- ENTREE de SECOURS -



jeudi 6 juin 2019

Les délires écologistes : de la fiction à la réalité !

le 6 juin 2019


Les parcs automobiles français et anglais sont de taille comparable, entre 30 et 35 millions de véhicules utilisant des moteurs à combustion interne. Dans ces deux pays l’obsession de la « décarbonation » pour sauver le climat se rejoignent également puisque à l’horizon 2035 seules les voitures électriques seront autorisées à la commercialisation et l’objectif ultime sera d’interdire tout véhicule muni d’un moteur à combustion interne en 2050. Le premier objectif « 2035 » est très proche car en prenant pour base de calcul le fait que 10 % du parc automobile est renouvelé chaque année il faudra produire dès 2035 au moins 3 millions de voitures électriques par an. Parallèlement il sera nécessaire d’augmenter la production d’électricité de 20 % pour atteindre l’objectif « 2050 », production non carbonée et non intermittente afin d’assurer le rechargement des véhicules électriques quel que soit le jour et l’heure.

Oublions les voitures dites « à hydrogène » car ce combustible restera toujours au moins 20 à 30 fois plus coûteux à produire que le bon vieux pétrole ou encore le bon vieux kilowatt d’origine nucléaire. Les délais de construction d’une centrale électro-nucléaire sont d’environ dix ans comme cela a été illustré avec la construction des deux EPR sur le site chinois de Taishan situé à 140 kilomètres d’Hong-Kong. Pour se préparer à cet agenda de la conversion du parc automobile britannique en voitures électriques dès 2035 il faudra décider de la construction d’autres réacteurs nucléaires type EPR comme à Hinkley Point C uniquement destinés à réduire la production électrique britannique à partir de charbon ou de pétrole (79 % du total en 2016). Ces quelques chiffres, même s’ils sont approximatifs, montrent déjà que la lubie des écologistes relève de la pure fiction.

Mais il y a bien pire. En excluant les véhicules automobiles de plus de 10 tonnes et pour proposer sur le marché dès 2035 uniquement des voitures électriques l’autre aspect totalement délirant de cet objectif sera la demande en métaux nécessaire pour produire les batteries et les moteurs électriques. Un récente estimation des services du Muséum d’Histoire Naturelle britannique faisant appel à des spécialistes renommés sollicités par le sous-comité d’adaptation associé au Comité sur le changement climatique a rendu public ses travaux. S’il fallait remplacer tout le parc automobiles (véhicules légers seulement) il faudrait disposer de 208000 tonnes de cobalt, 265000 tonnes de lithium, au moins 7200 tonnes de néodyme et de dysprosium et de 2350000 tonnes de cuivre. Selon les données les plus récentes ces quantités représentent un peu plus de deux fois la production mondiale actuelle de cobalt, la production totale actuelle de néodyme et de dysprosium, les trois quart de la production actuelle de lithium et la moitié de la production mondiale totale de cuivre (données 2018). Même en assurant la seule production annuelle de véhicules électriques légers dès 2035, il faudrait que la Grande-Bretagne importe au moins la quantité de cobalt utilisée dans tout le secteur industriel européen en 2018.

Ces estimations très précises ont pris aussi en compte le « coût énergétique » de production de ces métaux. Pour produire une tonne de cobalt il faut consommer 8000 kWh et pour le cuivre 9000 kWh. Les terres rares nécessitent pour leur production environ 3350 kWh par tonne. Pour produire ces métaux sur le sol britannique afin de remplacer tout le parc automobile léger d’ici 2050 la Grande-Bretagne devra consacrer au moins 6 % de son électricité produite à ce seul effet.

Pire encore, en se basant sur le chargement des batteries d’une Nissan Leaf ou d’une Renault Zoe, afin d’assurer le rechargement de toute la flotte automobile en 2050 il faudra 63 TWh disponibles à tout moment soit une augmentation de 20 % de la production d’énergie électrique naturellement non carbonée et non intermittente, ce qui exclut de facto les énergies renouvelables telles que l’éolien et le solaire. En effet, en ne créant des « fermes éoliennes » que dans les régions favorables avec un facteur de charge d’au moins 30 % les besoins en cuivre, néodyme et dysprosium pour la fabrication des turbines éoliennes amputera d’autant la production de véhicules électriques, c’est-à-dire plus d’une année de consommation de cuivre et près de dix ans de consommation de terres rares. pour l’énergie solaire la situation est plus critique encore puisque la seule consommation de tellure pour assurer à peine 10 % de l’augmentation du besoin en électricité sur le sol britannique représentera 30 fois la production actuelle mondiale de tellure !

