- ENTREE de SECOURS -



mercredi 7 novembre 2018

Un chercheur emprisonné après avoir découvert un virus mortel transmis par le biais de vaccins humains

Par Richard Enos
Evolution collective
7 novembre 2018


Si, au cours des dernières années, vous avez suivi des récits de scientifiques et de chercheurs qui ont fait des découvertes qui menacent l’état profond et le résultat net de Big Pharma, vous aurez déjà vu la tendance. Ces médecins sont souvent «persuadés» de renoncer à leurs études, se voient proposer des pots-de-vin ou d'autres avantages leur permettant de se distancer ou même de détruire leurs données, et sont même menacés de prison ou, si un dossier juridique est trop difficile à fabriquer contre eux, ils peuvent simplement être tué.

Telle est l'histoire de la biologiste moléculaire Judy A. Mikovits, PhD, dans l'histoire troublante qui a été décrite pour la première fois dans cet article de Natural News et qui inclut la vidéo ci-dessous sur la façon dont elle a été jetée en prison pour des recherches qui ont permis de découvrir que des rétrovirus mortels ont été découverts. transmis à vingt-cinq millions d'Américains par le biais de vaccins humains.

Isoler le virus

Cherchant depuis longtemps à l'Institut national du cancer en tant que chercheur dans le domaine du cancer, le Dr Mikovits a travaillé sur des rétrovirus humains tels que le VIH. Ses travaux portaient sur la recherche en immunothérapie. En 2009, elle travaillait sur l'autisme et les maladies neurologiques associées. Elle a constaté que plusieurs des sujets de l'étude avaient un cancer, des troubles motoneuronaux et le syndrome de fatigue chronique (SFC). Elle croyait qu'un virus pouvait être responsable de ces symptômes et, au cours de ses recherches, elle a isolé les virus qui provenaient de souris.

Cela ressemblait à un virus, ça sentait un virus, un rétrovirus, car ce sont les types de virus qui perturbent le système immunitaire. Et dans les années 90, plusieurs autres enquêteurs avaient en réalité isolé des rétrovirus appartenant à ces personnes, mais le gouvernement les qualifiait de "contaminants", disant qu’ils n’étaient pas réels et qu’ils n’avaient rien à voir avec la maladie. Nous avons isolé une nouvelle famille de virus appelée virus apparenté au virus de la leucémie murine xénotrope. Donc, ces virus étaient des virus de la leucémie murine, des virus de la souris.

Notre article a donc été publié dans l’une des meilleures revues scientifiques au monde dans Science, le 8 octobre 2009. C’est d’habitude une carrière, c’est la fin de ma carrière de scientifique telle que je la connaissais.

Virus transmis par le biais de vaccins

Le document de M. Mikovits, en soi, n’a pas suscité les foudres de la puissante industrie pharmaceutique. Cependant, quand un article paru deux ans plus tard établissait le lien entre ce nouveau virus et les vaccins, les résultats des recherches de Mikovits devinrent trop dangereux pour Deep State. Voici comment Mikovits l'explique dans la vidéo:

Ainsi, en 2011, un autre chercheur sur le sida dans une revue intitulée Frontiers in Microbiology a écrit un article qui m'a vraiment coûté cher. Je ne savais pas qu’il allait écrire ce document, mais il indiquait en gros que la manière la plus probable que ces virus apparentés au virus de la leucémie murin, ces types de virus, soit entré dans l’homme, était par le biais de vaccins.

Alors, quand avons-nous commencé les vaccins  1953, 1934, juste dans les années 30 avec la polio, et ce que nous faisions pour atténuer le virus, pour le rendre moins pathogène, moins toxique, c’est que nous les transmettions dans le cerveau de souris, nous le faisions donc dans le cerveau de souris, et chaque scientifique travaillant avec ces virus et travaillant à l'Institut national du cancer a reconnu la possibilité que, si vous associez des tissus humains et des tissus de souris, vous risquez de contracter un virus silencieux, chez la souris, c'est-à-dire que la souris ne fait pas mal, mais qu'elle tue l'homme ou cause une maladie grave chez l'homme.

