Le F-35 est à la tête du top 5 des pires projets d’armes US dressé par Business Insider
11:14 02.06.2019
Le coût et les problèmes de fiabilité placent l’avion d'attaque F-35 Lightning II à la tête du classement des pires projets d’armes de l’armée américaine, établi par le site d’information Business Insider.
Le site d’information américain Business Insider a inclus le chasseur F-35 Lightning II à sa liste des cinq pires projets d’armes de l’armée américaine à cause de son coût démesuré et de ses problèmes de fiabilité.
La réalisation du programme F-35 a révélé de multiples problèmes techniques et de production, a ainsi signalé Business Insider.
«Les derniers tests d'évaluation et les essais opérationnels du Pentagone ont mis en évidence des problèmes persistants de fiabilité et de disponibilité», a indiqué le média.
Le top 5 comprend également le destroyer de classe Zumwalt, les frégates légères furtives de classe Littoral Combat Ship (LCS), les porte-avions de classe Ford et le canon électrique Railgun.
Selon Business Insider, le destroyer de classe Zumwalt, dans lequel la Marine américaine a investi des milliards de dollars, présente des problèmes de moteur et d’électricité, ainsi qu’une perte potentielle de capacité furtive due à l’utilisation de composants à faible coût.
Les frégates de classe LCS sont confrontées à des problèmes de survie dans des conditions de conflits de haute intensité. Le média constate des problèmes similaires sur le porte-avions de classe Ford, signalant que le dernier test du Pentagone a révélé une fiabilité mauvaise ou inconnue de ses systèmes, critique pour les opérations aériennes.
En ce qui concerne le canon électrique Railgun, développé depuis plus de dix ans aux États-Unis, des problèmes liés à sa cadence de tir et à sa consommation d’énergie ne lui permettent pas de remplacer les armes actuellement en service.
«L’armée américaine, avec ses partenaires de l’industrie, fabrique certaines des meilleures armes au monde, mais les programmes qui les produisent fonctionnent rarement aussi bien que prévu», résume en définitive le média.
Sortir sans accord et sans payer 45 milliards d’euros, ces conseils de Trump à Londres
11:09 02.06.2019
Le Président américain a déclaré que le Royaume-Uni devait refuser de payer la facture de son divorce avec l'UE, laquelle s’élèverait à un montant d’environ 45 milliards d'euros, et de quitter la table des négociations si Bruxelles ne répondait pas aux attentes de Londres sur le Brexit.
Dans un entretien accordé au Sunday Times à la veille de sa visite de trois jours au Royaume-Uni, le Président américain s’est exprimé au sujet des négociations sur le Brexit, soulignant la nécessité pour le Royaume-Uni de quitter l’UE cette année. «Ils doivent en finir. Il faut qu'ils bouclent l'accord», a-t-il déclaré.
Si les Britanniques n'obtiennent pas ce qu'ils veulent, M. Trump a conseillé de quitter la table des négociations sans accord. «Si vous n'obtenez pas un accord équitable, vous partez», a-t-il insisté, proposant d’envoyer Nigel Farage, fervent partisan du Brexit, mener les négociations à Bruxelles car il a «beaucoup à offrir» et pourrait grandement aider dans les discussions.
Le Président américain a conseillé en outre de ne pas payer la facture du divorce avec l'UE, qui devrait s’élever à environ 45 milliards d'euros.
Le Parti du Brexit de Nigel Farage a largement remporté les élections européennes de la fin mai au Royaume-Uni, devant les libéraux-démocrates pro-européens, profitant du mécontentement suscité par l’échec de la Première ministre conservatrice Theresa May dans les négociations.
Initialement, le Royaume-Uni ne devait pas participer au scrutin européen mais le Brexit, qui était fixé au 29 mars dernier, a été repoussé à deux reprises et doit désormais avoir lieu le 31 octobre prochain au plus tard.
Faute d'avoir réussi à faire voter l’accord de retrait qu’elle avait négocié avec l'UE en novembre dernier, Mme May a annoncé sa démission. Le processus de désignation de son successeur débutera dans la semaine du 10 juin.
L'État pourrait-il devenir copropriétaire de tous les biens immobiliers français ?
Sott.net mer., 29 mai 2019 10:39 UTC
Une « rumeur » se répand comme une traînée de poudre sur le Net suite aux révélations du site « TVGJ » qui évoque dans un récent article qu'un des projets post-élections européennes d'Emmanuel Macron serait de décréter que l'État français devient propriétaire de tous les biens immobiliers. Qu'en est-il vraiment ?
Nous pourrions dire que le simple fait que la « Note d'analyse » dont il est question existe est un révélateur en soi. Émettre le concept d'un État qui deviendrait copropriétaire de tous les biens immobiliers français va extrêmement loin, et selon l'analyse que nous tentons d'en faire plus bas, les Gilets jaunes ont raison de s'en inquiéter, bien que rien à ce jour n'aille dans le sens d'une mise en pratique à l'issue des élections européennes, c'est-à-dire, maintenant.
Nous souhaitons toutefois attirer l'attention du lecteur sur une stratégie de manipulation de masse qui s'appelle la stratégie de la porte-au-nez, « utilisée par les professionnels du marketing pour modeler, à notre insu, nos idées, nos goûts et nos façons de consommer » ou d'accepter une idée inacceptable :
« Cette façon de procéder, qui revient à formuler une requête trop importante pour qu'elle soit acceptée avant de formuler la requête qui porte sur le comportement attendu, une requête de moindre importance, correspond à une nouvelle stratégie de manipulation : la stratégie de la porte-au-nez. Sans doute les spécialistes anglo-saxons ont-ils choisi cette expression imagée parce que la stratégie en question repose sur un refus initial. C'est encore à Cialdini et ses collaborateurs (Cialdini, Vincent, Lewis, Catalan, Wheeler et Darby, 1975) que l'on doit la première réalisation expérimentale du phénomène de porte-au-nez. »
Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens, Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois Media, Monarc et CGSP
20 minutes s'empresse de qualifier cette « rumeur » de « Fake News » s'appuyant sur les réponses de France Stratégies - auteur de la Note d'analyse en question intitulée « Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro ? » et publiée sur le site stratégie.gouv.fr le 11 octobre 2017 :
« Comme toutes les autres publications de France Stratégie, les opinions exprimées dans cette note engagent uniquement leurs auteurs et n'ont pas vocation à refléter la position du gouvernement », indique France Stratégie à 20 Minutes. Ce que nous confirme en outre le cabinet du Premier ministre : « Cette piste n'a jamais été envisagée, ni étudiée par le gouvernement. ».
Toutefois, France Stratégie est, selon l'article du Le Figaro du 11 octobre 2017 sur le sujet (déjà « polémique »), un think-tank rattaché à Matignon. Si ce think-tank travaille en étroite collaboration avec le Ministère de l'intérieur (comme le prouve l'adresse URL de son site Web), peut-on vraiment imaginer que le Gouvernement Monarc (anagramme de Macron) n'a jamais étudié cette Note d'analyse ? Mais alors, à quoi sert ce « think-tank » - ou devrions-nous l'appeler « institution gouvernementale » ?
Parce qu'il s'agit de fait d'une institution publique, administrativement appelée « Commissariat général à la Stratégie et à la Prospective » (CGSP), rattachée au Premier ministre, dont le Commissaire général est nommé par décret et qui a été créé sur le conseil du Monarc (anagramme de Macron) par un décret du président François Hollande paru le 23 avril 2013, et donc payée avec nos impôts.
Un think-tank étant la plupart du temps un organisme indépendant, issu de mouvements politiques ou sociaux, le terme think-tank est donc utilisé de façon abusive par Le Figaro dans l'espoir de tromper les lecteurs quant aux liens serrés - et réels - qui unissent France Stratégies et le Gouvernement.
France Stratégies et l'Union européenne
Comme souvent, nous découvrons l'existence d'une officine gouvernementale dans un contexte qui se prête à la faire sortir de l'ombre. Toutefois, cette officine existe depuis 1946, date de sa création. Elle s'appelait alors le Commissariat général au Plan (CGP) et ses activités de planification économique du pays (à titre indicatif) - notamment via des plans quinquennaux - se sont poursuivis jusqu'en 2006. C'est en 2013 qu'elle cesse d'être un organe de planification - sous l'influence libérale de la Commission européenne - et qu'elle prend le nom de « Centre d'analyse stratégique » (CAS), et finalement de Commissariat général à la Stratégie et la Prospective, plus connu sous le nom de France Stratégie.
Sur leur site Web, France Stratégies se définit comme suit : Organisme d'expertise et d'analyse prospective sur les grands sujets sociaux et économiques, France Stratégie publie des rapports et des notes d'analyse.
Placée auprès du Premier ministre, elle formule des recommandations au pouvoir exécutif, organise des débats, pilote des exercices de concertation et contribue à l'évaluation ex post des politiques publiques.
Elle prend en compte la dimension territoriale et donne aussi à ses travaux une perspective européenne et internationale. Créée par un décret du 22 avril 2013, France Stratégie a pris la suite du Commissariat général du Plan (1946-2006) et du Centre d'analyse stratégique (2006-2013).
Son organisation s'articule autour de 4 départements thématiques : Économie ; Travail, emploi, compétences ; Société et politiques sociales ; Développement durable et numérique.
« France Stratégie contribue à la programmation stratégique de l'action des pouvoirs publics sur le moyen terme, en participant à la réflexion sur le cadre de cohérence des réformes à venir. » Gilles de Margerie[1], Commissaire général
Anticiper les mutations
En élaborant des instruments de prospective à moyen et long terme.
Proposer des options de politiques publiques En mobilisant les expertises, les comparaisons internationales et en s'appuyant sur les évaluations.
Évaluer les politiques publiques
Avec une méthodologie rigoureuse pour une action publique plus efficace, éclairée par la preuve.
Débattre avec toutes les parties prenantes
Pour les associer à l'élaboration des évaluations, de la prospective, et des propositions.
Pour faire bonne mesure et comprendre l'intitulé exact de la Note d'analyse en question « Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro ? », il fallait bien que le Conseil ou la Commission de l'Union européenne soit spécifiquement mentionné quelque part : Le Conseil national de productivité
Suite à la recommandation du Conseil de l'Union européenne, le Conseil national de productivité (CNP) français a été institué le 23 juin 2018. Il siège au sein de France Stratégie. L'objectif du CNP est d'analyser les déterminants et les évolutions de la productivité et de la compétitivité en France et en zone euro.
« L'objectif du CNP est d'analyser les déterminants et les évolutions de la productivité et de la compétitivité en France en tenant compte notamment des aspects liés à la zone euro. »
Une des missions du Conseil de l'Union européenne - parfois appelé Conseil des ministres de l'Union européenne au sein duquel les ministres nationaux adoptent des actes législatifs et coordonnent les politiques de l'UE - est de définir les grandes orientations des politiques économiques, plus connues sous le nom de GOPÉ. Cette mission s'effectue en concertation avec le Conseil européen et la Commission européenne, et le Parlement européen n'en est ensuite qu'« informé ».
Nous comprenons mieux à ce stade quel peut être l'influence de France Stratégies - pardon, du Commissariat général à la Stratégie et à la Prospective - sur ces grandes orientations à adopter par les États membres de l'UE, et notamment par la France.
Mais alors qu'en est-il de cette « Note d'analyse » dont il est fait référence par les Gilets jaunes ? Tentons de voir cela en détail dans un premier temps en décryptant le plus succinctement possible les trois voies présentées par les Hauts Stratèges spoliateurs du Commissariat général.
La dette publique des États membres de l'Euro
Les niveaux actuels de dette publique ne sont pas une fatalité et seront amenés à se résorber progressivement, sous les effets combinés de l'ajustement budgétaire, de la croissance et du retour à une inflation un peu plus forte (qui jouent à la fois sur le niveau du déficit et sur le niveau de dette rapporté au PIB). Ceci est valable pour tous les pays, y compris les plus endettés. Mais la question demeure de savoir si cette résorption programmée des ratios de dette, appuyée par une stratégie d'ajustement budgétaire ambitieuse conforme aux règles de surveillance instaurées au niveau européen, sera suffisante et assez rapide.
La « Note d'analyse » (détaillée) présente ensuite des graphiques projetant « l'évolution du ratio de dette et du solde budgétaire structurel jusqu'en 2040 des pays de la zone euro. ». Prévoir l'économie à horizon de 23 ans (2017-2040) n'est pas une mince affaire, d'autant qu'au-delà de cinq années, il s'avère que c'est mission impossible selon Jean-François Bouchard, économiste, consultant de plusieurs grandes institutions financières dont le FMI, et qui publie cette année L'Éternelle truanderie capitaliste :
Plus loin, il est précisé que ces projections « supposent le strict respect des règles européennes en matière d'ajustement budgétaire dans un contexte où chaque pays ferait face à l'inflation et aux taux d'intérêt qu'il a connu en moyenne du début des années 2000 jusqu'à la crise de 2008 », et que « chaque pays est supposé suivre le sentier de croissance potentielle anticipée par la Commission. »
Ils sont vraiment très fort à la Commission européenne... Ils anticipent. Ils écrivent des romans d'anticipation, des storytelling à la voie bien pavée et celui qui ose sortir des sentiers battus de la dogmatique toute puissance financière sera abattu. Voir la Grèce.
Au passage, petit décryptage d'une phrase relative à cette anticipation :
Sur un horizon d'un peu plus de dix ans (2030), les baisses obtenues sont substantielles : de l'ordre de 20 points de PIB en moyenne.
Il eut fallu écrire « les baisses obtenues seraient... ». Mais ils ne sont pas à ça près, n'est-ce pas ? Transformer un conditionnel en affirmation au présent permet d'affirmer une chose qui n'existe pas, c'est un vœu pieux. Le problème ici, c'est qu'il s'agit d'un vœu pieux dangereux qui transforme un résultat impossible (à cause de la limite des prévisions économiques comme vu plus haut dans la vidéo) en fait établi. Ou comment vendre l'invendable.
L'engagement des États membres pour résorber les dettes publiques
Une première voie pour renforcer la capacité de certains États à faire face à leur niveau élevé de dette publique consiste à renforcer la crédibilité de la démarche actuelle, fondée sur une politique budgétaire rigoureuse et conforme aux traités européens. La réussite d'une telle démarche est certes possible, mais, même dûment suivie, elle n'est pas acquise compte tenu de l'incertitude entourant les conditions économiques futures. Dans ces conditions, une solution consiste à rendre la soutenabilité de la dette d'un État moins sensible aux évolutions du cycle économique et aux sentiments de marché.
Ici dans la première voie présentée, la « Note d'analyse » admet que la démarche est possible et non pas factuelle, et elle admet aussi son incapacité à prévoir avec certitude les conditions économiques futures. Donc, des chiffres nous sont d'abord présentés comme étant observables et donc réels - alors qu'ils ne le sont pas - pour ensuite nous expliquer que rien n'est sûr. Voici la solution :
En théorie, la mise en place d'obligations indexées sur la croissance du PIB (OIC) permet d'y parvenir. [...] Cependant, pour séduisante qu'elle soit, et bien qu'elle ait bénéficié d'un regain d'intérêt depuis la crise [de 2008 sans doute], en pratique, l'émission d'OIC n'a jamais fait l'objet de mise en œuvre à grande échelle, en dehors de certaines restructurations de dettes. [...]
Pour améliorer de manière significative la résilience à un choc macroéconomique négatif d'un pays européen engagé dans une politique de redressement de ses finances publiques, une proposition alternative consiste à faire porter ce risque conjointement par les États de la zone euro, via le Mécanisme européen de stabilité.
Une solution théorique qui n'a jamais fait l'objet de mise en œuvre à grande échelle... Tout un programme... d'anticipation, ne l'oublions pas. Poursuivons :
Cependant, un rachat de dette sur le marché secondaire, échangée contre des OIC, ou un financement direct via des OIC consommerait une part trop importance de ses ressources. Surtout, ceci conduirait le MES à supporter, en sus du risque de croissance, le risque de défaut de l'État membre concerné. Cette option est donc exclue non seulement pour des raisons de faisabilité technique, mais aussi et surtout pour des raisons d'acceptabilité politique. Encore une solution qui tombe à l'eau mais les analystes n'ont pas dit leur dernier mot :
La solution consiste dès lors à permettre au MES de rentrer dans un contrat de swap d'intérêts avec un État fortement endetté qui s'engage durablement dans un processus de redressement de ses finances publiques. [...]
Dans ce cas, la solidarité dont font preuve les autres États de la zone euro est réelle, ce qui renforce l'adhésion collective à la démarche de redressement des finances publiques inscrite dans les traités européens. Mais elle demeure conditionnelle et mesurée. Conditionnelle, car le contrat de swap d'intérêts suppose, pour être honoré, que l'État aidé remplit ses engagements en matière d'assainissement de ses finances publiques. Mesurée, car elle ne porte pas sur le risque de défaut du pays considéré, mais sur la volonté de le soutenir au cas où il traverserait une conjoncture économique difficile au moment même où il remplit cet engagement.
Bref, si les autres membres de la zone Euro ne veulent pas aider le pays en difficulté et/ou si ce dernier ne peut pas assainir ses finances publiques, c'est encore une solution qui tombe à l'eau.
Et c'est maintenant que la solution miracle arrive, celle qui permettrait à n'importe quel État de la zone Euro de régler sa dette publique sans aucun soutien extérieur, et d'enrichir toujours les mêmes au passage.
Pour assurer la soutenabilité d'une dette publique considérée comme excessive, cette fois sans que l'État concerné dispose d'aucun soutien extérieur, la seule solution consiste à augmenter, d'une façon ou d'une autre, la capacité de cet État à lever l'impôt ; en d'autres termes, augmenter le poids futur des prélèvements obligatoires, sans pour autant que cela déprime la trajectoire de croissance de son économie.
Il s'agit de la deuxième voie présentée par France Stratégies. Si cette voie était mise en œuvre dans un certain contexte (que nous ébaucherons plus bas), les samedis de Gilets jaunes n'ont pas fini de déambuler dans les grandes villes de France et de tenter de s'installer (à nouveau) sur les ronds-points.
Les vingt dernières années ont été marquées par une forte progression des dettes publiques, mais aussi par une hausse encore plus forte du patrimoine net des ménages, en particulier de leur patrimoine immobilier.
L'immobilier en question ici toucherait aussi bien les ménages propriétaires que les ménages locataires, par voie de conséquence :
Concrètement, une façon de procéder consisterait en ce que l'État décrète qu'il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d'une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété est désormais incessible. En conséquence, l'État deviendrait créditeur d'une somme annuelle, correspondant à une part de la fraction de la rente immobilière associée à la copossession du terrain. Concrètement, cette rente immobilière elle-même équivaut à une partie du loyer qu'un propriétaire touche lorsqu'il loue son bien, celle qui relève de la rémunération du droit d'occupation du sol (actif non produit), l'autre partie correspondant au paiement par le locataire d'une consommation de service de loge-ment, lié à l'occupation de la maison ou de l'appartement loué (actif produit).
Tout propriétaire*, désormais redevable de cette somme à l'État, pourrait choisir de ne pas la payer. Dans ce cas, la fraction du terrain possédée par l'État augmenterait d'autant d'année en année. L'État récupérerait alors la somme due lors de la première transaction qui interviendrait sur le bien immobilier, lors de la vente ou de la transmission à un héritier.
* En note de bas de page, il est stipulé que « C'est bien l'ensemble des propriétaires de biens immobiliers résidentiels qui sont concernés, les ménages ou les sociétés. ».
La décision de mettre en œuvre une telle mesure constituerait évidemment un choc politique de très grande ampleur, mais elle doit être jugée à l'aune des enjeux auxquels un pays très endetté doit faire face.
Nul doute qu'aux yeux des pilleurs d'États, cette troisième voie « crédibiliserait la capacité de l'État à rembourser sa dette ». Elle entraînerait aussi une baisse instantanée de la valeur des biens immobiliers : « les transactions immobilières ne pourraient se faire désormais que sur un bien qui ne recouvrerait, en plus de la construction elle-même, qu'une partie seulement de la valeur du terrain, celle qui resterait possédée par le propriétaire cédant. ».
La troisième voie présentée est celle de la BCE. Nous ne nous attarderons pas dessus, juste pour préciser que :
La banque centrale est un agent économique d'une nature particulière, dans la mesure où il a la capacité de créer ex nihilo de la monnaie banque centrale de manière illimitée. À la différence d'un agent économique classique qui doit financer ses achats avec son propre bilan, ou en contractant une dette qu'il lui faudra rembourser, une banque centrale est en théorie libre d'émettre de la monnaie banque centrale pour financer ses achats.
En 2017, la BCE avait injecté en zone euro près de 4 000 milliards d'euros depuis 2011, dont une partie se retrouvent en Allemagne et au Luxembourg... Le coût du sauvetage des quatre grosses banques de l'Hexagone a atteint la bagatelle de 30 milliards d'euros payés par les contribuables, contrairement aux déclarations des patrons du secteur, affirmant qu'ils (les contribuables) n'avaient quasiment rien déboursé.
Maintenant que nous avons succinctement décrypté cette « Note d'analyse » et ses trois voies, nous pouvons nous intéresser à sa faisabilité dans un contexte donné.
Selon Wikipédia, les idées de cette Note d'analyse auraient en 2017 été qualifiées de « farfelues » par le ministère de l'Intérieur qui aurait « demandé à l'institution de se recentrer sur sa mission et sur les réformes en cours ». Le Figaro titrait alors « Taxe sur la propriété : la colère de Matignon après la polémique », son article sensé nous faire croire qu'« Édouard Philippe n'a pas du tout apprécié une étude publiée par "le laboratoire d'idées public" ». En politique, il n'y a pas de hasard, et les tenants du pouvoir sont surtout furieux de voir leur idée éventée et mise sur la place publique ce qui les empêche dès lors de procéder en douceur, l'air de rien...
Il s'agit d'une vieille ficelle politicienne utilisée par Matignon et Édouard Philippe pour feindre de s'offusquer d'une proposition n'émanant pas directement des pouvoirs en place. Pas directement, mais assez directement quand même. S'insurger face à des idées néfastes pour ensuite les transformer en Fake News qui décrédibilisent les lanceurs d'alerte, en l'occurrence ici, les Gilets jaunes.
Les trois voies explorées ici présentent inévitablement un caractère inédit et radical, que certains iront jusqu'à qualifier de dangereux. Elles soulèvent des difficultés politiques et juridiques évidentes. Le débat mérite néanmoins d'être abordé à froid, afin d'éviter d'avoir à prendre dans l'urgence des décisions non préparées en cas de choc économique d'envergure survenant dans la zone euro.
Il suffirait de brandir l'article 49.3, dispositif permettant de faire passer une loi au Parlement sans vote des députés, et ce ne serait pas la première fois que l'État français organise le vol de ses administrés, avec une simple ordonnance, sans débat, sans loi. Ou encore de faire passer une simple ordonnance, comme ce fut le cas pour la directive passée inaperçue à la faveur de l'été 2015 : si votre banque fait faillite, elle peut se renflouer en aspirant vos comptes, sans plus de façons. Pour le moment, « les dépôts sur un compte courant, livret bancaire, compte à terme, PEL, CEL, livret Jeune ou compte-espèces d'un PEA sont couverts jusqu'à 100 000 euros, par client et par banque. ». Qu'en serait-il si la crise était grave au point que l'on nous explique (ou pas) qu'il faille ponctionner tous les comptes courants sans plafond ? On a vu en 2015 les épargnants italiens échapper de justesse à la ponction de leurs comptes.
Bien sûr, en l'état, il ne s'agit que d'une piste de réflexion que l'on ne peut encore qualifier de projet assorti d'une réelle mise en œuvre. C'est toutefois une piste tellement bien présentée et qui peut s'avérer tellement tentante pour la clique sans foi ni loi au pouvoir qui envisage - depuis 2017 peut-être - de la transformer en grande spoliation nationale sous couvert d'une Loi - inique - passée en force dans un contexte d'urgence. Les dépenses pharaoniques de l'État et du Monarc achèvent de brûler la chandelle par les deux bouts et la France est déjà partiellement en liquidation à travers les privatisations tous azimuts au sein d'un marché ultra libérale globalisé, qui surveille ses citoyens par le biais du tout numérique au nom d'un idéal irréaliste qui bafoue le droit de propriété inscrit dans la Constitution des droits de l'Homme. L'indépendance acquise par les foyers français devenus propriétaires par leurs efforts et leurs sacrifices leur serait ainsi reprise par ceux qui - totalement déconnectés de la vie réelle, de cette France « d'en bas » - décident de façon unilatérale de ce que devrait être notre vie.
« L'État est le mécanisme par lequel un petit groupe de privilégiés vit aux dépens de tous les autres ». Pour citer Frédéric Bastiat :
« Il n'y a que deux moyens de se procurer les choses nécessaires à la conservation, à l'embellissement et au perfectionnement de la vie : la PRODUCTION et la SPOLIATION. »(Physiologie de la Spoliation,dans Sophismes économiques vol. II)
Un élément clef de la spoliation qui la distingue de l'acquisition de la richesse par l'échange volontaire, c'est l'usage de la violence conjointement à ce qu'il appelle « la Ruse ». À l'intérieur de la catégorie de la « spoliation », deux types principaux intéressaient Bastiat : la « spoliation illégale », entreprise par les voleurs de grands chemin et autres brigands, et la « spoliation légale », réalisée par l'État sous la protection du système juridique, lequel exempte les gouvernants comme leur administration de se soumettre à l'injonction morale de ne pas s'emparer par la force de la propriété d'autrui.
Les deux citations ci-dessus sont tirées de l'article Frédéric Bastiat sur la spoliation légale. Bastiat, brillant économiste français du 19e siècle, a théorisé au fil de ses ouvrages la spoliation de l'État, dénonçant avec brio les travers de l'action étatique et de ceux qui la dirigent. Le relire à l'aune de ce présent article ressemble presque à une nécessité d'ordre morale :
Ce qui émerge d'un examen chronologique de ses écrits, c'est sa compréhension graduelle que l'État (écrit le plus souvent L'ÉTAT) se résume à une vaste machinerie conçue délibérément dans le but de s'emparer de la propriété de certaines personnes, sans leur consentement, afin de la transférer à d'autres. L'autre mot qui revient sous sa plume avec une fréquence croissante durant cette période, toujours pour décrire l'action de l'État, c'est celui de spoliation. [...]
Bastiat pensait également que l'État moderne, bureaucratique et régulateur, son contemporain, reposait d'un côté sur un mélange de violence brute et de coercition, et de l'autre sur un assortiment de tricheries et de mensonges, les fameux sophismes. La violence et la coercition résidaient pour l'essentiel dans l'impôt, les taxes et les réglementations, que devaient subir les contribuables, les commerçants et les producteurs, tandis que la dimension idéologique à l'appui de la classe actuelle de spoliateurs provenait d'un nouvel ensemble de « sophismes économiques » et « politiques », plus aptes à répandre la confusion parmi les « dupes », à les égarer et à les conduire à soutenir le système. La science de l'économie politique, selon Bastiat, consistait à dénoncer les sophismes économiques du présent, afin de les discréditer complètement, et ainsi dépouiller la classe spoliatrice de sa justification et de son pouvoir.
Un jour prochain peut-être, à la faveur d'un scénario de crise financière - ou de toute autre nature qui entraînerait une crise financière -, que d'aucuns annoncent comme plus systémique que celle de 2008, dans un monde encore plus globalisé qu'il y a 11 ans - les propositions présentées dans cette « Note d'analyse » deviendront réalité. Que ce soit à travers l'une ou l'autre ou l'ensemble des voies suggérées. Un jour prochain...
Note
[1] Gilles Jacquin de Margerie est issu d'une famille de hauts fonctionnaires et dirigeants français depuis Louis XIV, et le cousin de feu Christophe Rodocanachi-Jacquin de Margerie, ancien patron de Total tué dans un accident d'avion en Russie en 2014. Il a été nommé en janvier 2018 « commissaire à la stratégie et à la prospective » par le gouvernement Macron après avoir été le directeur de cabinet d'Agnès Buzyn. Son « importante » mission est de conduire la transformation économique que le président de la République et le Premier ministre ont mise en œuvre depuis le début du quinquennat Macron. C'est à ce poste qu'il préside l'organisme de réflexion économique France Stratégie, lui-même dépendant de Matignon.
Vous êtes propriétaires ? Vous étiez propriétaire ! La dictature (république) fait main-basse sur TOUS vos biens ! Vos biens vont êtres saisis et privatisés et appartiendront à un étranger ! Vous n'avez pas payé votre facture de 312 milliards d'euros sur votre appartement/maison/terrain ? VOS BIENS NE VOUS APPARTIENNENT PLUS ! Votre 'compte en banque' est saisi. Si vous vous rebellez vous serez abattu* !
*(Voir manifestations du samedi où les morts s'empilent et les centaines de blessés à vie !)
Et n'oublions pas que:
(...) si votre banque fait faillite, elle peut se renflouer en aspirant vos comptes, (...)
Et n'oublions pas que:
Depuis le 1er Janvier 2017 la France est une dictature qui n'a plus de Constitution !
«Le LBD 40 est une arme de terreur politique»: Rodrigues lors de la «marche des mutilés»
19:51 02.06.2019
Les Gilets jaunes ont organisé ce dimanche 2 juin une «marche des mutilés» à Paris qui a rassemblé des manifestants blessés par des membres des forces de l'ordre prêts «à tout faire pour ramener le calme, quitte à ce qu'il y ait des blessés». Sputnik a eu l'occasion de s'entretenir avec plusieurs d'entre eux.
Au lendemain de l'acte 29 des Gilets jaunes, de nombreux manifestants qui ont été blessés lors des actes précédents du mouvement participent à une «marche des mutilés» à Paris pour dénoncer, entre autres, «un pouvoir illégitime» et «une justice à deux vitesses».
Ainsi, Jérôme Rodrigues rappelle qu'«on est dans un pays de démocratie, on a le droit à la liberté d'expression».
