- ENTREE de SECOURS -



mardi 4 juin 2019

Électricité : voici pourquoi votre facture augmente

Vous allez payer le prix de la transition énergétique. En doutiez-vous encore ?


Par Michel Gay.
4 JUIN 2019


L’électricité augmente de 5,9 % à partir du 1er juin 2019 sur votre facture comme le prix du gaz avait augmenté de 7,45 % le 1er juillet 2018.

Une hausse supplémentaire de 1 % est envisagée pour le 1er août 2019.

La faute à qui et à quoi ?

LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Qui paie les milliards d’euros de subventions annuelles engagés pour 20 ans pour « soutenir » éoliennes et panneaux photovoltaïques ?

Vous !

Qui paie les milliards d’euros supplémentaires nécessaires pour alimenter les certificats d’économie d’énergie servant notamment à isoler (plus ou moins bien) les logements pour… un euro ?

Vous !

Qui paie les folies dépensières de certains de nos élus comme, par exemple, des routes solaires inefficaces et ruineuses ?

Vous !

Qui paie pour intégrer dans la facture du réseau de RTE le raccordement de l’immense gabegie (25 milliards d’euros) des éoliennes en mer pour en diminuer artificiellement le coût total ?

Vous !

LE NUCLÉAIRE A BON DOS

Accuser le nucléaire d’augmenter le coût de production d’électricité est un enfumage de première classe alors que, dans le même temps, tous les acteurs (ou presque) qui vendent de l’électricité veulent venir biberonner à sa production bas tarif (42 euros par mégawattheure) que leur procure l’accès régulé à l’énergie nucléaire historique (ARENH).

Ils demandent même une augmentation de son plafond (limité aujourd’hui à 100 térawattheures (TWh) sur les 420 TWh d’électricité nucléaire que produit EDF) dans le but de pouvoir concurrencer davantage cette entreprise d’état aux prix… trop bas ! Selon l’expression populaire : « on croit rêver ! ».

La Commission européenne veut niveler les prix de vente de l’électricité… par le haut pour favoriser la concurrence des entreprises danoises et allemandes dont le coût de production est trop élevé ! Le prix de vente de l’électricité dans ces deux pays y est deux à trois fois plus élevé qu’en France à cause… des éoliennes et des panneaux photovoltaïques qu’il faut subventionner !

De plus, les antinucléaires se délectent à chercher par tous les moyens à faire augmenter le coût de production du nucléaire sous des tracasseries diverses en apeurant la population avec des déclarations péremptoires et fausses (Tchernobyl et son « nuage », Fukushima, incidents sans gravité montés en épingle à Fessenheim,…).

LA FACTURE VA GRIMPER

Oui, notre facture d’électricité augmente avec le soutien financier inconditionnel jusqu’à présent aux énergies renouvelables. Et c’était prévisible depuis 10 ans.

Le pire est à venir car le gouvernement actuel, comme les précédents, ne fait rien pour enrayer la machine infernale de la désastreuse « transition énergétique » fondée sur les énergies renouvelables et soutenue par la loi de transition énergétique pour la croissance verte d’août 2015.

DES DÉPUTÉS S’ÉMEUVENT (ENFIN !)


Seuls quelques parlementaires « audacieux » alertés par différents rapports de la Cour des comptes commencent à s’émouvoir de la facture insurmontable pour les Français.

Une Commission d’enquête sur le coût des énergies renouvelables présidée par le député Julien Aubert a été créée en décembre 2018. Les auditions sont en cours jusqu’en juillet 2019.

Les parlementaires découvrent l’ampleur de certains circuits financiers « autonomes » et la profondeur des sables mouvants où disparaissent inutilement par dizaines de milliards d’euros l’argent que les consommateurs paient sur leur factures d’électricité et de gaz, et aussi à la pompe à carburant, et que les contribuables (ce sont les mêmes) paient, en plus, sur leurs taxes et leurs impôts !

Quelqu’un va-t-il enfin mettre fin à cette incroyable mascarade ruineuse pour la France ?

88 commentaires:

  1. Il y a 451 centrales nucléaires dans le monde (et l'Australie n'en a aucune)


    June 4th, 2019


    Plusieurs députés nationaux ont demandé au Parlement australien de déterminer si les terres contenant plus d’uranium que partout ailleurs devraient utiliser l’énergie nucléaire. Il est typique de voir comment les politiciens conservateurs doivent poser la question de l’une des générations les plus prospères à faible émission de carbone. D'un côté, un million d'animaux pourraient disparaître, les mers engloutiraient nos villes et les enfants ne sauraient pas ce qu'est la neige. D'autre part, une centrale vieille de quarante ans dans une démocratie moderne s'est effondrée lorsqu'un raz de marée de 13 m a frappé et qu'au moins une personne est morte. Les Verts ont plus peur du nucléaire que du changement climatique.

    S'il y avait vraiment un problème de réchauffement de la planète, nous voudrions que les conservateurs prennent les choses en main, car ils régleraient le problème de manière plus rentable.

    À l'insu de la plupart des Australiens, il existe 451 centrales nucléaires dans le monde. L'Australie et la Nouvelle-Zélande sont les seuls pays avancés à s'en passer. Des pays comme la Norvège, l’Irlande et la Pologne n’ont pas de centrale nucléaire mais sont connectés via un réseau à des pays qui en ont.

    L'AIE a publié la semaine dernière un rapport intitulé «L'énergie nucléaire dans un système d'énergie propre». Je vais en dire plus à ce sujet bientôt. J'ai utilisé les données de l'AIE pour créer ce graphique.

    - voir graphique sur site -

    Repérer la superpuissance:
    Énergie nucléaire, capacité, pays, AIE 2019.

    Il est utile d’avoir un deuxième graphique. La France a l'air très impressionnante, mais le nucléaire fournit 70% de son électricité. Aux États-Unis, ce pic important ne représente que 20% de la puissance totale (voir ci-dessous).

    Les États-Unis utilisent toutes les sources d'énergie possibles…

    - voir graphique sur site -

    Energie nucléaire, part par génération de combustible.

    Donc presque tout le monde a l'arme nucléaire. Bien qu'un consensus ne soit que très utile. Cela ne veut pas dire que c’est rentable pour un large réseau isolé marron qui offre d’autres options. Après tout, nous disposons de 300 ans d’énergie au charbon (et d’exportations). Et comme nous l’avons vu dans des études antérieures, le charbon était encore meilleur marché.

    Devrions-nous avoir une discussion ? Quel genre de pays fou ne serait pas ?

    http://joannenova.com.au/2019/06/there-are-450-nuclear-power-plants-in-the-world-and-australia-has-none-of-them/

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  2. Le gouvernement du Queensland verse 320 000 dollars à Al Gore pour former les gens à la sorcellerie climatique et obtenir de la neige aussi !


    June 4th, 2019


    Al Gore est ici en Australie pour former 1 000 idiots utiles sur l’indifférence, le raisonnement néolithique et la sorcellerie. L’homme n’ayant aucune expertise en sciences du climat, les contribuables paient un énorme intérêt pour former les gens à chanter le «consensus» et prétendre que l’énergie éolienne et solaire peut arrêter les tempêtes et freiner la marée. Ces imbéciles obéissants aident à détruire toute conversation sur la science en récitant des détracteurs anti-scientifiques comme «la science est réglée», «la gravité est réelle» et «tabac, tabac, tabac». Parce que, hé, l'industrie du tabac a financé des marchands de doute, et ils se sont trompés, alors Ergo Prompter Upchuck, tous les scientifiques du gouvernement ont raison sur Tout le temps, et vous êtes un imbécile.

    Je répète après moi: il n’y a pas eu de tempête en 1703. La sécheresse n’existait pas. Ce n’était pas plus chaud, plus froid, plus meurtrier et plus extrême pour la plupart de l’histoire de l’humanité et 20 fois plus de personnes ne mouraient pas de froid.

    Global Bullies Unite et demande de l’argent à Anna Palaszczuk. Souffrir le contribuable du Queensland. Le Parti travailliste du Queensland devrait rembourser cet argent, c’est une dépense de publicité.

    De manière appropriée, l'effet Gore frappe à nouveau. La neige est tombée dans le Queensland. (La dernière fois qu'il est tombé était 2015.)

    Alan Jones demande pourquoi le gouvernement du Queensland est si inondé d'argent
    Les contribuables débourseront plus de 320 000 dollars pour la conférence sur la semaine du climat, où le vice-président américain Al Gore «communiquera l'urgence de la crise climatique».

    «Il est inconcevable, dit Alan, que le gouvernement du Queensland puisse être tellement submergé d’argent qu’il amène cet hypocrite Al Gore en Australie pour une conférence.

    «Lorsque tant d’instruments gouvernementaux importants sont sous-financés, lorsque les agriculteurs ne peuvent pas nourrir leur bétail dans le Queensland, 320 000 dollars sont gaspillés pour ce shonk.»

    Queensland Govt était si fier de gaspiller cet argent pour des absurdités abjectes lorsqu'il a annoncé la «tournée» en novembre dernier:

    L'ancien vice-président américain Al Gore se rendra à Brisbane l'année prochaine pour organiser une formation à la direction sur le changement climatique pour près de 1 000 personnes originaires de l'Australie et du Pacifique.

    L'événement de trois jours organisé au Brisbane Convention Center du 5 au 7 juin 2019 - organisé par le Climate Reality Project (site externe) - réunira des dirigeants d'entreprises et des leaders communautaires formés pour devenir des éducateurs et agir avec des solutions pour le climat, alors que le monde se rapproche ses engagements au titre de l'accord de Paris.

    La ministre de l'Environnement et des Sciences, Leeanne Enoch, a déclaré que le gouvernement Palaszczuk était un fervent défenseur de l'action contre le changement climatique et qu'il était fier d'organiser l'événement.

    «J'ai parlé à Al Gore lors de ma participation au Sommet mondial pour l'action pour le climat, en septembre, et je l'ai encouragé à se présenter et à présenter le projet Climate Reality dans le Queensland», a-t-elle déclaré.

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  3. «En organisant cet événement de renommée internationale pour Brisbane, le gouvernement de Palaszczuk place le Queensland au premier plan des travaux importants dans le domaine des changements climatiques.

    La formation sera gratuite et devrait attirer environ 5 000 candidats, entre 800 et 1 000 sélectionnés.

    De plus amples détails sont disponibles sur le site Web du Climate Reality Project (www.climaterealityproject.org/training(site externe)).

    http://joannenova.com.au/2019/06/queensland-govt-pays-320k-to-al-gore-to-train-people-in-climate-witchcraft-and-gets-snow-too/#more-64467

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  4. Une révolution tranquille se prépare


    par Tyler Durden
    Lun., 06/03/2019 - 15:09
    Écrit par Charles Hugh Smith via le blog de OfTwoMinds,


    La politique telle qu'elle était pratiquée dans une ère révolue de stabilité n'offre plus de solutions à ces bouleversements profonds.

    J'ai récemment lu une histoire fascinante du contexte social, politique et économique de la révolution américaine: le radicalisme de la révolution américaine de Gordon Wood.

    Ce qui est particulièrement frappant, c'est le rôle crucial joué par les changements sociaux rapides au milieu des années 1700. Les histoires conventionnelles se concentrent sur le contexte politique, mais les changements dans les relations familiales et sociales et l'impact social de l'économie ont été plus importants, passant de formes de patronage quasi-féodales qui étaient en définitive des relations personnelles à des forces de marché impersonnelles.

    Ce sont ces changements sociaux qui ont nourri le zèle révolutionnaire du citoyen masculin moyen (non élite).

    Réduits à l'essentiel, les Américains en sont venus à apprécier la précarité de leur prospérité, ce qui a entraîné une profonde division de la population. Entre 30% et 40% de la population resta fidèle à la couronne britannique et ces loyalistes estimèrent que ce serait un désastre politique et économique de se séparer de la "mère patrie".

    La majorité a senti exactement le contraire: leur parlement et / ou un monarque ne s'emparait que trop de leur prospérité et de leurs libertés pour s'attaquer à leur prospérité et à leurs libertés.

    La précarité de la prospérité relativement largement répartie et des libertés politiques a conduit le citoyen moyen à un choix du tout ou rien: il n’y avait pas de moyen terme et l’amertume de la fracture changeait la vie. Benjamin Franklin, par exemple, a complètement coupé son fils aîné quand ce dernier est resté loyaliste, malgré les décennies d'intimité affectueuse qu'ils avaient partagées.

    La prospérité et les libertés existantes étaient réservées aux hommes de race blanche; les femmes avaient le droit de divorcer et de posséder des biens, mais pas de suffrage politique, et les esclaves n'avaient aucun droit à moins d'être libérées par leurs propriétaires.

    Les changements sociaux au sein de la famille et de l’économie décrits par Wood sont d’un intérêt particulier, car ils reflètent l’époque actuelle à bien des égards. Dans les années 1760, les parents ont été exhortés à traiter leurs enfants comme des individus et à utiliser la raison plutôt que des punitions. Ainsi, d’un autoritarisme rigide, l’autorité parentale a été réduite à un processus beaucoup plus nuancé et difficile de prise en charge et d’orientation - processus auquel tous les parents sont habitués aujourd’hui.

    L’économie évoluait également rapidement, les pouvoirs jadis personnels étant désormais contractuels. Au début des années 1700, lorsque de petits exploitants vendaient leurs récoltes à des planteurs ou à des marchands de classe supérieure (par exemple les gentilshommes), au milieu du siècle, les maisons de commerce écossaises achetaient directement les récoltes de ces derniers, exigeant des contrats écrits plutôt que la confiance personnelle.

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  5. Les petits agriculteurs gagnaient plus d’argent et la gentry débarquée perdait le pouvoir sur le flux de marchandises.

    Cette perturbation de l'autorité traditionnelle s'étendait de la maison au marché et finalement à la Couronne britannique et au Parlement, qui considéraient les colons rebelles comme des enfants égarés qui méritaient une bonne réprimande pour les redresser.

    Tout cela nous amène au présent, quand une fois encore, de profondes forces sociales, politiques et économiques transforment le pays d'une manière difficile à comprendre en temps réel. L'autorité traditionnelle s'affaiblit et les marchés traditionnels sont perturbés, laissant la plupart des participants beaucoup plus précaires financièrement qu'ils ne l'étaient il y a quelques décennies.

    Pour prendre un exemple important: lorsque posséder une maison signifiait jadis compter dans une appréciation lente et régulière de la valeur nette de la propriété, dans le contexte actuel de récession, le timing est primordial: un mauvais timing peut entraîner la perte de votre mise de fonds et de votre capturer cette équité nécessite de vendre au sommet.

    Comme je l'ai noté dans des articles de blog récents, la politique telle qu'elle était pratiquée dans une ère révolue de stabilité n'offre plus de solutions à ces bouleversements profonds. Le terrain d'entente a disparu parce qu'il n'y en a pas et les idéologies sont devenues quasi religieuses parce qu'elles n'offrent plus de conseils pratiques à une économie encore transformée par la 4e révolution industrielle.

    Une fois encore, les Américains se rendent compte de la précarité de leur prospérité et de leurs libertés, et les formes traditionnelles d’appartenance, de loyauté et d’autorité se défont. À mesure que la tarte se rétrécit, la lutte pour conserver sa part au détriment des autres devient darwinienne et il n'est donc pas surprenant que les finances et la politique deviennent de plus en plus des entreprises à somme nulle ou à gain total.

    Une révolution silencieuse se prépare alors que les anciennes structures sociales, politiques et économiques échouent. La politique de compromis cède le pas à la politique d’emprunt, quelles que soient les sommes nécessaires pour apaiser toutes les élites et toutes les composantes. C’est la voie vers la débauche financière, car la monnaie sera détruite par la politique de l’opportunisme.

    De nouvelles structures sociales, politiques et économiques apparaîtront, qui seront stables car elles reflètent de nouvelles réalités. "La politique comme d'habitude" a échoué en 1765 et échoue maintenant.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-03/quiet-revolution-brewing

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  6. Emplois illégaux: le salaire minimum


    Par Murray N. Rothbard
    Mises.org
    4 juin 2019


    L'identité essentielle des deux partis politiques n'est clairement démontrée que par leur position sur le salaire minimum. Les démocrates ont proposé de relever le salaire minimum légal à partir de 3,35 dollars (2,97 €) l’heure, taux auquel l’administration Reagan l’avait relevé au cours de ses prétendues journées de salades au marché libre en 1981. Le comptoir républicain devait autoriser un salaire «subminimum» pour les adolescents, qui , en tant que travailleurs marginaux, sont ceux qui sont effectivement les plus durement touchés par un minimum légal.

    Au Congrès, le parti républicain modifia rapidement cette position et plaida en faveur d'un subminimum chez les adolescentes qui ne durerait que 90 jours, après quoi le taux passerait au minimum démocrate le plus élevé (4,55 dollars de l'heure/4,04 €). Ironiquement, le sénateur Edward Kennedy a souligné l’effet économique ridicule de cette proposition: inciter les employeurs à embaucher des adolescents, puis à les licencier au bout de 89 jours, pour en réengager le lendemain.

    Enfin, et de manière caractéristique, George Bush a sorti les républicains de ce trou en jetant l'éponge, et en plaidant pour un plan démocrate, période. Les démocrates nous ont carrément proposé une augmentation importante du salaire minimum, et les républicains, après une série de gaufres illogiques, ont finalement adhéré au programme.

    En vérité, il n’ya qu’une façon de considérer une loi sur le salaire minimum: c’est le chômage obligatoire, point final. La loi dit: il est illégal, et donc criminel, que quiconque embauche une autre personne d’un montant inférieur à X dollars de l’heure. Cela signifie clairement que de nombreux contrats de travail libres et volontaires sont désormais hors la loi et qu’il y aura donc beaucoup de chômage. Rappelez-vous que la loi sur le salaire minimum ne crée aucun emploi; cela ne fait que les proscrire; et les emplois hors la loi sont le résultat inévitable.

    Toutes les courbes de la demande sont en baisse et la demande de main-d'œuvre pour le recrutement ne fait pas exception. Par conséquent, les lois qui interdisent l'emploi à tout salaire en rapport avec le marché (un salaire minimum de 10 cents l'heure aurait peu ou pas d'impact) doivent aboutir à la mise au chômage et à la création d'emplois.

    En bref, si le salaire minimum passe de 3,35 dollars à 4,55 dollars l'heure, le résultat est de désengager durablement les personnes qui auraient été embauchées à un taux situé entre ces deux taux. Étant donné que la courbe de la demande pour tout type de travail (comme pour tout facteur de production) est définie par la productivité marginale perçue de ce travail, cela signifie que les personnes qui seront désaffectées et dévastées par cette interdiction seront précisément les «marginaux» ( salaires les plus bas), par exemple les Noirs et les adolescents, les mêmes travailleurs que les défenseurs du salaire minimum prétendent favoriser et protéger.

    Les défenseurs du salaire minimum et de ses augmentations périodiques répondent que tout cela est un discours alarmiste et que les taux de salaire minimum ne causent pas et n’ont jamais causé de chômage. La bonne riposte est de mieux les élever; Très bien, si le salaire minimum est une mesure anti-pauvreté aussi merveilleuse et ne peut avoir aucun effet de chômage, pourquoi êtes-vous de tels piqueurs? Pourquoi aidez-vous les travailleurs pauvres avec des montants aussi minimes? Pourquoi s'arrêter à 4,55 $ l'heure? Pourquoi pas 10 $ l'heure? 100 $? 1000 $?

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  7. Il est évident que les défenseurs du salaire minimum ne poursuivent pas leur propre logique, car s'ils le poussent à une telle hauteur, la quasi-totalité de la population active sera licenciée. En bref, vous pouvez avoir autant de chômage que vous le souhaitez, simplement en augmentant suffisamment le salaire minimum légal.

    Les économistes ont l'habitude d'être polis, de supposer que l'erreur économique est uniquement le résultat d'une erreur intellectuelle. Mais il y a des moments où la désinvolture est gravement trompeuse ou, comme l’a écrit jadis Oscar Wilde, «quand parler est un devoir plus qu’un devoir; cela devient un plaisir positif. »En effet, si les partisans du salaire minimum plus élevé étaient simplement des hommes de bonne volonté mal inspirés, ils ne s'arrêteraient pas à 3 ou 4 dollars de l'heure, mais poursuivraient leur logique obscure dans la stratosphère.

    Le fait est qu’ils ont toujours été suffisamment astucieux pour mettre un terme à leurs revendications en matière de salaire minimum là où seuls les travailleurs marginaux sont affectés et où il n’ya aucun risque de chômage, par exemple les travailleurs de sexe masculin de race blanche ayant l’ancienneté du syndicat. Quand nous voyons que les plus ardents défenseurs de la loi sur le salaire minimum ont été l’AFL-CIO et que les lois sur le salaire minimum ont eu pour effet concret de paralyser la concurrence à bas salaire des travailleurs marginaux par rapport aux travailleurs à salaire supérieur ancienneté syndicale, la véritable motivation de l'agitation pour le salaire minimum devient évidente.

    Ce n'est que l'un des nombreux cas où une persistance apparemment aveugle dans une erreur économique ne fait que masquer un privilège spécial au détriment de ceux qui sont supposés être «aidés».

    Dans l'agitation actuelle, l'inflation - censée mettre un terme à l'administration Reagan - a atténué l'impact de la dernière hausse du salaire minimum en 1981, en réduisant l'impact réel du salaire minimum de 23%. En partie à cause de cela, le taux de chômage est tombé de 11% en 1982 à moins de 6% en 1988. Peut-être contrarié par cette baisse, l'AFL-CIO et ses alliés s'efforcent de remédier à cette situation et d'augmenter le taux de salaire minimum 34 %.

    De temps en temps, les économistes de l'AFL-CIO et d'autres libéraux compétents abandonnent leur masque de sophisme économique et admettent franchement que leurs actions vont causer du chômage; ils se justifient ensuite en affirmant qu'il est plus «digne» pour un travailleur de bénéficier de l'aide sociale que de travailler à bas salaire. Ceci, bien sûr, est la doctrine de beaucoup de personnes sur l'aide sociale elles-mêmes. C’est vraiment un étrange concept de «dignité» qui a été favorisé par l’interaction du système de salaire minimum et de protection sociale.

    Malheureusement, ce système ne donne pas à ces nombreux travailleurs qui préfèrent encore être producteurs plutôt que parasites le privilège de pouvoir choisir librement.

    [Cet article a été publié à l'origine dans le numéro de décembre 1988 de The Free Market et figure également dans la collection Making Sense Economic.]

    https://www.lewrockwell.com/2019/06/murray-n-rothbard/outlawing-jobs-the-minimum-wage/

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    1. Tout est une question de POUVOIR D'ACHAT ! et non 'de salaire élevé ou pas'.

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  8. Un syndicat de police reconnaît et accuse le gouvernement d'avoir ordonné la répression envers les Gilets Jaunes


    eau-du-robinet
    Agoravox
    lun., 03 juin 2019 15:39 UTC


    « Pendant que nos collègues vont passer au trapèze, les donneurs d'ordres, eux, ne sont toujours pas inquiétés par la justice et coulent des jours heureux sous les ors des palais de la République. » Le syndicat "France police, policiers en colère" reconnaît et accuse le gouvernement d'avoir ordonné la répression envers les Gilets Jaunes.

    Le pouvoir est obligé de lâcher du lest, il y a beaucoup de plaintes déposées contre des policiers qui seront jugés pour avoir réprimé les Gilets Jaunes violemment, alors que dans la plupart des cas les gens manifestaient paisiblement.

    Eh oui les policiers ont été des exécutants, obéissant aux ordres donnés par leur hiérarchie, qui ont conduit à des centaines de mutilations. Les policiers sont néanmoins coresponsables des mutilations, blessures diverses sur des centaines de personnes dont eux et leurs proches vont souffrir toute une vie.

    Le syndicat de policiers en colère dénonce, avec raison, leurs donneurs d'ordre, le gouvernement Macron, car ils ont reçu l'ordre de réprimer le mouvement des Gilets Jaunes très durement. La violence policière a été exclusivement réservée aux manifestants pacifiques et pas aux black blocs ! ( des vidéos montrent des black blocs ou assimilés se préparant, mettant des masques, des tenues noires, à la vue de policiers qui n'interviennent pas !!! )

    Citation du site web du syndicat des policiers en colère.
    « Pendant que nos collègues vont passer au trapèze, les donneurs d'ordres, eux, ne sont toujours pas inquiétés par la justice et coulent des jours heureux sous les ors des palais de la République. »
    « Macron, Philippe, Castaner et Nunez sont les cerveaux et les donneurs d'ordres de la terrible répression mise en place dès le 17 novembre pour écraser le mouvement des Gilets Jaunes et éviter ainsi d'apporter une réponse politique à la crise. »

    source Le syndicat de police confirme ce que nous, les Gilets Jaunes, ceux du terrain, savons depuis le début. Les innombrables dérapages policiers ne sont pas dus au hasard mais ils sont la conséquence d'une volonté de répression politique ordonnée. On vient de recenser à ce jour au moins 23 personnes éborgnées, selon la source suivante :

    - voir clip sur site -

    La nuit, c'est des insomnies, des cauchemars. C'est l'horreur au quotidien pour essayer de se démerder comme on peut avec une main. Pour l'instant, c'est l'enfer total", a témoigné Sébastien Maillet, qui a eu la main arrachée le 9 février à Paris 2019, lors du 13ème samedi de manifestation des Gilets Jaunes.

    "La monophtalmie complique toute votre vie. Les choses vous demandent beaucoup de temps et il y a un impact psychologique sur votre entourage et vos proches", a expliqué Patrice Philippe, ex-chauffeur routier de 50 ans blessé à l'œil par un tir de LBD le 8 décembre 2018.

    De nombreuses personnes ici présentes ont des plaques en titane et des vis dans le visage", a ajouté Robin Pagès.

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  9. Personnellement, je félicite ce Syndicat des policiers en colère, qui n'est d'ailleurs jamais cité dans les grands médias, pour sa franchise.

    l faut savoir que l'ordre « d'écraser le mouvement des Gilets Jaunes, de casser des gilets jaunes » a réveillé la conscience d'un bon nombre de policiers quand on leur a ordonné d'agir avec une telle violence contre une partie de la population civile.

    En termes de violence le mouvement de Gilets Jaunes dépasse largement mai 1968 !

    Police : "31 suicides depuis janvier 2019
    Trente et un policiers se sont donné la mort depuis le début de l'année, ce qui fait craindre une « année noire » comme en 1996, quand 70 suicides avaient été recensés."
    source

    A la violence policière s'ajoute la répression judiciaire, elle aussi ordonnée par le gouvernement Macron.

    Le 22 nov. 2018, une circulaire a été adressée par Mme La Ministre de la Justice, Nicole BELLOUBET, au procureur de la République prônant une sévérité extrême dans le traitement des affaires des Gilets Jaunes.

    Une copie de cette circulaire été adressée aux Tribunaux des Grandes Instances qui sont censés être indépendants !

    Signataire : La garde des sceaux, ministre de la justice, Nicole BELLOUBET

    - voir clip sur site -

    Cravachés par Nicole Belloubet en personne (!) se déplaçant au Tribunal de Paris un dimanche, et par les interventions permanentes de la place Vendôme voire de Matignon - y compris des instructions individuelles pourtant interdites par la loi -, les parquets déchaînés basculent avec zèle dans la sanction de masse, font procéder à des arrestations souvent préventives, par milliers, défèrent également par milliers des gens devant les tribunaux, à l'aide de procédures d'urgence dans lesquelles, par des réquisitoires violents, ils demandent des peines folles. Et, de façon stupéfiante, la magistrature du siège a accepté de rentrer dans cette logique et distribue en cadence des peines ahurissantes. Depuis le début du mouvement, plus de 5000 arrestations, 1000 condamnations, 350 personnes incarcérées sur la base d'incriminations parfois farfelues. Et avec des interprétations de la loi répressive souvent audacieuses, pour ne pas dire plus. Désolé, mais ceci n'est pas de la justice, c'est de l'abattage.

