Jeudi, la France a décrété «l'urgence écologique et climatique».
L'Assemblée nationale a voté jeudi sur le climat.
27.06.2019, 16h13
L'Assemblée nationale a voté jeudi l'article phare du projet de loi énergie et climat portant sur les objectifs de la politique énergétique du pays, en décrétant «l'urgence écologique et climatique». Cet article 1er a été adopté par 41 voix contre sept et quatre abstentions. La proclamation symbolique de «l'urgence écologique et climatique», vue par le ministre de l'Environnement François de Rugy comme «une déclaration politique», avait été rajoutée au projet de loi en commission.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, certains députés comme l'ancienne ministre de l'Écologie Dephine Batho (ex-PS) ou l'ex-«marcheur» Matthieu Orphelin, proche de Nicolas Hulot, avaient cependant regretté que l'ambition affichée ne se traduise pas dans la loi par des engagements à la hauteur, selon eux, des enjeux climatiques décrits par les scientifiques.
Parmi les objectifs fixés, l'article 1er du projet de loi prévoit d'atteindre «la neutralité carbone» à l'horizon 2050. Ce principe suppose de ne pas émettre plus de gaz à effet de serre que le pays ne peut en absorber via notamment les forêts ou les sols.
Mesures à prendre
Pour ce faire, la France devra diviser ses émissions de gaz à effet de serre par un facteur supérieur à six par rapport à 1990. Le texte prévoit une baisse de 40% de la consommation d'énergies fossiles d'ici 2030, contre 30% précédemment.
Mais, d'après Delphine Batho, «l'objectif de 40% en 2030 ne correspond à rien, c'est un chiffre politique» ne correspondant pas aux préconisations des scientifiques. «Le coeur du débat est de savoir si l'urgence climatique, c'est juste des mots ou s'il y a un traduction concrète», a insisté l'ex-ministre, qui a proposé de prendre comme indicateur «l'empreinte carbone» qui tient compte des émissions de gaz à effet de serre liées aux importations et exportations.
Matthieu Orphelin a également plaidé pour que la France ne se résigne pas dès maintenant à assumer «l'échec d'arriver à maintenir un réchauffement à 1,5°». A l'opposé, le député LR Julien Aubert a estimé qu'il ne fallait pas se fixer «des objectifs de type URSS parfaitement inatteignables». «La question du rythme est légitime mais nous assumons le choix d'une voie qui nous paraît réaliste», a tranché François de Rugy.
Objectif intermédiaire
Via un amendement LREM, un objectif intermédiaire de réduction des consommations énergétiques finales «d'environ 7% en 2023» (par rapport à 2012) a été ajouté. «Intéressant d'avoir un objectif pour la fin du quinquennat», a salué M. Orphelin. L'objectif de réduction, fixé depuis quatre ans, est de 20% en 2030.
Un autre amendement LREM a inscrit l'objectif de développer l'hydrogène «décarboné» en prévoyant que sa part atteindra entre 20 à 40% de la consommation totale d'hydrogène industrielle «à l'horizon 2030».
Parmi les autres objectifs, le projet de loi entérine le report de 2025 à 2035 de l'objectif de ramener à 50%, contre plus de 70% aujourd'hui, la part du nucléaire dans la production d'électricité française. L'horizon précédent était jugé «irréaliste» par le gouvernement.
Fermeture de centrales
La feuille de route énergétique de la France (la programmation pluriannuelle de l'énergie, PPE) prévoit la fermeture de 14 réacteurs nucléaires sur 58 d'ici 2035. Elle ouvre aussi la porte à la construction de nouveaux réacteurs.
Enfin, deux amendements PS ont prévu la publication de feuilles de route portant sur la sobrieté énergétique pour le numérique et la réduction de la consommation des énergies nocturnes en annexe de chaque programmation pluriannuelle de l'énergie. (afp/nxp)
Alors que les mers & océans émettent tous les jours des milliards de fois plus de gaz que tous les humains, animaux et industries réunis, et que TOUS LES GAZ SE RECYCLENT (depuis toujours et pour toujours, sans quoi l'être humain ne serait même pas apparu sur Terre !), les escrocs anti-scientifiques (qui n'ont pas fait 1 heure de Droit !) ont voté une nouvelle loi pour voler l'argent du Peuple qui ose encore respirer !
RépondreSupprimerRappel que le gaz carbonique (gaz rare) n'est ni un poison ni 'un gaz a effet de serre' qui se trouve au ras du sol (c'est le plus lourd de tous les gaz) et n'a AUCUN pouvoir calorifique.
Brune Poirson nage en eaux troubles
RépondreSupprimerPourquoi vouloir détruire ce qui est rentable, économique, et qui fonctionne parfaitement en toute sûreté, alors que l’État cherche de l’argent dans la poche des contribuables ?
Par Michel Gay.
27 JUIN 2019
Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, a déclaré sur France-Info ce printemps : « L’objectif est de fermer 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035?.
Ce n’est pas nouveau puisque le président de la République l’avait annoncé le 27 novembre 2018, en choisissant parallèlement de dilapider jusqu’à 8 milliards d’euros par an dans les ruineuses et inutiles énergies renouvelables.
C’est anti-économique et suicidaire sur le plan énergétique, mais il semble qu’à partir d’un « certain niveau », chacun peut dire des inepties sans apparaître grotesque.
Certes, le Président « demande à EDF de travailler à l’élaboration d’un programme de nouveau nucléaire pour 2021 ».
Mais alors pourquoi commencer par détruire ce qui est rentable, économique, et qui fonctionne parfaitement en toute sûreté, alors que l’État cherche de l’argent dans la poche des contribuables ?
BRUNE POIRSON RÉCIDIVE
Dans le même registre énergétique, Brune Poirson avait également « tweeté » le 7 février 2019 : « Total annonce une découverte importante « de drogue dure », en référence à la découverte faite par cette société française au large de l’Afrique du Sud.
Comparer Total à une entreprise mafieuse de vendeurs de « drogue dure » et donc, finalement, les salariés des professions pétrolières, à des dealers est une injure. Seront-ils poursuivis comme trafiquants de « drogues dures » ?
Madame Poirson feint d’ignorer que les hydrocarbures représentent près de 80 % de la consommation d’énergie primaire dans le monde, et que tous les pays en ont un impérieux besoin. Ils resteront encore longtemps incontournables pour la pétrochimie et le transport, y compris pour la fabrication des véhicules électriques et de leurs batteries…
Mais il semble que le sort des populations importe peu au regard des considérations idéologiques vertes. La politique énergétique « doit », coûte que coûte, reposer sur les énergies renouvelables intermittentes, notamment l’éolien et le photovoltaïque. Même si ces moyens sont incapables de répondre aux objectifs de réduction des émissions de CO2 et aux besoins des consommateurs, et qu’ils conduisent dans une impasse suicidaire.
Mais ce n’est pas grave… Supprimons aussi 14 réacteurs nucléaires de production d’électricité et tout ira encore mieux !
Remplacer la production stable, pilotable et bon marché des centrales nucléaires par des énergies renouvelables fatales, intermittentes, et subventionnées (le stockage est un rêve inatteignable) va considérablement augmenter le coût de toutes les énergies, comme en Allemagne et dans une grande partie de l’Europe.
En effet, par un effet de vase communiquant, les monstrueuses subventions diverses aux énergies renouvelables électriques (principalement les éoliennes et solaires) seront compensées par des taxes en augmentation sur tous les carburants fossiles dont le gaz, le fuel domestique et les divers carburants. C’est un suicide collectif européen !
RépondreSupprimerLES FRANÇAIS PAIERONT !
Cette politique coûte cher aux contribuables et aux consommateurs qui en font les frais via leur facture d’énergie (électricité, gaz, carburants…).
De plus, cette politique de gribouille ne peut qu’aboutir à la reconstruction de centrales au gaz et à un accroissement des émissions de gaz carbonique, ce qui est l’inverse du résultat recherché !
La France ne compte que pour 1 % des émissions de gaz carbonique dans le monde et malgré tous ses efforts sa contribution à la variation de température moyenne du globe ne sera que de l’ordre du millième de degré !
Quant à vouloir montrer l’exemple, il ne semble pas que l’agitation du gouvernement français dans ce domaine ait une quelconque influence sur aucun grand pays !
Les transitions énergétiques se sont toujours faites grâce aux progrès techniques réalisés par l’humanité et non par des effets de menton d’idéologues déconnectés du monde réel.
Ces orientations sur l’énergie vont peser sur le portefeuille de tous les Français, même ceux qui ne paient pas d’impôt sur le revenu, du moment qu’ils se chauffent et qu’ils se déplacent en véhicule. L’énergie étant à la base de toute production industrielle (ciment, acier, verre, plastique…), les fins de mois vont devenir difficiles.
RACKET FISCAL SOUS COUVERT D’ÉCOLOGIE ?
Sur les presque 1 euros de taxes diverses imposées aujourd’hui par litre de carburant automobile, environ 10 cents (c’est énorme) servent à alimenter directement de dispendieuses gabegies qui ne servent pas la cause du réchauffement climatique, comme les éoliennes et les panneaux photovoltaïques. Il faut y ajouter l’augmentation rapide des taxes sur l’électricité, le gaz et le fuel.
Voilà où réside la véritable cause de la colère des Gilets jaunes qui ont la sympathie de toutes les couches sociales. Être contraint de payer pour un service non rendu (c’est pour votre bien, on va vous protéger) à un nom : ça s’appelle du racket ! La révolution de 1789 a aussi été portée par les nobles révoltés…
Non seulement monsieur Emmanuel Macron marche sur la tête, mais il semble que tout le gouvernement entraîne les Français dans le caniveau.
Vouloir restreindre par l’argent l’accès au chauffage et à la mobilité, et donc aux libertés fondamentales des citoyens pour des raisons floues qui alimentent de puissants intérêts privés européens (pour les éoliennes) et chinois (pour les panneaux solaires), est extrêmement dangereux.
Ne dit-on pas que lorsque l’avoine manque dans le râtelier, les chevaux se battent ?
DÉMAGOGIE CONTRE INTÉRÊT GÉNÉRAL
RépondreSupprimerPour cajoler les partis verts pendant sa campagne présidentielle, le candidat Macron a fait des promesses démagogiques sur le nucléaire et les énergies renouvelables dont le Président est aujourd’hui prisonnier. Dans son discours du 27 novembre, il rappelle aussi que « la taxe carbone a été votée en 2009, 2014 et 2015, engageant beaucoup de responsables politiques ».
C’est exact. Mais pourquoi donc l’ont-ils voté à l’époque ?
N’ont-ils pas vu les conséquences néfastes de leur vote ? Se sont-ils fait leurrer ? Est-ce une manœuvre politique pour acheter une paix sociale à court terme ? Ou bien est-ce tout simplement une forme de lâcheté politique (après moi le déluge) qui ne voit pas plus loin que la portée du mandat électoral ?
Oui, les Français sont en colère avec quelques raisons car ils ont le profond sentiment que pour de mauvaises raisons politiciennes les orientations stratégiques qui engagent la France pour plusieurs décennies, dans le domaine vital de l’énergie, sont contraires à leurs intérêts !
Cette démagogie écologiste pourrait coûter très cher aux Français si elle était suivie d’effet.
https://www.contrepoints.org/2019/06/27/347787-brune-poirson-nage-en-eaux-troubles
Pelosi Folds: Confirme que la Chambre votera «à contrecoeur» le projet de loi d'urgence sur la frontière de Trump
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 27/06/2019 - 15:32
La Présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (D-CA), a annoncé que la Chambre contrôlée par Democaratic se plierait et a accepté de faire adopter le projet de loi du Sénat sur l'immigration, doté de 4,6 milliards de dollars, pour acheminer de l'aide à la frontière sud.
Dans une lettre de jeudi, Pelosi a déclaré que, bien que la Chambre soit "sérieusement déçue" par le Sénat d'avoir adopté sa propre loi sur l'immigration, "les enfants avant tout".
"Par conséquent, nous n'engagerons pas le même comportement irrespectueux de la part du Sénat, qui aurait ignoré nos priorités. Afin de fournir les ressources aux enfants le plus rapidement possible, nous allons adopter le projet de loi du Sénat à contrecœur", poursuit la lettre.
Selon Bloomberg, "le redressement est survenu après que les démocrates modérés aient exercé leur pouvoir au sein du caucus en se joignant aux républicains de la Chambre pour exhorter Pelosi à simplement voter sur le projet de loi bipartite du Sénat avant que les législateurs ne quittent Washington pour la pause de la semaine prochaine".
Pelosi et le vice-président Mike Pence se sont entretenus jeudi, après quoi elle avait déclaré que le gouvernement Trump apporterait des changements à la gestion des abris pour migrants, selon le démocrate au Texas Henry Cuellar.
"J'espère que nous avons tous notre mot à dire et que nous tenons tous fermement à nos arguments", a déclaré le représentant de la République, Tom Cole (R-OK), lors d'un discours prononcé jeudi après-midi à la Chambre des représentants du Comité du Règlement. "Mais accordons-nous sur la seule chose que nous savons peut passer et le président va signer."
Les projets de loi de la Chambre et du Sénat prévoyaient plus d'un milliard de dollars pour abriter et nourrir les migrants détenus par le Département de la sécurité intérieure et près de trois milliards de dollars pour prendre en charge des enfants migrants non accompagnés confiés au Département de la santé et des services sociaux. Les deux projets de loi garantissaient également que les fonds ne pourraient pas être alloués au mur frontalier de Trump.
Les Démocrates Progressistes, quant à eux, ne sont pas heureux, car ils réclamaient des changements importants au projet de loi du Sénat qui éliminerait 145 millions de dollars du financement du Département de la Défense pour la sécurité des frontières.
"Nous ne devrions pas consacrer plus d'argent à une agence non autorisée", a déclaré la représentante du chef du caucus progressiste, Pramila Jayapal, ajoutant: "Soyons clairs, je n'appuierai pas le projet de loi du Sénat".
Voyons comment le parti de Pelosi la traite depuis qu'elle a fermé la porte à la destitution de Trump et à la victoire du GOP du Sénat.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-27/pelosi-folds-confirms-house-will-reluctantly-pass-trumps-emergency-border-bill
La peste bubonique à Los Angeles: la Californie est sur le point de devenir un État du tiers monde
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 27/06/2019 - 19:25
Écrit par Mac Slavo via SHTFplan.com,
La ville de Los Angeles est rapidement en train de sombrer dans le fouillis de la pourriture et des maladies. La peste bubonique étant probablement présente aujourd'hui parmi les habitants, la ville et l'État de Californie sont sur le point de devenir un paysage helleux du tiers monde. Certains disent que cela est déjà arrivé ...
Tucker Carlson a invité l’historien Victor Davis Hanson dans son émission la semaine dernière. Ce dernier a déclaré que la Californie était sur le point de devenir le premier État du tiers-monde au pays. Que ce soit des ordures déposées illégalement à l’hôtel de ville ou à un bazar infesté de rats dans la ville de Los Angeles, tout indique que les démocrates ont connu le déclin. Même les postes de police de la ville sont chargés de rats et, selon Townhall, l'un d'eux a été condamné à une amende de 5 000 dollars US pour ses conditions de santé, ce qui a laissé un agent atteint de la fièvre typhoïde. La descente de la Californie a atteint un point où il est possible que la peste bubonique (la mort noire) soit maintenant présente dans la ville.
Le cofondateur de Harbourside, Steve DeAngelo, ne s'arrêtera pas avant que «chaque prisonnier de cannabis dans le monde» soit ...
Ce n’est pas une nouvelle information non plus. Des épidémies de typhus ont été signalées en février. Le typhus n'est pas transmis de personne à personne et le typhus transmis par les puces peut se propager aux personnes à partir de puces infectées et de leurs excréments. L’infection par le typhus peut être prévenue par des mesures de contrôle des puces sur les animaux domestiques, en utilisant un insectifuge pour éviter les piqûres de puces et en nettoyant les zones susceptibles d’attirer des animaux sauvages ou errants tels que les chats, les rats et les opossums, selon le Département de la santé publique.
Le typhus se propage par des puces attelant des rats. Alors que la population en général lutte sous le poids du gouvernement (local, étatique et fédéral dans le cas de Los Angeles) et que la population des sans-abri continue de grimper, on ne peut pas en dire autant des rats porteurs de puces responsables du typhus. La population de rats à Los Angeles se porte bien, cependant, alors que des tas d’ordures jonchent le paysage urbain, ce qui en fait un jour de Thanksgiving quotidien pour les gros et heureux rongeurs de la ville, a écrit le penseur américain. -SHTFPlan
Les camps de sans-abri en plein essor de la Californie ne sont évidemment pas les endroits les plus hygiéniques où vivre. Et avec la population sans-abri grandissant chaque jour, les campements deviennent de plus en plus dangereux en matière de criminalité et de maladie. Le Dr Drew Pinsky a déclaré ce mois-ci qu'il y avait eu une panne totale et complète des services dans la ville, exposant ainsi la population à un risque d'infection et d'autres problèmes liés à la santé.
«Nous avons actuellement une ventilation complète des besoins fondamentaux de la civilisation à Los Angeles», a déclaré Pinsky, l'animatrice de Fox News, Laura Ingraham.
«Nous avons les trois volets de la maladie aéroportée, la tuberculose est en train d'exploser, transmise par les rongeurs. Nous sommes l’une des seules villes du pays à ne pas avoir de programme de contrôle des rongeurs et l’assainissement est en panne. "
Pinsky a déclaré que la peste bubonique, également connue sous le nom de «peste noire», une pandémie qui a tué des millions de personnes au 14ème siècle, est «probablement» déjà présente à Los Angeles. La peste se transmet par des puces infectées et par l'exposition aux fluides corporels d'un animal mort infecté par la peste. La bactérie pénètre à travers la peau et se rend aux ganglions lymphatiques.
