- ENTREE de SECOURS -



lundi 3 juin 2019

Le désordre suédois auto-infligé

par Tyler Durden
Lundi, 06/03/2019 - 02:00
Écrit par Judith Bergman via le Gatestone Institute,



Selon un rapport d'Amnesty International, en Suède, les enquêtes sur les viols sont sous-estimées, les résultats des analyses ADN sont "extrêmement longs à attendre", les aides accordées aux victimes de viol sont insuffisantes et les activités préventives insuffisantes.

En 2017, un rapport de police suédois, "Utsatta områden 2017", ("Zones vulnérables 2017", communément appelée "zones interdites" ou "zones anarchiques") indiquait qu'il existe 61 zones de ce type en Suède. Ils regroupent 200 réseaux criminels, composés d'environ 5 000 criminels. Vingt-trois de ces domaines étaient particulièrement critiques ....

"Je ne peux pas supporter de voir des enfants vivre si mal ... Il ne devrait y avoir aucun doute sur le fait que le gouvernement fait ce qu'il peut pour ces enfants [de terroristes de l'Etat islamique] et, si possible, qu'ils devraient être emmenés en Suède." - La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström.

Malheureusement, l’horrible destin des enfants yézidis en esclavage ne semble pas être quelque chose que Wallström "ne peut supporter".

Selon le dernier rapport national sur la sécurité, publié par le Conseil national suédois pour la prévention du crime, quatre femmes sur dix ont peur de sortir de chez elles en toute liberté. Selon un rapport d'Amnesty International, «Dans une étude réalisée en 2017, 1,4% de la population a déclaré avoir été victime de viol ou de sévices sexuels, ce qui correspond à environ 112 000 personnes». (Source de l'image: iStock)

Dans la pittoresque ville universitaire suédoise d'Uppsala, 80% des filles ne se sentent pas en sécurité dans le centre-ville. Une adolescente de 14 ans, qui craint de révéler son identité, a déclaré aux médias suédois qu'elle porte toujours des baskets pour pouvoir «courir plus vite» si elle est attaquée:

"Je me suis assis sur un banc et immédiatement les gars sont venus s'asseoir à côté de moi des deux côtés. Puis d'autres gars sont venus et se sont tenus devant moi. Ils ont commencé à attraper mes cheveux et mes jambes et m'ont dit des choses que je ne comprenais pas Je suis devenue tellement terrifiée et je leur ai dit à maintes reprises de s’arrêter, mais ils n’écoutaient pas ... Tout est si horrible. C’est tellement mauvais. Je veux pouvoir me sentir en sécurité ", a-t-elle déclaré à propos du retour en bus.

Une récente enquête réalisée dans la région d'Uppsala montre que seules 19% des filles du secondaire se sentent en sécurité dans le centre-ville d'Uppsala. En 2013, le nombre était de 45 %. Les hommes et les garçons des gangs qui harcèlent sexuellement des filles suédoises à Uppsala sont fréquemment des migrants récemment arrivés.

En réponse, des responsables d’Uppsala auraient apparemment déclaré à la presse suédoise: «Nous encourageons généralement les filles qui ne se sentent pas en sécurité à réfléchir à ce qu’elles doivent faire pour se sentir en sécurité, par exemple, ne pas marcher seules, s’assurer qu’elles sont bien récupérées et tout ce qui peut réduire leur sentiment d'insécurité. " En d'autres termes, les autorités laissent aux filles la responsabilité de s'occuper de ce problème de sécurité crucial.


Les filles effrayées d'Uppsala ne représentent qu'une petite partie de la situation. Selon le dernier rapport national sur la sécurité, publié par le Conseil national suédois pour la prévention du crime (Brottsförebyggande Rådet ou Brå), quatre femmes sur dix ont peur de se promener librement à l'extérieur. "Près d'un quart de la population choisit un itinéraire différent ou un autre mode de transport en raison de son inquiétude face à la criminalité ... Parmi les femmes âgées de 20 à 24 ans, 42% déclarent avoir souvent opté pour un autre itinéraire ou un autre mode de transport, car ils se sentaient menacés et inquiets de faire l'objet d'un crime. La proportion correspondante chez les hommes du même groupe d'âge est de 16% ... ", selon Brå.

Néanmoins, le gouvernement réduit les ressources de la police. Dans le nouveau budget gouvernemental de changement de printemps, la police fait face à une réduction de 232 millions de couronnes suédoises (24,5 millions de dollars US). "Les propositions présentées dans le budget de changement de printemps auront des conséquences sur les activités de la police, mais il est trop tôt pour y répondre. Nous allons maintenant analyser comment nous allons gérer les nouvelles conditions économiques", a déclaré la police à réponse aux coûts budgétaires proposés, le chef de la police, Anders Thornberg, critiquant les coupes.

Dans l’état actuel des choses, la police se noie déjà dans des tâches qu’elle ne peut pas exécuter correctement, telles que la résolution de cas de viol. Un rapport récent d'Amnesty International intitulé "L'heure du changement: Justice pour les victimes de viol dans les pays nordiques", publié en avril, critiquait sévèrement la Suède pour ne pas avoir traité correctement les affaires de viol. Selon le rapport d'Amnesty, entre autres problèmes, les enquêtes sur les viols sont sous-estimées, les résultats des analyses ADN sont "extrêmement longs à attendre", les aides accordées aux victimes de viol ne sont pas suffisantes et les efforts préventifs insuffisants.

Le rapport d'Amnesty déclare:

"En 2017, la police suédoise a reçu 5 236 rapports de viol impliquant des personnes âgées de 15 ans ou plus: 95% des victimes étaient des femmes ou des filles. Les statistiques préliminaires pour 2018 font état de 5 593 rapports de viol dont 96% de victimes étaient des femmes ou des filles. la sous-dénonciation de viols et d'autres crimes sexuels signifie que ces chiffres ne donnent pas une image réaliste de l'ampleur du problème: dans une étude réalisée en 2017, 1,4% de la population a déclaré avoir été victime de viol ou de sévices sexuels, ce qui correspond à: environ 112 000 personnes. La grande majorité des victimes de viol ne signalera jamais le crime à la police, mais rares sont celles qui verront leur cas plaidé devant un tribunal. En 2017, des poursuites ont été engagées dans 11% des affaires impliquant des enfants âgés de 15 à 17 et dans 6% des cas impliquant des adultes ".

Les crimes sexuels ne sont pas les seuls crimes que les autorités suédoises se trouvent dans l'impossibilité de combattre correctement. En 2018, la Suède a connu un nombre record de fusillades mortelles; 45 personnes y ont été tuées dans tout le pays. La plupart des fusillades ont eu lieu dans la région de Stockholm et la plupart des décès sont survenus dans la région sud, où se trouve Malmö. "C'est à un niveau terriblement élevé", a déclaré le commissaire de police de Stockholm, Gunnar Appelgren, à propos de la fusillade. Auparavant, 2017 détenait le record avec 43 coups de feu mortels. Le nombre de tirs signalés a toutefois globalement légèrement diminué: de 324 en 2017 à 306 en 2018. Le nombre de blessés était également légèrement inférieur: 135 personnes en 2018, contre 139 en 2017.

Selon la police, de nombreuses fusillades sont liées à des conflits criminels et à des "zones vulnérables" (utsatta områden, communément appelées "zones interdites" ou "zones anarchiques"). Au cours des six premiers mois de 2018, selon la police, presque tous les tirs ont eu lieu dans une "zone vulnérable". En 2017, un rapport de police suédois "Utsatta områden 2017" ("Zones vulnérables 2017") indiquait qu'il existe 61 zones de ce type en Suède. Ils regroupent 200 réseaux criminels, composés d'environ 5 000 criminels. Vingt-trois de ces domaines étaient particulièrement critiques: des enfants d'à peine 10 ans avaient été impliqués dans des crimes graves, y compris ceux impliquant des armes et des drogues. La plupart des habitants étaient des immigrés non occidentaux, principalement majoritairement musulmans.

Pour ajouter à ces problèmes, la ministre des Affaires étrangères, Margot Wallström, semble avoir l'intention de ramener des enfants de terroristes appartenant à l'État islamique suédois (ISIS) et vivant dans des camps de réfugiés en Syrie. "C'est complexe et c'est pourquoi il a fallu du temps pour élaborer une politique et un message clair, mais nous y travaillons tous les jours. Je ne peux pas supporter de voir les enfants se débrouiller aussi mal", a-t-elle récemment déclaré. Dans un article publié sur Facebook le 12 avril, Wallström a écrit:

"Le gouvernement s'emploie maintenant à faire en sorte que les enfants suédois en Suède avec la Suède reçoivent l'aide dont ils ont besoin. Il ne devrait pas y avoir de doute sur le fait qu'il fait ce qu'il peut pour ces enfants et, si possible, qu'il soit amené en Suède. Chaque cas doit être traité individuellement. Les enfants se trouvent dans des situations différentes, certains orphelins peut-être, d'autres parents dont les parents ont été arrêtés pour des actes qu'ils ont commis pour le compte de l'Etat islamique. Il est difficile d'identifier les Suédois nés en [Syrie ou Irak]. Nous sommes en contact avec la Croix-Rouge internationale dans les camps et il est de la plus haute importance que la situation des enfants soit traitée avec une sécurité juridique et dans l'intérêt supérieur de l'enfant. Acteurs internationaux, autorités et municipalités suédoises, qui peuvent recevoir des enfants doivent coopérer ... "

Malheureusement, l’horrible destin des enfants yézidis en esclavage ne semble pas être quelque chose que Wallström "ne peut supporter".

En outre, 41 municipalités suédoises sur 290 pourraient être obligées, ou le sont déjà, de s'adapter aux terroristes d'ISIS de retour dans un avenir proche, selon un rapport récent publié par le SVT Nyheter. Les terroristes de l'Etat islamique sont toujours en Syrie ou sont déjà sur le chemin du retour en Suède. Pour "préparer" les municipalités, le Centre suédois de lutte contre l'extrémisme violent les a invitées à une "journée de la connaissance" sur les rapatriés de l'Etat islamique le 24 avril. L'objectif était de "fournir un soutien aux municipalités qui ont reçu ou recevront des enfants et des adultes de retour zones précédemment contrôlées par l'État islamique ". Les municipalités impliquées sont celles où les terroristes de l'Etat islamique avaient vécu avant d'être recrutés pour l'Etat islamique.

Au total, 150 membres ISIS de sexe masculin et féminin devraient rentrer en Suède, ainsi que 80 enfants voyageant avec leurs parents.

Selon le Premier ministre Stefan Löfven, les terroristes rentrés d’Isis ont "le droit", en tant que citoyens suédois, de revenir en Suède. Löfven a affirmé qu'il serait contraire à la constitution suédoise de les priver de leur citoyenneté, mais que ceux qui ont commis des crimes seraient poursuivis. Magnus Ranstorp, expert suédois dans le domaine du terrorisme, a toutefois mis en garde la Suède contre la reprise, non seulement des terroristes de l'Etat islamique, mais également de leur femme et de leurs enfants, qui constituent également un risque pour la sécurité:

"Les femmes ne sont pas des victimes innocentes, et il y a aussi un grand groupe d'enfants d'ISIS ... Dès l'âge de huit ou neuf ans, elles ont été envoyées dans des camps d'endoctrinement où elles ont appris les techniques de combat rapproché et le maniement des armes. Certains d’entre eux ont appris à tuer… leur identité sera toujours liée à leur vie avec ISIS et au fait qu’ils ont un père ISIS ou une mère ISIS. "

La Suède semble vouloir importer encore plus de problèmes.

42 commentaires:

  1. L’armée concentre ses efforts de recrutement sur la Seine-Saint-Denis


    16:26 03.06.2019


    En vue d’attirer davantage de recrues dans le 93, l’armée française inaugure un nouveau centre d’information et de recrutement (Cirfa) au Franc-Moisin à Saint-Denis. Seuls 130 contrats ont été signés dans ce département en 2018.

    Le centre de recrutement de l’armée pour la Seine-Saint-Denis s’installe désormais au Franc-Moisin à Saint-Denis, au 3 bis, rue Danielle-Casanova. Compte tenu du potentiel de la jeunesse du 93, l’armée envisage ainsi de recruter à l’avenir davantage dans ce département.

    L’armée de Terre a notamment pour objectif de recruter 15.000 soldats par an, âgés de 17 à 30 ans. 75 % des soldats sont des contractuels avec une durée moyenne de contrat de six années.

