le 13 juin 2019
La longue tradition européenne de propagande a souvent mis en scène des jeunes filles blondes, aux longs cheveux noués en nattes. S’achemine-t-on vers un totalitarisme climatique ? Un seul exemple suffit à donner une réponse affirmative à cette question : la mise en place d’une « taxe-carbone » à l’échelle mondiale ne pourra être effective que si elle est instituée par une gouvernance mondiale autoritaire et par conséquent totalitaire. Il n’y a pas d’autre choix …
Illustration trouvée sur le site realclimatescience.com
Un magazine allemand désigne «l’arme russe de l’Apocalypse»Ministère russe de la Défense
RépondreSupprimer08:13 13.06.2019
Le magazine allemand Stern a qualifié le système russe de défense antiaérienne PRS-1M d’«arme de l'Apocalypse». Celui-ci est conçu pour intercepter des missiles nucléaires ennemis et pour protéger le territoire russe.
À l’heure actuelle, la Russie semble avoir une certaine avance technologique en matière d’armes hypersoniques, a écrit dans un article daté du 10 juin Gernot Kramper, chroniqueur pour le magazine Stern.
«Le système est conçu pour une éventuelle guerre nucléaire et est censé intercepter des missiles nucléaires américains pour protéger Moscou et d’autres sites revêtant une grande importance», d’après M.Kramper.
En citant le portail d’actualités gazeta.ru, il a annoncé que le PRS-1M était le missile le plus rapide au monde, capable d’atteindre une vitesse de 4 km/s, soit 14.500 km/h, ce qui le rend ainsi hypersonique.
«Le PRS-1M est une véritable arme de l’Apocalypse qu’on ne pourrait utiliser que dans une guerre de fin du monde», a conclu le journaliste.
Bien que les informations sur ce missile soient classifiées, des médias avaient précédemment annoncé qu’il était capable d'intercepter des missiles balistiques intercontinentaux à une distance de plus de 100 km et à une altitude comprise entre 5 et 50 km.
https://fr.sputniknews.com/defense/201906131041419996-un-magazine-allemand-designe-larme-russe-de-lapocalypse/
Le ministre britannique de l'Intérieur donne le feu vert à l’extradition d'Assange aux États-Unis
RépondreSupprimer15:05 13.06.2019
Sajid Javid, ministre britannique de l’Intérieur, a annoncé ce jeudi 13 juin sur BBC Radio 4 avoir signé l'ordonnance d'extradition de Julian Assange vers les États-Unis. Mais désormais, c'est à la Cour de rendre sa décision, comme l’a précisé l’homme politique.
Le ministre britannique de l'Intérieur, Sajid Javid, a annoncé sur les ondes de la BBC avoir signé l'ordonnance d'extradition de Julian Assange aux États-Unis.
«Il est détenu à juste titre. Une demande d'extradition a été émise par les États-Unis, elle sera examinée par la Cour demain. Mais hier, j'ai signé l'ordre d'extradition, je l'ai certifié, et le document sera présenté à la Cour demain», a-t-il déclaré lors de l’émission Today sur BBC Radio 4.
Et d’ajouter: «Nous avons reçu une demande d'extradition légitime, alors je l'ai signée, mais la décision finale revient à la Cour».
Fin mai, les États-Unis ont formulé 17 nouveaux chefs d'accusation à l'encontre du fondateur de WikiLeaks, affirmant qu'il avait publié illégalement les noms de sources classifiées et assisté l'ancienne analyste militaire américaine Chelsea Manning en vue d'obtenir l'accès à des informations top secrètes.
Si Julian Assange est reconnu coupable, il risque aux États-Unis une peine cumulée de 175 ans de prison.
Julian Assange, 47 ans, a été arrêté le 11 avril à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s’était réfugié depuis sept ans, dans la crainte d'une demande d'extradition de la part des États-Unis. Il a été condamné au début du mois de mai à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012.
https://fr.sputniknews.com/international/201906131041424763-le-ministere-britannique-de-linterieur-donne-le-feu-vert-a-lextradition-dassange-aux-etats-unis/
GENÈVE - ASSOCIATION POUR LUTTER CONTRE L'ERREUR JUDICIAIRE
RépondreSupprimerUne nouvelle entité a vu le jour jeudi, à Genève. Elle vise à défendre les victimes d'erreur judiciaire.
Les personnes condamnées à tort peuvent expliquer leur cas à travers un formulaire disponible sur le site internet de Projet Innocence Suisse.
13.06.2019, 15h58
Une nouvelle association a été créée à Genève pour lutter contre l'erreur judiciaire en Suisse. Présentée jeudi à la presse, Projet Innocence Suisse vise à assister gratuitement des personnes condamnées à tort en vue d'obtenir la révision de leurs condamnation.
«Il n'existe pas de justice sans erreur», a relevé André Kuhn, professeur aux Universités de Neuchâtel et de Genève. Ce spécialiste en droit fait partie du comité de six personnes - trois avocats et trois académiciens - qui a fondé l'association.
«Le spectre de l'erreur judiciaire est toujours là»
Soulagée de la création de cette entité qui comble un vide, Yaël Hayat, avocate et membre du comité, estime que «le spectre de l'erreur judiciaire est toujours là». Projet Innocence Suisse agira comme «une instance possible de redressement» pour les «condamnés à l'oubli», se réjouit la pénaliste.
La réouverture d'un dossier nécessite des ressources très importantes, qui dépassent souvent les capacités des condamnés et de leurs familles, souligne l'association. «Comment revisiter son dossier seul entre quatre murs?», s'interroge Me Hayat. Le travail des avocats s'arrête généralement au moment de l'entrée en force de la condamnation.
A la recherche de la faille
C'est à ce stade, une fois que toutes les voies de recours sont épuisées, que l'association intervient. Les personnes condamnées à tort peuvent expliquer leur cas à travers un formulaire disponible sur le site internet de Projet Innocence Suisse. Le comité examine les chances de succès d'une demande de révision.
Une fois cette étape franchie, l'affaire sera décortiquée par des étudiants universitaires en droit. Ils chercheront des nouvelles pistes d'enquête et de nouveaux éléments de preuve. Selon Nathalie Dongois, maître d'enseignement et de recherche à l'Université de Lausanne et membre du comité, les sources potentielles pour une révision sont les fausses déclarations et les expertises erronées.
Un fait nouveau et important
Ce long travail d'analyse terminé, les résultats seront transmis aux avocats des personnes condamnées qui pourront les utiliser pour une demande de révision. «Il ne s'agit pas de capter des mandats», précise Jean-Marc Carnicé, avocat et membre du comité. L'association n'assurera pas elle-même les demandes en révision.
Pour lancer une telle procédure, il faut un fait nouveau et important dans l'affaire qui a abouti à une condamnation en force. Selon un rapport du Fonds National Suisse de la recherche scientifique de 2007 sur les erreurs judiciaires en Suisse, 237 demandes en révision ont été considérées comme recevables entre 1995 et 2004.
RépondreSupprimerExpérience américaine
L'association est inspirée par l'organisation Innocence Project fondée au début des années 1990 aux Etats-Unis. L'avocat Guglielmo Palumbo, président du comité, est à l'origine de cette initiative en Suisse.
Il avait travaillé pour Innocence Project en 2016 à Boston, pensant toutefois qu'il s'agissait d'un combat local. A son retour, il s'est rapidement rendu compte que ce mouvement de lutte contre les erreurs judiciaires avait tout son sens en Suisse. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/suisse/association-lutter-erreur-judiciaire/story/31778673
Marine Le Pen doit comparaître devant un tribunal pour avoir relancé les atrocités commises par ISIS
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 13/06/2019 - 02:45
Marine Le Pen, politicienne française de droite, a été condamnée à subir un procès en décembre 2015 pour avoir tweeté des photographies d'atrocités de l'Etat islamique, quelques semaines après le meurtre de jihadistes de l'Etat islamique à Paris.
Dans la banlieue parisienne de Nanterre, un juge a ordonné à Le Pen d'être accusé de diffusion de "messages violents incitant au terrorisme ou à la pornographie ou portant gravement atteinte à la dignité humaine", ce qui incluait la décapitation brutale du journaliste James Foley, selon France24. Une autre a représenté un homme vêtu d'une combinaison orange qui était écrasé par un char, tandis qu'une troisième photo affichée par Le Pen était celle du pilote de l'armée de l'air jordanienne capturé, Muath Al-Kasasbeh, brûlé vif dans une cage en janvier 2015.
"Daesh is this !" a écrit Le Pen dans une légende, en utilisant l'acronyme arabe du groupe terroriste.
Le Pen encourt une peine maximale de trois ans d'emprisonnement et une amende de 75 000 euros (85 000 dollars américains).
L'année dernière, un juge d'instruction a demandé à Le Pen de se soumettre à des tests psychiatriques en liaison avec les tweets de l'IS.
Cette avocate de 50 ans, dont le parti a dominé le vote de la France aux récentes élections européennes, a dénoncé l'affaire comme une violation de sa liberté d'expression.
Elle a tweeté les images après qu'un journaliste français ait établi une comparaison entre le groupe État islamique et son parti. -France24
- voir sur site la reproduction de la page incriminée -
L'année dernière, Le Pen, 50 ans, a été soumise à une évaluation psychiatrique pour déterminer si elle était en état de subir son procès. Elle a dénoncé toute cette affaire comme une violation de sa liberté d'expression.
"Je suis accusé d'avoir condamné les horreurs de Daesh", a déclaré Le Pen l'année dernière. "Dans d'autres pays, cela m'aurait valu une médaille."
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-12/marine-le-pen-ordered-stand-trial-tweeting-isis-atrocities
Des agriculteurs indiens sèment des OGM dans le cadre d'une manifestation de « satyagraha », de désobéissance civile
RépondreSupprimer13 Juin 2019
par Seppi
Rédaction de l'Alliance pour la Science*
Quelque 1.500 agriculteurs se sont réunis aujourd'hui [10 juin 2019] en Inde pour semer illégalement des plantes génétiquement modifiées (GM) interdites par le gouvernement qui, selon eux, pourraient améliorer leurs moyens de subsistance et aider à réduire l'utilisation de pesticides.
Les agriculteurs se sont massés dans un champ à Akot, un village du Maharashtra, où ils ont semé symboliquement du brinjal (aubergine) Bt résistant à des parasites et du cotonnier résistant à un herbicide en violation de la réglementation gouvernementale, selon l'organisation de producteurs Shetkari Sanghatana, une organisation d'agriculteurs à l'origine de la manifestation de protestation populaire.
