- ENTREE de SECOURS -



mardi 11 juin 2019

20 Techniques étonnantes de travail du bois

https://www.youtube.com/watch?v=OCSMjHUjvlo

34 commentaires:

  1. « Notre pays traverse une redoutable crise de confiance », déplore le sénateur Henri Cabanel


    11 juin 2019
    GRW Entretiens


    Spécialiste des questions agricoles pour le groupe socialiste, le sénateur de l’Hérault Henri Cabanel livre son analyse en exclusivité à A&E.

    - On assiste aujourd’hui à une mise en accusation récurrente des produits alimentaires et, par conséquent, de notre agriculture, phénomène particulièrement mal vécu par le monde agricole. Quel message souhaiteriez-vous lui délivrer ?

    - J’estime tout d’abord que, sur le plan politique, l’agriculture n’est pas considérée à sa juste valeur. Nous devrions avoir une politique agricole d’ambition, qui prenne en compte à la fois les questions sanitaires, environnementales et économiques. En effet, n’avoir en ligne de mire que la santé ou la biodiversité, sans égard pour les réalités économiques, aboutit souvent à des résultats contre-productifs. J’en veux pour preuve la situation actuelle de notre production de fruits et légumes, qui, en raison de contraintes réglementaires franco-françaises drastiques, est en déclin permanent. Ce qui, en fin de compte, ne fait qu’accroître nos importations, aboutissant par là même exactement au contraire des souhaits émis par les consommateurs.

    L’interdiction du diméthoate constitue un parfait exemple de ce que je déplore. Ainsi, si nous en avons interdit l’usage sur la cerise, il est encore couramment utilisé dans d’autres pays de l’Union européenne. On nous dit bien qu’un accord aurait été finalisé avec les pays exportateurs de cerises, garantissant que leurs productions sont exemptes de traitements par ce produit. Mais est-ce vraiment la réalité sur le terrain ? Et surtout, avons-nous réellement mis en œuvre des moyens suffisants pour procéder aux contrôles aux frontières ? Permettez-moi d’en douter, au regard du faible nombre d’agents mobilisés par les services des fraudes ! L’an dernier, nous avons eu quelques soucis avec des vins espagnols importés, dont certains distributeurs et opérateurs avaient « francisé» les étiquettes – une pratique qui ne visait qu’à abuser le consommateur. Or, la DGCCRF comptant à peine six fonctionnaires pour tout le Languedoc-Roussillon, il n’a pas été possible aux services des fraudes d’intervenir de façon satisfaisante. Qu’en est-il donc des importations de cerises sur l’ensemble du territoire français ? Ce qui est certain, en revanche, c’est que l’interdiction du diméthoate a conduit de très nombreux producteurs français, faute de disposer de moyens sérieux pour protéger leur culture, à arracher leurs arbres. Le consommateur a donc dû acheter davantage de cerises importées, sans réelle garantie qu’elles n’aient pas été traitées au diméthoate.

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  2. À LIRE AUSSI : diméthoate : Y aura-t-il encore des cerises françaises cet été ?

    Il en va de même d’un sujet qui fait actuellement polémique : le glyphosate. Le groupe parlementaire socialiste, dont je fais partie, avait déposé un amendement pour sa suppression, mais à la condition expresse de donner aux consommateurs la possibilité de savoir, en faisant figurer clairement sur les étiquettes si les produits importés avaient ou non été traités avec cet herbicide. Vous n’ignorez pas que l’année dernière, le Canada a réhomologué l’usage du glyphosate pour une période de 15 ans, ce qui implique que, en vertu des accords de libre-échange signés par ce pays avec l’UE, il pourra exporter son blé traité au glyphosate. On pourrait donc retrouver ce blé canadien dans les baguettes françaises ! Une interdiction n’apportera donc pas l’assurance d’une meilleure protection de la santé des consommateurs français, mais bien la certitude d’une fragilisation de nos exploitations agricoles, tant sur le plan national qu’international.

    Et le raisonnement vaut aussi pour le vin. Aujourd’hui déjà, les producteurs de vin espagnol – de très bonne qualité, au demeurant – ont un coût de production deux fois moins élevé que celui de nos producteurs viticoles du Languedoc-Roussillon, pourtant géographiquement voisins. L’interdiction unilatérale du glyphosate va inévitablement accentuer le différentiel de coût de production entre les vins de cette région et ceux importés d’Espagne.

    Tous ces exemples montrent qu’il ne faut jamais séparer les préoccupations sanitaires, environnementales et économiques, et s’appliquer à trouver un compromis qui ne pénalise personne, en s’abstenant de légiférer dans la précipitation.

    Et n’oublions pas que, en dépit des moyens limités dont dispose la DGCCRF, la France reste le pays où les contrôles en termes de sécurité alimentaire sont parmi les meilleurs au monde. La traçabilité est exemplaire, et la qualité de nos productions, exceptionnelle. On l’a encore vérifié lors de l’affaire du Friponil, retrouvé dans les œufs, où des contrôles français ont mis en évidence une fraude dont les origines étaient belges. De même, la fraude de la viande de cheval trouvée dans les lasagnes a été révélée par nos services. Il s’agissait là aussi d’un réseau international qui opérait à partir de différents pays de l’Union européenne.

    - Pourtant, au travers de très nombreux reportages à charge sur l’alimentation, les médias donnent plutôt une image anxiogène de ce qui se trouve dans nos assiettes.

    - Vous avez raison, et cela nous renvoie à la problématique de la légitimité de nos experts, dont le rôle reste très important. En matière de sécurité sanitaire, ils fournissent aux parlementaires les données indispensables pour leur permettre de légiférer de manière raisonnable. C’est notamment la mission de l’Anses – une agence impartiale financée par l’argent du contribuable – dont l’expertise de- meure essentielle.

    Non seulement l’Anses n’est pas assez entendue, mais elle est régulièrement mise en cause, notamment par des ONG qui rejettent ses avis dès lors qu’ils ne corroborent pas leurs opinions. Certaines de ces ONG lancent même des accusations irresponsables contre les experts, les soupçonnant soit de ne pas bien faire leur travail, soit d’être à la solde des multinationales.
    Or, non seulement elle n’est pas assez entendue, mais elle est régulièrement mise en cause, notamment par des ONG qui rejettent ses avis dès lors qu’ils ne corroborent pas leurs opinions. Certaines de ces ONG lancent même des accusations irresponsables contre les experts, les soupçonnant soit de ne pas bien faire leur travail, soit d’être à la solde des multinationales.

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  3. - Mais dans le cas du glyphosate, le président de la République lui-même a pris ses distances avec l’avis de l’Anses…

    - C’est là un vrai problème. Je suis convaincu que la position d’Emmanuel Macron est plutôt une réponse à l’opinion sociale, qui ne tient pas compte de l’avis de nos agences sanitaires. Tout récemment, nous avons auditionné le directeur de l’Anses, qui, au sujet du glyphosate, a tenu des propos plutôt rassurants. Comme il devient de plus en plus difficile, avec la propagation galopante des fake news sur les réseaux sociaux, de séparer le vrai du faux, il est plus que jamais essentiel pour nous, parlementaires, de faire le tri entre les avis des experts rendus par nos agences, dont l’indépendance est garantie par la loi, et des études très médiatisées, mais dont les conclusions ne seront pas validées par la suite.

    Et il n’y a malheureusement pas que l’opinion publique qui ne fasse plus confiance à nos experts : des collègues parlementaires refusent également d’écouter leurs avis, attitude qui contribue aux yeux de l’opinion publique à semer le doute sur la fiabilité des conclusions délivrées. Ne pas respecter une institution nationale légitimée par la loi constitue à mon sens une faute politique grave de l’élu. À cet égard, il serait donc grand temps que les parlementaires adoptent une attitude responsable.

    - Quel est votre sentiment sur la loi Egalim, issue des États généraux de l’alimentation ?

    - Pour ma part, je trouve qu’elle résulte de la meilleure démarche possible. Ainsi, après avoir cerné un problème, – en l’occurrence, le manque de revenus de nos agriculteurs par rapport à l’effort qualitatif qu’ils fournissent depuis de nombreuses années et le prix payé par le consommateur –, on a mis tous les acteurs – du producteur au consommateur en passant par le distributeur, le transformateur et les syndicats agricoles – autour de la table. Tous se sont exprimés et sont tombés d’accord sur le fait que l’avenir de l’agriculture française passait par une montée en gamme de nos productions, avec des garanties sanitaires encore meilleures. C’était donc un projet gagnant-gagnant, dont les contours étaient clairement dessinés. Toutefois, il régnait un climat de défiance entre les intervenants, que nous-mêmes observons entre élus et citoyens. Notre pays traverse en effet une redoutable crise de confiance, qui n’a pas épargné les différents acteurs du secteur agricole.

    Dans la loi, il a été convenu d’instaurer une inversion du système de la fixation des prix, afin que le vendeur puisse intégrer sa réalité économique. Ce ne serait donc plus l’acheteur qui définirait seul le prix, mais le vendeur, en y incluant ses coûts de production. Or, force est de constater que la réalité du terrain est bien plus complexe. Notamment parce que, en France, face à quatre ou cinq enseignes, souvent réunies en un groupement d’achats, on a des milliers de fournisseurs. De là qu’on assiste à un déséquilibre évident entre les différents acteurs de la chaîne alimentaire : c’est le pot de terre contre le pot de fer. D’autant que les fournisseurs non sélectionnés par la grande distribution n’ont aucun recours possible.