État profond vient frapper

Peu de temps après que les implications du document devinrent claires et que le Deep State comprit la menace qui pesait sur l'industrie des vaccins que leurs puissants mécanismes de dissimulation, d'obscurcissement et de tromperie soient activés:

J'ai été licencié, emprisonné, sans cause, sans audience, sans aucun droit civil, juste de la drogue sortant de ma maison avec des chaînes un jour, le 18 novembre 2011, j'ai refusé de dénoncer les données, j'ai refusé de dire que c'était un erreur, nous avons les données, j'ai montré les données, j'ai montré toutes les données, et je viens de refuser, ils ont essentiellement dit à tout le monde que vous avez tout inventé, et vous pouvez rentrer à la maison. Et si vous ne le faites pas, nous vous détruirons. Et ils l'ont fait.

Elle a été arrêtée sans mandat et maintenue en prison pendant cinq jours sans possibilité de libération sous caution en tant que fugitif, et a été condamnée à une peine de quatre ans d'emprisonnement. Sa carrière a été détruite. Son histoire est documentée dans le livre Peste: la recherche intrépide d’un scientifique sur les rétrovirus humains et le syndrome de fatigue chronique, l’autisme et d’autres maladies.

Ironiquement, la FDA a maintenant approuvé un protocole de test pour détecter les rétrovirus dans l’approvisionnement en sang des États-Unis, d’une valeur de plusieurs millions de dollars, basé en grande partie sur les recherches du Dr Mikovits, mais géré par Big Pharma. Ainsi, alors que cette scientifique distinguée est maintenant en faillite et sans emploi, d’autres capitaliseraient sur ses recherches pour gagner des millions de dollars afin de nettoyer l’approvisionnement en sang des États-Unis.

- voir clip sur site -

Reprinted with permission from Collective Evolution.

9 commentaires:

  1. LES FRANÇAISES TRAVAILLENT "GRATUITEMENT" DEPUIS LE 6 NOVEMBRE


    par OLIVIER SANCERRE
    07/11/2018


    L'écart entre les salaires entre les hommes et les femmes est de 15,2%
    selon Eurostat.

    L'écart de salaires entre les hommes et les femmes a beau se résorber, cela reste à un rythme beaucoup trop lent pour combler ce qui ressemble à un gouffre. Si les Françaises étaient payées au même niveau que leurs collègues hommes, alors elles auraient pu s'arrêter de travailler aujourd'hui !

    Selon le collectif Les Glorieuses, les femmes travaillent "gratuitement" depuis ce mardi 6 novembre, 15h35. Du moins, ce serait le cas s'il n'existait pas d'écart de salaires entre sexe, ce qui n'est pas le cas malheureusement. D'après Eurostat, la différence salariale entre hommes et femmes s'établissait à 15,2% en 2016, ce qui représente 38 jours ouvrables. Ramenés sur une année, c'est l'équivalent de la période allant du 6 novembre au 31 décembre.

    Rythme trop lent

    Les Glorieuses relèvent que le rythme auquel l'écart entre les salaires se résorbe est très lent. Sur les cinq dernières années, la différence s'est réduite de 0,5 point seulement. Avec une telle cadence, il faudra 150 ans pour combler le gouffre des rémunérations entre les hommes et les femmes, soit l'année 2168 ! L'Insee avait calculé qu'en 2018, l'écart de revenus entre sexe était de 23,7% sur l'ensemble d'une carrière. Le collectif propose sur son site web un outil qui permet aux femmes de calculer leur manque à gagner en fonction de leurs salaires actuels. L'occasion de constater que tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, à compétences égales.