RépondreSupprimer"C'est incroyable. Je ne peux pas croire que je vis dans une ville où ce n’est pas le tiers monde. C'est médiéval ", a déclaré Pinsky, selon Fox News.
«Les pays du tiers monde sont insultés s’ils sont accusés d’être comme ça. Aucune ville sur Terre ne tolère cela. Toute la population est à risque. "
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-27/bubonic-plague-la-california-verge-becoming-third-world-state
L'immigration est là !
SupprimerRévéler AOC pleure sur un parking vide
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 27/06/2019 - 12:15
Écrit par Paul Joseph Watson via Summit.news,
Les photos récemment découvertes de la manifestation à la frontière, à laquelle participa une Alexandra Ocasio-Cortez en pleurs, montraient qu'elle pleurait devant un parking vide.
Beaucoup ont accusé la députée et ses partisans d'organiser une séance de photos après que les images prises lors d'un événement organisé en 2018 devant une «ville sous la tente» de migrants à Tornillo, au Texas, soient devenues virales plus tôt cette semaine.
Les photos montrent une AOC émotionnelle tenant son visage et semblant pleurer. Son attention semble être dirigée vers tout ce qui se trouve de l'autre côté de la clôture.
Cependant, une photo sous un angle différent montre qu'il n'y a rien à part un parking vide et des policiers.
- voir sur site photos de la trisomique -
Une autre image montre une photographe qui veille à capturer la réaction d’AOC lorsqu’elle devient émue par ce qui semble être autre chose qu’un véhicule et un arbre.
- voir sur site photos de la trisomique -
Comme nous l'avions déjà signalé, Ocasio-Cortez a assisté à une «manifestation» étoilée vêtue d'une tenue blanche immaculée, d'un rouge à lèvres rouge vif et d'une montre à 600 dollars.
- voir sur site photos de la trisomique -
Cela a poussé nombre de ses critiques à accuser la députée et ses partisans de la mise en scène des photos, affirmant que les images ne montraient pas une réaction spontanée et authentique.
- voir sur site photos de la trisomique -
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https://www.zerohedge.com/news/2019-06-27/photos-reveal-aoc-was-crying-over-empty-parking-lot
Comment détruire une civilisation
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 27/06/2019 - 22:45
Écrit par Jeffrey Harding via le Mises Institute,
Il y a beaucoup de façons de tuer une civilisation. Guerres, politique, effondrement économique. Mais quels sont les mécanismes actuels ? Il serait peut-être utile de savoir si nous nous suicidons ou non.
La Rome antique est un bon endroit pour commencer. Ils avaient une civilisation avancée. Ils avaient de l'eau courante, des égouts, des toilettes à chasse d'eau, du béton, des routes, des ponts, des barrages, un réseau routier international, des faucheuses mécaniques, des moulins à eau, des bains publics, du savon, des banques, du commerce, du libre-échange, un code juridique, un système judiciaire, la science, la littérature et un système de gouvernement républicain. Et une armée forte pour imposer la stabilité et la paix (Pax Romana). Ce n’était pas parfait, mais ils se dirigeaient vers la modernité.
Une de mes citations préférées est celle de Marcus Tullius Cicero, homme d'État, orateur et écrivain (106-43 AEC):
- "Les temps sont mauvais. Les enfants n'obéissent plus à leurs parents et tout le monde écrit un livre".
Si ce n’est pas la marque d’une société civilisée, je ne sais pas ce que c’est.
Mais Rome s'est effondrée. Je me demande souvent ce qui se serait passé si cela n’était pas arrivé. Aurions-nous pu éviter mille ans de l'âge des ténèbres. Aurions-nous pu piloter des avions et conduire des voitures en l'an 1000 ?
Qu'est-ce qui est arrivé à Rome ?
Dictateurs Après 500 ans, la célèbre République romaine s'est terminée avec l'arrivée au pouvoir du dictateur Jules César. Quatre cents ans plus tard, sa progéniture et ses usurpateurs firent couler l’empire dans le sol et Rome s’attaqua aux barbares.
L’explication standard du déclin et de la chute de Rome est qu’ils ont été dévolus à des dictatures (vrai, mais pas la cause de leur chute). Ou ils sont devenus décadents et corrompus (vrai, mais pas la cause de leur chute). Ils sont tombés dans des invasions barbares (c'est vrai, mais pas la cause de leur chute).
Rome est tombée parce que les dictateurs ont ruiné l'économie romaine et les institutions qui l'avaient rendue prospère. Rome était en train de s'effondrer avant les invasions barbares.
Comment les Césars ont-ils fait cela ? Ils dépensaient sans compter. Comme le font généralement les empereurs au pouvoir absolu, ils pensaient gros: infrastructures (routes, temples, palais), une bureaucratie énorme et, pour pouvoir conserver leur pouvoir, ils disposaient d'une très grande armée, loyale et bien payée. En conséquence, les dépenses gouvernementales massives ont largement dépassé les recettes. Ils avaient ce que nous appelons aujourd'hui un problème de déficit.
Ils ont fait deux choses désastreuses pour résoudre leur déficit.
Premièrement, ils ont continué à augmenter les impôts qui sont devenus punitifs. Peu soucieux des conséquences pour les commerçants, les petits agriculteurs et les paysans, ils ont trouvé de nouveaux moyens de faire sortir de l'argent de leurs citoyens. Des taxes onéreuses ont conduit à l'évasion fiscale. La réponse du gouvernement a été de doubler et d’appliquer des lois qui restreignaient les libertés économiques afin de lever encore plus d’impôts. Les lourdes taxes ont obligé les propriétaires, petits et grands, à quitter la terre. De grands domaines féodaux gérés par des copains politiques ont pris leur place. Des lois ont été promulguées qui ont forcé les paysans au servage virtuel. Les propriétaires d'entreprise et leurs enfants ont été empêchés de changer d'emploi ou de ville. Et, les impôts devaient être payés en or ou en nature, sinon ils perdraient tout. L'or est devenu rare. L'argent en or n'était légalement disponible que pour le gouvernement, l'armée et les bureaucrates.
RépondreSupprimerDeuxièmement, ils ont dégradé la monnaie qui a entraîné l'inflation. C'était l'équivalent d'imprimer de l'argent pour payer des choses. Les épisodes d'inflation élevée qui ont suivi ont détruit une grande partie du commerce et de l'agriculture. Comme la plupart des dictateurs, ils pensaient pouvoir mettre un terme à la hausse des prix en mettant en place un contrôle des prix, ce qui a simplement entraîné la disparition de l'or et des biens de l'économie. Les marchés noirs se sont développés malgré les menaces de peine capitale. Le chômage et l'itinérance ont augmenté. Leur vaste système de protection sociale manquait toujours d'argent. Les institutions commerciales, juridiques et morales s'effondraient. La corruption était endémique. Les hauts et les bas qui en ont résulté ont entraîné la destruction de l’économie.
Au moment où les envahisseurs Goth et Wisigoth sont arrivés, Rome était tellement affaiblie qu'ils ne pouvaient plus retenir les vagues d'invasions. À la fin, les citoyens romains considéraient le gouvernement comme l'ennemi et les barbares envahisseurs comme leurs sauveurs. Rome est tombé en 410 CE. Ce qui est apparu, c’est ce que nous appelons maintenant le Moyen Âge - c’est un millier d’années. Vous savez comment c'était. Ils n’ont pas appelé cela l’âge des ténèbres pour rien.
L’essentiel de l’histoire économique de Rome est assez familier aux temps modernes. Même après des milliers d'années de preuves d'échecs répétés, les mauvaises idées ne meurent tout simplement pas. Les partisans de mauvaises idées ignorent l'histoire ou sont simplement ignorants. Ou ce sont des politiciens (comme l'a dit Mark Twin, «Mais je me répète.»).
La théorie monétaire moderne (MMT) est une mauvaise idée parmi les précédents antiques. Le MMT est la nouveauté parmi les progressistes en Amérique. Des politiciens comme Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) et Bernie sont très enthousiastes à propos du MMT. Ils pensent avoir découvert le Saint Graal de l'économie.
Les progressistes croient que le gouvernement peut et doit engendrer la croissance et la prospérité économiques. Ils croient que le gouvernement peut le faire en appliquant divers contrôles, règlements, programmes de dépenses et manipulations monétaires. Ils estiment que des dépenses gouvernementales appropriées stimuleront la demande, généreront des dépenses de consommation, relanceront la production et, voilà! nous avons le plein emploi et la prospérité. En cours de route, nous pouvons résoudre divers problèmes sociaux.
L'idée du MMT va encore plus loin. Ils croient que le gouvernement peut dépenser / acheter ce qu'il veut et imprimer des morceaux de papier verdâtre pour le payer. Le gouvernement n’a pas besoin de nous taxer ni d’emprunter de l’argent pour le faire - il peut imprimer tout l’argent dont il a besoin pour le payer. Les déficits importent peu, car en imprimant de l’argent pour payer des frais, ils résolvent instantanément le problème du déficit. Les MMT affirment, sans jamais manquer d’arrogance, qu’ils peuvent, à l’instar de Oz, affiner les mécanismes de gestion de l’économie et générer de la prospérité, prévenir l’inflation, éliminer les inégalités et sauver la planète.
RépondreSupprimerEn d'autres termes, tout sera parfait; "Faites-nous confiance" pour gérer les choses. Cela semble trop beau pour être vrai.
AOC, Bernie Sanders et leurs partisans adhèrent chaleureusement au MMT. Ils veulent se libérer des concepts démodés tels que l'intégrité fiscale, les budgets équilibrés et la stabilité monétaire, car ils ne veulent pas de limites à leurs projets utopiques.
Le MMT est une idée géniale. C'est l'équivalent monétaire de la machine à mouvement perpétuel - il ignore les lois de l'économie. C’est comme demander à des étudiants de troisième année d’inventer de l’argent. («Je vais me faire gagner beaucoup d’argent et m’acheter une Ferrari, un jet et tous les jeux vidéo les plus cools et…»). Les partisans confondent des morceaux de papier verdâtre avec la richesse et, comme l’histoire l’a prouvé à maintes reprises, vous ne pouvez pas vous frayer un chemin vers la richesse et la prospérité.
Il n'y a rien de «moderne» dans la théorie monétaire moderne. Cela a été essayé à plusieurs reprises au cours des siècles et cela n'a jamais fonctionné. Dans tous les cas où les gouvernements ont imprimé de la monnaie pour payer leurs achats, il en a résulté des cycles d'expansion et de ralentissement, d'inflation (et d'hyperinflation), de stagnation économique et de désordre social. Les MMT ne comprennent tout simplement pas ce qu’est l’argent, ni les mécanismes du cycle économique, ni le concept de malinvestissement et de destruction du capital.
Pourquoi n'est-il pas possible que nous puissions suivre le chemin de Rome ? Le New Deal de Franklin D. Roosevelt a entraîné 25 années de stagnation économique. Seules la déréglementation post-FDR, davantage de libertés économiques, des investissements de capitaux et une santé fiscale et monétaire ont conduit à la croissance économique.
Le Green New Deal d’AOC associé au MMT serait pire que l’ancien, en ce sens qu’il ne limite en aucune façon la capacité du gouvernement à dépenser, ce qui signifie que le gouvernement peut contrôler les ressources économiques et contrôler l’orientation de l’économie. L’histoire a montré que les gouvernements n’y réussissent pas très bien. Le pouvoir absolu entre les mains de quelques-uns est une mauvaise idée.
Quelle quantité de destruction le MMT et des programmes utopiques progressifs, tels que le Green New Deal vert utopique de l’AOC, pourraient-ils infliger à notre civilisation? C’est difficile à dire, mais j’espère que nous n’aurons pas à regarder en arrière un jour et à dire que la fin commence maintenant.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-27/how-destroy-civilization
(...) Dictateurs Après 500 ans, la célèbre République romaine s'est terminée avec l'arrivée au pouvoir du dictateur Jules César. (...)
SupprimerIl y a eu l'avant J-C et l'après JC.
L'après J-C c'est 'l'âge des ténèbres' ou 'le moyen-âge' où plus rien n'était construit comme avant ! Tout était fait pour que le Peuple ne soit pas instruit et ait une religion !!! C'est-à-dire l'asservissement total ! La charria appliquée où des milliards de personnes périront durant ces vingt siècles de l'après J-C !
L'invention de l'argent ! Où l'or n'existait pas mais que foutre ! Suffit d'imprimer des pièces et des billets en pagaille ! Donner ces images de Mickeys qui représentent les têtes coupées des dictateurs au pouvoir durant ces siècles.
RépondreSupprimerUn rapport blâme le régime mondial de contrôle des drogues "pourri" de l'épidémie d'abus et de décès
par Tyler Durden
Jeu., 27/06/2019 - 13:20
La Commission mondiale sur la politique des drogues, un groupe de 14 anciens chefs d’États de plusieurs pays, dont le Mexique, le Portugal et la Nouvelle-Zélande, a publié une grande découverte concernant le système mondial de classification des drogues illicites: il devrait être entièrement abandonné et remplacé par un nouveau système. c'est enraciné dans la science.
Selon le rapport (inclus en entier ci-dessous), le "déséquilibre profond" entre criminaliser les stupéfiants et autoriser leur usage à des fins médicales a entraîné des "dommages collatéraux", notamment en obligeant des patients de pays à revenu faible ou intermédiaire à subir une intervention chirurgicale sans anesthésie, ou même mourir de douleur inutile en raison d'un manque d'accès aux opioïdes ou à d'autres médicaments contre la douleur.
De plus, le système avait engendré d'autres problèmes sociaux, allant de la propagation de maladies infectieuses à la surpopulation carcérale dans le monde entier (les États-Unis étant l'un des principaux coupables).
Dans un entretien avec le Guardian, un ancien responsable de la commission a qualifié le système de programmation des médicaments de "pourri jusqu'au cœur".
"Le système international de classification des drogues est au cœur du régime de contrôle des drogues - et malheureusement, le noyau est pourri", a déclaré Ruth Dreifuss, ancienne présidente de la Suisse et présidente de la commission. Elle a appelé à un "examen critique" du système de classification, en donnant la priorité au rôle de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et à la recherche scientifique pour définir des critères basés sur les inconvénients et les avantages.
Le Guardian a également noté que l’OMS avait estimé en 2011 que 83% de la population mondiale vivait dans des pays où les opioïdes n’avaient que peu ou pas accès aux opioïdes pour soulager la douleur. En janvier, l'organisation mondiale de la santé a également recommandé que la marijuana soit reclassée dans le monde entier afin de refléter ses effets relativement inoffensifs et ses utilisations médicales potentielles.
L'ancien Premier ministre de Nouvelle-Zélande, membre de la commission, a déclaré au Guardian que les décisions concernant la classification des médicaments devraient être laissées à l'OMS.
Helen Clark, ancien Premier ministre de la Nouvelle-Zélande, a déclaré que l'OMS devrait prendre des décisions sur la classification des médicaments en fonction de la santé et du bien-être. Des drogues plus nocives nécessiteraient un niveau d'intervention plus élevé, a-t-elle déclaré.
"La communauté internationale devrait reconnaître que le système est en panne", a déclaré Clark. "Ils devraient reconnaître les incohérences et cela devrait déclencher un examen."
Les restrictions imposées aux drogues douces telles que la marijuana devraient être considérablement assouplies pour permettre davantage d'utilisations médicinales ou traditionnelles / religieuses. Et les seuils de risque tels que ceux utilisés pour l'alcool devraient s'appliquer aux drogues plus généralement, au lieu du "principe de précaution absolu".
La Commission a également accusé les manquements de la réglementation d'avoir déclenché la crise des opioïdes aux États-Unis. Notamment, la crise des opioïdes était en grande partie ancrée dans la pratique courante des médecins prescrivant des opioïdes provoquant une dépendance, puis interrompant les patients qui en étaient devenus toxicomanes, les obligeant à rechercher des drogues de rue plus nocives telles que l'héroïne.
RépondreSupprimerLire le rapport complet ci-dessous:
Dossier de presse du Rapport 2019, publié par Zerohedge sur Scribd
- voir repro de l'original sur site !
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-26/report-blames-broken-global-drug-control-regime-epidemic-abuse-and-death
"Blue Gold" - le sang de cet animal vaut 60 000 $ par gallon
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Jeu., 27/06/2019 - 17:45
L'industrie pharmaceutique prélève du sang de Limulus Polyphemus - le crabe fer à cheval de l'Atlantique depuis des décennies - pour une raison bien particulière: "l'or bleu", comme on l'appelle, peut rapporter des dizaines de milliers de dollars le gallon, rapporte Bloomberg.
Il a été découvert dans les années 1960 que le crabe de 450 millions d'années avait un sang unique qui révolutionnerait la médecine. Contrairement au sang des vertébrés, le crabe fer à cheval n'utilise pas l'hémoglobine pour transporter l'oxygène dans son corps. Au lieu de cela, ils utilisent l'hémocyanine, une protéine qui transporte l'oxygène, rend le sang bleu et possède des cellules immunitaires spécialisées extrêmement utiles.
Les invertébrés comme le crabe fer à cheval portent des amébocytes à la place des globules blancs chez les vertébrés. Amebocyte est la cellule que la communauté médicale demande de plus en plus. Lorsque la cellule entre en contact avec un agent pathogène, elle libère un produit chimique qui provoque la coagulation du sang, mécanisme qui permet d’isoler les agents pathogènes dangereux.
Le sang bleu extrait du crabe fer à cheval s'appelle lysat d'amébocyte de limule (LAL) et vaut son pesant d'or. Le sang peut coûter jusqu'à 60 000 dollars le gallon.
Une fois le sang extrait, les crabes horseshoe sont relâchés dans l'océan. Les estimations montrent que 15% à 20% meurent des suites de ce processus.
Selon Bloomberg, les populations de crabe fer à cheval se sont effondrées de 80% au cours des quatre dernières décennies.
