June 7th, 2019
Les subventions solaires ont été supprimées au Royaume-Uni en avril et les nouvelles installations solaires sont rapidement passées de 79 MW par mois à 5 MW le mois dernier, avec une chute de 94 %.
Les installations de panneaux solaires domestiques diminuent de 94 % avec la réduction des subventions
Jillian Ambrose, The Guardian:
Le parti travailliste a accusé le gouvernement de «démanteler activement» l’industrie britannique de l’énergie solaire…
… Montrant qu’ils ne comprennent pas ce que “activement” signifie. Si le gouvernement était actif, les propriétaires de panneaux solaires seraient facturés pour l’utilisation du réseau comme solution de secours et seraient invités à rembourser la subvention. Ils pourraient utiliser un tarif de rachat égal aux tarifs de gros du charbon (4 c KWh) pour rembourser leur dette. Peut-être un jour compensera-t-il les autres utilisateurs pour les surtensions, les équipements endommagés et les factures d’électricité plus élevées.
Ce n’est pas seulement l’anglais, le parti travailliste a également du mal à comprendre «l’offre et la demande»:
Au nom de Jeremy Corbyn, Long-Bailey a déclaré que l'énergie solaire pouvait potentiellement réduire les factures des ménages et les émissions de carbone tout en créant des milliers d'emplois.
Des études ont montré que chaque emploi vert créé entraînait la suppression de deux emplois utiles, voire de quatre. En Ecosse, l’étude VERSO a montré que 3,7 emplois perdus ont été créés pour chaque poste créé. Lorsque l'électricité coûte plus cher, toutes les autres entreprises du pays gagnent moins, gagnent moins d'argent ou ont moins d'argent pour payer les travailleurs.
"Mais le gouvernement, pour une raison quelconque, semble être déterminé à le tuer, tout en continuant à encourager la fracturation", a déclaré [Long-Bailey].
L'industrie solaire était une affaire de zombies dès le départ. Comment le gouvernement peut-il tuer quelque chose qui n'a jamais eu sa propre vie?
[David Lidington, ministre du Cabinet] a déclaré: «Il y a déjà 400 000 emplois dans les entreprises à faibles émissions de carbone et leurs chaînes d'approvisionnement au Royaume-Uni, et une croissance beaucoup plus importante dans les activités à faibles émissions de carbone pourrait soutenir jusqu'à 2 millions d'emplois à l'avenir.
Ce qui est pire qu’un emploi vert: 2 millions d’emplois verts. Lidington promet de réparer le climat et de créer des emplois verts, mais il devrait expliquer pourquoi les emplois réels sont tellement plus utiles que les emplois verts.
RÉFÉRENCE
VERSO 2011: Richard Marsh et Tom Miers, vaut la chandelle ? L'impact économique de la politique d'énergie renouvelable en Écosse et au Royaume-Uni (Kirkcaldy, Écosse: Verso Economics, mars 2011), www.versoeconomics.com/verso-0311B.pdf (consulté le 17 mars 2011).
h.t GWPF
Les catastrophes climatiques sont moins coûteuses et moins meurtrières, et les avertissements des entreprises ne coûtent que 1T $ d'air chaud
RépondreSupprimerJune 7th, 2019
Aujourd'hui, les nouvelles vides selon lesquelles de nombreuses entreprises utilisent des modèles volés pour imaginer des pertes climatiques hyperboliques au cours des cinq prochaines années vont à l'encontre des nombreuses tendances enregistrées au cours des cinq prochaines années. PIB. Le monde s'est réchauffé mais les catastrophes sont devenues moins pénibles. Moins de feux de brousse, moins de cyclones, moins de tornades, moins de morts par habitant. Les tendances sont toutes bonnes. La seule chose qui a augmenté est le nombre de marchands paniques.
Les plus grandes entreprises mondiales prévoient un impact de 1 billion de dollars sur le climat
LONDRES (Reuters) - Plus de 200 des plus grandes entreprises cotées en bourse du monde prévoient que le changement climatique pourrait leur coûter un total combiné de près de 1 billion de dollars, une grande partie de la douleur attendue dans les cinq prochaines années, selon un rapport publié mardi.
Ainsi, des centaines d’entreprises ont offert au monde du climat un succès gratuit en faisant une supposition. Ils appartiennent à deux types d’entreprises: les harcelés et les profiteurs. Voir ci-dessous pour des exemples. Tout d’abord, voici le seul graphique qui compte.
Les pertes météorologiques globales sont en baisse:
- voir graphique sur site -
Si le gaz carbonique provoque des phénomènes climatiques, nous en avons besoin davantage. Le coût des catastrophes augmente (comme tout le reste), mais il ne représente qu'une petite partie de notre PIB.
...
Les pertes météorologiques globales sont en diminution (les barres de 2018 ne sont valables qu'au 30 juin 2018). Roger Pielke
En dollars US constants de 2017, les sinistres catastrophiques liés aux conditions météorologiques et autres ont augmenté, avec une augmentation de 74 % pour le premier et de 182 % pour le second depuis 1990. Cependant, depuis 1990, les pertes globales et les conditions météorologiques / climatiques ont diminué. a diminué en proportion du PIB mondial, indiquant des progrès par rapport à l'indicateur des ODD…
- Voir Pielke 2018 pour plus d'informations ou son blog ClimateFix ou son compte Twitter.
Le taux de mortalité mondial dû aux catastrophes naturelles est en baisse
Our World in Data montre que le nombre de décès dus au feu, aux glissements de terrain, aux tempêtes, aux inondations, aux températures extrêmes et aux sécheresses par habitant est en baisse.
- voir graphique sur site -
Taux mondial de mortalité par catastrophe au siècle dernier, par habitant et par décennie. Notre monde en données. Hannah Ritchie et Max Roser.
Les entreprises ajoutent des coûts parce qu’elles réalisent des profits ou sont harcelées
Il existe deux types d’entreprises qui répondent aux activistes.
1 / Les harcelés et harcelés qui craignent un échec juridique ou des relations publiques échouent s’ils ne «choisissent pas un numéro» et rejoignent l’équipe de gaieté. Quel PDG veut lutter contre cela ? C’est tellement plus facile de se conformer et d’inventer quelque chose. Nous savons qu'ils ne le croient pas ou qu'ils vendraient des terres basses, construiraient des digues, feraient pression pour l'énergie nucléaire, etc., ce qu'ils ne font pas.
RépondreSupprimer2 / Les profiteurs - L'industrie verte vaut au moins 1,5 billion de dollars par an (Climate Change Business Journal, 2015). Le marché potentiel mondial du carbone représente 7 000 milliards de dollars. C’est beaucoup de carottes.
Il y a quatre types de faiseurs d'argent dans ceci:
Les compagnies d'assurance. N'aimeraient-ils pas effrayer les clients? Cochez oui. Comment peuvent-ils perdre ?
Les personnes qui veulent négocier un marché mondial du carbone (c’est-à-dire chaque banque et chaque banquier connus),
Entreprises qui vendent de l’énergie éolienne, solaire, des batteries, des voitures électriques, etc. (GE, Panasonic, Tesla, Vestas). C’est une industrie de 300 milliards de dollars.
Les groupes qui ont investi dans les énergies renouvelables (comme Google, Apple, voire le fonds de pension de retraite de la BBC).
Tous ces groupes tirent profit de la peur.
Tempêtes, tornades, feux de forêt, ils sont identiques ou moins communs.
- voir graphique sur site -
Cyclones tropicaux, tendances mondiales, Ryan Maue, indice ACE, octobre 2018. Graphique
La tendance des tornades est à la baisse, et quand il y en a plus c'est à cause du froid
Roy Spencer explique qu'en raison de la masse d'air inhabituellement froide au-dessus du centre des États-Unis, le nombre de tornades augmente. C’est le fort cisaillement du vent à la frontière entre les corps chauds et froids qui le cause.
- voir graphique sur site -
Tornades, 1954-2018, graphique. AEI. NOAA.
Les incendies de forêt mondiaux diminuent
Incidence et superficie des incendies brûlés dans le monde, graphique, annuel. 2018.
- voir graphique sur site -
Figure 2. Incendies de forêt (a) et superficie correspondante brûlée (b) dans la région méditerranéenne européenne pour la période 1980-2010. Source: San-Miguel-Ayanz et al. [37]
Sécheresses mondiales inchangées depuis 60 ans
RÉFÉRENCES
Pielke, J. (2018) Suivi des progrès sur les coûts économiques des catastrophes selon les indicateurs des objectifs de développement durable, Risques pour l'environnement. https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/17477891.2018.1540343
Homewood, P. (2019) Ouragans tropicaux, À l'ère du réchauffement climatique, GWPF.
Maue, R. (2019) http://www.policlimate.com/tropical/
Tendances mondiales des incendies de forêt et de leurs impacts: perceptions versus réalités dans un monde en mutation. Philos Trans R Soc Lond B Biol Sci. 5 juin 2016, 371 (1696). pii: 20150345. doi: 10.1098 / rstb.2015.0345.
voir aussi: La NASA détecte une chute dans les incendies mondiaux (GWPF)
Les scientifiques trouvent un résultat surprenant sur les feux de forêt dans le monde: ils brûlent moins
h/t Dan M, and Pat
http://joannenova.com.au/2019/06/climate-disasters-are-less-costly-less-deadly-and-corporate-warnings-are-just-hot-air/#more-64574
RAPPORT - UN SUISSE SUR 3 EST TOUCHÉ PAR UNE PANNE ÉLECTRIQUE
RépondreSupprimerChaque consommateur a été touché par une panne d'électricité d'une durée moyenne de 23 minutes l'an dernier.
06.06.2019, 12h01
L'étude réalisée par la Commission fédérale de l'électricité, l'ElCom, part de l'hypothèse qu'aucun accord avec l'UE n'est encore conclu. Quatre scénarios sont présentés. Dans les deux plus probables, à savoir un scénario de base et un scénario de stress le plus faible, la sécurité de l'approvisionnement peut être garantie par le marché, écrit l'ElCom. En revanche, les deux scénarios de stress plus stricts, qui ne peuvent être exclus en cas d'enchaînements malheureux, pourraient conduire à une interruption de l'approvisionnement.
En 2017, durée totale des pannes cumulées était de 20 minutes, indique jeudi la commission fédérale de l'électricité (ElCom) à l'occasion de la publication de son rapport annuel. La hausse d'environ 15% s'explique notamment par la tempête Burglind de janvier 2018.
Exprimé avec d'autres valeurs, un peu plus d'un consommateur final sur trois a été affecté par une coupure planifiée ou non planifiée d'environ une heure. En comparaison internationale, la qualité de l'approvisionnement reste toutefois «très élevée» en Suisse, se réjouit l'ElCom.
«Flux non planifiés»
Concernant la sécurité de l'approvisionnement, l'ElCom attire l'attention sur les «flux non planifiés», soit l'électricité du négoce international qui passe de manière inaperçue par la Suisse. Ceux-ci surchargent temporairement et de manière excessive le réseau suisse, particulièrement en hiver.
Le dernier cas critique pour la Suisse est arrivé pas plus tard que le 20 mai dernier. A cette occasion, Swissgrid, le gestionnaire national du réseau électrique à très haute tension, s'est inquiété de l'absence d'accord avec l'UE. La Suisse est ainsi exclue du couplage des marchés et Swissgrid n'est pas prise en compte dans les modèles de calcul des flux de charge et d'attribution des capacités des partenaires européens.
L'ElCom a toutefois trouvé une solution provisoire depuis l'hiver dernier. La Suisse a désormais la possibilité, sous certaines conditions, de restreindre le négoce depuis l'Europe centrale vers la France afin d'éviter les congestions.
Tarifs stables
Selon l'ElCom, les tarifs de l'électricité sont globalement restés stables depuis dix ans autour 20,4 centimes le kWh. Il existe toutefois de grandes différences entre les composantes.
Le «tarif réglementé pour l'utilisation du réseau», soit le prix pour le transport de l'électricité de la centrale au consommateur, a baissé d'environ 7% en 2019 par rapport à 2010. Il est passé de 10,1 centimes à 9,4 centimes par kilowattheure (kWh). Les tarifs varient passablement d'un canton à l'autre et d'un gestionnaire de réseau à l'autre.
RépondreSupprimerLes tarifs de l'énergie, soit les prix de l'énergie électrique fournie, ont eux baissé de 13%, à 7,4 centimes par kWh (contre 8,5 centimes en 2010). Ce recul peut s'expliquer par une concurrence accrue, ainsi que par une baisse temporaire des prix du charbon, du gaz et du gaz carbonique sur les marchés de l'électricité, relève l'ElCom.
Quant aux redevances, elles ont fortement augmenté ces dernières années. Les collectivités publiques ont perçu 1,3 centime par kWh en 2019, contre 0,9 en 2010 ( 44%).
Au cours de la même période, les contributions fédérales pour la promotion des énergies renouvelables (RPC) et pour l'assainissement écologique des centrales hydroélectriques ont augmenté encore plus fortement, de 475% (2010: 0,4 centime par kWh, 2019: 2,3 centimes). La branche et le régulateur n'ont aucune influence sur le montant des redevances, précise encore l'ElCom.
Perspectives
En matière de perspectives, 2019 s'annonce comme une année de transition importante pour l'ElCom. Il y a l'entrée en vigueur de la stratégie Réseaux électriques au deuxième semestre ainsi que la révision de la loi sur l'approvisionnement en électricité en 2020.
L'approvisionnement en hiver restera l'une des préoccupations principales de l'ElCom à moyen et long terme. Il faudra en effet compter sur moins d'électricité d'origine nucléaire en Suisse ainsi que des importations plus difficiles des pays voisins au vu de la sortie du nucléaire d'autres pays européens et de la diminution de production de charbon. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/economie/suisse-3-touche-panne-electrique/story/24783166
(...) les contributions fédérales pour la promotion des énergies renouvelables (RPC) et pour l'assainissement écologique des centrales hydroélectriques ont augmenté encore plus fortement, de 475% (2010: 0,4 centime par kWh, 2019: 2,3 centimes). (...)
SupprimerPrimo, 'l'assainissement' est GRATUIT et NATUREL car, TOUS les fleuves du monde et TOUTES les rivières se jettent en mers ou océans (SANS QU'ILS OU ELLES NE DÉBORDENT !! ÇÀ ALORS !!) et, toutes les saletés vont s'ajouter aux autres saletés en mers et océans (les poissons y chient dedans !!) et, l'eau s'infiltre (gratuitement !) aux planchers maritimes et océanique où elle est chauffée/brûlée et remonte/ressort en mer ou sous terre pour approvisionner les nappes phréatiques ou sort en sources en montagne. Cette eau est pure !
Elle n'a donc pas besoin de 'stations d'épuration' qui salissent les eaux et coûtent une fortune + les 'énergies gratuites' ont fait que les factures ont explosé ! 475 % !
Remorquage de la statue de la liberté
RépondreSupprimerPar Eric Peters
Eric Peters Autos
7 juin 2019
Comment s'en sort-il ?
La réponse simple est. . . la presse le lui permet. Encore et encore. Des affirmations loufoques qui devraient déclencher la levée des mains - si ce n’est des questions sur sa santé mentale - sont sténographiées sur des ordinateurs portables, formatées en copie, cliquées et envoyées partout sur Internet comme imminentes, compte tenu des faits.
Il y aura du tourisme spatial vers Mars d'ici 2022; flottes de gros engins long-courriers électrifiés qui ne doivent pas s’arrêter tous les 20 milles environ pour les arrêts aux stands de recharge. Une nouvelle supercar qui n'existe pas - mais envoyez-moi un énorme chèque.
Tu te souviens de Yul Brynner dans Les Dix Commandements ?
Alors laissez-le être écrit, alors laissez-le être fait. Sauf que pharaon a tenu ses promesses.
Elon a promis un pick-up électrique capable de remorquer 300 000 livres.
Pour mémoire, cela correspond à peu près au poids de la statue de la liberté.
Et bien au-delà du coefficient de remorquage maximum du Ford F150 (13 200 lb), qui présente le taux de remorquage le plus élevé de tous les camions d'une demi-tonne sur le marché et qui est le camion Elon dit que son camion sera «meilleur que».
Il faudrait probablement que chaque Ford F-150 fabriqué l’année dernière tire 300 000 livres. - mais Elon Musk a promis que son camion électrique d'une demi-tonne en attente tirerait ce chargement tout seul.
Et personne n'a ri.
Même si vous aviez décidé de ne rien dire à propos de la puissance de traction du camion électrique, celle-ci serait toujours ridicule - et quel que soit le couple puissant produit par les moteurs électriques, ce qui n’est pas ridicule. C’est pourquoi les VÉ comme la Model S sont très rapides, même s’ils ne peuvent pas voyager très loin et prennent beaucoup de temps à voyager à nouveau.