    Un écart "énorme"

    Cette annonce choc a fait réagir les politiques, ainsi que Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité hommes-femmes. Celle-ci juge "énorme" l'écart entre les salaires, et rappelle l'action du gouvernement pour tenter de le combler. L'an dernier, l'Assemblée votait la loi Avenir professionnel qui oblige les entreprises à publier les écarts salariaux. En cas de discrimination, elles doivent prendre les mesures nécessaires dans les trois ans.

    http://www.economiematin.fr/news-francaises-travaillent-gratuitement-6-novembre

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  2. L'arrogance de l'ignorance : pourquoi le manifeste des activistes est manifestement faux


    6 Novembre 2018
    par Seppi
    Risk-monger*


    Un groupe de « citoyens » a publié un manifeste militant sur la manière dont l'Union Européenne doit changer tout le processus d'évaluation des risques liés aux pesticides. Un manifeste… signé par plus de 100 ONG et une douzaine d'universitaires activistes[ma note : dont Mme Barbara Demeneix, ainsi que Mme Fiorella Belpoggi, de l'Institut Ramazzini]… se disant « citoyens pour la science »… et exigeant que l'Europe modifie son processus de décision politique… avec 15 revendications qui les mettront au pouvoir et excluront l'industrie.

    Voilà qui est dit ! Les citoyens ont parlé, les régulateurs doivent donc les écouter et le reste d’entre nous ferions mieux de nous taire et de rentrer chez nous.

    Mais qui sont ces « citoyens » qui ont pris la responsabilité de parler au nom de nous tous ? Ils se sont donné un nom : «Citizens for Science in Pesticide Regulation » (citoyens pour la science dans la réglementation des pesticides)… ou est-ce « Citizens for Pesticide Reform » (mais avec un « 4 », remplaçant « for » dans l'URL ?). Ils ont même leur propre site web. Les fonds des contribuables européens sont une nouvelle fois bien dépensés !

    J'ai regardé la liste des signataires de cette grande coalition. Un grand nombre d'entre eux sont des activistes achetés et payés par le lobby du biobusiness. Il ne faut donc pas s'étonner qu'ils veuillent changer les règles afin que tous les pesticides de synthèse soient interdits [ma note : le mot « synthèse » ne figure pas dans le gloubiboulga activiste. On peu se demander comment une entité comme Générations Futures peut militer au niveau européen pour une réforme de la réglementation, donc admettre l'existence de produits de synthèse sur le marché et, au niveau français, piloter une campagne pour l'interdiction des pesticides*... l'astérisque renvoyant à « de synthèse »]. Il n'y a pas d'agriculteurs représentant les citoyens (OK, 12 millions d'agriculteurs de l'UE peuvent sembler être un petit nombre, mais jusqu'à présent, ce sont bien eux qui nous nourrissent !). Aucun agronome n’a signé le manifeste prétendument citoyen – ils auraient sûrement quelque chose à dire car ce sont eux qui développent les outils scientifiques permettant aux agriculteurs de produire. Comme ils veulent ré-écrire les règles du jeu pour la détermination des politiques, vous vous attendriez à trouver d'anciens commissaires européens ou hauts fonctionnaires de l'EFSA préconisant la nécessité de changer l'ensemble du système politique. Nada !

    Il semble que presque tous ceux qui ont signé cette tirade partagent le même fondamentalisme du culte de la nature (le naturel, c'est bon, le synthétique, c'est mauvais ; débarrassons-nous de l'industrie et tout ira pour le mieux) et ne sont pas intéressés par un dialogue ou un compromis avec d'autres acteurs. Les gens qui ont signé cette déclaration peuvent penser que leurs intentions sont nobles, mais ils sont malheureusement ignorants ou mal informés sur les processus utilisés dans la recherche, l'agriculture, la gestion des terres et les politiques. Mais d’une manière ou d’une autre, ces activistes sont suffisamment arrogants pour croire qu'ils peuvent parler au nom de la grande majorité que leur petit manifeste affectera sûrement. C’est l’arrogance de l’ignorance que la communauté des ONG bruxelloises à l’esprit fermé et leurs affidés a fini par embrasser.