Un professeur de l'Université nationale de Singapour a inventé il y a deux décennies une solution synthétique qui remplacerait le sang de crabe horseshoe. Mais il semble que l’industrie pharmaceutique préfère continuer à saigner jusqu’à ce qu’ils deviennent instinctifs.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-25/blue-gold-horseshoe-crab-blood-worth-60k-gallon
SUISSE LIDL SE LANCE DANS LA TÉLÉPHONIE MOBILE
RépondreSupprimerL'entité helvétique du discounter allemand, en partenariat avec Salt, propose désormais une offre à prépaiement ainsi qu'un abonnement à bas prix.
L'abonnement de Lidl «propose une téléphonie illimitée et un volume de données important».
26.06.2019, 09h20
Lidl Suisse entre sur le marché de la téléphonie mobile en partenariat avec Salt. L'entité helvétique du discounter allemand propose ses nouvelles prestations dès ce mercredi, à savoir une offre à prépaiement mais aussi la possibilité de souscrire directement un abonnement.
Ce dernier «propose une téléphonie illimitée ainsi qu'un volume de données important en Suisse» et représente «le premier abonnement dans le secteur du discount» en Suisse, annonce le commerçant mercredi dans un communiqué. Lidl Suisse se prévaut de vouloir apporter «une vraie alternative dans la jungle du marché suisse de la téléphonie mobile». Les prestations sont disponibles sur le site lidl-connect.ch. La possibilité de proposer ces services également dans les magasins est actuellement à l'étude.
Un abonnement à moins de 20 francs (18,01€)
Par rapport à l'abonnement, l'offre prépayée, avec des paquets de données spécifiques, est plus flexible tout en permettant des appels gratuits vers Lidl Connect et Salt ainsi que «des tarifs avantageux» vers l'étranger, relève le communiqué.
«Après dix ans de croissance réussie, nous offrons à nos clients quelque chose d'inédit», se félicite dans le communiqué le directeur de Lidl Suisse, Georg Kröll. Son homologue de Salt, Pascal Grieder, promet «la meilleure qualité au meilleur prix».
Le lancement est accompagné d'une promotion avec des cartes SIM gratuites pour l'offre prépayée. L'abonnement coûte 19,95 francs par mois et comprend 5 gigaoctets (Go) de données 4G, avec un bonus de données sur les six premiers mois pour les clients qui se décident rapidement. (ats/nxp)
https://www.lematin.ch/economie/lidl-lance-telephonie-mobile/story/30660066
Enquête: Les Américains ont une attitude remarquablement ignorante envers les armes nucléaires et la Corée du Nord
RépondreSupprimerPar Caitlin Johnstone
CaitlinJohnstone.com
28 juin 2019
La moitié des répondants à une nouvelle enquête innovante menée auprès de 3 000 Américains par le Bulletin of the Atomic Scientists et la société britannique de recherche YouGov ont déclaré qu'ils soutiendraient une attaque nucléaire contre la Corée du Nord si elle testait un missile à longue portée capable d'atteindre le continent États Unis. Un tiers ont déclaré qu’ils préféreraient une telle grève à d’autres réponses hypothétiques.
"Par exemple, alors que" seulement "33 % de la population américaine préfère une frappe nucléaire préventive américaine qui tuerait 15 000 Nord-Coréens, 50 % l’approuvent", indique le rapport.
L'étude a révélé que la préférence pour une frappe nucléaire préventive avait peu varié, que le scénario hypothétique proposé aux répondants implique la mort de 15 000 civils ou d'un million de civils nord-coréens. Les préférences en matière de frappe préventive n’ont été abandonnées que lorsque le scénario hypothétique a réduit la probabilité de succès (ce qui signifie l’élimination des capacités de représailles nucléaires de la Corée du Nord) est passée de 90 % à 50 %.
L'enquête a révélé un important déficit de connaissances concernant les armes nucléaires, une majorité rapportant une confiance irréaliste dans la capacité de l'armée américaine à éliminer tout l'arsenal nucléaire nord-coréen lors d'une frappe préventive et dans sa capacité à abattre des missiles nord-coréens. utilisant les systèmes actuels de défense antimissile. Cette perspective inexacte était nettement plus élevée chez les partisans de Trump.
Bien que l’étude ait révélé qu’une majorité d’Américains préféreraient désamorcer la guerre contre la Corée du Nord si on leur en laissait le choix, un nombre dérisoire d’entre eux seraient disposés à utiliser des armes nucléaires par la pluie, et pensent qu’il est possible de le faire à l’avenir. risque relativement faible pour les Américains.
"Comme nous l'avons constaté précédemment, le public américain ne manifeste qu'une aversion limitée pour l'utilisation des armes nucléaires et une volonté choquante d'appuyer l'assassinat de civils ennemis", écrivent les auteurs du rapport.
Et vraiment, pourquoi devrions-nous nous attendre à autre chose ? Après tout, on a appris le mensonge aux Américains, car ce sont des enfants que leur pays, le seul à avoir jamais utilisé l’arme nucléaire, l’a fait dans le but de mettre fin rapidement et sans douleur à une horrible guerre mondiale. Comme tant d'autres choses, cela se résume finalement aux effets de la propagande.
"La plupart des Américains ont appris que l'utilisation de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945 était justifiée par le fait que les bombardements avaient mis fin à la guerre dans le Pacifique, évitant ainsi une coûteuse invasion du Japon par les États-Unis", lit-on dans l'édition 2016 du LA Times Oliver Stone et Peter Kuznik. "Cette affirmation erronée se retrouve encore aujourd'hui dans les textes d'histoire du lycée."
En réalité, le seul objectif de larguer des armes nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki en 1945 n'était pas de mettre fin à la guerre, mais de montrer au reste du monde en général et aux Soviétiques en particulier que les États-Unis avaient à la fois la capacité et la sauvagerie nécessaires. effacez n'importe quelle ville du monde avec une seule bombe. En fait, la guerre était déjà gagnée et les Japonais étaient sur le point de se rendre alors que les terribles forces soviétiques entraient dans la guerre dans le Pacifique. La narration selon laquelle l'utilisation de bombes nucléaires était un moyen tragique mais nécessaire de mettre fin à la Seconde Guerre mondiale est un mensonge selon lequel les États-Unis ont utilisé leur hégémonie culturelle pour circuler dans le monde, un peu comme le mensonge que l'Amérique était principalement responsable de la défaite de l'Allemagne et non l'URSS.
RépondreSupprimerLes Américains me reprochent toujours beaucoup, non pas parce que je n’ai pas de faits de mon côté, mais parce que c’est tellement différent des récits dominants selon lesquels les Américains sont nourris à la cuillère à l’école. Si vous ne me croyez pas, lisez l’article précité du LA Times intitulé «Le bombardement d’Hiroshima a changé le monde, mais cela n’a pas mis fin à la Seconde Guerre mondiale», ni cet article de The Nation, ni celui de Mises Institute.
Sérieusement, lisez les articles si cela vous contrarie. C’est un fait établi que les généraux contemporains ont attesté à l’époque. Le sentiment inconfortable que vous ressentez en lisant ceci s'appelle une dissonance cognitive. C’est l’apprentissage que l’on vous a menti toute votre vie.
Ce rapport sur l'ignorance généralisée et l'indifférence du public américain vis-à-vis des conséquences de l'utilisation des armes nucléaires intervient peu après que les chefs d'état-major américains aient brièvement publié, puis retiré de la publication, une mise à jour sur leur position concernant l'utilisation des armes nucléaires, qui contient la ligne alarmante , «L’utilisation d’armes nucléaires pourrait créer les conditions nécessaires à des résultats décisifs et au rétablissement de la stabilité stratégique. Plus précisément, l'utilisation d'une arme nucléaire modifiera fondamentalement la portée d'une bataille et créera des conditions qui affecteront la manière dont les commandants l'emporteront dans les conflits ».
Ainsi, les responsables de la formation des stratégies nucléaires américaines estiment que l’utilisation des armes nucléaires est non seulement acceptable, mais également bénéfique. Les médias ont totalement ignoré cette révélation épouvantable et le public est trop submergé par la désinformation pour faire quoi que ce soit par eux-mêmes.
Quiconque croit qu’il est acceptable d’utiliser des armes nucléaires pour toute autre raison que des représailles contre une autre attaque nucléaire ne devrait pas être autorisé à utiliser de la machinerie lourde, encore moins à participer à la formation de la stratégie nucléaire de la force militaire la plus puissante de l’histoire de la civilisation. La réaction correcte face aux capacités nucléaires de représailles de la Corée du Nord est la même que pour toute autre puissance nucléaire: laissez-les tranquilles. Le récit selon lequel les dirigeants nord-coréens vont vraisemblablement lancer une attaque non provoquée est tout aussi infondé et ridicule que le récit selon lequel l’Iraq ou l’Iran lançaient une attaque non provoquée. Ce n’est pas une chose.
Alors que les tensions entre les puissances nucléaires à travers le monde continuent de grandir alors que l'empire américain en perte de vitesse devient de plus en plus désespéré pour maintenir son hégémonie mondiale, l'extinction humaine par l'anéantissement nucléaire est une possibilité aussi réelle qu'elle ne l'était au plus fort de la dernière guerre froide.
RépondreSupprimerMais ce n’est pas seulement l’utilisation des armes nucléaires qui nous menace. Leur existence même nous déforme comme une espèce. Arundhati Roy écrit ce qui suit dans son livre The Algebra of Infinite Justice:
«C'est une telle folie suprême de croire que les armes nucléaires ne sont mortelles que si elles sont utilisées. Le fait qu’ils existent, leur présence même dans nos vies, fera plus de ravages que nous ne pouvons commencer à les comprendre. Les armes nucléaires imprègnent nos pensées. Contrôler notre comportement. Administrer nos sociétés. Informer nos rêves. Ils s’enterrent comme des mookooks au fond de notre cerveau… La bombe nucléaire est la chose la plus antidémocratique, antinationale, anti-humaine et carrément diabolique jamais créée par l’homme. À travers elle, l’homme a maintenant le pouvoir de détruire la création de Dieu. "
Cela doit changer. Et cela ne sera pas changé par les personnes au pouvoir qui bénéficient du statu quo. L'humanité elle-même doit se réveiller des cages de propagande qui ont été construites autour de notre esprit pour que les gens puissent utiliser le pouvoir de leur nombre pour imposer un changement. Il est temps de se réveiller maintenant.
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https://www.lewrockwell.com/2019/06/no_author/survey-americans-have-remarkably-ignorant-attitude-toward-nukes-and-north-korea/
"Folie". Ressentez l'angoisse: le Fonds de réduction des émissions devrait-il verser de l'argent au charbon?
RépondreSupprimerJune 28th, 2019
Définissons la politique nationale par «embarras»? Excellent moyen de diriger le pays (dans le sol).
Sceptiques: envoyez vos soumissions avant le 12 juillet.
Un producteur de charbon a demandé au Fonds de réduction des émissions de payer des crédits de carbone s'il modernisait ses turbines et produisait moins de gaz carbonique. Penny Timms, de l’ABC, «cite deux activistes, ne demande pas de sceptiques, pas d’ingénieurs, pas de consommateurs d’électricité et pas de questions difficiles. Ils appellent le propriétaire du générateur un «baron du charbon». Où sont les «barons du vent et du solaire» ?
Voici l’ABC qui défend sa propre idéologie:
Le chef de la Fondation australienne pour la conservation, Kelly O’Shanassy, a déclaré que «ce serait une erreur."
«Nous serions le seul pays au monde à utiliser un fonds pour le climat pour financer l’énergie au charbon, et ce ne serait qu’un embarras mondial», a-t-elle déclaré.
Donc, un activiste ne sachant rien dit que ce serait embarrassant. On s'en fout ? Cela réduit-il le gaz carbonique ou ne le fait-il pas ? Le Japon, la Banque mondiale et les fonds verts de l’ONU ont financé le charbon.
Hypocrisie sans bornes - le gaz carbonique est-il important ou non ?
Si la réduction de gaz carbonique par la modernisation d'une centrale au charbon est-elle vraiment une réduction de gaz carbonique ou un péché impensable ? Apparemment, nous ne pouvons pas financer une réduction de gaz carbonique si cela implique le mot charbon. Lordy, cela pourrait-il conserver d'anciens actifs fiables et propres aux dépens des énergies renouvelables non économiques dépendantes de l'aide sociale ? Une fois de plus, les preuves soutiennent le test de comportement écologique de Jo Nova: face à un choix de réduire les émissions de gaz carbonique ou de financer un collègue indépendant avec l'argent des contribuables, les activistes verts choisissent toujours de financer un ami. Le gaz carbonique n'est qu'un moyen effrayant de bout en bout. The Ends, c'est le pouvoir et l'argent, l'environnement n'est que l'excuse.
L’hypocrisie Green Green prouve une fois de plus qu’il s’agit d’une campagne de haine religieuse contre le charbon et n’a rien à voir avec la réduction de gaz carbonique. Si le gaz carbonique importait, le choix de la destination de l'argent serait également limité: 1 / Réduit-il le gaz carbonique et 2 / Est-ce rentable?
Quel expert a une objection religieuse au charbon ?
Selon l’ABC, un expert a déclaré que c’était «insensé», ce qui est répété trois fois dans l’article mais Penny Timms ne pose pas une question difficile au dit expert pour dénoncer son hypocrisie.
Un homme avec un conflit d'intérêts peut-être ?
Tim Baxter, expert en ERF, membre de la faculté de droit de Melbourne et associé du Climate and Energy College, a déclaré que l'inclusion potentielle de centrales à charbon était inquiétante.
"Nous nous demandons si un programme, censé réduire les émissions de l'Australie, devrait financer certaines des sources de production d'électricité les plus polluantes du pays", a-t-il déclaré.
"C'est une question insensée à poser."
RépondreSupprimerVous n'êtes même pas autorisé à demander (parce que Baxter n'a pas de réponse, il doit donc dire «tais-toi et va-t'en»).
M. Baxter n'est pas convaincu que la commission finira par recommander les changements envisagés.
"Je ne pense pas qu'il existe une raison de principe pour que cette méthode existe, et s'il en existe une, je ne pense pas qu'il y ait une raison de principe pour étendre sa disponibilité", a-t-il déclaré.
Qu'en est-il du principe de réduction du gaz carbonique de manière rentable ? Les sceptiques pensent que c'est un gaspillage d’argent, mais à en juger par la façon dont les activistes du climat agissent, ils le font aussi. Son objectif est l'industrie du charbon, pas le gaz carbonique.
Le Climate and Energy College est un espace sécurisé à Melbourne Uni qui repose entièrement sur la conviction que le gaz carbonique est mauvais, mauvais, mauvais et a manifestement une haine religieuse pour le charbon.
Les soumissions
ERAC est le comité indépendant d’assurance de la réduction des émissions, qui n’est bien sûr pas indépendant. Ils ont trois appels à la consultation:
Commentaires de la consultation fermer
Consultation sur le programme national des sciences de l'environnement dimanche 30 juin 2019
Révision de la détermination de la méthodologie pour les crédits de carbone (Initiative de production de carbone - Installations) 2015 vendredi 12 juillet 2019
Modification proposée aux normes pour les mesures nationales de protection de l'environnement (qualité de l'air ambiant) concernant l'ozone, le dioxyde d'azote et le dioxyde de soufre mercredi, 07 août 2019
3,5 milliards de dollars pour amuser un ami vert ?
Le FER est le plan d’action direct de Tony Abbotts rebadged. C’est toujours la forme de réduction de carbone la moins chère à 13 $ / t:
Dans une déclaration, M. Taylor a déclaré que le "paquet gouvernemental sur les solutions climatiques (CSP) représentait un investissement de 3,5 milliards de dollars, qui explique comment nous allons atteindre les 328 millions de tonnes de réduction nécessaire pour atteindre notre objectif 2030".
«S'appuyant sur les mesures existantes, le DSP inclut 2 milliards de dollars supplémentaires pour le FER, qui a déjà souscrit environ 193 millions de tonnes de réduction à un prix moyen d'environ 13 dollars par tonne.
Angus Taylor décidera s'il doit suivre les conseils du comité ERF. Alors envoyez la soumission à lui et au comité.
Quand l'ABC desservira-t-elle l'autre moitié du pays - ceux qui paient les taxes qui financent l'ABC?
h / t David B et Pat
http://joannenova.com.au/2019/06/insanity-feel-the-angst-should-the-emissions-reductions-fund-pay-money-to-coal/#more-65013
L'évolution - Un conte de fées moderne
RépondreSupprimerMandatory Intellectomy
Sott.net
ven., 21 juin 2019 16:27 UTC
L'évolution est une chose extraordinaire. Elle consiste en une foule d'événements étranges qui ont pratiquement zéro pour cent de chance de se produire. Elle est tellement incroyable que nul ne la prendrait au sérieux, n'était le fait qu'EvolutionIsTrue™ [La théorie de l'évolution est vraie - NdT].
EvolutionIsTrue™ est un mécanisme qui a débuté il y a environ cent à cent cinquante ans. Il était une fois un type du nom de Charlie Darwin qui imagina que les êtres vivants descendaient les uns des autres, et il écrivit un livre très ennuyeux sur le sujet. Il ne savait pas vraiment comment tout cela était censé fonctionner, parce qu'à l'époque, la science ne volait pas très haut. Beaucoup de gens disaient qu'il était givré, mais d'autres le prirent au sérieux. Des décennies plus tard, la science volait un peu plus haut, et on se rendit compte que cette histoire d'évolution ne tenait pas debout. Mais certains trouvaient l'idée de Darwin tellement sympa qu'au lieu de la remiser prudemment au placard, ils décidèrent de la promouvoir encore plus, malgré les preuves la réfutant. EvolutionIsTrue™ était né.
Mais des gens continuaient à insister sur le caractère inepte de la théorie de l'évolution, et cela irritait vraiment le fan club de Darwin. Alors au cours du demi-siècle qui suivit, ils attaquèrent et tournèrent en ridicule l'opposition, et bannirent carrément toute critique de l'évolutionnisme. L'évolution était « scientifiquement prouvée » parce qu'ils l'affirmaient, en dépit des preuves du contraire, et ils devinrent tellement puissants qu'au final, ils se mirent à proclamer avec la plus grande assurance qu'EvolutionIsTrue™ et qu'il était interdit de la contester.
