16:31 08.06.2019
Il ne s’agit pas de «violences policières» mais de «violences illégitimes», a indiqué Richard Lizurey à Libération. Le patron de la gendarmerie nationale a exprimé son point de vue sur les preuves de violences sous forme de vidéo et sur la définition d’une vraie violence.
À la suite des discussions sur les violences policières qui ont eu lieu au cours des manifestations des Gilets jaunes, Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), a expliqué au quotidien Libération pourquoi les forces de l’ordre avaient recours à la violence et comment reconnaître l’illégitimité de leurs actions.
Le DGGN a affirmé que les forces de l’ordre étaient légitimes à intervenir en répondant à une agression «dans le cadre du maintien de l’ordre»: «Pour mener à bien cette mission, elles peuvent utiliser la force, dans un cadre réglementaire».
Préférant plutôt le terme de «violences illégitimes», il souligne que seules les enquêtes menées par la justice permettent d’établir si une violence policière a eu lieu:
«Après, on peut discuter de la légitimité de la violence dans tel ou tel cas, mais c’est à la justice de le dire. Un certain nombre d’enquêtes sont en cours à ce sujet, et une inspection générale (IGGN) existe pour mener les investigations nécessaires. Si des violences illégitimes ont été commises, si des gendarmes sont sortis des clous, ils doivent bien sûr être sanctionnés et c’est le rôle d’un chef que d’y veiller.»
M.Lizurey a également commenté les multiples vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrant des actes allant au-delà des prérogatives des forces de l’ordre. Selon lui, ces témoignages vidéo manquent d’analyse:
«C’est vrai qu’avec les médias sociaux, le premier réflexe des citoyens lors d’un incident est de prendre leurs appareils pour filmer. C’est un élément nouveau, qui réduit le temps d’analyse. Avant, lorsqu’il y avait un incident, on attendait le compte rendu, on accédait aux éléments explicatifs avant que les choses ne sortent. Aujourd’hui, les faits sortent tellement vite, que nous sommes au mieux informés en même temps, et il est très difficile d’expliquer et de déterminer les responsabilités à chaud. En plus, il y a une asymétrie de traitement, avec désormais des a priori systématiquement négatifs. Le cumul de l’immédiateté et de l’inversion de la présomption d’innocence est problématique.»
Selon le DGGN, les scènes, filmées dans un Burger King à Paris lors d’une manifestation des Gilets jaunes le 1er décembre attestant de violences policières, ne sont pas justificatives:
«L’image, la vidéo, quand bien même elle dure trois minutes, c’est un instant. Or, c’est le film complet qu’il faut regarder. En tant que responsable, on est souvent, comme vous le faites avec moi, sommé de se prononcer sur la seule image. Mais les situations sont beaucoup plus complexes que cela. Qu’est-ce qui précède l’image ? Qu’est ce qui s’organise autour ? Quels ordres ont été donnés ? Sans ces éléments, vous ne pouvez pas juger sérieusement. Jamais je ne prendrai position ainsi. Car une image, c’est un point de vue. La vérité est à 360 degrés».
Les scientifiques révèlent comment Internet change le cerveau humain
RépondreSupprimer16:36 08.06.2019
Un groupe de neurologues a révélé les changements qui interviennent dans les zones cognitives du cerveau chez ceux utilisant énormément Internet, et notamment l’affectation de la capacité à se concentrer, à mémoriser et à interagir socialement.
Une équipe internationale de neurologues de l’Université Western Sydney, de l’Université Harvard, du Kings College (Londres), de l’Université d’Oxford et de l’Université de Manchester ont découvert qu’Internet pouvait produire des altérations aiguës et durables dans les zones du cerveau responsables de la cognition, ce qui peut le modifier jusqu’à affecter notre capacité d’attention, notre processus de mémorisation et nos interactions sociales.
Les résultats de leurs recherches ont été publiés dans la revue World Psychiatry.
«Les principales conclusions de cette étude sont qu’un niveau élevé d’utilisation d'Internet pourrait en effet affecter de nombreuses fonctions du cerveau. Par exemple, le flot illimité de notifications provenant d'Internet nous encourage à avoir constamment une attention divisée, ce qui peut alors réduire notre capacité à rester concentré sur une tâche unique», a déclaré le neurologue principal, Joseph Firth.
Étant donné que la plupart des informations mondiales sont désormais à portée de clic, cela peut changer la façon dont l’humanité stocke et valorise les faits et les connaissances à la fois socialement et dans le cerveau, a-t-il souligné.
Selon Medical Xpress, les directives 2018 de l'Organisation mondiale de la santé recommandaient que les jeunes enfants (âgés de deux à cinq ans) soient exposés à une heure ou moins par jour aux écrans. Toutefois, le rapport a également révélé que la grande majorité des recherches portant sur les effets d'Internet sur le cerveau avaient été menées chez des adultes. Il est donc nécessaire de les poursuivre pour déterminer les avantages et les inconvénients de l'utilisation du Web chez les plus jeunes.
https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201906081041390046-les-scientifiques-revelent-comment-internet-change-le-cerveau-humain/
Primo, c'est pas 'Les scientifiques' mais 'des scientifiques'
SupprimerSecundo, leurs noms ne sont pas cités car ils seraient immédiatement rayés par le Conseil de l'Ordre.
Tertio, Medical Xpress est un des pq d'Al Gore qui tend à discréditer toutes informations vraies (parce qu'elle est publiée sur Internet) allant à l'encontre des merdias qui publies des mensonges, des escroqueries et autres directives de la dictature en place.
Rendez-vous compte que même les enfants ne devraient pas connaître la vérité ! Ils devraient écouter le maître d'école qui obéit à l'IUFM qui obéit aux mensonges qui doivent être enseignés.
RépondreSupprimerPrès de la mosquée de Torcy, des fidèles avaient «des kalachs, des armes de poing, des bombes…»
15:11 08.06.2019
Selon les confidences de policiers infiltrés au sein de la mosquée de Torcy, laquelle a rouvert ses portes début 2018 après huit mois de fermeture, des fidèles radicalisés y priaient armés. Ceux-ci disposaient en outre d’un box empli d’armes et de bombes artisanales dans un immeuble du quartier.
Un chapitre du livre-enquête «Les guerres de l’ombre de la DGSI», paru au Nouveau Monde, est consacré aux confidences d’infiltrés de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) au sein de la mosquée de Torcy. Ce lieu de culte avait été fermé pendant 8 mois en 2017, après avoir été visé «par une note blanche des services de renseignement», selon Le Parisien.
Ainsi, d’après l’auteur, certains fidèles radicalisés recherchés, comme Jérémy Bailly, membre de la cellule terroriste dite de Cannes-Torcy, y priaient armés:
«Les officiers (…) le savaient grâce aux écoutes téléphoniques. Il avait révélé à son père qu’il allait chercher son arme à la mosquée».
Les membres de cette cellule avaient en outre réquisitionné «un box» dans un immeuble voisin:
«C’était une caverne d’Ali Baba, assure le journaliste. Il y avait des kalachs, des armes de poing, des bombes cocotte-minute prêtes à l’emploi, des produits chimiques…»
Selon les informations recueillies auprès des officiers du renseignement, un brouilleur de téléphone portable et de radio avait été installé à l’intérieur de la mosquée, ce qui rendait impossible pour les infiltrés de faire passer des messages depuis le lieu de culte:
«Ils identifiaient les cibles notamment grâce à leurs chaussures. Mais c’est compliqué quand on ne peut pas communiquer avec l’extérieur. Bailly était un fou furieux. Le policier a pris des risques pour sortir de la mosquée avec lui et le suivre.»
https://fr.sputniknews.com/france/201906081041389439-pres-de-la-mosquee-de-torcy-des-fideles-avaient-des-kalachs-des-armes-de-poing-des-bombes/
Jérôme Rodrigues: «Réveillez-vous parce que Macron va taxer le sommeil»
RépondreSupprimer20:26 08.06.2019
Lors de ce 30e samedi de manifestations des Gilets jaunes en France marqué par un taux de mobilisation relativement bas, tout comme ces dernières semaines, Jérôme Rodrigues a expliqué à Sputnik quelles en étaient les raisons et ce qui pourrait arriver si les manifestants ne redoublaient pas d’efforts pour défendre leurs intérêts.