«Et qu'est-ce que je reçois […] dans une démocratie? Je reçois une balle dans l'œil. Comme l'ensemble de mes copains, comme ceux qui ont eu une main arrachée. Il y a quelque chose qui cloche, quelque chose qui ne va pas. Et c'est là où ça m'attriste le plus», a-t-il indiqué.
Rappelant l'emploi du lanceur de balles de défense (LBD) par les policiers, il constate que «le LBD 40, c'est une arme de terreur politique».
«Ils ont su mettre en place une terreur. Une terreur politique pour aller au bout de leurs desseins», a-t-il détaillé.
Jérôme Rodrigues évoque également le respect de la législation dans le pays, rappelant qu'à l'école on lui avait appris «que la loi s'appliqu[ait] à tous», alors qu'aujourd'hui «on s'aperçoit que ce n'est pas vrai».
«On vit une justice à deux vitesses […] Les policiers sont exempts d'une certaine loi. Ils ne sont pas identiques apparemment par rapport aux citoyens», a-t-il dit.
Antoine Boudinet, qui a eu la main arrachée par une grenade lors de l'acte 4 à Bordeaux, s'est exprimé sans fard:
«L'État est prêt à sacrifier la main et les yeux de ses citoyens pour pouvoir ramener l'ordre. On est sacrifié, on est mutilé pour l'exemple […] L'État considère ses citoyens comme des dommages collatéraux […] et ce n'est pas grave s'ils sont blessés», a-t-il lancé.
Gwendal Leroy, blessé à l'œil lors de l'acte 10 à Rennes, rappelle que les policiers «ont chargé, ils ont tiré des grenades alors qu'on était non violents».
Il a précisé qu'au moment des faits, il n'y avait ni insulte, ni projectile lancé sur les policiers et par conséquent «aucune raison de lancer une grenade».
Pourtant, il ne regrette rien.
«C'est bizarre à dire, mais je préfère que ce soit arrivé comme ça, dans un mouvement social légitime, avec des revendications légitimes, contre un pouvoir illégitime», a-t-il martelé.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes le 17 novembre, 2.448 manifestants ont été blessés, selon le décompte de l'Intérieur à la mi-mai qui dénombre aussi 1.797 blessés côté forces de l'ordre.
L'Intérieur dit «ne pas avoir de regret» sur la gestion de manifestations de Gilets jaunes
21:31 02.06.2019
Le ministère de l'Intérieur «ne présente pas d'excuse» aux 2.448 manifestants qui ont été blessés lors du mouvement des Gilets jaunes, car «ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée, parce qu'un œil a été éborgné» qu'il faut en rejeter la responsabilité sur les forces de l'ordre, a déclaré Laurent Nuñez dans une émission sur RTL/LCI/Le Figaro.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le 17 novembre dernier, 2.448 manifestants ont été blessés, a affirmé le ministère de l'Intérieur. Le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nuñez, estime pourtant que «les choses se sont quand même globalement bien passées».
«Ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée, parce qu'un œil a été éborgné» que les forces de l'ordre doivent être mises en cause, a déclaré Laurent Nuñez qui a souligné qu'il n'avait «pas de regret» sur la gestion des manifestations.
«Nous n'avons pas de regret sur la façon dont nous avons mené l'ordre public et la sécurité publique. C'est une crise inédite depuis 50 ou 60 ans, personne n'a eu à affronter ce que nous avons eu à affronter avec Christophe Castaner et les choses se sont quand même globalement bien passées en matière d'ordre public», a affirmé Laurent Nuñez dans l'émission Le Grand Jury sur RTL/LCI/Le Figaro dimanche 2 juin.
Ce même dimanche où une «marche des mutilés» lors des manifestations se tient à Paris pour dénoncer le recours aux armes des forces de l'ordre.
«Quand il y a une agression contre des policiers et qu'il y a une riposte proportionnée, oui il peut y avoir des blessés, a martelé Laurent Nuñez. Je ne présente pas d'excuse, je m'en remets à la justice de mon pays.»
Depuis le début du mouvement, le 17 novembre, le nombre de blessés a atteint 2.448 parmi les manifestants et 1.797 parmi les représentants des forces de l'ordre, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur au 13 mai.
«J'ai toute confiance dans les policiers et gendarmes de ce pays […] Nous savons qu'ils ont employé la force de manière proportionnée dans la plupart des cas», a-t-il déclaré.
La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, s'était précédemment félicitée, lors d'un entretien sur LCI, du comportement des forces de l'ordre, notamment lors des manifestations des Gilets jaunes.
«Nos forces de l'ordre, samedi après samedi, ont été absolument exemplaires», a-t-elle clamé.
Jeudi 30 mai, le procureur de Paris avait pour sa part annoncé que des policiers et gendarmes mis en cause pour violences lors de manifestations de Gilets jaunes seraient jugés. Dans une interview au Parisien, Rémy Heitz avait ainsi précisé que 174 enquêtes étaient ouvertes à ce jour.
Les manifestations des Gilets jaunes «n'ont plus lieu d'être», affirme Sibeth Ndiaye
21:47 02.06.2019
«Beaucoup de choses ont été réalisées» depuis le début de la crise des Gilets jaunes», ce qui rend caduques les revendications politiques du mouvement, a affirmé la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, sur Europe 1.
Seuls quelque milliers de Gilets jaunes se sont rassemblés samedi 1er juin pour l'acte 29 de la mobilisation, a déclaré le ministère de l'Intérieur, affirmant que c'étaient les chiffres les plus faibles depuis le début du mouvement.
«Beaucoup de choses ont été réalisées depuis le début du mouvement. Aujourd'hui, je considère que ces manifestations n'ont plus lieu d'être», a déclaré dans ce contexte Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, invitée du Grand rendez-vous d'Europe 1.
Certains observateurs estiment que cette tendance à la baisse du nombre de manifestants est due aux violences policières, mais Sibeth Ndiaye relève plutôt les réponses données à la crise par l'exécutif. «Il n'y a plus de débouchés politiques» au mouvement, a-t-elle souligné.
Dans ce contexte, elle a évoqué le discours de politique générale que doit prononcer Édouard Philippe le 12 juin prochain.
«Nous avons pris toutes les dispositions depuis six mois pour que les violences soient contenues», a-t-elle encore assuré.
Le ministère de l'Intérieur a dénombré samedi 1er juin 9.500 manifestants dont 1.500 à Paris. Pourtant, selon le décompte du «Nombre jaune», ce chiffre s'élève à 23.000 personnes.
De nouveaux mémorandums sur une fuite de Snowden montrent que la NSA a aidé les "assassinats ciblés" d'Israël
par Tyler Durden Dimanche, 06/02/2019 - 20:00
Deux nouvelles bombes contenant des documents de la NSA provenant des archives de Snowden publiées il y a quelques jours par The Intercept confirment le niveau de coopération extrêmement étroit entre les services de renseignement américains et israéliens, notamment dans le cadre de la "guerre mondiale contre le terrorisme" depuis le 11 septembre. Les documents révèlent que la NSA a même participé à une campagne d'assassinat ciblée et agressive menée par Israël au Liban, en particulier pendant la guerre du Liban de 2006.
Selon le rapport de l'Intercept intitulé judicieusement "Israël détestait l'interdiction américaine de partager Intel contre des assassinats, donc de nouvelles règles établies par les États-Unis" - les mémos récemment mis au jour par la NSA révèlent des tentatives de trouver une faille juridique de la part des services de renseignement américains qui permettre un partage d'informations sans précédent dans le cadre d'une campagne d'assassinats ciblés profondément controversée menée par Israël.
Le rapport d'interception indique:
Alors qu'Israël et la milice libanaise Hezbollah ont échangé des coups au cours de leur guerre de 2006, de courte durée mais dévastatrice, les responsables militaires israéliens ont utilisé des canaux privés pour faire pression sur leurs homologues américains de la National Security Agency pour aider à l'assassinat des membres du Hezbollah. documents secrets de la NSA. La NSA n’avait légalement pas le droit de fournir de telles informations mais, après que les autorités israéliennes eurent demandé une dérogation, les responsables américains du renseignement américain décidèrent d’un nouveau cadre pour l’échange d’informations.
L’Unité nationale israélienne SIGINT (ISNU), considérée comme la "NSA d’Israël", a convaincu ses homologues américains du renseignement de contourner les lois et procédures américaines en matière de partage de renseignements avec les pays alliés.
"Pour ISNU, cette interdiction [de partager des données pour des assassinats ciblés] allait à l'encontre non seulement du soutien d'Israël dans sa lutte contre le Hezbollah, mais également de la lutte mondiale contre le terrorisme menée par les États-Unis", indique le mémo de la NSA.
«La confiance d’ISNU vis-à-vis de la NSA était tout aussi exigeante et centrée sur les demandes de tâches urgentes, l’alerte de menace, y compris tactique ELINT» - renseignement électronique - «et la réception d’informations géolocalisées sur les éléments du Hezbollah», écrit le responsable de la NSA. «Cette dernière demande était particulièrement problématique et j’ai eu plusieurs discussions tardives, parfois tendues, avec l’ISNU, détaillant l’interdiction légale de la NSA de fournir des informations qui pourraient être utilisées lors d’assassinats ciblés.»
Extrait d'une présentation de la NSA sur le partage des renseignements israéliens publiée par The Intercept:
«Même s'il comprenait parfaitement les lois américaines, BG Harari [commandant de l'ISNU] avait demandé l'aide de la NSA pour obtenir une dérogation à cette politique légale. Pour l'ISNU, cette interdiction était contraire à la volonté non seulement de soutenir Israël dans sa lutte contre le Hezbollah, mais également de soutenir la guerre mondiale contre le terrorisme menée par les États-Unis. "
L'interception conclut dans son analyse de la note de service divulguée selon laquelle des responsables de la NSA ont trouvé un moyen de contourner les interdictions officielles américaines, bien que l'étendue précise de son aide dans la campagne d'assassinats ciblés par Israël reste non révélée:
Le compte-rendu suggère ensuite que la NSA a finalement trouvé un compromis avec son homologue israélien en collaborant avec le Bureau du directeur du renseignement national, ou ODNI, le bureau du cabinet qui supervise les activités de renseignement américaines. "En fin de compte", précise l'article, "un cadre a été décidé par ODNI qui définit les paramètres et les méthodes de ce qui peut ou ne peut pas être partagé avec les Israéliens". Les documents ne donnent pas de détails sur ce cadre.
Le mémo de la NSA enregistrait la réaction israélienne comme suit: "Tout au long de mes discussions, quel que soit le ton ou le sujet, ISNU a souligné sa profonde gratitude pour la coopération et le soutien reçus de la NSA."
Extrait d'une présentation de la NSA divulguée sur le partage des renseignements israéliens publiée par The Intercept:
Fait intéressant, une présentation révélée de la NSA qualifiait ISNU de "partenaire tiers le plus apprécié de la NSA", mais reconnaissait en même temps "une grande anxiété" parmi les Israéliens dans la mesure où ils "dépendaient beaucoup de la NSA pour son soutien".
Une diapositive se lit "Qu'est-ce que ISNU voulait? Tout !!!" et les listes en tant que "questions" qui pourraient constituer des obstacles juridiques avec les "données géolocalisées" et "ressources de la NSA" sensibles du gouvernement des États-Unis - les deux suggérant que les responsables américains savaient qu'Israël pourrait utiliser les données pour suivre les Américains.
Assange ne devrait pas faire l’objet d’accusations pour la fuite de documents de la CIA
22:58 02.06.2019
Le ministère états-unien de la Justice a décidé de ne pas accuser Julian Assange de son implication dans la révélation de certaines informations top secrètes de la CIA, indique le média américain Politico. Il est expliqué que dans le cas contraire, il faudrait reconnaître leur véracité.
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, ne sera pas accusé du rôle qu’il a joué dans la divulgation de documents ultraconfidentiels de la CIA, a affirmé Politico, source d’information sur l’actualité des États-Unis, en se référant au témoignage d’un fonctionnaire américain et à des sources informées.
Les procureurs ne pourront pas déposer de nouvelles accusations contre Assange pour certaines raisons. En premier lieu, à cause du manque de temps pour les avancer, parce que la loi d’extradition prévoit une période de 60 jours pour avancer les accusations à partir de la première décision judiciaire.
La deuxième raison relève du caractère ultraconfidentiel des documents de la CIA publiés.
Des poursuites judicaires peuvent entraîner la propagation d’autres informations secrètes. En outre, la CIA n’a jamais officiellement confirmé l’authenticité des documents publiés.
«Il n’y a aucun doute qu’il existe certaines affaires de fuite sur la base desquelles il est impossible d’accuser le lanceur d’alerte, parce que l’information est tellement confidentielle qu’il faudra alors reconnaître son authenticité au procès pour prouver l’accusation avancée», a déclaré Mary McCord, qui avait occupé le poste d’assistant du procureur général de la sécurité nationale du ministère américain de la Justice.
Fin mai, les États-Unis ont formulé 17 nouveaux chefs d'accusation à l'encontre du fondateur de WikiLeaks, affirmant qu'il avait publié illégalement les noms de sources classifiées et assisté l'ancienne analyste militaire américaine Chelsea Manning en vue d'obtenir l'accès à des informations top secrètes.
Julian Assange, 47 ans, a été arrêté le 11 avril à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s’était réfugié depuis sept ans, à la suite d'une demande d'extradition de la part des États-Unis.
Il a été condamné au début du mois de mai à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012.
Dévoiler l'anarchie de l'assassinat lent d'Assange
par Tyler Durden Dim, 06/02/2019 - 10:50 Publié par Raul Ilargi Meijer via le blog The Automatic Earth,
Avec la nouvelle que Julian Assange est «en train de dépérir» à l'hôpital pénitentiaire de Belmarsh et avec le rapport du rapporteur de l'ONU, le professeur Nils Melzer, expliquant comment cela se produit, je suis une fois de plus attiré par l'anarchie que toutes les «autorités» impliquées dans son cas ont affichée. et en toute impunité. Apparemment, ils pensent tous être au-dessus de la loi. Leurs propres lois.
Mais ils ne peuvent être, nulle part, ni au-dessus de leurs lois nationales respectives ni des lois internationales auxquelles leurs pays ont souscrit. Ils ne le peuvent pas, car cela rendrait instantanément toutes les lois dénuées de sens. Alors vous me dites où nous nous trouvons aujourd'hui.
Ce paragraphe se trouve dans un article de Jonathan Cook intitulé Abuses Show concernant l’affaire Assange, qui énumère «17 anomalies flagrantes dans les problèmes juridiques d’Assange», qui résume parfaitement la situation:
L’Australie a non seulement refusé à Assange, citoyen, toute aide pendant sa longue épreuve, mais la première ministre Julia Gillard a même menacé de priver Assange de sa nationalité, jusqu’à ce qu’il soit signalé qu’il serait illégal pour l’Australie de le faire.
Vous voyez, Cook saute déjà un pas là-bas. Gillard n’a pas enlevé la citoyenneté d’Assange, parce que cela contrevenait à la loi australienne, mais c’est tout aussi contraire à la loi australienne de laisser un gouvernement laisser un de ses citoyens pourrir dans une sorte d’enfer. Pourtant, ils l'ont laissé pourrir, mais en tant que citoyen australien. À ce stade, quelle différence fait quelque chose?
C'est un motif qui traverse tout le "fichier" d'Assange, et ce à des niveaux assez étonnants. Là où vous êtes forcé de penser que les pays impliqués n’ont effectivement pas de lois ni de tribunaux, parce que s’ils le faisaient, les actions de leurs gouvernements seraient sûrement sifflées par les parlements, les juges ou toute autre personne. Ils sont tous essentiellement sans loi.
Cinq principaux pays sont impliqués dans l’affaire (ce qui ne dispense aucun autre pays de sa responsabilité de s’exprimer lorsque des lois internationales sont enfreintes). En ordre alphabétique, ils sont l’Australie, l’Équateur, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis. Nous pouvons les parcourir dans cet ordre.
Australie: ce qui précède résume déjà en grande partie les points faibles de l’Australie, c’est-à-dire qu’il échoue lamentablement à un point tel que son système juridique et son système politique auraient dû sonner depuis longtemps cinq alarmes - mais ne l’ont pas fait. Un gouvernement ne peut pas abandonner ses propres citoyens à l’étranger, simplement parce qu’il ne partage pas ce que ce citoyen a dit ou fait.
Cela ne peut pas être le cas même si ce citoyen est un Hannibal Lecter ou un Adolf Hitler, et que Julian Assange en est très éloigné. Personne n'a même jamais prétendu qu'Assange avait enfreint une loi australienne, et encore moins l'avait prouvé. En fin de compte, c’est le gouvernement qui a violé ses propres lois, pas Assange. Cela aussi est une tendance, elle est valable pour les 5 pays que j'ai mentionnés ci-dessus.
Ce n’est pas Assange qui enfreint les lois et qui devrait être persécuté pour cela, ce sont les politiciens qui forment les gouvernements de ces pays. Et bien sûr, les parlementaires chargés de les contrôler. Et les systèmes juridiques ainsi que la presse chargée de contrôler l'ensemble du système.
Dans son rapport, le rapporteur de l'ONU, Nils Melzer, a déclaré: «L'Australie est une absence flagrante dans cette affaire. Ils ne sont tout simplement pas là, comme si Assange n’était pas un citoyen australien. Ce n'est pas la bonne façon de gérer ça.
Équateur: l'ancien président de ce pays, Rafael Correa, a respecté le droit international en matière d'asile en accordant l'asile à Julian Assange à l'été 2012. Mais son successeur et ancien ami, Lenin Moreno, a enfreint cette loi manières flagrantes imaginables.
L'Équateur est un pays signataire du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies et de la Cour interaméricaine des droits de l'homme. Les agissements de Moreno, qui ont amené la police britannique à tirer Assange de l'ambassade de l'Équateur à Londres, selon le droit international, est un territoire équatorien sur lequel le Royaume-Uni n'est pas compétent, constituent une violation d'une panoplie de lois, règles et règlements formulés par ces deux organismes internationaux. , ainsi que les propres lois de l’Équateur (ne serait-ce que parce qu’elles sont signataires).
Les lois sur l'asile, nécessairement internationales, n'ont aucune signification si et quand un pays cherche à les (ré) interpréter chaque fois que le vent change de direction et / ou qu'un nouveau gouvernement est installé. Les lois sur l'asile sont là pour durer. Vous ne pouvez pas rejeter une personne que votre pays a précédemment accordée à l'asile simplement parce que quelqu'un vous offre un sac d'argent. C'est la raison exacte pour laquelle il existe de telles lois.
Et chaque pays signataire de ces lois DOIT protester contre ce que Moreno a fait à Assange, de peur que les lois sur l'asile ne deviennent caduques du jour au lendemain. Eh bien, c’est ce qu’ils sont devenus en avril. Pour chaque pays et pour chaque être humain. C’est la portée des événements.
Est-ce que le fait de le formuler ainsi rend peut-être un peu plus clair l’importance du problème, à savoir que s’il ne s’applique pas à Assange, il ne s’applique plus par défaut à personne ? Que son cas efface plusieurs décennies de jurisprudence, établie après et à cause de deux guerres mondiales et de nombreuses autres atrocités ? Ce traitement d’Assange nous fait remonter au moins un siècle en arrière dans le temps ?
Tout le monde ne protestant pas contre ce qui a été fait à Assange devrait bien réfléchir à nouveau. Si vous êtes étudiant en droit, avocat, juge dans un pays démocratique, vous avez une obligation ici, autant que tous les politiciens. Cela ne fait aucune différence entre ce que vous pensez d’Assange et ce qu’il a fait.
Suède: les Suédois ont des lois sur la criminalité sexuelle qui sont apparemment différentes de celles des autres, plus strictes, etc. Peut-être pensent-ils qu’ils le savent mieux que tout le monde?! Dans l’histoire d’Assange, cela signifie qu’ils ont fermé le dossier le concernant en 2010, 2013 et 2017, mais qu’ils l'ont rouvert encore et encore, pour des raisons qui ne sont pas tout à fait claires pour moi.
Cela semble indiquer qu’une fois que vous êtes soupçonné, et encore moins accusé, de viol, par exemple, vous ne pourrez peut-être plus effacer votre nom. Et n’oublions pas qu’Assange n’a été accusé de rien, pas du tout, jusqu’en 2010.
D'après ce que nous savons, les deux femmes mentionnées dans cette affaire n'ont jamais voulu porter plainte contre lui. Mais la police a fait. Et puis cette plainte a été jetée. Et ressuscité. Il a été spécifiquement autorisé à quitter le pays après y être resté plus d'un mois, puis peu après son départ pour Londres, un procureur suédois a déposé contre lui une notice rouge d'Interpol, ce qui était jusqu'ici exclusivement réservé aux terroristes et aux criminels de guerre.
La procureure Marianne Ny a refusé d’interviewer Assange à Londres pendant des années, bien que d’autres entretiens de ce type - réalisés par des procureurs suédois en Grande-Bretagne - aient eu lieu 44 fois lors de son séjour à l’ambassade d’Équateur. Le Royaume-Uni a même dit à la Suède de ne pas clore l'affaire. Et il reste encore beaucoup à faire en Suède. Il existe un terme pour un pays qui se comporte comme ceci: un État voyou.
Royaume-Uni: Craig Murray, ancien ambassadeur du Royaume-Uni et conseiller auprès d'Assange, résume sans doute le mieux ses propos aujourd'hui, lorsqu'il dit que le Royaume-Uni est devenu un État voyou. Cela vaut également pour l'Australie, l'Équateur, la Suède et les États-Unis. C'est la conséquence inévitable de faire fi de la loi.
Le professeur Melzer est le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture. Le professeur Melzer est suisse. Il est un avocat extrêmement distingué et professeur de droit international à l'Université de Glasgow, ainsi que professeur de droit international humanitaire à l'Académie de Genève. Il a servi pendant 12 ans en tant que délégué de la Croix-Rouge. L’expertise du professeur Melzer et son indépendance dans ce domaine ne font aucun doute. Lorsque le professeur Melzer affirme que «les tribunaux britanniques n'ont pas démontré l'objectivité et l'impartialité requises par la loi», les gens devraient s'asseoir et écouter.
J'ai détaillé le juge Michael Snow appelant Assange une «personnalité narcissique» lors d'une brève audience au cours de laquelle Assange n'avait pratiquement rien dit à part «non coupable», en raison du préjudice que Snow avait amené avec lui dans la salle d'audience. Snow l'a déclaré coupable sommairement d'avoir fait un saut de caution et l'a condamné à 50 semaines pratiquement sans précédent.
J'ai détaillé le juge Arbuthnot, épouse d'un ancien ministre conservateur de la Défense qui est copropriétaire d'une société avec un ancien chef du MI6, se moquant d'Assange et affirmant qu'il peut obtenir tous les exercices nécessaires à sa santé sur un balcon de Juliette, car elle a rejeté une ont les accusations de caution libérés. J'ai détaillé le juge Phillips de la Cour suprême qui a choisi de s'appuyer sur le texte français et d'esquiver le texte anglais d'un traité en soutenant que l'extradition était recevable.
Les tribunaux britanniques ont manifesté un parti pris évident et puant [...] lorsque le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire et illégale a décidé que Julian était maintenu contre son gré dans l'ambassade de l'Équateur et devrait être autorisé à partir pour l'Équateur, répudiant le groupe de travail des Nations Unies - que le Royaume-Uni avait soutenu dans des centaines de cas précédents - le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Philip Hammond, a pris la parole à la Chambre des communes et a dénoncé le groupe de travail des Nations Unies comme étant "des laïcs et non des avocats". l'un des membres du comité est un avocat international extrêmement distingué.
Le mensonge de Hammond devant le Parlement ne m’a pas surpris; mais j’étais vraiment étonné que l’ensemble des médias d’entreprise et d’État acceptent ce mensonge le plus flagrant et ne l’annulent pas. La BBC, le Times, le Financial Times et le Guardian ont tous relaté le commentaire de Hammond selon lequel le panel de l’ONU n’était «pas un avocat». Aucun d'entre eux n'accepterait de publier une correction de ce fait fondamental facilement vérifiable.
La Grande-Bretagne ne fait plus semblant d'obéir à la règle du droit international. Il refuse simplement de prendre en compte les préoccupations de l'ONU dans l'affaire Assange, heureusement dépendant de la bulle de préjugés que l'élite politique et médiatique s'est forgée. Cela fait partie d'un schéma général de l'observation de l'ONU. Theresa May, en tant que ministre de l'Intérieur, a refusé de laisser le rapporteur spécial des Nations unies sur la violence à l'égard des femmes dans le centre de détention pour immigrés de Yarls Wood pour qu'il inspecte les conditions de détention. Le gouvernement conservateur a réagi au récent rapport choquant de l'ONU sur la pauvreté au Royaume-Uni - dont aucun des faits fondamentaux n'est contesté - en cherchant à faire retirer le rapporteur de l'ONU.
Lorsque vous ajoutez cela au refus du Royaume-Uni d'accepter l'avis 13-1 de la Cour internationale de Justice selon lequel les îles Chagos appartiennent à Maurice, et au refus du Royaume-Uni d'accepter la décision de la Cour d'arbitrage des Chambres de commerce internationales convenue selon laquelle la Grande-Bretagne doit rembourser sa dette à l’Iran, vous obtenez une image très claire du fait que le Royaume-Uni est devenu un État totalement voyou et a simplement abandonné son soutien au système de droit international qui était en grande partie une création du Royaume-Uni.
Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a estimé hier que l'attaque était la meilleure défense et a appelé le professeur Melzer à critiquer le Royaume-Uni. Melzer a répondu en laissant entendre que Hunt ne connaissait pas ses propres lois.
Je pensais quand j'ai vu la «conversation» que Hunt implique fondamentalement, Assange s'est torturé lui-même. Et cela ne prouve pas seulement une mauvaise connaissance de la loi, c’est une BS à part entière. Parce que peu importe ce qui a conduit Assange à chercher refuge à l'ambassade d'Équateur, il a toujours, selon le droit international, toujours et en toutes circonstances, droit (entre autres) à des soins médicaux de qualité. Le Royaume-Uni l'a refusé.
Cela n’a même rien à voir avec le fait qu’il soit libre de partir ou non. Ce qu'il n'était évidemment pas. En outre, mis à part sauter sa caution, Assange n’a rien fait d’illégal et, en vertu de la législation sur l’asile, il avait le droit de ne pas payer la caution. Encore une fois, ce n’est pas Assange qui a enfreint les lois, c’est tout le monde qui participe à cette saga tragique. Et même si Assange avait enfreint une loi, il aurait quand même eu droit à des soins médicaux appropriés.
Les États-Unis: par où commencer? La chasse américaine à Assange a dix ans et a récemment pris de l’ampleur s’ils pouvaient mettre la main sur le nouveau président de l’Équateur. Ensuite, ils ont invoqué la Loi sur l'espionnage de 1917, fort ridicule, pour accuser un ressortissant étranger d'espionnage. Et quoi qu'Assange ait fait, l'espionner ne le sera pas.
Mais ils pensent évidemment qu’ils peuvent faire en sorte que la juge Léonie Brinkema (alias le juge suspendu) du district est de la Virginie prétende que ce soit le cas, ou du moins qu’une partie de ce qu’il a fait est régie par une loi qui, presque tout le monde, aurait dû être abolie depuis longtemps.
Ce que Nils Melzer a également mentionné dans son rapport sur Assange, c’est que certaines parties de la loi sur l’espionnage prévoient la peine de mort. Pas ceux pour lesquels il a été inculpé jusqu'à présent, mais ils pourraient tenter de les coller. Ce qui rendrait illégal pour le Royaume-Uni d'extrader Julian Assange. Mais qui pense encore que ces gens se moquent de la loi?
Pour eux, les lois sont des choses qu'ils utilisent pour améliorer leurs moyens, rien d'autre. En dehors de cela, ils ne se soucient pas des lois qui régissent leur pays, même si ce sont les mêmes lois qui leur ont permis d'assumer leur pouvoir.
Ils pensent qu’ils vont se tirer de l’assassinat de Julian Assange. Sans entrave par aucune loi. Cela signifie qu’il n’existe plus de système juridique international opérationnel. Il ne reste plus que des États voyous.
SUÈDE - ASSANGE FIXÉ LUNDI SUR UNE ÉVENTUELLE DÉTENTION
Le fondateur de WikiLeaks, actuellement incarcéré à Londres, est poursuivi par la justice suédoise pour un viol commis en 2010.
Julian Assange est poursuivi pour un viol présumé commis en Suède en 2010. (Photo d'archives)
03.06.2019
La justice suédoise se prononce lundi sur un éventuel placement en détention «par défaut» du fondateur de WikiLeaks Julian Assange, poursuivi pour un viol présumé commis en Suède en 2010 et détenu à Londres, prélude à l'émission d'un mandat d'arrêt européen. L'audience est prévue à 10H00 locales (08H00 GMT) au tribunal d'Uppsala (est), avant une décision annoncée dans la foulée.
La décision des juges sera une étape importante puisque si le placement en détention est accepté, le parquet a indiqué son intention d'émettre un mandat d'arrêt européen afin d'obtenir le transfèrement en Suède de Julian Assange depuis le Royaume-Uni, où il est actuellement écroué. Mi-mai, la procureure en charge de l'instruction Eva-Marie Persson avait annoncé la réouverture de l'enquête pour viol contre Julian Assange, 47 ans, après son arrestation à Londres le 11 avril.
Une semaine plus tard, le parquet avait demandé son placement en détention en son absence - une procédure légale en Suède - «en raison de soupçons de viol». L'interpellation de Julian Assange en Grande-Bretagne, suivi de la réouverture de l'enquête en Suède, avait ravivé l'espoir de la plaignante et de son avocate de voir le fondateur de WikiLeaks remis au pays scandinave, en vue d'un procès avant la prescription échéant en août 2020.