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  3. Ce manifeste est une pure arrogance, le produit d'une ignorance en pleine floraison. Sans consulter les personnes concernées, sans dialoguer avec des experts pouvant avoir d'autres opinions, ces citoyens ont le culot de proclamer un manifeste interdisant tous les pesticides qu'ils n'aiment pas, d'exclure l'industrie du processus de décision et de présumer qu'ils peuvent prendre le contrôle en tant qu'« organisme indépendant » chargé de contrôler le processus d’évaluation des risques. Ils le déclarent sur un ton qui signifie à quiconque ose les interroger – qui est en désaccord – qu'il a intérêt à dégager, à laisser la voie libre aux « citoyens ».

    J’ai été en désaccord avec ces activistes zélotes par le passé ; au cours des deux dernières années, ils ont fait fermer mon blog [ma note : sur Euractiv], m'ont physiquement sorti de leur « Assemblée des Peuples » [ma note : lors de la mascarade du « Tribunal International Monsanto »] et m'ont fait virer d’un emploi que j’avais occupé pendant dix ans. Cela peut surprendre certains que je souhaite encore avoir mon mot à dire, mais ce petit manifeste est si manifestement faux que si personne ne se lève pour crier : « Foutaises ! », les ignorants auront gain de cause et beaucoup de victimes innocentes subiront les conséquences leur arrogance.

    Voici donc quelques éléments initiaux sur les erreurs de ces acteurs ignorants et sur les raisons pour lesquelles nous devrions nous inquiéter lorsque ces « citoyens » parlent au nom d’une petite population aisée ayant des intérêts idéologiques et non scientifiques. Tandis que ces 100+ ONG intimident et effraient tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux, les confinant dans des box marginalisés et insonorisés, les régulateurs doivent comprendre le fonctionnement de ces sectes interconnectées. Si les bureaucrates bruxellois écoutent leurs 15 petits diktats et laissent leur arrogante ignorance influencer le processus politique, alors ils auront renoncé à leur responsabilité envers les vrais citoyens de la société européenne.

    Le manifeste des activistes

    Le texte mis en retrait est tiré directement du manifeste des activistes (c'est du copier-coller). Les opinions exprimées dans le texte normal sont la voix d'un citoyen européen qui souhaite laisser un débat européen ouvert à la raison. Les activistes trouveront probablement un autre moyen de tenter de lui faire du mal, mais il a cessé de s'en soucier.

    Le manifeste commence par un appel à rien de moins que :

    « Une réforme complète des systèmes actuels d'évaluation des risques liés aux pesticides et de gestion des risques est nécessaire, à savoir: »

    Les activistes appellent à une « réforme complète » – une révolution du processus d'évaluation des risques menée par les citoyens. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas gagné sur le glyphosate ? Parce que les gens qui ne pensent pas comme eux ont eu une voix dans le débat ? Parce que les agriculteurs utilisent toujours des pesticides et que le lobby du biobusiness a du mal à s'imposer ? Pourquoi exigent-ils une réforme complète et non quelques améliorations ? Les activistes doivent modifier les règles du jeu afin qu'il n'y ait qu'un seul gagnant : eux. L'industrie, la science et les agriculteurs veulent améliorer le monde par l'amélioration continue – les idéologues adeptes d'un culte veulent la révolution et le pouvoir. L’industrie a passé tout son temps à essayer de se conformer à une réglementation « impossible à respecter » – elle était trop occupée à suivre l’évolution constante des règles du jeu.