La récente diminution du taux de mobilisation des Gilets jaunes s’explique par la répression et la diabolisation du mouvement, ainsi que par le fait que les participants à d’autres manifestations ou grèves n’ont pas encore rejoint les Gilets jaunes alors qu’ils ont les mêmes revendications, a déclaré à Sputnik Jérôme Rodrigues, figure des Gilets jaunes franciliens, lors de l’acte 30 à Paris.
«Aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup de monde dans la rue à cause de la répression, parce que Macron nous a tiré dessus, nous a éborgnés et nous a mutilés. Forcément les gens ont peur. Mais il faut qu’ils arrêtent d’avoir peur et qu’on arrête de diaboliser les Gilets jaunes et vous verrez qu’il y aura énormément de monde dans la rue», a indiqué M.Rodrigues, qui avait perdu un œil après avoir été touché par un tir de LBD lors de l’acte 11.
Selon M.Rodrigues, les médias diabolisent les Gilets jaunes ce qui dissuade les gens à rejoindre ce mouvement social.
«Le problème de la diabolisation médiatique des Gilets jaunes fait que ces gens ne nous rejoignent pas. Les banlieues sont très cosmopolites […] et quand tu vois que l’on traite les Gilets jaunes de racistes ou d’antisémites, on peut comprendre qu’ils ne viennent pas nous rejoindre. Mais je suis moi-même un banlieusard […]. Il était important aujourd’hui de se montrer dans les banlieues et de montrer que nous sommes avec eux et que eux, ils sont à même d’être avec nous», a-t-il noté.
Cet ancien commerçant, qui participe aux marches des Gilets jaunes depuis le début l’an dernier, estime que les manifestations doivent être plus nombreuses sinon la situation des travailleurs risque de s’aggraver en France ces prochains mois:
«Quand je dis "Réveillez-vous parce que Macron va taxer le sommeil", on y est! La période estivale va arriver, nous allons tous faire les crêpes sur nos serviettes, ils vont nous en mettre plein la tronche (sic) et à la rentrée il sera trop tard. Donc réveillez-vous!»
M.Rodrigues a appelé tous ceux qui participent à des actions de protestation séparées à s’unir et à rejoindre les Gilets jaunes.
«Nous avons les urgentistes qui sont en grève, tout le monde se met en grève. Alors je dis: "Rejoignez-nous le samedi et […] venez avec nous, nous marchons pour la même chose". Que vous soyez Gilets jaunes, Blouses blanches ou Stylos rouges, rejoignez-nous parce que les revendications sont les mêmes», a-t-il déclaré.
En dépit d’une participation légère lors de l’acte 29, la plus faible depuis le lancement du mouvement, les appels à la mobilisation pour ce samedi 8 juin ont foisonné sur les réseaux sociaux. L’une des figures clés du mouvement, Éric Drouet, a proposé de se rendre «à la maison», sur les Champs-Élysées. Selon le ministère de l’Intérieur, 3.700 personnes étaient mobilisées ce samedi à 14h00 en France, dont 1.100 à Paris.
https://fr.sputniknews.com/france/201906081041390670-jerome-rodrigues-reveillez-vous-parce-que-macron-va-taxer-le-sommeil/
EN CONTINU Les Gilets jaunes jouent leur acte 30 en banlieue parisienne et en province (images)
RépondreSupprimer20:13 08.06.2019
Réinvestir les Champs-Élysées ainsi que la banlieue parisienne et mobiliser Montpellier, voici les objectifs des Gilets jaunes pour leur acte 30. Les appels au rassemblement se multiplient malgré une baisse considérable du nombre de participants depuis des semaines.
En dépit d’une participation légère lors de l’acte 29, la plus faible depuis le lancement du mouvement, les appels à la mobilisation pour ce samedi 8 juin foisonnent sur les réseaux sociaux.
L’une des figures clés du mouvement, Éric Drouet, a proposé de se rendre «à la maison», sur les Champs-Élysées.
D'autres appels à descendre dans la rue ont été lancés en banlieue parisienne et à Montpellier, où les commerçants craignent la présence d'un nombre important de casseurs, «plus de 300», selon Midi Libre qui se réfère à la police nationale. Un dispositif particulier y a ainsi été mis en place. 5 compagnies de CRS, ce qui représente environ 450 fonctionnaires, vont être déployées dans le centre-ville en plus d'un lanceur d'eau, selon Franceinfo Occitanie.
À Paris, le départ d’un cortège de manifestants est prévu entre 12h et 13h à partir de l’arrêt «La Plaine stade de France» du RER B et se rendra jusqu’à la préfecture de Bobigny pour une arrivée prévue aux alentours de 16h. L’évènement compte 2.700 intéressés sur Facebook et un peu plus de 530 participants, dont Priscilla Ludosky, l’une des figures du mouvement.
20:24
Le rassemblement a réuni ce samedi 10.030 manifestants dans toute la France, selon les dernières informations du ministère de l'Intérieur, les chiffres étant tout de même en légère hausse par rapport au samedi précédent (9.500 manifestants, d’après l'Intérieur).
En banlieue parisienne, une marche de Saint-Denis à Bobigny intitulée «Les Gilets jaunes en banlieue, Acte 1», a rassemblé un millier de personnes selon l'AFP.
A Montpellier, où un appel national à manifester avait été lancé, plus de 2.000 personnes selon la préfecture, 5.000 selon les Gilets jaunes, se sont rassemblées dès midi place de la Comédie.
Dans d'autres villes de France, la mobilisation a été plus faible, comme à Lille (500 manifestants selon la préfecture). A Bordeaux, environ 600 Gilets jaunes ont croisé les nombreux supporteurs du Stade Toulousain, en rouge, et du Stade Rochelais, en noir, quelques heures avant la demi-finale du Top 14 de rugby. Dans l'Est, à Nancy, un cortège de 350 Gilets jaunes a défilé dans le centre-ville, sous la surveillance de 150 policiers, selon la préfecture de Meurthe-et-Moselle.
Jérôme Rodrigues lors de l'acte 30 des Gilets jaunes à Paris
Jérôme Rodrigues: «Réveillez-vous parce que Macron va taxer le sommeil»
19:07 08.06.2019
Lors de ce 30e samedi de manifestations des Gilets jaunes en France marqué par un taux de mobilisation relativement bas, tout comme ces dernières semaines, Jérôme Rodrigues a expliqué à Sputnik quelles en étaient les raisons et ce qui pourrait arriver si les manifestants ne redoublaient pas d’efforts pour défendre leurs intérêts.
20:01
RépondreSupprimerRelativement calme, l'acte 30 des Gilets jaunes a tout de même été marqué par le recours aux gaz lacrymogènes, des personnes ont été blessées. Quelqu’un a raconté ce qui s'était passé avant qu’il ne reçoive un coup de matraque dans la tête alors que, selon lui, il n'avait rien fait de menaçant envers les CRS.
19:47
Des manifestants en gilets jaunes chantent dans le métro de la capitale.
18:54
Le syndicat France Police-Policiers en colère et le Nombre jaune ont donné leurs propres chiffres du nombre de manifestants..
Selon France Police-Policiers en colère, quelque 40.000 Gilets jaunes ont manifesté dans toute la France, donc la participation reste stable comparativement à la mobilisation précédente. Le Nombre jaune fait état de moins de 20.000 manifestants ce samedi.
18:03
Des appels à une mobilisation nocturne entre 17h00 et 20h00 ont été publiés sur les réseaux sociaux .
16:49
La situation est toujours tendue place de la Comédie à Montpellier en marge de la manifestation des Gilets jaunes.
La police peine à disperser les derniers manifestants.
16:14
Un canon à eau utilisé à Montpellier
15:52
Selon notre correspondant sur place, les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène à Bobigny alors que le cortège devait atteindre la préfecture de la ville de Seine-Saint-Denis pour cloturer la manifestation. Pour le moment, les manifestants sont bloqués.
15:27
Tensions lors de la manifestation des Gilets jaunes en banlieue parisienne. La police a fait usage de gaz lacrymogène en tête de cortège dans la ville de Drancy en Seine-Saint-Denis.
14:54
La préfecture de Bourgogne-Franche-Comté et le préfet de Côte-d'Or ont signalé sur Twitter que les casseurs avaient pris le contrôle du cortège des Gilets jaunes à Dijon
14:44
Les Gilets jaunes sont descendus dans les rues de certaines villes en région, dont Lille, Toulouse ou encore le Bourget
14:37
Selon les données du ministère de l'Intérieur, 3.700 personnes étaient mobilisées ce samedi à 14 heures au niveau national pour la 30e journée du mouvement des gilets jaunes, donc 1.100 à Paris.