Etant donné que la puissance de remorquage dépend également de la capacité du châssis du véhicule et des points d’attache à supporter la charge - une chose que Elon saurait si Elon savait quoi que ce soit au sujet des camions. Il en va de même pour les sténographes qui «couvrent» ce que Elon a à dire à propos des camions.
Même si le pick-up électrique qu'il dit est en train de se développer (personne ne l'a réellement vu et quiconque prend Musk au mot que quelque chose est digne de tout ce que lui donne Elon ou le prend plutôt) dispose d'un puissant moteur électrique qui se développe dire 1500 lb-pi. de couple, soit environ trois fois le couple du moteur thermique le plus puissant disponible dans un pick-up d’une demi-tonne, à moins que le châssis du camion ne puisse supporter les contraintes de torsion et autres, la puissance de la transmission - électrique ou IC - perd toute signification après un certain point.
https://www.lewrockwell.com/2019/06/eric-peters/towing-the-statue-of-liberty/
Voici l'affiche pour laquelle un Varois a été condamné à payer 32.000 euros à BFM TV (image)
RépondreSupprimer13:35 07.06.2019
«La police vous parle tous les jours sur BFM TV»: pour ce slogan visant à soutenir les Gilets jaunes, un afficheur varois a été condamné mercredi 5 juin à verser 30.000 euros à la chaîne à titre de provision sur le préjudice subi. «Ils avaient plus d'humour à l'époque», a ironisé le condamné.
Michel-Ange Flori, propriétaire de 400 panneaux publicitaires entre Bandol et Hyères (Var), avait placardé cette affiche sur deux panneaux, mi-mai, à La-Seyne-sur-Mer et Toulon. D'où cette assignation en référé d'heure à heure par BFMTV, le 22 mai, devant le tribunal de grande instance de Marseille, pour atteinte à la renommée de sa marque, relate l'AFP.
À l'audience, le 24 mai, M. Flori avait plaidé «le droit à la parodie et à la liberté d'expression»: cette affiche, l'une des nombreuses qu'il a fait coller depuis le 17 novembre et le début du mouvement des Gilets jaunes, se voulait «uniquement satirique».
Cet argument a été écarté mercredi par le TGI de Marseille, dans son ordonnance de référé: ce slogan constituait «un message avilissant, qui porte de manière certaine atteinte à l'image de BFMTV (...), la liberté de parodie ou de caricature n'étant pas applicable au droit des marques».
Condamné à verser 30.000 euros à BFMTV à titre de provision sur l'indemnisation du préjudice subi - 150.000 euros ont été demandés par la chaîne -, M. Flori doit aussi supprimer les deux affiches en question, sous astreinte de 100 euros par affiche et par jour de retard, ainsi que la photo de cette affiche sur son compte Facebook, sous la même astreinte.
Interdiction lui est également faite d'utiliser à nouveau la marque BFMTV, sous astreinte de 1.000 euros par infraction constatée. M. Flori est enfin condamné à verser 2.000 euros à BFMTV sur la base de l'article 700 du code de procédure civile.
«32.000 euros pour avoir écrit BFMTV sur une affiche, c'est ahurissant, évidemment nous allons faire appel», a réagi Michel-Ange Flori auprès de l'AFP, soulignant qu'il avait «purement et simplement caviardé une célèbre affiche de mai 68» frappée du slogan «la police vous parle tous les soirs à 20h» et du logo de l'ORTF.
«Ils avaient plus d'humour à l'époque», a ironisé M. Flori, en précisant qu'il ferait constater jeudi par huissier la suppression de la photo litigieuse de son compte Facebook. Quant aux affiches, elles avaient été recouvertes dès le 21 mai, la veille de l'assignation en justice par BFMTV, a-t-il indiqué.
https://fr.sputniknews.com/france/201906071041378811-voici-laffiche-pour-laquelle-un-varois-a-ete-condamne-a-payer-32000-euros-a-bfm-tv-image/
Pétrole, corruption et frère du Président: au Sénégal, le «scandale à 10 milliards de dollars» !
RépondreSupprimer15:09 07.06.2019
La BBC a récemment diffusé un documentaire sur un contrat pétrolier décrié depuis 2016 au Sénégal, mettant en cause un frère cadet du Président sénégalais. Depuis, la polémique enfle. La justice doit se saisir de ce dossier dans l’intérêt des Sénégalais, ont affirmé à Sputnik Amnesty Sénégal et un think tank, initiateur d’une pétition dans ce sens.
«La diffusion de ce documentaire de la BBC ne fait que confirmer les allégations –peut-être pas avec autant de détails– qui avaient été faites par des hommes politiques, des leaders de la société civile ici même, au Sénégal, depuis 2016, sans que cela ait un grand écho auprès du public», a constaté Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International-Sénégal, dans un entretien avec Sputnik.
Gassama fait référence à l’enquête intitulée «Sénégal: un scandale à 10 milliards de dollars», diffusée par la British Broadcasting Corporation (BBC) le 3 juin 2019, dans le cadre de son émission «Panorama». Le magazine, réalisé par l’unité d’investigation de la télévision dite «Africa Eye», traite des conditions de l’attribution de marchés pétroliers au Sénégal et met en cause Frank Timis, un homme d’affaires australo-roumain, Aliou Sall, un frère cadet de Macky Sall, le Président du Sénégal, mais aussi BP, la compagnie pétrolière britannique.
«Maintenant qu’on a un média étranger qui en parle, l’affaire a non seulement un écho auprès du grand public, mais elle soulève des inquiétudes auprès des autorités étatiques. En tout état de cause, c’est une affaire, qui, aujourd’hui, est sur la place publique internationale», a souligné le responsable d’Amnesty International-Sénégal.
Cette section sénégalaise d’Amnesty International est par ailleurs membre de la coalition Publiez Ce Que Vous Payez (PCQVP), en pointe dans la lutte pour la transparence des ressources pétrolières, gazières et minières.
Richard Kinkpé est le secrétaire général de LEGS Africa (Leadership, Éthique, Gouvernance et Stratégies pour l’Afrique), un think tank panafricain basé à Dakar et visant à «promouvoir une citoyenneté de transformation» sur le continent. Lui aussi a souligné à Sputnik que le magazine de la BBC «est venu confirmer les suspicions» exprimées auparavant sur ce dossier, qui avait «déjà fait l’objet de plusieurs dénonciations» demeurées sans résultat concret. Pour que les choses changent, LEGS Africa a lancé une pétition réclamant une saisine de la justice.
«La Constitution du Sénégal consacre que les ressources naturelles constituent une propriété du peuple sénégalais. Il est naturel, pour des faits aussi graves [que ceux évoqués dans le documentaire de la BBC, ndlr], que le peuple, en toute souveraineté, puisse se prononcer et donner sa position», d’où la pétition, a-t-il expliqué.
La pétition «Pour une saisine de la justice sénégalaise et britannique sur l’affaire Timis-BP-A. Sall» a été lancée le 3 juin. Au 7 juin vers 11 h 00 GMT, elle avait recueilli plus de 21.800 signatures.
Les découvertes de pétrole et de gaz au large du Sénégal ont été faites entre 2014 et 2017, sur la base de contrats de recherche approuvés à partir de 2004. Les productions pourraient commencer en 2021, selon les estimations officielles.
Fary Ndao, ingénieur géologue sénégalais, a consacré un livre didactique à ce secteur, «L’or noir du Sénégal– Comprendre l’industrie pétrolière et ses enjeux au Sénégal» (auto-édition, 2018). «Les revenus du pétrole et du gaz rapporteront vraisemblablement à l’État du Sénégal plusieurs centaines de milliards de francs CFA [plusieurs centaines de millions d’euros, ndlr] par an sur 20 à 30 ans», y écrit Ndao.
RépondreSupprimerSelon le documentaire de la BBC, Frank Timis a, à travers une société créée en 2012, obtenu des droits d’exploration pour deux concessions de pétrole et de gaz au large des côtes sénégalaises, sans aucune expérience dans le secteur. La BBC croit savoir que pour s’assurer de l’obtention du contrat, le groupe de Timis s’est adjoint les services d’Aliou Sall, frère cadet du Président Macky Sall, qui «a été payé 25.000 dollars par an pendant cinq ans» [plus de 22.000 euros, près de 14,6 millions de francs CFA, au taux de change du dollar au 7 juin 2019, ndlr] et «s’est vu promettre des actions d’une valeur de 3 millions de dollars [aujourd’hui près de 2,7 millions d’euros, près de 1,75 milliard de francs CFA, ndlr] dans les sociétés de Frank Timis».
Après avoir acquis en 2016 des actions de Frank Timis, BP a racheté en 2017 le reste de ses parts dans les concessions «pour 250 millions de dollars» [aujourd’hui environ 222 millions d’euros, près de 146 milliards de FCFA, ndlr] et, selon le contrat de redevances liant les deux parties, la compagnie britannique doit verser «entre 9 et 12 milliards de dollars» [aujourd’hui entre 8 et 10,66 milliards d’euros/entre près de 5.245 milliards et près 7.000 milliards de francs CFA, ndlr] au groupe de Timis «au cours des 40 prochaines années», toujours selon la BBC.
Depuis la diffusion de cette enquête, c’est le branle-bas de combat dans plusieurs milieux au Sénégal. Elle a eu les effets d’une «déflagration», comme l’a dit sur son compte Twitter l’écrivain sénégalais Mohamed Mbougar Sarr («Terre ceinte», «Silence du chœur», «De purs hommes»).
Sur les fils de réseaux sociaux des Sénégalais, l’affaire est parmi les plus évoquées ces derniers jours, accompagnée sur Twitter par #SallGate ou #PetroGazGate, mots clés ayant fleuri à côté de #kebetu, l’habituel hashtag des twittos du pays.
Sans surprise, depuis le 3 juin, les réactions sur le sujet se sont également multipliées parmi les organisations de la société civile et de l’opposition, qui furent les premiers à dénoncer l’implication d’Aliou Sall dans la gestion des contrats liés à la découverte de pétrole et gaz au Sénégal. Des déclarations ont également été faites par Aliou Sall et BP Sénégal.
Signe de l’onde de choc de l’affaire, on a même enregistré des réactions du Président et du gouvernement le jour de la korité, surnom de l’Aïd el-Fitr, fête marquant la fin du mois de ramadan, célébrée officiellement le 5 juin au Sénégal, même si une partie des musulmans sénégalais avait préféré la fêter la veille, 4 juin. Des réactions suivies d’annonces concernant le secteur des hydrocarbures lors du Conseil des ministres du 6 juin.
À cette occasion, Macky Sall a réitéré au gouvernement «son attachement prioritaire à la préservation durable, ainsi qu’à l’exploitation optimale et transparente de nos ressources naturelles. À ce titre, il a indiqué l’urgence d’introduire dans le circuit législatif, le projet de loi portant répartition des revenus issus de l’exploitation des ressources pétrolières avec la prise en compte des générations futures», est-il indiqué dans le communiqué du Conseil des ministres reçu par Sputnik.
Selon le même texte, il a aussi «confirmé et rappelé sa décision d’élargir le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-PETROGAZ) aux représentants de la société civile et de l’opposition», sans plus de détails. Le COS-PETROGAZ, créé en 2016, regroupe des représentants de ministères et sociétés nationales, sous la direction du chef de l’État. La veille, le 5 juin, le Président s’était exprimé sur le dossier dans lequel son frère est cité.
RépondreSupprimer«Suite à un documentaire qui a été publié récemment par un grand média international, la BBC, sur la gouvernance des ressources pétrolières [au Sénégal, ndlr], au-delà du caractère personnel des mis en causes ou, en tout cas, accusés, au-delà de cet aspect, qui est un aspect privé sur lequel je ne peux pas intervenir, je tiens à ce que la vérité soit rétablie», avait affirmé Macky Sall devant la presse, à sa sortie de la mosquée après la prière du matin, à Dakar.
Selon lui, le Sénégal a pris les dispositions nécessaires pour une bonne gestion de ses ressources pétrolières et gazières mais, en raison de son statut de futur producteur, il n’est pas à l’abri de «convoitises».
«Jamais un pays n’a autant pris de dispositions anticipatives pour éviter des écueils par rapport aux ressources qui vont être exploitées dans les prochaines années. [...] Je suis confiant aussi que le Sénégal étant désormais un pays pétrolier et gazier, il ne manquera pas de susciter des convoitises et aussi de provocations utilisant même des citoyens nationaux, mais ce sont des choses qui sont tout à fait prises en charge», a poursuivi le Président.
Le 5 juin encore, en fin de journée, Ndèye Tické Ndiaye Diop, la porte-parole du gouvernement, avait lu devant la presse un mémorandum fustigeant le travail de la BBC et l’accusant notamment de «grave atteinte à la réputation de l’État du Sénégal», estimant que son documentaire «est marqué par un parti-pris et une intention manifeste de nuire».
La porte-parole, également ministre de l’Économie numérique et des Télécommunications, s’exprimait au siège du ministère des Affaires étrangères. Elle n’a toutefois pas présenté de documents réfutant les informations de la BBC.
Ce ne fut pas non plus le cas lors de la conférence de presse d’Aliou Sall à Dakar le 3 juin, quelques heures après la diffusion du magazine de la BBC. Le frère cadet du Président a dénoncé un documentaire «à charge» de la télévision britannique, réfuté les accusations de corruption et annoncé des plaintes contre ce média.
«On ne me reproche que d’être le frère du Président de la République, pas autre chose. [...] Les affirmations de la BBC sont totalement fausses et mes conseils donneront la suite adéquate à cette affaire», a déclaré Aliou Sall devant la presse. «S’il devait y avoir une commission d’enquête parlementaire, je suis prêt à (lui) répondre. Je suis même prêt à répondre à d’autres tribunaux au plan international», a-t-il assuré.
Aliou Sall est par ailleurs maire de la ville de Guédiawaye (banlieue dakaroise) et directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC, publique). Ses avocats ont annoncé deux plaintes en diffamation contre la BBC: une à Dakar et une à Londres.
BP Sénégal a, de son côté, réagi le 6 juin dans une déclaration, transmise à Sputnik par son service de communication. Elle «réfute vigoureusement cette représentation trompeuse et fallacieuse de (ses) activités au Sénégal» par la BBC.
Avant d’acheter les parts du groupe Frank Timis, «BP a effectué les vérifications appropriées [...], y compris l’aspect éthique et anticorruption. Nous en sommes sortis convaincus que rien ne s’opposait à l’acquisition de ces parts», a certifié la compagnie britannique. «Les allégations de la BBC concernant le montant des royalties» susceptibles d’être payées à Frank Timis «sont absurdes» et toutes les redevances potentielles «n’auront aucun impact sur les revenus de la République du Sénégal ou ceux de ses partenaires», a-t-elle poursuivi. En outre, même dans les conditions idéales du marché et de la technologie, ces sommes éventuelles «n’atteindraient même pas 1% de ce que la République du Sénégal pourrait recevoir», a-t-elle insisté.
RépondreSupprimerPour beaucoup de Sénégalais, ces dénégations et assurances des mis en cause et des autorités ne suffisent pas et la justice devrait se saisir de ce dossier. C’est la position défendue notamment par le mouvement citoyen sénégalais Y’En A Marre, dans une déclaration datée du 3 juin reçue par Sputnik.
«Il y a toujours eu soupçons et accusations de connivences criminelles entre les sociétés minières et [...] Aliou Sall. Et malgré plusieurs interpellations citoyennes, rien n’a été fait pour éclairer les contribuables sénégalais», a regretté Y’En A Marre. «Que Aliou Sall démissionne de ses responsabilités et charges publiques pour se mettre à la disposition de la justice au lieu de distribuer des menaces et des démentis», a-t-elle demandé, en invitant la justice à s’auto saisir.
Pour LEGS Africa également, il est essentiel de faire la lumière sur ce dossier. Si les faits rapportés dans le magazine de la BBC étaient avérés, cela reviendrait à priver le peuple sénégalais, «pour les deux prochaines générations, de ressources essentielles pour leur développement, sans compter la rupture totale de confiance vis-à-vis des institutions de la République qui ont été missionnées pour servir nos intérêts», a souligné Richard Kinkpé.
Son think tank espère pouvoir «donner une suite concrète» à la pétition, dont les signataires déposent également de nombreux commentaires et suggestions sur la page dédiée.
Pour Seydi Gassama d’Amnesty International-Sénégal, «non seulement le parquet sénégalais doit ouvrir une enquête, mais Aliou Sall est tenu, pour se laver aux yeux des Sénégalais, d’aller porter plainte en Angleterre contre la BBC. S’il ne le fait, cette affaire restera un boulet au pied de son frère, le Président». Gassama s’est par ailleurs félicité de l’abondance des réactions suscitées dans son pays par ce rebondissement dans le dossier.