Lalit Patil Bahale, l'agriculteur qui a mis son champ a disposition pour la manifestation, a qualifié l'action de « satyagraha » – un terme forgé par le héros de l'indépendance indienne, le Mahatma Gandhi, pour ses campagnes de désobéissance civile non violente contre les lois injustes de l'époque coloniale.
L'action intervient après la découverte que des agriculteurs de l'État d'Haryana avaient semé du brinjal Bt, malgré un moratoire gouvernemental imposé en 2010 par le ministre de l'environnement de l'époque, Jairam Ramesh, à la demande de groupes anti-OGM.
Les agriculteurs qui cultivaient du brinjal Bt illégalement à Haryana ont vu leurs cultures détruites par les autorités. Shetkari Sanghatana a répondu qu’il soutenait « le droit des agriculteurs d'utiliser les semences de leur choix ».
Les agriculteurs réunis à Akot ont exigé que le gouvernement indemnise les agriculteurs de Haryana dont les plantations ont été détruites, et ont juré que « par solidarité, les participants vont collecter des fonds pour aider tous ceux qui pourraient être touchés de la même manière ».
- voir clip sur site -
Les agriculteurs scandent : « Liberté d'accès à la technologie – Nous voulons, nous voulons la liberté d'accès à la technologie – nous allons la prendre, nous allons la prendre. »
Un peu plus tôt, des militants anti-OGM avaient demandé à la police d'assister au rassemblement et d'arrêter les agriculteurs qui manifestaient. Rajesh Krishnan, de la Coalition pour une Inde sans OGM, a déclaré que « toute action de ce type constituerait une violation criminelle de la loi sur la biosécurité des OGM et serait confrontée à une action de la police, à des amendes ou à des arrestations, selon qu'il convient ».
Selon certaines informations, la police serait arrivée mais serait repartie sans procéder à des arrestations, et les semences GM auraient été mises en terre sans entrave sous le regard des agriculteurs.
De nombreux agriculteurs indiens citent en exemple le Bangladesh voisin, où des dizaines de milliers de petits exploitants ont adopté le brinjal Bt, ce qui leur permet de réduire considérablement l'utilisation de pesticides.
RépondreSupprimer« Une douzaine de plantes GM, telles que le maïs, le soja et le cotonnier, sont utilisées dans le monde entier, et des millions de personnes et d'animaux les consomment depuis 20 ans », a déclaré Anil Ghanwat, président de Shetkari Sanghatana. « Il n'y a aucune preuve d'impact négatif sur la santé des êtres humains ou des animaux. »
« Contrairement à ce qu'on prétend, les OGM ne polluent pas l’environnement, mais réduisent en réalité l’utilisation de pesticides qui nuisent à de nombreux insectes utiles. Les OGM améliorent réellement la biodiversité et, en réduisant les pertes de récoltes, réduisent la nécessité de cultiver davantage de terres. »
Le groupe a également indiqué qu'une décision avait été prise de déployer des campagnes similaires de désobéissance civile à travers le pays dans les jours et les semaines à venir.
_____________
* Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/06/indian-farmers-plant-gmo-seeds-civil-disobedience-satyagraha-protest/
http://seppi.over-blog.com/2019/06/des-agriculteurs-indiens-sement-des-ogm-dans-le-cadre-d-une-manifestation-de-satyagraha-de-desobeissance-civile.html
Sur les marchés mondiaux, l'agriculture française a encore sa place sur un strapontin...
RépondreSupprimer13 Juin 2019
par Seppi
plus pour longtemps si rien ne change
- voir graphique sur site -
Notez la diminution progressive du solde avec l'UE. L'année « climatique » 2016 a été exécrable (le rendement du blé a par exemple chuté à 54 q/ha, contre 70-75 en année normale). (Source)
Le Sénat vient de publier un rapport d'information aussi bref (une trentaine de pages en tout, une quinzaine en pratique) que percutant sur « la place de l’agriculture française sur les marchés mondiaux ».
Le signataire en est M. Laurent Duplomb, et il a été produit au nom de la commission des affaires économiques par le groupe d'études « Agriculture et alimentation ».
Le cocorico introductif apporte du baume au cœur :
« La France est incontestablement une puissance agricole de premier plan, représentant à elle seule près de 17 % de la production européenne.
Fruit d’une histoire et d’une longue tradition d’excellence, la puissance agricole nationale tient avant tout aux savoir-faire de femmes et d’hommes dévoués à leur métier, à l’importance de ses surfaces agricoles couvrant près de 50 % du territoire et à son potentiel agronomique élevé. »
C'est exprimé en valeur, donc pas directement utilisable pour mesurer la contribution à la satisfaction des besoins alimentaires de la France et de l'Union Européenne et, partant, de leur souveraineté en la matière. Mais relevons que la population française représente 13 % de l'européenne.
Un excédent commercial en chute
Mais le constat arrive vite et, selon une formule désormais consacrée, il est sans appel :
« L’indicateur le plus souvent mis en avant pour démontrer les bonnes performances de notre agriculture sur les marchés mondiaux est l’excédent commercial structurel français en matière de produits agricoles. Troisième excédent sectoriel derrière le secteur aéronautique et spatial et la chimie, il fait de l’agriculture l’une des fiertés commerciales françaises.
Toutefois, cet indicateur masque des évolutions alarmantes :
1) la production française stagne en volume alors que celle de ses concurrents augmente ;
2) l’excédent commercial agricole risque de disparaître si la tendance actuelle se poursuit ;
3) les importations de produits agricoles et alimentaires augmentent alors que leur respect des normes de production exigées en France n’est pas assuré. Il en résulte une atteinte à la sécurité alimentaire des Français, à la compétitivité économique de notre agriculture, et, partant, au revenu de nos agriculteurs.
Ces choses-là ne sont pas nouvelles, mais il est bon qu'elles soient énoncées de manière structurée.
Le groupe d'études a voulu « avant tout alarmer le citoyen sur cette face cachée de l’agriculture française. » Nous oserons penser qu'un exemplaire dédicacé sera envoyé à M. Didier Guillaume, ministre de l'agriculture telle que la pratiquaient nos grands-parents (c'est son idéal...). Un autre pour M. Jean-Baptiste Moreau, « député-paysan de la Creuse » et fidèle thuriféraire de la politique gouvernementale (de son irrationalité, voire de son absence).
RépondreSupprimerDeuxième exportateur mondial de produits alimentaires dans les années 90, la France n'est désormais plus que sixième. Elle s'est fait certes doubler, inévitablement, par de grands pays agricole par nature ou ayant misé (aussi) sur l'agriculture – tel le Brésil qui a quasiment doublé sa surface agricole entre 1960 et aujourd'hui ; mais aussi par l'Allemagne et les Pays-Bas.
La production agricole stagne
Les relations entre production et exportation sont complexes, mais il y a un graphique du rapport sénatorial qui doit alerter : en volume, la production française stagne depuis 1997.
- voir graphique sur site -
Le rapport note :
« L’excédent agricole français tend même à disparaître. Il a ainsi été divisé par deux entre 2011 et 2017 en euros courants, ce qui constitue un recul historique, d’autant plus préoccupant que la tendance semble structurelle.
Nous insisterons plutôt sur le mot « structurelle ». Nous avons cumulé les errements et erreurs stratégiques dans une politique qui est de moins en moins agricole (et alimentaire) et devient de plus en plus « socio- et écolopopuliste ».
Le rapport pointe dans l'ordre : des charges plus élevées ; une tendance à la sur-réglementation ; des fragilités structurelles ; des choix de spécialisation, portés vers l’alimentation haut de gamme, dont les possibilités de pénétration sur les marchés internationaux sont limitées.
Les importations augmentent
En regard, le rapport stigmatise « un recours massif à des produits agricoles importés, dont une partie significative ne respecte pas les normes sanitaires requises en France ».
- voir graphique sur site -
Ces références constantes aux normes – dont beaucoup ne sont du reste pas sanitaires mais démagogiques – deviennent lassantes.
C'est une diversion, une invitation implicite à un impossible verrouillage du marché français. Impossible du fait des règles des marchés européens et mondiaux, et des réalités sociales françaises : les « sans-dents », les « gilets jaunes » et plus généralement une grande partie de la population française sont une clientèle pour les produits à bas coûts... et les géants de la distribution se font une âpre concurrence sur les prix (les montées en gammes et la promotion du « bio », du « local », de l'« équitable », etc. ne doit pas faire illusion : ce sont des marchés minoritaires, voire symboliques).
Tout aussi lassantes sont les références aux traités de libre-échange, ici avec « des pays fortement exportateurs de viandes bovines à des prix compétitifs (traité CETA ou traité Mercosur) ».
Que les milieux agricoles concernés y soient violemment opposés est normal et de bonne guerre, mais il faut bien admettre que si on veut un traité globalement gagnant-gagnant, il doit y avoir des perdants de chaque côté... à ces perdants de s'organiser pour retourner la situation.
RépondreSupprimerIl faut bien manger... et pour beaucoup pour pas cher
La réalité incontournable est que nous importons ce que nous ne produisons plus, soit que les filières aient fait le choix du haut de gamme (et du politiquement correct), soit que nos filières aient été évincées du marché par les « spécificités » françaises. Un exemple :
« Les importations représentent 34 % de la consommation intérieure de volailles en 2017 alors qu’elle ne comptait que pour 13 % en 2000.
On constate une explosion des importations en provenance de Pologne, de Belgique et des Pays-Bas. »
- voir graphique sur site -
Pourquoi les importations en provenance de Belgique et des Pays-Bas augmentent-elles ? N'est-ce pas, au moins en partie, parce que les outils de production ont été adaptés et modernisés ?
Une concurrence déloyale ?
Certes oui ! Mais le titre de cette partie est « Une concurrence déloyale posant de vrais doutes sur la qualité sanitaire des produits importés ». On retombe dans la diversion et la gesticulation. Un produit peut ne pas répondre aux normes françaises tout en ne posant pas de problème de « qualité sanitaire ».
