- ENTREE de SECOURS -



dimanche 23 juin 2019

LES GRANDS DUCS - Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Philippe Noiret

https://www.youtube.com/watch?v=lN1KuiI_THQ

49 commentaires:

  1. La Chine vise 30 réacteurs nucléaires sur la "nouvelle route de la soie" d'ici 2030


    par Tyler Durden
    Dim, 23/06/2019 - 07:35


    Wang Shoujun, haut responsable chinois et ancien président de la China National Nuclear Corporation, une entreprise publique, a déclaré que le pays devait apporter un soutien accru à ses programmes nucléaires et tirer parti des "opportunités offertes par l'Initiative Belt and Road (BRI), "selon RT.

    Lors de la Conférence consultative politique du peuple chinois, Shoujun a déclaré: "L'énergie nucléaire est déjà devenue une stratégie nationale et les exportations nucléaires contribueront à optimiser notre commerce d'exportation et à libérer de la capacité de production nationale haut de gamme."

    Shoujun a ajouté que le pays devait améliorer la recherche et le développement de son secteur nucléaire, ainsi que localiser la production de composants nucléaires clés. Son objectif est de développer les marchés nucléaire national et étranger afin de "tirer le meilleur parti des avantages globaux du pays en termes de coûts et de technologie."

    Apple prévoit de transférer entre 15 et 30% de la production chinoise

    Il a également déclaré que le pays pourrait construire jusqu'à 30 réacteurs nucléaires outre-mer au cours de la prochaine décennie dans le cadre de la BRI, projets qui pourraient rapporter plus de 145,5 milliards de dollars à la Chine d'ici 2030.

    41 pays de la BRI ont déjà un programme nucléaire ou envisagent de le développer. Shoujun a déclaré que la Chine n'avait besoin que de 20% de part de marché pour créer 5 millions de nouveaux emplois dans le secteur.

    Le mégaprojet BRI du pays, "la nouvelle route de la soie", a été annoncé il y a 6 ans par le président Xi Jinping et couvre 152 pays d'Europe, d'Asie, du Moyen-Orient et d'Afrique. La BRI devrait accroître considérablement le commerce mondial, réduire les coûts commerciaux de nombreux pays concernés et remplacer les États-Unis par la Chine en tant que principale contrepartie politique et économique de tous les pays concernés.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-21/china-aims-30-new-silk-road-nuclear-reactors-2030-0

    RépondreSupprimer
  2. ENCORE PLUS D'OISEAUX MORTS ET D'ABEILLES GRÂCE A LA DICTATURE VERTE !

    Les Hauts-de-France ont-ils besoin des éoliennes de Dunkerque ?

    La presse s’enthousiasme sur le choix d’EDF pour le projet de champ d’éoliennes de Dunkerque. Qu’en est-il vraiment ?


    Par Michel Negynas.
    23 JUIN 2019


    La presse s’enthousiasme sur le choix d’EDF pour le projet de champ d’éoliennes de Dunkerque et le prix de vente évoqué du MWh, à moins de 50 euros (on parle de 44 euros…)

    Il est pour l’instant assez difficile d’avoir une idée claire de la chose, et EDF n’est pas bavarde, contrairement au ministre de la Transition écologique.

    Celui-ci déclare « un projet de près de 600 MW, 45 éoliennes, capables d’alimenter 500 000 foyers en électricité avec 2,3 TWh par an… des éoliennes de 12 MW… »

    Ailleurs, on suppose plutôt 75 éoliennes de 8 MW, ce qui serait plus conforme aux 600 MW…

    Mais le prix du MWh proposé, moins de 50 euros/MWh, et un taux de charge calculé de l’ordre de 44 % (d’après les chiffres du ministre) ferait pencher pour des éoliennes géantes, (220 mètres en bout de pale) capables d’attraper des vents en altitude. Les meilleurs taux de charge actuels sont de l’ordre de 47 % pour des parcs récents et très bien ventés.

    Du point de vue tarif, seule une installation fait presque aussi bien en Europe pour l’instant. Et la seule éolienne de 12 MW jamais construite est un prototype en essai à terre dans le port de Rotterdam. On espère, pour notre portefeuille, qu’EDF a bien jaugé les risques. En tout cas, il semble que les concurrents écartés jugent le projet assez osé.

    Quant à alimenter 500 000 foyers, ou même, selon certains, 40 % du Nord avec 600 MW, il faudra se serrer la ceinture surtout les jours sans vent. Cela fait 600W par foyer en moyenne sur l’année. Et à Dunkerque, il y a une des plus grosses usines d’aluminium d’Europe.

    On ne connaît pas non plus le montant de l’investissement. Mais RTE a fuité : c’est lui (donc nous) qui paiera l’équipement de raccordement, un énorme machin de plusieurs étages, en mer lui aussi, pour diminuer les coûts. La chose est évaluée à 250 millions d’euros, et représente 15 à 20 % de l’investissement total. Cela nous mène entre 1,2 et 1,6 milliards d’euros pour le total.

    On peut aussi s’interroger sur le sérieux des coûts et des prix annoncés dans cette industrie : les prix négociés en 2012 s’élevaient à 200 euros/MWh, et renégociés il y a un an 140 euros/MWh. Même les semi-conducteurs ne vont pas aussi vite avec leur loi de Moore !

    En fait, ce prix ne peut être comparé à un prix « normal », puisque la probabilité d’obtenir le « produit » à un moment donné, quand on en a besoin, est très inférieure à un. Si le « coût » est de l’ordre de 50 euros, le « prix » de vente, lui, devrait inclure un rabais pour la prise de risque inhérente au fait que la délivrance du produit est incertaine. Si vous jouez à la loterie, avec votre billet vous achetez des objets sans savoir si vous les aurez, mais le prix du billet est très inférieur au prix des objets.

    Nous ignorons, en outre si dans le prix de 50 euros est inclue la nécessité d’acheter des « capacités garanties » aux centrales nucléaires voisines.

    RépondreSupprimer
  3. Mais de toute façon, on ne va pas ergoter : tout cela est complètement inutile. À Gravelines, 5400 MW sont déjà installés, déjà anciens mais qui peuvent bien durer encore 20 ans ou plus. Cette centrale est la plus grosse d’Europe. Son eau chaude est récupérée pour de nombreux usages locaux. Les réacteurs datent de 1980 à 1985, et EDF a dépensé 1 milliard d’euros pour aller jusqu’à 2040/2045. Les éoliennes pourraient-elles alors remplacer au moins un des réacteurs à cette date ? En 2045, les éoliennes auront 20 ans : d’après l’ADEME, c’est la fin de vie pour elles aussi. Pas de chance.

    Et à Grande Synthe, il y a une centrale à gaz de 600 MW, très écologique, car alimentée en gaz de récupération de la sidérurgie…

    https://www.contrepoints.org/2019/06/23/347472-les-hauts-de-france-ont-ils-besoin-des-eoliennes-de-dunkerque

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. S'étant aperçu que ni les abeilles, ni les oiseaux (ni les humains !) n'étaient touchés par les produits de traitement répandus sur les cultures afin de les protéger et que ces remèdes n'étaient là que pour tuer la vermine et les champignons qui s'attaquaient à notre assiette, les éoliennes-de-la-mort ont été déployées ! Des extractions de centaines de milliards des portefeuilles du Peuple gaspillés pour mettre fin à tous les oiseaux (hirondelles, mouettes, pigeons, etc) ont enfin réussies ! La Mort en Marche était là !

      Supprimer
  4. Retard de l’EPR de Flamanville : une aubaine pour les antinucléaires ?

    Les retards dans le démarrage de la production du nouveau réacteur nucléaire EPR de Flamanville suscitent des critiques et des interrogations.


    Par Michel Gay.
    22 JUIN 2019


    Les retards dans le démarrage de la production du nouveau réacteur nucléaire EPR de Flamanville suscitent des critiques et des interrogations. Certains antinucléaires vont profiter de l’occasion pour vanter « l’exemple » de la transition énergétique en Allemagne et les vertus des énergies renouvelables éoliennes et solaires.

    Mais est-ce vraiment la solution pour que l’énergie, et notamment l’électricité, reste bon marché, durable, propre, et sûre ?

    LE RETARD DANS LE DÉMARRAGE DE L’EPR DE FLAMANVILLE

    La démonstration de sûreté de l’EPR suppose une « exclusion de rupture » des tuyauteries de vapeur qui repose sur une haute qualité de réalisation des composants.

    Or, après contrôles, il s’avère que certaines soudures ne sont pas au niveau annoncé.

    Pire, elles ne sont même pas au niveau des réacteurs actuels (sur lesquels la rupture de ces tuyauteries est étudiée).

    En 2017, EDF a informé l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de l’existence de « non-conformités » pour 66 soudures des tuyauteries.

    En juillet 2018, EDF a présenté à l’ASN sa stratégie de traitement. Elle a alors proposé de réparer en conservant le principe de l’exclusion de rupture par remise en conformité des soudures concernées, à l’exception de 8 soudures de traversée d’enceinte.

    En décembre 2018, l’ASN a saisi l’IRSN afin de recueillir son avis. Cette dernière a répondu dans son avis du 22 mars 2019 qu’il faut procéder à la remise en conformité des soudures concernées plutôt que rechercher à justifier une acceptabilité en l’état.

    Étrangement, les deux réacteurs EPR construits en Chine ne semblent pas souffrir de ces mêmes défauts… La France aurait-elle perdu des compétences locales après une interruption de 10 ans dans la construction de réacteurs nucléaires ?

    L’ALLEMAGNE VEUT-ELLE INFLUENCER LA FRANCE ?

    Au Sénat en question orale, la sénatrice Anne-Claire Loisier a demandé quel était le bien-fondé de l’existence d’un bureau franco-allemand de lobbyistes des énergies renouvelables établi (infiltré ?) au sein du ministère de l’Écologie, et nommé Office Franco-Allemand pour la Transition Energétique (OFATE).

    Cet « office » a été créé par les gouvernements français et allemand en 2006 avec des bureaux dans les ministères de l’Écologie à Paris et à Berlin, et son comité de pilotage se compose essentiellement de promoteurs des énergies renouvelables.

    Une étude d’Agora Energiewende, une ONG appartenant aussi au lobby des énergies renouvelables opposée au charbon et au nucléaire, indique clairement (page 91) que :

    « L’évolution du parc de production nucléaire en France influera sur la rentabilité du parc à charbon en Allemagne. Le nucléaire a un coût marginal plus faible que le charbon, si bien que sa production peut se substituer à celle des centrales à charbon lorsque qu’il reste des capacités d’interconnexion disponibles. Si des capacités nucléaires sont retirées du mix français, la compétitivité des centrales à charbon maintenues dans le système en Allemagne sera améliorée… »

    RépondreSupprimer
  5. Cette organisation plaide pour une coopération franco-allemande renforcée afin :

    « de faire reconnaitre que l’accroissement des productions renouvelables devraient s’accompagner d’une diminution (redimensionnement…) des puissances conventionnelles,
    de diminuer le nucléaire et de supprimer le charbon ».
    Elle incite les deux pays à envisager en commun « une taxe carbone minimale et des mécanismes conjoints de subventions (appelés pudiquement soutiens…) aux énergies renouvelables ».

    Avec le développement gigantesque de leurs énergies fatales du vent et du soleil, les Allemands semblent craindre de dépendre d’importations du nucléaire français dans un contexte de sortie du charbon… pilotable.

    Mais ils ne manqueront pas de gaz qui sera livré par l’entreprise russe Gazprom pour succéder au charbon… en 2038 !

    Et l’engagement est lointain (18 ans). D’ici là, bien de l’eau aura coulé sous les ponts, et les gouvernements allemands se seront succédé…

    ET LA SÉCURITÉ D’APPROVISIONNEMENT ?

    La Commission européenne rappelle judicieusement que :

    « Malgré les possibilités de secours inter-frontaliers, la responsabilité pour la sécurité de l´approvisionnement est avant tout l´affaire de chaque pays. La politique énergétique des autres pays européens peut changer et l´évolution des capacités de production des pays voisins est difficile à apprécier. »

    Vouloir imposer à un pays les périodes de consommations d’électricité pour qu’elles coïncident avec celles des productions d’énergies renouvelables fatales et intermittentes, est une utopie économiquement et socialement destructrice.

    Tout comme vouloir faire croire que le développement à grande échelle du stockage d’électricité (par hydrogène ou autres moyens) sera réalisé dans quelques décennies.

    Pour le ministre de l’Écologie François de Rugy, la France veut seulement réduire sa dépendance au nucléaire qui doit représenter 50 % de son électricité à l’horizon 2035, contre environ 75 % ces dernières années. Il s’agit « d’un rééquilibrage dans lequel le nucléaire a sa place ».

    Quelles sont donc les justifications techniques (et non idéologiques) de ce « rééquilibrage » insensé qui déplacera la « dépendance » vers l’existence de vents et de soleil, et aussi du bon vouloir des productions allemandes importées de gaz et de charbon ?

    EPR DE FLAMANVILLE : UN ENJEU STRATÉGIQUE

    Dans un contexte de retards et de surcoûts de l’EPR de Flamanville, qui pourraient s’aggraver avec ces problèmes de soudures, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire estimait en début d’année « C’est la sagesse d’attendre que Flamanville ait fait la preuve de son fonctionnement avant d’engager des décisions. »

    Le ministre devrait se rappeler que ce réacteur est déjà exporté en Grande-Bretagne, et notamment en Chine où deux EPR… fonctionnent.

    Le président Emmanuel Macron avait demandé à EDF, en novembre 2018, « des engagements fermes sur le prix, pour qu’ils soient plus compétitifs. Tout doit être prêt en 2021 pour que le choix qui sera proposé aux Français puisse être un choix transparent et éclairé. »

    RépondreSupprimer
  6. Pour les industriels et le PDG d’EDF Jean-Bernard Lévy, la décision ne doit pas être indéfiniment retardée. Il s’agit de ne pas perdre les compétences françaises dont, malheureusement, certaines semblent avoir déjà fait défaut dans la construction de l’EPR de Flamanville, après plus de 10 ans d’interruption de nouveaux réacteurs.

    C’est aussi une question de « sécurité d’approvisionnement » pour la France. Les réacteurs actuels ayant été construits dans une courte période de temps, ils atteindront leur limite d’âge (60 ans) ensemble au tournant des années 2040. Il faut donc anticiper (d’environ 15 ans) leur remplacement pour continuer à bénéficier du nucléaire à terme.