Agée d'une trentaine d'années à l'époque des faits, la plaignante accuse l'Australien d'avoir engagé un rapport sexuel pendant qu'elle dormait et sans préservatif, alors qu'elle lui avait refusé tout rapport non protégé à plusieurs reprises. De son côté, Assange a toujours nié les faits, et soutient qu'elle était consentante et avait accepté de ne pas utiliser de préservatif. Il était aussi visé par une plainte pour agression sexuelle à la même époque, mais celle-ci a été frappée par la prescription en 2015.
«Torture psychologique»
La réouverture de l'enquête suédoise visant l'Australien relance ainsi un feuilleton judiciaire qui dure depuis près d'une décennie durant laquelle Julian Assange et ses soutiens n'auront eu de cesse de dénoncer une manoeuvre destinée à le faire extrader vers les Etats-Unis.
Les Etats-Unis reprochent à l'Australien d'avoir mis en danger certaines de leurs sources lors de la publication en 2010 par WikiLeaks de 250.000 câbles diplomatiques et d'environ 500'000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. lls l'accusent également d'avoir «comploté» avec l'ex-analyste militaire Chelsea Manning, à l'origine de cette fuite sans précédent.
La justice américaine a inculpé Julian Assange le 23 mai en vertu des lois anti-espionnage. C'est officiellement pour éviter l'extradition aux Etats-Unis que l'Australien s'était réfugié en 2012 à l'ambassade d'Equateur à Londres. En son absence, et faute de pouvoir faire avancer l'enquête, la justice suédoise avait abandonné les poursuites en mai 2017.
Mais à la suite d'une demande d'extradition formulée par les Etats-Unis, Julian Assange a été remis le 11 avril aux autorités britanniques qui l'ont immédiatement emprisonné puis condamné à une peine de 50 semaines de prison le 1er mai pour violation des conditions de sa liberté provisoire.
Selon Mme Persson, «dans l'éventualité d'un conflit entre le mandat d'arrêt européen et une demande d'extradition de la part des Etats-Unis, les autorités britanniques décideront sur l'ordre de priorité. L'issue de ce processus est impossible à prévoir». L'audience d'extradition réclamée par les Etats-Unis devait se tenir jeudi dernier, mais a été ajournée à la semaine du 12 juin - les avocats de Julian Assange ayant fait valoir qu'il était en mauvaise santé.
Un rapporteur de l'ONU a affirmé vendredi que Julian Assange présentait «tous les symptômes (de) torture psychologique» à laquelle il a été exposé «pendant plusieurs années». Le rapporteur a estimé que s'il venait à être extradé aux Etats-Unis, il «serait exposé à un risque réel de violations graves de ses droits humains, y compris de sa liberté d'expression et d'expression». (afp/nxp)
Regarder: "Le premier grand groupe" d'Afrique traverse Rio Grande aux Etats-Unis
par Tyler Durden Dim, 06/02/2019 - 18:20 Écrit par Kyle Olson via TheAmericanMirror.com,
Un groupe de clandestins d’Angola, du Cameroun et du Congo a traversé le Rio Grande pour se rendre aux États-Unis, comme le montre une vidéo de Douane et Protection des frontières.
La vidéo montre des hommes et des femmes adultes marchant dans l’eau et au Texas, plusieurs avec des enfants sur leurs épaules.
La tentative d'invasion a eu lieu jeudi, selon l'agence.
La rivière - ou «barrière naturelle» - était si peu profonde que la surface n’atteignait pas la taille des adultes.
La Maison Blanche a tweeté une vidéo supplémentaire:
Selon le CBP, c’est le premier grand groupe africain à tenter de franchir la frontière américaine via le Mexique.
«Les grands groupes représentent un défi unique pour les hommes et les femmes du secteur Del Rio», a déclaré le chef Raul Ortiz dans un communiqué de presse.
«Ce groupe important d’Afrique démontre encore la complexité et la gravité de la crise humanitaire et de la sécurité frontalière à la frontière sud-ouest».
"Il s'agit du premier grand groupe appréhendé dans le secteur de Del Rio et du premier grand groupe de personnes originaires d'Afrique, notamment d'Angola, du Cameroun et du Congo - appréhendés à la frontière sud-ouest cette année", a déclaré le CBP.
Le Royaume-Uni atteint des sommets en "frontières ouvertes" - 600 000 migrants arrivent en un an seulement
par Tyler Durden Dim, 06/02/2019 - 08:10 Écrit par Jon Hall via le blog du Free Market Shooter,
Après l'attaque terroriste à Lyon qui a eu lieu vendredi dernier, Mohamed Hichem confessant le crime et alléguant allégeance à l'Etat islamique, de nouvelles statistiques montrent que plus d'un quart de million de migrants sont entrés en Grande-Bretagne par rapport aux réfugiés qui sont partis.
En outre, le Royaume-Uni a accordé l'asile ou la réinstallation à 17 304 personnes - une augmentation par rapport à l'année précédente. Selon le rapport de l'ONS:
Depuis 2016, le modèle de migration vers le Royaume-Uni pour le travail a changé. L'immigration de longue durée au Royaume-Uni pour le travail a diminué, principalement en raison de la baisse du nombre d'arrivées dans l'UE. Malgré cela, 99 000 citoyens de l'UE sont toujours venus au Royaume-Uni pour y travailler à long terme en 2018, un niveau similaire à celui de 2012. Nous constatons également une augmentation du nombre de visas de travail qualifié pour les non-ressortissants de l'UE, bien que dans l'ensemble, les visas liés au travail ne provenant pas de l'UE l'immigration est restée globalement stable.
Selon le vice-président de Migration Watch UK, Alp Mehmet, la migration nette reste supérieure à 250 000 $, ce qui est très anormal et élevé. En 2018, près de 75 000 personnes de plus sont entrées que sorties. La tendance continue d'augmenter et augmente d'année en année. Mehmet a déclaré: «Ces chiffres indiquent clairement au prochain Premier ministre qu’ils doivent donner la priorité à la promesse du gouvernement de réduire considérablement les niveaux d’immigration, conformément aux souhaits du public».
Bien que le parti conservateur ait remporté trois élections avec la promesse de réduire le solde migratoire «de centaines de milliers à des dizaines de milliers», rien de tel n'a été fait. En 2010, Theresa May, secrétaire de l’Intérieur de 2010 à 2016, s’est élevée contre l’inaction du gouvernement travailliste précédent, expliquant que «la migration nette de Labour dépassait 2,2 millions de personnes, soit plus du double de la population de Birmingham. On ne peut pas continuer comme ça.
Même avec une victoire du gouvernement conservateur aux élections, rien n'a été fait pour limiter le nombre de réfugiés entrant dans le pays avec le même nombre de personnes arrivant chaque année qu'auparavant.
Le gouvernement britannique plonge toujours ses cœurs dans le sable face aux dangers d’une migration sans entraves, même après que l’opinion publique leur ait montré le message clair des citoyens moyens aspirant à ce que leurs pays soient à nouveau en sécurité.
Ce ne sera que les citoyens de leurs pays respectifs de se protéger et de protéger leurs terres, car de plus en plus de problèmes et de problèmes surgissent de réfugiés et de migrants infiltrant et profanant leur culture. Les véritables personnalités en Europe ont prouvé hors de tout doute qu'elles ne tenaient pas compte des meilleurs intérêts de leurs concitoyens.
Tesla brûle spontanément lorsqu'il est branché sur le compresseur
par Tyler Durden Dim, 06/02/2019 - 11:39
Alors que les véhicules Tesla Model S commencent à vieillir au-delà de quelques années, il semble que de plus en plus d'entre eux s'enflamment. Le dernier exemple vient de Belgique, où une Tesla Model S a pris feu et a complètement brûlé alors qu'elle était branchée sur un Supercharger à Anvers. Les médias néerlandais rapportent que le véhicule a pris feu "un peu de temps" après le début de la charge, selon electrek:
«Le conducteur de la voiture l’avait garée dans une station de recharge rapide, appelée« Supercharger », au Novotel de Luithagen-Haven. Quand il est revenu un peu plus tard, sa Tesla et le compresseur étaient allumés. Peut-être il y avait un problème technique avant de charger. "
Les pompiers étaient tellement préoccupés par le retour du véhicule qu’ils ont soulevé le véhicule avec une grue et l’ont immergé dans un bassin d’eau, ce qui est généralement la pire idée possible lorsqu’il s’agit d’un incendie chimique:
«Quelques instants plus tard, les pompiers ont éteint l'incendie en plongeant la voiture dans un conteneur rempli d'eau. Pour que le feu ne se rallume pas, la Tesla ou ce qu'il en reste est restée dans l'eau pendant le reste de la nuit. ”
Tesla n'a pas immédiatement renvoyé une demande de commentaire. Rappelons-nous, en 2016, une Tesla Model S avait également pris feu au poste de Supercharger en Norvège. Il est intéressant de noter que dans ce cas, les pompiers ont été invités à "ne pas utiliser d'eau" pour tenter d'éteindre l'incendie de la batterie.
Et même le blog pro-Tesla d'electrek ne peut s'empêcher de faire une observation astucieuse: "Il semble qu'il y ait eu beaucoup d'incendies de Tesla ces derniers temps et qu'ils semblent tous être des véhicules de modèle S. Nous en connaissons au moins 4 depuis 2 mois."
À la suite de l'incendie de 2016, Tesla a finalement poussé une mise à jour de logiciel et a accusé un "court-circuit" dans la voiture. Tesla a également récemment lancé une mise à jour logicielle à la suite de nombreux véhicules semblant brûler spontanément - l'un récemment en Chine et l'autre à Hong Kong. Nous espérons que cette mise à jour sera plus efficace que celle publiée en 2016.
Et ce n’est pas la seule mauvaise nouvelle pour Tesla ce week-end. Les enquêteurs ont enquêté sur un accident mortel en Floride qui avait tué un piéton en avril après avoir traversé une intersection.
Benavides Leon Naibel, 22 ans, est décédé des suites de l'impact de l'accident, qui l'a jetée à environ 20 pieds dans les bois à l'intersection. Angulo Dillion, 27 ans, qui l'accompagnait, était dans un état grave. Un représentant du bureau du shérif du comté de Monroe a été le premier à les trouver.
Jusqu'à ce week-end, les autorités ne savaient pas si la fonction de pilote automatique de la voiture avait été activée au moment de l'accident, lorsque le véhicule n'a pas réussi à s'arrêter à une intersection de panneaux d'arrêt à 3 directions.
Les enquêteurs ont déclaré au FL Keys News que l'enquête sur le pilote automatique était toujours en cours, mais l'article indique que le conducteur, George McGee, a laissé tomber son téléphone, a baissé les yeux et a ensuite déclenché le panneau d'arrêt. Le conducteur a par la suite déclaré à Joel Torres, député du comté de Monroe, que la voiture était en mode "régulateur de vitesse" lorsqu'il a raccroché.
Mortal Kombat 11 : la lutte autour du corps des femmes
1 JUIN 2019
Le véritable champ de bataille du dernier mortal kombat est passé du ring aux bouts de tissus que portent les femmes du jeu.
Mortal Kombat est et demeure un des jeu de combat les plus emblématiques de l’histoire. Le jeu est né en 1992, en concurrent direct de Street Fighter, mais dans une version largement plus violente, à tel point que des associations ont dénoncé sa présence dans les salles de jeux d’arcades de l’époque.
De la violence, des beaux gosses et re-de la violence
Car en effet, s’il existe une histoire à Mortal Kombat (MK), elle n’a aucune importance. Le but de ce jeu est d’enchaîner des combos et de voir les héros, des hommes ultra bodybuildés ou des femmes aux mensurations délirantes, se mettre des highkick et cracher le sang sur fond de bruits étranges.
Le kitsch fait partie intégrante de l’ambiance de ce jeu. Irréaliste au possible, MK n’a jamais eu d’autre vocation qu’un ludisme effréné dans lequel tous les personnages joués sont des caricatures.
À l’origine, les personnages féminins comme masculins incarnent de manière outrancière les clichés ultra stéréotypés que l’on a en tête pour chaque genre : les bras comme des poteaux, le torse huilé, les traits durs et des cicatrices pour ces messieurs ; la taille fine, la poitrine très prononcée, les traits néoténiques et une chevelure de rêve pour ces dames. Et très peu de vêtements pour tout ce petit monde, parce que ça serait dommage de gâcher le tableau.
On n’y vient pas pour une réflexion philosophique sur la vie, et encore moins pour prendre une leçon de morale.
Au vu de cette perspective, la dernière mouture du jeu devient pour le moins déstabilisante.
Le créateur assume
Dans sa onzième version sortie le 23 avril dernier, la jeu met en scène des femmes que les joueurs ont très vite catégorisées comme… Moches. Les visages ne sont plus aussi grâcieux, les cheveux sont courts, les costumes couvrent tout le corps, et les mensurations redeviennent dans l’ordre du réaliste.
Steve Beran, directeur du studio NetherRealms et réalisateur du jeu, commente : “Notre design devient plus mature et plus respectueux. Vous n’allez pas porter un bikini pour un combat. Vous n’allez pas montrer autant de peau. […] C’est particulièrement vrai pour les combattants féminins.” Ils prennent donc fait et cause pour davantage de réalisme dans leur approche des vêtements.
Parce que ce type de tenue profilée est particulièrement seyante quand UN HOMME combat, bien sur. La Ligue des Coincés
Personne n’aurait intérêt à planter à ce point l’une des raisons du succès de son jeu si ce n’était pour faire plaisir à la nouvelle doxa du Camp du Bien, la ligue des coincés et des gâteux, perdus dans leur indigence satisfaite et leurs délires d’oppression.
Le corps des femmes est donc devenu le nouveau terrain de lutte idéologique des puritains modernes. De la part des héritiers de mai 68, ça porte à sourire. Le courant originellement porté sur la libération sexuelle a transité vers la libération sexuelle des femmes pour finir par une guerre des sexes. Là où en mai 68, on prônait la mini jupe, cinquante ans plus tard, on mesure les mètres carrés de tissus, tels des dragons de Vertu.
En l’an de laideur 2019, la beauté ou la capacité à attirer l’autre sexe est un motif de honte publique. Il est bon d’assumer son corps… Tant qu’on ne correspond pas aux critères de beauté classique. Il faut dire que la Team Progrès a du retard à rattraper : les conservateurs (sur le plan moral) sont scientifiquement plus attrayants que le Camp du Bien. Alors il faut faire de la discrimination positive, pourquoi pas un impôt sur la beauté ? Après tout, il existe bien un privilège à la beauté, alors on pourrait peut être le taxer…
En attendant, “assume ton corps et libère toi, SAUF si tu es plus jolie que moi” semble être la ligne de conduite des nouveaux puritains.
Le socialisme fait des ravages, n’y touchez pas
« Cachez cette beauté que je ne saurais voir ! » crient-ils tels des Tartuffes modernes. On pourra prendre comme autre exemple de cette censure le foin qu’avaient fait les association féministes concernant la superbe publicité montrant un non moins superbe postérieur de dame voilé d’une superbe pièce de lingerie. Horreur, flibusterie, mille tonnerres ! Le pays qui a donné le marquis de Sade ne supporte plus la vue du corps d’une femme. Les demandes de retrait de cette affiche ont littéralement déferlé sur les réseaux sociaux. Sous la pression, les galeries Lafayette, de front avec leur annonceur, mirent au placard cette magnifique ode à la sensualité.
La beauté, indépassable ?
De nos jours, la beauté du corps féminin n’est acceptée que si elle est “réaliste”, selon le terme en vogue. Il faut se montrer sans apprêt, et surtout sans effort : on considère comme courageux et “beau” de ne pas s’épiler, ne pas prendre soin de son poids, d’”assumer” son sang menstruel ou même son crâne rasé, là où toutes les cultures traditionnelles considèrent les cheveux des femmes comme un critère objectif de beauté.
Pourquoi considère-t-on les personnes comme belles ou laides ? Ce qui est recherché de manière biologique, instinctive, sont les gènes indiquant une meilleure capacité de reproduction, et donc des caractéristiques sexuelles secondaires marquées (hanches, poitrine etc. pour une femme, voix grave, musculature, épaules etc. pour un homme). Ce ne sont que des généralités et les normes de beauté varient légèrement par rapport à ces critères, et les goûts et les couleurs, hein m’dame, chacun les siens.
Si se détacher de la biologie pure est à la discrétion de chacun, il doit être tout aussi acceptable de s’y référer, et même de le mettre en avant ainsi que l’a fait MK jusqu’alors.
Et d’autant plus dans un type de jeu totalement primal : MK est kitsch, et assume de ne pas se prendre au sérieux. Son but est la violence, qui sollicite le cerveau reptilien, le même cerveau qui en appelle aux fameux critères biologiques pour estimer l’attractivité. MK se base tout entier sur les circuits de domination et de récompense. Les créateurs ont sacrifié ce qui a fait le succès de leur jeu pour faire plaisir à la pression sociale voulant masquer et enlaidir le corps féminin. Contrôle du corps des femmes et ultra violence : ont-ils fait une étude de marché chez Daesh ?
L’homme de compagnie
Aujourd’hui, on n’a plus besoin d’être beau pour être beau. Seuls suffisent les gènes féminins, le chromosome béni par les saintes et irréfragables politiques culturelles, les Saint gènes portés aux nues par l’inquisition moderne soit disant opposée à l’eugénisme fasciste, dont elle croit dénoncer les méthodes pour au final les singer. De toutes manières, on fait ressembler les femmes à des hommes : pour qu’elles puissent combattre, la nouvelle méthode est de masculiniser leurs corps, parce qu’on ne peut évidemment pas envoyer des droites, dans un univers aussi fantaisiste que MK, si on a la taille marquée et du rouge à lèvres
Dans Mortal Kombat, l’homme reste l’accessoire, le sac à main plastique répondant aux clichés de fantasmes féminins. Car ne nous leurrons pas sur la manière dont sont représentés les hommes. MK leur a conservé le torse nu et ultra musclé, soulevant des armes colossales du bout de leurs bras aux tailles improbables. Bref, tout ce que l’on est en droit d’attendre d’une licence telle que MK, rien qui corresponde à la déclaration de soit disant “maturité” ou de « réalisme » qui sert de prétexte aux créateurs du jeu pour vêtir les femmes de pied en cap.
Si le jeu voulait vraiment aller vers davantage de réalisme, il ne ferait pas combattre hommes et femmes l’un contre l’autre, et ne permettrait pas non plus d’arracher la colonne vertébrale de ses ennemis vaincu. Le réalisme dans un jeu où les Dieux de la mort plient le cours de l’espace temps… Pour un peu, ça ressemblerait à un prétexte pour plaire aux nouveaux clercs de la morale canulante.
Non seulement les politiques identitaires rendent absolument tout aussi pénible que les vidéos de SVT qu’on vous passait en 4ème, mais en plus ces politiques discriminent in fine incroyablement plus que ce qu’elles prétendent dénoncer.
Nagui ou la criminalisation des déviants climatiques
Comment une haine tranquille s’installe vis-à-vis des climato-réalistes. Exemple banal avec Nagui.
Par Benoît Rittaud. 3 JUIN 2019
Après l’inénarrable Claire Nouvian qui avait traité Élisabeth Lévy d’« hystérique » dans l’émission de Pascal Praud sur CNews, voilà que Nagui s’y met lui aussi en traitant les climatosceptiques de « criminels ».
La scène se passe sur le plateau du jeu télévisé « Tout le monde veut prendre sa place », diffusé en milieu de journée sur France 2. Derrière son pupitre, une candidate se voit poser la question : « Comment appelle-t-on la théorie affirmant que le réchauffement climatique est une invention ? ».
Au cas où le téléspectateur ignorerait que cette théorie est l’apanage des complotistes compulsifs, la question est signalée comme relevant de la catégorie « infox et idées reçues ». De la sorte, il ne sera pas dit que France Télévisions aura incité quiconque à se renseigner par lui-même sur la réalité du climat.
La candidate doit choisir entre quatre propositions : trois néologismes créés pour l’occasion, ainsi que la réponse attendue, le « climatoscepticisme » (sic). En réalité les climatosceptiques — ou plutôt climatoréalistes — ne parlent pas du réchauffement comme d’une « invention », mais convenons qu’un quizz télévisé n’a pas vocation à constituer un résumé pour décideurs de l’état de la science. Finalement la candidate fait le bon choix, et tant mieux pour elle.
L’important se produit lorsque Nagui valide la réponse d’une manière pour le moins brutale : « Ceux qui pensent que le réchauffement climatique est une invention ne sont pas forcément des idiots, mais clairement des criminels, et ce sont des… climatosceptiques ! Oui ! Bien joué ! »
Cette injure gratuite ne déshonore que son auteur, mais illustre l’inquiétante banalisation de l’agressivité contre les déviants. On se souvient de Claire Nouvian sur le plateau de CNews qui, il y a quelques semaines, avait pris à partie Élisabeth Lévy sans la moindre retenue, comme si le refus de cette dernière de hurler avec les loups sur le climat autorisait son lynchage médiatique.
Cette violence qui s’installe n’est pour l’instant que verbale, mais la petite musique que font entendre les Nagui et les Nouvian indique qu’une certaine partie de la société s’est ouvertement choisi des boucs émissaires. Sûre d’elle-même, cette frange connaît fort peu les méchants qu’elle se désigne, ce qui ne l’empêche pas d’apprendre consciencieusement à les détester. Sa haine tranquille s’installe sans qu’on y pense, au point qu’elle peut se déverser de façon incidente dans un jeu télévisé tout ce qu’il y a de consensuel.
On se remettra de la bêtise d’un présentateur télévisé qui connaît si peu la science et ses méthodes qu’il en confond le bien avec le vrai. (Si encore il était le seul à commettre cette erreur…) Les climatoréalistes doivent néanmoins tenir compte de ce que révèle cet épisode : désormais ils ne sont plus de simples partisans de la Terre plate mais des criminels à condamner. Les moqueries ignorantes ne les ayant pas ensevelis, s’installe à présent un discours de haine.
Ne comptons pas trop sur nos climatologues assermentés du GIEC pour rappeler que la liberté intellectuelle est nécessaire à la science. Ils ont jusque là montré tant de complaisance pour cette atmosphère de délation qu’on ne peut guère attendre d’eux autre chose qu’un regard fuyant. Lorsqu’avoir peur est pris pour un signe de sagesse, on n’est plus capable d’un discours lucide et tolérant.
Puissent les climatoréalistes ne pas tomber à leur tour dans ce piège de la violence.
Adopter béatement une vision déformée du monde, intentionnellement ou par ignorance, n’encourage pas l’égalité des sexes.
3 JUIN 2019 Par Debra Soh.[1. Debra Soh est titulaire d’un doctorat en psychologie de l’Université York à Toronto. Ses travaux portent sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Un article de Quillette
La semaine dernière, Nature, l’une des revues scientifiques les plus en vue au monde, a publié une critique de Lise Eliot à propos du nouveau livre de Gina Rippon, The Gendered Brain: The New Neuroscience that Shatters the Myth of the Female Brain. Aussi bien Eliot que Rippon, toutes deux neuroscientifiques liées respectivement aux universités Rosalind Franklin et Aston, clament haut et fort que le genre ainsi que les différences associées que nous constatons entre hommes et femmes sont une construction sociale.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’une nouvelle étude, un ouvrage de vulgarisation scientifique ou un article de presse généraliste ne vante l’idée que (a) toutes les différences entre hommes et femmes dans le cerveau ne sont que constructions sociales et que (b) ces différences ont été exagérées hors de toutes proportions.
Plus récemment, cet argument a dévié pour poser qu’en fait (c), il n’y a pas la moindre différence cérébrale entre les sexes. L’article d’Eliot semble souscrire à un fatras des trois points de vue, qui non seulement se contredisent mutuellement, mais sont aussi inexacts sur le plan factuel.
Ainsi commence la critique du livre, intitulée « Neurosexisme : le mythe des hommes et des femmes qui ont des cerveaux différents ». « Neurosexisme », un mot créé par la philosophe des sciences, Cordelia Fine, qualifiant de « sexiste » toute affirmation selon laquelle des différences d’ordre sexuel dans le cerveau ont un impact sur notre personnalité et notre comportement. De ce point de vue, chercher à comprendre ces différences avec une approche scientifique est forcément suspect — « mauvaise neuroscience » et « mauvaise pratique de recherche », selon Eliot—parce qu’on peut supposer que cela n’intéresserait que les sexistes et ceux qui cherchent à asservir les femmes.
C’est un argument éculé qui confond de façon erronée le potentiel de mauvaises applications des résultats d’une recherche avec la recherche elle-même.
On peut tout à fait admettre que les cerveaux masculin et féminin ont, en gros, des différences structurelles et fonctionnelles, sans pour autant souscrire à l’idée que l’un des deux sexes est meilleur que l’autre.
D’après Eliot, « le message fort de Rippon est que un monde genré produira un cerveau genré » mais aussi que « des conclusions satisfaisantes sur les différences cérébrales liées au sexe n’ont pas pu être matérialisées ». En outre, dans une interview avec le Guardian, Rippon déclare que c’est une « neurobêtise » de suggérer qu’il y ait des différences entre les cerveaux féminin et masculin.
Que qui que ce soit d’habitué à la littérature neuroscientifique puisse sérieusement soutenir cela est pour le moins troublant. Même si on devait ne pas tenir compte des milliers d’études sur les effets de la testostérone prénatale sur le développement du cerveau, il suffit de considérer la plus importante étude de neuro-imagerie actuelle sur la différenciation sexuée, publiée l’année dernière dans Cerebral Cortex. Des différences significatives entre les sexes ont été découvertes sur un échantillon de 5216 cerveaux. L’amygdale, une zone associée à la détermination des émotions, était plus grande chez les hommes, même en tenant compte de la taille du cerveau masculin, plus importante en général. Une autre étude publiée le mois dernier dans les Scientific Reports de Nature a trouvé des différences liées au sexe dans l’ensemble de la matière grise chez 2838 participants.
Contrairement à ce qu’affirme Eliot, à savoir que le livre de Rippon révèle « l’étonnante faiblesse de la preuve des différences cérébrales sexuées chez les nouveaux-nés », un article de 2016, également dans les Scientific Reports de Nature, a montré comment la testostérone altérait la croissance du cerveau in utero.
Le psychologue français Gustave Le Bon est aussi tiré de sa tombe pour avoir dit, en 1895, que les femmes « représentent les formes les plus inférieures de l’évolution humaine ». La pertinence de prendre une citation du XIXe siècle pour en extrapoler la situation d’aujourd’hui n’est pas très claire. James Damore et le mémo Google sont aussi cités comme une autre preuve de « neurosexisme », alors qu’en réalité, comme plusieurs d’entre nous l’ont déjà dit, Damore avait raison en arguant que les différences biologiques entre les sexes dans le domaine de l’intérêt professionnel sont ce qui explique l’absence de parité à 50/50 pour les femmes en technologie.
Je ne nie pas la réalité du sexisme, mais de nos jours il n’est pas marqué au point d’empêcher une femme de réussir une carrière scientifique — ou dans n’importe quel domaine — si elle le veut réellement. Quantité de programmes encouragent filles et jeunes femmes à embrasser des carrières dans des disciplines scientifiques.
Personnellement, je me rappelle ma réaction la première fois que j’ai eu connaissance du terme « neurosexisme » il y a de nombreuses années — j’ai été soulagée. Comme j’avais assimilé la théorie féministe, je croyais que le genre était une construction sociale et je voyais avec plaisir des femmes dénoncer enfin ouvertement ces croyances désuètes et misogynes. En fait, j’étais fan de certains de ces travaux d’érudits (entendre quelqu’un comme Eliot dénoncer publiquement ma prose a été à la fois surréaliste et, bizarrement, flatteur.)
Ce n’est qu’au stade de l’enseignement supérieur, quand j’ai commencé à étudier la sexologie (l’étude scientifique de la sexualité), que j’ai réalisé qu’aucune de ces idées n’avait de sens. L’existence de différences sexuelles biologiques dans le cerveau était indéniable. De plus, les admettre et chercher à mieux les comprendre n’était pas, par définition une démarche sexiste.
Les études en imagerie cérébrale coûtant des dizaines de milliers de dollars, ces ressources seraient plus efficacement utilisées en encourageant un dialogue nuancé autour de la reconnaissance de ces différences de groupes tout en insistant sur le fait que nous devrions traiter les gens comme des individus. Nous devrions nous demander pourquoi la féminité est dévaluée au lieu de prétendre que c’est de la faute de la société si les femmes ne sont pas identiques aux hommes. Faire pression sur les femmes pour les masculiniser (et inversement, féminiser les hommes) est tout aussi régressif que de renforcer les normes de genre stéréotypées.
De plus, la désinformation ne fait qu’ajouter une confusion inutile et nuire à la culture scientifique de base. Adopter béatement une vision déformée du monde, intentionnellement ou par ignorance, n’encourage pas l’égalité des sexes. Au mieux, cela prouve aux vrais misogynes que les femmes ne sont pas aussi douées en sciences et en mathématiques.
Alors que de plus en plus d’institutions scientifiques prennent le train de la justice sociale, il nous sera difficile de trouver des articles de scientifiques exposant les différences sexuelles. Toutes celles qui sont basées sur la biologie se verront recadrées comme étant le résultat de la socialisation.
Dans un monde où le mérite des scientifiques de niveau international est à présent fonction de leur sexe et de leur couleur de peau — le travail des hommes blancs étant déconsidéré au nom de la promotion des femmes et des minorités — j’appelle les femmes qui désapprouvent la suppression des différences sexuelles à élever la voix car cela a aussi des répercussions néfastes sur notre santé et notre bien-être.
La science des différences entre les sexes n’est pas parfaite mais la réponse de la communauté scientifique devrait être d’améliorer ses méthodes et d’aborder ces sujets avec une ouverture à tout ce qu’il est possible de découvrir au lieu de déterminer à l’avance quel serait le résultat acceptable et de pointer du doigt tout ce qui y serait contraire.