C'était un coup de génie, parce que désormais, tout vestige d'opinion dissidente et toute preuve réfutant l'évolution pouvaient être aisément balayés en recourant à ce simple gimmick [stratagème destiné à vous convaincre d'une imposture - NdT] : EvolutionIsTrue™. L'autoassemblage du code est une impossibilité ? Mais non, c'est forcément possible, parce qu'EvolutionIsTrue™. Fabriquer des protéines de façon aléatoire est impossible ? Mais si c'est possible, parce qu'EvolutionIsTrue™. Les différences dans les stades embryonnaires réfutent une ascendance commune ? Non môssieur ! EvolutionIsTrue™ ! Affaire classée.
Laissez-moi vous conter l'histoire de l'évolution, parce que certains ne la connaissent pas vraiment. C'est la version officielle, écrite dans un langage simple accessible à tous. Voilà comment les choses se sont passées...
Il y a très longtemps, il n'y avait pas de vie sur Terre. Il n'y avait que la Soupe primordiale - comme l'appellent certains - qui possédait des propriétés magiques parce qu'elle pouvait créer la vie à partir d'atomes aléatoires. Les atomes s'assemblèrent au hasard pour former des molécules, puis des éléments chimiques. Pendant très longtemps, ces éléments chimiques flottèrent ça et là sans rien faire. Mais soudain - personne ne sait comment - ces éléments, au lieu de se dégrader naturellement, s'assemblèrent au hasard pour former quelque chose de tellement complexe qu'encore aujourd'hui, nous sommes incapables de fabriquer quoique ce soit d'aussi sophistiqué. C'est juste que nous ne sommes pas aussi intelligents que des processus aléatoires marinant dans un bouillon magique.
Faites bouillir une soupe primordiale pendant environ un million d'années, et vous obtiendrez sûrement quelque chose comme ça.
- voir image sur site -
RépondreSupprimerMaintenant accrochez-vous, parce que ce qui suit est tellement incroyable que ça risque d'être difficile à avaler. Mais bon, rappelez-vous : EvolutionIsTrue™, donc ça s'est forcément produit, d'une manière ou d'une autre. La première cellule vivante apparut ! Juste comme ça, sans crier gare. Et cette cellule était capable de se dupliquer, donc de créer d'autres cellules. Pour ce faire, il lui fallait des tas d'éléments : il lui fallait de l'ADN avec des séquences de dizaines de milliers de nucléotides - au bas mot. Les nucléotides sont des substances chimiques simples qui s'unissent pour former une hélice. Normalement, ils ne font pas ça tout seuls, mais là, dans le bouillon magique, ils y sont parvenus. Bref, des milliers de nucléotides s'assemblèrent au petit bonheur la chance, sans but et sans raison. Et boum, l'ADN apparut.
Déjà, ça peut sembler absolument extraordinaire, mais il y a mieux : cette séquence aléatoire de nucléotides n'était apparemment pas si aléatoire que cela, finalement. En fait, elle était hautement spécifique, parce qu'elle codait pour des protéines fonctionnelles ! Et elles étaient nombreuses. Coder pour des protéines fonctionnelles de façon aléatoire est une chose tellement improbable qu'aucune personne sensée n'envisagerait sérieusement une telle possibilité, mais les personnes sensées sont en voie de disparition ces temps-ci, et puis EvolutionIsTrue™, donc c'est bien arrivé. Si vous ignorez à quel point coder au hasard des protéines fonctionnelles relève de l'improbable, lisez ceci. Quant à moi, je vous dirai juste que les chances de produire la bonne protéine de façon aléatoire sont environ d'une sur 1077 pour une séquence de seulement cent cinquante acides aminés. C'est moins que l'ombre d'une chance ! Même si tous les atomes de la Terre n'avaient rien d'autre à faire que d'essayer de fabriquer des protéines, il serait hautement improbable qu'ils en fabriquent ne serait-ce qu'une seule au cours des quelque milliards d'années d'existence de la Terre. Nombre de protéines essentielles contiennent des séquences de plus de mille acides aminés, et en général plusieurs protéines doivent œuvrer en synergie pour accomplir quoi que ce soit. Pour le coup, c'est extraordinaire, certains diraient même incroyable ou invraisemblable.
Ce qui est vraiment trop bizarre, c'est qu'il faut des protéines pour lire l'ADN, et que l'ADN doit être lu pour fabriquer des protéines. On pourrait penser que ça empêcherait l'initialisation du processus de duplication des cellules, mais pas d'inquiétude ! EvolutionIsTrue™. Nous n'avons aucune idée de la façon dont a pu être créée la première cellule, mais nous savons qu'elle l'a été, donc tout va bien. Quelqu'un se chargera d'expliquer les détails plus tard. Bref, quelle que soit la façon dont c'est arrivé, il y avait désormais une cellule contenant de l'ADN et un code hyper-sophistiqué qui pouvait fabriquer des protéines et s'auto-dupliquer. Et toutes ces choses se sont produites par étapes. La probabilité que de nombreux événements de ce genre se produisent simultanément est tellement infime que même les évolutionnistes considèrent la chose impossible. Et nous parlons de types dont c'est le boulot de régulièrement triompher de l'impossible - du moins dans leur monde imaginaire. Bref, petit à petit, via des centaines de milliers d'étapes de ce genre, la première cellule s'est formée on ne sait comment, une cellule pourvue de tous les éléments nécessaires à l'auto-duplication et - on le suppose - à d'autres capacités comme le mouvement. Considérant que les protéines se dégradent sous vingt-quatre à quarante-huit heures, et que l'ARN se dégrade en quelques minutes, c'est vraiment très impressionnant !
Comment cela a-t-il pu se produire ? Par un coup de baguette magique ? Non, seulement... eh bien, en fait, oui, c'est plus ou moins de la magie, puisqu'il n'existe aucune théorie scientifique qui fasse consensus sur le sujet. Mais nous savons que ça c'est produit, puisque nous sommes là et qu'EvolutionIsTrue™ !
RépondreSupprimerBref, il y avait toutes ces bactéries qui barbotaient dans l'océan avec leurs flagelles ridiculement complexes qui se sont développées au hasard, par étapes, même si personne ne sait en quoi consistent ces dernières. À un moment, les virus ont également fait leur apparition. Personne ne sait exactement comment. Certains pensent qu'ils sont apparus avant les bactéries. D'autres rétorquent que ce sont des foutaises, parce qu'il leur fallait un hôte. D'autres encore croient que les virus ont évolué à partir d'ADN ou d'ARN qui se serait échappé des bactéries. D'autres répondent que ce sont des balivernes, parce que les virus sont pourvues de structures jamais observées dans les bactéries. Certains croient d'autres choses, considérées par d'autres comme des fadaises, alors les virologues s'escriment à trouver une théorie qui ne soit pas complètement inepte. Ça prendra sûrement un certain temps, mais en attendant, soyez consolés par le fait qu'EvolutionIsTrue™, alors bon, ça ne pose pas vraiment de problème.
Chaque fois que vous devez choisir entre l'accident et l'intelligence, vous devriez toujours choisir l'accident.
Pendant deux à trois milliards d'années, l'évolution s'est caractérisée par une indolence aléatoirement lente, les bactéries étaient toujours des bactéries, les virus étaient toujours des virus, et aucun événement majeur ne s'était vraiment produit. Tous à l'affût, les bactéries et les virus s'apprêtaient à exploser accidentellement en une myriade de dinosaures, même s'ils l'ignoraient. Au moment de l'apparition de la période cambrienne, l'évolution s'est accélérée environ un million de fois, sans raison apparente. Cette période d'une étendue approximative de vingt millions d'années a produit l'émergence soudaine de la plupart des phylums du règne animal escortés de nombreux sous-embranchements de l'arbre phylogénétique. Une profusion de vie telle que son exubérance s'apparente à un dopage à l'EPO, mais il n'en est jamais fait mention parce que l'évolution est censée se manifester de façon progressive et la période cambrienne à cet égard est vraiment incongrue. Pourquoi les étapes intermédiaires sont-elles ostensiblement manquantes ? Nous n'en avons aucune idée. Toutefois, nous pouvons incontestablement faire abstraction de cette ignorance puisque EvolutionIsTrue™, et que rien d'autre n'a d'importance.
Avant cette période incongrue, l'évolution s'est discrètement manifestée principalement lors de la période édiacarienne, mais curieusement, la plupart des formes de vie de cette dernière des trois périodes de l'ère néoprotérozoïque se sont éteintes pendant la période cambrienne. L'évolution est aléatoire. Parfois on évolue, parfois on meurt. Les créatures édiacariennes étaient des êtres étranges, et puisque nous ignorons du reste s'il s'agissait d'animaux, de lichens, d'algues, de champignons ou de tout autre forme de vie, qu'elles aient disparu s'avère préférable. Bon débarras, les monstres.
De quelle manière les organismes unicellulaires ont-ils évolués en organismes multicellulaires ? Il existe trois hypothèses pour l'expliquer, ce qui revient à dire que personne n'en a la moindre idée. S'il entre dans les dispositions des générations futures de le découvrir, leur aptitude à le faire serait un luxe superflu puisque EvolutionIsTrue™. Les scientifiques peuvent donc paisiblement prendre tout leur temps, nous sommes déjà en possession de toutes les réponses vraiment nécessaires.
RépondreSupprimerQuant à savoir par quel procédé tant de formes de vie disparates ont tout soudainement pu évoluer avec une telle vélocité à partir de bactéries qui barbotaient nonchalamment depuis trois milliards d'années, nul ne le connaît. Les quelques personnes déclarant que ce procédé n'est pas possible doivent être impérieusement réduites au silence puisque EvolutionIsTrue™.
Bien qu'aucune preuve concrète ne vienne corroborer l'idée d'une telle apparition aléatoire de millions de nouveaux gènes, c'est ainsi que les choses ont dû se passer ; dans ces conditions, qu'il soit très difficile de fabriquer de nouveaux gènes et qu'une telle apparition soit quasiment impossible ne manque pas de piquant. Une telle idée laisserait supposer que ces gènes auraient accidentellement dû coder des millions de nouvelles protéines, ce qui est - comme nous l'avons vu - complètement ridicule. La probabilité d'obtenir une protéine de cent cinquante acides aminés qui se pliera - selon toutes les combinaisons possibles - est d'une sur 1074. Notre galaxie contient environ 1068 atomes. Il est donc bien plus invraisemblable d'élaborer de façon aléatoire une chaîne de cent cinquante acides aminés qui ne se pliera en rien - sans parler de son utilité - que de désigner un atome spécifique au sein de notre galaxie les yeux bandés. Et il existe des protéines contenant jusqu'à des dizaines de milliers d'acides aminés ! Les probabilités de les obtenir de façon aléatoire sont probablement d'une sur 1042186 environ. Ma calculatrice ayant cependant implosé après avoir avalé ces nombres très indigestes, j'ai quelques incertitudes quant à ce résultat. Mais lancer cent mille pièces de monnaie qui toutes sans exception tomberont du côté face est une comparaison assez raisonnable, ce qui revient à se battre contre des moulins à vent. Pourtant, des millions de nouveaux gènes ont dû apparaître de façon aléatoire et ont dû accidentellement coder des millions de protéines dont l'existence est virtuellement impossible. Peut-on croire une chose pareille ? Je ne le peux certainement pas, mais c'est ainsi que les choses ont dû se passer, puisque EvolutionIsTrue™.
Au fur et à mesure que la vie avançait, de nouvelles variétés bien sympathiques comme les oiseaux et les plantes sont apparus bien que d'innombrables autres variétés bien sympathiques se soient éteintes. Les bactéries originelles ont muté au petit bonheur la chance en une telle mosaïque de spécimens disparates et complètement improbables qu'il serait presque tentant d'entrevoir l'œuvre d'une conception intelligente. Ah ! mais non, ce n'est pas possible ! Pourquoi suggérer une telle hérésie ?! EvolutionIsTrue™ ! Nul dessein intelligent n'est requis dans tout cela, c'est compris ? Laissons le temps aux choses d'avoir dans une précautionneuse lenteur le temps pour que tout s'améliore peu à peu, faisant fi de l'entropie avec une habileté à se pavaner.
De quelle manière les organismes unicellulaires ont-ils évolués en organismes multicellulaires ? Il existe trois hypothèses pour l'expliquer, ce qui revient à dire que personne n'en a la moindre idée. S'il entre dans les dispositions des générations futures de le découvrir, leur aptitude à le faire serait un luxe superflu puisque EvolutionIsTrue™. Les scientifiques peuvent donc paisiblement prendre tout leur temps, nous sommes déjà en possession de toutes les réponses vraiment nécessaires.
RépondreSupprimerQuant à savoir par quel procédé tant de formes de vie disparates ont tout soudainement pu évoluer avec une telle vélocité à partir de bactéries qui barbotaient nonchalamment depuis trois milliards d'années, nul ne le connaît. Les quelques personnes déclarant que ce procédé n'est pas possible doivent être impérieusement réduites au silence puisque EvolutionIsTrue™.
Bien qu'aucune preuve concrète ne vienne corroborer l'idée d'une telle apparition aléatoire de millions de nouveaux gènes, c'est ainsi que les choses ont dû se passer ; dans ces conditions, qu'il soit très difficile de fabriquer de nouveaux gènes et qu'une telle apparition soit quasiment impossible ne manque pas de piquant. Une telle idée laisserait supposer que ces gènes auraient accidentellement dû coder des millions de nouvelles protéines, ce qui est - comme nous l'avons vu - complètement ridicule. La probabilité d'obtenir une protéine de cent cinquante acides aminés qui se pliera - selon toutes les combinaisons possibles - est d'une sur 1074. Notre galaxie contient environ 1068 atomes. Il est donc bien plus invraisemblable d'élaborer de façon aléatoire une chaîne de cent cinquante acides aminés qui ne se pliera en rien - sans parler de son utilité - que de désigner un atome spécifique au sein de notre galaxie les yeux bandés. Et il existe des protéines contenant jusqu'à des dizaines de milliers d'acides aminés ! Les probabilités de les obtenir de façon aléatoire sont probablement d'une sur 1042186 environ. Ma calculatrice ayant cependant implosé après avoir avalé ces nombres très indigestes, j'ai quelques incertitudes quant à ce résultat. Mais lancer cent mille pièces de monnaie qui toutes sans exception tomberont du côté face est une comparaison assez raisonnable, ce qui revient à se battre contre des moulins à vent. Pourtant, des millions de nouveaux gènes ont dû apparaître de façon aléatoire et ont dû accidentellement coder des millions de protéines dont l'existence est virtuellement impossible. Peut-on croire une chose pareille ? Je ne le peux certainement pas, mais c'est ainsi que les choses ont dû se passer, puisque EvolutionIsTrue™.
Au fur et à mesure que la vie avançait, de nouvelles variétés bien sympathiques comme les oiseaux et les plantes sont apparus bien que d'innombrables autres variétés bien sympathiques se soient éteintes. Les bactéries originelles ont muté au petit bonheur la chance en une telle mosaïque de spécimens disparates et complètement improbables qu'il serait presque tentant d'entrevoir l'œuvre d'une conception intelligente. Ah ! mais non, ce n'est pas possible ! Pourquoi suggérer une telle hérésie ?! EvolutionIsTrue™ ! Nul dessein intelligent n'est requis dans tout cela, c'est compris ? Laissons le temps aux choses d'avoir dans une précautionneuse lenteur le temps pour que tout s'améliore peu à peu, faisant fi de l'entropie avec une habileté à se pavaner.
Plus récemment, les créatures humaines ont développé une réelle inclination pour la destruction de leur propre environnement. Cette tendance lève le voile sur un aspect plutôt étrange puisque saccager son propre environnement s'avère être un tantinet suicidaire et qu'a contrario les gènes sont censés inciter chaque créature à se porter vers la survie. Toutefois, le bien-fondé de cette tendance doit exister puisque EvolutionIsTrue™. Et si la toute-puissante sélection naturelle a opté en faveur de ce penchant, on ne peut qu'en déduire qu'il s'avère favorable à la survie. Au cours d'une succession d'événements bien moins controversés, les créatures humaines ont poussé vers l'extinction d'innombrables créatures différentes. C'est le principe même de la survie du plus fort, et les créatures humaines sont les plus fortes. Elles révèlent aux yeux de tous leur supériorité évolutionnaire en exterminant tout le vivant avant de finalement mourir de faim - peut-être après une courte période de cannibalisme rampant - par faute de ne plus rien pouvoir faire - ou manger. Et qui sait, l'objectif de l'évolution depuis l'origine se trouve peut-être là. Qui sait ? Tout est aléatoire de toute façon, alors ne vous inquiétez pas pour ça !
RépondreSupprimerFin.
Commentaire : Si vous les avez manquées, voici les deux premières parties : « Créationnisme, darwinisme... Pourquoi pas ni l'un ni l'autre ? » et « Complexité et nouveaux gènes : les deux bêtes noires de l'évolutionnisme »
https://fr.sott.net/article/34060-L-evolution-Un-conte-de-fees-moderne
A vrai dire il n'y a pas eu 'Une' soupe mais DES soupes (suivant les spécialités régionales).
SupprimerNota que ce n'est pas parce que on ne sait pas faire la soupe que l'on se doit de désigner 'un chef' qui l'aurait faite. (et le 'chef', c'est qui qui l'a fait ?)
Castaner a «verrouillé» l’enquête sur les actes de la police à Nantes qui ont fait un disparu
RépondreSupprimer12:28 28.06.2019
À la Fête de la musique à Nantes, un festivalier a disparu après une opération de police. Une enquête a été ouverte par le parquet. Christophe Castaner a néanmoins verrouillé les investigations en saisissant l’IGPN, écrit Libération.
