" et l '"antiracisme": en mettant l'accent sur la politique identitaire et le changement climatique, les effets dévastateurs et les injustices causés par le capitalisme mondialisé et le militarisme associé reste en grande partie non contesté par les masses et reste fermement en retrait.
C'est l'argument présenté par Denis Rancourt, chercheur à l'Ontario Civil Liberties Association, dans un nouveau rapport. Rancourt est un ancien professeur titulaire de physique à l'Université d'Ottawa au Canada et auteur de "Géoéconomie et géopolitique à l'origine des ères successives de la mondialisation prédatrice et de l'ingénierie sociale: émergence historique du changement climatique, équité entre les sexes et lutte contre le racisme doctrines d'État »(avril 2019).
Dans le rapport, Rancourt fait référence à l’ouvrage publié en 1972 par Michael Hudson, intitulé «Le super impérialisme: la stratégie économique de l’empire américain», pour expliquer le rôle essentiel que joue le maintien de l’hégémonie du dollar et l’importance du pétrodollar pour la domination mondiale des États-Unis. Outre l'importance du pétrole, Rancourt affirme que les États-Unis ont un intérêt existentiel à faire en sorte que les médicaments opioïdes soient commercialisés en dollars américains, un autre produit de base mondial. Ceci explique l'occupation américaine de l'Afghanistan. Il a également souligné l’importance de l’agroalimentaire américain et de l’industrie de l’armement dans la réalisation des objectifs géostratégiques des États-Unis.
Selon M. Rancourt, depuis la chute de l'URSS en 1991, les campagnes de guerre américaines ont notamment protégé le dollar américain de l'abandon, détruit les pays en quête de souveraineté, sécurisé le commerce de l'opium, renforcé le contrôle du pétrole et freiné l'intégration eurasienne . En outre, certains pays ont été confrontés à un bombardement de sanctions et d'hostilité dans le but de détruire des centres de production d'énergie que les États-Unis ne contrôlent pas, notamment la Russie.
Il décrit également les impacts dans les pays occidentaux, notamment: la perte relative relative du statut économique de la classe moyenne, la montée du sans-abrisme urbain, la décimation de la classe ouvrière industrielle, les méga-entreprises du secteur privé, l'inégalité croissante, le démantèlement du bien-être, la spéculation financière , stagnation des salaires, dette, déréglementation et privatisation. En outre, la réglementation accrue en matière de réglementation des aliments et des médicaments a entraîné une augmentation spectaculaire de l’utilisation de l’herbicide glyphosate, qui a coïncidé avec la recrudescence de nombreuses maladies et affections chroniques.
Face à cette dévastation, les pays occidentaux ont dû obtenir le consentement continu de leurs propres populations. Pour aider à expliquer comment cela a été réalisé, Rancourt met l’accent sur l’égalité des sexes, la lutte contre le racisme et le réchauffement de la planète en tant que doctrines d’État utilisées pour détourner l’attention des machinations de l’empire américain (et pour empêcher la conscience de classe de s’enraciner). J'ai récemment interrogé Denis Rancourt sur cet aspect de son rapport.
RépondreSupprimerCT: Pouvez-vous parler un peu de vous et de la manière dont vous avez rédigé ce rapport ? Qu'est-ce que cela veut dire ?
DR: Je suis un ancien professeur de physique, scientifique en environnement et défenseur des droits civils. Je travaille actuellement en tant que chercheur pour l'Ontario Civil Liberties Association (ocla.ca). Au cours d’une conversation sur des questions relatives aux droits civils que j’ai eue avec le directeur exécutif de l’OCLA, nous avons identifié plusieurs phénomènes sociaux et économiques importants qui semblaient être liés au début des années 90. Alors, j’ai finalement choisi de faire des «travaux lourds», selon des recherches.
Bien que les intellectuels et les experts recrutés ne manquent pas pour orienter notre perception de manière erronée, mes recherches démontrent un lien entre les poussées de suppression à grande échelle et d’exploitation des populations nationales avec l’accélération d’une mondialisation agressive et exploiteuse.
CT: Dans votre rapport, vous avez décrit les conséquences de l’abandon de Bretton Woods et de la dissolution de l’URSS en termes d’hégémonie du dollar, de militarisme américain et des effets dévastateurs de la «mondialisation néolibérale», à la fois pour les États-nations et pour les citoyens.
Il ne fait guère de doute que les analystes russes et chinois comprennent bien ce que j'ai exposé dans mon rapport. Par exemple, annonçant la guerre commerciale de Trump, le discours d’avril 2015 du major-général Qiao Liang au Comité central du Parti communiste chinois et au bureau du gouvernement comprenait les éléments suivants:
«Depuis ce jour [la dissolution de Bretton Woods], un véritable empire financier a émergé, l’hégémonie du dollar américain a été établie et nous sommes entrés dans une véritable ère de monnaie papier. Il n'y a pas de métal précieux derrière le dollar américain. Le crédit du gouvernement est le seul soutien du dollar américain. Les États-Unis font des profits du monde entier. Cela signifie que les Américains peuvent obtenir des richesses matérielles du monde en imprimant un morceau de papier vert. […] Si nous reconnaissons [maintenant] qu'il existe un cycle de l'indice du dollar américain [ponctué de crises artificielles, y compris la guerre] et que les Américains utilisent ce cycle pour récolter auprès d'autres pays, nous pouvons alors en conclure qu'il était temps pour les Américains récolte la Chine… ”
CT: Vous discutez de la nécessité pour les États d’obtenir leur consentement: la nécessité de pacifier, d’hypnotiser et d’aligner les populations pour une mondialisation continue; plus précisément, la nécessité de détourner l'attention de la violence structurelle des politiques économiques et de la violence actuelle du militarisme. Pouvez-vous dire quelque chose sur la relation entre la question du réchauffement climatique et cette question ?
DR: Indépendamment du fait que la prétendue "crise climatique" soit réelle, exagérée ou fabriquée, il ressort clairement des données de mon rapport que l'éthique du réchauffement planétaire a été conçue à l'échelle mondiale et profite aux exploiteurs de carbone -économie et, plus indirectement, l'Etat.
RépondreSupprimerL’une des études que j’ai passées en revue montre par exemple que les médias grand public ont multiplié les reportages sur le réchauffement climatique au milieu des années 2000, dans tous les principaux médias, en même temps que les financiers et leurs acolytes Al Gore a décidé de créer et de gérer une économie mondiale du carbone. Cette campagne médiatique s'est poursuivie depuis et l'ethos du réchauffement climatique a été institutionnalisé.
Les programmes de séquestration du carbone ont dévasté les communautés locales sur tous les continents occupés. Les projets de carbone - des parcs éoliens à la récolte de biocarburants, en passant par la production de batteries industrielles, l'installation d'installations à cellules solaires, l'extraction d'uranium jusqu'à la construction de barrages hydroélectriques gigantesques, etc. - ont accéléré la destruction de l'habitat.
Pendant ce temps, la guerre économique et militaire fait rage, le glyphosate est déversé dans l’écosphère à une vitesse sans précédent (versé sur des cultures de rapport résistantes aux herbicides génétiquement modifiés), des génocides actifs sont en cours (Yémen), les États-Unis se retirent unilatéralement des traités nucléaires et forcent une course aux armements avec les machines à mort de la prochaine génération et les prêts extorsionnaires détenus par les États-Unis, la transformation de l’utilisation des terres à l’échelle des nations assure le service nécessaire; tandis que nos enfants éduqués font des dépressions nerveuses en essayant de faire «agir» les gouvernements sur le «climat».
Au début des années 90, une conférence mondiale sur l’environnementalisme climatique était une réponse explicite à la dissolution de l’Union soviétique. Cela faisait partie d'un projet de propagande mondiale destiné à masquer la nouvelle vague de globalisme prédateur accéléré qui s'est déchaînée maintenant que l'URSS était définitivement à l'écart.
CT: Que pensez-vous de Greta Thunberg et du mouvement qui l’entoure ?
DR: C'est triste et pathétique. Ce mouvement témoigne du succès du projet de propagande mondiale que je décris dans mon rapport. Le mouvement est également un indicateur de la mesure dans laquelle le totalitarisme s'est installé dans les sociétés occidentales; les individus, les associations et les institutions perdent leur capacité de pensée indépendante pour éloigner la société des conceptions d’une élite occupante. Les individus (et leurs parents) deviennent des policiers de la moralité au service de cet «environnementalisme».
CT: Vous parlez également de l'émergence de l'équité entre les sexes (féminisme de la troisième vague) et de l'antiracisme en tant que doctrines d'État. Pouvez-vous dire quelque chose à ce sujet ?
DR: Dans mon rapport, j’utilise des registres institutionnels historiques et des données sociétales pour démontrer qu’une triade de «religions d’État» a été générée à l’échelle mondiale et a émergé peu après la dissolution de l’Union soviétique. Cette triade comprend un alarmisme climatique, une vision exagérée du tunnel axée sur l'équité entre les sexes et une campagne antiraciste centrée sur les pensées, le langage et les attitudes de l'ingénieur.
Ces idéologies d'État ont été conçues et propulsées par les efforts de l'ONU et les protocoles signés qui en ont résulté. Les universités occidentales ont adopté et institutionnalisé le programme avec enthousiasme. Les médias traditionnels ont défendu religieusement l'ethos nouvellement créé. Les partis politiques ont largement appliqué des quotas plus élevés d'élus et d'élus.
RépondreSupprimerCes processus et ces idées ont servi à apaiser, à masser et à occuper l’esprit occidental, en particulier parmi les classes moyennes et supérieures, ainsi que dans les classes d’élite des territoires économiquement occupés, mais n’ont rien fait pour atténuer les formes les plus violentes et les plus répandues de misogynie à la suite de la mondialisation prédatrice et du militarisme.
Ironiquement, les atteintes globales à la dignité humaine, à la santé humaine et à l’environnement étaient proportionnelles aux appels systématiques et parfois criards à l’égalité des sexes, à la lutte contre le racisme et à l’action climatique. L’ensemble de l’édifice de ces «religions étatiques» ne laisse aucune place aux conflits de classe requis et compromet expressément toute remise en question des mécanismes et des conséquences de la mondialisation.
CT: Pouvez-vous dire quelque chose à propos des Gilets Jaunes, du Brexit et du phénomène électoral Trump.
DR: Combiner mondialisation agressive, prédation financière constante, destruction des classes moyennes et moyennes occidentales et discours discret sur le changement climatique, la lutte contre le racisme et l’égalité des sexes, et quelque chose doit donner. Le géographe français Christophe Guilluy a prédit les réactions de manière détaillée, et ce n’est pas difficile à comprendre. Ce n'est pas un hasard si la classe ouvrière et la classe moyenne révoltées critiquent les discours sur la crise climatique, la lutte contre le racisme et l'égalité des sexes; et que leur voix est exprimée par les médias traditionnels en tant que raciste, misogyne et ignorant de la science.
Il semble que toute classe qui s'oppose à sa propre destruction soit accusée d'être peuplée par des personnes racistes et ignorantes qui ne peuvent pas voir que le salut réside dans un monde globalisé et géré par le carbone. Il devient donc impératif de fermer tous les lieux où un tel «groupe ignorant» pourrait communiquer ses points de vue, tenter de s’organiser et menacer ainsi l’ordre social dominant.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-13/dollar-hegemony-global-warming-globalization-glyphosate-and-doctrines-consent
Le méthane grand mensonge | Le blog de la science climatique déplorable (realclimatescience.com)
RépondreSupprimerLes incendies les plus froids, les plus humides et les moins enregistrés (realclimatescience.com)
[remarquez les points de vue alarmistes en mouvement] Le réchauffement climatique pour mettre fin à la civilisation d'ici 2050 (realclimatescience.com)
Le rapport alarmiste d'UCSUSA n'a aucun rapport avec la réalité (realclimatescience.com)
[après que ses prédictions aient complètement échoué] "James Hansen souhaiterait ne pas avoir raison du réchauffement climatique" (realclimatescience.com)
Troisième anniversaire de la sécheresse permanente en Californie (realclimatescience.com)
Michael Mann Thuggery Mise à jour | Le blog de la science climatique déplorable (realclimatescience.com)
Deuxième journée à l'Open du Groenland (realclimatescience.com)
BS plus spectaculaires du Washington Post (realclimatescience.com)
Capital Weather Gang a tout faux dans cet article. Est-ce qu'ils se rétractent ? (realclimatescience.com)
Réécrire le passé au ministère de la vérité de la NOAA (realclimatescience.com)
Le lauréat du prix Nobel prédit que l'Arctique est libre de glace depuis cinq ans (realclimatescience.com)
Il n'y a pas de question… Michael Mann a menti au Congrès 2017 (Tony Heller et commentaires) (realclimatescience.com)
Probabilité décroissante de temps chaud dans le Midwest américain (realclimatescience.com)
Comment le consensus CO2 a été créé, à travers des menaces et de l'intimidation. (realclimatescience.com)
Ces enfants étaient des experts en ... (realclimatescience.com)
Planetary Saviors (realclimatescience.com)
Le jour où Obama condamna le monde (realclimatescience.com)
Comment le consensus sur le climat a été créé (realclimatescience.com)
Un siècle de science de consensus (realclimatescience.com)
Selon la science consensuelle du 20ème siècle, Mars grouillait de vie. (realclimatescience.com)
"NOAA Recorded" vs "NOAA Reported" (realclimatescience.com)
Qui est Tony Heller (al.k.a.SteveSGoddard)? --J'apprécie son analyse climato-sceptique; pensais que je partagerais son auto-introduction. (realclimatescience.com)
Scare de refroidissement global des années 1970 (realclimatescience.com)
Protéger Palo Alto de l'élévation inexistante du niveau de la mer (realclimatescience.com)
https://www.reddit.com/domain/realclimatescience.com/
Sauvez les enfants, sauvez l'environnement
RépondreSupprimerJune 13th, 2019
MISE À JOUR: Ce beau graphique n’apparaît pas sur la page d’accueil de certains navigateurs. Cliquez pour ouvrir le post.
Meilleur moyen de protéger l'environnement ? Sauver les enfants. L'énergie bon marché et l'eau potable vont un long chemin…
h / t @mattridley
http://joannenova.com.au/2019/06/save-the-children-save-the-environment/
Lorsque les bébés courent un risque élevé de mourir prématurément, les parents réagissent en ayant beaucoup d'enfants. Lorsque les conditions médicales s'améliorent et que la mortalité infantile diminue, les parents ont moins d'enfants. La surpopulation est résolue en améliorant les soins de santé. Source: https://t.co/GLzfzzZ8KL pic.twitter.com/oeM4ofXCXe
- Simon Kuestenmacher (@ simongerman600), le 6 juin 2019
Le créateur original était Robert Wilson @countcarbon le 14 mai. Il a ensuite divisé les régions:
Cette infographie s'est avérée populaire. Je me suis donc séparé pour montrer l'évolution de la mortalité infantile et de la fécondité en Europe, en Asie et en Afrique pic.twitter.com/xKq9ovdlGN
- Robert Wilson (@countcarbon) le 18 mai 2019
Les données contenues dans les graphiques sympas proviennent de GapMinder. J'adore ces graphiques !
Alors qu'est-ce que ce sera ? D'une part, certains prédisent que la population mondiale se stabilisera et commencera à décliner au cours de ce siècle. Voir Une planète vide: le choc du déclin de la population mondiale par John Ibbitson et Darrell Bricker. Ils affirment que la population mondiale est sur le point de connaître un déclin rapide - et dans de nombreux pays, ce déclin a déjà commencé. Ça semble intéressant. Robert Wilson @countcarbon dit que les taux de fécondité en Afrique sont en baisse.
Mais toutes les estimations dépendent du temps qu'il a fallu à l'Afrique pour rattraper son retard dans cette transition démographique.
La Hoover Institution met en garde: La prévision de la trajectoire démographique de l’Afrique basée sur les attentes qu’elle suivrait sur le modèle d’autres régions a donc été très trompeuse. … Comme on peut facilement le constater, les projections de fécondité de l'ONU, fondées sur l'analyse du schéma de déclin de la fécondité dans d'autres régions en développement, prévoyaient des réductions de fécondité de 0,5 à 1 enfant par femme de plus que ce qui avait été réellement observé. Alors que la lente baisse de la fécondité en Afrique continue de brouiller les attentes, les ajustements apportés aux projections démographiques peuvent être dramatiques.
- voir graphique sur site -
World Population Prospects 2017 des Nations Unies
Graphique de la population mondiale, données de l'ONU.
Les courbes exponentielles peuvent être très perspicaces. Il y a des avenirs très différents contenus dans les incertitudes.
PS: Le graphique en haut est apparemment la Barbade. Au moins c'est ce que quelqu'un a dit sur Twitter…
h / t Patrick H
http://joannenova.com.au/2019/06/save-the-children-save-the-environment/
Le rythme change: la demande mondiale en combustibles fossiles augmente tellement les gens se demandent si le «pic de charbon» est encore à venir ?
RépondreSupprimerJune 14th, 2019
L’examen statistique annuel de l’énergie mondiale par BP a été publié. La demande mondiale en énergie s'accélère à nouveau - principalement grâce à la Chine, à l'Inde et aux États-Unis. Fait révélateur, tous les combustibles - charbon, pétrole, gaz, nucléaire et hydroélectrique - ont crû plus rapidement que leur moyenne décennale, mais pas les énergies renouvelables. La tendance est donc revenue aux combustibles fossiles, en particulier au gaz, qui a enregistré une hausse remarquable de 5,3%, l’un des taux de croissance les plus rapides des 40 dernières années. Le charbon a crû de 1,4% - deux fois plus vite que la moyenne de la dernière décennie. Le charbon fournit encore 27% du bouquet énergétique total.
Le charbon de pointe est-il encore à venir?
Graham Lloyd, l'Australien
«En conséquence, le pic de consommation mondiale de charbon que beaucoup pensaient avoir eu lieu en 2013 semble désormais moins certain. Dans deux autres années d'augmentations proches de celles de l'année dernière, la consommation mondiale (de charbon) dépasserait largement les niveaux de 2013 », indique le rapport de BP.
Merci gaz de schiste pour sauver le monde hein?
… Sans gaz de schiste en Amérique et exportations de GNL vers l'Asie, notamment d'Australie, les émissions de gaz à effet de serre seraient beaucoup plus élevées.
Frack pour la planète.
L’histoire de 2019 est que, bien que les énergies renouvelables aient connu une croissance fulgurante, le taux d’augmentation ralentit et ne répond pas à la croissance de la demande. La demande d'énergie a augmenté de 2,9% mais les émissions ont augmenté de 2%. La croissance des énergies renouvelables n’est pas assez rapide pour répondre à la demande supplémentaire et réduire les émissions totales.