    Je me souviens qu’ici même au Sénat, en 2015, à l’époque où Stéphane Le Foll était ministre de l’agriculture, le président du Sénat, Gérard Larcher, a organisé une rencontre entre tous les acteurs de la filière porcine, afin d’apporter une solution à la crise des éleveurs qui pâtissaient alors d’une brutale chute des prix. Les représentants du groupe Bigard ont fait clairement comprendre au ministre qu’il était hors de question que les achats de porc se réalisent sans référence au prix du marché ! Cet état de fait n’a pas été pris en compte dans l’élaboration de la loi Egalim. D’où la déception de beaucoup d’agriculteurs qui, malgré son entrée en vigueur, n’ont perçu aucun changement.

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  4. - Que faire, alors ?

    - L’une des pistes intéressantes à suivre consisterait à conforter la confiance que les consommateurs portent aux produits français, notamment en luttant contre l’agribashing. Il conviendrait d’engager une véritable politique de communication sur la qualité de l’ensemble de nos filières agricoles. Dans le contexte de la viande, par exemple, une toute petite minorité de végan – organisés en lobbyistes efficaces – pèse aujourd’hui très lourd dans le débat sociétal, quoiqu’ils ne soient pas du tout représentatifs de ce que souhaitent les Français. C’est là un vrai problème. Il reviendrait aux producteurs de répondre aux interpellations de cette minorité au moyen d’une communication bien plus réactive.

    Puis, ces initiatives doivent recevoir le soutien inconditionnel des responsables de toutes les familles politiques. La combinaison d’une communication soutenue sur nos produits avec un arsenal législatif permettant aux consommateurs d’être des acteurs constitue, selon moi, la meilleure solution pour faire sortir l’agriculture de l’impasse de ses difficultés. Je suis conscient que cela va prendre du temps, mais il n’y a pas d’autre voie possible.

    - Ne craignez-vous pas que ce repli nationaliste ne participe à la montée du nationalisme tout court ?

    - Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de s’opposer aux échanges internationaux, et moins encore à ceux qui ont lieu à l’intérieur du marché commun. Simplement, dans le souci de l’environnement, il me semble qu’il est souhaitable de favoriser les circuits courts. Est-ce que vous trouvez normal que la restauration collective hors domicile – et notamment les cantines scolaires – s’approvisionne à plus de 80 % en viande importée ?

    - La raison en est que ces produits sont moins chers…

    - C’est précisément pour cela que je dis qu’il faut trouver un équilibre et ne pas se cantonner à une vision simplement budgétaire qui nous amènera dans le mur ! Aujourd’hui, le poids des fonctionnaires de Bercy dans ces décisions est beaucoup trop important.

    - Revenons au sujet des importations de viande. Elles proviennent pour l’essentiel de pays limitrophes à la France. Or, ce sont eux précisément qui posent un problème de compétitivité à nos filières. Comment expliquez-vous que ces pays soient capables de produire moins cher que nous ?

    - Cela vient d’abord de la politique agricole menée au niveau de l’Europe. Nous avons mis en place une politique monétaire commune autour de l’euro, sans l’assortir d’une politique d’harmonisation sociale. Cela explique, notamment, le différentiel important entre le coût de la main-d’œuvre dans les différents pays de l’Union européenne, et en fin de compte le prix du produit. Les citoyens français bénéficient ainsi d’un système social très performant (maladie, retraite, etc.) dont d’autres pays sont dépourvus, et qui justifie en partie le coût élevé du travail en France.

    Ensuite, il ne faut pas opposer les agricultures diverses. Nous avons besoin de l’agriculture conventionnelle et des différents types d’agriculture biologique, de celle qui est dédiée aux circuits courts, mais aussi de celle qui va fournir les marchés d’exportations. Ce panel d’agricultures doit donc rester compétitif, sans que soit jamais négligée la qualité sanitaire et environnementale. Tout cela doit être envisagé non seulement à l’échelle nationale mais aussi au niveau européen, ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui. J’irai jusqu’à dire, si je peux me permettre, que nous autres Européens sommes bien naïfs ! Pendant que des pays comme le Brésil, les États-Unis, le Canada, la Chine, et maintenant l’Inde, sont en train de doubler les moyens accordés à leur agriculture, on discute au sein de l’Union européenne pour savoir comment diminuer le budget de la PAC. C’est totalement ubuesque !

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  5. - On parle beaucoup des circuits courts. Ne pensez-vous pas que la France devrait également mettre les bouchées doubles pour permettre à l’agriculture de se développer vers l’exportation, sachant que les classes dites « moyennes », en croissance constante dans de nombreux pays, sont très demandeuses d’une alimentation de qualité telle que nous la produisons en France ?

    - Je pense que nous devons plutôt nous concentrer sur une politique agricole européenne, afin d’assurer une nourriture de qualité qui réponde aux normes environnementales, et qui, en termes économiques, fasse vivre nos agriculteurs. Politiquement parlant, l’indépendance alimentaire demeure une nécessité absolue. Et plutôt que d’avoir des politiques nationales pour protéger ses propres intérêts, il faudrait, me semble-t-il, avoir une véritable ambition européenne.

    Ensuite, ne perdons pas de vue que la politique agricole menée par la France a toujours été à l’avant-garde de la qualité. N’est-ce pas la France qui a forgé l’image du vin, avec ses châteaux, ses cépages, son excellence, devenue un modèle à l’échelle planétaire ? Ce lien direct que nous avons créé entre le terroir, le vigneron et les cépages, fait la spécificité de nos vins et rend impossible de les produire ailleurs. C’est tout l’enjeu des AOC, et plus largement des AOP (appellation d’origine protégée). En aucun cas, notre politique agricole ne doit faire de compromis sur ce plan-là. Il en va de l’image de la France !

    - Mais n’est-ce pas en raison des politiques de soutien communautaire qu’aujourd’hui, nos producteurs de pommes se trouvent face à une concurrence déloyale avec la production polonaise ?

    - Vous avez raison. Il y aurait beaucoup de choses à revoir dans la politique agricole de l’Union européenne. Mais je maintiens que le problème majeur provient de l’inégalité des charges sociales entre les pays membres.

    Quand on y réfléchit, les pommes, le lait, la viande, finalement, c’est pareil. L’essentiel est d’être inventif et de savoir s’adapter, innover. On ne peut pas se satisfaire de produire, en France, les mêmes pommes que les Polonais. C’est ce que la filière s’est appliquée à prouver avec, par exemple, la Pink Lady et une stratégie marketing adaptée. Il faut donc expliquer aux consommateurs les raisons pour lesquelles les pommes polonaises sont moins chères et détailler le coût de production pour un producteur français. Le consommateur comprendra et opérera ses choix d’achat en connais- sance de cause. Mais quand la filière agricole s’éloigne du consommateur pour répondre exclusivement aux desiderata des distributeurs et des transformateurs, il y a deux perdants: ceux qui produisent, rémunérés trop faiblement, et ceux qui consomment, ne payant pas les denrées alimentaires qu’ils achètent à leur juste prix. D’où l’importance des circuits courts, où le nombre d’intermédiaires est réduit au minimum.

    À LIRE AUSSI : pourquoi les pommes polonaises envahissent le marché français ?

    - Si ce que vous dites est de toute évidence pertinent pour certaines productions, comme la vigne ou les fruits de saison, comment mettre en place des circuits courts pour d’autres productions telles que le lait, le sucre, les céréales ou la viande ?

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  6. - Dans le secteur de la viande, on dispose de systèmes qui nous permettent, par le biais des indications géographiques protégées (IGP), de localiser, sur un territoire bien précis, une source de production qui ne se fasse qu’à cet endroit, et, à partir de là, la valoriser, voire l’exporter. Un peu à l’image du champagne qui est une belle réussite régionale. Évidemment, ce n’est pas la panacée, car la solution ne peut s’appliquer à l’ensemble de la production agricole. Prenez le cas du vigneron : les circuits courts lui permettent la vente en direct de sa cave à des consommateurs avertis, mais, comme ils ne suffisent pas à rendre son exploitation rentable, il lui faut par ailleurs vendre dans les circuits traditionnels.

    - Difficile d’imaginer qu’on puisse approvisionner de grandes villes comme Paris ou Marseille à partir de circuits courts… Que faire donc en faveur des circuits traditionnels, qui restent très largement majoritaires, comme par exemple celui des céréales ?

    - Je pense qu’une partie de la solution tient dans la montée en gamme. A fortiori pour des productions comme le blé, denrée mondialisée dont le prix n’est pas établi à Paris. Dans ce marché ultra-libéral, on trouvera toujours quelqu’un qui pourra vendre moins cher. D’où l’importance de se démarquer, sur la qualité nutritive du blé, par exemple. D’un côté, un blé cultivé intensivement sur les grandes plaines des États-Unis, de l’autre, un blé français pourvu d’une qualité nutritive supérieure…

    - Sauf que nous avons perdu des marchés en faveur de l’Allemagne, en raison du faible taux de protéine dans nos blés, conséquence logique de la réduction de l’azote épandu sur nos cultures. Donc, là encore, on voit bien comment des contraintes environnementales mettent en péril nos productions.