L’article d’Eliot se conclut sur deux affirmations propres à laisser sans voix les neuroscientifiques et quiconque ayant une compréhension superficielle de la biologie évolutionnaire : « Le cerveau n’est pas plus sexué que le foie, les reins ou le coeur », (des différences de sexe ont été observées dans chacun de ces organes) et « les ‘camisoles de force biosociales’… détournent un cerveau essentiellement unisexe vers une voie culturellement sexuée ou une autre ».
Que peut bien être une « camisole de force biosociale » ?
Au final, nous devrions tous vouloir l’égalité des droits pour les femmes. Et nous devrions tous vouloir que le sexisme disparaisse. Mais le moyen d’y arriver ne consiste pas à nier le rôle de la biologie ou à tromper le public avec des idées confortables qui n’ont aucun fondement réel.
—
Traduction pour Contrepoints par Joel Sagnes de « Science Denial Won’t End Sexism ».
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Au Sénégal, la filière lait cherche à faire recette auprès du consommateur local
21:37 02.06.2019
Le Sénégal produit du lait grâce à un important cheptel mais consomme surtout du lait en poudre, importé d'Europe. Pour favoriser la production locale, des acteurs de la filière se battent, en interne et à l'occasion d'une campagne internationale appelée «Mon lait est local», fédérant des organisations d'éleveurs de six pays africains. Reportage.
Marie Sarr et Coura Soumaré sont venues à Dakar avec des produits laitiers issus de leurs fromageries de la région de Fatick (centre du Sénégal), qu'elles exposent fièrement sur leur stand place de la Nation, à l'occasion de la Journée mondiale du lait, célébrée chaque 1er juin depuis 2000. Coura Soumaré vient de la ville de Foundiougne et Marie Sarr du village de Sapp. Toutes deux sont membres de groupements rassemblés au sein de l'Association régionale des éleveurs caprins de Fatick (ARECAF).
Un stand d’exposition-vente à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019. Sur une table couverte d'une nappe blanche, elles proposent du yaourt et du lait caillé en pot ou en bouteille, du fromage de chèvre et du savon artisanal, «mais ça, ce n'est pas à base du lait dè! ["dè", onomatopée exclamative sénégalaise signifiant "hein", ndlr]», précise Marie Sarr à Sputnik. «On fait ça à côté, pour compléter les affaires», ajoute en riant cette longiligne jeune femme vêtue de blanc, une casquette posée sur sa tête couverte d'un voile.
Le stand d’exposition-vente de l’Association régionale des éleveurs caprins de Fatick (ARECAF) à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019. Coura Soumarée, vêtue d'un ensemble jaune avec des broderies violettes, accueille les visiteurs avec affabilité mais est intimidée quand il s'agit de parler aux journalistes. Sa collègue Marie Sarr, plus loquace, explique qu'il est «à la fois plus facile et plus compliqué» aujourd'hui de produire du lait, de le transformer et de le vendre au Sénégal.
«C'est facile, parce qu'on a les bêtes. À Sapp, on a des chèvres et des vaches, elles produisent du lait. On a appris à transformer, on a des frigos offerts par quelques partenaires. Et quand c'est la haute saison touristique [de novembre à fin mai, ndlr], les affaires marchent bien, parce qu'on a des clients, surtout des hôtels et campements dans la zone. Mais il y a des périodes où c'est un peu compliqué. Or, on ne peut pas amener nos produits jusqu'à Dakar. C'est pour ça qu'on fait aussi du savon et des épices» en plus de l'élevage, détaille Marie Sarr.
Coura Soumaré (G) et Marie Sarr (D), transformatrices sénégalaises de produits laitiers, à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019. Dans la zone où vivent Marie Sarr et les autres producteurs, «l'élevage de chèvres est pratiqué dans la plupart des familles». Grâce à ce cheptel, celles-ci parviennent à se «constituer une ressource importante», selon les responsables du Programme d'amélioration de la filière caprine (PAFC), un projet qui, depuis 2006, appuie les groupements locaux de producteurs. «L'amélioration de cet élevage constitue donc un levier de développement important pour les populations», énonce un document de présentation du PAFC, qui est soutenu par le Conseil départemental de Fatick et la région française du Poitou-Charentes.
Rendre le lait local accessible au marché national et permettre aux éleveurs de vivre de leur travail au Sénégal, c'est aussi la démarche qui a poussé Bagoré Bathily à lancer, en 2006, la Laiterie du Berger, explique à Sputnik Arona Diaw, secrétaire général de cette société devenue aujourd'hui incontournable dans la filière du lait et une success story nationale.
Bagoré Bathily, un Franco-Sénégalais, est un vétérinaire qui s'est spécialisé en «productions animales dans les tropiques». Il a notamment travaillé en France et en Mauritanie, avant de rentrer au milieu des années 2000 au Sénégal. Là, il réalise très vite que ce sont, surtout, des produits laitiers à base de lait en poudre qui sont proposés aux Dakarois, alors que le pays dispose, dans ses régions, d'un cheptel important représentant un fort potentiel de production de lait. Il a créé La Laiterie du Berger, qui a commencé à produire en 2007 à partir de l'usine laitière de Richard-Toll, dans la région de Saint-Louis (nord).
L'objectif était de «valoriser le lait local, à savoir organiser la collecte, transformer le lait, et pouvoir mettre des produits de qualité sur le marché sénégalais, en fait, connecter les petits producteurs au marché urbain». Actuellement, «on travaille avec plus de 800 familles d'éleveurs, on vend à travers toutes les régions du Sénégal, on a un réseau déployé un peu partout dans le pays», explique à Sputnik Arona Diaw, secrétaire général de la Laiterie du Berger.
En outre, poursuit-il, «en plus de collecter du lait, on a organisé l'accès des éleveurs à l'aliment bétail, aux forages et parfois même, en cas de besoin, aux produits vétérinaires. On a développé pas mal de projets d'amélioration des systèmes de production de lait avec la vulgarisation de mini-fermes» entre autres réalisations.
À voir l'engouement au Sénégal autour des produits La Laiterie du Berger, dans les familles lors d'évènements sociaux, auprès du public lors de manifestations ponctuelles comme les foires ou encore sur les réseaux sociaux, Bagoré Bathily a réussi son pari. Au point que le nom de sa marque, Dolima, a éclipsé celui de l'entreprise.
Vue de stands d’exposition-vente de produits laitiers, à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019.
Si les fromageries de Fatick et La Laiterie du Berger ont contribué à améliorer la consommation de produits laitiers produits localement, les tendances de consommation n'ont pas été inversées: le Sénégal demeure toujours un important importateur de lait en poudre, selon les derniers chiffres officiels disponibles, datant de 2016, consultés par Sputnik.
«En 2016, la production nationale de lait a augmenté de 2,1%. L'élevage extensif a produit 137,2 millions de litres contre 94,3 millions de litres pour l'élevage semi-intensif/intensif», indique l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) dans son rapport sur la situation économique et sociale du Sénégal en 2016 (SES 2016).
Selon le même document, le cheptel comptait alors près de 17,4 millions de têtes. Parmi ce bétail, on recensait plus de 3,5 millions de bovins, près de 6,7 millions d'ovins et plus de 5,7 millions de caprins.
«En 2016, le volume de lait et de produits laitiers importés a été de 29.773 tonnes (204 millions de litres équivalent lait), soit une progression de 26 % par rapport à 2015. Le principal produit importé est le lait en poudre (84 %) qui provient principalement de l'Irlande (33 %), de la Pologne (22 %) et de la France (13 %). L'augmentation des volumes des importations s'explique principalement par la baisse du prix du lait en poudre sur les marchés mondiaux en 2016», précise l'ANSD.
Les filières lait des autres pays africains concernés en Afrique de l'Ouest et du Centre sont confrontées à la même réalité. Pour que les efforts consentis par les producteurs, transformateurs et entrepreneurs laitiers de ces pays finissent par payer, la campagne «Mon lait est local» a vu le jour afin d'encourager les gouvernements et les parlements à se doter de textes législatifs et de circulaires harmonisés permettant notamment «d'augmenter le pourcentage de lait issu des exploitations familiales dans l'industrie laitière» et favoriser le développement «des chaînes de valeur locale».
Lancée le 1er juin 2018, pour coïncider avec la Journée mondiale du lait par l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), cette campagne concerne cinq pays d'Afrique de l'Ouest (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal, Mauritanie) ainsi que le Tchad. Elle fédère une trentaine d'organisations paysannes, de consommateurs, de chercheurs et d'ONG internationales dont Oxfam.
«La filière du lait local fait face à d'énormes défis tels que les faibles niveaux de soutien et de développement de la production, de la collecte, et de la transformation. La production ouest-africaine est estimée à 4 milliards de litres de lait (qui sont traits par an), mais dont seulement 2 % est collecté et transformé par les mini-laiteries et industries laitières sur place», affirme le comité de pilotage de la campagne «Mon lait est local» dans un communiqué transmis à Sputnik par Oxfam.
L'ONG note que, alors que les entreprises laitières européennes sont attirées par un marché ouest-africain en pleine croissance, «elles y investissent dans la transformation et la commercialisation, afin de trouver de trouver de nouveaux débouchés à leurs excédents de diverses poudres de lait. Elles exportent depuis l'Europe ou importent depuis l'Afrique des poudres de lait écrémé ou entier à bas coûts, et depuis quelques années, massivement des mélanges de lait écrémé et de graisses végétales (huile de palme essentiellement) en poudre, en moyenne 30 % moins cher», dénonce Oxfam.
Les responsables de la campagne «Mon lait est local» ont, de leur côté, «mené une série d'études approfondies afin d'enrichir le débat et d'affiner ses recommandations politiques». Leurs conclusions, non encore publiées, seront communiquées aux responsables de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO, 15 pays), qui s'est engagée à mener «une offensive régionale pour la promotion des filières lait local».
Ils ont aussi lancé une pétition en ligne (https://www.supportonslelaitlocal.org/), appelant les dirigeants de la région «à agir pour protéger les petites productrices et petits producteurs de lait». Au 1er juin, cette requête avait recueilli «plus de 20.000 signatures», toujours selon Oxfam.
Une affiche de la campagne internationale «Mon lait est local» à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019.
Pour les responsables de la campagne «Mon lait est local», la mobilisation citoyenne est cruciale «au moment où l'offensive Lait de la CEDEAO reste à construire, que des négociations importantes autour d'accords commerciaux approchent et que les groupes laitiers multinationaux, en grande partie européens, réalisent des investissements importants sur le continent africain», selon le communiqué transmis par Oxfam à Sputnik.
Arona Diaw rappelle que des initiatives ont été menées dans le passé dans le même sens, y compris au Sénégal. Il espère que la nouvelle campagne permettra «de sensibiliser les autorités et d'influer sur les politiques de développement du secteur laitier». Toutefois, insiste-t-il, il reste encore beaucoup à faire au Sénégal, notamment pour inciter le consommateur à aller vers le lait local, comme La Laiterie du Berger a su le faire tout en améliorant le quotidien des éleveurs du nord et de leurs familles. Beaucoup de leurs enfants ont pu être scolarisés grâce à ce complément de revenus.
«Il faudra une vraie connexion avec les consommateurs, et faire en sorte que les produits soient accessibles. C'est un gros challenge. À La Laiterie du Berger, depuis deux ans, on travaille là-dessus», assure Arona Diaw, évoquant notamment un système de livraison à domicile d'une gamme de produits mieux adaptée au goût des consommateurs dakarois.
Marie Sarr (en blanc, avec la casquette), transformatrice sénégalaise de produits laitiers, à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019. En attendant les résultats de cette campagne internationale, Marie Sarr met à profit son passage à Dakar pour vanter la qualité de sa production. Elle vend le lait de ses chèvres à 600 francs CFA le litre (moins d'un euro), mais la star de sa production est sans conteste son fromage de chèvre, proposé à «1.000 francs CFA (1,52 euro) le crottin» et qui, révèle-t-elle, lui rapporte «plus que tout le reste, même plus que le savon». «Il faut goûter, c'est bon dè!», lance-t-elle à la journaliste de Sputnik.
Le délire « écologique » pollue jusqu’aux jeux vidéo
Le tableau de chasse du Camp du Bien, déjà largement rempli de trophées tels que le Seigneur des Anneaux, le Sorceleur ou le Marvel Cinematic Universe, ne saurait être complet sans un couplet vidéoludique sur le réchauffement climatique. Civilization, la licence phare des jeux de gestion vient d’être polluée par l’idéologie néo socialiste qu’est l’écologie.
25 MAI 2019 le néo-socialisme vert
On appellera néo socialiste toute idéologie dont les problèmes se règlent à coup de gentilles taxes du Bien, d’interdictions citoyennes ou de comités du Peuple Libéré (coucou Daenerys), et l’écologie telle que vue par la Team Progrès rentre rigoureusement dans cette catégorie.
Ainsi que le dit Alenda Chang, professeur à l’université de Santa Barbara, auteur de Playing Nature: “Pour les générations précédentes, les jeux vidéo sont une sous-culture plus qu’une culture, mais nous sommes entrés dans une ère où ils ont dépassé la littérature, le cinéma ou encore la télévision. Or, comme n’importe quel objet culturel, les jeux nous donnent des indications sur nos avancées, que ce soit sur le rôle des hommes et des femmes dans la société ou sur la visibilité des problèmes écologiques.”
Puisqu’ils le disent, c’est donc rigoureusement indispensable.
La légende Civilization
Civilization, la licence phare des jeux de gestion, vient de subir cette attaque en règle de l’idéologie néo socialiste.
Dans ce jeu, le joueur choisit une civilisation (surprenant) qu’il mène des tréfonds de l’âge de pierre jusqu’au voyage spatial, en se confrontant ou en s’alliant à d’autres civilisations présentes sur la carte.
Le seul endroit où les pyramides peuvent être aux Suédois : Civilization À son tour, le joueur arbitre entre construire un campus pour y développer ses technologies, produire des ouvriers pour aménager son territoire, lancer une expédition maritime…. Les possibilités sont infinies et laissent au joueur toute latitude pour construire la civilisation qu’il souhaite.
Bien trop de latitude aux yeux de la Team Progrès. Il était temps d’y mettre une bonne rasade de propagande contraignante.
Cette propagande a pris la forme d’une nouvelle extension, dont le nom Gathering Storm (la tempête qui s’annonce) laisse présager des heures de bonne tranche de rigolade parfum cotillons.
La fin du monde qui s’annonce
Cette extension se présente sous la forme d’un tableau de catastrophes, dont la fréquence et la gravité augmentent selon le taux de gaz carbonique que vous rejetez dans l’atmosphère. Il est possible de réduire ce taux en emprisonnant le gaz carbonique grâce à une technologie future, ou en remplaçant les centrales à électricité par des éoliennes ou des stations géothermiques. Il est même envisageable ce faisant d’éviter une fonte des glaces trop importante et par conséquent prévenir la submersion d‘une partie des zones côtières.
Le volcan a l’air complètement rassurant
En voilà un programme réjouissant et tout à fait crédible ! Si je me chauffe au pétrole, je provoque des tornades et peut être même la mort des ours polaires, c’est Ruquier et le jeu Civilization qui le disent ! Vite, achetons une Tesla et mangeons de la salade pour sauver la planète, sinon on va (encore) tous mourir !
Ca ne va pas assez loin encore pour le camp du Bien ? Hop ! Le jeu vous permet de voter pour interdire le type de centrale électrique de votre choix : charbon, pétrole ou nucléaire. Comme ça, même les civilisations n’étant pas d’accord sur la réduction du carbone n’auront démocratiquement pas le choix. Un événement du jeu, la compétition internationale, offre même au joueur la possibilité de gagner des points de victoire à celui qui réduira de la manière la plus draconienne possible ses émissions de gaz carbonique, le véritable méchant de l’histoire.
La propagande atteint des niveaux délirants dans une licence pourtant originellement connue pour son impartialité politique.
Ecologie et manettes
Le monde du jeu vidéo n’en est pas à son coup d’essai pour intégrer l’écologie dans son gameplay (mécanique de jeu). Lors du sommet international de Paris pour la COP 21 en 2015, les lumières qui nous dirigent avaient commandé une série de petits jeux vidéos faits pour des gens ayant décidément beaucoup trop de temps libre.
De petites horreurs compassées et bien emballées avaient vu le jour, telles que ECOP 21, où vous incarnez le président d’une minuscule île voulant convaincre les dirigeants des autres pays à l’urgence de la cause. Un autre jeu pour enfants cette fois-ci était produit en 2009 : Mission Ocean, adressé à de jeunes citoyens en passe d’être bien endoctrinés extrêmement divertis. On attend toujours le topic de discussion sur le forum 18/25 portant sur le jeu ECOP21 ; comme on l’a vu pour le jeu vidéo de Nathalie Loiseau, produire un jeu “à vue pédagogique” ne suffit pas à endoctriner passer un message et sensibiliser en masse, et surtout pas chez le public visé à savoir les gamers (joueurs) eux-mêmes.
mécanique apocalyptique
Ceux-ci préfèrent les licences connues et bien développées. Alors plutôt que de leur proposer des jeu pseudo écolo codés avec les pieds pendant la pause déjeuner, le Camp du Bien s’acharne à faire entrer le message dans les licences appréciées par les joueurs.
Revenons donc à Civilisation. Si le but était réellement de sensibiliser aux enjeux écologiques connus et tangibles, d’autres mécaniques de jeu auraient pu être mises en place. Par exemple, les problèmes de pollution de destruction de l’environnement ou de pénurie des ressources sont aujourd’hui incontestés, même par les dits “climatosceptiques”, et ce contrairement à la thèse du “changement (ex-réchauffement) climatique”. On aurait apprécié que le sujet soit traité avec davantage de subtilité : des cases “poisson” qui fournissent de moins en moins de nourriture, des cités trop denses qui finissent par attaquer les forêts avoisinantes, etc.
La licence qui a, par le passé, toujours eu l’intelligence de se tenir à l’écart de la politique, ne devrait pas choisir à la place du joueur ce qu’il devrait croire ou non, encore moins s’il s’agit d’un dogme contesté et néo-socialisant. Après tout, vous pouvez adopter le dogme “terre brûlée” ou “fascisme”, déclarer la guerre sans pénalité à une civilisation sous le prétexte douteux que vous avez suffisamment d’avance technologique sur elle…. Rien de très compatible avec le Camp du Bien.
L’écologie n’est pas, et de loin, incompatible avec la pop culture. D’autres oeuvres de culture geek en parlent merveilleusement bien, à des années lumières de cette simplification grotesque disant gaz carbonique = mort des bébés phoques = très méchant qui tue.
On prendra l’exemple de Nausicaa de la vallée du Vent, un des chefs d’oeuvre du talentueux Hayao Miyazaki. Dans cette univers de futur lointain, des humains tentent de survivre par différentes stratégies à un environnement hostile, dévasté et pollué que leurs ancêtres ont provoqué.
On pensera aussi au jeu post-apocalyptique Fallout, qui met en garde contre les dangers d’une guerre nucléaire, dans un univers dont la dureté n’a rien à envier à Mad Max.
Pour les enfants des années 80, on se souviendra de Captain Planet qui abordait avec héroïsme et humour les problématiques de disparition des espèces animales et les gestes quotidiens que tous ont adopté depuis.
Il est possible de parler d’écologie via le jeu vidéo, mais se servir du jeu pour imposer des conclusions pseudo scientifiques est une erreur monumentale. Le jeu vidéo n’a pas à servir de support pour une idéologie socialisante en vue de culpabiliser le public des gamers.
Promis, on ne fera jamais de mal aux bébés pandas mignons.
Comment disparaître (autant que possible) et gérer les conséquences
Par Samantha Biggers Survie de porte dérobée 3 juin 2019
Je veux commencer par dire que la disparition est beaucoup plus difficile maintenant qu’elle ne l’était il y a quelques décennies. Avant qu'Internet soit largement disponible, comme les appareils photo numériques et les smartphones bon marché, il était presque impossible de suivre et de retrouver une personne, sauf si vous étiez très dévoué ou si vous aviez accès à des équipements officiels de haute technologie.
Afin de comprendre ce que vous pouvez faire pour vous rendre plus difficile à trouver ou à tracer, vous devez comprendre à quel point les actions quotidiennes sont suivies à travers différents systèmes.
Comment disparaître (autant que possible) et gérer les conséquences
1 Bank et cartes de crédit
2 Cars et camions ont des vérins bas Les téléphones et ordinateurs
3 Cell écoutent et suivent
4 Considérez avoir des comptes et des biens dans un nom de société plutôt que le vôtre.
5 Évitez les caméras autant que possible
6 Porter des vêtements qui ne se démarquent pas
7 Pensez à votre coiffure ou à tout élément qui pourrait ressortir comme des tatouages, des piercings ou des marques de naissance marquantes
8 Ne possédez pas de voiture ou autre moyen de transport nécessitant une licence, un permis ou une assurance.
9 Seinssez-vous graduellement des médias sociaux. Si vous souhaitez disparaître ou recommencer, vous devrez soit abandonner complètement les médias sociaux, soit au moins cesser de les utiliser jusqu'à ce que vous soyez à l'aise avec une nouvelle identité.
10 Nous ne fréquentons pas les restaurants ni les grands événements de la ville.
11 N'utilisez pas de téléphones cellulaires, sauf s'il s'agit d'un «graveur de téléphone».
12 Retirez tout votre argent de votre banque sur une période donnée. Faire tout à la fois peut paraître suspect.
13 Soyez préparé pour que quelqu'un vous cherche.
14 Revenir n'est pas facile mais cela peut être fait
15 Je me suis débarrassé de beaucoup de photos et vous devriez le faire aussi si vous voulez tout recommencer.
16 Alors, y a-t-il un moyen de disparaître totalement ?
17 Choix 1 Destitution et sans-abrisme
18 Économisez de 50 000 à 500 000 $ et obtenez des passeports pour vous et votre famille qui vous permettent de vivre à l'étranger.
19 Vous ne pourrez peut-être pas retourner si facilement à votre ancienne vie si vous la manquez jamais.
20 Conclusion
21 Faire beaucoup de démarches pour être anonyme ou disparaître peut être perçu comme suspect Cartes bancaires et de crédit
Si vous utilisez des moyens électroniques pour payer quelque chose, on peut supposer que vous vous trouvez dans une certaine zone. Certaines banques conseillent de leur faire savoir si vous avez l'intention de voyager afin de ne pas signaler les transactions. Même ma banque de petite ville a un moyen de déposer un rapport de voyage en ligne. Je pense qu’il est très invasif de sentir que vous devez informer votre banque si vous partez en voyage afin que vous puissiez être assurés qu’elle ne bloque pas vos transactions. Cela montre qu'ils surveillent chaque achat que vous faites.
Les dossiers bancaires vous facilitent la recherche. Si vous voulez vraiment disparaître, vous devrez utiliser de l'argent comptant ou de l'argent caché dans des comptes difficiles à retrouver.
Si vous décidez de "disparaître", l'une des premières choses que fera la police lorsque vous êtes porté disparu est de vous demander si vous avez utilisé l'un de vos comptes bancaires ou de carte de crédit ou s'il semble que quelqu'un d'autre a volé, puis et les utilise. Quoi qu'il en soit, chaque transaction est enregistrée.
Les voitures et les camions ont des crics bas
Les voitures et les camions ont des traceurs GPS. C'est pourquoi une voiture peut être trouvée si facilement si elle doit être reprise pour cause de non-paiement. Si les gens veulent vraiment vous suivre et que vous avez une voiture, ils pourraient le faire de cette façon. Vous ne pouvez vraiment pas posséder une voiture si vous voulez rester aussi anonyme que possible. Les voitures anciennes et anciennes ne contiennent peut-être aucun dispositif de suivi, mais il ne reste plus beaucoup de voitures de l'époque où une voiture était une voiture et non une série d'interfaces informatiques sophistiquées.
Les voitures et les camions peuvent même être désactivés à distance, ce qui est assez effrayant.
Les téléphones portables et les ordinateurs écoutent et suivent
Si vous avez un smartphone, sachez que Google sait exactement où vous vous trouvez à un moment donné. Je sais que lorsque je reviens de la ville, mon téléphone me demande comment se trouvaient tous les endroits où j'ai magasiné. C'est admettre ouvertement qu'ils suivent les mouvements tout le temps. Ils ne font pas des excuses pour vous demander de revoir l’endroit où ils vous ont suivi.
Ce n'est pas un hasard si, si vous avez une conversation avec une autre personne près de votre téléphone ou de votre ordinateur, vous obtiendrez une publicité ciblée de ce dont vous avez discuté. Si nous mentionnons une pièce d'équipement agricole, Matt et moi-même aurons des publicités plus tard. C'est très effrayant et, honnêtement, ce n'est pas la meilleure utilisation de l'argent publicitaire. Si vous achetez un pulvérisateur en ville, vous n’aurez certainement pas besoin d’un pulvérisateur annoncé sur votre téléphone ou votre entreprise, mais comme vos opérations bancaires et vos conversations ne sont pas aussi privées que vous le souhaiteriez, vous obtenez des annonces pour des choses que vous avez déjà achetées et que vous ne pouvez pas. acheter à nouveau pendant une longue période.
Pensez à avoir des comptes et des biens dans un nom de société plutôt que dans votre propre
Les sociétés Shell ou les sociétés possédant des biens plutôt que des particuliers constituent un moyen de garder les choses privées. Je peux aller sur n'importe quel site d'enregistrement de taxes de comté et découvrir qui habite où ou du moins où ils possèdent des biens. Si le nom sur un acte est une entreprise, il peut être impossible de dire à qui en est le propriétaire sans vraiment y creuser beaucoup.
Même si je ne dirai pas que quelqu'un ne pourra pas vous localiser un compte en banque ou une propriété, ce dont je parle ajoutera une couche supplémentaire de sécurité et de confidentialité. Plus vous avez de niveaux de sécurité, plus il est facile de garder un profil bas.
Les caméras sont partout, donc c'est une chose très difficile à faire. Dans le même temps, vous pouvez essayer d'éviter les zones dans lesquelles de nombreuses caméras sont en place. Si vous devez vous trouver dans un endroit où il y a beaucoup de caméras, portez des chapeaux et des lunettes qui rendent l’identification plus difficile. Cela ne peut que vous offrir beaucoup de dissimulation, mais cela le rend plus difficile.
Certains appareils photo ne sont pas aussi bons qu'on pourrait s'y attendre. Les caméras de sécurité bon marché n'offrent qu'un certain niveau de résolution. D'autres facteurs tels qu'un objectif sale ou une mauvaise connexion Internet peuvent parfois affecter la qualité générale de la vidéo, mais ce n'est pas une chose sur laquelle vous voulez compter.
Portez des vêtements qui ne se démarquent pas
Les couleurs de base et les styles vestimentaires sont préférables si vous souhaitez vous fondre dans la peau. Cela peut dépendre de l'endroit où vous vivez à ce moment-là ou peut être quelque chose de très variable selon les situations. Si vous essayez de vous fondre dans une zone où beaucoup de gars portent des costumes, par exemple, vous voudriez aussi. Dans un quartier normal, un jean et un t-shirt peuvent être la meilleure solution. Soyez attentif et apprenez à changer de garde-robe au besoin.
Devenez le 'Peter Brady' (l'homme invisible) du 21è siècle !
L'atmosphère terrestre est l'enveloppe gazeuse entourant la Terre que l'on appelle air. L'air sec se compose de 78,087 % d'azote, 20,95 % d'oxygène, 0,93 % d'argon, 0,04 % de gaz carbonique et des traces d'autres gaz.
Le F-35 est à la tête du top 5 des pires projets d’armes US dressé par Business Insider
RépondreSupprimer11:14 02.06.2019
Le coût et les problèmes de fiabilité placent l’avion d'attaque F-35 Lightning II à la tête du classement des pires projets d’armes de l’armée américaine, établi par le site d’information Business Insider.
Le site d’information américain Business Insider a inclus le chasseur F-35 Lightning II à sa liste des cinq pires projets d’armes de l’armée américaine à cause de son coût démesuré et de ses problèmes de fiabilité.
La réalisation du programme F-35 a révélé de multiples problèmes techniques et de production, a ainsi signalé Business Insider.
«Les derniers tests d'évaluation et les essais opérationnels du Pentagone ont mis en évidence des problèmes persistants de fiabilité et de disponibilité», a indiqué le média.
Le top 5 comprend également le destroyer de classe Zumwalt, les frégates légères furtives de classe Littoral Combat Ship (LCS), les porte-avions de classe Ford et le canon électrique Railgun.
Selon Business Insider, le destroyer de classe Zumwalt, dans lequel la Marine américaine a investi des milliards de dollars, présente des problèmes de moteur et d’électricité, ainsi qu’une perte potentielle de capacité furtive due à l’utilisation de composants à faible coût.
Les frégates de classe LCS sont confrontées à des problèmes de survie dans des conditions de conflits de haute intensité.
Le média constate des problèmes similaires sur le porte-avions de classe Ford, signalant que le dernier test du Pentagone a révélé une fiabilité mauvaise ou inconnue de ses systèmes, critique pour les opérations aériennes.
En ce qui concerne le canon électrique Railgun, développé depuis plus de dix ans aux États-Unis, des problèmes liés à sa cadence de tir et à sa consommation d’énergie ne lui permettent pas de remplacer les armes actuellement en service.
«L’armée américaine, avec ses partenaires de l’industrie, fabrique certaines des meilleures armes au monde, mais les programmes qui les produisent fonctionnent rarement aussi bien que prévu», résume en définitive le média.
https://fr.sputniknews.com/international/201906021041310737-le-f-35-est-a-la-tete-du-top-5-des-pires-projets-darmes-us-dresse-par-business-insider/
Sortir sans accord et sans payer 45 milliards d’euros, ces conseils de Trump à Londres
RépondreSupprimer11:09 02.06.2019
Le Président américain a déclaré que le Royaume-Uni devait refuser de payer la facture de son divorce avec l'UE, laquelle s’élèverait à un montant d’environ 45 milliards d'euros, et de quitter la table des négociations si Bruxelles ne répondait pas aux attentes de Londres sur le Brexit.