    «La Seine-Saint-Denis est un département emblématique, dans le cadre du plan égalité des chances, et un vivier très intéressant qui reste à conquérir», insiste le lieutenant-colonel Olivier Destefanis dans un entretien au Parisien.

    Selon lui, l’armée reste le premier recruteur des 17-30 ans pour le premier emploi. Les contrats proposés sont de deux, trois, cinq et dix ans. Un jeune engagé, logé et nourri, perçoit 1.360 euros.

    Seuls 130 contrats ont été signés en 2018 en Seine-Saint-Denis. Or, l’an dernier 341 contrats ont été signés à Paris, 317 en Seine-et-Marne, 229 dans les Hauts-de-Seine, 161 dans les Yvelines, 154 dans le Val-d’Oise et 149 en Essonne.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906031041320239-larmee-concentre-ses-efforts-de-recrutement-sur-la-seine-saint-denis/

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    1. Le très fort taux d'immigrés 'naturalisés européens' (!!) est donc prêt à se servir d'armes à feu face aux français qui - par exemple le samedi - défilent dans les rues !

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  2. La température de la vague de chaleur en Inde dépasse les 50 degrés Celsius

    Les températures dépassent les 50 degrés Celsius (122 Fahrenheit) dans le nord de l'Inde et une vague de chaleur incessante déclenche des avertissements de pénurie d'eau et de coup de chaleur.


    2 JUIN 2019


    Le thermomètre a atteint 50,6 degrés Celsius samedi dans la ville de Churu, dans le désert du Rajasthan, a annoncé le département météorologique.

    Tout le Rajasthan (N-O)* a souffert de fortes chaleurs, plusieurs villes atteignant des températures maximales supérieures à 47 degrés Celsius.

    En mai 2016, Phalodi au Rajasthan a enregistré la température la plus élevée jamais enregistrée en Inde: 51 ° Celsius (123,8 Fahrenheit).

    Le département météorologique indien a déclaré que la chaleur pourrait rester jusqu'à une semaine dans les États du Rajasthan, du Maharashtra, du Madhya Pradesh, du Pendjab, de l'Haryana et de l'Uttar Pradesh.

    Plusieurs décès par coup de chaleur ont déjà été enregistrés.

    Une alerte à la chaleur intense a été émise dans la capitale, New Delhi, alors que les températures dépassaient les 46 degrés Celsius, et il a été conseillé aux résidents de ne pas sortir pendant les heures les plus chaudes de la journée.

    Même dans les collines de l'Himachal Pradesh, où de nombreux Indiens fortunés vont échapper à la chaleur estivale, les températures ont atteint 44,9 ° C à Una.

    Plusieurs grandes villes, dirigées par Chennai, ont indiqué craindre des pénuries d’eau lorsque les lacs et les rivières commencent à se dessécher.

    Dans l'État occidental du Maharashtra, les agriculteurs ont eu du mal à trouver de l'eau pour les animaux et les récoltes assoiffés.

    "Nous devons nous approvisionner en camions-citernes dans les villages voisins, car les réserves d'eau, les lacs et les rivières ont été asséchés", a déclaré Rajesh Chandrakant, un habitant de Beed, l'un des districts les plus touchés.

    "Les agriculteurs ne reçoivent de l'eau que tous les trois jours pour leur bétail."

    Raghunath Tonde, un agriculteur avec une famille de sept personnes, a déclaré que la région souffrait d'une pénurie croissante depuis cinq ans.

    "Il n'y a pas d'eau potable disponible pendant des jours et nous avons un camion-citerne tous les trois jours pour tout le village", a déclaré Tonde à l'AFP.

    "Nous avons peur pour nos vies et nos moyens de subsistance", a-t-il ajouté.

    Le journal Hindustan Times a déclaré que de nombreux résidents de Beed avaient cessé de laver et de nettoyer leurs vêtements en raison de la pénurie d'eau.

    Le mois dernier, plus de 40% des Indiens sont confrontés à la sécheresse, ont averti des experts de l'Institut indien de technologie de la ville de Gandhinagar.

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  3. La mousson annuelle, qui apporte normalement la pluie nécessaire en Asie du Sud, a pris une semaine de retard et ne devrait toucher la pointe sud de l'Inde que le 6 juin, a annoncé le département météorologique.

    Et le prévisionniste privé Skymet a déclaré qu'il pleuvra moins que la moyenne cette année.

    La péninsule indienne a connu une modification radicale de la pluviométrie au cours de la dernière décennie, caractérisée par de fréquentes sécheresses, des inondations et des tempêtes soudaines.

    https://phys.org/news/2019-06-india-heatwave-temperatures-celsius.html

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    1. * Plaine presque désertique (à la frontière pakistanaise) où l'absence d'arbres et de culture au sol porte la terre à recevoir et à emmagasiner la chaleur solaire. D'où la similitude de température avec les déserts du Sahara ou de Gobi ou des régions américaines non arrosées.

      Ce n'est donc pas une 'région plus près du soleil' (!) mais seulement un espace désertique faute d'irrigation malgré l'abondance de la population disponible et les revenus non-redistribués.

      https://www.google.fr/maps/@26.2319201,72.661525,7208m/data=!3m1!1e3

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  4. Paris Match découvre une « agriculture alternative » et une nouvelle génétique


    3 Juin 2019
    par Seppi
    Glané sur la toile 349


    Cette année, Paris Match nous aura gratifié le 28 avril 2019 d'un superbe « Agriculture alternative : des tomates sans arrosage et sans pesticides ».

    C'est un marronnier qui fleurit donc à l'époque où l'on repique les plants de tomates... un peu tard pour inciter les jardiniers crédules et à la fibre écolo d'acheter des graines pour produire les plants. Mais la journaliste ne sait probablement pas grand chose des rythmes de la production agricole... ne trouve-t-on pas des tomates toute l'année sur les étals ?

    Il y est question de M. Pascal Poot, déjà rencontré sur ce site avec, tenez-vous bien, des sortes de cautions scientifiques de Mmes Véronique Chable et Isabelle Goldringer... de l'INRA (voir : « Glané sur la toile (20) : "Faire pousser des légumes sans eau, c'est possible" ». La lettre ouverte à la direction de France 2 – qui avait commis un long « reportage » au journal de 20 heures du 7 septembre 2015 – de trois éminents scientifiques à la retraite (reproduite ci-dessous) n'aura donc pas servi à grand chose !

    Aujourd'hui, on entre dans la démesure. En chapô :

    « Dans l’Hérault, un paysan autodidacte a un rendement trois fois supérieur à celui de l’agriculture conventionnelle. »

    Avez-vous bien lu ? La France – et le monde tant qu'à faire – serait-elle peuplée de rustres, producteurs de tomates et autres légumes, incapables de suivre l'exemple du « paysan autodidacte » ?

    Au détour du récit dithyrambique on apprend cependant :

    « La demande est désormais si forte qu’il ne vend plus sa récolte de tomates : elle est presque entièrement dédiée à la fabrication de semences, qu’on lui achète du monde entier –du Togo à la Nouvelle-Calédonie– sur son site Internet. »

    Pensez vous que « la fabrication de semences » (sic) implique une pesée de la production de tomates permettant d'accréditer la thèse du chapô ?

    Est-ce compatible avec la suite ?

    « De retour sur les hauteurs du village de Lodève, il commence des semis avec des graines de tomates issues de variétés anciennes, les met à germer sous serre pendant un mois sur un tas de fumier, "une couche chaude à environ 70 degrés". [...] La première année, les tomates, non traitées et non arrosées, sont toutes petites. Il en conserve les graines et les replante. Dès l’année suivante, il obtient de beaux fruits. [...] »

    Une couche chaude à... « 70 degrés » ?

    Les théories de M. Pascal Poot sont ensuite brièvement exposées. En bref, dit-il :

    « Les plantes transmettent à leurs graines ce qu’elles apprennent dans leur vie. Année après année, elles s’améliorent. »

    Et, paraît-il, selon un intertitre, « [d]es chercheurs s'intéressent à son travail ». C'est exact, et nous avions rapporté dans notre billet précédent des propos – origine INRA !!! – qui fleurent bon le lyssenkisme.

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  5. Laissons M. Pascal Poot et une journaliste à leurs illusions ; une journaliste qui a sans doute zappé ses cours de SVT ou raté son cours d'histoire sur Lyssenko (de notre ami Yann Kindo) et les famines du début des années 30 dans l'URSS.

    Paris Match ne s'est pas grandi en reproduisant, sans recul ni esprit critique :

    « Je ramasse les tomates le plus tard possible, jusqu’à décembre ou début janvier, parce que plus elles ont vécu, plus elles ont appris. Là, elles sauront résister à la sécheresse, aux inondations de l’automne et aux premiers gels. Elles sont plus robustes et contiennent 10 à 20 fois plus de vitamines, d’antioxydants et de polyphénols que les variétés classiques ou hybrides. »

    Mesdames et messieurs les journalistes qui publiez régulièrement ces âneries, peut-on vous poser une question simple : comment se fait-il que les plantes, exposées à bien des aléas biotiques (maladies, ravageurs, virus...) et abiotiques (sécheresse, inondations, chaleur, froid...) n'aient pas « appris » à résister à tout cela ? Est-ce trop vous demander que de vous informer et de ne pas intoxiquer votre lectorat avec des sornettes qui sonnent certes bien mais sont néanmoins d'énormes énormités ?


    ° o O o °


    Légumes sans eau : France 2 désinforme (encore)

    Lettre ouverte à France 2
    en réponse au document
    "Faire pousser des légumes sans eau, c'est possible"

    Lundi 7 septembre, au cours du journal de 20h, France 2 a diffusé un document, "Faire pousser des légumes sans eau, c'est possible". Ce document contenant de nombreuses déformations de faits relatifs à la biologie, à l'agriculture et à la sélection végétale une mise au point nous a paru indispensable.

    « Ces tomates n’ont pas reçu une goutte d’eau durant l’été »
    C'est abusif de laisser croire qu'une plante peut ne consommer que très peu d'eau : n'importe quelle plante pour produire de la matière sèche demande de l'eau et même beaucoup (200 à 250 g d'eau par g de matière sèche totale produite) ; on peut réduire de 10 à 20 % maximum cette quantité d'eau. Pour pousser afin de produire 20 kg de fruits par m², les tomates de notre agriculteur ont donc trouvé de l'eau.

    « La Nature sélectionne elle-même les plantes aptes à pousser dans un milieu donné »
    Certes la sélection naturelle existe, mais, malgré cela, les populations de blé ou de maïs cultivées par nos ancêtres ne sont pas très performantes dans les lieux où elles se sont adaptées alors qu'elles sont le résultat de centaines voire de milliers de cycles de sélection naturelle combinée à l'intervention humaine.

    « Les plantes apprennent à vivre sans eau et transmettent cette aptitude à leurs descendants »
    Bien qu'un effet de la sélection naturelle ne soit pas exclu (mais il est limité car on sait que la tolérance à la sécheresse est un caractère très influencé par le milieu) on voit revenir là l'idée de Lyssenko selon laquelle des variations provoquées par le milieu seraient transmissibles à la descendance. L'application de cette idée, qui s'oppose aux lois de la génétique, a eu des conséquences négatives importantes sur l'économie agricole russe, tant pour la production du blé que celle du maïs, jusqu'aux années 60.

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  6. « Les variétés paysannes sont plus rustiques et mieux adaptées que les variétés industrielles »
    Certes les variétés paysannes, qui sont des populations hétérogènes, ont des performances assez stables dans des milieux variés et variables, mais elles sont peu productives, alors que des variétés modernes homogènes (dites "industrielles", dans le reportage) concilient productivité et stabilité car elles réunissent dans leur génome des gènes d'adaptation à différents milieux : elles sont donc adaptées à différentes conditions, comme les variétés paysannes, mais plus productives.

    « Le bilan économique avec les variétés paysannes de maïs est équivalent à celui avec une agriculture intensive faisant appel à l'irrigation et aux semences industrielles du fait de l'économie sur l'irrigation et sur les semences »

    Il s'agit d'une déformation des faits : la perte totale due à l'absence d'irrigation (environ 25 q/ha, très variable selon les régions) et à l'utilisation de variétés-populations (au moins 20 q/ha environ) est supérieure au coût de l'irrigation (en moyenne de l'ordre de 25 q/ha) et des semences (qui coûte de l'ordre de 8-10 q/ha), le bilan est donc favorable à l'irrigation et aux semences "industrielles".