Du reste, les exemples sont bien mal choisis :
« Pour certaines denrées, ce taux [de non-conformité] est d’ailleurs largement supérieur à la moyenne principalement en raison d’un risque "pesticides". C’est le cas pour du thé de Chine (13 %), des piments de République dominicaine (16 %) ou des pistaches des États-Unis (20 %). »
Mais la suite est également intéressante :
« La fraude semble d’ailleurs plus importante pour les denrées issues de l’agriculture biologique : la DGCCRF a constaté que près de 17 % des contrôles physiques sur les produits issus de l’agriculture biologique se sont révélés non-conformes en 2017. »
Mettons toutefois un bémol : il faut connaître la nature de la non-conformité.
« De nombreux défis à relever sur les marchés nationaux et mondiaux »
C'est le titre de la quatrième partie. Les rapporteurs notent fort justement :
« Prétendre vouloir sauver l’agriculture française uniquement par la montée en gamme est une illusion. Cela ne règlera en rien le problème des importations tout en menaçant certaines positions exportatrices.
Cela exclut de facto les ménages les moins aisés qui n’auront que le choix de s’approvisionner en produits importés, moins onéreux mais de moins bonne qualité.
[…]
L’enjeu est plutôt de conserver la diversité de l’agriculture française capable de couvrir toutes les gammes. »
En pratique, l'enjeu est plutôt d'organiser – et, comme nous vivons dans une économie chaperonnée – d'orienter la diversité pour un résultat optimal sur le plan national et international. Promouvoir le « bio » et d'autres filières sans discernement – y compris par la création d'un marché captif dans la restauration collective sous contrôle public – est-ce la bonne approche ? Nous pensons que non.
RépondreSupprimerExploiter les nouvelles opportunités
Il faut aussi « Conquérir des marchés là où la demande va exploser »...
Le 5 mars 2019, la Cour des Comptes a adressé un « référé » au Premier Ministre (rendu public le 20 mai 2019) sur les « soutiens publics nationaux aux exportations agricoles et agroalimentaires ».
L'analyse de cette lettre de cinq pages est sans concession ; c'est la gabegie ! Par exemple :
« Entre l’automne 2012 et le printemps 2018, neuf "plans stratégiques" gouvernementaux visant à améliorer la situation du commerce extérieur, notamment agricole et agroalimentaire, ont été présentés, soit près de deux "plans stratégiques" par an. Dépourvus d’objectifs chiffrés et d’engagements sur les moyens mis en œuvre, ces "plans" relevaient plutôt de déclarations de principes. Alors que leur préparation a mobilisé des moyens importants, tant dans les administrations de l’État que dans les organismes partenaires, le suivi de leur mise en œuvre a fait l’objet de peu d’attention et aucun bilan n’a été établi. Force est de constater que cette succession de « plans stratégiques » n’a pas permis d’améliorer la situation du commerce extérieur agroalimentaire de la France. En outre, la multiplication de documents élaborés sous l’égide de l’État, dans un domaine qui relève d’abord de la stratégie des entreprises, paraît anachronique dans une économie ouverte et mondialisée. »
Les quatre recommandations sont toutefois bien timides. Sur le plan opérationnel, il n'y a guère que :
« organiser la concertation en vue de définir et promouvoir une "marque France" ayant vocation à fédérer tous les acteurs, privés ou publics à l’international ».
On peut considérer que la réponse du Premier Ministre n'est pas à la hauteur des enjeux. Terre-Net y consacre un paragraphe d'un article qui s'étend longuement sur le référé :
« Dans sa réponse, Matignon met en avant la création d'une "commission internationale agricole et agroalimentaire, animée par FranceAgriMer", chargée "d'améliorer durablement la coordination et le dialogue interministériel en matière de soutien à l'export". Matignon souligne enfin la mise en place dans la plupart des régions de "guichets uniques de l'export", basés sur la coopération, entre l'agence Business France, les chambres de commerce, la BPI et les agences de développement régional. »
Ouf ! Plutôt que de rationaliser, élaguer le bois mort, une commission de plus...
Compétitivité et revenus des agriculteurs
« Renforcer notre compétitivité pour consolider le revenu des agriculteurs » est évidemment un mot d'ordre qui concerne tant le marché national que l'exportation. Mais le rapport est axé sur le deuxième volet. Il n'empêche :
« Pour rappel, les agriculteurs tirent environ 25 % de leur revenu des exportations. Prétendre régler le problème des revenus agricoles en ne traitant que la partie « GMS » est une illusion. Il convient de se préoccuper des autres sources de revenus que sont les subventions et aides et les revenus tirés de l’exportation.
RépondreSupprimerEn gardant à l’esprit ces éléments, la prise en compte des impératifs de compétitivité est une nécessité pour le législateur comme pour le Gouvernement dans leur définition des politiques publiques agricoles. »
Le paragraphe suivant n'a pas été mis en gras :
« Avant l’édiction de toute nouvelle norme, il convient de se souvenir que ce qu’elle fera perdre à un agriculteur français compte tenu de la hausse des charges qu’il subira profitera à un autre agriculteur, étranger cette fois. »
On dit « diméthoate » pour les cerises... « néonicotinoïdes » pour les betteraves sucrières (après leur retrait au niveau européen, beaucoup de pays européens ont accordé des dérogations...), « glyphosate » pour l'ensemble de l'agriculture française... On dit bien d'autres choses, comme les entraves mises au développement de l'irrigation et des retenues d'eau.
Enjeu stratégique ou enjeu électoraliste ?
Nous n'entrerons pas dans les considérations relatives à la politique agricole commune. Les rapporteurs notent :
« Plus généralement, il est nécessaire d’appeler à une réelle prise en compte de l’intérêt stratégique d’une politique agricole véritablement commune et forte au niveau européen.
La sécurité sanitaire des aliments comme la souveraineté alimentaire dans un monde de la rareté sont des préoccupations majeures pour nos citoyens. Et pourtant, le budget de la seule politique traitant de ces sujets, celui de la PAC, diminue.
Tous les autres grands pays agricoles prennent le chemin inverse, en augmentant progressivement leur budget agricole par habitant. Seule l’Union européenne fait exception. »
La sécurité sanitaire... une obsession bien française, alors que nous bénéficions d'une des alimentations les plus sûres du monde. Mais aussi une sécurité sanitaire dont notre ami Albert Amgar ne cesse de dénoncer sur son blog la réduction des moyens de contrôle.
La souveraineté alimentaire, quant à elle, devrait être une préoccupation constante dans un monde qui s'achemine – en l'espace d'une génération, ou d'un programme d'amélioration des plantes un peu compliqué – vers une population de 9 ou 10 milliards d'habitants, sauf accident plus aisés et plus exigeants quant à leur alimentation.
Est-ce bien compris en France par le grand public et surtout par les gouvernants ? On peut en douter quand, sur un plan général, la politique française néglige le volet agricole pour cajoler un électorat plutôt bobo et urbain, quand un président de la République fait un caca nerveux sur le glyphosate, quand un ministre de l'agriculture et de l'alimentation fantasme sur la biodynamie et l'agriculture telle que la pratiquaient nos grands-parents.
Quant aux exportations – qui jouent aussi un rôle géostratégique – M. Quentin Mathieu nous a proposé un fil Twitter particulièrement instructif dont nous tirerons ici les premiers éléments.
- voir page sur site -
« ...l’agroalimentaire est l’un des seuls postes excédentaires dans notre balance commerciale ». Le gouvernement peut facilement lui infliger la même évolution que les produits manufacturés…
http://seppi.over-blog.com/2019/06/sur-les-marches-mondiaux-l-agriculture-francaise-a-encore-sa-place-sur-un-strapontin.html
Le face à face : faut-il privatiser les routes nationales ? (DEBAT)
RépondreSupprimer12 juin 2019, 22:36
- voir clip sur site -
Le 12 juin sur RT France, Stéphanie De Muru a reçu l'analyste en politiques publiques Ferghane Azihari et le directeur adjoint de la rédaction de Marianne, Franck Dedieu. Ils sont revenus sur le projet de privatisation des routes nationales.
Ferghane Azihari, analyste en politiques publiques, et Franck Dedieu, directeur adjoint de la rédaction de Marianne, ont débattu autour de la question d'une possible privatisation de dizaines, voire de centaines de kilomètres de routes nationales, sans mise en concurrence. En effet, des amendements au texte de la loi d'orientation des mobilités, en faveur desdites privatisations, ont été proposés par les députés Joël Giraud et Anne-Laure Cattelot, tous deux issus des rangs de La République en marche (LREM). Pour Franck Dedieu, «c'est la preuve que, une fois encore, l'Etat se déssaisit [...] tout simplement parce qu'il veut faire des économies de dépenses». Ferghane Azihari a estimé pour sa part qu'il ne s'agissait pas de privatisations mais «de concessions».
Lire aussi : Des députés LREM veulent confier des bouts de routes nationales aux concessionnaires des autoroutes
https://francais.rt.com/france/62928-face-face-faut-il-privatiser-routes-nationales-debat
40 000 nouvelles grenades à main pour les forces de sécurité intérieure
RépondreSupprimer12 juin 2019, 17:15
Malgré les polémiques liées au maintien de l'ordre au cours de la crise sociale des Gilets jaunes et aux blessures qu'elles ont occasionnées, Beauvau entérine une commande de 40 000 nouvelles grenades pour les forces de l'ordre.
Le ministère de l'Intérieur étoffe l'équipement de ses effectifs de police et de gendarmerie en attribuant à l'entreprise Alsetex, le 2 mai, l'appel d'offres appelant à livrer pour ses forces intérieures 40 000 nouvelles grenades à main à effet assourdissant (GMD) utilisées en matière de maintien de l'ordre.
Cet appel d'offres pesant 1,84 million d'euros et lancé le 25 août 2018 était antérieur aux polémiques liées à cette arme qui a occasionné de graves blessures au cours des opérations de maintien de l'ordre, lors de la crise sociale des Gilets jaunes. Toutefois, comme le relève le site d'investigation indépendant Bastamag, la commande de cette arme classée «matériel de guerre de catégorie A2» tombe très mal, après des dizaines de cas de blessures graves, voire de mutilations, impliquant l'usage de ces grenades.
Lire aussi
Des policiers prennent position à Nantes le 26 janvier (image d'illustration). Une association policière lance l'alerte : «Les grenades sont dangereuses, nos LBD sont dangereux»
Par ailleurs, depuis le début de cette crise sociale, le ministère de l'Intérieur a enregistré 4 952 jets de GMD. En 2016, Beauvau n'en avait comptabilisé que 866 pour toute l'année.