UPDATE: Soyez conscient que tout ce qui suit la ligne pointillée dans ces graphiques est une projection. Pas vrai! Voyez combien la partie des énergies renouvelables est petite avant la ligne…. h / t Bill en Oz.
- voir graphique sur site -
Revue statistique de BP, graphique, carburant, nations.
Les énergies renouvelables (orange en haut) ne sont pas le jeu principal dans les grandes économies.
De BP
La consommation d’énergie primaire a augmenté de 2,9% l’an dernier, soit près du double de sa moyenne décennale de 1,5% par an, et la plus rapide enregistrée depuis 2010.
Par carburant, la croissance de la consommation d’énergie a été tirée par le gaz naturel, qui a contribué pour plus de 40% à l’augmentation. Tous les carburants ont crû plus rapidement que leur moyenne décennale, à l'exception des énergies renouvelables, bien que celles-ci représentent toujours la deuxième augmentation la plus importante de la croissance de l'énergie.
La Chine, les États-Unis et l'Inde ont représenté ensemble plus des deux tiers de l'augmentation de la demande énergétique mondiale, la consommation américaine s'étant accrue à son rythme le plus rapide depuis 30 ans. (Allez Trump.)
Redites-nous combien le charbon est un atout?
L'immense mine de charbon d'Adani vient d'être approuvée. Il a un long avenir.
- voir graphique sur site -
RépondreSupprimerBP, Demande de charbon, Global, Graph. 2019
Bilan statistique de BP,
Pour les Australiens, le mot est «hors de propos»
Le joueur moyen augmente ses émissions deux fois plus vite que nous.
Les émissions mondiales de carbone augmentent deux fois plus vite que les nôtres
Graham Lloyd, l'Australien
Selon BP, les émissions mondiales ont globalement augmenté de 2% l’année dernière, alors que le retour inattendu du charbon s’accélère.
L’augmentation de 600 millions de tonnes de gaz à effet de serre provenant de l’énergie a été supérieure à la production totale de l’Australie.
La part des énergies renouvelables dans la production d'électricité a augmenté de 8,4% à 9,3%, mais la production totale d'électricité a augmenté de 3,7%.
RÉFÉRENCE
Rapport statistique sur l'énergie dans le monde de BP - Édition 2019
http://joannenova.com.au/2019/06/the-pace-shifts-global-demand-for-fossil-fuels-goes-up-people-wonder-if-peak-coal-is-yet-to-come/
Le Premier ministre britannique atteint l'objectif de zéro émission pour 2050
RépondreSupprimerLa Première ministre Theresa May a répondu à la climatologue Myles Allen et à d’autres la pressant d’engager la Grande-Bretagne à utiliser 100% d’énergie renouvelable d’ici 2050, et a demandé à d’autres pays de suivre l’initiative de la Grande-Bretagne.
Changement climatique: le gouvernement britannique s'engage à atteindre l'objectif de 2050
Par Roger Harrabin
Analyste en environnement BBC
13 juin 2019
Les émissions de gaz à effet de serre au Royaume-Uni seront pratiquement réduites à zéro d'ici 2050, conformément aux termes d'un nouveau plan gouvernemental visant à lutter contre le changement climatique.
La Première ministre Theresa May a déclaré que la réduction de la pollution serait également bénéfique pour la santé publique et réduirait les coûts du NHS.
La Grande-Bretagne est le premier grand pays à proposer cet objectif, qui a été largement salué par les groupes verts.
Mais certains disent que l'élimination est trop tardive pour protéger le climat et d'autres craignent que la tâche soit impossible.
…
Le numéro 10 a déclaré qu'il était «impératif» que les autres pays fassent de même, alors il faudrait procéder à un examen dans les cinq ans pour s'assurer que les autres pays prennent des mesures aussi ambitieuses et que les industries britanniques ne soient pas confrontées à une concurrence déloyale.
…
Mais il faudra investir massivement dans la production d'énergie propre - et cela doit être financé par quelqu'un.
Le gouvernement n’a pas encore précisé si les coûts seraient supportés par les contribuables, les contribuables ou les entreprises de combustibles fossiles à l’origine du changement climatique.
…
En savoir plus: https://www.bbc.com/news/science-environment-48596775
Les politiciens britanniques ont fixé le but; Il appartient maintenant aux ingénieurs britanniques de faire leur part, de prouver que ceux qui doutent ont tort, et de trouver le moyen de faire fonctionner l’énergie solaire par temps de vent prolongé dans tout le pays, au beau milieu d’un hiver à 50 ° Nord.
https://site-qui-refuse-les-commentaires-vrais
Séparer vérité et désinformation dans les données climatiques des États-Unis (invité: Bob Tisdale)
RépondreSupprimer13 juin 2019
Le podcast audio suit.
Bob Tisdale, auteur de «Extremes et Moyennes dans le climat américain contigu: Graphiques de 100 ans de données climatiques contiguës de la NOAA»
“Extremes and Averages in Contiguous U.S. Climate: Graphs of 100 Years of NOAA Contiguous U.S. Climate Data”
Tisdale parle de la politisation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et de la raison pour laquelle les rapports du GIEC fourmillent de désinformation.
Bob Tisdale souligne la fréquence avec laquelle les médias font état de prévisions climatiques extrêmes, alors que les données du monde réel ne montrent rien de tel. Cette combinaison de la politisation du GIEC et de la désinformation des médias entraîne le public dans une frénésie alarmiste, et Bob Tisdale a senti le besoin de riposter.
Son livre, «Extrèmes et moyennes dans le climat américain contigu: graphiques de 100 ans de données climatiques contiguës de la NOAA» énumère principalement des faits plutôt que des opinions. La lecture de ce livre éclairera les lecteurs de ce qui se passe réellement dans la science du climat.
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La grande centaine de milliards de dollars + le gaspillage d'énergie renouvelable des contribuables américains et des utilisateurs d'énergie
RépondreSupprimer13 juin 2019
Larry Hamlin
L'importance colossale des énergies renouvelables Les subventions, les taxes et les coûts énergétiques plus élevés imposés par le gouvernement fédéral et les gouvernements des États-Unis n'ont jamais été révélées systématiquement au public américain, mais ont été dissimulées aux yeux de ceux qui profitent des énormes avantages financiers de ces immenses largesses.
Les énormes impacts financiers négatifs imposés aux Américains qui sont associés à toutes les formes d’énergie renouvelable découlent directement des mandats, taxes, subventions et autres coûts plus élevés imposés par les pouvoirs publics et émanant de toute une série de dictats politiques incroyablement imparfaits qui prétendent faussement offrir de meilleurs résultats pour le «climat». par rapport à l'utilisation continue des ressources énergétiques en combustibles fossiles.
Ces affirmations politiquement artificielles et totalement absurdes du «meilleur pour le climat» constituent une fraude complète qui se révèle facilement en abordant le fait incontestable que toute réduction des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis n’a aucune incidence sur la croissance et les niveaux absolus des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. incontestablement contrôlé par les pays en développement du monde.
Les données EIA ci-dessous indiquent que les États-Unis sont à la tête des pays du monde en matière de réduction des émissions de gaz carbonique et établissent que les futures émissions annuelles des États-Unis resteront à environ 1 milliard de tonnes métriques de gaz carbonique par rapport au niveau record de 2007.
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Comme le montrent les graphiques ci-dessous, les pays en développement dominent clairement la croissance et les niveaux absolus des niveaux mondiaux actuels de gaz carbonique, de manière incrémentielle et cumulative. Les niveaux d’émission de gaz carbonique des États-Unis et les réductions futures n’ont aucune incidence sur la croissance mondiale future des émissions de gaz carbonique.
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Les données de l’EIE montrent que les pays en développement sont totalement responsables de toute la croissance mondiale future des émissions de gaz carbonique dans le monde, les émissions américaines étant sans conséquence.
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En outre, une analyse des schémas alarmistes sur le climat du Green New Deal (GND) prétendant établir des objectifs futurs pertinents de réduction des émissions censés améliorer le climat mondial est en fait totalement inutile pour rendre les résultats globaux significatifs que ce soit, comme indiqué clairement dans le résumé de l'analyse comme suit :
«En outre, malgré les affirmations des partisans de GND selon lesquelles il est essentiel de lutter contre les soi-disant phénomènes climatiques défavorables, les impacts futurs de l'objectif« zéro émission »sur la température se distingueraient à peine de zéro: 0,173 ° C d'ici 2100, dans le cadre du panel intergouvernemental maximum. sur le paramètre de changement climatique (sensibilité climatique à l'équilibre) concernant les effets de la réduction des émissions de GES. Selon une hypothèse conforme aux conclusions de la littérature récemment examinée par des pairs, l’effet serait de 0,083 ° C d’ici 2100, un impact politique non mesurable par rapport à la variation normale de la température. Cette conclusion ne fait pas l’objet de controverse et donne à penser que le véritable objectif de GND est la redistribution de la richesse en intérêts politiques privilégiés dans le programme de politique sociale de GND et une augmentation spectaculaire du contrôle de l’allocation des ressources par le gouvernement ».
RépondreSupprimerIl est évident que les affirmations sur les «avantages climatiques» exposées par les partisans de l'énergie renouvelable sont totalement non étayées par les données réelles sur les émissions et que ces affirmations erronées sont poursuivies pour d'autres raisons motivées par le profit, la cupidité et le pouvoir politique de ceux qui font la promotion de ces programmes.
Ces projets d'énergies renouvelables à but politique, à but lucratif, font fuir le public américain sous le prétexte complètement imparfait de «favoriser le climat». Ces systèmes gouvernementaux sont vastes et omniprésents et impliquent un large éventail de concepts et de programmes permettant de gagner de l'argent dans les énergies renouvelables et de saisir le pouvoir politique.
Ces systèmes comprennent des mandats des gouvernements des États et des gouvernements fédéraux exigeant l’utilisation de sources d’énergie renouvelables coûteuses et peu fiables dans le secteur de l’électricité, qui faussent énormément les marchés de l’énergie et font monter les coûts de l’électricité tout en mettant en péril la fiabilité et la stabilité du système électrique, ainsi que des dizaines de milliards de dollars de subventions financées par les contribuables soutenir les profits des propriétaires et des constructeurs de projets d'énergie renouvelable, l'imposition de dizaines de milliards de dollars de taxes sur le carbone qui créent des réserves de financement pour le gouvernement disposées uniquement par les agendas politiques des personnes au pouvoir, des mandats gouvernementaux coûtant des dizaines de milliards de dollars en éthanol financé par les contribuables subventions de carburant et beaucoup plus.
Tous ces projets d’énergie renouvelable qui écopent le public américain sont enterrés dans des lois et règlements massifs et complexes, qui sont pratiquement impénétrables et que les citoyens ordinaires ne doivent pas voir et ce qu’ils sont pleinement responsables, et que les politiciens au pouvoir n’ont pas su révéler et ne cherchent pas à dissimuler.
Une excellente étude récente réalisée par la Texas Public Power Foundation (TPPF) expose les énormes subventions financées par les contribuables, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, dont bénéficient les propriétaires et les constructeurs d'énergie éolienne renouvelables depuis plus de dix ans et qui se poursuivront encore une fois.
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L'étude fournit les principales conclusions suivantes:
«L’énergie éolienne est une industrie de 14 milliards de dollars composée d’éoliennes, de fabricants d’éoliennes et de financiers. Alors que le secteur a connu une croissance au cours des dernières décennies, l’American Wind Energy Association (AWEA) et ses entreprises membres ont demandé des subventions nouvelles et continues qui permettraient aux grandes entreprises du secteur de l’énergie de réaliser des bénéfices aux dépens des contribuables.
RépondreSupprimerCette étude examine le crédit d’impôt à la production (PTC) et les sociétés bénéficiaires de milliards de dollars des contribuables. Le PTC est une subvention fédérale pour la production commerciale d'énergie éolienne qui prévoit un crédit d'impôt de 24 $ pour chaque mégawattheure d'énergie vendu. Il est prévu qu'il disparaisse progressivement et expire fin 2019.
Ce rapport trouve:
• La CTP coûte aux contribuables des milliards de dollars en revenus. En 2017, le PTC a coûté 4,2 milliards de dollars. Le PTC coûtera au moins 48 milliards de dollars supplémentaires avant d’être complètement éliminé comme prévu.
• La PTC est une subvention qui profite à quelques sociétés énergétiques. Seules 15 sociétés mères représentent plus des trois quarts de toutes les conditions d'éligibilité au PTC, soit plus de 19 milliards de dollars en 10 ans (2007-2016).
• Le PTC fausse les marchés de l'électricité. La PTC encourage les producteurs d’énergie éolienne à accepter des prix négatifs. Les prix négatifs augmentent les coûts pour les autres producteurs d'énergie et les fournisseurs d'électricité.
• La PTC opère dans un réseau d'incitations à l'énergie éolienne qui augmentent les coûts pour les contribuables, faussent encore plus les marchés de l'électricité et profitent aux grandes entreprises. Les subventions accordées à l’énergie éolienne profitent aux grandes entreprises tout en faussant les marchés de l’électricité. Pour simplifier davantage le code des impôts, les législateurs fédéraux devraient s'opposer à toute demande de renouvellement du code PTC et lui permettre plutôt de l'expiration complète à la fin de 2019. »
L'étude estime que les projets d'énergie éolienne renouvelable ont reçu 33,4 milliards de dollars de subventions de crédits d'impôt à la production financées par des contribuables jusqu'en 2020 et recevront 31,7 milliards de dollars supplémentaires d'ici 2029, comme le montre le tableau 1 de l'étude ci-dessous.
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Les subventions de projets éoliens renouvelables financées par les contribuables, d’un montant de 65,1 milliards de dollars, sous-estiment le total des subventions pour les énergies renouvelables, ce nombre déjà considérable ne couvrant pas l’ensemble des projets d’énergies renouvelables éligibles à ces subventions, notamment l’énergie solaire, la biomasse, la géothermie et la petite hydroélectricité. Cette énorme subvention fiscale pour les projets éoliens ne reflète pas non plus les milliards en subventions à l'éthanol pour carburant renouvelable.
Les données de l'EIE pour l'année 2018 montrent que les projets d'énergie éolienne renouvelable représentent environ 70% du total des énergies renouvelables produites, toutes ces énergies pouvant bénéficier de subventions PTC financées par les contribuables. La subvention totale de 65 milliards de dollars pour l’énergie éolienne jusqu’en 2029 augmentera considérablement si l’on tient compte de toutes les énergies renouvelables admissibles pour PTC, ce qui porte la subvention à l’énergie renouvelable à plus de 92 milliards de dollars. Ces montants de subvention absolument stupéfiants ne sont jamais traités par les propriétaires d’énergie renouvelable ou les politiciens du gouvernement qui font la promotion de ces projets.
RépondreSupprimerL'étude TPPF montre le fait que ces énormes subventions financées par les contribuables sont versées à un nombre relativement réduit de propriétaires et de constructeurs d'énergie éolienne qui tirent d'énormes avantages financiers de ces aides payées par le public américain, comme indiqué dans le tableau 2.
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L'étude TPPF expose les coûts importants du marché de l'énergie et les distorsions d'exploitation imposées par les mandats de subvention des énergies renouvelables, qui ne sont jamais résolus par les défenseurs des énergies renouvelables motivés par des considérations politiques, comme suit:
«Les subventions énergétiques sont non seulement coûteuses pour les contribuables, qui vont devoir payer des impôts plus élevés ou des dettes publiques plus lourdes, mais elles faussent également les marchés de l'électricité. En raison du crédit de 24 dollars par MWh et d'autres subventions, les producteurs d'énergie éolienne peuvent en réalité générer des bénéfices tout en payant leurs clients pour absorber leur énergie (Baldick; Huntowski et autres; Schmalensee). Une autre façon de décrire cela est que les producteurs d’énergie éolienne sont disposés à accepter des prix de l’énergie négatifs. Avec uniquement le PTC, les producteurs d’énergie éolienne peuvent être disposés à payer 10 $, voire 20 $ par MWh, à un fournisseur d’électricité de détail, pour accepter l’énergie produite par leurs éoliennes, car ils pourront déduire 24 $ par MWh de leurs taxes. Ajoutez à cela les incitations qu’ils reçoivent au niveau de l’État et les producteurs d’énergie éolienne pourraient être disposés à payer encore plus. »
«La capacité de payer pour se débarrasser de l'énergie fait baisser les prix et impose un coût aux producteurs qui fonctionnent sans le niveau élevé de subventions que reçoit l'énergie renouvelable. C’est notamment le cas des générateurs dont les centrales sont utilisées pour répondre aux besoins en énergie de base et équilibrer les flux d’énergie, c’est-à-dire pour maintenir la fiabilité du réseau (Peacock et Neeley). ”
«Des prix négatifs, voire des prix bas positifs, font perdre de l’argent aux autres producteurs. Dans une telle situation, il semblerait judicieux pour eux de fermer leurs usines jusqu'à ce que le vent cesse de souffler et que les prix augmentent. Cependant, décider de rester en ligne n'est pas si simple. Contrairement aux éoliennes, la plupart des autres générations ne peuvent pas simplement actionner un commutateur pour activer ou désactiver leur énergie. Comme ces sources peuvent mettre des heures à s'allumer et à s'éteindre - si elles peuvent le faire de manière efficace - ces producteurs d'énergie devront décider si le coût de payer des prix négatifs l'emporte sur le coût de la fermeture et éventuellement de la possibilité de vendre de l'énergie lorsque les prix augmentent à nouveau en période de pointe de la demande (Baldick). «
«En l'absence de subventions, l'énergie éolienne ne fausserait pas le marché de cette manière. Les producteurs d’énergie éolienne éteindraient leurs éoliennes quand il ne serait plus rentable de les faire fonctionner - quelque part au-dessus de 0 $. Sans subventions, nous nous attendrions à ce que les prix fonctionnent plus efficacement pour conserver un mélange de sources d'énergie sur le réseau, ce qui offrirait une plus grande flexibilité pour répondre à la demande en électricité sans augmenter les coûts pour les producteurs ou fournisseurs autres qu'éoliens.
RépondreSupprimerL'augmentation importante des coûts de la production non renouvelable nécessaire au maintien d'un réseau électrique fiable et stable résultant de mandats d'exploitation défaillants représente probablement plusieurs milliards de dollars au cours de la période au cours de laquelle la préférence a été accordée aux énergies renouvelables.
Ces milliards de dollars sont bien sûr payés par le public américain et soigneusement dissimulés par ceux qui défendent les projets d’énergie renouvelable.