    - Votre exemple prouve clairement que, dès lors que des mesures environnementales sont prises, il faut savoir analyser les questions de façon transversale, en prenant en compte le volet économique. Sinon, cela crée des déséquilibres qui se révéleront contre-productifs… Permettez-moi de revenir sur le glyphosate, qui est devenu au cours des derniers mois un véritable sujet sociétal, imposant une forte pression sur les responsables politiques. N’avez-vous pas remarqué que le discours de certains de nos élus est devenu de plus en plus modéré ? Beaucoup d’entre nous ont entendu le monde agricole, et un nombre croissant de parlementaires reconnaissent qu’il faut prendre son temps, une interdiction sur 100% des cultures n’étant pas envisageable pour le moment. Avoir une vision transversale et savoir s’adapter, c’est la clé de tout.

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  7. - Étant vous-même viticulteur, comment avez-vous abordé cette adaptation ?

    - Mon grand-père n’a jamais arraché un seul cep de vigne, ni agrandi ses surfaces de production, car son offre correspondait à la demande des consommateurs. Mon père, tout en conservant les cépages de son père, a dû agrandir l’exploitation. Lorsque cela a été mon tour de m’installer, j’ai dû m’adapter.

    Nous avons mis en place une politique monétaire commune autour de l’euro, sans l’assortir d’une politique d’harmonisation sociale. Cela explique, notamment, le différentiel important entre le coût de la main-d’œuvre dans les différents pays de l’Union européenne, et en fin de compte le prix du produit.
    Avec de nombreux collègues vignerons de la région, nous avons amorcé une révolution qui consistait à arracher tous nos cépages traditionnels – décision très mal vécue par mon père qui nous prenait pour des fous ! Au bout du compte, ce défi a fait que notre région a été la seule au monde à avoir mené à bien une restructuration d’envergure, pour produire un vin de qualité qui corresponde à nouveau aux attentes du marché.

    Moi qui ai été l’un des acteurs de cette transformation, je suis aujourd’hui en train d’en vivre une nouvelle. En effet, fervent défenseur des cépages résistants, c’est-à-dire des cépages nécessitant moins d’intrants, j’ai intégré une expérimentation portée par l’INRA, l’interprofession des vins du Languedoc, la chambre d’agriculture de l’Hérault et la Région Occitanie. J’ai donc procédé à de nouveaux arrachages et j’ai remplacé mes vignes par de nouveaux ceps, afin de répondre au mieux à la demande du consommateur.

    https://www.agriculture-environnement.fr/2019/06/11/notre-pays-traverse-une-redoutable-crise-de-confiance-deplore-le-senateur-henri-cabanel

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  8. Qui aggrave l’état de santé du climat ?


    le 11 juin 2019


    - voir tableaux sur site -

    En deux illustrations et un tableau, tout est dit. Par tête d’habitant les 8 pays rejetant le plus de gaz carbonique sont tous producteurs d’hydrocarbures … on pouvait s’y attendre. Et les 15 premiers pays rejetant le plus de « carbone » totalisent 72 % de toutes les émissions de ce carbone tant décrié qui sert pourtant d’aliment irremplaçable pour la végétation et le phytoplancton. Comment sont calculées ces quantités, l’article en référence paru sur le site Global Carbon Atlas ne le dit pas.

    - voir tableaux sur site -

    Si on se réfère à la durée de vie dans l’atmosphère du gaz carbonique provenant de la combustion du pétrole, du charbon et du gaz déterminée par la signature isotopique de ce « rejet » comme proche de 5 années, l’accumulation de ce gaz supposé présenter des propriétés d’effet de serre ne peut donc provenir que du dégazage des océans provoqué par la forte activité solaire qui débuta au milieu des années 1930 et se termina avec le dernier cycle solaire (#24) particulièrement déficitaire en énergie. Tout va donc redevenir normal au cours des 10 prochaines années et tant le pétrole que le charbon ont encore de beaux jours devant eux !

    Relire aussi sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/02/21/nouvelles-du-soleil/

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2019/06/11/qui-aggrave-letat-de-sante-du-climat/

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    Réponses
    1. (...) Si on se réfère à la durée de vie dans l’atmosphère du gaz carbonique provenant de la combustion du pétrole, du charbon et du gaz déterminée par la signature isotopique de ce « rejet » comme proche de 5 années (...)

      Bigre ! Puis-je connaître la source de la prédiction ? Car, un gaz qui en rencontre un autre (sous l'effet de vents ou de variation de température) se modifie, se recycle INSTANTANÉMENT ! Par contre, si l'auteur veut parler de 'l'âge du gaz' (et pourquoi pas de 'la mémoire de l'eau' !...Hahaha !), du gaz mineur (ou mineure ?).
      Rappel que 'Le dégazage des mers & océans' EST PERMANENT ! et que les volcans ne reflètent nullement les activités solaires voire des planètes proches ou lointaines du système.

      En ce qui concerne la-dite 'pollution' par pays TOUT EST FAUX car il est nécessaire de se référer AU NOMBRE D'HABITANTS et non à sa superficie !

      N'oublions pas non-plus que le gaz carbonique est le plus lourd de tous les gaz !
      Le dioxyde de carbone, aussi appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, ou CO² !

      L'air pèse: 1,2 gr/litre
      Gazcarbonique: 1,8 gr/l.
      Oxygène (O2): 1,42 gr/l.

      Il est soit absorbé au sol par les plantes soit dissout dans l'eau, il peut aussi être dissout dans la pluie ou brouillard, (recyclé en nano-particules de carbone/charbon)

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    2. Pollution et pollution

      http://globaleconomicanalysis.blogspot.fr/2014/11/historic-hype-over-global-warming.html

      Pareillement qu'il est facile d'accuser une famille nombreuse de plus consommer qu'un célibataire et donc de taxer le grand nombre de tous les maux de la Terre, dernièrement un économiste a publié un graphique sur les pays les plus gros consommateurs de pétrole (donc: pollueurs). Graphique qui montrait la Chine, les USA, l'Inde et la Russie les quatre premiers d'une liste de 19 pays sélectionnés comme étant les plus pollueurs.

      Oui mais, de la même façon que l'on peut citer Monaco et Macao comme étant les pays les plus peuplés de la Terre (au km²), je répondrais pour les pollueurs que c'est en fait le contraire !

      Compte tenu du nombre d'habitants et de la quantité de pétrole consommée, l'Arabie Saoudite arrive largement en tête des pays les plus pollueurs de la Terre ! Cela vous étonne ? C'est bien d'ailleurs la première fois que vous lisez un tel article face au bassinnage médiatique quotidien que c'est La Chine qui est le plus gros pollueur monstrueux de la Terre !

      1 -- Arabie Saoudite
      2 -- Australie
      3 -- Canada
      4 -- USA
      5 -- Corée du Sud
      6 -- Russie
      7 -- Allemagne
      8 -- Afrique du Sud
      9 -- Japon
      10 - Italie
      11 - Royaume-Uni
      12 - Chine
      13 - Turquie
      14 - Argentine
      15 - Mexique
      16 - Inde
      17 - Indonésie
      18 - France
      19 - Brésil

      C'est bien en divisant la quantité de pollution émise par le nombre d'habitants que l'on peut mieux se rendre compte de la vérité cachée !

      Car, c'est bien au nombre d'habitants qu'il faut regarder (et non à la superficie d'un pays). L'Alaska avec ses 731.000 hab. et 1.717.854 km² consomme plus d'énergie par le fait qu'il y fait froid et que la lumière est manquante dans l'hiver long. Pareillement que le sont d'autres en Europe du Nord (Norvège, Suède, Danemark, Finlande, Islande, etc) mais qui ne sont listés dans les 19 choisis, la consommation de pétrole par habitant doit être plus élevée qu'en Afrique, car je ne pense pas qu'ils aient choisi de brûler du bois des forêts où les arbres poussent lentement, ni qu'ils se contentent de se chauffer avec des arètes de poissons !

      Et c'est bien pourquoi la Chine et le Brésil (entr'autres) ont toujours refusé de s'acquitter de la taxe aéroportuaire pour les avions en ce qui concerne le gazcarbonique décrit comme étant La pollution !!

      Ce qui est malheureusement désigné comme pollution est le gazcarbonique que nous rejetons continuellement en respirant, d'où chaque habitant de la Terre (animaux y compris) montré comme pollueur !! Pareillement que le fumier est une pollution, c'est bien cette pollution qui fait pousser les plantes !! et NOUS NOURRIT TOUS LES JOURS !