    Il est particulièrement anormal qu’une grande chaîne d’information publique contribue, à une heure de grande écoute, à transmettre des déformations de faits techniques et scientifiques relatifs à la biologie, à l'agriculture et à la sélection végétale. D’un point de vue éthique, il est choquant qu’un tel document soit diffusé sans qu’une véritable réponse scientifique ne puisse être portée à la connaissance des téléspectateurs. Les intervenants dans le document défendent en effet une cause idéologique particulière : ils ne veulent pas d'une agriculture qui fait appel aux intrants et aux semences des variétés modernes (dites "industrielles"), mises au point par des établissements privés de sélection ; ils rejettent toute la filière actuelle "semences", et même le rôle de la recherche publique est mis en cause. En fait, c'est tout un système économique qui est rejeté.

    Nous ne contestons pas aux agriculteurs la liberté de choisir une forme d’agriculture qui refuse les intrants et les semences des variétés modernes et fait perdre 40 à 50 % de rendement ; elle peut avoir sa place dans certaines situations. Mais la première question que ce document aurait dû poser est celle de la pertinence de cette agriculture pour nourrir plus de 9 milliards d’humains en 2050, et ceci en tenant compte des effets du changement climatique. La majorité des agronomes dans le monde pensent qu'elle ne serait pas en mesure, si elle était généralisée, de répondre au défi de nourrir la planète.

    A l'opposé, une agriculture très intensive ne permet pas de répondre à un autre défi, celui de la protection de l'environnement : cette agriculture a eu des aspects très positifs dans les années de l’après guerre, en nous permettant d'acquérir notre indépendance alimentaire, mais en contre partie elle a eu des effets néfastes sur l’environnement ; cependant, ce n'est plus l'agriculture d'aujourd'hui. Une troisième voie est en développement depuis quelques décennies : elle vise à concilier productivité, sécurité alimentaire et respect de l'environnement ; en cherchant à économiser les intrants, elle fait largement appel aux principes d'agroécologie.

    Cette troisième voie ne peut se développer qu'avec des variétés modernes, performantes, économisant ou valorisant bien les intrants, en particulier l'eau et l'azote, et réunissant de plus en plus de caractères d'adaptation au milieu. Ces variétés ne peuvent être créées que par la mise en œuvre de tous les outils, dont les biotechnologies, à la disposition du sélectionneur.

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  7. La conclusion du document aurait donc dû mettre en évidence qu'en fait, différents types d'agricultures peuvent coexister, mais qu'une agriculture suffisamment productive, respectueuse de l'environnement, est nécessaire pour nourrir le monde.

    Alain Deshayes : Directeur de Recherches honoraire de l'INRA
    André Gallais : Professeur honoraire de Génétique et d'Amélioration des plantes, AgroParisTech, membre de l'Académie d'Agriculture
    Georges Pelletier : Directeur de Recherches honoraire de l’INRA, Membre de l'Académie des Sciences et de l'Académie d'Agriculture

    http://seppi.over-blog.com/2019/06/paris-match-decouvre-une-agriculture-alternative-et-une-nouvelle-genetique.html

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    1. Mon expérience s'est porté uniquement sur des plants de tomates (st Pierre) enfermés dans une serre (plastique) hermétique qui, arrosée précédemment, s'auto-arrosait intérieurement affichait 55 °C sans perte de plants ou de fruits. Effectivement, en serre close, il est inutile de traiter.

      Toutes les tomates (comme les melons, concombres, etc) contiennent de l'eau. Il est donc obligé d'arroser le sol (et les plants sans apporter de maladie) en serre fermée. Cet arrosage est nécessaire et peu fréquent. L'eau s'échappe vers le sol (infiltrations) et vers les fruits (récolte). En régions méditerranéennes comme pyrénéennes, les hivers sont plutôt doux et, même en serre froide, les plants peuvent y vivre durant plusieurs années sans besoins de replanter (seul le gel tue le plant).

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  8. Agriculture biologique : ça chauffe !


    3 Juin 2019
    par Seppi



    Les grandes manœuvres de la campagne électorale pour le Parlement Européen sont maintenant terminées. Après l'« urgence climatique », l'extinction de la biodiversité – Greta Thunberg, Extinction Rébellion – on peut revenir à des choses a priori plus triviales : ça chauffe dans le monde de l'agriculture biologique sensu lato – y compris ces organisations qui se disent non gouvernementales et œuvrant pour le bien de la Planète (avec un grand P) et de l'humanité (nous succomberons à la tentation de la minuscule pour dénoter l'importance qu'elles attachent à l'Humanité), en fait pour leur propre compte et aussi, sciemment ou non, pour de puissants intérêts économiques.

    Une demande de surtransposition de la réglementation européenne en droit français !

    Dans quel sens réglementer le chauffage des serres de production de légumes biologiques ? Autoriser ou interdire ? Telle est la question.

    En fait, non. La réglementation européenne actuelle, tout comme celle qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021 (Règlement (UE) 2018/848), est silencieuse sur la question. On est donc dans une situation – récurrente en France – de surtransposition, réclamée par une partie, du droit européen.

    Les textes prévoient cependant que la production biologique doit respecter le cycle des saisons et faire un usage raisonné de l'énergie... La question n'est donc pas dénuée de fondement. Mais elle débouche sur des considérations de compétitivité relative, par rapport à d'autres États membres, et de tir dans le pied ; et, si nous avons bien compris, de gestion des situations déjà acquises (il y aurait 50 hectares de serres chauffées « bio » en France, « à peine 0,2 % des quelque 24 000 hectares de cultures de légumes bio »).

    On aurait tort de résumer les événements récents à une guerre picrocholine.

    Et zou ! Une pétition...

    Prenons-le de Nice-Matin du 29 mai 2019 – avec AFP : « Des agriculteurs et chefs cuisiniers lancent une pétition contre l'industrialisation de l'agriculture bio ». Le charivari médiatique a cependant débuté la veille dans Libération, très en pointe sur cette affaire, avec « Pétition – Non à l’industrialisation de la Bio ! » L'essentiel est dit en un paragraphe :

    « "Pas de tomate bio en hiver" : voici le mot d’ordre d’une pétition lancée ce mardi soir par la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, Greenpeace et le Réseau action-climat, et relayée en avant-première par Libération. Avec, pour premiers signataires, une cinquantaine de chefs et de restaurateurs. Son but ? Obtenir du ministre de l’Agriculture l’interdiction de la production de fruits et légumes bio hors saison, sous serres chauffées au gaz ou au fioul, lors du prochain vote du comité national de l’agriculture biologique en juillet. Une "aberration gustative, agronomique et environnementale", plaquée sur le modèle conventionnel productiviste. Qui serait contraire à la philosophie de "la" bio telle que la concevaient les pionniers : un "projet de société" respectueux de l’environnement et de la biodiversité, qui valorise le lien social, avec une juste rémunération pour l’agriculteur et des produits de saison pas suremballés dans du plastique. "La" bio perdrait ainsi son âme au profit "du bio" au masculin, réduit à la seule dimension du mode de production. »

    Qui est à l'origine de la pétition ?

    Qui a lancé la pétition ? Et qui, la version médiatique d'une initiative d'agriculteurs et de chefs-cuisiniers, à l'évidence pour rendre la pétition plus attractive ?

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  9. On est là, une fois de plus, devant un problème de déontologie – militante et journalistique. C'est comme l'opération « Nous voulons des coquelicots », montée par Générations Futures (sponsorisé et soutenu financièrement par le biobusiness) et MM. Fabrice Nicolino et François Veillerette (GF est quasiment sa petite entreprise), et présentée aux médias, puis par ceux-ci, comme une initiative citoyenne ayant émergé, spontanément, de la base.

    La FNAB auteur d'une pétition, on comprend. Pour Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (tiens, le patronyme de l'ex-ministre a été réintégré...), Greenpeace et le Réseau Action-Climat, on peut également comprendre, mais aussi critiquer... Il se trouve que les deux premiers sont membres du troisième... C'était la séquence « comment faire nombre »...

    Y a-t-il de quoi s'alarmer ?

    Ce contentieux semble largement artificiel à ce stade. Les projets de serres chauffées semblent être très marginaux. Mais Consoglobe a d'autres informations... au conditionnel :

    « La (FNAB) et le Synabio craignent également une industrialisation du bio. L’augmentation de la demande pour les produits bio risque de faire entrer la filière dans les mêmes logiques productivistes et industrielles que l’agriculture dite conventionnelle, et on pourrait ainsi voir de plus en plus de producteurs convertir leurs serres en bio et les chauffer en hiver.

    Si ce phénomène est pour l’instant négligeable, il pourrait prendre de l’ampleur rapidement, avec déjà plusieurs centaines d’hectares de serres en bio en projet, souvent portés par les grands noms de la production de fruits et légumes. »

    Libération est plus précis :

    « Mais les surfaces croissent vite. Une soixantaine d’hectares de bio sous serres chauffées sont en projet en Bretagne, une quarantaine dans les Pays de la Loire. Un développement encouragé par les poids lourds du "conventionnel". »

    Tiens, le « conventionnel » encouragerait le « bio » ?

    Peut-être s'agit-il aussi de projets de conversion de producteurs conventionnels installés, utilisant des serres chauffées et venant concurrencer à terme les producteurs bio actuels...

    Quoi qu'il en soit, ces projets se heurteront inévitablement à la question des coûts de production et de la concurrence des producteurs plus favorisés, notamment espagnols. Et, avec une centaine d'hectares de serres en plus (en admettant qu'elles soient toutes nouvelles), on resterait en dessous de la barre du 1 % de surfaces de production de légumes bio... pour un marché qui importe 30 % de sa consommation selon l'Agence Bio.

    « Paysannes et paysans » contre « industriels » ?

    On porte donc sur la place publique une polémique, transformée en combat du Bien contre le Mal, avec l'espoir de pouvoir clamer que grâce à la mobilisation citoyenne, David – « les paysannes et paysans bio qui respectent les saisons » selon le texte de la pétition – l'aura emporté sur Goliath – « les industriels » (notez qu'ici, on n'utilise pas le langage « inclusif »...).

    Selon Libération, les porteurs de projets sont, entre autres, les coopératives bretonnes Cerafel (marque Prince de Bretagne) et Coopérative Maraîchère de l’Ouest (Savéol)... des opérateurs du monde agricole...

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  10. Rififi à Interfel

    Ce genre de manœuvre semble aussi s'être produit à Interfel, l'interprofession des fruits et légumes frais, où la Confédération Paysanne et la FNAB ont fait un esclandre avec un prétexte qui semble bien fallacieux (le communiqué de presse d'Interfel en réponse est ici).


    - voir tableau sur site -
    (Source)

    Tout est bon dans la pétition !

    Selon la pétition :

    « Pour rentabiliser leurs serres chauffées, les industriels se spécialisent sur un ou deux légumes à forte valeur ajoutée. En diminuant la diversité des cultures, ils appauvrissent leurs sols et ainsi contreviennent encore aux principes de l’agriculture biologique. »

    On aimerait une explication sur l'appauvrissement des sols... L'argument est fallacieux.

    De manière similaire, les auteurs pontifient :

    « Chauffer sa serre pour produire des tomates ou des concombres en plein hiver ne peut donc pas être compatible avec l’agriculture biologique. Selon les régions et les années, la saison de la tomate peut aller de mai/juin à octobre/novembre, mais certainement pas en hiver. »

    « ...produire […] en plein hiver ? Dans un autre paragraphe, l'ambition réelle (enfin supposée) est dévoilée :

    « Ces projets en gestation vont permettre de retrouver sur les étals de la tomate bio française en plein mois de mars. »

    Philosophie du « bio » ou intérêts économiques ?

    Cette envolée déclaratoire laisse penser que l'enjeu est philosophique – la pureté de l'agriculture biologique. Il n'en est rien : ça fait longtemps que l'agriculture biologique est « industrialisée » – « plaquée sur le modèle conventionnel productiviste » (tribune publiée dans Libération), produits de synthèse exclus et colifichets idéologiques inclus.

    Avec quelques arrangements avec le dogme comme... le recours à des pesticides de synthèse (non naturels) comme... le sulfate de cuivre, l'emploi de tunnels et serres, la désinfection des sols horticoles à la vapeur, grande consommatrice de fioul, et – si la démarche de surtransposition française du droit européen aboutit – une « petite » exception pour le chauffage pour la production précoce de plants et le maintien hors-gel.

    La mèche est par exemple vendue par Consoglobe, cité ci-dessus : il s'agit de verrouiller le marché et de l'interdire à de nouveaux acteurs grâce à une règle franco-française. C'est in fine entre acteurs des circuits spécialisés (34 % de parts de marché) et de la grande distribution (44 %), la vente directe et les artisans-commerçants représentant maintenant 17 %... ou peut-être entre « paysannes et paysans bio » et « paysannes et paysans bio ».