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  4. A. PRIORITES A LA SANTÉ PUBLIQUE, L’ENVIRONNEMENT ET L’AGRICULTURE DURABLE

    1. La Commission européenne ne doit proposer l'approbation d'une substance pesticide que lorsque toutes les preuves scientifiques montrent que la substance ou le produit final ne cause aucun effet nocif sur l'homme, les animaux et l'environnement, que toutes les utilisations proposées par l'industrie sont considérées comme sûres par l'EFSA et qu’aucune alternative plus sûre (substance ou pratique) n’est disponible.

    Cet absolutisme est ridicule et dénote soit la naïveté, soit le caractère intransigeant de ces fanatiques. Vous ne pouvez utiliser un pesticide que si vous pouvez prouver qu'il n'y a « aucun effet nocif sur l'homme, les animaux et l'environnement ». Aucun effet nocif ? ? ? Ces gens sont-ils si ignorants pour ne pas comprendre que chaque activité humaine a un effet nocif ? Tous les aliments ont des effets nocifs sur les humains – c’est pourquoi notre processus de digestion a évolué au cours des millénaires, nous avons mis au point d’autres toxines médicamenteuses, et nous étudions donc l’agriculture pour en limiter les effets. N'avoir aucun effet nocif sur les animaux implique un véganisme forcé en Europe, mais même cela a des effets nocifs. Aucun effet nocif sur l'environnement signifie que nous devrions abandonner toute culture et revenir à la cueillette de baies (de manière jaïniste). Celui qui a écrit ceci est un citoyen qui n'a pas beaucoup réfléchi.

    Qu'est-ce que ces citoyens considèrent comme une « alternative plus sûre » ? Les prix plus élevés des fruits et des légumes ne sont pas plus sûrs si vous voulez que les populations suivent des régimes plus équilibrés et combattant le cancer. Devoir cultiver plus de prairies en raison des rendements moindres issus des pratiques agricoles biologiques et labourer plus fréquemment pour lutter contre les infestations de mauvaises herbes ne sont pas sans danger pour l'environnement. Pure ignorance exprimée avec audace.

    2. La directive sur l'utilisation durable des pesticides doit être respectée : les pesticides ne doivent être utilisés qu'en dernier recours lorsque toutes les autres solutions de remplacement non chimiques ont été appliquées et ont échoué.

    Hum… qu'est-ce que « les autres solutions de remplacement non chimiques » ? Les produits chimiques ne sont pas fabriqués par l'homme… l'homme est fait de produits chimiques… et tout le reste aussi. Je comprends que ces « citoyens » n’aient pas beaucoup d’éducation scientifique et je comprends que ce qu’ils veulent vraiment dire, c’est : « pas produit dans un laboratoire de Monsanto », mais cela montre le degré d’ignorance qui règne ici. Ils étaient probablement en train de choisir entre « autres solutions de remplacement non chimiques » ou « autres solutions de remplacement non toxiques», mais je suppose que quelqu'un leur a dit que les pesticides approuvés pour l'agriculture biologique sont aussi toxiques (« mais seulement un petit peu et de manière pas du tout choquante »). Ils voulaient peut-être dire quelque chose comme : « Vous ne pourrez utiliser un herbicide que lorsque vous n'aurez plus d'enfants sous la main pour désherber à la main ».

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  5. Et que signifie « en dernier recours » dans cette interprétation plutôt tordue de la lutte intégrée contre les ravageurs ? Dans la lutte contre le cancer, est-ce que je ne suis autorisé à prendre des médicaments qu'en dernier recours, quand il commence à se métastaser ? Seulement après que les jus et le curcuma ont échoué ? Un agriculteur doit-il attendre que l'altise du colza ait dévoré les tiges du colza avant de traiter ? Les pratiques de semis direct et de cultures de couverture ne doivent-elles être utilisées qu'« en dernier recours » lorsque le sol de l'agriculteur a été emporté ? Cette vision tordue et ignorante de l'agriculture suggère que les agriculteurs ne peuvent protéger leurs cultures que lorsque la nature leur a asséné un coup mortel. Les traitements de semences sont conçus pour prévenir et protéger, tout en évitant les traitements foliaires plus nuisibles et moins efficaces. Les cultures de couverture complexes deviennent des outils pour protéger le sol contre des parasites potentiels, mais uniquement si elles peuvent être supprimées avec des herbicides. Ce sont des outils préventifs d'agriculture durable, mais les « citoyens » ont fait campagne pour laisser les agriculteurs sans dernier recours viable.