      D'où le merci à la pollution d'être là sans quoi nous n'y serions pas !

      https://huemaurice5.blogspot.com/2014/11/pollution-et-pollution.html

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  9. Les colonies d'abeilles domestiques en Europe plongent de 16%, selon une étude


    par Tyler Durden
    Mar, 06/11/2019 - 04:15


    Le nombre total de colonies d'abeilles mellifères en Europe a chuté de 16% au cours de l'hiver 2017-2018, selon COLOSS (Prévention des pertes liées au miel et aux abeilles), une organisation internationale à but non lucratif basée en Suisse, chargée de protéger les abeilles mellifères. .

    Allison Gray, chercheuse principale de l'étude, a envoyé un questionnaire COLOSS à 25 363 apiculteurs dans 36 pays: 33 en Europe, plus l'Algérie, Israël et le Mexique.

    Les données recueillies ont révélé un taux de perte global de 16,4% des colonies d'abeilles mellifères au cours de l'hiver 2017/18 entre les pays.

    On a posé plusieurs questions aux apiculteurs au sujet de leurs ruches: (a) étaient en vie, mais leur problème de reine était insoluble (par exemple, une reine disparue, des ouvrières pondeuses ou une reine qui pondait des œufs de bourdon), (b) étaient morts ou réduits à quelques centaines d'abeilles. et (c) ont été perdus à la suite d'une catastrophe naturelle (de diverses causes possibles).

    Gray et son équipe ont déterminé que le Portugal, l'Irlande du Nord, l'Italie et l'Angleterre avaient l'effondrement de colonies le plus significatif, supérieur à 25%. Les auteurs ont noté que les petites exploitations apicoles avaient enregistré des taux de perte plus élevés que les grandes.

    "Le taux de perte global à l'hiver 2017/18 était le plus élevé au Portugal (32,8%), un nouveau pays à l'enquête. Les autres pays enregistrant des pertes élevées (supérieures à 25%) étaient la Slovénie, l'Irlande du Nord, l'Angleterre, le Pays de Galles, l'Italie et l'Espagne, principalement des pays d’Europe occidentale ", écrit Gray.

    Un an plus tôt, les taux de pertes étaient les plus bas en Norvège, en Irlande du Nord et en Algérie, et l’année précédente en Europe centrale.

    Les pertes hivernales liées aux difficultés des reines étaient de 1% en Bulgarie à 20,3% en Slovénie, alors que pour l'hiver 2016/17, le taux de perte pour la Slovénie était le plus bas de l'étude.

    La reine de chaque ruche est cruciale pour la survie de la colonie dans son ensemble. Si une reine disparaît ou ne pond pas pour créer plus de drones, la colonie s'effondrera. Les abeilles à miel sont également menacées par les acariens parasites.

    Si les abeilles ne disposent pas de suffisamment de fourrage ou que la nourriture se compose de nectar et de pollen de plantes en fleurs dans les limites de leur vol, la colonie s’effondrera.

    Gray a découvert que la recherche intensive de sources végétales, notamment les vergers, le colza, le maïs, la bruyère et les cultures fourragères d'automne, était associée à l'effondrement des ruches pendant les périodes hivernales.

    L'effondrement des colonies d'abeilles mellifères est un problème complexe, a écrit Gray, et est souvent causé par des conditions météorologiques instables ou des catastrophes naturelles plutôt que par le climat. Et il n'y a pas de solution pour le moment.

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  10. Elle a noté que les futures enquêtes devraient être menées sur l'impact des pesticides et des herbicides sur les abeilles.

    Il n'y a pas si longtemps, nous avons signalé que les abeilles mellifères exposées au glyphosate, l'ingrédient actif de Roundup, perdent des bactéries essentielles dans leur intestin et sont plus susceptibles aux infections et à la mort par des bactéries nocives. Il a montré comment le glyphosate pourrait contribuer au déclin rapide des abeilles mellifères dans le monde, également appelé trouble d'effondrement des colonies (CCD), un phénomène qui se produit lorsque la majorité des abeilles ouvrières d'une colonie disparaissent et laissent derrière elles la reine.

    À l'échelle mondiale, les abeilles domestiques sont le pollinisateur le plus important au monde pour les cultures vivrières. On estime que 33% des aliments consommés dans le monde dépendent de la pollinisation par les abeilles. Ainsi, lorsque les populations d’abeilles en Europe, dans les Amériques et dans d’autres parties du monde sont en déclin, cela pourrait entraîner une baisse des rendements, entraînant ainsi des pénuries alimentaires et un stress économique pour les gouvernements et les banques centrales.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-09/honey-bee-colonies-across-europe-plunge-16-says-study

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    1. La mort des abeilles ou leur disparition est due aux éoliennes qui en massacrent des millions chaque jour (et des oiseaux) ainsi que plus probablement l'aluminium (nano-particules des chemtrails déversées par avions) qui leur apporte la maladie d'Alzheimer ainsi que les acariens parasites qui pullulent faute d'insecticides répandus.

      Par contre, AUCUNE étude ne prouvent la mort par empoisonnement ce qui absout toute désignation de 'glyphosate répandu sur les fleurs' comme l'avancent sans preuve les lobbying dirigés contre la maison Monsanto.

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  11. DESSIN DE PRESSE - PATRICK CHAPPATTE DÉNONCE LES «FOULES EN COLÈRE»

    Le dessinateur suisse réagit après la décision du New York Times de renoncer aux dessins politiques dans son édition internationale.
    «Twitter est un lieu pour la fureur, pas pour le débat», déplore Patrick Chappatte.


    11.06.2019, 13h31


    Patrick Chappatte met en garde contre la remise en cause du dessin politique. Le dessinateur suisse dénonce les « foules moralisatrices» qui se rassemblent sur les réseaux sociaux avant de s'abattre sur les salles de rédaction.

    «Twitter est un lieu pour la fureur, pas pour le débat», déplore Patrick Chappatte. Après la décision du New York Times de renoncer aux dessins politiques dans son édition internationale suite à une polémique à propos d'un dessin jugé antisémite d'un auteur portugais, le dessinateur tire la sonnette d'alarme.

    Des tempêtes

    Sur son site*, le Suisse a publié lundi en anglais sa prise de position après la décision du journal** pour lequel il travaille depuis des années. Les caricatures ne sont pas les seules cibles, il en va du journalisme et de l'opinion en général, affirme-t-il.

    «Nous sommes dans un monde où des foules moralisatrices se rassemblent sur des réseaux sociaux et enflent comme une tempête, pour s'abattre ensuite sur les salles de rédaction, en emportant tout sur leur passage».

    La foule en colère

    Face à cette vague, les éditeurs doivent instantanément réagir, avec des contre-mesures qui ne laissent pas de place à la pondération ou à des discussions sensées. «Les voix les plus outrées finissent par mener la conversation et la foule en colère suit».

    Aux yeux de Patrick Chappatte, le média qui a publié le dessin est en fait le plus souvent la véritable cible, davantage que le dessin lui-même. Il dresse un état des lieux inquiétant: son collègue turc Musa Kart est en prison après un dessin sur Erdogan.

    Liberté d'expression

    Des dessinateurs du Venezuela, Nicaragua et de Russie ont dû s'exiler. Ces dernières années, certains des meilleurs dessinateurs des Etats-Unis, comme Nick Anderson et Bob Rogers, ont perdu leur emploi parce que leur éditeur a jugé leurs travaux trop critiques envers Donald Trump.

    «Peut-être, devrions-nous nous en inquiéter et répliquer. Les dessins politiques sont nés avec la démocratie. Et ils sont contestés quand la liberté l'est également», écrit Patrick Chappatte.

    Pas renoncer à l'humour

    Le dessinateur suisse reste toutefois positif. L'époque est celle de l'image et son pouvoir n'a jamais été aussi grand. Et il y a de très nombreuses possibilités qui s'offrent aujourd'hui aux dessinateurs, notamment des reportages longs formats.

    «Et arrêtons d'être effrayés par la foule en colère. Dans le monde fou dans lequel nous vivons, l'art du commentaire visuel est plus nécessaire que jamais. Comme l'humour», conclut Patrick Chappatte. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/patrick-chappatte-denonce-foules-colere/story/19316460

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    1. * non cité ! (cause à la censure anti-suisse)
      ** non cité !! (cause à la censure anti-suisse)

      Ils ne sont condamnés que par un nano-groupuscule de chiures de mouches et ne parlent pas Au nom du Peuple.
      Idem pour les trolls qui s'en prennent aux blogs qui n'auraient pas d'audience mais qui seraient jugés comme ayant plus d'un million de vues par semaine ! Hahahaha !

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  12. Pinterest interdit Zéro Hedge en l'ajoutant à la "liste de blocage de domaines du porno" utilisée pour cibler les conservateurs


    par Tyler Durden
    Mar., 06/11/2019 - 10:45


    Des documents divulgués à Project Veritas par un initié de Pinterest révèlent que la société de médias sociaux basée à San Francisco a bloqué les liens de Zero Hedge et de plusieurs sites Web conservateurs ou religieux - en les ajoutant à une "liste de blocage du domaine porno" destinée à conserver le plate-forme libre de matériel sexuellement explicite.

    Veritas a publié la liste et interrogé ledit initié, qui a expliqué comment la société, qui compte près de 300 millions d'utilisateurs actifs par mois, censure le contenu pro-vie et chrétien.