    Libération a produit des articles fouillés, très instructifs, sur l'état des lieux :

    « Investi par la grande distribution: l’eldoraBIO », de Mmes Coralie Schaub, Aurore Coulaud, Aude Massiot et Margaux Lacroux ;

    « L’agrobusiness referme ses serres sur les tomates biologiques », de Mme Coralie Schaub ;

    « Enseignes : comment séparer le bio grain de l’ivraie », de Mme Aude Massiot.

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  11. - voir tableau sur site -
    (Source)

    - voir tableau sur site -
    (Source)

    Une « bio » pour quels porte-monnaie ?

    Mme Emmanuelle Ducros a aussi produit un décryptage, « Guerre du bio sous serres chauffées ».

    - voir clip sur site -

    La conclusion :

    « Cela veut dire que la grande distribution veut faire baisser les coûts du bio. Et produire localement dans des serres chauffées, ça permet de faire du volume et des économies de logistique. Les circuits traditionnels du bio voient cela d’un mauvais œil. On s’attaque à leurs marges et à leurs parts de marché. Ils se sentent dépossédés de leur spécificité. Vous la voyez la question : le bio est-il réservé à des privilégiés à une élite qui a les moyens de voir son ticket de caisse se renchérir de 20 % chez Biocoop ? Maintenant que les spécialistes du bio ont ancré l’idée marketing - très discutable - qu’il est meilleur pour la santé, peuvent-ils soutenir qu’il sera réservé à des privilégiés ? Doit-il être démocratisé ? Il n’y a pas de réponse toute faite. Et tant qu’on ne fera pas pousser notre alimentation en claquant des doigts… Je n’en aurai pas à vous donner. »

    Il y a des choses discutables dans ce propos (par exemple,+ 20 % chez Biocoop ? Par rapport au panier « bio » des grandes enseignes ?), mais pas l'interrogation. Marché de masse avec prix bas ou marché de niche avec prix élevés ?

    C'est une question qui se pose aussi dans le contexte de la récente loi « n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous », dont l'article 24 impose l’obligation aux restaurants collectifs « dont les personnes morales de droit public ont la charge » de servir des repas qui comprennent une part au moins égale à 50 % de produits bénéficiant de labels ou issus des circuits courts et au moins 20 % de produits issus de l’agriculture biologique.

    Retour sur une tribune du 17 mai 2019

    Cela nous ramène à une tribune d'un « collectif » publiée par Libération le 17 mai 2019, « L'agriculture biologique : priorité nationale ou alibi ? ».

    Cela commence inévitablement par de dithyrambiques louanges à l'agriculture biologique :

    « L’agriculture biologique est bien plus ambitieuse qu’une «agriculture sans chimie de synthèse» ; il s’agit d’une transformation profonde des bases de l’agronomie. Mise en œuvre depuis des décennies par des millions de paysans et de paysannes à travers le monde, parfois sous le terme "d’agroécologie paysanne", elle réconcilie sociétés, paysans, environnement, animaux et territoires, et a depuis longtemps fait la preuve de ses performances. Comme l’attestent de récentes études, elle pourra sans aucune difficulté nourrir l’humanité en 2050 (1), et d’ailleurs bien mieux que n’y parvient l’actuelle agriculture conventionnelle qui laisse tous les ans 15% de l’humanité souffrir de la faim. »

    La note (1) renvoie à l'étude TYFA de l'IDDRI, dont nous pensons que c'est une version moderne de « La laitière et le pot au lait ».

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  12. Inévitablement, cela pose la question : combien d'hectares, l'agriculture biologique ? Et comment se fait-il qu'elle ne soit pas davantage mise en œuvre si elle est si performante ?

    Et inévitablement, on ne peut que constater qu'attribuer la famine et la malnutrition à l'agriculture conventionnelle relève de la plus parfaite mauvaise foi. Et là, on n'est qu'au début du texte !

    Admirons ce superbe homme de paille :

    « Demander à la bio d’être «rémunérée uniquement par le marché» est l’aveu d’une inquiétante ignorance des mécanismes de distorsions de concurrence qui font que le prix n’a aucun rapport avec le coût de production. S’il faut prendre cette profession de foi au mot, demandons alors à tous les agriculteurs français de rendre les subventions qu’ils ont reçues depuis quarante ans ! »

    La conclusion, en bref, c'est qu'il faut subventionner davantage l'agriculture biologique :

    « L’argent existe : il convient simplement de transférer les budgets existants. L’économie des filières natives énonce que les moyens doivent être à la hauteur de l’objectif et non pas du point de départ. Les deux dernières majorités ont validé l’objectif de 15% des surfaces françaises en bio en 2022 ? Chiche ! Il faut donc, impérativement, consacrer dès à présent 15% des budgets agricoles à l’agriculture biologique. »

    La conclusion, en bref, c'est qu'il faut financer davantage un mode de production de denrées alimentaires réservés, pour partie, à une clientèle aisée et, pour partie, à un marché captif (la restauration collective publique), lui-même financé par des subventions et des paiements contraints.

    Notons que l'agriculture biologique obtient déjà les mêmes subventions que l'agriculture conventionnelle et, en plus, des subventions spécifiques...

    Cette tribune a été initiée par M. Jacques Caplat, secrétaire général d’Agir Pour l’Environnement et comporte deux douzaines de signatures, avec noms et affiliations.

    Dans le lot, par exemple, « François Veillerette, directeur de Générations Futures »... pourquoi n'est-il pas parmi les initiateurs de la pétition susvisée ? Pourquoi Biocoop a attendu le 31 mai 2019 pour produire un gazouillis de soutien ? Pourquoi M. Claude Gruffat, ex-président de Biocoop et eurodéputé après le Brexit, n'a-t-il pas produit de gazouillis de soutien ?

    Il semble qu'il y ait des soutiens du bout des lèvres...

    Le monde du bio va être intéressant à suivre.

    Mais tout cela devrait aussi nous interroger sur la légitimité sociologique de l'agriculture biologique et de ses soutiens rhétoriques et financiers.

    http://seppi.over-blog.com/2019/06/agriculture-biologique-ca-chauffe.html

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    1. En serres, l'air y est forcément meilleurs qu'à l'extérieur cause à l'oxygène rejeté par les plantes.

      Avec ce cri d'alarme 'Pas de tomates en hiver' (parce que ce n'est pas la saison), l'ordure-en-chef crie contre TOUS LES AGRICULTEURS FRANÇAIS qui osent avoir des serres au profit des pays extérieurs (Afrique/Asie) où le climat permet d'avoir des fruits et légumes de saison toute l'année !
      C'est donc une volonté délibérée de favoriser les importations de fruits & légumes plutôt que de consommer local !

      De plus, comme pour les 'énergies gratuites' (éoliennes, photovoltaïque) les subventions sont indispensables et le bio ne pourrait subsister sans cet apport d'argent car, comme TOUTES les plantes attrapent DES maladies, il est donc nécessaire d'apporter remède. Or, en 'bio', ces traitements sont interdits d'où la non-production des parcelles ! (Hahahaha !) et des rescapés rachitiques vendus sur les marchés à faire fuir la clientèle !

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  13. Une parcelle de maïs ravagée par des choucas


    Le Choucas a causé cette année de graves dégâts dans les semis de maïs dans certaines régions de France. Témoignage d’un agriculteur dans le Finistère.

    « Sur mon champ de maïs de 5,70 ha semé début mai, 4 ha ont été intégralement détruits en quelques jours par des Choucas », constate Jean-Yves Le Brun, installé à Peumerit dans le Finistère. Seuls les bords des champs sont restés intacts car l’animal a peur des voitures.

    L’agriculteur a contacté la Direction départementale des territoires et de la mer et une battue administrative va être organisée. Cependant, comme le choucas n’est pas un gibier, le producteur breton ne pourra pas prétendre à une indemnisation par la fédération des chasseurs. « Le maïs va être ressemé mais je n’ai que mes yeux pour pleurer », explique-t-il.

    Une protection des cultures complexes

    Les différents systèmes d’effarouchement s’avèrent inefficaces car les animaux s’y habituent très vite. La chasse n’est pas possible car le choucas est une espèce protégée. Seul le lieutenant de louveterie peut intervenir en cas de besoin.

    Selon Vincent Le Talour, chargé d’étude en environnement à la chambre d’agriculture du Finistère, ces contraintes ont été assouplies par un arrêté préfectoral datant du 28 mars 2019 qui autorise, à titre expérimental certains chasseurs (deux par communes) à intervenir en respectant un quota limité. Le traitement de semence est une autre solution, mais Jean-Yves Le Brun n’en avait pas réalisé.

    « Les dégâts sont considérables pour l’agriculture, estiment les chambres d’agriculture de Bretagne dans un communiqué diffusé le 3 juin 2019. Pour le seul département du Finistère, les pertes liées aux dégâts de choucas des tours sont estimées à plus d’un million d’euros en 2017. Mais ce n’est pas tout : ils affectent aussi la sécurité et la qualité de vie dans les territoires ! »

    « Pour adapter les moyens de lutte contre le choucas des tours, les Chambres d’agriculture de Bretagne appellent toute personne victime d’un dégât, les agriculteurs, mais aussi les communes et les particuliers, à le déclarer et le chiffrer. Ce n’est qu’avec ces données justifiant l’augmentation des dégâts causés par les choucas des tours que la profession pourra demander des mesures de lutte supplémentaires. »

    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/degats-une-parcelle-de-mais-ravagee-par-des-choucas

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    1. (...) Seul le lieutenant de louveterie peut intervenir en cas de besoin. (...)

      Le lieutenant de louveterie n'y fera rien pas plus que 'les gardes-chasse'. Seuls les semis enterrés ont des chances de ne pas être grattés. L'arrosage par aspersion est dissuasif mais coûteux.

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  14. « J’ai été convoqué à la gendarmerie »


    Propos recueillis par Anne Bréhier


    Louis, producteur de poulets de label et maire de Versaugues (Saône-et-Loire), 59 ans, relate sa rencontre avec la police de l’eau qui lui reprochait d’avoir élargi et approfondi le fossé.

    « Le 4 août 2018, à la sortie de la réunion avec les propriétaires ruraux et les fermiers, j’étais content. Nous allions pouvoir remettre en état un chemin très endommagé en curant le fossé adjacent. En effet, faute d’entretien de ce dernier depuis trente ans, le chemin servait de réseau d’écoulement de l’eau. J’avais le sentiment d’avoir fait mon travail de maire en mettant tout le monde autour de la table, et en trouvant une solution à un coût raisonnable : 1 500 € HT pour 1,2 km de linéaire. Au préalable, j’avais vérifié sur la carte des cours d’eau de la DDT le statut du fossé. Il n’était alors pas référencé comme cours d’eau. Voulant bien faire, j’avais aussi contacté l’Agence française pour la biodiversité. Mal m’en a pris. »

    Deux agents le pistolet à la ceinture

    « Les travaux à peine achevés, la police de l’eau m’a contacté. Elle me reprochait d’avoir élargi et approfondi le fossé. Une critique que j’ai toujours récusée. À la mairie, deux agents de la police de l’eau, le pistolet à la ceinture, m’ont dit que j’aurais à répondre de mes actes. Je n’ai pas été surpris. J’avais compris tout de suite qu’on irait vers une procédure. Mais j’étais serein, persuadé de n’avoir rien à me reprocher. »

    « Le 19 novembre 2018, à la gendarmerie, l’interrogatoire a duré deux heures et demie. Mis tout de suite en accusation, je n’ai pas été considéré comme quelqu’un de bonne foi. Mes interlocuteurs ont essayé en vain de me faire reconnaître que j’avais commis une infraction. Je n’ai pas eu la possibilité d’échanger ou de faire valoir mon point de vue. Cela m’a agacé. En tant que maire qui assumait pleinement la responsabilité du chantier, j’étais convaincu que nous avions fait ce qu’il fallait. Apprendre que les fonctionnaires voulaient aussi auditionner l’entreprise de travaux publics m’a révolté. »

    Le dossier sur le bureau du procureur

    « Pendant cette période difficile, j’ai reçu beaucoup de témoignages de soutien de maires qui, par peur, n’entretiennent plus les fossés. Le dossier est aujourd’hui sur le bureau du procureur de la République. Voir que la justice, déjà très sollicitée, est encombrée de dossiers comme celui-ci me désole. Je reste persuadé qu’une approche constructive avec les gens du terrain est préférable à ces attitudes purement punitives. Ce que d’ailleurs prévoyait une charte signée en Saône-et-Loire il y a dix ans, sous l’égide du préfet. »

    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/question-ajai-ete-convoque-alagendarmerie-1,7,3064492511.html

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    1. La honte est que depuis plus de 40 ANS les fleuves & rivières comme les ruisseaux dits 'd'écoulements' ne sont plus dragués ! Et donc, nombreuses sont les régions, les villes et campagnes inondées à la moindre petite pluies car, s'il y a aujourd'hui 2 mètres de merde au fond, l'eau de source qui s'écoule vers la mer ou l'océan est forcément montée de 2 m !