«Ce bouillonnement de la société civile, de la classe politique autour de la gestion des ressources pétrolières et gazières est salutaire, on doit l’encourager», s’est-il réjoui. «Et on doit faire en sorte que cette vigilance prévale pendant toute la durée durant laquelle ces ressources vont être exploitées. Sinon, on va tomber dans le syndrome du Gabon, du Congo ou d’autres pays où l’on exploite des gisements de pétrole depuis des décennies, mais où la population continue de vivre dans une pauvreté extrême», a averti le défenseur des droits de l’Homme.
Pour lui, «la malédiction du pétrole, c’est l’instabilité que produit la mauvaise gestion des ressources pétrolières. Et ce n’est pas la lutte pour la transparence qui créée cette instabilité», comme tendent à le faire accroire certains dirigeants.
À l’instar de beaucoup de ses compatriotes, Saliou Diène, un jeune chauffeur de taxi dakarois, a suivi les derniers développements grâce aux radios locales, qu’il écoute en permanence au volant de son véhicule jaune et noir hors d’âge. Il a raconté à Sputnik qu’il s’autorisait rarement des jours de congés, ce qui l’a poussé à travailler lors de la korité, car il lui faut rapporter chaque jour à la maison le budget pour les dépenses quotidiennes, après avoir payé le gasoil, les éventuelles réparations de son taxi, son «versement» de 10.000 francs CFA (15 euros) au propriétaire de la voiture et les sommes glissées à quelques policiers indélicats dans la circulation en cas de besoin. Il s’est dit moins surpris par les allégations de corruption que les montants évoqués à longueur d’émissions.
RépondreSupprimer«On dirait de l’argent qui ne finirait jamais!», s’est exclamé Diène, se montrant toutefois sceptique quant aux résultats de la lutte contre la corruption dans son pays, surtout quand elle vise des dirigeants politiques. «Ceux qui étaient là avant ont mangé [détourné l’argent public, ndlr], ceux qui sont là mangent et ceux qui vont venir après eux vont aussi manger. Les petites gens comme moi n’y pourront rien», s’est-il désolé.
https://fr.sputniknews.com/afrique/201906071041384060-petrole-corruption-et-frere-du-president-au-senegal-le-scandale-a-10-milliards-de-dollars/
UN QUESTIONNAIRE EN LIGNE VOUS PROPOSE DE VOUS DIRE POUR QUI VOTER
RépondreSupprimerpar PARTENAIRE
07/06/2019
Lors des élections européennes beaucoup de citoyens français ne semblaient pas vraiment savoir pour qui voter. Les listes possibles étaient extrêmement nombreuses cette année et beaucoup d’entre elles donnaient l’impression de se ressembler. Heureusement, un questionnaire en ligne créé par le mouvement WeEuropeans propose de guider les citoyens dans leur choix.
Un questionnaire en ligne pour comprendre vos orientations
Le mouvement WeEuropeans a mis en place un questionnaire en ligne baptisé « Citizen Voting guide » (« guide de vote citoyen » en Français). N’importe qui peut s’y rendre et répondre à dix questions afin de mieux comprendre ses orientations politiques. À la fin, le questionnaire vous indique quelle liste de votre pays correspond le mieux à vos idées.
L’objectif de cette démarche n’est pas, de l’aveu même de WeEuropeans, politique, mais seulement citoyenne. Ses créateurs espèrent que ce questionnaire rapide aidera à mobiliser les citoyens autour de cette élection que beaucoup ne semblent pas prendre au sérieux tant il est difficile d’en comprendre exactement les enjeux.
L’impact des questionnaires en ligne
Il faut bien admettre que l’impact des questionnaires en ligne est tel que la démarche sera sans doute fructueuse. Un service comme Drag’n Survey propose à n’importe qui de créer son questionnaire en ligne. Il est donc bien placé pour défendre les vertus d’une telle démarche de communication. Or, il semblerait qu’elle soit extrêmement efficace.
D’abord, ceux qui créent le questionnaire en ligne en quelques minutes peuvent ensuite obtenir de très précieuses informations. Effectivement, chaque réponse est ensuite étudiée et intégrée dans des statistiques plus larges et plus importantes qui permettent de déterminer des tendances. Pour une entreprise, c’est extrêmement important et intéressant. Cela permet d’améliorer facilement ses services.
Un outil de communication très utile
Le questionnaire en ligne permet donc d’estimer certaines tendances et donc d’améliorer certains services pour une entreprise. Cependant, une démarche comme celle-ci a également un impact sur les consommateurs ou les citoyens. C’est bien pour cela que WeEuropeans espère que son questionnaire en ligne mobilisera les citoyens. Effectivement, un questionnaire bien rédigé et dont la longueur a été bien pensée permet de mobiliser l’attention du client et de l’investir davantage dans l’entreprise.
Si le questionnaire a été suffisamment bien fait, il sollicitera également le cycle de récompense de celui qui y répond et renforcera donc son lien avec l’entreprise. Il en ressortira avec un sentiment d’accomplissement et une envie d’entretenir la relation. Cela le guide jusqu’aux urnes lors d’une élection et jusqu’à l’acte d’achat le reste du temps.
http://www.economiematin.fr/news-un-questionnaire-en-ligne-vous-propose-de-vous-dire-pour-qui-voter-aux-elections
Un questionnaire pour savoir pour quel con vous avez voté ! Hahahaha !
SupprimerCar... AUCUNE liste n'osait proposer la Démocratie pour remplacer la raie publique ! 34 listes POUR la dictature !
Le nombre de pays pauvres a diminué de moitié au cours des 20 dernières années
RépondreSupprimerAudrey Duperron
6 juin 2019
Le monde d’aujourd’hui compte moitié moins de pays pauvres qu’au début de ce siècle, indique un rapport de la Banque mondiale. L’étude souligne que la lutte contre la pauvreté a connu un franc succès au cours des dernières décennies. Néanmoins, l’éradication du problème demeure extrêmement difficile, et dans certains pays, on note même un recul de leur situation.
Au début de ce siècle, soixante-quatre nations figuraient encore dans la catégorie des pays à faibles revenus. Cela signifie que dans ces pays, le produit intérieur brut par habitant demeurait inférieur au seuil de 755 dollars. En 2003, ce groupe comptait encore 66 nations, mais de nos jours, elles ne sont plus « que » 34 (sachant qu’entretemps, la limite de revenu a été fixée à 995 $).
Des facteurs divers, dont la mondialisation
Comment expliquer cette évolution positive ? D’abord par la flambée des cours des matières premières au début de ce millénaire. Des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana, le Mozambique et la Tanzanie, ont par exemple profité de la découverte de nouveaux gisements de pétrole.
Par ailleurs, un certain nombre de pays d’Asie centrale, qui avaient été gravement touchés par la récession des années nonante du siècle dernier, dont l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Kirghizistan et le Tadjikistan, sont parvenus à en sortir. D’autres nations, tels que le Burundi, le Libéria, le Rwanda et la Sierra Leone, ont renoué avec la paix relative après une période de conflits.
Mais pour un grand nombre d’Etats, c’est la mondialisation qui les a hissés hors de la pauvreté. Ils ont en effet commencé à prendre part au commerce mondial. En Afrique noire, la création de plusieurs zones de libre-échange a permis de stimuler les échanges intra-régionaux et les injections de capitaux d’investissements. Cela a permis à ces pays de développer leur industrialisation, et d’intégrer les chaînes de valeur internationales. Parmi les pays concernés, on retrouve le Burundi, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda, mais aussi le Nicaragua, la Moldavie, le Bhoutan et le Bangladesh.
Des remises de dettes cruciales
De même, les remises de dettes dont certains pays pauvres ont bénéficié au début du siècle ont été très bénéfiques, selon le rapport. Ces pays pauvres ont pu bénéficier d’un rythme de croissance économique moyen de 5,8 % par an, et ont pu investir dans les infrastructures, l’éducation et la santé. L’amélioration de l’environnement économique qu’ils ont ainsi offert à leurs citoyens et leurs entreprises a créé un effet vertueux.
Au total, trente-deux nations sont ainsi passées de la catégorie des pays à faibles revenus à celle des pays à revenu intermédiaire (c’est à dire dont le revenu national brut par habitant s’établit entre 996 et 12 055 dollars). En conséquence, 20 % de leurs citoyens sont également sortis de la pauvreté.
Le recul de certains pays
RépondreSupprimerNéanmoins, malgré ces bonnes nouvelles, la bataille n’est pas gagnée pour autant. Le rapport indique même que ces améliorations se sont atténuées au cours de ces dernières années. En particulier, 4 pays (le Sénégal, le Tadjikistan, le Yémen et la Syrie) sont retombés dans la pauvreté au cours des trois dernières années.
Au Yémen et en Syrie, ce recul est bien entendu imputable aux guerres qui affligent ces pays. Le Sénégal a été victime de catastrophes climatiques qui ont gravement nui à son agriculture. Quant auTadjikistan, il est retombé dans la pauvreté en raison de sa croissance démographique rapide.
Les conflits armés, l’isolement géographique, la dépendance à l’égard d’une agriculture vulnérable au changement climatique, ainsi que le ralentissement de la croissance mondiale sont autant de menaces susceptibles de faire replonger ces pays dans le marasme, avertit la Banque mondiale.
D’après Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente de cette Institution, si d’autres facteurs ne permettent pas de soutenir des taux de croissance dynamiques, il faut donc s’attendre à ce que l’objectif de ramener l’extrême pauvreté à moins de 3 % de la population mondiale d’ici la fin de la prochaine décennie ne soit pas réalisé.
https://fr.express.live/reduction-moitie-nombre-pays-pauvres/
L'esclavagisme moderne c'est LA machine. Elle travaille pour nous. Elle nous rapporte.
Supprimer
RépondreSupprimerÉVITEMENT FISCAL: LES PROFITS NON DÉCLARÉS ONT ÉTÉ MULTIPLIÉS PAR 30 DEPUIS 2000
par ANTON KUNIN
07/06/2019
En 2015, 25 milliards d'euros de revenus d'investissements directs étrangers seraient le fait de l'évitement fiscal des multinationales.
Les profits des entreprises ayant une activité en France mais non déclarés dans notre pays atteindraient quelque 36 milliards d’euros en 2015, soit 1,6% du PIB. En 20 ans, ce montant a été multiplié par 30, apprend-on d’une publication du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), qui dépend de Matignon.
Impôt sur les sociétés : 30 milliards d’euros échappent tous les ans au fisc français
S’il y a un sport auquel les grandes entreprises françaises excellent, quelle que soit la nature de leur activité, c’est bien l’évitement fiscal. Cette pratique, qui correspond à des montages à la limite des règles fiscales ou qui exploite les incohérences entre systèmes fiscaux nationaux, fait de plus en plus d’adeptes en France depuis le début du siècle.
Selon une étude du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), l’assiette de l’impôt sur les sociétés a fondu rapidement. Si les profits échappant à l’impôt étaient estimés à 1 milliard d’euros en 2000, ce sont 13 milliards d’euros qui sont passés entre les mailles du filet en 2008, et à partir de 2013 le montant échappant à l’impôt dépasse même 30 milliards d’euros.
33% des multinationales françaises disposent d’une filiale dans un paradis fiscal
Pour ce faire, les entreprises françaises n’hésitent pas à avoir recours aux paradis fiscaux. Toujours selon l’étude du CEPII, 33% des multinationales françaises détiennent directement au moins une filiale dans un paradis fiscal. Par ailleurs, 19% des profits étrangers des maisons-mères françaises étaient enregistrés dans les paradis fiscaux en 2015 (contre 7% en 2001).
Résultat de ces montages : les profits manquants en France atteignaient 36 milliards d’euros en 2015, soit 1,6% du PIB. Au taux d’imposition légal cela correspond à une perte de recettes fiscales de l’ordre de 14 milliards d’euros, soit 29% des recettes de l’impôt sur le revenu en 2015.
http://www.economiematin.fr/news-evitement-fiscal-profits-non-declares-france-etude
Supprimer(...) En 2015, 25 milliards d'euros de revenus d'investissements directs étrangers seraient le fait de l'évitement fiscal des multinationales. (...)
Mais au fait ?... qu'ont fait les chefs d'entreprises de tout cet argent ? L'ont-ils jeté au feu ? Balancé par la fenêtre ? NON ! Ils l'ont dépensé et, cette dépenses a créé des richesses dans les magasins et chez les salariés et leurs familles !
Par contre, si le fisc l'avait pris, il l'aurait jeté au feu ! Jeté dans les banques à qui PERSONNE ne doit un centime !
Zéro emploi aurait été créé !
Un témoignage d'un français qui a quitté la France pour Hong Kong pour améliorer sa vie - ses chiffres !
RépondreSupprimerjeudi, 06 juin 2019 19:16
Feedback sur HK, en termes simples et precis et surtout financiers.
J'effectue le même boulot qu'en France, consultant interne dans une boite du tertiaire, en gros.
Mon salaire n'avait jusqu'alors décollé qu'en changeant de boite de conseil, de 35k a 24 ans a 45 a 28 puis 63k a 31 ans en rejoignant mon employeur actuel ou la stagnation fait des ravages
Puis pendant 5 ans, des bonus moderés de 10k environ, une montée a 20 une année ou j'ai permis a la boite d'économiser vraiment beaucoup, mais un fixe qui passe a 67, ce qui est peu pour 5 ans
Puis détachement a HK.
L'expat usuel c'est : salaire de base + loyer payé par l'employeur + un aller retour par an en france + 2 jrs supplémentaires de congés pour ce vol + école des enfants payes + compensation pour la femme qui doit venir. De grosses disparités, ca se fait à la tête du client qui parait la plus determinant, plus que sur la compétence réelle, en tous cas il n'y a pas de proportionnalité avec la compétence réelle.
Moi j'ai été détaché en format allegé: en gros, ma situation est la même qu'un local, sauf que j'ai 30jrs de vacs vs 24 pr les locaux, je contribue au chomage et à la secu et à la retraite en France. Ma mission est de durée déterminée j'ai vocation a revenir en France a l'issue de cette mission dans mon cabinet de conseil.
En France : 67k + 10k de bonus, a peu pres
en net apres impot francais ca fait environ 47000
apres loyer de 1200E a Paris 35k
a HK: 960 000HKD + 120 000HKD de bonus
Il y a derrière des raisons de monètisation de compétence, je suis plus rare a HK qu'a Paris, pour autant mon grade est plus élevé qu'à Paris (de manager 1 je suis passé manager 2).
je paie 12pct d'impot total et comme affilié a la france, suis redevable de csg crds etc de 650E par mois prélevé sur base de mon salaire francais
en net apres impot : 1million HKD soit 113 000E
A ça il faut retirer 20 000E en restau, alcool, escorts, massage, lapdance et stupéfiants... Non je rigole :)
En effet, facile de péter un boulard mais on est facilement remis a sa place par plus puissant donc apres 35 ans ce genre de choses pèse moins qu'à 25 ou 50.
La nourriture du quotidien n'est pas si chère, quant a elle, sauf à ne jurer que par les produits frais importés d'Europe.
Je reste peu riche pour HK car il y a de sacrés blindés donc ce qu'il faut voir c'est le loyer. Il y a aussi des pauvres et en tant que Francais ca fait de la peine, nous dans notre pays ou les laissés pour compte complets ne sont pas si nombreux, ici un mec qui a trime toute sa vie marche courbe en deux, décharné comme un rescapé des prisons japonaises, poussant un tas de carton sur une carriole, ou force de conduire un taxi a 75 ans.
2500E par mois de loyer pour un 40m²: 30kE par an. 30kE c'est le prix d'un mètre carré et demi a l'achat... a peu pres les mêmes proportions que le 6e finalement quand on ramène les loyers aux prix d'achat parisiens
RépondreSupprimerLes mecs qui paient 10kE par mois ne sont pas rares. Il faut voir le nombre de Tesla qu'il y a. Parait-il que le nombre de Ferrari a beaucoup diminué, pourtant il est donné d'en voir au moins une chaque jour dans les rues.
Bref, reste 80k pour moi (vs. 35k en France)
En resumé: je fais le même boulot mais paye deux fois plus. Et encore, je n'ai pas compté la taxe d'habitation, la redevance, la taxe des ordures menageres...
Là ou le bat blesse c'est le jour ou je fais des gosses. 15 000E par an l'école francaise des le primaire (selon mes collegues). Je parle pas des écoles anglosaxonnes, l'entry fee monte a 50 000E upfront puis 10 000E chaque année.
plus, nécessité de prendre un plus grand appart disons 20% en plus : on retire 21 000 (15000+6000) a 101 000
mettons 8 000 de frais en plus pour habiller l'enfant et faire des baby showers, ou des anniversaires: la concurrence est rude les parents des autres momes font appel à des magiciens, des spècialistes de ballons, des clowns. Et si tu invites 10 enfants il faut inviter les 20 parents surblindés dont tu dois te mettre en 4. 1000E c'est parfois ce que peut coûter un banal anniversaire d'enfant, champagne compris.