    Alors que les syndicats de police Alliance, Unité SGP Police FO et Unsa-police appelaient à toujours plus de répression, France Police - Policiers en colère a été le seul syndicat de police à dénoncer la stratégie du maintien de l'ordre, pressentant le risque juridique pour nos collègues. »
    source

    Je tiens ici à rappeler que c'est le syndicat de policiers en colère qui s'est investi pour porter à la connaissance du grand public les véritables chiffres du nombre des manifestants, un chiffre qui varie avec un facteur correctionnel et multiplicateur de 4 à 6 fois.

    Et oui le gouvernement n'est pas seulement donneur d'ordre responsable des mutilations d'un grand nombre de manifestants mais ce gouvernement ne se gêne pas non plus pour mentir en alimentant avec des faux chiffres les médias, bien loin de la réalité. C'est ainsi que le gouvernement Macron avait réussi à manipuler une grande partie de l'opinion publique avec la complicité des médias dominants.

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  10. Gilets Jaunes : un syndicat de police dénonce les ordres reçus et les méthodes de comptage des manifestants.

    Dans deux publications distinctes, le syndicat France Police, Policiers en Colère a fait parler de lui. Son secrétaire national a d'abord affirmé, en interview, que s'il y avait des tirs tendus de LBD dans la police, les ordres venaient de plus haut. Ensuite, le syndicat a aussi accusé le ministère de l'Intérieur de minorer les chiffres de la mobilisation.

    « Aujourd'hui, le régime politique est sauvé. La Macronie n'a plus besoin de ses larbins pour se protéger du peuple en colère. On peut donc livrer en pâture aux chiens quelques soldats pour faire oublier ce qui s'est passé et pourquoi ça s'est passé. »

    « Le syndicat France Police - Policiers en colère a été souvent critiqué en interne pour ses positions durant la crise des Gilets Jaunes. Les faits aujourd'hui nous donnent malheureusement raison. Pour avoir appliqué les ordres, nos collègues vont se faire lyncher, non pas sur l'autel de la raison d'Etat, mais bien immoler sur le bûcher des intérêts politiques particuliers de quelques-uns. »

    Eh OUI la police avait manqué l'occasion de désobéir aux ordres de leur hiérarchie, et de suivre l'appel des Gilets Jaunes à rejoindre leur mouvement, rejoindre le peuple français. Il faut dire que certains ont eu recours à l'arrêt maladie ... leur statut les obligeant à obéir aux ordres !!!

    N'oublions pas, les policiers sont aussi des citoyens, des pères de famille pour une bonne partie d'entre eux, bref des gens comme nous mais ayant la contrainte d'obéir aux ordres de leur hiérarchie.

    Les responsables du gouvernement Macron, Macron inclus, doivent être traduits devant la Cour Pénale Internationale (CPI)

    Voici quelques pétitions à signer

    _https://www.mesopinions.com/petition/politique/castaner-macron-doivent-repondre-leurs-actes/61215

    _https://www.change.org/p/j-accuse-macron-et-castaner-de-crimes-contre-l-humanit%C3%A9

    _https://www.change.org/p/cour-p%C3%A9nale-internationale-macron-et-castaner-doivent-%C3%AAtre-traduit-en-justice

    Voici un article qui m'a sauté aux yeux suite à divers appels de traduire Castaner, Macron devant la CPI pour Crime contre l'humanité.

    Citation du journal Libération :

    "Dans un moment de recrudescence de l'antisémitisme, les dérapages sémantiques, qui mettent sur le même plan Shoah et violences des forces de l'ordre, participent de l'antisémitisme ambiant et ne résolvent pas l'usage disproportionné de la force par la police."
    source : journal Libération

    Tout de suite, la presse pro-sioniste s'indigne en crachant son venin pour venir en aide à son chouchou Macron, que les médias ont promu, comme jamais aucun candidat ne l'avait été auparavant, à la dernière élection présidentielle.

    Cette presse qui s'emploie pour réserver le terme « crime contre l'humanité » aux victimes de la Shoah, comme si c'était le seul crime contre l'humanité, et qui n'évoque pas, comme par hasard, des crimes contre l'humanité plus récents comme celui du Rwanda !

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  11. On peut se poser la question de savoir si ce genre d'amalgames faits par ces journaux aux jugements très partiaux alimenteraient, voire même créeraient l'antisémitisme...

    On dirait que le journal « Libération » ne connaît pas la définition du terme "crime contre l'humanité", terme qui n'a pas l'exclusivité réservée à la Shoah !

    Voici pour rappel comment les crimes contre l'humanité sont définis :

    Art. 7 Crimes contre l'humanité

    Le Statut de Rome définit les crimes internationaux sur lesquels la Cour a un pouvoir juridictionnel dont les crimes de génocide, les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité ainsi que les crimes d'agression, s'ils sont commis sur le territoire d'un État partie ou par l'un de ses ressortissants.

    Aux fins du présent Statut, on entend par crime contre l'humanité l'un quelconque des actes ci-après lorsqu'il est commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque :

    e) Emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ;

    h) Persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d'ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste au sens du paragraphe 3, ou en fonction d'autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour ;

    k) Autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l'intégrité physique ou à la santé physique ou mentale.

    Et oui cela me fait penser aussi aux tentatives des médias dominants, comme BFM TV , d'assimiler le mouvement des Gilets Jaunes à l'antisémitisme pour noircir ce mouvement aux regards des téléspectateurs au lieu de parler, de soutenir les revendications sociales, l'exigence d'un pouvoir d'achat correct, des salaires permettant de vivre dignement et surtout de taxer les ultra-riches, lutter contre la fraude fiscale, faire participer les riches à l'effort général pour que l'Etat puisse fonctionner correctement dans l'intérêt général, dans l'intérêt de tout le monde. L'Etat français, le gouvernement Macron s'est transformé en serviteur VIP pour servir exclusivement les intérêts des riches et des ultra-riches et affichant ouvertement et de manière décomplexée très ouvertement leur mépris pour les revendications du peuple ! Le gouvernement Macron est un gouvernement au service du capital financier !

    La grande majorité des richesses du monde ont été accaparées par plus de 2200 milliardaires ... sans parler des 38 millions de millionnaires (en dollars US) en 2014, ce nombre pourrait monter à 53 millions de millionnaires en 2019 (dont 1,7 million en France). C'est ainsi que les Etats, les populations (travailleurs et classe moyenne) s'appauvrissent au fil du temps, perdent d'année en année de plus en plus de pouvoir d'achat pendant que les ultra-privilégiés amassent des fortunes spoliées aux travailleurs et à la classe moyenne !

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  12. 1,7 million de millionnaires en France, une bonne partie de l'électorat de E. Macron !!!

    Oxfam : 26 milliardaires ont autant d'argent que la moitié de l'humanité
    https://www.bfmtv.com/economie/oxfam-26-milliardaires-ont-autant-d-argent-que-la-moitie-de-l-humanite-1616528.html

    Comme dit Pierre-Yves Rougeyron, le mouvement des Gilets Jaunes doit devenir un mouvement de résistance longue !

    Je pense que les Gilets Jaunes vont continuer à occuper les routes et ronds-points de France et l'avocat François Boulo nous fait des propositions intéressantes pour envisager la suite de notre mouvement de longue durée.

    - voir clip sur site -

    idéo : https://www.youtube.com/watch?v=NnlN9b0Vogo&t=2m13s

    Je regrette que les Gilets Jaunes du canapé n'aient pas su saisir l'occasion de voter massivement contre Macron.

    Pire encore : 98% des électeurs ont voté pour des partis politiques Pro-UE.
    Le grand changement n'est donc pas pour demain !

    La situation des travailleurs va donc empirer de mois en mois, de jour en jour...

    Pour en revenir aux élections européennes, je signale un fait que les médias ont tu : dans de nombreux bureaux de vote, il manquait des bulletins (notamment les bulletins de l'UPR, comme par hasard) ... Une amie s'est vu répondre par le président du bureau de vote qu'elle n'avait qu'à rentrer chez elle pour imprimer le bulletin avec son imprimante et revenir le glisser dans l'enveloppe et dans l'urne...Elle n'avait matériellement pas les moyens de le faire. Il est inadmissible qu'une personne désirant voter n'ait pu le faire à cause de problèmes matériels...alors qu'on nous rebat les oreilles de "la France est en démocratie", etc.

    Il faut savoir aussi que ces parlementaires européens (qui touchent des salaires énormes et dont certains font la queue au bureau des présences pour être enregistrés comme présents afin de toucher la prime, avant de partir...) n'ont aucun pouvoir décisionnel, c'est la Commission européenne qui prend toutes les décisions et les impose aux gouvernements au moyen des GOPE (Grandes Orientations Politiques et Economiques)...Quelle indépendance et souveraineté pour les pays de l'U.E. ! Quelle démocratie !

    Il existe deux types de personnes en Europe : Celles qui aiment l'Union Européenne et celles qui la connaissent

    Ps. : Un grand MERCI à mon copain Gerard, pour son aide à la rédaction de cet article.

    https://fr.sott.net/article/33987-Un-syndicat-de-police-reconnait-et-accuse-le-gouvernement-d-avoir-ordonne-la-repression-envers-les-Gilets-Jaunes

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    1. (...) La grande majorité des richesses du monde ont été accaparées par plus de 2200 milliardaires ... sans parler des 38 millions de millionnaires (en dollars US) en 2014, ce nombre pourrait monter à 53 millions de millionnaires en 2019 (dont 1,7 million en France). C'est ainsi que les États, les populations (travailleurs et classe moyenne) s'appauvrissent au fil du temps, perdent d'année en année de plus en plus de pouvoir d'achat pendant que les ultra-privilégiés amassent des fortunes spoliées aux travailleurs et à la classe moyenne ! (...)

      Vous voulez être riche ? Vous jouez au loto ? Si vous gagnez... ON VOUS PREND TOUT ! Hahahaha ! (Georges Marchais PCF).

      Pourquoi existe t-il (heureusement) des 'paradis fiscaux' ? Parce qu'il existe des chefs d'États orduriers, criminels, escrocs qui saisissent immédiatement l'argent que vous avez osé gagner !
      Pour en faire quoi ? Pour balancer l'argent par les fenêtres ! Des salaires et réceptions somptuaires ! Des éoliennes et panneaux solaires qui n'ont JAMAIS marché, ne marchent pas et ne marcheront JAMAIS ? ON S'EN FOUT ! C'est l'argent du contribuable !

      Vous sortez d'une grande école ou avez hérité d'un magot et voulez construire une usine en France ? Hahahaha ! Si vous gagnez de l'argent et l'amassez pour construire une usine n°2 et embaucher x personnes, l'État vous prend TOUT avant même que les plans de l'usine ne soit déposés !

      Par contre, si vous avez de l'argent, vous pouvez ouvrir une entreprise ailleurs. Vous y ferez travailler 10 ou 100 fois plus de personnes et exporterez vos produits vers la France !

      Ce n'est pas une mauvaise volonté de milliardaires mais une mauvaise volonté de chefs d'États. Nuance !

      N'oublions pas: La France n'est PAS une Démocratie mais son contraire: une république.

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  13. Un ado de 14 ans blessé à la tête par un LBD lors d’un acte des Gilets jaunes, l’IGPN saisie


    14:09 04.06.2019


    Selon une information révélée par Mediapart, un adolescent de 14 ans a été blessé à la tête par un tir de LBD lors de l’acte 4 des Gilets jaunes à Marseille. Il ne manifestait pas. Ce fait s’ajoute à des violences policières commises le même jour, à quelques centaines de mètres, sur une jeune fille de 19 ans dont le crâne a été fracassé.

    Mediapart révèle le 4 juin que Kamel*, un adolescent de 14 ans, a été blessé à la tête par un tir de LBD en marge de la manifestation des Gilets jaunes organisée le 8 décembre à Marseille. Le média rapporte que le mineur s’est vu prescrire une incapacité temporaire de travail de 21 jours.

    Dans une interview accordée à Mediapart, sa sœur Djamila a confié qu’ils se trouvaient ensemble dans la rue lors de l’Acte 4 des Gilets jaunes, mais qu’ils ne participaient pas à la manifestation. Selon elle, quand un policier s’est mis à leur courir après, son frère a ramassé un trognon de pomme qu’il a jeté vers la police, avant d’être atteint dans dos et à la tête par un tir de LBD.

    «J’ai vu mon frère tomber, inanimé. J’ai voulu le secourir mais un policier m’a retenue en m’étranglant et en m’écrasant avec son bouclier. Je lui ai dit, “laissez-moi, c’est mon petit frère qui est blessé”. Il m’a répondu: “Je m’en fous, tu ne vas pas voir ton frère”», a déploré la jeune fille.

    Depuis, elle a entrepris toutes les démarches nécessaires pour que «la justice retrouve le policier coupable de ce tir», car d’après elle, elle a fait face au refus du commissariat d’enregistrer sa plainte.

    «Ils m’ont affirmé d’abord qu’il s’agissait d’un gendarme et non d’un policier et ils m’ont dit qu’ils ne prenaient pas ma plainte sans rien me préciser de plus», a expliqué à Mediapart Djamila qui a alors décidé de prendre contact avec un avocat pour constituer un dossier.

    Le parquet de Marseille a finalement ouvert une enquête préliminaire pour «violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique». Elle a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
    Cet acte s’ajoute à une autre enquête sur des violences policières commises le même jour, à quelques centaines de mètres du drame. Comme l’avait alors révélé Mediapart, Maria,une jeune femme de 19 ans, avait été touchée par un tir de LBD à la cuisse, avant de s’écrouler et d’être violemment matraquée et frappée à coups de pied à la tête par des policiers.

    Pour l’avocat de Kamel, Brice Grazzini, qui défend également Maria, «il est donc aisé de s’interroger sur la possibilité que les policiers qui ont tiré sur Kamel soient les mêmes que ceux qui ont attaqué Maria».

    https://fr.sputniknews.com/france/201906041041334949-un-ado-de-14-ans-blesse-a-la-tete-par-la-police-lors-dun-acte-des-gilets-jaunes-ligpn-saisit/

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  14. Sept «ripoux» accusés d’avoir informé des dealers devant la justice à Lyon


    12:48 04.06.2019


    Lundi 3 juin, le procès des policiers soupçonnés de corruption et de faveurs accordées à des délinquants a débuté au tribunal correctionnel de Lyon, rapporte 20 minutes.

    Le procès de sept policiers corrompus de Vénissieux, dans l’affaire dite des «ripoux», s’est ouvert lundi 3 juin devant le tribunal correctionnel de Lyon et doit durer jusqu’au 14 juin, rapporte 20 minutes.

    Douze accusés, dont sept policiers sont jugés dans le cadre d’une affaire de corruption.

    L’affaire a éclaté en septembre 2012, après l’arrestation pour corruption en 2011 du commissaire Michel Neyret, directeur adjoint de la police judiciaire de Lyon, lorsqu’un témoin, poussant les portes de l’hôtel de police, est venu dénoncer les relations douteuses entre des trafiquants de drogue des Minguettes et des agents du groupe de sécurité de proximité, en poste à Vénissieux.

    Selon l’enquête, un seul policier a été retenu pour corruption après avoir reçu des cadeaux en échange d’interventions pour un délinquant local.

    Aux autres prévenus sont reprochées des interventions et la révélation d’informations confidentielles au bénéfice de trois frères de Vénissieux, sans contrepartie prouvée.

    Ils ont bénéficié de prix sur des téléphones et du matériel électroménager, par l'intermédiaire d'un des frères. Mais la plupart détenait des factures, mettant ainsi en doute l'existence de tout pacte de corruption.

    Parmi les violations du secret professionnel reprochées aux fonctionnaires figurent un contrôle routier sans suite malgré un permis de conduire non valide, des renseignements donnés sur une garde à vue en cours, des informations sur l’exécution d’un mandat d’arrêt, des consultations de fichiers sur des voitures ou des personnes recherchées.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906041041333150-ripoux-accuses-informe-dealers-justice-lyon/

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  15. Un gardien de prison jugé pour un «véritable approvisionnement de masse» de détenus


    10:08 04.06.2019


    Le 3 juin, un ancien surveillant de la maison d’arrêt de Compiègne était jugé pour corruption passive. De novembre 2010 à novembre 2013, il avait illégalement approvisionné au moins une quinzaine des 90 détenus de la prison, d’après les juges.

    Un ancien gardien de prison à Compiègne (Oise) a comparu devant la justice pour avoir fait pénétrer denrées et objets au sein de la prison où il travaillait, rapporte Le Parisien. L’accusé assure de son côté qu’il était «menacé à domicile» et contraint de le faire.

    Le président du tribunal de grande instance de Compiègne n’a pas tardé à qualifier les faits de «véritable approvisionnement de masse». D’ailleurs, l’ancien surveillant avait été pris en flagrant délit le 7 novembre 2013 alors qu’il entrait dans la maison d’arrêt avec deux sacs de courses remplis de 15 kilogrammes de denrées. Il venait de les récupérer des mains d’une compagne de détenu.

    D’après l’accusation, il avait approvisionné de cette façon de novembre 2010 à novembre 2013 au moins une quinzaine des 90 détenus de la prison.

    «D’autres gardiens, au courant, me demandaient de l’argent pour leur silence. Les détenus menaçaient aussi de me dénoncer», s’est-il justifié. «Je touchais 50 à 100 euros toutes les trois ou quatre livraisons», a toutefois reconnu le mis en cause.

    Les ex-détenus ont quant à eux accusé le «maton» de leur avoir proposé ses services, sans qu’il n’ait subi aucune contrainte.

    Le jugement de cette affaire, dans laquelle sont aussi poursuivies huit autres personnes pour corruption active, sera rendu le 26 juin.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906041041332653-un-gardien-de-prison-juge-pour-un-veritable-approvisionnement-de-masse-de-detenus/

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  16. SUISSE - NOUS AURONS UNE IDENTITÉ ÉLECTRONIQUE OFFICIELLE

    Le Conseil des Etats a voté ce mardi par 33 voix contre 4 et 2 abstentions, l'introduction d'une identité électronique reconnue par l'Etat et développée par des sociétés privées.


    04.06.2019, 12h09


    Les Suisses devraient pouvoir s'identifier en toute sécurité sur Internet. Le besoin de mettre en place une identité électronique (e-ID) est incontesté, a expliqué Beat Vonlanthen (PDC/FR) au nom de la commission. Ce système est central pour les transactions bancaires, les démarches administratives, le dossier médical électronique ou une commande sur un site de vente en ligne. Les utilisateurs veulent effectuer ces opérations en toute sécurité, a-t-il relevé.

    Convaincus de la nécessité d'un e-ID, les sénateurs ont néanmoins longuement débattu du partage des tâches. Selon le projet adopté en mars par le Conseil national et auquel le Conseil des Etats a souscrit, la Confédération devra vérifier et confirmer l'identité d'une personne. Les fournisseurs privés devront développer et proposer les supports technologiques nécessaires, comme les téléphones intelligents ou les cartes bancaires, mais seront soumis à des contrôles réguliers par l'Etat.

    Le secteur privé est plus proche des utilisateurs et plus apte à suivre les évolutions technologiques, a indiqué la ministre de la justice Karin Keller-Sutter. La Confédération n'est pas en mesure de développer et réaliser les supports nécessaires, selon elle.

    Opposition populaire

    Comme le passeport rouge, l'identification électronique doit rester aux mains de la Confédération, s'est défendue Anita Fetz (PS/BS). Un sondage publié la semaine dernière montre que près de neuf Suisses sur dix souhaitent que la compétence de fournir une identité électronique incombe à l'Etat, a-t-elle rappelé.

    Il est illusoire de croire que le traitement de données pourra être contrôlé et vérifié par la Confédération. Les sociétés privées pourraient commercialiser les données sur les habitudes de vie, les achats et la santé, a mis en avant la socialiste bâloise. Dans son viseur, un consortium formé autour de la SwissID de La Poste et des CFF et auquel appartiennent désormais une vingtaine de grandes entreprises.

    Ces arguments n'ont pas fait mouche. Le Conseil des Etats a refusé par 32 voix contre 7 de renvoyer le projet au Conseil fédéral pour qu'il précise que l'établissement d'une identité électronique relève de l'Etat.

    Urgence

    Un renvoi ne fera que retarder l'introduction d'un règlement helvétique, a estimé Ruedi Noser (PLR/ZH). Or, il est urgent d'agir. Si on ne fait rien, les géants technologiques internationaux comme Amazon, Apple ou Google, garderont la main et imposeront leurs propres solutions.

    Le Conseil des Etats souhaite toutefois que le contrôle et la surveillance des prestataires de services d'identification électronique soient confiés à une commission indépendante, la commission fédérale des e-ID. Le Conseil fédéral prévoyait de confier cette tâche à l'Unité de pilotage informatique de la Confédération (UPIC).

    Les sénateurs ont également précisé la communication des données à des tiers. Celles-ci ne pourront pas être utilisées à des fins autres que la mise en oeuvre de l'identité électronique.

    Le dossier retourne au Conseil national. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/aurons-identite-electronique-officielle/story/16768977

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  17. DES EOLIENNES DE 150 m d'HAUTEUR A 300 m DE CHEZ SOI !!

    SUISSE - LA DISTANCE ENTRE ÉOLIENNES ET HABITATIONS SUFFIT

    Le Conseil national s'est opposé à une motion qui voulait augmenter la distance entre les installations éoliennes et les zones habitées.
    Les installations éoliennes industrielles dépassent largement 150 mètres de hauteur de nos jours.


    04.06.2019, 13h02


    La distance entre les installations éoliennes et les zones habitées ne sera pas augmentée. Le Conseil national a rejeté mardi par 123 voix contre 65 une motion de Thomas de Courten (UDC/BL) demandant qu'elle soit d'au moins dix fois la hauteur des éoliennes, soit 1500 mètres.

    Comme il n'existe aucune base légale fixant cette distance, les autorités se fondent sur des recommandations d'organisations spécialisées, qui représentent en même temps les intérêts de la branche, a expliqué Thomas de Courten. Il s'agit d'un conflit d'intérêt important.

    Ces recommandations remontent à une époque où les installations éoliennes industrielles ne dépassaient pas 100 mètres de hauteur. Aujourd'hui, elles dépassent largement 150 mètres de hauteur. En Allemagne, plusieurs Land ont déjà adapté les distances, tout comme les Etats-Unis ou la Grande-Bretagne. Mais dans ces pays, les communes n'ont pas leur mot à dire, a rappelé la ministre de l'énergie Simonetta Sommaruga.

    Limites efficaces

    En 2012, une enquête scientifique sur le bruit des éoliennes a montré que seule une petite minorité dit être incommodée. Cela peut être interprété comme le signe que les valeurs limites en vigueur sont efficaces et protègent effectivement la grande majorité de la population concernée, a indiqué Mme Sommaruga.

    En Suisse, la planification et l'autorisation d'installations éoliennes incombent aux cantons. La Confédération se base quant à elle sur la conception énergie éolienne. Celle-ci stipule que la distance entre les installations éoliennes et les zones à bâtir est de 300 à 500 mètres. La faire passer à 1500 mètres réduirait de deux tiers les zones identifiées. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/distance-eoliennes-habitations-suffit/story/21910534

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  18. Les énergies renouvelables en retraite ? Les démocrates de l’Ohio votent en faveur du nucléaire et du charbon.


    3 juin 2019


    Dans l'Ohio, les législateurs ont sabré dans les incitations à l'énergie renouvelable et décidé de soutenir le charbon et le nucléaire, avec le soutien substantiel des démocrates de l'État.

    Les législateurs de l'Ohio adoptent un projet de loi visant à réduire les besoins en énergies renouvelables, à aider le nucléaire et le charbon

    Les critiques disent que le projet de loi élimine inutilement FirstEnergy Solutions, propriétaire de charbon.

    MEGAN GEUSS - 01/06/2019, 01h26

    Cette semaine, les législateurs de la Chambre des représentants de l’Ohio ont voté par 53 voix contre 43 en faveur d’un projet de loi controversé qui autoriserait une subvention financée par le consommateur pour les centrales nucléaires et, éventuellement, pour les centrales à charbon en difficulté.

    Le projet de loi mettrait également fin à la norme de portefeuille des énergies renouvelables de l'Ohio, qui imposait aux services publics de l'État d'obtenir 12,5% de leur électricité à partir de sources renouvelables d'ici 2027. Cette norme de portefeuille des énergies renouvelables est remplacée par de plus petites étapes pour renforcer l'énergie renouvelable, mais les groupes environnementaux le projet de loi est un pas dans la mauvaise direction.



    Construire un soutien parmi les démocrates

    Bien que les éléments ci-dessus fussent dans le projet de loi initial, qui est soutenu par le gouverneur républicain de l’État, le projet de loi a été modifié tôt mercredi pour recueillir l’appui des démocrates de la Chambre de l’Ohio.

    Parmi les concessions: six projets solaires de grande envergure qui existent déjà dans l'Ohio seraient éligibles pour accéder à une partie du fonds de subvention nucléaire. Des limites ont également été fixées sur le degré de dévalorisation possible de ses propriétés nucléaires par FirstEnergy (tactique que la société pourrait utiliser pour réduire ses obligations fiscales).

    En fin de compte, ces concessions ont attiré suffisamment de démocrates pour adopter le projet de loi (en particulier ceux dotés de centrales nucléaires dans leur district). Le vote n’était cependant pas strictement partisan. Cleveland.com note qu'un membre du Congrès républicain s'est opposé à l'absence d'audit par un tiers des finances de FirstEnergy Solutions afin de s'assurer que la société a réellement besoin de la subvention, ce qui constitue un différend entre les intérêts pétroliers et gaziers. (Les projets pétroliers et gaziers risquent de faire perdre beaucoup à la loi n ° 6, car le gaz naturel est le premier combustible que les entreprises de services publics se tournent souvent vers la fermeture d’une centrale au charbon ou nucléaire.)



    En savoir plus: https://arstechnica.com/tech-policy/2019/05/ohio-house-passes-bill-that-would-allow-consumer-funded-nuclear-and-coal-subidies/

    Ce n’est pas la seule bonne nouvelle pour le nucléaire. En Australie, un groupe de députés réclame une révision de l'interdiction du nucléaire.

    Les députés de la coalition du Queensland demandent l'ouverture d'une enquête pour lever l'interdiction de l'Australie sur le nucléaire

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  19. Presse associée australienne
    Dim. 2 juin 2019 16.17 AEST

    Keith Pitt et James McGrath à l’origine du mouvement ont déclaré: «Nous devons être en mesure d’examiner toutes les options»



    Le député du Queensland, Keith Pitt, et son collègue au Sénat, James McGrath, sont à l'origine de cette initiative, rapporte le Sunday Telegraph.

    "Je ne dis pas qu'un réacteur nucléaire arrive dans un centre commercial proche de chez vous, mais nous devons être en mesure d'étudier toutes les options", a déclaré Pitt au journal.

    «Tout ce que je demande, c’est de demander si c’est une option réalisable pour nous assurer que nous sommes au courant des dernières informations.»

    Selon le député, l'énergie nucléaire a contribué à réduire les émissions de carbone et les prix de l'électricité en Europe, tout en constituant une source d'énergie fiable.

    «Si vous voulez avoir votre gâteau et le manger, vous devez examiner toutes les options», a-t-il déclaré.



    Lire la suite: https://www.theguardian.com/australia-news/2019/jun/02/queensland-nationals-mps-push-for-inquiry-to-lift-australias-nuclear-power-ban

    Les Verts ont gagné la bataille, mais ils perdent la guerre.