    Pour la mise en chantier de nouveaux EPR, le ministre François de Rugy souhaite « qu’un choix politique puisse être fait de la façon la plus transparente et démocratique qui soit, à l’occasion des élections de 2022 ».

    Pour un choix démocratique sur le sujet vital de la production d’électricité décarbonée, bon marché, propre et sûre, il est donc grand temps d’éclairer les Français qui pourront éventuellement choisir de sauter de la falaise sans parachute, mais les yeux grands ouverts…

    Voir aussi:
    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/22/nouvelles-des-epr-de-par-le-monde/

    https://www.contrepoints.org/2019/06/22/347391-retard-de-lepr-de-flamanville-une-aubaine-pour-les-antinucleaires

    RépondreSupprimer
  7. Philosophie et réchauffement climatique : En ces temps de crise climatique combien d’enfants faudra-t-il avoir ?


    le 23 juin 2019


    Les religieux, toutes confessions confondues, se lamentaient car il n’y a plus de prophètes. De ce fait l’engouement pour une religion s’estompe en particulier dans les sociétés occidentales modernes. Mais heureusement que nous avons tous, presque dans le monde entier, l’écolière suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, qui a été l’invitée d’honneur du récent Forum de Davos, pour nous enseigner la « bonne parole ». Lors d’une conférence elle a clamé que si nous ne faisions rien pour sauver le climat ce serait l’apocalypse :

    » Les adultes répètent sans cesse : nous devons donner de l’espoir aux jeunes. Mais je ne veux pas de leur espoir, je ne veux pas que vous ayez de l’espoir. Je veux que vous paniquiez, je veux que vous ressentiez la peur que je ressens tous les jours. Et puis je veux que vous agissiez » ( sic, https://youtu.be/RjsLm5PCdVQ ).

    Un certain nombre de philosophes ont pris son message à coeur et soutiennent désormais que la réponse appropriée au changement climatique ne consiste plus à avoir moins d’enfants mais à n’en avoir aucun. Il est difficile d’évaluer à quel point ce mouvement est répandu. Le dernier numéro de la revue bisannuelle Essays in Philosophy vient de consacrer une étude répondant, en regard de la crise climatique, à la question : « La procréation est-elle immorale ? » ( lire par exemple : https://commons.pacificu.edu/eip/vol20/iss1/4/ ). Selon les auteurs de 4 articles abordant ce sujet la réponse est OUI. C’est la question la plus urgente de notre époque moderne. Le Professeur Sarah Conly, éditeur de la revue citée plus haut déclarait dans son ouvrage paru en 2016 « Un enfant : avons-nous le droit de faire plus ? » que : « nous n’avons pas le droit d’avoir plus d’un enfant lorsque le monde est en danger de dégradation de l’environnement : contrairement à nos parents avoir autant d’enfants que nous le souhaitons n’est plus viable. Compte tenu des données dont nous disposons maintenant, ce n’est tout simplement plus une option acceptable. Nous sommes menacés par plus de population que la planète ne peut en supporter …« .

    Les autres contributeurs à ce dernier numéro de Essays in Philosophy ont des idées plutôt novatrices au sujet de la lutte contre le « comportement irresponsable » qu ravage la planète. Anca Gheaus de l’Université Pomeu Fabra à Barcelone observe que le fait d’avoir des enfants est clairement garanti par les documents relatifs aux droits de l’homme, mais avoir plus d’un enfant pourrait être dangereux. Sa solution est d’augmenter le nombre de parents de chaque enfant : « multiparenter, c’est-à-dire trois, quatre ou peut-être davantage d’adultes élevant le même enfant ou les mêmes enfants est une solution envisageable sinon souhaitable. La multiparenté peut être moralement requise« .

    Le philosophe Gerald K. Harrison de l’Université Massey en Nouvelle-Zélande adopte une position plus misérabiliste. La vie est un cadeau, observe-t-il, mais c’est un cadeau au sens ou donner de l’héroïne à vie à une personne est aussi un cadeau. Il est convaincu que mises à part des circonstances exceptionnelles les actes de procréation humaines sont probablement mauvais. Trevor Hedberg de l’Université de Floride du Sud estime que l’obligation de réduire les émissions de gaz à effet de serre limite le nombre d’enfants que l’on peut avoir : aucun enfant c’est parfait mais la limite supérieure absolue est deux enfants. Pour ce philosophe il est clair que chaque fois qu’un couple dépasse le taux de fécondité de remplacement il contribue activement à la croissance démographique et à la croissance associée de notre empreinte carbone collective. Aucune interprétation raisonnable de l’obligation de limiter son empreinte carbone ne peut permettre un tel comportement.

    RépondreSupprimer
  8. L’argument de loin le plus intéressant est celui du Professeur Leonard Kahn de l’Université Loyola de la Nouvelle-Orléans. En tant qu’acte utilitariste il est convaincu que tous les actes non-optimaux sont moralement interdits. Cela le contraint à tirer une conclusion farouchement logique en ce qui concerne la procréation. Un enfant dans un pays riche utilise beaucoup plus de ressources qu’un enfant dans un pays pauvre. Par conséquent la procréation est non optimale et moralement répréhensible pour les riches. Pour Kahn beaucoup de femmes, sinon la plupart, vivant dans des pays économiquement riches sont moralement tenues de se faire avorter si elles se retrouvent enceintes, en d’autres termes nous ne sommes pas moralement tenus de nous reproduire dans un pays riche, c’est-à-dire de ne pas avoir d’enfant.

    Conclusion Greta Thunberg peut dormir tranquille : les adultes, du moins certains d’entre eux prennent le changement climatique au sérieux. Elle devrait recevoir un exemplaire gratuit de ce numéro des Essays in Philosophy.

    Source : BioEdge

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/23/philosophie-et-rechauffement-climatique-en-ces-temps-de-crise-climatique-combien-denfants-faudra-t-il-avoir/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Même s'il n'y a qu'une chance sur 100 000 d'avoir un enfant trisomique ou qui voterait pour ceux qui tuent des manifestants sans arme le samedi, il y a une chance sur une de subir les saisons (depuis des milliards d'années !) ! Et oui ! le matin il fait 15°C et à midi 35°C ! ET ON EST PAS MORT ! Çà alors ! Hahahahaha !

      Nota: Quand on voit le prix du baril de pétrole (aujourd'hui:) à $57,43 les 159 litres ! ($0,36/l.), les anti-Démocratie du samedi on encore de beaux jours devant eux !

      Supprimer
  9. Royaume-Uni: un choc d'éducations


    par Tyler Durden
    Dim, 23/06/2019 - 07:00
    Écrit par Denis MacEoin via le Gatestone Institute,


    Alors que les Britanniques s'efforcent de promouvoir les valeurs britanniques, celles-ci semblent de moins en moins être celles que tout le monde veut.

    Le programme No Outsiders ... enseigne l'acceptation de personnes différentes de soi, ce qui met les élèves en contact avec le respect mutuel des chrétiens, des musulmans et des juifs, des handicapés, des gais et de tous ceux qui pourraient être considérés comme "autres". "Il devrait être absolument clair qu'aucun groupe ne doit être laissé à l'écart ..."

    Il semble y avoir un programme plus large à l’œuvre ici: trouver des moyens de maintenir les valeurs britanniques face à des personnes qui, dans de nombreux cas, semblent s’y opposer. Un exemple pourrait être une leçon résumée dans les expressions d'Anderton Park à propos des valeurs britanniques ...: "Les juifs sont égaux aux Sikhs, aux musulmans, aux chrétiens et aux personnes sans religion." Beaucoup pourraient ne pas être d'accord avec ce sentiment, que ce soit dans l'enseignement primaire ou secondaire, et peut-être que de nombreux parents musulmans souhaiteraient que leurs enfants ne l'enseignent pas ...

    L'importance d'enseigner aux enfants le respect des autres ne peut être exagérée. À la lumière de cela, peut-on dire que les leçons à l’école d’Anderton Park sont vitales pour l’Ouest ?

    Ce qui a commencé comme une petite manifestation au Royaume-Uni a pris des dimensions plus vastes qui s’étendent déjà à d’autres villes. Depuis plus de deux mois, une école primaire à Birmingham, au Royaume-Uni, est au centre d’un conflit entre les valeurs occidentales modernes et les préoccupations d’un grand groupe de parents musulmans. Dès avril, des tracts visaient des écoles à Birmingham, Manchester, Oldham, Londres, Blackburn et Bradford.

    Les manifestations presque quotidiennes en dehors des écoles, bien que sur une échelle plus modérée, sont les plus importantes depuis celles contre Salman Rushdie et son livre, The Satanic Versesback en 1988 - des événements qui ont radicalisé une génération pour certains. Selon l'auteur Kenan Malik, ces premières manifestations ont jeté les bases d'une division qui s'est élargie depuis. Une certaine forme de conflit entre ces deux ensembles de valeurs se reproduit.

    L’école primaire d’Anderton Park est un lieu d’enseignement exceptionnel pour les enfants âgés de cinq à onze ans. La plupart des enfants sont musulmans, mais cela ne limite en rien les efforts visant à leur apprendre à devenir des citoyens pleinement instruits dans le pays où la plupart sont nés.

    Selon le recensement de 2011 du Royaume-Uni, les musulmans, qui représentent 234014 personnes, représentent 21,6 % de la population de Birmingham, ce qui est nettement supérieur à la moyenne de l'ensemble de l'Angleterre et du pays de Galles (4,8%). Birmingham est la plus grande ville de Londres après la population. Sa population musulmane est presque aussi nombreuse et la ville elle-même est encore plus diversifiée sur le plan ethnique que la capitale. Les musulmans sont venus d'Afrique, d'Asie (principalement du Bangladesh et du Pakistan) et de certaines régions d'Europe orientale.

    "L'islam est une force sociale croissante dans la deuxième ville de Grande-Bretagne", selon The Economist, et sa mosquée centrale "a une influence partout, de la salle de classe à la chambre à coucher".

    RépondreSupprimer
  10. De toute évidence, ce qui se passe à Birmingham pourrait avoir une incidence disproportionnée sur les musulmans et les autres peuples du Royaume-Uni. Le contexte dans lequel les pressions sociales se renforcent semble, premièrement, que les musulmans représentent maintenant une personne sur vingt au Royaume-Uni. De plus, Dame Louise Casey a développé, dans son rapport de 2016 sur l'examen des opportunités et de l'intégration au Royaume-Uni, que les communautés musulmanes se révélaient les plus difficiles à assimiler au sein de la société britannique.

    Si certains musulmans ont du mal à s’intégrer (que ce soit de leur propre chef ou en raison du manque d’opportunités au sein du grand public), ils gèrent souvent leurs propres communautés et semblent souvent rejeter les opportunités que la Grande-Bretagne leur offre. Beaucoup ont également été confrontés à ce qui apparaît à certains Britanniques comme un comportement indésirable à une époque où de nombreux Britanniques s'efforcent de promouvoir les valeurs britanniques tout en appréciant et en accueillant la diversité de ses nombreux nouveaux habitants. C’est ce que la première ministre Theresa May a souligné dans son introduction au livre vert du gouvernement sur la stratégie pour les communautés intégrées de 2018, à savoir que, bien que les Britanniques s’efforcent de promouvoir les valeurs britanniques, celles-ci ne semblent pas de plus en plus être celles que tout le monde souhaite. Dit-elle:

    La Grande-Bretagne est l’une des sociétés multiethniques et multiconfessionnelles les plus prospères au monde. Nous ne pouvons à juste titre être fiers de cette diversité, qui a tant contribué à notre culture et à notre économie et qui a fait de nous le pays fort et dynamique que nous sommes aujourd'hui. Mais nous ne pouvons pas ignorer les défis auxquels nous sommes confrontés. Nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour lutter contre les inégalités et les injustices qui freinent les gens. Ce n’est pas normal que votre lieu de naissance, qui sont vos parents ou votre lieu d’études, détermine ce que vous vivez dans la vie. L’audit novateur du gouvernement sur la disparité raciale des services publics souligne l’importance de s’attaquer aux inégalités qui peuvent constituer des obstacles à l’intégration et aux opportunités, obstacles qui nous empêchent de construire une Grande-Bretagne où chacun a la chance de réussir. Nous devons également faire plus pour lutter contre la ségrégation qui peut diviser les communautés. Cela mine notre unité en tant que nation et empêche les membres de communautés isolées de jouer pleinement leur rôle dans la société et de tirer parti des possibilités offertes par la vie en Grande-Bretagne.

    Prenons cela pour un contexte plus large dans lequel examiner Anderton Park Primary, après quoi nous pourrons examiner les protestations qui sont formulées à son encontre.

    Anderton Park Primary se distingue comme l'une des nombreuses écoles britanniques qui insistent sur le fait d'enseigner aux enfants les moyens par lesquels ils peuvent grandir pour répondre aux espoirs de Mme May et de tous ceux, au sein et en dehors du gouvernement, qui travaillent à la réalisation de ce qu'ils considèrent comme un bien. société pour tous les citoyens. Voici, d’abord, la Charte de l’égalité d’Anderton Park, puis son amour pour les valeurs britanniques. Il convient de lire en détail:

    Charte d'égalité d'Anderton Park

    Dans notre école, tout le monde est égal.

    Nous traitons tout le monde sur un pied d'égalité et de manière équitable et nous remettons en question les inégalités et les stéréotypes

    RépondreSupprimer
  11. Nous ne pouvons pas briller si nous ne sommes pas égaux

    Nous utilisons un langage positif et gentil les uns envers les autres

    Nous n'utilisons pas le langage de la haine

    Nous célébrons et protégeons les différences

    Nous adhérons pleinement à la loi de 2010 sur l'égalité et nous y croyons. Nous ne discriminons personne à cause du sexe, de la race et de la nationalité, de l'âge, du handicap, de l'orientation sexuelle (et de l'identité de genre, LGBT +), de la grossesse, de la religion ou des convictions ou de l'état matrimonial.

    Nous promouvons activement l’égalité et entretenons de bonnes relations entre les personnes qui partagent une caractéristique et celles qui ne la partagent pas.

    Nous contestons toujours les points de vue ou les commentaires inacceptables.

    Tout le monde est spécial. Tout le monde est le bienvenu. Tout le monde est différent.