Bref, ca laisserait 50 000 pour vivre mais la marge se réduit par rapport à la France.
A deux enfants ça devient chaudard et il faut un salaire qui suive... pour la même raison que les Hong Kongais ne font plus de clampins, ça coûte trop cher a HK (estimation a 600 000USD de 0 a la sortie d'université. En France ca doit être environ 200 000USD en estimation haute, a vue de nez)
On peut rajouter à ces bénéfices les dividendes (imposés juste a 12.8% en france je crois juste une partie des taxes,+ les cryptos non imposables (avec 40k de revenus l'an dernier qui ne vont sans doute pas se reproduire tous les ans, ça fait un differentiel de 10k supplémentaires environ à rajouter)
Il faut savoir jouer dans sa cour et selon ses moyens, c'est une des clés pour ne pas se cramer ou se faire cramer. Il faut aussi bien choisir son secteur, par exemple le textile paie bien (aux achats), le secteur tertiaire, les hedge funds aussi. Mais prof d'anglais de francais, la restauration c'est soit pas lucratif, trop compétitif, bouché, soit trop risqué (en moyenne un resto tient 2 ans max, étranglé par les loyers en hausse sans encadrement, qui fait qu'un bailleur peut décider de faire +35% sur un loyer au bout de deux ; a prendre ou a laisser.
Le climat est pas évident a supporter ça tape les 35 pendant 5 mois avec force de déluges, il y a des typhons, des bêtes bizarres, mais les collègues beaucoup plus sympas, le verre se prend facilement, les filles sont plus ouvertes. Ce n'est pas une légende, les asiatiques sont beaucoup plus bosseurs, leur cerveau est cablé comme on peut pas s'imaginer (c'est ça de grandir dans un monde de complexité dès son plus jeune âge) mais anatomniquement parlant ils ont un gros désavantage.
A noter aussi la Chine qui accentue sa pression politique c'est à prendre en compte pour qui se projette à 20 ans à HK.
RépondreSupprimerDonc oui je te confirme bien que dans mon cas en tous cas le meilleur move a été d'accepter ce détachement, sans la sensation du plafond de verre francais habituel. Je me sentais assez mal en france, et mon consentement a l'impot avait diminué (en clair je ne supportais plus de me voir imposer les destinataires de mes impots. dans ce sens je prefère les charities à l'anglo-saxonnes. Si tu veux financer les pupilles de Corse c'est ton droit, pourquoi faudrait-il se faire imposer d'aider a la relocalisation des refugiés ou à la réfection du parterre de fleurs du rond point municipal ?
Autre precision: le discours décomplexé vis a vis de la civilisation et du declin de la France est beaucoup mieux accepte, en langue natale 90% de consensus autour de paris la ville sale, la ville dangereuse, la france qui part en vrille. par contre, officiellement en entreprise il faut être pro-gay, pro-diversité. Mais la vérité c'est qu'a HK la diversité c'est un spécialiste de la blockchain américain qui boit un verre avec un développeur indien, en écoutant un chanteur philipin qui en fin de concert salive a l'idée d'aller manger dans un restaurant tenu par un francais et tout ce beau monde finira en boite a chasser de la Hong Kongaise, trinquer avec des Australiens, et pour certains se laisseront tenter par de la Colombienne vendue par au choix des Paki, des Nigérians ou des locaux. mais en rentrant chez soi, sécurité garantie, le plus gros risque est de se faire renverser par un taxi: les mecs ne s'arrêtent pas.
Bien a toi,
http://www.objectifeco.com/expatriation/mode-demploi/debuter-choisir-son-pays/un-temoignage-d-un-francais-qui-a-quitte-la-france-pour-hong-kong-pour-ameliorer-sa-vie-ses-chiffres.html
Par le navigateur darknet Tor, l’anonymat arrive sur Smartphone! (Exclusif)
RépondreSupprimer17:35 07.06.2019
Yannick Harrel
Décentralisée, évolutive, chiffrée: la technologie Onion se répand, via le réseau Tor, parmi les internautes soucieux de discrétion. D’abord réservée aux bidouilleurs et hackers, elle s’étend à de nouveaux utilisateurs, au grand dam des oreilles indiscrètes. Isabela Bagueros, directrice générale du Tor Project, fait le point pour Sputnik.
L’internaute, qu’il navigue sur son ordinateur de bureau ou son Smartpone, est-il condamné à voir sa vie numérique épiée en permanence par les Grandes oreilles des États ou des sociétés soucieuses de siphonner ses données personnelles ? Pas forcément. Et c’est un oignon qui peut leur rendre le contrôle de leur vie privée.
Tout comme Internet est né au sein des laboratoires de l’armée américaine (au travers de l’IPTO, le bureau des techniques de traitement de l’information de la DARPA, l’organisme de recherche et développement militaire), le procédé technique du routage en oignon (onion routing) est un produit de la marine américaine. Avec un principe très clair élaboré par trois chercheurs du US Naval Research Lab, David Goldschlag, Mike Reed, and Paul Syverson: pour conserver la nature privée des échanges, il faut transiter par plusieurs nœuds de communications (changeant à chaque nouveau message) assorti d’un chiffrement à chaque étape. D’où le terme d’oignon, consistant à passer par plusieurs couches avant d’accéder au message.
Le but était clairement de brouiller les pistes, d’éviter de faire circuler des messages s’affichant en clair dans un tuyau toujours identique. Telle est la quintessence de TOR, acronyme désignant The Onion Routing.
Utilisé par les technophiles soucieux de leur anonymat et les activistes susceptibles d’être pistés par le gouvernement ou une entité privée, le Tor Project s’est développé à partir de 2005. Son principal effort fut de regrouper les initiatives de bénévoles favorables au projet afin de proposer un réseau fiable ainsi que des outils simples d’usage, à commencer par un navigateur. Cette entreprise prouva sa justesse durant les évènements du printemps arabe en 2011.
Depuis 2015, l’ICANN (l’agence répertoriant et attribuant les noms de domaine sur Internet) a réservé le Onion Routing pour les serveurs liés à cette technologie, lui offrant une reconnaissance de premier ordre.
Internet ou l’œil de Sauron
Un réseau pour les gouverner tous
Un réseau pour les trouver
Un réseau pour les amener tous,
Et dans les ténèbres, les lier
Au pays d’Internet où s’étendent les ombres
Pastiché du Seigneur des Anneaux, tel est le message essentiel à dégager du projet qui fut soutenu au début des années 2000 par l’Electronic Frontier Foundation (organisation non gouvernementale basée à San Francisco et prônant la liberté des communications électroniques): le manque de confiance dans les acteurs étatiques des télécommunications.
RépondreSupprimerUn rapport administré-administration corroboré par le Patriot Act (ensemble de lois restreignant les libertés individuelles et publiques suite aux attentats du 11 septembre 2001) puis par l’affaire Edward Snowden, (contractuel œuvrant pour la NSA ayant exfiltré plusieurs documents confidentiels sur la surveillance généralisée de la population américaine).
Ces deux évènements ont irrigué des initiatives comportementales et technologiques en vue de se soustraire à la vue des yeux d’un État jugé trop indiscret et débordant du strict cadre de la nécessaire sécurité intérieure. Une défiance identique s’observe vis-à-vis des sociétés privées désireuses de faire commerce des données recueillies, ne reculant pas devant certaines méthodes à la frontière de la loi et de l’éthique, lorsque celles-ci ne sont pas franchies par «pure inadvertance».
Et de retomber dans cette antienne «si l’on a rien à cacher, pourquoi ne pas être transparent ?» Tout simplement parce que la liberté est la faculté de ne pas dévoiler même ce qui est insignifiant et inutile. S’il existe un devoir d’assistance à la justice et à la police dans le cadre d’enquêtes dûment diligentées au nom de l’ordre public, il n’existe pas en revanche de devoir de transparence. D’autant que, dans les sociétés post-démocratiques, les velléités de transparence et de surveillance sont inversement proportionnelles au degré de responsabilité.
Quant aux critiques prétextant que le réseau Tor serait un outil taillé sur mesure pour les cybercriminels, Isabela Bagueros, directrice générale du Tor Project, tient à préciser à Sputnik que
«La police et les autres forces de l’ordre utilisent aussi Tor pour leur travail. Nous pouvons en citer des exemples non seulement aux États-Unis, mais également dans d’autres pays d’Europe et du monde. Nous ne compliquons le travail de personne, la police est en mesure de mener ses enquêtes indépendamment de l’existence de nos outils.
Autrement, n’importe qui pourrait prétendre que tout ce qui a déjà servi à se cacher ou à dissimuler ses crimes, comme des banques offshore, des paradis fiscaux ou une voiture utilisée pour fuir, est une invention qui complique le travail de la police.»
TorProject puise son intérêt dans l’approche que l’on puisse avoir vis-à-vis d’Internet: un mode actif et un mode passif. Le mode passif consiste à exploiter Internet sans être visible et laisser de traces. Le mode actif consistant à contourner une censure du réseau Internet opérée dans un pays.
TorBrowser ordinateurs et mobiles, même combat, mais pas même architecture
Si TorBrowser s’est rapidement déployé au sein des systèmes d’exploitation Linux et Windows, le domaine des communications mobiles allait se révéler plus épineux et nécessaire à régler.
Épineux en premier lieu, car le système d’exploitation des terminaux mobiles évolue très rapidement, et bien évidemment son architecture diffère sensiblement de ses homologues sur poste fixe. Nécessaire en second lieu, car les possesseurs de mobiles sont, selon les derniers chiffres de WeAreSocial, évalués à 5,11 milliards (à mettre en perspective sur une population de 7,69 milliards), dont 4 milliards sont des mobinautes actifs.
«Les fonctionnalités de base que nous proposons sur toutes les plates-formes sont les mêmes: tant sur les moyens de défense contre le suivi des utilisateurs, ainsi que les fuites d’adresses IP, que sur les moyens de contourner une éventuelle censure. Sur Android, nous n’avons pas encore mis en œuvre toutes les améliorations en termes de convivialité, que nous avons apportées au fil des années, comme l’affichage du trajet ou la possibilité d’atteindre rapidement un état correct, mais celles-ci figurent sur notre feuille de route», détaille à Sputnik la directrice de Tor Project.
RépondreSupprimerCependant ajoute-t-elle,
«Il existe d’importantes différences entre la conception de Tor Browser pour Android et son développement. La raison en est que la plate-forme est très différente de celle des ordinateurs de bureau, tels que Windows, MacOS et Linux. Donc, ce n’est pas simplement une autre plate-forme que nous supportons, même si nous avons pu réutiliser une partie du code que nous avons déjà écrit pour Tor Browser sur desktop.»
Par Tor, surfez tranquille !
Si TorBrowser est parvenu à une version stable sur Android, le développement devrait bénéficier du retour des utilisateurs ainsi que des tests effectués par la communauté soudée autour de cette initiative, comme nous le rappelle Isabela Bagueros:
«Nous espérons pouvoir encore ajouter [sur les versions Android, nldr] certaines fonctionnalités qui n’ont pas été intégrées à Tor Browser 8.5, comme une meilleure intégration F-Droid ou un affichage de trajet Tor sur mobile.»
Le navigateur le plus anonyme au monde devra encore conquérir d’autres horizons, tels que les terminaux mobiles iOS, et gravir cette falaise abrupte qu’est le gestionnaire d’applications App Store, contrôlé de très près par la firme à la pomme.
Quel est le plus puissant smartphone sous Android ?
En outre, le Tor Project perfectionne sans répit son navigateur sur poste fixe, ce que sa directrice nous confirme: «Nous sommes en train de migrer Tor Browser vers une nouvelle version majeure de Firefox (68 ESR), ce qui mobilisera les capacités de notre équipe au cours des semaines et des mois à venir».
Et lorsque nous lui posons la question de savoir comment elle évalue les autres navigateurs vis-à-vis de TorBrowser, elle nous lance:
«Nous pensons que tous les navigateurs devraient offrir le même niveau de protection que le navigateur Tor. Si vous examinez les recherches récentes publiées par DuckDuckGo, vous verrez que les utilisateurs s’attendent à ce que les “onglets privés” ou le “mode de navigation privée” fassent ce que Tor Browser effectue déjà, mais ce n’est pas le cas.
Les constructeurs de navigateurs devraient en tenir compte, car de plus en plus de personnes exigent une protection accrue de la vie privée en raison de la série de scandales et d’informations sur la manière dont les entreprises (et parfois les gouvernements) explorent également leurs données personnelles.»
On connaissait les oignons qui font pleurer, voici le premier oignon qui donne le sourire…
https://fr.sputniknews.com/societe/201906071041384927-par-tor-browser-lanonymat-arrive-sur-smartphone/
Des images de Julian Assange depuis sa prison fuitées en ligne
RépondreSupprimer18:16 07.06.2019
Des photographies montrant vraisemblablement Julian Assange, détenu actuellement dans la prison de Belmarsh, ont été révélées et diffusées par le site Gateway Pundit. Le média précise que les clichés du fondateur de WikiLeaks ont été pris par un codétenu, qui a voulu garder l’anonymat.
Des clichés d’un individu ressemblant fortement à Julian Assange, qui est détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh, ont été publiés par le média Gateway Pundit. Selon toute apparence, le fondateur de WikiLeaks, avec sa coupe soignée et sa barbe coupée, est en train de discuter avec quelqu’un.
Le détenu, auteur des clichés, qui a décidé de rester anonyme, a déclaré au média que l’emprisonnement n’avait pas été bénéfique pour la santé d'Assange. La publication parle d’une «perte de poids considérable» du fondateur de WikiLeaks contrastant avec sa corpulence à l'ambassade équatorienne.
Le détenu qui a pris ces photos dans la prison a affirmé que Julian Assange avait suscité «les plus grands scandales du monde», c’est pourquoi il estime la condamnation de ce dernier comme injuste.
Julian Assange, 47 ans, a été arrêté le 11 avril à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s’était réfugié il y a sept ans, à la suite d'une demande d'extradition des États-Unis.
Il a été condamné au début du mois de mai à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012. Si Julian Assange est reconnu coupable, il risque aux États-Unis une peine cumulée de 175 ans de prison.
https://fr.sputniknews.com/international/201906071041386089-images-julian-assange-depuis-prison-fuitees-en-ligne/
Xavier Raufer: «La mondialisation du terrorisme, notamment islamiste, a été foudroyante»
RépondreSupprimer16:49 07.06.2019
Jean-Baptiste Mendès
La mondialisation du crime, un thème souvent évoqué, mais rarement abordé en profondeur. Sputnik a interrogé Xavier Raufer, enseignant au CNAM, auteur de Le crime mondialisé. Terrorisme, délinquance, trafic de migrants, le criminologue s’attaque aux idées reçues. Plongée dans l’univers du crime sans frontières.
Des mafias italiennes aux prisons françaises, des migrants aux trafics de cocaïne, Le crime mondialisé (Éd. du Cerf) dévoile des chiffres et des données très récentes, grâce à l’expertise et aux contacts haut placés de son auteur, le criminologue Xavier Raufer.
Retrouvez cet entretien en vidéo (sur site)
La chute du mur de Berlin a été l’accélérateur de la mondialisation des biens, capitaux et services. Elle a également permis le développement d’autres échanges, le crime sous toutes sortes. Le trafic de stupéfiants, la contrefaçon, le blanchiment d’argent, le proxénétisme, les cartels, la piraterie et… le terrorisme. C’est la thèse de Xavier Raufer:
«Depuis la chute du mur de Berlin, vous pouvez aisément […] prendre un camion chargé de drogue à Kaboul, vous pouvez rouler à Amsterdam sans difficulté. La seule chose que vous rencontrez sur votre route, ce sont des douaniers, qui sont généralement payés des dizaines d’euros par mois, pas tous à l’abri de la corruption. La mondialisation a simplifié les flux criminels autour de la planète […] Trois semaines après la chute du mur de Berlin dans le quartier des Champs-Élysées à Paris, il y avait des prostituées venues du Bloc de l’Est. La mondialisation des voyous, ça prend trois semaines.»
Ainsi, les organisations terroristes profitent-elles de cette libéralisation des échanges pour se développer à leur tour. Jadis, l’ETA et l’IRA maintenant, Al-Qaïda puis Daech*.
«La mondialisation faite, vous avez Al-Qaïda où, au bout de cinq ans d’existence, 60 nationalités opèrent dans 80 pays différents. La mondialisation du terrorisme, notamment islamiste, a été foudroyante.»