Dans un entretien accordé au Sunday Times à la veille de sa visite de trois jours au Royaume-Uni, le Président américain s’est exprimé au sujet des négociations sur le Brexit, soulignant la nécessité pour le Royaume-Uni de quitter l’UE cette année. «Ils doivent en finir. Il faut qu'ils bouclent l'accord», a-t-il déclaré.
Si les Britanniques n'obtiennent pas ce qu'ils veulent, M. Trump a conseillé de quitter la table des négociations sans accord. «Si vous n'obtenez pas un accord équitable, vous partez», a-t-il insisté, proposant d’envoyer Nigel Farage, fervent partisan du Brexit, mener les négociations à Bruxelles car il a «beaucoup à offrir» et pourrait grandement aider dans les discussions.
Le Président américain a conseillé en outre de ne pas payer la facture du divorce avec l'UE, qui devrait s’élever à environ 45 milliards d'euros.
Le Parti du Brexit de Nigel Farage a largement remporté les élections européennes de la fin mai au Royaume-Uni, devant les libéraux-démocrates pro-européens, profitant du mécontentement suscité par l’échec de la Première ministre conservatrice Theresa May dans les négociations.
Initialement, le Royaume-Uni ne devait pas participer au scrutin européen mais le Brexit, qui était fixé au 29 mars dernier, a été repoussé à deux reprises et doit désormais avoir lieu le 31 octobre prochain au plus tard.
Faute d'avoir réussi à faire voter l’accord de retrait qu’elle avait négocié avec l'UE en novembre dernier, Mme May a annoncé sa démission. Le processus de désignation de son successeur débutera dans la semaine du 10 juin.
https://fr.sputniknews.com/international/201906021041310718-sortir-sans-accord-et-sans-payer-45-milliards-deuros-ces-conseils-de-trump-a-londres/
SupprimerBRAVO TRUMP !
Mariage gratos et... divorce payant ! Hahahaha !
Faut tous les zigouiller ces escrocs des frais de divorce ! TOUS !
LA DICTATURE DE LA PEDALE:
RépondreSupprimerL'État pourrait-il devenir copropriétaire de tous les biens immobiliers français ?
Sott.net
mer., 29 mai 2019 10:39 UTC
Une « rumeur » se répand comme une traînée de poudre sur le Net suite aux révélations du site « TVGJ » qui évoque dans un récent article qu'un des projets post-élections européennes d'Emmanuel Macron serait de décréter que l'État français devient propriétaire de tous les biens immobiliers. Qu'en est-il vraiment ?
Nous pourrions dire que le simple fait que la « Note d'analyse » dont il est question existe est un révélateur en soi. Émettre le concept d'un État qui deviendrait copropriétaire de tous les biens immobiliers français va extrêmement loin, et selon l'analyse que nous tentons d'en faire plus bas, les Gilets jaunes ont raison de s'en inquiéter, bien que rien à ce jour n'aille dans le sens d'une mise en pratique à l'issue des élections européennes, c'est-à-dire, maintenant.
Nous souhaitons toutefois attirer l'attention du lecteur sur une stratégie de manipulation de masse qui s'appelle la stratégie de la porte-au-nez, « utilisée par les professionnels du marketing pour modeler, à notre insu, nos idées, nos goûts et nos façons de consommer » ou d'accepter une idée inacceptable :
« Cette façon de procéder, qui revient à formuler une requête trop importante pour qu'elle soit acceptée avant de formuler la requête qui porte sur le comportement attendu, une requête de moindre importance, correspond à une nouvelle stratégie de manipulation : la stratégie de la porte-au-nez. Sans doute les spécialistes anglo-saxons ont-ils choisi cette expression imagée parce que la stratégie en question repose sur un refus initial. C'est encore à Cialdini et ses collaborateurs (Cialdini, Vincent, Lewis, Catalan, Wheeler et Darby, 1975) que l'on doit la première réalisation expérimentale du phénomène de porte-au-nez. »
Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens, Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois
Media, Monarc et CGSP
20 minutes s'empresse de qualifier cette « rumeur » de « Fake News » s'appuyant sur les réponses de France Stratégies - auteur de la Note d'analyse en question intitulée « Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro ? » et publiée sur le site stratégie.gouv.fr le 11 octobre 2017 :
« Comme toutes les autres publications de France Stratégie, les opinions exprimées dans cette note engagent uniquement leurs auteurs et n'ont pas vocation à refléter la position du gouvernement », indique France Stratégie à 20 Minutes. Ce que nous confirme en outre le cabinet du Premier ministre : « Cette piste n'a jamais été envisagée, ni étudiée par le gouvernement. ».
Toutefois, France Stratégie est, selon l'article du Le Figaro du 11 octobre 2017 sur le sujet (déjà « polémique »), un think-tank rattaché à Matignon. Si ce think-tank travaille en étroite collaboration avec le Ministère de l'intérieur (comme le prouve l'adresse URL de son site Web), peut-on vraiment imaginer que le Gouvernement Monarc (anagramme de Macron) n'a jamais étudié cette Note d'analyse ? Mais alors, à quoi sert ce « think-tank » - ou devrions-nous l'appeler « institution gouvernementale » ?
Parce qu'il s'agit de fait d'une institution publique, administrativement appelée « Commissariat général à la Stratégie et à la Prospective » (CGSP), rattachée au Premier ministre, dont le Commissaire général est nommé par décret et qui a été créé sur le conseil du Monarc (anagramme de Macron) par un décret du président François Hollande paru le 23 avril 2013, et donc payée avec nos impôts.
RépondreSupprimerUn think-tank étant la plupart du temps un organisme indépendant, issu de mouvements politiques ou sociaux, le terme think-tank est donc utilisé de façon abusive par Le Figaro dans l'espoir de tromper les lecteurs quant aux liens serrés - et réels - qui unissent France Stratégies et le Gouvernement.
France Stratégies et l'Union européenne
Comme souvent, nous découvrons l'existence d'une officine gouvernementale dans un contexte qui se prête à la faire sortir de l'ombre. Toutefois, cette officine existe depuis 1946, date de sa création. Elle s'appelait alors le Commissariat général au Plan (CGP) et ses activités de planification économique du pays (à titre indicatif) - notamment via des plans quinquennaux - se sont poursuivis jusqu'en 2006. C'est en 2013 qu'elle cesse d'être un organe de planification - sous l'influence libérale de la Commission européenne - et qu'elle prend le nom de « Centre d'analyse stratégique » (CAS), et finalement de Commissariat général à la Stratégie et la Prospective, plus connu sous le nom de France Stratégie.
Sur leur site Web, France Stratégies se définit comme suit :
Organisme d'expertise et d'analyse prospective sur les grands sujets sociaux et économiques, France Stratégie publie des rapports et des notes d'analyse.
Placée auprès du Premier ministre, elle formule des recommandations au pouvoir exécutif, organise des débats, pilote des exercices de concertation et contribue à l'évaluation ex post des politiques publiques.
Elle prend en compte la dimension territoriale et donne aussi à ses travaux une perspective européenne et internationale. Créée par un décret du 22 avril 2013, France Stratégie a pris la suite du Commissariat général du Plan (1946-2006) et du Centre d'analyse stratégique (2006-2013).
Son organisation s'articule autour de 4 départements thématiques : Économie ; Travail, emploi, compétences ; Société et politiques sociales ; Développement durable et numérique.
« France Stratégie contribue à la programmation stratégique de l'action des pouvoirs publics sur le moyen terme, en participant à la réflexion sur le cadre de cohérence des réformes à venir. » Gilles de Margerie[1], Commissaire général
Anticiper les mutations
En élaborant des instruments de prospective à moyen et long terme.
Proposer des options de politiques publiques
En mobilisant les expertises, les comparaisons internationales et en s'appuyant sur les évaluations.
Évaluer les politiques publiques
Avec une méthodologie rigoureuse pour une action publique plus efficace, éclairée par la preuve.
Débattre avec toutes les parties prenantes
Pour les associer à l'élaboration des évaluations, de la prospective, et des propositions.
Pour faire bonne mesure et comprendre l'intitulé exact de la Note d'analyse en question « Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro ? », il fallait bien que le Conseil ou la Commission de l'Union européenne soit spécifiquement mentionné quelque part :
RépondreSupprimerLe Conseil national de productivité
Suite à la recommandation du Conseil de l'Union européenne, le Conseil national de productivité (CNP) français a été institué le 23 juin 2018. Il siège au sein de France Stratégie. L'objectif du CNP est d'analyser les déterminants et les évolutions de la productivité et de la compétitivité en France et en zone euro.
« L'objectif du CNP est d'analyser les déterminants et les évolutions de la productivité et de la compétitivité en France en tenant compte notamment des aspects liés à la zone euro. »
Une des missions du Conseil de l'Union européenne - parfois appelé Conseil des ministres de l'Union européenne au sein duquel les ministres nationaux adoptent des actes législatifs et coordonnent les politiques de l'UE - est de définir les grandes orientations des politiques économiques, plus connues sous le nom de GOPÉ. Cette mission s'effectue en concertation avec le Conseil européen et la Commission européenne, et le Parlement européen n'en est ensuite qu'« informé ».
Nous comprenons mieux à ce stade quel peut être l'influence de France Stratégies - pardon, du Commissariat général à la Stratégie et à la Prospective - sur ces grandes orientations à adopter par les États membres de l'UE, et notamment par la France.
Mais alors qu'en est-il de cette « Note d'analyse » dont il est fait référence par les Gilets jaunes ? Tentons de voir cela en détail dans un premier temps en décryptant le plus succinctement possible les trois voies présentées par les Hauts Stratèges spoliateurs du Commissariat général.
La dette publique des États membres de l'Euro
Les niveaux actuels de dette publique ne sont pas une fatalité et seront amenés à se résorber progressivement, sous les effets combinés de l'ajustement budgétaire, de la croissance et du retour à une inflation un peu plus forte (qui jouent à la fois sur le niveau du déficit et sur le niveau de dette rapporté au PIB). Ceci est valable pour tous les pays, y compris les plus endettés. Mais la question demeure de savoir si cette résorption programmée des ratios de dette, appuyée par une stratégie d'ajustement budgétaire ambitieuse conforme aux règles de surveillance instaurées au niveau européen, sera suffisante et assez rapide.
La « Note d'analyse » (détaillée) présente ensuite des graphiques projetant « l'évolution du ratio de dette et du solde budgétaire structurel jusqu'en 2040 des pays de la zone euro. ». Prévoir l'économie à horizon de 23 ans (2017-2040) n'est pas une mince affaire, d'autant qu'au-delà de cinq années, il s'avère que c'est mission impossible selon Jean-François Bouchard, économiste, consultant de plusieurs grandes institutions financières dont le FMI, et qui publie cette année L'Éternelle truanderie capitaliste :
Plus loin, il est précisé que ces projections « supposent le strict respect des règles européennes en matière d'ajustement budgétaire dans un contexte où chaque pays ferait face à l'inflation et aux taux d'intérêt qu'il a connu en moyenne du début des années 2000 jusqu'à la crise de 2008 », et que « chaque pays est supposé suivre le sentier de croissance potentielle anticipée par la Commission. »
Ils sont vraiment très fort à la Commission européenne... Ils anticipent. Ils écrivent des romans d'anticipation, des storytelling à la voie bien pavée et celui qui ose sortir des sentiers battus de la dogmatique toute puissance financière sera abattu. Voir la Grèce.
RépondreSupprimerAu passage, petit décryptage d'une phrase relative à cette anticipation :
Sur un horizon d'un peu plus de dix ans (2030), les baisses obtenues sont substantielles : de l'ordre de 20 points de PIB en moyenne.
Il eut fallu écrire « les baisses obtenues seraient... ». Mais ils ne sont pas à ça près, n'est-ce pas ? Transformer un conditionnel en affirmation au présent permet d'affirmer une chose qui n'existe pas, c'est un vœu pieux. Le problème ici, c'est qu'il s'agit d'un vœu pieux dangereux qui transforme un résultat impossible (à cause de la limite des prévisions économiques comme vu plus haut dans la vidéo) en fait établi. Ou comment vendre l'invendable.
L'engagement des États membres pour résorber les dettes publiques
Une première voie pour renforcer la capacité de certains États à faire face à leur niveau élevé de dette publique consiste à renforcer la crédibilité de la démarche actuelle, fondée sur une politique budgétaire rigoureuse et conforme aux traités européens. La réussite d'une telle démarche est certes possible, mais, même dûment suivie, elle n'est pas acquise compte tenu de l'incertitude entourant les conditions économiques futures. Dans ces conditions, une solution consiste à rendre la soutenabilité de la dette d'un État moins sensible aux évolutions du cycle économique et aux sentiments de marché.
Ici dans la première voie présentée, la « Note d'analyse » admet que la démarche est possible et non pas factuelle, et elle admet aussi son incapacité à prévoir avec certitude les conditions économiques futures. Donc, des chiffres nous sont d'abord présentés comme étant observables et donc réels - alors qu'ils ne le sont pas - pour ensuite nous expliquer que rien n'est sûr. Voici la solution :
En théorie, la mise en place d'obligations indexées sur la croissance du PIB (OIC) permet d'y parvenir.
[...]
Cependant, pour séduisante qu'elle soit, et bien qu'elle ait bénéficié d'un regain d'intérêt depuis la crise [de 2008 sans doute], en pratique, l'émission d'OIC n'a jamais fait l'objet de mise en œuvre à grande échelle, en dehors de certaines restructurations de dettes.
[...]
Pour améliorer de manière significative la résilience à un choc macroéconomique négatif d'un pays européen engagé dans une politique de redressement de ses finances publiques, une proposition alternative consiste à faire porter ce risque conjointement par les États de la zone euro, via le Mécanisme européen de stabilité.
Une solution théorique qui n'a jamais fait l'objet de mise en œuvre à grande échelle... Tout un programme... d'anticipation, ne l'oublions pas. Poursuivons :
Cependant, un rachat de dette sur le marché secondaire, échangée contre des OIC, ou un financement direct via des OIC consommerait une part trop importance de ses ressources. Surtout, ceci conduirait le MES à supporter, en sus du risque de croissance, le risque de défaut de l'État membre concerné. Cette option est donc exclue non seulement pour des raisons de faisabilité technique, mais aussi et surtout pour des raisons d'acceptabilité politique.
Encore une solution qui tombe à l'eau mais les analystes n'ont pas dit leur dernier mot :
La solution consiste dès lors à permettre au MES de rentrer dans un contrat de swap d'intérêts avec un État fortement endetté qui s'engage durablement dans un processus de redressement de ses finances publiques.
RépondreSupprimer[...]
Dans ce cas, la solidarité dont font preuve les autres États de la zone euro est réelle, ce qui renforce l'adhésion collective à la démarche de redressement des finances publiques inscrite dans les traités européens. Mais elle demeure conditionnelle et mesurée. Conditionnelle, car le contrat de swap d'intérêts suppose, pour être honoré, que l'État aidé remplit ses engagements en matière d'assainissement de ses finances publiques. Mesurée, car elle ne porte pas sur le risque de défaut du pays considéré, mais sur la volonté de le soutenir au cas où il traverserait une conjoncture économique difficile au moment même où il remplit cet engagement.
Bref, si les autres membres de la zone Euro ne veulent pas aider le pays en difficulté et/ou si ce dernier ne peut pas assainir ses finances publiques, c'est encore une solution qui tombe à l'eau.
Et c'est maintenant que la solution miracle arrive, celle qui permettrait à n'importe quel État de la zone Euro de régler sa dette publique sans aucun soutien extérieur, et d'enrichir toujours les mêmes au passage.
Pour assurer la soutenabilité d'une dette publique considérée comme excessive, cette fois sans que l'État concerné dispose d'aucun soutien extérieur, la seule solution consiste à augmenter, d'une façon ou d'une autre, la capacité de cet État à lever l'impôt ; en d'autres termes, augmenter le poids futur des prélèvements obligatoires, sans pour autant que cela déprime la trajectoire de croissance de son économie.
Il s'agit de la deuxième voie présentée par France Stratégies. Si cette voie était mise en œuvre dans un certain contexte (que nous ébaucherons plus bas), les samedis de Gilets jaunes n'ont pas fini de déambuler dans les grandes villes de France et de tenter de s'installer (à nouveau) sur les ronds-points.
Les vingt dernières années ont été marquées par une forte progression des dettes publiques, mais aussi par une hausse encore plus forte du patrimoine net des ménages, en particulier de leur patrimoine immobilier.
L'immobilier en question ici toucherait aussi bien les ménages propriétaires que les ménages locataires, par voie de conséquence :
Concrètement, une façon de procéder consisterait en ce que l'État décrète qu'il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels, à hauteur d'une fraction fixée de leur valeur, et que ce nouveau droit de propriété est désormais incessible. En conséquence, l'État deviendrait créditeur d'une somme annuelle, correspondant à une part de la fraction de la rente immobilière associée à la copossession du terrain. Concrètement, cette rente immobilière elle-même équivaut à une partie du loyer qu'un propriétaire touche lorsqu'il loue son bien, celle qui relève de la rémunération du droit d'occupation du sol (actif non produit), l'autre partie correspondant au paiement par le locataire d'une consommation de service de loge-ment, lié à l'occupation de la maison ou de l'appartement loué (actif produit).
Et ce n'est pas tout :
RépondreSupprimerTout propriétaire*, désormais redevable de cette somme à l'État, pourrait choisir de ne pas la payer. Dans ce cas, la fraction du terrain possédée par l'État augmenterait d'autant d'année en année. L'État récupérerait alors la somme due lors de la première transaction qui interviendrait sur le bien immobilier, lors de la vente ou de la transmission à un héritier.
* En note de bas de page, il est stipulé que « C'est bien l'ensemble des propriétaires de biens immobiliers résidentiels qui sont concernés, les ménages ou les sociétés. ».
La décision de mettre en œuvre une telle mesure constituerait évidemment un choc politique de très grande ampleur, mais elle doit être jugée à l'aune des enjeux auxquels un pays très endetté doit faire face.
Nul doute qu'aux yeux des pilleurs d'États, cette troisième voie « crédibiliserait la capacité de l'État à rembourser sa dette ». Elle entraînerait aussi une baisse instantanée de la valeur des biens immobiliers : « les transactions immobilières ne pourraient se faire désormais que sur un bien qui ne recouvrerait, en plus de la construction elle-même, qu'une partie seulement de la valeur du terrain, celle qui resterait possédée par le propriétaire cédant. ».
La troisième voie présentée est celle de la BCE. Nous ne nous attarderons pas dessus, juste pour préciser que :
La banque centrale est un agent économique d'une nature particulière, dans la mesure où il a la capacité de créer ex nihilo de la monnaie banque centrale de manière illimitée. À la différence d'un agent économique classique qui doit financer ses achats avec son propre bilan, ou en contractant une dette qu'il lui faudra rembourser, une banque centrale est en théorie libre d'émettre de la monnaie banque centrale pour financer ses achats.
En 2017, la BCE avait injecté en zone euro près de 4 000 milliards d'euros depuis 2011, dont une partie se retrouvent en Allemagne et au Luxembourg... Le coût du sauvetage des quatre grosses banques de l'Hexagone a atteint la bagatelle de 30 milliards d'euros payés par les contribuables, contrairement aux déclarations des patrons du secteur, affirmant qu'ils (les contribuables) n'avaient quasiment rien déboursé.
Maintenant que nous avons succinctement décrypté cette « Note d'analyse » et ses trois voies, nous pouvons nous intéresser à sa faisabilité dans un contexte donné.
Selon Wikipédia, les idées de cette Note d'analyse auraient en 2017 été qualifiées de « farfelues » par le ministère de l'Intérieur qui aurait « demandé à l'institution de se recentrer sur sa mission et sur les réformes en cours ». Le Figaro titrait alors « Taxe sur la propriété : la colère de Matignon après la polémique », son article sensé nous faire croire qu'« Édouard Philippe n'a pas du tout apprécié une étude publiée par "le laboratoire d'idées public" ». En politique, il n'y a pas de hasard, et les tenants du pouvoir sont surtout furieux de voir leur idée éventée et mise sur la place publique ce qui les empêche dès lors de procéder en douceur, l'air de rien...
Il s'agit d'une vieille ficelle politicienne utilisée par Matignon et Édouard Philippe pour feindre de s'offusquer d'une proposition n'émanant pas directement des pouvoirs en place. Pas directement, mais assez directement quand même. S'insurger face à des idées néfastes pour ensuite les transformer en Fake News qui décrédibilisent les lanceurs d'alerte, en l'occurrence ici, les Gilets jaunes.
Les trois voies explorées ici présentent inévitablement un caractère inédit et radical, que certains iront jusqu'à qualifier de dangereux. Elles soulèvent des difficultés politiques et juridiques évidentes. Le débat mérite néanmoins d'être abordé à froid, afin d'éviter d'avoir à prendre dans l'urgence des décisions non préparées en cas de choc économique d'envergure survenant dans la zone euro.
RépondreSupprimerIl suffirait de brandir l'article 49.3, dispositif permettant de faire passer une loi au Parlement sans vote des députés, et ce ne serait pas la première fois que l'État français organise le vol de ses administrés, avec une simple ordonnance, sans débat, sans loi. Ou encore de faire passer une simple ordonnance, comme ce fut le cas pour la directive passée inaperçue à la faveur de l'été 2015 : si votre banque fait faillite, elle peut se renflouer en aspirant vos comptes, sans plus de façons. Pour le moment, « les dépôts sur un compte courant, livret bancaire, compte à terme, PEL, CEL, livret Jeune ou compte-espèces d'un PEA sont couverts jusqu'à 100 000 euros, par client et par banque. ». Qu'en serait-il si la crise était grave au point que l'on nous explique (ou pas) qu'il faille ponctionner tous les comptes courants sans plafond ? On a vu en 2015 les épargnants italiens échapper de justesse à la ponction de leurs comptes.
Bien sûr, en l'état, il ne s'agit que d'une piste de réflexion que l'on ne peut encore qualifier de projet assorti d'une réelle mise en œuvre. C'est toutefois une piste tellement bien présentée et qui peut s'avérer tellement tentante pour la clique sans foi ni loi au pouvoir qui envisage - depuis 2017 peut-être - de la transformer en grande spoliation nationale sous couvert d'une Loi - inique - passée en force dans un contexte d'urgence. Les dépenses pharaoniques de l'État et du Monarc achèvent de brûler la chandelle par les deux bouts et la France est déjà partiellement en liquidation à travers les privatisations tous azimuts au sein d'un marché ultra libérale globalisé, qui surveille ses citoyens par le biais du tout numérique au nom d'un idéal irréaliste qui bafoue le droit de propriété inscrit dans la Constitution des droits de l'Homme. L'indépendance acquise par les foyers français devenus propriétaires par leurs efforts et leurs sacrifices leur serait ainsi reprise par ceux qui - totalement déconnectés de la vie réelle, de cette France « d'en bas » - décident de façon unilatérale de ce que devrait être notre vie.
« L'État est le mécanisme par lequel un petit groupe de privilégiés vit aux dépens de tous les autres ». Pour citer Frédéric Bastiat :
« Il n'y a que deux moyens de se procurer les choses nécessaires à la conservation, à l'embellissement et au perfectionnement de la vie : la PRODUCTION et la SPOLIATION. »(Physiologie de la Spoliation,dans Sophismes économiques vol. II)
Un élément clef de la spoliation qui la distingue de l'acquisition de la richesse par l'échange volontaire, c'est l'usage de la violence conjointement à ce qu'il appelle « la Ruse ». À l'intérieur de la catégorie de la « spoliation », deux types principaux intéressaient Bastiat : la « spoliation illégale », entreprise par les voleurs de grands chemin et autres brigands, et la « spoliation légale », réalisée par l'État sous la protection du système juridique, lequel exempte les gouvernants comme leur administration de se soumettre à l'injonction morale de ne pas s'emparer par la force de la propriété d'autrui.
Les deux citations ci-dessus sont tirées de l'article Frédéric Bastiat sur la spoliation légale. Bastiat, brillant économiste français du 19e siècle, a théorisé au fil de ses ouvrages la spoliation de l'État, dénonçant avec brio les travers de l'action étatique et de ceux qui la dirigent. Le relire à l'aune de ce présent article ressemble presque à une nécessité d'ordre morale :
Ce qui émerge d'un examen chronologique de ses écrits, c'est sa compréhension graduelle que l'État (écrit le plus souvent L'ÉTAT) se résume à une vaste machinerie conçue délibérément dans le but de s'emparer de la propriété de certaines personnes, sans leur consentement, afin de la transférer à d'autres. L'autre mot qui revient sous sa plume avec une fréquence croissante durant cette période, toujours pour décrire l'action de l'État, c'est celui de spoliation.
RépondreSupprimer[...]
Bastiat pensait également que l'État moderne, bureaucratique et régulateur, son contemporain, reposait d'un côté sur un mélange de violence brute et de coercition, et de l'autre sur un assortiment de tricheries et de mensonges, les fameux sophismes. La violence et la coercition résidaient pour l'essentiel dans l'impôt, les taxes et les réglementations, que devaient subir les contribuables, les commerçants et les producteurs, tandis que la dimension idéologique à l'appui de la classe actuelle de spoliateurs provenait d'un nouvel ensemble de « sophismes économiques » et « politiques », plus aptes à répandre la confusion parmi les « dupes », à les égarer et à les conduire à soutenir le système. La science de l'économie politique, selon Bastiat, consistait à dénoncer les sophismes économiques du présent, afin de les discréditer complètement, et ainsi dépouiller la classe spoliatrice de sa justification et de son pouvoir.
Un jour prochain peut-être, à la faveur d'un scénario de crise financière - ou de toute autre nature qui entraînerait une crise financière -, que d'aucuns annoncent comme plus systémique que celle de 2008, dans un monde encore plus globalisé qu'il y a 11 ans - les propositions présentées dans cette « Note d'analyse » deviendront réalité. Que ce soit à travers l'une ou l'autre ou l'ensemble des voies suggérées. Un jour prochain...
Note
[1] Gilles Jacquin de Margerie est issu d'une famille de hauts fonctionnaires et dirigeants français depuis Louis XIV, et le cousin de feu Christophe Rodocanachi-Jacquin de Margerie, ancien patron de Total tué dans un accident d'avion en Russie en 2014. Il a été nommé en janvier 2018 « commissaire à la stratégie et à la prospective » par le gouvernement Macron après avoir été le directeur de cabinet d'Agnès Buzyn. Son « importante » mission est de conduire la transformation économique que le président de la République et le Premier ministre ont mise en œuvre depuis le début du quinquennat Macron. C'est à ce poste qu'il préside l'organisme de réflexion économique France Stratégie, lui-même dépendant de Matignon.
https://fr.sott.net/article/33984-L-Etat-pourrait-il-devenir-coproprietaire-de-tous-les-biens-immobiliers-francais
Vous êtes propriétaires ? Vous étiez propriétaire !
SupprimerLa dictature (république) fait main-basse sur TOUS vos biens !
Vos biens vont êtres saisis et privatisés et appartiendront à un étranger !
Vous n'avez pas payé votre facture de 312 milliards d'euros sur votre appartement/maison/terrain ? VOS BIENS NE VOUS APPARTIENNENT PLUS ! Votre 'compte en banque' est saisi. Si vous vous rebellez vous serez abattu* !
*(Voir manifestations du samedi où les morts s'empilent et les centaines de blessés à vie !)
Et n'oublions pas que:
(...) si votre banque fait faillite, elle peut se renflouer en aspirant vos comptes, (...)
Et n'oublions pas que:
Depuis le 1er Janvier 2017 la France est une dictature qui n'a plus de Constitution !
«Le LBD 40 est une arme de terreur politique»: Rodrigues lors de la «marche des mutilés»
RépondreSupprimer19:51 02.06.2019
Les Gilets jaunes ont organisé ce dimanche 2 juin une «marche des mutilés» à Paris qui a rassemblé des manifestants blessés par des membres des forces de l'ordre prêts «à tout faire pour ramener le calme, quitte à ce qu'il y ait des blessés». Sputnik a eu l'occasion de s'entretenir avec plusieurs d'entre eux.
Au lendemain de l'acte 29 des Gilets jaunes, de nombreux manifestants qui ont été blessés lors des actes précédents du mouvement participent à une «marche des mutilés» à Paris pour dénoncer, entre autres, «un pouvoir illégitime» et «une justice à deux vitesses».
Ainsi, Jérôme Rodrigues rappelle qu'«on est dans un pays de démocratie, on a le droit à la liberté d'expression».
«Et qu'est-ce que je reçois […] dans une démocratie? Je reçois une balle dans l'œil. Comme l'ensemble de mes copains, comme ceux qui ont eu une main arrachée. Il y a quelque chose qui cloche, quelque chose qui ne va pas. Et c'est là où ça m'attriste le plus», a-t-il indiqué.
Rappelant l'emploi du lanceur de balles de défense (LBD) par les policiers, il constate que «le LBD 40, c'est une arme de terreur politique».
«Ils ont su mettre en place une terreur. Une terreur politique pour aller au bout de leurs desseins», a-t-il détaillé.
Jérôme Rodrigues évoque également le respect de la législation dans le pays, rappelant qu'à l'école on lui avait appris «que la loi s'appliqu[ait] à tous», alors qu'aujourd'hui «on s'aperçoit que ce n'est pas vrai».
«On vit une justice à deux vitesses […] Les policiers sont exempts d'une certaine loi. Ils ne sont pas identiques apparemment par rapport aux citoyens», a-t-il dit.
Antoine Boudinet, qui a eu la main arrachée par une grenade lors de l'acte 4 à Bordeaux, s'est exprimé sans fard:
«L'État est prêt à sacrifier la main et les yeux de ses citoyens pour pouvoir ramener l'ordre. On est sacrifié, on est mutilé pour l'exemple […] L'État considère ses citoyens comme des dommages collatéraux […] et ce n'est pas grave s'ils sont blessés», a-t-il lancé.