      La raison du non-curetage ?... LA MER QUI MONTE ! (ou 'qui va monter' !!)
      Ce n'est pas de l'idiotie car ils reconnaissent tous que c'est impossible, mais UNIQUEMENT de l'escroquerie organisée par les 'pouvoirs publics' afin qu'il y ait des morts par noyades et beaucoup de dégâts !

      Depuis des millions d'années il y a des milliards de km³ d'eaux douces (venus des pluies, des fleuves & des rivières) qui se sont déversés dans les mers & océans... SANS QU'ELLES OU ILS NE MONTENT !!! Çà alors ! Tout simplement parce que l'eau s'infiltre continuellement dans les planchers océaniques et maritimes vers le magma où cette soupe toxique (les poissons chient dans la mer !) y est chauffée/bouillie et remonte donc (comme dans une cafetière électrique) vers les sources (chaudes ou froides suivant l'altitude) et vers les nappes phréatique qu'elle remplit.

      Pourquoi même les petits ruisseaux ne sont plus curés ? Parce que des ordures de fonctionnaires pensent que 'comme la mer va monter, elles remontera plus facilement dans les terres et inondera la totalité du pays' !!!! HAHAHAHAHA !
      C'est gens là sont pires que des ordures ! C'est de la merde en marche !

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  15. Des plantes capables de se défendre par elles-mêmes


    Isabelle Lartigot


    « Si on sème du colza, c’est pour le réussir, insiste Fabien Lagarde, le directeur de l’action régionale et du transfert de Terres Inovia. On ne cherche pas à faire du colza coûte que coûte. » L’institut technique revient sur l’importance de revenir aux fondamentaux de l’agronomie pour réussir l’implantation de son colza et éviter de revivre le fiasco de l’automne dernier.

    Pour éviter que les « ratages » en colza de l’automne dernier ne se reproduisent (semis non réalisés ou retournements en raison de la sécheresse puis des attaques d’insectes d’automne), Terres Inovia prend les devants pour la campagne de 2019-2020. Fabien Lagarde, son directeur de l’action régionale et du transfert de l’institut technique, a rappelé ce 3 juin 2019 les « bonnes pratiques dans un contexte pluviométrique difficile ».

    « Des attaques généralisées sur un mois »

    Il a entamé sa présentation avec la gestion difficile des attaques des deux principaux ravageurs d’automne. « Les colzas sont confrontés à des attaques généralisées, fréquentes et soutenues d’insectes sur un mois voire davantage, quand cela durait 8 à 10 jours auparavant. Sur grosses altises et charançon du bourgeon terminal, les insecticides ne suffisent plus en raison de l’explosion des résistances et du réchauffement climatique à l’origine de pontes et de cycles accélérés chez ces coléoptères. »

    « Il n’est plus rare de voir de 80 à 120 larves par pied, s’indigne-t-il. Pour faire face à ces ravageurs, il faut revenir à plus d’agronomie et réussir à implanter des colzas capables de se défendre par eux-mêmes. » Dans cinq départements, l’altise d’hiver est déjà résistante à 100 % aux pyréthrinoïdes. Elle pourrait le devenir sur tout le bassin de production d’ici à trois ans, selon Fabien Lagarde. La seule alternative disponible, la famille des organophosphorés, n’offre qu’une efficacité de 50 %.

    « Revenir à plus d’agronomie »
    « Le colza doit être robuste et poussant tout l’automne pour résister aux attaques de grosses altises et de charançons du bourgeon terminal. » Fabien Lagarde a mis en avant certains points :

    Semer tôt (avant le 5 août),
    Adapter le travail du sol aux conditions structurales en privilégiant un minimum d’actions,
    Veiller à préserver l’eau présente dans le sol pour « faire lever le colza même en l’absence de précipitations »,
    « Éviter les semis combinés qui assèchent le sol, lequel se prend en masse dès les premières pluies »,
    Choisir une variété dans la liste de celles conseillées par Terres Inovia…

    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/colza-des-plantes-capables-de-se-defendre-par-elles-memes-1,7,3233929071.html

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    1. Avec l'arrivée malheureuse du 'bio' les ravageurs se multiplient (insectes et champignons) et, les paysans doivent donc traiter 2, 3 ou 4 fois plus !

      ----------------------

      99,99 % des pesticides que nous ingérons sont produits par les plantes elles-mêmes

      99.99% of the pesticides we ingest are produced by the plants themselves

      dimanche 2 décembre 2018

      https://huemaurice5.blogspot.com/2018/12/9999-des-pesticides-que-nous-ingerons.html

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  16. La tomate bretonne en crise


    Solarenn, une coopérative regroupant une trentaine de producteurs en Ille-et-Vilaine, se voit obligée de détruire plus de 100 tonnes de tomates par semaine… et de justifier cette décision.

    Le secteur de la tomate est en crise, « une crise nationale inédite depuis près d’un mois, en partie liée aux importations massives », a affirmé Solarenn, le 1er juin 2019 en fin d’après-midi sur sa page Facebook. Et face à cette situation, la coopérative est conduite à détruire une partie de la production de ses adhérents, comme l’ont révélé nos confrères de Ouest-France et de France 3.

    Destructions des tomates trop mûres

    « Ce sont des tomates qui sont trop mûres pour être commercialisées, explique Isabelle Georges, la directrice de Solarenn devant les caméras de France 3. Et donc on va devoir les jeter soit en méthanisation, soit en compostage.

    C’est beaucoup de tomates. Ça fait trois semaines qu’on en jette plus de 100 tonnes par semaine. »

    Cette situation et les images de tomates en tas dans un champ en attendant d’être compostées ont choqué, forçant la coopérative à se justifier sur sa page Facebook. Béatrice Hakni-Robin, vice-présidente du conseil départemental de l’Ille-et-Vilaine, a, par exemple, jugé scandaleux sur son compte Twitter de détruire ces tomates « au lieu de les écouler dans les réseaux d’aide alimentaire ».

    Les associations caritatives saturées

    Un procès de mauvaise intention, puisque les dons aux associations caritatives pour éviter ce gâchis ont eux aussi atteint leurs limites. « Aujourd’hui, même les banques alimentaires sont saturées, répond Christophe Rousse, le président de Solarenn à France 3. On est obligé de détruire de la marchandise. La situation est dramatique. »

    Sur sa page Facebook, la coopérative explique que, ne pouvant vendre ses produits, elle a « naturellement commencé par distribuer ceux qui étaient encore consommables aux associations caritatives locales puis nationales en partenariat avec @Solaal. Plus de 100 tonnes ont ainsi été données […] de Lille à Marseille. »

    « Malheureusement, nous n’avons pas été les seuls à faire appel au don et ces associations ont eu elle-même des difficultés à gérer de telles quantités en urgence. Pour les tomates devenues impropres à la consommation après plusieurs jours de stockage, nous avons été dans l’obligation de les détruire, soit par broyage/épandage au champ, méthanisation ou compostage. Nous sommes conscients que cette image peut heurter les sensibilités, elle est néanmoins le reflet des réelles difficultés économiques traversées actuellement par notre filière. »

    http://www.lafranceagricole.fr/actualites/legumes-la-tomate-bretonne-en-crise-1,7,3230882389.html

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    1. Compte tenu des coûts de main-d'œuvre à l'étranger, les pays comme en Afrique ou en Asie peuvent vendre/exporter moins cher tout en étant à des milliers de kilomètres.
      C'est la mort de l'agriculture française depuis le 'marché commun' à aujourd'hui frontières ouvertes ! Ouvertes mêmes en dehors de l'Europe !

      La volonté des gouvernements successifs et de supprimer la totalité de l'agriculture française pour pouvoir importer des marchandises de merde de l'étranger là-bas où ils sont libres de traiter avec n'importe quel produit toxique !

      Aujourd'hui c'est déjà plus de 80 % des fruits & légumes en supermarchés qui sont importés !

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  17. Agressions de pompiers: «La routine de la violence est devenue un anesthésiant»


    17:28 03.06.2019
    Fabien Buzzanca


    Les agressions contre les pompiers français ne cessent de se multiplier et la situation s’aggrave d’année en année. Le sénateur socialiste Patrick Kanner a été chargé de se pencher sur la question. Une urgence pour Rémy Chabbouh, pompier et syndicaliste, qui demande une meilleure réponse pénale. Il s’est confié à Sputnik France.

    Il est 21 h le jeudi 30 mai. Alors que les pompiers ont été appelés afin d’intervenir à Nanterre pour éteindre l’incendie d’un générateur électrique de chantier, ces derniers sont accueillis par un groupe de jeunes agressifs, qui les attaquent à coups de pierres, relate Le Parisien. Cette fois, il n’y aura pas de blessés. Mais ce genre de guet-apens a tendance à dangereusement se multiplier ces dernières années. En décembre dernier, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) informait qu’entre 2008 et 2017, les agressions contre les pompiers avaient triplé (+213%) pour atteindre le chiffre de 2.813 attaques. En 2016, elles étaient de 2.280 ce qui représentait déjà une augmentation de 17,6% par rapport à l’année précédente.

    Devant cette situation intenable, le sénateur Patrick Kanner a été désigné pour copiloter une mission d’information sur la sécurité des pompiers. «Ils sont de plus en plus souvent insultés, caillassés, agressés. Quel paradoxe alors qu’ils comptent parmi les professionnels les plus appréciés des Français, et pas seulement des enfants ! Ils n’interviennent que pour sauver les gens», dénonçait en mars dernier le parlementaire, dans des propos cités par le JDD.

    Sputnik France a donné la parole à Rémy Chabbouh, pompier dans le Rhône et secrétaire général du syndicat Sud Solidaires SPP. Avec lui, nous avons tenté de faire un point sur la situation, sur les mesures prises et surtout sur celles à prendre. Entretien.

    Sputnik France: Des pompiers récemment caillassés au Petit-Nanterre, 18 agressions depuis le début de l’année contre les pompiers du Vaucluse, sans parler des guets-apens dont ont été victimes les sapeurs-pompiers de Toulouse et de Miramas courant mai. Vous aviez tiré la sonnette d’alarme à notre micro l’année dernière. Il semble que la situation ne se soit pas améliorée, voire qu’elle se soit encore détériorée…

    Rémy Chabbouh: «Oui. Et encore, les cas que vous citez sont ceux signalés à la presse. Ils n’incluent pas les agressions qui n’ont pas entraîné de dépôt de plainte de la part des pompiers. Je peux vous dire qu’il y a eu des cas assez graves récemment dans la banlieue lyonnaise, avec des guets-apens, qui n’ont pas entraîné de poursuites. Nous en sommes arrivés à un point où les sapeurs-pompiers ont tellement l’habitude d’être agressés qu’ils préfèrent parfois laisser courir. La routine de la violence est devenue un anesthésiant.»

    Sputnik France: Vous aviez accueilli avec enthousiasme l’adoption en juillet 2018 d’une loi autorisant les pompiers à filmer leurs interventions. Quel est le bilan après plusieurs mois d’expérimentation ?

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  18. Rémy Chabbouh: «Notre organisation avait joué le rôle de moteur afin que les pompiers obtiennent ce droit. C’était incongru que ce ne soit pas le cas. Je rappelle que nous sommes filmés en permanence sur nos interventions, notamment par des témoins équipés de smartphones. Nos collègues policiers, qui utilisent ce type de dispositif depuis des années, ont fait part à plusieurs reprises de son efficacité. C’est dissuasif. Une fois la caméra en route, les discours deviennent tout de suite plus policés. Il y a moins d’agressivité. Mais ce qui était voulu en premier lieu concernait l’apport de la preuve. La parole d’un pompier ne vaut pas plus que celle d’un autre citoyen et quand il est agressé, c’est à lui que revient la charge d’en apporter la preuve. La vidéo permet de le faire plus facilement.»