Son analyse documentée sur le djihadisme lui fait relativiser l’importance du terrorisme aujourd’hui en Europe. Il serait même en déclin, selon Xavier Raufer, qui répond par des chiffres, comparant avec la décennie précédente:
«Attentats réussis ou entrepris dans l’Union européenne entre 2004 et 2006, 600 à 700 par an. Aujourd’hui et constamment, depuis maintenant plus d’une décennie, c’est moins de 100 attentats pour la grande Union européenne […] Et une grande partie de ces attentats sur deux minuscules parties du territoire européen que sont l’Irlande du Nord et la Corse.»
Le criminologue avait fait polémique le 2 janvier 2015, dans une interview, où il affirmait: «ce qui disparaît d’Europe, c’est le terrorisme des organisations terroristes. Le terrorisme comme méthodologie poursuit sa dégénérescence entamée à la fin de la Guerre froide.» Cinq jours plus tard, les frères Kouachi massacraient la rédaction de Charlie Hebdo en faisant allégeance à Al-Qaïda.
[Les djihadistes, ndlr] «Ce ne sont pas des loups solitaires, ce sont des meutes, des gens qui se concentrent à un moment donné, mais qui n’ont aucune espèce d’existence permanente […] La dernière organisation terroriste, au sens de l’organisation terroriste, qui opérait en Europe, c’est l’ETA. Depuis 2012, elle est hors de la lutte armée. Il n’y en a plus une seule. Essayez de trouver des attentats commis dans l’Union européenne par une organisation terroriste, vous n’en avez plus. Vous avez des fratries, les trois frères Abdeslam, les deux frères Kouachi.»
RépondreSupprimerUn débat entre spécialistes s’il s’agit d’organisations terroristes ou de meutes de terroristes «low-cost». Mais quid des «revenants» ? Là aussi, Xavier Raufer prend le contre-pied de cette thèse, en modérant l’impact de ces anciens djihadistes:
«Au niveau de l’Union européenne, et au niveau français, on nous a affolés, en nous disant “ils vont revenir, ils sont des centaines, ils vont mettre l’Europe à feu et à sang” […] Les gens capables de combattre en France pour le deuxième semestre 2018, il en est rentré neuf.»
Xavier Raufer écrit dans Le crime mondialisé qu’en 2017, 21.386 individus étaient surveillés par le renseignement français. 9.000 d’entre eux pour prévention de terrorisme, et 5.000 pour crime organisé. Ne niant pas les problèmes de sécurité, le criminologue estime toutefois que nombre d’entre eux ont été tués dans les combats en Syrie et en Irak ou ont été traumatisés par le djihad:
«Au début de l’année 2018, trois de ces garçons, 20-25 ans, ont été rattrapés alors qu’ils rentraient par Lyon, la police les attendait ailleurs. Ils ont pu se perdre dans la nature, mais ils ont été rattrapés dans le Midi deux ou trois jours après. Dès que les gendarmes ont été à leur contact, ils ont exigé, supplié, en pleurant de voir tout de suite un magistrat. À la fin, on a accédé à leur désir. Une fois en face du magistrat, ils ont dit “on préfère faire dix ans de prison en France que de retourner un seul jour là-bas. Ce qu’on a vu est affreux, plus jamais ça.”»
Autre actualité criminelle, les réseaux de trafics de migrants. Il décrypte la puissance phénoménale de ces passeurs redoutables, du départ au Sahel jusqu’à l’arrivée en Europe, les réseaux de prostitution et d’esclavage en Libye. D’ailleurs, comment expliquer le transfert des routes migratoires de Libye jusqu’au Maroc ?
«L’Italie ferme la porte et hop en deux, trois semaines, tout se transporte vers l’Espagne. Comment de pauvres gens isolés dans le désert peuvent-ils arriver à basculer comme ça ? C’est la preuve que c’est organisé. Deuxième preuve moins officielle que je vous livre, à l’heure actuelle, ces réseaux de trafics de migrants sont tellement structurés, puissants, riches, corrupteurs, que l’Italie, qui a une grande habitude des mafias, a confié à l’élite de la police anti-mafia, le fait de s’occuper aussi des réseaux de passeurs. Ce sont des gens fort dangereux […] Si vous voulez acheter un esclave en Libye à l’heure actuelle, ça coûte 200 dollars.»
Le livre évoque ensuite de faits très intéressants sur les différences culturelles entre plusieurs pays, les États-Unis et le Japon par exemple. Au Japon, en 2014, il y a eu 6 morts par arme à feu. Aux États-Unis, 33.599. Autre constat, c’est la politique du chiffre au ministère de l’Intérieur français, notamment sur les cambriolages et les vols à main armée. Les chiffres sur l’insécurité en France sont-ils faussés, comme il le prétend ?
«Le ministère de l’Intérieur triche, et depuis des décennies. Ce n’est pas simple à expliquer […] On passe de crime à délit. Pourquoi on essaie de gommer le plus possible des crimes en France pour les transformer en délits ? C’est que le crime, c’est un procès aux assises et je sais, parce qu’un haut magistrat me l’a dit, en moyenne, un procès d’assises, un seul, coûte au Ministère de la Justice, 600.000 euros.»
Son constat rejoint ainsi la thèse de l’ouvrage qui avait fait fureur lors de sa sortie en 2013, La France orange mécanique de Laurent Obertone (Éd. Ring). Le portrait d’une France où les crimes et délits sont monnaie courante:
RépondreSupprimer«Au jour le jour, il y a des tas de phénomènes qui se passent, des gens âgés qui sont attaqués à domicile […] des règlements de compte entre les malfaiteurs, des gens qui s’entretuent, pour le trafic de stupéfiants dans un quartier donné.
C’est tous les jours, des meutes d’individus qui tombent sur des policiers nationaux ou municipaux et qui les chassent du quartier, c’est tous les jours, et tout ça a un peu tendance à passer à l’as. Or, il faut se souvenir des fondamentaux, qu’est-ce qu’un État-nation ? […] C’est respecté à l’extérieur, en paix à l’intérieur. Quand il y a des braquages, des cambriolages tous les jours, quand il y a des personnes âgées attaquées tous les jours, le pays n’est pas en paix à l’intérieur.»
*Organisation terroriste interdite en Russie
https://fr.sputniknews.com/france/201906071041385311-xavier-raufer-la-mondialisation-du-terrorisme-notamment-islamiste-a-ete-foudroyante/
Macron s’apprête-t-il à trahir ses belles promesses sur l’écologie ?
RépondreSupprimer17:13 07.06.2019
Fabien Buzzanca
Un projet de décret gouvernemental prévoit de faciliter les autorisations de travaux sur les sites classés. Plusieurs associations de défense du patrimoine et de la biodiversité sont vent debout contre le texte. Sputnik France a interrogé Julien Lacaze, de l’association Sites et monuments, qui dénonce un double discours des autorités.
«Projet de décret portant déconcentration de la délivrance des autorisations de travaux en site classé.» C’est le nom d’un texte disponible en consultation publique depuis le 31 mai. Un vocabulaire technique qui cache, selon de nombreuses associations, un recul dans la protection du patrimoine et de la biodiversité. Le texte est surveillé de près, notamment par Julien Lacaze, vice-président de l’association Sites et Monuments, qui a confié à Sputnik France être «très inquiet». Et il est loin d’être le seul.
La France compte 2.700 sites classés, qui recouvrent 2% de la surface du territoire. Ces derniers bénéficient d’un régime de protection centenaire, en relation avec leur caractère «pittoresque, légendaire, artistique, historique et scientifique». Parmi eux, se trouvent le massif du Mont-Blanc, la butte de Doue en Seine-et-Marne, le marais poitevin, la forêt de Fontainebleau, l’île de Ré, le mont Saint-Michel ou encore les calanques de Marseille. Aujourd’hui, tous travaux susceptibles de modifier l’aspect de ces sites comme des démolitions, des travaux soumis à permis de construire, l’abattage d’arbres ou des ouvrages d’infrastructures des voies de communication nécessitent l’aval du ministre de la Transition écologique.
«La philosophie de la protection des sites classés qui existe depuis la loi 1906, confirmée par la loi 1930, est celle d’un équilibre lorsqu’il s’agit de faire des transformations dans ces zones qui ne sont pas inconstructibles par définition. L’équilibre c’est: d’abord une instruction locale puis une décision ministérielle. Cela permet de bénéficier de l’expertise du local pour voir concrètement quel projet de transformation est envisagé et ensuite de pouvoir compter sur une décision ministérielle, aidée par un bureau des sites qui peut apporter distance et hauteur de vue dans le processus décisionnel. Sans parler de la nécessité de résister aux pressions locales qui sont très fortes sur ces sites classés. C’est le meilleur système possible», explique Julien Lacaze.
Le projet de décret du gouvernement prévoit de donner le pouvoir décisionnaire au préfet du département, en d’autres mots de «déconcentrer». «Il n’y a jamais eu d’attaque aussi importante du dispositif, les inspecteurs à la retraite qui m’appellent me disent que c’est la fin des sites classés», s’est ému David Couzin, président de l’Association des inspecteurs des sites, auprès de nos confrères de Reporterre, qui ont révélé l’affaire courant mai.
Julien Lacaze s’inquiète particulièrement des pressions que pourraient subir les préfets de la part de notables locaux.
«C’est évident, presque mécanique et nous le vivons dans d’autres domaines de la vie administrative du pays qui sont déconcentrés. Cela peut concerner la villa d’un notable local qui s’agrandit ou des projets d’exploitation touristiques de sites classés. Cela peut être légitime dans le cadre de créations d’emplois, mais à la longue, on banalise ces sites. Des précédents ont montré que certains sites avaient perdu leurs caractéristiques premières et ont fini par se dégrader. Nous avons vraiment besoin du ministère pour lutter contre ces pressions, mais aussi pour avoir une cohérence dans la politique de préservation des sites au niveau national.»
Reporterre relaie les propos d’Élodie Martinie-Cousty, représentante de FNE (France Nature Environnement) à la commission supérieure des sites, perspectives et paysages. Elle partage les préoccupations de Julien Lacaze: «Et puis, les moyens des préfets de département ont déjà été considérablement réduits». Avant de poursuivre: «Ils ont parfois du mal à juste exercer le contrôle de légalité, alors on a du mal à imaginer qu’ils vont résister aux pressions des gros opérateurs.» Et des cas précis se dessinent d’après la membre de FNE: «Par exemple, à Chamonix, sur le Mont-Blanc, de gros opérateurs voulaient installer des retenues collinaires afin de faire des réserves d’eau pour produire de la neige artificielle. Jusqu’ici, le maire et l’inspecteur des sites locaux ont résisté parce que les inspecteurs généraux ont dit non.»
RépondreSupprimerToujours à Reporterre, un inspecteur local assure que «des dossiers de projets d’aménagement» seront «débloqués dès la publication du décret» et cite l’exemple d’un «hôtel cinq étoiles avec héliport» sur «un secteur viticole».
Écologie, le discours et les actes
Les initiatives se sont multipliées ces dernières semaines pour faire barrage au gouvernement. L’Association des inspecteurs des sites et des chargés de mission paysage a publié un manifeste dénonçant le «nivellement par le bas de paysages emblématiques» qui «remettra en cause l’avenir de [notre] cadre de vie et paradoxalement l’avenir d’un tourisme de qualité accessible à tous». Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a quant à lui publié un avis daté du 21 mars dans lequel il s’en prend au projet du gouvernement:
«Pour le CNPN, une déconcentration totale des autorisations de travaux remettrait en cause les efforts accomplis pendant plus d’un siècle pour la protection des sites les plus remarquables de France, qui font par ailleurs l’objet d’un intérêt croissant par le grand public, et elle constituerait un danger pour la protection de la biodiversité et des paysages qui fonde cet intérêt. Le CNPN considère que cette déconcentration serait en contradiction flagrante avec la loi de 2016 pour la “reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages”, dont l’essence même repose sur leur reconquête, et non d’aller en sens inverse, en concourant à les affaiblir par une approche locale et non nationale.»
Le Réseau des grands sites de France, l’Union calanques littoral, les parlementaires Éric Gold (Groupe du Rassemblement démocratique et social européen, RDSE), Sarah El Haïry (Modem) ou encore l’ancienne ministre de l’Écologie Delphine Batho ont tous interpellé les autorités pour exprimer leur inquiétude vis-à-vis de ce projet de décret.
En dehors de possibles modifications des paysages qui poseraient des problèmes esthétiques, plusieurs des sites classés offrent des havres de protection pour la biodiversité. Contacté par Sputnik France, Anne Dieleman, de l’association Nature et société, a dénoncé l’attitude du gouvernement:
«C’est absurde. On n’arrête pas d’alerter sur la chute de la biodiversité. à notre petite échelle, on nous demande de sensibiliser sur le danger de l’artificialisation des sols, l’importance de garder des sols qui ne sont pas bétonnés, etc. Et dans le même temps, on lâche du lest sur les textes censés protéger la biodiversité.»
Le 6 mai, Emmanuel Macron s’exprimait à la suite d’une rencontre avec des membres de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). «C’est la première fois qu’au meilleur niveau scientifique sont établis des faits cruels pour nous tous et qui appellent à l’action. Ce qui est en jeu est la possibilité même d’avoir une Terre habitable», avait-il déclaré. Avant d’ajouter: «La biodiversité est un sujet aussi important que le changement climatique et nous ne pouvons gagner cette bataille qu’en mettant ces deux objectifs ensemble.»
RépondreSupprimerJulien Lacaze dénonce un paradoxe entre les actes et les mots:
«Avec notre spectre un peu particulier, qui est celui de la préservation du patrimoine et de la nature, nous voyons que nous sommes confrontés à une dérégulation depuis le début du quinquennat. Des normes qui pour certaines existent depuis plus de 100 ans sont détricotées. Il est très compliqué pour le public de s’en rendre compte avec l’utilisation d’un langage très technique. Par exemple, le terme “déconcentration” ne parle pas à tout le monde. Il y a un double discours entre la communication gouvernementale et la réalité. Nous avons envie de dire à Monsieur Macron: “Si vous voulez une politique écologique, alors faites là, y compris dans les textes techniques”. Malheureusement, nous avons droit aux grands discours d’un côté et à dérégulation de l’autre.»
D’autant plus que plusieurs observateurs s’interrogent sur le timing de la mise en consultation publique du projet de décret. «Soucieux de verdir sa politique avant l’échéance des élections européennes, il [le gouvernement Ndlr] a préféré reporter le lancement de la consultation publique, qui était prévue à une date antérieure», affirme Actu environnement. Une analyse partagée par Julien Lacaze:
«La consultation publique devait commencer le 20 mai et a été repoussée au 31, soit après les élections européennes. Comme l’écologie et la préservation de la biodiversité étaient parmi les enjeux majeurs de ces élections, le gouvernement a dû penser que la mise en consultation publique de ce projet de décret pouvait tomber au mauvais moment et catalyser des oppositions, qui auraient d’ailleurs été légitimes.»
Le gouvernement se défend de toute volonté de nuire à la protection du patrimoine ou de la biodiversité. Il a répondu à un article de Reporterre: «L’évolution visée par le décret mis en consultation ne porte absolument aucune régression dans la réglementation applicable et dans la politique de préservation des sites classés. Il se borne à poursuivre la démarche de déconcentration de la délivrance des autorisations de travaux réalisés en site classé, initiée dès 1988, et qui a conduit à ce que les deux tiers des autorisations de travaux en site classé (environ 1.500 par an) soient d’ores et déjà déconcentrés au niveau départemental. Une démarche qui visait à réduire les délais de décision et à la rapprocher le plus possible des réalités locales. [...] De plus, le ministre chargé des sites conservera un pouvoir d’évocation, dont les principes seront réaffirmés. Il pourra ainsi s’autosaisir ou être saisi par un tiers sur tous les projets afin que l’avis soit donné à son avis.»
«C’est tout à fait vrai. Mais la question ici est de maintenir l’essentiel. Nous ne sommes pas absolutistes. Nous souhaitons que les permis de démolir, de construire et d’aménager continuent à passer par une autorisation ministérielle. Pour le reste, il peut être et est déjà en partie sous la responsabilité du préfet. Il est vrai que l’on ne change pas la substance des textes, mais l’on modifie l’autorité décisionnaire. Passer du ministre au préfet de département, qui est en bas de la hiérarchie administrative, représente un énorme changement.
À la limite, la région est déjà un peu plus loin des pressions locales, mais là, nous allons nous retrouver avec une centaine de départements qui vont mener leur propre politique, sans avoir conscience de ce que font les autres. Tout cela, ajouté à l’instabilité provoquée par la rotation des préfets, va provoquer des tentatives de plus en plus nombreuses des promoteurs. Ce qui n’est pas le cas actuellement. Le bureau des sites du ministère est très stable. Il y a donc une vraie vue d’ensemble et un vrai recul. Jusqu’à aujourd’hui du moins», répond Julien Lacaze.