    Ils ont convaincu le monde de dépenser des milliards, voire des milliards de dollars pour leur «solution» d'énergie renouvelable. Mais tout l'argent dépensé pour les énergies renouvelables livrées était constitué par l'instabilité du réseau, la montée en flèche des factures d'électricité des consommateurs et l'augmentation des émissions de gaz carbonique

    L'ère des énergies renouvelables tire à sa fin. Une nouvelle ère de pouvoir abordable commence à apparaître.

    https://wattsupwiththat.com/2019/06/03/renewables-in-retreat-ohio-democrats-vote-to-support-nuclear-and-coal-power/

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  20. Signaler les pratiques frauduleuses à l'origine de la science du réchauffement climatique


    3 juin 2019
    par Christopher Monckton de Brenchley


    La porte de la prison est sur le point de claquer avec tonnerre contre les fraudeurs du réchauffement climatique. Il est temps de signaler leurs déceptions profitables mais meurtrières au public chargé des enquêtes et des poursuites.

    Prouver une fraude, cependant, est plus difficile que de prouver un meurtre. Il faut démontrer - au-delà de tout doute raisonnable - non pas une mais deux intentions criminelles.

    Le premier est l’intention de tromper au moyen d’une fausse représentation malhonnête. Une déclaration est fausse si elle est fausse ou trompeuse et si la personne qui la fait savoir sait qu'elle est ou pourrait être fausse ou trompeuse. Une représentation est malhonnête si ce qui a été fait serait considéré comme malhonnête par l'homme raisonnable de l'omnibus Clapham, et si l'auteur doit s'être rendu compte que l'homme raisonnable considérerait la supercherie comme malhonnête.

    La seconde est l’intention de causer un gain ou une perte en argent ou en argent par la duperie - une intention soit de gagner en obtenant frauduleusement ce que l’on n’a pas, soit en conservant frauduleusement ce que l’on a déjà, ou les deux, ou une intention. causer une perte en privant les victimes de ce qu'elles possèdent déjà, ou en les empêchant d'obtenir ce qu'elles auraient autrement acquis, ou les deux.

    J'ai récemment visité une maison de campagne quelque part en Écosse pour consulter un avocat éminent ayant des liens étroits avec la police. Je lui ai décrit certains problèmes spécifiques qui, à première vue, semblaient être des fraudes. Je lui ai dit exactement comment la prétention frauduleuse du «consensus de 97%» avait été fabriquée. Il a tout de suite compris.

    Je lui ai ensuite expliqué comment certaines parties ont délibérément et, à notre avis, frauduleusement contrecarré nos tentatives visant à faire publier notre article par l'un des principaux journaux savants de la climatologie, démontrant ainsi qu'une seule erreur élémentaire et catastrophique de la physique est la seule cause des prédictions absurdement exagérées de la chaleur sur la base de laquelle des gouvernements illettrés scientifiques ont été pris de panique par des groupes de lobbying pervers et des profiteurs de malheur qui ont causé la mort, la maladie, le désavantage éducatif, la destruction industrielle et la ruine financière dans le monde entier.

    Ses yeux s'écarquillèrent au fur et à mesure que l'histoire se déroulait. J'ai dit que lorsque nous avions soumis notre article à un journal, son éditeur avait d'abord répondu qu'il ne trouvait personne compétent pour le relire. Quand nous avions persisté, le rédacteur en chef avait passé six mois à recueillir précisément deux critiques. Le premier critique a dit qu’il n’était pas d’accord avec les mathématiques d’une page qui n’existait pas: quel que soit le papier qu’il commentait, nous avons pu prouver que ce n’était pas le papier que nous avions soumis à la revue.

    Le deuxième examinateur avait effectivement lu le document soumis, mais avait commenté que, parce qu’il avait trouvé la conclusion du document selon laquelle le réchauffement de la planète n’était pas un problème sans gravité, il n’avait pas lu les équations qui justifiaient la conclusion.

    Nous avons fait remarquer que, comme aucun des relecteurs n’avait réellement examiné notre document, le rédacteur en chef n’avait reçu aucune indication selon laquelle il n’avait rien qui cloche, il devrait donc le publier sans plus tarder. Il a refusé, affirmant qu'il ne publierait le document que si les examinateurs le disaient. Il a ajouté qu'il avait téléphoné à un tiers qui lui avait dit de ne pas publier le journal. Nous avons demandé cet examen par écrit, afin de pouvoir le commenter et de répondre aux arguments scientifiques spécifiques qu'il avait formulés, mais que nous avons refusé.

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  21. La direction de la revue a ensuite pris contact avec nous pour nous inviter à soumettre d’autres documents à l’avenir et nous a dit espérer que nous serions satisfaits du processus d’examen. J’ai répondu par écrit que si nous n’avions pas eu la possibilité de faire appel de la décision du rédacteur en chef, nous avions proposé de le signaler en tant que participant à ce que le professeur Mörner a qualifié à juste titre de «la plus grande fraude de l’histoire humaine».

    Le rédacteur en chef a alors accepté de renvoyer le document pour examen. Pour notre part, nous avons proposé d’élargir considérablement l’argumentation afin de prévenir les tentatives habituelles d’universitaires motivés par des considérations politiques et financières d’empêcher que le document soit publié.

    Mais lorsque nous avons soumis le document très long, l'éditeur n'a pas répondu. Lorsque nous avons écrit un e-mail de rappel, il n'a à nouveau pas répondu.

    Nous avons écrit au GIEC, non pas une mais deux fois, pour activer le protocole de signalement des erreurs que le GIEC avait été obligé d'adopter après une série d'erreurs extrêmement embarrassantes, telles que la notion risible que toute la glace dans l'Himalaya allait fondre d'ici 2050 Cependant, le GIEC n’avait même pas accusé réception de notre rapport, sans parler de l’activation du protocole obligatoire que le Conseil interacadémique l’avait obligé à mettre en place.

    Les sourcils de l'avocat éminent levés. Il réfléchit quelques instants puis nous donna le conseil suivant:

    Premièrement, a-t-il dit, nous devrions écrire au Serious Fraud Office, avec une copie pour mon chef de police local et une copie supplémentaire pour lui, avertissant les autorités de l'existence d'une suspicion de fraude et fournissant la preuve du «consensus de 97%». fraude (certains des auteurs étaient en Grande-Bretagne) et fournissant la preuve de la façon dont nous avions été maltraités par le journal. À ce stade, nous ne devrions pas demander d’enquête, mais nous devrions décrire les nombreux cas de décès, de maladie, de dégât et de destruction causés par la fraude présumée.

    Ensuite, il nous a conseillé de soumettre notre article, normalement, à un deuxième journal, cette fois sous la juridiction des autorités britanniques chargées de l'enquête. Nous devrions conserver des archives méticuleuses de la correspondance entre nous et le journal. Si cette seconde revue ne parvient pas à publier notre article ou à fournir une réfutation scientifique légitime et solide de notre argument, nous devrions alors copier cette correspondance au Serious Fraud Office et au Chief Constable, sans demander à nouveau une enquête, mais simplement en les mettant remarquer que la fraude semblait se poursuivre et impliquer plus d’un journal.

    Ensuite, a-t-il déclaré, en supposant qu'aucune faute véritable n'avait été trouvée dans notre argument scientifique, nous devrions soumettre le papier à un troisième journal, toujours de la manière habituelle, en gardant une trace minutieuse de la correspondance. Si le troisième journal ne traitait pas le document de manière scientifique, nous devrions écrire à nouveau à la police, cette fois pour demander une enquête et des poursuites à l'encontre des fraudes connexes des auteurs de la demande «97% consensus» du journal qui avait publié cette demande. et avait omis de publier une correction à la demande du conseil de direction de cette revue, des trois revues qui avaient refusé de traiter notre article de manière scientifique et du secrétariat du GIEC qui avait frauduleusement omis d'activer son protocole de rapport d'erreur.

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  22. À ce moment-là, a-t-il dit, la police commencerait à être curieuse. Ils vérifieraient certains points faciles à vérifier, tels que le fait que la liste de près de 12 000 documents qui auraient été examinés par les auteurs de la tromperie du «consensus à 97%» a montré que les auteurs n'avaient eux-mêmes indiqué que 0,5% des documents déclaraient explicitement: leur soutien à la position de «consensus» telle qu'ils l'avaient définie. Une fois que la police a compris que nous disions la vérité, elle a commencé à enquêter et il les a aidés à le faire.

    C'est ce que nous allons faire. Et c’est là que vous intervenez. Voici une version condensée (avertissement: ce n’est pas pour les chimpanzés) de notre argument scientifique selon lequel les climatologues avaient oublié, à un moment crucial de leurs calculs de «combien de réchauffement», compte tenu du fait que le soleil brille. Notre argument est-il valable? Est-ce définitif? Ou est-ce erroné ou à certains égards déficient? Et devrions-nous suivre les conseils de l’éminent avocat? Je vais lire vos commentaires avec intérêt.

    Une erreur dans la définition du retour de température explique les surestimations du réchauffement climatique

    Résumé: La climatologie emprunte la méthode de retour d’information à la théorie de contrôle1-6, mais se trompe en définissant le retour comme étant sensible aux perturbations du signal d’entrée, la température d’émission. Dans l’affirmative, la fraction de rétroaction due au réchauffement dû aux gaz à effet de serre sans condensation serait supérieure à celle due à la température d’émission de 1 à 2 ordres de grandeur. La réaction en retour atteindrait alors 90% de la sensibilité de Charney (sensibilité à l'équilibre au double de gaz carbonique après réaction) 7 et de l'incertitude 8. En réalité, le retour d'information répond également à l'intégralité du signal de référence9,10. En climat, ce signal (le signal avant les réactions) est la température de référence, la somme de toutes les perturbations tant naturelles qu’anthropiques et, surtout, de la température d’émission. Il est démontré ici que le facteur de gain du système, le rapport non seulement (comme actuellement), des sensibilités de référence mais également de températures entières, est insensible même à de grandes incertitudes: il était de 1,1 en 1850 et 2011. Modèles7 projet 3.35 [2.1, 4.7] K Sensibilité de Charney, la valeur révisée - le produit du facteur de gain du système 1.1 et de la sensibilité de référence de 1,05 K7 au CO2 doublé - tombe à 1,15 [1,10, 1,25] K, confirmant ainsi la preuve11 que le retour d'information modifie à peine la température et que, même sans atténuation, un réchauffement nuisible aux filets est peu probable. Les mesures d'atténuation entraînent une perte nette nette de bien-être dans le monde, touchant de manière disproportionnée 1,3 milliard de personnes à qui l'accès à l'électricité est refusé.

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  23. Le réchauffement planétaire moyen à moyen terme est trois fois plus important que l'observation (Fig. 1) en raison d'une définition erronée du retour de température en climatologie. Tous les transports à travers la frontière du système climatique sont radiatifs; et, dans l'équation de Stefan-Boltzmann, la densité de flux sur une surface émettrice est une fonction de la température absolue, qui est donc la mesure appropriée pour les études de sensibilité. Cependant, la climatologie définit la réaction en retour comme étant la différence, non pas entre les températures de référence totale et d'équilibre (respectivement avant et après l'action du retour), mais entre les sensibilités, concluant que la réponse en retour comprend jusqu'à 90% 7 de la sensibilité à l'équilibre, et de l'incertitude qui y règne8 principalement parce que les retours ne sont pas quantifiables par mesure et agissent à des résolutions inférieures à celles de la grille des modèles (GCM). La sensibilité de référence 7 au gaz carbonique doublé n’est que clip_image0021, p. 676, cf. 12: mais dans les GCM, la réponse en retour imaginée et son incertitude associée élèvent la sensibilité de Charney (sensibilité à l'équilibre au gaz carbonique doublé) à 3,35 [2.1, 4,7] K 7. Le GIEC, dont l'intervalle de [1,5, 4,5] K est égal à celui de 197914, mentionne plus de 1000 commentaires1.

    - voir graphique sur site -

    Figure 1. | Projections1,7 du réchauffement planétaire de 1850 à 2011 (échelle interne), en réponse au double de CO2 (échelle moyenne) et la somme de ces deux facteurs (échelle externe) dépasse largement le réchauffement correspondant au 0,75 K observé de 1850-2011 (aiguille verte) ). La sensibilité de Charney de milieu de gamme7 3,35 K (aiguille rouge) implique un réchauffement de l’équilibre de 2,4 K d’ici 2011, soit trois observations. L'intervalle révisé dérivé ici est compatible avec l'observation.

    La théorie de commande, développée pour les circuits téléphoniques9,10 mais applicable à tous les systèmes dynamiques à rétroaction modérée, définit la rétroaction comme étant sensible au signal de référence complet ainsi qu'aux perturbations. Cependant, la climatologie 1-6 ne considère que les perturbationsse.g. 1, p. 1450:

    Rétroaction climatique: interaction dans laquelle une perturbation dans une quantité climatique provoque un changement dans une seconde, et le changement dans la seconde quantité conduit finalement à un changement supplémentaire dans la première. Une rétroaction négative est une rétroaction dans laquelle la perturbation initiale est affaiblie par les changements qu’elle provoque. une rétroaction positive est une réaction dans laquelle la perturbation initiale est renforcée… la quantité de climat perturbée est la température moyenne globale à la surface, qui à son tour modifie le bilan radiatif global. Dans les deux cas, la perturbation initiale peut être forcée de l'extérieur ou résulter d'une variabilité interne. [Souligné par les auteurs]

    En raison de cette erreur de définition, la sensibilité de Charney projetée, clip_image006, était jusqu'à présent supposée dépasser la sensibilité de référence clip_image008 jusqu’à dix fois 7-8, 15-20. Voici une définition corrigée (avec les termes liés au climat entre parenthèses):

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  24. La réaction (dans clip_image010 de la température d'équilibre de surface clip_image012) induit une réponse à la réaction (clip_image014, en kelvin correspondant à l'instant clip_image016) à l'ensemble du signal de référence (température de référence clip_image018), à la somme du signal d'entrée (température d'émission clip_image020) et à toutes les perturbations (naturel). et sensibilités de référence anthropiques (clip_image022). La boucle de retour (Fig. 2) modifie le signal de sortie (clip_image012 [1]) en renvoyant une partie de celui-ci, la fraction de retour (clip_image024), au noeud entrée / sortie. Le rapport entre la sortie et les signaux d’entrée correspond au facteur de gain du système (clip_image026). Le retour négatif atténue la sortie; le retour positif l’amplifie.

    - voir graphique sur site -

    Figure 2. | The feedback loop (a) simplifies to the system-gain schematic (b)

    Soit clip_image030 et clip_image032, clip_image034, la somme de la série géométrique convergente infinie clip_image036 sous le critère de convergence clip_image038. Visiblement (Fig. 2), le bloc de commentaires modifie l’ensemble de clip_image040, pas simplement clip_image042.

    Sensibilités et températures absolues: la climatologie obtient les sensibilités à l'équilibre clip_image044 en utilisant (1), dérivées de l'équation du bilan énergétique via une expansion de la série de Taylor4,21. Clip_image046 est le facteur de gain système de climatology, clip_image048 un forcing; clip_image050 un paramètre de sensibilité quasi-invariant22, p.354; 23, 24. En (2), la définition corrigée du retour est utilisée.

    - voir graphiques sur site -

    Though (1, 2) are both valid, (1) cannot constrain clip_image046[1], because small uncertainties in clip_image044[1],clip_image042[1] yield large uncertainty in clip_image046[2]; but in (2), where clip_image056,clip_image040[1] exceed clip_image044[2],clip_image042[2] by two orders of magnitude, even large uncertainties in clip_image056[1],clip_image040[2] entail small uncertainty in clip_image058. The use of (2) remedies climatology’s restrictive definition, obviates quantification of individual feedbacks and diagnoses of equilibrium sensitivities using GCMs and, above all, facilitates reliable constraint of equilibrium sensitivities.

    System gain: clip_image060; clip_image062 due to pre-industrial GHGs6 in 1850 was clip_image064. In 1850, clip_image066; clip_image06825. The Planck parameter clip_image070. Net anthropogenic forcing1, fig. SPM.5 clip_image072 to 2011, so that clip_image074.

    In 2011, clip_image076. Given clip_image078 radiative imbalance26 by 2010, clip_image080 from 1850-2011 (of which clip_image082 was observed25). Since clip_image084, clip_image086, as in 1850. Thus, clip_image058[1] proves stable over time: for instance, the clip_image088 uncertainty25 in clip_image090 barely perturbs clip_image058[2], so that, where the curve of the response function clip_image092 is linearclip_image094 clip_image096.

    That curve passes through two points clip_image098. Since clip_image100, the first point is clip_image102. The second is the well-constrained clip_image104 in 1850. If clip_image106 is an exponential-growth curve, the exponent clip_image108. For clip_image1107, clip_image112. Then clip_image114, clip_image116 and clip_image118, near-identical to the linear case.

    If clip_image120 were derived not from clip_image122 but from clip_image124 and current estimates of clip_image006[1], temperature in 1850 would exceed observation and clip_image006[2] would barely exceed clip_image126. For the midrange clip_image1287, GCMs’ system-gain factor clip_image130 implies that clip_image132; but then clip_image134, so that clip_image136 in 1850 would have been clip_image138, exceeding observation by clip_image140, and, in any event, clip_image142, close to the linear case.

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  25. If per impossibile the response curve bypassed clip_image124[1], it must still visit clip_image122[1] in 1850. If the second point were (clip_image008[1], current clip_image006[3]), the ratio clip_image144 of the feedback fractions clip_image146 due to clip_image148 and clip_image150 due to clip_image062[1] becomes impossibly excessive: e.g., clip_image152; clip_image154; clip_image156 (Fig. 3). Yet the same feedbacks respond to sensitivities as to emission temperature, so that clip_image158 in (1) is near-invariant, implying clip_image160.

    - voir graphique sur site -

    Figure 3. | Rapport clip_image164 des fractions de réaction clip_image150 [1] en raison de clip_image166 et clip_image146 [1] en raison de clip_image148 [1], pour clip_image006 [4] sur clip_image168. Au-delà des régions plausibles, des rapports de fraction de réaction et des sensibilités à l'équilibre élevés sont impossibles.

    Pour une courbe de croissance non linéaire de clip_image106 [1] quasi linéaire, clip_image006 [5] dépasserait à peine clip_image170. Pour une courbe de croissance non-exponentielle significativement non linéaire ou même stochastique, la variabilité dans les fractions de rétroaction successives clip_image172 dépasserait à un moment celle d'une courbe de croissance exponentielle, contrairement a fortiori à la quasi-invariance de clip_image158 [1]. Par conséquent, quelle que soit la forme de clip_image106 [2], la sensibilité de Charney clip_image006 [6] ne peut dépasser de beaucoup clip_image126 [1].

    Les réactions prédites et observées ont divergé (Fig. 4). Retours autres que l'auto-annulation de la vapeur d'eau1, tableau 9.5. Selon Clausius-Clapeyron, l’atmosphère peut véhiculer 7% de K – 1 de vapeur d’eau supplémentaire27, mais l’humidité spécifique ne monte donc28 que dans la basse troposphère, où les raies spectrales de la vapeur d’eau sont presque saturées: au fur et à mesure que l’humidité augmente, absorption infrarouge29, qui varie de manière logarithmique + avec l'humidité. Bien que les MCG prédisent 90% de la rétroaction de la vapeur d'eau dans la troposphère moyenne tropicale, une humidité spécifique y tombe, de sorte que le réchauffement prédit30 à un rythme deux fois supérieur à celui de la surface11,31. Ainsi, la réponse en retour varie presque linéairement avec la température, de sorte que le retour en vapeur d’eau est faible.

    - voir graphique sur site -

    Figure 4. | The tropical mid-troposphere hot spot (a) is not observed (b).

    Les processus de Monte Carlo (Fig. 5) ont comparé l’intervalle de sensibilité de Charney de 2 s révisé de 1,16 [1,09, 1,23] K avec les 3,35 [2,1], 4] K actuels (encart); et, dans une campagne empirique, les estimations du forçage anthropique faisant autorité sur dix périodes ont donné un rendement de 1,15 K.

    - voir graphique sur site -

    Figure 5. | (a) distribution Monte Carlo des sensibilités de Charney clip_image006 [7] révisée après avoir défini correctement le retour (largeur de cellule 0,005 K); (b) Comparaison échelonnée des distributions des sensibilités de Charney révisées et actuelles clip_image006 [8] (largeurs de bacs: 0,025 K).

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  26. Pas de consensus: seuls 0,3% des 11 944 publications sur le climat de 1991 à 2011 ont trouvé un clip_image178 sur des anthropogènes post-1950 se réchauffant32. Si le réchauffement était naturel, les sensibilités à l’équilibre pourraient être inférieures à celles observées ici.

    Discussion:

    La revue économique sur le climat de Stern33 a estimé que clip_image180 estimait que le réchauffement à mi-parcours du réchauffement climatique entraînait une perte de bien-être de clip_image182 – clip_image184 du PIB mondial (cf. clip_image186 – clip_image188) 1. La limite supérieure de 11 K33 a entraîné une perte d'extinction au niveau d'extinction de 20% du PIB en supposant un taux d'actualisation à la vitesse de clip_image pure, ce qui donne «à peu près une chance que la planète ne voit pas ce siècle» 34. En ajoutant clip_image194, la croissance de la consommation par habitant sans changement climatique donnait un taux d’actualisation moyen clip_image196 (cf. clip_image19835), par rapport à un taux d’actualisation minimum du marché basé sur clip_image20036-37. Comme les résultats actuels montrent que la probabilité d'extinction est nulle, les taux des sous-marchés sont injustifiables. Même sans tenir compte du résultat actuel, avec le taux d'actualisation clip_image202 moyen, une perte clip_image184 [1] du PIB de bien-être33 deviendrait clip_image204 (ou clip_image206 n'assumant aucune perte nette de bien-être jusqu'à ce que la température pré-industrielle soit dépassée par clip_image208), tandis qu'un clip_image210-of- La perte de PIB33 ne deviendrait que clip_image188 [1] (clip_image212).

    Conclusion:

    la Banque mondiale évoque le réchauffement de la planète en refusant de financer des projets de charbon, de pétrole et de gaz dans les pays en développement, où refuser l'électricité à 1,3 milliard de personnes réduit le QI et réduit la durée de vie d'environ 20 ans. Une fois que le retour de température est correctement défini, le réchauffement anthropique sera faible, lent et net. Il est conseillé de repenser la politique.

    https://wattsupwiththat.com/2019/06/03/reporting-the-fraudulent-practices-behind-global-warming-science/

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  27. Brexit: la révolte des paysans du 21ème siècle


    par Tyler Durden
    Mar, 06/04/2019 - 03:30
    Écrit par Jeff Thomas via InternationalMan.com,


    En 2016, James Delingpole a déclaré que les Toffs détestaient le Brexit parce qu’il s’agissait de la révolte des paysans.

    Pour les lecteurs non britanniques, le mot «toff» est une forme abrégée de «au caramel», un terme d'argot pour les riches ou les classes supérieures. Mais plus important encore est la référence à la révolte paysanne de 1381, peu connue de l’ouest de l’Atlantique.

    Au XIVe siècle, en Angleterre, le coût de la guerre en cours plaçait les hommes politiques dans une situation dans laquelle ils devaient soit admettre la guerre, couper leurs propres émoluments ou augmenter considérablement les impôts. Comme les politiciens le font toujours, ils ont choisi ce dernier.

    Les recettes de la taxe de vote qui en a résulté se sont révélées inférieures aux prévisions, puisqu'un grand nombre de personnes ont trouvé des moyens de se soustraire à la taxe. Les commissaires aux impôts se sont ensuite vu accorder une grande latitude dans les méthodes qu’ils ont choisies pour faciliter la collecte.

    Comme c'est presque toujours le cas, chaque fois que les autorités ont trop de latitude, elles s'en servent abusivement.

    En mai 1381, les autorités confrontèrent les habitants de Brentwood, Essex. La population était unanime dans sa colère contre les autorités, car elle considérait déjà la taxe comme un abus de pouvoir. Lors d'une confrontation entre des centaines de citoyens, le propriétaire d'un magasin, Thomas Baker, a annoncé au commissaire: «Tous ces gens ont déjà payé leurs impôts. Vous n’en obtiendrez pas un centime de plus. "

    Le commissaire a ensuite ordonné l'arrestation de cent personnes choisies au hasard. Mais en infériorité numérique, les autorités ont été repoussées. Des renforts ont été apportés le lendemain. Mais à ce moment-là, davantage de paysans avaient rejoint le groupe de la veille et un conflit armé s’ensuivit.

    Six des autorités ont été décapitées. À ce stade, il n'y avait pas de retour en arrière. Les paysans ont le goût de la liberté et ne l’abandonnent pas facilement.

    La rumeur circula dans le comté et les émeutes se propagèrent rapidement dans Essex et au-delà. Les messages codés transmis d’une communauté à une autre étaient l’équivalent d’Internet au XIVe siècle, en ce sens qu’il s’agissait du moyen le plus rapide de transmettre anonymement des informations entre ceux qui avaient décidé de se rebeller contre les pouvoirs en place.

    Les manifestants ont été arrêtés dans plusieurs comtés et, huit jours seulement après le premier incident, les rebelles s'étaient suffisamment organisés pour créer un assaut contre le château de Rochester à Maidstone, dans le Kent, afin de libérer leurs compatriotes.

    En peu de temps, ils étaient déjà suffisamment organisés pour former des groupes de milice et créer une petite croisade. Fait important, beaucoup de gens de la classe moyenne, qui avaient également été soumis à la taxe de vote, avaient rejoint les paysans.

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  28. En deux mois, ils étaient plusieurs milliers et les coureurs des comtés entourant Londres lançaient simultanément une attaque sur la capitale. Au moment où les rebelles ont atteint la tour de Londres, ils étaient 60 000 personnes - la moitié de la population de Londres.

    À l'époque, l'armée britannique était outre-mer et faisait la guerre à la France. Le roi et ses ministres n'avaient jamais anticipé une rébellion et avaient été pris au dépourvu. Ils étaient enfermés dans la tour, où ils seraient probablement en sécurité, mais le nombre de gardes n'était pas suffisant pour permettre au roi de partir en toute sécurité.

    Lorsque les rebelles ont traversé le pont de Londres et sont entrés dans la ville, ils ont simplement pris le relais, car, même s'ils n'étaient pas bien armés, ils étaient trop nombreux pour être contrôlés.

    Il est important de noter que le succès de la rébellion dépendait essentiellement de son appartenance à toutes les classes sociales. La taxe de vote a été payée par toutes les classes, et même celles qui n’ont pas rejoint les rebelles ont souvent sympathisé avec elles, y compris les soldats, dont beaucoup ont changé de camp.

    Lorsque les rebelles sont arrivés à la tour, le pont-levis avait été abaissé et le roi avait accepté sa défaite. De manière significative, le principal centre d'intérêt des rebelles était Simon Sudbury, qui était à ce moment-là l'archevêque de Canterbury, le lord chancelier d'Angleterre et le percepteur de la taxe d'entrée. Il a été pris et exécuté sans aucune résistance de la part du roi. Les rebelles ont ensuite présenté leurs revendications, à savoir:

    La fin du travail forcé (la fin du servage);

    Liberté d'échanger (un marché libre);

    Une limite nationale en ce qui concerne le loyer pouvant être facturé pour les terres agricoles; et

    Aucun rebelle ne devait être puni pour son implication dans le soulèvement.

    Le roi, n'ayant pas de marge de manœuvre, signa une charte acceptant tous les termes à la seule condition que sa règle personnelle ne soit pas diminuée - une condition qui fut acceptée.

    Si c’était la fin de l’histoire, c’était une belle histoire comme le disait la devise du vieux Texas Rangers: «Le petit homme fouette chaque fois un grand homme, si le petit homme a raison et a-comin '

    Mais bien sûr, cela ne s’est pas arrêté là.