Des régimes de taxe sur le carbone sont en vigueur dans 11 États américains, ce qui génère des milliards de dollars d’impôts qui, d’une manière ou d’une autre, sont payés par le public. Ces taxes sur le carbone sont prévues dans le processus de l’initiative régionale relative aux gaz à effet de serre dans le nord-est des États-Unis et, bien sûr, en Californie. Le montant total de ces taxes sur le carbone est actuellement estimé à environ 20 milliards de dollars, mais il en faudra beaucoup plus à l'avenir si les alarmistes du climat se débrouillent.
Les données de l’EIE pour 2018 montrent que les énergies renouvelables ne représentaient que 6% environ de la consommation totale d’énergie des États-Unis, même si plus de 110 milliards de dollars de subventions, de taxes sur le carbone et d’augmentation des coûts des systèmes électriques ont été nécessaires, comme indiqué plus haut.
Les subventions à l'éthanol-carburant sont également considérables, le total de ces subventions étant estimé à plus de 34 milliards de dollars au cours des 30 dernières années.
Au total, ces subventions, taxes et impôts générés par des moyens politiques, entraînant une hausse des coûts énergétiques, dépassent largement les 145 milliards de dollars. Pourtant, ces subventions massives imposées au peuple américain n’ont aucun impact significatif sur les émissions et le climat mondiaux.
L'étude TPPF identifie encore plus de programmes de subventions fournis par le biais de nombreux autres programmes fédéraux et étatiques, notés comme suit:
«Le crédit d’impôt fédéral à la production n’est pas le seul programme qui fausse la production d’énergie au prix de l’argent des contribuables. Le PTC opère dans le cadre d'autres programmes gouvernementaux visant à promouvoir l'énergie éolienne et d'autres sources d'électricité. Les sociétés peuvent utiliser une combinaison de ces avantages fiscaux, subventions, garanties de prêt et réglementations pour financer la majorité de leurs projets éoliens avec un risque minime pour la société.
Le gouvernement fédéral dispose de 11 autres crédits, subventions et garanties de prêt fédéraux pour soutenir les installations éoliennes (voir le tableau 6 à l'annexe B). Ensemble, ces subventions fédérales ont coûté 35,33 $ US pour chaque MWh d’énergie éolienne produit en 2013 (voir tableau 3). L'énergie éolienne a reçu la deuxième subvention la plus élevée par MWh de production nette, soit 24 fois la subvention pour l'énergie renouvelable d'origine hydroélectrique2.
Les États disposent de 265 programmes supplémentaires d’appui à l’énergie éolienne (DSIRE). Malheureusement, nous ne connaissons pas le coût total de ces programmes. Les incitations publiques consistent en:
RépondreSupprimer• les incitatifs fiscaux, y compris les crédits d’impôt, les déductions, les exemptions, les allégements d’impôt foncier et les allégements de taxe de vente;
• financer des avantages tels que des obligations, des subventions, des prêts et des rabais;
• normes de portefeuille renouvelables et programmes similaires; et
• Incitations à l'embauche dans l'industrie »
Cet essai ne fait que minimiser l'ampleur des subventions aux énergies renouvelables, des taxes sur le carbone, des subventions, des prêts, des exonérations, des rabais, etc. des gouvernements fédéral et des gouvernements des États, ainsi que des coûts énergétiques plus élevés imposés au public américain par des politiciens, qui se chiffrent en centaines de milliards de dollars dans l’augmentation des coûts pour les consommateurs et les contribuables n’entraînant absolument rien en ce qui concerne la réduction des émissions mondiales ou les résultats climatiques mondiaux.
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Le chef de l’ONU pose pour TIME une couverture d’une nation insulaire du Pacifique qui coule qui grossit réellement
RépondreSupprimer13 juin 2019
de The Daily Caller
Michael Bastasch | Éditeur d'énergie
La couverture du magazine TIME montre António Guterres, chef américain, dans les eaux d'une île du Pacifique qui aurait «sombré» dans la mer - à l'exception d'études scientifiques indiquant que ce n'est pas le cas.
Des études ont montré que la plupart des îles du Pacifique de basse altitude sont restées stables ou ont augmenté de taille au fil des décennies, y compris Tuvalu.
Un chercheur a noté qu'il était peu probable que la perte de terres contribue à forcer le dépeuplement de Tuvalu.
La nouvelle couverture du magazine TIME met en vedette le chef des Nations Unies, António Guterres, dans l’eau au large de l’île insulaire de Tuvalu, que le point de vente a qualifié de «pays du monde le plus vulnérable» au réchauffement climatique.
La photo, prise lors de la visite de quatre pays de Guterres dans les pays du Pacifique en mai, est censée illustrer un point: le fait que les pays insulaires sombrent devant l’élévation du niveau de la mer provoquée par le réchauffement climatique.
TIME a intitulé la couverture de jeudi: «Notre planète qui coule». Un seul problème: des études scientifiques ont montré que les îles de Tavalu, voire la plupart des îles du Pacifique, avaient grandi face à l’élévation du niveau de la mer.
Une étude réalisée en 2018 a révélé que la superficie totale des terres de Tuvalu avait augmenté de près de 3% de 1971 à 2014, malgré l’élévation du niveau de la mer. Des photos satellite et aériennes ont montré que huit des neuf atolls de Tuvalu et que les trois quarts de ses îles de récifs avaient grossi au cours des quarante dernières années.
L'auteur principal de l'étude, Paul Kench, a déclaré à l'AFP: «Le mode de changement dominant au cours de cette période à Tuvalu a été l'expansion, pas l'érosion». Kench a fait des constatations similaires dans une étude de 2010. (CONNEXE: Les changements climatiques ne sont pas alarmants pour les médias libéraux. Voici comment ils l'appellent maintenant)
"Sur la base de cette recherche, nous projetons au cours du prochain siècle pour les îles de Tuvalu une trajectoire nettement différente de celle qui est couramment envisagée", a déclaré Kench. «Bien que nous reconnaissions que l’habitabilité repose sur un certain nombre de facteurs, la perte de terres est peu susceptible de contribuer à forcer le dépeuplement de Tuvalu.»
Une autre étude réalisée en 2018 a révélé que près de 90% des îles basses des océans Pacifique et Indien sont restées stables ou ont augmenté au cours des décennies.
Virginie K. E. Duvat de l'Université de La Rochelle a compilé les travaux antérieurs de Kench et d'autres chercheurs sur les îles et l'élévation du niveau de la mer. Sur la base de ces données, Duvat a découvert que des mesures avaient montré que la superficie totale des îles de Tuvalu était stable.
Cela "indique qu'ils ne sont peut-être pas encore affectés par l'impact supposé négatif, c'est-à-dire érosif de l'élévation du niveau de la mer", a écrit Duvat.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, assiste à une session du Forum économique international de Saint-Pétersbourg
RépondreSupprimerLe Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, assiste à une session du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF), en Russie, le 7 juin 2019. REUTERS / Maxim Shemetov.
Le Premier ministre de Tuvalu, Sopoaga, prononce un discours devant la 73e session de l'Assemblée générale des Nations Unies au siège des États-Unis à New York
Le Premier ministre de Tuvalu, Enele Sosene Sopoaga, a prononcé un discours devant la 73e session de l'Assemblée générale des Nations Unies au siège des États-Unis à New York, le 27 septembre 2018. REUTERS / Eduardo Munoz.
La couverture du magazine TIME est en grande partie centrée sur le village de Vunidogoloa, aujourd'hui abandonné, qui a été abandonné il y a cinq ans. Les autorités fidjiennes ont déclaré que le village et ses habitants avaient été relogés plus haut face au changement climatique.
Les Fidji prévoient de déplacer 40 autres villages à cause de l'élévation du niveau de la mer, a rapporté TIME. Le point de vente a ajouté que d'autres îles étaient également en danger, ajoutant que l'élévation du niveau de la mer "menaçait de les effacer complètement de la carte".
Les pays insulaires du Pacifique ont rencontré Guterres en mai pour «faire pression pour que les pays développés s'engagent à adopter de nouveaux objectifs ambitieux de réduction de leurs émissions lors d'un sommet mondial sur le climat» prévu pour cet automne.
Les représentants de l'ONU ont utilisé les insulaires du Pacifique pour défendre moralement la lutte contre le réchauffement climatique au cours des négociations sur le climat de 2015. À l'issue de ces négociations, près de 200 pays ont souscrit à l'accord de Paris sur le climat.
«Les changements climatiques offrent au multilatéralisme l’occasion de prouver sa valeur», a déclaré Guterres à TIME.
Des militants manifestent pour soutenir Tuvalu à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2009 à Copenhague
Des militants manifestent pour soutenir l'île de Tuvalu, en mer du Sud, alors que les délégués arrivent pour une réunion à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2009 à Copenhague le 9 décembre 2009. REUTERS / Bob Strong.
Des responsables de l'ONU, y compris Guterres, ont averti que de nombreux habitants du Pacifique pourraient devenir des "réfugiés du climat" si aucune mesure n'était prise pour lutter contre le réchauffement planétaire, bien que les prédictions de l'ONU concernant des vagues de réfugiés climatiques ne se soient pas réalisées.
Mais jusqu’à présent, les études sur les pays insulaires montrent qu’elles résistent mieux qu’on ne le pensait à l’élévation du niveau de la mer.
«Nous avons tendance à considérer les atolls du Pacifique comme des formes de relief statiques qui seront simplement inondées à mesure que le niveau de la mer monte, mais il est de plus en plus évident que ces îles sont géologiquement dynamiques et en constante évolution», a déclaré le chercheur Kench en 2018.
https://dailycaller.com/2019/06/13/un-chief-time-magazine-cover/
RépondreSupprimerUn scientifique irlandais appelle à la réouverture du débat sur les OGM
14 Juin 2019
par Seppi
Joseph Opoku Gakpo*
Le Dr Richard Murphy, biochimiste irlandais primé, a déclaré qu'il était temps de revisiter le débat sur l'utilisation des organismes génétiquement modifiés en agriculture.
« Lorsque nous considérons la définition classique des OGM, nous parlons d'OGM 1.0 », a déclaré Murphy, directeur de la recherche au Centre Européen de la Bioscience Alltech en Irlande. « Alors que nous en sommes maintenant à OGM 5.0. La technologie a donc évolué, mais l’opinion des gens sur les OGM n’est pas allée au-delà de la version 1.0. Et c'est un problème. Non seulement un problème de communication, mais aussi un problème de compréhension. »
Murphy a exprimé son point de vue hier [l'article d'origine a été publié le 21 mai 2019] lors d'une conférence de presse à la conférence Alltech Ideas à Lexington, dans le Kentucky, où lui a été décernée la médaille d'excellence Alltech 2019, un prix précédemment attribué à l'ancien secrétaire d'État américain Colin Powell et à l'ancien PDG du constructeur automobile Ford, Alan Mulally.
Murphy est optimiste quant au changement des attitudes du public sur les OGM. « Je pense que dans le bon espace, avec le bon type de technologie OGM, les gens en apprécieront les avantages », a-t-il déclaré. « Je pense que lorsque nous verrons ce à quoi nous sommes confrontés – une population en croissance constante, des ressources de plus en plus réduites – il viendra un moment où nous devrons prendre une décision. Pouvons-nous continuer à dire non aux OGM ? Nous devons voir les choses différemment. Je pense qu'il y a de la place pour ça… Je soutiendrai donc les OGM. Je pense qu'ils ont un rôle à jouer. »
Murphy a noté que la question est également liée au changement climatique. « Si nous intensifions l'agriculture pour produire plus afin de nourrir une population sans cesse croissante, nous devons en considérer l'impact. Et si l’utilisation des OGM nous permet d’accroître la productivité sans avoir le même impact négatif que les solutions traditionnelles, il est temps de lancer le débat. »
La conférence Alltech Ideas, organisée par la société agricole mondiale Alltech, réunit chaque année près de 4.000 personnes de plus de 70 pays dans le but d'explorer l'innovation, les inspirations et les idées qui changent le monde. Le PDG de la société, Mark Lyons, a également déclaré craindre que le génie génétique ait été mal communiqué au fil des ans, ce qui a nui à la perception du public à l’égard de la technologie.
« Nous ne sommes pas contre les OGM », a déclaré Lyons à la conférence de presse. « C’est ainsi que l’histoire a été communiquée aux consommateurs. Il y a eu un retour de bâton, particulièrement en Europe. Mais je pense que nous aurons des [bio]technologies à l'avenir qui auront plus d'impact. »
Dans son discours d'ouverture, M. Lyons a appelé l'industrie à redoubler d'efforts pour garantir la durabilité de l'approvisionnement alimentaire. « Nourrir 8, 9 milliards de personnes… pouvons-nous le faire ? Pour moi, c’est une mauvaise question. C’est ce que nous allons produire, et pour qui, qui est important », a-t-il déclaré.
M. Lyons a identifié la tradition comme l’un des plus gros freins au développement agricole et a appelé à un changement d’attitude. « Les choses qui nous tiennent le plus à cœur sont celles qui nous empêchent d'avancer », a-t-il déclaré. « Notre principal concurrent en agriculture est souvent la tradition. Nous l'avons fait ainsi, nous le faisons toujours ainsi… Nous devons surmonter cette peur et proposer de nouvelles sciences et de nouvelles idées. »
RépondreSupprimerM. Lyons s'est également inquiété de ce qu'il a décrit comme une baisse des investissements dans l'agriculture à un moment où la population augmente et où le secteur est confronté à de nombreux autres défis.
« Il y a des changements technologiques, des problèmes environnementaux et des problèmes de maladies. Ce sont de nouvelles pressions sur notre système », a déclaré Lyons. « Nous aurons besoin de beaucoup plus de nourriture – d'au moins 60 % de plus d'ici 2060. Nous devons nous assurer que la nourriture est là. Mais nous investissons beaucoup moins dans la recherche agricole et la production alimentaire que par le passé. Comment cela peut-il avoir un sens ? C'est le moment d'investir, de créer des entreprises. Et de nous unir. Nous devons faire en sorte de proposer de nouvelles idées et de les mettre en œuvre afin de produire plus et de gaspiller moins qu'aujourd'hui. »
Bear Grylls, un aventurier animateur de télévision et auteur britannique qui a également pris la parole lors de la conférence, s'est inquiété de l'impact du changement climatique sur la planète. « Notre planète est en train de changer et ce sont toujours les personnes vulnérables qui souffrent. Qu'il s'agisse de personnes confrontées à des pluies trop précoces, à de plus grosses tempêtes, à de plus fortes inondations ou à de plus grandes sécheresses, ou encore de ces animaux qui vivent à aux marges de leur aire de répartition et sont menacés dans leur existence… »
Il a appelé à plus d'action pour inverser la situation. « Cela rappelle également à quel point notre planète est vraiment fragile. Et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la protéger. Pour moi, il n'y a pas de débat. Si nous avons quelque chose de beau, nous devrions pouvoir dire que c’est beau. Si vous aimez quelque chose, vous le protégez. »
_____________
Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/05/irish-scientist-calls-reopening-gmo-debate/
http://seppi.over-blog.com/2019/06/un-scientifique-irlandais-appelle-a-la-reouverture-du-debat-sur-les-ogm.html
Actualité : un remake de l’incident du Golfe du Tonkin ?
RépondreSupprimerle 13 juin 2019
Les deux navires transportant du pétrole pour l’un et en partie du méthanol pour l’autre, l’un à destination du Japon et l’autre de la Corée, ayant heurté des mines magnétiques semblent être un grossier remake de l’incident du Golfe du Tonkin qui fut l’évènement prétexte pour l’entrée en guerre des USA au Vietnam. Il s’agissait d’une « fake news, un coup monté par la CIA. Est-ce le cadeau empoisonné que laisse John Bolton viré par Donald Trump ? On le saura dans 50 ans …
Curieusement le Premier Ministre Japonais Shinzo Abe se trouvait à Téhéran en visite officielle au moment de l’évènement qui fait trembler la planète entière. Peut-être que cette visite n’a pas plu aux stratèges de Washington, selon l’adage « tout pays ami de l’Iran est un ennemi des Etats-Unis ». Un nouveau « faux drapeau » ? Si la CIA ou le Pentagone sont les instigateurs de ce « coup » il en va de la survie de l’humanité toute entière … Et pourtant Donald Trump venait de proposer à l’Iran des discussions sans conditions préalables, comprenne qui pourra.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/13/actualite-un-remake-de-lincident-du-golfe-du-tonkin/
Pour la cheffe de l’IGPN, il n’y a pas eu de «violences policières»
RépondreSupprimer12:42 14.06.2019
Dans une interview accordée au Parisien, Brigitte Jullien, la cheffe de la «police des polices», a commenté les enquêtes ouvertes depuis le début du mouvement des Gilets jaunes et visant des membres des forces de l’ordre. Elle a «totalement» réfuté le terme de «violences policières».
Brigitte Jullien, qui se trouve à la tête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a accordé une interview au Parisien dans laquelle elle a présenté un rapport d’activité du service d’inspection sur fond de manifestations sociales.
Elle s’est entre autres opposée à l’utilisation du terme «violences policières» à l’égard des faits reprochés aux membres des forces de l’ordre.
«Je réfute totalement le terme de violences policières. Il y a eu des blessures commises à l’occasion de manifestations durant lesquelles la police a fait usage de la force. Notre travail est de chercher à savoir si cet usage était légitime et proportionné», a-t-elle précisé.
Mme Julien a indiqué que 265 enquêtes judiciaires liées au mouvement des Gilets jaunes avaient été ouvertes depuis novembre dernier. Environ un tiers d’entre elles porte sur l’utilisation de LBD.
Le 13 juin, l’IGPN a annoncé dans son rapport annuel que l’utilisation de grenades de désencerclement et de lanceurs de balles de défense (LBD) avait augmenté, respectivement, de 296% et 203% en 2018, notamment sur les mois de novembre et de décembre.
L'usage du LBD par les forces de l'ordre françaises fait polémique depuis le début des manifestations des Gilets jaunes. De nombreuses voix, dont celle du Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, ont réclamé son interdiction. Mais le 12 avril, le Conseil d'État a refusé de saisir le Conseil constitutionnel sur la question, comme le réclamaient des associations.
https://fr.sputniknews.com/france/201906141041431667-pour-la-cheffe-de-ligpn-il-ny-a-pas-eu-de-violences-policieres/
Le voile islamique remporte une victoire législative en France
RépondreSupprimer12:10 14.06.2019
Réunis en commission mixte paritaire (CMP) le 13 juin, les députés et les sénateurs français ont donné le feu vert à la suppression d’un amendement qui visait à interdire le port du voile lors des sorties scolaires.
La suppression d'un amendement qui visait à interdire le port du voile islamique pour les accompagnatrices lors des sorties scolaires a été approuvée par la commission mixte paritaire (CMP), réunie à l’occasion du projet de loi pour une école de la confiance. Les participants ont ainsi voté contre l'avis de Jean-Michel Blanquer, à savoir l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires pour les accompagnants.