Gwendal Leroy, blessé à l'œil lors de l'acte 10 à Rennes, rappelle que les policiers «ont chargé, ils ont tiré des grenades alors qu'on était non violents».
Il a précisé qu'au moment des faits, il n'y avait ni insulte, ni projectile lancé sur les policiers et par conséquent «aucune raison de lancer une grenade».
Pourtant, il ne regrette rien.
«C'est bizarre à dire, mais je préfère que ce soit arrivé comme ça, dans un mouvement social légitime, avec des revendications légitimes, contre un pouvoir illégitime», a-t-il martelé.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes le 17 novembre, 2.448 manifestants ont été blessés, selon le décompte de l'Intérieur à la mi-mai qui dénombre aussi 1.797 blessés côté forces de l'ordre.
https://fr.sputniknews.com/france/201906021041314424-france-gilets-jaunes-marche-mutiles/
(...) Ainsi, Jérôme Rodrigues rappelle qu'«on est dans un pays de démocratie, on a le droit à la liberté d'expression». (...)
SupprimerHAHAHAHA ! Plus con que çà y a pas ! 'La France une Démocratie' ! alors que c'est son contraire : une république ! HAHAHAHA !
Il se croit en Suisse ?
L'Intérieur dit «ne pas avoir de regret» sur la gestion de manifestations de Gilets jaunes
RépondreSupprimer21:31 02.06.2019
Le ministère de l'Intérieur «ne présente pas d'excuse» aux 2.448 manifestants qui ont été blessés lors du mouvement des Gilets jaunes, car «ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée, parce qu'un œil a été éborgné» qu'il faut en rejeter la responsabilité sur les forces de l'ordre, a déclaré Laurent Nuñez dans une émission sur RTL/LCI/Le Figaro.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le 17 novembre dernier, 2.448 manifestants ont été blessés, a affirmé le ministère de l'Intérieur. Le secrétaire d'État à l'Intérieur, Laurent Nuñez, estime pourtant que «les choses se sont quand même globalement bien passées».
«Ce n'est pas parce qu'une main a été arrachée, parce qu'un œil a été éborgné» que les forces de l'ordre doivent être mises en cause, a déclaré Laurent Nuñez qui a souligné qu'il n'avait «pas de regret» sur la gestion des manifestations.
«Nous n'avons pas de regret sur la façon dont nous avons mené l'ordre public et la sécurité publique. C'est une crise inédite depuis 50 ou 60 ans, personne n'a eu à affronter ce que nous avons eu à affronter avec Christophe Castaner et les choses se sont quand même globalement bien passées en matière d'ordre public», a affirmé Laurent Nuñez dans l'émission Le Grand Jury sur RTL/LCI/Le Figaro dimanche 2 juin.
Ce même dimanche où une «marche des mutilés» lors des manifestations se tient à Paris pour dénoncer le recours aux armes des forces de l'ordre.
«Quand il y a une agression contre des policiers et qu'il y a une riposte proportionnée, oui il peut y avoir des blessés, a martelé Laurent Nuñez. Je ne présente pas d'excuse, je m'en remets à la justice de mon pays.»
Depuis le début du mouvement, le 17 novembre, le nombre de blessés a atteint 2.448 parmi les manifestants et 1.797 parmi les représentants des forces de l'ordre, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur au 13 mai.
«J'ai toute confiance dans les policiers et gendarmes de ce pays […] Nous savons qu'ils ont employé la force de manière proportionnée dans la plupart des cas», a-t-il déclaré.
La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, s'était précédemment félicitée, lors d'un entretien sur LCI, du comportement des forces de l'ordre, notamment lors des manifestations des Gilets jaunes.
«Nos forces de l'ordre, samedi après samedi, ont été absolument exemplaires», a-t-elle clamé.
Jeudi 30 mai, le procureur de Paris avait pour sa part annoncé que des policiers et gendarmes mis en cause pour violences lors de manifestations de Gilets jaunes seraient jugés. Dans une interview au Parisien, Rémy Heitz avait ainsi précisé que 174 enquêtes étaient ouvertes à ce jour.
https://fr.sputniknews.com/france/201906021041315337-france-gilets-jaunes-ministere-interieur-nunez/
Les manifestations des Gilets jaunes «n'ont plus lieu d'être», affirme Sibeth Ndiaye
RépondreSupprimer21:47 02.06.2019
«Beaucoup de choses ont été réalisées» depuis le début de la crise des Gilets jaunes», ce qui rend caduques les revendications politiques du mouvement, a affirmé la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, sur Europe 1.
Seuls quelque milliers de Gilets jaunes se sont rassemblés samedi 1er juin pour l'acte 29 de la mobilisation, a déclaré le ministère de l'Intérieur, affirmant que c'étaient les chiffres les plus faibles depuis le début du mouvement.
«Beaucoup de choses ont été réalisées depuis le début du mouvement. Aujourd'hui, je considère que ces manifestations n'ont plus lieu d'être», a déclaré dans ce contexte Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, invitée du Grand rendez-vous d'Europe 1.
Certains observateurs estiment que cette tendance à la baisse du nombre de manifestants est due aux violences policières, mais Sibeth Ndiaye relève plutôt les réponses données à la crise par l'exécutif.
«Il n'y a plus de débouchés politiques» au mouvement, a-t-elle souligné.
Dans ce contexte, elle a évoqué le discours de politique générale que doit prononcer Édouard Philippe le 12 juin prochain.
«Nous avons pris toutes les dispositions depuis six mois pour que les violences soient contenues», a-t-elle encore assuré.
Le ministère de l'Intérieur a dénombré samedi 1er juin 9.500 manifestants dont 1.500 à Paris. Pourtant, selon le décompte du «Nombre jaune», ce chiffre s'élève à 23.000 personnes.
https://fr.sputniknews.com/france/201906021041315742-france-gilets-jaunes-manifestations-ndiaye/
C'est vrai que quand on touche 25 000 euros par mois (et les autres), on ne se soucie pas de ceux qui se promènent en criant !
SupprimerDe nouveaux mémorandums sur une fuite de Snowden montrent que la NSA a aidé les "assassinats ciblés" d'Israël
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dimanche, 06/02/2019 - 20:00
Deux nouvelles bombes contenant des documents de la NSA provenant des archives de Snowden publiées il y a quelques jours par The Intercept confirment le niveau de coopération extrêmement étroit entre les services de renseignement américains et israéliens, notamment dans le cadre de la "guerre mondiale contre le terrorisme" depuis le 11 septembre. Les documents révèlent que la NSA a même participé à une campagne d'assassinat ciblée et agressive menée par Israël au Liban, en particulier pendant la guerre du Liban de 2006.
Selon le rapport de l'Intercept intitulé judicieusement "Israël détestait l'interdiction américaine de partager Intel contre des assassinats, donc de nouvelles règles établies par les États-Unis" - les mémos récemment mis au jour par la NSA révèlent des tentatives de trouver une faille juridique de la part des services de renseignement américains qui permettre un partage d'informations sans précédent dans le cadre d'une campagne d'assassinats ciblés profondément controversée menée par Israël.
Le rapport d'interception indique:
Alors qu'Israël et la milice libanaise Hezbollah ont échangé des coups au cours de leur guerre de 2006, de courte durée mais dévastatrice, les responsables militaires israéliens ont utilisé des canaux privés pour faire pression sur leurs homologues américains de la National Security Agency pour aider à l'assassinat des membres du Hezbollah. documents secrets de la NSA. La NSA n’avait légalement pas le droit de fournir de telles informations mais, après que les autorités israéliennes eurent demandé une dérogation, les responsables américains du renseignement américain décidèrent d’un nouveau cadre pour l’échange d’informations.
L’Unité nationale israélienne SIGINT (ISNU), considérée comme la "NSA d’Israël", a convaincu ses homologues américains du renseignement de contourner les lois et procédures américaines en matière de partage de renseignements avec les pays alliés.
"Pour ISNU, cette interdiction [de partager des données pour des assassinats ciblés] allait à l'encontre non seulement du soutien d'Israël dans sa lutte contre le Hezbollah, mais également de la lutte mondiale contre le terrorisme menée par les États-Unis", indique le mémo de la NSA.
«La confiance d’ISNU vis-à-vis de la NSA était tout aussi exigeante et centrée sur les demandes de tâches urgentes, l’alerte de menace, y compris tactique ELINT» - renseignement électronique - «et la réception d’informations géolocalisées sur les éléments du Hezbollah», écrit le responsable de la NSA. «Cette dernière demande était particulièrement problématique et j’ai eu plusieurs discussions tardives, parfois tendues, avec l’ISNU, détaillant l’interdiction légale de la NSA de fournir des informations qui pourraient être utilisées lors d’assassinats ciblés.»
Extrait d'une présentation de la NSA sur le partage des renseignements israéliens publiée par The Intercept:
«Même s'il comprenait parfaitement les lois américaines, BG Harari [commandant de l'ISNU] avait demandé l'aide de la NSA pour obtenir une dérogation à cette politique légale. Pour l'ISNU, cette interdiction était contraire à la volonté non seulement de soutenir Israël dans sa lutte contre le Hezbollah, mais également de soutenir la guerre mondiale contre le terrorisme menée par les États-Unis. "
L'interception conclut dans son analyse de la note de service divulguée selon laquelle des responsables de la NSA ont trouvé un moyen de contourner les interdictions officielles américaines, bien que l'étendue précise de son aide dans la campagne d'assassinats ciblés par Israël reste non révélée:
RépondreSupprimerLe compte-rendu suggère ensuite que la NSA a finalement trouvé un compromis avec son homologue israélien en collaborant avec le Bureau du directeur du renseignement national, ou ODNI, le bureau du cabinet qui supervise les activités de renseignement américaines. "En fin de compte", précise l'article, "un cadre a été décidé par ODNI qui définit les paramètres et les méthodes de ce qui peut ou ne peut pas être partagé avec les Israéliens". Les documents ne donnent pas de détails sur ce cadre.
Le mémo de la NSA enregistrait la réaction israélienne comme suit: "Tout au long de mes discussions, quel que soit le ton ou le sujet, ISNU a souligné sa profonde gratitude pour la coopération et le soutien reçus de la NSA."
Extrait d'une présentation de la NSA divulguée sur le partage des renseignements israéliens publiée par The Intercept:
Fait intéressant, une présentation révélée de la NSA qualifiait ISNU de "partenaire tiers le plus apprécié de la NSA", mais reconnaissait en même temps "une grande anxiété" parmi les Israéliens dans la mesure où ils "dépendaient beaucoup de la NSA pour son soutien".
Une diapositive se lit "Qu'est-ce que ISNU voulait? Tout !!!" et les listes en tant que "questions" qui pourraient constituer des obstacles juridiques avec les "données géolocalisées" et "ressources de la NSA" sensibles du gouvernement des États-Unis - les deux suggérant que les responsables américains savaient qu'Israël pourrait utiliser les données pour suivre les Américains.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-02/new-snowden-leaked-memos-show-nsa-aided-israels-targeted-assassinations
Assange ne devrait pas faire l’objet d’accusations pour la fuite de documents de la CIA
RépondreSupprimer22:58 02.06.2019
Le ministère états-unien de la Justice a décidé de ne pas accuser Julian Assange de son implication dans la révélation de certaines informations top secrètes de la CIA, indique le média américain Politico. Il est expliqué que dans le cas contraire, il faudrait reconnaître leur véracité.
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, ne sera pas accusé du rôle qu’il a joué dans la divulgation de documents ultraconfidentiels de la CIA, a affirmé Politico, source d’information sur l’actualité des États-Unis, en se référant au témoignage d’un fonctionnaire américain et à des sources informées.
Les procureurs ne pourront pas déposer de nouvelles accusations contre Assange pour certaines raisons. En premier lieu, à cause du manque de temps pour les avancer, parce que la loi d’extradition prévoit une période de 60 jours pour avancer les accusations à partir de la première décision judiciaire.
La deuxième raison relève du caractère ultraconfidentiel des documents de la CIA publiés.
Des poursuites judicaires peuvent entraîner la propagation d’autres informations secrètes. En outre, la CIA n’a jamais officiellement confirmé l’authenticité des documents publiés.
«Il n’y a aucun doute qu’il existe certaines affaires de fuite sur la base desquelles il est impossible d’accuser le lanceur d’alerte, parce que l’information est tellement confidentielle qu’il faudra alors reconnaître son authenticité au procès pour prouver l’accusation avancée», a déclaré Mary McCord, qui avait occupé le poste d’assistant du procureur général de la sécurité nationale du ministère américain de la Justice.
Fin mai, les États-Unis ont formulé 17 nouveaux chefs d'accusation à l'encontre du fondateur de WikiLeaks, affirmant qu'il avait publié illégalement les noms de sources classifiées et assisté l'ancienne analyste militaire américaine Chelsea Manning en vue d'obtenir l'accès à des informations top secrètes.
Julian Assange, 47 ans, a été arrêté le 11 avril à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s’était réfugié depuis sept ans, à la suite d'une demande d'extradition de la part des États-Unis.
Il a été condamné au début du mois de mai à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012.
https://fr.sputniknews.com/international/201906021041316230-assange-devrait-pas-faire-objet-daccusations-pour-fuite-documents-cia/
Comme il en est pour le président Laurent Gbagbo, c'est la dictature qui décide, pas la Suisse.
SupprimerDévoiler l'anarchie de l'assassinat lent d'Assange
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 06/02/2019 - 10:50
Publié par Raul Ilargi Meijer via le blog The Automatic Earth,
Avec la nouvelle que Julian Assange est «en train de dépérir» à l'hôpital pénitentiaire de Belmarsh et avec le rapport du rapporteur de l'ONU, le professeur Nils Melzer, expliquant comment cela se produit, je suis une fois de plus attiré par l'anarchie que toutes les «autorités» impliquées dans son cas ont affichée. et en toute impunité. Apparemment, ils pensent tous être au-dessus de la loi. Leurs propres lois.
Mais ils ne peuvent être, nulle part, ni au-dessus de leurs lois nationales respectives ni des lois internationales auxquelles leurs pays ont souscrit. Ils ne le peuvent pas, car cela rendrait instantanément toutes les lois dénuées de sens. Alors vous me dites où nous nous trouvons aujourd'hui.
Ce paragraphe se trouve dans un article de Jonathan Cook intitulé Abuses Show concernant l’affaire Assange, qui énumère «17 anomalies flagrantes dans les problèmes juridiques d’Assange», qui résume parfaitement la situation:
L’Australie a non seulement refusé à Assange, citoyen, toute aide pendant sa longue épreuve, mais la première ministre Julia Gillard a même menacé de priver Assange de sa nationalité, jusqu’à ce qu’il soit signalé qu’il serait illégal pour l’Australie de le faire.
Vous voyez, Cook saute déjà un pas là-bas. Gillard n’a pas enlevé la citoyenneté d’Assange, parce que cela contrevenait à la loi australienne, mais c’est tout aussi contraire à la loi australienne de laisser un gouvernement laisser un de ses citoyens pourrir dans une sorte d’enfer. Pourtant, ils l'ont laissé pourrir, mais en tant que citoyen australien. À ce stade, quelle différence fait quelque chose?
C'est un motif qui traverse tout le "fichier" d'Assange, et ce à des niveaux assez étonnants. Là où vous êtes forcé de penser que les pays impliqués n’ont effectivement pas de lois ni de tribunaux, parce que s’ils le faisaient, les actions de leurs gouvernements seraient sûrement sifflées par les parlements, les juges ou toute autre personne. Ils sont tous essentiellement sans loi.
Cinq principaux pays sont impliqués dans l’affaire (ce qui ne dispense aucun autre pays de sa responsabilité de s’exprimer lorsque des lois internationales sont enfreintes). En ordre alphabétique, ils sont l’Australie, l’Équateur, la Suède, le Royaume-Uni et les États-Unis. Nous pouvons les parcourir dans cet ordre.
Australie: ce qui précède résume déjà en grande partie les points faibles de l’Australie, c’est-à-dire qu’il échoue lamentablement à un point tel que son système juridique et son système politique auraient dû sonner depuis longtemps cinq alarmes - mais ne l’ont pas fait. Un gouvernement ne peut pas abandonner ses propres citoyens à l’étranger, simplement parce qu’il ne partage pas ce que ce citoyen a dit ou fait.
Cela ne peut pas être le cas même si ce citoyen est un Hannibal Lecter ou un Adolf Hitler, et que Julian Assange en est très éloigné. Personne n'a même jamais prétendu qu'Assange avait enfreint une loi australienne, et encore moins l'avait prouvé. En fin de compte, c’est le gouvernement qui a violé ses propres lois, pas Assange. Cela aussi est une tendance, elle est valable pour les 5 pays que j'ai mentionnés ci-dessus.
Ce n’est pas Assange qui enfreint les lois et qui devrait être persécuté pour cela, ce sont les politiciens qui forment les gouvernements de ces pays. Et bien sûr, les parlementaires chargés de les contrôler. Et les systèmes juridiques ainsi que la presse chargée de contrôler l'ensemble du système.
RépondreSupprimerDans son rapport, le rapporteur de l'ONU, Nils Melzer, a déclaré: «L'Australie est une absence flagrante dans cette affaire. Ils ne sont tout simplement pas là, comme si Assange n’était pas un citoyen australien. Ce n'est pas la bonne façon de gérer ça.
Équateur: l'ancien président de ce pays, Rafael Correa, a respecté le droit international en matière d'asile en accordant l'asile à Julian Assange à l'été 2012. Mais son successeur et ancien ami, Lenin Moreno, a enfreint cette loi manières flagrantes imaginables.
L'Équateur est un pays signataire du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies et de la Cour interaméricaine des droits de l'homme. Les agissements de Moreno, qui ont amené la police britannique à tirer Assange de l'ambassade de l'Équateur à Londres, selon le droit international, est un territoire équatorien sur lequel le Royaume-Uni n'est pas compétent, constituent une violation d'une panoplie de lois, règles et règlements formulés par ces deux organismes internationaux. , ainsi que les propres lois de l’Équateur (ne serait-ce que parce qu’elles sont signataires).
Les lois sur l'asile, nécessairement internationales, n'ont aucune signification si et quand un pays cherche à les (ré) interpréter chaque fois que le vent change de direction et / ou qu'un nouveau gouvernement est installé. Les lois sur l'asile sont là pour durer. Vous ne pouvez pas rejeter une personne que votre pays a précédemment accordée à l'asile simplement parce que quelqu'un vous offre un sac d'argent. C'est la raison exacte pour laquelle il existe de telles lois.
Et chaque pays signataire de ces lois DOIT protester contre ce que Moreno a fait à Assange, de peur que les lois sur l'asile ne deviennent caduques du jour au lendemain. Eh bien, c’est ce qu’ils sont devenus en avril. Pour chaque pays et pour chaque être humain. C’est la portée des événements.
Est-ce que le fait de le formuler ainsi rend peut-être un peu plus clair l’importance du problème, à savoir que s’il ne s’applique pas à Assange, il ne s’applique plus par défaut à personne ? Que son cas efface plusieurs décennies de jurisprudence, établie après et à cause de deux guerres mondiales et de nombreuses autres atrocités ? Ce traitement d’Assange nous fait remonter au moins un siècle en arrière dans le temps ?
Tout le monde ne protestant pas contre ce qui a été fait à Assange devrait bien réfléchir à nouveau. Si vous êtes étudiant en droit, avocat, juge dans un pays démocratique, vous avez une obligation ici, autant que tous les politiciens. Cela ne fait aucune différence entre ce que vous pensez d’Assange et ce qu’il a fait.
Suède: les Suédois ont des lois sur la criminalité sexuelle qui sont apparemment différentes de celles des autres, plus strictes, etc. Peut-être pensent-ils qu’ils le savent mieux que tout le monde?! Dans l’histoire d’Assange, cela signifie qu’ils ont fermé le dossier le concernant en 2010, 2013 et 2017, mais qu’ils l'ont rouvert encore et encore, pour des raisons qui ne sont pas tout à fait claires pour moi.
Cela semble indiquer qu’une fois que vous êtes soupçonné, et encore moins accusé, de viol, par exemple, vous ne pourrez peut-être plus effacer votre nom. Et n’oublions pas qu’Assange n’a été accusé de rien, pas du tout, jusqu’en 2010.
RépondreSupprimerD'après ce que nous savons, les deux femmes mentionnées dans cette affaire n'ont jamais voulu porter plainte contre lui. Mais la police a fait. Et puis cette plainte a été jetée. Et ressuscité. Il a été spécifiquement autorisé à quitter le pays après y être resté plus d'un mois, puis peu après son départ pour Londres, un procureur suédois a déposé contre lui une notice rouge d'Interpol, ce qui était jusqu'ici exclusivement réservé aux terroristes et aux criminels de guerre.
La procureure Marianne Ny a refusé d’interviewer Assange à Londres pendant des années, bien que d’autres entretiens de ce type - réalisés par des procureurs suédois en Grande-Bretagne - aient eu lieu 44 fois lors de son séjour à l’ambassade d’Équateur. Le Royaume-Uni a même dit à la Suède de ne pas clore l'affaire. Et il reste encore beaucoup à faire en Suède. Il existe un terme pour un pays qui se comporte comme ceci: un État voyou.
Royaume-Uni: Craig Murray, ancien ambassadeur du Royaume-Uni et conseiller auprès d'Assange, résume sans doute le mieux ses propos aujourd'hui, lorsqu'il dit que le Royaume-Uni est devenu un État voyou. Cela vaut également pour l'Australie, l'Équateur, la Suède et les États-Unis. C'est la conséquence inévitable de faire fi de la loi.
Le professeur Melzer est le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture. Le professeur Melzer est suisse. Il est un avocat extrêmement distingué et professeur de droit international à l'Université de Glasgow, ainsi que professeur de droit international humanitaire à l'Académie de Genève. Il a servi pendant 12 ans en tant que délégué de la Croix-Rouge. L’expertise du professeur Melzer et son indépendance dans ce domaine ne font aucun doute. Lorsque le professeur Melzer affirme que «les tribunaux britanniques n'ont pas démontré l'objectivité et l'impartialité requises par la loi», les gens devraient s'asseoir et écouter.
J'ai détaillé le juge Michael Snow appelant Assange une «personnalité narcissique» lors d'une brève audience au cours de laquelle Assange n'avait pratiquement rien dit à part «non coupable», en raison du préjudice que Snow avait amené avec lui dans la salle d'audience. Snow l'a déclaré coupable sommairement d'avoir fait un saut de caution et l'a condamné à 50 semaines pratiquement sans précédent.
J'ai détaillé le juge Arbuthnot, épouse d'un ancien ministre conservateur de la Défense qui est copropriétaire d'une société avec un ancien chef du MI6, se moquant d'Assange et affirmant qu'il peut obtenir tous les exercices nécessaires à sa santé sur un balcon de Juliette, car elle a rejeté une ont les accusations de caution libérés. J'ai détaillé le juge Phillips de la Cour suprême qui a choisi de s'appuyer sur le texte français et d'esquiver le texte anglais d'un traité en soutenant que l'extradition était recevable.
Les tribunaux britanniques ont manifesté un parti pris évident et puant [...] lorsque le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire et illégale a décidé que Julian était maintenu contre son gré dans l'ambassade de l'Équateur et devrait être autorisé à partir pour l'Équateur, répudiant le groupe de travail des Nations Unies - que le Royaume-Uni avait soutenu dans des centaines de cas précédents - le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Philip Hammond, a pris la parole à la Chambre des communes et a dénoncé le groupe de travail des Nations Unies comme étant "des laïcs et non des avocats". l'un des membres du comité est un avocat international extrêmement distingué.
Le mensonge de Hammond devant le Parlement ne m’a pas surpris; mais j’étais vraiment étonné que l’ensemble des médias d’entreprise et d’État acceptent ce mensonge le plus flagrant et ne l’annulent pas. La BBC, le Times, le Financial Times et le Guardian ont tous relaté le commentaire de Hammond selon lequel le panel de l’ONU n’était «pas un avocat». Aucun d'entre eux n'accepterait de publier une correction de ce fait fondamental facilement vérifiable.
RépondreSupprimerLa Grande-Bretagne ne fait plus semblant d'obéir à la règle du droit international. Il refuse simplement de prendre en compte les préoccupations de l'ONU dans l'affaire Assange, heureusement dépendant de la bulle de préjugés que l'élite politique et médiatique s'est forgée. Cela fait partie d'un schéma général de l'observation de l'ONU. Theresa May, en tant que ministre de l'Intérieur, a refusé de laisser le rapporteur spécial des Nations unies sur la violence à l'égard des femmes dans le centre de détention pour immigrés de Yarls Wood pour qu'il inspecte les conditions de détention. Le gouvernement conservateur a réagi au récent rapport choquant de l'ONU sur la pauvreté au Royaume-Uni - dont aucun des faits fondamentaux n'est contesté - en cherchant à faire retirer le rapporteur de l'ONU.
Lorsque vous ajoutez cela au refus du Royaume-Uni d'accepter l'avis 13-1 de la Cour internationale de Justice selon lequel les îles Chagos appartiennent à Maurice, et au refus du Royaume-Uni d'accepter la décision de la Cour d'arbitrage des Chambres de commerce internationales convenue selon laquelle la Grande-Bretagne doit rembourser sa dette à l’Iran, vous obtenez une image très claire du fait que le Royaume-Uni est devenu un État totalement voyou et a simplement abandonné son soutien au système de droit international qui était en grande partie une création du Royaume-Uni.
Le secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a estimé hier que l'attaque était la meilleure défense et a appelé le professeur Melzer à critiquer le Royaume-Uni. Melzer a répondu en laissant entendre que Hunt ne connaissait pas ses propres lois.
Je pensais quand j'ai vu la «conversation» que Hunt implique fondamentalement, Assange s'est torturé lui-même. Et cela ne prouve pas seulement une mauvaise connaissance de la loi, c’est une BS à part entière. Parce que peu importe ce qui a conduit Assange à chercher refuge à l'ambassade d'Équateur, il a toujours, selon le droit international, toujours et en toutes circonstances, droit (entre autres) à des soins médicaux de qualité. Le Royaume-Uni l'a refusé.
Cela n’a même rien à voir avec le fait qu’il soit libre de partir ou non. Ce qu'il n'était évidemment pas. En outre, mis à part sauter sa caution, Assange n’a rien fait d’illégal et, en vertu de la législation sur l’asile, il avait le droit de ne pas payer la caution. Encore une fois, ce n’est pas Assange qui a enfreint les lois, c’est tout le monde qui participe à cette saga tragique. Et même si Assange avait enfreint une loi, il aurait quand même eu droit à des soins médicaux appropriés.
Les États-Unis: par où commencer? La chasse américaine à Assange a dix ans et a récemment pris de l’ampleur s’ils pouvaient mettre la main sur le nouveau président de l’Équateur. Ensuite, ils ont invoqué la Loi sur l'espionnage de 1917, fort ridicule, pour accuser un ressortissant étranger d'espionnage. Et quoi qu'Assange ait fait, l'espionner ne le sera pas.
Mais ils pensent évidemment qu’ils peuvent faire en sorte que la juge Léonie Brinkema (alias le juge suspendu) du district est de la Virginie prétende que ce soit le cas, ou du moins qu’une partie de ce qu’il a fait est régie par une loi qui, presque tout le monde, aurait dû être abolie depuis longtemps.
Ce que Nils Melzer a également mentionné dans son rapport sur Assange, c’est que certaines parties de la loi sur l’espionnage prévoient la peine de mort. Pas ceux pour lesquels il a été inculpé jusqu'à présent, mais ils pourraient tenter de les coller. Ce qui rendrait illégal pour le Royaume-Uni d'extrader Julian Assange. Mais qui pense encore que ces gens se moquent de la loi?
RépondreSupprimerPour eux, les lois sont des choses qu'ils utilisent pour améliorer leurs moyens, rien d'autre. En dehors de cela, ils ne se soucient pas des lois qui régissent leur pays, même si ce sont les mêmes lois qui leur ont permis d'assumer leur pouvoir.
Ils pensent qu’ils vont se tirer de l’assassinat de Julian Assange. Sans entrave par aucune loi. Cela signifie qu’il n’existe plus de système juridique international opérationnel. Il ne reste plus que des États voyous.
* * *
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https://www.zerohedge.com/news/2019-06-01/exposing-lawlessness-assanges-slow-assassination
SUÈDE - ASSANGE FIXÉ LUNDI SUR UNE ÉVENTUELLE DÉTENTION
RépondreSupprimerLe fondateur de WikiLeaks, actuellement incarcéré à Londres, est poursuivi par la justice suédoise pour un viol commis en 2010.
Julian Assange est poursuivi pour un viol présumé commis en Suède en 2010. (Photo d'archives)
03.06.2019
La justice suédoise se prononce lundi sur un éventuel placement en détention «par défaut» du fondateur de WikiLeaks Julian Assange, poursuivi pour un viol présumé commis en Suède en 2010 et détenu à Londres, prélude à l'émission d'un mandat d'arrêt européen. L'audience est prévue à 10H00 locales (08H00 GMT) au tribunal d'Uppsala (est), avant une décision annoncée dans la foulée.
La décision des juges sera une étape importante puisque si le placement en détention est accepté, le parquet a indiqué son intention d'émettre un mandat d'arrêt européen afin d'obtenir le transfèrement en Suède de Julian Assange depuis le Royaume-Uni, où il est actuellement écroué. Mi-mai, la procureure en charge de l'instruction Eva-Marie Persson avait annoncé la réouverture de l'enquête pour viol contre Julian Assange, 47 ans, après son arrestation à Londres le 11 avril.