Déjà, au mois de décembre 2018, une polémique avait éclaté lorsque le ministère de l'Intérieur avait passé commande de plus de 1 000 lanceurs de balle de défense (LBD) pour la gendarmerie, et la police nationale alors que l'arme avait été impliquée dans des cas d'éborgnements en marge de manifestations des Gilets jaunes.
Le 20 mai 2019, deux juges d'instruction parisiens avaient décidé de faire comparaître un fonctionnaire de police CRS à un tribunal d'assises, pour avoir éborgné un militant du syndicat SUD, après avoir lancé une grenade de désencerlement en 2016. Le policier sera donc jugé par un jury populaire pour «violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente par personne dépositaire de l'autorité publique.»
Joint par RT France, le porte-parole de l'Union des policiers nationaux indépendants, Jean-Pierre Colombies, avait alors déclaré à propos de cette affaire : «Après les manifestations des Gilets jaunes, il y aura des dizaines d'autres cas similaires. Les flics seront comptables de leurs actes et pas [le ministre de l'Intérieur] Christophe Castaner, qui devrait pourtant assumer ses instructions de fermeté. Mais à la limite, les collègues auraient dû y réfléchir avant et faire preuve de discernement lorsqu'ils ont été confrontés à des ordres débiles. Ce ministre a fait sauter toute la préfecture de police de Paris pour se couvrir, vous croyez qu'il va aller défendre des pauvres flicards aux assises ? A titre personnel, je l'ai assez dit sur tous les plateaux où j'ai été invité : l'autorité suprême peut bien donner le feu vert aux policiers d'agir comme certains ont agi, mais l'autorité judiciaire, elle, fait son travail, elle ouvre des procédures et lorsqu'on arrive aux assises, ce sont les jurés qui décideront, là on ne maîtrise plus rien, et le policier risque plus de dix ans de prison ferme.»
Antoine Boitel
https://francais.rt.com/france/62921-40-000-nouvelles-grenades-a-main-forces-securite-interieures
LE GAG DU JOUR : Les terroristes exigent !
RépondreSupprimerDes «Gilets noirs» occupent le siège d'un groupe à La Défense pour réclamer des «papiers pour tous»
12 juin 2019, 16:51
Les «Gilets Noirs» – un collectif d'immigrés illégaux qui avait fait parler de lui en mai, via l'occupation d'un terminal de l'aéroport de Roissy – ont investi le 12 juin le siège du groupe Elior à La Défense, pour réclamer notamment des papiers.
A l’appel de La Chapelle Debout !, un collectif militant de soutien aux migrants, plusieurs centaines d'immigrés illégaux du collectif des «Gilets noirs» se sont réunis dans le hall de la tour Egée, à La Défense (Hauts-de-Seine), afin de protester contre l’entreprise Elior, spécialisée dans la restauration collective, qu’ils accusent de les faire «travailler de force sous la menace de la dénonciation et de la déportation», selon un communiqué publié par La Chapelle Debout ! le 12 juin. Plus largement, les manifestants réclament la régularisation des clandestins en France.
«On attaque La Défense car c’est le cœur de l’impérialisme […] de Total et d’Areva qui pillent l’Afrique, de Suez qui vole son eau, de la Société Générale qui vole son argent et qui finance la pollution de l’Afrique avec les centrales à charbon, de Thalès qui construit les armes avec laquelle ils y font la guerre. […] Les mêmes qui détruisent nos vies là-bas nous font la guerre ici ! On attaque Elior comme on attaquera toutes les entreprises qui exploitent les immigré.e.s sans-papiers», peut-on lire encore dans le document.
Un manifestant présent sur place a expliqué à RT France : «Nos deux camarades sont actuellement en centre de rétention et c’est nous, les sans-papiers, qui faisons le nettoyage là-bas […] On ne veut pas ça. On veut la régularisation pour tout le monde, discuter avec le Premier ministre et la liberté pour nos camarades au centre de rétention.»
Paul, membre du collectif La Chapelle Debout !, indique à RT France : «Nous demandons la régularisation de tous les sans-papiers, en particulier les "Gilets noirs". Ce sont 43 foyers qui se sont soulevés face à leurs conditions, exploités dans leur travail, contrôlés dans le métro au faciès, placés dans des centres de rétention, battus par la police. […] Nous menons des actions afin de viser les acteurs de l’oppression et de la répression des sans-papiers. […] Nous occupons le siège d’Elior, qui emploie beaucoup de sans-papiers, parfois en ne les payant même pas.» Ce dernier affirme vouloir rencontrer le Premier ministre Edouard Philippe afin d'obtenir «la régularisation de tous les sans-papiers».
Selon notre journaliste sur place, la direction a reçu une délégation composée de «Gilets noirs» et de leurs soutiens associatifs.
Le groupe Elior n'a pour le moment pas répondu à nos sollicitations.
Les «Gilets noirs» avaient fait parler d'eux le 19 mai, lorsqu'entre 200 et 500 clandestins se revendiquant de ce collectif avaient occupé dimanche le terminal 2F de l'aéroport de Roissy pour dénoncer «la collaboration d'Air France» dans les expulsions. Ils avaient réclamé, avec le collectif La Chapelle debout !, qu'Air France «stoppe toute participation financière, matérielle, logistique ou politique» aux reconduites à la frontière.
RépondreSupprimerLire aussi : «La France, c’est pas aux Français !» : des sans-papiers occupent un terminal de Roissy (VIDEOS)
https://francais.rt.com/france/62919-gilets-noirs-manifestent-defense-pour-reclamer-papiers
Ils n'ont bien sûr pas été arrêtés puisqu'ils ne portaient pas de gilets jaunes !
SupprimerNicole Belloubet souhaite mettre fin aux poursuites de tous les délinquants de moins de 13 ans
RépondreSupprimer13 juin 2019, 09:58
Alors que le garde des Sceaux, Nicole Belloubet, propose d'instaurer un âge minimal de 13 ans pour la responsabilité pénale des mineurs, la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a dénoncé une «décision gravissime».
Dans un entretien au journal La Croix publié ce 13 juin, le garde Sceaux, Nicole Belloubet, qui a engagé une réforme de la justice des mineurs, a expliqué souhaiter instaurer un seuil d’irresponsabilité pénale à 13 ans.
Lire aussi
Le ministre de la justice, Nicole Belloubet, devant l'Elysée le 30 janvier 2019 (image d'illustration). Rapatriement de Français détenus en Syrie : «Ce sont principalement des enfants», rassure Belloubet
Actuellement, les mineurs étant âgés d'entre 10 et 13 ans ne sont responsables pénalement que si le juge retient qu'ils étaient capable de discernement au moment de l'acte incriminé. Mais pour le ministre, cet âge de 13 ans devra à l'avenir constituer un seuil en deçà duquel les mineurs ne pourront plus du tout être poursuivis : «Je propose de ne plus poursuivre les délinquants de moins de 13 ans en instaurant, en deçà de cet âge, une "présomption d'irresponsabilité"», a-t-elle déclaré au quotidien catholique.
C'est irresponsable pour ces enfants. Les plus grands vont pervertir les enfants pour faire le sale boulot
Selon Nicole Belloubet, «un auteur d’infraction de moins de 13 ans écope[actuellement] d’une mesure éducative si le juge le considère comme capable de "discernement".» Elle propose ainsi d'abroger ce dispositif qui mène à la poursuite d'environ 2 000 mineurs chaque année, selon les chiffres du ministère de la Justice rapportés par l'AFP.
Une aubaine pour les «caïds» de cité ?
Et le ministre de préciser que l'absence de poursuites pénales contre ces jeunes «ne signifie pas pour autant la négation de son acte ni des dégâts qu'il a causés.» Les victimes des dommages causés par ces mineurs exonérés pourront en théorie être indemnisées au civil. C'est la seule notion de responsabilité pénale du mineur en faute qui ne sera plus retenue. De manière générale, Nicole Belloubet propose d'instaurer «une nouvelle procédure en deux temps» dans la justice des mineurs afin «d'accélérer le rythme de la justice» : «Dans les semaines qui suivent l'infraction [...] la reconnaissance de culpabilité du jeune, [puis, plus tard] le prononcé de la sanction. [...] Le juge pourra apprécier le comportement [du mis en cause] pendant cette mise à l'épreuve éducative et en tenir compte dans le prononcé de la peine.»
L'avant-projet de cette réforme sera soumis «dans les prochains jours aux professionnels pour concertation», puis il sera examiné au Conseil d'Etat. Le texte sera ensuite présenté en conseil des ministres autour au mois de septembre, selon les informations de l'AFP.
Au micro de France Inter, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a fustigé en réaction la «décision gravissime» de Nicole Belloubet : «D'abord parce que c'est un déni des réalités, la délinquance des mineurs explose chez les plus jeunes.» Et de souligner : «C'est irresponsable pour ces enfants, on est en train de les livrer aux prédateurs que sont les caïds. Les plus grands vont pervertir les enfants pour faire le sale boulot.» L'ancienne membre des Républicains a également dénoncé une «impuissance de l'Etat sur l'autorité et la sécurité [avec] une explosion de la délinquance du quotidien.»
Lire aussi : Vers la création d'un tribunal international pour juger les djihadistes étrangers ?
https://francais.rt.com/france/62932-nicole-belloubet-souhaite-mettre-fin-aux-poursuites-de-tous-les-delinquants-de-moins-de-13-ans
De plus en plus d'assassinats sont commis PAR DES ENFANTS DE MOINS DE 13 ANS !
SupprimerAutomatisation de Vegas: comment les robots vont prendre des milliers d'emplois à Sin City
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 13/06/2019 - 22:55
La vague d'automatisation devrait remodeler l'économie américaine dans les années 2020. Cette perturbation aura un impact sur la population active et entraînera des pertes d'emplois considérables. D'ici 2030, l'automatisation pourrait éliminer de 20% à 25% des emplois actuels, soit l'équivalent de 40 millions de travailleurs déplacés, ce qui toucherait le plus dur 90% des Américains.
Le mois dernier, nous avons expliqué comment le port de Los Angeles se préparait à une automatisation complète. La semaine dernière, nous avons montré comment l’automatisation des entrepôts commençait à augmenter la traction à Atlanta - des robots viennent maintenant à Las Vegas dans un nouveau rapport.
L'adoption de l'automatisation dans les casinos du sud du Nevada pourrait déplacer des milliers de travailleurs au cours des cinq prochaines années.