La décision a été accueillie avec enthousiasme par les partisans du multiculturalisme, notamment Sihame Assbague, qui se décrit comme une «féministe intersectionnelle».
«La suppression de l'amendement visant les mères voilées c'est bien mais ce n’est qu'une bataille. L'islamophobie n'a fait que gagner du terrain ces dernières années: terrain médiatique, politique, législatif. C'est un combat de tous les jours. Faut soutenir les collectifs en lutte», a-t-elle twitté dans la foulée.
Madjid Messaoudene, un élu municipal de Saint-Denis qui se définit comme un «racisé», a également salué la suppression de l’amendement: «Une victoire face à l'islamophobie galopante visant à instrumentaliser la laïcité à des fins d'exclusion».
Un tel choix avait auparavant été soutenu par le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal. «Quand on n'est pas dans l'école, on n'est pas dans l'école», avait-il déclaré sur Cnews.
La CMP a également supprimé la disposition visant à suspendre les allocations familiales pour les parents d'élèves absentéistes.
https://fr.sputniknews.com/france/201906141041431576-le-voile-islamique-remporte-une-victoire-legislative-en-france/
SupprimerBurqa/niqag/excision (bientôt) OBLIGATOIRE en France !
Juste au moment où vous pensiez que les techniciens de surveillance ne pouvaient obtenir plus d'orwellian ...
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 13/06/2019 - 23:15
Écrit par 'Graywolf' via le blog The Organic Prepper,
Person of Interest est l'une de mes émissions de télévision préférées. Dans cette émission, le gouvernement a engagé un programmeur de génie pour développer un ordinateur à intelligence artificielle (IA) permettant d'exploiter et d'analyser les flux de communication et de prévoir les activités pouvant constituer une menace. Malheureusement, comme vous pouvez l’imaginer, la situation est devenue incontrôlable. le système conçu pour profiter à la société ne profite pas toujours aux citoyens.
Aussi amusant que ce soit de regarder des romans d’évasion tels que celui-ci, il n’est pas si agréable de se rendre compte que ce n’est plus de la fiction. La Chine a déjà mis en place l'infrastructure permettant à ses citoyens de se protéger de ce réseau de surveillance et a ouvert la voie glissante qui consiste à utiliser l'IA pour capturer des activités jugées indésirables par le gouvernement: elle commence à prendre des mesures contre celles observées.
Washington vise les grandes technologies
Dans la ville de Shenzhen (et probablement d’autres), lorsqu’un délinquant est observé en train de marcher par surveillance vidéo, il vous humiliera publiquement en affichant votre visage sur des écrans situés autour de la ville. C’est déjà assez grave, mais ils vont encore plus loin. Les personnes identifiées verront leur téléphone portable «piqué» et se verront infliger une amende immédiate.
Soit dit en passant, Intellifusion, la société à l’origine du système d’IA concerné est en pourparlers avec WeChat et Seina Weibo (équivalents chinois de Facebook et Twitter).
L'état de surveillance est en expansion et même les enfants ne sont pas exemptés.
Vous pensez peut-être qu’il faut mettre en place un système de contrôle et d’équilibrage garantissant la protection des enfants afin qu’ils ne subissent pas les mêmes conséquences qu’un adulte. Tu aurais tort.
Comme vous pouvez l’imaginer, cette sortie publique de l’enfant a suscité l’indignation. Au lieu de céder à leur position, la police a doublé son mandat et déclaré que personne n’était au-dessus de la loi et de sa réaction draconienne. Bien sûr qu'ils ont. Je sais que si je voulais commencer à éliminer les scélérats cachés, je mettrais exactement en place ce scénario. Devinez ce qui va arriver à ceux qui expriment leur mécontentement.
Vous pensez peut-être que tout cela n’est pas si grave parce que c’est juste une surveillance dans la rue, où les gens peuvent quand même vous voir, alors quel est le problème? Eh bien, ce n'est que le début. Afin de réprimer les enfants qui jouent sur des sites de jeux de hasard sur leur ordinateur, les entreprises commencent maintenant à instituer la reconnaissance faciale à l’aide de la webcam de l’utilisateur. Bien sûr, les enfants ne devraient pas jouer aux jeux d'argent, mais il reste maintenant longtemps jusqu'à ce que cette exigence de vidéo à domicile soit étendue pour inclure des sites Web normaux, tels que les médias sociaux? Combien de temps avant de vous convaincre qu'il est beaucoup plus pratique pour vous d'utiliser simplement des caméras que vous pouvez installer chez vous pour protéger les enfants, vous aider à accéder à ce dont vous avez besoin et vous aider à augmenter votre crédit social en surveillant vos bonnes actions à la maison en même temps ?
Les systèmes de surveillance sont insidieux et se retrouvent chez nous.
Si vous êtes l’un de ces types «prudents» qui n’autoriseraient pas ce genre de bêtises chez vous, Huawei et d’autres très grands fabricants d’électronique en Chine et dans le monde sont devenus de gros fournisseurs des services de sécurité chinois. Tout ce qu'ils ont à faire, c'est mettre au point des systèmes de surveillance qui nous permettent d'améliorer nos vies en même temps, de sorte que nous payons pour le privilège. Des systèmes tels qu'Ulo surveillent non seulement votre maison pour vous, mais font également partie de votre famille. Pouvez-vous penser à d’autres systèmes de surveillance que nous avons maintenant aimablement invités à entrer chez nous?
RépondreSupprimerCe qui a commencé est le démantèlement de la procédure régulière et l’expansion systématique des systèmes pouvant être exploités pour la collecte de données. Non seulement chaque action est observée, mais tout ce que le programme considère comme aberrant ou non bénéfique peut maintenant être puni sans aucune intervention ou protection juridique - et personne n'est en sécurité.
Maintenant, probablement, vous lisez ceci d'un pays hors de Chine, alors pourquoi vous en souciez-vous? L’intelligence artificielle de l’émission de télévision fictive basée aux États-Unis, Person of Interest, ne pourrait jamais devenir une réalité, n’est-ce pas ? Les systèmes aux États-Unis ont été en mesure de scanner automatiquement les plaques d'immatriculation depuis un certain temps et d'alerter la police en cas de vol de véhicules. Les caméras sont maintenant à peu près à chaque intersection dans n'importe quelle ville du pays et le long des autoroutes. L'infrastructure permettant de lancer ce type d'état de surveillance est déjà en place. Il suffirait d’une manière ou d’une autre de puiser dans ce système avec une IA pour observer le comportement humain et peut-être même juger et juger comme ce qui se passe en Chine. Malheureusement, cela devient également une réalité.
Certains systèmes de surveillance peuvent détecter des armes dissimulées et alerter les autorités.
Une société appelée ZeroEyes a mis au point un système capable de détecter et d’alerter la présence même d’armes dissimulées, ce qui se traduit par un balayage visuel ne nécessitant que la présence d’une caméra dans la pièce. Bien sûr, si cela est utilisé pour protéger une installation qui vous permet de savoir que l’entrée est une approbation tacite, c’est une chose. ZeroEyes travaille déjà avec les systèmes scolaires et se dirige vers un accord avec la douane et la patrouille frontalière américaines.
Athena est une autre société impliquée dans le jeu d’identification d’armes, mais elle a franchi une étape supplémentaire. Non seulement leur IA détecte les armes cachées, mais elle détecte et alerte le comportement humain lui-même. Il apprend comment les gens bougent et leurs expressions faciales, puis décide quand quelqu'un agit étrangement et alerte les autorités.
Combien de temps jusqu'à ce qu'ils connectent ces systèmes d'IA à des caméras dans toute la ville et même dans nos maisons ? Combien de temps avant que ces systèmes commencent à être utilisés d'une manière dont on nous avait assuré que cela ne se produirait pas ? Combien de temps faudra-t-il avant que ceux qui ont une intention criminelle ou politique commencent à avoir recours à l'IA et à la surveillance pour contraindre les comportements et punir ceux qui ne suivent pas la ligne du parti ?
* * *
Graywolf est un ancien agent de contre-espionnage et ancien combattant de l'armée américaine. Son expérience en tant qu'agent, soldat et prestataire gouvernemental dans le cadre de missions dans le monde entier lui donne une perspective unique sur le monde et comment y faire face. Son site Web est Graywolf Survival.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-12/just-when-you-thought-surveillance-tech-couldnt-get-any-more-orwellia
Les avocats suggèrent un meilleur étiquetage sur les demandes de brevet prophétiques
RépondreSupprimerpar Bob Yirka, Phys.org
RAPPORT DU 14 JUIN 2019
Deux avocats, l'un de la Fordham University, l'autre, la Stanford Law School, ont publié un article du Policy Forum dans la revue Science dans lequel ils dénoncent l'utilisation d'un étiquetage médiocre dans les demandes de brevet prophétiques. Janet Freilich et Lisa Larrimore Ouellette soulignent qu'il est possible de demander et de recevoir un brevet pour une invention qui n'a pas encore été démontrée. Ils notent que de telles applications peuvent être source de confusion pour les scientifiques, qui peuvent ne pas se rendre compte que les revendications formulées dans de tels brevets peuvent ne pas être vraies.
Comme le notent Freilich et Larrimore Ouellette, il est parfaitement légal de demander un brevet pour ce qu'ils décrivent comme "des méthodes expérimentales prédites et des résultats obtenus". Ils notent en outre qu'il s'agit d'une pratique courante dans la recherche en biologie et en chimie, en particulier lorsque les chercheurs travaillent sur des expériences sensibles au facteur temps. La raison pour laquelle une entreprise demande un brevet avant de créer réellement un produit est la crainte d'être subjugué par un concurrent. Freilich et Larrimore Ouellette n'ont rien contre le processus. Ce qui les gêne, c’est la manière dont de nombreux chercheurs remplissent leurs formulaires de candidature.
Ils notent que très souvent, les chercheurs décrivent leurs projets prophétiques comme s’ils avaient déjà démontré qu’une technique fonctionnait. Pour prouver leur argument, ils ont effectué une recherche sur 100 demandes de brevet choisies au hasard et de nature prophétique; 99 d'entre elles ont été rédigées de manière à rendre très difficile pour les non-juristes de constater que l'auteur du brevet n'avait pas procédé à la vérification du travail de démonstration du produit. Le problème se pose lorsque de telles demandes sont acceptées et qu'un brevet est attribué. En règle générale, il n'y a pas de seconde étape pour mettre à jour l'application une fois que les chercheurs ont démontré si une technique fonctionnait ou non. Cela signifie que les autres chercheurs qui étudient les brevets n'ont aucun moyen de savoir si le travail a déjà été effectué.
Freilich et Larrimore Ouellette notent qu'il existe une solution simple au problème: exiger un étiquetage approprié dans les demandes de brevet. Ils suggèrent également d'encourager les auteurs de demandes de brevet à éviter d'utiliser un langage qui ne fait pas la distinction entre travail effectué et travail accompli.
https://phys.org/news/2019-06-lawyers-prophetic-patent-applications.html
Les microbes intestinaux mangent nos médicaments
RépondreSupprimer13 juin 2019
par l'Université de Harvard
Balskus a non seulement identifié une espèce de bactérie responsable de la consommation de la lévodopa, un médicament de la maladie de Parkinson, mais elle a également trouvé le moyen d'arrêter le repas du microbe.
La première fois que Vayu Maini Rekdal a manipulé des microbes, il a fabriqué un pain au levain décent. À l’époque, le jeune Maini Rekdal et la plupart des gens qui se rendaient dans la cuisine pour préparer une vinaigrette, du maïs soufflé, des légumes fermentés ou des oignons caramélisés n’ont pas tenu compte des réactions chimiques cruciales qui se cachent derrière ces préparations.
Les réactions qui se produisent après le nettoyage des plaques sont encore plus cruciales. Lorsqu'une tranche de levain traverse le système digestif, les trillions de microbes qui vivent dans nos intestins aident le corps à décomposer ce pain pour absorber les nutriments. Étant donné que le corps humain ne peut pas digérer certaines substances - des fibres essentielles, par exemple -, les microbes se mobilisent pour effectuer une chimie impossible à l'homme.
"Mais ce type de métabolisme microbien peut également être préjudiciable", a déclaré Maini Rekdal, un étudiant diplômé du laboratoire de la professeure Emily Balskus et premier auteur de leur nouvelle étude publiée dans Science. Selon Maini Rekdal, les microbes intestinaux peuvent également mâcher des médicaments, souvent avec des effets secondaires dangereux. "Peut-être que le médicament n'atteindra pas sa cible dans le corps, peut-être qu'il deviendra toxique tout d'un coup, peut-être que ce sera moins utile", a déclaré Maini Rekdal.
Dans leur étude, Balskus, Maini Rekdal et leurs collaborateurs de l’Université de Californie à San Francisco décrivent l’un des premiers exemples concrets de la manière dont le microbiome peut interférer avec le cheminement d’un médicament dans le corps. En se concentrant sur la lévodopa (L-dopa), principal traitement de la maladie de Parkinson, ils ont identifié les bactéries sur des milliards d'espèces qui sont responsables de la dégradation du médicament et sur la manière de mettre fin à cette interférence microbienne.
La maladie de Parkinson attaque les cellules nerveuses du cerveau productrices de dopamine, sans lesquelles le corps peut souffrir de tremblements, de rigidité musculaire et de problèmes d'équilibre et de coordination. La L-dopa administre de la dopamine au cerveau pour soulager les symptômes. Mais seulement environ 1 à 5% du médicament parvient effectivement au cerveau.
Ce nombre et l'efficacité du médicament varient considérablement d'un patient à l'autre. Depuis l’introduction de la L-dopa à la fin des années 1960, les chercheurs savent que les enzymes de l’organisme (outils nécessaires à la chimie nécessaire) peuvent décomposer la L-dopa dans l’intestin, empêchant ainsi le médicament d’atteindre le cerveau. Ainsi, l’industrie pharmaceutique a introduit un nouveau médicament, la carbidopa, pour bloquer le métabolisme indésirable de la L-dopa. Pris ensemble, le traitement semblait fonctionner.
"Même ainsi", a déclaré Maini Rekdal, "il y a beaucoup de métabolisme inexpliqué, et il varie beaucoup d'une personne à l'autre." Cette variance est un problème: non seulement le médicament est-il moins efficace chez certains patients, mais lorsque la L-dopa se transforme en dopamine en dehors du cerveau, le composé peut provoquer des effets indésirables, notamment des troubles gastro-intestinaux graves et des arythmies cardiaques. Si moins de médicament parvient au cerveau, les patients sont souvent davantage sollicités pour gérer leurs symptômes, ce qui peut aggraver ces effets indésirables.
Maini Rekdal soupçonne que des microbes pourraient être à l’origine de la disparition de la L-dopa. Les recherches précédentes ayant montré que les antibiotiques amélioraient la réponse du patient à la L-dopa, les scientifiques ont émis l'hypothèse que les bactéries pourraient être à blâmer. Pourtant, personne n'a identifié les espèces bactériennes qui pourraient être coupables ni comment et pourquoi ils mangent le médicament.
RépondreSupprimerL'équipe Balskus a donc lancé une enquête. La chimie inhabituelle - L-dopa à la dopamine - était leur premier indice.
Peu d'enzymes bactériennes peuvent effectuer cette conversion. Mais bon nombre d'entre eux se lient à la tyrosine, un acide aminé semblable à la L-dopa. Et l'un, issu d'un microbe alimentaire souvent présent dans le lait et les cornichons (Lactobacillus brevis), peut accepter à la fois la tyrosine et la L-dopa.
En utilisant le projet du microbiome humain comme référence, Maini Rekdal et son équipe ont exploré l’ADN bactérien pour identifier les microbes intestinaux possédant des gènes codant pour une enzyme similaire. Plusieurs correspondent à leurs critères; mais une seule souche, Enterococcus faecalis (E. faecalis), mangeait à chaque fois toute la L-dopa.
Avec cette découverte, l'équipe a fourni la première preuve solide reliant E. faecalis et l'enzyme de la bactérie (tyrosine décarboxylase PLP-dépendante ou TyrDC) au métabolisme de la L-dopa.
Et pourtant, une enzyme humaine peut et doit convertir la L-dopa en dopamine dans l’intestin, la même réaction que la carbidopa est conçue pour s’arrêter. Dans ce cas, pourquoi l’enzyme d’E. Faecalis échappe-t-elle à la carbidopa ?
Même si les enzymes humaine et bactérienne effectuent exactement la même réaction chimique, celle bactérienne est légèrement différente. Maini Rekdal a émis l'hypothèse que la carbidopa pourrait ne pas être capable de pénétrer dans les cellules microbiennes ou que la légère variance structurelle pourrait empêcher le médicament d'interagir avec l'enzyme bactérienne. Si cela est vrai, d’autres traitements ciblés sur l’hôte peuvent être tout aussi inefficaces que la carbidopa contre des machinations microbiennes similaires.
Mais la cause peut ne pas avoir d'importance. Balskus et son équipe ont déjà découvert une molécule capable d'inhiber l'enzyme bactérienne.
"La molécule désactive ce métabolisme bactérien indésirable sans tuer la bactérie; elle cible simplement une enzyme non essentielle", a déclaré Maini Rekdal. Ces composés et des composés similaires pourraient constituer un point de départ pour le développement de nouveaux médicaments destinés à améliorer le traitement à la L-dopa chez les patients atteints de Parkinson.
L'équipe aurait pu s'arrêter là. Mais au lieu de cela, ils ont poussé plus loin pour comprendre une deuxième étape dans le métabolisme microbien de la L-dopa. Après que E. faecalis ait converti le médicament en dopamine, un deuxième organisme convertit la dopamine en un autre composé, la méta-tyramine.
Pour trouver ce deuxième organisme, Maini Rekdal a laissé derrière lui les masses microbiennes de la pâte de sa mère afin d'expérimenter un échantillon de matières fécales. Il a soumis sa communauté microbienne diverse à un jeu darwinien, nourrissant la dopamine de hordes de microbes pour voir qui prospérait.
Eggerthella lenta a gagné. Ces bactéries consomment de la dopamine et produisent de la méta-tyramine en tant que sous-produit. Ce type de réaction est difficile, même pour les chimistes. "Il n'y a aucun moyen de le faire sur le banc", a déclaré Maini Rekdal, "et auparavant, on ne connaissait aucune enzyme qui ait provoqué cette réaction exacte."