13:02
La situation se tend à Montpellier. La police a dispersé une partie des manifestants et une vidéo circulant sur Twitter montre les street medics prenant en charge un blessé.
12:58
La situation devient de plus en plus compliquée à Montpellier. Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et plusieurs manifestants ont investi les petites rues du vieux Montpellier.
12:24
RépondreSupprimerLes images circulant sur les réseaux sociaux montrent des rassemblements de Gilets jaunes à Paris, dont un près de la Tour Eiffel et un du côté de la Plaine Saint-Denis
12:00
Certains internautes hostiles au mouvement des Gilets jaunes se réjouissent sur les réseaux sociaux de la baisse de la mobilisation. Cet utilisateur de Twitter s'est félicité qu'aucun résultat n'apparaisse en inscrivant «#acte30 Strasbourg» dans la barre de recherche du réseau à l'oiseau bleu.
11:50
70 Gilets jaunes ont signalé participer à une marche à Caen, selon les réseaux sociaux
https://fr.sputniknews.com/france/201906081041388334-champs-elysees-banlieue-montpellier-ce-que-les-gilets-jaunes-prevoient-pour-lacte-30/
"Le dérapage est partout" et nous venons de recevoir la confirmation que le pire est encore à venir
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 06/08/2019 - 12:30
Publié par Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,
Partout en Amérique, de grandes parties de nos grandes villes sont en train de se transformer en pépinières de misères. Des milliers de dizaines de villes surgissent d'un océan à l'autre avec l'explosion de la population de sans-abris, même le New York Times admet que nous sommes confrontés à «la pire crise de la drogue de l'histoire américaine». Plus de 28 000 plaintes officielles ont été déposées à propos d'excréments humains dans les rues. L’an dernier seulement, et des millions de rats envahissent actuellement la ville de Los Angeles. Et pourtant, les autorités continuent d'insister pour que l'économie se porte bien et que tout se passe bien.
Peut-être que tout peut sembler «très bien» si vous vivez dans un quartier de banlieue riche et fortement assaini et que vous ne recevez vos nouvelles que de sources de médias d'entreprise fortement assainies, mais dans le monde réel, les choses vont vraiment mal.
L’autre jour, LZ Granderson a écrit un éditorial dans lequel il décrivait la vie à Los Angeles en ce moment même…
L’année dernière, Los Angeles a dépensé près de 620 millions de dollars en impôts pour s’attaquer au problème, mais le nombre de sans-abri a augmenté de 16%, atteignant près de 60 000 personnes.
En tant que résident de Los Angeles, je fais partie de ceux qui se demandent ce que fait le bureau du maire. Quand j'habitais en ville, il était pratiquement impossible de marcher dans un pâté de maisons dans n'importe quelle direction sans voir une personne sans abri. À Silver Lake, où je vis maintenant, il y a des villes-tentes. En me rendant au travail, je vois des gens qui vivent sous les passages supérieurs de l'autoroute. Ce n’est plus Skid Row ici. Le dérapage est partout.
Bien sûr, cette phrase, "le dérapage est partout", pourrait également s'appliquer à San Francisco, Portland, Seattle, Denver, Minneapolis, Chicago, Détroit, Saint-Louis, Memphis, Cleveland, Baltimore, Philadelphie et d'innombrables autres villes américaines.
Mais sans aucun doute, L.A. est particulièrement dégoûtant à ce stade. En fait, le week-end dernier, un éditorialiste du Los Angeles Times a admis que «Los Angeles est devenue un réceptacle poubelle géant»…
Une bande de Los Angeles s’est transformée en une terre en friche où les rats se précipitent parmi des tas de villes en ruines et des tentes assiégées, selon une série de photos renversantes qui, selon le Los Angeles Times, dépeignent "l’effondrement d’une ville qui a perdu le contrôle".
"La ville de Los Angeles est devenue un réceptacle de déchets géant", s'est plaint le chroniqueur Steve Lopez dimanche.
Nous voyons cela se produire à un moment où on nous dit que l’économie américaine est encore relativement stable.
Et je vais concéder ce point. À l’heure actuelle, l’économie américaine est beaucoup plus stable que dans les mois à venir.
Donc, si les choses vont déjà mal dans nos grandes villes, à quoi ressembleront ces villes une fois que nous serons au plus profond du prochain ralentissement économique ?
RépondreSupprimerVendredi, le Département du travail a annoncé que 75 000 emplois avaient été ajoutés à l’économie américaine en mai. Ce chiffre correspond au chiffre extrêmement décevant rapporté par ADP quelques jours plus tôt et il est bien inférieur au nombre d'emplois dont nous avons besoin pour suivre la croissance démographique chaque mois.
Avant ce dernier rapport, il y avait déjà plus d’Américains en âge de travailler sans emploi qu’à aucun moment de la dernière récession, et la situation s’est encore aggravée.
Mais le gouvernement classe commodément la grande majorité des Américains en âge de travailler sans emploi dans la catégorie "inactif", et officiellement, le taux de chômage est donc "très bas" à l'heure actuelle.
Quelle blague.
La vérité est que la classe moyenne a régulièrement diminué depuis une longue période et tous les chiffres enregistrés semblent indiquer qu'un ralentissement économique a commencé.
Par exemple, lorsque l'activité économique augmente, la demande de ressources industrielles clés telles que le cuivre, le zinc et le bois d'œuvre augmente et les prix ont tendance à augmenter.
Mais lorsque l'activité économique se contracte, la demande pour ces ressources industrielles clés diminue et les prix ont tendance à baisser.
Et nous constatons actuellement une baisse précipitée des prix du cuivre, du zinc et du bois d'œuvre…
Les prix du cuivre ont chuté de 6% au cours du mois dernier, tandis que ceux du zinc ont diminué de 8,5%. Le cuivre et le zinc sont des composants importants pour de nombreuses entreprises industrielles et technologiques. Les gens accordent tellement d’attention au cuivre que les négociants l’appellent en plaisantant Dr. Copper, comme s’il avait un doctorat en économie.
Les prix du bois d'oeuvre sont également en baisse, tombant d'environ 10% le mois dernier. Cela pourrait être perçu comme un signe d'affaiblissement du marché du logement - en particulier de la construction de maisons neuves.
Si vous recherchiez des indications extrêmement claires de l’évolution future de l’économie américaine, vous les avez juste.
Mais la plupart des Américains continueront à vivre dans le déni jusqu'à la fin. Et même si 59% de la population vit de chèque de règlement, les gens continuent à s’endetter comme s’il n’y avait pas de lendemain.
En fait, nous venons d'apprendre que la taille moyenne d'un prêt de véhicule neuf aux États-Unis venait d'atteindre un nouveau record…
Les gens qui achètent un nouveau véhicule empruntent plus et paient davantage chaque mois pour leur prêt auto.
Experian, qui suit des millions de prêts-auto chaque mois, a déclaré que le montant moyen emprunté pour acheter un nouveau véhicule avait atteint un record de 32 187 dollars au premier trimestre. Le prêt moyen de véhicules d'occasion a également atteint un record: 20 137 $.
Les gens me demandent tout le temps comment ils peuvent se préparer au prochain ralentissement économique et l'un des conseils clés que je donne toujours est de ne pas s'endetter davantage.
RépondreSupprimerÀ l'heure actuelle, tout le monde devrait renforcer ses moyens financiers, car ce qui s'en vient n'est pas une blague.
Malheureusement, la plupart des Américains nient toujours complètement ce qui se passe et se trouveront mal préparés pour faire face au très difficile environnement économique qui l'attend.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-08/skid-everywhere-and-we-just-got-confirmation-worst-yet-come
La renaissance de la maladie à Los Angeles: typhoïde et typhus font leur grand retour
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 06/08/2019 - 21:30
Écrit par Sarah Cowgill via LibertyNation.com,
À mesure que la population des sans-abri augmente à Los Angeles, il en va de même pour la renaissance malheureuse de nombreuses maladies du tiers monde ...
Malgré des centaines de millions de dollars qui traversent Los Angeles pour endiguer la vague croissante de sans-abri, une résurgence des maladies médiévales inquiète la ville - et les États voisins -. La fièvre typhoïde et le typhus, véhiculés par les puces, les poux du corps et les matières fécales, transforment la ville autrefois fastueuse et glamour en un environnement digne du tiers monde.