On ne peut que constater avec quel amateurisme l’alternative électrique pour les seuls véhicules légers et pour la seule Grande-Bretagne a été abordée. Les moteurs à combustion interne ont encore de beaux jours devant eux et les prises de position des divers gouvernements européens, soumis à la pression idéologique des partis « verts » sont totalement irréalistes.

5 commentaires:

  1. -45 % pour l’action Tesla depuis le début de cette année. Que va-t-il se passer ?


    Dominique Dewitte
    6 juin 2019



    L’action Tesla a perdu près de 45 % de sa valeur depuis le début de cette année. Le 11 janvier, la partTesla avait atteint un cours de 347 dollars. Mercredi soir, il n’était plus « que » de 196 dollars. Même les fervents « believers » commencent à s’interroger sur l’avenir du constructeur de voitures électriques.

    L’entreprise se trouve donc au coeur de la tourmente et les analystes et spécialistes du secteur spéculent sur le sort de l’idée originale d’Elon Musk. Les scénarios les plus plausibles qui circulent dans ce contexte vont d’une prise de contrôle douloureuse pour Tesla à une seconde chance, financée par de l’argent chinois.

    Tesla, de favorite de la bourse à titre à problèmes ?

    En effet celle qui était la favorite en bourse est progressivement abandonneé par les investisseurs qui étaient auparavant considérés comme les plus fervents believers. Ils soulignent l’évanouissement de l’intérêt pour des voitures telles que la Model 3 et les promesses éternelles, non tenues par Musk, concernant la situation de trésorerie de l’entreprise.

    Tesla a toujours suscité la controverse sous l’impulsion de l’imprévisible Musk. Mais pour la première fois, des nouvelles alarmantes sur l’avenir de l’entreprise font leur apparition. Non seulement les actions perdent de la valeur, mais les obligations que l’entreprise émet ont également une valeur moindre. Si l’on veut s’assurer contre une éventuelle faillite de Tesla, il faut mettre de plus en plus d’argent sur la table.

    En mai, Tesla avait levé 2,7 milliards de dollars lors d’un tour de table, ce qui a de nouveau donné de l’oxygène à l’entreprise. Mais plus tard le même mois, Musk a écrit dans un email à son personnel que Tesla n’avait plus que 10 mois pour atteindre le seuil de rentabilité. Il a également indiqué qu’il ferait des économies fondamentales et indispensables.

    Wall Street se demande également quelles sont les perspectives d’avenir de Tesla maintenant que le gouvernement a cessé de subventionner les véhicules électriques. Il est toujours difficile de prédire cet avenir. Parmi les scénarios qui circulent on trouve les suivants :

    1. La Chine à la rescousse

    La Chine est le plus grand marché mondial pour les véhicules électriques (VE). Le gouvernement chinois, en particulier, s’est engagé en faveur des VE, ce qui en fait un marché idéal pour Tesla. Une usine en construction devrait voir sortir une première Tesla d’une chaîne de production à Shanghai dès le mois d’août. La marque cherche ainsi à contourner les droits d’importation sur les produits américains. La grande inconnue dans ce scénario est l’attitude du gouvernement américain dans tout rapprochement entre Tesla et l’État chinois. On peut supposer que Washington donnerait un avis négatif à cet égard.

    2. Une prise de contrôle forcée

    Les analystes examinent qui sont les acheteurs potentiels de l’entreprise. La plupart d’entre eux sont des homologues de l’industrie, mais Apple est aussi mentionnée régulièrement. Une telle vente ne semble possible que si le cours de l’action continue de baisser et que Musk cède le contrôle de l’entreprise. C’est surtout cette dernière condition qui semble la plus douteuse. Musk est Tesla et Tesla est Musk.

    3. Accorder une licence d’utilisation sur les matériel et les logiciels

    L’entreprise détient un brevet sur des produits de haute qualité, tels que sa batterie lithium-ion et l’électronique de la Model 3. Le problème de Tesla réside davanatge au plan de l’exécution. Musk ne parvient pas à réaliser les chiffres de production promis. Plutôt que de construire elle-même des voitures, Tesla pourrait concéder sous licence son matériel et ses logiciels à des tiers.

    4. Tesla réalise ce qu’elle promet

    La fin de Tesla a été annoncée plus d’une fois. Tout comme Elon Musk s’est révélé être un survivant plus d’une fois.

    Les 6 à 12 prochains mois seront décisifs pour l’avenir de l’entreprise.

    https://fr.express.live/tesla-chute-cours-action/

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    1. Les idiots de 'la-fiche-de-courant-enficher-dans-le-cul' commence à regretter de se l'être enfoncé si profond ! HAHAHAHAHA !