    Nous aimons les valeurs britanniques fondamentales

    En vertu de la loi, cela signifie que nous, membres du personnel, enfants, gouverneurs et familles, devons comprendre:

    la démocratie

    la règle de droit

    liberté individuelle

    Respect mutuel et tolérance envers les personnes de croyances et de croyances différentes et envers les personnes sans foi.

    Notre loi préférée est la loi sur l'égalité de 2010. Nous l'adorons !

    Les filles sont égales aux garçons. Les homosexuels sont égaux aux hétérosexuels. Les personnes handicapées sont égales aux personnes valides. Les juifs sont égaux aux Sikhs, aux musulmans, aux chrétiens et aux personnes sans religion. Vous avez eu l'idée. C'est tellement important.

    Nous nous attendons à ce que tout le monde conteste tout langage ou comportement inégal.

    Nous ne permettons pas que "comme une fille" soit utilisée comme une insulte, tout comme nous ne permettions pas aux "gays" ou "noirs" d'être utilisés comme une insulte. Les garçons jouent avec des poupées, se déguisent, les filles sont des bâtisseurs, le rose n’est pas pour les filles. Ainsi, nous aidons les étudiants à développer leur connaissance de soi, leur estime de soi et leur confiance en eux-mêmes, à distinguer le bien du mal et à respecter le droit civil et pénal de l'Angleterre.

    Nous encourageons les élèves à assumer la responsabilité de leur comportement, à faire preuve d'initiative et à comprendre comment ils peuvent contribuer de manière positive à la vie de ceux qui vivent et travaillent dans la localité de l'école et dans la société plus largement. Nous enseignons aux enfants qu'ils ont des choix. Nous récompensons ce que nous valorisons.

    RépondreSupprimer

  12. Nous favoriserons l'harmonie et la compréhension entre les personnes de traditions culturelles différentes en permettant aux étudiants d'acquérir une appréciation et un respect de leur propre culture et des autres.

    Regardez «Comme une fille», «Les enfants voient les enfants», «L’amour n’a pas d’étiquette» régulièrement pour rappeler pourquoi c’est important.

    En tant que reflet de ces valeurs, Anderton Park est reconnu par l’UNICEF comme une école respectueuse des droits, c’est-à-dire une école qui intègre la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant dans sa pratique et sa philosophie. Il existe maintenant plus de 5 000 droits relatifs aux écoles au Royaume-Uni et tous se disputent des prix qui reconnaissent leur développement.

    Les manifestations contre l'école sont dirigées par un jeune homme du nom de Shakeel Afsar, dont on sait peu de chose à part qu'il a une nièce et un neveu à l'école. Les "manifestations anti-LGBT" se concentrent sur l'affirmation selon laquelle Anderton Park enseigne aux jeunes enfants des problèmes LGBT inappropriés au motif que l'islam s'oppose et punit les homosexuels, les exécutant souvent. On aurait dit aux parents: "Si vous emmenez vos enfants à l'école aujourd'hui, vous n'êtes pas musulman et vous brûlerez en enfer."

    Les "questions LGBT" sont, bien sûr, une exagération flagrante de ce que l’école enseigne réellement. Sarah Hewitt-Clarkson, directrice de l'école, a expliqué qu'Anderton Park, entre autres, n'enseigne même pas de cours sur le sexe:

    La suggestion que Hewitt-Clarkson et son équipe dévouée «sexualisent» en quelque sorte les élèves de l'école est populaire parmi les dirigeants de la manifestation. Mais contrairement à de nombreuses autres écoles primaires, Anderton Park n’enseigne pas réellement l’éducation sexuelle.

    "Nous n'avons jamais enseigné le sexe ici", déclare Hewitt-Clarkson. "Certaines écoles primaires le font, mais pas nous, et nous ne le ferons jamais."

    Anderton Park ne fournit pas non plus de leçons spécifiques sur les droits des LGBT. Au lieu de cela, l'idée de familles avec "deux mères ou deux papas" est normalisée à travers les livres que les enfants lisent et les discussions qu'ils ont avec les enseignants.

    "Lorsque vous lisez tous ces reportages ou que vous écoutez ces manifestants, vous pensez peut-être que nous parlons d’homosexualité tout le temps", déclare Hewitt-Clarkson. «C’est probablement 0,5% du temps, mais comme c’est ici et partout, c’est tout à fait normal.

    Elle aborde ensuite, dans Human Rights News and Views, le programme No Outsiders de l'école, qui enseigne l'acceptation de personnes différentes de soi, ce qui met les élèves en contact avec le respect mutuel des chrétiens, des musulmans et des juifs, des handicapés et des gays. et tous ceux qui pourraient être considérés comme "autres". "Il devrait être absolument clair qu'aucun groupe ne doit être laissé à l'écart ..."

    Ces leçons sont basées sur le programme de leçons No Outsiders développé à Birmingham même:

    Le programme No Outsiders a été créé en 2014 par Andrew Moffat, assistant principal à la Parkfield Community School de Birmingham.

    Le programme vise à enseigner aux enfants les caractéristiques protégées par la loi sur l'égalité - telles que l'orientation sexuelle et la religion.

    RépondreSupprimer
  13. Les livres utilisés dans le programme incluent des histoires sur un chien qui ne se sent pas à sa place, deux pingouins mâles qui élèvent une nana et un garçon qui aime se déguiser en sirène.

    Malheureusement, l'accent mis par les manifestants sur les personnes LGBT a obligé les écoles à annuler un programme plus vaste, No Outsiders, qui enseigne la diversité de toutes sortes. L'année prochaine, le gouvernement pourrait rendre obligatoire les cours sur cette base.

    Depuis les manifestations, plusieurs écoles - Parkview Community School et quatre écoles primaires: école primaire Leigh, école primaire Alston, école primaire et secondaire de Marlborough et école primaire de Wyndcliff - ont cessé d'enseigner "No Outsiders", bien que des cours de diversité aient été dispensés En effet, ils constituent la leçon la plus importante pour tous les enfants - une leçon qui sera présente tout au long de leur vie.

    Que pouvons-nous demander, peut-on se demander s'il peut y avoir des mois de protestations au cours desquelles tant de gens sont devenus furieux ? En mars, juste avant le début des manifestations à la Anderton Park School, Afsar avait lancé des cris d’indignation semblables contre une autre école primaire non loin de là, la Parkfield School. À cette occasion, l'école s'est désistée et a accepté de suspendre toutes les leçons LGBT jusqu'à ce qu'elles parviennent à un accord avec les parents - un accord que Afsar et d'autres pourraient essayer à nouveau d'empêcher.

    Il semble y avoir un programme plus large à l’œuvre ici: trouver des moyens de maintenir les valeurs britanniques face à des personnes qui, dans de nombreux cas, semblent s’y opposer. Un exemple pourrait être une leçon résumée dans les expressions d'Anderton Park sur les valeurs britanniques, qui sous-tendent une grande partie de l'éthique de l'école: "Les peuples juifs sont égaux aux Sikhs, aux musulmans, aux chrétiens et aux personnes sans religion."

    Beaucoup pourraient ne pas accepter ce sentiment, que ce soit dans l'enseignement primaire ou secondaire, et de nombreux parents musulmans souhaiteraient peut-être que leurs enfants ne l'enseignent pas car il contredit l'une des doctrines les plus fondamentales de la foi islamique: que, aux yeux de Dieu, l'Islam et l'Islam seule est la vraie religion. Malheureusement, cette doctrine contrevient à la loi contre la discrimination religieuse énoncée dans la loi de 2010 sur l'égalité. Encore ici:

    L'approche d'Anderton Park en matière d'égalité dans l'éducation, qui incorpore l'enseignement dans le programme d'enseignement plus large sur l'égalité des droits et la lutte contre les stéréotypes et repose sur la loi de 2010 sur l'égalité, n'est pas nouvelle. (Italiques ajoutés).

    Hewitt-Clarkson consacre depuis de nombreuses années 0,5% de son emploi du temps annuel à l'enseignement des caractéristiques de la loi sur l'égalité, qui sous-tend la déclaration de son école concernant l'égalité ci-dessus. La moitié du personnel de l'école est elle-même musulmane. Mais tout le monde doit être proactif contre la discrimination:

    En tant que travailleurs du secteur public, les enseignants ont le devoir d'éliminer la discrimination, de s'attaquer aux préjugés et de favoriser de bonnes relations entre les personnes ayant une caractéristique protégée et celles qui n'en ont pas. Vous ne vous contentez pas d’attendre qu’un acte raciste ou homophobe s’y mêle - vous faites tout votre possible pour promouvoir de bonnes relations.

    RépondreSupprimer
  14. Amanda Spielman, l'inspecteur en chef d'Offsted, du gouvernement pour les normes en matière d'éducation, approuve le souhait de la directrice de satisfaire aux exigences de la loi sur l'égalité. Elle surveille, évalue et classe toutes les écoles du pays.

    En se référant directement à la crise d'Anderton Park et aux propos de la députée Esther McVey, affirmant que les parents connaissent bien et devraient pouvoir retirer leurs enfants de l'éducation relationnelle jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'âge de 16 ans, Spielman a réfuté l'idée avec force:

    "Pour être clair, il s'agit de la loi sur l'égalité, qui stipule que les enfants doivent apprendre à respecter les caractéristiques protégées et dans la mesure où nous avons un cas où il est dit que ce n'est pas un choix que les parents voudront."

    La loi sur l'égalité vise à protéger les personnes de la discrimination fondée sur la religion ou les convictions, l'orientation sexuelle et l'âge.

    Spielman a déclaré que les nouvelles leçons d'éducation relationnelle étaient "adaptées à l'âge" et ne devaient pas être confondues avec l'éducation sexuelle, qui n'est pas obligatoire avant l'école secondaire.

    Mais elle a ajouté que les dérogations nuiraient au programme national:

    "L’idée selon laquelle, d’un côté, les enfants doivent être préparés à la vie dans la Grande-Bretagne moderne, c’est une obligation pour toutes les écoles, mais en même temps, les parents peuvent se retirer complètement ... eh bien, que feriez-vous si les parents peuvent se retirer de la biologie, se retirer de la géographie, car ils ne veulent pas que leurs enfants soient informés de l'évolution ou de la reproduction?

    "Au moment où vous commencez à dire que chaque parent peut choisir quels sujets, nous avons complètement perdu de vue un programme national, un système d'éducation national qui prépare tous les enfants de ce pays."

    La question devra être réglée bientôt. En septembre 2020, les cours de RSE deviendront obligatoires [relations et éducation sexuelle] pour toutes les écoles financées par l'État. Le programme d'ESR dure jusqu'à 16 ans et enseigne aux enfants les informations nécessaires sur les relations familiales et amicales et, plus tard, sur les questions sexuelles. De nombreuses écoles confessionnelles sont incluses dans les exigences légales. Refuser d'enseigner à de tels cours reviendra à enfreindre la loi, et les parents qui retirent leurs enfants pour des raisons qui vont à l'encontre de ces exigences légales pourraient bien être accusés de leur avoir refusé l'instruction.

    L'importance d'enseigner aux enfants le respect des autres, y compris les personnes ayant des orientations sexuelles différentes, ne peut être exagérée. À la lumière de cela, peut-on dire que les leçons à l’école d’Anderton Park sont vitales pour l’Ouest ?

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-22/uk-clash-educations

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) Alors que les Britanniques s'efforcent de promouvoir les valeurs britanniques, celles-ci semblent de moins en moins être celles que tout le monde veut. (...)

      HAHAHAHA ! Intégration mon cul ! Le 'royaune-ini' (!) est aujourd'hui aussi propre que le trou de cul de la reine d'angleterre ! Hahahahaha !

      (...) Nous ne permettons pas que "comme une fille" soit utilisée comme une insulte, tout comme nous ne permettions pas aux "gays" ou "noirs" d'être utilisés comme une insulte. Les garçons jouent avec des poupées, se déguisent, les filles sont des bâtisseurs, le rose n’est pas pour les filles. Ainsi, nous aidons les étudiants à développer leur connaissance de soi, leur estime de soi et leur confiance en eux-mêmes, à distinguer le bien du mal et à respecter le droit civil et pénal de l'Angleterre. (...)

      HAHAHAHA ! Bêh oui, 'l'amour n'a pas d'étiquette' ! Hahahaha ! Nos filles peuvent se faire enculer par des cochons afghans ou turcs comme nos 'garçons' qui (la quiquette coupée) ne font rien comme aux truies ! Hahahaha !

      (...) Les livres utilisés dans le programme incluent des histoires sur un chien qui ne se sent pas à sa place, deux pingouins mâles qui élèvent une nana et un garçon qui aime se déguiser en sirène. (...)

      HAHAHAHAHA ! C'est de 'l'humour anglais' !! HAHAHAHA !

      (...) Spielman a déclaré que les nouvelles leçons d'éducation relationnelle étaient "adaptées à l'âge" et ne devaient pas être confondues avec l'éducation sexuelle, qui n'est pas obligatoire avant l'école secondaire.

      Mais elle a ajouté que les dérogations nuiraient au programme national: (...)

      "La sodomie n'a pas d'âge !"
      Reich ! The diktatour is britich ! HAHAHAHAHAHA !

      Supprimer
  15. Un porte-parole de LFI constate «une haine des musulmans» en France


    13:16 23.06.2019


    Il y a de la haine en France envers les musulmans, qui comptent cependant parmi eux «les plus grands républicains de ce pays», estime le porte-parole jeunesse de La France insoumise.

    Invité sur le plateau de Cnews, le porte-parole jeunesse de La France insoumise (LFI) David Guiraud n’a pas mâché ses mots en réaction à un article du Point traitant du communautarisme islamiste dans les services publics: selon lui, le journal, tout comme la France entière, éprouve de la haine envers les musulmans.

    «Je pense que Le Point hait les musulmans. Je pense qu’en France, il y a une haine des musulmans et je préfère l’assumer», a déclaré le porte-parole.

    Il a également accusé Le Point de haïr les musulmans «de la même manière qu’il hait les fonctionnaires» présentés dans ses pages comme des «fainéants» et «des gens inutiles qui ne servent à rien».

    Toujours d’après M.Guiraud, les musulmans habitant dans les quartiers sont «les plus grands républicains de ce pays» qui réclament «plus de justice et plus de police».