RépondreSupprimerSelon Reporterre, le décret devrait être publié en juin. Au grand dam de Julien Lacaze:
«Nous ne pouvons pas avoir un tel discours de la part des autorités sur la préservation de la biodiversité et ensuite se retrouver avec des projets de décret qui vont dans la direction inverse.»
https://fr.sputniknews.com/france/201906071041384717-macron-sapprete-t-il-a-trahir-ses-belles-promesses-sur-lecologie/
Le naufrage d’Alstom va-t-il entraîner Macron ?
RépondreSupprimer20:01 07.06.2019
Maxime Perrotin
Des intermédiaires de la vente d’Alstom qui apparaissent dans le financement de la campagne d’Emmanuel Macron, un ex-conseiller responsable de la vente du fleuron français aux Américains à la tête de GE France: des éléments à charges contre l’ancien secrétaire général adjoint puis ministre de l’Économie de François Hollande se précisent.
«Je reste persuadé que l’affaire Alstom est une affaire extrêmement grave, qu’elle a mis en péril un fleuron de l’industrie française et je souhaite qu’aujourd’hui, où l’on voit que General Electric se dégage, notamment du site de Belfort, nous puissions nationaliser à nouveau la partie nucléaire et hydraulique et que même nous puissions avoir le contrôle de ce qui s’est passé sur les turbines à gaz. Car aujourd’hui on sait avec sérieux que General Electric a transmis à ses usines américaines le savoir technologique des usines françaises.»
S’il insiste à ne pas «sauter aux conclusions», le maire Les Républicains de Maisons-Laffitte (Yvelines), Jacques Myard, ne mâche pas ses mots à notre micro. Député jusque sous la XIVe mandature, il avait dès 2014 réclamé l’ouverture d’une commission d’enquête sur la cession de la branche énergie d’Alstom à General Electric.
Dernier élément en date, Olivier Marleix, député LR d’Eure-et-Loir, a été, selon une information de L’Obs, entendu le 29 mai comme témoin par les enquêteurs de l’Office central de Lutte contre la Corruption à Nanterre (OCLCIFF). Celui-là même qui présida la Commission d’enquête en charge d’examiner les décisions de l’État en matière de politique industrielle (Alstom, Alcatel, STX, etc.) et qui, en avril 2018, avait fait part de ses conclusions accablantes dans le rôle joué par l’Élysée dans la vente de l’ex fleuron français à son concurrent américain.
«C’est extrêmement grave. C’est une question de souveraineté, c’est une question de puissance industrielle et c’est aussi une question de justice, car en cause il y a aujourd’hui des dizaines et des centaines d’emplois qui sont menacés», insiste Jacques Myard.
Une audition auprès de l’OCLCIFF qui fait suite à la plainte que le député d’opposition avait déposée le 17 janvier 2019 auprès du Parquet de Paris. Mi-janvier, Le Monde avait révélé une partie de la lettre de quatre pages adressée au procureur par Olivier Marleix. Dans celle-ci, l’élu s’interrogeait sur un possible «pacte de corruption» qui aurait été favorable à Emmanuel Macron, alors à la recherche de soutiens financiers pour assouvir ses ambitions politiques.
Soulignant qu’autant Alstom que General Electric ont dépensé des centaines de millions d’euros en conseil, communication et autres prestations, le député d’Eure-et-Loir s’étonne de retrouver dans la liste des donateurs, ou des organisateurs de dîners de levée de fonds, durant la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, certaines personnes issues de banques de conseil, de cabinets d’avocats ou encore d’agences en communication, rémunérées lors de la vente d’Alstom ou d’autres actifs industriels stratégiques français (Alcatel, Technip).
«Il faut bien sûr être prudent, mais Olivier Marleix, que je connais très bien, est un député précis, sérieux, qui a présidé la commission d’enquête sur les questions industrielles, dont l’affaire Alstom –c’est-à-dire la vente à General Electric d’un fleuron de l’industrie française. Bien sûr, il reste aux juges à le prouver par enquête –que les bénéficiaires de la vente d’Alstom avaient été, ou sont des gens, qui ont ensuite financé la campagne d’Emmanuel Macron», souligne Jacques Myard.
Dans une interview accordée à Marianne, Olivier Marleix insiste sur le fait que la Commission d’enquête parlementaire avait démontré que les procédures de contrôle des investissements étrangers en France avaient été contournées.
RépondreSupprimerIl souligne également les «montants colossaux» engendrés par les opérations de rachat d’importantes entreprises françaises auxquelles Emmanuel Macron a donné son feu vert durant les deux années où il séjourna à Bercy. En plus d’Alstom, on retrouve ainsi Lafarge, Alcatel ou encore Technip. Des opérations chiffrées en dizaines de milliards d’euros cumulés, laissant présager de conséquentes primes touchées par les conseillers et autres intermédiaires ayant pris part à ces opérations.
«Que les financiers de la campagne, MM. Kohler et Denormandie, aient été responsables de ces dossiers au cabinet souligne le mélange des genres!», déclare-t-il à nos confrères de Marianne.
Des éléments «troublants» également aux yeux de Jacques Myard, qui espère que le Parquet de Paris «fera la lumière sur cet enjeu». Lui-même de formation juridique, il se montre confiant dans les magistrats, malgré les liens existant entre le Parquet de Paris et l’Élysée.
«Je pense que les magistrats sont des magistrats totalement intègres et voudront aller au bout de ce processus. D’une part, pour avoir la vérité et ensuite en tirer les conséquences. Je ne peux pas me prononcer davantage.»
Au-delà d’une possible implication dans le financement de la campagne de l’actuel Président de la République, ces intermédiaires rémunérés à l’occasion de la cession à des intérêts étrangers d’entreprises-clefs de l’économie française, d’autres éléments troublants sont venus gonfler encore un peu plus à l’affaire Alstom ces derniers jours.
En effet, l’annonce par General Electric de la suppression de plus de 1.000 postes en France, au lendemain des élections européennes, alors même que l’entreprise américaine avait promis au gouvernement Valls d’en créer autant d’ici fin 2018, l’identité du Président de la branche française du géant de l’énergie américain interpelle. Hugh Bailey, aujourd’hui à la tête de GE France, n’est autre que l’ancien conseiller pour les affaires industrielles et le financement à l’export d’Emmanuel Macron à Bercy. Un ex-conseiller qui dirigea la vente d’Alstom à General Electric. Une information qui ne manque pas d’alimenter ceux qui accusent le gouvernement d’avoir été au courant, voire d’avoir fait pression sur GE pour reporter une telle annonce au lendemain d’une échéance électorale disputée.
«Ce qui est certain, c’est qu’il y a réellement connivence entre certains acteurs, il est trop tôt encore pour dégager les tenants et les aboutissants. L’affaire Alstom, que je connais bien, a été une véritable trahison à la fois des dirigeants d’Alstom, avec la complicité d’un ministre de l’Économie et des Finances qui a d’ailleurs menti devant le Parlement. Pour ce qui est des intérêts croisés, je m’en remets à la justice.»
À la lecture des extraits de la lettre du député Marleix publiés par Le Monde, on remarque que Bank of America Merrill Lynch, l’une des deux banques-conseil, avec Rothschild & co, à laquelle avait fait appel Alstom dans l’opération de cession de ses activités énergie à General Electric, a également été mandatée par l’Agence des participations de l’État (APE) pour mener à bien la privatisation d’Aéroport de Paris.
https://fr.sputniknews.com/france/201906071041385905-naufrage-alstom-parquet-macron/
RépondreSupprimerTrump: accord conclu avec le Mexique "pour endiguer la vague de migration", suspension tarifaire suspendue
par Tyler Durden
Ven., 06/07/2019 - 20:48
Il semblerait que la menace tarifaire de Trump ait fonctionné.
"Je suis heureux de vous informer que les États-Unis d'Amérique ont conclu un accord avec le Mexique", a annoncé vendredi le président Trump sur Twitter.
"Les tarifs qui doivent être appliqués par les États-Unis lundi contre le Mexique sont suspendus pour une durée indéterminée."
Le Mexique a accepté de "prendre des mesures énergiques pour endiguer la vague de migration à travers le Mexique et jusqu'à notre frontière méridionale", a écrit Trump.
Les détails de cet accord seront publiés prochainement par le département d'État.
Chuck Grassley est content:
Il semblerait que l'affirmation de Chuck Schumer selon laquelle les tarifs de Trump étaient un bluff soit erronée.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-07/trump-deal-reached-mexico-stem-tide-migration-tariffs-suspended
Watch: Le premier robot du monde à cueillir des framboises complète ses tâches sur le terrain
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven, 06/07/2019 - 23:25
Nous avons parlé à maintes reprises de la nouvelle vague d'investissements dans l'automatisation qui pourrait stimuler l'économie après le prochain redémarrage économique.
Nous avons également rappelé à maintes reprises que les robots remplaceraient probablement 20% à 25% des emplois actuels (40 millions d’emplois) d’ici 2030. Ainsi, dans notre recherche de robots qui occuperont les 90% des Américains les plus pauvres, cette semaine , nous sommes tombés sur le premier robot au monde à cueillir des framboises.
Selon The Guardian, le nouveau robot peut cueillir plus de 25 000 framboises par jour, devançant ainsi les travailleurs humains qui cueillent environ 15 000 framboises en huit heures.
- voir photo sur site -
Fieldwork Robotics, une entreprise en essor de l'Université de Plymouth, commercialise une technologie d'automatisation qui permettra aux robots de récolter des framboises. Après un essai pilote réussi, le robot pourrait se préparer à cueillir d’autres fruits et légumes.
- voir photo sur site -
Le prototype de robot a coûté 890 000 dollars à développer et peut détecter les fruits mûrs grâce à son système de caméra complet. Guidé par des capteurs et des caméras 3D, il utilise les bras de cueillette pour atteindre le buisson une fois le fruit mûr identifié, le saisit doucement, le cueille du buisson et le laisse tomber dans un bac de récupération.
- voir photo sur site -
Une ferme de West Sussex, comté du sud de l'Angleterre, avait testé le robot avec succès en août 2018. Les chercheurs de la société ont rassemblé suffisamment de données de l'essai pour que la société puisse passer à la commercialisation en 2020.
"Nous sommes ravis des progrès réalisés par Fieldwork dans le développement d'un système robotique de récolte de framboises", a déclaré Neil Crabb de Frontier IP, un acteur majeur de Fieldwork Robotics. "La réalisation de ces essais sur le terrain constitue une étape importante dans la commercialisation de la technologie, et nous attendons avec impatience la prochaine série d'essais à l'automne."
Des tests menés en Chine ont montré que le robot pouvait cueillir des tomates et du chou-fleur.
- voir photo sur site -
Le nouveau robot fonctionne par équipes de 20 heures, mais l'un des plus gros défis pour les chercheurs est de les amener à s'adapter aux conditions diurnes et nocturnes, a déclaré Rui Andres, gestionnaire de portefeuille chez Frontier IP, l'un des investisseurs de Fieldwork.
Les robots promettent d'accroître la productivité, à un moment où l'économie mondiale ralentit et devient vulnérable aux chocs susceptibles de provoquer une récession mondiale. De plus, des problèmes démographiques mondiaux persistent dans les pays développés, comme les États-Unis et l'Europe, où la main-d'œuvre vieillit rapidement. L'automatisation remplacera des millions de personnes dans les années à venir, pourrait contribuer au redressement des économies mondiales après le prochain ralentissement économique.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-06/watch-worlds-first-raspberry-picking-robot-complete-field-tasks
Toutes les émissions de carbone du monde en un graphique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 06/07/2019 - 22:25
Soumis par Visual Capitalist
- voir graphique sur site -
Deux degrés Celsius peuvent ne pas sembler beaucoup, mais sur notre planète, cela pourrait faire la différence entre une vie prospère et un climat désastreux.
La combustion de combustibles fossiles s’est accumulée pendant plus de deux siècles et les décideurs et les chefs d’entreprise du monde entier se concentrent sur les émissions de carbone en tant que question clé.
Emissions par pays
Le graphique de cette semaine utilise les données les plus récentes de Global Carbon Atlas pour démontrer l’origine de la plupart des émissions de gaz carbonique dans le monde, classées par pays.
- voir graphique sur site -
En termes d'émissions absolues, les gros frappeurs sont immédiatement évidents. Les grandes économies comme la Chine, les États-Unis et l’Inde représentent à elles seules près de la moitié des émissions mondiales. Zoomez un peu plus loin, et il est encore plus évident que seuls quelques pays sont responsables de la majorité des émissions.
Bien sûr, les émissions absolues ne racontent pas toute l'histoire. Plus de 7,5 milliards de personnes vivent dans le monde, mais elles ne sont pas réparties de manière égale dans le monde entier. Comment ces émissions de carbone se dissipent-elles par habitant ?
Voici les 20 pays avec les émissions les plus élevées par habitant:
- voir graphique sur site -
Sur les 30 pays d'origine dans la visualisation principale, six pays apparaissent à nouveau comme les principaux émetteurs de gaz carbonique une fois ajustés en fonction du nombre d'habitants: Arabie saoudite, États-Unis, Canada, Corée du Sud, Russie et Allemagne.
L'énigme du gaz carbonique
Nous savons que l'urbanisation et l'industrialisation rapides ont eu un impact sur les émissions de carbone dans l'atmosphère, mais à quel rythme ?
Neil Kaye, spécialiste des données climatologiques, répond à la question sous un angle différent, en cartographiant le pourcentage d'émissions créées de votre vivant depuis la révolution industrielle:
- voir graphique sur site -
En d'autres termes, le total cumulé des émissions augmente à un rythme accéléré. Cela se voit mieux dans le raccourcissement spectaculaire entre 400 milliards de tonnes de gaz carbonique dans l'atmosphère:
Première période: 217 ans (1751 à 1967)
Deuxième période: 23 ans (1968 à 1990)
Troisième période: 16 ans (1991 à 2006)
Quatrième période: 11 ans (2007 à 2018)
Pour être une économie décarbonisée d’ici 2050, nous devons courber la courbe (des émissions) d’ici 2020… Non seulement cela est urgent et nécessaire, mais en réalité nous sommes très bien sur la voie pour y parvenir.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-06/all-worlds-carbon-emissions-one-chart
Houlala ! Tyler Durden se lance dans les tableau dits'scientifiques' !!
SupprimerPrimo: le gaz carbonique n'est PAS un poison.
Deuxio: TOUS les gaz se recyclent.
Tertio: Les mers & océans émettent des milliards de milliards de fois plus de gaz carbonique que 7 milliards d'habitants + animaux + industries.
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Pollution et pollution
http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/historic-hype-over-global-warming.html
Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.
Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !
Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !
1 -- Arabie Saoudite
2 -- Australie
3 -- Canada
4 -- USA
5 -- Corée du Sud
6 -- Russie
7 -- Allemagne
8 -- Afrique du Sud
9 -- Japon
10 - Italie
11 - Royaume-Uni
12 - Chine
13 - Turquie
14 - Argentine
15 - Mexique
16 - Inde
17 - Indonésie
18 - France
19 - Brésil
C'est bien en divisant la quantité de pollution émise par le nombre d'habitants que l'on peut mieux se rendre compte de la vérité cachée !
Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arêtes de poissons !
Et c'est bien pourquoi la Chine et le Brésil (entr'autres) ont toujours refusé de s'acquitter de la taxe aéroportuaire pour les avions en ce qui concerne le gazcarbonique décrit comme étant La pollution !!
Ce qui est malheureusement désigné comme pollution est le gazcarbonique que nous rejetons continuellement en respirant, d'où chaque habitant de la Terre (animaux y compris) montré comme pollueur !! Pareillement que le fumier est une pollution, c'est bien cette pollution qui fait pousser les plantes !! et NOUS NOURRIT TOUS LES JOURS !
D'où le merci à la pollution d'être là sans quoi nous n'y serions pas !
https://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html
http://joannenova.com.au/2017/12/do-40000-volcanoes-matter/#more-56139
Supprimerhttps://huemaurice5.blogspot.fr/2017/12/est-ce-que-40-000-volcans-sont.html
https://huemaurice5.blogspot.fr/2015/03/les-volcans-sous-marins-finalement-pris.html
Le gaz carbonique n’est pas un poison !
https://huemaurice5.blogspot.com/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html
EFFET de SERRE - GAZ CARBONIQUE et OXYDE d'AZOTE
https://huemaurice5.blogspot.com/2013/11/effet-de-serre-gaz-carbonique-et-oxyde.html
Les fermes américaines font face à leur pire crise depuis une génération ... Et voici une autre tempête de monstres
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Vendredi, 06/07/2019 - 19:05
Créé par Michael Snyder via le blog The End of The American Dream,
La combinaison de la saison de plantation la plus humide de l’histoire des États-Unis, d’une guerre commerciale catastrophique avec la Chine et de conditions économiques brutales pour les petites exploitations agricoles a créé une «tempête parfaite» pour les agriculteurs américains.