RépondreSupprimerLe sous-produit de méta-tyramine peut contribuer à certains des effets secondaires nocifs de la L-dopa; plus de recherche doit être faite. Outre les implications pour les patients atteints de la maladie de Parkinson, la nouvelle chimie d'E. Lenta soulève d'autres questions: pourquoi les bactéries s'adapteraient-elles à l'utilisation de la dopamine, généralement associée au cerveau ? Que peuvent faire les microbes intestinaux ? Et cette chimie a-t-elle un impact sur notre santé ?
"Tout cela suggère que les microbes intestinaux pourraient contribuer à la variabilité dramatique observée en termes d'effets secondaires et d'efficacité entre différents patients prenant de la L-dopa", a déclaré Balskus.
Mais cette interférence microbienne pourrait ne pas être limitée à la L-dopa et à la maladie de Parkinson. Leur étude pourrait conduire à un travail supplémentaire pour découvrir exactement qui est dans notre instinct, ce qu’ils peuvent faire et comment ils peuvent influer sur notre santé, pour le meilleur ou pour le pire.
https://medicalxpress.com/news/2019-06-gut-microbes-medication.html
Trottinette et cancer social
RépondreSupprimermardi, 11 juin 2019 08:22
Nos amis, Wikipédia, définissent le cancer de la façon suivante :
« Un cancer (ou tumeur maligne) est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d’un tissu normal de l’organisme, de telle manière que la survie de ce dernier est menacée. »
Nous sommes composés de cellules dont les différents arrangements forment les tissus de nos organes. Chacun comprend que sans ces cellules et ces organes nous n’existerions pas, ils sont essentiels à notre vie. Ils sont nos amis.
C’est une grave trahison quand les cellules saines d’un de nos tissus, pour des raisons mal connues, se mettent à proliférer, pètent un câble en quelque sorte.
Au début, hôte involontaire de cette prolifération nous ne nous apercevons de rien. Nous ne sommes pas agressés de l’extérieur par je ne sais quel microbe, bactérie ou virus, non, ce sont nos cellules personnelles, à qui nous faisons confiance depuis toujours, qui rythment notre vie, qui sont prisent de folie, qui nous envahissent et qui nous tuent. Effrayant non ? Terrible, quelle souffrance physique et morale, quelle trahison.
Est-il stupide d’imaginer que l’ensemble de nos cellules obéissent à une organisation qui permet la vie, que ce soit par ordre ou par synergie d’intérêts ? Puis que, certaines s’affranchissant de cette organisation, irresponsables, roulent soudain pour elles sans prendre conscience que, ce faisant, elles rompent l’équilibre subtil établi entre elles toutes, permettant notre vie ?
In fine, sont-elles conscientes d’avoir détruit leur propre habitat par égoïsme, invasion, irresponsabilité ?
Les bureaucrates-fonctionnaires sont initialement des cellules saines de la société, ils ont une utilité certaine, sans eux pas de corps social. Ils sont nos amis.
Comment peuvent-ils proliférer et se transformer en cancer social ?
Proliférer jusqu’à déformer le contrat social, nous étouffer, nous tuer. Vaste sujet auquel je vous propose de réfléchir à partir d’un exemple symbolisant les errements induits par l’irresponsabilité.
La trottinette.
Nous avons tous eu une trottinette. Jouet peu coûteux des années de pauvreté qui ont succédé à la guerre mondiale de 1940.
Ce moyen de déplacement puéril, au look ridicule d’une poussette unijambiste, fut un temps complètement oublié, démodé. Puis, la puérilité s’installant chez les adolescents ces dernières années, la trottinette a repris du service, mais glorifiée comme outil de glisse en freestyle.
Les adolescents font la mode, les écolos ont suivi, prudemment, en faisant de la trottinette l’outil de déplacement parisien intra-muros, pliée et mise sur l’épaule avant d’arriver en ville pour les banlieusards.
A la recherche du service qui crée la start-up licorne, de grands enfants ont inventé la trottinette en libre-service. Le jackpot.
Après l’échec de la voiture en libre-service, le coût exorbitant pour les deniers publics du vélo en libre-service, la trottinette rafle la mise. Électrifiée, elle passe partout à plus de 20 km/h (jusqu’à 85 Km/h). Elle coûte si peu qu’elle se finance sans problème pour les loueurs, quant aux utilisateurs le tarif locatif vaut de ne pas la trimbaler sur son épaule, notamment lorsqu’elle est alourdie par son électrification.
Pour les écolos, c’est la preuve que l’automobile est morte, vive la trottinette. Hidalgo en tête, tous s’esbaudissent et ovationnent en cœur.
RépondreSupprimerHélas, tout cela n’est que de courte durée. Le succès est tel que les opérateurs se bousculent, mettent des milliers de trottinettes sur les trottoirs, qui vont en être bientôt jonchés.
Finie la liberté de « trottinotter » cheveux au vent au gré de sa fantaisie, en larguant l’engin n’importe où. « Un peu d’ordre là-dedans », dit l’adjudant.
Hidalgo craint pour son élection, en tant qu’écolo(e) elle est pour, mais il faut bien reconnaître que les utilisateurs sont minoritaires par rapport à ceux qui se prennent les pieds dans les tas de trottinettes au sol.
Mais aussi, les utilisateurs tombent et se blessent de plus en plus souvent, voire font tomber les autres. Sale coup pour les urgences qui n’ont pas besoin de ça.
Donc, exit la trottinette, qui ne survivra pas aux règlements qui vont fondre sur elle.
Mais dans tout cela il y a une morale, c’est la suivante : « pas de liberté possible sans responsabilité ».
Ce qui implique inversement que l’irresponsabilité induit inévitablement, l’oppression, l’esclavagisme, la dépendance, tout ce qui est contraire à la liberté.
Si les utilisateurs de trottinette étaient responsables, par exemple si la trottinette n’était utilisable que par ses propriétaires, ils devraient prendre la peine de la surveiller et de l’utiliser correctement sous peine de la perdre, tant l’objet est insignifiant.
Mais, simples locataires irresponsables, ils se moquent que d’autres les jettent dans la Seine, les laissent n’importe où. Ils se moquent de leur devenir dès qu’ils les abandonnent.
L’irresponsabilité tue les trottinettes, mais pas que… elle favorise le cancer de notre société.
La bureaucratie de la fonction publique, Everest d’irresponsabilité.
Tout comme l’irresponsabilité produit des montagnes de trottinettes sur les trottoirs, elle génère des montagnes de fonctionnaires dans nos administrations.
Ceux-ci, du fait de leur irresponsabilité, attentent gravement à nos libertés.
Ils sont en surnombre, prolifèrent et encombrent inutilement. S’ils étaient responsables, ils s’auto-réguleraient, ils auraient conscience de leur finalité qui est le service public.
Mais ils sont comme les trottinettes, juste utiles pour un instant, puis abandonnés sur le bord de la société où ils encombrent quand l’instant éphémère de leur utilité est passé.
Alors, irresponsables, ils ne cherchent pas à se modifier, à devenir utile à autre chose que leur spécialité initiale, inamovibles ils sont autant d’obstacles pour ceux qui participent à la course pour la vie.
Croyant être utiles, l’aveuglement de leur irresponsabilité ne leur permet pas de voir qu’ils sont l’handicap, l’inertie, le cancer.
Leur nombre enfle d’une année sur l’autre. « Un peu d’ordre là-dedans », devra venir dire un jour un adjudant. Et ce sera probablement et malheureusement violent.
RépondreSupprimerAlors que la simple responsabilité, comme pour les trottinettes, pourrait ramener l’organisation sociale à la raison. Les fonctionnaires à l’utile.
Nous n’en prenons pas le chemin, nous prenons le chemin du ridicule.
Pour les trottinettes d’abord dont les utilisateurs vont porter casques, gants et vêtements blindés, etc.. Ce qui va en faire des obus dangereux, d’abord limités à 20, puis à 15 et probablement à 5 Km/h in fine. Que du lourd. L’avenir ? plus de trottinette…
La même route attend notre société du fait de l’irresponsabilité de nos fonctionnaires, de leur prolifération, qui vont générer d’abord une réduction drastique des libertés, puis une réduction non moins drastique de l’économie — qui ne peut pas vivre sans liberté –, puis la misère et in fine la violence.
L’irresponsabilité est le plus grand prédateur de l’organisation sociale, or elle est devenue l’aboutissement de vie pour une majorité de français qui croient dur comme fer qu’elle donne accès au bonheur.
Bien à vous. H. Dumas
http://www.objectifeco.com/economie/politiques-economiques/liberalisme/trottinette-et-cancer-social.html
Conclusions de l'IGPN : l'usage du LBD et des grenades en forte hausse en 2018
RépondreSupprimer14 juin 2019, 14:24
Après plusieurs mois de contestation sociale, de nombreuses blessures ont été répertoriées du côté des policiers et des manifestants, et les armes non-létales ont été lourdement utilisées. L'IGPN a rendu ses conclusions pour l'exercice 2018.
Depuis le début de la crise sociale des Gilets jaunes en novembre 2018, 264 enquêtes ont été ouvertes par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). La direction de l'institution a livré ce 13 juin son rapport d'activités pour l'exercice 2018. C'est la deuxième fois que la police des polices se plie à cet exercice.
Plus tôt dans la journée, RTL avait eu accès à des informations en avant-première qui faisaient surtout état des chiffres liés aux enquêtes dans le cadre du maintien de l'ordre dans les manifestations des Gilets jaunes. Mais après la conférence de presse menée par la directrice de l'IGPN, Brigitte Jullien arrivée en janvier 2019 à ce poste, un autre pan du rapport a été dévoilé : le nombre de fois (répertoriées sur la base des déclarations des policiers) où les fonctionnaires de police ont fait usage de leurs armes létales et non-létales.
Sans surprise, l'usage du lanceur de balle de défense (LBD40) a connu une très forte hausse en 2018 avec les manifestations des Gilets jaunes (les chiffres de 2019 ne seront connus qu'en 2020). Les policiers l'ont utilisé trois fois plus en 2018 : 19 071 fois contre seulement 6 357 l'année précédente.
Pour ce qui est de la grenade à main de désencerclement (GMD), la hausse est encore plus spectaculaire avec 5 420 munitions utilisées contre 1 367 en 2017, c'est-à-dire près de quatre fois plus.
Les policiers ont également davantage utilisé leurs pistolets à impulsion électrique de marque Taser, avec 1 820 déclarations d’emploi, contre 1 400 en 2017. Cette hausse n'est pas pas nécessairement imputable aux opérations de maintien de l'ordre dans le contexte de la crise sociale, mais plutôt liée à un déploiement plus important de cette arme au sein des effectifs.
Par ailleurs, les fonctionnaires de police ont moins fait usage de leur arme de service (Sig Sauer de calibre 9mm) : ils ont tiré avec 313 fois en 2018 alors qu'ils l'avaient utilisée en 394 occasions en 2017. Cela représente une baisse de 26%.
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Policiers d'intervention à Lyon le 9 février 2019 à Lyon (image d'illustration). 40 000 nouvelles grenades à main pour les forces de sécurité intérieure
Selon les révélations de RTL, près de 40% de ces enquêtes de l'IGPN pour 2018 auraient été bouclées et 113 des 264 enquêtes concerneraient des blessures graves provoquées pour la plupart par des lanceurs de balle de défense (LBD40) ou des grenades de désencerclement (GMD), ainsi que par des charges de police. 105 enquêtes bouclées seraient ainsi renvoyées aux procureurs locaux concernés et il reviendra de décider si les plaintes seront classées sans suite ou si les fonctionnaires concernés pourront être poursuivis. Lors de sa conférence de presse, Brigitte Jullien a déclaré qu'au moins huit informations judiciaires avaient été ouvertes à l'encontre de fonctionnaires de police. En revanche, elle a souligné que, pour l'heure, aucun policier n'avait été suspendu de ses fonctions et a expliqué : «Pour qu’il y ait suspension, il faut qu’il y ait faute. Or, à ce jour, aucune enquête n’a permis de conclure que la responsabilité d’un policier était engagée à titre individuel.»
L'enjeu principal pour la police des polices est d'établir dans quelle mesure l'usage de la force a été légitime ou non dans chaque dossier : la tête de tel manifestant a-t-elle été visée délibérément ? Le maintien de l'ordre a-t-il été effectué dans les règles de l'art lors d'un désencerclement ? Tel fonctionnaire a-t-il eu un comportement inapproprié ?
RépondreSupprimerLe 6 juin, la rubrique CheckNews du journal Libération s'est notamment penché sur le cas très médiatique du commandant Didier Andrieux, filmé en train de violenter des manifestants à Toulon le 5 janvier lors de l'acte 8 des Gilets jaunes. A en croire le quotidien qui a interrogé la police nationale à cet égard, il n'y a «pas eu de mesure disciplinaire à ce stade» entreprise à l'encontre du fonctionnaire. CheckNews précise que «pas moins de cinq procédures ont par ailleurs été lancées concernant Didier Andrieux, judiciaires comme administratives.»
Macron, Ndiaye et Heitz ont annoncé la couleur
Interrogée par LCI le 31 mai, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, avait assuré que les policiers qui auraient utilisé la force de «manière illégitime ou de manière disproportionnée [seraient] bien sûr sanctionnés». Cette déclaration intervenait après que le procureur de Paris Rémy Heitz avait annoncé le 30 mai dans une interview au Parisien que sur 174 en enquêtes ouvertes, 57 avaient été clôturées et remises au Parquet. Le procureur qui avait succédé à François Molins en 2018 avait également affirmé que les fonctionnaires de police fautifs seraient «renvoyés en correctionnelle.»
Après une rencontre avec Emmanuel Macron le 3 mai, le président de Reporters sans frontières avait déclaré que le président de la République «ne se contenterait pas de faire passer un message au ministre de l'Intérieur» et qu'il s'était engagé à ce que des «actions soient prises» dans le cas journalistes blessés par des membres des forces de l'ordre.
Un policier appartenant aux compagnies républicaines de sécurité (CRS) a été renvoyé aux assises le 20 mai. Le fonctionnaire de police de 50 ans est suspecté d'avoir éborgné un militant SUD au moyen d'une grenade de désencerclement (GMD) en septembre 2016.
Les policiers associatifs avaient déjà prévenu
Contacté par RT France le 21 mars, un policier du Collectif autonome des policiers d'Ile-de-France avait déjà confié : «Qui devra assumer les conséquences en cas de blessure grave d'un casseur ou d'un manifestant ? La nouvelle doctrine, c'est quoi ? C'est de leur rentrer dedans ? On a des flics frustrés, fatigués et qu'on incite souvent à se désengager et à fuir même... Alors la réplique de fermeté du gouvernement, elle est à double-tranchant pour nous ; nous, les policiers, il va falloir que nous fassions plus attention que jamais, parce que si nous sommes inquiétés par l'IGPN [Inspection générale de la police nationale], le ministre de l'Intérieur ne sera pas là pour nous tenir la main. Le fonctionnaire concerné sera tout seul.»
Joint par RT France le 22 mai, le porte-parole de l'Union des policiers nationaux indépendants, Jean-Pierre Colombies, avait déclaré à propos de l'affaire du policier renvoyé aux assises : «Après les manifestations des Gilets jaunes, il y aura des dizaines d'autres cas similaires. Les flics seront comptables de leurs actes et pas [le ministre de l'Intérieur] Christophe Castaner, qui devrait pourtant assumer ses instructions de fermeté. Mais à la limite, les collègues auraient dû y réfléchir avant et faire preuve de discernement lorsqu'ils ont été confrontés à des ordres débiles. Ce ministre a fait sauter toute la préfecture de police de Paris pour se couvrir, vous croyez qu'il va aller défendre des pauvres flicards aux assises ? A titre personnel, je l'ai assez dit sur tous les plateaux où j'ai été invité : l'autorité suprême peut bien donner le feu vert aux policiers d'agir comme certains ont agi, mais l'autorité judiciaire, elle, fait son travail, elle ouvre des procédures et lorsqu'on arrive aux assises, ce sont les jurés qui décideront, là on ne maîtrise plus rien, et le policier risque plus de dix ans de prison ferme.»
RépondreSupprimerPour mémoire, au micro de France 2 le 4 avril, Christophe Castaner avait déploré les 1 628 cas de blessures du côté des policiers et des gendarmes au cours des manifestations de Gilets jaunes : «Personne n'en parle car on considère qu'un policier ou un gendarme qui se fait blesser, c'est normal. C'est dégueulasse», avait conclu le ministre de l'Intérieur.
Antoine Boitel
Lire aussi : Une association policière lance l'alerte : «Les grenades sont dangereuses, nos LBD sont dangereux»
https://francais.rt.com/france/62963-conclusions-igpn-usage-lbd-grenades-forte-hausse-2018
Macron et Castaner visés par une plainte à la Cour pénale internationale pour «crime contre l’humanité» (vidéo)
RépondreSupprimer16:34 14.06.2019
Francis Lalanne s’est rendu le 11 juin à la Cour pénale internationale afin d’y déposer une plainte pour «crime contre l’humanité» contre le Président français et son ministre de l’Intérieur. Comme l’explique l’avocate Sophia Albert-Salmeron, ils étaient les «donneurs d’ordres» lors des manifestations des Gilets jaunes.
Une plainte a été déposée le 11 juin à la Cour pénale international (CPI) contre Emmanuel Macron et Christophe Castaner, informe le groupe Facebook «Vécu, le média du gilet jaune».
Le requérant dans cette affaire est Francis Lalanne, chanteur et Gilet jaune qui avait lancé il y a trois mois une pétition sur change.org afin de soutenir une procédure contre le Président et son ministre de l’Intérieur qu’il accuse de «crimes contre l’humanité». Au moment de la rédaction de cet article, cette pétition a recueilli environ 100.000 signatures.
Lors de son déplacement à La Haye, M.Lalanne était accompagné par les avocats Sophia Albert-Salmeron et Ghislain Mabanga. Ce dernier est l’avocat agréé de la CPI qui sera en charge du dossier.
Comme l’a expliqué Mme Albert-Salmeron sur la chaîne YouTube Audiovisuel Créativ'Arts, Emmanuel Macron et Christophe Castaner sont les «donneurs d’ordres» qui ont autorisé les forces de l’ordre à avoir recours à des armes «répertoriées comme armes de guerre» lors des manifestations des Gilets jaunes. Elle a notamment cité l’utilisation des LBD et des grenades de désencerclement.
https://fr.sputniknews.com/france/201906141041433148-macron-et-castaner-vises-par-une-plainte-a-la-cour-penale-internationale-pour-crime-contre/
Ne prenons pas les gens pour des idiots ! La Cour pénale internationale a 'jugé' Laurent Gbagbo toujours pas libre de retourner chez lui dans son Palais présidentiel où il a été élu !!