Oui, Mary Typhoid est de retour, dans un sens, elle vit dans la rue et fait des ravages chez des personnes sans méfiance dans le Golden State.
Ces maladies, associées à une légère hausse de la tuberculose, de l'hépatite A et du staphylocoque, se propagent facilement et rapidement et ont des conséquences d'une grande portée. Ils sont très contagieux et peuvent infecter n’importe qui par des contacts occasionnels.
La fièvre typhoïde
La typhoïde a récemment été diagnostiquée chez un agent de la LAPD, et plusieurs autres employés de la ville présentent les symptômes classiques de fièvre élevée, de douleurs musculaires et de faiblesse. Si elle n’est pas soignée, la maladie peut être fatale - et qu’elle ne l’est pas: la maladie a anéanti des populations entières au cours de l’âge des ténèbres et a fait de nombreuses victimes parmi les soldats américains de la guerre de Sécession et les premiers colons américains. Certains historiens accusent le malaise d'avoir effacé la colonie de Jamestown.
D'où venaient-ils ?
La Los Angeles Homeless Services Authority a récemment publié un rapport indiquant que 59 000 personnes vivaient dans la rue dans le comté de Los Angeles - une augmentation de 12% depuis 2018 - dont 36 300 dans les limites de la ville de Los Angeles. Le Département américain du logement et du développement urbain (HUD) indique que «la Californie comptait pour 30% de toutes les personnes sans domicile en tant qu'individus» aux États-Unis.
Les progrès de ces maladies jadis éradiquées et quasi éradiquées sont si alarmants que les politiciens qui ont jadis passé beaucoup de temps à dissimuler les verrues et les pustules putrides dans leurs villes et leurs États gérés de manière libérale manifestent maintenant incrédulité et dégoût.
Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom (D) a rompu son silence lors de son discours sur l'état de l'État en février: «Notre crise des sans-abri devient de plus en plus une crise de santé publique. Typhus, une maladie médiévale en Californie en 2019. "
Le maire de Los Angeles, Gil Garcetti (D), considéré par beaucoup comme un candidat à la présidentielle de 2020, qualifie la crise de «crise majeure, pour moi et pour ma ville». les dix prochaines années pour construire des logements pour sans-abri. Mais maintenant, les habitants hurlent au sujet de l’échec abject du plan coûteux. Un journal local de L.A. a interrogé des résidents et a révélé que «45% ont déclaré que c'était un échec, et 18 % ont déclaré que c'était un échec total».
Les électeurs ont adopté les propositions 47 (2014) et 57 (2016), qualifiant les infractions de vol et de drogue de délits et redéfinissant de nombreux crimes, de violents à non violents, afin de libérer une horde de détenus - certains toxicomanes et souffrant de maladie mentale non traitée.
RépondreSupprimerEt ils se demandent pourquoi il y a tant de gens dans les rues qui vivent, dorment et respirent, entourés de trottoirs imbibés d'urine et de tas d'excréments humains ? Et, bien sûr, ils n’ont pas à montrer de symptômes pour porter et transférer ces maladies: un simple contact occasionnel avec un transporteur fera très bien l'affaire.
Asymptomatique, Mary Mallon aurait infecté plus de 50 personnes entre 1907 et 1915, sans pour autant connaître un jour de maladie. Elle est morte en quarantaine - des suites d'un accident vasculaire cérébral et non de la typhoïde. Son corps a été incinéré et ses cendres ont été enterrées, mais son héritage en tant que Mary Typhoid a survécu.
Quel est le plan ?
Garcetti double son projet de logements pour sans-abri, mais son plus grand obstacle reste son choix pour les chantiers. Il semble qu'aucun Angeleno ne veut de la drogue, le typhus et l'hépatite bouillonnant et purifiant leur propre bloc. Une courte histoire longue, à part la Proposition HHH, il n’ya pas de plan solide pour freiner l’aggravation de la pourriture de Los Angeles.
On croit depuis longtemps que deux présidents américains ont succombé à la typhoïde. On se souviendrait du neuvième commandant en chef, William Henry Harrison, décédé d'une pneumonie après seulement 31 jours de mandat, mais des études récentes laissent penser qu'il est probablement décédé des suites de la typhoïde. Le numéro 12, le président Zachary Taylor, a très probablement également été touché par la maladie, en raison des conditions insalubres régnant dans les marais au milieu du XIXe siècle.
Ironiquement, la seule chose qui semble avoir changé à Washington est que les infections mortelles sont dans le cœur et l’âme et non dans le corps des crapauds sur la colline.
Nous sommes en ce début de XXIe siècle avec de l'eau courante, des vaccinations pour à peu près toutes les maladies connues des derniers millénaires et des programmes d'assistance sociale pour soigner les plus pauvres de nos citoyens. Pourtant, Los Angeles reste une pagaille chaude, malodorante et contagieuse - et elle pourrait se propager vers une ville proche de chez vous.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-08/los-angeles-disease-renaissance-typhoid-typhus-make-comeback
Que faudrait-il pour déclencher un renouveau rural / petite ville ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Samedi, 06/08/2019 - 18h30
Écrit par Charles Hugh Smith via le blog de OfTwoMinds,
Des recherches récentes soutiennent l'idée que cette migration sous le radar est déjà en cours.
Le déclin des régions rurales et des petites villes est un phénomène mondial dont les causes sont multiples mais qui se résument à deux dynamiques principales:
1. Les villes et les mégalopoles (regroupements de villes, de banlieues et de banlieues) attirent des capitaux, des infrastructures, des marchés et des talents, qui constituent le moteur de la création d'emplois. Les gens se déplacent vers les villes pour trouver des emplois.
La mégapole de la région de la baie de San Francisco, qui regroupe environ 8 millions de personnes dans 9 comtés et 101 villes, offre un exemple de cette dynamique. La région a créé plus de 400 000 emplois depuis la crise financière mondiale de 2008-2009 et plus d'un million de résidents supplémentaires depuis le début des années 2000.
En effet, la région a absorbé toute une nouvelle ville avec 400 000 emplois et 1 million d'habitants. Les routes et les transports publics n’ont pas augmenté leur capacité et la construction de logements a pris du retard. En conséquence, le trafic est horrible, le sans-abrisme est endémique et les coûts de logement sont inabordables pour tous sauf les privilégiés.
Les régions rurales / petites villes ne peuvent pas égaler ces opportunités d'emploi et les personnes se déplacent donc à contrecœur ou avec enthousiasme dans des zones urbaines surpeuplées et extrêmement coûteuses pour trouver un emploi.
2. La mondialisation a permis de réduire le coût des produits agricoles en exposant chaque localité à des prix globaux (offre et demande).
Le coût relativement bas des carburants a permis aux produits de plusieurs milliers de kilomètres d’être expédiés presque partout dans les supermarchés.
Ces méga-tendances ont réduit les revenus agricoles alors que les coûts ont augmenté de façon générale. Cette contraction, alors que les revenus diminuent et que les coûts augmentent, a poussé même les agriculteurs les plus diligents et les plus dévoués à la faillite.
Que faudrait-il inverser ces tendances ?
1. Le prix des produits de base et des produits agricoles devrait tripler ou quadrupler, pour que l'agriculture devienne lucrative et attire des capitaux et des talents.
Imaginez une économie dans laquelle des personnes ambitieuses voudraient se lancer dans l'agriculture plutôt que dans la banque d'investissement. C’est un peu exagéré d’imaginer cela, mais si l’énergie devenait soudainement beaucoup plus chère et que les mauvaises récoltes devenaient globalement la norme en raison de champignons, de virus des plantes et de parasites qui ne pouvaient plus être contrôlés et des conditions météorologiques défavorables, cela pourrait très rapidement faire chuter produits agricoles au profit des producteurs locaux.
Une autre dynamique potentielle est le déclin du commerce mondial en raison de problèmes géopolitiques et de la politique intérieure, c’est-à-dire le désir de rétablir des "industries stratégiques" telles que la production alimentaire, indépendamment des coûts plus élevés qu’une telle tendance pourrait engendrer.
La répudiation de la finance en tant que moteur de la "croissance" économique (ou du pillage si nous retirons les gants) et la hiérarchisation de la production dans le monde réel sont également des tendances qui pourraient survenir lorsque les bulles financières éclatent et ne peuvent pas être renflouées avec la supercherie habituelle.
RépondreSupprimer2. Les riches propriétaires de grandes villes se fatiguent et s'installent dans de petites villes, apportant avec eux leur capital et leur esprit d'entreprise.