Goolsbee dit que le rapport ne peut pas totalement ignorer les emplois
La Revo Gazette-Journal pose plusieurs questions cruciales: à quoi ressemble un avenir avec des robots à Las Vegas? Qu'adviendra-t-il d'un secteur des services qui espère que les pouvoirs des syndicats assureront une protection? Les travailleurs devraient-ils avoir peur?
"Montrez-moi une voiture construite sur une chaîne de montage qui ne soit pas peuplée de robots et d'humains", a déclaré Robert Rippee, directeur du Hospitality Lab de l'Institut international du jeu de l'UNLV.
Les technologies d'automatisation se répercutent dans l'industrie hôtelière, obligeant certains casinos à recalibrer leur main-d'œuvre.
"Je suis surpris que, dans certains cas, cela ait pris autant de temps", a déclaré Rippee. "D'autre part, il est certainement compréhensible que les gens disent:" C'est mon gagne-pain, c'est mon travail. Vous allez apporter une machine? Qu'est-ce que je vais faire? " "
MGM a discrètement déployé des technologies d'automatisation. En août dernier, le géant du jeu vidéo a installé des systèmes de boissons automatisés, connus sous le nom de "barres de service automatisées".
Selon MGM, l'automatisation élimine le travail humain redondant, permettant aux employés de façade de servir eux-mêmes leurs invités et de réduire les temps d'attente.
Dans un rapport séparé, Miracle Mile Shops, à côté du Planet Hollywood Resort, a installé le premier bar robotisé sur le Strip.
Le premier bar terrestre au monde à déployer des robots barmans s'ouvre à Las Vegas. Amusez-vous bien! pic.twitter.com/Zy3gslBkp2
- China Xinhua News (@XHNews) 10 juillet 2017
Le Mandarin Oriental utilise Pepper, un robot humanoïde de SoftBank Robotics. Situé dans le hall d'entrée, le robot aide le personnel en effectuant des tâches telles que l'accueil des visiteurs, l'orientation et la réponse aux questions concernant l'installation.
Culinary Workers Union La section locale 226, le plus grand syndicat du Nevada, a tenu plusieurs réunions l'an dernier sur l'impact potentiel des robots sur leur travail.
L'union culinaire a négocié avec les casinos un accord prévoyant certaines protections contre le déplacement d'emplois dû à l'automatisation.
En vertu de cet accord, MGM et les autres casinos doivent donner un préavis de six mois aux employés si leur travail est pris par un robot.
Malgré la menace de l'automatisation, Bethany Khan, porte-parole du syndicat Culinary, a déclaré que les travailleurs syndiqués auront toujours un emploi.
"Les emplois ne seront jamais éliminés", a déclaré Khan. "Les possibilités de recyclage sont infinies. Nous considérons la technologie comme une technologie d'assistance et de soutien."
RépondreSupprimerLes experts disent que la collision de l'automatisation ne conduira pas à l'apocalypse d'un robot mais transformera plutôt la main-d'œuvre en éliminant des milliers d'emplois peu qualifiés à Vegas dans les années à venir.
Si l'adoption de l'automatisation fait ses débuts à Vegas à un rythme lent, les travailleurs qui perdent leur emploi auront le temps de se réoutiller. Toutefois, l’automatisation rapide de Vegas, par exemple, pourrait éliminer des dizaines de milliers d’emplois au cours des dix prochaines années.
L’automatisation de Las Vegas a commencé, une nouvelle vague d’investissements dans les robots va perturber l’ensemble du secteur des jeux et de l’hôtellerie de la ville et entraîner des pertes d’emplois considérables au cours des années 2020.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-12/automating-vegas-how-robots-will-take-thousands-sin-citys-jobs
SupprimerMême si la publicité sur la robotique est partout avec son 'IA' encore inconnue du système mais qui fait bon de vanter comme si elle existait, le remplacement de belles femmes (triées sur le volet) par des boites-à-musique n'existera jamais. Ces engins seront fuis comme les poupées gonflables 'plus vraies que nature' qui ne remplaceront JAMAIS la vraie femme. Face à ces canulars 'sortis de laboratoires' il y a parallèlement le nano-monde des pédérastes et des gouines, des travelos, des trisomiques du climat qui sont là pour faire la une des journaux mais n'intéressent personne.
Regardez: Des scientifiques créent un logiciel "Deepfake" permettant à tout utilisateur de modifier ce que tout le monde dit sur vidéo
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 13/06/2019 - 22:15
Les scientifiques de Stanford font leur part pour créer ce qui sera un inévitable cauchemar dystopique.
Le personnel de l'Institut Max Planck pour l'informatique, de l'Université de Princeton et d'Adobe Research a développé un logiciel qui vous permet d'éditer et de changer ce que les gens disent dans les vidéos, permettant ainsi à quiconque d'éditer n'importe qui, selon Observer.
Le logiciel utilise l'apprentissage automatique et des modèles 3D du visage de la cible pour générer de nouveaux métrages qui permettent à l'utilisateur de modifier, d'éditer et de supprimer les mots qui sortent de la bouche d'une personne en vidéo, simplement en tapant du nouveau texte. Non seulement cela, les modifications semblent avoir un flux audio / visuel transparent sans coupures.
Voici une vidéo du logiciel effrayant au travail.
- voir sur site -
Nous sommes sûrs qu'il n'y aura absolument aucun retour en arrière à cela. Après tout, la semaine dernière, le public a été scandalisé par le fait que quelqu'un a édité en plaisantant une vidéo de Nancy Pelosi pour la faire paraître saoule. Que se passerait-il si quelqu'un montait une vidéo de sa conversation pour la faire jurer sauvagement ou dire des choses racistes ?
Ce logiciel deepfake est déjà décrit comme "l'équivalent de Noël à venir pour une ferme de trolls russe", maintenant que les élections de 2020 sont en cours. Nous sommes sûrs que ce sera aussi un sujet d'actualité sur MSNBC et CNN si Trump gagne à nouveau en 2020.
Et nous devons nous demander: combien de temps faudra-t-il avant que le logiciel soit intégré au logiciel de montage vidéo grand public d’Adobe? Après tout, la société de logiciels oblige déjà les utilisateurs à lire un disclaimer massif qui stipule:
Nous pensons également qu’il est essentiel d’obtenir la permission des artistes interprètes avant toute modification avant de partager une vidéo avec un large public.
Et…
Nous reconnaissons que les mauvais acteurs pourraient utiliser de telles technologies pour falsifier des déclarations personnelles et calomnier des personnalités. Nous sommes préoccupés par une telle déception et une mauvaise utilisation.
Se couvrent-ils légalement pour que cette "technologie" se généralise ?
Joke Deepfakes continue de faire son apparition, comme cette fausse vidéo de Mark Zuckerberg assis à un bureau et prononçant un discours sournois sur le pouvoir de Facebook.
Joe Rogan a également été victime d'un attentat à la sueur commis récemment par la société d'intelligence artificielle Dessa, qui a publié un fichier audio qui donnait l'impression qu'il parlait de hockey sur chimpanzé.
Ne vous inquiétez pas, nous sommes sûrs que cela ne tombera pas entre de mauvaises mains.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-13/watch-scientists-create-deepfake-software-allowing-anyone-edit-anything-anyone-says
Contre la vérité irréfutable aux sources prouvées apparaissent dans les merdias quotidiens des milliards de tonnes de mensonges expliqués calmement et sourire aux lèvres par des présentatrices et présentateurs prostitués ou, comme le montre la vidéo ci-dessus, par de fausses personnes. Ce sont les mensonges du 'réchauffement climatique' lancés par Al Gore à Kyoto en 1997 jusqu'à aujourd'hui où tous les humains sont traités de criminels parce qu'ils osent encore respirer !!!
SupprimerIls respirent, ils expirent des gaz qui se recyclent immédiatement et sans danger pour quiconque même si 'le pet dans l'ascenseur' en incommode beaucoup.
Attention, ce monde virtuel du mensonge, de la falsification existe vraiment aujourd'hui ! Donc, tenez vous en aux sciences expliquées par de vrais scientifiques (et non des nuageologues/climatologues, pluitologues du GIEC) et jetez par la fenêtres tous ces merdias avec lequel vous ne pouvez discuter et apporter votre point de vue.
Le but de l'école est l'endoctrinement
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 13/06/2019 - 21:55
Écrit par Sofia Carbone, via HumanEvents.com,
L’universel de nos jours est presque exclusivement destiné à l’endoctrinement. C'est une thèse assez audacieuse, mais la preuve est en sa faveur.
Le programme de gauche de plus en plus progressiste traverse le monde universitaire et les conservateurs le surveillent passivement.
La guerre commerciale ressemble à la nouvelle norme, selon Pissarides de LSE
L'endoctrinement ne dépend plus des convictions politiques des enseignants. Nous avons maintenant dépassé cela. Le matériel de cours est une propagande politique flagrante. Pas seulement le matériel de cours pour les études de genre et similaires. Les programmes de base de l'école primaire à l'université.
...
Sciences, économie, littérature - tous les cours de base auxquels vous pouvez penser sont influencés par la politique.
Le seul cours qui peut encore faire exception est celui des mathématiques. À moins que vous ne teniez compte du système de base commun de gauche - ce qui est un désastre complet. Si vous ne le croyez pas, assistez à un cours de mathématiques ou ouvrez le manuel de votre enfant. Catastrophe.
...
La gauche est géniale quand on y pense.
Les progressistes ont si bien assimilé le monde universitaire que les étudiants accumulent des dettes énormes et ne peuvent pas trouver de travail. Ils disent ensuite aux étudiants et diplômés en difficulté économique qu'ils sont victimes du système cruel du capitalisme. En réalité, ils sont victimes du système cruel du monde universitaire créé par la gauche. Ils utilisent cette contrainte économique pour tenir leurs promesses d'égalité économique sous la forme du socialisme.
La gauche laisse simplement de côté la partie où «l’égalité économique» promise promet une pauvreté égale.
...
Il est temps de tenir la gauche et les universités responsables de leur propagande flagrante. Pas seulement les enseignants et les écoles, mais les créateurs de matériel de cours.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-13/schools-purpose-indoctrination
C'est vrai que les profs d'aujourd'hui (sortis de l'IUFM) n'ont plus la compétence pour répondre aux millions de questions d'élèves plus intelligents qu'eux ! Car, l'Internet a fait son chemin et la vérité a traversé les murs !