Une semaine plus tard, le parquet avait demandé son placement en détention en son absence - une procédure légale en Suède - «en raison de soupçons de viol». L'interpellation de Julian Assange en Grande-Bretagne, suivi de la réouverture de l'enquête en Suède, avait ravivé l'espoir de la plaignante et de son avocate de voir le fondateur de WikiLeaks remis au pays scandinave, en vue d'un procès avant la prescription échéant en août 2020.
Agée d'une trentaine d'années à l'époque des faits, la plaignante accuse l'Australien d'avoir engagé un rapport sexuel pendant qu'elle dormait et sans préservatif, alors qu'elle lui avait refusé tout rapport non protégé à plusieurs reprises. De son côté, Assange a toujours nié les faits, et soutient qu'elle était consentante et avait accepté de ne pas utiliser de préservatif. Il était aussi visé par une plainte pour agression sexuelle à la même époque, mais celle-ci a été frappée par la prescription en 2015.
«Torture psychologique»
La réouverture de l'enquête suédoise visant l'Australien relance ainsi un feuilleton judiciaire qui dure depuis près d'une décennie durant laquelle Julian Assange et ses soutiens n'auront eu de cesse de dénoncer une manoeuvre destinée à le faire extrader vers les Etats-Unis.
Les Etats-Unis reprochent à l'Australien d'avoir mis en danger certaines de leurs sources lors de la publication en 2010 par WikiLeaks de 250.000 câbles diplomatiques et d'environ 500'000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. lls l'accusent également d'avoir «comploté» avec l'ex-analyste militaire Chelsea Manning, à l'origine de cette fuite sans précédent.
La justice américaine a inculpé Julian Assange le 23 mai en vertu des lois anti-espionnage. C'est officiellement pour éviter l'extradition aux Etats-Unis que l'Australien s'était réfugié en 2012 à l'ambassade d'Equateur à Londres. En son absence, et faute de pouvoir faire avancer l'enquête, la justice suédoise avait abandonné les poursuites en mai 2017.
Mais à la suite d'une demande d'extradition formulée par les Etats-Unis, Julian Assange a été remis le 11 avril aux autorités britanniques qui l'ont immédiatement emprisonné puis condamné à une peine de 50 semaines de prison le 1er mai pour violation des conditions de sa liberté provisoire.
Selon Mme Persson, «dans l'éventualité d'un conflit entre le mandat d'arrêt européen et une demande d'extradition de la part des Etats-Unis, les autorités britanniques décideront sur l'ordre de priorité. L'issue de ce processus est impossible à prévoir». L'audience d'extradition réclamée par les Etats-Unis devait se tenir jeudi dernier, mais a été ajournée à la semaine du 12 juin - les avocats de Julian Assange ayant fait valoir qu'il était en mauvaise santé.
RépondreSupprimerUn rapporteur de l'ONU a affirmé vendredi que Julian Assange présentait «tous les symptômes (de) torture psychologique» à laquelle il a été exposé «pendant plusieurs années». Le rapporteur a estimé que s'il venait à être extradé aux Etats-Unis, il «serait exposé à un risque réel de violations graves de ses droits humains, y compris de sa liberté d'expression et d'expression». (afp/nxp)
https://www.lematin.ch/monde/europe/assange-fixe-lundi-eventuelle-detention/story/21375297
Regarder: "Le premier grand groupe" d'Afrique traverse Rio Grande aux Etats-Unis
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 06/02/2019 - 18:20
Écrit par Kyle Olson via TheAmericanMirror.com,
Un groupe de clandestins d’Angola, du Cameroun et du Congo a traversé le Rio Grande pour se rendre aux États-Unis, comme le montre une vidéo de Douane et Protection des frontières.
La vidéo montre des hommes et des femmes adultes marchant dans l’eau et au Texas, plusieurs avec des enfants sur leurs épaules.
La tentative d'invasion a eu lieu jeudi, selon l'agence.
La rivière - ou «barrière naturelle» - était si peu profonde que la surface n’atteignait pas la taille des adultes.
La Maison Blanche a tweeté une vidéo supplémentaire:
Selon le CBP, c’est le premier grand groupe africain à tenter de franchir la frontière américaine via le Mexique.
«Les grands groupes représentent un défi unique pour les hommes et les femmes du secteur Del Rio», a déclaré le chef Raul Ortiz dans un communiqué de presse.
«Ce groupe important d’Afrique démontre encore la complexité et la gravité de la crise humanitaire et de la sécurité frontalière à la frontière sud-ouest».
"Il s'agit du premier grand groupe appréhendé dans le secteur de Del Rio et du premier grand groupe de personnes originaires d'Afrique, notamment d'Angola, du Cameroun et du Congo - appréhendés à la frontière sud-ouest cette année", a déclaré le CBP.
Il y avait 116 dans le groupe, dit l'agence.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-02/watch-first-large-group-africa-crosses-rio-grande-us
Ils n'ont pas traversé l'Atlantique à la nage ! Mais en avions Air-Soros !
SupprimerLe Royaume-Uni atteint des sommets en "frontières ouvertes" - 600 000 migrants arrivent en un an seulement
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 06/02/2019 - 08:10
Écrit par Jon Hall via le blog du Free Market Shooter,
Après l'attaque terroriste à Lyon qui a eu lieu vendredi dernier, Mohamed Hichem confessant le crime et alléguant allégeance à l'Etat islamique, de nouvelles statistiques montrent que plus d'un quart de million de migrants sont entrés en Grande-Bretagne par rapport aux réfugiés qui sont partis.
En outre, le Royaume-Uni a accordé l'asile ou la réinstallation à 17 304 personnes - une augmentation par rapport à l'année précédente.
Selon le rapport de l'ONS:
Depuis 2016, le modèle de migration vers le Royaume-Uni pour le travail a changé. L'immigration de longue durée au Royaume-Uni pour le travail a diminué, principalement en raison de la baisse du nombre d'arrivées dans l'UE. Malgré cela, 99 000 citoyens de l'UE sont toujours venus au Royaume-Uni pour y travailler à long terme en 2018, un niveau similaire à celui de 2012. Nous constatons également une augmentation du nombre de visas de travail qualifié pour les non-ressortissants de l'UE, bien que dans l'ensemble, les visas liés au travail ne provenant pas de l'UE l'immigration est restée globalement stable.
Selon le vice-président de Migration Watch UK, Alp Mehmet, la migration nette reste supérieure à 250 000 $, ce qui est très anormal et élevé. En 2018, près de 75 000 personnes de plus sont entrées que sorties. La tendance continue d'augmenter et augmente d'année en année. Mehmet a déclaré: «Ces chiffres indiquent clairement au prochain Premier ministre qu’ils doivent donner la priorité à la promesse du gouvernement de réduire considérablement les niveaux d’immigration, conformément aux souhaits du public».
Bien que le parti conservateur ait remporté trois élections avec la promesse de réduire le solde migratoire «de centaines de milliers à des dizaines de milliers», rien de tel n'a été fait. En 2010, Theresa May, secrétaire de l’Intérieur de 2010 à 2016, s’est élevée contre l’inaction du gouvernement travailliste précédent, expliquant que «la migration nette de Labour dépassait 2,2 millions de personnes, soit plus du double de la population de Birmingham. On ne peut pas continuer comme ça.
Même avec une victoire du gouvernement conservateur aux élections, rien n'a été fait pour limiter le nombre de réfugiés entrant dans le pays avec le même nombre de personnes arrivant chaque année qu'auparavant.
Le gouvernement britannique plonge toujours ses cœurs dans le sable face aux dangers d’une migration sans entraves, même après que l’opinion publique leur ait montré le message clair des citoyens moyens aspirant à ce que leurs pays soient à nouveau en sécurité.
Ce ne sera que les citoyens de leurs pays respectifs de se protéger et de protéger leurs terres, car de plus en plus de problèmes et de problèmes surgissent de réfugiés et de migrants infiltrant et profanant leur culture. Les véritables personnalités en Europe ont prouvé hors de tout doute qu'elles ne tenaient pas compte des meilleurs intérêts de leurs concitoyens.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-01/uk-hits-open-borders-highs-600000-migrants-arrive-just-one-year
Tesla brûle spontanément lorsqu'il est branché sur le compresseur
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Dim, 06/02/2019 - 11:39
Alors que les véhicules Tesla Model S commencent à vieillir au-delà de quelques années, il semble que de plus en plus d'entre eux s'enflamment. Le dernier exemple vient de Belgique, où une Tesla Model S a pris feu et a complètement brûlé alors qu'elle était branchée sur un Supercharger à Anvers. Les médias néerlandais rapportent que le véhicule a pris feu "un peu de temps" après le début de la charge, selon electrek:
«Le conducteur de la voiture l’avait garée dans une station de recharge rapide, appelée« Supercharger », au Novotel de Luithagen-Haven. Quand il est revenu un peu plus tard, sa Tesla et le compresseur étaient allumés. Peut-être il y avait un problème technique avant de charger. "
Les pompiers étaient tellement préoccupés par le retour du véhicule qu’ils ont soulevé le véhicule avec une grue et l’ont immergé dans un bassin d’eau, ce qui est généralement la pire idée possible lorsqu’il s’agit d’un incendie chimique:
«Quelques instants plus tard, les pompiers ont éteint l'incendie en plongeant la voiture dans un conteneur rempli d'eau. Pour que le feu ne se rallume pas, la Tesla ou ce qu'il en reste est restée dans l'eau pendant le reste de la nuit. ”
Tesla n'a pas immédiatement renvoyé une demande de commentaire. Rappelons-nous, en 2016, une Tesla Model S avait également pris feu au poste de Supercharger en Norvège. Il est intéressant de noter que dans ce cas, les pompiers ont été invités à "ne pas utiliser d'eau" pour tenter d'éteindre l'incendie de la batterie.
Et même le blog pro-Tesla d'electrek ne peut s'empêcher de faire une observation astucieuse: "Il semble qu'il y ait eu beaucoup d'incendies de Tesla ces derniers temps et qu'ils semblent tous être des véhicules de modèle S. Nous en connaissons au moins 4 depuis 2 mois."
À la suite de l'incendie de 2016, Tesla a finalement poussé une mise à jour de logiciel et a accusé un "court-circuit" dans la voiture. Tesla a également récemment lancé une mise à jour logicielle à la suite de nombreux véhicules semblant brûler spontanément - l'un récemment en Chine et l'autre à Hong Kong. Nous espérons que cette mise à jour sera plus efficace que celle publiée en 2016.
Et ce n’est pas la seule mauvaise nouvelle pour Tesla ce week-end. Les enquêteurs ont enquêté sur un accident mortel en Floride qui avait tué un piéton en avril après avoir traversé une intersection.
Benavides Leon Naibel, 22 ans, est décédé des suites de l'impact de l'accident, qui l'a jetée à environ 20 pieds dans les bois à l'intersection. Angulo Dillion, 27 ans, qui l'accompagnait, était dans un état grave. Un représentant du bureau du shérif du comté de Monroe a été le premier à les trouver.
Jusqu'à ce week-end, les autorités ne savaient pas si la fonction de pilote automatique de la voiture avait été activée au moment de l'accident, lorsque le véhicule n'a pas réussi à s'arrêter à une intersection de panneaux d'arrêt à 3 directions.
Les enquêteurs ont déclaré au FL Keys News que l'enquête sur le pilote automatique était toujours en cours, mais l'article indique que le conducteur, George McGee, a laissé tomber son téléphone, a baissé les yeux et a ensuite déclenché le panneau d'arrêt. Le conducteur a par la suite déclaré à Joel Torres, député du comté de Monroe, que la voiture était en mode "régulateur de vitesse" lorsqu'il a raccroché.
https://www.zerohedge.com/news/2019-06-02/tesla-spontaneously-combusts-while-plugged-supercharger
SupprimerC'est TOUS LES JOURS qu'il y a une Tesla qui brûle ! (Avec ou sans chauffeur dedans !).
Mortal Kombat 11 : la lutte autour du corps des femmes
RépondreSupprimer1 JUIN 2019
Le véritable champ de bataille du dernier mortal kombat est passé du ring aux bouts de tissus que portent les femmes du jeu.
Mortal Kombat est et demeure un des jeu de combat les plus emblématiques de l’histoire. Le jeu est né en 1992, en concurrent direct de Street Fighter, mais dans une version largement plus violente, à tel point que des associations ont dénoncé sa présence dans les salles de jeux d’arcades de l’époque.
De la violence, des beaux gosses et re-de la violence
Car en effet, s’il existe une histoire à Mortal Kombat (MK), elle n’a aucune importance. Le but de ce jeu est d’enchaîner des combos et de voir les héros, des hommes ultra bodybuildés ou des femmes aux mensurations délirantes, se mettre des highkick et cracher le sang sur fond de bruits étranges.
Le kitsch fait partie intégrante de l’ambiance de ce jeu. Irréaliste au possible, MK n’a jamais eu d’autre vocation qu’un ludisme effréné dans lequel tous les personnages joués sont des caricatures.
À l’origine, les personnages féminins comme masculins incarnent de manière outrancière les clichés ultra stéréotypés que l’on a en tête pour chaque genre : les bras comme des poteaux, le torse huilé, les traits durs et des cicatrices pour ces messieurs ; la taille fine, la poitrine très prononcée, les traits néoténiques et une chevelure de rêve pour ces dames. Et très peu de vêtements pour tout ce petit monde, parce que ça serait dommage de gâcher le tableau.
On n’y vient pas pour une réflexion philosophique sur la vie, et encore moins pour prendre une leçon de morale.
Au vu de cette perspective, la dernière mouture du jeu devient pour le moins déstabilisante.
Le créateur assume
Dans sa onzième version sortie le 23 avril dernier, la jeu met en scène des femmes que les joueurs ont très vite catégorisées comme… Moches. Les visages ne sont plus aussi grâcieux, les cheveux sont courts, les costumes couvrent tout le corps, et les mensurations redeviennent dans l’ordre du réaliste.
Steve Beran, directeur du studio NetherRealms et réalisateur du jeu, commente : “Notre design devient plus mature et plus respectueux. Vous n’allez pas porter un bikini pour un combat. Vous n’allez pas montrer autant de peau. […] C’est particulièrement vrai pour les combattants féminins.” Ils prennent donc fait et cause pour davantage de réalisme dans leur approche des vêtements.
Parce que ce type de tenue profilée est particulièrement seyante quand UN HOMME combat, bien sur.
La Ligue des Coincés
Personne n’aurait intérêt à planter à ce point l’une des raisons du succès de son jeu si ce n’était pour faire plaisir à la nouvelle doxa du Camp du Bien, la ligue des coincés et des gâteux, perdus dans leur indigence satisfaite et leurs délires d’oppression.
Le corps des femmes est donc devenu le nouveau terrain de lutte idéologique des puritains modernes. De la part des héritiers de mai 68, ça porte à sourire. Le courant originellement porté sur la libération sexuelle a transité vers la libération sexuelle des femmes pour finir par une guerre des sexes. Là où en mai 68, on prônait la mini jupe, cinquante ans plus tard, on mesure les mètres carrés de tissus, tels des dragons de Vertu.
En l’an de laideur 2019, la beauté ou la capacité à attirer l’autre sexe est un motif de honte publique. Il est bon d’assumer son corps… Tant qu’on ne correspond pas aux critères de beauté classique. Il faut dire que la Team Progrès a du retard à rattraper : les conservateurs (sur le plan moral) sont scientifiquement plus attrayants que le Camp du Bien. Alors il faut faire de la discrimination positive, pourquoi pas un impôt sur la beauté ? Après tout, il existe bien un privilège à la beauté, alors on pourrait peut être le taxer…
RépondreSupprimerEn attendant, “assume ton corps et libère toi, SAUF si tu es plus jolie que moi” semble être la ligne de conduite des nouveaux puritains.
Le socialisme fait des ravages, n’y touchez pas
« Cachez cette beauté que je ne saurais voir ! » crient-ils tels des Tartuffes modernes. On pourra prendre comme autre exemple de cette censure le foin qu’avaient fait les association féministes concernant la superbe publicité montrant un non moins superbe postérieur de dame voilé d’une superbe pièce de lingerie. Horreur, flibusterie, mille tonnerres ! Le pays qui a donné le marquis de Sade ne supporte plus la vue du corps d’une femme. Les demandes de retrait de cette affiche ont littéralement déferlé sur les réseaux sociaux. Sous la pression, les galeries Lafayette, de front avec leur annonceur, mirent au placard cette magnifique ode à la sensualité.
La beauté, indépassable ?
De nos jours, la beauté du corps féminin n’est acceptée que si elle est “réaliste”, selon le terme en vogue. Il faut se montrer sans apprêt, et surtout sans effort : on considère comme courageux et “beau” de ne pas s’épiler, ne pas prendre soin de son poids, d’”assumer” son sang menstruel ou même son crâne rasé, là où toutes les cultures traditionnelles considèrent les cheveux des femmes comme un critère objectif de beauté.
Pourquoi considère-t-on les personnes comme belles ou laides ? Ce qui est recherché de manière biologique, instinctive, sont les gènes indiquant une meilleure capacité de reproduction, et donc des caractéristiques sexuelles secondaires marquées (hanches, poitrine etc. pour une femme, voix grave, musculature, épaules etc. pour un homme). Ce ne sont que des généralités et les normes de beauté varient légèrement par rapport à ces critères, et les goûts et les couleurs, hein m’dame, chacun les siens.
Si se détacher de la biologie pure est à la discrétion de chacun, il doit être tout aussi acceptable de s’y référer, et même de le mettre en avant ainsi que l’a fait MK jusqu’alors.
Et d’autant plus dans un type de jeu totalement primal : MK est kitsch, et assume de ne pas se prendre au sérieux. Son but est la violence, qui sollicite le cerveau reptilien, le même cerveau qui en appelle aux fameux critères biologiques pour estimer l’attractivité. MK se base tout entier sur les circuits de domination et de récompense. Les créateurs ont sacrifié ce qui a fait le succès de leur jeu pour faire plaisir à la pression sociale voulant masquer et enlaidir le corps féminin. Contrôle du corps des femmes et ultra violence : ont-ils fait une étude de marché chez Daesh ?
L’homme de compagnie
Aujourd’hui, on n’a plus besoin d’être beau pour être beau. Seuls suffisent les gènes féminins, le chromosome béni par les saintes et irréfragables politiques culturelles, les Saint gènes portés aux nues par l’inquisition moderne soit disant opposée à l’eugénisme fasciste, dont elle croit dénoncer les méthodes pour au final les singer. De toutes manières, on fait ressembler les femmes à des hommes : pour qu’elles puissent combattre, la nouvelle méthode est de masculiniser leurs corps, parce qu’on ne peut évidemment pas envoyer des droites, dans un univers aussi fantaisiste que MK, si on a la taille marquée et du rouge à lèvres
Dans Mortal Kombat, l’homme reste l’accessoire, le sac à main plastique répondant aux clichés de fantasmes féminins. Car ne nous leurrons pas sur la manière dont sont représentés les hommes. MK leur a conservé le torse nu et ultra musclé, soulevant des armes colossales du bout de leurs bras aux tailles improbables. Bref, tout ce que l’on est en droit d’attendre d’une licence telle que MK, rien qui corresponde à la déclaration de soit disant “maturité” ou de « réalisme » qui sert de prétexte aux créateurs du jeu pour vêtir les femmes de pied en cap.
RépondreSupprimerSi le jeu voulait vraiment aller vers davantage de réalisme, il ne ferait pas combattre hommes et femmes l’un contre l’autre, et ne permettrait pas non plus d’arracher la colonne vertébrale de ses ennemis vaincu. Le réalisme dans un jeu où les Dieux de la mort plient le cours de l’espace temps… Pour un peu, ça ressemblerait à un prétexte pour plaire aux nouveaux clercs de la morale canulante.
Non seulement les politiques identitaires rendent absolument tout aussi pénible que les vidéos de SVT qu’on vous passait en 4ème, mais en plus ces politiques discriminent in fine incroyablement plus que ce qu’elles prétendent dénoncer.
https://geekmeright.com/2019/06/01/mortal-kombat-11-la-lutte-autour-du-corps-des-femmes/
Nagui ou la criminalisation des déviants climatiques
RépondreSupprimerComment une haine tranquille s’installe vis-à-vis des climato-réalistes. Exemple banal avec Nagui.
Par Benoît Rittaud.
3 JUIN 2019
Après l’inénarrable Claire Nouvian qui avait traité Élisabeth Lévy d’« hystérique » dans l’émission de Pascal Praud sur CNews, voilà que Nagui s’y met lui aussi en traitant les climatosceptiques de « criminels ».
La scène se passe sur le plateau du jeu télévisé « Tout le monde veut prendre sa place », diffusé en milieu de journée sur France 2. Derrière son pupitre, une candidate se voit poser la question : « Comment appelle-t-on la théorie affirmant que le réchauffement climatique est une invention ? ».
Au cas où le téléspectateur ignorerait que cette théorie est l’apanage des complotistes compulsifs, la question est signalée comme relevant de la catégorie « infox et idées reçues ». De la sorte, il ne sera pas dit que France Télévisions aura incité quiconque à se renseigner par lui-même sur la réalité du climat.
La candidate doit choisir entre quatre propositions : trois néologismes créés pour l’occasion, ainsi que la réponse attendue, le « climatoscepticisme » (sic). En réalité les climatosceptiques — ou plutôt climatoréalistes — ne parlent pas du réchauffement comme d’une « invention », mais convenons qu’un quizz télévisé n’a pas vocation à constituer un résumé pour décideurs de l’état de la science. Finalement la candidate fait le bon choix, et tant mieux pour elle.
L’important se produit lorsque Nagui valide la réponse d’une manière pour le moins brutale : « Ceux qui pensent que le réchauffement climatique est une invention ne sont pas forcément des idiots, mais clairement des criminels, et ce sont des… climatosceptiques ! Oui ! Bien joué ! »
Cette injure gratuite ne déshonore que son auteur, mais illustre l’inquiétante banalisation de l’agressivité contre les déviants. On se souvient de Claire Nouvian sur le plateau de CNews qui, il y a quelques semaines, avait pris à partie Élisabeth Lévy sans la moindre retenue, comme si le refus de cette dernière de hurler avec les loups sur le climat autorisait son lynchage médiatique.
Cette violence qui s’installe n’est pour l’instant que verbale, mais la petite musique que font entendre les Nagui et les Nouvian indique qu’une certaine partie de la société s’est ouvertement choisi des boucs émissaires. Sûre d’elle-même, cette frange connaît fort peu les méchants qu’elle se désigne, ce qui ne l’empêche pas d’apprendre consciencieusement à les détester. Sa haine tranquille s’installe sans qu’on y pense, au point qu’elle peut se déverser de façon incidente dans un jeu télévisé tout ce qu’il y a de consensuel.
On se remettra de la bêtise d’un présentateur télévisé qui connaît si peu la science et ses méthodes qu’il en confond le bien avec le vrai. (Si encore il était le seul à commettre cette erreur…) Les climatoréalistes doivent néanmoins tenir compte de ce que révèle cet épisode : désormais ils ne sont plus de simples partisans de la Terre plate mais des criminels à condamner. Les moqueries ignorantes ne les ayant pas ensevelis, s’installe à présent un discours de haine.
Ne comptons pas trop sur nos climatologues assermentés du GIEC pour rappeler que la liberté intellectuelle est nécessaire à la science. Ils ont jusque là montré tant de complaisance pour cette atmosphère de délation qu’on ne peut guère attendre d’eux autre chose qu’un regard fuyant. Lorsqu’avoir peur est pris pour un signe de sagesse, on n’est plus capable d’un discours lucide et tolérant.
Puissent les climatoréalistes ne pas tomber à leur tour dans ce piège de la violence.
https://www.contrepoints.org/2019/06/03/345824-nagui-ou-la-criminalisation-des-deviants-climatiques
Le rôle de la télé est de donner une chance aux handicapés mentaux de présenter des émissions.
SupprimerLe déni scientifique n’arrêtera pas le sexisme
RépondreSupprimerAdopter béatement une vision déformée du monde, intentionnellement ou par ignorance, n’encourage pas l’égalité des sexes.
3 JUIN 2019
Par Debra Soh.[1. Debra Soh est titulaire d’un doctorat en psychologie de l’Université York à Toronto. Ses travaux portent sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Un article de Quillette
La semaine dernière, Nature, l’une des revues scientifiques les plus en vue au monde, a publié une critique de Lise Eliot à propos du nouveau livre de Gina Rippon, The Gendered Brain: The New Neuroscience that Shatters the Myth of the Female Brain. Aussi bien Eliot que Rippon, toutes deux neuroscientifiques liées respectivement aux universités Rosalind Franklin et Aston, clament haut et fort que le genre ainsi que les différences associées que nous constatons entre hommes et femmes sont une construction sociale.
Il ne se passe pas une semaine sans qu’une nouvelle étude, un ouvrage de vulgarisation scientifique ou un article de presse généraliste ne vante l’idée que (a) toutes les différences entre hommes et femmes dans le cerveau ne sont que constructions sociales et que (b) ces différences ont été exagérées hors de toutes proportions.
Plus récemment, cet argument a dévié pour poser qu’en fait (c), il n’y a pas la moindre différence cérébrale entre les sexes. L’article d’Eliot semble souscrire à un fatras des trois points de vue, qui non seulement se contredisent mutuellement, mais sont aussi inexacts sur le plan factuel.
Ainsi commence la critique du livre, intitulée « Neurosexisme : le mythe des hommes et des femmes qui ont des cerveaux différents ». « Neurosexisme », un mot créé par la philosophe des sciences, Cordelia Fine, qualifiant de « sexiste » toute affirmation selon laquelle des différences d’ordre sexuel dans le cerveau ont un impact sur notre personnalité et notre comportement. De ce point de vue, chercher à comprendre ces différences avec une approche scientifique est forcément suspect — « mauvaise neuroscience » et « mauvaise pratique de recherche », selon Eliot—parce qu’on peut supposer que cela n’intéresserait que les sexistes et ceux qui cherchent à asservir les femmes.
C’est un argument éculé qui confond de façon erronée le potentiel de mauvaises applications des résultats d’une recherche avec la recherche elle-même.
On peut tout à fait admettre que les cerveaux masculin et féminin ont, en gros, des différences structurelles et fonctionnelles, sans pour autant souscrire à l’idée que l’un des deux sexes est meilleur que l’autre.
D’après Eliot, « le message fort de Rippon est que un monde genré produira un cerveau genré » mais aussi que « des conclusions satisfaisantes sur les différences cérébrales liées au sexe n’ont pas pu être matérialisées ». En outre, dans une interview avec le Guardian, Rippon déclare que c’est une « neurobêtise » de suggérer qu’il y ait des différences entre les cerveaux féminin et masculin.
Que qui que ce soit d’habitué à la littérature neuroscientifique puisse sérieusement soutenir cela est pour le moins troublant. Même si on devait ne pas tenir compte des milliers d’études sur les effets de la testostérone prénatale sur le développement du cerveau, il suffit de considérer la plus importante étude de neuro-imagerie actuelle sur la différenciation sexuée, publiée l’année dernière dans Cerebral Cortex. Des différences significatives entre les sexes ont été découvertes sur un échantillon de 5216 cerveaux. L’amygdale, une zone associée à la détermination des émotions, était plus grande chez les hommes, même en tenant compte de la taille du cerveau masculin, plus importante en général. Une autre étude publiée le mois dernier dans les Scientific Reports de Nature a trouvé des différences liées au sexe dans l’ensemble de la matière grise chez 2838 participants.
Contrairement à ce qu’affirme Eliot, à savoir que le livre de Rippon révèle « l’étonnante faiblesse de la preuve des différences cérébrales sexuées chez les nouveaux-nés », un article de 2016, également dans les Scientific Reports de Nature, a montré comment la testostérone altérait la croissance du cerveau in utero.
RépondreSupprimerLe psychologue français Gustave Le Bon est aussi tiré de sa tombe pour avoir dit, en 1895, que les femmes « représentent les formes les plus inférieures de l’évolution humaine ». La pertinence de prendre une citation du XIXe siècle pour en extrapoler la situation d’aujourd’hui n’est pas très claire. James Damore et le mémo Google sont aussi cités comme une autre preuve de « neurosexisme », alors qu’en réalité, comme plusieurs d’entre nous l’ont déjà dit, Damore avait raison en arguant que les différences biologiques entre les sexes dans le domaine de l’intérêt professionnel sont ce qui explique l’absence de parité à 50/50 pour les femmes en technologie.
Je ne nie pas la réalité du sexisme, mais de nos jours il n’est pas marqué au point d’empêcher une femme de réussir une carrière scientifique — ou dans n’importe quel domaine — si elle le veut réellement. Quantité de programmes encouragent filles et jeunes femmes à embrasser des carrières dans des disciplines scientifiques.
Personnellement, je me rappelle ma réaction la première fois que j’ai eu connaissance du terme « neurosexisme » il y a de nombreuses années — j’ai été soulagée. Comme j’avais assimilé la théorie féministe, je croyais que le genre était une construction sociale et je voyais avec plaisir des femmes dénoncer enfin ouvertement ces croyances désuètes et misogynes. En fait, j’étais fan de certains de ces travaux d’érudits (entendre quelqu’un comme Eliot dénoncer publiquement ma prose a été à la fois surréaliste et, bizarrement, flatteur.)
Ce n’est qu’au stade de l’enseignement supérieur, quand j’ai commencé à étudier la sexologie (l’étude scientifique de la sexualité), que j’ai réalisé qu’aucune de ces idées n’avait de sens. L’existence de différences sexuelles biologiques dans le cerveau était indéniable. De plus, les admettre et chercher à mieux les comprendre n’était pas, par définition une démarche sexiste.
Les études en imagerie cérébrale coûtant des dizaines de milliers de dollars, ces ressources seraient plus efficacement utilisées en encourageant un dialogue nuancé autour de la reconnaissance de ces différences de groupes tout en insistant sur le fait que nous devrions traiter les gens comme des individus. Nous devrions nous demander pourquoi la féminité est dévaluée au lieu de prétendre que c’est de la faute de la société si les femmes ne sont pas identiques aux hommes. Faire pression sur les femmes pour les masculiniser (et inversement, féminiser les hommes) est tout aussi régressif que de renforcer les normes de genre stéréotypées.