    Il a d’ailleurs rejeté l’idée véhiculée par certains observateurs selon laquelle les forces armées de la République seraient «infiltrées de manière insidieuse par les islamistes»:

    «Pardon, mais moi ça me fait extrêmement rire quand on connaît un peu la réalité de ce qui se passe dans l’armée», a-t-il insisté.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906231041499900-france-lfi-haine-musulmans-guiraud/

    RépondreSupprimer
  16. Feu vert de Trump pour des cyberattaques contre les systèmes de contrôle de missiles iraniens ?


    09:05 23.06.2019


    Le Washington Post, citant des sources bien informées, a rapporté que le Président américain avait donné son feu vert pour des opérations offensives sur les systèmes informatiques iraniens utilisés pour contrôler le lancement de missiles.

    Le Président américain a annulé à la dernière minute des frappes programmées contre l'Iran après la destruction d’un de ses drones de surveillance le 20 juin, mais il a en revanche autorisé secrètement des représailles sous forme de cyberattaques contre les systèmes de défense iraniens, relate le Washington Post en citant deux sources.

    Selon le média, l’une des cyberattaques a visé des ordinateurs servant à contrôler les lancements de missiles et de fusées. Les opérations avaient été planifiées depuis des semaines, voire des mois, souligne le journal. Le Pentagone a ainsi proposé de recourir à ces mesures immédiatement après l'attaque contre les pétroliers dans le golfe d'Oman.

    Précédemment, l’agence Associated Press, citant des sociétés spécialisées dans la cybersécurité, avait indiqué que l'Iran aurait récemment augmenté le nombre de cyberattaques visant le gouvernement et les infrastructures importantes des États-Unis.

    En 2010, Téhéran avait déjà accusé les USA et Israël d'avoir, en pleine crise sur le nucléaire iranien, créé le puissant virus informatique Stuxnet, qui avait infecté plusieurs milliers de ses ordinateurs et bloqué les centrifugeuses utilisées pour l'enrichissement de l'uranium.

    Donald Trump a annoncé samedi 22 juin de nouvelles sanctions «majeures» qui seront mises en œuvre dès le lundi 24 juin contre l'Iran, lequel a pour sa part averti les États-Unis que la moindre attaque contre son territoire aurait des conséquences dévastatrices pour les intérêts US dans la région.

    https://fr.sputniknews.com/international/201906231041498882-feu-vert-de-trump-pour-des-cyberattaques-contre-les-systemes-de-controle-de-missiles-iraniens/

    RépondreSupprimer
  17. «Ça craque de partout»: les pompiers préviennent Christophe Castaner et préparent une grève


    15:52 23.06.2019


    Les syndicats de sapeurs-pompiers ont adressé une lettre à Christophe Castaner pour réclamer des moyens supplémentaires et ont annoncé un éventuel préavis de grève, a relaté Le Parisien.

    Emboîtant le pas aux personnels des urgences des hôpitaux, les 40.000 sapeurs-pompiers professionnels français sont sur le point d’entamer une grève. Les soldats du feu ont décidé eux aussi d'exprimer leur ras-le-bol et en ont prévenu le gouvernement.

    Selon une lettre envoyée le 19 juin au ministre de l'Intérieur, que s’est procurée Le Parisien, les sept syndicats de la profession ont informé Christophe Castaner d'une série de préavis de grève pendant l'été. D'une durée de 24 heures chacun, ces préavis sont prévus du 26 juin au 31 août prochains.

    «Le malaise est profond. Il y a urgence. Depuis trop longtemps, les pompiers jouent les pompiers des autres services publics. Ça craque de partout», a indiqué Frédéric Perrin, responsable de Spadis CFTC.

    Les syndicats dénoncent notamment le «déni de dialogue social» et «l'absence de réponse» après des rencontres «stériles» organisées avec le ministre, l'Association des maires de France (AMF) et l'Association des départements de France (ADF). Les syndicats demandent notamment que la prime de risque soit revalorisée à hauteur des autres métiers à risques, alors qu'elle n'a pas été augmentée depuis 1990.

    «On est pourtant en première ligne sur les attentats, les feux, dans les zones difficiles, le samedi depuis six mois sur les Gilets jaunes [...]. On est la seule profession à n'avoir pas eu de prime!», a déclaré André Goretti, président du syndicat numéro 1, le FA/SPP-PATS.

    L'une des principales demandes formulées par les syndicats des pompiers porte sur des effectifs supplémentaires, note le journal.

    «On a de moins en moins de moyens et de plus en plus d'interventions […]. Peut-être qu'un jour on ne pourra pas répondre assez vite à une victime d'arrêt cardiaque, un départ de feu. Ce jour-là, il ne faudra pas nous en vouloir», a fait remarquer André Goretti.

    Dans ce contexte, les syndicats demandent l'organisation d'une table ronde avec les autres services d'urgences «pour remettre à plat l'ensemble de l'organisation avec les personnels de santé et de police, et ne plus se contenter de poser des sparadraps à droite et à gauche».

    Les «organisations responsables» ajoutent qu'elles resteront «ouvertes à toutes négociations qu'il vous conviendra d'ouvrir» lors de ces deux mois de préavis.

    Contacté, le ministère de l'Intérieur n'a pas donné suite à nos sollicitations, a précisé Le Parisien.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906231041500642-france-pompiers-lettre-castaner-greve/

    RépondreSupprimer
  18. La Chine dévoile le premier pétrolier «intelligent» au monde (vidéo)

    15:30 23.06.2019


    Un pétrolier flambant neuf faisant la taille de presque trois terrains de football a été présenté en Chine. Il s'agit du premier pétrolier «intelligent» au monde, sa capacité de chargement atteignant quant à elle les 308.000 tonnes. Le navire a déjà été testé avec succès en mer.

    De taille impressionnante, le premier pétrolier «intelligent» au monde, conçu par le plus grand constructeur naval du pays, vient d’être dévoilé en Chine.

    La caractéristique principale du «New Journey», qui se classe dans la catégorie des VLCC (Very Large Crude Carrier, «très grand pétrolier transporteur de brut» en anglais), réside dans son système «intelligent», relatent des médias chinois. Ce navire de 300 mètres de long dispose, entre autres, d’une navigation assistée par pilotage automatique, d’une gestion intelligente du fret liquide et d’une gestion intégrée de l'efficacité énergétique. Sa capacité de chargement est de 308.000 tonnes.

    Ce pétrolier est le dernier à s’ajouter à la flotte de la compagnie de transport maritime China Merchants Energy. Il a été livré à la ville côtière de Dalian le samedi 22 juin. Le «New Journey» a été conçu par la plus grande société de construction navale du pays, la Dalian Shipbuilding Industry (DSIC), filiale de la China Shipbuilding Industry Corporation (CSIC).

    Le navire a déjà été testé en mer avec succès, incluant des essais d’équipements et de systèmes intelligents.

    «À l'heure actuelle, les pays du monde entier encouragent activement la navigation intelligente et développent des technologies intelligentes pour les navires, ce qui joue un rôle important dans l'amélioration de la sécurité du trafic maritime, la conservation de l'énergie, la réduction des émissions [de gaz, ndlr] et l'efficacité économique», a déclaré l'ingénieur en chef adjoint de la DSIC, Guan Yinghua, cité par le site China News Service.

    https://fr.sputniknews.com/international/201906231041500615-la-chine-devoile-le-premier-petrolier-intelligent-au-monde-video/

    RépondreSupprimer
  19. NORVÈGE - CETTE PETITE ÎLE QUI VEUT ABOLIR LE TEMPS

    Sur la petite île norvégienne de Sammorøy, le soleil ne se couche pas durant 69 jours de l'année. Les locaux ont donc eu l'insolite idée de demander aux autorités d'abandonner les contraintes horaires.


    23.06.2019, 15h53


    Tout au nord de la Norvège, au-delà du cercle polaire arctique, se cache l'île de Sammorøy et ses 321 habitants. Là-bas, le soleil ne se couche pas pendant 69 jours entre la fin du printemps et le début de l'été (du 18 mai au 26 juillet précisément). C'est pourquoi les habitants ont émis la volonté d'être dorénavant guidés par la nature et la lumière, plutôt que par une horloge, rapporte «24 matins».

    Une pétition nommée «Sommarøy: arrêtons le temps» a donc été lancée pour convaincre les autorités du bien-fondé de l’initiative. Signée par la majorité des habitants, elle a été remise au parlement norvégien.

    Kjell Ove Hveding, qui est à l'origine de la campagne, explique : «Au milieu de la nuit, ce moment que les habitants de la ville appellent peut-être «deux heures du matin», vous pouvez apercevoir des enfants qui jouent au football, des gens qui peignent leur maison, tondent leur gazon, ou encore des adolescents qui se baignent.»

    Améliorer le quotidien

    Cette demande particulière vise notamment à simplifier la vie quotidienne des habitants durant l'été, et permettre d'«introduire une flexibilité dans les horaires de travail et d’école», rapporte «Le Figaro».

    «Je pense qu’il y aura un effet incroyablement positif de ne plus avoir à penser à l’heure qu’il est. À long terme, cela contribuera certainement à réduire les absences pour maladie et à nous faire vivre en meilleure santé», ajoute Kjell Ove Hveding.

    Quid de l'hiver norvégien, quand, au contraire, le soleil ne se lève pas ? Pour Kjell Ove Hveding, la question ne se pose pas encore, chaque chose en son temps... (Le Matin)

    https://www.lematin.ch/monde/europe/petite-ile-veut-abolir-temps/story/18010696

    RépondreSupprimer
  20. Dead On Arrival: bref post-mortem sur l'opération américaine de changement de régime au Venezuela


    par Tyler Durden
    Dim., 23/06/2019 - 22:30
    Écrit par Joaquin Flores via la Fondation pour la culture stratégique,


    Ils disent que le recul est de 20/20, et rien ne montre plus que le genre d'autopsie qui peut être faite sur la tentative manquée des États-Unis de renverser le gouvernement du Venezuela. Le fait de remédier à l’absence d’options des États-Unis en matière de changement de régime au Venezuela devrait conduire à un renforcement de la confiance des investisseurs en la République bolivarienne.

    Nous comprenons qu’il n’ya finalement que trois façons d’attaquer un état cible jusqu’à ce qu’il s’effondre:


    Toys 'R' Us prévoit de faire son grand retour à Noël
    Soutenir un coup / révolution interne ou du terrorisme;

    Embargo économique conduisant peut-être à ou justifié par 1, et;

    Invasion militaire justifiée par la réaction du gouvernement au 1

    Ensuite, nous pouvons voir que les États-Unis ont échoué dans les deux premiers. Bien que les États-Unis semblent sur le plan rhétorique être disposés à embargo le reste de la planète, ils devraient le faire efficacement pour pouvoir embarquer le Venezuela. En promouvant la mondialisation comme une vertu, au niveau institutionnel, et non pas simplement en la reconnaissant comme une composante inhérente des économies de marché, les États-Unis ont perdu leur propre capacité à contrôler d’autres civilisations et d’autres États dans le système multipolaire en pleine croissance.

    Tandis que les États-Unis peuvent imposer des sanctions au Venezuela et obtenir l'adhésion de certains pays, ils ne font qu'améliorer ou renforcer le rôle et le pouvoir de ces pays intermédiaires, tels que la Chine, qui agissent en tant que «transformateurs de valeur» de produits vénézuéliens. économie mondiale. Comme il est impossible de "couper" la Chine de l’économie mondiale, il est impossible de supprimer le Venezuela également. Vu l’importance de la Chine dans l’économie du Venezuela, comme le note le Wall Street Journal, il y a peu de chances que cela change.

    En dépit d’un effort pour renverser le gouvernement PSUV élu démocratiquement, nous avons été éclairés par la perspicacité des États-Unis quant à la réalisation de leur propre processus, et publiquement par Pompeo lui-même.

    Le niveau d'honnêteté de l'administration Trump aux États-Unis est rafraîchissant, même s'il ne s'agit que de la moitié de la vérité. Quand on lit que Pompeo a expliqué que l’opposition vénézuélienne est «divisée», il ne s’agit bien sûr que d’une bonne nouvelle pour ceux qui sont préoccupés par la stabilité régionale, le développement économique et une désescalade des tensions pouvant mener à la guerre et à l’instabilité.

    C’est également extrêmement vrai, même si Pompeo n’explique pas vraiment pourquoi, du moins pas tout à fait. Mais la facticité de la plainte en elle-même révèle qu’il ne peut y avoir de «changement de régime interne» parrainé par les États-Unis au Venezuela. Les gouvernements du Brésil et de la Colombie - alliés étroits des États-Unis sous leur administration actuelle - ont exclu toute forme d'intervention militaire au Venezuela.

    Confession de Pompeo

    Dans des commentaires publiés par le Washington Post, à partir d'un enregistrement audio, il a été rapporté que Pompeo a admis que:

    RépondreSupprimer
  21. "Nous essayions de soutenir diverses institutions religieuses afin que l'opposition s'unisse", a déclaré Pompeo, expliquant ensuite: "Ils [l'opposition] restent divisés sur la manière de faire face au régime de Maduro".

    Cette admission a eu lieu peu après la déclaration enregistrée au WP, où il avait précédemment expliqué:

    "Notre dilemme, qui est de garder l'opposition (vénézuélienne) ensemble, s'est révélé extrêmement difficile",

    Il a poursuivi en disant que:

    "Au moment où (Nicolás) Maduro partira, tout le monde lèvera la main et dira:" Choisis-moi, je suis le prochain président du Venezuela. "

    À la suite de ce commentaire, il expliquerait qu’un excédent de 40 personnalités politiques de l’opposition vénézuélienne ont exprimé leur point de vue selon lequel Guaido n’était qu’un personnage en transition mais qu’il devrait être «choisi» par les États-Unis pour remporter une victoire réelle. ) élection. Ce serait, idéalement pour eux, une élection qui suivrait une restructuration absolue de l'appareil de sécurité du Venezuela. L’idée serait d’assurer la marginalisation des forces du PSUV du processus électoral, une sorte de «contre-révolution». Les élections organisées mettant en scène divers partis et dirigeants de l’opposition seraient une réflexion après coup, dans la réalité. Et pourtant, il n'y a pas de consensus parmi cette opposition sur qui devrait diriger.