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  2. Fin de la civilisation à venir: 31 ans jusqu'à ce que la serre soit mortelle "au-delà du seuil de la survie humaine"


    June 6th, 2019


    Un nouveau rapport rédigé par un groupe de réflexion «Breakthrough» est arrivé pour ne laisser aucune pierre, ni aucun cliché, sans faire peur aux enfants. Des thésaurus entiers ont été saccagés: la menace est existentielle, mortelle et non susceptible de survie. Les End Days incluent des choas, des écosystèmes qui s’effondrent et des incendies de forêt dévastateurs. "La guerre nucléaire est possible". (Oui, comme en 1962, lorsque le gaz carbonique était à 317 ppm parfaits.). Zéro émission apportera la paix mondiale ? Pourquoi pas. Cela peut résoudre tout le reste.

    Le Centre national pour la restauration du climat Breakthrough est dirigé par deux hommes de Melbourne qui aspirent apparemment au petit âge glaciaire. Pour y revenir, ils prennent les modèles climatiques qui ne fonctionnent pas et amplifient leurs pires suppositions dans une apocalypse. Ils cueillent les citations les plus inquiétantes qu’ils puissent trouver pour donner l’impression que le GIEC n’est qu’un autre groupe de bureaucrates dissimulant la terrible vérité. Comme si le grand gouvernement était du côté des sceptiques.

    Il ne s’agit pas tant de preuves d’observation que d’exploitation de cotes. Si un professeur a dit un jour quelque chose de mauvais augure, suggérant une oppression ou une censure, c’est de la richesse pour le moulin à charbon. Naturellement, ils se concentrent sur la banquise arctique, car c’est à peu près tout ce que les modèles ont réussi par hasard. Cependant, si nous ajustons les mesures satellites du niveau de la mer sans tenir compte de 1 000 marégraphes, de centaines de papiers et de milliers d'années, le niveau de la mer mérite également d'être mentionné. Honte à propos de l'Antarctique, des océans du Sud, du point chaud manquant et de la chaleur manquante. Chut.

    Le nouveau rapport s'intitule What Lies Beneath, rappelant Jaws.

    Leur travail est de faire paraître le GIEC à mi-chemin raisonnable

    Même si le GIEC a surestimé les risques et le réchauffement de pratiquement tout depuis 1990, l'équipe de Breakthrough veut créer le fantasme selon lequel le GIEC est «conservateur» et sous-estime les dangers. En termes de marketing, cette équipe est l'élément de vanité à prix lunaire qui donne au modèle standard à prix obscène une allure de «valeur».

    ScienceAlert: L'analyse indique que le changement climatique pourrait mettre fin à la civilisation humaine telle que nous la connaissons
    [Carly Cassella] Sans une action immédiate et drastique, rappelant les efforts de la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle analyse prédit que d'ici 2050, le changement climatique pourrait devenir une «menace existentielle pour la civilisation humaine» qui ne pourra jamais être annulée.

    Le nouveau rapport, co-rédigé par un ancien dirigeant de l’industrie des combustibles fossiles, est une terrible suite du document publié en 2018 par le Centre national pour la restauration du climat, qui a révélé que les modèles climatiques sous-estimaient souvent les scénarios les plus extrêmes.

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  3. Soutenu par l'ancien chef de la défense australien Chris Barrie, le message est simple: si nous ne prenons pas de mesures climatiques au cours des 30 prochaines années, il est tout à fait plausible que notre planète se réchauffe de 3 ° C et que la civilisation humaine telle que nous la connaissons s'effondre.

    Et le seigneur disait que 55% mourraient:

    Dans ce scénario, expliquent les auteurs, le monde sera enfermé dans un scénario «Terre en serre», selon lequel 35% de la superficie terrestre et 55% de la population mondiale seront soumis à plus de 20 jours de “ chaleur mortelle, au-delà du seuil de survie des humains. "

    Je suppose que personne n’a les climatiseurs en 2050. Je n’ai probablement pas les moyens de me payer l’électricité.

    Les humains survivent de -50 à +40 ° C, mais une augmentation de 3 degrés nous anéantira.

    Alors, qui sont le Centre national pour la restauration du climat The Breakthrough ? L’un des prophètes a écrit un livre et il est maintenant directeur de la recherche. Son livre de 2008, Climate Code Red, a fait l'objet de critiques élogieuses sur Amazon (les quatre) et se situe au 252 e rang pour la politique environnementale. Wikipedia avertit que le groupe pourrait ne pas respecter les directives de notabilité, bien qu'il ait déjà remporté un prix de reconnaissance de l'environnement communautaire. Bien pour eux.

    MISE À JOUR: Tony Thomas a regardé David Spratt (l'auteur du «code rouge») promouvoir son catastrophisme lors d'un événement anti-conservateur «non partisan» parrainé par le conseil, il y a cinq ans. Les contribuables et Ratbaggery. C’est la Mooney Valley Victoria.