    Sputnik France: Les caméras individuelles ont donc amélioré le quotidien des pompiers ?

    Rémy Chabbouh: «Il y a un hic. Bien que les textes de loi soient effectifs, seuls quelques départements sont équipés actuellement, je pense notamment à la Haute-Savoie. C’est trop peu pour faire une réelle différence. Nous sommes vraiment dans l’attente d’un équipement à plus grande échelle.»

    Sputnik France: En Haute-Garonne, plusieurs stagiaires pompiers ont bénéficié en mai d’une formation visant à prévenir les agressions. Comment jugez-vous cette initiative ?

    Rémy Chabbouh: «Encore une fois, sans vouloir nous jeter des fleurs, notre syndicat était à l’origine de ces formations, dont les premières ont été dispensées dans le département du Rhône. Nous accueillons ces initiatives de manière très positive. Principalement, car cela permet aux pompiers de gérer une nouvelle forme d’agression, qui était très rare auparavant et qui a tendance à se multiplier: les attaques par les victimes et leur entourage. Ces 20 dernières années, la majorité des agressions concernaient des guets-apens dans les quartiers sensibles ou en milieu urbain. Depuis quatre ou cinq ans, nous avons remarqué de plus en plus d’agressions par les victimes et leurs proches. Grâce à ces formations, les jeunes pompiers sont mieux aptes à gérer ces situations nouvelles dans le métier.»

    Sputnik France: Concrètement, qu’apprennent les pompiers qui participent à ces formations ?

    Rémy Chabbouh: «Par exemple, ils se préparent à approcher un appartement dans lequel se déroulerait une rixe familiale. Les pompiers interviennent parfois pour porter secours à une femme victime des coups de son compagnon et qui se retrouve à agresser les collègues, car elle défend son bourreau. Lors des formations, interviennent psychologues et policiers qui nous apprennent à faire face à ce genre de situation en adoptant certaines postures, certaines manières d’accéder aux logements, certaines paroles à prononcer, etc. C’est important, car ce type d’intervention se multiplie avec parfois des agressions très graves, à l’arme blanche par exemple. Nous ne l’avons pas vu venir. Quand l’on intervient dans le cadre d’un secours aux victimes, nous ne nous attendons pas à nous faire attaquer comme cela peut-être le cas lors d’une intervention pour éteindre un incident de poubelles ou de véhicules sur la voie publique. Cela fait 29 ans que je suis pompier et j’ai vu dériver les choses. Nous sommes passés de simples remarques et violences verbales à des agressions physiques, voire des tentatives de meurtre.»

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  19. Sputnik France: Toujours en Haute-Garonne, le conseil départemental lance à partir du 12 juin une campagne d’affichage pour dire merci aux pompiers. Elle s’affichera notamment sur les abribus du département. Que pensez-vous de cette décision et que veut-elle dire de l’atmosphère qui règne dans le pays ? A-t-on besoin de rappeler à la population l’utilité des pompiers ?

    Rémy Chabbouh: «à titre personnel, je salue toutes les initiatives qui visent à faire avancer la cause. Cependant, je pense que le problème se situe réellement au niveau de la réponse pénale. Cette campagne de communication a bien compris qu’il s’agissait d’un problème de mentalités et que l’on pouvait faire évoluer les choses. Mais on ne s’attaque au cœur du problème. Le message qui doit être envoyé est le suivant: la peur doit changer de camp. Celui qui s’en prend à un sapeur-pompier, qu’il s’agisse d’une injure ou de violence physique, doit être sévèrement puni. Nous parlons d’amendes élevées et de prison ferme. Aujourd’hui, la réponse pénale est totalement inadaptée. Entre la parole et les actes, un monde subsiste. Tout le monde est d’accord pour protéger les pompiers, mais il n’est pas rare que lorsqu’un agresseur se retrouve devant la justice, il s’en sorte avec un rappel à la loi ou une amende symbolique. C’est incompréhensible. Donc bravo au conseil départemental de Haute-Garonne pour sensibiliser la population, mais on ne peut se reposer sur la seule prévention. S’il y a autant d’agressions de pompiers aujourd’hui dans ce pays, c’est à cause du laxisme de la justice. Et d’ailleurs, cela concerne également les infirmières ou les enseignants. Même chose pour les policiers qui, selon moi, relèvent d’une autre problématique.»

    Sputnik France: Le JDD annonçait en mars dernier que le parlementaire socialiste Patrick Kanner s’apprêtait à copiloter une mission d’information sénatoriale sur la sécurité des pompiers. Qu’en attendez-vous ?

    Rémy Chabbouh: «Tout d’abord, je tiens à saluer que les intentions sont bonnes. Cela étant dit, premièrement, il faut demander leur avis aux sapeurs-pompiers et arrêter de s’adresser à des associations loi 1901 pour parler du quotidien de notre métier. Aux élus qui s’intéressent à nous je dis, de manière triviale: “Quand on parle au charcutier, ce n’est pas à la saucisse de répondre.” C’est aux représentants des pompiers qu’il faut s’adresser. Ils sont à même d’expliquer la réalité de leur profession. J’ai également remarqué que la condition des sapeurs-pompiers intéresse souvent en pleine période électorale. Nous l’avons encore vu avec les Européennes. J’espère qu’il ne faudra pas attendre les municipales en 2020 pour que l’on se penche à nouveau sur notre cas. Finalement, afin d’agir, il est nécessaire que les autorités aient conscience qu’il existe des sapeurs-pompiers professionnels, volontaires et militaires dans ce pays et qu’ils ne font pas face aux mêmes problématiques. Le pompier volontaire, même s’il exerce parfois en milieu urbain, évolue surtout en milieu rural et n’est pas confronté aux mêmes défis que ses collègues des villes. Ce n’est absolument pas péjoratif pour les pompiers volontaires, qui représentent le gros des troupes et sont essentiels. Reste que si les parlementaires s’adressent à des associations de pompiers volontaires, ils auront un son de cloche qui ne correspondra pas à la réalité vécue par de nombreux pompiers professionnels et militaires. Des pompiers du Larzac ne vous raconteront pas les agressions que subissent leurs collègues de Paris, de Marseille ou de Lyon.»

    https://fr.sputniknews.com/france/201906031041320091-agressions-de-pompiers-la-routine-de-la-violence-est-devenue-un-anesthesiant/

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  20. Des hordes «prennent d’assaut» les magasins Lidl en France pour acheter un nouveau robot (images)


    18:03 03.06.2019


    Des centaines de personnes se sont pressées dans les magasins Lidl pour s’emparer de son nouveau cuiseur Monsieur Cuisine Connect. Son tarif bien plus bas que le fameux Thermomix, 359 contre 1299 euros, explique cette frénésie.

    Voulant acheter le nouveau robot cuiseur Monsieur Cuisine Connect, concurrent du Thermomix, de nombreuses personnes se sont rendues dans les magasins Lidl en France. Des images relayées sur les réseaux sociaux montrent d’impressionnantes cohues devant l’entrée des enseignes ainsi qu’à l’intérieur.

    Comme le fait habituellement le distributeur allemand avec ce type de produit, le robot ménager, qui permet de se connecter à Internet pour avoir de nouvelles recettes, sera présent dans les rayons pendant quelques semaines. Le fait qu’il soit commercialisé à un tarif plus bas que le célèbre Thermomix, 359 euros contre 1.299 euros pour son concurrent, a notamment poussé les Français à se presser sur place.

    Mais comme l’a indiqué la direction de Lidl citée par des médias français, l’appareil ne risque pas de rupture de stock.

    «Nous avons fait des gros stocks pour qu'il soit présent quinze semaines dans au moins 250 magasins», a expliqué Michel Biero, le directeur exécutif achats et marketing de Lidl en France, sans préciser le nombre exact mis en vente mais ajoutant que l’enseigne comptait en commercialiser «plusieurs dizaines de milliers.»

    https://fr.sputniknews.com/france/201906031041321990-des-hordes-prennent-assaut-les-magasins-lidl-en-france-pour-acheter-un-nouveau-robot-images/

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    1. Notons que l'option 'pétrissage' s'arrête aux pâtes limpides et que le robot ne permet pas de 'pétrir la pâte à pain' qui est une pâte assez épaisse et fait souffrir la machine qui chauffe et qui s'arrête, moteur foutu !

      Il en existe même qui (c'est écrit en tout petit caractères sur un papelard intérieur au colis fermé) doivent être arrêtés toutes les 5 minutes avec 15 minutes d'arrêt pour refroidir ! HAHAHAHA ! C'est 'pour gagner du temps' !! Hahahaha !

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  21. Un tribunal suédois rejette la demande d'arrestation de Julian Assange pour viol



    17:25 03.06.2019


    Un tribunal suédois a débouté le parquet qui demandait le placement en détention par défaut du fondateur de WikiLeaks Julian Assange, poursuivi pour un viol présumé commis en Suède en 2010 et détenu à Londres.

    Un tribunal suédois a rejeté lundi 3 juin la demande des procureurs exigeant la mise en détention par contumace de Julian Assange, relate Reuters. Cette démarche complique la procédure d'extradition du citoyen australien vers la Suède pour interrogatoire sur une allégation de viol.

    La décision a été annoncée par le juge du tribunal local d'Uppsala, au nord de Stockholm. Le verdict présente un revers pour l'accusation qui espérait émettre un mandat d'arrêt européen en vue du transfèrement en Suède de l'Australien avant la prescription des faits en août 2020.

    Le tribunal juge fondés «les soupçons visant Julian Assange et reconnaît le risque qu'il tente de se soustraire à la justice» mais, dès lors qu'il est incarcéré en Grande-Bretagne, «des procédures d'investigation peuvent être menées sous le régime de la décision d'enquête européenne», un mécanisme de coopération entre États membres de l'Union européenne dans les enquêtes pénales, indique l'AFP.

    «Dans ces circonstances, un ordre d'arrestation et de détention serait disproportionné», ajoutent les magistrats.

    Per Samuelson, l'avocat de M.Assange, a déclaré que le fondateur de WikiLeaks pouvait venir en Suède pour coopérer avec la justice, car «il n'avait rien à cacher» dans cette affaire.

    Le 13 mai, la Suède a rouvert une enquête à l'encontre d'Assange sur une allégation de viol, l'intéressé nie ces accusations.

    Julian Assange, 47 ans, a été arrêté le 11 avril à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s'était réfugié depuis sept ans, à la suite d'une demande d'extradition de la part des États-Unis.

    Il a été condamné au début du mois de mai à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012.

    https://fr.sputniknews.com/international/201906031041320159-assange-tribunal-suede/

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  22. Deux proches de Marion Maréchal créent une instance en vue de l’élection présidentielle de 2022


    16:37 03.06.2019


    Alliance pour la France, voici le nom de l’association que Samuel Maréchal, le père de l’ex-députée du Vaucluse, et Arnaud Stephan, son ancien conseiller parlementaire, ont créée en vue de la prochaine élection présidentielle, écrit L’Obs.

    Précisant qu’il ne s’agissait pas d’un parti, Samuel Maréchal, le père de Marion Maréchal, et Arnaud Stephan, son ancien conseiller, ont fondé, en vue de la prochaine élection présidentielle, une association intitulée Alliance pour la France, relate L’Obs. Le nom de cette dernière a déjà été déposé à l’Institut national de la propriété industrielle (Inpi).

    «Je ne suis candidat à rien. C’est un retour à l’engagement politique. Il ne faut pas qu’Emmanuel Macron puisse faire un second mandat», a exposé Samuel Maréchal, cité par L’Obs.
    Même si l’échéance est loin, Maréchal et Stephan estiment qu’il est d’ores et déjà nécessaire de la préparer, en vue d’éviter une nouvelle défaite, de faire revenir au vote les personnes déçues de leur camp:

    «Il faut que le candidat du camp national ait 50% des voix plus une au second tour de l’élection présidentielle […] Regardez ce qu’il s’est passé avec le Brexit. L’évènement le plus signifiant, c’est le retour au vote d’une partie des électeurs abstentionnistes. Et ils ont voté pour le Brexit», précisent-ils.

    Expliquant que leur but était de «créer les conditions de la victoire», Arnaud Stephan a nuancé que la stratégie de l’Alliance reposait sur quatre piliers:

    «Un, le réseau et tous ceux qui ont été élus mais qui se sont détournés des partis, complètement dégoûtés. Deux, les influenceurs. Trois, aller trouver des moyens pour créer un cadre. Quatre, la data, pour faire des analyses sociologiques fines.»