    Après que le roi eut accédé à toutes les demandes, les rebelles déboursèrent. Une fois qu’ils étaient au nombre de quelques centaines, ils ont été assassinés et assassinés. La taxe a été abrogée, mais aucune des libertés promises n’a été livrée.

    Et aussi incroyable que cela puisse paraître, c'était la fin de la question. Une fois que la vie était à nouveau simplement supportable, le peuple d'Angleterre céda et accepta d'être soumis au roi. Une fois la taxe supprimée, ils ont abandonné leur quête d'une liberté plus significative.

    Pourquoi cette histoire est-elle pertinente maintenant ?

    Eh bien, la Grande-Bretagne est à nouveau profondément au bord du gouffre économique, et il n'y a pas d'autre solution que de surmonter le choc, de vivre avec une crise pendant plusieurs années, puis de commencer une reprise. C’est quelque chose que les politiciens du monde entier ne choisissent jamais de faire. Ils choisiront toujours de résoudre le problème sur le terrain, ce qui ne fera qu'aggraver le problème mais s'achètera eux-mêmes des mois, voire éventuellement quelques années de plus, au pouvoir.

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  29. Pire encore, la Grande-Bretagne a été soumise à l'UE. Une rébellion sous la forme du référendum sur le Brexit a eu lieu et les rebelles ont gagné. Le gouvernement a alors pleinement accepté de créer un accord sur le Brexit.

    Puis ils ont tiré le switcheroo, comme en 1381. Une fois que les «paysans» avaient été apaisés et avaient déposé leurs fourches, le gouvernement avait créé un accord qui n'était en aucun cas un Brexit. L'accord supprime les droits de l'UE de la Grande-Bretagne mais continue d'asservir la Grande-Bretagne à l'UE. Il est intéressant de noter que personne ne semble s’être dit que «cet accord n’est pas un bon ou un mauvais accord», «Mais cet accord n’est pas du tout un Brexit. C’est une forme de reste pervers.

    Au fur et à mesure que cette charade apparaîtra aux nouvelles du soir, nous découvrirons ce que sera l'état du Royaume-Uni lorsque la poussière retombera sur ses pieds. Cependant, nous devrions prendre le temps de reconnaître que le Brexit est une forme de révolte des paysans du XXIe siècle - une époque où la population avait peur du gouvernement, mais avait fait l'erreur d'accepter le leadership continu de ceux qui avaient créé le problème la première place.

    Quel que soit le pays d'où nous venons, nous devrions nous rappeler que, aussi raisonnable que cela puisse paraître ou que cela puisse sembler conciliant, remettre le renard dans le poulailler n'est jamais la solution.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-03/brexit-21st-century-peasants-revolt

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  30. En France la SNCF surprendra toujours


    le 4 juin 2019


    Quand on vient d’effectuer un séjour au Japon on ne peut que s’attendre à de mauvaises surprises avec les transports ferroviaires français. J’ignore si la France détient la palme d’or des dysfonctionnements en Europe mais si ce n’est pas le cas il n’y a pas beaucoup d’efforts à faire pour que cette compagnie nationalisée en 1936 ne détienne ce triste record. J’ai rencontré à Paris en ce début de dernière semaine de mai des amis qui m’ont déclaré leur admiration sans condition pour Macron alors que j’étais persuadé qu’ils étaient plutôt « de gauche » étant des lecteurs assidus du journal Le Monde. J’avoue pouvoir me tromper puisque ce quotidien verse maintenant dans le « macronisme » outrancier. Que mes lecteurs ne se méprennent pas je n’ai jamais relu le Monde depuis mes premières années d’étudiant à l’Université c’est-à-dire quand il était encore dirigé par Beuve-Méry, c’est dire …

    Quels étaient les arguments qui avaient métamorphosé les positions politiques des ces amis de toujours ? Ils m’ont répondu qu’il n’y avait qu’à constater le brio de ce débutant en politique, jamais confronté à un quelconque scrutin électoral, avec lequel il avait réglé le problème de la SNCF … J’avoue que je fus plutôt surpris par cette réponse. Que fit Macron sinon transférer la dette monstrueuse de la compagnie nationale et l’incorporer à celle de l’Etat, vite emprunter sur les marchés quelques dizaines de milliards d’euros et comme par un tour de magie de grand politicien le problème fut réglé sans qu’il ne soit jamais remis en question le système de retraite des agents ni leurs avantages variés mis en place par le Front Populaire quand les locomotives brûlaient du charbon et qu’il fallait 6 à 7 heures pour relier Paris à Lyon ! J’ai connu cette époque riche en images ferroviaires …

    Lors de mon bref séjour à Paris je me suis rendu à Joigny en train afin de visiter la maison de mon fils aîné située dans un minuscule village à la lisière des immenses champs de céréales et de petits pois. Ce jeudi 30 mai, mon fils me déposa à la gare de Joigny pour profiter du train en provenance de Macon prévu à 9h10 du matin et à destination de Paris-Bercy. L’achat du billet avec une machine automatique accepta – oh surprise ! – ma carte de crédit étrangère et une annonce sonore annonça l’arrivée du train.

    Habitué à l’exactitude des trains japonais je m’attendais à avoir une surprise, le matin d’un jour férié pour des raisons relevant d’une légende religieuse surannée, et mon attente ne fut pas déçue. Quinze minutes, trente minutes, trois quarts d’heure, une heure, une heure et demi passèrent, exposé à un vent glacial, réchauffement climatique global oblige, et toujours pas de train en vue dans un silence inquiétant et presque outre-tombal. Deux vieilles femmes tentaient de se protéger du froid et j’entendais parfois le murmure de leurs dentiers qui s’entrechoquaient et quelques oiseaux qui s’appelaient timidement. L’horreur !

    Finalement un train omnibus arriva et parcourut le chemin qui séparait Joigny de la gare de Lyon à Paris après 13 arrêts et une heure quarante-cinq minutes de progression poussive. J’appris auprès des contrôleurs de billets que le train Macon-Paris avait été annulé pour des raisons électriques, comme d’habitude dans ces cas-là.

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  31. Cette anecdote décrit bien dans quel état de délabrement se trouve aujourd’hui la France avec ses « services publics » supposés faire l’objet de l’admiration du monde entier. On peut se permettre de rêver mais testés quand on a connu le service ferroviaire japonais, entre parenthèses infiniment plus économique qu’en France, ce rêve a disparu quand on se trouve confronté à la réalité. Macron pourra encore emprunter des milliards d’euros pour améliorer cette indicible situation, rien ne pourra changer car la France est figée à tout jamais dans un immobilisme arrogant dont elle ne pourra se délivrer qu’à la faveur d’un chambardement provoqué par la population elle-même vivant au quotidien ce genre de situation que je viens de décrire.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/04/en-france-la-sncf-surprendra-toujours/

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  32. Analyses d’eau de pluie très préoccupantes


    le 21 juillet 2014


    Un de nos adhérents à Miserey Salines dans le Doubs a fait procéder, par le laboratoire Qualio de Besançon, à des analyses d’eau de pluie recueillies tous les 8 mois environ au même endroit et dans des conditions similaires.

    Le résultat est fort préoccupant puisqu’il atteste d’une augmentation de 800% du taux d’aluminium en 16 mois (environ 9 fois plus) et d’une augmentation de 100% des taux de baryum, strontium et titane en 8 mois (2 fois plus)

    Ces résultats d’analyse ont fait l’objet d’une communication au Maire de Miserey Salines (Doubs), lequel s’est engagé à transmettre ce rapport d’analyses à l’Agence Régionale de Santé (ARS-Besançon)

    http://www.acseipica.fr/echange-l-bernard-maire-miserey-salines-25/

    __________________________

    Un 'vieux post' de l'année dernière nous indique qu'une analyse de l'eau de pluie. Ce qu'il en ressort est que:

    (...) Le résultat est fort préoccupant puisqu’il atteste d’une augmentation de 800% du taux d’aluminium en 16 mois (environ 9 fois plus) et d’une augmentation de 100% des taux de baryum, strontium et titane en 8 mois (2 fois plus) (...)

    C'est-à-dire l'exacte composition des chemtrails.
    Composition qui se répand sur la totalité des sols chemtraillés (ou couloirs d'avions) et démontre que TOUTES les plantes sont atteinte d'un excès de nano-particules d'aluminium qui - comme on le sait - provoquent la maladie d'Alzheimer. Maladie relevée dernièrement chez les abeilles.

    http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/pas-plus-loin-que-le-bout-de-leur-nez.html

    http://huemaurice5.blogspot.fr/2015/06/abeilles-atteintes-dalzheimer-la.html

    https://huemaurice5.blogspot.com/2015/06/analyses-deau-de-pluie-tres.html

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  33. «Envoyé Spécial» s’interroge sur le mystère des «enfants sans bras»

    4 juin 2019
    GRW A la une, Décryptage, Médias


    Émission après émission, Élise Lucet se distingue par ses prétendues enquêtes, anxiogènes à souhait, dont la rigueur concernant les faits n’est pas toujours à la hauteur de l’audimat. Décryptage

    Après le numéro d’« Envoyé Spécial » consacré au glyphosate, dont la diffusion, le 17 janvier dernier, avait suscité une avalanche de critiques, Élise Lucet a relancé la fabrique de la peur le 25 avril avec un sujet intitulé « Le mystère des enfants sans bras », traitant d’un drame qui frappe chaque année en France environ 150 nourrissons. Au motif de leur fréquence supérieure à la moyenne constatée dans trois départements – l’Ain, le Morbihan et la Loire-Atlantique –, l’équipe d’« Envoyé Spécial » a décidé de mener sa propre enquête. « Simple coïncidence ou exposition des mamans à des produits chimiques ? », s’interrogent les auteurs du reportage, Virginie Vilar, Matthieu Birden, Mathieu Niewenglowski et Marielle Krouk, qui expliquent avoir « suivi des femmes et des hommes qui enquêtent sans relâche sur cette mystérieuse affaire : une lanceuse d’alerte, un ancien fonctionnaire du ministère de l’Agriculture, un ingénieur ». « Certains suivent la piste des pesticides, d’autres celle des réseaux d’eau potable. Tous espèrent résoudre un jour l’énigme des enfants sans bras et dénoncent l’inertie des autorités sanitaires sur la question », peut-on lire en guise de présentation du sujet de ce reportage.

    A lire aussi : Envoyé Spécial : Élise Lucet face à une avalanche de critiques
    En réalité, aucune autre piste que celle des pesticides n’a été retenue dans ce scénario digne d’un mauvais polar, dont on devine dès les premiers instants le dénouement. L’enquête s’est focalisée exclusivement sur le pesticide qui pourrait en être responsable. Comme à l’ordinaire chez Élise Lucet, la mise en cause des autorités publiques fait partie des incontournables : « Il y a nécessairement quelque chose qu’on nous cache », affirme un père de famille frappé par ce drame. On évoque ici « l’inertie » de Santé publique France, là « un mur de silence » de la part des agriculteurs qui – ô surprise ! – n’ont pas souhaité subir les interrogatoires musclés des collaborateurs de la journaliste. Un seul d’entre eux apparaît à l’écran, visage flouté, pour formuler des doutes sur les pesticides : « Cette merde balancée sur ma terre. » La musique est anxiogène à souhait et les seuls experts crédibles qui interviennent dans l’émission sont « indépendants », à savoir un retraité du ministère de l’Agriculture et une lanceuse d’alerte à l’origine de ce prétendu « scandale d’État ». Enfin, pour parfaire l’ambiance dramatique, quelques scènes sont filmées en camera cachée, comme si le fait de pénétrer dans les bureaux d’une coopérative relevait de l’exploit journalistique…

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  34. Une enquête pour rien

    En fin de compte, que retient-on de ces 25 minutes de reportage ? Rien. Car l’enquête menée par les journalistes de France 2 ne révèle tout simplement… rien du tout. D’autant que l’affaire a déjà fait l’objet d’une médiatisation suffisamment retentissante pour que pas moins de trois ministères décident de mettre en place, sous l’égide de l’Anses et de Santé publique France, un dispositif d’expertise collective, qui s’est engagé à remettre ses premiers résultats le 30 juin prochain. Un comité d’experts scientifiques (CES) a été constitué sous la présidence d’Alexandra Benachi, professeur de gynécologie-obstétrique à la Faculté de médecine Paris-Sud, comprenant vingt-deux personnalités qui couvrent l’ensemble des disciplines utiles à ces investigations, dans le même temps qu’un comité d’orientation et de suivi (COS) a également été mis en place « afin d’assurer un espace de dialogue, d’échange et d’information avec l’ensemble des parties prenantes concernées par ces cas ». Présidé par Daniel Benamouzig, sociologue au Centre de sociologie des organisations (CNRS – Sciences Po), ce comité se réunira à intervalles réguliers tout au long de la phase d’expertise.

    Et, comme le soulignent l’Anses et Santé publique France, les deux agences sanitaires n’ont pas attendu la création de ces deux comités – ni d’ailleurs le reportage d’« Envoyé Spécial » – pour engager un certain nombre d’investigations préliminaires. L’affaire est toutefois bien plus compliquée que ne le suggère l’équipe d’Élise Lucet. « À ce stade, aucune hypothèse n’est privilégiée par rapport à une autre, (…) l’ampleur des travaux et la complexité des questions posées nécessitent le recours à une expertise scientifique rigoureuse », note le ministère de la Santé.

    Alors, à quoi bon diffuser un numéro d’« Envoyé Spécial » entièrement consacré à ce sujet sans attendre les résultats des agences sanitaires ? Et plus encore, pourquoi choisir de privilégier la thèse très médiatisée d’Emmanuelle Amar, l’épidémiologiste responsable du Remera (Registre des malformations en Rhône-Alpes), quand son analyse a été intégralement réfutée par les autorités sanitaires ? Est-il raisonnable de la part du service public de traiter avec une telle désinvolture des sujets aussi sérieux que celui de la santé des enfants, et du désarroi des parents qui cherchent légitimement des réponses ? La course à l’audimat justifie-t-elle tout et n’importe quoi ?

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  35. Aux sources des faits

    « Tout commence en 2010, avec le signalement d’un médecin généraliste de l’Ain : parmi sa clientèle, deux mamans ont donné naissance à des nourrissons privés d’une partie de leurs bras. Et un troisième cas a été repéré à proximité. L’antenne régionale de l’Institut de veille sanitaire saisit aussitôt le Remera. Une première enquête est déclenchée, mais les recherches sont bientôt interrompues, “faute d’écho des autorités sanitaires”, regrette aujourd’hui Emmanuelle Amar », relate le journaliste Michel Feltin-Palas, auteur d’un excellent dossier sur cette affaire, paru dans L’Express en octobre 2018.

    Une affaire qui ne prend de l’ampleur qu’en 2014, lorsque quatre nouveaux enfants sont atteints de malformations dans un périmètre restreint, toujours dans l’Ain. Bien qu’aucune piste ne permette d’identifier un facteur commun, Emmanuelle Amar en privilégie une : « Le seul point commun entre toutes ces femmes est de résider en milieu rural à dominante agricole. C’est pourquoi j’ai pensé à une substance utilisée en agriculture ou en médecine vétérinaire, d’autant que plusieurs veaux malformés sont nés à Chalamont au cours des dernières années, l’épicentre du cluster [excès de cas] humain. » Elle réclame donc des investigations complémentaires, lesquelles lui sont refusées, notamment parce que la méthode statistique utilisée par l’épidémiologiste lyonnaise – la méthode Kulldorff – est inadéquate.

    Après avoir vérifié les chiffres donnés par Emmanuelle Amar, l’agence sanitaire a réfuté en tous points ses conclusions. Du moins en ce qui concerne les cas de l’Ain. « Santé publique France a proposé que les statisticiens échangent leurs données (…) Emmanuelle Amar a refusé de transmettre les siennes et est partie en vrille. C’était très étonnant », note un participant cité par

    Comme le soulignent l’Anses et Santé publique France, les deux agences sanitaires n’ont pas attendu la création de ces deux comités – ni d’ailleurs le reportage d’«Envoyé Spécial» – pour engager un certain nombre d’investigations préliminaires.
    L’Express, tandis que, pour sa part, la directrice générale du Remera a accusé l’agence de ne pas vouloir chercher « car ils n’ont pas envie de trouver ». Sept enfants concernés en six ans sur un territoire aussi restreint n’apparaît pourtant pas aux yeux de Ségolène Aymé, présidente du Comité national d’évaluation des registres, comme une anomalie.

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  36. Pour illustrer son propos, elle évoque « le sophisme du tireur d’élite texan » : « Un individu tire une série de balles sur une grange, avant de dessiner sur le mur une cible autour des impacts et de s’écrier : “Je suis un tireur d’élite !“ C’est exactement ce qu’a fait Emmanuelle Amar », explique Ségolène Aymé. En d’autres termes, elle « a défini la zone d’étude après avoir repéré les malformations, en oubliant que, lorsqu’un événement est aussi peu fréquent, la distribution des cas peut être aléatoire. » Contrairement au Remera, qui a rapporté les sept cas trouvés dans l’Ain aux seules naissances des sept communes concernées, Santé publique France les a mesurés à l’aune de l’ensemble du département. D’où la divergence d’appréciation des résultats.

    L’Erin Brockovich française ?

    « Je suis l’héritière du scandale de la Dépakine » [un médicament accusé dès 1982 d’être responsable de centaines de malformations congénitales et qui ne fut interdit qu’en 2015, NDLR], affirme pour sa part la directrice du Remera. Et c’est ce qui la conduit à saisir les médias. « À tous les journalistes qui l’interrogent, elle livre sa version : des familles éplorées, un scandale étouffé, des autorités qui lui coupent les vivres. Et ça marche : “Le scandale des bébés sans bras” monte en une et, mécaniquement, les politiques s’emparent de l’affaire. Au point d’obliger Agnès Buzyn et François de Rugy à annoncer la constitution d’un groupe de travail pour définir des pistes de recherche plus précises », note L’Express.

    Assisterait-on là à l’aventure d’une femme volontariste, bravant les pouvoirs publics pour faire éclater la vérité ? Emmanuelle Amar serait-elle l’Erin Brockovich française?

    Veaux fantômes

    Pour le député écologiste Yannick Jadot, nul besoin de chercher davantage. Dès octobre 2018, il affirme sur LCI qu’un « faisceau de présomptions nous dit que les pesticides sont à l’origine de ces malformations [des bébés de l’Ain]. Il y a même eu des cas sur les veaux ! C’est un scandale d’État ». Bien plus prudent, le journaliste Michel Feltin-Palas estime pour sa part que « la réalité est cependant plus complexe car, dans le petit monde de l’épidémiologie, Emmanuelle Amar est connue depuis longtemps, et pas toujours en bien ». Une analyse partagée par Géraldine Woessner, journaliste à Europe 1, qui a longuement enquêté sur cette affaire. Or, et c’est la première surprise, elle n’a trouvé aucune trace des malformations de veaux, pourtant notifiées dans le rapport du Remera !

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  37. Contactée par la journaliste en octobre 2018, l’épidémiologiste lyonnaise a tout simplement refusé de lui fournir la moindre preuve de l’existence de ces veaux. « Le maire de Chalamont, au conseil municipal depuis plus de vingt ans, n’en a jamais entendu parler », indique Géraldine Woessner, qui a mené sa propre enquête.

    Même son de cloche de la part de tous les éleveurs du secteur, qui n’en ont pas davantage entendu parler. La journaliste poursuit : « La vétérinaire du secteur, Mme Pascale Écorce, se souvient d’avoir signalé deux cas de malformation au cours de sa carrière (l’un de la queue, l’autre sur le crâne), mais tous deux localisés dans la Plaine de l’Ain, soit en dehors de la zone du cluster, et ils n’avaient alors soulevé aucune suspicion. »

    Enfin, interrogé par la journaliste d’Europe 1, Laurent Bazin, le directeur de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de l’Ain, a confirmé qu’une enquête a été engagée dès que ses services ont eu connaissance des investigations conduites à partir de 2014 sur des cas humains, et que « la DDPP n’a reçu aucun retour de malformations avec agénésie sur la commune de Chalamont ».

    L’histoire des veaux ne serait donc qu’une fake news, reprise imprudemment par le député écologiste ? Ou bien une maladresse du Remera, qui aurait situé par erreur dans sa zone de recherche un signalement effectué par la vétérinaire Pascale Écorce ? Cet exemple flagrant d’absence de rigueur explique certainement la raison pour laquelle les affirmations d’Emmanuelle Amar suscitent une telle réserve de la part des autorités publiques. Et une prudence nettement moindre de la part de Yannick Jadot et d’Élise Lucet…

    Perte de labellisation en raison d’un manque de rigueur

    Et ce n’est pas tout. Le Remera est le seul d’entre les six registres existants à avoir perdu sa labellisation. « Les données recueillies par Emmanuelle Amar sont de qualité. Là où le bât blesse, c’est dans l’interprétation qu’elle en fait et le manque de valorisation scientifique dont elles sont l’objet », résume Ségolène Aymé.

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  38. « En 2012, nous nous sommes déplacés à Lyon pour le lui expliquer, tout en lui donnant des conseils pour s’améliorer. Le problème est qu’elle n’en a tenu aucun compte. C’est pour cela que nous avons fini par lui retirer son label », poursuit Mme Aymé, qui récuse catégoriquement toute volonté de faire taire celle qui est désormais présentée dans les médias comme une lanceuse d’alerte.

    Or, ainsi qu’en témoigne un courrier de l’Inserm, qui a lui aussi suspendu son financement, le Remera pèche sur plusieurs points : « L’apport du registre pour la recherche est très faible et la production scientifique associée aux données très insuffisante », écrit son président Yves Lévy, cité dans L’Express. Il poursuit : « Les préconisations faites dès 2012 sur la nécessité de construire un partenariat avec une équipe de recherche n’ont toujours pas été suivies d’effets. Il est aussi le seul à refuser de transmettre ses données au réseau européen Eurocat. Le seul à qui est reprochée systématiquement une insuffisance majeure de valorisation de ses données depuis 2011. Et le seul à refuser de se soumettre à une évaluation ! »

    Quant à Emmanuelle Amar, qui est convaincue qu’on « veut sa peau », elle joue à fond la carte de la victime. « Nous sommes sans cesse évalués, et cela nous prend un temps fou », se justifie l’épidémiologiste, qui voit dans ces pratiques des “connivences” et des “conflits d’intérêts” de la part des responsable du comité d’évaluation…

    Le Remera est le seul d’entre les six registres existants à avoir perdu sa labellisation. «Les données recueillies par Emmanuelle Amar sont de qualité. Là où le bât blesse, c’est dans l’interprétation qu’elle en fait et le manque de valorisation scientifique dont elles sont l’objet », résume Ségolène Aymé
    Toutefois, même du point de vue de ses homologues qui sont à la tête des autres registres français, la thèse du complot n’est pas fondée : « Emmanuelle Amar est plutôt sympathique, mais elle manque de rigueur dans ses interprétations et raisonne toujours comme si elle était victime d’un d’un complot », affirme l’un d’eux, cité par l’Express.

    À l’instar du milieu scientifique, le Conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes conteste les méthodes d’Emmanuelle Amar. Ainsi, dans une lettre rendue publique par L’Express, adressée à l’épidémiologiste le 20 septembre 2018, le Conseil régional déplore que « malgré des relances répétées », le Remera « ne parvient ni à justifier ses dépenses ni à gérer les subventions sollicitées avec régularité ». Pire encore, Thierry Philip, l’ancien vice-président PS de la région, en charge de la santé, émet un jugement sans appel sur la patronne du Remera : « Emmanuelle Amar est une personne sincère et convaincue, mais elle a de sérieuses lacunes sur le plan scientifique et refuse de se remettre en cause. Nous lui avions accordé des subventions en lui expliquant qu’il s’agissait de sa dernière chance, qu’elle devait impérativement se rapprocher des chercheurs de l’Inserm, du CNRS ou de l’université. Hélas, elle n’en a rien fait. Il est logique que la région lui retire aujourd’hui ses subventions. »

    Un discours plus modéré

    Depuis lors, Emmanuelle Amar a mis de l’eau dans son vin. Contactée notamment par des spécialistes américains ou écossais, qui ont fait état de situations analogues dans leurs pays, elle a mis en place un groupe de travail international, qui a conclu que « toutes les localités concernées ont un point commun : un captage de l’eau en amont, dans des zones potentiellement polluées, et une situation géographique en bout de réseau ».

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  39. L’épidémiologiste lyonnaise et son groupe de travail examinent donc désormais d’autres possibilités : « L’agent responsable pourrait être un pesticide, un rejet industriel toxique. Le groupe de travail évoque aussi l’hypothèse du mésusage d’un produit dans le cadre du nettoyage ou de la réparation du réseau d’alimentation en eau », a-t-elle indiqué sur France Inter le 18 avril dernier. Ces hypothèses – qui excluent toute mise en cause de l’agriculture – ont comme par hasard été totalement passées sous silence dans le reportage d’« Envoyé Spécial ». Mais est-ce vraiment surprenant de la part de l’équipe d’Élise Lucet ?

    Sources :
    1) « Bébés sans bras: Le mystère des enfants sans bras», Envoyé Spécial, France 2, 25 avril 2019.
    2) Michel Feltin-Palas, «L’autre mystère des bébés sans bras de l’Ain», L’Express, 15 octobre 2018
    3) Géraldine Woessner, «Le vrai du faux», Le Journal du Dimanche, 14 octobre 2018.
    4) «Bébés sans bras: la lanceuse d’alerte évoque ses pistes», France Inter, 18 avril 2019.
    5) Courrier de l’Inserm du 9 décembre 2011 adressé à Emmanuelle Amar.
    6) Note à l’attention de la presse rédigée par Ségolène Aymé, 16 octobre 2018.
    7) Courrier de Philippe Bailbe pour la Région Au- vergne-Rhône-Alpes, 20 septembre 2018, adressé à Emmanuelle Amar.

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/06/04/envoye-special-interroge-sur-le-mystere-des-enfants-sans-bras

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  40. OGM : Colza transgénique : un règlement absurde et inutile


    27 mai 2019
    GRW Biotechnologie


    Au début du mois de février, les médias se sont fait l’écho d’une bien surprenante affaire : des lots de semences de colza vendus à des agriculteurs auraient été contaminés par du colza transgénique. L’information émanait d’un communiqué de presse publié par le ministère de l’Agriculture le 8 février 2019, annonçant que « des contrôles officiels menés par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ont mis en évidence, en septembre et décembre 2018, la présence de traces d’OGM dans 3 lots de semences de colza commercialisés par l’entreprise Bayer ».

    Le texte, rassurant, rappelle qu’il n’y a aucune menace pour la santé humaine, puisque l’OGM détecté est un colza autorisé au niveau européen pour l’alimentation humaine et animale. Pas davantage d’inquiétude à avoir du côté de l’environnement, le risque « étant considéré comme quasi nul, compte tenu du calendrier de destruction, avant la période de floraison, et de la très faible contamination des lots de semences concernés », poursuit le communiqué.

    De fait, les quantités retrouvées sont infimes, note également la rue de Varenne: « La teneur détectée sur la base des analyses effectuées par le laboratoire national de référence est inférieure à 0,1%.» En effet, les contrôles effectués auraient mis en évidence autour de 0,005% de graines OGM, pourcentage donc largement inférieur à la limite de quantification (LQ). En termes de culture, cela représente une présence fortuite de 15 pieds à l’hectare quand un champ de colza en compte environ 350000. Autrement dit, à peine une dizaine de graines de colza réparties sur la surface d’un terrain de foot !