    Spratt, à son meilleur scientifique: «Le déni du climat ne concerne pas la science. Ce qui m'intéresse, c'est que très peu de jeunes sont des négateurs et très peu de femmes. Très peu ont moins de 60 ans, ce sont juste des vieillards grincheux.

    Pas que leurs références comptent. Mais The Guardian et ses collègues se souciaient beaucoup de ce genre de choses il y a cinq minutes. Maintenant, si vous pouvez vous associer à un homme de Star Army, vous pourriez aussi être un sorcier de la météo et des médias.

    Quelqu'un va devoir quitter la mer Rouge:

    Les écosystèmes vont s’effondrer, notamment les récifs coralliens, la forêt amazonienne et l’Arctique. L'Amérique du Nord souffrira d'incendies dévastateurs, de vagues de chaleur et de sécheresses. Les grands fleuves d'Asie seront sévèrement réduits, de même que la disponibilité de l'eau dans le monde entier, touchant environ 2 milliards de personnes.

    Les précipitations au Mexique et en Amérique centrale seront réduites de moitié et l'agriculture sera non viable dans les régions subtropicales sèches. Les conditions semi-permanentes à El Nino prévaudront et des vagues de chaleur mortelles persisteront dans certaines zones plus de 100 jours par an. Plus d'un milliard de personnes seront déplacées.

    Chaque fois qu'un scientifique a déclenché une panique généralisée au cours des vingt dernières années, il a souvent commencé par dire que les scientifiques «restaient silencieux». La dernière version de All-New-Panic regroupe les aveux du passé et prétend que tous ces scientifiques ont déclaré qu'ils étaient ensuite restés silencieux, comme si nous n'avions jamais entendu tout cela auparavant.

    Continuez avec la panique, dit Jo. Seuls les adolescents vont craquer et où peut-il aller d'ici ?

    L'équipe nationale Breakthrough (de deux ou trois) a également produit un rapport de 2018: Risque de sécurité lié au climat, essentiellement lié au climat - «La guerre approche».

    Plus amusant.

    http://joannenova.com.au/2019/06/end-of-civilization-coming-31-years-til-lethal-hothouse-beyond-the-threshold-of-human-survivability/

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  4. La Chine et l'Inde verront l'Occident se détruire


    June 6th, 2019


    Est-ce que quelqu'un pense que la Chine ou l'Inde vont se précipiter pour montrer à quel point nous sommes stupides ? Ils se moquent de nous alors que nous nous empêtrons de nous procurer une infrastructure peu fiable qui produit des électrons verts et vandalise notre énergie bon marché en charge de base.

    Le monde a 150 ans de charbon, et la Chine et l’Inde vont l’utiliser (à moins d’obtenir des armes nucléaires bon marché, auquel cas le charbon ne servira vraiment à rien). Pendant ce temps, l'Occident met des éléphants blancs sur chaque toit…

    La Chine et l'Inde verront l'Occident se détruire
    Par Todd Royal, Eurasia Review

    Sans énergie, vous n'avez rien. La Chine et l’Inde le comprennent mieux que l’Occident puisque leurs citoyens et leurs dirigeants voient l’énergie sous l’angle de ce qui aidera plus de deux milliards de citoyens réunis; Rejoignez le monde prospère, occidental, axé sur les consommateurs…

    La pensée naïve, à la limite du suicide occidental, pense que la Chine et l’Inde cesseront d’utiliser des combustibles fossiles, notamment le charbon. Chaque pays comprend que le charbon est abondant («environ 1,1 billion de tonnes de réserves de charbon prouvées dans le monde entier, avec une cadence de production actuelle de 150 ans»), il est évolutif, fiable, rentable pour l'utilisateur final et dispose de la meilleure énergie. densité de tous les combustibles fossiles ou renouvelables disponibles.

    La Chine construit actuellement des centaines de nouvelles centrales au charbon. Pour contrer la Chine, «l'Inde compte 589 centrales au charbon, elle en construit 446 autres, pour un total de 1 036». Ces chiffres sont postérieurs à la signature de l'accord de Paris sur le climat et à la promotion de leurs engagements écologiques.

    Étant donné que les États-Unis, la Russie, la Chine et l'Inde possèdent les plus grandes réserves mondiales de charbon et que chaque pays se bat pour une domination géopolitique, ils continueront à utiliser le charbon en quantités record. L'énergie est alors une arme géopolitique.

    Lisez tout cela à Eurasia News….

    h / t Pat

    http://joannenova.com.au/2019/06/china-and-india-will-watch-the-west-destroy-itself/

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