    Arnaud Stephan était le conseiller de la nièce de Marine Le Pen alors qu’elle était députée du Vaucluse, de 2012 à 2017. Quant à Samuel Maréchal, c’est un ancien patron du FNJ, le mouvement de jeunesse du Front national (maintenant le RN). En 2007, il avait quitté le FN.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906031041320305-deux-proches-de-marion-marechal-creent-une-instance-en-vue-de-election-presidentielle-de-2022/

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    1. ELLE REFUSE DE PROPOSER LA DÉMOCRATIE ET DÉFEND LA DICTATURE EN PLACE !

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  23. Deux discours contrastés séparés de cinquante années


    le 3 juin 2019


    Traduction d’un billet de Paul Craig Roberts paru sur son blog le 2 juin 2019

    Note explicative. La tradition américaine veut que le Président des Etats-Unis se rende à l’école militaire de West Point faire un discours adressé aux cadets nouvellement admis après une dure sélection. En ce premier Juin 2019 c’est le vice président Mike Pence qui a fait ce discours traditionnel.

    Le vice président Pence à dit aux cadets qu’ils seront sur le « champ de bataille pour l’Amérique » et qu’ils « se déplaceront au son du canon » (voir le premier lien).

    Pence n’a pas précisé pour quel agenda ils se battraient, que ce soit pour les intérêts des compagnies pétrolières, pour Israël, pour les banques new-yorkaises, pour l’idéologie conservatrice de l’hégémonie américaine ou pour le business de la drogue de la CIA, car en effet les cadets de West Point ne sauront jamais pour qui ou pour quels intérêts ils mourront.

    Le discours de Pence est une parfaite illustration du modus operandi de « La Matrice » (Matrix, film de science-fiction sorti sur les écrans en 1999). Les cadets de West Point, tous innocents et naïfs sont comme des canards recrutés pour servir dans ce que le Général de la Marine américaine Smedley Buttler a appelé les hommes devant servir les intérêts des entreprises américaines (voir le deuxième lien). Depuis les années Clinton la guerre et la préparation à la guerre ont été la marque de fabrique des Etats-Unis. Dans l’histoire américaine les guerres ont toujours été faites pour l’Empire américain et pour les intérêts économiques et financiers qui tirent profit de cet Empire. Il y a très peu d’années dans l’histoire américaine durant lesquelles le gouvernement n’a pas été en guerre avec quelqu’un.

    Le 10 Juin 1963, il y a 56 ans, un homme d’une envergure bien supérieure à celle de Pence, le président John F. Kennedy, prononçait le discours inaugural de la nouvelle promotion à l’American University, Washington DC. Son discours a abasourdi le complexe militaro-industriel américain. Il a révélé un Président décidé à établir des relations pacifiques avec l’Union soviétique. Ce serait une paix qui menacerait le budget, le pouvoir et l’importance de ce complexe. Le discours courageux de Kennedy était un clou dans son propre cercueil. Cinq mois plus tard, le Président Kennedy a été assassiné par la CIA avec la complicité des chefs d’Etat-major à Dallas, Texas. Leur action a été imputée à Oswald qui a été rapidement abattu à l’intérieur même de la prison de Dallas par un simple citoyen admis dans la prison à cet effet. Ainsi l’accusé fut abattu avant qu’il ne puisse nier son implication dans l’assassinat de Kennedy.

    Le Président Eisenhower, lors de son dernier discours public en 1961, avait déjà déstabilisé le complexe militaro-industriel de son pays en déclarant qu’il constituait une menace pour la démocratie américaine. Mais le Président alla bien plus loin à l’Université Américaine en déclarant son intention de faire la paix et d’éliminer la menace de guerre :

    « J’ai choisi ce moment et cet endroit pour parler d’un sujet sur lequel l’ignorance abonde trop souvent et où la vérité est trop rarement perçue. Et pourtant c’est le sujet le plus important sur la Terre : la paix dans le monde. De quelle sorte de paix s’agit-il ? Quelle paix devons-nous chercher ? Pas une « Pax americana » imposée au monde avec des armes américaines, pas la paix de la tombe ou la sécurité des esclaves. Je parle de paix authentique, le genre de paix qui rend la vie sur la Terre digne d’être vécue, du genre de paix qui permet aux hommes et aux nations de grandir, d’espérer et de bâtir une vie meilleure pour leurs enfants, pas seulement la paix pour les Américains mais la paix pour tous, hommes et femmes, pas seulement la paix aujourd’hui à notre époque, mais la paix pour tous les temps à venir.

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  24. Je parle de paix à cause du nouveau visage de la guerre. La guerre totale n’a aucun sens à une époque où les grandes puissances peuvent maintenir des forces nucléaires importantes et relativement invulnérables et refuser de se rendre sans avoir recours à ces forces. Cela n’a aucun sens à une époque où une seule arme nucléaire contient près de dix fois la force explosive fournie par toutes les forces aériennes alliées au cours de la deuxième guerre mondiale. Cela n’a aucun sens à une époque où les poisons mortels générés par un échange nucléaire seraient transportés par les vents, l’eau, le sol et les semences jusqu’aux quatre coins du monde pour les générations à venir. » (Source troisième lien en fin de billet)

    Kennedy était animé d’une immense confiance en l’Amérique qu’aucun autre président, à l’exception de Ronald Reagan, n’a eu depuis :

    « Nous pouvons chercher un apaisement des tensions géopolitiques sans relâcher notre garde. Et pour notre part, nous n’avons pas besoin d’utiliser des menaces pour prouver au monde que nous sommes résolus. Nous n’avons pas besoin de brouiller les émissions étrangères de peur de voir notre foi en nous-mêmes érodée. Nous ne souhaitons pas imposer notre système à des personnes réticentes, mais nous souhaitons et sommes capables de nous livrer à une compétition pacifique avec n’importe quel peuple de la planète. »

    Comparez le Washington d’aujourd’hui avec celui du Président Kennedy et vous pouvez constater l’effondrement total de l’Amérique. Aujourd’hui nous cherchons à éliminer toutes les informations à l’exception de celles diffusées par les personnes mandatée qui répètent les informations officielles. Nous brouillons les émissions étrangères et obligeant les services de presse russes à s’enregistrer en tant que « agents étrangers ». Nous fermons des sites Web et interdisons la liberté d’expression sur Facebook et Twitter. Nous n’avons aucune diplomatie, seulement des menaces car, en effet, les menaces sont la marque de fabrique de l’Amérique, menaces de guerre, menaces de sanctions. Le président des Etats-Unis cède les territoires d’autres pays et décide qui sera le président du Vénézuela. L’Amérique a très peur aujourd’hui de la concurrence pacifique et impose des droits de douane à tous, depuis le Mexique jusqu’à la Chine.

    Quand John Kennedy était président, l’Amérique était un pays fier, aujourd’hui c’est un pays couvert de honte et en chute libre, l’Amérique constitue un grave danger pour ses propres citoyens et pour le reste du monde.

    https://www.whitehouse.gov/briefings-statements/remarks-vice-president-pence-west-point-graduation-ceremony/

    https://www.paulcraigroberts.org/2019/05/27/something-to-think-about-on-memorial-day/

    https://www.jfklibrary.org/archives/other-resources/john-f-kennedy-speeches/american-university-19630610

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/03/deux-discours-contrastes-separes-de-cinquante-annees/

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  25. Tesla Model X "se dissout" tout seul


    par Tyler Durden
    Lundi 06/03/2019 - 18h50


    Une autre Tesla semble avoir pris feu et "fondue" d'elle-même, selon le site d'information belge HLN. Cette fois, c’était un modèle X appartenant aux riches hommes d’affaires néerlandais Salar et Sasan Azimi. Le rapport initial, qui a paru dans la HLN belge, inclut une vidéo qui semble montrer le tableau de bord intérieur d'un modèle X complètement fondu. Il semble que "le cher" modèle X "n'est pas complètement sûr", dit l'article.

    Dans un article traduit de HLN, un des frères déclare: "Nous avions payé 150 000 euros pour cette voiture il y a un an et demi. Nous étions alors l'un des premiers Hollandais à avoir conduit une telle voiture. Il est assez remarquable que notre voiture Je ne pense même pas que ce soit la première fois dans le monde qu'un «modèle X» commence à fondre tout seul. "

    Il a ensuite décrit l'incident: «Le directeur général de Patro Eisden (le club où Azimi est président, ed.) M'avait emprunté la voiture un instant. Quand il a voulu me conduire la nuit dernière, les portes ne se sont pas ouvertes. Un instant plus tard, il y avait une odeur de brûlé. Les pompiers sont arrivés sur place et ont placé la Tesla dans un bain-marie. C'est une perte totale. "

    Comme nous l'avons constaté il y a quelques jours à peine, une autre Tesla qui a pris feu en chargeant en Belgique a également été placée dans un bain-marie pour l'empêcher de se rallumer après avoir pris feu. Cet incident était le dernier d'une récente flambée de Teslas qui brûlait spontanément et inexplicablement.

    En dépit de l'incident, les riches frères ne semblaient pas avoir perdu la phase: "Nous avons une Lamborghini Urus, une Lamborghini Avetador, une Ferrari F12 et quelques Mercedes dans le garage, entre autres. Assez de voitures pour nous déplacer."

    Mais hé les gars, félicitations d’être le premier Néerlandais à conduire une Model X.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-03/tesla-model-x-melts-away-its-own

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    1. La voiture très malhonnêtement nommée 'TESLA' (du non de l'ingénieur croate) est une merde complète depuis ses débuts.
      Comme les éoliennes & panneaux solaire, elle ne tient QU'AVEC des subventions car sans argent son prix serait 20 fois plus cher (comme le prix de l'électricité où les fournisseurs escrocs incluent le prix des 'énergies gratuites' dans la facture !).

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  26. La "source secrète" de l'argent de Tesla a été révélée


    par Tyler Durden
    Lun., 06/03/2019 - 17:55


    Un rapport de Bloomberg a révélé ce qu'il appelle la "source secrète" de l'argent de Tesla.

    Tesla a mobilisé les fonds supplémentaires dont il a tant besoin des mêmes concurrents que ceux qu’elle critique pour son recours aux moteurs à combustion interne. Pour ce faire, la société a déchargé des crédits fédéraux relatifs aux gaz à effet de serre à GM et à Fiat, selon des informations communiquées à l'État du Delaware plus tôt cette année.

    Les ventes de Chevrolet Volts hybrides et de Chevy Bolts 100% électriques ont mis GM dans une situation où ils n’ont pas besoin des crédits aujourd’hui, mais ils les achètent comme une protection contre les futures réglementations plus strictes, ce qui pourrait être une réalité, surtout si Le président Trump est détrôné par un démocrate socialiste en 2020.

    Mike Taylor, fondateur et président de Emission Advisors, un consultant et courtier en crédit environnemental basé à Houston, a déclaré: «Cela pourrait ne pas être une mauvaise couverture. Si un démocrate est élu en 2020, GM peut avoir besoin de crédits et les prix peuvent augmenter. "

    L'accord de GM pour acheter les crédits était daté du 25 février. Un porte-parole de la société a déclaré que GM achetait les crédits "à titre d'assurance contre les incertitudes réglementaires à venir".

    Fiat a divulgué avec Tesla des accords datés de 2016, 2018 et début 2019. Un porte-parole de Fiat a déclaré: "Les normes américaines deviennent de plus en plus strictes à un rythme qui dépasse de loin le niveau de demande des consommateurs en voitures électriques, qui est nécessaire pour la conformité. Jusqu'à ce que la demande soit satisfaite. avec les exigences réglementaires, et il y a un allègement réglementaire, nous utiliserons les crédits selon le cas.

    En d’autres termes, une réglementation gouvernementale plus suffocante continue par inadvertance à renflouer l’argent liquide incinérant dans Tesla.

    Depuis 2010, la vente de ces crédits a généré un chiffre d'affaires impressionnant de 2 milliards de dollars. Un chiffre énorme compte tenu du fait que la société a trouvé le moyen de rester extrêmement non rentable pendant la majeure partie de la dernière décennie. L’état du pays d’origine de la société, CA, exige que "les constructeurs automobiles vendent des véhicules à zéro émission, ou ZEV, proportionnellement à leur part du marché automobile de l’état, qui est le plus important du pays".

    Si une entreprise ne respecte pas ses obligations, elle doit acheter des crédits auprès de concurrents pour combler la différence. Des systèmes de crédit similaires sont gérés au niveau fédéral par l'EPA et la NHTSA. Le directeur financier de Tesla, Zach Kirkhorn, a déclaré lors d'une conférence téléphonique avec les investisseurs le mois dernier que les ventes à crédit "constitueraient un élément plus significatif des activités de Tesla" dans les années à venir. Parce que, vous savez, les ventes de voitures marchent si bien.