Il existe de nombreux modèles historiques dans lesquels les dépenses / investissements des familles riches entraînent l'expansion des économies locales. L'Amérique coloniale et la campagne romaine sont deux exemples de cette dynamique.
Lorsque les capitaux affluent vers les petites villes, des emplois sont créés, les riches engageant des personnes pour répondre à leurs besoins. Ces nouveaux emplois créent de nouveaux marchés pour les petites entreprises et ces nouvelles opportunités attirent de nouveaux capitaux.
Certains propriétaires de capitaux sont des propriétaires passifs, percevant des loyers de loin et les dépensant dans l'économie des petites villes locales. D’autres sont des types d’entrepreneurs agités qui financeront de nouvelles entreprises locales en tant que défi ou opportunité qui ont été ignorés lors de la course effrénée vers les villes tentaculaires.
Les deux types de propriétaires apportent de nouvelles dépenses et investissements.
La richesse permet à cette classe d’apporter son luxe et ses désirs, et les activités culturelles favorisées par les riches obtiennent un financement qu’elles n’ont jamais eu auparavant.
Les types riches suivent les leaders comme tout le monde, et quand ils entendent parler de gens riches vantant "la belle vie" dans une petite ville, ils étudient cette option comme jamais auparavant.
Ainsi, les capitaux attirent des capitaux, ouvrent des opportunités de marché, créent des emplois et commencent à attirer des talents, frustrés par les coûts élevés et la concurrence des mégalopoles.
Pourquoi les riches propriétaires de capitaux quitteraient-ils des villes comme Los Angeles, San Francisco, Seattle, Atlanta et New York ?
N'importe quel citadin vivant dans une mégapole surpeuplée peut vous donner la réponse: le trafic est insupportable, les sans-abri se développent, les coûts montent en flèche, etc. Les avantages culturels offerts par la ville sont de plus en plus compensés par les frictions, même pour les riches.
Qu'est-ce qui ferait que le filet de gens riches quittant les villes se transforme en mini-inondation? Une récession qui crache
Qu'est-ce qui ferait que le filet de gens riches quittant les villes se transforme en mini-inondation? Une récession qui réduirait les recettes fiscales amènerait les villes et les comtés à augmenter les taxes et redevances, la plupart visant spécifiquement les riches, tout en limitant les dépenses consacrées aux problèmes insolubles de la circulation, du sans-abrisme, de l'éducation publique, etc.
La plupart des citadins ne peuvent pas partir dans des pays à faibles coûts, car ils ont besoin d'un revenu plus élevé, mais ils ont un intérêt dans le marché immobilier via une maison qu'ils possèdent et une hypothèque à payer.
Les riches, dont les revenus proviennent du capital plutôt que du seul travail, ont la liberté financière de quitter la ville mais conservent une grande partie de leurs revenus.
RépondreSupprimerSi ces deux tendances se manifestent, nous pourrions voir ceux qui peuvent abandonner des villes de plus en plus invivables au profit de petites villes moins chères, plus sûres et plus vivables.
Des recherches récentes soutiennent l'idée que cette migration sous le radar est déjà en cours. La montée de la classe créative rurale (via Kevin M.) Un nombre croissant de recherches montre que les entreprises innovantes sont courantes dans les zones rurales et que l'innovation dans les zones rurales est stimulée par les arts.
Une série d’études de Tim Wojan et de ses collègues du Service de recherche économique du Département de l’agriculture des États-Unis décrivent les moteurs de l’innovation rurale. Leurs conclusions s'appuient sur divers ensembles de données, notamment une enquête à grande échelle comparant l'innovation dans les zones urbaines et rurales appelée Enquête sur l'innovation dans les établissements ruraux (REIS). Cela concerne environ 11 000 entreprises comptant au moins cinq employés rémunérés dans des industries négociables, c'est-à-dire des secteurs qui produisent des biens et des services qui font ou pourraient faire l'objet d'échanges internationaux, dans des zones rurales (ou non métropolitaines) et urbaines (métropolitaines).
La dominance des régions urbaines dans les biens et services échangeables est visible sur cette carte. Nous pouvons imaginer une économie dans laquelle les zones rurales / petites villes prospèrent au sein de leurs régions locales et de l’économie nationale sous la forme d’une autarcie dynamique, sans avoir besoin du commerce extérieur comme moteur du bien-être.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-08/what-would-it-take-spark-ruralsmall-town-revival
ITALIE - VENISE CRIE SON RAS-LE-BOL DES GRANDS NAVIRES
RépondreSupprimerLes habitants de la Cité italienne des Doges en ont marre des accidents de navires. Ils manifestent pour interdire leur circulation.
Un accident entre un paquebot de croisière et un bateau il y a une semaine a mis le feu aux poudres.
08.06.2019, 20h30
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Venise pour demander l'interdiction du passage des grands navires dans la célèbre lagune. Un accident entre un paquebot de croisière et un bateau s'est produit dans la Cité des Doges il y a une semaine.
Le cortège a sillonné en fin d'après-midi les ruelles du centre historique de la Sérénissime derrière une banderole sur laquelle était écrit: «Fuori le navi dalla laguna» («Les grands navires hors de la lagune»).
«Ces géants doivent sortir de la lagune. Ils sont incompatibles avec l'équilibre de l'écosystème, en plus d'être dangereux pour la ville», a déclaré Gianfranco Bettin, président de la municipalité de Marghera, une fraction de la commune de Venise.
Organisée à l'appel du Comité «No Grandi Navi» («Non aux grands navires»), la manifestation est partie des «Zattere», ces quais en bois situés en face de l'île de la Giudecca, non loin du lieu où un bateau de croisière hors de contrôle, avec 3000 personnes à bord, avait heurté dimanche un bateau de tourisme en voulant s'amarrer, faisant quatre blessés légers.
L'accident, dont les images d'amateurs ont fait le tour du monde, a ravivé la controverse sur les risques et dommages, notamment écologiques, infligés au site et à son fragile écosystème par les énormes navires de croisière qui naviguent près du rivage. Les paquebots sont aussi accusés par les défenseurs de l'environnement de contribuer à l'érosion des fondations dans cette ville régulièrement inondée. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/venise-crie-raslebol-grands-navires/story/11518480
A Venise, le casse-tête des bateaux de croisière n'en finit plus
RépondreSupprimerLes bateaux de croisière continuent à traverser Venise malgré une interdiction émise en... 2012.
08.06.2019, 20h30
Une nouvelle mobilisation a rassemblé des milliers de personnes samedi à Venise pour protester contre la présence de bateaux de croisière géants au coeur de la ville italienne. Le combat dure depuis des années, mais peu de choses ont changé. Voici pourquoi.
1. Venise continue à faire rêver les touristes
Ils en ont marre, les Vénitiens! Samedi, des militants réclament une nouvelle l'interdiction des navires géants qui déversent des flots de touristes dans leur ville, la détruisent et la polluent à petit feu. Victime de son succès, la Cité des Doges figure en effet en bonne place dans les dépliants touristiques des tour-opérateurs. Elle est le 5e port touristique en Méditerranée. En 2019, Venise accueillera 502 paquebots de croisière, soit 1'560'579 passagers, selon les prévisions de Riposte Turismo. Ce chiffre suit la tendance de l'année précédente.
Or, l'accident survenu le 2 juin a ravivé la colère des riverains de cet écosystème fragile. Car si la catastrophe a été évitée, le dérapage du MSC Opera qui a embouti un quai ainsi qu'un petit bateau de tourisme, faisant deux blessés légers, a rappelé à tous l'urgence d'agir. D'une part, Venise souffre de surfréquentation. D'autre part, les navires qui y accostent polluent son air et accélèrent son enfoncement. Les vagues produites par ces géants flottants endommagent les fondations sous-marines de la ville, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.
Malgré ces signaux d'alerte, Venise, 53'976 habitants intra muros, accueille chaque jour 77'000 visiteurs, soit près de 30 millions de visiteurs par an. Trois quarts d'entre eux (57'500) sont des excursionnistes, qui viennent pour quelques heures, et repartent le soir. Environ 6% arrivent par bateau. Ce sont eux que les habitants ont dans le collimateur, eux dont les riverains estiment pouvoir se passer car ils rapportent peu et produisent d'immenses nuisances.