Supprimer«P*te de Macron», «la prochaine fois c’est une balle»: une figure des Gilets jaunes agressée (photos)
RépondreSupprimer17:07 14.06.2019
Thierry Paul Valette, co-fondateur du mouvement Gilets jaunes citoyens et candidat aux élections municipales à Paris, a été agressé avec une arme blanche dans la nuit du 11 au 12 juin à Lisieux et affirme qu’il s’agit d’une attaque à caractère politique.
«La lâcheté humaine n’a aucune limite. […] Agressé il y a deux jours le soir en rentrant chez moi...», a confié le 13 juin sur sa page Facebook Thierry Paul Valette, co-fondateur du mouvement Gilets jaunes citoyens.
Cette publication est accompagnée de photos montrant des bleus sur son visage et des traces de coups.
«Des hématomes sur le visage, des coups avec une arme blanche sur mon épaule, même au ventre! Contusions aux lèvres et une dent qui va sauter!!!», explique-t-il.
Et d’attirer l’attention sur le fait que l’agression qu’il a subie revêtait un caractère politique. D’après ses dires, ses agresseurs l’ont qualifié de «collabo des médias», de «p*te de Macron» et ont promis que la «prochaine fois» ce sera «une balle».
«Mes engagements citoyens ne justifient en aucun cas ces degrés de violence, ils ne justifient ni la haine ni les insultes! Je me bats pour un monde plus juste et contre les inégalités depuis des années en ayant fait le sacrifice sur beaucoup de choses contre la politique actuelle, contre la corruption, contre la radicalisation, contre les privilèges etc...», a justifié sa position M.Valette qui insiste sur le fait que la violence «ne le fera pas taire».
Et de promettre de déposer une plainte ce vendredi.
Les Gilets jaunes citoyens ont déjà réagi à cette agression. Dans un communiqué, cité par la presse, ils ont condamné «une agression d’une violence inouïe» et ont confirmé qu’il restera candidat aux élections municipales pour la mairie de Paris malgré «les pressions subies».
https://fr.sputniknews.com/france/201906141041433495-pte-de-macron-la-prochaine-fois-cest-une-balle-une-figure-des-gilets-jaunes-agressee-photos/
La Commission européenne a convaincu Google, Facebook et Twitter de censurer Sputnik
RépondreSupprimer18:38 14.06.2019
Youri Apreleff
Cela ressemble à une mauvaise série B française dont le scénario est sans fin. À nouveau, l’UE affirme que la Russie a «influencé» les élections européennes. Mais au-delà de cette accusation devenue tristement banale, le bât blesse ailleurs. Google, Facebook et Twitter sont désormais partie prenante. La censure au nom de la «liberté» est là.
C’est une accusation devenue tellement rédhibitoire qu’elle peut désormais prêter à sourire. «La Russie a manipulé les élections». Les précédents auraient pourtant dû, ou pu, calmer les ardeurs d’une élite occidentale qui ne semble pouvoir légitimer ses défaites que par la faute d’un «ennemi russe» aussi réel que ne le sont les iPhone dont la batterie tiendrait 24 heures.
L’on pourrait bien sûr penser que les accusations du gouvernement Macron sous-entendant une ingérence russe dans l’affaire Benalla, totalement infondées au final, aient servi de leçon. Ou que les Gilets jaunes, accusés directement par le Président français d’être manipulés par la Russie, en contradiction totale avec les informations données par les services de renseignement français, poussent à la prudence.
L’Union européenne affirme que la Russie a tenté d’influer sur les élections européennes à coup de désinformation. Quant aux preuves, bien entendu, c’est «de la poudre de perlimpinpin».
Un cours rapide de géographie devrait pourtant suffire à une personne saine d’esprit pour comprendre tout d’abord que la Russie est en Europe, ce qui forcément conduit fréquemment à parler et à échanger avec des pays européens. Un cours linguistique aurait aussi permis de comprendre qu’il y a des dizaines de millions de russophones en Europe, dans tous les pays. Faut-il faire interdire le russe pour être certain qu’aucune personne ne parlant cette langue n’aura de près ou de loin un quelconque contact avec l’Europe?
Ces faits ne seraient pas si graves s’ils ne débouchaient pas en plus sur une censure devenue explicite. Sputnik avait constaté une baisse de ses chiffres liés à Google et Facebook de manière inexpliquée. La réponse à cette énigme vient d’être apportée par une simple dépêche AFP.
«Dans sa lutte contre la "désinformation", la Commission a salué vendredi la coopération accrue des plateformes en ligne comme Google, Twitter et Facebook, signataires en 2018 d'un inédit "Code de bonnes pratiques".»
En langage non diplomatique, la Commission remercie Google et Facebook d’avoir censuré les sources d’information qui lui déplaisent. Cette prise de position conduit purement et simplement à reconnaître que la liberté de penser et d’opinion est désormais combattue à visage découvert par cette même Europe qui s’en revendique partout dans le monde, allant jusqu’à déclencher des guerres pour soi-disant la protéger.
Sputnik dérange pour la simple et bonne raison que les informations qui y sont présentées ne répondent pas à la doxa qui progressivement s’impose dans un Occident s’enfermant dans une vision du monde étriquée et datant du siècle dernier.
RépondreSupprimerQue l’AFP, Reuters, EFE et Associated Press aient exactement la même position sur tous les sujets complexes internationaux devrait au contraire alerter la Commission. Car c’est la définition même de la propagande.
Sputnik permet justement aux Européens de jouir d’une liberté de choix d’informations, de découvrir l’envers du décor et de comprendre que le monde n’est pas séparé entre le Bien et le Mal, entre la Force et le Côté obscur. Le monde et sa compréhension, c’est 50 nuances de gris.
Les géants américains se sont pourtant désormais rangés du côté de cette vision, sous la menace. Outre les fréquentes rencontres entre par exemple Emmanuel Macron et les dirigeants de ces géants du Web, la Commission n’hésite plus à sévir.
«Surtout, toutes "doivent fournir des informations plus détaillées permettant d'identifier les acteurs malveillants et les États membres ciblés". Et elles doivent "intensifier leur coopération avec les vérificateurs de faits et donner aux utilisateurs les moyens de mieux détecter la désinformation", a insisté l'exécutif européen, qui a une nouvelle fois agité la menace d'une législation si le volontariat ne suffisait pas.»
L’on aurait apprécié qu’une telle fermeté soit appliquée aux dirigeants et membres de gouvernement qui mentent ouvertement, en particulier en période de campagne. Emmanuel Macron n’est pas en reste, le mensonge concernant Geneviève Legay, la Gilet jaune jetée à terre par un policier. Christophe Castaner non plus, pour ne citer que son mensonge sur la Pitié-Salpêtrière. Pas plus que Gérald Darmanin sur ses chiffres. Aucun d’entre eux ne se verra pour autant censurer. Au contraire, ils se présentent en défenseurs de la Vérité, et sont présentés comme tels.
Cette attaque contre la liberté d’informer est sans précédent. Il faut espérer que machine arrière sera faite, car imposer une vérité amène un jour ou l’autre à combattre celui qui défend la sienne.
https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201906141041434586-la-commission-europeenne-a-convaincu-google-facebook-et-twitter-de-censurer-sputnik/
(...) les Gilets jaunes, accusés directement par le Président français d’être manipulés par la Russie (...) !!!
SupprimerOrnella Muti condamnée à une peine de prison pour «avoir passé une soirée caritative avec Poutine»
RépondreSupprimer17:51 14.06.2019
Ornella Muti a été condamnée à six mois de prison pour avoir manqué un spectacle de théâtre à Pordenone en fournissant un faux certificat médical, et avoir passé cette même soirée en compagnie de Vladimir Poutine à un événement caritatif en Russie. Pour éviter cette peine de prison, la star peut dédommager le théâtre à hauteur de 30.000 euros.
Pour éviter une incarcération de six mois, l’actrice italienne Ornella Muti doit payer 30.000 euros de compensation au théâtre Giuseppe Verdi le 10 décembre 2010 à Pordenone où elle a manqué un spectacle afin de passer une soirée caritative avec Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg tenue le même jour, relate le quotidien italien La Repubblica.
La cour de cassation italienne a condamné l’actrice Ornella Muti à six mois de prison et une amende d’un montant de 500 euros. Toutefois, l’actrice peut éviter la prison en payant une compensation au théâtre d’un montant de 30.000 euros pour l'annulation des dates de la tournée.
Ornella Muti est accusée d’avoir fourni un faux certificat médical indiquant qu'elle souffrait d'une laryngo-pharyngite afin de justifier son absence lors d'un spectacle, jour où, selon des photos apparus dans les médias, elle a assisté au dîner. D’après elle, cela s’explique par le fait que sa maladie l’empêchait de parler.
L’actrice avait été condamnée à huit mois de prison et une amende de 600 euros par la cour d’appel de Trieste, mais ses avocats avaient contesté cette décision.
https://fr.sputniknews.com/international/201906141041434063-ornella-muti-condamnee-a-une-peine-de-prison-pour-avoir-passe-une-soiree-caritative-avec-poutine/
Marion Maréchal: «ce sont les minorités agissantes qui font l’Histoire, pas les majorités passives» (Exclusif)
RépondreSupprimer17:26 14.06.2019) URL courte
Edouard Chanot
Un an après la création de son école, l’ISSEP, Marion Maréchal dresse déjà un premier bilan. Si la figure de proue de la droite hors les murs écarte toujours un engagement partisan, elle n’a pas déserté le combat idéologique. Entretien.
L’Institut de sciences sociales, économiques et politiques de Marion Marechal: un établissement d’enseignement supérieur qui fête sa première année et continue de faire polémique. Trop conservateur, l’ISSEP ? Entretien avec sa directrice.
Marion Maréchal n’est plus élue de la République: c’est une «guerre culturelle» qu’elle entend désormais mener. Mais contre qui ?
- voir clip sur site:
https://fr.sputniknews.com/france/201906141041433877-marion-marechal-ce-sont-les-minorites-qui-font-lhistoire-pas-les-majorites-passives/
Supprimer(...) Marion Maréchal: «ce sont les minorités agissantes qui font l’Histoire, pas les majorités passives» (...)
Minorité = élus
Majorité = le Peuple
Dans une majorité ont a forcément plus d'idées que dans un nano-groupuscule de fonctionnaires !
L’épidémie d'Ebola représente une urgence sanitaire internationale, selon l'OMS
RépondreSupprimer18:48 14.06.2019
L’OMS a annoncé le 14 juin que l’épidémie d’Ebola, qui a déjà touché deux pays d’Afrique centrale et a passé les frontières pour la première fois, représente une urgence sanitaire internationale.
Selon The Hill, qui se réfère au ministère congolais de la Santé, l’épidémie a infecté au moins 2.018 personnes au Congo, dont 1.411 sont mortes.
Qui plus est, en Ouganda, deux personnes sont mortes cette semaine des suites d’Ebola. Les médecins suivent de près la situation, craignant une propagation de ce virus mortel qui est arrivé dans le pays depuis le Congo.
Les autres pays voisins se préparent à la possibilité qu’Ebola passe leurs frontières. Des médecins dans les autres pays africains, notamment l’Ouganda, le Rwanda et le Soudan du Sud, ont reçu des vaccins pour se protéger. Quant aux douaniers, ils ont contrôlé plus de 65 millions de personnes à 80 points de passage frontaliers.
Il y avait des raisons d’espérer ces derniers jours que l’épidémie approche de sa fin lorsque le nombre de cas d'Ebola enregistrés quotidiennement a décliné. Mais ce jeudi, le ministère congolais de la Santé a déclaré qu'il avait identifié 24 nouveaux cas, un des pires jours de l'épidémie. Six personnes sont mortes, dont trois qui n'avaient pas demandé de traitement auprès des médecins.
Cette déclaration n’est que la cinquième fois que l’OMS qualifie une flambée virale d’urgence de santé publique de portée internationale. Auparavant, l’OMS l’a fait pour la propagation de la grippe A en 2009, pour le poliovirus et Ebola en 2014 et le virus Zika en 2016.
Il s’agit de la dixième épidémie de fièvre hémorragique sur le sol congolais depuis 1976 et de la plus grave dans l’histoire de la maladie après celle qui avait tué plus de 10.000 personnes en Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone) en 2014.
Détails à suivre...
https://fr.sputniknews.com/international/201906141041434131-lepidemie-debola-declaree-urgence-sanitaire-internationale/
La formule secrète de l'agent de haine de Facebook dévoilée par un initié
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Vendredi, 14/06/2019 - 12:10
Un document interne à Facebook révèle que le géant des médias sociaux surveille le comportement hors ligne de ses utilisateurs afin de déterminer si une personne doit être classée dans la catégorie "agent de la haine", selon Allum Bokhari, de Breitbart, qui a examiné le document.
Intitulé "Révision de la politique des agents de haine", le document révèle que Facebook utilise une série de "signaux" qui incluent le comportement d'une personne à la fois sur la plate-forme et à l'extérieur. Une fois déterminé à être un «agent de haine», une personne est bannie de la plateforme.
Si vous louez la mauvaise personne, interviewez-la ou participez à des événements à ses côtés, Facebook peut vous classer dans la catégorie «agent de la haine».
Facebook peut également vous considérer comme un agent haineux si vous vous identifiez vous-même ou si vous défendez une "idéologie haineuse désignée", si vous vous associez à une "entité haineuse désignée" (un des exemples cités par Facebook comme "entité haineuse" comprend: Critique islamique Tommy Robinson), ou si vous avez «des tatouages ??de symboles de haine ou des slogans de haine». (Le document n'en cite aucun exemple, mais les médias et les groupes de défense de «l'antiracisme» qualifient de plus en plus des articles inoffensifs comme des «symboles de haine» y compris une grenouille de dessin animé et le signe «OK».)
Facebook vous classera également comme un agent de la haine pour possession d'un «attirail pour la haine», bien que le document ne fournisse aucun exemple de ce qui entre dans cette catégorie. -Breitbart
Selon le rapport, Facebook pourrait même qualifier un agent de haine de "déclarations faites en privé, mais rendues publiques par la suite".
Bokhari a également noté dans ses précédents rapports que Facebook avait qualifié de "haineux" le pundit de droite Paul Joseph Watson, en partie parce qu'il avait interviewé le militant britannique Tommy Robinson sur sa chaîne YouTube. De même, les éminents conservateurs Candace Owens et Brigitte Gabriel figurent sur la liste, aux côtés des hommes politiques britanniques Marie Waters et Carl Benjamin.
L’ajout de Benjamin révèle que Facebook peut vous qualifier d’agent de haine simplement pour avoir parlé de manière neutre d’individus et d’organisations que le réseau social considère comme haineuses. Dans le document, Facebook attribue à Benjamin un signal d '"agent de haine" pour une "représentation neutre de John Kinsman, membre de Proud Boys" le 21 octobre de l'année dernière.
Facebook accuse également Benjamin, un libéral classique et critique de la politique d'identité, de "représenter l'idéologie d'un ethnostate" pour un billet dans lequel il appelle un défenseur réel de l'ethnostat. -Breitbart
Facebook divise le discours de haine en trois niveaux en fonction de la gravité de l'infraction;
Les attaques de niveau 1, qui ciblent une personne ou un groupe de personnes partageant l’une des caractéristiques énumérées ci-dessus ou le statut d’immigration (y compris tous les sous-ensembles, à l’exception de ceux décrits comme ayant commis des crimes violents ou des infractions sexuelles), sont définies comme les attaques suivantes:
Tout discours violent ou soutien sous forme écrite ou visuelle
RépondreSupprimerDiscours déshumanisant comme référence ou comparaison à:
Insectes; Animaux culturellement perçus comme intellectuellement ou physiquement inférieurs; Saleté, bactéries, maladies et excréments, prédateur sexuel, sous-humanité, criminels violents et sexuels, autres criminels (y compris, mais sans s'y limiter, les «voleurs», les «braqueurs de banque» ou en disant «tous [caractéristiques protégées ou caractéristiques quasi protégées] sont» les criminels'"); Se moquer du concept, des événements ou des victimes de crimes motivés par la haine, même si aucune personne réelle n'est représentée dans une image.
Les attaques de niveau 2, qui ciblent une personne ou un groupe de personnes partageant l’une des caractéristiques énumérées ci-dessus, où l’attaque est définie comme suit: Des déclarations d'infériorité ou une image impliquant une déficience physique, mentale ou morale d'une personne ou d'un groupe; Physique (y compris, mais sans s'y limiter, «déformé», «non développé», «hideux», «laid»); Mentale (y compris, mais sans s'y limiter, «retardé», «crétin», «faible QI», «stupide», «idiot»); Moral (y compris, sans toutefois s'y limiter, «salope», «fraude», «pas cher», «cavaliers libres»); Expressions de mépris ou leur équivalent visuel, y compris (sans s'y limiter) "Je déteste", "Je n'aime pas", "X sont les pires", Expressions de dégoût ou leur équivalent visuel, y compris (sans toutefois s'y limiter) , "Gross", "Vile", "Dégoûtant", Maudire une personne ou un groupe de personnes qui partagent des caractéristiques protégées
Les attaques de niveau 3, qui consistent à exclure ou à isoler une personne ou un groupe de personnes en fonction des caractéristiques énumérées ci-dessus. Nous autorisons la critique des politiques d'immigration et les arguments en faveur d'une restriction de ces politiques.
Si vous avez agi de la sorte au cours des deux dernières années, Facebook considère cela comme un "signal de haine".
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-14/facebooks-secret-hate-agent-formula-leaked-insider
Des milliers d'illégaux mis en quarantaine après une exposition à la varicelle et aux oreillons
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Vendredi, 14/06/2019 - 21:25
Environ 5 200 migrants adultes détenus aux États-Unis pour avoir pénétré illégalement dans le pays ont été mis en quarantaine par la US Immigration and Customs Enforcement (ICE) après avoir été exposés à des oreillons ou à la varicelle, selon l'agence.
Un responsable de l'ICE a déclaré vendredi à CNN que parmi les personnes placées en quarantaine, environ 80% (4 200) avaient été exposées aux oreillons, 800 à la varicelle et à environ 100 migrants. Ils seront mis en quarantaine pendant 25 jours.
Le fait que des personnes soient mises en quarantaine ne signifie pas qu’elles ont les oreillons, mais au moins elles y ont été exposées. Entre septembre 2018 et le 13 juin, 297 personnes sous garde à ICE avaient confirmé des cas d'oreillons confirmés par un test sanguin. -CNN
L'agence a commencé à enregistrer des cas d'oreillons en septembre dernier, avec 297 cas pour la période se terminant le 13 juin.
"Je pense que la situation suscite un intérêt accru car il s'agit des oreillons, ce qui est un nouvel événement en détention, mais nous avons fait preuve de succès dans la prévention de la propagation des maladies transmissibles dans les établissements de détention de l'ICE", a déclaré le directeur exécutif adjoint de l'ICE chargé de l'application des lois. opérations de déménagement, Nathalie Asher.