Les faillites agricoles ont déjà atteint leur plus haut niveau en 7 ans, mais beaucoup s’attendent à ce qu’elles atteignent bientôt des sommets sans précédent. En raison du temps incroyablement pluvieux, des millions et des millions d’acres de terres agricoles de choix aux États-Unis ne seront pas ensemencés cette année. Et les millions d’acres plantés produiront beaucoup moins que d’habitude à cause des conditions misérables. Pendant ce temps, les États-Unis exporteront beaucoup moins de maïs et de soja que d’habitude cette année en raison de nos conflits commerciaux avec la Chine et le Mexique. Avec une demande internationale beaucoup moins forte, les agriculteurs américains vont avoir de plus en plus de difficultés à essayer de réaliser un profit sur tout ce qu’ils sont en mesure de cultiver.
À la fin, des milliers d'agriculteurs ne pourront pas se remettre de cette crise et seront forcés de quitter l'industrie pour de bon.
Selon USA Today, «un défilé quasi biblique de malheurs» a créé «la pire crise de l'agriculture depuis les années 1980»…
Les agriculteurs américains déjà en proie à un cortège biblique de malheurs qui inclut des années de bas prix et une guerre commerciale avec la Chine s’attachent maintenant à des pluies record dans le Midwest qui empêcheront probablement une grande partie de la récolte de cette année de même être semée.
Les troubles ont créé la pire crise de l’agriculture depuis les années 1980, quand les excès de stocks et l’embargo américain sur les céréales contre l’Union soviétique ont contraint des milliers d’agriculteurs à la faillite, ont déclaré des experts.
Nous pouvons donc affirmer sans aucun doute qu'il s'agit de la pire crise agricole de sa génération, mais la vérité est que cette crise est loin d'être terminée.
À la fin, nous pourrons peut-être revenir en arrière et affirmer que c’était la pire crise agricole que les États-Unis aient connue.
Jusqu'à présent, le plus gros problème pour les agriculteurs en 2019 a été la pluie sans fin et les inondations. Les agriculteurs ont continué à attendre une pause dans le temps qu'il ne soit jamais venu et, à ce stade, le nombre d'acres qui n'ont pas été plantés avec des cultures est «sans précédent»…
Les pluies et les inondations qui ont débuté en mars ont empêché les agriculteurs de planter une grande partie de leurs cultures durant la saison normale de la mi-avril à la mi-mai dans des États comme l'Illinois, l'Indiana, l'Iowa, l'Ohio et le Michigan. À la date de dimanche, 39% des hectares de soja ont été plantés dans les 18 plus grands États producteurs, contre une moyenne de 79% au cours des cinq dernières années, selon les chiffres du département de l'Agriculture. Soixante-sept pour cent des acres de maïs sont en terre, contre 96% en moyenne. Ces retards sont sans précédent, dit Newton.
Cela signifie que la quantité de nourriture que les agriculteurs américains produiront cette année sera bien inférieure à la normale. Pour plus d'informations à ce sujet, veuillez vous reporter à mon article précédent intitulé «En raison d'inondations cataclysmiques, des millions et des millions d'acres de terres agricoles américaines ne seront pas ensemencées cette année».
RépondreSupprimerEt pour aggraver les choses, une autre tempête de monstres va traverser le centre du pays cette semaine.
En fait, on nous dit que certaines régions pourraient voir «un pied ou plus de pluie»…
Toutefois, il est possible que certaines zones des couloirs inter-États 10 et 20 reçoivent un pied de pluie ou plus suite aux événements de plusieurs jours pouvant durer toute la fin de semaine.
Des précipitations de cette ampleur provoqueront initialement une inondation des rues et des zones de drainage médiocres. Les automobilistes doivent être préparés à la fermeture de routes, à des retards importants et à la nécessité de modifier leurs itinéraires. Conduire à travers des routes inondées est extrêmement dangereux.
Pour certaines fermes, ce sera le dernier clou du cercueil.
Pour d'autres, leurs cercueils ont été cloués il y a longtemps.
Et les choses étaient déjà devenues très difficiles pour les agriculteurs américains avant l’année 2019. Le revenu agricole net a chuté de près de moitié entre 2013 et 2018, et les agriculteurs américains avaient donc désespérément besoin d’un rebond important.
Au lieu de cela, ils vivent une année infernale.
Bien sûr, il n’ya pas que la météo. La peste porcine africaine et nos conflits commerciaux avec la Chine et le Mexique rendent les choses extrêmement difficiles aussi…
Il y a plus. Un virus de la peste porcine africaine pourrait inhiber la production de porcs chinois - qui se nourrissent de soja - pendant des années. Et la semaine dernière, Trump a menacé les tarifs douaniers sur toutes les importations mexicaines de pousser le pays à réduire l'immigration clandestine en provenance d'Amérique centrale. Le Mexique a promis des représailles pouvant entraîner des droits sur les exportations américaines telles que le maïs, les produits laitiers et la viande de boeuf.
Selon un rapport, la Chine envisage à présent de mettre "en pause" les achats de soja américain et semble se tourner vers le Brésil pour combler ses besoins en soja.
Si la guerre commerciale dure suffisamment longtemps, ce changement de marché pourrait devenir permanent et les exportations américaines de soja vers la Chine pourraient ne plus jamais être les mêmes.
Alors, que sont censés faire les producteurs de soja américains ? Sans la demande de la Chine, des milliers de producteurs de soja sont confrontés à la ruine financière. Beaucoup d’entre eux vont prier pour un accord commercial, mais pour le moment, il n’apparaît pas qu’un tel accord se produira dans un avenir prévisible.
Je sais que beaucoup de personnes vivant sur les deux côtes ne comprennent toujours pas, mais cette crise est dévastatrice pour des communautés partout au cœur de l'Amérique.
Et cela devrait nous concerner tous car, s’ils ne produisent pas de nourriture, nous ne mangeons pas.
Il s’agit d’une crise nationale majeure à laquelle les grands médias n’ont pas prêté suffisamment d’attention.
Honte à eux, et ceci est un autre exemple qui montre pourquoi la confiance dans les médias grand public n’a jamais été aussi basse dans notre histoire.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-07/us-farms-are-facing-their-worst-crisis-generationand-now-here-comes-another-monster
RépondreSupprimer70 ans plus tard, c'est toujours '1984'
par Tyler Durden
Ven, 06/07/2019 - 17:05
Écrit par Matthew Feeney via InsideSources.com,
En octobre 1947, Eric Blair, connu aujourd'hui sous son pseudonyme George Orwell, écrivit une lettre au copropriétaire de la maison d'édition Secker & Warburg. Dans cette lettre, Orwell notait qu'il se trouvait dans le «dernier tour» du brouillon d'un roman, qu'il décrivait comme «un désastre terrible».
Orwell s'était séquestré sur l'île écossaise du Jura afin de terminer le roman. Il l’achève l’année suivante, après avoir transformé son «plus terrible gâchis» en «1984», l’un des romans les plus importants du XXe siècle. Publié en 1949, le roman aura 70 ans cette année. L’anniversaire est une occasion de réfléchir à la signification du roman et à sa leçon la plus précieuse mais parfois oubliée.
La principale leçon de «1984» n'est pas «La surveillance persistante est mauvaise» ou «Les gouvernements autoritaires sont dangereux». Ce sont des déclarations vraies, mais pas le message le plus important. «1984» est à la base un roman sur la langue; comment il peut être utilisé par les gouvernements pour asservir et obscurcir et par les citoyens pour résister à l'oppression.
Orwell était un maître de la langue anglaise et son héritage se perpétue à travers certains des mots qu'il a créés. Même ceux qui n'ont pas lu «1984» connaissent certains de ses «Newspeak». «1984» fournit aux anglophones un vocabulaire permettant de parler de surveillance, d'états policiers et d'autoritarisme, qui inclut des termes tels que «Big Brother», «Police de pensée, ”“ Unperson ”et“ Doublethink ”, pour en nommer quelques-uns.
Le gouvernement autoritaire d’Oceania d’Orwell ne punit pas sévèrement la dissidence, il cherche même à rendre impossible la réflexion sur la dissidence. Lorsque O'Brien, membre du parti Intérieur, torture le protagoniste de «1984», Winston Smith, il lève la main avec quatre doigts étendus et demande à Smith combien de doigts il voit. Quand Smith répond: «Quatre! Quatre! Que puis-je dire d'autre? Quatre! »O’Brien inflige une douleur atroce. Après que Smith ait finalement déclaré avoir vu cinq doigts, O’Brien a souligné que dire «Cinq» ne suffisait pas; «Non, Winston, c’est inutile. Tu mens. Tu penses toujours qu'il y en a quatre.
Le propre nom d’Orwell a inspiré un adjectif, «Orwellian», qui est largement utilisé dans la rhétorique politique moderne, bien que souvent de manière inappropriée. C’est généralement nos ennemis qui agissent orwellien, et cela témoigne des talents d’Orwell que tout le monde semble penser que «1984» concerne leurs adversaires politiques. La gauche politique voit beaucoup de tendances orwelliennes à la Maison Blanche et dans le système de justice pénale. La droite politique déplore la "police de la pensée" sur les campus universitaires et les sociétés de médias sociaux, transformant les utilisateurs en "impersonnateurs".
Mais les politiciens peuvent mentir sans être orwelliens et une entreprise privée qui ferme un compte sur un réseau social n’a rien à envier à un État assassinant et éliminant une personne de l’histoire. De même, la conformité académique perçue peut être potentiellement étouffante, mais elle est difficilement comparable à une conformité imposée par un État policier qui élimine des mots entiers de la société.
Pourtant, lorsque des représentants du gouvernement américain utilisent des termes tels que «interrogatoire renforcé», «faits alternatifs», «dommage collatéral» ou «extrémistes», ils comprennent que ce qu'ils décrivent est en réalité «torture», «mensonges», «morts de civils innocents ”Et“ dissidents politiques ”. Ils préfèrent que d'autres, en particulier la presse, utilisent et croient en un langage orwellien qui déshumanise les ennemis du gouvernement et donne à leurs horribles violences un son tolérable, voire justifié.
RépondreSupprimerNous constatons des distorsions de langage beaucoup plus néfastes et barbares à l’étranger. Selon des informations rapportées par des activistes et des chercheurs, l'État chinois aurait placé environ un million de personnes, dont de nombreux Ouïghours - un groupe ethnique à majorité musulmane - dans des camps de «rééducation». Les rapports révèlent que les camps ne sont guère des écoles. Ce sont des sites d’endoctrinement brutaux, où les détenus sont forcés de réciter la propagande du Parti communiste et de renoncer à l’islam.
La Corée du Nord, qui se rapproche le plus de l’incarnation de «1984», a empêché ses citoyens de penser par eux-mêmes avec une mesure décourageante du succès. Dans son mémoire, la défenseuse nord-coréenne Yeonmi Park décrit la découverte de la richesse du vocabulaire sud-coréen, en notant: "Lorsque vous avez plus de mots pour décrire le monde, vous augmentez votre capacité à penser de manière complexe." roman "Animal Farm" elle se sentait comme si Orwell savait d'où elle venait.
Orwell n'était pas un prophète, mais il a identifié une caractéristique nécessaire de tout gouvernement autoritaire réussi. Pour vous contrôler efficacement, il ne peut pas simplement menacer de mort, d’emprisonnement ou de torture. Il ne suffit pas qu’il interdise les livres et les religions. Tant que l’État ne domine pas votre conscience, il risque constamment de se renverser. Nous ne devrions pas craindre que les États-Unis se transforment en cauchemar dystopique d’Orwell pour le moment, mais à une époque où la malhonnêteté politique sévit, nous devrions nous souvenir de la leçon la plus importante de 1984: l’État peut occuper votre esprit.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-07/70-years-later-its-still-1984
Kunstler: L'Amérique ne va pas socialiste, elle va devenir médiévale
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 06/07/2019 - 16:25
Écrit par James Howard Kunstler via Kunstler.com,
En réponse à ce qui est devenu une nation de racket sans vergogne, de disparités de richesse criantes et de misère scandaleuse dans les rues des villes, le parti des hommes ordinaires cherche des solutions pour redistribuer le capital. Cela semble plus que juste pour beaucoup. Ce n’est pas pour rien qu’ils l’appellent «justice sociale», l’avant-garde d’un système économique appelé socialisme - avec l’idée, bien sûr, de régler les scores raciaux et sexistes pour faire bonne mesure.
Le socialisme peut sembler être la réponse à toute cette injustice et à cette indignité. Et naturellement, il se concentre sur les deux activités qui sont devenues les pires assauts d’Amérique: l’enseignement supérieur et les soins de santé, alias «Eds and Meds». Elles sont maintenant des parodies cruelles et gonflées de ce qu’elles étaient, transformant leurs clients en serfs de dette et les faillis, mis à part leurs échecs lamentables dans la mission fondamentale: préparer les esprits en développement à la réalité et «ne faire aucun mal en premier».
Le remède proposé est que le gouvernement national prenne la responsabilité de les gérer et de rendre leurs services gratuits pour tous. Cela ne ferait évidemment rien pour réformer les idioties en matière de brevets des départements d’études sur le genre; ou sauver les victimes de l'obésité et du diabète de leur consommation toxique de whoppers, pizzas et slurpees. Ces dynamiques fonctionnent sur des roues de rétroaction de la futilité pour lesquelles il n’ya pas de fin heureuse en dehors de changements radicaux de la pensée et du comportement.
La gauche promet maintenant de se libérer de ces grands dilemmes avec l’équipe phare de Robin Hood et du père Noël, qui inaugure une nouvelle ère dorée de la gratuité. C’est peut-être compréhensible, compte tenu du désespoir de tant de citoyens de ce pays et de la façon dont le désespoir nourrit les fantasmes de sauvetage. Et la gauche pourrait même avoir l'occasion d'essayer cette magie après les prochaines élections. Mais ce n’est vraiment pas là où l’histoire nous mène. L’Amérique ne va pas devenir socialiste, mais médiévale. Pourquoi donc ?
Pour le dire simplement, l'argent n'est pas là. Mais «l'argent» n'est qu'une représentation abstraite de la richesse matérielle d'un type ou d'un autre - énergie, biens, ressources et systèmes de livraison - et de tout ce qui devient de plus en plus une présence fugitive dans une civilisation basée sur la réalité. Nous n'avons plus le mojo pour nationaliser et centraliser ces activités tentaculaires. Il doit être évident que le gouvernement est non seulement fatalement au-delà de la faillite, mais qu’il a également atteint le stade de rendements décroissants résultant d’un surinvestissement dans une complexité qui se traduit par une incompétence généralisée. Ce n’est pas seulement M. Trump qui est responsable de la paralysie chaotique qui nous entoure.
Les sociétés sont des phénomènes auto-organisateurs et émergents. Ils réagissent aux circonstances de la réalité et nous conduisent dans des directions inattendues. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’attente générale aux États-Unis a été de procurer un confort matériel sans cesse croissant assuré par une corne d'abondance techno-industrielle inépuisable, sorte de machine à cadeaux cosmique. Eh bien, nous ferions mieux d’adapter notre réflexion au fait que la corne d’abondance est choquante, et qu’aucune quantité de difficultés financières ne le remplira. Les vaillantes tentatives de redistribution de la richesse déjà existante risquent de se révéler décevantes, en particulier lorsque les représentations sur papier et numériques de cette richesse en «argent» se révèlent être des produits - des promesses de paiement qui ne seront jamais tenues, car elles ne peuvent pas être conservées.
Ainsi, au lieu de fantasmer sur des programmes de doctorat gratuits pour tout le monde et sur de l'insuline gratuite pour les multitudes, considérez plutôt le panorama d'une population réduite travaillant dans les champs et les pâturages pour apporter suffisamment de nourriture sur les terres longtemps exploitées pour vivre l'hiver prochain. Imaginons un monde dans lequel, si nous avons de la chance, l’électricité fonctionne quelques heures par jour, voire pas du tout. Imaginez un monde dans lequel les hommes et les femmes fonctionnent réellement dans différentes divisions du travail et différents espaces sociaux, car ils doivent, pour que le projet humain se poursuive. Imaginez un monde dans lequel les idées que vous avez dans la tête à propos de ce monde doivent en réalité correspondre à la façon dont ce monde fonctionne réellement - et à la pénalité sévère pour ne pas le reconnaître. C’est le monde le plus probable dans lequel nous nous dirigeons. Cela ne mettra pas fin aux rêves d’utopies et de récompenses cosmiques, mais ce sera un moment sobre de l’histoire.