    Pompeo a exprimé sa grande exaspération face à cet état de fait, ajoutant que sa prise de conscience de ce problème n’était pas une réalité récente, mais qu’il en était conscient depuis qu’il avait commencé son travail dans l’administration de Trump avec la CIA. À ce stade, il a souligné que ce sont des problèmes qui ne se sont pas seulement manifestés en public ces derniers mois, mais depuis le jour où je suis devenu directeur de la CIA (Agence centrale de renseignement), c’est quelque chose dans lequel il était au centre de ce que présidait le président.

    Pompeo a exprimé sa grande exaspération face à cet état de fait, ajoutant que sa prise de conscience de ce problème n’était pas une réalité récente, mais qu’il en était conscient depuis qu’il avait commencé son travail dans l’administration de Trump avec la CIA. À ce stade, il a souligné que ce sont des problèmes qui ne se sont pas seulement manifestés publiquement au cours de ces derniers mois, mais depuis le jour où je suis devenu directeur de la CIA (Agence centrale de renseignement), c’est quelque chose dans lequel il était au centre de ce que le président Trump essayait de faire. ”

    C’est pour dire que Pompeo a toujours compris ce problème. L'ensemble du projet était mort à l'arrivée.

    Il n'y a pas d'option militaire

    Étant donné que le Venezuela ne peut pas être réellement plus sous embargo qu’il ne l’est actuellement, les États-Unis n’ont plus qu’une option. Oui, cela laisse des options militaires, théoriquement sur la table en termes de tactiques et techniques de pression américaines. Mais la réalité est qu’il s’agit de quelque chose de beaucoup moins tangible que celui auquel les États-Unis ont toujours fait confiance. Cela tient en grande partie au déclin général de l'armée américaine, en termes comparatifs. Bien que les États-Unis maintiennent quelque chose qui se rapproche de leur capacité militaire en termes absolus, par rapport à il y a une ou deux décennies, ils ne sont pas parvenus à maintenir cela en termes relatifs ou comparatifs. L’écart militaire entre les États-Unis et les autres puissances montantes - et cela reflète également les changements économiques - s’est réduit. Même le Washington Post, ainsi que d’autres blogs de milliardaires américains, l’ont admis.

    RépondreSupprimer
  22. Les capacités antiaériennes du Venezuela, sous la forme du système S-300, suffisent à causer des pertes inacceptables en matériel et en pertes humaines aux forces aériennes américaines (marine / marine, armée de terre, etc.). Celles-ci pourraient potentiellement porter le nombre de combattants américains abattus à plusieurs dizaines au cours des premières heures de la première sortie. La perte de prestige aux côtés des partitions de Cindy Sheehans que cela produirait fait de l’entreprise un non-partant.

    Cela laisse donc les États-Unis dans une énigme. Cela a en effet amené le Venezuela au bord de la faillite au cours des dernières années, entraînant une catastrophe économique par une combinaison de sanctions et de manipulation des prix du pétrole. Mais il n’a pas réussi à le pousser au-delà de la limite, et cela grâce à un consensus international croissant et nouveau selon lequel c’était le cas.

    Les dirigeants vénézuéliens, pour leur part, ont également admis qu’un certain nombre de mesures et de politiques auraient dû être mises en place, une mesure économique à long terme en termes de diversification de l’économie qui aurait permis de compenser le pire des dommages causés par l'attaque manipulée contre l'économie du Venezuela. Rappelons-nous que la Russie a connu une situation similaire, reposant sur la même manipulation des prix du pétrole, qui a provoqué un «choc» temporaire sur le rouble, dont la valeur a chuté par rapport au dollar du jour au lendemain, alimentant une crise majeure entre juin et décembre 2014. La Russie était mieux placée pour gérer cela et, bien que sans heurts, elle a réussi à éviter le genre de répercussions que le Venezuela a dû subir.

    De fortes raisons pour l'optimisme et la tendance haussière à venir
    L’incapacité des États-Unis d’agir plus loin contre l’économie du Venezuela n’a donné à Caracas que le temps et l’organisation nécessaires pour les contourner. Les mesures de contournement prises par le Venezuela peuvent être améliorées, mais la distance qui séparait les attaques économiques des États-Unis et la mise en opération de Guiado dans une série de coups d'Etat était trop grande pour que les États-Unis puissent les utiliser conjointement de manière efficace.

    Il convient également de noter que le «plan de match» général des États-Unis a été écrit, exposé publiquement et absorbé par les agences de renseignement privées et les réseaux gouvernementaux. La science et l'art du changement de régime ont donné naissance à la science et à l'art du contre-coup.

    Quand nous comprenons qu’il n’ya pas d’option militaire vraiment viable, Caracas sait qu’elle se prépare à de nouveaux actes de terrorisme et de sabotage de ses infrastructures critiques. Cependant, l'aide internationale apportée dans la lutte contre le terrorisme parrainé par l'État, telle que rapportée par l'agence de presse gouvernementale vénézuélienne TeleSur, a déjà été apportée. Nous pouvons donc nous attendre à voir l'efficacité avec le peu de résultats obtenus dans cette direction.

    Dans l’ensemble, les éléments essentiels d’une reprise économique vénézuélienne sont en place. La confiance des investisseurs et les assurances données aux espagnols, et donc, par extension, aux intérêts bancaires opérant sans les États-Unis comme intermédiaire en Amérique latine, sont bien fondées et mènent à une tendance haussière.

    Après le décès de l'opération américaine de changement de régime qui a échoué au Venezuela, il s'agit d'une excellente étude de cas sur la manière dont la communauté internationale peut gérer et réagir correctement aux actions souvent irrationnelles et potentiellement déstabilisatrices d'anciens hégémonies mondiales en déclin. En ce qui concerne le Venezuela, c’est une excellente étude de cas sur la souveraineté au XXIe siècle, en dépit d’une focalisation socio-économique centrée sur l’ouest sur la mondialisation.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-23/dead-arrival-brief-post-mortem-us-regime-change-operation-venezuela

    RépondreSupprimer
  23. La vérité qui dérange des voitures électriques


    par Tyler Durden
    Dim, 23/06/2019 - 14:35
    Écrit par Mike Shedlock via MishTalk,


    Un voyage aller-retour entre LA et Las Vegas prend 8 heures en voiture à essence mais 13 heures en voiture électrique.

    La grande vision des véhicules électriques peut se heurter à quelque chose que la plupart des conducteurs considèrent comme acquis: un arrêt rapide aux stands.

    La vérité gênante des véhicules électriques est qu’ils sont terriblement gênants à posséder et à utiliser. La plupart des voitures nécessitent une charge après 200 (321 km) à 250 miles parcourus.

    Pour les charger, vous devez trouver une station de charge, puis une baie ouverte.

    Le New York Times rapporte que L.A. se rend à Vegas et en voiture électrique: 8 heures de conduite; 5 plus branchés.

    L'auteur du NYT, Ivan Penn, a conduit une Chevrolet Bolt de Los Angeles à Las Vegas, un aller-retour de 540 km que beaucoup de gens effectuent régulièrement.


    Penn rapporte qu'en plus de huit heures sur la route, il a passé près de cinq heures et demie à charger la voiture. C'est environ 41% du temps de charge.

    Cela aurait pu être bien pire. "Nous avons toujours trouvé un chargeur disponible, même si plus d'une fois, nous avons eu le dernier, et les chauffeurs arrivant après nous ont dû attendre", a déclaré Penn.

    Ainsi, ce qui était 5,5 heures aurait facilement pu être 8 heures. Il aurait suffi d'une attente désagréable. Les propriétaires de Tesla sont connus pour attendre une heure ou plus avant qu'un chargeur s'ouvre. Et les propriétaires de Tesla peuvent utiliser les stations Tesla ou les stations publiques. L'inverse n'est pas vrai.

    Les États-Unis comptent environ 24 000 bornes de recharge publiques, avec en moyenne moins de trois bornes de recharge. En comparaison, il existe environ 150 000 stations-service, certaines avec des dizaines de pompes.

    Le nombre de stations de chargement va-t-il augmenter aussi vite que les véhicules électriques ?

    Je ne sais pas, mais les prétendues économies sur l'essence ne sont pas aussi bonnes que celles rapportées.

    La recharge coûte en moyenne 10 USD pour environ 200 km, selon la voiture. Cela correspond à environ la moitié du coût typique de l’essence pour cette distance, selon AAA.

    "Notre expérience n'a pas été aussi économique: nous avons dépensé environ 67 dollars en électricité, peut-être 10 dollars de moins que le gaz naturel", déclare Penn. Bien entendu, personne ne peut prédire avec un degré de précision raisonnable, les coûts d'électricité futurs ou les prix futurs de l'essence.

    Est-ce vraiment "vert"?

    Les débats sur la convivialité environnementale font rage, mais même s’il s’agit d’une configuration respectueuse de l’environnement, il est ridiculement incommode de passer 8 heures ou même 5,5 heures à charger une voiture pour un trajet de 8 heures.

    RépondreSupprimer
  24. Règlements

    Il n'y a pas de normes pour les fiches, les chargeurs rapides ou le nombre de baies. La réglementation n’est pas encore au point, mais Mountlake Terrace, Washington, une banlieue de Seattle, oblige les développeurs à installer des bornes de recharge.

    La signalisation. Une affiche indiquant que chaque emplacement de la borne de recharge est réservé à la recharge des véhicules électriques. Les jours et les heures d'opération doivent être inclus si les délais ou les dispositions de remorquage doivent être appliqués.

    Dégagement. Les équipements des stations de recharge montés sur des socles, des lampadaires, des bornes ou autres dispositifs doivent être espacés d'au moins 24 pouces de la face du trottoir.

    Equipement de station de charge. Les prises de charge et les dispositifs de connexion ne doivent pas être à au moins 36 pouces ni à une hauteur de 48 pouces du dessus de la surface où ils sont montés, et doivent contenir un dispositif de rétraction et / ou un endroit pour suspendre les cordons permanents et les connecteurs suffisamment au-dessus du sol ou pavés surface.

    Protection de l'équipement de la station de charge. Lorsque la station de charge de véhicule électrique est perpendiculaire ou inclinée par rapport à la façade et au dispositif de charge, une protection adéquate de l'équipement, telle que des arrêts de roue ou des bornes en acier remplies de béton, doit être utilisée.

    Entretien. Les équipements des stations de recharge doivent être entretenus à tous égards, y compris le fonctionnement des équipements de recharge. Un numéro de téléphone ou d'autres informations de contact doivent être fournis sur l'équipement de la station de charge pour signaler que l'équipement ne fonctionne pas ou que d'autres problèmes surviennent.

    Nombre de stations requis

    Quand les véhicules électriques ont-ils un sens ?

    Actuellement, nulle part, du point de vue des coûts. Les gens achètent des véhicules électriques ou hybrides sur la croyance douteuse qu'ils agissent pour l'environnement.

    Pour ceux qui conduisent très rarement et pour ceux pour qui la marche, les transports en commun ou Uber est une option viable, aucune voiture, quelle qu'elle soit, n'a de sens économique. Cependant, pour ceux qui exigent la commodité d'avoir une voiture, les points mentionnés ci-dessous s'appliquent.

    Si et quand le coût d'un véhicule électrique ne dépasse pas celui d'un véhicule à essence (essence, assurance, durée de vie du véhicule, coûts de maintenance), les véhicules électriques deviennent pratiques pour ceux qui conduisent rarement, voire jamais, à plus de 150 milles avant un arrêt prolongé connu qui arrive aussi d'avoir un chargeur. Pour la plupart, la station de charge doit être à la maison ou au travail.

    Tant que les batteries ne se rechargent pas aussi vite ou presque aussi vite qu’un véhicule à essence ou que des stations de remplacement de batterie soient disponibles, les véhicules électriques n’auront aucun sens pour un grand pourcentage de conducteurs.

    Le numéro 3 peut arriver bientôt ou pas, mais 3 précède probablement 4 d'une longue période.

    RépondreSupprimer

  25. Ceux qui vivent dans une grande région métropolitaine et ne conduisent que rarement, voire jamais, en dehors de cette région, et qui exigent également la commodité de disposer de leur propre voiture, qu’il soit économiquement judicieux de trouver des véhicules électriques pratiques dans un avenir proche. Plusieurs millions de personnes répondent à cette description.

    En règle générale, les coûts de propriété et les inconvénients doivent être réduits avant que la propriété d'un véhicule électrique ne décolle. Pour beaucoup, nous sommes dans une dizaine d’années à moins qu’il n’y ait encore de stations de recharge ou d’échange ultra-rapides.

    Pour les citadins, je m'attends à ce que les taux de propriété absolus baissent, à mesure qu'Uber s'auto-conduit et que de nouvelles opportunités de location se développent.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-23/inconvenient-truth-electric-cars

    RépondreSupprimer
  26. L’interdiction du véhicule thermique en 2040, une bien mauvaise loi (3)

    Troisième et dernière partie d’une série d’articles visant à montrer pourquoi la France ne pourra pas interdire les véhicules à moteur thermique d’ici 2040.

    Par Vincent Bénard.
    24 JUIN 2019


    Cet article est la dernière partie d’une triple publication qui analyse en profondeur l’interdiction du véhicule thermique, publiée dans les colonnes du journal European Scientist. Le constat est sans appel : les technologies alternatives doivent faire de gros progrès pour se substituer convenablement au véhicule thermique. Les parlementaires estiment pouvoir accélérer ces améliorations en décrétant l’interdiction du moteur thermique en 2040. Retrouvez la première partie de cette étude ici :

    https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/linterdiction-du-vehicule-thermique-en-2040-une-bien-mauvaise-loi-premiere-partie/

    et la deuxième ici:

    https://www.europeanscientist.com/fr/opinion/linterdiction-du-vehicule-thermique-en-2040-une-bien-mauvaise-loi-seconde-partie/

    TROISIÈME PARTIE : L’INTERDICTION LÉGISLATIVE DU VÉHICULE À MOTEUR THERMIQUE, PIRE FAÇON D’ORIENTER LES DÉVELOPPEMENTS FUTURS ?

    “On ne décrète pas le progrès !” – Mais on peut l’arrêter.

    Certains imaginent que si le gouvernement interdit le véhicule à moteur thermique en 2040, cela va stimuler la recherche sur le VE et accélérer le progrès. Cependant, nous avons vu qu’aucune solution réellement performante et fiable n’avait émergé en laboratoire pour combler le handicap des batteries par rapport aux carburants fossiles, et que lorsque cette solution apparaîtra, ce qui ne peut être prédit, 15 années pourraient s’avérer nécessaires pour passer de l’expérimentation de laboratoire à petite échelle à la production de masse.