    Seulement voilà : il est interdit de cultiver du colza transgénique en France. D’où l’exigence absolue imposée par les autorités françaises de détruire toutes les cultures concernées. Comme l’observe Emmanuelle Ducros, journaliste à L’Opinion, « cette affaire démontre l’absurdité de nos normes. En effet, on va arracher du colza contenant potentiellement d’infimes traces d’OGM… alors qu’il aurait été consommable ». Comble de l’ironie, ce colza, qui aurait produit notamment des tourteaux riches en protéines pour nourrir le bétail, va devoir être remplacé par d’autres sources de protéines venues de soja argentin ou brésilien… transgéniques ! « Magie de la réglementation : on n’a pas le droit de planter des OGM en France mais on a le droit d’en importer pour la nourriture animale. Admirez le paradoxe ! », ironise la journaliste.

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  41. Un vaste gaspillage

    Au bout du compte, c’est pourtant plus de 20 000 ha de cultures qui vont être détruits, soit environ 2 % de la surface de colza cultivé en France. Un vaste gaspillage, qui a occasionné pour le monde agricole une perte sèche de presque 50 millions d’euros. Dans ce cas précis, heureusement, cette somme sera prise en charge par Bayer CropsScience, une multinationale aux reins financiers bien solides. Mais comment aurait résisté une entreprise semencière jouissant d’une assise financière moins solide?

    Toutefois, ce gaspillage aurait parfaitement pu être évité. Provenant en partie d’Argentine, où la culture de colza transgénique est interdite, toutes ces semences ont été transportées dans des conteneurs scellés pour être acheminées jusqu’à l’usine de conditionnement de Bayer située à Peyrehorade. Sur place, la firme allemande a tout naturellement procédé à des autocontrôles, qui se sont révélés conformes. De son côté, la DGCCRF a également effectué quelques analyses début juillet, sans relever non plus d’anomalies. Sans alerte émise, le feu vert a donc tout naturellement été donné fin juillet pour la commercialisation de ces quinzaines de lots, qui ont été dispatchés vers plusieurs distributeurs. Bref, rien ne laissait présager qu’une telle affaire éclaterait après le début des semis, qui s’opèrent aux alentours du 10 août.

    « En Allemagne, tous les contrôles sont effectués courant juillet avec remise des résultats fin juillet, c’est-à-dire bien avant la date des semis. Nous pouvons donc acheminer les semences aux distributeurs en toute confiance », explique François Thiboust, directeur des Affaires publiques et gouvernementales du groupe Bayer.

    Or, tel n’est pas le cas en France, où la DGCCRF continue à faire des analyses après la date des semis. Et c’est à cette occasion que les services de l’État ont détecté une présence infime de semences non conformes dans un lot de colza. Des analyses effectuées ensuite ont par ailleurs confirmé la présence de traces de semences non conformes dans des reliquats d’autres lots provenant de la même source. Mais trop tard, la majeure partie de ces lots ayant déjà été semée. Aussi, la Direction générale de l’alimentation (DGAL) a-t-elle estimé qu’il n’y avait pas d’autre issue que d’imposer la destruction de toutes les parcelles potentiellement touchées par cette présence fortuite. Pourtant, comme le soulignent les services de l’État eux-mêmes, la présence de ce colza transgénique n’occasionnait aucun risque ni pour l’environnement ni pour la santé. Il s’agit en effet d’une quantité tellement négligeable qu’elle s’apparente plutôt à ce qu’on appelle dans le jargon scientifique «un bruit de fond», qui témoigne surtout de la précision extrême des méthodes modernes de détection. Dès lors, était-il vraiment raisonnable d’imposer la destruction de 20000 hectares, au motif que seule une absence totale, matérialisée par un zéro absolu, était tolérable ?

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  42. Ne serait-il pas plus raisonnable de fixer, comme l’a déjà fait l’Espagne, un seuil de présence fortuite acceptable, à savoir un « zéro technique »? D’autant que, faute d’une réglementation européenne fixant cette limite technique – qui est réclamée par les entreprises semencières depuis vingt ans –, cette solution est parfaitement autorisée par l’UE…

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/05/27/ogm-colza-transgenique-un-reglement-absurde-et-inutile

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  43. Les privilèges économiques de l’AB mis en lumière


    20 mai 2019
    GRW Agriculture bio



    Ingénieur de formation, Laurent Pahpy est analyste pour l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF). Il est l’auteur d’une étude intitulée Agriculture « BIO » : tromperies subventionnées.

    Dans le dernier rapport de l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF), vous dénoncez les pratiques interventionnistes de l’État en faveur de l’agriculture biologique. Quelles sont-elles ?

    L’agriculture dite « biologique » (AB) bénéficie en effet d’un soutien massif de l’État, alors que ses prétendues vertus sanitaires et écologiques ne sont pas toujours validées par la littérature scientifique. La doctrine anti-pesticides et anti-OGM n’est d’ailleurs pas respectée dans la pratique.

    Les subventions à la conversion et au maintien, les aides locales ou encore le crédit d’impôt constituent la première forme d’interventionnisme. Certes, on peut regretter que l’agriculture conventionnelle (AC) bénéficie elle aussi de milliards d’euros ponctionnés sur le contribuable, mais lorsqu’on mesure les aides par unité de produit, par hectare, ou par tête, l’AB est sensiblement plus subventionnée que l’AC. À titre d’exemple, nous avons calculé que le litre de lait « bio » est subventionné pour au moins 50% de plus que le lait conventionnel. Cette manne financière crée un effet d’aubaine en faveur de la conversion, comme l’attestent plusieurs études.

    À titre d’exemple, nous avons calculé que le litre de lait « bio » est subventionné pour au moins 50% de plus que le lait conventionnel. Cette manne financière crée un effet d’aubaine en faveur de la conversion, comme l’attestent plusieurs études.
    La seconde forme d’interventionnisme est plus subtile. Le label AB – un label d’État – est un outil de légitimation particulièrement puissant. L’État offre ainsi une véritable caution morale aux fausses promesses du « bio » auprès des consommateurs. Ce marketing de l’appel à la nature et à la santé repose sur l’appropriation légale du mot « biologique » par la filière. Or, la biologie, c’est par définition le vivant. L’agriculture est donc toujours « biologique ». Les défenseurs du « bio » sont parvenus à instaurer un monopole intellectuel, qui leur permet de dénigrer l’AC en la faisant passer pour une pratique sans vie, « chimique » et mortifère, tout en protégeant cette forme d’ « agribashing » par la loi.

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  44. Autre privilège pour l’AB : une rente légale offerte sur un plateau par la loi Egalim. Celle-ci précise en effet que les repas de la restauration collective publique devront intégrer 20% de « bio » à partir de 2022. En forçant les enfants à en consommer, l’État lui assure ainsi une rente que nous estimons à au moins 1,1 milliard d’euros, soit l’équivalent de 14% du chiffre d’affaires annuel de la filière. Rente qui sera payée par les contribuables au détriment de leur pouvoir d’achat.

    Le « bio » pourrait-il survivre sans subventions ?

    Bien que l’AB soit sous-performante et qu’elle nécessite environ 60% de plus de main-d’œuvre, l’analyse économique des exploitations françaises révèle qu’elle est en moyenne aussi rentable que l’AC, voire un peu plus pour certaines cultures comme la vigne. La raison en est que le « bio » est vendu plus cher, jusqu’à 80% de plus pour les fruits et légumes, selon l’UFC-Que Choisir.

    Mais le « bio » bénéficie aussi de l’interventionnisme multiforme de l’État, qui joue un rôle avéré dans le développement de la demande et de l’offre. Certains pays, comme les États-Unis, sont toutefois plus mesurés. S’ils réglementent bien un label « bio », le gouvernement américain offre cependant beaucoup moins de subventions. Là-bas, seulement 0,6% de la surface agricole a été convertie, contre 5,7% pour l’UE, alors que les États-Unis sont le premier marché de consommation de produits « bio », devant celui de l’UE. Cette différence significative montre bien que la production « bio » européenne est sous perfusion de l’argent du contribuable.

    Sans subvention, l’AB ne disparaîtrait probablement pas, mais il est clair que l’effet d’aubaine serait moins important et que le nombre de conversions ralentirait ou s’inverserait, ainsi qu’on l’a observé dans certains pays européens au début des années 2000.

    Michel-Édouard Leclerc propose de supprimer la TVA pour les produits «bio». Cet interventionnisme est-il légitime, selon vous ?

    La proposition de Michel-Édouard Leclerc serait pertinente si elle s’appliquait à tous les produits agricoles. Là encore, cette idée cache mal le fait que le marketing de l’appel à la nature et à la santé n’est probablement pas suffisant pour inciter plus de ménages à payer plus cher pour des produits qui n’apportent pas grand-chose. Toutes les propositions sont alors bienvenues pour mettre au point des compensations visant à offrir des privilèges à l’AB au détriment de l’AC…

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  45. A LIRE AUSSI : Leclerc capitule devant Greenpeace
    Ces mesures relèvent en réalité de la planification alimentaire, laquelle, pour comble, sans présenter de vertus sanitaires, nutritionnelles ni particulièrement écologiques, nie la liberté de chacun dans ses choix alimentaires et nous force indirectement à consommer « bio » par le biais de nos impôts.

    Tout Français est libre de produire ou de manger «bio»; il en va de la liberté de conscience de chacun. Il n’est toutefois pas acceptable que ce libre choix soit faussé par l’État, que ce soit en faveur de l’AB ou d’une autre forme d’agriculture. Par conséquent, l’IREF propose de suspendre les subventions spécifiques accordées à l’AB. Il faudrait aussi privatiser le label AB, abolir le monopole intellectuel sur le mot « biologique » et supprimer la rente de consommation « bio » dans la restauration collective, afin d’assurer une libre concurrence entre les producteurs français, qui ont tous des produits de grande qualité à nous offrir.

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/05/20/les-privileges-economiques-de-lab-mis-en-lumiere

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  46. Le flirt des écologistes avec la réacosphère


    7 mai 2019
    GRW Ecologie


    Dans un petit article publié le 15 novembre dernier dans L’Humanité, le journaliste Lionel Venturini s’intéressait à un certain Fabien Niezgoda dont le « profil très droitier embarrasse la liste Urgence Écologie », une liste née du rapprochement du MEI (Mouvement écologiste indépendant) d’Antoine Waechter, avec Génération écologie, présidée par Delphine Batho, et le Mouvement des Progressistes, qui a été fondé par Robert Hue.

    Et pour cause. Ce proche d’Antoine Waechter, avec qui il a co-écrit Le sens de l’écologie politique, avait déjà suscité une polémique lorsqu’il s’était rendu « à titre personnel » à un colloque de la droite identitaire à Béziers, le 28 mai 2018. Interrogé à ce moment-là par Le Monde, Fabien Niezgoda avait répondu ne pas se sentir « spécialement gêné » par les prises de position du maire de Béziers. « Sa critique de l’immigration, je m’y retrouve », avait alors affirmé celui qui partage « assez largement » les thèses d’Alain de Benoist, figure de la Nouvelle Droite, et l’un des fondateurs du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE).

    « Niezgoda, collaborateur de la revue de la Nouvelle Droite Éléments, a notamment appelé à voter Marine Le Pen à la présidentielle », rappelle Lionel Venturini, dont l’information a été diffusée sur Twitter par l’essayiste et sociologue Valéry Rasplus. « Ce n’est pas la première fois que le MEI, positionné “ni droite ni gauche”, accueille des profils d’extrême droite. Longtemps, Jean Brière eut des responsabilités au MEI, avant de se faire exclure des Verts pour antisémitisme », poursuit le journaliste de L’Huma.

    L’alliance troublante d’EELV

    Cependant, le parti écolo de Delphine Batho n’est pas le seul à s’acoquiner avec l’aile conservatrice de l’écologie politique. C’est en effet également le cas d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), qui vient de sceller un accord avec l’Alliance écologiste indépendante (AEI) de Jean-Marc Governatori. Yannick Jadot lui a ainsi offert trois places, dont deux en position éligible

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  47. Au sujet du déclin des insectes volants


    23 août 2018
    GRW Biodiversité


    Une publication scientifique allemande, annonçant un fort déclin des populations d’insectes volants, a beaucoup été citée dans les médias. Analyse critique de Philippe Stoop, membre correspondant de l’Académie de l’Agriculture.

    L’emballement médiatique autour de l’article du CNRS sur la disparition des oiseaux a remis sous les feux de la rampe une autre publication, qui avait déjà été fortement médiatisée à sa sortie en octobre 2017 : une étude allemande qui annonce une chute de plus de 75% de la biomasse des insectes volants en vingt-sept ans. Il est logique de lier les deux sujets, car on peut bien entendu s’attendre à ce qu’un tel déclin des insectes ait de fortes conséquences sur les populations d’oiseaux insectivores. Beaucoup de journalistes, à commencer par la rédactrice de l’article de CNRS Le journal, ont présenté cette étude comme une démonstration de l’effet dramatique des pesticides, et en particulier des néonicotinoïdes, sur la biodiversité. Que dit vraiment cette étude ?

    Cette publication analyse les résultats d’un réseau de pièges à insectes actif de 1989 à 2016 dans trois Länder allemands. Les auteurs ont analysé l’évolution de la biomasse totale des insectes volants piégés chaque année dans ce réseau (soit 96 couples site-année), et trouvent donc une baisse moyenne de 76 % sur la période étudiée, allant même jusqu’à 82% si l’on ne compte que les captures estivales. Ils ont développé un modèle statistique complexe pour rechercher les causes de ce déclin. Leurs conclusions restent beaucoup plus prudentes que celles annoncées dans la publication du CNRS, mais semblent effectivement conforter la thèse d’un effet prédominant de l’agriculture intensive : le changement climatique ne semble pas avoir influé ce déclin. En revanche, la proximité de champs cultivés reste le facteur environnemental le plus fortement associé à la baisse des populations d’insectes volants.

    Des choix méthodologiques surprenants

    Toutefois, la lecture de la méthode suivie révèle bien des surprises. La première d’entre elles porte sur la répartition spatio-temporelle des pièges : l’étude englobe en effet 63 sites… dont 26 seulement ont été suivis plus d’un an, et 6 seulement plus de deux ans ! De plus, la répartition des piégeages dans le temps est très irrégulière : la plupart des années, 1 à 4 pièges seulement étaient actifs, contre 23 en 2014. Cette irrégularité serait compréhensible si les auteurs avaient récupéré rétrospectivement des données de pièges mis en place pour d’autres raisons. Elle surprend davantage, dans la mesure où ils affirment que ce réseau avait été mis en place pour un suivi à long terme.

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  48. Autre méthodologie inhabituelle: la biomasse des insectes piégés a été mesurée à l’état frais (après conservation dans l’alcool), alors que les bonnes pratiques recommandent plutôt de peser leur matière sèche après dessiccation, pour avoir des résultats plus indépendants des conditions de piégeage et de conservation des insectes. Il est vrai que ce choix méthodologique ne devrait pas entraîner de biais dans le suivi temporel des résultats, si le protocole était parfaitement conservé tout au long de l’étude. Plusieurs indices laissent néanmoins penser que tel n’est pas le cas (voir Fig. 1).

    - voir graphique sur site -

    Des effets année très marqués

    La majorité des sites de piégeage (37 sur 63) n’ayant été utilisés qu’une fois, il est donc impossible de dessiner une tendance fiable pour l’évolution des populations d’insectes. Mais ce n’est pas tout. Un examen attentif des résultats des sites ayant connu au moins deux années de piégeage (et dont la plupart n’ont connu en fait que deux années de mesure), permet de constater que la tendance mesurée oppose en fait une période initiale, et une période finale bien différentes:

    Les premières mesures, qui fixent l’état initial de ces sites, sont étalées de 1989 à 2006. Pendant cette période, on observe déjà une tendance sensible à la décroissance des populations, essentiellement entre 1989 et 1995, suivie d’une période sans tendance nette de 1997 à 2006 (il n’y a eu aucune mesure en 1996).
    L’état final de ces sites a été mesuré sur une période beaucoup plus courte, de 2013 à 2016, et pour l’essentiel en 2014. L’année 2014 pèse donc très fort sur la tendance mesurée sur ces sites (c’est la dernière année de mesure pour 18 sites sur 26). Or, cette année particulièrement froide et pluvieuse a été très défavorable aux insectes. Quand on compare les taux de décroissance annuelle en fonction de la dernière année de mesure, on trouve un « effet année » très prononcé, à savoir 4,27 % de décroissance annuelle de la biomasse piégée pour 18 sites en 2014 contre 2,76 pour 8 sites en 2016.
    De plus, la Fig. S4 de la publication montre que la variabilité intra-annuelle des données diffère fortement entre la période initiale et la période finale. Un examen des données supplémentaires permet rapidement de comprendre pourquoi. Pour la période de 1989 à 2006, l’intervalle moyen entre deux relevés était de 7,47 jours contre 13,8 jours pour la période allant de 2007 à 2016 ! Autrement dit, les relevés d’insectes ont été beaucoup plus espacés dans le temps pendant la deuxième période que pendant la première : presque deux semaines, contre une semaine en début d’étude. C’est là que le choix de peser les insectes à l’état frais devient particulièrement regrettable : contrairement aux mesures de matière sèche, qui dépendent peu de l’état de conservation des insectes, on peut craindre que le mode de pesée adopté pour cette étude ait généré des biais entre le début et la fin du suivi. Les bio-masses fraîches mesurées en n d’étude portaient sur des insectes pouvant avoir séjourné jusqu’à deux semaines dans le bocal d’alcool recueillant les animaux piégés. Il est donc très regrettable que les auteurs n’aient pas vérifié si une aussi longue conservation avant pesée pouvait impacter les résultats.

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  49. Un modèle statistique bien peu explicatif

    Le modèle statistique utilisé pose lui aussi quelques questions sur la méthodologie employée par les auteurs. Ces derniers ont développé un modèle statistique très complexe pour essayer de relier le déclin des insectes à des facteurs explicatifs possibles : essentiellement le climat, le type d’habitats dans lesquels le piège était implanté (tous les sites de piégeages étaient des zones protégées), et l’occupation des sols dans le paysage environnant (zones habitées, terres cultivées, forêts, prairies, plans d’eau).

    Les auteurs font valoir que leur modèle n’a identifié qu’un faible effet du climat. Rien de surprenant puisque l’hétérogénéité des piégeages ne permettait absolument pas de mesurer l’effet éventuel du changement climatique. Celui-ci ne peut se mesurer que sur de longs suivis réguliers sur un même site, pour éliminer le brouillage créé par les variations climatiques interannuelles. De toute évidence, ce n’est pas le cas ici, puisque les pièges étaient déplacés d’une année à l’autre. Cela correspondrait à essayer de mesurer le changement climatique en utilisant une année les données météo de Paris, l’année suivante celles de Reims, puis de Lyon l’année d’après… Bref, rien d’étonnant à ce qu’aucune tendance significative n’ait pu être constatée.

    En revanche, la proximité de terres cultivées était le facteur identifié comme le plus influent sur l’évolution des populations d’insectes. C’est vrai… mais cet effet est plus paradoxal que n’ont cru le comprendre les médias qui ont cité ce résultat.

    - voir graphique sur site -

    La figure 5 de l’étude (voir Fig. 2) illustre le lien entre l’évolution des facteurs environnementaux mesurés et l’évolution des populations d’insectes. Contrairement aux auteurs, nous avons choisi de ne tronquer aucun histogramme du graphique, pour bien laisser apparaître sa principale conclusion objective : la valeur explicative de ce modèle est quasi nulle. En effet, la plus grande part de la variabilité observée n’est reliée à aucun facteur identifié (voir l’histogramme « Inconnu »). Certes lorsque l’on regarde la part attribuée aux autres facteurs, il est exact que la proximité de terres arables demeure le facteur le plus « influent », mais son effet sur l’évolution dans le temps des populations est censé être positif !

    En fait, les auteurs trouvent bien une liaison négative, toutes données confondues, entre terres arables et populations d’insectes. C’est-à-dire qu’à un instant t on capture moins d’insectes dans les pièges situés à proximité de parcelles cultivées. Cela n’a rien d’étonnant, puisque par définition, tout champ, qu’il soit bio ou conventionnel, présente une biodiversité fortement réduite par rapport à un espace naturel ou une prairie. Comme la proportion de terres cultivées à proximité des sites de piégeage a fortement baissé pendant la durée de l’étude, leur effet net sur l’évolution des populations d’insectes serait positif.

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  50. Si l’on croit en ce modèle (ce qui est tout de même un bel acte de foi, vu l’effet attribué aux mystérieux facteurs « In-
    connu »), l’évolution des paysages agricoles pendant les 27 ans de la période d’étude aurait donc freiné le déclin des insectes, au lieu de l’aggraver ! Nous n’irons bien sûr pas jusque-là. En réalité, la seule conclusion raisonnable que l’on puisse tirer de cette étude, malgré les imperfections de son protocole, c’est qu’elle montre une forte tendance au déclin des insectes volants, même si le chiffre de –76% est sans doute fortement exagéré. En revanche, rien dans les données présentées ne permet d’identifier sérieusement la ou les explications de ce déclin. D’ailleurs, les auteurs sont restés très prudents sur ce sujet, évoquant simplement des liens avec l’agriculture intensive, sans même cibler explicitement les pesticides, et encore moins les néonicotinoïdes qu’ils ne citent nulle part dans leur article. Il est donc très surprenant que CNRS Le journal prenne cette étude comme référence dans un paragraphe intitulé « Les pesticides pointés du doigt », incriminant ces insecticides, mais aussi le glyphosate, sans apporter le début d’une justification.

    Le cas de cette étude est donc emblématique du détournement médiatique de publications scientifiques, souvent très complexes et peu concluantes, mais qui peuvent être présentées comme argument dans un débat sur la politique écologique. Le procédé est devenu courant dans certains journaux militants, mais il est plus inhabituel d’observer un tel manque de rigueur dans le journal officiel d’un organisme de recherche, quelques semaines avant le vote européen sur les néonicotinoïdes.

    https://www.agriculture-environnement.fr/2018/08/23/au-sujet-du-declin-des-insectes-volants

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  51. Abeilles : dysfonctionnements au sein de l’ITSAP


    10 avril 2019
    GRW Apiculture


    À la veille de Noël, un collectif de 36 députés du groupe Les Républicains a signé une tribune alarmiste dans le quotidien Le Monde déplorant que, face au problème de surmortalité des abeilles, le gouvernement « n’a toujours rien entrepris ». Rappelant le rôle majeur des abeilles dans l’écosystème et dans la production de notre nourriture, les élus appellent à la « création d’un véritable plan de sauvegarde de l’abeille et des apiculteurs ». En France, la production de miel serait passée de 35000 tonnes au milieu des années 1990 à 9000 tonnes en 2016, « soit une chute de trois quarts de la production », s’alarment les élus.

    Faute de statistiques raisonnables

    En réalité, le manque de structuration de la filière ne permet pas de connaître le chiffre exact de production de miel en France. Ainsi, dans une étude publiée en août 2018, l’observatoire mis en place par FranceAgriMer, le seul organisme officiel en charge de ce genre de statistiques, a estimé la production de miel de 2017 à 19788 tonnes contre environ 16000 tonnes pour la récolte de l’année 2016. Selon l’établissement public, le ratio de miel produit par ruche aurait donc atteint 21,1 kg en 2017, contre 16,5 kg en 2016, c’est-à-dire une augmentation significative.

    Les 9000 tonnes évoquées par les élus ne proviennent donc pas des chiffres officiels de FranceAgriMer. Il s’agit de chiffres officieux sortis de l’association apicole, l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), qui conteste ceux de l’établissement public, les estimant « totalement incohérents et irréalistes ». « Avec tous les gens du métier, nous n’arrivons pas à comprendre », avait alors déclaré Pierre Ickowicz, le président de l’entreprise de ventes de matériels Icko Apiculture.

    En revanche, l’essentiel de la profession se rejoint sur une production de miel de 2018 estimée à 18 à 20000 tonnes, grâce à de très bonnes miellées dans certaines régions, notamment en Champagne. Selon le Réseau biodiversité pour les abeilles, qui a été le premier à communiquer sur la récolte de miel 2018, certains apiculteurs ont en effet réussi a collecter « jusqu’à 150 kg de miel par ruche » en raison d’exceptionnelles conditions météorologiques.

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  52. Une récolte 2018 plutôt réussie

    Pour sa part, l’Unaf concède, qu’à l’exception de certains colzas « dont les variétés nouvelles ne sont plus mellifères », la récolte sur colza a été « le plus souvent très bonne », notamment dans la moitié nord. En revanche, dans le Sud, la récolte de romarin a été plutôt faible et celle de thym, « inexistante, victime des pluies et des périodes de froid à répétition ». En dehors du Sud-Ouest, la récolte d’acacia s’avère « excellente », voire « exceptionnelle » par endroits.

    L’acharnement du journaliste-militant Stéphane Foucart contre les pesticides le rend silencieux au sujet des problèmes autres qui concernent l’apiculture.
    Il en est de même pour la lavande, tandis que les récoltes de miel de châtaignier sont « plus irrégulières, amoindries par les jours de canicule ou de vent du nord qui ont asséché les fleurs et fréquemment par la présence du cynips, prédateur qui s’attaque aux bourgeons floraux ». Enfin, l’association juge « globalement plutôt correctes » les miellées en montagne, « parfois intenses mais souvent trop brèves et celles de forêt ou de sapin sont, elles, extrêmement variables, soit très bonnes soit quasi nulles. La récolte de tournesol varie selon les bassins mais reste toujours très décevante. La récolte de bruyère callune est elle aussi très faible ».

    En fin de compte, la production de miel est en croissance continue depuis trois ans ; une réalité malheureusement passée sous silence dans le texte alarmiste des députés LR. « Il nous faut dès aujourd’hui nous attaquer à ce fléau », conclut l’appel, qui reste en outre très vague en ce qui concerne les mesures à prendre.

    Haro sur les députés

    Certains apiculteurs continuant à évoquer des mortalités importantes, « de l’ordre de 30% » et qui peuvent monter jusqu’à 80 %, il est évident que les causes des difficultés de l’apiculture française sont complexes et multifactorielles. Or, tel n’est malheureusement pas le constat du journaliste-militant Stéphane Foucart, qui dans sa chronique hebdomadaire publiée dans Le Monde, s’en prend aux 36 signataires les accusant de « duplicité ». Pour le journaliste du Monde, le seul fait d’avoir contesté l’interdiction des néonicotinoïdes serait la preuve irréfutable de ce « double discours ». Pire, certains d’entres eux auraient même « cosigné un ou plusieurs amendements autorisant le retour des épandages aériens de pesticides, au moyen de drones », et proposé ou soutenu la suppression de la séparation des activités de vente et de conseil des pesticides. « Au total, à l’exception de Brigitte Kuster et Nathalie Bassire, tous les coauteurs du vibrant appel à sauver les abeilles ont tenté de réfréner l’ambition du projet de loi Egalim de limiter le recours aux pesticides », s’indigne Foucart, vêtu de sa robe de procureur général, la liste des accusés figurant ainsi en fin d’article

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  53. L’acharnement du journaliste-militant contre les pesticides le rend malheureusement silencieux au sujet des problèmes autres qui concernent l’apiculture. Or, les difficultés récurrentes auxquelles doit faire face l’ITSAP-Institut de l’abeille – et qui en dit long sur le manque de structuration de la filière – n’ont fait l’objet d’aucun article dans le quotien du soir.

    Des salariés révoltés

    Ce qui est d’autant plus dommage qu’une longue lettre émanant de l’équipe des salariés de l’Institut circule largement depuis le 21 décembre 2018. Et son contenu est édifiant pour la filière. « Disons-le sans détour : l’état déplorable de l’Institut qui aboutit aujourd’hui aux licenciements de 4 salariés trouve son origine dans l’état d’esprit et le comportement des administrateurs et des observateurs de notre filière. La construction d’un Institut sans fondation politique et financière solide, l’absence récurrente de ligne stratégique commune, l’incapacité à orienter clairement le cap de nos travaux et à favoriser leur valorisation auprès des apiculteurs en sont les principaux et cruels descripteurs », notent les auteurs en guise d’introduction.