Christophe Castaner a assuré à l’Assemblée nationale, mercredi 26 juin, qu’il voulait «toute la transparence» sur l’intervention de la police sur le quai Président-Wilson à Nantes, laquelle aurait pu conduire à la disparition d’un jeune homme, rapporte Libération.
«Un jeune homme a disparu et peut-être est-ce lié à une opération, à une intervention de la police sur laquelle j'ai demandé des explications à la police des polices pour y voir plus clair», a déclaré le ministre de l'Intérieur.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Nantes pour «disparition inquiétante». M.Castaner a cependant décidé de verrouiller les investigations après avoir choisi de saisir l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) d’une enquête administrative, selon le journal. Cette dernière est responsable de l’opération de maintien de l’ordre en cause.
C’est après ces actions de la police qu’un festivalier a disparu, ce qui a relancé le débat sur l’action des forces de l’ordre.
«Une nuit de fête comme ça, l’autorité préfectorale doit être sur le pont. À chaque fois qu’on a des incidents de ce type, c’est toujours en fin de course, la nuit, quand tout le monde a envie d’aller se coucher, a témoigné à Libération un ancien directeur de cabinet du préfet de police de Paris. C’est à ce moment-là qu’il y a des fragilités, qu’il faut être extrêmement vigilant et rester au moins à l’écoute des ondes radio pour pouvoir réagir.» Il a également indiqué que l’action des troupes aurait dû être contrôlée en direct par l’autorité civile. Mais le préfet de Loire-Atlantique, Claude d’Harcourt, ou à défaut son directeur de cabinet, étaient absents pendant cette nuit.
Le quotidien indique qu’on ne sait pas s’ils ont été prévenus de la situation sur le quai Président-Wilson, ou qui a donné l’accord à la charge et à l’utilisation de gaz lacrymogènes, de grenades de désencerclement et de lanceurs de balles de défense (LBD) contre la foule. C’est ce que devra déterminer l’IGPN.
«Faire l’impasse sur le volet préfectoral, ça conduit à une enquête tronquée, dans laquelle on cherche à mettre un plafond pour ne pas remonter trop haut, et éviter de mettre en cause les copains. C’est choquant», a expliqué à Libération un ancien membre de l’IGA confronté plusieurs fois à ce cas.
Samedi 21 juin, une soirée techno était organisée sur l’île de Nantes dans le cadre de la Fête de la musique. Aux alentours de 4 heures du matin, une vingtaine de policiers sont arrivés sur les lieux pour faire arrêter les festivités. Selon Libération, ils ont utilisé des gaz lacrymogènes, des grenades de désencerclement et des LBD contre les participants. Une dizaine de jeunes sont tombés à l’eau avant d’être récupérés par les pompiers. L’un a néanmoins disparu.
https://fr.sputniknews.com/france/201906281041540044-castaner-verrouille-lenquete-actes-police-nantes-qui-ont-fait-disparu/
Les agriculteurs indiens intensifient leur campagne de désobéissance civile pour semer des OGM
RépondreSupprimer28 Juin 2019
par Seppi
Alliance Cornell pour la Science*
La campagne de désobéissance civile « satyagraha des semences » continue de faire boule de neige en Inde alors que de nombreux agriculteurs organisent des rassemblements et des manifestations pour semer des graines génétiquement modifiées (GM) en défiant ouvertement les lois restrictives.
Le mouvement a débuté le 10 juin avec 1.500 agriculteurs participant à un rassemblement à Akot, dans le Maharashtra, où des graines de cotonnier GM tolérantes aux herbicides (HT) ont été semées publiquement, malgré la menace d'une peine de prison de cinq ans et de lourdes amendes.
Depuis lors, au moins cinq manifestations similaires ont eu lieu et d’autres sont prévues cette semaine [L'article original est daté du 17 juin 2019].
L’escalade du mouvement de désobéissance civile signifie que les groupes anti-OGM, qui sont en grande partie financés par des sources européennes, sont maintenant en guerre ouverte contre les agriculteurs pauvres de l’Inde, les dirigeants activistes appelant à l’emprisonnement des manifestants.
Les agriculteurs d'Akot ont également déclaré leur soutien aux petits exploitants agricoles de l'Haryana, qui cultivent du brinjal Bt résistant à des parasites malgré un moratoire national imposé par le gouvernement central en 2010 à la demande d'activistes anti-OGM.
Trois jours après l'action du 10 juin, une cinquantaine d'agriculteurs se sont réunis le 13 juin dans le village d'Anandwadi, dans le district de Shrigonda (Maharashtra), pour poursuivre la campagne de désobéissance civile en semant publiquement des graines de cotonnier HT sur un acre [environ 4.000 mètres carrés] appartenant à un agriculteur, Mahadeo Khamkar.
- voir sur site -
Une deuxième vidéo de cet événement montre que les femmes ont dirigé le semis des graines génétiquement modifiées interdites.
Les agriculteurs d'autres endroits ont également pris l'habitude de se partager des selfies qui les montrent défiant ouvertement la loi en semant du cotonnier HT interdit.
Le 16 juin, un autre agriculteur, Nilesh Nemade, de Telhara, dans le district d'Akola (Maharashtra), a lancé une action directe non violente en semant des grines GM sur un acre avec la participation déclarée de 200 autres agriculteurs.
Les photos de cet événement montrent que la police était présente mais n'a pris aucune mesure, bien que les agriculteurs aient défié ouvertement les lois interdisant la plantation de cultures GM non approuvées.
Un jour plus tard, un autre agriculteur, Sanjay Shelke de Jitapur, dans le district d’Akola (Maharashtra), a partagé des photos d'agricultrices semant des graines de cotonnier GM.
Des photos ont également été partagées sur les réseaux sociaux par Pramod Tamale, un producteur de coton de Plugao, dans le district de Wardha (Maharashtra), qui a déclaré qu'il semait des graines GM sur trois acres de terre.
L'agriculteur Pramod Tamale a déclaré qu’il ne respecterait pas une loi qui entrave ses progrès et limite sa liberté.
D'autres agriculteurs annoncent également des événements à venir, le satyagraha des semences. Par exemple, Baburao Appaji Golde du district de Jalna (Maharashtra), a déclaré qu’il organiserait un semis de cotonnier HT le 20 juin.
RépondreSupprimerDes détails ont également été communiqués sur un événement du 18 juin, alors que de nombreux autres sont attendus les jours suivants, que la dynamique s'accélère et que les agriculteurs sèment des graines interdites en solidarité les uns avec les autres et avec ceux qui sont menacés de poursuites.
Le terme « satyagraha », qui signifie chercheur de vérité, a été inventé par le leader de l'indépendance indienne, Mahatma Gandhi, qui a dirigé des manifestations non violentes de désobéissance civile contre les lois de l'époque coloniale qui interdisaient aux Indiens ordinaires de produire, par exemple, leur propre sel.
Les agriculteurs indiens d’aujourd’hui comparent les lois modernes qui leur interdisent d’adopter de meilleures semences qui les aideront à améliorer leurs moyens de subsistance – promulguées à la demande de groupes anti-OGM promouvant des semences « traditionnelles » et la persistance de la pauvreté rurale – à l’époque coloniale. Ils se sont engagés à résister à l'imposition continue de ces lois.
En réponse, la militante anti-OGM Aruna Rodrigues a intenté une action en justice et exigé que « les coupables [les agriculteurs] fassent l'objet de poursuites pénales, selon qu'il convient ».
Vandana Shiva, une militante anti-OGM qui facture aux clients occidentaux 40.000 $ d'honoraires pour ses prises de parole et un billet d'avion de première classe tout en défendant les vertus de la pauvreté indienne, a publié un communiqué de presse déclarant que les agriculteurs « sont des criminels et seront traités comme tels ».
Cela signifie que Shiva et d'autres militants anti-OGM exigent que des milliers – voire des dizaines de milliers – de petits agriculteurs indiens soient passibles de cinq ans d'emprisonnement ou de lourdes amendes pour avoir suivi les traces de Gandhi et mené une campagne de satyagraha des semences.
Cependant, il peut être difficile pour le gouvernement indien d’envisager d’emprisonner un grand nombre d’agriculteurs alors que leur seul crime est de semer des graines qui sont déjà largement utilisées ailleurs dans le monde – et que le faire reviendrait particulièrement à faire plaisir aux groupes qui ont un programme explicite de lutte contre le développement.
La revendication des agriculteurs est étayée par le fait que le brinjal Bt est cultivé légalement et avec succès au Bangladesh voisin depuis plusieurs années. Les agriculteurs de ce pays ont pu réduire considérablement leur utilisation de pesticides et améliorer leurs moyens de subsistance.
Alors que le brinjal Bt est déjà cultivé au Bangladesh, d’autres cultures vivrières Bt, telles que le maïs, sont cultivées des Philippines à l’Espagne, en passant par l’Amérique du Nord et du Sud. L'Inde cultive avec succès le cotonnier Bt depuis de nombreuses années. Le cotonnier tolérant à des herbicides est également largement cultivé, de l'Australie aux États-Unis.
Il existe également un consensus mondial sur le fait que les cultures GM actuellement sur le marché sont aussi sûres que les autres et que leur adoption dans le monde entier a contribué à apporter des améliorations environnementales.
______________
* Source : https://allianceforscience.cornell.edu/blog/2019/06/indian-farmers-escalate-civil-disobedience-campaign-sow-gmo-seeds/
http://seppi.over-blog.com/2019/06/les-agriculteurs-indiens-intensifient-leur-campagne-de-desobeissance-civile-pour-semer-des-ogm.html
Résidus de pesticides dans les aliments : le nouveau rapport de l'EFSA est rassurant comme d'hab'
RépondreSupprimer28 Juin 2019
par Seppi
L'image est animée sur le site de l'EFSA... Les cercles sont proportionnels aux nombres d'échantillons
L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) vient de publier son rapport sur les résidus de pesticides dans les quelque 88.000 échantillons collectés en 2017 dans les 28 États membres de l’UE, l'Islande et la Norvège.
- voir tableau sur site -
Sources : un effort de vulgarisation bienvenu
À partir d'ici, on a accès au rapport complet (en anglais) ; un outil de visualisation des données qui aura fait plaisir à des développeurs et vous permet d'explorer les principaux résultats par pays ou par produit alimentaire (on peut préférer on bon vieux tableau à double entrée) ; et une foire aux questions précédées d'explications générales :
1. Les résidus de pesticides, c’est quoi ?
2. En quoi consiste le rapport de l'EFSA sur les pesticides ?
3. Quelles sont les principales conclusions du dernier rapport ?
4. Qu'entend-on par « exempt de résidus de pesticides » ?
5. Alors, d'où provient le chiffre de 95,9 % ?
6. Pourquoi les dépassements sont-ils en hausse par rapport à 2016 ?
7. Qu'en est-il des aliments qui contiennent des résidus de plusieurs pesticides ?
8. Existe-t-il des différences entre les échantillons prélevés sur des denrées produites au sein de l'UE et à l'extérieur de l’UE ?
9. Qui décide quels sont les aliments et les substances chimiques analysées ?
10. Les données suggèrent-elles un risque pour les consommateurs européens ?
L'effort de vulgarisation qui a été consenti est fort louable et surtout utile.
En bref
Résultat général :
95,9 % des échantillons (84.627) conformes aux limites légales (rappel : très protectrices, de sorte qu'un dépassement ne signifie pas automatiquement un risque) ;
dont 54,1 % (points de pourcentage) sans résidus quantifiables ;
41,8 % avec résidus quantifiables en-dessous ou au niveau de la limite maximale de résidus (LMR) ;
4,1 % des échantillons (3.620) au-dessus de la LMR, dont 2,5 % (2.221) considérés comme non conformes compte tenus des incertitudes des mesures.
- voir tableau sur site -
Variations d'une année à l'autre
Les dépassements semblent en augmentation par rapport au rapport de l'année précédente (4,1 % contre 3,8 %). L'EFSA explique :
« Ces chiffres sont probablement dus au nombre plus élevé d'échantillons destinés à des fins de contrôle prélevés en 2017 (12,1 % du total par rapport à 4,9 % en 2016). L’échantillonnage destiné à des fins de contrôle cible des pesticides et des aliments issus de pays où des dépassements ont été observés par le passé ; la détection de résidus dans ces échantillons est donc plus probable que la détection obtenue lors d'un échantillonnage aléatoire [...] »
- voir tableau sur site -
RépondreSupprimerProgramme coordonné de l'Union Européenne et programmes nationaux
Les statistiques sont établies à partir de deux séries de données :
Le programme coordonné par l'UE, en vertu duquel les pays rapporteurs analysent une liste commune de produits alimentaires et de pesticides. En 2017, les analyses ont porté sur les produits suivants : oranges, poires, kiwis, choux-fleurs ; oignons ; carottes ; pommes de terre ; haricots secs ; seigle (grains) ; riz paddy ; graisse de volaille, graisse de mouton. Les recherches ont porté sur 171 pesticides au total. Les échantillons sont prélevés au hasard pour obtenir des résultats statistiquement représentatifs des aliments consommés par les citoyens européens.
Les programmes de contrôle nationaux. L'ampleur et la portée de ces programmes sont définies par les États membres eux-mêmes. Ils sont fondés sur la probabilité de risque, et ciblent donc certains produits dont on s'attend à ce qu'ils contiennent des résidus de pesticides dans des concentrations dépassant les limites légales. Ils surévaluent donc les présences, ce qui se reflète dans les chiffres ci-dessus.
Les résultats du programme coordonné sont les suivants, pour 11.158 échantillons au total :
64, 9 % (11.158 échantillons) sans résidus quantifiables ;
33,5 % (7.236 échantillons) avec résidus en-dessous ou au niveau de la LMR ;
1,6 % (179 échantillons) avec résidus au-dessus de la LMR, dont 0,7 % (80 échantillons) considérés comme non conformes compte tenu des incertitudes des mesures.
- voir tableau sur site -
La galaxie des produits. Cliquez sur un cercle (sur le site de l'EFSA) et une première série de données apparaît, cliquez à nouveau, et vous avez les informations reproduites dans les exemples ci-dessous.
- voir tableau sur site -
Produits européens et de pays tiers
L'argument des produits d'origine non européenne qui sont/seraient plus « chargés » en résidus de pesticides que les produits nationaux ou européens est souvent avancé dans certains débats, notamment concernant l'interdiction de pesticides. Il est fondé, s'agissant des analyses.
Toutefois, il y a lieu de souligner deux points : d'une part, dépassement (ou présence, l'argument ne faisant souvent pas la différence entre les deux) ne signifie pas automatiquement danger ; d'autre part, les milieux agricoles contribuent, avec cet argument, à l'hystérie anti-pesticides et aux fonds de commerce du biobusiness et de ses porte-flingues ainsi que des industriels et distributeurs de l'agroalimentaire qui surfent sur les peurs alimentaires.
Les échantillons en provenance des pays tiers présentaient au taux de dépassement des LMR de 7,6 % et de non conformité compte tenu des incertitudes des mesures de 5,5 %, contre 2,6 % et 1,3 %, respectivement, pour les produits européens.
- voir tableau sur site -
Alimentation infantile
L'alimentation infantile est aussi un sujet « chaud » qui permet quelques belles gesticulations activistes et opérations de marketing pour le moins critiquables.
Sur 1.546 échantillons examinés,
RépondreSupprimer94,6 % étaient sans résidus quantifiables ;
5,4 % (84 échantillons) contenaient des résidus en dessous ou au niveau de la LMR ;
1,5 % (23 échantillons) dépassaient la LMR.
Il y a lieu de souligner que, pour l'alimentation infantile, les LMR sont fixées de manière uniforme – et à juste titre draconienne – à 0,01 mg/kg, ce qui correspond peu ou prou à la limite de détection. D'autre part, certains contaminants détectés – comme les chlorates, le cuivre et le mercure – ne sont pas nécessairement liés à l'utilisation de pesticides agricoles.
- voir tableau sur site -
Agriculture biologique
On a analysé 5.806 échantillons de produits issus de l'agriculture biologique (hors alimentation infantile), avec les résultats suivants :
86,3 % (5.010 échantillons) étaient sans résidus quantifiables ;
- 12,2 % (711 échantillons) contenaient des résidus quantifiables en dessous ou au niveau de la LMR, la plupart non nécessairement liés à l'utilisation de pesticides agricoles (substances naturelles ou polluants persistants) ;
- 1,5 % (85 échantillons) contenaient des résidus au dessus de la limite de détection, dont 0,7 % (38 échantillons) non conformes compte tenu des incertitudes des mesures.
- voir tableau sur site -
Exposition aux pesticides par l'alimentation
L'exposition aux résidus de pesticides est estimées à partir des informations sur les habitudes alimentaires et des données sur la présence de résidus dans les aliments. Sur la base des connaissances scientifiques actuelles, on considère que :
- la probabilité qu'une substance présente un risque pour le consommateur est basse lorsque l'exposition par l'alimentation est inférieure ou égale à la valeur toxicologique de référence ;
- des effets négatifs ne peuvent pas être exclus lorsque l'exposition par l'alimentation dépasse la valeur toxicologique de référence.
Il faut bien comprendre : « ne peuvent pas être exclus » ne signifie pas : « il y a un risque » (ou, dans la gesticulation activiste : « nous sommes foutus »).
L'EFSA a procédé à une analyse des risques tant à court terme ou aigus (par comparaison avec les ARfD – dose de référence aiguë, acute reference dose) qu'à long terme ou chroniques (par comparaison avec les DJA – doses journalières admissibles).