    Même en jetant des tombereaux d’argent public sur la recherche dans ce domaine, vous ne pouvez pas décréter à quel moment les résultats de ces recherches donneront satisfaction.

    Par contre, nous pouvons être certains que si un nombre significatif de grands pays suivaient la France dans l’interdiction du moteur thermique, alors tous les efforts pour améliorer cette technologie « historique » s’arrêteraient rapidement, puisque non amortissables dans la durée. Or il serait dommage de ne plus améliorer le moteur thermique, pour lequel des pistes prometteuses existent, ayant dépassé le stade du laboratoire et souvent en cours de test (comme l’allumage par micro-ondes au lieu des bougies). Ces évolutions pourraient permettre de réduire les consommations de 10 à 30 % d’ici à 2040, ce qui n’a rien de négligeable, tout en réduisant considérablement les pollutions collatérales (SO2, NOx, etc). Cette amélioration bénéficierait non seulement aux véhicules thermiques mais aussi aux véhicules hybrides, qui exercent un pouvoir d’attraction croissant sur les consommateurs, mais qui seront eux aussi touchés par l’interdiction en 2040.

    Donc, d’ici 2040, soit un miracle se produit, ce qui veut dire qu’un génie ou un chanceux trouve la technologie salvatrice permettant de se rapprocher suffisamment de la densité énergétique du carburant-pétrole dans moins de 10 ans, et que l’industrie peut passer également en moins de 10 ans au stade industriel à prix accessible. Mais s’il ne se produit pas, ce qui semble assez probable, alors le gouvernement nous aura plongé dans une impasse technologique.

    RépondreSupprimer
  27. Peut-on jouer l’avenir de notre mobilité sur une conjecture aussi aléatoire ?

    ET SI ON LAISSAIT FAIRE LES ENTREPRISES DU SECTEUR AUTOMOBILE POUR NE PAS RISQUER DE LES COULER ?

    « Mais le gouvernement ne devrait-il pas agir tout de même pour hâter le progrès dans la bonne direction ? », demande-t-on souvent.

    La réponse est négative. Rappelons d’abord qu’en matière d’incitations, le passé des gouvernements ne plaide pas en leur faveur. C’est le gouvernement qui, pendant 50 ans, a sur-favorisé fiscalement le diesel, avant de retourner sa veste brutalement depuis 3 ans et de décréter (sur la base d’arguments scientifiquement très contestables) que ce mode de propulsion était quasi diabolique. Qui peut être certain que de telles erreurs ne sont pas à nouveau commises en voulant favoriser le VE, dont la technologie est encore si manifestement immature ? Le CEO du groupe PSA, Carlos Tavares, a d’ailleurs osé poser publiquement la question.

    Même sans diktat gouvernemental, il y a de toute façon une demande forte pour aller vers des moteurs plus sobres et moins polluants. Dans un marché libre, les constructeurs feraient ce qu’ils ont toujours fait, c’est-à-dire mixer l’amélioration du moteur thermique et le recours accru à l’hybridation au fur et à mesure que la technologie avance.

    Cela conduirait à une amélioration continue de l’efficacité énergétique du parc automobile, et à une amélioration conjointe des résultats en termes d’émissions, dans le droit fil des améliorations de la technologie thermique qui se sont produites depuis 50 ans et plus. Permettre aux constructeurs d’améliorer leurs modèles hybrides en attendant les avancées qui permettront de passer au tout électrique, mais qui prendront le temps qu’il faudra, est la meilleure option actuellement disponible, selon de nombreux chercheurs (exemple : Fred Schlachter, déjà cité).

    Au contraire, si trop de pays importants stoppent législativement l’incitation à améliorer le thermique, alors tous les modèles vendus dans le monde d’ici son bannissement progresseront nettement moins par rapport aux niveaux actuels.

    COMMENT RÉAGIRONT LES CONSOMMATEURS ? ET LES GOUVERNEMENTS ?

    L’acheteur traversera donc une période où il n’aura pas de VE assurant un service de mobilité convenable à prix correct à disposition, mais où il saura qu’il aura de plus en plus de mal à revendre un véhicule thermique.

    Comment réagira-t-il ? Eh bien, en augmentant la durée de vie des véhicules achetés récemment et prochainement. Plus la date fatidique de 2040 approchera, et moins les acheteurs voudront prendre le risque d’investir dans un véhicule à moteur thermique, sans se décider à franchir le pas de l’électrique. Il est donc raisonnable de penser que les ventes de véhicules neufs baisseront, ce qui serait mauvais pour l’emploi dans une filière pourtant majeure de l’économie française.

    De plus, la qualité moyenne du parc automobile s’en trouverait dégradée, au détriment de… la pollution ! Une fois encore, une décision gouvernementale prise sous la pression de considérations émotionnelles, plutôt que rationnelles, pourrait aboutir à l’effet inverse de celui officiellement recherché. Et si le gouvernement tentait de contrer cette tendance en renforçant la sévérité des contrôles techniques afin de retirer plus tôt de la circulation les véhicule à moteur thermique anciens, il porterait un coup très dur contre la mobilité notamment des classes les plus modestes, et nous venons de voir qu’attenter à cette mobilité pouvait se révéler politiquement très risqué. Et sans mobilité, aucune prospérité n’est possible.

    RépondreSupprimer
  28. Bien sûr, le gouvernement pourrait aussi tenter d’orienter plus encore les acheteurs vers le VE en multipliant les subventions et avantages fiscaux. Mais outre que ses finances déjà fortement déficitaires rendraient l’opération délicate, une fois de plus, nous nous retrouverions à financer des choix détruisant plus de valeur qu’ils n’en créent, et tôt où tard, l’accumulation de ces mauvais investissements nous précipitera vers la ruine.

    Il est probable que de nombreux pays ne suivent pas la France dans sa volonté de dicter par oukase ce que doit être la technologie de demain. Dans ce cas, la disponibilité de véhicules améliorés resterait garantie, car il y aurait suffisamment de marchés acheteurs, mais les acteurs français du secteur subiraient un désavantage compétitif patent. Espérons qu’un prochain gouvernement, si l’impasse technologique se confirme, en prendra rapidement la mesure et reviendra à des orientations moins autoritaires, et laissera les entreprises trouver les meilleures solutions en fonction des avancées technologiques et non des agendas politiciens.

    ————

    Quelques références (en plus des liens de l’article) :

    American physical society : Has the Battery Bubble burst ?

    https://www.aps.org/publications/apsnews/201208/backpage.cfm

    Bulletin of atomic scientists : The limits of energy storage technology

    https://thebulletin.org/2009/01/the–limits–of–energy–storage–technology/

    MIT: Pourquoi n’avons nous toujours pas de meilleures batteries ?

    https://www.technologyreview.com/s/602245/why–we–still–dont–have–better–batteries/

    The Battery University : site de vulgarisation de référence sur les batteries
    https://batteryuniversity.com/learn/article/battery_breakthroughs_myth_or_fact

    https://www.contrepoints.org/2019/06/24/347576-linterdiction-du-vehicule-thermique-en-2040-une-bien-mauvaise-loi-3

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous savons que le pétrole est abiotique. Que TOUS les gaz se recyclent. Qu'il n'existe PAS de gaz à 'effet de serre'.
      Nous n'avons donc pas à nous priver de véhicule qui marchent plutôt que de les remplacer par ses jambes !

      Supprimer
    2. À l'échelle mondiale, le passage à l'électrique nécessiterait la construction de l'équivalent d'une nouvelle centrale nucléaire de 1,5 gigawatt chaque jour pour les 30 prochaines années !

      Supprimer
  29. Un Gilet jaune matraqué à Marseille, le secrétaire national d’EELV indigné


    22:43 23.06.2019


    Sur une vidéo diffusée dans les réseaux sociaux, un policier frappe avec sa matraque un jeune Gilet jaune à Marseille, un des «actes injustifiables», a déclaré David Cormand, le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts (EELV). Et ce, alors que Christophe Castaner s’est élevé contre l'expression «violences policières».

    En prévision du nouveau rassemblement des Gilets jaunes samedi 22 juin, la ville de Marseille a mobilisé de nombreux effectifs pour encadrer le défilé.

    Et des «actes injustifiables» ont été commis, a souligné David Cormand, le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts (EELV).

    Sur des images largement diffusées sur les réseaux sociaux, un jeune homme est pris à partie par un policier. La vidéo ne précise pas ce qu’il a fait et commence au moment où un policier casqué, armé d’une matraque et d’un bouclier, le pousse violemment depuis le milieu de la rue jusqu’au trottoir.

    «Il n’a rien fait et vous l’avez ruiné», lance une personne qui a assisté à la scène.

    Acculé contre des barrières, le manifestant reçoit plusieurs coups de matraque, notamment sur la tête, avant que des passants n’interviennent. Le jeune homme, tout en sang sur la nuque, est alors pris en charge par des street medics.

    «Le gouvernement doit comprendre que cette violence disproportionnée abîme gravement notre République», a écrit David Cormand.

    Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le 17 novembre 2018, la question des violences policières revient sans cesse.

    Toutefois, dans une interview publiée samedi 15 juin par le Journal du dimanche (JDD), Christophe Castaner a souligné qu’il n’acceptait pas l'expression «violences policières» et s’est dit avant tout «surpris» par «la violence à laquelle ont été exposées les forces de l'ordre».

    Selon les estimations du ministère de l’Intérieur, 11.800 Gilets jaunes ont pris part à la mobilisation le 22 juin à travers la France, soit une hausse par rapport à l’acte 31 qui, d’après la même source, n’avait rassemblé que 7.000 manifestants. Or, le Nombre jaune a contesté ce chiffre, parlant de 25.553 manifestants.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906231041502184-france-gilet-jaune-matraque-indignation/

    RépondreSupprimer
  30. Les Gilets jaunes désespérés sont les plus beaux

    La phase classique des manifestations des Gilets jaunes est terminée. Mais ils ne baissent pas les bras. Car la cause de leur révolte est légitime. OPINION


    Par Philippe Bilger.
    24 JUIN 2019


    Je suis inconséquent, j’en ai conscience, mais qu’on me comprenne bien : cette multitude de samedis où les Gilets jaunes ont protesté pour démontrer qu’ils existaient et qu’on ne les ferait pas rentrer dans la boîte de leurs territoires perdus, ne me manquent pas. En revanche je continue à juger légitime leur révolte initiale et leur cause dans son principe.
    Mais c’est la fin de leur contestation classique.

    Avec son lot de violences, où j’inclus les tensions, les insultes et le harcèlement subis par les forces de l’ordre, et les violences illégitimes perpétrées par celles-ci et qui feront l’objet de renvois devant le tribunal correctionnel, voire d’instructions criminelles quand les enquêtes diligentées par l’IGPN auront livré leurs conclusions validées ou non par le Parquet.

    Une minorité de Gilets jaunes souhaite que s’ouvre une nouvelle phase à partir d’aujourd’hui, qui reviendrait à mener une politique de blocages partout : raffineries, grandes surfaces, entreprises et administrations.

    On peut y voir le souci d’inventer des modalités de lutte plus opératoires mais, plus profondément, une tentative sans doute désespérée de ne pas laisser mourir la flamme, comme un chant du cygne s’efforçant encore de se faire entendre. Peut-être le désir aussi de ne pas laisser s’éteindre, entre eux, une fraternité qui n’était pas que celle de la misère ou des fins de mois difficiles mais tenait aussi à la conscience d’une humanité retrouvée, restaurée dans sa dignité et son utilité.

    Parce que, si je n’ai jamais sous-estimé les réponses quantitatives que le pouvoir leur a concédées et, avant, le Grand débat national qu’ils ont imposé au président, aussi habile qu’ait été son exploitation par ce dernier, je constate qu’il ne s’est pas agi d’un pactole pour les Gilets jaunes — l’état de la France n’aurait pas été en mesure de l’octroyer — mais qu’on a tenté de les combler avec de la générosité verbale, une surabondance d’excuses démocratiques, une certaine reconnaissance pour n’avoir menacé qu’avec le vent du boulet…

    Ils n’ont pas pu ignorer, en même temps que l’expression d’un grand ouf de soulagement, qu’on se repentait, qu’on n’avait pas compris, qu’on n’avait rien vu venir. Même l’épouse du président a apporté sa pierre à cette contrition générale, pour elle-même et pour nous persuader encore davantage de la sincérité et de la lucidité tardive, l’effervescence apparemment dissipée, d’Emmanuel Macron. Il y a un peu de condescendance dans cette désolation républicaine offerte avec profusion parce qu’elle ne coûte rien.

    On perçoit à chaque instant, dans les discours, dans l’assurance retrouvée, dans les mesures projetées, que le pouvoir a repris la main, qu’une page atypique et donc plus inquiétante que les conflits orthodoxes, a été tournée.

    Car, pour le reste, même là où leurs revendications citoyennes avaient du sens — non pas réduire la démocratie représentative mais l’amplifier avec l’instauration d’un RIC qu’il aurait fallu aménager — ils n’ont pas été entendus. On s’est contenté de leur tendre un RIP pour les apaiser, rendu immédiatement plus facile mais rapidement corseté pour éviter à l’avenir la mésaventure liée à la privatisation très discutée d’ADP.

    RépondreSupprimer
  31. C’est donc peu, infiniment peu qui résulte de ces sept mois. Je ne crois pas que le début des blocages, si le mot d’ordre est respecté, suscitera comme un second souffle et en tout cas je doute que l’État, les Gilets jaunes à terre, se préoccupe de leur sort à venir. Il ne reprendra pas sur son métier une tâche que tout lui désigne comme terminée.

    Les Gilets jaunes manqueront à très peu de monde si on exclut leurs irréductibles partisans mais je m’étonne d’éprouver une sorte d’inquiétude crépusculaire à l’idée que le pouvoir oublie vite, trop vite, les leçons que leur France a enseignées — d’abord celle que le bas et le haut n’ont aucun sens en République et que la politique est de servir équitablement, au regard de leurs besoins respectifs, le premier comme le second.

    https://www.philippebilger.com/blog/2019/06/les-gilets-jaunes-désespérés-sont-les-plus-beaux-.html

    https://www.contrepoints.org/2019/06/24/347561-les-gilets-jaunes-desesperes-sont-les-plus-beaux

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pourquoi la politique 'gilets jaunes' n'est PAS celle demandée par les français ? Parce que TOUTES les revendications exprimées lors des manifestations n'ont pas abouti et n'aboutiront JAMAIS ! Pourquoi ? Parce que la France EST UNE RÉPUBLIQUE (dictature) et non une Démocratie.