    Si ces activistes fanatiques avaient consulté les agriculteurs, s’ils avaient essayé de comprendre ce qu'est l’agriculture, ils auraient pu paraître moins ignorants (et moins arrogants).

    3. La Commission européenne, en tant que gestionnaire des risques, opère de manière transparente et responsable. Elle doit remplir son obligation, en vertu de la réglementation sur les pesticides, de donner la priorité à la santé publique et à l’environnement par rapport à toutes autres considérations, telles que le profit privé. Le processus décisionnel - les discussions entre la Commission européenne et les États membres ou toute autre entité - doit être public.

    Cette campagne ne concerne pas du tout l'approvisionnement alimentaire. Il ne s'agit pas du tout de l'agriculture. Il ne s’agit nullement de la réalité mais d’une idéologie que des élitistes bien nourris tentent d’imposer aux plus vulnérables. À quel moment une bataille contre un petit risque hypothétique va-t-elle avoir des conséquences importantes ? Les gestionnaires de risques comprennent que les risques et les avantages sont liés et doivent être mesurés. Détruire l’approvisionnement alimentaire européen n’aidera pas la santé publique. Abandonner toutes les recherches en agro-technologie (de la protection des cultures à CRISPR) ne contribuera pas à l’efficacité des ressources. Créer délibérément une pauvreté alimentaire n’aidera pas l’économie européenne ni ne créera d’opportunités pour les moins fortunés de la société.

    La Commission Européenne actuelle (Selmayr I) a créé ce monstre en abandonnant l'approche des consultations inter-services. Les décisions qui concernent les agriculteurs, les fabricants de produits alimentaires et les consommateurs sont gérées uniquement par la DG Santé (du point de vue des dangers), sans souci de la manière dont la perte des avantages sera traitée. Ce n'est pas une question de profit ; c'est de savoir si l'agriculture européenne sera viable, si une alimentation saine deviendra un luxe élitiste et si la science sera capable d'innover pour s'adapter aux défis agricoles à venir. Au lieu de cela, les activistes zélotes jouent au jeu du pouvoir… et les ONG savent qu’elles ont le pouvoir au sein d’une Commission incapable de dialoguer.

    4. Pour permettre aux agriculteurs de l'UE d'améliorer leurs pratiques sans être «punis» par les marchés, la Commission européenne ne les place pas dans une situation de concurrence déloyale et interdit donc les produits importés contenant des résidus de pesticides non approuvés ou contenant des résidus de tout pesticide dépassant les niveaux autorisés, et ce sans exception.

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  6. Je l'ai déjà dit, mais je crains que peu de gens l'aient compris. La campagne pour interdire le glyphosate en Europe était une campagne anti-OGM menée par des activistes à Washington. Le maïs et le soja génétiquement modifiés peuvent être exportés vers l'UE en tant qu'aliments pour animaux dans le cadre d'un règlement. La plupart des grains issus de plantes résistante à un herbicide présenteront probablement des traces infimes de résidus de cet herbicide. Si le glyphosate est interdit dans l'UE, toute trace de résidu sur un aliment pour animaux sera rejetée à la frontière. Pas de soucis, nous avons tous reçu le mémo « Vegan Europe ». Ces « citoyens » sont peut-être ignorants des sciences fondamentales et de l'agriculture, mais ils sont rusés et savent obtenir ce qu'ils veulent (même de manière immorale et irresponsable). C’est le reste d’entre nous qui devons nous réveiller, et vite.