En utilisant des modèles généralement conservateurs – qui surestiment les expositions – elle a trouvé que :
- pour 147 des 171 pesticides inclus dans le programme coordonné de l'Union Européenne, les expositions étaient inférieures aux ARfD correspondantes ;
- pour 24 pesticides (197 déterminations sur 10.063 – en gros 2 %) l'exposition dépassait l'ARfD correspondante, mais pour la plupart de ces pesticides, des mesures de gestion des risques appropriées ont déjà été prises ;
- sur la base des connaissances scientifiques actuelles, il est improbable que l'exposition aiguë à ces 171 pesticides soulève des préoccupations quant à la santé des consommateurs ;
- sur la base des 171 pesticides et de 79.411 échantillons de produits non transformés, et deux scénarios,
RépondreSupprimer- aucun dépassement de DJA n'a été constaté dans le premier scénario (dans lequel les pesticides présents en dessous de la limite de quantification ne sont pas pris en compte, ce qui peut induire une sous-estimation),
- et deux dépassements ont été identifiés avec le scénario plus protecteur (qui met tout pesticide détecté au niveau de la limite de quantification) : pour le diméthoate (108 % de la DJA) et les dithiocarbamates (120 % de la DJA du zirame) ;
- sur la base des connaissances scientifiques actuelles, il est improbable que l'exposition chronique à ces 171 pesticides soulève des préoccupations quant à la santé des consommateurs.
http://seppi.over-blog.com/2019/06/residus-de-pesticides-dans-les-aliments-le-nouveau-rapport-de-l-efsa-est-rassurant-comme-d-hab.html
Le déclin de l’économie américaine : ce que la presse main-stream dit et la réalité
RépondreSupprimerle 28 juin 2019
Traduction d’un article de Paul Craig Roberts paru sur son site le 25 JUIN 2019.
Depuis Juin 2009 les Américains vivent dans la fausse réalité d’une économie florissante. Des « fake-news » et des statistiques truquées ont entretenu cette fausse impression car les vrais chiffres ont été ignorés. Par exemple il serait normal dans une économie remise de la crise ou en croissance de voir le nombre d’emplois augmenter puisqu’il devrait y avoir plus d’offres d’emploi. Pourtant durant la décennies passée Juin 2009-Mai 2019 le taux des emplois n’a cessé de diminuer, passant de 65,7 à 62,8 % de la population en âge de travailler. Une autre caractéristique d’une économie prospère est un fort investissement dans les entreprises. Pourtant les entreprises américaines ont en grande majorité utilisé leurs profits non pas pour se développer mais pour réduire leur capitalisation sur les marchés en rachetant leurs actions. Pire encore d’autres entreprises ont emprunté de l’argent pour racheter encore plus leurs propres actions, manoeuvre ayant pour conséquence un plus fort endettement alors qu’elles réduisaient leur capitalisation boursière ! C’est-à-dire que les conseils d’administration, les dirigeants et les actionnaires de ces entreprises ont choisi de piller leurs propres compagnies, ce qui indique clairement que les dirigeants et les propriétaires de ces entreprises ne considèrent plus que l’état de l’économie justifie de nouveaux investissements.
Dans ces conditions comment peux-t-on considérer que l’économie est en plein essor si les entreprises ne voient pas d’opportunités d’investissements ? Pendant toute cette décennie de supposée croissance économique les vraies consommations de détail ont décliné pour se retrouver aujourd’hui à 1,3 %, et encore, ce chiffre est surévalué puisque le calcul de l’inflation a été modifié pour faire croire qu’elle était plus faible que dans la réalité. Par exemple l’indice des prix à la consommation, indice qui normalement devrait refléter le prix réel d’un standard de vie constant, mesure maintenant un standard de vie variable. Si le prix d’un bien de consommation pris en considération dans ce calcul augmente, ce prix est remplacé par une alternative moins coûteuse, manoeuvre qui réduit arithmétiquement l’indice de l’inflation. Si le prix d’un bien de consommation augmente ce dernier est considéré comme entrant dans la catégories de l’augmentation de la qualité et il n’est pas pris en compte dans le calcul de cet indice.
Les prix des biens de consommations au détail ne peuvent pas augmenter quand la plupart des salaires n’ont pas augmenté depuis plusieurs dizaines d’années, selon une enquête de Pewresearch parue en août 2018. Les salaires des employés à plein temps ont chuté de 4,4 % depuis 1973 en dollars actualisés. Les experts en économie éludent cette évidence. Par exemple ils font remarquer que les gens travaillent plus longtemps et donc que leurs revenus réels sont en hausse mais pas leurs salaires nominaux. Ces mêmes experts à la solde du gouvernement affirment aussi que les départs massifs à la retraite des « baby-boomers » ont réduit la force de travail globale mais ils semblent ignorer que si vous allez dans un grand magasin vous verrez beaucoup de retraités travailler pour arrondir leurs fins de mois difficiles car leur retraite, compte tenu de la fraude sur les statistiques de l’inflation qui n’a pas permis de revaloriser leurs maigres pensions, ne leur suffit plus pour vivre.
Ces mêmes experts gouvernementaux affirment que le faible taux de chômage signifie qu’il y a un manque de main-d’oeuvre et donc que quiconque désire travailler peut trouver un emploi mais ils oublient de dire que des millions de chômeurs, découragés car ne trouvant pas d’emploi, ne sont plus pris en compte dans les statistiques. En effet, selon la loi, si vous n’avez pas recherché activement un emploi pendant 4 semaines consécutives vous n’êtes plus considéré comme chômeur et donc vous n’êtes plus pris en compte dans les statistiques.
RépondreSupprimerC’est coûteux de rechercher un emploi. Quand on dispose de peu d’argent il faut le dépenser pour se déplacer et se montrer pour une interview et rapidement il ne reste plus d’argent pour continuer à chercher. C’est également émotionnellement onéreux car plus on essuie des échecs plus on perd confiance en soi et on finit par ne plus avoir d’espoir. Les gens se rattrapent alors sur des petits boulots payés cash pour pouvoir survivre. Comme conséquence de cet état de fait beaucoup de sans-abri trouvent des petits boulots qui leur suffisent pour vivre car ils ne peuvent même pas payer un loyer et ils vivent dans la rue. Le taux de chômage officiel de 3,5 % n’est que de la propagande. En incluant tous les chômeurs découragés et ceux qui ont des petits boulots payés cash, donc non déclarés, leur permettant de survivre difficilement, on arrive plutôt à un taux de chômage de 21 %. Ces 21 % expliquent pourquoi un tiers des jeunes de 18 à 34 ans vivent toujours chez leurs parents : ils ne gagnent pas assez d’argent (ou n’en gagnent pas du tout) pour avoir une existence indépendante. Dans le même sens la Réserve Fédérale a indiqué que 40 % des ménages américains ne disposent pas d’économie supérieures à 400 dollars.
L’économie américaine a été poussée vers le déclin par des capitalistes avides sans aucune vue de long terme. Lorsque l’Union soviétique s’est effondrée au cours de la dernière décennie du XXe siècle, l’Inde et la Chine ont ouvert leurs économies aux pays occidentaux. Les entreprises de ces pays ont trouvé tant en Chine qu’en Inde une main-d’oeuvre à bon marché pour accroître leurs profits en produisant à l’étranger des biens et des services destinés à leurs marchés intérieurs. Les entreprises qui hésitaient à délocaliser leurs productions ont été menacées par Wall Street de prises de contrôle dans leur pays à moins de réaliser encore plus de bénéfices grâce à ces délocalisations de leurs productions.
Le transfert de millions d’emplois américains à haute productivité et à forte valeur ajoutée en Asie a détruit les carrières et les perspectives de millions d’Américains et a eu de graves répercussions sur les budget nationaux et locaux ainsi que sur les fonds de pension. Les coûts externes de la délocalisation des emplois ont été extrêmement élevés. Ces coûts ont largement dépassé et de loin les bénéfices tirés de cette délocalisation. Presque du jour au lendemain des villes américaines prospères qui constituaient jadis une force industrielle et manufacturière sont devenues des friches économiques. La « guerre commerciale » avec la Chine est une gesticulation visant à dissimuler le fait que les problèmes économiques des Etats-Unis sont le résultat des agissements de ses propres entreprises et du fait que Wall Street a orchestré la délocalisation des emplois américains et du fait que le gouvernement américain n’a rien fait pour arrêter la déconstruction de son économie.
La politique économique de l’administration Reagan axée sur l’offre, systématiquement mal présentée et mal décrite, a permis de remédier à la « stagflation », au malaise de la hausse de l’inflation et du chômage décrit à l’époque comme une aggravation des compromis entre inflation et chômage. Personne n’a vu de courbe de Phillips (cf. note en fin de billet) depuis que l’administration Reagan s’est débarrassée de cet écueil. La Réserve Fédérale n’a même pas été capable de la ressusciter avec des années d’impression monétaire. L’administration Reagan avait mis l’économie américaine sur les rails vers une croissance à long terme non inflationniste, cette perspective a été contrecarrée par la hausse de la délocalisation des emplois.
RépondreSupprimerNormalement l’objectif d’un gouvernement est de protéger les emplois de son pays parce que le gouvernement a besoin des revenus provenant des taxes et des impôts plutôt que de devoir verser des indemnités de chômage et d’entretenir un système de protection sociale. Normalement les politiciens préfèrent les succès économiques aux échecs. Mais la cupidité a triomphé des jugements rationnels et les perspectives de l’économie ont été sacrifiées aux sociétés « court-termistes » et à la cupidité de Wall Street.
En effet les profits tirés de la délocalisation des emplois sont à court terme car la délocalisation des emplois repose sur une erreur d’appréciation qui suppose que ce qui est vrai pour un acteur économique est aussi vrai pour l’ensemble des autres acteurs. Une société individuelle peut tirer avantage de l’abandon de sa main-d’oeuvre nationale et opter pour une production à l’étranger de ses produits pour son marché intérieur. Toutefois lorsque de nombreuses entreprises font de même l’impact sur le revenu des consommateurs domestiques est grave. Alors comme les petits emplois du genre employé d’un supermarché comme Walmart ne rémunèrent pas comme le secteur manufacturier la demande globale des consommateurs est affectée par la baisse des revenus et la demande pour les produits des entreprises délocalisées est moindre. Par conséquent la croissance économique faiblit et lorsque cela s’est produit Alan Greenspan, le Président de la FED à l’époque, a alors décidé de substituer un accroissement de l’endettement des consommateurs à la croissance manquante de leurs revenus. Le problème avec la solution de Greenspan est que la croissance de cette dette privée des consommateurs est limitée par le montant de leurs revenus et lorsque la dette ne peut plus être remboursée elle ne peut plus augmenter. En outre, le service de cette dette absorbe une partie du pouvoir d’achat des consommateurs. Ainsi la délocalisation des emplois a limité l’expansion de la demande globale des consommateurs. Alors que les entreprises rachètent leurs actions au lieu d’investir rien ne peut plus stimuler l’économie. Les chiffres produits plus haut ne sont que des illusions produites par la sous-estimation de l’inflation réelle.
Une grande partie de la prospérité et de la puissance des Etats-Unis après la seconde guerre mondiale est due au rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale. Ce rôle garantit une demande mondiale en dollars et cette demande signifie aussi que le monde finance les déficits budgétaires et commerciaux des Etats-Unis en achetant de la dette américaine. Le monde donne des biens et des services aux USA en échange d’une monnaie de papier. Les USA paient leurs factures en imprimant de la monnaie ! N’importe qui serait capable de comprendre qu’un gouvernement protégerait un tel avantage et n’encouragerait pas au contraire des pays étrangers à abandonner ses dollars. Mais le gouvernement américain, insouciant dans son arrogance, son orgueil et sa totale ignorance, a fait tout ce qui était en son pouvoir pour provoquer la fuite du dollar.
Les Etats-Unis utilisent leur système financier basé sur le dollar pour contraindre les autres pays à tenir compte des intérêts américains à leurs dépens. Les sanctions imposées à d’autres pays, les menaces de sanctions, le gel des avoir et les confiscations, etc, ont conduit de grandes parties du monde, Russie, Chine, Inde, Iran, à des transactions non monétaires qui réduisent la demande de dollars. Par exemple les menaces américaines à l’égard de l’Europe qui achètent de l’énergie russe et des produits technologiques chinois sont des éléments qui déstabilisent l’appartenance de l’Europe à l’Empire américain. Si la valeur du dollar s’effondrait en raison du manque de demande sur les marchés, les Etats-Unis, massivement sur-endettés, se retrouveraient relégués à l’état de pays du tiers-monde.
RépondreSupprimerIl est vrai que de nombreux pays dans le monde ont des leaders politiques mauvais mais les leaders politiques des Etats-Unis sont les pires de tous. Jamais très bon, le leadership américain est tombé dans un déclin abrupt avec l’avènement des Clinton, se poursuivant par Bush, Obama et Trump. La crédibilité des Américains est au plus bas. Des imbéciles comme John Bolton et Pompeo pensent pourvoir restaurer cette crédibilité en explosant un ou des pays. À moins que ces imbéciles dangereux ne soient licenciés nous devrons tous faire l’expérience de leurs erreurs.
Auparavant la Réserve fédérale suivait une politique monétaire dans le but de réduire l’inflation et le chômage, mais aujourd’hui et au cours des dix dernières années sa politique monétaire consiste à protéger les bilans des grandes banques « trop grosses pour faire faillite » et d’autres institutions financières privilégiées par le pouvoir. Par conséquent il est problématique d’attendre des résultats sur le chômage et l’inflation. Il est aussi possible de faire face à une récession et de maintenir des prix élevés des instruments financiers grâce au soutien de la FED à ces instruments. Il est aujourd’hui possible pour la FED d’empêcher une baisse des marchés boursiers en achetant des contrats à terme sur l’indice S&P et d’empêcher une hausse du prix de l’or en faisant en sorte que ses agents fassent basculer des positions nues sur le marché des contrats à terme. De telles manoeuvres ne se sont jamais produites quand j’étais au Trésor. Ce type d’intervention a son origine dans l’équipe de protection anti-crise créée par le clan Bush au cours de la dernière année de l’administration Reagan. Une fois que la FED a appris à se servir de ces instruments elle l’a fait de manière plus agressive.
Les observateurs des marchés qui suivent les tendances du passé oublient que la manipulation du marché par les autorités centrales joue aujourd’hui un rôle plus important que par le passé. Ils s’attendent à tort à ce que les tendances établies par les forces du marché se maintiennent dans cet environnement économique manipulé.
Liens figurant dans l’article de PCRoberts :
https://www.bls.gov/charts/employment-situation/civilian-labor-force-participation-rate.htm
https://www.multpl.com/us-real-retail-sales-growth
https://www.pewresearch.org/fact-tank/2018/08/07/for-most-us-workers-real-wages-have-barely-budged-for-decades/
https://www.businessinsider.com/record-median-household-income-is-hiding-a-chilling-fact-2017-9
http://shadowstats.com/
https://www.cnbc.com/2018/05/22/fed-survey-40-percent-of-adults-cant-cover-400-emergency-expense.html
https://www.claritypress.com/product/the-failure-of-laissez-faire-capitalism/
Note. La courbe de Phillips illustre une relation empirique négative entre le taux de chômage et l’inflation, c’est-à-dire le taux de croissance des salaires nominaux. En d’autres termes, au delà d’un certain niveau de chômage les salariés ne sont plus en position de force pour exiger une hausse de salaire. Lire aussi : https://en.wikipedia.org/wiki/Phillips_curve
RépondreSupprimerNote. Pour ceux qui ne savent pas qui est Paul Craig Roberts : https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Craig_Roberts .Cette personnalité réalise des analyses froides et non partisanes. Qu’on n’aille pas me taxer d’anti-américanisme primaire mais les faits sont là et ils parlent d’eux-mêmes. La situation économique de l’Europe est également loin d’être enviable. En dehors de l’Allemagne et dans une moindre mesure des Pays-Bas toutes les économies européennes seraient en récession profonde si celles-ci n’étaient pas adossées à de la dette alimentée par de la fausse monnaie. Un jour ou l’autre le système économique implosera et alors on entrera dans une « terra incognita ».
https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/28/le-declin-de-leconomie-americaine-ce-que-la-presse-main-stream-dit-et-la-realite/
La face cachée de l’agriculture biodynamique
RépondreSupprimerL'AGRICULTURE BIODYNAMIQUE PAR GRÉGOIRE PERRA UN ANCIEN ÉLÈVE DES ÉCOLES STEINER-WALDORF
27 juin 2019
GRW Ecologie
Élève puis enseignant des écoles Steiner-Waldorf, Grégoire Perra estime que les fondements ésotériques du mouvement anthroposophique ne sont pas suffisamment connus. Aujourd’hui, il a décidé de libérer sa parole.
Vous avez fréquenté pendant plus de trente ans l’univers des anthroposophes, avant d’en devenir l’un des critiques les plus farouches. Que pensez-vousdu fait que de plus en plus d’agriculteurs sont tentés par l’agriculture biodynamique ?
L’agriculture qu’on nomme « biodynamique » prend sa source dans les écrits de Rudolf Steiner. Ses règles ont été établies à partir d’une série de huit conférences, données par Steiner entre le 7 et le 16 juin 1924 devant un public d’agriculteurs, et retranscrites dans un livre connu sous le nom de Cours aux agriculteurs. Le livre en question n’a connu pendant de nombreuses années qu’un usage très confidentiel, circulant dans les seuls milieux anthroposophiques sous forme de copies privées et numérotées porteuses de la mention « pour usage personnel seulement». Il faudra attendre jusqu’en 1963 pour que lesdites conférences fassent l’objet d’une publication.
À lire aussi : L’université du vivant ou le retour de Rudolf Steiner
Rudolf Steiner les forces cosmique de l'agriculture biodynamie
Il faut savoir qu’à l’époque de ses conférences, Steiner pensait déjà que, si la population européenne n’était plus assez spirituelle, c’était notamment en raison de carences alimentaires consécutives à une nourriture qui était le fruit d’une agriculture devenue trop « moderne ». Aussi prônait-il la transformation de l’agriculture
du début du XXe siècle dans le but de « respiritualiser » la population européenne. Selon lui, il ne suffisait pas de modifier quelques pratiques d’ordre technique, mais il convenait d’inscrire la production des aliments – et le processus de la nutrition tout entier – dans le cadre d’un système de pensée plus générale, qu’il avait lui-même élaboré. De sorte que, l’agriculture biodynamique prenant racine dans les conceptions exprimées lors de ces conférences, on ne saurait la dissocier des idées steinériennes sans commettre une erreur majeure d’interprétation. Car les pratiques agricoles mises en œuvre par la biodynamie sont inséparables de la cosmologie de Steiner et n’ont d’ailleurs de sens que lorsqu’on adhère à son monde ésotérique.