      TANT QUE LA FRANCE N'EST PAS UNE 'SUISSE n°2' LA DICTATURE AU POUVOIR DEMEURERA !

      Nota que dernièrement il y a eu élections et, sur les 34 listes AUCUNE ne proposait la Démocratie !!! AUCUNE ! Hahahaha !

      (...) S'exprimant jeudi avec une poignée de journalistes, le président français écarte toute idée que la France s'inspire de la démocratie directe helvétique, «qui ne marche pas aussi bien qu'on le pense». (...)

      https://huemaurice5.blogspot.com/2019/02/coin-du-feu-pour-macron-la-suisse-nest.html

      Supprimer

  32. « Cassez-vous » : le sous-préfet de l'Oise chahuté par les Gilets jaunes


    S.G.
    Le Parisien
    dim., 23 juin 2019 17:19 UTC


    Hué par les manifestants, le représentant de l'Etat a dû être exfiltré par deux fois par les gendarmes au péage de Senlis. En fin de journée, les Gilets Jaunes ont été évacués par les CRS.

    Péage de Chamant, ce samedi 22 juin. Depuis ce matin, 9 heures, les Gilets jaunes se relaient pour une opération « barrière levée ».

    « Nous préférons rentrer, c'était une très belle opération, nous reviendrons ! » Fin de journée, ce samedi aux alentours de 18 h 30, et les Gilets Jaunes préfèrent lever le camp après une action « barrière levée » au péage de Chamant. Ils viennent d'être évacués par les CRS, appelés en renfort après que le sous-préfet de Clermont a été chahuté deux fois par les manifestants.

    Deux blessés légers seraient à dénombrer selon les organisateurs. Au gros de la journée, ils étaient 450 à avoir répondu à l'appel, venus de l'Oise, du Nord ou encore d'Ile-de-France.

    Pris à partie

    La journée avait pourtant bien commencé. Mais alors que les gendarmes décrivaient une « ambiance bon enfant » dans la matinée, la situation est montée d'un cran l'après-midi, avec la venue de Michaël Chevrier, sous-préfet de Clermont.

    Le représentant de l'Etat a été pris une première fois à partie par les manifestants, aux alentours de 16 h 30. Au cri des « cassez-vous » et « même si Macron ne le veut pas, nous, on est là », l'homme, arrivé en poste dans le département au début du mois de mai, a dû rebrousser chemin, escorté par une poignée de militaires de la gendarmerie nationale.

    Vers 18 heures, le sous-préfet tentait une nouvelle fois de pénétrer sur place avant d'être éconduit. Les CRS ont alors été appelés en renfort afin de mettre fin à la manifestation.

    « Nous avons voulu montrer notre désaccord »

    « C'est à se demander s'il ne nous cherche pas un petit peu », plaisante un Gilet jaune. Selon les manifestants, le sous-préfet était venu afin de les évacuer. « Alors qu'une consigne du ministère de l'Intérieur autorisait à nous laisser sur place, tant que l'on ne dérangeait pas, lui a voulu nous faire partir. Nous avons donc voulu montrer notre désaccord », témoigne l'un d'eux.

    « Il nous a fait des signes, alors nous l'avons suivi puis encerclé, ainsi que trois voitures de la gendarmerie, témoigne une autre Gilet jaune. Ce n'était rien de méchant, nous avons juste chanté. Il n'y a eu aucune violence. »

    Des propos démentis, en partie, par le sous-préfet. « Je n'ai fait aucun signe, a fait savoir Michaël Chevrier via son service de communication. J'ai juste tenté de discuter avec ceux présents sur les voies afin de leur faire regagner le péage, pour leur sécurité mais aussi pour celle des automobilistes. »

    https://fr.sott.net/article/34048-Cassez-vous-le-sous-prefet-de-l-Oise-chahute-par-les-Gilets-jaunes

    RépondreSupprimer
  33. Le lobbyisme bruxellois raconté par M. Daniel Guéguen et par le Monde... avec notre complément


    23 Juin 2019
    par Seppi


    - voir graphique sur site -
    (Source)

    L'avis d'un spécialiste...

    C'est dans le journal belge l'Écho, sous le titre : « Daniel Guéguen "Le lobbying des ONG est plus efficace que celui des secteurs économiques" ».

    En chapô :

    « Le lobbying européen, à Bruxelles, nourrit bien des fantasmes. Daniel Guéguen le connaît bien. En 45 ans, ce Français qui n’a pas sa langue en poche est devenu l’une des figures de la scène de l’influence bruxelloise. Il a dirigé le lobby agricole européen, puis le lobby du sucre, avant d’établir ses propres structures de lobbying. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il veut " tordre le cou " à quelques " fadaises ". »

    C'est à lire ! Par exemple :

    « On croit généralement que les lobbies industriels ont beaucoup d’argent, contrairement aux ONG. Il faut tordre le cou à ce genre de fadaises! La vérité, c’est que la société civile est beaucoup mieux organisée que les professions. Elle a un système de fonctionnement absolument admirable, avec un groupe de coordination central, puis une organisation par branches: il y a le fameux G10, qui représente les ONG environnementales (WWF, Greenpeace, Friends of the Earth, etc.), puis il y a le pôle social, le pôle "développement", le pôle "droits de l’homme", le pôle "éducation", le pôle "culture", etc. Et, à l’intérieur de chaque pôle, ils sont spécialisés. On va voir le WWF pour la pêche, Greenpeace pour les OGM, Climate Action Network pour les émissions de gaz carbonique… Au niveau industriel, c’est un grand bazar. Il y a des lobbies partout, chacun tourne dans son coin: il y a un vrai progrès à faire… »

    ...un peu court tout de même

    Mais c'est à notre sens un peu court. Il est vrai qu'en bon lobbyiste représentant des intérêts économiques, M. Daniel Guéguen est astreint à une certaine retenue – qui n'a pas cours « en face ».

    Il y a quatre autres grandes différences entre lobbyisme en faveur des intérêts économiques réels et lobbyisme en faveur des intérêts économiques des ONG (elles doivent bien vivre !) et des intérêts politiques et économiques cachés dont les ONG se font parfois les porte-voix.

    Le premier doit généralement apporter des arguments rationnels, le second peut jouer sur l'émotionnel, et il ne s'en prive pas. Pour le premier, même le chantage à l'emploi, parfois pratiqué, doit avoir un début de crédibilité. Pour le second, tout est bon. Et plus c'est gros, mieux ça marche. Exemple : les fadaises sur les semences « Terminator » stériles qui pourraient répandre leur stérilité dans les cultures voisines et l'environnement !

    Les milieux économiques engagent généralement leur crédibilité (et ont un code de déontologie) ; parmi les « ONG », nombreuses sont celles qui s'en tapent. Il y a des comptes Twitter qui nous le rappellent de manière éclatante...

    Les « ONG » disposent d'un vaste réseau de relais dans les médias, sur les réseaux sociaux et également dans le monde politique. Là encore, il y a des comptes Twitter qui nous le rappellent de manière éclatante. Faut-il citer un eurodéputé particulièrement en pointe sur le glyphosate et les pesticides en général (y compris le sulfate de cuivre mais, dans ce cas, pour sa défense) ?

    RépondreSupprimer
  34. Enfin, les « ONG » peuvent utiliser – seules ou avec le concours de plate-formes qui sont en réalités des entreprises à but (fort) lucratif – les pétitions.

    Et la combinaison est détonante : une petite « manifestation » devant un des bâtiments de l'Union Européenne avec une dizaine de personnes déguisées en abeilles, par exemple, et une banderole... une photo prise sous le meilleur angle... une page sur leur site... des relais dans la presse complice et panurgique... effet maximum...

    Les « décodeurs » du Monde décodent-ils ?

    Nos pérégrinations nous ont mis sur la piste du récent « Petit guide de lobbying dans les arènes de l’Union européenne » avec en chapô :

    « Longtemps méconnue, la pratique du lobbying est critiquée pour son opacité. Pourtant, les méthodes utilisées à Bruxelles pour influencer les lois sont connues et mal encadrées. »

    Êtes-vous ébaubi ? C'est à la fois opaque et connu...

    C'est dans la rubrique « Décodeurs » et c'est signé Gary Dagorn et... Stéphane Horel.

    Même si l'article est plutôt de bonne facture, le Monde ne se grandit pas avec ce mélange des genres... nombre d'articles signés Stéphane Horel méritant en fait un décodage en bonne et due forme. Mais notons qu'elle a une expérience dans les affaires bruxelloises, ayant été une petite main ou une grosse paluche, selon les circonstances, du lobby « ONG » Corporate Europe Observatory, et que cette expérience est largement mise en œuvre dans les pages du Monde Planète à des fins qui dépassent le cadre de l'information.

    Nos deux auteurs ont judicieusement repris un graphique (interactif) de source Commission Européenne. On y apprend qu'en mai 2019, il y avait 6004 instances représentant des intérêts économiques (« business/assos pros ») et... 3.160 « ONG ».

    Et ils auront réussi l'exploit de parler le moins possible des « ONG » et de leur lobbying...

    « Les «"lobbys", cela veut tout et rien dire. Le métier de lobbyiste, en revanche, se décline sous différentes formes. »

    Et d'énumérer avec une brève description les « lobbyistes "maison" (ou "in-house") ; les « cabinets de lobbying » ; les « cabinets d’avocats » ; les « think tanks (laboratoires d’idées) » – « jamais neutres, contrairement à ce qu’ils prétendent en vitrine » – les « cabinets de défense de produits ».

    Un quart du monde du lobbying passe à la trappe !

    Et pour bien illustrer la situation, le Monde prend le CEFIC comme exemple, alors que l'industrie chimique est confrontée à une intense activité législative et normative, notamment dans le cadre de REACH :

    « Les lobbyistes les plus influents dépensent à eux seuls plusieurs millions d’euros par an. Le Conseil européen de l’industrie chimique, par exemple, dépense 12 millions d’euros chaque année et emploie 78 lobbyistes représentant 49 équivalents temps plein, dont 23 ont une accréditation au Parlement européen et peuvent y accéder comme bon leur semble. »

    Les « ONG » ne sont pas en reste !

    Pour « l'autre bord », c'est au lecteur de chercher...

    RépondreSupprimer
  35. Le WWF est présent à Bruxelles sous la forme d'une unité européenne et de plusieurs entités nationales. L'unité européenne a un budget de lobbying de 2,25 à 2,5 millions d'euros, un personnel de 32 personnes (21 équivalents temps plein), 11 accréditations au Parlement Européen. Elle a rencontré la Commission 112 fois (contre 81 pour le CEFIC). Pour l'antenne allemande, c'est 1 à 1,25 millions d'euros de budget, 29 personnes (14 ETP), aucune accréditation (mais on peut rencontrer les eurodéputés et leurs assistants ailleurs) et une rencontre avec la Commission. L'antenne britannique est plus modeste (6 personnes... 1,5 ETP), mais a comptabilisé 9 rencontres avec la Commission depuis novembre 2014.

    Mais il faut, pour le Monde, accréditer la thèse d'un milieu politique bruxellois pourri par le lobbying des milieux économiques, n'est-il pas ?

    Toujours selon le site Lobbyfacts, l'unité européenne de Greenpeace annonce un budget de lobbying de 660.000 euros, avec 13 personnes (7 ETP), 12 accréditations et 91 réunions avec la Commission (rappel : 81 pour le CEFIC).

    Les ONG sont bien organisées a dit M. Daniel Guéguen. Effectivement, il y a des réseaux... et des réseaux de réseaux. L'un d'eux est Green 10. Budget très modeste... mais 31 réunions avec la Commission.

    Faut-il en jeter encore ? Ah oui ! Le Monde nous apprend :

    « Une étude publiée en 2013 dans la revue Interest Group & Advocacy estimait qu’environ 75 % des représentants du secteur privé et 60 % des ONG étaient présents sur le registre. »

    En données corrigées, il y a donc 5 « ONG » pour 7,5 structures représentant des intérêts économiques.

    Et le lobbying agricole ?

    Il pose problème ! Deux entités sont-elles distinctes, comme le laisse entendre Lobbyfacts, ou associées, comme le laisse entendre leur fonctionnement ?

    European farmers (COPA) a un budget de 1 à 1,25 millions d'euros, 18 personnes à temps plein (ce qui contraste avec les « ONG » qui multiplient les temps partiels, une personne étant souvent « multicarte »), 11 accréditations au Parlement Européen et 112 réunions avec la Commission.

    European Agri-Cooperatives (COGECA) a un budget de 1 à 1,25 millions d'euros, 18 personnes à temps plein, 9 accréditations au Parlement Européen et 92 réunions avec la Commission.

    L'Association Européenne des Semences (ESA) a un budget de 800.000 à 900.000 pour les activités couvertes par le registre de transparence, 8 personnes à temps plein et 3 accréditations.

    Et les (méchants) lobbyistes ?

    Fleishman-Hillard – qui vient d'acquérir une renommée européenne sinon mondiale avec les Monsanto Papers et l'activisme de quelques journaux et journalistes – a un budget de 6,750 à 7 millions d'euros pour les activités liées au registre de transparence, 60 personnes (32 ETP), 59 accréditations et 27 rencontres avec la Commission entre décembre 2014 et mai 2019.

    C'est l'un des plus gros acteurs de cette filière particulière à Bruxelles, avec FTI Consulting Belgium.

    RépondreSupprimer
  36. Les chiffres vous donnent-ils le tournis ? Il faut les manipuler avec précaution. Et rappelez-vous : une belle explication rationnelle dans une luxueuse brochure sur papier glacé, qui à l'encontre du penchant naturel du décideur, ne peut rien contre un bon gros mensonge, qui le flatte, surtout s'il est relayé par des médias complaisants.

    http://seppi.over-blog.com/2019/06/le-lobbyisme-bruxellois-raconte-par-m.daniel-gueguen-et-par-le-monde.avec-notre-complement.html

    RépondreSupprimer
  37. Les dépenses consacrées au bœuf au fil du temps


    23 Juin 2019
    par Seppi
    Jason Lusk*


    La demande de viande a été un sujet fréquent sur ce blog (voir par exemple ici, ici, ici ou ici). Comme le signalent certains des articles précédents, la « demande » est une chose difficile à mesurer. Une chose légèrement plus facile à mesurer est la dépense. Il s’est avéré que le Bureau of Labor Statistics (BLS) surveille les dépenses de consommation des ménages au niveau des aliments dans plusieurs catégories, notamment le bœuf, le porc et la volaille, dans son enquête annuelle sur les dépenses de consommation.