SupprimerTerre hors ligne: Une "superflare solaire" pourrait avoir une incidence sur le réseau plus tôt que prévu
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 13/06/2019 - 21:15
Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,
Les scientifiques avertissent qu’une super-lumière solaire sur le soleil pourrait mettre les systèmes électriques de la Terre hors ligne plus tôt que prévu. De nouvelles recherches suggèrent que notre soleil pourrait être capable de tirer une super-éblouissement dans notre direction ayant un impact sur notre réseau électrique, et cela pourrait être relativement bientôt.
Même si notre soleil est plus âgé et moins actif que d’autres étoiles de la galaxie, cela ne signifie pas pour autant qu’il a totalement perdu sa puissance, selon Yuta Notsu, chercheur invité à la CU Boulder. Notsu et ses collègues ont utilisé les données du télescope spatial Kepler pour vérifier la présence d'éléments superficiels sur d'autres étoiles comme notre soleil.
"Les résultats de Kepler suggèrent que les étoiles à rotation lente et semblables au soleil peuvent aussi avoir des superlignes", a déclaré Notsu lors d'une conférence de presse lors d'une réunion de l'American Astronomical Society à Saint-Louis lundi.
Selon un rapport de Forbes, Notsu a déclaré que le type de super-flancs décrit par son équipe serait au moins 100 fois plus puissant que le Carrington Event de 1859, qui aurait causé Aurora Borealis à Hawaii et détruit l'infrastructure télégraphique.
«Notre étude montre que les super-événements sont des événements rares», a déclaré Notsu. "Mais il est possible que nous puissions vivre un tel événement dans les 100 prochaines années."
Cela signifierait que le réseau électrique est potentiellement en jeu. Selon la gravité de la super fusée éclairante, nous pourrions avoir des problèmes majeurs qui pourraient durer des mois.
En tant qu'êtres humains, nous dépendons du réseau électrique pour presque tout dans nos vies quotidiennes. Si quelque chose ne va pas et que les gens perdent le pouvoir, nous pourrions avoir des bouleversements de la société et des troubles civils massifs. Même si ce scénario semble moins probable qu’un effondrement économique total, il est toujours important d’avoir les bases du survivalisme à l’esprit. Adoptez un état d’esprit de préparation et n’envisagez que les résultats possibles si nous avons des problèmes.
Vous voulez être prêt à faire face aux urgences. Bien que préparer une douzaine de catastrophes différentes puisse sembler une tâche ardue, il ya de bonnes nouvelles. Se préparer à une grande variété de catastrophes nécessite les mêmes fournitures de base que se préparer à une ou deux.
Le livre de Daisy Luther intitulé Soyez prêt à tout: survivre aux tornades, aux tremblements de terre, à la pandémie, aux tirs en masse, aux catastrophes nucléaires et à d’autres événements mettant la vie en danger est très utile.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-13/earth-offline-solar-superflare-could-impact-grid-sooner-we-think
Notre monde est envahi d'hoax, de fake-news tous les jours qui vont jusqu'à montrer le soleil responsable de l'extinction très prochaine de l'électricité. Fini la communication téléphonique, les voitures (électriques ou pas) munies de batteries, d'avions dans le ciel et de super-porte-containers qui traversent les océans, le monde de l'EMP va bientôt frapper à nos portes en se faisant passer pour 'Mr soleil' pour vous interdire toutes instructions internet.
SupprimerC'est l'épidémie de la dictature qui doit se généraliser, s'appliquer sans faiblir et éliminer toutes personnes contrevenantes !
Un nouveau rapport indique que des drones de la taille d'un avion sont sur le point de traverser l'Amérique
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 13/06/2019 - 17:35
Peux-tu imaginer ? Des véhicules de livraison autonomes de la taille d'un avion survolant les grandes régions métropolitaines et livrant des marchandises susceptibles de transformer radicalement le secteur du fret.
Selon The Verge, des drones de livraison font actuellement l'objet d'essais pilotes dans tout le pays. Au cours des 5,5 derniers mois, Amazon a annoncé son intention de livrer des colis. Alphabet's Wing a reçu l’approbation de la FAA pour les livraisons et UPS testait son service de livraison de drones médicaux dans le nord de la Virginie.
Au lieu d'envoyer des camions pleins de marchandises sur des autoroutes encombrées, les drones de fret peuvent se déplacer de manière transparente entre les centres de distribution et les entreprises, réduisant ainsi leur empreinte carbone, mais réduisant considérablement les délais de livraison.
Ce que le rapport sur les emplois aux États-Unis en mai signifie pour la Fed et les marchés
The Verge a noté que les drones cargo "venaient de toutes formes et tailles".
Le mois dernier, Boeing a terminé les premiers essais en vol du véhicule cargo aérien (CAV). Le CAV est conçu pour supporter une charge utile allant jusqu'à 500 livres.
Sabrewing, une startup de Camarillo, en Californie, est en train de développer un prototype de drone transporteur de fret qui doit commencer ses vols d'essai en 2020. Le drone peut voler à 180 nœuds (207 miles par heure) avec une altitude de croisière de 22 000 pieds.
Le démarrage du drone cargo Natilus travaille sur un drone de la taille et du poids d’un Predator MQ-1 de General Atomics.
Sichuan Tengden Technology, une start-up chinoise basée à Bejing, développe un drone de fret pouvant transporter 20 tonnes de fret.
Chacune de ces sociétés met au point un drone cargo à longue portée, dans l’espoir de pouvoir être les premières à monter en flèche dans les cieux.
Natilus, Sichuan Tengden Technology et Elroy Air devraient être opérationnels d'ici l'an prochain.
Le système autonome Chaparral d’Elroy Air devrait s’associer à FedEx, DHL et UPS pour la livraison de colis. Selon David Merrill, PDG d'Elroy Air, la construction de drones cargo de cette envergure a représenté un investissement énorme, mais cela devrait porter ses fruits dans les années à venir.
Le fret aérien représente environ 1% du volume du commerce mondial (en tonnage) et 35% du volume du commerce mondial lorsqu'il est déterminé par la valeur des marchandises expédiées. Avec la prolifération des drones cargo, qui devrait être lancée dans les prochaines années, il semble que le secteur des transports traverse une période de transformation. Mais ne vous attendez pas à ce que ces drones volent au dessus de la tête dans ce cycle économique, la technologie sera très demandée après la prochaine récession mondiale par les entreprises qui ont besoin de technologies innovantes pour réduire leurs coûts.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-12/new-report-shows-plane-sized-drones-are-coming-skies-across-america
SupprimerVoila bien une information à la con !
Qu'est-ce qu'un drone ? Un véhicule sans pilote dedans.
Or, depuis des décennies ces avions blancs qui chemtraillent le ciel existent. Ils décollent de bases militaires et atterrissent aux bases militaires. Sans pilote à bord.
La propagande est la racine de tous nos problèmes
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 13/06/2019 - 17:55
Écrit par Caitlin Johnstone via Medium.com,
Un nouvel article de Forbes rapporte que le PDG de Crowdstrike, la société de la cybersécurité extrêmement sombres qui était à la base de la construction du récit officiel de piratage russe CIA / CNN, est maintenant un milliardaire.
George Kurtz a grimpé au classement des milliardaires immédiatement après la publication de son portefeuille, sans aucun doute sur la notoriété internationale qu’elle a tirée de son rôle central dans le plus célèbre reportage de piratage informatique de tous les temps. Un fidèle serviteur de l'empire bien récompensé.
Musk dit qu'il n'y a pas de problème de demande chez Tesla
Peu importe que des initiés du gouvernement américain comme Hillary Clinton se préparent à une escalade contre la Russie bien avant les élections de 2016, et que leurs programmes préexistants consistant à supprimer un obstacle géostratégique sur la scène mondiale bénéficient autant que le récit du piratage informatique de George Kurtz.
Peu importe que Crowdstrike soit lié à la firme de gestion narrative de l'OTAN connue sous le nom de Conseil de l'Atlantique, qui reçoit des fonds du gouvernement américain, de l'UE, de l'OTAN, des États du Golfe et de puissants oligarques internationaux. Peu importe que Crowdstrike ait été financé avec 100 millions de dollars de Google, qui entretient une relation intime avec les agences de renseignement américaines depuis sa création.
Peu importe que, à ce jour, les serveurs de la DNC n'aient pas été examinés par le FBI, ni même par le conseil spécial de Robert «Iraq has WMD» Mueller, préférant aller de l'avant avec les analyses de cette tenue extrêmement sombre et omniprésente. liens bien documentés avec les dirigeants oligarchiques de l'empire centralisé aux États-Unis. De plus, l’analyste de Crowdstrike qui dirigeait la criminalistique sur ces serveurs de la DNC avait en fait travaillé pour et avait été promu par Robert Mueller pendant que les deux étaient au FBI.
Comme je ne me lasse pas de le dire, la vraie monnaie sous-jacente dans notre monde n’est ni l’or, ni le fiat bureaucratique, ni même une puissance militaire brute. La vraie devise sous-jacente de notre monde est la narration et la capacité de le contrôler.
Dès que vous maîtrisez vraiment cette dynamique, vous commencez à le remarquer partout. George Kurtz est un exemple clair du rôle central du contrôle narratif dans le maintien et le développement des structures de pouvoir existantes, ainsi que de la manière dont l’empire est conçu pour récompenser ceux qui avancent des récits pro-empire et punissent ceux qui les endommagent; comparez simplement son comportement à celui de Julian Assange, par exemple.
Mais vous voyez des exemples apparaître tous les jours:
Le département d’État américain vient d’être démantelé avec une ferme de 1,5 millions de dollars pour manipuler le discours public sur les médias sociaux au sujet de l’Iran.
Le directeur général de l'OIAC a récemment commencé à filmer une vidéo confirmant que l'OIAC avait délibérément omis de mentionner délibérément dans ses conclusions officielles un rapport de sa propre enquête contredisant le récit en cours à propos d'une attaque chimique à Douma, en Syrie, un aveu controversé des questions posées par des critiques de l'impérialisme occidental comme moi, et que les principaux médias n'ont pas encore touchées.