À lire aussi : Les forces cosmiques de la biodynamie
RépondreSupprimerNe reposant sur aucune réalité scientifique, elles se voient privées de tout fondement dès lors qu’on les considère en dehors de cette cosmologie. Ainsi, lorsqu’on voit aujourd’hui des viticulteurs qui font de la biodynamie avec des préparations réalisées selon les indications de Steiner, tout en affirmant leurs distances avec le discours ésotérique de l’anthroposophie, on se dit qu’ils n’ont vraiment rien compris à ces pratiques. Sauf à penser, bien sûr, qu’ils dissimulent leurs croyances ésotériques – postulat le plus vraisemblable, puisque tout agriculteur converti à l’agriculture biodynamique est nécessairement formé par un anthroposophe qui l’initie à ces théories. Or, tous les formateurs actuels en biodynamie – qui ne sont pas légion – ont reçu l’enseignement du pionnier français de l’agriculture biodynamique, à savoir Claude Monziès, fondateur du domaine de l’Ormoy, la toute première exploitation agricole pratiquant la biodynamie en France.
Personnellement, je l’ai bien connu, car lorsque j’étais élève dans une école Steiner-Waldorf, dans les années 1980, on nous emmenait dans les champs de monsieur Monziès pour y réaliser des travaux de défrichage et de désherbage. Le maître des lieux profitait de l’occasion pour nous donner des conférences sur les bienfaits de la biodynamie. J’ai ainsi appris que, sans la biodynamie, le monde deviendrait un désert, mais que, grâce à la biodynamie, la planète pourrait être sauvée. Apprendre cela à l’âge de quinze ans, cela vous marque !
D’autant qu’on vous fait peur en vous expliquant qu’il n’y a, sur l’ensemble de la planète, pas plus de 10 cm de terre cultivable dont la destruction, avec l’agriculture intensive, la chimie et les tracteurs, est déjà bien avancée.
À Lire aussi : L’agriculture biodynamique est une alternative sérieuse / Baliverne #20
Mais Claude Monziès ne se contentait pas de nous apprendre les pratiques agricoles steinériennes. Anthroposophe dans l’âme, il nous délivrait un enseignement entièrement fondé sur les considérations cosmologiques de Steiner, qui se transmettent d’un adepte à l’autre comme un précieux héritage. Les jeunes élèves, dont je faisais partie, baignaient dans le liquide amniotique de cet univers où, petit à petit, on nous formait à la compréhension des idées ésotériques de Steiner. Ainsi donc, l’agriculture ne constituait qu’un vecteur pour nous amener à adopter un modèle de vie conforme aux idéaux de Steiner.
Pouvez-vous nous éclairer sur cette « cosmologie » bien particulière ?
Il y a d’abord le rejet de la science et de la technique qui sont, selon Steiner, l’œuvre de forces maléfiques dénommées « entités ahrimaniennes ». Dans la cosmologie de Steiner, il existe en effet deux puissances du mal : Lucifer et Ahriman. Selon la mythologie steinérienne, les entités ahrimaniennes ont fait irruption dans l’histoire de l’humanité à partir du XVe siècle. Elles sont à l’origine des grandes découvertes scientifiques et technologiques, réalisées surtout à partir du XIXe siècle. Steiner affirme qu’elles s’inscrivent dans le plan divin – c’est donc un mal nécessaire – mais qu’il va falloir néanmoins surmonter l’action de ces entités maléfiques.
C’est la raison pour laquelle, en agriculture biodynamique, on évite l’usage de tracteurs et bien entendu de la chimie de synthèse, préférant s’en remettre aux forces des astres et des planètes. Car un jour viendra où nous comprendrons que la technique, véritable coup d’épée dans l’eau, ne sert strictement à rien ! Hélas, cette réflexion nécessite un grand degré de maturité spirituelle que l’humanité n’a pas encore atteint.
Mais tout va changer par l’intermédiaire de l’antéchrist Ahriman, gouvernant les cohortes des anges ahrimaniens, qui va s’incarner sur Terre, de la même façon que Lucifer a pris corps en Chine, 3 000 ans avant Jésus-Christ. Cette incarnation, imminente, risque de dévoyer le cours de l’évolution de l’humanité, censée s’affranchir du matérialisme pour accéder à la spiritualité. Les anthroposophes se conçoivent ainsi comme une élite spirituelle apte à s’opposer à Ahriman, pour faire échouer ses plans d’avancée vers un monde matérialiste.
RépondreSupprimerLorsque j’étais élève d’une école Steiner-Waldorf, nous étudiions les textes de Vladimir Soloviev sur l’Antéchrist. Celui-ci fait la description d’un être humain qui devient gouverneur du monde tout en étant le diable. Pour nos enseignants, ce livre constituait une prédiction de ce qui va effectivement arriver.
En bref, d’après Steiner, science et technologie ne sont rien d’autre que les æuvres d’Ahriman. Telle est la seule justification possible de son refus des technologies et de la mécanisation, notamment dans l’agriculture. Et cela s’étend à toutes les activités humaines : on trouve ainsi chez Steiner un projet pour une industrie « spirituelle » avec notamment la création d’un moteur « éthérique », c’est-à-dire capable de fonctionner grâce aux « forces éthériques », à savoir des forces purement spirituelles et morales. Selon les anthroposophes, ce moteur, qui sera réalisé par des Anglo-Saxons, donnera naissance à un « occultisme mécanique ».
Dans un livre rédigé par un disciple tardif de Steiner, Francis Paul Amberson, on découvre également que les ordinateurs constituent des supports dans lesquels se sont incarnés des démons… Et c’est dans les grands ordinateurs de la Nasa que se trouvent les plus grands démons, nous révèle Amberson ! L’auteur explique encore que lorsque la Lune – jadis expulsée de notre planète – se réunira à nouveau à la Terre, des espèces de monstres en forme d’araignées géantes, déjà présentes dans nos ordinateurs, se manifesteront en tissant des toiles maléfiques dans le ciel. Les forces « durcissantes », « minéralisantes » et « sclérosantes » liées à la Lune se déploieront alors sur Terre, mettant en péril l’humanité.
Dans les traités d’agriculture biodynamique, les planètes semblent jouer un rôle essentiel. Rudolf Steiner aurait-il mis en lumière des influences planétaires qui demeurent incomprises aujourd’hui encore ?
Savez-vous bien ce qui se cache derrière le discours sur les « rythmes cosmiques » ? Bien loin de se limiter aux influences de la lune sur les marées, il s’apparente en réalité à un délire ésotérique ! Revenons aux sources. Selon Steiner, il n’y a pas que les hommes qui se réincarnent, mais également tout le système solaire, dont la Terre. Il avance qu’il y a déjà eu quatre incarnations du système solaire, la première étant l’Ancien Saturne, la deuxième l’Ancien Soleil, puis l’Ancienne Lune et enfin la Terre. Trois autres vont encore suivre : le futur Jupiter, la future Vénus et le futur Vulcain – ce qui donne un total de sept incarnations envisagées.
Lors de la première incarnation du système solaire, celle de l’Ancien Saturne, l’univers n’était qu’une boule de chaleur et l’être humain n’avait qu’un corps minéral ou physique. Nous étions alors de simples graines de chaleur. Ensuite, ce système s’est désagrégé, il a disparu, passant entièrement dans le monde spirituel, pour revenir des millions d’années plus tard sous la forme de l’Ancien Soleil. C’est-à-dire un état où l’univers tout entier n’était plus seulement composé de chaleur, mais aussi de gaz et de lumière. L’être humain avait à cette époque une forme gazeuse et lumineuse. En plus d’un corps minéral, il possédait un corps « éthérique », comparable à une plante.
Selon Steiner, il n’y a pas que les hommes qui se réincarnent, mais également tout le système solaire, dont la Terre. Il avance qu’il y a déjà eu quatre incarnations du système solaire, la première étant l’Ancien Saturne, la deuxième l’Ancien Soleil, puis l’Ancienne Lune et enfin la Terre. Trois autres vont encore suivre : le futur Jupiter, la future Vénus et le futur Vulcain – ce qui donne un total de sept incarnations envisagées.
RépondreSupprimerPuis l’Ancien Soleil a évolué, et a à son tour disparu avant de se réincarner sous la forme de l’Ancienne Lune. L’état général de ce nouveau système, en plus d’être calorique, gazeux et lumineux, était aussi « liquide », la Terre n’étant alors qu’une immense planète d’eau. L’être humain présentait alors un corps astral, formé sur l’Ancienne Lune, tout en ayant conservé son corps physique de l’Ancien Saturne, et son corps éthérique de l’Ancien Soleil. Aussi était-il comparable à un animal, puisque le corps astral est le propre des animaux.
Or, sur l’Ancienne Lune, il existait une race d’animaux, que Steiner désigne sous l’appellation de « plantes-animaux », espèce constituée d’un mélange entre les règnes végétal et animal. Lors de la disparition de l’Ancienne Lune, ces « plantes-animaux» n’ont pas pu se réincarner sur la Terre, à l’exception toutefois d’une ou deux d’entre elles, dont le gui. Ce qui lui confère une propriété particulière, notamment contre le cancer.
Pour les anthroposophes, les tumeurs du cancer apparaissent lorsque notre corps astral, infecté par les forces lucifériennes ou ahrimaniennes, n’est plus en mesure de donner sa forme au corps éthérique, qui est le corps de vie et de croissance. On peut recourir au gui pour guérir le cancer, car c’est une « plante-animal » de l’Ancienne Lune, qui n’a pas été touchée par les forces lucifériennes liées à la Terre. D’où sa forme de boule, qui n’est orientée ni vers la terre ni vers le ciel. Le fait que ses fruits poussent en hiver signifie qu’elle s’est affranchie des saisons, et par conséquent qu’elle est indépendante des forces liées à la Terre. Son « astralité » est donc incontestablement pure ! En captant les forces astrales du gui, on obtiendra ainsi un remède contre les cancers…
Et c’est à partir d’un raisonnement analogue que sont démontrés les effets des huit préparations présentées par Steiner dans ses Cours aux Agriculteurs. On est tout bonnement dans l’univers de la magie !
Comment expliquez-vous qu’un tel délire soit partagé par des personnes a priori parfaitement rationnelles comme Bernard Arnault, qui vient d’annoncer le passage d’un grand cru français, le château d’Yquem, à la biodynamie ?
La stratégie des anthroposophes consistant à rester dans la discrétion, sans jamais rien révéler de leurs conceptions cosmologiques ni de leurs finalités, il n’est guère étonnant que beaucoup de personnes se laissent séduire par leur discours à l’enrobage pseudo-scientifique, qui est perçu comme « alternatif » plutôt que mystique et ésotérique.
Si Monsieur Arnault savait que la conversion de son grand cru à l’agriculture biodynamique est destinée à servir la résistance aux forces maléfiques ahrimaniennes, afin d’éviter que celles-ci ne se déchaînent lorsque la Lune va se réunir avec la Terre, je ne suis pas certain qu’il y mettrait autant d’ardeur…
Si Monsieur Arnault savait que la conversion de son grand cru à l’agriculture biodynamique est destinée à servir la résistance aux forces maléfiques ahrimaniennes,
RépondreSupprimerafin d’éviter que celles-ci ne se déchaînent lorsque la Lune va se réunir avec la Terre, je ne suis pas certain qu’il y mettrait autant d’ardeur…
Ensuite, il ne faut pas oublier qu’en Allemagne les théories de Steiner ont été assez rapidement adoptées par le mouvement écologiste, séduit par certaines considérations d’ordre sociétal. Tout comme en France, d’ailleurs, où Antoine Waechter, par exemple, le candidat Vert aux élections présidentielles de 1988, a préfacé un livre apologétique de la pédagogie des écoles Steiner-Waldorf intitulé Éduquer vers la liberté. Mais dès les années 1960, à l’instigation notamment de Claude Monziès, des ponts avaient été lancés entre les adeptes de l’agriculture biologique et le mouvement de Steiner, considéré comme une alternative à l’agriculture conventionnelle. Claude Aubert, l’une des grandes figures de l’agriculture biologique et de Nature & Progrès, a ainsi fait plusieurs stages chez Monziès. Et un autre fondateur de Nature & Progrès, le docteur Jacques-William Bas, était lui aussi un adepte notoire de l’anthroposophie.
Aujourd’hui encore, les anthroposophes excellent à convaincre des personnes en vue, qui défendent leurs idées sans pour autant s’afficher comme adhérant au mouvement. C’est le cas de Pierre Rabhi, de Jean-Marie Pelt, disparu récemment, ou encore d’Edgar Morin, qui ne cache pas sa sympathie pour les écoles de ce mouvement. Et lorsqu’on fait l’analyse de certains de leurs écrits, on y trouve une proximité incontestable avec le discours pseudo-scientifique de Steiner.
Que savez-vous des produits Weleda, en vente dans de très nombreuses pharmacies ?
Tous les produits vendus sous la marque Weleda sont élaborés selon les fondements ésotériques de Steiner. La marque est d’ailleurs détenue majoritairement par deux actionnaires, la Société anthroposophique universelle et la clinique suisse Ita Wegman, femme médecin d’origine néerlandaise qui fut l’une des grandes figures du mouvement des anthroposophes. Sans du tout porter de jugement sur la qualité de ces produits, je peux vous dire avec certitude qu’ils sont non seulement issus de l’agriculture biodynamique, avec une cueillette réalisée en fonction des astres, mais aussi que des pratiques occultistes en rapport avec la cosmologie steinérienne font partie intégrante de leur préparation.
Lorsque j’étais étudiant dans une école Steiner, il était d’usage d’envoyer les élèves faire des stages dans des entreprises adeptes du mouvement. Aussi le laboratoire suisse Weleda a-t-il accueilli certains de mes camarades de classe, qui m’ont raconté avoir découvert comment Weleda procédait pour éliminer les forces du mal présentes dans la matière première de ses diverses lotions. C’était sidérant !
Achèterait-on aussi volontiers des crèmes de douche Weleda si on savait que leur seule particularité – qui est le principe de base de tous les produits Weleda – consiste à être préparées selon le procédé de la « dynamisation », qui suppose d’incorporer dans les substances traitées des forces astrales et éthériques ? En pratique, cela signifie qu’on doit mouvoir de manière mécanique le liquide selon une lemniscate – figure en forme de huit – pour relier le spirituel au terrestre. Le 8 image la sphère du haut entrant en relation avec celle du bas, ce qui entraîne les énergies spirituelles du haut à pénétrer les forces du bas, permettant ainsi aux forces terrestres de s’échanger et s’équilibrer.
Voilà donc ce que vous payez lorsque vous achetez des produits Weleda… Ce sont ni plus ni moins des pratiques druidiques. Quant aux remèdes de la marque Iscador, censés soigner le cancer, ils sont réalisés à partir de gui, cette « plante-animal » de l’Ancienne Lune cueillie à un certain moment de l’année en fonction de ses énergies astrales. Un business qui marche plutôt bien, puisqu’en 2016 Weleda affichait un chiffre d’affaires de plus de 390 millions d’euros ! Ce n’est donc pas un hasard si vous trouvez des produits Weleda dans quasiment toutes les pharmacies françaises…
RépondreSupprimerDans le domaine de l’agriculture biodynamique, on retrouve exactement les mêmes techniques de « dynamisation ». Sur sa page de présentation, le MABD (Mouvement de l’agriculture biodynamique) est explicite : la préparation 500, élaborée à partir de bouse dans des cornes de vache, et la préparation 501, à base de silice de corne, doivent être « brassées (dynamisées) dans l’eau tiédie durant une heure avant d’être pulvérisées sur le sol, en grosses gouttes pour la 500, comme un fin brouillard pour la 501 ». En un mot, l’une comme l’autre ne peuvent qu’être efficaces, puisque des forces astrales et éthériques y sont incorporées…
Vous expliquez que l’objectif de l’agriculture biodynamique est de « respiritualiser » l’humanité. Qu’en est-il donc de la nutrition ?
Steiner a effectivement beaucoup écrit sur la relation entre alimentation et spiritualité. Il existe même une cuisine dite « anthroposophique », promue par des diététiciens anthroposophes, dont le plus célèbre, en France, est Joël Acremant, auteur de Se nourrir aujourd’hui.
Vers une nouvelle conscience des choix alimentaires, paru en 2002 chez Novalis, la maison d’édition du mouvement steinérien. Pendant quatorze ans, il a assumé le poste de chef de cuisine à l’école Steiner de Laboissière-en-Thelle (Oise), puis à l’école Perceval de Chatou (Yvelines). Aujourd’hui, il donne des conférences, anime des stages sur l’alimentation et coache ceux et celles qui souhaitent apprendre la cuisine anthroposophique en approfondissant les textes de Steiner. Une bonne alimentation, selon Steiner, commence par une forme de rituel consistant à manger chaque jour de la semaine une céréale qui diffère en fonction des planètes.
Ainsi, le lundi, jour de la Lune, il convient de manger du riz, tandis que le mercredi, jour de Mercure, il recommande du millet, et le samedi, jour de Saturne, du maïs. La Cuisine aux céréales expose en détail ce prétendu lien entre les céréales et les jours de la semaine.