    La fuite révèle une campagne agressive de censure du contenu conservateur sous le prétexte de "discours de haine" et de "fausses informations".

    Les liens vers les documents divulgués peuvent être consultés ici, ici, ici, ici, ici et ici. Il est à noter que, en février, la plate-forme de médias sociaux a fait la une des journaux pour bloquer les recherches liées au matériel anti-vaccination. À l'époque, la société avait été critiquée pour ses méthodes apparemment aléatoires de détermination du contenu offensant.

    "Il y a un processus secret sans appel réel dans lequel les gens font des appels subjectifs extrêmement difficiles ayant trait à la politique, à la culture et à la religion", a déclaré Jennifer Granick, avocate d'ACLU.

    L'initié qui a divulgué à Veritas a accepté, déclarant qu'il était "assez surpris" après avoir découvert l'inscription de Live Action sur la liste pornographique.

    L'initié a expliqué que les sites Web figurant sur une «liste de blocage de domaines» ne peuvent pas être liés dans les publications des utilisateurs. Au cours de son enquête, Project Veritas a tenté de publier le lien LiveAction.org sur Pinterest sans succès. Un message d'erreur indiquant que «Désolé! Votre demande n'a pas pu être complétée. »Le projet Veritas a examiné la liste des sites Web de la« liste de blocage de domaines pornographiques »et a été en mesure de le confirmer, ainsi que LiveAction.org, des sites tels que zerohedge.com, pjmedia.com, teaparty.org et autres. divers sites Web conservateurs ont également été répertoriés. La majorité du document répertorie des sites Web pornographiques. -Projet Veritas

    - voir capture d'écran sur site -

    Capture d'écran d'un document interne divulgué (via Project Veritas)
    La société est particulièrement protectrice vis-à-vis de la représentante Alexandria Ocasio-Cortez (D-NY), où le contenu "attaquant la crédibilité" du Green New Deal peut donner lieu à des poursuites contre sa source.

    - voir capture d'écran sur site -

    Pinterest recherche également Elizabeth Warren et Cory Booker et a fourni une liste de sites Web à surveiller qui ont critiqué ce dernier.

    - voir capture d'écran sur site -

    Bloc de saisie automatique aussi !?

    Outre les interdictions de domaine, une «liste de termes sensibles» divulguée inclut des expressions pouvant être bloquées par la fonctionnalité de saisie semi-automatique du site.

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  13. - voir capture d'écran sur site -

    Le projet Veritas a également reçu un fichier texte volumineux intitulé «Liste des termes sensibles». L'initié a déclaré que le fichier contenait des termes de recherche que Pinterest considérait comme «sensibles» et que les termes étaient modifiés dans les résultats de la recherche en fonction de différentes attributions de valeur. Selon l'initié et les documents justificatifs, les termes se voient attribuer une valeur «abusive», «sensible» et «marque dangereuse».

    Parmi les actions pouvant être effectuées sur les termes de recherche, citons: le blocage des résultats de saisie automatique dans la barre de recherche, l'envoi d'un message consultatif lors de la recherche d'un terme, la suppression du terme des flux recommandés ou tendances et le blocage des notifications par e-mail ou push. Les résultats de la recherche sont également modifiés en fonction des valeurs appliquées aux termes.

    Le projet Veritas a examiné la «liste des termes sensibles» et a découvert que des termes liés au christianisme, tels que «pâques chrétiennes» et «versets bibliques», étaient qualifiés de «marque dangereuse». L'initié a expliqué à Project Veritas dans une interview que ces termes étaient retirés du marché. Résultats de recherche complets. -Projet Veritas

    - voir capture d'écran sur site -

    Dans le même temps, un autre document divulgué révèle des discussions internes sur la chaîne Slack dans lesquelles Ifeoma Ozoma, responsable des politiques publiques et de l'impact social, demande aux autres de surveiller le contenu "suprématiste blanc" des commentateurs conservateurs Ben Shapiro, Candace Owens et autres. Comme le note Veritas, "Trois jours après le message de Ozoma, les termes" ben shapiro musulman "et" ben shapiro islam "ont été ajoutés à la" liste des termes sensibles ".

    "Je pense que lorsque les politiques publiques ne correspondent pas à la manière dont les entreprises de médias sociaux les appliquent, les gens ont le droit de savoir, les gens ont le droit de bénéficier de cette transparence", a déclaré l'initié, ajoutant: "Et ce qu'une personne peut faire toute la différence… une personne peut apporter de la transparence à la grande technologie. "

    (H / T Ali Alexander)

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-11/pinterest-bans-zero-hedge-adding-porn-domain-block-list-used-target-conservatives

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    1. C'est la censure à-tout-va sur Internet car, sur Internet certains sites osent dire la vérité ! Publier des rapports et des vidéos de scientifiques, professeurs, économistes avec les sources qui vont à l'encontre de La Dictature En Marche !

      Attention ! Même les traducteurs en ligne sont ciblés et censurés !

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  14. LES FRANÇAIS PRÊTS À CHANGER POUR ÉVITER LE TOURISME DE MASSE


    par OLIVIER SANCERRE
    09/06/2019


    Si un lieu est trop fréquenté, 63% des Français se disent prêts à y renoncer.

    Le tourisme de masse représente une manne pour les villes et les pays qui en profitent. Mais c’est aussi un repoussoir pour bon nombre de voyageurs français.

    La démocratisation du transport aérien, les nouvelles infrastructures d’accueil et le pouvoir d’achat en hausse parmi les classes moyennes en Chine, en Inde et ailleurs vont permettre au tourisme de masse de prospérer. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, ce sont 1,4 milliard de personnes qui ont voyagé pour leurs loisirs l’an dernier, un chiffre en progression de 6%. Et il n’y a aucune raison de ne pas croire que la tendance va refluer dans les années à venir. Un sondage Toluna pour l’agence Comptoir des Voyages montre que les Français, conscients des dangers du surtourisme, modifient leurs habitudes. Plus de 6 personnes interrogées sur 10 (63% précisément) se disent prêts à renoncer à une destination si elle est trop fréquentée.

    Les villes à éviter

    Au classement des villes à éviter pour ne pas avoir à subir les affres du tourisme de masse — et être déçu au final —, 27% des Français placent Dubaï en premier. Marrakech est deuxième avec 25%, suivi par Bangkok avec 24% puis Rio de Janeiro avec 22%. Il y a aussi un palmarès des lieux emblématiques à éviter, au premier rang desquels la place Saint Marc à Venise pour 47% des Français interrogés. Le Taj Mahal est second à 44%, suivi du Vatican (38%) et la Grande Muraille de Chine (34%). La fameuse « perche à selfie » est à proscrire pour 71% des sondés ! Tout comme les bateaux de croisière, des sources de perturbation et de pollution pour 65% des personnes interrogées.

    Le tourisme en décalé

    Parmi les solutions imaginées par les Français le voyage en décalé pour 42% d’entre eux : le mois de septembre connaît une croissance importante des réservations. Un système de quotas, pour limiter le nombre de touristes sur un lieu spécifique, a la faveur de 22% des sondés. Enfin, 15% proposent de voyager en dehors des sentiers battus et rebattus par les touristes.

    http://www.economiematin.fr/news-francais-prets--changer--eviter-tourisme-masse

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  15. Le Piton de la Fournaise en éruption pour la deuxième fois de l'année (images)


    09:00 11.06.2019


    Nouveau réveil pour le Piton de la Fournaise. Après un mois de mai agité avec des séismes et des effondrements, le volcan actif de La Réunion est entré le 11 juin au matin en éruption. La lave a déjà jailli de terre.

    Le Piton de la Fournaise, le volcan de La Réunion, est entré en éruption mardi 11 juin vers 6H35 (4H35 à Paris), selon la préfecture, pour la seconde fois de l'année.

    Selon l'observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF), citée par l’AFP, «le trémor volcanique, synonyme d'arrivée du magma à proximité de la surface, est localisé près du sommet du massif volcanique».

    L'éruption a lieu dans l'enclos, la caldeira centrale du volcan, dans une zone totalement inhabitée. Elle ne présente pas de danger pour les personnes et les biens.

    La lave a jailli de terre après une crise sismique d'une trentaine de minutes.

    Cette éruption arrive après un mois de mai très agité: l'observatoire volcanologique a recensé le mois dernier plus de 332 séismes et 229 effondrements dans le massif, signes d'une activité volcanique importante. La première éruption de l'année remonte à février dernier et s'est terminée en mars.

    Situé dans le sud-est de La Réunion, le Piton de la Fournaise est l'un des plus actifs au monde. Il est entré en éruption à une quinzaine de reprises au cours des dix dernières années.

    https://fr.sputniknews.com/france/201906111041404545-le-piton-de-la-fournaise-en-eruption-pour-la-deuxieme-fois-de-lannee-images/

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    1. Quand les éruptions (quotidiennes !) ne sont 'pas' sous la mer elles se produisent sous terre. Un relâchement de pression nécessaire comme il y a lieu tous les jours au fond des eaux. D'où les sorties continuelles de gaz (jusqu'aux plus toxiques) qui remontent à la surface et se diluent/se transforment/se recyclent dans l'atmosphère.