    Ils poursuivent : « Depuis 8 ans nous travaillons avec enthousiasme et envie de participer aux côtés de nos collègues des ADA au redressement et à la consolidation de la filière apicole. Mais aujourd’hui ce qui nous accable, c’est l’attitude misérabiliste et le manque de dignité des apiculteurs organisateurs et ”représentants” de notre filière, qui les ont empêchés de capitaliser leur Institut au-delà de 50000 euros chaque année.» Autrement dit, les apiculteurs refusent de participer à l’équivalent de 0,04 % des 135 millions d’euros du chiffre d’affaires de la filière apicole pour alimenter le fonctionnement de leur outil technique et scientifique ! Cinquante mille euros, soit l’équivalent de cinq tonnes d’un miel de cru !

    Un immobilisme accablant

    Sur le fond, la critique des salariés est bien plus accablante : « Ce qui nous consterne aussi, c’est l’immobilisme, l’attitude indécrottable, l’inconsistance des raisonnements et la courte portée des visions de nos administrateurs qui les ont empêchés de tracer une ligne stratégique commune et parcimonieuse au sein de leurs Instituts techniques (ITAPI puis ITSAP) comme dans le reste de la filière. »

    Ainsi, les auteurs se disent « pétris de honte en voyant au plus haut niveau les représentants de notre filière s’égarer dans le fantasque d’argumentations essentiellement inspirées de ce qui se passe dans le seul périmètre de leur exploitation ».
    Ainsi, les auteurs se disent « pétris de honte en voyant au plus haut niveau les représentants de notre filière s’égarer dans le fantasque d’argumentations essentiellement inspirées de ce qui se passe dans le seul périmètre de leur exploitation ».

    « Ce qui nous gangrène toujours, c’est l’instrumentalisation sans limites des abeilles et de l’apiculture par ces élus, au profit d’idéologies dogmatiques qui dépassent les seuls intérêts apicoles, et cela au mépris de la stabilité de structures techniques régionales et nationales vouées à améliorer les conditions du développement de l’apiculture française .»

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  54. « Ces attitudes, ces comportements et toutes ces postures, que nous subissons au sein de l’Institut et dont nous pâtissons, ont également pour conséquence d’enfermer l’apiculture et ceux qui la pratiquent dans un univers cynique et pessimiste où la désinformation limite la clairvoyance et la perspicacité. C’est la raison pour laquelle beaucoup d’apiculteurs finissent par ne plus rien comprendre, s’isolent et laissent la barre de notre filière à des personnalités qui depuis des décennies ne cessent de saborder les initiatives successives de structuration. »

    Pour les auteurs de ce long courrier, il est indispensable de « lever cette chape qui pèse sur la famille des apiculteurs français depuis une cinquantaine d’années et qui la déchire de génération en génération ». Ils en appellent à « réveiller une conscience collective qui fait défaut aux organisateurs de notre filière et dont pâtissent hélas sur le terrain les abeilles et les apiculteurs ».

    Sources :

    Tribune de trente-six députés LR publiée dans Le Monde, 24 décembre 2018
    Chronique de Stéphane Foucart publiée dans Le Monde, 5 janvier 2019.
    Étude de FranceAgriMer sur les récoltes de miel en France, août 2018. « Les chiffres sur la production de miel font débat », Les Échos, 16 août 2018.
    Courrier du 21 décembre 2018 signé par les salariés de l’ITSAP.

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/04/10/abeilles-dysfonctionnements-au-sein-de-litsap

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  55. Les habitants des alentours de Notre-Dame de Paris possiblement confrontés à un nouveau danger


    15:31 04.06.2019


    L’incendie de Notre-Dame de Paris a provoqué des soucis de pollution aux abords de la cathédrale. Après le cas d’un enfant au taux de plomb dans le sang supérieur au seuil réglementaire, les riverains de l’Île de la Cité sont invités à consulter leur médecin traitant.

    Suite au cas d’un enfant chez qui le taux de plomb dans le sang a été mesuré comme plus élevé que le seuil réglementaire de 50 microgrammes par litre, les familles avec des enfants de moins de sept ans, ainsi que les femmes enceintes vivant sur l’Île de la Cité ont été invitées à consulter leur médecin traitant pour vérifier leur plombémie, informe l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France.

    Ce contrôle supplémentaire est recommandé en raison de l’incendie qui a partiellement ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril dernier.

    «Les prélèvements effectués depuis plusieurs semaines démontrent que les facteurs d’exposition au plomb ont très largement disparu. Pour autant, par précaution, après l’identification du cas d’un cas d’enfant pour lequel la plombémie est supérieure au seuil de déclaration réglementaire, l’ARS rappelle l’importance des mesures de prévention», lit-on dans le communiqué officiel de l’agence sanitaire.

    Qui plus est, au Centre de diagnostic et de thérapeutique de l’Hôtel-Dieu, à partir du 4 juin, des consultations de dépistage seront mises en place afin de faciliter les démarches des personnes qui le souhaitent.

    Toutefois, les spécialistes assurent que d’après les mesures enregistrées dans la zone, la qualité de l’air était bonne, par contre les sols et certains bâtiments administratifs aux abords de la cathédrale ont été reconnus comme potentiellement à risque.

    «Les prélèvements effectués par le Laboratoire central de la préfecture de police (LCPP) à partir du 17 avril ont montré qu’il n’y avait pas de risque associé à la qualité de l’air mais que des valeurs hétérogènes, pour certaines élevées, étaient constatées dans les sols à proximité et dans certains locaux administratifs.»

    De ce fait, les terrains en question sont actuellement interdits au public et les services concernés procèderont à leur dépollution dans les jours à venir.

    De plus, après l’incendie l’ARS a également procédé à des prélèvements dans les appartements de familles vivant à proximité de la cathédrale. En ce qui concerne l’enfant dont le taux de plomb dans le sang a été détecté supérieur au seuil réglementaire de 50 microgrammes par litre, les spécialistes procèderont à des analyses supplémentaires afin de s’assurer que «cette imprégnation n’est pas liée à d’autres facteurs que l’épisode exceptionnel de l’incendie».

    Un incendie s'est déclaré lundi 15 avril dans la cathédrale Notre-Dame. Le procureur de la République de Paris a indiqué dès le lendemain que la piste accidentelle était privilégiée. Selon les pompiers, le feu aurait été «potentiellement lié» aux travaux de rénovation du monument.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906041041335752-les-habitants-des-alentours-de-notre-dame-de-paris-possiblement-confrontes-a-un-nouveau-danger/

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  56. Un syndicat de commissaires accuse Marlène Schiappa de fake news


    15:49 04.06.2019


    Le syndicat des Commissaires de la Police Nationale n’a pas aimé une phrase lancée par Marlène Schiappa sur les termes utilisés par les agents de police pour enregistrer les féminicides. La secrétaire d'État a par la suite précisé ses propos et évoqué un «malentendu».

    La secrétaire française d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a été accusée d’avoir diffusé de fausses informations par le syndicat des Commissaires de la Police Nationale.

    Les faits se sont déroulés le 25 avril, alors que Marlène Schiappa était en déplacement à Tours afin d’inaugurer un espace pour les femmes victimes de violences. Lors de cette visite, elle s’est exprimée sur la prise en charge par la police des meurtres de femmes par leurs conjoints ou ex-conjoints. Schiappa s’est notamment félicitée que ces actes soient désormais enregistrés sous le vocable «meurtre» et non plus sous celui d’«accident domestique» comme c’était auparavant le cas d’après elle.

    Néanmoins, le syndicat des Commissaires de la Police Nationale (SCPN), a démenti cette information le 27 avril, accusant la secrétaire d’État de «fake news»:

    «Un meurtre, quand il est établi, est enregistré comme meurtre dans le LRPPN [logiciel de rédaction des procédures de la police nationale, [ndlr]».

    Dans une série de tweets, Marlène Schiappa a par la suite précisé ses propos, expliquant qu’elle parlait notamment des «meurtres maquillés» et a évoqué un «malentendu».

    Quelque 220.000 femmes subissent des violences de la part de leur conjoint ou ex-conjoint annuellement en France. Au premier trimestre 2019, 39 femmes avaient été tuées par leur conjoint, un chiffre en augmentation par rapport à l’année précédente.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906041041336000-un-syndicat-de-commissaires-accuse-marlene-schiappa-de-fake-news/

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  57. Ces trois applications vident la batterie de votre smartphone en un tour de main


    15:24 04.06.2019


    Une nouvelle étude réalisée par Atos et Greenspector fait le point sur les applications les plus énergivores. Il s’agit en l’occurrence de TikTok, d’Opera Mini et de Twitter.

    Les sociétés Atos et Greenspector ont testé les 30 applications les plus populaires au monde sur les smartphones en vue de déterminer lesquelles consomment le plus d’énergie.

    L’application de vidéo TikTok se classe en première position. Cette application permet de créer des vidéos ludiques à partager sur les réseaux sociaux.

    Viennent ensuite le navigateur Web Opera Mini et le réseau social Twitter.

    L’application qui consomme le moins d’énergie est Discord. Les joueurs de jeux vidéo en ligne peuvent s’en servir pour envoyer des messages instantanés. L’application musicale Spotify et l’application de téléphonie Phone Google LLC lui emboîtent le pas

    https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201906041041335414-ces-trois-applications-vident-la-batterie-de-votre-smartphone-en-un-tour-de-main/

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  58. Cession des îles Éparses par la France: du «verbiage, des arguties diplomatiques»!


    20:05 04.06.2019
    Maxime Perrotin


    Emmanuel Macron va-t-il céder à Madagascar les îles Éparses, une série d’îlots et d’atolls importants aussi bien sur le plan stratégique qu’économique… ou écologique? La question a resurgi suite à la visite à Paris du Président malgache. Au micro de Sputnik, Emmanuel Dupuy met en garde contre la tentation de tirer des conclusions hâtives.

    «On est très loin de tout ça et la France n’a absolument rien cédé. Tout cela s’inscrit dans une lutte verbale qui dure à peu près depuis une quarantaine d’années.»

    Emmanuel Dupuy, Président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), réagissait à notre micro sur la déclaration d’Emmanuel Macron, qui souhaite «régler le litige entre la France et Madagascar» au sujet des îles Éparses, à l’occasion de la visite à Paris de son homologue malgache, Andry Rajoelina.

    Une commission mixte sera ainsi mise en place, afin de trouver «la bonne formule»– pour reprendre les mots du Président de la République de Madagascar– concernant le statut de ces îlots et atolls que Madagascar souhaiterait voir tomber dans son giron d’ici le 26 juin 2020, date de la célébration de l’indépendance de cette ancienne colonie française.

    Il faut dire que si des noms, tels que les îles Glorieuses, l’île de Tromelin, de Juan de Nova, d’Europa ou encore l’atoll Bassas da India n’évoquent pas grand-chose à la plupart des Français. Pour certains, même, l’expression d’un quelconque attachement national à ces confettis perdus de part et d’autre du canal du Mozambique prête à sourire. C’est pourtant oublier bien vite leur valeur stratégique pour la France.

    «La zone exclusive des îles Éparses, c’est 640.000 km², c’est-à-dire deux fois la zone économique exclusive hexagonale, Corse comprise. Donc on voit bien que c’est un enjeu de puissance, un enjeu économique.»

    À la clef, d’importantes ressources halieutiques, mais aussi énergétiques, dont regorge le sous-sol océanique. Des ressources pouvant représenter jusqu’à «20 ans de consommation pétrolière française», souligne notre intervenant, sans oublier une présence militaire dans une zone charnière du trafic maritime international, avec près de 30% du pétrole mondial qui transite dans le secteur et une contribution non négligeable au statut de puissance maritime de l’hexagone.

    En effet, tout État disposant de côtes est en mesure de revendiquer des droits souverains en matière d’exploration et d’usage des ressources, jusqu’à 200 miles nautiques (370 km) de celles-ci. Cumulant près de 11 millions de km² de ZEE grâce à ses territoires d’outre-mer, la France se place ainsi au deuxième rang mondial des puissances maritimes, et ce juste derrière (300.000 km²) les États-Unis. «Ce dont il est question, c’est la manière dont on perçoit notre puissance à travers le monde», résume Emmanuel Dupuy.

    «Le fait de perdre une partie de ce qui constitue notre puissance politique dans la région, à proximité du détroit du canal de Mozambique, alors même que l’on y a découvert des réserves pétrolières considérables, alors même que l’on sait que la croissance de l’Afrique se fera entre l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, ce n’est pas du tout dans notre intérêt de perdre ces îlots.»

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  59. Pour notre intervenant, qui confie ne pas comprendre «cette sorte de panique qui existe en France» concernant la pérennité de la souveraineté de Paris sur ces îlots qui constituent, à ses yeux «à la fois économiquement et d’un point de vue environnemental, un élément déterminant et structurant de notre futur existence et capacité stratégique.» Pour Emmanuel Dupuy, il apparaît ainsi impensable que la France puisse effectuer une telle concession, au regard des ambitions tricolores dans cette vaste région du monde «cela n’aurait aucune rationalité par rapport au discours du Président, aucune, ce serait même une remise en cause –littérale– de ce qu’il prône par ailleurs».

    «Je ne pense pas du tout qu’on s’oriente vers ce scénario, c’est encore une fois une sorte de verbiage, des arguties diplomatiques, il faut bien lire entre les mots. Ce n’est pas parce que l’on parle d’un sujet qu’il est d’ores et déjà acté.»

    «Je ne suis pas certain que Madagascar ait la capacité ni financière ni maritime de pouvoir administrer ces territoires», nous déclare Emmanuel Dupuy, qui estime en revanche que ces îles représentent un levier pour Madagascar en vue d’obtenir «autre chose» de la France. Le président de l’IPSE souligne que si la cession à Madagascar des îles Éparses est une demande «récurrente» des autorités malgaches depuis 1972, ces dernières ne se sont pour autant pas montrées particulièrement «insistante» jusqu’à présent, d’autant plus que la Grande île n’est pas la seule à convoiter ces îlots des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Des îles qui ne furent administrativement rattachées à Madagascar que lorsque la France le décida en 1896, au moment où Madagascar devenait elle-même une possession française.

    «La question des îles Éparses ne concerne pas seulement que Madagascar, puisque ce sont des Îles qui sont autant revendiquées par les Comores, l’île Maurice, que par Madagascar», tient à rappeler Emmanuel Dupuy.

    De fait, les îles Glorieuses sont revendiquées par la Fédération des Comores– qui revendique également Mayotte à la France. L’île de Tromelin est quant à elle revendiquée par Maurice.

    Céder tout ou partie des îles Éparses, une issue d’autant plus improbable que d’autres puissances occidentales n’ont nullement l’intention de se priver de leurs possessions dans la région, malgré les injonctions de l’Onu. C’est notamment le cas de l’archipel des Chagos, revendiqué par l’île Maurice. Pris aux Français par les Britanniques suite à la défaite de Napoléon, ces derniers mettront dans les années 60 la plus grande île de l’archipel, Diego Garcia, à la disposition des États-Unis, qui y établiront une base militaire. Une présence américaine, couplée au statut de membre permanent du Conseil de Sécurité des Britanniques, qui place ces 55 îles hors d’atteinte des revendications mauriciennes.

    Par ailleurs, une telle éventualité pourrait entraîner un effet domino, entraînant une perte de possessions et d’influence françaises bien plus conséquente, notamment en Antarctique, «ce qui est une très mauvaise nouvelle à mesure que l’on sait que c’est là qu’il faut être présent afin d’assurer une présence scientifique, étudier l’évolution des changements climatiques, etc.» insiste Emmanuel Dupuy. La Terre Adélie, ce quartier du continent polaire placé sous administration française par un traité onusien qui visait à limiter les revendications territoriales durant la Guerre froide, pourrait ainsi «de fil en aiguille» faire les frais de la perte de possessions françaises dans l’Océan indien.

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  60. S’il tient à rester «extrêmement vigilant» sur la résolution de cette question des îles Éparses, il reste pour l’heure confiant, soulignant que c’est le Parlement qui sur un tel sujet a le dernier mot.

    «Je pense très sincèrement que sa majorité parlementaire ne sera pas au rendez-vous pour valider.»

    Un cas de figure qui s’était présenté en avril 2013 et janvier 2017, avec l’île Tromelin, un minuscule ilot d’à peine 1 km² (pour 280.000 km² de zone économique exclusive). Alors qu’en 2010 la France et l’île Maurice signent un accord-cadre pour la «cogestion» économique, scientifique et environnementale de l’île et de ses ressources, l’Assemblée nationale refusera de ratifier l’accord-cadre, notamment suite à l’action du député UDI Philippe Folliot.

    «En acceptant la signature de ce texte, nous aurons ouvert la porte au détricotage de notre souveraineté à l’outremer. Il faut être ferme sur les principes et conserver notre pleine et entière souveraineté sur notre zone économique exclusive», déclarait dans une interview publiée en mars 2017 dans le Journal Marine Marchande le député, aujourd’hui dans la majorité.

    https://fr.sputniknews.com/international/201906041041339272-cession-iles-eparses-verbiage-arguties-diplomatiques/

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  61. Ce nouveau robot prendra des millions d'emplois en entrepôt


    par Tyler Durden
    Mar, 06/04/2019 - 23:45


    La vague d'automatisation devrait radicalement transformer l'économie américaine dans les années 2020. Cette perturbation aura un impact sur la population active et entraînera des pertes d'emplois considérables. D'ici 2030, l'automatisation pourrait éliminer de 20% à 25% des emplois actuels, soit l'équivalent de 40 millions de travailleurs déplacés, ce qui toucherait le plus dur des 90% d'Américains.

    Un nouveau rapport de l'Atlanta Journal-Constitution (AJC) montre comment l'automatisation des entrepôts commence à gagner du terrain à Atlanta, le sixième plus grand entrepôt aux États-Unis.

    Le nouvel entrepôt robotisé de McDonough, en Géorgie, fait actuellement l’objet de tests pilotes et sera opérationnel en juin. Project Verte, une start-up qui tente de concurrencer Amazon, est responsable de l’automatisation de l’entrepôt.

    Le système Butler, une flotte autonome avancée de robots mobiles, utilise une technologie robotique de marchandise à personne pour le stockage automatisé, le stockage des stocks, le réapprovisionnement et la préparation de commandes.

    AJC a déclaré que les robots Bulter sont comme des "Roombas géants" qui se déplacent entre 6 000 unités de rayonnages de la taille d'un réfrigérateur alignées dans des rangées situées à une profondeur de 85 à l'intérieur de l'entrepôt. Un employé appelle le robot avec un appareil portatif. Il utilise ensuite un cric pour soulever le rayonnage et le transporte vers le préparateur humain, qui saisit ensuite les objets des bacs, les scanne et les remet au service de l'emballage.

    Bien qu'il n'y ait pas d'autre entrepôt entièrement automatisé en Géorgie, le plus proche se trouve à Jacksonville, en Floride, qui utilise des robots similaires à ceux de Roomba.

    Dans les 10,5 années à venir, l’automatisation devrait éliminer des millions d’emplois dans les entrepôts et la logistique, et accroître la demande en entrepôts automatisés de petite à moyenne taille.

    "Je pense qu'il y aura certainement moins de travailleurs dans les entrepôts, mais les entrepôts connaissent également des pénuries de main-d'œuvre", a déclaré Nancey Green Leigh, professeur à Georgia Tech, qui étudie les robots et travaille avec une subvention de la National Science Foundation.

    Selon AJC, Atlanta compte 683 millions de pieds carrés d'espace d'entreposage, ce qui en fait le sixième plus grand du pays.

    Une fois pleinement opérationnel, l’entrepôt de McDonough pourra expédier 200 000 articles par jour, avec l’aide d’un parc de robots et de 400 cueilleurs, conditionneurs, superviseurs et techniciens.

    Tye Brady, le technologue en chef d'Amazon, a déclaré que la demande croissante de nouvelles technologies [entrepôts automatisés] entraînerait des pertes d'emplois.

    Avant le système Butler, les cueilleurs humains pouvaient parcourir jusqu'à 12 km par jour en transportant des articles dans l'entrepôt, a déclaré Leigh.

    La collision de l'automatisation de la main-d'œuvre entraînera de graves bouleversements économiques qui pourraient déprimer les salaires et creuser encore davantage l'inégalité de la richesse, ce qui aurait d'importantes répercussions économiques et sociales. Néanmoins, des millions d'Américains vont perdre leur emploi.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-05-30/new-robot-will-take-millions-warehouse-jobs

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  62. L'état profond et le média profond


    par Tyler Durden
    Mar., 06/04/2019 - 23:25
    Le blog mondial de Via Monty Pelerin,


    Pour bien comprendre l'état profond, il est nécessaire de se concentrer sur des questions internes et externes au gouvernement. L'état profond corrompt tout ce qu'il touche. Aujourd'hui, cela comprend une grande partie du pays.

    Le Deep State a corrompu les médias.

    La première tâche de tout État est de contrôler l’information (propagande) transmise à ses citoyens. Les États totalitaires éliminent tout échange libre d’opinions. L'Union soviétique avait un journal gouvernemental appelé Pravda. C'était un monopole en ce sens qu'aucune autre source n'a légalement fourni des nouvelles. La nouvelle Russie prétend avoir la liberté de la presse, mais elle contrôle les médias. La Chine aussi. Des peines sévères, y compris le meurtre, sont utilisées pour obtenir la conformité.

    Aux États-Unis, nous disons que nous avons la liberté et une «presse libre». Mais le faisons-nous?

    La réponse concernant la liberté est de plus en plus négative, du moins par rapport à notre histoire. La question concernant une «presse libre» est un peu plus compliquée. La presse américaine, sans appartenir à l’État, est soumise aux mêmes restrictions que la presse d’autres États totalitaires. Ces restrictions ne sont pas officiellement codifiées dans la loi mais sont comprises par les médias. Ils résultent du fait que le gouvernement américain a le pouvoir de mettre en faillite toute personne ou entreprise qu'il choisit de cibler.

    Les ressources illimitées de Deep State empêchent les particuliers et les entreprises de se défendre. S'ils viennent après vous, vous allez perdre. Vos ressources limitées ou les ressources de la plus grande entreprise ne peuvent rivaliser avec les ressources illimitées de Deep State. L'admission de la culpabilité (même lorsqu'elle est non coupable) et les plaidoyers (admettant souvent la culpabilité) constituent généralement l'alternative la moins coûteuse au règlement de tout différend avec l'État. Souvent, il est nécessaire de survivre à de telles agressions.

    Avec ce genre de pouvoir et la volonté de l'utiliser, l'État profond n'a pas besoin de posséder de sociétés.

    La reconnaissance du fait que l'État profond peut «tuer» toute entreprise de son choix explique pourquoi la «presse libre» (ou littéralement toute autre personne ou entreprise) n'est pas vraiment libre. Il n’existe aucune société ou individu qui n’enfreint pas la loi tous les jours d’une manière ou d’une autre. Ces violations ne sont ni intentionnelles ni même connues de l'acteur. Il y a trop de lois pour qu'aucun d'entre nous n'en enfreigne plusieurs, sans le savoir, tous les jours.

    Ce type de société n'est pas du socialisme au sens habituel. En réalité, cela ressemble plus à du fascisme où la propriété privée est autorisée mais le comportement est tellement soumis aux règles et réglementations gouvernementales que c'est le gouvernement qui en fait le comportement.

    Si nous considérons les médias comme des entreprises indépendantes opérant sur les marchés locaux, ce n’est guère le cas. La plupart des géants des médias contrôlent les marchés locaux. Les médias américains (comme la plupart des grandes entreprises) sont «détenus» par l’État en raison des pouvoirs arbitraires et immenses de l’État en matière de réglementation et de sanction. Pour comprendre à quel point il est facile d’influencer / de contrôler les médias, ces informations envoyées par un lecteur sont utiles:

    C’est ce que vous appelez un «pont empilé». Une telle information peut être très bénéfique pour le grand public et aider de plus en plus de gens à se rendre compte de qui sont leurs vrais ennemis.

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  63. SI VOUS AVIEZ UNE CHASSE, LE SYSTÈME DE NOUVELLES A ÉTÉ CERTAINEMENT FAÇONNÉ ET VOUS NE POUVEZ PAS METTRE LE DOIGT dessus, CELA POURRAIT VOUS AIDER À RÉSOUDRE LE PUZZLE.

    Le producteur exécutif d’ABC News, Ian Cameron, est marié à Susan Rice, ancienne conseillère à la sécurité nationale d’Obama.

    Le président de CBS, David Rhodes, est le frère de Ben Rhodes, conseiller d’Obama au Conseil de la sécurité nationale pour les communications stratégiques.

    La correspondante d’ABC News, Claire Shipman, est mariée à l’ancien secrétaire de presse d’Obama Whitehouse, Jay Carney.

    Matthew Jaffe, journaliste à ABC News et à Univision, est marié à Katie Hogan, ancienne attachée de presse adjointe d’Obama.

    Le président d’ABC, Ben Sherwood, est le frère de l’ancienne Conseillère spéciale d’Obama, Elizabeth Sherwood.

    La présidente de CNN, Virginia Moseley, est mariée à l’ancien secrétaire adjoint de Hillary Clinton, Tom Nides.

    C’est une liste "énorme" et une liste "partielle", car il en va de même pour NBC / MSNBC et la plupart des médias.
    Trump a eu raison depuis le début. Les fausses nouvelles sont générées par ces relations incestueuses.

    h / t à Roscoe

    De toute évidence, les relations sont plus nombreuses et plus profondes que celles énumérées ci-dessus. Le conflit entre la politique et le journalisme s'ajoute aux conflits entre exécutifs. George Stephanopoulos, John Brennan, Jason Chaffetz, James Clapper et d’autres glissent facilement de Deep State à Deep Media. L'inverse est également commun. Cette incestuosité ne se limite pas aux médias.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-04/deep-state-and-deep-media

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  64. Californie et le Nevada ont été touchés par 240 tremblements de terre au cours des 24 dernières heures


    par Tyler Durden
    Mar, 06/04/2019 - 22:05
    Créé par Michael Snyder via le blog The End of The American Dream,


    Les tremblements inhabituels sur la côte ouest continuent de s'intensifier. Comme vous pouvez le voir sur cette carte, plus de 240 tremblements de terre ont frappé les états de Californie et du Nevada au cours des dernières 24 heures. Oui, la côte ouest subit des tremblements de terre tous les jours, mais il s'agit certainement d'un nombre inhabituellement élevé. Heureusement, la plupart des tremblements de terre ont été très faibles, mais quelques-uns ont été d'une magnitude supérieure à 3,0.

    - voir carte sur site -

    Ce qui suit provient du Los Angeles Times…

    Un séisme de magnitude 3,3 a été ressenti dimanche après-midi dans certaines régions du sud de la Californie, parmi une série de séismes qui ont frappé la région du comté de Riverside.

    Le dernier tremblement de terre a eu lieu à 16h36. et était centré sur Glen Avon, au sud de Fontana. L'activité sismique s'est poursuivie lundi matin avec des dizaines de nouveaux petits tremblements de terre.

    Selon le US Geological Survey, les tremblements de terre ont été ressentis sur l’intérieur de l’Inland Empire, une région qui a connu des centaines de petits tremblements de terre au cours du week-end, dont une magnitude de 3,1.

    Cela survient à un moment où les activités sismiques se sont intensifiées le long de la côte ouest. Pour plus d'informations à ce sujet, veuillez consulter mon article précédent intitulé «La Californie est secouée par plus de 80 tremblements de terre alors que le Chili est touché par le plus grand séisme en 12 ans». Donc, quand j'ai eu ces dernières nouvelles, je voulais vous faire parvenir cette mise à jour tout de suite.