    À l'aide de ces données, j'ai construit l'animation suivante illustrant la relation entre les dépenses en viande de bœuf et les dépenses totales des ménages par quintile de revenus.

    La figure montre qu'à tout moment, les ménages à revenu élevé (ou ceux dont les dépenses totales sont plus importantes) dépensent davantage pour le bœuf que les ménages à revenu faible (ou ceux qui ont des dépenses totales inférieures). En économie, le bœuf est un produit « normal ». Cependant, quel que soit le niveau de revenu (ou de dépenses totales), les dépenses en viande de bœuf ont chuté de manière abrupte depuis 1984 (tous les chiffres sont en dollars de 2017 ajustés de l'inflation). L'évolution au fil du temps est particulièrement importante pour les ménages à revenus/dépenses plus élevés. En 1984, les ménages aux revenus des quintiles le plus bas et le plus élevé dépensaient respectivement 265 $ et 681 $ (en dollars de 2017) en bœuf destiné à la consommation au domicile. En 2017, ces chiffres étaient tombés à 158 et 352 dollars, respectivement.

    Ces données pourraient refléter un changement de la demande à la baisse, c’est-à-dire que les consommateurs seraient disposés à payer moins pour chaque livre de bœuf qu’ils ne l’étaient par le passé. Parmi les autres explications possibles de la baisse des dépenses figurent l'évolution des prix du bœuf au cours de cette période, l'évolution de la démographie des ménages (le nombre moyen de personnes dans les ménages d'aujourd'hui est légèrement inférieur à celui du milieu des années 1980 ; moins de personnes signifie normalement moins de dépenses), d'autres sources de protéines, comme la volaille, devenant relativement moins coûteuses ou plus attrayantes, une tendance à dépenser davantage en nourriture hors de chez soi (le BLS ne surveille les dépenses pour des catégories d'aliments particulières que pour les aliments consommés à la maison), etc.

    Comment les données de la figure ci-dessus coïncident-elles avec les mesures de la demande (comme celles construites par Glynn Tonsor), qui ne montrent aucune tendance claire pour la demande de viande de bœuf depuis le début des années 1990 ? Eh bien, comme je l’ai mentionné ci-dessus, les dépenses ne sont pas une « demande », car si le chiffre tient compte du revenu, il ne tient pas compte des prix. Une autre explication possible est que les données du graphique ci-dessus concernent les ménages, tandis que les statistiques de la demande globale telles que celles créées par Tonsor sont calculées au niveau national. Il est possible que la demande globale totale augmente même si la demande de chaque ménage individuel diminue, si la population augmente et que de plus en plus de ménages sont ajoutés. C'est en fait ce qui s'est passé. Aux États-Unis, il y avait environ 86 millions de ménages en 1984. Aujourd'hui, il y a environ 128 millions de ménages.

    http://seppi.over-blog.com/2019/06/les-depenses-consacrees-au-boeuf-au-fil-du-temps.html

    RépondreSupprimer
  38. «Tuez-le, mon frère»: une veuve raconte l’histoire des «attaques à la ferme» sud-africaines


    Par Christopher Bedford
    Le Daily Caller
    24 juin 2019


    Mariandra Heunis et ses enfants sont les survivants d'une violente attaque nocturne menée contre sa famille. Son mari - le père de ses enfants - ne l’est pas. Il a été tué chez eux, près de Pretoria, en Afrique du Sud, dans ce que l’on a appelé une «attaque contre une ferme - la terreur ciblée d’agriculteurs dans un pays qui connaît depuis longtemps des conflits raciaux et fonciers.

    Mariandra, son mari et leurs trois petites filles étaient endormis lorsque les deux assaillants armés sont arrivés. Elle était enceinte de huit mois et son fils, Johann Heunis, ne se verrait jamais. Mariandra a accouché cinq jours à peine après son enterrement.

    "Vous entendez parler de ces histoires horribles et vous espérez vraiment que cela ne vous arrivera jamais", a déclaré Mariandra au Daily Caller. «Et d’une manière ou d’une autre, vous ne vous attendez jamais à ce que cela vous arrive. En attendant. "

    Alors que le gouvernement sud-africain nie le problème et que des sites d'informations tels que BBC et The Washington Post se sont précipités pour démystifier les attaques contre des exploitations agricoles après que le président Donald Trump en a tweeté en août 2018, les attaques semblent être passées de 100 à 200 en 2012 à plus de 400 l'année dernière. Dans le même temps, le président sud-africain et son parti ont promis de mettre en oeuvre un plan de modification de la constitution afin de permettre la saisie de terres agricoles appartenant à des Blancs africains afin de donner ces terres à des Africains noirs.

    https://www.lewrockwell.com/2019/06/no_author/just-kill-him-brother-a-widows-harrowing-story-of-south-african-farm-attacks-the-media-dismisses/

    RépondreSupprimer
  39. On ne change pas une équipe qui perd


    vendredi 3 mars 2017


    Que sont les 'mœurs' ? Des 'us & coutumes' pour certains, des 'règles de savoir-vivre' pour d'autres, voire des modes ou des détails pour encore d'autres.

    Or, si vous portez la queue-de-cheval ou les couettes ou faites l'andouille comme personne ou récitez une prière chaque matin pour ne pas vous lever du pied gauche, votre quartier s'en foutra voire vous en félicitera, mais jamais ce 'type de comportement' ne dépassera la zone limite de quelques centaines de mètres depuis chez vous !

    Or, l'action de faire 'un doigt d'honneur (ou un bras)', de vous faire tatouer 'Vive les cons' ou de vous faire teindre le trou de cul, pourra, selon la presse, vous faire 'buzzer' sur Internet comme vous faire agresser d'un coup d'oeil ! C'est aujourd'hui çà qui sont appelés 'Les mœurs' ! (de rire ?).
    Donc: 'les mœurs' tiennent de votre vedettariat aux Eliminators, comme de votre propagande à lécher le cul des politiques qui ont inventé ce terme scabreux de 'Vous faire maître'.

    Les merdias changeraient-ils votre regard du monde ? Oui, si vous vous intéressez encore à ce nano-groupuscule de non-élus qui vous semblerait détenir les 'clés du monde'. C'est-à-dire que où que vous vous retourniez, vous ne trouverez personne qui se dit aujourd'hui de croire en dieu comme moins de 1 % des hommes qui portent la barbe (c'est le contraire à la télé depuis plus de 30 ans où les chaînes sont obligées d'afficher/interviewer des barbus !!!) ou qui se dirait de voter pour un con aux prochaines élections ! Or, pourtant, d'après les 'sondages d'opinions' (réalisés dans les couloirs des ministères entre les chiottes et les bureaux), il y aurait xx % des personnes interrogées (et non des quelques uns) qui seraient favorables à se faire enc... une fois de plus et encore et encore !

    Çà alors, serait-ce 'l'évolution des mœurs' ? Non madame ou monsieur ! Ce sont les 'Us & coutumes' !

    https://huemaurice5.blogspot.com/2017/03/on-ne-change-pas-une-equipe-qui-perd.html

    RépondreSupprimer
  40. Terence Corcoran: Pourquoi l'élimination progressive des combustibles fossiles dans le monde est un fantasme semblable à un voyage dans le temps


    Du Financial Post
    Terence Corcoran
    21 juin 2019
    13h59 HAE


    Pour produire l'énergie nécessaire pour compenser les combustibles fossiles, le Canada devrait construire deux barrages hydroélectriques d'une valeur de 13 milliards de dollars par an.

    À en juger par les manchettes, le Canada et le monde sont sur la bonne voie pour augmenter les énergies renouvelables et commencer la réduction rapide et l'élimination finale des combustibles fossiles. La plupart des analystes de l'énergie considèrent la suppression des combustibles fossiles comme un fantasme scientifique, économique et politique, proche de la lévitation et des voyages dans le temps, mais le mouvement continue de faire l'actualité.

    Les gouvernements du monde entier - du Canada au Royaume-Uni, en passant par les États australiens - déclarent les urgences climatiques et s'engagent à appliquer des mesures visant à réduire les émissions à zéro. L'organisation internationale chargée de la promotion des déclarations d'urgence affirme qu '«une transition rapide vers zéro émission est possible».

    Le Parti Vert du Canada, dit gagner du terrain, a un nouveau plan de plate-forme, intitulé «Mission: Possible», visant à éliminer les combustibles fossiles d’ici 2050. Un Green New Deal proposé aux États-Unis vise à éliminer les combustibles fossiles du réseau électrique américain d’ici 2030 et retirer progressivement l'essence du secteur des transports.

    Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a déclaré que l’industrie pétrolière canadienne était en voie de disparition: "C’est la direction que prend le monde". Les programmes libéraux et conservateurs récemment annoncés s’orientent dans la direction du zéro carbone, bien que de manière moins explicite.

    L'ampleur de l'effort de décarbonisation implicite nous emmène au-delà du possible et dans le monde de la science fiction indésirable

    Alors, de quoi parlent les zéro-carbone? Mis à part les interventions massives du gouvernement - une prise de contrôle presque totale de l'économie - l'aspect pratique semble un peu impossible, c'est le moins que l'on puisse dire. Comme le graphique ci-dessous l'indique, les changements technologiques et économiques nécessaires pourraient être un peu accablants.

    Climate Mobilization, organisation qui fait la promotion des déclarations d'urgence sur le climat, fait allusion à l'ampleur générale de l'opération: «Seule la mobilisation pour le climat, à l'échelle de la Seconde Guerre mondiale, peut protéger l'humanité et le monde naturel».

    Conformément à l'analogie, voici quelques indicateurs de l'ampleur de la prochaine guerre mondiale verte III.

    Ross McKitrick: La rhétorique apocalyptique sur les conditions météorologiques extrêmes ne cesse de s'accroître. Mais les experts disent qu’il n’ya pas d’urgence
    Le monde ne dépense pas assez d’argent pour mettre les combustibles fossiles en faillite - et il ne le fera probablement jamais.

    RépondreSupprimer
  41. Terence Corcoran: Les activistes qui gagnent des milliards en déposent les conflits scientifiques devant les tribunaux.
    Au Canada, par exemple, le consultant en énergie de Vancouver, Aldyen Donnelly, a calculé que, pour parvenir à la «décarbonisation en profondeur» visée par le Canada, il faudra une expansion massive des sources d’énergie non fossiles.

    Pour produire l'énergie électrique nécessaire pour compenser la perte d'énergie d'origine fossile, le Canada devrait construire 2,5 barrages hydroélectriques de la taille du projet Site C de 13 milliards de dollars de la Colombie-Britannique quelque part au pays «chaque année dans un avenir prévisible» menant à la les objectifs de réduction de carbone proposés pour 2050. Les obstacles géographiques et financiers entravent cette perspective dans l'impossible.

    À l'échelle mondiale, l'ampleur de l'effort de décarbonisation implicite illustré dans le graphique nous emmène au-delà du possible et dans le monde de la science-fiction indésirable. En 2018, la consommation mondiale de combustibles fossiles a atteint 11 865 millions de tonnes d'équivalent pétrole (mtep). Pour ramener ce chiffre à zéro d'ici 2050, comme le proposaient les zéroistes, il faudrait beaucoup de sources d'énergie alternatives.

    Le scientifique Roger Pielke Jr. de l’Université du Colorado a fait quelques calculs approximatifs. «Il reste 11 161 jours avant 2050. À compter de maintenant, pour atteindre le zéro net d'ici 2050, il faut remplacer chaque jour la consommation de combustibles fossiles.» À l'échelle mondiale, une telle transition nécessiterait la construction de l'équivalent d'une nouvelle centrale nucléaire de 1,5 gigawatt chaque jour pour les 30 prochaines années.

    https://site-d'anti-scientifiques

    RépondreSupprimer
  42. EDF VEUT SÉPARER LE NUCLÉAIRE DE TOUT LE RESTE


    par OLIVIER SANCERRE
    23/06/2019


    EDF accuse une dette de 37 milliards.

    Le projet de réorganisation d’EDF a été présenté cette semaine par Jean-Bernard Levy, le PDG du groupe. D’un côté, les activités nucléaires, de l’autre… tout le reste.

    Après de nombreuses rumeurs entourant le plan « Hercule » de réorganisation d’EDF, la direction de l’électricien a présenté cette semaine les grandes lignes du projet de réorganisation de l’entreprise. Il est relativement simple : d’un côté, « EDF Bleu » qui prend à sa charge les activités nucléaires, les barrages hydroélectriques et le transport de l’électricité. De l’autre, « EDF Vert » qui s’occupe de la commercialisation de l’énergie auprès des particuliers et des entreprises, les énergies renouvelables en dehors de l’hydroélectricité, et la distribution.

    Contrôle de l’État

    Si EDF Bleu restera sous le contrôle de l’État, EDF Vert a vocation à ouvrir son capital aux investisseurs venus du privé. La direction de l’entreprise et l’État, premier actionnaire avec 83,7% du capital, vont créer un groupe de travail commun dont l’objectif est d’affiner le projet pour le présenter à la Commission européenne d’ici la fin de l’année. Ce plan est en effet mis en place pour répondre à l’ouverture à la concurrence du marché voulu par l’Europe.

    Statut des salariés

    Du côté des syndicats, l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous. On craint pour la préservation du statut des salariés d’EDF. Jean-Bernard Levy a promis qu’il n’était pas question de modifier ce statut, mais le danger du dumping social sera toujours là. Ce projet est aussi, selon les opposants, une manière de nationaliser les pertes (la dette d’EDF est de 37 milliards d’euros) et de privatiser les profits.

    http://www.economiematin.fr/news-edf-veut-separer-le-nucleaire-de-tout-le-reste

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il n'est pas normal ni honnête que les consommateurs paient (gaspillage) pour l' 'edf vert'

      Supprimer