Steiner enseignait que les substances alimentaires ont une influence énorme sur notre psyché.Dans son ouvrage intitulé Alimentation et Santé, il explique que « la tomate est l’être le plus asocial de tout le monde végétal ». Aussi, il conseille d’interdire la consommation de tomates « à une personne qui souffre d’un cancer, puisqu’un cancer crée a priori dans l’organisme humain (…) une zone d’autonomie ». La tomate a la forme d’une tumeur, d’où sa toxicité. Et la pomme de terre « a aussi des tendances semblables ». En outre, ce tubercule en provenance des Amériques rendrait notre âme « matérialiste » : la pomme de terre « a aussi un comportement indépendant, indépendant au point de traverser de préférence tout le processus de la digestion sans aucun mal, de pénétrer dans le cerveau et de le rendre indépendant, indépendant même de l’action des autres organes humains. » De là que « les hommes et les animaux sont devenus matérialistes depuis l’introduction de la pomme de terre en Europe ». C’est que nous consommons trop de pommes de terre ! Et selon ses disciples, le soja – que Steiner ne connaissait pas – aurait également cette capacité de nous rendre « matérialistes ».
RépondreSupprimerEnfin, l’anthroposophie revendique une série d’interdits alimentaires, comme de ne pas manger de viande, car la nourriture animale interfère dans les perceptions spirituelles. Le vin est également fortement déconseillé. Steiner a soutenu dans l’une de ses conférences que, si l’alcool avait eu un rôle indéniable dans la haute Antiquité pour renforcer le sens du « moi », il n’était plus nécessaire depuis que le Christ s’est incarné, puisqu’il est l’entité qui a permis aux humains de posséder de façon pleine et entière leur «moi». Pour Steiner, le rôle de l’alcool dans l’humanité est donc révolu. Mais le thé est également déconseillé : c’est la boisson des Anglais et des diplomates, et il nous rendrait « superficiels ». Pour les infusions, Steiner recommande de ne pas laisser infuser plus de cinq minutes car, au-delà, les esprits ahrimaniens s’immiscent dans votre breuvage. C’est dire si nous sommes aujourd’hui entourés de personnes qui sont possédées par Ahriman et Lucifer (Rires) !
https://www.agriculture-environnement.fr/2019/06/27/face-cachee-agriculture-biodynamique-rudolf-steiner
RépondreSupprimerTop 3 des mythes sur les pesticides dans vos aliments
Par Food Science Figure: //www.facebook.com/foodsciencebabe/
le 27 juin 2019
L’EPA définit le terme «pesticide» comme suit: «Toute substance ou mélange de substances destiné à prévenir, détruire, repousser ou atténuer un organisme nuisible, utilisé comme régulateur de la plante, défoliant ou dessicant, ou comme stabilisant de l’azote.» Les pesticides sont nécessaire pour aider les agriculteurs à utiliser la terre et l’eau de manière plus efficace et nous permettre de consommer une plus grande variété d’aliments de meilleure qualité. Cependant, les résidus de pesticides en contiennent dans nos aliments, ce qui inquiète les consommateurs. Certaines organisations tirent parti de cette préoccupation et perpétuent de fausses informations. Alors, qu'est-ce qui est vrai et qu'est-ce qui ne l'est pas ?
Mythe n ° 1: les pesticides sont toxiques. Il n’ya pas de niveau de sécurité dans les aliments.
Vérité: Tout d'abord, si quelqu'un vous dit qu'un aliment est «toxique» ou «toxique» sans vous dire de quel produit chimique il s'agit, la dose qui est toxique et la concentration à laquelle il se produit dans l'aliment , ils n’ont aucune idée de ce dont ils parlent, essaient de vous vendre quelque chose et / ou essaient de vous tromper. Il n'y a pas de «produits chimiques toxiques», seulement des doses toxiques. Tout peut être toxique à une dose suffisante, même de l'eau et du sel. C’est ce que nous voulons dire lorsque nous disons «la dose produit le poison». La simple présence d’un produit chimique dans un aliment ne signifie pas qu’elle est dangereuse ou nocive. Mon exemple préféré est le formaldéhyde, qui peut être nocif pour l'homme à des doses élevées. Pourtant, notre corps produit normalement du formaldéhyde dans notre métabolisme. Il se trouve naturellement dans des aliments tels que les pommes et les poires à des niveaux sans danger. Dans la même logique, il existe également des niveaux de résidus de pesticides sans danger dans les aliments. Sans oublier le fait que 99,99% des pesticides que nous consommons sont produits par les plantes elles-mêmes !
Mythe n ° 2: la sécurité des pesticides n’est pas testée. Nous n'avons aucune idée des niveaux de sécurité ni de la quantité de nos aliments.
Vérité: L’Environmental Protection Agency (EPA) est responsable de la réglementation des pesticides utilisés par les producteurs pour protéger les cultures destinées à l’alimentation humaine et animale et de la limitation de la quantité de pesticides pouvant rester dans ou sur les aliments commercialisés dans le pays. ETATS-UNIS. Ces limites sur les pesticides laissés sur les aliments sont appelées «tolérances» aux États-Unis.
L'EPA dispose de tests toxicologiques standard qui doivent être soumis pour que l'agence puisse effectuer des évaluations des risques pour la santé humaine. Les durées de test sont aiguës, subchroniques et chroniques. Les tests de toxicité aiguë impliquent des tests à court terme avec une seule exposition. Les tests subchroniques impliquent des expositions à des doses intermédiaires de longueur moyenne pendant des périodes allant de 30 à 90 jours. Les tests chroniques prennent en compte les expositions à long terme à des doses répétées et consécutives pendant la majeure partie de la vie de l’animal testé. Les tests chroniques évaluent le potentiel de dommages aux organes et systèmes d'organes et le potentiel de cancer. L’EPA a également besoin d’un ensemble de tests pour évaluer le potentiel d’un pesticide d’endommager l’ADN, ainsi que pour l’évaluation de la cancérogénicité potentielle.
En outre, l'EPA exige des études pour définir comment un pesticide est absorbé, distribué, métabolisé et excrété par les mammifères. Ces tests permettent de comprendre si le pesticide va s'accumuler dans le corps, être présent dans le lait ou être métabolisé sous une forme présentant des problèmes de sécurité uniques. Cet essai prescrit par l'EPA prend également en compte la toxicité sur le développement et la reproduction pour évaluer le potentiel de toxicité fœtale et d'anomalies congénitales. En 2009, l'EPA a également commencé à exiger des pesticides qu'ils subissent des tests pour déterminer leur capacité à imiter les hormones ou à perturber la signalisation hormonale.
RépondreSupprimerL'EPA examine les types d'études décrits ci-dessus et examine l'ensemble des données toxicologiques afin d'identifier un niveau sans effet nocif observé (NOAEL) pour chaque pesticide. Une DSENO est définie comme la dose la plus élevée examinée dans toutes les études toxicologiques collectives menées à ce jour et qui n'a produit aucun effet indésirable détectable sur les animaux d'essai. La NOAEL est ensuite traduite des études de toxicité chez l'animal en une valeur numérique protectrice de la santé humaine par l'application d'un facteur de sécurité. En règle générale, une valeur de 10 est utilisée pour prendre en compte les extrapolations des animaux d’essai à l’homme et un autre facteur de sécurité de 10 pour les sous-populations sensibles, ce qui donne un facteur de sécurité total de 100. En d’autres termes, la DSENO est divisée par 100 et la valeur obtenue est appelée dose de référence (dose de référence) ou dose journalière admissible (DJA) pour le composé d'intérêt. L'EPA peut également inclure des facteurs de sécurité supplémentaires (généralement de 3 à 10 fois) pour prendre en compte des sous-populations particulièrement sensibles (par exemple, les nourrissons, les enfants, les personnes immunodéprimées) si les données justifient une protection supplémentaire. Dans ces cas, la DSENO peut être divisée par 3 marges de sécurité, voire autant que 1 000. Les valeurs de la dose de référence, qui sont rapportées en milligrammes de pesticide par kilogramme de poids corporel par jour (mg / kg / jour), peuvent être interprétées comme la quantité d'un composé particulier qu'une personne peut consommer chaque jour sans craindre des effets indésirables. L'EPA exige que la somme de toutes les expositions à un pesticide ou à une classe de pesticides dans toutes les utilisations approuvées ne puisse dépasser la dose de référence.
- voir graphique sur site -
Image courtoisie de thoughtscapism
Mythe n ° 3: L’agriculture biologique n’utilise pas de pesticides et il y a moins de résidus de pesticides sur les aliments biologiques.
Vérité: l'agriculture biologique utilise des pesticides, et il y a des quantités similaires de résidus de pesticides sur les aliments biologiques. L'agriculture biologique utilise principalement des pesticides «naturels» ainsi que certains pesticides synthétiques approuvés, mais le fait qu'un produit chimique soit naturel ou synthétique ne vous dit précisément rien sur sa sécurité. Ainsi, le fait qu’un produit chimique soit naturel ne le rend pas nécessairement plus sûr qu'un produit chimique fabriqué par l'homme. L'USDA teste régulièrement les résidus de pesticides afin de s'assurer qu'ils respectent les niveaux de tolérance de l'EPA dans le cadre de leur programme de données sur les pesticides (PDP), accessible au public. Il y a cependant une mise en garde au PDP; Même si les pesticides «naturels» subissent le même contrôle EPA que les pesticides synthétiques pour garantir leur sécurité, le PDP de l'USDA n'est pas conçu pour détecter la plupart des pesticides approuvés en agriculture biologique, car il nécessiterait des tests coûteux et spécifiques. . Seul le produit de fermentation approuvé bio, le Spinosad, est détecté par les méthodes utilisées. Ainsi, le PDP ne nous donne pas une image complète, mais il nous montre que notre offre de produits est très sûre du point de vue des résidus de pesticides. doctorat Steven Savage, phytopathologiste, a analysé les données de PDP de 2016, qui ont montré que 99,85% des résidus détectés étaient inférieurs aux tolérances déjà prudentes de l'EPA. Ce qui est un peu surprenant, c’est que les résidus de pesticides synthétiques qui ne sont pas autorisés en vertu de la réglementation relative à l’agriculture biologique sont régulièrement détectés sur des échantillons vendus comme tels.
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Les règles du USDA Organic Program prévoient que, si un résidu de pesticide synthétique est détecté sur un produit biologique, si le niveau correspond à 5% ou moins de la tolérance de l'EPA, il est considéré comme "non intentionnel" et ne constitue donc pas une violation de la norme de certification biologique.
Donc, pour résumer, il y a des quantités incroyablement infimes de résidus de pesticides qui peuvent être détectés dans les aliments conventionnels et biologiques, mais ils sont généralement des centaines, des milliers, des dizaines de milliers de fois inférieurs aux niveaux de "tolérance" extrêmement conservateurs de l'EPA. L'essentiel est que notre alimentation est incroyablement saine. Le type d'intimidation associé à des phénomènes tels que la «douzaine sale» et la récente alerte au «glyphosate dans Cheerios» ne repose en aucune manière sur des données scientifiques et ne sert qu'à faire peur inutilement aux consommateurs des aliments parfaitement sûrs. Alors, mangez vos fruits et vos légumes… et vos Cheerios, et soyez assuré que vous n’aurez plus à vous inquiéter des niveaux presque indétectables de résidus de pesticides que vos aliments peuvent contenir.
- Food Science Babe is the pseudonym of an agvocate and writer who focuses specifically on the science behind our food. She has a degree in chemical engineering and has worked in the food industry for more than decade, both in the conventional and in the natural/organic sectors.
https://www.agdaily.com/insights/top-3-myths-about-pesticides-in-your-food/
Perspective: ces sources anti-OGM n'ont aucune valeur dans le débat sur la biotechnologie
RépondreSupprimerPar Ryan Tipps,
Rédacteur en chef
06 juin 2019
Si vous utilisez ces sources pour faire valoir votre point de vue sur les aliments génétiquement modifiés, vous voudrez peut-être repenser votre stratégie d’approvisionnement - ou vous préparer à ne pas en rire.
Voici un conseil pour tous les militants anti-OGM: Si vous souhaitez avoir le dernier mot lors d’un débat sur la biotechnologie, il vous suffit de poster un lien vers Benbrook, Séralini ou Seneff.* Ces types de sources vont faire taire une discussion, non pas parce qu’elles ont une valeur scientifique, mais parce que vous serez généralement perçu comme étant soit trop perdu dans le piège du lapin, soit comme si vous ne faisiez aucun effort. C’est décourageant pour ceux d’entre nous qui sommes intéressés à avoir de véritables discussions sur notre système alimentaire.
À de nombreuses reprises, j’ai eu une discussion et l’autre personne a posté un lien vers une ancienne étude sur des rats. Oui, cette étude. Celui de 2012 qui fait maintenant la une de la revue Food and Chemical Toxicology: «RETRACTED: Toxicité à long terme d'un herbicide Roundup et d'un maïs génétiquement modifié tolérant le Roundup».
Bien que salué initialement comme une étude éclair, jouant un rôle majeur dans la formation de l'opinion publique des médias et des médias sociaux, il a été constaté par la suite que l'étude disposait d'un échantillon de taille insuffisante, utilisait une race de rat sujette aux tumeurs spontanées et manquait d'analyse statistique. Si l’on ajoute à cela des liens entre le film et le livre et les recherches, et que les journalistes sont sous pression pour signer des accords les empêchant de parler à un membre de l’équipe de recherche, à part l’auteur principal Gilles-Éric Séralini, il n’est pas étonnant que tant de drapeaux rouges aient été levés.
À ce jour, aucun nom dans les sciences de l’agriculture et de l’alimentation ne donne un regard qui ressemble à «Séralini». Son activisme se fait passer pour de la science, et cela peut être dangereux (bien que populaire) sur les réseaux sociaux. Bien sûr, tout le monde a ses sources préférées, et quoi que vous croyiez personnellement ou sur qui vous fondiez votre recherche, vous devez vous écarter de certaines de celles-ci pour avoir toute crédibilité lors de vos discussions scientifiques.
Le travail de Séralini est l’une des principales raisons pour lesquelles de nombreux passionnés de science participant à des débats sur les médias sociaux centrés sur les aliments génétiquement modifiés (ou OGM) demanderont des «sources fiables» comme preuves à l’appui des allégations. Séralini n'est pas considéré fiable, pas plus que beaucoup d'autres personnes qui se vendent au public. L'omniprésence de certains de ces rapports discrédités et de personnalités marginales alimente la toxicité et les frustrations des défenseurs des OGM dans le domaine des médias sociaux. Il devient difficile de lutter contre l'endoctrinement des David Wolfes et du Dr. Ozes et du Food Babes du monde. La même «recherche» circule encore et encore. Il n’ya rien de nouveau à proposer pour soutenir cet aspect du débat: il est en train d’être réécrit par un autre site Web contenant «santé» ou «naturel» dans l’URL, et se soutient donc indéfiniment.
À tout le moins, tout militant anti-OGM qui fait référence à Séralini ferait mieux de pointer sa version republiée dans la revue Environmental Sciences Europe, où il analysait ses données différemment. Parce que ce journal est moins rigoureux et que la recherche a toujours des défauts très apparents, ce deuxième article ne faisait pas autant parler de l'actualité que celui de 2012 et la crédibilité de Séralini pourrait être trop endommagée - mais au moins ce deuxième article n'était pas publiquement humblement rétracté.
RépondreSupprimerPour être clair, aucune source ne sera entièrement exempte de préjugés perçus. Pas des universitaires, pas des médias grand public, pas des éditeurs de niche. Les gens vont trouver à redire à chaque tour, et il devrait y avoir une obligation de limiter autant que possible les perceptions négatives. C’est ici que je pense que les personnes qui sont pro-OGM (auto-inclus) ont tendance à avoir l’avantage.
Beaucoup de ceux qui sont pro-OGM anticipent mieux les conflits de partialité perçus que les anti-OGM. Les pro-OGM comprennent qu’un lien vers des données d’entreprise ne seront pas fiables, ils recherchent donc un sourcing revu par des pairs. Ils comprennent que les conseils d'un organisme ne suffisent pas. Il est donc préférable de montrer le consensus scientifique plus large véhiculé par des groupes tels que l'Organisation mondiale de la santé, la US Environmental Protection Agency, l'American Medical Association, la Commission européenne et Santé Canada.
Lorsqu’ils communiquent avec le public ou avec des groupes de défense des droits opposés, il est rare que les défenseurs du génie génétique citent certaines sources ou des scientifiques dont on sait qu’ils sont perçus comme biaisés. Cela ne fait généralement pas avancer la conversation. En essayant de dialoguer avec les gens, les perceptions et les réactions émotionnelles vont à chaque fois l'emporter sur les preuves scientifiques. Les défenseurs des OGM s'efforcent donc de trouver des sources qui, non seulement fonctionnent de manière indépendante, mais apparaissent de manière indépendante.
La plus grande question, dans le feu de la discussion, est de savoir comment faire pour passer au-delà de ce que l’on croit généralement être une mauvaise source ? Le rejeter signifie simplement que vous rejetez le fondement de la conviction ou de la compréhension du monde de quelqu'un. Le combattre intensifie souvent le problème et suggère une supériorité. Ces tactiques ne se connectent pas; ils n’aident pas les gens à changer d’avis. Aussi tentant que d’écrire la personne qui publie un lien vers un article anti-OGM de Charles Benbrook, par exemple, découvrez les raisons pour lesquelles l’observateur aime ce papier. Est-ce la durabilité environnementale ? Puis concentrez-vous sur l'environnement. Est-ce financier ? Expliquez en quoi la diversité de l’agriculture offre une rentabilité variable.
Aucune méthode de production, qu’elle soit étiquetée «biotechnologie», «naturelle» ou «durable», n’est réalisable ou idéale dans toutes les situations. Si vous arrivez à la racine de la raison pour laquelle quelqu'un soutient le travail de Séralini ou le plaidoyer de Food Babe, vous pouvez aborder les spécificités de leur point de vue sans jouer de l'attribution douteuse qu'ils ont prise pour arriver à ce point de vue.
https://www.agdaily.com/technology/anti-gmo-sources-hold-no-value-debate/
*Benbrook, Séralini ou Seneff étant des anti-scientifiques
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