2. Les promesses politiques restent des "parole, parole, parole"
Cela fait depuis 2012 que les paquebots, les grandi navi comme on dit en italien, sont interdits dans la lagune. En théorie seulement, car le décret Clini-Passera, promulgué après le naufrage du Costa Concordia, prévoyait que le passage des navires de croisière reste autorisé le temps qu'une solution durable soit trouvée.
Face au statu quo, l'Unesco a à son tour mis un ultimatum à l'Italie, lui donnant six mois pour résoudre le problème. Conséquence, le gouvernement a établi un plan de développement en novembre 2017, imposant aux navires d'emprunter un itinéraire différent, plus à l'ouest, vers le port industriel de Maghera où un nouveau terminal passagers d'un coût estimé à 70 millions d'euros devait être construit.
Or, ce projet est difficilement réalisable puisqu'il implique de creuser un autre canal dans une zone très polluée de la très fragile lagune de Venise. Après l'accident du 2 juin, le maire de la ville, Luigi Brugnaro, de droite, a accusé le ministre des Transports Danilo Toninelli (Mouvement 5 étoiles) d'avoir fait obstruction à "son projet". Il a notamment indiqué sur Twitter que ce dernier avait "tout entre les mains depuis une année".
Elu par les milieux touristiques, le maire - qui jusqu'ici se préoccupait assez peu de bannir les bateaux de la ville au grand dam des militants - a aussitôt été soutenu par le ministre de l'Intérieur, très populaire en Italie, Matteo Salvini, et par le président de la Vénétie, Luca Zaia.
RépondreSupprimer3. L'apport économique du port est considérable
Les bisbilles politiques cachent mal des enjeux économiques que chacun interprète comme bon lui semble. Si les habitants de Venise accablent les bateaux de croisière et estiment pouvoir s'en passer, ce n'est pas l'avis de tous. Selon une étude de l'Université Ca'Foscari, les croisières correspondraient à 3,26% du produit intérieur brut (PIB) et à 4,11% de l'emploi à Venise. Les postes de 4500 personnes dépendraient de ces activités, ce qui n'est pas anodin dans une ville frappée par le vieillissement de ses habitants et la dépopulation.
A cela, il faut ajouter la manne financière que représentent les bateaux. Ainsi les compagnies MSC ou Costa disposeraient de concessions pour accoster au coeur de Venise jusqu'en 2024 et, depuis l'introduction le 1er mai 2019 d'une taxe pour entrer dans la ville, les visiteurs quotidiens rapportent désormais jusqu'à 30 à 50 millions d'euros à la ville.
Bref, en plus d'illustrer les méfaits du tourisme de masse, Venise se retrouve malgré elle victime de bien des dysfonctionnements de l'Italie, entre avidité économique, inefficience et désintérêt politique pour la sauvegarde de l'environnement et du patrimoine. Et pendant ce temps, elle continue à sombrer.
Article web: Juliette Galeazzi
Reportage TV: Valérie Dupont
21:52
Des milliers de manifestants à Venise
5000 à 6000 personnes, selon les médias locaux, ont manifesté samedi à Venise pour demander l'interdiction du passage des grands navires dans la célèbre lagune. Le cortège a sillonné en fin d'après-midi les ruelles du centre historique de la Sérénissime derrière une banderole sur laquelle était écrit: "Fuori le navi dalla laguna" ("Les grands navires hors de la lagune").
Organisée à l'appel du Comité "No Grandi Navi" ("Non aux grands navires"), la manifestation est partie des "Zattere", des quais en bois situés en face de l'île de la Giudecca, non loin du lieu où le paquebot MSC Opera et ses 3000 personnes à bord, hors de contrôle, avait heurté dimanche un bateau de tourisme en voulant s'amarrer.
Des dizaines d'embarcations à rames ou à moteur ont également pris part à la manifestation sur les canaux vénitiens ou dans le bassin face à la célèbre place Saint-Marc.
https://www.rts.ch/info/monde/10490609-a-venise-le-casse-tete-des-bateaux-de-croisiere-n-en-finit-plus.html
Infidélité : qu’est-ce qui pousse les femmes à tromper leur partenaire ?
RépondreSupprimerDécouvrez comment est vécue et pratiquée l’infidélité féminine en France et en Europe, mais aussi le profil type de la femme infidèle et par extension, celui des hommes qui risquent le plus d’être trompés…
9 JUIN 2019
Par la rédaction de Contrepoints.
À l’heure où #Metoo fait évoluer les représentations du couple et de la sexualité, l’Ifop a mené pour Gleeden une grande enquête1 pour faire le point sur une pratique qui constitue une transgression des préceptes moraux pesant traditionnellement sur la sexualité féminine.
Découvrez comment est vécue et pratiquée l’infidélité féminine en France et en Europe, mais aussi le profil type de la femme infidèle et par extension, celui des hommes qui risquent le plus d’être trompés…
L’INFIDÉLITÉ DES FEMMES RESTE TOUJOURS PLUS CHOQUANTE QUE CELLE DE HOMMES
En France comme dans les autres pays européens, 77 % des femmes déclarent que leurs proches sont généralement plus choqués quand c’est la femme qui est infidèle alors qu’elles ne sont que 23 % à dire qu’il est choquant que ce soit l’homme qui trompe sa partenaire.
Ce jugement plus sévère de l’adultère féminin transparaît également lorsqu’on demande aux Européennes si elles sont plus choquées en apprenant que c’est l’homme ou que c’est la femme qui a trompé l’autre dans différentes situations. Ainsi, dans leur ensemble, les répondantes à l’enquête admettent par exemple être sensiblement plus choquées par une infidélité féminine lorsque le couple attend un enfant (55 %) ou lorsqu’il est séparé pendant plusieurs mois (55 %).
Sur ce point d’ailleurs, Françaises et Allemandes semblent plus sévères à l’égard des comportements extraconjugaux masculins, que les femmes méditerranéennes.
L’INFIDÉLITÉ FÉMININE : UN COMPORTEMENT EN HAUSSE CONTINUE MAIS QUI RESTE TOUJOURS EN DEÇÀ DE L’INFIDÉLITÉ MASCULINE
Au regard des risques d’opprobre social qui pèsent plus fortement sur les « écarts de conduite » féminins que masculins, cet observatoire montre toujours une forte asymétrie entre les deux sexes en matière d’extra-conjugalité en dépit d’une progression du nombre de femmes admettant avoir déjà transgressé le principe d’exclusivité sexuelle dans une relation de couple.
En 2019, elles sont en effet plus d’une sur trois (37 %) à admettre avoir déjà fait l’amour avec une autre personne que celle avec laquelle elles étaient en couple. C’est une progression au cours des 50 dernières années : 10 % en 1970, 24 % en 2001, 32 % dans la précédente enquête menée par Gleeden en 2014.
Malgré cet essor significatif de l’infidélité féminine l’infidélité sexuelle chez les femmes n’en reste pas moins nettement inférieure à celle des hommes : 20 points d’écarts avec les hommes en Espagne (30 %, contre 50 % chez les hommes), 22 points en Italie (33 %, contre 55 % chez les hommes), 8 points en France (37 %, contre 45 % chez les hommes), 9 points au Royaume-Uni (33 %, contre 42 % chez les hommes) et 3 points en Allemagne (43 %, contre 46 % chez les hommes).
LES FACTEURS CONTRIBUANT LE PLUS À L’INFIDÉLITÉ
RépondreSupprimerLa proportion de femmes en couple ayant déjà couché avec quelqu’un d’autre que leur partenaire actuel apparait identique en France (14 %) et en Europe (15 %) tout en progressant de manière significative par rapport à 2014 (+4 points).
Mais le plus intéressant à relever est la nature des facteurs contribuant le plus à l’infidélité :
Les femmes infidèles sont plus jolies que la moyenne et plutôt minces2.
L’insatisfaction sentimentale et sexuelle constitue l’autre facteur déterminant si l’on en juge par la proportion élevée de femmes infidèles parmi les femmes insatisfaites de leur vie sentimentale (21 %) et de leur vie sexuelle (22 %). Un partenaire attentif réduit considérablement ce score : l’infidélité est deux fois moins forte chez les femmes jugeant leur partenaire très attentif à leur plaisir que chez celles qui trouvent qu’il n’est pas attentif.
Le capital social et culturel influe aussi avec des taux plus élevés parmi les femmes les plus diplômées. La respectabilité sociale les rendrait moins sensibles aux effets de réputation mais aussi aux opportunités de rencontre que leur offre leur milieu social ou professionnel : ce dernier impliquant une forte mobilité ou des rencontres fréquentes qui favorisent généralement un renouvellement des partenaires plus élevé que lorsque le milieu professionnel présente peu de possibilités de rencontre.