    B. S'ASSURER QUE LES DÉCIDEURS FONT FACE AUX DONNÉES COMPLÈTES, PUBLIQUES, À JOUR ET LIBRES DE L’INFLUENCE DE L'INDUSTRIE

    5. Les essais de sécurité des pesticides doivent être effectués par des laboratoires indépendants et non par l'industrie des pesticides elle-même. Le processus est financé par un fonds fourni par l'industrie qui est géré par un organisme public indépendant tel que l'EFSA.

    J'aime cette vision paranoïaque du monde qui sous-tend le récit anti-industrie. Ces « citoyens » croient en fait que Monsanto (une entreprise de semences de taille moyenne qui n’existe plus) achète tous les scientifiques et les régulateurs du monde (ils se répètent cela sans cesse, et cela devient un « fait »). Dans les milliers de pages de données de recherche produites pour répondre aux exigences réglementaires en matière d'évaluation des risques liés aux pesticides, les entreprises ont effectivement recours à des laboratoires indépendants. La science réglementaire n’est pas une recherche de pointe, donc toute entreprise ayant des contraintes budgétaires (en fait toutes) externalise immédiatement cette ligne budgétaire. Les régulateurs ont insisté pour que l'industrie utilise les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) dans les années 1970 et l'un des rôles de l'évaluateur des risques consiste à s'assurer que les BPL ont été suivies. Il est surprenant de constater que ces militants s'opposant à l’évaluation des risques [ma note : à distinguer du danger] ne l’ont pas encore compris (à moins qu’ils ne souhaitent tout simplement pas comprendre). Il est honteux que les régulateurs ne les aient pas informés, eux et les médias qui répètent ces mensonges.

    C’est mignon que les activistes se préparent à créer un fonds pour « tester la sécurité » des pesticides. (À propos, que pense un « citoyen » non scientifique d'un « essai de sécurité » ?) Qui paiera pour les tests, quelle entreprise et combien ? Sera-ce par volume de ventes, impact, besoin de plus d'études… ? Qu'en est-il des additifs utilisés dans d'autres applications ? Qu'en est-il de l'utilisation régionale ? Sera-ce lié aux listes des substances qui sont les cibles des activistes ? Lorsque vous êtes simplement un « citoyen », vous pouvez vous autoriser à penser de manière simpliste. Ce que les zélotes veulent vraiment, c’est que le gouvernement taxe tous les produits de protection des plantes et donne aux militants l’argent nécessaire pour décider quoi tester. Ils l'admettent au point 15 de ce manifeste.

    Et pour déterminer quel laboratoire est indépendant, c’est facile. S'ils ne sont pas d'accord avec les objectifs de la campagne militante, ils ne sont pas indépendants.

    6. Pour éviter de choisir des données favorables, toutes les études de sécurité doivent être enregistrées à l'avance. Aucune étude de sécurité qui n’aurait pas été enregistrée ne peut être utilisée pour étayer l’autorisation réglementaire d’un pesticide.

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  7. 7. Tous les experts impliqués dans l'évaluation des risques sont soumis à une politique et à des règles strictes en matière de conflit d'intérêts. Tout lien avec des intérêts commerciaux les exclura du processus.

    8. Les lignes directrices existantes sur l'évaluation des risques doivent être entièrement examinées par des scientifiques indépendants car, dans de nombreux cas, elles ont été conçues et promues par l'industrie et ont un parti pris en faveur des intérêts de l'industrie.

    Tous ces éléments existent et quiconque comprend le fonctionnement du processus d’évaluation des risques de l’UE dira simplement : et alors ? Ces « citoyens » ignorants étaient-ils trop arrogants pour consulter l'EFSA ? Ou essayaient-ils de donner plus d'ampleur à une fiction ?