De plus, la désinformation ne fait qu’ajouter une confusion inutile et nuire à la culture scientifique de base. Adopter béatement une vision déformée du monde, intentionnellement ou par ignorance, n’encourage pas l’égalité des sexes. Au mieux, cela prouve aux vrais misogynes que les femmes ne sont pas aussi douées en sciences et en mathématiques.
Alors que de plus en plus d’institutions scientifiques prennent le train de la justice sociale, il nous sera difficile de trouver des articles de scientifiques exposant les différences sexuelles. Toutes celles qui sont basées sur la biologie se verront recadrées comme étant le résultat de la socialisation.
RépondreSupprimerDans un monde où le mérite des scientifiques de niveau international est à présent fonction de leur sexe et de leur couleur de peau — le travail des hommes blancs étant déconsidéré au nom de la promotion des femmes et des minorités — j’appelle les femmes qui désapprouvent la suppression des différences sexuelles à élever la voix car cela a aussi des répercussions néfastes sur notre santé et notre bien-être.
La science des différences entre les sexes n’est pas parfaite mais la réponse de la communauté scientifique devrait être d’améliorer ses méthodes et d’aborder ces sujets avec une ouverture à tout ce qu’il est possible de découvrir au lieu de déterminer à l’avance quel serait le résultat acceptable et de pointer du doigt tout ce qui y serait contraire.
L’article d’Eliot se conclut sur deux affirmations propres à laisser sans voix les neuroscientifiques et quiconque ayant une compréhension superficielle de la biologie évolutionnaire : « Le cerveau n’est pas plus sexué que le foie, les reins ou le coeur », (des différences de sexe ont été observées dans chacun de ces organes) et « les ‘camisoles de force biosociales’… détournent un cerveau essentiellement unisexe vers une voie culturellement sexuée ou une autre ».
Que peut bien être une « camisole de force biosociale » ?
Au final, nous devrions tous vouloir l’égalité des droits pour les femmes. Et nous devrions tous vouloir que le sexisme disparaisse. Mais le moyen d’y arriver ne consiste pas à nier le rôle de la biologie ou à tromper le public avec des idées confortables qui n’ont aucun fondement réel.
—
Traduction pour Contrepoints par Joel Sagnes de « Science Denial Won’t End Sexism ».
Vous pouvez aider Quillette en devenant patron sur Patreon.
https://www.contrepoints.org/2019/06/03/345915-le-deni-scientifique-narretera-pas-le-sexisme-differences
Au Sénégal, la filière lait cherche à faire recette auprès du consommateur local
RépondreSupprimer21:37 02.06.2019
Le Sénégal produit du lait grâce à un important cheptel mais consomme surtout du lait en poudre, importé d'Europe. Pour favoriser la production locale, des acteurs de la filière se battent, en interne et à l'occasion d'une campagne internationale appelée «Mon lait est local», fédérant des organisations d'éleveurs de six pays africains. Reportage.
Marie Sarr et Coura Soumaré sont venues à Dakar avec des produits laitiers issus de leurs fromageries de la région de Fatick (centre du Sénégal), qu'elles exposent fièrement sur leur stand place de la Nation, à l'occasion de la Journée mondiale du lait, célébrée chaque 1er juin depuis 2000. Coura Soumaré vient de la ville de Foundiougne et Marie Sarr du village de Sapp. Toutes deux sont membres de groupements rassemblés au sein de l'Association régionale des éleveurs caprins de Fatick (ARECAF).
Un stand d’exposition-vente à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019.
Sur une table couverte d'une nappe blanche, elles proposent du yaourt et du lait caillé en pot ou en bouteille, du fromage de chèvre et du savon artisanal, «mais ça, ce n'est pas à base du lait dè! ["dè", onomatopée exclamative sénégalaise signifiant "hein", ndlr]», précise Marie Sarr à Sputnik. «On fait ça à côté, pour compléter les affaires», ajoute en riant cette longiligne jeune femme vêtue de blanc, une casquette posée sur sa tête couverte d'un voile.
Le stand d’exposition-vente de l’Association régionale des éleveurs caprins de Fatick (ARECAF) à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019.
Coura Soumarée, vêtue d'un ensemble jaune avec des broderies violettes, accueille les visiteurs avec affabilité mais est intimidée quand il s'agit de parler aux journalistes. Sa collègue Marie Sarr, plus loquace, explique qu'il est «à la fois plus facile et plus compliqué» aujourd'hui de produire du lait, de le transformer et de le vendre au Sénégal.
«C'est facile, parce qu'on a les bêtes. À Sapp, on a des chèvres et des vaches, elles produisent du lait. On a appris à transformer, on a des frigos offerts par quelques partenaires. Et quand c'est la haute saison touristique [de novembre à fin mai, ndlr], les affaires marchent bien, parce qu'on a des clients, surtout des hôtels et campements dans la zone. Mais il y a des périodes où c'est un peu compliqué. Or, on ne peut pas amener nos produits jusqu'à Dakar. C'est pour ça qu'on fait aussi du savon et des épices» en plus de l'élevage, détaille Marie Sarr.
Coura Soumaré (G) et Marie Sarr (D), transformatrices sénégalaises de produits laitiers, à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019.
Dans la zone où vivent Marie Sarr et les autres producteurs, «l'élevage de chèvres est pratiqué dans la plupart des familles». Grâce à ce cheptel, celles-ci parviennent à se «constituer une ressource importante», selon les responsables du Programme d'amélioration de la filière caprine (PAFC), un projet qui, depuis 2006, appuie les groupements locaux de producteurs. «L'amélioration de cet élevage constitue donc un levier de développement important pour les populations», énonce un document de présentation du PAFC, qui est soutenu par le Conseil départemental de Fatick et la région française du Poitou-Charentes.
Rendre le lait local accessible au marché national et permettre aux éleveurs de vivre de leur travail au Sénégal, c'est aussi la démarche qui a poussé Bagoré Bathily à lancer, en 2006, la Laiterie du Berger, explique à Sputnik Arona Diaw, secrétaire général de cette société devenue aujourd'hui incontournable dans la filière du lait et une success story nationale.
RépondreSupprimerBagoré Bathily, un Franco-Sénégalais, est un vétérinaire qui s'est spécialisé en «productions animales dans les tropiques». Il a notamment travaillé en France et en Mauritanie, avant de rentrer au milieu des années 2000 au Sénégal. Là, il réalise très vite que ce sont, surtout, des produits laitiers à base de lait en poudre qui sont proposés aux Dakarois, alors que le pays dispose, dans ses régions, d'un cheptel important représentant un fort potentiel de production de lait. Il a créé La Laiterie du Berger, qui a commencé à produire en 2007 à partir de l'usine laitière de Richard-Toll, dans la région de Saint-Louis (nord).
L'objectif était de «valoriser le lait local, à savoir organiser la collecte, transformer le lait, et pouvoir mettre des produits de qualité sur le marché sénégalais, en fait, connecter les petits producteurs au marché urbain». Actuellement, «on travaille avec plus de 800 familles d'éleveurs, on vend à travers toutes les régions du Sénégal, on a un réseau déployé un peu partout dans le pays», explique à Sputnik Arona Diaw, secrétaire général de la Laiterie du Berger.
En outre, poursuit-il, «en plus de collecter du lait, on a organisé l'accès des éleveurs à l'aliment bétail, aux forages et parfois même, en cas de besoin, aux produits vétérinaires. On a développé pas mal de projets d'amélioration des systèmes de production de lait avec la vulgarisation de mini-fermes» entre autres réalisations.
À voir l'engouement au Sénégal autour des produits La Laiterie du Berger, dans les familles lors d'évènements sociaux, auprès du public lors de manifestations ponctuelles comme les foires ou encore sur les réseaux sociaux, Bagoré Bathily a réussi son pari. Au point que le nom de sa marque, Dolima, a éclipsé celui de l'entreprise.
Vue de stands d’exposition-vente de produits laitiers, à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019.
Si les fromageries de Fatick et La Laiterie du Berger ont contribué à améliorer la consommation de produits laitiers produits localement, les tendances de consommation n'ont pas été inversées: le Sénégal demeure toujours un important importateur de lait en poudre, selon les derniers chiffres officiels disponibles, datant de 2016, consultés par Sputnik.
«En 2016, la production nationale de lait a augmenté de 2,1%. L'élevage extensif a produit 137,2 millions de litres contre 94,3 millions de litres pour l'élevage semi-intensif/intensif», indique l'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) dans son rapport sur la situation économique et sociale du Sénégal en 2016 (SES 2016).
Selon le même document, le cheptel comptait alors près de 17,4 millions de têtes. Parmi ce bétail, on recensait plus de 3,5 millions de bovins, près de 6,7 millions d'ovins et plus de 5,7 millions de caprins.
«En 2016, le volume de lait et de produits laitiers importés a été de 29.773 tonnes (204 millions de litres équivalent lait), soit une progression de 26 % par rapport à 2015. Le principal produit importé est le lait en poudre (84 %) qui provient principalement de l'Irlande (33 %), de la Pologne (22 %) et de la France (13 %). L'augmentation des volumes des importations s'explique principalement par la baisse du prix du lait en poudre sur les marchés mondiaux en 2016», précise l'ANSD.
Les filières lait des autres pays africains concernés en Afrique de l'Ouest et du Centre sont confrontées à la même réalité. Pour que les efforts consentis par les producteurs, transformateurs et entrepreneurs laitiers de ces pays finissent par payer, la campagne «Mon lait est local» a vu le jour afin d'encourager les gouvernements et les parlements à se doter de textes législatifs et de circulaires harmonisés permettant notamment «d'augmenter le pourcentage de lait issu des exploitations familiales dans l'industrie laitière» et favoriser le développement «des chaînes de valeur locale».
RépondreSupprimerLancée le 1er juin 2018, pour coïncider avec la Journée mondiale du lait par l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), cette campagne concerne cinq pays d'Afrique de l'Ouest (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal, Mauritanie) ainsi que le Tchad. Elle fédère une trentaine d'organisations paysannes, de consommateurs, de chercheurs et d'ONG internationales dont Oxfam.
«La filière du lait local fait face à d'énormes défis tels que les faibles niveaux de soutien et de développement de la production, de la collecte, et de la transformation. La production ouest-africaine est estimée à 4 milliards de litres de lait (qui sont traits par an), mais dont seulement 2 % est collecté et transformé par les mini-laiteries et industries laitières sur place», affirme le comité de pilotage de la campagne «Mon lait est local» dans un communiqué transmis à Sputnik par Oxfam.
L'ONG note que, alors que les entreprises laitières européennes sont attirées par un marché ouest-africain en pleine croissance, «elles y investissent dans la transformation et la commercialisation, afin de trouver de trouver de nouveaux débouchés à leurs excédents de diverses poudres de lait. Elles exportent depuis l'Europe ou importent depuis l'Afrique des poudres de lait écrémé ou entier à bas coûts, et depuis quelques années, massivement des mélanges de lait écrémé et de graisses végétales (huile de palme essentiellement) en poudre, en moyenne 30 % moins cher», dénonce Oxfam.
Les responsables de la campagne «Mon lait est local» ont, de leur côté, «mené une série d'études approfondies afin d'enrichir le débat et d'affiner ses recommandations politiques». Leurs conclusions, non encore publiées, seront communiquées aux responsables de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO, 15 pays), qui s'est engagée à mener «une offensive régionale pour la promotion des filières lait local».
Ils ont aussi lancé une pétition en ligne (https://www.supportonslelaitlocal.org/), appelant les dirigeants de la région «à agir pour protéger les petites productrices et petits producteurs de lait». Au 1er juin, cette requête avait recueilli «plus de 20.000 signatures», toujours selon Oxfam.
Une affiche de la campagne internationale «Mon lait est local» à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019.
Pour les responsables de la campagne «Mon lait est local», la mobilisation citoyenne est cruciale «au moment où l'offensive Lait de la CEDEAO reste à construire, que des négociations importantes autour d'accords commerciaux approchent et que les groupes laitiers multinationaux, en grande partie européens, réalisent des investissements importants sur le continent africain», selon le communiqué transmis par Oxfam à Sputnik.
Arona Diaw rappelle que des initiatives ont été menées dans le passé dans le même sens, y compris au Sénégal. Il espère que la nouvelle campagne permettra «de sensibiliser les autorités et d'influer sur les politiques de développement du secteur laitier». Toutefois, insiste-t-il, il reste encore beaucoup à faire au Sénégal, notamment pour inciter le consommateur à aller vers le lait local, comme La Laiterie du Berger a su le faire tout en améliorant le quotidien des éleveurs du nord et de leurs familles. Beaucoup de leurs enfants ont pu être scolarisés grâce à ce complément de revenus.
RépondreSupprimer«Il faudra une vraie connexion avec les consommateurs, et faire en sorte que les produits soient accessibles. C'est un gros challenge. À La Laiterie du Berger, depuis deux ans, on travaille là-dessus», assure Arona Diaw, évoquant notamment un système de livraison à domicile d'une gamme de produits mieux adaptée au goût des consommateurs dakarois.
Marie Sarr (en blanc, avec la casquette), transformatrice sénégalaise de produits laitiers, à Dakar, lors de la célébration de la Journée mondiale du lait, le 1er juin 2019.
En attendant les résultats de cette campagne internationale, Marie Sarr met à profit son passage à Dakar pour vanter la qualité de sa production. Elle vend le lait de ses chèvres à 600 francs CFA le litre (moins d'un euro), mais la star de sa production est sans conteste son fromage de chèvre, proposé à «1.000 francs CFA (1,52 euro) le crottin» et qui, révèle-t-elle, lui rapporte «plus que tout le reste, même plus que le savon». «Il faut goûter, c'est bon dè!», lance-t-elle à la journaliste de Sputnik.
https://fr.sputniknews.com/afrique/201906021041315373-senegal-lait-consommation-marche/
Le délire « écologique » pollue jusqu’aux jeux vidéo
RépondreSupprimerLe tableau de chasse du Camp du Bien, déjà largement rempli de trophées tels que le Seigneur des Anneaux, le Sorceleur ou le Marvel Cinematic Universe, ne saurait être complet sans un couplet vidéoludique sur le réchauffement climatique. Civilization, la licence phare des jeux de gestion vient d’être polluée par l’idéologie néo socialiste qu’est l’écologie.
25 MAI 2019
le néo-socialisme vert
On appellera néo socialiste toute idéologie dont les problèmes se règlent à coup de gentilles taxes du Bien, d’interdictions citoyennes ou de comités du Peuple Libéré (coucou Daenerys), et l’écologie telle que vue par la Team Progrès rentre rigoureusement dans cette catégorie.
Ainsi que le dit Alenda Chang, professeur à l’université de Santa Barbara, auteur de Playing Nature: “Pour les générations précédentes, les jeux vidéo sont une sous-culture plus qu’une culture, mais nous sommes entrés dans une ère où ils ont dépassé la littérature, le cinéma ou encore la télévision. Or, comme n’importe quel objet culturel, les jeux nous donnent des indications sur nos avancées, que ce soit sur le rôle des hommes et des femmes dans la société ou sur la visibilité des problèmes écologiques.”
Puisqu’ils le disent, c’est donc rigoureusement indispensable.
La légende Civilization
Civilization, la licence phare des jeux de gestion, vient de subir cette attaque en règle de l’idéologie néo socialiste.
Dans ce jeu, le joueur choisit une civilisation (surprenant) qu’il mène des tréfonds de l’âge de pierre jusqu’au voyage spatial, en se confrontant ou en s’alliant à d’autres civilisations présentes sur la carte.
Le seul endroit où les pyramides peuvent être aux Suédois : Civilization
À son tour, le joueur arbitre entre construire un campus pour y développer ses technologies, produire des ouvriers pour aménager son territoire, lancer une expédition maritime…. Les possibilités sont infinies et laissent au joueur toute latitude pour construire la civilisation qu’il souhaite.
Bien trop de latitude aux yeux de la Team Progrès. Il était temps d’y mettre une bonne rasade de propagande contraignante.
Cette propagande a pris la forme d’une nouvelle extension, dont le nom Gathering Storm (la tempête qui s’annonce) laisse présager des heures de bonne tranche de rigolade parfum cotillons.
La fin du monde qui s’annonce
Cette extension se présente sous la forme d’un tableau de catastrophes, dont la fréquence et la gravité augmentent selon le taux de gaz carbonique que vous rejetez dans l’atmosphère. Il est possible de réduire ce taux en emprisonnant le gaz carbonique grâce à une technologie future, ou en remplaçant les centrales à électricité par des éoliennes ou des stations géothermiques. Il est même envisageable ce faisant d’éviter une fonte des glaces trop importante et par conséquent prévenir la submersion d‘une partie des zones côtières.
Le volcan a l’air complètement rassurant
En voilà un programme réjouissant et tout à fait crédible ! Si je me chauffe au pétrole, je provoque des tornades et peut être même la mort des ours polaires, c’est Ruquier et le jeu Civilization qui le disent ! Vite, achetons une Tesla et mangeons de la salade pour sauver la planète, sinon on va (encore) tous mourir !
Ca ne va pas assez loin encore pour le camp du Bien ? Hop ! Le jeu vous permet de voter pour interdire le type de centrale électrique de votre choix : charbon, pétrole ou nucléaire. Comme ça, même les civilisations n’étant pas d’accord sur la réduction du carbone n’auront démocratiquement pas le choix. Un événement du jeu, la compétition internationale, offre même au joueur la possibilité de gagner des points de victoire à celui qui réduira de la manière la plus draconienne possible ses émissions de gaz carbonique, le véritable méchant de l’histoire.
RépondreSupprimerLa propagande atteint des niveaux délirants dans une licence pourtant originellement connue pour son impartialité politique.
Ecologie et manettes
Le monde du jeu vidéo n’en est pas à son coup d’essai pour intégrer l’écologie dans son gameplay (mécanique de jeu). Lors du sommet international de Paris pour la COP 21 en 2015, les lumières qui nous dirigent avaient commandé une série de petits jeux vidéos faits pour des gens ayant décidément beaucoup trop de temps libre.
De petites horreurs compassées et bien emballées avaient vu le jour, telles que ECOP 21, où vous incarnez le président d’une minuscule île voulant convaincre les dirigeants des autres pays à l’urgence de la cause. Un autre jeu pour enfants cette fois-ci était produit en 2009 : Mission Ocean, adressé à de jeunes citoyens en passe d’être bien endoctrinés extrêmement divertis. On attend toujours le topic de discussion sur le forum 18/25 portant sur le jeu ECOP21 ; comme on l’a vu pour le jeu vidéo de Nathalie Loiseau, produire un jeu “à vue pédagogique” ne suffit pas à endoctriner passer un message et sensibiliser en masse, et surtout pas chez le public visé à savoir les gamers (joueurs) eux-mêmes.
mécanique apocalyptique
Ceux-ci préfèrent les licences connues et bien développées. Alors plutôt que de leur proposer des jeu pseudo écolo codés avec les pieds pendant la pause déjeuner, le Camp du Bien s’acharne à faire entrer le message dans les licences appréciées par les joueurs.
Revenons donc à Civilisation. Si le but était réellement de sensibiliser aux enjeux écologiques connus et tangibles, d’autres mécaniques de jeu auraient pu être mises en place. Par exemple, les problèmes de pollution de destruction de l’environnement ou de pénurie des ressources sont aujourd’hui incontestés, même par les dits “climatosceptiques”, et ce contrairement à la thèse du “changement (ex-réchauffement) climatique”. On aurait apprécié que le sujet soit traité avec davantage de subtilité : des cases “poisson” qui fournissent de moins en moins de nourriture, des cités trop denses qui finissent par attaquer les forêts avoisinantes, etc.
La licence qui a, par le passé, toujours eu l’intelligence de se tenir à l’écart de la politique, ne devrait pas choisir à la place du joueur ce qu’il devrait croire ou non, encore moins s’il s’agit d’un dogme contesté et néo-socialisant. Après tout, vous pouvez adopter le dogme “terre brûlée” ou “fascisme”, déclarer la guerre sans pénalité à une civilisation sous le prétexte douteux que vous avez suffisamment d’avance technologique sur elle…. Rien de très compatible avec le Camp du Bien.
Pop culture écolo
RépondreSupprimerL’écologie n’est pas, et de loin, incompatible avec la pop culture. D’autres oeuvres de culture geek en parlent merveilleusement bien, à des années lumières de cette simplification grotesque disant gaz carbonique = mort des bébés phoques = très méchant qui tue.
On prendra l’exemple de Nausicaa de la vallée du Vent, un des chefs d’oeuvre du talentueux Hayao Miyazaki. Dans cette univers de futur lointain, des humains tentent de survivre par différentes stratégies à un environnement hostile, dévasté et pollué que leurs ancêtres ont provoqué.
On pensera aussi au jeu post-apocalyptique Fallout, qui met en garde contre les dangers d’une guerre nucléaire, dans un univers dont la dureté n’a rien à envier à Mad Max.
Pour les enfants des années 80, on se souviendra de Captain Planet qui abordait avec héroïsme et humour les problématiques de disparition des espèces animales et les gestes quotidiens que tous ont adopté depuis.
Il est possible de parler d’écologie via le jeu vidéo, mais se servir du jeu pour imposer des conclusions pseudo scientifiques est une erreur monumentale. Le jeu vidéo n’a pas à servir de support pour une idéologie socialisante en vue de culpabiliser le public des gamers.
Promis, on ne fera jamais de mal aux bébés pandas mignons.
https://geekmeright.com/2019/05/27/le-delire-ecologique-pollue-jusquaux-jeux-videos/
Comment disparaître (autant que possible) et gérer les conséquences
RépondreSupprimerPar Samantha Biggers
Survie de porte dérobée
3 juin 2019
Je veux commencer par dire que la disparition est beaucoup plus difficile maintenant qu’elle ne l’était il y a quelques décennies. Avant qu'Internet soit largement disponible, comme les appareils photo numériques et les smartphones bon marché, il était presque impossible de suivre et de retrouver une personne, sauf si vous étiez très dévoué ou si vous aviez accès à des équipements officiels de haute technologie.
Afin de comprendre ce que vous pouvez faire pour vous rendre plus difficile à trouver ou à tracer, vous devez comprendre à quel point les actions quotidiennes sont suivies à travers différents systèmes.
Comment disparaître (autant que possible) et gérer les conséquences
1 Bank et cartes de crédit
2 Cars et camions ont des vérins bas
Les téléphones et ordinateurs
3 Cell écoutent et suivent
4 Considérez avoir des comptes et des biens dans un nom de société plutôt que le vôtre.
5 Évitez les caméras autant que possible
6 Porter des vêtements qui ne se démarquent pas
7 Pensez à votre coiffure ou à tout élément qui pourrait ressortir comme des tatouages, des piercings ou des marques de naissance marquantes
8 Ne possédez pas de voiture ou autre moyen de transport nécessitant une licence, un permis ou une assurance.
9 Seinssez-vous graduellement des médias sociaux. Si vous souhaitez disparaître ou recommencer, vous devrez soit abandonner complètement les médias sociaux, soit au moins cesser de les utiliser jusqu'à ce que vous soyez à l'aise avec une nouvelle identité.
10 Nous ne fréquentons pas les restaurants ni les grands événements de la ville.
11 N'utilisez pas de téléphones cellulaires, sauf s'il s'agit d'un «graveur de téléphone».
12 Retirez tout votre argent de votre banque sur une période donnée. Faire tout à la fois peut paraître suspect.
13 Soyez préparé pour que quelqu'un vous cherche.
14 Revenir n'est pas facile mais cela peut être fait
15 Je me suis débarrassé de beaucoup de photos et vous devriez le faire aussi si vous voulez tout recommencer.
16 Alors, y a-t-il un moyen de disparaître totalement ?
17 Choix 1 Destitution et sans-abrisme
18 Économisez de 50 000 à 500 000 $ et obtenez des passeports pour vous et votre famille qui vous permettent de vivre à l'étranger.
19 Vous ne pourrez peut-être pas retourner si facilement à votre ancienne vie si vous la manquez jamais.
20 Conclusion
21 Faire beaucoup de démarches pour être anonyme ou disparaître peut être perçu comme suspect
Cartes bancaires et de crédit
Si vous utilisez des moyens électroniques pour payer quelque chose, on peut supposer que vous vous trouvez dans une certaine zone. Certaines banques conseillent de leur faire savoir si vous avez l'intention de voyager afin de ne pas signaler les transactions. Même ma banque de petite ville a un moyen de déposer un rapport de voyage en ligne. Je pense qu’il est très invasif de sentir que vous devez informer votre banque si vous partez en voyage afin que vous puissiez être assurés qu’elle ne bloque pas vos transactions. Cela montre qu'ils surveillent chaque achat que vous faites.
Les dossiers bancaires vous facilitent la recherche. Si vous voulez vraiment disparaître, vous devrez utiliser de l'argent comptant ou de l'argent caché dans des comptes difficiles à retrouver.
RépondreSupprimerSi vous décidez de "disparaître", l'une des premières choses que fera la police lorsque vous êtes porté disparu est de vous demander si vous avez utilisé l'un de vos comptes bancaires ou de carte de crédit ou s'il semble que quelqu'un d'autre a volé, puis et les utilise. Quoi qu'il en soit, chaque transaction est enregistrée.
Les voitures et les camions ont des crics bas
Les voitures et les camions ont des traceurs GPS. C'est pourquoi une voiture peut être trouvée si facilement si elle doit être reprise pour cause de non-paiement. Si les gens veulent vraiment vous suivre et que vous avez une voiture, ils pourraient le faire de cette façon. Vous ne pouvez vraiment pas posséder une voiture si vous voulez rester aussi anonyme que possible. Les voitures anciennes et anciennes ne contiennent peut-être aucun dispositif de suivi, mais il ne reste plus beaucoup de voitures de l'époque où une voiture était une voiture et non une série d'interfaces informatiques sophistiquées.
Les voitures et les camions peuvent même être désactivés à distance, ce qui est assez effrayant.
Les téléphones portables et les ordinateurs écoutent et suivent
Si vous avez un smartphone, sachez que Google sait exactement où vous vous trouvez à un moment donné. Je sais que lorsque je reviens de la ville, mon téléphone me demande comment se trouvaient tous les endroits où j'ai magasiné. C'est admettre ouvertement qu'ils suivent les mouvements tout le temps. Ils ne font pas des excuses pour vous demander de revoir l’endroit où ils vous ont suivi.
Ce n'est pas un hasard si, si vous avez une conversation avec une autre personne près de votre téléphone ou de votre ordinateur, vous obtiendrez une publicité ciblée de ce dont vous avez discuté. Si nous mentionnons une pièce d'équipement agricole, Matt et moi-même aurons des publicités plus tard. C'est très effrayant et, honnêtement, ce n'est pas la meilleure utilisation de l'argent publicitaire. Si vous achetez un pulvérisateur en ville, vous n’aurez certainement pas besoin d’un pulvérisateur annoncé sur votre téléphone ou votre entreprise, mais comme vos opérations bancaires et vos conversations ne sont pas aussi privées que vous le souhaiteriez, vous obtenez des annonces pour des choses que vous avez déjà achetées et que vous ne pouvez pas. acheter à nouveau pendant une longue période.
Pensez à avoir des comptes et des biens dans un nom de société plutôt que dans votre propre
Les sociétés Shell ou les sociétés possédant des biens plutôt que des particuliers constituent un moyen de garder les choses privées. Je peux aller sur n'importe quel site d'enregistrement de taxes de comté et découvrir qui habite où ou du moins où ils possèdent des biens. Si le nom sur un acte est une entreprise, il peut être impossible de dire à qui en est le propriétaire sans vraiment y creuser beaucoup.
Même si je ne dirai pas que quelqu'un ne pourra pas vous localiser un compte en banque ou une propriété, ce dont je parle ajoutera une couche supplémentaire de sécurité et de confidentialité. Plus vous avez de niveaux de sécurité, plus il est facile de garder un profil bas.
Évitez les caméras autant que possible
RépondreSupprimerLes caméras sont partout, donc c'est une chose très difficile à faire. Dans le même temps, vous pouvez essayer d'éviter les zones dans lesquelles de nombreuses caméras sont en place. Si vous devez vous trouver dans un endroit où il y a beaucoup de caméras, portez des chapeaux et des lunettes qui rendent l’identification plus difficile. Cela ne peut que vous offrir beaucoup de dissimulation, mais cela le rend plus difficile.
Certains appareils photo ne sont pas aussi bons qu'on pourrait s'y attendre. Les caméras de sécurité bon marché n'offrent qu'un certain niveau de résolution. D'autres facteurs tels qu'un objectif sale ou une mauvaise connexion Internet peuvent parfois affecter la qualité générale de la vidéo, mais ce n'est pas une chose sur laquelle vous voulez compter.
Portez des vêtements qui ne se démarquent pas
Les couleurs de base et les styles vestimentaires sont préférables si vous souhaitez vous fondre dans la peau. Cela peut dépendre de l'endroit où vous vivez à ce moment-là ou peut être quelque chose de très variable selon les situations. Si vous essayez de vous fondre dans une zone où beaucoup de gars portent des costumes, par exemple, vous voudriez aussi. Dans un quartier normal, un jean et un t-shirt peuvent être la meilleure solution. Soyez attentif et apprenez à changer de garde-robe au besoin.
https://www.lewrockwell.com/2019/06/no_author/how-to-disappear-as-much-as-possible-and-deal-with-the-consequences/
Evaporez-vous !
SupprimerDevenez le 'Peter Brady' (l'homme invisible) du 21è siècle !
L'atmosphère terrestre est l'enveloppe gazeuse entourant la Terre que l'on appelle air. L'air sec se compose de 78,087 % d'azote, 20,95 % d'oxygène, 0,93 % d'argon, 0,04 % de gaz carbonique et des traces d'autres gaz.