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  16. La justice américaine aurait demandé à Londres l’extradition d’Assange


    08:06 11.06.2019

    Le fondateur de WikiLeaks fait l’objet d’une demande d’extradition envoyée le 6 juin par le département de la Justice des États-Unis aux autorités britanniques, informe The Washington Post en se référant à une source anonyme. Aux États-Unis, Julian Assange risque une peine de 175 ans de prison.

    Le jeudi 6 juin, le département de la Justice des États-Unis a adressé aux autorités britanniques une demande d’extradition de Julian Assange, rapporte The Washington Post en se référant à un responsable américain parlant sous couvert d’anonymat.

    Selon le traité d’extradition entre les deux pays, Washington avait 60 jours pour envoyer cette demande. Ce document interdit aux autorités états-uniennes de déposer d’autres accusations contre M.Assange que celles indiquées dans la demande d’extradition.

    Fin mai, les États-Unis ont formulé 17 nouveaux chefs d'accusation à l'encontre du fondateur de WikiLeaks, affirmant qu'il avait publié illégalement les noms de sources classifiées et assisté l'ancienne analyste militaire américaine Chelsea Manning en vue d'obtenir l'accès à des informations top secrètes.

    Si Julian Assange est reconnu coupable, il risque aux États-Unis une peine cumulée de 175 ans de prison.

    Julian Assange, 47 ans, a été arrêté le 11 avril à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s’était réfugié depuis sept ans, dans la crainte d'une demande d'extradition de la part des États-Unis.

    Il a été condamné au début du mois de mai à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012.

    https://fr.sputniknews.com/international/201906111041403824-la-justice-americaine-aurait-demande-a-londres-lextradition-dassange/

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  17. La part des agriculteurs dans le dollar consacré à l’alimentation au plus bas


    11 Juin 2019
    par Seppi
    AGDAILY Reporters*


    Les agriculteurs et les éleveurs de tout le pays ont été touchés par une crise financière ces derniers temps. Selon un rapport publié récemment par le Service de recherche économique du Département de l’Agriculture des États-Unis, de chaque dollar que les consommateurs américains dépensent en nourriture, les agriculteurs et les éleveurs américains n'en perçoivent que 14,6 cents. Ce montant traduit une baisse de 17 % depuis 2011 et représente la plus petite partie du dollar américain consacré à l’alimentation que les agriculteurs reçoivent depuis que l’USDA a commencé à communiquer ces données en 1993.

    Les 85,4 cents restants couvrent les coûts hors exploitation, y compris la transformation, la vente en gros, la distribution, la commercialisation et la vente au détail.

    La National Farmers Union, qui défend le bien-être social et économique des producteurs de denrées alimentaires familiaux depuis plus d’un siècle, utilise les statistiques calculées chaque année comme baromètre de l’état de l’économie agricole.

    En réponse au rapport actualisé, Roger Johnson, président de la NFU, a déclaré : « Alors que les agriculteurs et les éleveurs familiaux sont plus productifs que jamais, ils ramènent chez eux une part de plus en plus petite du dollar alimentaire américain. Ce seul élément ne donne pas une image complète de l’économie agricole, mais lorsque l’on considère les prix bas des produits de base, les revenus en chute libre, la hausse du coût des intrants et la détérioration des conditions de crédit, il est clair que nous sommes en pleine crise, une crise financière agricole.

    « Les conditions se sont dégradées pour les agriculteurs depuis 2011, et ils ne peuvent plus tenir longtemps. Beaucoup ont déjà pris la décision déchirante de fermer boutique ; au cours des cinq dernières années, les États-Unis ont perdu plus de 70.000 exploitations agricoles. En tant que pays dont la population et les besoins nutritionnels ne cessent de croître, nous ne pouvons pas nous permettre d’en perdre beaucoup plus. Nous espérons sincèrement que ce rapport étonnant ouvrira les yeux des décideurs sur les difficultés financières que doivent affronter les agriculteurs et les éleveurs familiaux au quotidien et les convaincra de fournir le soutien dont ils ont si désespérément besoin. »

    _____________

    * Source : https://www.agdaily.com/news/farmers-share-food-dollar-sees-time-low/

    http://seppi.over-blog.com/2019/06/la-part-des-agriculteurs-dans-le-dollar-consacre-a-l-alimentation-au-plus-bas.html

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    1. Il n'existe AUCUNE autre profession qui soit autant rejetée par les 'Dirigeants' que les paysans qui osent donner à manger au monde entier ! Pourquoi cette haine farouche (et qui suppure dans les merdias) envers ces gens qui travaillent 10 à 14 heures par jour 7 jours sur 7 ?

      Parce qu'ils sont libres ! Ils osent vivre en liberté chez eux ! Rouler à 200 km/h en voiture sur leurs chemins de terre (parfois goudronnés), faire un bruit 'tant qu'on veut' ! Chasser, pêcher sur ses terres ! C'est çà le privilège d'être agriculteur !

      Le privilège de consommer les œufs frais du jour ! Les fruits et légumes du jour ! La viande, les céréales, les primeurs, des variétés non commercialisées ou non commercialisables !

      Aux Etats-Unis, des propriétés dépassent les 300 km de long et nécessitent l'information satellitaire pour savoir s'il pleut ou s'il vente ici ou là où il faut mettre l'arrosage automatique à distance.

      Aujourd'hui, grâce aux véhicules rapides (hélicoptères, avions, voitures, motos, drones) l'on peut mieux gérer les grandes parcelles et porter-secours aux machines en panne avec les téléphones-satellites.

      Sûr que la vie de paysan n'est pas échangeable !

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  18. L’Union européenne, telle qu’elle est et non telle qu’on peut la rêver: la question des «recommandations» de Bruxelles


    19:45 11.06.2019
    Jacques Sapir


    Alors que le Conseil européen a publié quelques jours après les résultats des élections européennes ses recommandations budgétaires aux pays membres, dont la France, celles-ci paraissent de plus en plus déconnectées de la réalité car établies par des comités à la légitimité contestée. Ou quand le sur-mesure s’avère être du prêt-à-porter…

    C’est la saison des recommandations aux divers pays de l’Union européenne diffusées par le Conseil européen. Celles concernant la France ont été publiées le 5 juin, soit après les élections européennes du 26 mai. Il est vrai que leur contenu aurait pu gâcher la fête…

    Leur contenu, justement, est intéressant: une suite de conseils ne pouvant que conduire à une politique d’austérité. Ainsi, on peut y lire: «La France devrait veiller à mettre en œuvre intégralement et en temps utile la recommandation concernant la zone euro […]. En particulier les mesures visant à utiliser les recettes exceptionnelles pour réduire la dette publique, à rationaliser les dépenses publiques.» Ou, encore: «Le taux de croissance nominale des dépenses publiques primaires nettes ne devrait pas dépasser 1,2 %, ce qui correspondrait à l’ajustement structurel de 0,6 % du PIB découlant de la matrice d’exigences arrêtée d'un commun accord dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance». Et tout cela dans un pays qui connaît un chômage important, une croissance fort médiocre, dont le système de santé est au bord de l’implosion et qui vient de traverser une crise sociale grave avec le mouvement des Gilets Jaunes. Bref. Et pour rester poli, il est clair que l’Union européenne et la France ne sont pas sur la même planète. Et pourtant si…

    Il n’y a rien d’étonnant à cela. Le processus d’élaboration des recommandations est lui-même très particulier. Les recommandations sont en effet produites par la Commission européenne sur la base d’une évaluation des documents et des programmes soumis par les pays de l’UE. Tous les pays sont donc tenus de fournir des indications précises sur leur programmation budgétaire et sur leur situation pour les 18 mois à venir, et ils le font une fois par an. La CE est aidée par divers comités d’experts et comités techniques qui dépendent de ses services, et en particulier le comité de l’emploi, le comité économique et financier, le comité de la protection sociale, et le comité de politique économique. Or ces comités sont peuplés d’experts dont la connaissance des spécificités des 27 pays de l’UE est faible, et la maîtrise de l’économie par ailleurs assez médiocre.

    Mais la France doit de plus affronter les règles particulières qui s’appliquent aux pays de la zone Euro. Pour ces pays, en effet, des avis supplémentaires sont fournis par l’Eurogroup, une structure qui, il convient de le rappeler, n’a pas d’existence légale au sein de l’UE, ainsi que par la BCE.

    La Commission européenne établit et adopte ainsi deux fois l’an l'examen annuel de la croissance, qui marque le lancement du semestre européen de coordination des politiques économiques. Le socle européen des droits sociaux, proclamé par le Parlement européen, puis par le Conseil et la Commission le 17 novembre 2017, y est (théoriquement) pris en considération, mais cela reste en réalité une simple formalité. Les recommandations adaptent donc au niveau national les priorités définies à l’échelle de l’UE et de la zone Euro, suivant le principe qu’une même paire de chaussures doit pouvoir aller à tous les pays, sans tenir compte de leurs problèmes particuliers…

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  19. Les recommandations de la Commission européenne sont alors transmises au Conseil européen (dans sa forme dite «EcoFin», soit la réunion des ministres des Finances). C’est donc le Conseil européen et non la Commission européenne qui a le pouvoir d’adopter ces recommandations, puis de vérifier leur respect par les différents pays. Il le fait à une majorité qualifiée (Traité de Lisbonne) et non plus à l’unanimité. Le point est important pour la suite, car divers «manquements» à ces recommandations seront naturellement observés.