    Espérons que cela ne se produira pas immédiatement, mais il y aura à un moment donné un séisme qui modifiera l’histoire le long de la côte sud de la Californie et qui causera des pertes en vies humaines et des destructions d’une ampleur à laquelle la plupart d’entre nous ne veulent même pas penser maintenant.

    En fait, des scientifiques nous ont spécifiquement averti qu'un jour un tremblement de terre colossal «pourrait plonger presque instantanément de grandes parties de la Californie dans la mer».

    Malheureusement, la plupart des résidents californiens se moquent de ces avertissements jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour faire quoi que ce soit à leur sujet.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-04/california-and-nevada-have-been-hit-240-earthquakes-over-last-24-hours

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  65. Plus de 400 petits tremblements de terre secouent la ville du sud de la Californie: "C’est comme des montagnes russes"


    Par ANDREA CASTILLO, RONG-GONG LIN II et SHELBY GRAD
    JUIN 04, 2019 | 8h50



    Un essaim de petits tremblements de terre le long d'un réseau local de petites fractures et failles a ébranlé Glen Avon dans le comté de Riverside, représenté par une vue satellite. (Réseau sismique de la Californie du Sud)
    Plus de 400 petits tremblements de terre ont frappé une partie du sud de la Californie au cours des derniers jours.

    Les résidents de la région se sont sentis secoués. Mais les experts ne s’attendent pas à une activité sismique majeure liée à la récente activité concentrée dans la communauté de Glen Avon, dans le comté de Riverside, qu’ils appellent l’essaim de tremblement de terre de Glen Avon.

    «Des essaims d’événements de faible ampleur sont relativement fréquents dans cette région, allant de Riverside à Chino», a déclaré le Southern California Seismic Network. "Sur la base d'enregistrements historiques, cet essaim ne devrait générer que des événements d'une magnitude inférieure à 4.0."

    Le réseau, un projet de Caltech et de la US Geological Survey, a déclaré que la région où les tremblements de terre se sont produits n’avait «aucune faille majeure cartographiée, mais une faible sismicité relativement abondante, indiquant un réseau local de petites fractures et failles. Les tremblements de terre dans cette région sont probablement liés au chargement tectonique des failles voisines de San Jacinto et de San Andreas. ”

    La plupart des tremblements de terre ont été inférieurs à 3,0 et n'ont pas été remarqués par les habitants. Mais plusieurs ont été ressentis.

    «Récemment, c’est comme une montagne russe. Par exemple, je me occupais de mes propres affaires, et alors la terre était comme trembler et je ne sais pas ce qui se passe…, a déclaré Viriginia Hidalgo, une habitante, à KCBS-TV.

    «C’est sans escale. Ils pensent que je suis fou. Mon mari est comme: «Tu es fou. C’est un camion qui passe. »Non, ce n’est pas un camion», a déclaré Joanna Lopez à KABC-TV.

    Cela fait presque cinq ans que la Californie a connu son dernier séisme de magnitude 6 ou plus. Les scientifiques disent que cette période calme s'achèvera et annoncent des dangers sismiques allant du Big One sur la faille de San Andreas aux catastrophes pouvant provenir de failles moins connues, telles que celles de Hayward ou de Newport-Inglewood.

    Les chercheurs ont également découvert récemment que l’État avait subi 10 fois plus de séismes qu’on ne le connaissait auparavant. Au cours de la dernière décennie, ils ont documenté 1,8 million de tremblements de terre dans le sud de la Californie, dont la grande majorité étaient si infimes qu'ils étaient indétectables pour les systèmes informatiques. Auparavant, seuls 180 000 tremblements de terre étaient enregistrés au cours des 10 dernières années.
    Les scientifiques sont désormais mieux à même d'identifier les failles qui n'avaient pas encore été découvertes, de détecter les schémas d'essaims de séismes en mouvement - comme celui du comté de Riverside - et d'identifier les faibles groupes de crocs qui se produisent avant un séisme plus important.

    https://www.latimes.com/local/lanow/la-me-southern-california-earthquake-swarm-20190604-story.html

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  66. Les propriétaires de VE dans l'Illinois doivent payer 248 $ par an pour compenser les pertes de revenus de la taxe sur l'essence


    par Tyler Durden
    Mar., 06/04/2019 - 19:45


    Comme si les citoyens de l'Illinois n'étaient pas suffisamment taxés du fait de la crise actuelle des retraites, les propriétaires de véhicules électriques appartenant à l'État le moins bien noté vont devoir payer 248 $ de frais d'inscription annuels l'année prochaine, soit 100 $ de plus que les propriétaires de véhicules électriques. les voitures à gaz payent - selon le Chicago Tribune.

    Les frais plus élevés font partie de la législation de l'état d'amélioration de la route de l'état. Ces frais représentent une hausse considérable par rapport aux 17,50 USD par an que les propriétaires de véhicules électriques paient actuellement, mais ils sont nettement inférieurs aux frais de 1 000 USD proposés par les législateurs le mois dernier dans le but de compenser la perte de recettes de la taxe sur l'essence.

    Tom Coleman, 69 ans, de Naperville, a déclaré: "Ils sont passés d’un nombre scandaleux à un nombre plus raisonnable. La plupart des propriétaires de véhicules électriques se sentiront bien mieux que 1 000 dollars, mais ils sont toujours contrariés."

    Bien sûr, ce n’est pas parce qu’elle a été reportée que cela ne se produira pas et, avec l’état chroniquement insolvable, l’Illinois continuera d’essayer de faire une livre supplémentaire, ou plusieurs centaines de gallons, d’essence virtuelle issue d’une voiture électrique respectueuse de l’environnement. propriétaires.

    Pour rappel, au cours de la fin de semaine, l’Assemblée générale de l’Illinois a approuvé l’ensemble de 45 milliards de dollars d’améliorations apportées aux infrastructures de transport du gouverneur, qui a permis d’alimenter des coûts tels que les frais d’immatriculation des véhicules. La taxe sur l’essence dans l’Illinois, qui est déjà l’une des plus élevées des États-Unis, sera doublée pour atteindre 0,38 dollar le gallon et les frais d’immatriculation annuels passeront de 50 dollars à 148 dollars pour la plupart des véhicules fonctionnant à l’essence.

    Et comme les véhicules électriques n’utilisent pas d’essence, leurs propriétaires ne paient aucune taxe sur l’essence. Cela a incité l’État à percevoir une centaine de dollars supplémentaires par an pour les propriétaires de véhicules électriques au lieu de taxes sur le carburant. En d’autres termes, félicitations les propriétaires de véhicules électriques, vous payez toujours pour l’essence, même indirectement.

    Les hybrides, qui utilisent encore le gaz en complément de l'énergie électrique, ne sont pas compris dans le supplément d'enregistrement. Une loi présentée le mois dernier par le sénateur démocrate Martin Sandoval de Chicago aurait porté l’enregistrement annuel de VE à 1 000 dollars. Cette proposition a été rejetée par les fabricants et les propriétaires de véhicules électriques, qui l'ont qualifiée d '"injuste" et de "dissuasive".

    Des entreprises comme Rivian estiment que les frais de 248 $ sont raisonnables par rapport aux frais initiaux proposés.

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  67. Le porte-parole de Rivian, Michael McHale, a déclaré: "Nous apprécions la position adoptée par la législature de l'Illinois sur cette question alors que nous poursuivons notre développement et notre investissement dans l'usine Normal, IL, qui contribuera à augmenter le nombre de véhicules électriques sur les routes de l'Illinois."

    Les ventes de VE ont progressé ces dernières années, alimentées en partie par les incitations des États et du gouvernement fédéral. Mais charger davantage les propriétaires de conduire un véhicule électrique dans l’Illinois pourrait ralentir le rythme des véhicules électriques dans l’État. L’Illinois s’est classé au septième rang des ventes de véhicules électriques l’an dernier avec 6 400 véhicules et un total d’environ 15 000 véhicules électriques immatriculés dans cet État. Coleman a reçu un crédit d'impôt fédéral de 7 500 $ sur son Chevy Bolt de 40 000 $ l'an dernier. Il n’a reçu aucune incitation de la part de l’Illinois et a déclaré que les frais de 248 $ étaient justes pour les réparations des routes dont l’État avait grand besoin.

    Il a déclaré: «Beaucoup de personnes travaillant sur les véhicules électriques ne seront pas heureuses, même si je pense que nous devons faire notre juste part. Ces routes sont vraiment nulles ici.

    Et nous savons que cette idée est complètement étrangère, mais au lieu d'encourager et de décentiver à plusieurs reprises, peut-être que l'État pourrait éventuellement envisager de permettre au marché libre de déterminer quels véhicules devraient se retrouver sur la route. Nous comprenons que cela fait partie des craintes cauchemardesques des législateurs de ne pas être en mesure de trouver des choses à taxer, mais nous sommes sûrs qu'ils trouveraient quelque chose ...

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-04/ev-owners-illinois-must-pay-248-year-make-lost-gas-tax-revenue

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    1. Faut dire que les taxes sur les carburants profitent aux routes et, les VE y roulent dessus sans payer !

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  68. En raison d'inondations catastrophiques, des millions d'acres de terres agricoles américaines ne seront pas plantés cette année


    par Tyler Durden
    Mar, 06/04/2019 - 18:45
    Créé par Michael Snyder via le blog The End of The American Dream,


    Il semble que 2019 soit de loin la pire année pour l’agriculture américaine dans l’histoire américaine moderne. Comme vous le verrez ci-dessous, des millions et des millions d'acres de terres agricoles américaines resteront inutilisées cette année en raison d'inondations cataclysmiques. Et beaucoup d'agriculteurs qui ont réussi à planter des cultures rapportent des résultats extrêmement décevants.

    La période de 12 mois qui s’est terminée à la fin du mois d’avril a été la plus humide de l’histoire des États-Unis et de nouvelles tempêtes se sont succédé tout au long du mois de mai. Et maintenant, les prévisionnistes annoncent une autre série de tempêtes cette semaine, et il semblerait qu’une tempête tropicale va frapper la région. Comme l'a souligné Bloomberg, nous n'avons jamais vraiment connu une année comme celle-ci…

    Il n'y a jamais eu de saison de plantation de printemps comme celle-ci. Les rivières ont surmonté leurs rives. Les levées ont été violées. Les champs remplis d'eau et de boue. Et il a continué à pleuvoir.

    De nombreux agriculteurs ont juste attendu que les inondations et la pluie cessent pour pouvoir planter leurs cultures, mais cela n’a pas été le cas.

    À ce stade, il est trop tard pour de nombreux agriculteurs de planter des cultures et on prévoit maintenant que 6 millions d'acres de terres agricoles habituellement utilisées pour le maïs seront complètement détruites cette année…

    Il n’ya jamais eu de temps pareil. Les 12 mois qui se sont terminés en avril ont été les plus humides de tous les temps pour les États-Unis contigus. Cela a incité d’autres premières: les semis de maïs ont pris du retard sur le calendrier prévu pour cette période de l’année par rapport aux records de 1980 et les analystes tablent sur une perte inouïe de 6 millions Les acres destinées au grain peuvent simplement ne pas être semées cette année.

    Et nous pourrions en fait voir encore plus d'acres de soja non plantés, car le dernier rapport sur l'état des cultures montre que les semis de soja sont encore plus en retard

    Les progrès de la culture ont indiqué que seulement 67% du maïs avait été planté dans 18 des principaux États producteurs de maïs. La moyenne 2014-18 pour le maïs semé au 2 juin était de 96%, donc les semis sont en baisse de 30,2% en comparaison.

    Les semis de maïs ont atteint un pourcentage sans précédent dans les trois derniers rapports et ont pris du retard dans 17 des 18 États contrôlés.

    Selon le rapport, les semis de soja sont en retard dans 16 des 18 principaux États producteurs de soja. Jusqu'à présent, seulement 39% des semis de soja ont eu lieu, contre 79% en moyenne sur cinq ans au 2 juin, ce qui signifie que les semis de soja ont baissé de 50,6%.

    Au final, nous pourrions facilement voir plus de 10 millions d’acres de terres agricoles américaines disparaître complètement inutilisés cette année.

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  69. Et ne croyez pas que les acres qui ont été plantés vont bien se passer. Dans le Nebraska, le fermier Ed Brummels a déclaré que les conditions sont si mauvaises que c'est «comme si nous essayions de planter au dessus d'un lac!»…

    C’est comme si nous essayions de planter au-dessus d’un lac! Les semis seront bientôt terminés car les agriculteurs continuent à être frustrés par ces conditions très saturées.

    Lorsque vous plantez des champs absolument saturés en eau, les résultats peuvent être extrêmement décevants, et c'est ce que nous entendons partout dans le pays.

    Voici un exemple…

    À Keota, dans l’Iowa, Lindsay Greiner a semé ses 700 acres de maïs vers la fin du mois d’avril, sans pouvoir pénétrer dans ses champs détrempés pendant cinq semaines. Il s’attend à des rendements beaucoup plus faibles cette année que l’année précédente.

    La récolte en ce moment est jaune. «Ça devrait être vert», dit-il. "Ça a l'air tellement mauvais."

    Les agriculteurs du centre du pays ont désespérément besoin de choses pour se dessécher pendant une longue période.

    Mais cela n'arrivera pas de si tôt.

    En fait, les météorologues nous disent que de nouvelles tempêtes vont frapper le centre du pays au cours des prochains jours…

    La situation ne cherche pas à s’améliorer pour les agriculteurs de la Corn Belt américaine. AccuWeather prévoit que le régime d'averses et d'orages se poursuivra, avec des tempêtes sur une partie des zones touchées par les inondations jusqu'à la mi-semaine. De plus, la moitié sud de la Corn Belt est sur le chemin des pluies attendues plus tard cette semaine.

    "Si vous êtes le long de la rivière Ohio et que votre maïs n'est pas planté avant mercredi, vous ne pouvez rien planter de plus car vous pourriez avoir trois pouces de pluie entre jeudi et samedi", a déclaré Jason Nicholls, météorologue principal à AccuWeather.

    Malheureusement, certaines régions pourraient recevoir «jusqu'à 5 pouces de pluie», et il va sans dire que cela pourrait être absolument dévastateur pour de nombreux agriculteurs.

    Et après cela, un système météorologique qui pourrait bientôt s'appeler «tempête tropicale Barry» va probablement s’implanter dans la région…

    Pour aggraver les choses, les pluies provenant d'une tempête tropicale en développement dans le golfe du Mexique pourraient apporter des précipitations supplémentaires à la région: "L'humidité tropicale de l'ouest du golfe du Mexique pourrait commencer à toucher des régions du sud du Texas mardi", a déclaré le National Weather Service.

    Le système météorologique, qui s'appellerait la tempête tropicale Barry si ses vents soufflent à 39 mi / h, siège maintenant dans le golfe, juste à l'est du Mexique.

    2019 s’avère être une «tempête parfaite» pour les agriculteurs américains, et beaucoup d’entre eux ne se remettront jamais de cette situation.

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  70. Pendant ce temps, les inondations continuent de s'intensifier le long des principaux fleuves du centre du pays. Selon le gouverneur du Missouri, Mike Parson, près de 400 routes ont été fermées dans son état…

    Le gouverneur du Missouri, Mike Parson, a visité lundi les régions inondées du nord-est de l’État, où une douzaine de personnes ont été sauvées. Dans l’ensemble de l’État, près de 400 routes sont fermées, y compris une partie de l’état américain 136.

    Les écluses et les barrages en amont de Saint-Louis sont fermés, le fleuve Mississippi atteignant un sommet au deuxième niveau le plus élevé jamais enregistré dans certaines communautés. Les rivières du Midwest ont régulièrement été inondées depuis mars, causant des milliards de dollars de dommages aux terres agricoles, aux maisons et aux entreprises d’Oklahoma et de l’Arkansas et jusqu’au Michigan.

    Cette inondation dure depuis des mois et il n'y a pas de fin en vue.

    Ces derniers jours, de nombreuses digues dans l'État du Missouri ont été percées et plusieurs petites villes sont maintenant totalement submergées…

    La petite ville de Levasy, située dans le nord-ouest du comté de Jackson, dans le Missouri, était sous l’eau samedi après une brèche dans la digue le long de la rivière Missouri. Selon l’agence Associated Press, des fonctionnaires ont procédé à des opérations de sauvetage en mer par bateau, mais aucun blessé n’a été signalé.

    Dans le comté de Howard, dans le centre du Missouri, la rivière a dépassé une digue, ce qui a entraîné des évacuations à Franklin, New Franklin et un tronçon longeant la route 5 du pont de Boonville à New Franklin, a rapporté AP. La zone couvre essentiellement tout le fond du Missouri, de Petersburg à Rocheport.

    À West Alton et Alton, où les rivières Missouri et Mississippi se rejoignent, les eaux de crue devraient encore augmenter de 3 pieds d’ici mercredi, a annoncé le Post-Dispatch de St. Louis. Certains bâtiments à Alton sont déjà entourés d'eau et la plaine inondable de West Alton est couverte.

    C’est un cauchemar qui ne semble jamais se terminer, mais beaucoup d’Américains vivant sur les deux côtes ne semblent pas prendre cette catastrophe très au sérieux.

    Mais ils devraient le prendre au sérieux, car si les agriculteurs ne cultivent pas notre nourriture, nous ne mangeons pas.

    La nourriture que nous mangeons en ce moment est issue de la production passée. Les cultures que nous cultivons maintenant représentent la nourriture que nous allons manger dans le futur, et pour le moment, il semble que la production de nourriture sera bien inférieure à celle que nous espérions.

    Cela signifie que les prix des produits alimentaires commenceront à augmenter, et ils continueront probablement à augmenter dans un avenir prévisible.

    Nous entrons dans des temps extrêmement incertains, mais la plupart des Américains ne semblent pas encore le comprendre.

    Pendant très longtemps, nous avons pu prendre la stabilité pour acquise, mais maintenant tout commence à changer. Ceux qui sont sages pourront s'adapter aux conditions changeantes, mais malheureusement, il semble que la plupart des Américains croient qu'il n'y a tout simplement pas de quoi s'inquiéter.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-04/due-cataclysmic-flooding-millions-acres-us-farmland-will-not-be-planted-crops-year

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    1. La pluie est un bienfait pour la terre mais, les inondations sont des méfaits pour les cultures.

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  71. 32 astuces pour naviguer dans une société pleine de propagande et de manipulation


    par Tyler Durden
    Mar, 06/04/2019 - 10:28
    Écrit par Caitlin Johnstone via Medium.com,


    Depuis qu'il existe un langage humain, les humains l'utilisent pour se manipuler les uns les autres. Le fait qu’il soit possible de tisser habilement une collection de bruits de bouche symboliques de manière à obtenir des faveurs, des concessions, des votes et le consentement d’autres humains a rendu la manipulation si courante qu’elle imprègne maintenant notre société de haut en bas, de relations personnelles entre deux personnes et relations internationales entre les organismes gouvernementaux et le public.

    C’est pourquoi il est très difficile de comprendre ce qui se passe dans notre vie et dans le monde. Voici quelques conseils pour naviguer dans ce paysage complexe, chargé de manipulations, qu'il s'agisse des manipulations que vous pouvez rencontrer lors de vos interactions personnelles à petite échelle ou des manipulations à grande échelle qui ont un impact sur le monde entier:

    1 - Comprenez le fait que les humains racontent des histoires et que quiconque contrôle ces histoires contrôle les humains. Le récit mental domine la conscience humaine; la pensée est essentiellement un monologue continu et tourbillonnant sur le soi et ce qu’elle estime être en train de se passer dans son monde, et ce monologue est entièrement composé d’histoires mentales. Ces histoires peuvent et seront manipulées, à l'échelle individuelle, par des personnes que nous rencontrons et à grande échelle, par des propagandistes habiles. Nous basons nos actions sur nos évaluations mentales de ce qui se passe dans le monde, et ces évaluations mentales peuvent être manipulées par un contrôle narratif.

    2 - Soyez humble et suffisamment ouvert pour savoir que vous pouvez être dupé. Votre câblage cognitif est sujet aux mêmes hacks que tout le monde, et les manipulateurs de toutes sortes cherchent toujours à exploiter ces vulnérabilités. Ce n’est pas honteux d’être trompé, c’est honteux de tromper les gens. Ne laissez pas la honte et la dissonance cognitive vous empêcher de penser à la possibilité que vous ayez été dupé d’une manière ou d’une autre.

    3 - Observez le comportement des gens et ignorez les histoires qu’ils racontent à propos de leur comportement. Cela s’applique aux gens de votre vie, aux politiciens et aux gouvernements. Les récits peuvent être facilement manipulés et déformés de nombreuses façons différentes, tandis que le comportement lui-même, examiné avec la plus grande objectivité possible, ne peut pas l'être. Faites attention au comportement de cette manière et vous finirez par remarquer un grand écart entre ce que disent les actions de certaines personnes et ce que leurs paroles disent. Ces personnes sont les manipulateurs. Méfiez-vous d'eux.

    4 - Méfiez-vous des personnes qui vous répètent sans cesse ce qu’elles sont et ce qu’elles sont, car elles essaient de manipuler votre récit à leur sujet. Méfiez-vous doublement des personnes qui vous répètent sans cesse ce que vous êtes et ce que vous êtes, car elles essaient de manipuler votre récit à votre sujet.

    5 - Apprenez à comprendre comment les manipulateurs utilisent la confiance et la sympathie pour amener les gens à souscrire à leurs récits sur ce qui se passe. Tous les manipulateurs utilisent la confiance et / ou la sympathie comme amorce pour leurs manipulations, car si vous n’avez pas confiance en eux, vous n’allez pas souscrire mentalement à leurs histoires. C’est le cas des médias, des communiqués de presse du Département d’État qui vous implorent d’avoir de la sympathie pour les habitants de la Nation X, et des membres de la famille et des collègues. Une fois que vous avez repéré un manipulateur, votre tâche est de vaincre toute votre sympathie pour eux et votre confiance en eux, peu importe la difficulté avec laquelle ils commencent à jouer avec la victime.

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  72. 6 - Méfiez-vous de quiconque refuse de s'exprimer clairement. La salade de mots est une tactique notoirement utilisée par les narcissiques abusifs, car elle garde la victime confuse et incapable de comprendre ce qui se passe. S'ils ne peuvent pas comprendre clairement ce que dit l'agresseur manipulateur, ils ne peuvent pas se forger une position solide à cet égard, et l'agresseur le sait bien. Insistez sur la communication lucide et, si elle vous est refusée, supprimez la confiance et la sympathie. Appliquez cela aux gens de votre vie, aux représentants du gouvernement et aux constructions de la propagande populaire.

    7 - Familiarisez-vous avec les biais cognitifs, les problèmes de la cognition humaine qui nous amènent à percevoir les choses d’une manière qui n’est pas rationnelle. Portez une attention particulière au biais de confirmation, à l'effet de retour de flamme et à l'effet de vérité illusoire. Les humains ont une fâcheuse tendance à rechercher la facilité cognitive dans leur collecte d’informations et à éviter la dissonance cognitive, plutôt que de chercher ce qui est vrai, qu’elle nous apporte une facilité cognitive ou une dissonance. Cela signifie que nous avons tendance à choisir ce que nous croyons fondé sur le fait de savoir si le fait de le croire est psychologiquement confortable, plutôt que sur le fondement solide des faits et des preuves. C'est une faiblesse de notre câblage cognitif, et les manipulateurs peuvent l'exploiter et le font l'exploiter constamment. Et, encore une fois, soyez assez humble pour savoir que cela signifie vous.

    8 - Faites confiance à votre propre compréhension à celle de quelqu'un d’autre. Ce n’est peut-être pas parfait, mais c’est mieux que de laisser votre compréhension être contrôlée par des gestionnaires narratifs et une pensée partisane, voire par quiconque, dans un paysage narratif saturé de propagande et de manipulation. Tout ne se passe pas bien, mais parier sur sa propre compréhension est le pari le plus sûr sur la table. Il peut être intimidant de rester seul et de trier cas par cas le vrai du faux, mais l'alternative consiste à donner à quelqu'un d'autre une autorité sur votre compréhension du monde. Dénigrer votre responsabilité de bien comprendre ce qui se passe dans votre monde est une chose honteuse et lâche à faire. Soyez assez courageux pour insister sur le fait que vous avez raison jusqu'au moment où vous comprenez vous-même que vous aviez tort.

    9 - Comprenez que la propagande est l’aspect le plus négligé et sous-estimé de notre société. Tout le monde parle constamment de ce qui ne va pas dans le monde, mais pratiquement aucune de ces discussions n’est centrée sur le fait que le public a été manipulé pour soutenir la création et la poursuite de ces problèmes par la propagande dans les médias. Le fait que des personnes puissantes manipulent constamment notre façon de penser, d’agir et de voter devrait être au premier plan des préoccupations de tous et ne pas être relégué à des discussions occasionnelles dans des cercles marginaux.

    10 - Respectez le fait que la science de la propagande moderne est en recherche et développement depuis plus d'un siècle. Pensez à tous les progrès militaires réalisés au cours du siècle dernier pour avoir une idée de la complexité de cette science. Ils sont très loin devant nous en termes de recherche et de compréhension des méthodes de manipulation de la psyché humaine à des fins qui profitent aux puissants. Si jamais vous doutez que les gestionnaires narratifs puissent être suffisamment avancés et rusés pour effectuer une manipulation donnée, vous pouvez laisser tomber ce doute. Ne les sous-estimez pas.

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  73. 11 - Comprenez que la propagande des médias de masse occidentaux consiste rarement en de véritables mensonges. Tout au plus, ces points de vente publieront-ils de manière crédible les informations que les agences gouvernementales leur disent tout le temps. Le plus souvent, la tromperie se présente sous la forme de distorsions, de demi-vérités et d'omissions. Portez plus d’attention sur les divergences entre les choses couvertes et les choses qui ne le sont pas et ce qu’elles ne disent pas.

    12 - Faites des efforts pour développer un bon sens des nouvelles, un sens de ce qui vaut la peine d’être publié et ce qui ne l’est pas. Cela prend du temps et de la pratique, mais cela vous permet de voir quelles histoires dignes d'intérêt ne sont pas rapportées par les médias et celles qui ne le sont pas sont trop grosses pour former un récit favorable à l'établissement. Lorsque vous avez terminé, vous remarquerez «Pourquoi agissent-ils comme si c'était une nouvelle?» Et «Pourquoi personne ne rapporte-t-il cela?» Tout le temps.

    13 - Soyez patient et compatissant avec vous-même lorsqu'il s'agit de développer vos compétences de navigation narrative. Comme n'importe quel jeu de compétences, vous allez y aller pendant un moment. Si vous apprenez que vous vous êtes trompé à propos de quelque chose, saisissez simplement les nouvelles informations, ajustez-les de manière appropriée et continuez à vous connecter. Ne vous attendez pas à avoir maîtrisé cette chose avant d’avoir eu le temps de la maîtriser. Comme toute autre chose, si vous y mettez du temps, vous y arriverez bien.

    14 - Trouvez des reporters fiables qui ont le sens de naviguer dans la matrice narrative, et gardez-les en mémoire pour vous orienter et rester au courant de ce qui se passe. Utilisez des reporters individuels, pas des points de vente; aucun point de vente n’est solide à 100%, mais certains journalistes sont assez proches sur certains sujets. Cliquez sur ce lien hypertexte pour lire un article sur une façon de créer un flux de nouvelles personnalisé et fiable. Cliquez sur ce lien pour obtenir la liste de tous mes reporters préférés sur Twitter en ce moment.

    15 - Ne laissez pas la paranoïa être votre principal ou unique outil de navigation dans la matrice narrative. Le seul moyen pour certaines personnes de comprendre le monde est de devenir extrêmement méfiant vis-à-vis de tout et de tout le monde, ce qui est aussi utile qu’une boussole qui vous indique que toutes les directions sont au nord. Passez du temps dans les cercles de conspiration et de critique des médias et vous rencontrerez beaucoup de ces personnes. Rejeter tout comme faux ne laisse rien comme vrai. Trouvez des outils positifs pour apprendre ce qui est vrai.