    Pour rappel, au premier trimestre, Tesla a annoncé avoir vendu pour 216 millions de dollars de crédits. Malgré tout, il a quand même réussi à enregistrer une perte de près de trois quarts de milliard de dollars.

    Comme nous l'avions annoncé après la publication des résultats du premier trimestre, sans les ventes à crédit:

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  27. La marge brute n’aurait pas été de 566 millions de dollars, mais simplement de 350 millions de dollars.
    La perte nette n’aurait pas été de 702 millions de dollars mais de 917,6 millions de dollars, ce qui aurait été de loin la plus grande perte de son histoire.
    Le cash-flow d’exploitation n’aurait pas été le pire d’un chiffre négatif de 919,5 millions de dollars publié le 24 avril, mais d’un montant négatif de 1,137 milliard de dollars!

    En outre, n'y a-t-il pas un obstacle idéologique dans l'esprit des partisans de la protection de l'environnement, partisans de Tesla, qui défendent les droits de l'environnement, puisque la société aide en réalité des sociétés consommant beaucoup d'essence, comme GM, qui ont été considérées comme le diable? Tesla ne devrait-il pas aider ces entreprises à se mettre en conformité?

    Et comme si la situation du crédit n'était pas assez mauvaise (jeu de mots voulu), un rapport séparé de The Drive lundi a détaillé que "l'engagement de Tesla pour l'environnement" pourrait ne pas être aussi solide que la société ou son PDG, Elon Musk croire. L’exposition révèle que Tesla a récemment gazé ses voisins avec «au moins quatre jours et demi d’émissions inchangées en atelier de peinture» et que la société «n’a pas obtenu de permis de qualité de l’air pour de nouvelles lignes de production et n’a pas pu rester en conformité avec les réglementations en vigueur». "dans ses locaux de Fremont.

    Nous pensons que c’est un autre cas où le PDG de l’avion à réaction privé dit: «Faites ce que je dis, pas ce que je fais».

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-03/secret-source-teslas-cash-has-been-revealed

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  28. L'homme qui a perdu 35 milliards de dollars en un an compare son entreprise défaillante à Tesla


    par Tyler Durden
    Lun., 06/03/2019 - 14:55


    Eike Batista était autrefois considéré comme la personne la plus riche du Brésil et pour avoir dit au milliardaire mexicain Carlos Slim de "faire attention", car il était sur le point de le surpasser en tant que personne la plus riche du monde. De nos jours, il est plus connu sous le pseudonyme de "l'homme qui a perdu 35 milliards de dollars en une seule année", alors qu'il tente actuellement de faire son grand retour, selon Bloomberg.

    Dans une interview avec Bloomberg, il a notamment conseillé Elon Musk, comparant Tesla à sa société en faillite, OGX, qui a fini par s'effondrer sous une montagne de dettes. OGX avait promis des ventes supérieures à celles qu’elle avait livrées et s’est finalement effondrée sous le fardeau de sa dette.

    "Elon Musk en souffre actuellement", a déclaré Batista.

    Batista affirme que la chute soudaine de sa société pétrolière constitue un récit édifiant pour les investisseurs de Tesla. Les deux hommes étaient connus pour avoir attaqué les vendeurs à découvert et étaient bien connus pour avoir fait des annonces de marché émouvant sur les médias sociaux. De plus, tout comme Musk, Batista a été soumis à un contrôle minutieux de la part des régulateurs. La commission brésilienne des valeurs mobilières lui a interdit cette semaine de diriger une société cotée en bourse pendant sept ans et de lui infliger une amende de 132 millions de dollars.

    Les deux hommes ont une relation personnelle qui inclut Batista "qui participe à l'agenda social de Musk" lorsque Musk était à Rio. "Je l'ai aidé à aller à certaines soirées", a déclaré Batista.

    Et, alors que Tesla risque de devenir un acteur de niche dans le secteur de l’automobile, OGX existe toujours en tant que producteur mineur. Mais la plus grande préoccupation de Batista chez Tesla est, curieusement, la qualité de l’intérieur des véhicules. C’est étonnant un point de vue sur lequel les vendeurs à découvert n’ont pas trop insisté.

    «Vous pouvez choisir une Mercedes, une Audi ou une Jaguar qui sont moins chères que ses VUS et vous restez assis à l'intérieur pour voir l'intérieur, vous ne pouvez pas rivaliser ! Si vous ne corrigez pas cela, vous prenez du retard », a déclaré Batista à propos des intérieurs de Tesla.

    Tesla serait en train de préparer une refonte de sa Model S qui inclura des sièges haut de gamme.

    Batista ne voit pas Tesla démolir les autres sociétés de Musk et lui attribue le mérite d'avoir déjà modifié le cours de l'histoire. Batista a déclaré: «Il a provoqué un mouvement magnifique et massif en faveur du changement. Nous sommes perfectionnistes, nous bâtissons la nation. "

    Pour ce qui est de ses projets d’entreprise, Batista a déclaré qu’il se tournait vers l’avenir sans se soucier du passé.

    Il a conclu: «La difficulté est que les gens comprennent que ma relation à l'argent est très différente. Cela ne me dérangeait pas de briser mon empire. Vous ne pouvez pas laisser des projets de cette envergure s'arrêter; s’il s’arrête pendant 2, 3 ou 4 ans, il est parfois impossible de rattraper son retard. "

    Cela semble être une excellente excuse pour la faillite d’une entreprise. Peut-être que Musk l’empruntera s’il se retrouve à la place de Batista.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-03/man-who-lost-35-billion-one-year-compares-his-failed-business-tesla

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  29. Hey Trump: Tu te souviens de Wikileaks ?

    Par Ron Paul
    Institut Ron Paul
    4 juin 2019


    La semaine dernière, dans un épisode de mon quotidien Ron Paul Liberty Report, nous avons discuté de la question de savoir si les gouvernements américain et britannique tentaient réellement de tuer le journaliste emprisonné de Wikileaks, Julian Assange. Il y a plus de sept ans, le gouvernement de l'Équateur a accordé l'asile à Assange, craignant que des accusations d'espionnage ne soient préparées par Washington. Il a passé ces années dans une petite pièce de l'ambassade équatorienne à Londres sans soleil. Sans air frais. Sans exercice. Sans traitement médical.

    Les critiques d’Assange se sont moqués de lui pour son entrée à l’ambassade, affirmant que sa crainte que le gouvernement américain l’accuse n’était que de la paranoïa. Ensuite, le Fonds monétaire international, contrôlé par les États-Unis, a contracté un emprunt de quatre milliards de dollars devant le président équatorien, Lenin Moreno (élu en 2017, remplaçant le président qui lui a accordé l'asile), et Moreno a remis avec empressement Assange aux autorités britanniques qui l'ont renvoyé le même jour. devant le tribunal pour répondre pour avoir sauté la caution. Aucun examen médical après sept ans de détention à domicile. Droit au tribunal. Il a été condamné à 50 semaines - la peine maximale.

    Et que s'est-il passé pendant qu'il purgeait sa peine dans la tristement célèbre prison de Belmarsh ? L’administration Trump a décidé d’aller là où l’administration Obama n’avait pas osé marcher: il avait été inculpé de 17 chefs d’accusation en vertu de la loi américaine sur l’espionnage et passait maintenant à 170 ans de prison - ou pire - une fois la formalité de son audience d’extradition terminée. Il fait face à la prison à vie pour avoir été journaliste - publiant des informations sur le gouvernement américain qui sont clairement dans l'intérêt public.

    Mais veulent-ils vraiment le mettre en procès ?

    Quand le citoyen américain Otto Warmbier est mort dans une cellule de prison nord-coréenne après avoir été privé d'un traitement médical approprié, le monde occidental a été dégoûté par le mépris de Pyongyang pour les droits fondamentaux de l'homme. Nous avons maintenant Julian Assange qui serait trop malade pour même comparaître par vidéo à ses propres audiences. Le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, a enquêté sur le traitement infligé à Assange au cours des neuf dernières années et a déterminé que le journaliste avait été «victime d'une torture psychologique brutale».

    L'enquêteur de l'ONU, Melzer, a conclu: «En vingt ans de travail auprès des victimes de la guerre, de la violence et de la persécution politique, je n'ai jamais vu un groupe d'États démocratiques se rassembler pour isoler, diaboliser et abuser délibérément d'un seul individu pendant une aussi longue durée. peu de respect pour la dignité humaine et l’état de droit. "

    Les gouvernements détestent quand on leur dit la vérité. Ils préfèrent tuer le messager que de faire face au message.

    Le juge Andrew Napolitano a écrit la semaine dernière que «l'objectif premier du premier amendement… est de promouvoir et de susciter un débat politique ouvert, large et solide sur les politiques du gouvernement».

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  30. Nous devons comprendre que c'est notre premier amendement qui fait l'objet d'un procès avec Assange. L'administration Obama - aucun défenseur des libertés civiles - voulait poursuivre Assange en justice, mais a décidé que son "crime" était le même genre de journalisme que les médias traditionnels américains pratiquent tous les jours.

    Espérons que le président Trump se remette de son amnésie - au cours de la campagne électorale, il a loué plus de 100 fois Wikileaks mais prétend maintenant ne rien savoir à leur sujet - et ordonne à son procureur général de démissionner. Assange mérite notre gratitude, pas une vie en prison.

    https://www.lewrockwell.com/2019/06/ron-paul/hey-trump-remember-wikileaks/

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  31. Le Figaro Madame : alimentation infantile et « information » infantile


    4 Juin 2019
    par Seppi
    Glané sur la toile 350


    Nous pourrons être bref, à la mesure de la colère que doit susciter le « Pesticides et métaux lourds, les compotes et petits pots pour enfants testés par "60 millions de consommateurs » publié le 23 mai 2019 par le Figaro Madame.

    « Étonnamment »

    En chapô :

    « Dans son numéro du mois de juin en kiosques ce jeudi 23 mai, le magazine 60 millions de consommateurs a analysé la qualité d'une vingtaine de produits pour bébés. Les résultats sont étonnamment positifs. »

    L'auteure insiste dans avec un intertitre et un début de paragraphe :

    « Des résultats étonnants

    Contre toute attente, aucune sonnette d'alarme n'est tirée. »

    Non, madame la journaliste, nous ne sommes pas alimentés par des empoisonneurs qui, « étonnamment », font des efforts pour épargner nos chers petits.


    Cessez de distiller la panique dans l'assiette... et encore plus dans les petits pots !

    Notre alimentation est produite dans des conditions qui garantissent la meilleure qualité possible – ce qui, évidemment, n'empêche pas les incidents et accidents – et la production des aliments pour bébés est soumise à des règles encore plus draconiennes.

    S'agissant des résidus de pesticides, la législation (directives 2006/125/EC et 2006/141/EC) a fixé une limite maximale par défaut de 0,01 mg/kg d'aliment (elle peut même être fixée à un niveau inférieur dans certains cas).

    Et, pour la présence de métaux lourds (et les polluants persistants, y compris certains pesticides), difficile d'échapper à des traces : ils se trouvent dans les sols...

    Et pendant que nous y sommes...

    60 Millions a testé – avec un système de « plus » très informatif (ironie) – 8 compotes de pomme et 8 purées de carotte avec, dans chaque cas, cinq références « bio ». À une exception près, elles sont toutes au moins deux fois plus chères que les produits ne portant pas ce label qui, rappelons-le, sont issus d'un itinéraire technique particulièrement exigeant (pour les résultats de l'EFSA, c'est ici – lire en particulier les explications à la page 70).

    60 Millions a recherché le plomb, l'arsenic, le cadmium et le mercure... mais pas le cuivre... pourtant le résidu le plus fréquemment quantifié dans les analyses colligées par l'EFSA.

    Parmi les produits, il y avait aussi une marque se targuant d'être « sans résidus de pesticides ». Il nous semble que la petite image en tête de tableau récapitulatif, pour la purée de carotte, comporte une note 1 renvoyant à « Taux inférieur à 0,000001%, conformément aux règles de l'alimentation infantile. Plus de détails sur bledina.com ». Nous nous sommes déjà intéressé à cette allégation ici en décembre 2017. Un sujet pour votre vlog, Mme Emmanuelle Ducros ?

    http://seppi.over-blog.com/2019/06/le-figaro-madame-alimentation-infantile-et-information-infantile.html

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