Le lieu de résidence apparaît également comme un facteur favorisant la fidélité puisque la proportion de femmes infidèles est plus élevée dans les centres-villes des grandes agglomérations (20 %) qu’en milieu rural (10 %)
Enfin les Françaises trompent d’autant plus leur conjoint quand ce dernier ne participe pas aux tâches ménagères : la proportion d’infidèles étant trois fois plus élevée chez les Françaises en faisant beaucoup plus que leurs partenaires (17 %) que chez celles en faisant moins que leur conjoint (10 %).
Le profil type de la Française infidèle est donc une femme dotée d’un certain capital esthétique, social et culturel, évoluant plutôt en milieu urbain et pour laquelle les aventures extra-conjugales constituent un substitut à une vie de couple défaillante sur le plan sentimental et/ou sexuel.
L’INFIDÉLITÉ FÉMININE FANTASMÉE ET VIRTUELLE
En France comme ailleurs, l’infidélité féminine reste avant tout d’ordre fantasmatique : une femme sur deux admet avoir déjà fait l’expérience d’une forme d’infidélité « psychique » (50% parmi l’ensemble des Européennes interrogées, 52 % chez les Françaises) comme par exemple avoir rêvé de faire l’amour avec une autre personne que son conjoint (46 % chez les Européennes comme chez les Françaises) ou avoir fait l’amour avec lui en pensant à un autre (respectivement 29 et 27 %).
La proportion de Françaises à admettre s’être déjà masturbées en pensant par exemple à un « ex » est quant à elle en deçà (20 %) de ce que l’on peut observer chez l’ensemble des Européennes interrogées (24 %), ce qui tient peut-être au fait que l’onanisme féminin y est moins répandu qu’ailleurs.
À titre de comparaison, elles sont un peu plus d’une sur trois (36 % parmi l’ensemble des Européennes interrogées, 35 % chez les Françaises) à admettre s’être déjà livrées à une forme d’infidélité « physique » : comme le fait d’avoir échangé un baiser sans aller plus loin (31 % en Europe, 27 % en France) ou lécher ou sucer le sexe de quelqu’un sans aller plus loin. Cette dernière expérience est globalement rare sauf en Grande-Bretagne (21 %) où il est vrai que les pratiques bucco-génitales sont généralement plus répandues que dans les pays latins.
RépondreSupprimerOn peut considérer aussi qu’il existe d’autres formes d’infidélité parmi lesquelles certaines sont purement virtuelles, via les réseaux sociaux ou les nouveaux moyens de communication, en particulier chez les jeunes : 51 % des jeunes de moins de 25 ans se sont ainsi déjà livrés à une forme d’infidélité « virtuelle » telles que le fait de suivre régulièrement le compte d’un ex sur les réseaux sociaux (45 %), échanger des messages ambigus (37 %) ou encore s’exciter mutuellement avec une autre personne (25 %) via ce type d’outil.
POUR QUELLES RAISONS LES FEMMES ONT TROMPÉ LEUR PARTENAIRE ?
Les réponses à cette question mettent en avant un motif – l’attirance physique ou sexuelle pour un potentiel amant – qui met clairement en lumière la part purement individuelle et compulsive de leur sexualité : une Française sur deux explique sa dernière incartade par son attirance physique ou sexuelle pour la personne avec laquelle elle a couché, signe que l’infidélité féminine ne constitue pas uniquement une réponse à des problèmes au sein de couple.
Les sentiments pour cette personne font d’ailleurs jeu égal (41 %) avec un motif plus endogène que peut être le manque d’attentions de son conjoint (43 %). La proportion de femmes expliquant leur aventure extra-conjugale comme une réponse à une infidélité masculine est quant à elle marginale (15 % en Europe, 18 % en France).
infidélité
Cette enquête bat quelque peu en brèche les idées reçues selon lesquelles les hommes tromperaient avant tout pour assouvir leurs pulsions sexuelles et les femmes par un manque d’attention du conjoint : les Européennes assument également trouver un amant pour assouvir leurs pulsions sexuelles…
L’INFIDÉLITÉ FÉMININE : UN COMPORTEMENT DÉCOMPLEXÉ QUI PEUT PARFOIS ÊTRE À LA SOURCE D’UN NOUVEAU COUPLE
Les résultats montrent que la transgression du principe de fidélité ne suscite qu’un sentiment de culpabilité limité : seules 36 % des Européennes regrettent d’avoir trompé leurs conjoints présents ou passés. Les Britanniques se distinguent du reste de l’Europe avec une proportion de personnes regrettant leurs actes (48 %) beaucoup plus élevée que ce qu’on peut observer dans des pays latins comme la France (30 %) ou l’Italie (30 %).
Ce rapport quelque peu décomplexé à l’infidélité tient sans doute au fait que pour nombre de femmes, leur expérience extra-conjugale ne s’est pas limitée à une simple aventure sexuelle. Près de quatre Européennes sur dix (39 %) – et une Française sur quatre (26 %) – expliquent ainsi que leur amant s’est déjà transformé en un partenaire officiel.
En cela, l’infidélité ne peut pas être perçue seulement comme une expérience uniquement motivée par la recherche du plaisir : elle peut aussi constituer une période transitoire visant au renouvellement du partenaire ayant vocation à avoir sa place dans un cadre relationnel stable. Plus largement, le fait qu’une part non négligeable d’expériences extraconjugales débouche sur un nouveau couple montre paradoxalement la force du couple et des attentes à l’égard du cadre conjugal : les femmes, au lieu d’en faire leur deuil, préférant tenter une nouvelle expérience.
RépondreSupprimer1 - Étude Ifop pour Gleeden.com réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 15 avril 2019 auprès d’un échantillon de 5 026 femmes, représentatif de la population féminine âgée de 18 ans et plus résidant en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. ?
2 - « Le capital physique et esthétique de la femme apparaît comme la variable la plus importante au regard de la proportion beaucoup plus élevée de femmes infidèles dans les rangs des femmes ayant un indice de masse corporelle inférieur à la normale ». ?
https://www.contrepoints.org/2019/06/09/346431-infidelite-quest-ce-qui-pousse-les-femmes-a-tromper-leur-partenaire
C'est la recherche du shoot, la recherche de la bombe ! Celle qui va faire voyager, celle qui comprend - qui a le même niveau, celle qui n'envoie pas des sms pendant !
SupprimerLa Convention ENMOD et les techniques modernes de la biologie
RépondreSupprimerle 8 juin 2019
- voir tableau sur site -
La résolution 31/72 de l’Assemblée Générale des Nations-Unies du 10 décembre 1976 définissait les termes de l’interdiction de tout agent chimique ou biologique susceptible de modifier l’environnement, ENMOD pour ENvironmental MODification. La préoccupation à l’époque était de bannir les techniques de modification chimique du climat à des fins militaires. Depuis lors la biologie moderne a permis de mettre en oeuvre une technique appelée « gene drive » qui est une directe application de l’utilisation du CRISPR-cas9. Les curieux peuvent se reporter à l’article de Wikipedia à ce sujet ( https://en.wikipedia.org/wiki/Gene_drive ). La puissance de la technique « gene drive » appelée en français forçage génétique permet en théorie d’altérer irréversiblement le patrimoine génétique de n’importe quel être vivant, qu’il s’agisse de bactéries, de levures, de plantes, d’insectes, de poissons ou de mammifères, y compris l’homme.
- voir tableau sur site -
En effet, après plusieurs générations – au moins trois – le gène sauvage situé sur le deuxième allèle du génome a disparu et l’espèce est définitivement modifiée génétiquement. L’une des premières applications envisagées a été d’introduire le gène d’une toxine dans l’ADN du moustique vecteur de la malaria, toxine détruisant le plasmodium présent dans les glandes salivaires du moustique à l’état de gamètes ou de sporozoïtes.