RépondreSupprimerhttps://www.zerohedge.com/news/2019-06-07/kunstler-americas-not-going-socialist-its-going-medieval
Le gouvernement local saisit d'innombrables enfants sur la base de résultats de tests de dépistage de drogue
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven, 06/07/2019 - 13:45
Écrit par Simon Black via SovereignMan.com,
Réjouis-toi, c’est vendredi. Voici notre récapitulatif hebdomadaire d'histoires étranges et dérangeantes du monde entier.
1. Le gouvernement local a saisi d'innombrables enfants sur la base des résultats de tests de dépistage de drogue falsifiés
Pendant des années, le comté d’Ozark, en Alabama, a fait appel à un laboratoire privé pour analyser les tests de paternité et de dépistage de drogues.
Il s’agissait de tests assez critiques ... car le comté se fonderait sur ces résultats pour déterminer s’il fallait ou non leur enlever les enfants de quelqu'un.
Il s’avère que le propriétaire du laboratoire, Brandy Murrah, falsifiait ces résultats.
Au lieu de mener une opération légitime, Murrah a empoché l'argent et simulé les résultats du test.
Ensuite, elle a imité la signature d’un médecin pour certifier les résultats.
La seule raison pour laquelle Murrah a été attrapée, c'est parce qu'une femme innocente qui a échoué à un test de dépistage de la drogue a retrouvé le médecin pour lui demander quels étaient les résultats.
Le médecin était déconcerté et a déclaré n'avoir jamais vu de tels résultats de test… et la traînée de fraude a conduit tout de suite à Brandy Murrah.
Cette femme a déclaré que le test de dépistage frauduleux de la drogue avait eu un impact négatif sur sa lutte pour la garde de ses enfants. Et elle n’est probablement pas seule.
Le Département des services sociaux dit qu'il pense qu'il pourrait y avoir eu un «raz-de-marée» de cas où des enfants ont été enlevés à leurs parents sur la base de résultats de tests falsifiés.
Assez extraordinaire… d'autant plus que Murrah avait des antécédents criminels de fraude. Et pourtant, elle a continué à jouer ce rôle important qui a un impact énorme sur la vie des gens.
2. Répression de la police fédérale australienne contre des journalistes
La semaine dernière, la police fédérale australienne a effectué une perquisition au domicile d'un journaliste pour avoir divulgué sans autorisation des informations relatives à la sécurité nationale.
En avril 2018, le journaliste a publié un article dans le Daily Telegraph sur l’état de surveillance en Australie.
Elle a décrit les plans de l'Australian Signals Directorate (ASD) - la version australienne de la NSA - visant à espionner les citoyens australiens sans mandat.
L'agence de renseignement ne traite actuellement que des menaces internationales. Cependant, il était prévu de permettre aux ASD d’accéder aux communications des citoyens et de leur donner le pouvoir d’obliger les organisations privées à transmettre des données à leurs clients.
L'article comprenait des photographies de documents très secrets décrivant les plans.
Quelques jours plus tard, la police fédérale a perquisitionné le siège de ABC à Sydney en 2017, alléguant le meurtre et l'inconduite de forces spéciales australiennes en Afghanistan.
RépondreSupprimerAucune arrestation n'a été effectuée. Mais les deux agences de presse ont déclaré ouvertement que ces actions du gouvernement menaçaient la liberté de la presse. Ils ont juré de protéger leurs sources.
3. La Cour fédérale américaine ordonne à la DEA de réévaluer les effets nocifs de la marijuana
Les parents d’enfants gravement malades en ont assez des conseils du gouvernement en matière de santé.
Ils se sont associés pour contester le fait que le gouvernement fédéral ait classé la marijuana en tant que drogue de l’annexe 1. Annexe 1 signifie que la Drug Enforcement Agency (DEA) considère que la marijuana n'a «aucun usage médical actuellement accepté et un potentiel élevé d'abus».
Mais les parents ne sont pas d'accord. Ils voient que les extraits de marijuana aident leurs enfants atteints d'épilepsie grave et de troubles neurologiques. Et ils disent que la programmation de la marijuana par la DEA est un risque pour la santé de leurs enfants et de tous ceux qui utilisent des produits à base de marijuana à des fins médicales.
Au début, le procès a été rejeté. Mais maintenant, un tribunal fédéral a relancé la contestation. Le tribunal a ordonné à la DEA de donner suite à la demande de dérogation du demandeur «à toute vitesse».
C’est le défi le plus difficile qui ait jamais été posé à la planification par la DEA d’un médicament.
4. Le département d'État américain exige des comptes de médias sociaux pour l'approbation des visas
Oncle Sam veut voir ce que vous avez tweeté.
Le gouvernement américain va commencer à exiger des étrangers qui souhaitent se rendre dans le pays qu'ils divulguent leurs comptes de médias sociaux sur le formulaire de demande de visa.
Vous pouvez indiquer que vous ne possédez aucun compte, mais ils préviennent que mentir sera sévèrement puni.
Cliquez ici pour l'histoire entière:
https://thehill.com/hilltv/rising/446336-trump-admin-to-ask-most-us-visa-applicants-for-social-media-information
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-07/local-government-seizes-countless-kids-based-falsified-drug-test-results
Le Mexique gèle les comptes bancaires de trafiquants humains et envoie la garde nationale à la frontière dans un «très bon débat»
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Ven., 06/07/2019 - 05:45
Mise à jour: Après que les États-Unis et le Mexique ont prétendu avoir eu une "très bonne discussion" pour écarter la menace tarifaire du président Trump - et que les États-Unis pesaient un retard sur la crainte que les deux parties ne puissent pas parvenir à un accord sur toutes les mesures Le Mexique devrait prendre des mesures pour les éviter, le Mexique a montré un autre acte de bonne foi jeudi: le gel des comptes bancaires de 26 auteurs présumés de la traite des êtres humains.
La Cellule de renseignement financier (CRF) du ministère a indiqué dans un communiqué qu'elle avait gelé les comptes en raison de "liens probables avec le trafic d'êtres humains et l'aide illégale aux caravanes de migrants".
La CRF a ajouté qu'elle présenterait les cas au bureau du procureur général. -Reuters
Les négociateurs des deux pays discutent d'un nouveau cadre qui "augmenterait considérablement les efforts d'imposition de l'immigration au Mexique", selon le Washington Post.
Les autorités mexicaines se sont engagées à déployer 6 000 soldats de la Garde nationale à la frontière méridionale du pays avec le Guatemala. Nous nous demandons si les démocrates du Congrès vont se jeter sur le Mexique pour prendre cette décision, comme ils l’avaient fait lorsque le président Trump l’avait fait.
Le responsable mexicain et le responsable américain ont déclaré que les pays négociaient un plan ambitieux visant à réviser les règles d'asile dans la région, ce qui obligerait les Centraméricains à se réfugier dans le premier pays étranger sur lequel ils ont marché après avoir fui leur pays.
Dans le cadre d’un tel plan, les États-Unis expulseraient rapidement les demandeurs d’asile guatémaltèques qui s'étaient rendus sur le sol américain au Mexique. Et les États-Unis enverraient des demandeurs d'asile du Honduras et du Salvador au Guatemala, dont le gouvernement s'est entretenu avec le secrétaire à la Sécurité intérieure par intérim, Kevin McAleenan, la semaine dernière. -Washington Post
Outre le déploiement de la Garde nationale, le Mexique a promis de construire davantage de centres de détention pour migrants et de points de contrôle pour capturer et dissuader les Centraméricains en direction du nord.
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Un jour après que les négociateurs américains et mexicains eurent échoué, les soldats mexicains, la police armée et les responsables de la migration ont bloqué des centaines de migrants après leur arrivée au Mexique en provenance du Guatemala dans une caravane mercredi.
Un migrant se dispute avec un officier de police fédéral lors d'une opération conjointe du gouvernement mexicain visant à arrêter une caravane de migrants d'Amérique centrale en route pour les États-Unis, à Metapa de Dominguez, dans l'État du Chiapas, au Mexique, le 5 juin 2019. REUTERS / Jose Torres
Selon Reuters, la réponse du Mexique marque une étape majeure dans la mise en conformité avec les exigences du président Trump, qui demande que le pays mette fin au flux d'immigration clandestine, principalement en provenance d'Amérique centrale, afin d'éviter les 5% de droits de douane qui devraient commencer lundi. Selon le rapport, des responsables de l'INM ont déclaré à Reuters qu'il était demandé aux migrants de montrer des papiers pour montrer leur statut au Mexique.
RépondreSupprimerL’opération au Chiapas a coïncidé avec une réunion de responsables mexicains et américains à la Maison Blanche mercredi pour annoncer un accord qui permettrait d’éviter des droits généraux sur le Mexique menacés par le président américain Donald Trump la semaine dernière. -Reuters
"Que beaucoup de marins et de policiers militaires, oui, c'est nouveau" - a déclaré Salva Cruz, coordinatrice de Fray Matias de Cordova, située dans la ville frontalière de Metapa, dans le sud du Chiapas, où la plupart des Centraméricains sont entrés au Mexique.
Les responsables des migrations ont arrêté entre 350 et 400 personnes, a indiqué le responsable, notant que la police fédérale et des agents de la Garde nationale étaient présents. Le gouvernement mexicain a récemment créé une force de police militarisée appelée la Garde nationale, composée de soldats et de policiers fédéraux.
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L’Institut national de la migration du Mexique (INM) a déclaré dans un communiqué qu'un groupe d'environ 300 personnes était entré mercredi matin à Mexico par un pont frontalier et que 120 autres personnes avaient rejoint le groupe alors qu'elles se dirigeaient vers la ville de Tapachula.
Les migrants ont ensuite accepté d'être emmenés en bus dans un bureau des migrations pour y être traités, a indiqué l'INM. -Reuters
En mai, les patrouilleurs américains des frontières ont arrêté plus de 132 000 personnes en provenance du Mexique, soit 1/3 de plus qu'en avril, et le chiffre mensuel le plus élevé depuis 2006, selon ce que les responsables américains ont répété à plusieurs reprises comme une "crise".
Parallèlement, le Mexique réprime également des groupes qui contribuent à faciliter la migration illégale.
Mercredi après-midi à Mexico, la police a arrêté Irineo Mujica, directeur du groupe d'aide aux migrants américano-mexicain Pueblo Sin Fronteras, et Cristobal Sanchez, un militant des droits des migrants, selon Alex Mensing, coordinateur du groupe.
Pueblo Sin Fronteras guide depuis plusieurs années des caravanes annuelles à travers le Mexique, dans le but de protéger les migrants et de défendre leurs droits le long d'un sentier de plus de 3 000 km parcouru par des criminels et des fonctionnaires corrompus qui s'en prennent aux voyageurs solitaires à travers enlèvements, extorsions et autres formes d'agression. -Reuters
Les négociations de mercredi n'ayant pas abouti, Fitch a abaissé le crédit du Mexique de BBB + à BBB, tandis que Moody's a ramené les perspectives du Mexique de stables à négatives.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-06/armed-mexican-troops-block-migrants-southern-border-after-tariff-talks-tank
LIMITATION DE VITESSE : LE RETOUR AUX 90 KM/H POSSIBLE SUR CERTAINES ROUTES
RépondreSupprimerpar MARIE-EVE WILSON-JAMIN
07/06/2019
L'abaissement de la vitesse de 90 à 80 km/h concernait 400 000 kilomètres de routes secondaires
Onze mois après l'entrée en vigueur de la limitation à 80 km/h, l'Assemblée a voté la possibilité d'assouplir cette règle sur les routes secondaires jeudi 6 juin. Aux départements et autres mairies de décider.
Limitation de 80 à 90 km/h : aux conseils départementaux de trancher !
Les députés ont voté jeudi 6 juin au soir la possibilité d'un assouplissement par les départements et les mairies de la limitation à 80 km/h sur les routes secondaires. Pour rappel, cette mesure impopulaire est considérée comme l'un des détonateurs de la crise des "Gilets jaunes". Cet abaissement de la vitesse de 90 à 80 km/h, concernant 400.000 kilomètres de routes secondaires, avait été décidé par Édouard Philippe.
Mais, mi-mai, sous la pression du Débat national, le Premier ministre avait ouvert la voie à un assouplissement. Le vote s'est déroulé à main levée. L'article du projet de loi mobilités prévoit donc de donner aux présidents de conseils départementaux la capacité de déroger à la limitation entrée en vigueur en juillet 2018. Ils ont élargi la compétence aux maires dans certaines conditions, via un amendement LREM.
Des élus de l'opposition très remontés
Si l'Assemblée a donné son feu vert, cela ne s'est pas fait en douceur. Des élus d'opposition ont à nouveau montré leur opposition au projet. Et jeudi 6 juin certains n'ont pas hésité à dire tout le mal qu'ils pensaient des 80 km/h, une "connerie" et le "symbole d'une France à deux vitesses" qui a été le "détonateur des longues semaines de crise", selon les propos rapportés par RTL.
De son côté, Elisabeth Borne estime : "Il s'agit de sauver des vies". La ministre des Transports a noté qu'"au cours du deuxième semestre 2018, ce sont 127 vies qui ont été épargnées grâce à la décision sur les 80 km/h", des chiffres laissant dubitatif côté LR. Et pour cause, Après une baisse considérée comme historique de la mortalité routière en 2018, l'année 2019 commence donc avec deux mois consécutifs d'augmentation. Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a connu une très forte hausse de 17,1 % en février 2019, avec 253 personnes tuées, soit 37 de plus qu’en février 2018, a annoncé jeudi 28 mars la Sécurité routière.
http://www.economiematin.fr/news-limitation-vitesse-retour-90-km-h-possible-certaines-routes
Pourquoi les réductions de vitesse se soldent-elles TOUJOURS par beaucoup plus de morts ? Parce que pour aller de A à B vous mettez 1 heure, si la vitesse est réduite vous mettrez 2 heures. C'est-à-dire 2 FOIS PLUS DE POLLUTION !
SupprimerC'est ce qui se passe en ville où les murs sont noirs (comme les poumons) grâce à la politique urbaine de merde !
RépondreSupprimerLa biodiversité et les écosystèmes : des perturbations inattendues …
le 7 juin 2019
Alors que le discours est maintenant orienté vers la préservation de la biodiversité mise à mal par le (réchauffement) changement climatique, il existe bien d’autres paramètres menaçant cette biodiversité dont en particulier les espèces invasives introduites malencontreusement dans des biotopes qui ne leur étaient pas familiers. Le cas du crabe bleu en est une illustration mais il s’agira dans ce billet du gammare Dikerogammarus villosus aussi appelé crevette tueuse d’eau douce. Les gammares sont des crustacés amphipodes communs dans les rivières. Celui dont il est question ici est originaire de la Mer Noire. Il a remonté le Danube puis à la faveur de l’ouverture du canal Rhin-Main-Danube il a envahi la totalité des rivières d’Europe occidentale. Il a progressivement exterminé les gammares résidents ainsi qu’un grand nombre d’autres espèces aquatiques depuis maintenant près de 30 ans. Les gammares communs se nourrissent de détritus d’origine végétale qu’ils dilaçèrent et les petits morceaux servent ensuite de nourriture à d’autres espèces aquatiques.
Comment le gammare de la Mer Noire a-t-il pu réduire drastiquement les populations des gammares résidents ? C’est ce qu’ont étudié deux biologistes, les Docteurs Calum MacNeil et Mark Briffa, de l’Université de Plymouth. Si le gammare de la Mer Noire tue mais ne mange pas nécessairement sa proie il dispose d’un autre stratagème diabolique pour affaiblir les populations aquatiques existantes. En mettant dans un réservoir l’une des trois espèces de gammares normalement résidantes dans les rivières d’Europe occidentales et, isolés dans des cages et dans le même réservoir quelques-uns de ces gammares de la Mer Noire, ces biologistes ont découvert que les espèces autochtones étaient prises d’une panique à tel point qu’ils oubliaient de se nourrir des détritus végétaux placés au fond du réservoir d’eau. Affaiblis ils auraient alors servi de proies faciles pour les « dikerogammarus » de la Mer Noire.
La seule présence de la « crevette tueuse » perturbe le biotope et également les gammares résidents alors qu’ils n’avaient jamais été mis en présence de celui de la Mer Noire auparavant. Après plusieurs jours de présence simultanée sans contact direct entre les deux espèces de crustacés, le comportement des gammares natifs ne s’était pas amélioré et le biotope dépendant de leurs habitudes alimentaires était alors profondément perturbé. Un résultat totalement inattendu expliquant à quel point les écosystèmes sont en réalité fragiles et peuvent être perturbés par des causes jamais soupçonnées auparavant.
Source : 10.1016/j.actao.2019.05.001 via phys.org/news/ , illustration gammare de la Mer Noire, 1 à 1,5 cm de long et
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/05/09/le-crabe-bleu-sur-les-cotes-du-sud-de-leurope-un-mal-mais-aussi-un-bien/
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/07/la-biodiversite-et-les-ecosystemes-des-perturbations-inattendues/