L'autre jour, Mintpress News a raconté l'histoire d'une nouvelle opération de gestion narrative appelée «The Trust Project», une campagne coordonnée par des médias de masse conviviaux pour les «algorithmes de moteur de recherche de jeu et de média social, en collusion avec de grandes entreprises de technologie telles que Google et Twitter. "
Dans une nouvelle interview accordée à The Canary, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, a explicitement déclaré que les médias étaient en grande partie responsables de la torture psychologique d’Assange, les exaltant pour la manière dont ils «ont fait preuve d’un manque remarquable d’indépendance critique et ont largement contribué à narratifs abusifs et délibérément déformés à propos de M. Assange. "
RépondreSupprimerSelon la journaliste Suzie Dawson, dans un nouvel essai intitulé "Freeing Julian Assange", "d'innombrables articles semblent avoir été effacés d'Internet" sur Assange et WikiLeaks, ce qui représente environ 90% des liens examinés par Dawson, qui ont été partagés dans des tweets par ou à propos de WikiLeaks et Assange depuis 2010.
Je viens de terminer la lecture de cet excellent essai de Swiss Propaganda Research sur le fait peu connu que «la plupart des informations internationales dans les médias occidentaux sont fournies par trois agences de presse internationales basées à New York, Londres et Paris».
Chacun de ceux-ci pourrait avoir un essai complet de Caitlin Johnstone à ce sujet. J’écris sur ce sujet pour gagner ma vie, et même moi, je n’ai ni le temps ni l’énergie nécessaire pour écrire des articles complets sur chaque outil de contrôle narratif mis en œuvre par l’empire centralisé aux États-Unis dans son arsenal. Ils sont trop nombreux à émerger trop vite, car ils sont tout simplement cruciaux pour le maintien des structures de pouvoir existantes.
Parce que celui qui contrôle le récit contrôle le monde.
Le pouvoir était beaucoup plus facile à identifier dans notre société: il suffit de chercher le type au chapeau scintillant en or assis sur une très grande chaise et contrôlant tout le monde. À mesure que notre société progressait sur le plan philosophique, cependant, les gens commençaient à se lasser de voir chaque aspect de leur société déterminé par un imbécile coiffé d'un chapeau d'or et se battaient pour des idéaux appelés «liberté» et «démocratie» dans leurs pays respectifs. Et, pour autant que nos parents et nos enseignants nous l'aient appris, la liberté et la démocratie sont exactement ce que nous avons maintenant.
Sauf que c'est de la merde. La liberté et la démocratie n'existent au sein de l'empire occidental que dans la mesure où il conserve des apparences. En fin de compte, le problème avec la démocratie, c’est que les esprits humains sont très faciles à pirater, à condition que vous disposiez des ressources nécessaires. Les riches et les puissants ont les ressources nécessaires, ce qui signifie qu’il est très possible pour les riches et les puissants de manipuler les masses pour qu’elles votent d’une manière qui profite systématiquement aux riches et aux puissants. C'est pourquoi les milliardaires et le contrôle narratif vont systématiquement de pair.
Cette dynamique a permis aux structures de pouvoir occidentales de fonctionner d'une manière que la démocratie occidentale était explicitement conçue pour empêcher: au profit des puissants, et non au profit de la population votante. Alors maintenant, nous avons des gens dans les soi-disant démocraties libérales qui votent pour maintenir des gouvernements qui font avancer les guerres qui ne leur profitent pas, pour faire avancer la surveillance intrusive et les politiques de l'Etat policier qui les oppriment, pour faire avancer les politiques d'austérité qui leur font du mal, pour faire avancer le travail politiques qui les exploitent et de maintenir des politiques environnementales écocidales qui menacent la survie même de notre espèce. Tout cela parce que les riches et les puissants peuvent utiliser leur richesse et leur pouvoir pour manipuler la façon dont les gens pensent et votent.
C'est pourquoi, dans mon travail, j'accorde beaucoup plus d'importance au contrôle narratif qu'à la politique. La politique est en aval du contrôle narratif, raison pour laquelle la course à la présidence des États-Unis de 2020 est déjà un concours pour savoir quel niveau de belliciste corporatiste démocrate courra contre le belliciste corporatiste républicain en place. La classe contrôlant le récit fait de son mieux pour cacher le fait que tout ce qui ne va fondamentalement pas dans le système, puis lorsque les gens s'aperçoivent qu'il est profondément brisé, ils l'encouragent à utiliser des outils complètement impuissants pour le réparer. “Vous n'aimez pas la façon dont les choses se passent? Ici, votez pour notre autre groupe !
RépondreSupprimerLa racine de tous nos problèmes actuellement est le fait que les esprits humains disposent de suffisamment de ressources, combinée au fait que la guerre, l'oppression, l'exploitation et l'écocide sont extrêmement rentables. Cette dynamique a conduit la conscience collective humaine à une impasse générale en une sorte d'état propagandiste et zombifié dans lequel tout notre savoir et toute notre pensée se déplacent en alignement avec les objectifs des structures de pouvoir existantes. C’est beaucoup plus facile de continuer à croire les récits officiels que de trier tout ce qui vous a été dit sur votre société, votre nation et votre monde depuis l’école primaire et de déterminer ce qui est vrai et ce qui est faux. Beaucoup n’ont pas le temps. Beaucoup d’autres n’ont pas le courage.
Nous resterons dans cette impasse collective, en direction de la dystopie orwellienne ou de l'extinction par l'effondrement du climat ou de l'armageddon nucléaire, jusqu'à ce que nous trouvions un moyen de nous en sortir. Cela ne viendra pas des outils que nos dirigeants nous ont donnés, ni de la répétition des vieux schémas qui nous ont amenés ici. Pour échapper à la matrice de contrôle narrative de plus en plus habile qui est construite autour de notre esprit collectif par les puissants, nous devrons changer complètement notre relation avec le récit. Nous réussirons soit ce grand test, soit nous échouerons, et nous sommes absolument libres d’aller dans les deux sens.
* * *
Le meilleur moyen de contourner la censure d'Internet et de vous assurer de voir ce que je publie est de vous abonner à la liste de diffusion de mon site Web, qui vous enverra une notification par courrier électronique pour tout ce que je publie. Mon travail est entièrement supporté par les lecteurs, donc si vous avez aimé cet article, n'hésitez pas à le partager, à me aimer sur Facebook, à suivre mes ébats sur Twitter, à jeter de l'argent dans mon chapeau sur Patreon ou Paypal, à acheter une partie de ma douce marchandise, à nouveau livre Rogue Nation: Aventures psychonautiques avec Caitlin Johnstone ou mon précédent livre Woke: Un guide de terrain pour Utopia Preppers. Pour plus d'informations sur qui je suis, où je me trouve et ce que j'essaie de faire avec cette plate-forme, cliquez ici. Tout le monde, plates-formes racistes exclues, a la permission de republier ou d’utiliser gratuitement tout ou partie de cette œuvre (ou tout ce que j’ai écrit).
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-13/propaganda-root-all-our-problems
Le contrôle est total ! Depuis les FAUX sportifs, fausses équipes de foot qui sont payées pour perdre ou pour gagner pour amuser la galerie aux faux sportifs solitaires qui devraient pisser dans une éprouvette pour contrôle anti-dopage et que c'est le laborantin lui-même qui les remplie de son urine à lui contre paiement.
SupprimerQuand avoir un job ne suffit plus… Bienvenue dans la France des travailleurs pauvres
RépondreSupprimer17:52 13.06.2019
Fabien Buzzanca
Un rapport de l’Observatoire des inégalités chiffre le nombre de travailleurs pauvres en France à un million. Un phénomène alimenté par une «précarité de l’emploi en hausse». Sputnik a interrogé Jérôme Vignon, président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale et Nicole Rouvet, du Secours populaire, pour faire le point.
«La France qui subit les inégalités est d’abord celle des flexibles au travail.»
Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, alerte sur l’augmentation du nombre de travailleurs précaires dans l’Hexagone. Son organisme a récemment publié la troisième édition de son «Rapport sur les inégalités en France». Et les données avancées par ce document d’expertise indépendant font froid dans le dos.
Un million de personnes qui exercent un emploi ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté, défini par l’Observatoire des inégalités à 50% du revenu médian (855 euros par mois pour une personne seule). En prenant en compte le seuil fixé par l’INSEE, qui est à 60% du niveau de vie médian, soit 1.026 euros par mois, on atteint les deux millions de travailleurs pauvres en France.
«De nombreuses personnes qui ont un emploi précaire viennent nous voir et nous disent qu’elles n’arrivent plus à finir le mois, qu’elles n’ont plus d’argent pour faire les courses. Nous voyons notamment de plus en plus de femmes, de mamans seules qui ne parviennent plus à joindre les deux bouts», explique Nicole Rouvet, secrétaire nationale du Secours populaire qui officie dans le Puy-de-Dôme.
D’après le rapport, plus de huit millions de personnes sont recensées comme «en situation de mal-emploi», c’est-à-dire au chômage ou en «contrat précaire». Et parmi elles, beaucoup sont sous le seuil de pauvreté. Mais le nombre de travailleurs pauvres augmente-t-il?
«Si je m’en tiens aux statistiques de l’INSEE concernant le taux de travailleurs pauvres, les dernières données datant de 2016, il varie très peu depuis 2009. Nous avons assisté à une augmentation après la crise de 2008, puis à une stabilisation», explique Jérôme Vignon, président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale.
Une analyse que confirme le rapport de l’Observatoire des inégalités: «La pauvreté des travailleurs évolue peu en France. Elle a légèrement diminué au début des années 2000, puis est remontée pour atteindre 1,1 million de personnes en 2011, au seuil à 50% du revenu médian. Après une nouvelle baisse au début des années 2010, elle semble stagner dans les années récentes. De la même façon, le taux de travailleurs pauvres a oscillé entre 4 et 4,6% entre 1998 et 2016.»
Précarité alimentaire et hygiénique
RépondreSupprimerUn phénomène enraciné dans le terreau économique français et qui a de lourdes conséquences. Nicole Rouvet et le Secours populaire viennent en aide à «environ 4.500 familles» dans le seul département du Puy-de-Dôme. Parmi elles, beaucoup travaillent, mais ne parviennent pas à s’en sortir. «La nourriture est le point de départ. Ils viennent pour cela et ne demandent souvent rien d’autre. C’est nous qui proposons le reste. Nous avons notamment des vêtements ou nous pouvons les aider à partir en vacances. Ils en ont le droit, eux aussi», raconte Nicole Rouvet.