    La base légale qui sert à cet examen découle des différents traités qui constituent l’Union européenne et en particulier:

    · Le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment son article 121, paragraphe 2, et son article 148, paragraphe 4.

    · Le règlement (CE) nº 1466/97 du Conseil du 7 juillet 1997 relatif au renforcement de la surveillance des positions budgétaires ainsi que de la surveillance et de la coordination des politiques économiques, et notamment son article 5, paragraphe 2.

    · Le règlement (UE) nº 1176/2011 du Parlement européen et du Conseil du 16 novembre 2011 sur la prévention et la correction des déséquilibres macroéconomiques 2, et notamment son article 6, paragraphe 1.

    Qu’arrive-t-il alors si l’on constate des «manquements» importants, des divergences entre ces recommandations et la réalité de la dynamique économique et sociale des différents pays ?

    Les recommandations, validées par la Conseil européen, doivent en effet être respectées, mais avec un écart possible de variation. Quand un pays diverge de manière trop importante, en particulier sur les questions établies dans les traités (déficit publique et dette publique), que cet écart ou divergence a été constaté par le Conseil européen, une procédure de surveillance est donc diligentée par la Commission (via ses comités techniques), qui fait alors des propositions au Conseil pour l’inscription du pays en infraction dans le cadre d’une procédure qui peut aboutir à la condamnation du dit pays. Toute inscription n’implique pas condamnation à une amende. Cette inscription peut aboutir simplement à ce que le pays soit soumis à une «surveillance renforcée».

    La procédure est donc longue et soumise au Conseil Européen. Dans le cas d’une infraction aux règles monétaires néanmoins, c’est une autre procédure, décidée conjointement par l’Eurogroup et par la BCE qui s’applique et ceci peut aboutir très rapidement (en 24-72h) à des sanctions mises en place par la BCE.

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  20. En fait, les recommandations s’inspirent des principes fondateurs de l’UE qui eux-mêmes dérivent du marché unique (et donc de l’acte unique qui est antérieur à l’UE). En particulier, c’est le principe de «concurrence libre et non faussée» qui est réputé guider les commissaires européens et les membres du Conseil européen. Cela touche aussi le marché du travail et l’ensemble des réglementations sociales qui doivent s’ajuster au plus petit dénominateur commun entre les différents pas dans ces conditions. Par ailleurs, ces recommandations suivent les principes de stabilité budgétaire décidés dans le cours de la crise de 2007-2009, puis de la crise de la zone Euro (6-packs). Dans les faits, cela aboutit structurellement à un très fort biais «néo-libéral» dans les recommandations. On comprend les difficultés récurrentes de certains pays, dont le notre. On voit aussi que ces recommandations vident peu à peu de toute substance la capacité des parlements nationaux à élaborer et à voter les budgets. Or, le vote du budget fut historiquement l’acte fondateur dans les pays occidentaux de la démocratie parlementaire. De fait, les parlements nationaux, composés des élus des peuples, sont confrontés à des règles et des normes établies par des cénacles nullement élus. Et c’est de cette distorsion que l’Union européenne, et au-delà l’idée même de l’Europe, sont en train de périr.

    *Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

    https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201906111041411209-lunion-europeenne-telle-quelle-est-et-non-telle-quon-peut-la-rever-la-question-des-recommandations/

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  21. Hôpitaux: les services d’urgence en grève pour dénoncer le manque de moyens


    17:21 11.06.2019
    Bruno Marty


    Les urgentistes sont en colère. Ce mardi 11 juin, ils se sont mobilisés devant le ministère de la Santé. Bruno Marty, caricaturiste pour Sputnik, a illustré les conditions de travail des personnels hospitaliers.

    Hôpitaux: les services d’urgence en grève pour dénoncer le manque de moyens

    Les personnels hospitaliers en ont ras-la-blouse. Ce mardi 11 juin, à l’initiative de l'intersyndicale CGT-FO-Sud santé et CFE-CGC, ils ont été appelés à manifester devant le ministère de la Santé. En cause ? La dégradation des services publics dans les hôpitaux.

    Sur fond de crise, le projet de loi Santé — qui est loin de faire l’unanimité — devrait être adopté par le Sénat. Pour le personnel hospitalier, ce projet de loi ne répond pas à la saturation des services d’urgence. En effet, chaque année, 21 millions de personnes se présentent aux urgences, dont quatre millions sans en avoir besoin. Selon les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), le nombre d’admissions augmente de 3,5% en moyenne et a doublé en 20 ans.

    Les urgentistes demandaient une prime de 300 euros nets par mois en compensation, une proposition balayée d’un revers de la main par Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé. «Une prime ne permettra pas de régler la difficulté. [...] Je comprends que ce soit une reconnaissance. Mais quand la préoccupation est purement salariale alors que ça dysfonctionne [...] sincèrement les problèmes ne vont pas se régler parce que je paye davantage», a-t-elle déclaré sur BFM TV.

    https://fr.sputniknews.com/caricatures/201906111041410211-hopitaux-les-services-durgence-en-greve-pour-denoncer-le-manque-de-moyens/

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  22. "Tar dégouline littéralement" dans les rues de Los Angeles alors que 700 tremblements de terre se produisent dans une zone sismique clé


    par Tyler Durden
    Mar., 11/06/2019 - 12h50
    Publié par Michael Snyder via le blog The Economic Collapse,


    Les scientifiques s'inquiètent beaucoup de l'énorme essaim de tremblements de terre qui secoue le sud de la Californie ces dernières semaines. En ce moment même, des bulles de goudron bouillonnent littéralement dans les rues d'une partie de Los Angeles. Rien de tout cela ne signifie qu'un événement sismique majeur est imminent, mais ce n'est certainement pas un bon signe non plus. Nous avons suivi pas mal de secousses inhabituelles le long du Cercle de feu ces derniers mois, et des scientifiques nous ont assuré qu'il ne s'agissait que d'une question de temps avant que «the Big One» ne frappe le sud de la Californie. Et si vous suivez mon travail régulièrement, vous savez déjà que je suis extrêmement préoccupé par le potentiel d'activités sismiques majeures le long de la côte ouest. Lorsque j’ai trouvé un article dans San Diego Union-Tribune intitulé «L’essaim de séismes en Californie du Sud prend une tournure inattendue et c’est une raison de s’inquiéter», j’ai certainement retenu mon attention. Selon cet article, il y a eu «plus de 700 séismes» dans la zone sismique de Fontana au cours des dernières semaines…

    Depuis le 25 mai, plus de 700 tremblements de terre ont été enregistrés dans la région de Fontana, d'une magnitude comprise entre 0,7 et 3,2, enregistrés mercredi à 17h20, selon Jen Andrews, sismologue chez Caltech.

    C’est certainement beaucoup de tremblements de terre, mais ce genre d’activité est-il inhabituel ?

    Eh bien, selon un scientifique, il s'agit de «l'essaim le plus prolifique» qui ait touché cette région «au cours des trois dernières décennies»…

    La probabilité d'un événement sismique plus important, étant donné le nombre de tremblements de terre sur une période aussi longue, est supérieure à la normale, a déclaré le scientifique.

    "Les gens devraient être concernés", a déclaré Hauksson. "C’est probablement l’essaim le plus prolifique de la zone sismique de Fontana que nous avons vue au cours des trois dernières décennies."

    Encore une fois, je tiens à souligner que toute cette activité ne signifie pas qu'un séisme majeur est sur le point de se produire.

    Mais un jour ça vient. En fait, des scientifiques nous ont dit qu’un jour l’ensemble de la faille de San Andreas pourrait «tout décompresser en une fois». Et quand ce jour arrivera enfin, il pourrait ne pas y avoir d'avertissement du tout.

    Si vous habitez en Californie, vous devez être prêt à tout moment aux tremblements de terre, ce qui implique de prendre des précautions raisonnables…

    Dans toute maison située dans des zones californiennes à risques sismiques, les experts recommandent de retirer les objets lourds autour des lits, de fixer les bibliothèques et les commodes aux murs, d’ancrer les téléviseurs à écran plat sur les murs, d’installer des loquets de sécurité pour tout-petits sur les armoires de cuisine et de fixer les cadres aux murs avec tremblement crochets amicaux.

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  23. Espérons qu’il n’y aura pas de tremblement de terre majeur dans un avenir proche, mais au cours des derniers jours, un autre signe inquiétant a fait la une des journaux.

    Selon un reportage local, «du goudron bouillonnant» est en train de remonter dans les rues près des puits La Brea Tar à Los Angeles…

    Et le samedi, plus de suintement. De quoi attirer les intérêts des touristes et des résidents.

    Jake Reiner, de CBS2, a déclaré que les touristes et les résidents venaient dans la région, émerveillés par le goudron bouillonnant.

    Encore une fois, cela pourrait être rien.