"D'un point de vue opérationnel, l'impact est significatif à court et à long terme et se traduira par une augmentation de la durée de la détention des cohortes incarcérées, une incapacité à faire expulser les détenus éligibles sous cohorte et le report des entretiens consulaires prévus pour les détenus en quarantaine. ", Ascher ajouté.
Selon le rapport, le personnel de l'ICE a été mis en alerte.
"Cette semaine, l'ICE Health Service Corps a adressé un rappel aux cadres supérieurs sur le terrain, rappelant à leur personnel d'examiner les registres de vaccination et de prendre les mesures qui s'imposaient", a déclaré la source de CNN.
En mai, le service des douanes et de la protection des frontières a appréhendé près de 133 000 clandestins, dont la grande majorité étaient des familles et des mineurs non accompagnés.
Les employés du CBP sont débordés
Cette semaine, le secrétaire par intérim du DHS, Kevin McAleenan, a déclaré que le moral des employés chez les agents des services frontaliers était bas.
"Leur moral est affecté. Ils sont fatigués. Beaucoup d'entre eux sont tombés malades. Ils ont été exposés à la grippe, à la varicelle, à la rougeole, aux oreillons - toutes sortes de problèmes en matière de soins médicaux", a-t-il déclaré. "Ils passent la nuit dans des hôpitaux au lieu de patrouiller la frontière."
À la fin du mois dernier, l'inspecteur général du département de la Sécurité intérieure a publié un rapport détaillant certaines des difficultés auxquelles se heurtent les services de patrouille aux frontières dans le contexte de la vague d'arrivées de migrants.
L'IG a notamment découvert une "surpopulation dangereuse" et des conditions insalubres dans une installation de traitement de la patrouille frontalière d'El Paso, au Texas, à la suite d'une inspection inopinée, selon un nouveau rapport.
RépondreSupprimerL'IG a trouvé des "conditions réservées aux places debout" au centre de traitement d'El Paso Del Norte, d'une capacité maximale de 125 migrants. Les 7 et 8 mai, les journaux ont indiqué qu'il y avait "environ 750 et 900 détenus, respectivement". -CNN
"Nous avons également observé des détenus se tenant sur les toilettes dans les cellules pour faire de la place et gagner de l'espace pour respirer, limitant ainsi l'accès aux toilettes", selon le rapport.
Nous nous demandons jusqu'où irait le mur de Trump si le Congrès avait joué à la balle dès le premier jour.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-14/thousands-illegals-quarantined-after-exposure-chicken-pox-mumps
Pareil qu'en France avec l'immigration de l'Ebola dans les écoles.
Supprimer«Nous allons tous faire naufrage»: une crise 30 fois plus puissante qu’en 2008 pèserait sur l’économie mondiale
RépondreSupprimer22:31 14.06.2019
Analysant la situation économique en France et dans le monde, l’économiste Jean-Luc Ginder met en garde contre une puissante crise financière capable de détruire des nations et des économies entières.
Analysant la situation économique en France et dans le monde, l’économiste Jean-Luc Ginder met en garde contre une puissante crise financière capable de détruire des nations et des économies entières.
Constatant dans un article publié par le HuffPost que les dirigeants politiques «ont été et sont dans un déni total de la réalité», l’économiste Jean-Luc Ginder sonne l’alerte et avertit contre «une fulgurante déflagration financière» qui dépassera la crise de 2008 et «se positionnera à 254.000 milliards d’euros».
Selon lui, la crise des Gilets jaunes vise à «dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile» car les plus fragiles des Français «savent dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins».
Le problème, c’est que l’État est «devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier», estime l’économiste. Analysant la situation en France, Jean-Luc Ginder qualifie de «fausse» l’annonce de reprise économique dans le pays. En réalité, explique-t-il, les chiffres montrent seulement 0,3% de croissance au premier trimestre 2019. C’est pourquoi le chiffre de 1,5% de croissance annuelle signifie une baisse par rapport à 2018 et 2017.
«Je m’interroge et demande où est la croissance quand on peut constater que dans le domaine du commerce extérieur le ratio français exportation sur PIB reste faible et que pour les entreprises les gains de productivité restent également incroyablement faibles», poursuit-il.
L’économiste appelle l’État à se préparer avant «l’explosion de la bulle des dettes» et à en finir avec «le surplus d’argent injecté par les banques centrales, argent qui n’arrive jamais au niveau de l’économie réelle mais dans les caisses des banques qui l’ont transformé en emprunt d’État».
En outre, la crise du surendettement ne concerne pas seulement la France mais le monde entier.
«Pour exemple les dettes de l’État américain ont augmenté de 77% sur les trois premiers mois de cette année. À mon avis, cela va encore faire augmenter aux États-Unis le coût des emprunts et entraîner la finance mondiale dans une spirale mondiale. Dès que les États-Unis seront en récession, c’est le monde entier qui sera en difficulté dont l’Europe et la France avec un effet direct sur la consommation des ménages.»
La situation s’aggrave par le fait que les banques centrales, les banques privées et les gouvernements se retrouvent tous liés et interdépendants et par conséquent seront tous concernés lorsqu’une difficulté de n’importe quel ordre apparaîtra, estime-t-il.
Pour éviter la crise, l’économiste propose une série de mesures imposées mais en même temps équitables.
Il faut tout d’abord remonter le taux de participation des entreprises au budget d’État tout en diminuant les charges sociales qui sont indécemment trop élevées. Il faut ensuite «recréer l’équilibre de participation privée à la bonne marche de la nation en créant une tranche supplémentaire pour les salaires annuels de plus d’un million d’euros».
Ces mesures permettront de remonter les revenus de l’État et de le libérer progressivement de sa dette, estime M.Ginder qui souligne que l’État doit se désengager du secteur privé «pour n’agir que sur le cadre économique et non l’impliquer directement au travers de participations dans des entreprises».
https://fr.sputniknews.com/economie/201906141041436643-nous-allons-tous-faire-naufrage-une-crise-puissante-peserait-sur-economie-mondiale/
Ces armes du futur qui équiperont le fleuron des plus puissantes armées du monde
RépondreSupprimer20:40 14.06.2019
Irina Tarassova
Missile de croisière hypersonique, sous-marin nucléaire, véhicule blindé multi-rôles, armes laser… Certains pays développent des armes de rupture stratégique qui leur conféreront un jour une avancée technologique et militaire sans précédent. Tour d'horizon avec Sputnik de ces armes dont les militaires attendent la mise en service.
Les États-Unis, la Russie et la France forment le top-3 des plus gros pays exportateurs d’armes au monde. À eux trois, ils représentent les trois quarts du volume total des exportations d’armement. En parallèle, ils continuent de développer des armes sophistiquées, qui leur conféreront un jour une avancée technologique et militaire sans précédent. Sans oublier l’Inde, l’un des deux plus gros importateurs mondiaux, qui travaille aussi sur ces armes du futur.
Russie
Zircon
En février 2019, Vladimir Poutine a annoncé dans son adresse à l'Assemblée fédérale que le nouveau missile de croisière hypersonique Zircon devrait équiper les sous-marins et les navires de surface. Selon le Président, le missile se déplacera à la vitesse de Mach 9 et sa portée sera supérieure à un millier de kilomètres.
Comme l’avait précisé à Sputnik un amiral russe à la retraite, les missiles hypersoniques Zircon tirés depuis des navires se trouvant à une distance de 500 km des côtes, sont capables de porter en cinq minutes une frappe garantie sur des cibles se trouvant sur le littoral.
Sarmat
Le système de missiles Sarmat possède une puissance de frappe meurtrière et peut contourner les moyens de défense antimissile les plus sophistiqués, notamment grâce à «l'attaque orbitale» [autrement dit quand le missile met la charge en orbite pour ensuite plonger avant d'avoir effectué un tour complet de la Terre, et de ce fait peut tirer en passant par le pôle sud pour contourner les défenses ennemies, ndlr].
Le développement du projet Sarmat a débuté en 2011. Le missile doit être mis en service dans l'armée en 2020. Il remplacera le redoutable Voevoda, surnommé Satan en Occident (classification Otan — SS-18 Mod. 1.2.3. Satan).
Monolith
Un missile air-sol guidé de nouvelle génération qui appartiendra à la classe des armes de haute précision, conçu pour avions de combat et hélicoptères.
Sans donner plus de détails, le PDG adjoint de la société d’armement Techmash a révélé à Sputnik que Monolith serait mis au point dans deux ou trois ans.
Kniaz Vladimir
Le sous-marin nucléaire du projet modernisé 955 Boreï A, Kniaz Vladimir sera opérationnel d'ici 2020, a annoncé le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
Les sous-marins de cette classe sont capables de porter 20 missiles Boulava, dont chacun est équipé de dix ogives nucléaires hypersoniques.
France
Serval
Serval est un véhicule blindé multirôle léger destiné à équiper l’armée de Terre. Cet engin de 17 tonnes peut embarquer huit hommes en plus des deux assis à l’avant.
Comme le précise le ministère, «le nom de ce petit félin du désert s’inscrit dans la lignée des appellations des véhicules du programme Scorpion (Griffon et Jaguar). Il fait également référence à l’opération française déclenchée au Mali en janvier 2013».
Serval est destiné à équiper des unités agissant dans les zones de contact et en particulier la QRF (la force de réaction rapide) de l’échelon national d’urgence, indique Ouest-France. Le projet de la Loi de programmation militaire (2019-2025) prévoit de doter l’armée de Terre d’un parc de plus de 978 Serval à l’horizon 2030, dont 489 seront livrés d’ici 2025. Un premier régiment devrait être équipé fin 2022
Arme laser antisatellites
RépondreSupprimerL’Onera, le laboratoire public de recherche aérospatiale, a indiqué le 7 juin travailler sur de futures armes laser antisatellites, destinées à rendre inopérants des satellites d’observation situés entre 400 et 700km d’altitude, rapporte le magazine Challenges, se référant au ministère des Armées.
Selon Franck Lefèvre, directeur de l’activité défense de cet établissement rattaché au ministère des Armées, «l’effet recherché n’est pas de détruire l’objet, mais de l’empêcher d’effectuer sa mission. En concentrant l’énergie sur la cible, on pourrait endommager les panneaux solaires d’un satellite ennemi, ou pénétrer par ses fenêtres optiques et l’éblouir».
États-Unis
Canon électromagnétique
Depuis 2005, l'armée américaine travaille sur un canon électromagnétique qui consiste à faire circuler un courant électrique intense couplé à un champ magnétique entre deux rails parallèles conducteurs d’électricité.
Déjà testée sur terre, cette arme de haute technologie le sera bientôt en mer avec le concours de la marine américaine, indique le portail Space.com. Lors des essais, un projectile avait atteint la vitesse de 2 km/s, soit six fois la vitesse du son.
High Energy Laser
Le département américain de la Défense a l'intention de développer une arme laser (High Energy Laser) qui serait montée sur le véhicule de combat d'infanterie Stryker, selon un document publié sur le site des marchés publics du gouvernement des États-Unis. La commande provient de la direction de la défense spatiale et antimissile auprès de l'United States Strategic Command (STRATCOM).
En avril dernier, l’armée de l’air américaine a révélé, citée par le portail The Drive, avoir testé le prototype d’un système laser destiné à protéger dans un futur proche les avions de combat et autres aéronefs, précisant que plusieurs missiles tirés dans le cadre de ces essais avaient été abattus.
Inde
Nirbhay
Nirbhay est un missile de croisière subsonique qui se positionne comme une solution universelle pour les trois «dimensions» (la mer, le sol, les airs) et conçu pour compléter la puissance du missile supersonique Brahmos, que l'Inde avait développé conjointement avec la Russie. Le missile peut se déplacer à une vitesse d'environ 0,7 Mach, à des altitudes basses de seulement 100 mètres.
À la mi-février, Nirbhay a été testé avec succès, comme l’ont annoncé des médias locaux se référant à l'Organisation indienne de recherche et développement sur la Défense (DRDO). Il s'agissait du sixième essai de cette nouvelle arme, les trois s'étant soldés par un échec.
https://fr.sputniknews.com/defense/201906141041433229-ces-armes-du-futur-qui-equiperont-le-fleuron-des-plus-puissantes-armees-du-monde/
FRANCE - UN ADO CONDAMNÉ POUR LE MEURTRE D'UNE FILLETTE
RépondreSupprimerDéficient mental, un adolescent de 14 ans a écopé de 8 ans de prison pour avoir tué la petite Léa en 2018 à Mairieux.
Le corps de la fillette avait été découvert dans un cours d'eau, dénudé, au fond du jardin du domicile de ses grands-parents.
14.06.2019
Un adolescent a été condamné vendredi à huit ans de prison par le tribunal pour mineurs d'Avesnes-sur-Helpe (Nord), pour le meurtre en 2018 à Mairieux de la petite Léa, âgée de deux ans et demi, a-t-on appris auprès du parquet.
L'adolescent, âgé de 14 ans au moment des faits et déficient mental, a également écopé de «dix ans de suivi socio-judiciaire avec injonction de soins», et encourt trois ans de prison supplémentaires s'il ne respecte pas ses obligations, a indiqué à l'AFP Cécile Gressier, procureure de la République d'Avesnes-sur-Helpe.
Le procès s'est tenu à huis clos puisque l'accusé est mineur.
«Meurtre sur mineur de moins de quinze ans»
En mai 2018, le corps de la fillette avait été découvert dans un cours d'eau, dénudé, au fond du jardin du domicile de ses grands-parents à Mairieux, un village de 700 habitants proche de Maubeuge. L'adolescent vivait alors chez les grands-parents de Léa, qui accueillaient depuis plusieurs années des enfants placés.
Un mineur poursuivi pour «meurtre sur mineur de moins de quinze ans» encourt habituellement vingt ans de réclusion criminelle mais «dans ce dossier, les experts ont unanimement conclu à la grave altération de ses facultés mentales (...) ce qui ramène à treize ans la peine encourue», a poursuivi Mme Gressier.
«Toute la famille est effondrée»
«En raison de cette altération du discernement», le parquet avait requis dix ans d'emprisonnement.
«En difficulté dans ses facultés de compréhension et d'expression» le mineur a «expliqué à l'audience différents éléments relatifs à ses conditions de placement (...) mais n'a pas donné de réelle explication sur son acte», a encore déclaré la magistrate.
«Toute la famille est effondrée, huit ans... c'est rien huit ans, c'est demain huit ans, ma petite-fille est morte déjà depuis un an. Ca ne fera pas revenir la petite, mais la justice aurait pu être un peu plus sévère», a réagi vendredi soir sur France 3 Alain Marmignon, le grand-père de Léa. (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/faits-divers/ado-condamne-meurtre-fillette/story/31457570
Les criminels de moins de 13 ans ne sont plus condamnables !
SupprimerPourquoi la vérité est importante
RépondreSupprimerPar Butler Shaffer
15 juin 2019
Chaque fois que nous constatons une injustice et n'agissons pas, nous entraîner notre personnage à être passif en sa présence et perdant ainsi finalement toute capacité de se défendre et ceux que nous aimons.
- Julian Assange
Nous sommes des êtres sociaux qui avons besoin de relations avec les autres de notre espèce non seulement pour bien vivre, mais pour survivre. Comme Franz Oppenheimer nous l'a rappelé, il n'y a que deux systèmes disponibles pour répondre à nos besoins matériels: les moyens économiques et politiques. Le terme «économique» désigne les personnes qui échangent volontairement leurs revendications de propriété respectives selon des conditions qu'elles négocient pour elles-mêmes; tandis que les termes «politiques» impliquent la saisie forcée de biens par l’État, sans le consentement du propriétaire. Le «principe de la propriété» est impliqué dans chaque système, le terme «économique» signifiant le respect de l’inviolabilité de la réclamation du propriétaire, tandis que le terme «politique» le respectant. La distinction entre ces deux systèmes est souvent exprimée comme la différence entre «individualisme» et «collectivisme». L'État est souvent appelé à imposer ses pouvoirs de realpolitik à des individus qui dérangent l'ordre établi.
La «vérité» est essentielle aux moyens économiques pour que les parties aient une précision sur les intérêts immobiliers échangés, ainsi que sur les autres termes du contrat. Étant donné que l'activité politique est fondée sur des mensonges, des exagérations, des déceptions et des pratiques corrompues, la vérité est en grande partie un facteur non pertinent. Pour ceux qui sont politiquement dirigés dans un monde profondément politisé, un mensonge vaut autant que la vérité tant que les gens le croient!
Étant donné la malhonnêteté inhérente à la nature de tous les systèmes politiques, l’État s’emploie constamment à protéger ses secrets contre toute divulgation au monde. Les documents ou autres informations sont couramment «classifiés» dans divers niveaux de secret, principalement pour protéger l’État des embarras lorsque le public est mis au courant de ses actes criminels, contraires à l’éthique ou contraires. C'est pourquoi Julian Assange, Chelsea Manning, Ed Snowden et l'organisation Wikileaks - des personnes que je qualifie d'Aletheians, d'après Aletheia, la déesse grecque de la vérité - sont des ennemis de l'État et doivent être détruites. En réduisant au silence de telles personnes, l'État affaiblit encore le peu de crédibilité dont il jouit auprès d'un public qui reste attaché au sentiment que le monde devrait avoir un sens, à en juger par le critère de la vérité.
Les réalités de l'univers ne pardonnent pas. Notre incapacité à comprendre leurs complexités inconstantes impose des coûts à des degrés divers qui rendent nos vies moins enrichissantes. Ayant peu d’instinct pour nous diriger, nous devons nous appuyer sur la recherche de la vérité de notre esprit pour distinguer les faits du fantasme et pour évaluer les conséquences probables des options qui nous sont proposées lorsque nous contemplons nos actions. Comme de nombreux historiens nous l'ont conseillé, notre indifférence persistante vis-à-vis des faits fondamentaux de l'existence a fait tomber les civilisations antérieures et contribue à expliquer la disparition actuelle de la civilisation occidentale.
Tout au long de l’histoire de l’humanité, des hommes et des femmes intelligents ont contribué au bien-être de notre espèce en créant, en inventant et en découvrant des systèmes, des vérités et des œuvres à la fois artistiques et technologiques qui renforcent les qualités qui nous aident à nous transformer traîner des bêtes vers des êtres civils. De telles améliorations ne sont possibles que dans la mesure où les personnes sont libres de penser, de spéculer et de poser des questions insouciantes. Nous ne connaissons pas le nom de la ou des personnes qui ont inventé cet outil essentiel, la roue. Mais nous connaissons l’identité du récent inventeur de ce puissant outil de partage d’informations: le Web mondial. Le scientifique britannique, Sir Timothy John Benners-Lee, a créé, sans bénéfice personnel d’un brevet, un système qui a considérablement développé l’invention de Johannes Guttenberg du 15ème siècle, permettant aux individus de communiquer les uns avec les autres sans passer par un intermédiaire de censure.