Elle s’inquiète également des problèmes de santé que peut engendrer cette pauvreté:
«La question de l’hygiène me préoccupe énormément. J’ai commencé à m’intéresser particulièrement à cette problématique quand une journaliste est venue nous voir dans le cadre d’une enquête sur la précarité menstruelle. Nous distribuons des serviettes hygiéniques, mais je pense qu’il faut que l’on fasse plus pour les produits d’hygiène corporelle et ménagère. Nous réfléchissons actuellement sur le comment et j’ai demandé à ce que l’on fasse une enquête auprès des familles que nous aidons afin de savoir combien elles dépensent pour ces produits. C’est une question de santé publique.»
Si le rapport de l’Observatoire des inégalités souligne que le taux de travailleurs pauvres évolue peu depuis une vingtaine d’années, il voit cependant «un phénomène nouveau et inquiétant» dans l’augmentation du taux de précarité des employés. D’après les chiffres de l’étude, il est passé à 13,6% en 2017 contre 12% dix ans plus tôt et augmente depuis trois ans.
Jérôme Vignon s'interroge sur le mode de calcul de l’Observatoire des inégalités:
«Le taux de précarité des travailleurs calculé par l’Observatoire des inégalités englobe les personnes en contrat déterminé qui sont clairement dans une situation précaire, mais également les intérimaires et les apprentis. Faut-il tous les considérer comme précaires ? Cela mérite d’être discuté. Les apprentis ne sont pas, a priori, des personnes précaires. Concernant les intérimaires, une partie préférerait avoir un contrat à durée indéterminée, mais un certain nombre d’entre eux sont volontaires. Il faut faire attention à l’agrégation des chiffres.»
D’après l’organisme géré par Louis Maurin, la précarité des employés est alimentée par une augmentation des contrats à durée déterminée, d’intérim et d’apprentissage depuis 2014, après une décennie de stabilité.
De plus en plus de contrats très courts
Une publication de l’Observatoire des inégalités datant de 2016 expliquait que la hausse de la précarité s’était faite «en plusieurs temps»: «Le taux d’emploi précaire a augmenté principalement dans les années 1980 et 1990, passant de 4,8% des personnes en emploi en 1984 à 12% en 2000. Il est ensuite resté stable jusqu’au milieu des années 2010, mais a recommencé à s’élever dans les années récentes. La part des travailleurs concernée par l’emploi précaire est passée de 12,1% en 2014 à 13,6% en 2017. Sur les trente dernières années, les phases de diminution ne compensent pas, loin s’en faut, les phases de progression.»
Jérôme Vignon préfère une vision à plus long terme et avance d’autres chiffres:
RépondreSupprimer«L’Observatoire des inégalités parle d’un “phénomène nouveau et inquiétant” pour parler de l’augmentation des travailleurs précaires depuis trois ans. Je ne suis pas d’accord. L’augmentation de la part des contrats à durée déterminée dans le total de l’emploi salarial date de 1982. A cette époque, elle était de 6%, de 10% en 2008 et de 12% en 2012.»
Pour l’Observatoire des inégalités, les raisons de cette précarité dans l’emploi «mélangent des facteurs conjoncturels et structurels»: «À long terme, les modifications de l’organisation du travail ont poussé à la flexibilité et développé les contrats courts. Ces derniers sont devenus la règle pour les jeunes et les moins qualifiés.» Jérôme Vignon est particulièrement concerné par l’explosion des contrats de très courte durée:
«Ce qui est inquiétant, récent et qui date de la crise de 2008 concerne la proportion de salariés embauchés pour des CDD pour de très courtes durées, par exemple un mois. Elle est en forte augmentation. Je suis d’accord, à ce niveau, avec l’Observatoire des inégalités. C’est préoccupant. Vous avez grosso modo 75% des salariés qui sont sur des emplois stables et 25% sur du moins stable. Dans ces 25%, la part de ceux qui sont constamment en instabilité et qui ne retrouvent pas d’emploi pérenne augmente. En d’autres mots, le fossé entre les personnes qui sont dans des situations d’emploi durable et celles qui ne le sont pas évolue à la hausse. Il y a de plus en plus d’individus, notamment des jeunes, surtout dans les secteurs des services, qui ne cessent au cours de l’année d’enchaîner des contrats courts.»
En juin 2018, dans les colonnes de l’Opinion, la journaliste Mireille Weinberg mettait des chiffres sur le phénomène:
«La durée moyenne des CDD a en effet été divisée par un peu plus de deux, passant de 112 jours en 2001 à 46 jours en 2017. La part des contrats de moins d’un mois a crû de 57% en 1998 à 83% en 2017 et même ceux d’une seule journée a explosé de 8% en 2001 à 30% en 2017!»
Les secteurs du déménagement, du médico-social, de la restauration, de l’industrie ou de la construction seraient particulièrement concernés. Pour Jérôme Vignon, il s’agit d’une particularité française:
«Dans d’autres pays européens, on constate que les individus qui démarrent avec un CDD ont plus de chance de progresser vers un CDI. En France, c’est une caractéristique profonde qui était déjà vraie avant la crise de 2008.»
Une fois ces constats posés, que faire? Les gouvernements successifs se sont attaqués au problème de la pauvreté, notamment des travailleurs, sans faire de différence majeure, comme le souligne Nicole Rouvet:
«C’est insuffisant. Pour moi, aujourd’hui, vous êtes pauvre avec un SMIC. Je souhaiterais que tous les gens qui n’ont pas au moins 1.500 euros par mois pour vivre descendent dans la rue pour montrer qu’ils existent. J’ai le sentiment que l’on ne veut plus voir la pauvreté dans ce pays. De grandes études sont réalisées, mais est-ce que l’on se rend compte de la réalité de la vie avec 900 euros ou moins par mois ? C’est bien la preuve que notre pays va mal…»
«Cette France de l’insécurité sociale a un visage: celui des employés et des ouvriers peu ou non qualifiés, des “uberisés”, des indépendants (du bas de l’échelle). Pour une grande part, cette France a animé les manifestations des Gilets jaunes», explique pour sa part Louis Maurin, cité par l’AFP.
RépondreSupprimerUn mois avant le début de la crise des Gilets jaunes, le gouvernement publiait un document sur la «Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté», axée sur cinq engagements:
– L’égalité des chances dès les premiers pas pour rompre la reproduction de la pauvreté
– Garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants
– Un parcours de formation garanti pour tous les jeunes
– Vers des droits sociaux plus accessibles, plus équitables et plus incitatifs à l’activité
– Investir pour l’accompagnement de tous vers l’emploi.
D’après le site du gouvernement, cette «stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté a pour ambition de lutter contre les inégalités de destin et de permettre une égalité des chances réelle». 8,5 milliards d’euros seront mis sur la table pour ce plan basé sur la «prévention» et «l’accompagnement». «Un processus d’évaluation et de suivi va être mis en place à la rentrée 2019. Ce que je sais, c’est que la pauvreté des jeunes et la précarité des adultes en situation d’emploi sont deux phénomènes qui existent en France depuis longtemps. Il ne faut pas nécessairement s’attendre à des résultats rapides», analyse Jérôme Vignon.
«La stratégie du gouvernement vise notamment à mettre l’accent sur la contractualisation avec les conseils généraux, donc la décentralisation, en leur donnant plus de marge de manœuvre pour aider à la réinsertion vers l’emploi. Cela passe par davantage de ressource pour eux. Cette stratégie est intéressante. Le précédent plan 2012-2017, piloté par Jean-Marc Ayrault, avait fait l’objet de critiques, on l’avait accusé d’être trop centralisé. La question concerne également les moyens donnés aux départements les plus pauvres. Leur donner plus de marge de manœuvre est positif, mais ce sont souvent les départements les moins bien lotis financièrement qui ont à faire face aux charges de réinsertion vers l’emploi les plus importantes», ajoute-t-il.
Le 3 juin a été lancée une concertation autour du «revenu universel d’activité», mesure phare du plan pauvreté. Selon LCI, l’objectif du gouvernement est «à minima de fusionner le revenu de solidarité active (RSA), les aides au logement et probablement la prime d’activité dans un seul revenu». Cependant, la porte est laissée ouverte concernant l’ajout de l’allocation adulte handicapé (AAH) et de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) dans ce revenu unique. Pour le moment, tout reste à définir et la loi ne devrait pas être votée avant 2020.
«Le “revenu universel d’activité” est supposé faciliter l’accès et assurer une meilleure régularité des ressources aux bénéficiaires des minimas. C’est un sujet extrêmement difficile. Les précédents gouvernements en ont fait l’expérience. Le tout est de ne pas faire trop de perdants. La question à se poser est la suivante: “Comment simplifier sans mettre au pot un peu plus d’argent en particulier sur le RSA?”», s’interroge Jérôme Vignon.
D’après le spécialiste des questions de pauvreté, il est nécessaire de mettre le paquet sur l’insertion des décrochés de l’emploi:
RépondreSupprimer«La priorité est de revaloriser les dépenses d’accompagnement vers l’insertion. C’est là qu’à mon sens, se trouve la plus grande fragilité du système. Contrairement à ce qui est indiqué dans le terme revenu de solidarité active, l’aspect accompagnement vers l’activité a été totalement négligé. Les ressources correspondantes n’ont pas été valorisées et dépendent des capacités des départements. Il faut augmenter le nombre des travailleurs sociaux et de bénévoles dans les associations qui seront en mesure d’accompagner dans la durée les personnes les plus éloignées de l’emploi.»
Jérôme Vignon pense que la question du logement joue un rôle prépondérant dans l’équation: «Augmenter l’offre de logements à des prix abordables dans les zones tendues qui proposent des emplois, mais pas de logements accessibles financièrement est primordial.» Une analyse partagée par Nicole Rouvet, qui assure que le Secours populaire prend la question à bras-le-corps:
«Nous mettons en place des baux glissants. La loi nous permet de sous-louer des appartements. Nous prenons notamment en charge les frais d’entrée, comme la caution. Les travailleurs pauvres bénéficient d’aides comme l’allocation logement. Ils peuvent souvent payer le loyer, mais c’est au moment de prendre l’appartement que cela coince. C’est là que nous intervenons. En cas de crise ponctuelle, nous pouvons leur donner un coup de pouce pour payer le loyer.»
D’après elle, l’éradication de la pauvreté ne peut passer que par une hausse des revenus:
«Il faut cesser de mettre des rustines et des pansements concernant la question de la pauvreté. Je ne pense que l’augmentation des salaires et des retraites fassent mal au pays.»
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