Ce projet a soulevé quelques farouches oppositions de la part des protecteurs de l’environnement. Les comités d’éthique de divers pays ont exigé que la technologie CRISPR-cas9 soit rigoureusement encadrée par des lois ad hoc adoptées par tous les pays du monde puisqu’elle entre dans le cadre de la Convention ENMOD, c’est-à-dire une modification non plus chimique mais biologique de l’environnement. Pour les espèces vivantes telles que l’homme et bien d’autres vertébrés la technique « Gene Drive » ne présente pas de danger immédiat puisque les temps de génération sont longs en comparaison de ceux d’une bactérie, environ 30 minutes, ou d’une plante, environ une année, mais ce genre de préoccupation bioéthique n’a pas l’air de préoccuper les militaires comme la DARPA (Defense Advance Research Projects Agency) de l’armée américaine qui s’intéresse de très (trop) près à cette technique en consacrant des dizaines de millions de dollars dans ce créneau de recherche. Le but avoué des travaux financés par la DARPA est d’éradiquer les moustiques porteurs de parasites ou de virus de la planète en effectuant d’abord des essais sur des îles isolées infestées de moustiques et de malaria ou de dengue afin d’éviter la propagation indésirable des moustiques génétiquement modifiés. Le but non avoué de ces travaux à visées militaires est de créer des insectes capables de synthétiser des toxines létales pour l’homme ou pour les grandes cultures vivrières, les gènes de l’apocalypse …
Depuis l’équation d’Einstein E=mc2 les militaires n’ont jamais cessé d’utiliser la science pour développer de nouvelles armes. À l’heure où l’on parle de gouvernance mondiale il serait opportun que les Nations-Unies, au moins elles, se penchent sur ce problème préoccupant de l’utilisation des techniques de modification génomique pour mettre en place une autorité mondiale de contrôle coercitif de l’usage de ces techniques à des fins militaires.
RépondreSupprimerSource : shtfplan.com et https://youtu.be/b_QvudICDaw
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/08/la-convention-enmod-et-les-techniques-modernes-de-la-biologie/
RECHERCHE - LA FOURRURE DES OURS POLAIRES FAIT UN SUPER ISOLANT
RépondreSupprimerInutile de les tuer pour avoir chaud: des scientifiques chinois sont parvenus a recréer leurs poils en matière synthétique.
Grâce à ses poils creux, l'ours se rit du froid, de l'humidité et du vent.
LA TARE DU JOUR :
MICHEL PRALONG
08.06.2019
Pour pouvoir vivre dans les régions polaires, mieux vaut être équipé, ce n'est pas Mike Horn qui dira le contraire. L'ours blanc est particulièrement bien doté en la matière, notamment grâce à sa fourrure qui est très particulière. Car, contrairement à la plupart des mammifères, ses poils sont creux, comme on peut le voir au microscope ci-dessous.
Image: USTC
L'air qui circule dans la structure à fibres creuses diminue la conductivité thermique des poils d'ours polaires, qui sont en outre étanches. Ces poils sont de plus particulièrement légers, puisque creux, souples et se plient l'un après l'autre, et non tous ensemble. Bref, c'est le parfait isolant. Évidemment, pas question de se mettre à traquer l'ursidé, déjà qu'il est l'une des premières victimes du réchauffement climatique. La bonne nouvelle, c'est que des chercheurs de l'Université des sciences et de la technologie de Chine (USTC) sont parvenus à recréer artificiellement de la fourrure d'ours, rapporte ZME Science.
Pouvoir produire plus
Ils ont donc créé un aérogel à tube de carbone à l'échelle macroscopique (CTA), extrêmement léger, isolant, souple, étanche et très résistant. Il est même plus extensible que les poils d'ours eux-mêmes, selon les résultats publiés dans la revue «Chem». Il ouvre selon les scientifiques de belles perspectives pour la conception de matériaux à haute performance, légers, superélastiques et isolants thermiques, pouvant trouver une large application dans le domaine des matériaux d'ingénierie bioinspirés, notamment pour l'aérospatiale. Reste toutefois encore à réduire son coût élevé et à pouvoir le produire en grande quantité car, pour l'instant, les chercheurs ne sont parvenus qu'à en fabriquer que quelques centimètres à la fois. S'ils réussissent, l'homme pourra être reconnaissant à l'ours blanc et peut-être également trouver le moyen d'empêcher sa disparition.
(Le Matin)
https://www.lematin.ch/sante/sciences/fourrure-ours-polaires-super-isolant/story/25833732
(...) traquer l'ursidé, déjà qu'il est l'une des premières victimes du réchauffement climatique.(...)
SupprimerLA TARE DU JOUR ! Combien d'ours morts pour une baisse ou hausse de température ? Combien de morts dans les zoos où ils ont été déplacés de 5000 km ?
RépondreSupprimerBoston Dynamics va commencer à vendre des chiens robotiques effrayants
par Tyler Durden
Samedi, 06/08/2019 - 21:00
Boston Dynamics commencera à vendre ses chiens robotiques au public "dans quelques mois", a déclaré le PDG Marc Raibert, qui a déclaré à The Verge: "Nous apportons quelques modifications finales à la conception" après "des tests incessants" - dans l'espoir d'obéir les trois lois de la robotique.
Spot est actuellement testé dans un certain nombre d'environnements de "preuve de concept", a déclaré le directeur général de Boston Dynamics, Marc Raibert, à The Verge, y compris la livraison de paquets et les travaux d'arpentage. Et bien qu’il n’y ait pas de date de lancement ferme pour la version commerciale de Spot, celle-ci devrait être disponible d’ici quelques mois, a déclaré Raibert, et certainement avant la fin de l’année. -Le bord
Raibert a présenté cette semaine les chiens de la société à la conférence Re: MARS d’Amazon à Las Vegas, un événement axé sur l’apprentissage automatique, la robotique avancée et l’exploration de l’espace. Le premier jour de l'événement, deux employés de Boston Dynamics ont sorti une paire de Spots pour éblouir la foule et ont paniqué un chien policier (jusqu'à ce qu'une offre de jouet soit considérée comme suffisante pour créer de l'amitié). (photos via The Verge)
Les robots One Spot équipés de caméras 3D peuvent cartographier leur environnement et effectuer des tâches telles que suivre les progrès des travailleurs ou identifier les dangers sur les chantiers de construction. Les modèles équipés d'un bras de robot peuvent également ouvrir des portes et manipuler des objets.
En dépit de difficultés techniques mineures, l'événement s'est bien déroulé pour Boston Dynamics, propriété du groupe japonais SoftBank. Une chose était claire. ces chiens sont vraiment faciles à contrôler.
En utilisant un D-pad, vous pouvez diriger le robot comme vous le feriez avec une voiture RC ou un jouet mécanique. Un appui rapide sur le flux vidéo diffusé en direct depuis la caméra frontale du robot vous permet de sélectionner une destination de destination, et un autre appui vous permet d'assumer le contrôle d'un bras de robot monté au-dessus du châssis. Tout cela semble très intuitif. -Le bord
Selon Raibert, Boston Dynamics vendra "l'intelligence sportive" par le biais de ses robots.
Pensez-y comme au commerce AWS d’Amazon, mais au lieu d’offrir une puissance de traitement informatique, sa mobilité robotique.
La grande majorité des robots actuellement utilisés dans les entrepôts et les usines ne peuvent effectuer que des tâches par cœur, planifiées à l’avance au millimètre près. Mais si les robots doivent travailler aux côtés des humains dans des environnements plus dynamiques, ils doivent être capables de réagir aux aléas et aux conditions changeantes. Ce sont des compétences éminemment humaines: des tâches que nous accomplissons sans réfléchir - comme attraper un ballon - mais qui empêchent tous les robots les plus avancés.
Sur scène, Raibert a démontré ces compétences en montrant une vidéo du robot Spot frustré d’essayer d’ouvrir une porte. Le robot s'accroche à la poignée de la porte pour être repoussé par un ingénieur muni d'un bâton de hockey. "Nous pensons que c'est l'une des choses les plus importantes que nous faisons", a déclaré Raibert. "Les [robots] peuvent tolérer la déviance par rapport au comportement attendu." -Le Verge
RépondreSupprimerÀ l'heure actuelle, plusieurs entreprises de construction au Japon testent Spot pour superviser l'avancement des travaux sur les sites. "Nous discutons avec un nombre remarquable d'entreprises de construction", a déclaré Raibert, ajoutant: "Mais nous avons d'autres applications très prometteuses, notamment dans des environnements hostiles où le coût du personnel est élevé."
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-08/boston-dynamics-start-selling-creepy-robot-dogs
Ne rêvez pas au chien truffier ou qui va chercher le journal... certains sont capables de l'enlever contre rançon ! Hahaha !
SupprimerTss ! Même pas capable de faire le café ou d'apporter une bière !!!