    Mais un habitant de la région a admis qu’il «n’avait jamais vu cela auparavant», et apparemment, l’odeur de méthane est très puissante…

    «Vous voyez un peu de goudron couler entre les trottoirs», dit Kogan, «dans tout le quartier. Ce n’est pas inhabituel, mais cela semble être du flux de goudron. Je n’ai jamais vu cela auparavant. "

    Sans parler du sifflement constant du sol, c’est du méthane.

    "Je peux le sentir. Je pensais qu'une voiture avait cassé son réservoir d'huile ici », déclare Patrick Myer.

    Je ne sais pas pour vous, mais si vous entendez littéralement le méthane sortir du sol et que du goudron bouillonnant commence à couler dans les rues, c’est peut-être un signe qu’il est temps d’envisager de déménager ailleurs.

    Mais bien sûr, la vérité est que notre planète entière devient de plus en plus instable. Lundi, un séisme de magnitude 4,0 a frappé près de Cleveland. Ce qui suit vient de CNN…

    Un séisme préliminaire de magnitude 4,0 a été signalé lundi à environ 20 milles au nord-est de Cleveland, dans ou autour du lac Érié, a annoncé le US Geological Survey.

    Le séisme, mesurant 3 km de profondeur, a été signalé peu avant 11 heures, heure locale, au nord-nord-ouest de la ville d'Eastlake.

    «Avez-vous senti ce grondement ce matin Cleveland? Eh bien, si vous l’avez manqué, nous avons été touchés par le séisme de ce matin avec plusieurs caméras #OHGO. Vérifiez-le! #Clevelandreallyrocks », a tweeté le département des transports de l'Ohio, accompagné d'une collection de vidéos sur la circulation montrant le moment où le séisme a frappé.

    Et bien sûr, Cleveland n’est pas très loin de la zone de faille de New Madrid sur laquelle j’écris maintes et maintes fois.

    De l'autre côté du monde, un énorme volcan indonésien a également explosé lundi…

    Une énorme colonne de cendres a été projetée à près de cinq milles au-dessus de l'île indonésienne de Sumatra après l'éruption d'un volcan actif.

    Le mont Sinabung a explosé pendant neuf minutes dimanche, provoquant la panique parmi les habitants de l’île.

    Les autorités indonésiennes ont averti qu’une nouvelle activité volcanique était possible, même si le niveau d’alerte du volanco était demeuré inchangé.

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  24. Les événements sismiques majeurs se produisent si souvent maintenant qu'il est vraiment difficile de les suivre tous.

    Mais il est très important de ne pas devenir insensible à ce qui se passe. Quelque chose d'étrange se passe réellement sur notre planète et beaucoup pensent que la situation va s'aggraver.

    Pour ce qui est de la Californie, les scientifiques nous répètent sans cesse que le «Big One» était attendu depuis longtemps et que, lorsque cela se produirait, l'événement pourrait changer l'histoire.

    Selon une équipe de scientifiques, un séisme extrêmement important pourrait potentiellement «plonger presque instantanément de grandes parties de la Californie dans la mer». Un tel événement serait bien pire que tout ce que tout film sur le tremblement de terre à Hollywood avait jamais envisagé, et prions pour que rien de tel ne se produise de si tôt.

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-11/tar-literally-oozing-through-streets-la-700-quakes-hit-key-seismic-zone

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    1. Les tremblements de terre fracturent les roches, les bases-mêmes où nous sommes et, c'est au travers de ces cavités très profondes que montent les pressions magmatique. C'est de cette façon que monte l'eau dans les nappes phréatique ou vers les montagnes pour 'sortir aux sources', ou de cette façon que jaillit le pétrole chaud aux derricks ou parfois aussi, selon la profondeur, LE magma lui-même. C'est LE volcan.

      Mais, sans aller jusqu'à penser à 'un volcan au cœur de Los Angeles' il y a tout de même des décompressions qui s'évacuent ! Tant que ce n'est que du gaz...

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  25. Comment les Américains gagnent et dépensent leur argent, par niveau d’éducation


    par Tyler Durden
    Mar., 11/06/2019 - 20:25
    Écrit par Jeff Desjardins via VisualCapitalist.com,


    Il y a quelques mois, nous vous avons présenté un ensemble de visualisations de données mettant en évidence la manière dont les gens réalisent et dépensent leur argent en fonction des groupes de revenus.

    L’article d’aujourd’hui suit un thème similaire et présente les différences en fonction du niveau d’éducation.

    Nous aborderons ci-dessous la ventilation de plusieurs groupes d’études, allant des décrocheurs du secondaire à ceux de l’enseignement supérieur, définis comme ayant obtenu un diplôme de maîtrise, professionnel ou un doctorat.

    Revenu et dépenses, par éducation
    Les visualisations de données d’aujourd’hui nous parviennent de Engaging Data et utilisent des diagrammes de Sankey pour afficher les données du Bureau of Labor Statistics (BLS) qui montrent les différences de revenus et de dépenses entre différents niveaux d’éducation en Amérique.

    Les quatre graphiques ci-dessous montreront les données des catégories suivantes:

    Moins qu'un diplômé du secondaire

    Diplôme d'études secondaires

    Licence

    Diplôme de maîtrise, professionnel ou doctorat

    - voir graphique sur site -

    Il convient de noter que le niveau d'éducation indiqué concerne la personne définie par le BLS comme étant le membre principal du ménage. De plus, les membres du ménage peuvent être à différents âges et à différentes étapes de leur carrière - par exemple, une personne titulaire d’une maîtrise peut avoir 72 ans et percevoir des paiements de pension, ce qui a un impact sur les données.

    Moins qu'un diplômé du secondaire - Dépenses de 28 245 $ (98,5% du revenu total)
    Celles-ci contiennent en moyenne 2,2 personnes (0,7 salarié, 0,6 enfant et 0,5 personne âgée)

    - voir graphique sur site -

    Le ménage moyen dans cette catégorie génère 17 979 dollars de revenus salariaux, ainsi que 7 503 dollars supplémentaires provenant des programmes de sécurité sociale.

    Presque tout l'argent (98,5%) est dépensé et, en moyenne, ces ménages puisent leur argent dans leurs économies (ou contractent un emprunt) pour joindre les deux bouts. Les catégories de dépenses les plus importantes sont les suivantes: logement (23,5%), pied à domicile (12,3%), dépenses de ménage (8,4%) et essence / assurances (8,2%).

    Diplôme d'études secondaires - 35 036 $ de dépenses (87,3% du revenu total)
    Ceux-ci contiennent en moyenne 2,3 personnes (1,0 gagne-pain, 0,6 enfants et 0,4 personnes âgées)

    - voir graphique sur site -

    Ici, le ménage moyen gagne 29 330 dollars de salaire, ainsi que 9 008 dollars de la sécurité sociale.

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  26. Ces ménages dépensent 87,3% de leur revenu et épargnent 3 113 $ (7,8%) chaque année. Les catégories de dépenses les plus importantes comprennent le logement (21,7% des dépenses), les repas à domicile (10,1%), l'essence / les assurances (10,0%) et les véhicules (7,7%).

    Baccalauréat - 63 373 $ de dépenses (68,6% du revenu total)
    Ceux-ci contiennent en moyenne 2,5 personnes (1,5 personne, 0,6 enfant et 0,4 personne âgée)

    - voir graphique sur site -

    Les ménages comptant au moins une personne titulaire d’un baccalauréat gagnent 81 629 $ par an en salaire, ainsi que près de 11 000 $ provenant d’une combinaison de revenus de la sécurité sociale, de dividendes, de biens et autres.

    Environ 68,6% du revenu est dépensé, et 16,6% vont à l’épargne. Les principales dépenses comprennent le logement (22,4%), l'essence / les assurances (8,8%), les dépenses du ménage (7,9%) et les repas à domicile (7,6%).

    Diplôme d'études supérieures - 83 593 $ de dépenses (62,9% du revenu total)
    Ceux-ci contiennent en moyenne 2,6 personnes (1,5 personne, 0,6 enfant et 0,4 personne âgée)

    - voir graphique sur site -

    Enfin, dans la catégorie la plus instruite disponible, le salaire moyen des ménages est de 116 018 dollars, auquel s’ajoutent environ 17 000 dollars provenant d’autres sources telles que la sécurité sociale, les dividendes, la propriété et d’autres revenus.

    Ici, 62,9% du revenu est dépensé et 17,3% est mis en épargne. Les catégories de dépenses les plus importantes sont le logement (23,3%), les dépenses des ménages (8,4%), l'essence et les assurances (7,2%) et les aliments à domicile (6,9%).

    Un rôle en mutation pour l'éducation ?
    Pour le moment, il existe un lien clair entre certains types de diplômes universitaires et les salaires plus élevés.

    Cependant, alors que la dette étudiante totale continue d’atteindre un record de 1 500 milliards de dollars et que de plus en plus d’options d’enseignement à distance se multiplient en ligne, il sera intéressant de voir l’impact de ces graphiques dans les années à venir.

    En 2030, pensez-vous que l'éducation aura toujours la même force de corrélation avec les niveaux de revenu?

    https://www.zerohedge.com/news/2019-06-11/how-americans-make-and-spend-their-money-education-level

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