RépondreSupprimerLes rédacteurs de la Constitution ont compris l’importance de l’anarchie épistémologique pour en faire l’essence du Premier amendement de la Déclaration des droits. Les gens doivent rester libres de penser, de parler, de publier et de se réunir pour aborder de manière pacifique tout sujet qui les préoccupe. Ces libertés ne visaient pas seulement à divertir les intellectuels intéressés par le débat sur des principes philosophiques abstraits, mais à assurer l'indépendance des esprits cherchant des actions de soutien de la vie dans un monde incertain. Thomas Jefferson a bien exprimé ce sentiment: «J'ai juré sur l'autel de Dieu une hostilité éternelle contre toute forme de tyrannie de l'esprit de l'homme.»
Ces attitudes ont prévalu chez les politiciens au moins jusqu'en septembre 1787, lorsque le gouvernement des États-Unis a été créé. Qu'ils aient été niés lorsque le gouvernement a menacé de faire la guerre à l'État de Rhode Island - dont les citoyens ont refusé de ratifier la Constitution - reste tout au plus un fait noté de l'histoire politique américaine. Ils ont ensuite été rejetés quand, en 1798, l’administration du président John Adams a pu faire adopter les lois sur les étrangers et la sédition. Cela a révélé l'animosité de tous les systèmes politiques envers des personnes qui, en théorie, sont censées jouir de la liberté individuelle. C’est un acte criminel que de critiquer le gouvernement fédéral, bien que, contrairement à l’Amérique moderne, la «vérité» puisse être invoquée comme moyen de défense.
Le secteur du divertissement - auquel le «journalisme grand public» est devenu un élément important - sert depuis longtemps les responsables politiques dans leurs efforts pour rendre les programmes et les politiques plausibles pour le public. L’industrie cinématographique, par exemple, utilise le monde du faux-semblant en employant des acteurs et des actrices qui prétendent être des personnes autres qu’eux-mêmes et qui utilisent leurs talents de comédien bien formés pour réciter des scénarios écrits par d’autres. Les cinéastes demandent à leurs auditeurs de suspendre leur sens de la réalité, attitude qui sert plutôt bien l'État. Pourtant, l’importance de dire la vérité réussit à entrer dans les films. Une de mes lignes préférées se trouve vers la fin du film, Dr. Zhivago. Un général soviétique - interprété par Alec Guinness - estime qu'une jeune femme est la fille de Zhivago, le frère du général. Il demande à la femme, qui n’a pas conscience de l’identité de son père, «pourquoi ne le crois-tu pas ? tu ne veux pas y croire ? », à quoi elle répond« pas si ce n’est pas vrai ».
Notre apprentissage nous a appris à vivre en paix, de manière créative, coopérative, productive, respectueuse et amoureuse les uns envers les autres. Il y a longtemps, nous avons découvert les avantages mutuels d'encourager de telles qualités. Alors, pourquoi continuons-nous à consacrer une si grande partie de notre temps, de nos énergies et d’autres ressources à des efforts frénétiques pour détruire nos vies, notre âme et peut-être notre espèce ?
RépondreSupprimerPourquoi permettons-nous aux institutions qui se nourrissent de mourir de dominer nos vies ? Pourquoi ne réussissons-nous pas à remettre en question le type de pensée qui a maintenu Galilée emprisonné pour avoir dit la vérité ? ou "des sorcières" à pendre à Salem pour avoir exprimé leurs pensées alors "politiquement incorrectes"; ou d'avoir brûlé des «hérétiques» et des «infidèles» pour avoir offert leurs propres interprétations de textes religieux ? Sur ce point, nous devrions rappeler le commentaire poignant d’Ayn Rand selon lequel l’homme qui a découvert comment déclencher le feu a probablement été brûlé sur le bûcher pour ses problèmes ! On peut s'attendre à ce que les personnes qui exercent le pouvoir sur d'autres personnes l'utilisent quand cela leur convient. Lorsque l’empereur romain Tibère fit décapiter un homme pour avoir inventé le verre souple - une création qui n’a pas été renouvelée au cours des deux mille ans qui suivirent - le motif apparent de l’empereur était de protéger l’économie romaine de ce qu’il considérait comme une influence déstabilisatrice.
Ce ne sont pas simplement des exemples tirés de l'histoire ancienne; événements pour lesquels nous pouvons nous féliciter d’avoir dépassé ce comportement brutal et déshumanisant.
Les systèmes politiques occidentaux modernes continuent la guerre de l’Etat contre le discours de vérités gênantes. Ceux qui ont courageusement parlé au public des vérités gouvernementales embarrassantes ont été sommairement exterminés. Le 22 février 1943, Sophie et Hans Scholl et leur ami Christopher Probst sont exécutés à Munich pour crime de «haute trahison» pour avoir distribué des tracts critiquant les idées et les pratiques national-socialistes d'Adolf Hitler. Aujourd'hui, Julian Assange - et peut-être d'autres personnes qui disent la vérité - risquent la mort aux mains de l'État, quel que soit le rôle qu'il aurait pu jouer pour aider à révéler des secrets publics qui se sont révélés gênants pour le gouvernement américain lorsqu'il a publié des preuves de ses actes pervers.
Menacer la mort de quiconque cherche ou dit la vérité, ou permettre à l'État d'assassiner n'importe qui de son choix, est un aveu aussi ouvert de la nature frauduleuse de tout système qui se livre à la pratique. Bien au-delà, une telle guerre contre la vérité est une guerre contre les incertitudes inhérentes à un monde complexe. Nous n'avons pas le luxe de censurer, de punir ou de détruire des personnes qui diraient une vérité dérangeante pour le pouvoir tout en évitant les conséquences anti-vie aggravées par les systèmes politiques.
De tous les attributs que les processus évolutifs fournissent aux espèces pour leur survie, l’humanité a été à la fois bénie et maudite par ses capacités d’intelligence. Nos esprits sont capables de distinguer la vérité de la fausseté; ont créé un nombre incalculable d’outils utilisés pour augmenter nos pouvoirs physiques comparativement plus faibles; ont appris à comprendre tant de choses de l'univers dans lequel nous vivons et, en même temps, à coopérer les uns avec les autres pour notre bénéfice mutuel. Au fur et à mesure que notre compréhension s'est élargie, nous avons également découvert que la recherche de valeurs matérielles doit être combinée à la recherche de ces qualités immatérielles, sans forme, spirituelles et invisibles qui se combinent à notre quête de fins terrestres pour amplifier et approfondir notre sens de bien vivre.
Mais nos esprits ont également été utilisés pour créer des outils, des idées et des systèmes destructeurs du bien-être humain. Des hommes et des femmes intelligents et intrigants ont façonné des dogmes, des armes de mort et des moyens de force structurés utilisés pour contrôler, tyranniser, réglementer et tuer d'autres êtres humains lors de guerres, de génocides et d'autres comportements anti-vie. Quelque 200 000 000 d'êtres humains ont été tués, rien que par les guerres, au 20ème siècle. Les Aletheians modernes, tels que les Scholls, Assange, Manning, Snowden, Glenn Greenwald et d’autres, ont pris à cœur les paroles d’Einstein, qui disait: «Le monde est un endroit dangereux, non à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regarde et ne fais rien.
RépondreSupprimerLa plupart de nos voisins préfèrent rester assis à l'écart en regardant tranquillement les Aletheian effectuer les tâches dangereuses que nous sommes tous trop lâches pour entreprendre. Pire encore sont les réincarnées, Madame Defarges, assises à la base de la guillotine, applaudissant le massacre de ceux qui gênent les tyrans en révélant la nature perverse de leurs actes.
Il faut beaucoup de courage pour affronter les forces sans scrupules qui veulent vous tuer pour vos vertus, y compris le fait de dire la vérité sur les maux pratiqués par l'État. Mais les hommes et les femmes intègres sont incapables de faire autrement. Ce sont les véritables héros de notre époque politisée et militarisée et ils ont besoin de notre soutien moral le plus puissant, non seulement pour leur amour, mais aussi pour le nôtre. Sophie Scholl a souligné l'importance de ce qu'elle faisait il y a soixante-seize ans: «Défendez ce en quoi vous croyez, même si vous êtes seul». Des sentiments similaires ont été exprimés plus récemment par Julian Assange: «Il faut commencer par la vérité. . La vérité est le seul moyen de parvenir à nos objectifs. Parce que toute prise de décision basée sur le mensonge et l’ignorance ne peut conduire à une bonne conclusion. "
https://www.lewrockwell.com/2019/06/butler-shaffer/why-truth-matters/
Douleur solaire: la plus grande centrale au charbon d’Australie est impensable - des essais d’arrêt pour le déjeuner
RépondreSupprimerJune 15th, 2019
L'énergie solaire détruit l'efficacité du reste du système
La centrale d’Earing produit jusqu’à 2 880 MW. C’est 20% de l’électricité du plus grand État australien (NSW) et à peu près identique (en pourcentage) à l’ensemble de la flotte de 94 parcs éoliens en Australie et à nos quelques millions de panneaux solaires. Quatre turbines géantes fonctionnent presque sans arrêt depuis 35 ans. Mais l'intrusion de l'énergie solaire de masse subventionnée arrivant au milieu de la journée signifie qu'il teste maintenant s'il doit ou non arrêter et démarrer les turbines à l'heure du déjeuner. Ces turbines pèsent des centaines de tonnes et tournent à 3 000 tr / min.
Il existe des centaines de petites et grandes pièces métalliques chaudes dont la température de fonctionnement est supérieure à 500 ° C. À mesure que la température change, toutes ces pièces se dilatent et se contractent, et à des vitesses légèrement différentes. Parce que ça tourne 50 fois par seconde, tout est finement réglé. Il n'y a aucun moyen que les coûts de maintenance n'augmentent pas, et l'utilisation de charbon par MW augmente également, tout comme une voiture dans la ville consomme plus de carburant par kilomètre que la même voiture dans le pays.
La grande efficacité de la production de charbon réside dans le fait de bien faire les choses et de continuer à le faire. L’énergie solaire ne fournit pas ce que nous n’avions déjà et fait fonctionner l’énergie au charbon à un coût plus élevé. Des infrastructures solaires massives ne font rien d'autre que la moitié de la journée. Maintenant, les énormes turbines à charbon vont rester inutilement assises pendant des heures.
Les génies verts pensent que cela coûtera moins cher.
Les énergies renouvelables mettent le vieux charbon à l'épreuve
Perry Williams, l'Australien
… Après avoir exploité la méga centrale à peu près de la même manière depuis son ouverture en 1982, faire fonctionner un générateur de charbon avec plus de souplesse n’est pas un mince exploit. Contrairement aux centrales à gaz à démarrage rapide conçues pour combler les lacunes du réseau, l'interaction complexe entre les chaudières à charbon, les conduites, les tours de refroidissement et les turbines pose un défi pour Eraring.
«C’est un modèle de fonctionnement totalement différent», déclare Phillips. «Si vous examinez les vannes, les amortisseurs et les équipements existants, ceux-ci restent généralement au même endroit et ne bougent jamais. Maintenant, nous lui demandons de monter et de descendre et ce genre d’équipement peut se coincer, rester coincé, ne pas fonctionner, se fatiguer et s’user en général.
«Les tests ont été conçus pour examiner les problèmes de fiabilité afin de garantir que, le moment venu, nous puissions le faire ce jour-là, de jour en jour ou, si nécessaire, plusieurs fois par semaine.»
Transférer le parc de centrales au charbon australiennes vers des opérations dites «à deux équipes» envisagées par Eraring pose de nombreux défis, a déclaré Wood. «L’un des problèmes potentiels est que, si vous faites cela avec des centrales plus anciennes, cela peut les aggraver en devenant moins stables et moins efficaces pour la combustion du charbon, ce qui peut vouloir dire qu’elles produisent encore plus d’émissions».
Le titre aurait tout aussi bien pu être: Les énergies renouvelables réduisent l'efficacité d'un charbon fiable ou le solaire rend le charbon à faible coût plus cher. Il n’ya aucun moyen pour Eraring de proposer des prix plus bas qu’avant, avec un fonctionnement moins efficace et moins d’heures pour récupérer les coûts.
RépondreSupprimerLa douleur de la courbe de canard ne fait que commencer:
Courbe de canard solaire, Australie.
Ceci est juste la nouvelle génération en Australie, Q1, 2019, AEMO.
- voir graphique sur site -
Est-ce que quelqu'un sait ce que pèsent ces turbines à vapeur Toshiba de 750 MW ?
http://joannenova.com.au/2019/06/solar-pain-australias-largest-coal-plant-does-unthinkable-tests-switching-off-for-lunchtime/
Pourquoi les démocrates ne veulent pas d’un débat sur le changement climatique
RépondreSupprimerJune 15th, 2019
Jouer avec le feu ! Greenpeace appelle à un débat sur le climat parmi les démocrates dans la campagne présidentielle américaine (comme ils ne le font jamais avec la science, hein?).
Il y a un milliard de bonnes raisons pour lesquelles les démocrates ne veulent pas d'un débat sur le climat
Et ce n’est pas parce qu’ils perdraient le débat sur la science. Il n’ya aucune chance qu’ils débattent de la science - tous les candidats sont d’accord sur l’urgence climatique, sinon ils seront renvoyés du parti. Ainsi, tout débat commencerait par «Que devrions-nous faire ?» Et se transformerait instantanément en une compétition à haut risque pour se surenchérir les uns sur les autres. Qui peut promettre plus, gaspiller plus, ou pleurer de plus grandes larmes sur scène ?
Logo DNC La dernière chose que les démocrates veulent sur Terre, c'est l'analyse des politiques publiques sur le changement climatique. Seigneur, ne t'en fais pas, si un candidat suggère de «faire le nucléaire» et commence à montrer en quoi l'énergie solaire et éolienne sont moins efficaces pour réduire le gaz carbonique ? Il y a un danger que les électeurs démocrates fassent attention (contrairement à ce qui se passe quand un «ailier droit alimenté aux combustibles fossiles» dit la même chose). Les démocrates pourraient apprendre ce que sont les éoliennes et les panneaux solaires gâchis qui aspirent à l'argent, et combien d'oiseaux, de chauves-souris et de forêts se font frire? C’est un grand perdant pour l’équipe du Grand Gouvernement - ils ne veulent pas exposer les failles du train de subvention d’or actuel. Premièrement, il expose le feu de joie de milliards de dollars déjà perdus pour des projets inutiles. Deuxièmement, les parieurs pourraient décider de vouloir réellement des armes nucléaires, du charbon super critique, ou des enchères aux enchères comme le plan d’action directe australien. Et aucune de ces industries n’aide les industries qui dépendent uniquement du grand gouvernement, comme les énergies renouvelables non rentables. Un ami dans le besoin est en effet un collègue lobbyiste. Les dépendants du grand gouvernement votent toujours à gauche, encouragent à gauche et publient régulièrement des communiqués de presse sur les «urgences» qui nécessitent davantage de dépenses importantes.
Pour les démocrates, le climat n'est que signe de vertu - il n'y a pas de chiffres autorisés
Avec le climat, la seule réponse est «oui». Devrions-nous dépenser 2 milliards de dollars ou 10 billions de dollars? "Oui". Leur politique nationale en matière de carbone est équilibrée, rappelant les coups de gueule. Par conséquent, s’il est discuté, la façade climatique risque de se dégrader. Les deux côtés du même débat ne peuvent pas dire oui et oui. Ils ne peuvent pas non plus s’appeler mutuellement des négationnistes. Voilà les deux meilleures astuces de débat.
Les démocrates veulent que les électeurs «disent oui au changement climatique» mais ne discutent pas des coûts-avantages inexistants. Comme je l’ai dit à maintes reprises, les électeurs peuvent «croire» que le climat change, mais ils ne s’en soucient pas suffisamment pour le payer. Seulement 3 % des Américains citent «l'environnement» au premier rang des préoccupations. Près de la moitié, 42 %, des adultes américains ne veulent même pas payer 12 $ par an pour lutter contre le changement climatique. Dans le monde, 63 % ne veulent pas que leur argent soit dépensé pour l’environnement…
Le changement climatique est un badge que les gens veulent porter mais pas pour payer ou voter. Aux États-Unis, tous les types politiques ont remarqué ce qui s'est passé en Australie:
RépondreSupprimerLe piège climatique pour les démocrates
Rich Lowey, Revue Nationale
L’expérience politique d’autres démocraties avancées est un feu rouge. En Australie, le mois dernier, l'opposition libérale a perdu ce qui était supposé être une élection «contre le changement climatique», contre toutes attentes. Les sondages pré-électoraux ont montré qu'environ 60% des Australiens pensaient que le gouvernement devrait s'attaquer au changement climatique «même si cela implique des coûts importants». Il s'est avéré que c'était une chose de dire ça aux enquêteurs et un autre de voter pour que cela se produise.
Umair Irfan, Vox énumère certaines des meilleures excuses de la DNC:
[Paul Bledsoe, ancien conseiller en matière de climat auprès du président Bill Clinton]… Il a ajouté que centrer un débat entièrement sur le changement climatique pourrait avoir un coût politique. "En quelque sorte fétichiser le changement climatique car la condition sine qua non des élections de 2020 tomberait en fait dans un piège que les républicains tentent de créer, à savoir que les démocrates ne se préoccupent que des problèmes autres que ceux du portefeuille", a déclaré Bledsoe. m'a dit. "Je félicite la DNC d'avoir le bon sens politique de ne pas consacrer un débat à un seul sujet, quel que soit le sujet."
La DNC a tellement peur des débats qu’elle n'en veut pas du tout. Les démocrates ne sont même pas autorisés à organiser leurs propres débats:
La DNC a créé une longue liste de règles régissant les personnes qualifiées pour la phase de débat, fixant des seuils pour les scrutins et les collectes de fonds. (Andrew Prokop de Vox a mis au point un excellent explicateur sur les règles du débat démocratique.) Parmi les règles, il est interdit à un candidat qui participe à un débat officieux d’être exclu des débats officiels. Ainsi, même si un candidat décide de créer son propre débat, qu'il s'agisse de la crise climatique ou autre, il risque d'être exclu de la scène principale (les «forums» et les «mairies» sur le changement climatique sont toujours autorisés.
Les pinces se ferment sur la mode de peur du climat.
http://joannenova.com.au/2019/06/why-the-democrats-dont-want-a-debate-about-climate-change/