    16 - Tenez votre vision du monde assez largement pour pouvoir la changer à tout moment à la lumière de nouvelles informations, mais pas si vaguement qu'elle puisse vous gifler de la tête si quelqu'un vous dit quoi penser en toute confiance, avec autorité. . Comme l'a dit un jour Carl Sagan: «Gardez l'esprit ouvert, c'est payant, mais vos cerveaux ne se décontrôlent pas.»

    17 - En parlant de tons confiants et autoritaires, méfiez-vous des tons confiants et autoritaires. C’est incroyable de voir à quel point les gens peuvent tirer parti d’un récit en postant comme si ils savaient que ce qu’ils disaient était vrai, qu’il s’agisse d’un pundit pour MSNBC ou d’un complot populaire, Youtuber. Tant de gens font tout simplement semblant, parce que ça marche. Cela se produit tout le temps dans les débats sur les forums politiques en ligne; les gens s’adressent à vous avec une attitude extrêmement confiante, mais si vous les incitez à présenter leurs connaissances sur le sujet et la force de leurs arguments, il n’y a rien de concret. Ils sont juste habitués à ce que les gens partent du principe qu’ils savent de quoi ils parlent et laissent leurs revendications inchangées, et cela les jette complètement à l’aise lorsque quelqu'un n'achète pas leur faux semblant de confiance.

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  74. 18 - Sachez qu'il existe des sociopathes. Il y a des gens qui, à des degrés divers, ne se soucient pas de ce qu'il advient des autres, et ce sont les types de personnes qui vont utiliser la manipulation pour obtenir ce qu'ils veulent. Si vous ne vous souciez pas de la vérité ou d’autres personnes au-delà de la mesure dans laquelle vous pouvez les utiliser, il n’ya pas de quoi dissuader de manipuler.

    19 - Soyez conscient de la projection et du fait que cela va dans les deux sens: les personnes en mauvaise santé ont tendance à projeter leur méchanceté sur les autres, tandis que les personnes en bonne santé ont tendance à projeter leur bonté. Ne laissez pas votre bonté vous inciter à penser qu’il n’ya pas de monstres susceptibles de vous tromper et de vous manipuler, et ne laissez pas les sociopathes vous projeter leurs propres motifs sinistres en vous disant à quel point vous êtes pourri. Cela mélange beaucoup de bonnes personnes, en particulier dans leur vie personnelle. Tout le monde n'est pas bon et tout le monde n'est pas véridique. Voyez cela clairement.

    20 - Méfiez-vous de ceux qui défendent excessivement la civilité, les règles et la politesse. Les manipulateurs se nourrissent de règles et de civilité, car ils savent comment les manipuler. Quelqu'un qui est prêt à se démarquer des autres lignes et à se fâcher contre des personnes nuisibles, même s’ils agissent conformément aux règles, rend le manipulateur très inconfortable. Souvent, ceux qui vous disent de vous calmer et de vous comporter quand vous êtes contrarié sont des manipulateurs qui ont tout intérêt à vous faire respecter les règles dans lesquelles ils ont appris à fonctionner.

    21 - La méditation, la pleine conscience, l'auto-investigation et d'autres pratiques sont des outils puissants qui peuvent vous aider à comprendre vos propres processus internes, ce qui vous aide à comprendre comment les manipulateurs peuvent vous manipuler et comment ils manipulent les autres. Assurez-vous simplement que vous les utilisez à cette fin, pas pour vous évader, comme le font la plupart des types «spirituels». Vous essayez de prendre pleinement conscience de ce qui vous motive mentalement, émotionnellement et énergiquement; vous n’essayez pas de devenir un lapin de bonheur spirituel insipide. L’objectif n’est pas de se sentir mieux, mais bien de se sentir mieux. Mieux expérimenter consciemment votre propre monde intérieur.

    22 - Soyez sans relâche honnête avec vous-même à propos de vos propres récits intérieurs et des différentes façons dont vous vous engagez dans la manipulation. Vous ne pouvez pas naviguer à votre guise dans la matrice de contrôle narrative si vous ne connaissez pas bien votre propre rôle. Regardez à l'intérieur et faites consciemment un inventaire.

    23 - Comprenez que la vérité n’agit généralement pas de façon agréable pour l’ego, c’est-à-dire que les scripts hollywoodiens sont écrits pour plaire. Tout récit qui pointe vers une fin hollywoodienne où le méchant se fait karaté et le héros obtient que la fille soit fabriquée. Russiagate et QAnon sont des exemples parfaits d’un récit plaisant sur le plan égoïste avec la promesse d’une fin hollywoodienne, soit par Trump et ses cohortes entraînés dans des chaînes, soit par les «chapeaux blancs» qui surmontent l’Etat profond et jettent tous les démocrates Trumpers en prison pour pédophilie. Ca ne va pas arriver, les gars.

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  75. 24 - Essayez de regarder le monde avec des yeux neufs plutôt qu'avec vos vieux yeux fatigués qui vous ont appris à voir tout cela comme d'habitude. Gardez à l’esprit une image de ce à quoi un monde parfaitement sain et harmonieux ressemblerait; Le contraste important entre cette image et le monde que nous avons maintenant vous permet de voir à travers la campagne des propagandistes la normalisation de choses comme la guerre, la pauvreté, l’écocide et des systèmes électoraux impuissants qui continuent à observer le même comportement gouvernemental, quel que soit le choix des personnes. Rien de tout cela n'est normal.

    25 - Sachez que la vérité n'a pas de parti politique, pas plus que les ingénieurs sociaux. Tous les partis politiques sont habitués à manipuler les masses de différentes manières, et des pépites de vérité peuvent en sortir et en émergent. Penser de manière partisane est une garantie de vous donner une vision déformée. Ignorer les lignes imaginaires entre les parties. Vous pouvez être certain que vos dirigeants le font.

    26 - Restez toujours au courant de cette dynamique simple: les personnes qui deviennent milliardaires sont généralement celles qui sont suffisamment sociopathes pour faire tout ce qui est nécessaire pour aller de l'avant. Cette classe a pu acquérir un contrôle narratif presque total via la propriété / l’influence des médias, le lobbying des entreprises, le financement de groupes de réflexion et le financement de campagnes, et est ainsi en mesure de manipuler le public pour qu’il accepte des agendas qui ne bénéficient à personne, mais aux ploutocrates et à leurs laquais. . Cela explique à peu près tous les problèmes majeurs auxquels nous sommes confrontés.

    27 - Comprenez que les nations sont de pures constructions narratives; ils n'existent que dans la mesure où les gens acceptent de prétendre qu'ils le font. Les gestionnaires narratifs le savent et exploitent le fait que la plupart d’entre nous ne le savent pas. Prenez Julian Assange, exemple parfait: il a été forcé de quitter l'ambassade et emprisonné par une collaboration extrêmement évidente entre les États-Unis, le Royaume-Uni, la Suède, l'Équateur et l'Australie. Pourtant, chacun prétendait qu'il agissait en tant que nation séparée et souveraine de manière totalement indépendante. un autre. La Suède a prétendu être profondément préoccupée par les allégations de viol, le Royaume-Uni a exprimé sa profonde inquiétude face à une violation de la caution, l'Équateur a déclaré qu'il était profondément préoccupé par le skateboard et l'hygiène des chats dans les ambassades, les États-Unis se sont inquiétés de la manière dont Assange a aidé Chelsea Manning couvre ses traces, l'Australie a prétendu être trop soucieuse d'honorer les affaires souveraines de ces autres pays pour intervenir au nom de ses citoyens, et tout cela a convergé de manière à ressembler à l'emprisonnement d'un journaliste pour publier des faits. Vous voyez constamment cette même dynamique, qu’il s’agisse d’interventions militaires, d’accords commerciaux ou de campagnes d’information narrative contre des gouvernements non alignés.

    28 - Comprenez que la guerre est le ciment qui unit l’empire centralisé aux États-Unis. Sans la carotte de l'alliance militaire / économique et le bâton de la violence militaire / économique, l'empire centralisé aux États-Unis cesserait d'exister. C’est la raison pour laquelle la propagande de guerre est constante et parfois si forcée que des trous d’intrigues criardes sont exposés; il est si important qu’ils aient besoin de le forcer, même s’ils ne peuvent pas construire la matrice narrative autour de lui parfaitement. S’ils cessaient de donner leur consentement à la guerre sans répit de l’empire, les gens perdraient toute confiance dans les institutions gouvernementales et les médias, et ces institutions perdraient la capacité de diffuser efficacement le public. Sans la capacité de propager efficacement le public, nos dirigeants ne peuvent pas gouverner.

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  76. 29 - N'oubliez pas qu'en matière de politique étrangère, les néo-conservateurs ont toujours tort. Ils ont été si remarquablement cohérents dans le domaine depuis si longtemps que, chaque fois qu'il est question d'histoires impliquant des hostilités entre l'alliance du pouvoir centralisé des États-Unis et un autre pays, vous pouvez simplement regarder ce que Bill Kristol, Max Boot et John Bolton disent. à ce sujet et croire exactement le contraire. C’est en fait un outil de navigation très utile.

    30 - Remarquez comme les manipulateurs aiment diviser la population en deux, puis demandez-leur de se disputer pour savoir comment ils devraient servir l'établissement. Se disputant pour savoir s'il vaut mieux voter démocrate ou républicain, se disputer pour savoir s'il vaut mieux augmenter les hostilités avec l'Iran et le Venezuela ou avec la Syrie et la Russie, pour savoir si vous devez soutenir le président américain ou le FBI, en discutant de la manière dont la censure sur Internet devrait se dérouler et qui devrait être censuré plutôt que si la censure devait avoir lieu en premier lieu. Plus ils peuvent continuer à nous disputer sur le meilleur moyen de lécher la botte impériale, plus ils nous empêchent de discuter du fait de vouloir lécher la botte du tout.

    31 - Méfiez-vous des appels à l'émotion. Il est beaucoup plus facile de manipuler une personne en faisant appel à ses petites phrases plutôt qu’à sa capacité d’analyse rationnelle. C’est pourquoi, chaque fois qu’elle veut fabriquer un support pour l’interventionnisme militaire, vous voyez des images d’enfants morts sur tous les écrans plutôt qu’un argument logique en faveur de la avantages de recourir à la violence militaire sur la base d'une présentation approfondie des faits et des preuves. Vous voyez la même stratégie utilisée dans les voyages de culpabilité qu'ils imposent à des électeurs tiers; c’est toute une hyperbole émotionnelle qui s’effrite sous toute analyse factuelle, mais ils l’utilisent parce que ça marche. Ils vont après votre coeur pour contourner votre tête.

    32 - Faites attention à la quantité de propagande nécessaire au maintien de la machine de propagande elle-même. Ceci est fait parce que la propagande est au cœur du maintien des structures de pouvoir dominantes. Beaucoup d'efforts sont consacrés à l'instauration d'un climat de confiance dans les points de vente narratifs des établissements tout en semant la méfiance à l'égard des sources de dissidence. Vous verrez des campagnes entières de propagande conçues uniquement pour accomplir cela.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-04/32-tips-navigating-society-full-propaganda-and-manipulation

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  77. Comment se débarrasser des trolls sur les réseaux sociaux ?

    Les trolls pullulent sur les réseaux sociaux. Le meilleur moyen de leur clouer le bec, c’est de contre-troller en faisant preuve de davantage de finesse.


    Par Alexandre Chatelain
    5 JUIN 2019.


    Bon nombre d’entre nous pourraient se demander ce qu’est un troll, qui n’évoque généralement pour les plus férus de lecture et de cinématographie qu’un monstre immonde plus ou moins verdâtre. Dans sa version argotique propre à Internet un troll est en fait quelqu’un qui va chercher à déclencher une polémique, avec une critique ou un commentaire généralement acerbe et/ou très peu construit, voire hors de propos.

    Cette personne peut avoir une franche volonté de nuire ou simplement de plaisanter aux dépens d’autrui. Ce qui est fascinant avec ce « monstre » qui dépasse une vision manichéenne, c’est qu’il peut parfois se transformer en « Hydre de Lerne » et se propager par le biais de nouvelles têtes, celles-ci ayant été influencées « bon gré mal gré » par l’idée émise de ce troll.

    « DON’T FEED THE TROLL ! »

    Marlène Schiappa nous donnait d’ailleurs dans l’un de ses livres une technique semblant imparable pour préserver sa réputation sur internet face à une critique outrancière ou simplement négative : « Si vous êtes confronté à une critique méchante, agressive utilisez cette bonne vieille formule d’internet : Don’t feed the troll ! (Ne nourrissez pas le troll !) ».

    Et pourtant ne répondre que rarement à ses détracteurs, et suivre cet adage, ne semble pas vraiment lui réussir quand on observe l’acharnement qu’elle subit ces derniers mois sur le web suivant la moindre de ses interventions et les articles pullulant à son sujet.

    Nous serions en droit de nous demander face à ces agressions médiocres quelle pourrait être la stratégie de défense communicationnelle la plus viable pour un individu lambda, un artiste, un créateur de contenu face aux trolls, pour ne plus jamais se retrouver mis en défaut publiquement et ressortir grandi et « immaculé » de cet affrontement.

    LES TECHNIQUES USUELLES

    Les articles nous donnant des suggestions pour nous défendre face aux trolls sont légion sur internet et nous pouvons tous imaginer au loin ces monstres difformes assertant dès le prélude de leur lecture « qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil » et se précipitant pour faire part de leur éclair de génie en contrebas.

    Tous les articles à ce sujet sont très pertinents et peuvent nous aider à préserver notre réputation quand les têtes du troll n’ont pas encore toutes repoussé. Bannir bien sûr certains mots clés offensants, ignorer tout bonnement le commentaire déplacé, supprimer définitivement le message, bloquer l’intéressé, révéler l’impertinence de la personne, donner des contre-arguments, etc.

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  78. La technique suggérée ici est un tantinet plus virulente et pourrait servir de levier à toute personnalité commune ou publique afin de toujours gagner la sympathie de son audience, qui deviendra le relais de son message et non pas celui du troll. Pourquoi ne pas penser à enfiler nous aussi le « masque du troll » pour pouvoir communiquer avec lui ? La trolltunga — langue du troll — est difficile à comprendre et assez escarpée, ce qui ne facilite pas la communication.

    CONTRE-TROLLER POUR CONTRÔLER

    Un hacker berlinois, Linus Neumann proposait lui aussi de « troller le troll » mais ses techniques isolaient le troll et ne lui permettaient pas de « troller » pleinement à l’air libre.
    Un documentaire très récent disponible en ligne sur Télé-Quebec avec un titre prometteur « Troller les trolls » évoquait également cette possibilité.
    Mais où est l’amusement dans tout ça ? « Plus on est de fous, plus on rit » tous les Français s’entendent sur ce proverbe, ce qui est un fait assez rare pour être noté.

    Trêves de mondanités, commençons tous à « brûler le cou de la bête après avoir tranché sa tête » ce qui sonnera le glas des trolls, une ère de paix où ceux-ci seront tournés en ridicule et n’en auront toutefois pas nécessairement conscience, ce qui se révèlera d’autant plus amusant.

    Cette technique peut être illustrée par quelques exemples concrets afin qu’ils puissent être réutilisés et adaptés — pour manger le troll à votre sauce — mais il est nécessaire de l’introduire par une courte note explicative aux bien-pensants : il ne s’agit pas de devenir harceleurs nous-mêmes en tombant dans les méandres d’un contre-harcèlement, l’humour et la positivité dans vos réponses aux trolls sont de rigueur, il s’agit plutôt de tourner en ridicule les propos tenus sans humilier son interlocuteur (si celui-ci n’est pas anonyme) et ainsi de ce fait éviter d’arriver au point Godwin où tout retour en arrière est impossible. Quelques « animateurs de communauté » (community manager) de grandes entreprises ont d’ailleurs déjà adopté cette stratégie depuis longtemps, grâce à la flexibilité de leurs entreprises et la relation de proximité qu’elles entretiennent avec leurs consommateurs.

    BRÛLER LE COU DE LA BÊTE APRÈS AVOIR TRANCHÉ SA TÊTE

    Un « trollage de troll » réussi est un « trollage de troll » où le troll se voit dans l’incapacité de répondre : vous lui avez tranché la tête avec votre réponse et en plus celle-ci ne repousse pas et ne dégénère pas. Merveilleux, n’est-ce-pas ?

    Les trolls étant généralement soucieux de garder leur anonymat, pensez à revêtir votre « masque de troll » et devenir vous aussi anonymes pour ce faire. Parmi les lois de pouvoir, se faire passer pour plus bête qu’on ne l’est, est généralement un pari gagnant.

    À l’attention des trolls portant sur vous-mêmes :

    Beaucoup de personnes en surpoids ou ayant un physique qui n’est pas considéré comme la « norme » sont victimes de « trollage intensif » sur les réseaux sociaux dès qu’ils s’exposent sur la sphère publique. Il est impossible de lister toutes les injures possibles bien évidemment, certaines injures anonymes demanderont plus d’inventivité pour demeurer dans la ligne de conduite évoquée

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  79. mais il est possible de donner cependant quelques pistes pour faciliter la compréhension de la logique de ces ripostes.

    « T’es encore plus laid qu’un troll » : si vous recevez un message de ce type, il est tout à fait compréhensible que vous soyez quelque peu estomaqués. Que répondre face à une agression de ce type pour garder la face ? Une réponse possible pourrait être : « Votre intelligence en revanche, oxymore de mon physique, est telle la lumière pour un troll et me donne envie de me réfugier dans une grotte ».

    « T’es encore plus gros qu’un troll » : encore une fois, cela est quelque peu grossier. Il va vous falloir vous creuser davantage les méninges mais votre cerveau est lui aussi plus gros n’est-ce-pas ? Voici une réponse plutôt facile à titre d’exemple et adaptée à ce contexte : « Il y a quelque chose qui me pèse, c’est mon poids, mais j’ai la chance de ne pas être lourdingue ».

    « T’es encore plus bête qu’un troll » : l’injure ultime pour certains, qu’on remette en cause la pertinence de leur intelligence. Mais là encore, ne vous laissez pas abattre et ripostez : « Heureux les pauvres d’esprit, ton commentaire m’a fait beaucoup de mal, j’espère qu’il t’a permis d’être encore plus proche du bonheur ».

    Le troll étant une espèce généralement limitée intellectuellement, son commentaire aura sans doute été noyé par la masse le temps qu’il trouve une réponse quelconque adaptée à votre commentaire qui ne le fasse pas passer pour plus bête qu’il ne l’est et vous en sortirez victorieux, presque à chaque fois. Vous pouvez bien entendu recourir aux techniques usuelles, précédemment évoquées, si cela ne fonctionne pas.

    En guise de conclusion, rappelez-vous le mantra anti-troll en tout genre : pour contrer un troll définitivement et l’éradiquer, soyez toujours plus intelligent que sa bêtise, qui est inhérente à sa nature et affrontez-le avec son arme, la massue, symbole de sa primitivité.

    https://www.contrepoints.org/2019/06/05/346080-comment-se-debarrasser-des-trolls-sur-les-reseaux-sociaux

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  80. Le député LREM soupçonné d’avoir gaspillé plus de 21.000 euros à des fins personnelles jugé pour abus de confiance


    22:31 04.06.2019


    Poursuivi par le tribunal correctionnel de Rennes pour abus de confiance, le député La République en marche Mustapha Laabid a reconnu avoir fait certains achats personnels en utilisant la carte bancaire de l'association qu'il présidait, relate la presse.

    Le député La République en marche et président du groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée Nationale Mustapha Laabid, âgé de 50 ans, a été convoqué le 3 juin au tribunal correctionnel de Rennes pour abus de confiance, rapportent ldes médias. Il est notamment soupçonné d'avoir utilisé à des fins personnelles une partie des fonds d'une association d'insertion rennaise, Collectif Intermède, dont il était président avant son élection en juin 2017.

    Selon le parquet de Rennes, Laabid aurait dépensé 21.930 euros pour des repas, des achats divers dans des commerces ou encore des paiements de téléphonie, d'hôtels et d'amendes. Cette somme a été prise sur les 96.000 euros de subventions publiques versées par la ville de Rennes et différents ministères.

    «Je n’ai jamais fait de courses personnelles sur le compte de l’association», s’est d’abord défendu Laabid, affirmant que chaque dépense était liée à un événement de l’association. Il a toutefois reconnu par la suite qu’il y avait pu avoir des «négligences dans la gestion», citant notamment l’achat d’articles de sport, signale Jeune Afrique.

    Le parquet a requis six mois de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité. Une enquête avait été ouverte à la suite d’un signalement, en octobre 2017, de Tracfin, la cellule antiblanchiment de Bercy.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906041041342615-le-depute-lrem-soupconne-davoir-gaspille-plus-de-21000-euros-a-des-fins-personnelles-juge-pour-abus/

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  81. L'OMS demande aux États membres du CIRC de recadrer cette agence !


    4 Juin 2019
    par Seppi


    Nous avons eu le « tuyau » par M. Hank Campbell et son « FAO/WHO Codex Alimentarius Meeting Suggests Rogue Activist Group IARC Be Reined In » (une réunion du Codex Alimentarius FAO/OMS suggère de recadrer le groupe activiste dévoyé du CIRC).

    La 31e session du Comité du Codex sur les Principes Généraux s'est tenue à Bordeaux du 11 au 15 mars 2019. Le rapport de la session figure dans le document REP19/GP, soumis à la 42e session de la Commission du Codex Alimentarius qui se tiendra du 8 au 12 juillet 2019.

    Et voici ce que rapportent les paragraphes 49 et 50, sous l'intertitre « Questions émanant de l’OMS » (c'est nous qui graissons) :

    « 49. Le représentant de l’OMS a également fait le point sur l’évolution des relations entre le siège de l’OMS et le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), l’agence de l’OMS spécialisée sur le cancer, qui compte 26 pays membres et jouit d’une certaine autonomie. Le représentant a rappelé que certains dangers chimiques présents dans les aliments avaient été évalués à la fois par la JMPR/le JECFA et par le CIRC et que les conclusions auxquelles ces organismes étaient parvenus semblaient diverger, ce qui avait envoyé des messages équivoques aux gestionnaires de risques comme au grand public. Tout en soulignant l’adoption d’une procédure opérationnelle standardisée provisoire par le Conseil de direction du CIRC en mai 2018 à la suite de discussions avec l’OMS sur la nécessité de limiter les risques de chevauchement des travaux entre les programmes émanant du siège de l’OMS et le CIRC, le représentant a noté que ces risques n’avaient pas été complètement éliminés. Le représentant a donc encouragé les pays membres du CIRC à exercer, au travers du Conseil de direction du CIRC, une surveillance appropriée afin de s’assurer que le CIRC ne duplique pas inutilement les travaux de la JMPR et du JECFA sur les produits chimiques dans les aliments.

    50. Félicitant l’OMS pour ses efforts visant à mieux coordonner les travaux entre les programmes émanant du siège et le CIRC, une délégation a souligné l’importance de cette coordination pour les questions traitées par les organes de la FAO et de l’OMS fournissant des avis scientifiques, dont les évaluations servent de fondement aux travaux du Codex. »

    En 35 ans de fonction publique internationale dans le système des Nations Unies, il ne m'a pas été donné de lire un tel assaut ! Il faut que les choses soient vraiment pourries jusqu'à l'os au CIRC pour que le représentant de la maison-mère OMS en appelle aux États membres.

    Nous nous posions des questions au sujet de l'élection de Mme Elisabete Weiderpass – un membre de la tribu – pour succéder à M. Christopher Wild. Il semble que l'OMS a apporté les réponses.

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  82. Notons incidemment que Mme Kathryn (Kate) Guyton a été nommée chef par intérim du Groupe des Monographies du CIRC après le départ de M. Kurt Straif. C'était déjà un signe de la volonté de continuer dans la déviance : Mme Kate Guyton est en effet un des personnages centraux du CIRC-gate et de la rédaction d'une monographie qui devait servir les intérêts des avocats prédateurs états-uniens ainsi que, plus généralement, la cause militante anti-pesticides. Sauf erreur, le poste n'est pas mis au concours...

    - voir tableau sur site -

    Pourtant, la 70e Assemblée Mondiale de la Santé avait adopté le 31 mai 2017 une résolution sur la « Lutte contre le cancer dans le cadre d’une approche intégrée » qui priait le Directeur général (de l'OMS) :

    « 8) de promouvoir la coordination entre le CIRC et les autres segments de l’OMS concernant les évaluations des dangers et des risques, ainsi que la communication de ces évaluations ».

    Pourtant, en mai également, le Conseil de direction du CIRC a exprimé au Directeur :

    « ...son soutien total en ce qui concerne le rapprochement avec les hauts responsables de l'OMS dans le but de renforcer encore la coopération, et ENCOURAG[É] le développement de procédures opérationnelles standard pour améliorer la coordination et la communication en matière d'identification des facteurs de risque de cancer et d'évaluation des risques encourus. »

    Dans le document GC/60/13, destiné au Conseil de direction de mai 2018, « Mécanismes de coordination et de communication entre le CIRC et l'OMS, tant au niveau opérationnel que de la direction », le Directeur du CIRC avait aussi rapporté, notamment, ce qui suit :

    « Principes fondamentaux

    4. Contrairement à l'OMS, le CIRC n'exerce pas de travail normatif: il ne produit pas de directives ni de recommandations ou de politiques. Les Etats Membres de l'OMS et les autres acteurs concernés peuvent toutefois ne pas avoir conscience des différences qui existent entre le CIRC et l'OMS au niveau de leurs rôles, de leurs responsabilités et des méthodologies auxquelles ils ont recours pour la production de leurs différents documents. C'est pourquoi la procédure opérationnelle standardisée prévoit une coopération étroite entre le CIRC et le siège de l'OMS en ce qui concerne la nature, la signification et l'interprétation de leurs activités respectives d'identification de la cancérogénicité et d'évaluation des risques.

    5. La procédure établie assure la transparence et permet de coordonner le CIRC et le siège de l'OMS pour la sélection des produits et agents à évaluer et l'établissement du calendrier des évaluations, ce qui leur laisse suffisamment de temps pour préparer ensemble la diffusion des conclusions des évaluations et la communication à leur sujet. Elle permet également de définir clairement les responsabilités pour les programmes des Monographies et des Handbooks dans le respect du code de gouvernance du CIRC.

    6. Etant donné que la responsabilité globale du programme des Monographies et des Handbooks incombe au Directeur du CIRC, la décision finale sur les agents à évaluer et le calendrier de ces évaluations relèvent de sa responsabilité. Le Conseil scientifique, lors de sa 54ème Session, l'a réaffirmé en insistant sur le fait que "le choix des agents à évaluer et du calendrier de leur évaluation doit continuer à se faire exclusivement sur des critères scientifiques et que c'est au Directeur du CIRC d'en décider" (document GC/60/4). La procédure garantit toutefois que ces décisions sont prises en pleine concertation avec le siège de l'OMS, et notamment avec le Bureau du Directeur général de l'OMS. Le Directeur du CIRC répond de ses décisions devant le Conseil de Direction, dont le Directeur général de l'OMS fait partie. »

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  83. La « procédure opérationnelle standardisée provisoire » pour les monographies et les handbooks (manuels) a été approuvée par le Conseil de direction du CIRC au terme d'une longue discussion (c'est ici pour les courageux). On aurait pu penser que cela aurait aplani les difficultés. Manifestement, il n'en est rien !

    Cela soulève une importante question : que compte faire le gouvernement français, plus précisément le Ministère des Solidarités et de la Santé pour nettoyer les écuries d'Augias, au 150 du Cours Albert Thomas ?

    http://seppi.over-blog.com/2019/06/l-oms-demande-aux-etats-membres-du-circ-de-recadrer-cette-agence.html

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