    En fait, j'ai un point. Pourquoi les activistes sont-ils uniquement préoccupés par les conflits d'intérêts impliquant l'industrie ? Pensent-ils que leurs scientifiques activistes n’auraient pas de conflits d’intérêts ou sont-ils, simplement, aveuglément hypocrites ? J'ai soulevé un débat sur la façon dont le document d'orientation de l'EFSA sur les abeilles avait été rédigé sur la base de l'avis d'un groupe de travail qui incluait trois activistes anti-pesticides (qui avaient caché leurs affiliations avec leurs ONG respectives). Ce document d'orientation sur les abeilles a été rédigé de manière à empêcher toute production de données d'essais sur le terrain conformes aux exigences en matière d'évaluation des risques pour les abeilles. Cela a signifié que, sans données, la Commission européenne a été libre d’appliquer le principe de précaution pour interdire trois importants néonicotinoïdes (et donc « sauver les abeilles de l’Europe »). L'EFSA a reconnu que ces activistes avaient des conflits d'intérêts non déclarés, mais étant donné que le mot « Monsanto » n'a pas été utilisé une seule fois dans ce paragraphe, personne ne s'en est soucié (et les agriculteurs européens ne peuvent plus utiliser l'un des meilleurs outils de protection des plantes disponibles). Je me soucie toujours et je crois que les hypocrites sont de mauvaises personnes, mais je ne suis qu'un citoyen.

    9. Les programmes de recherche financés par l'UE interdisent aux personnes liées à l'industrie de participer à des projets qui conçoivent ou évaluent des méthodologies d'évaluation des risques.

    La chasse aux sorcières continue – frontale et sans honte. Une personne qui a entrepris une recherche doctorale dans une université bénéficiant d'un financement d'entreprise (à quelque niveau de coopération que ce soit) devrait, en vertu de ce diktat, être informée 30 ans plus tard : « Désolé, vous n'êtes pas autorisé à participer au processus de recherche de l'UE. parce que vous êtres un vendu. » Sera-t-il interdit à une PME essayant de développer une nouvelle alternative à l'utilisation de fongicides sur les pommes de terre de partager des ressources avec la communauté de recherche européenne ? Horizon2020 a délibérément, et pour de très bonnes raisons, tenté de faire participer l'industrie (en particulier les PME) à la recherche européenne et d'instaurer une fertilisation croisée : les chercheurs doivent travailler avec des innovateurs ; la technologie a besoin d'investissements pour créer des opportunités ; et la découverte ne se fait pas dans le vide. Que ces gens opposés à l'industrie puissent penser que mettre l'industrie sur le bûcher va aider la recherche de l'UE montre à quel point leurs capacités de réflexion sont limitées et combien ils sont bornés et ignorants. Et qu'en est-il des chercheurs liés aux ONG (devrais-je allumer ma torche à leur sujet) ?

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  8. 10. Les données requises pour déterminer si un pesticide doit être autorisé doivent être mises à jour de toute urgence car les principaux effets sur la santé, tels que immunotoxicité, perturbation endocrinienne et neurotoxicité développementale, ne sont pas suffisamment pris en compte.

    11. Les dossiers de l'industrie ne seront acceptés dans le processus d'autorisation que lorsque toutes les données requises auront été fournies, y compris toutes les publications indépendantes examinées par des pairs liées aux effets du pesticide sur la santé et l'environnement. Les pesticides qui ne répondent pas à toutes les exigences de la réglementation doivent être interdits.

    12. Les formulations de pesticides telles que vendues et utilisées (et pas seulement l'ingrédient actif isolé) doivent être testées et évaluées pour déterminer les paramètres critiques (mutagénicité, cancérogénicité, toxicité développementale et perturbation endocrinienne) pour l'homme, les animaux et les espèces non ciblées comme les abeilles, les oiseaux, les grenouilles et les vers de terre.

    13. Les cocktails de résidus de pesticides auxquels les citoyens de l'UE sont exposés chaque jour doivent être pris en compte lors du calcul des niveaux «sûrs» d'exposition quotidienne. Jusqu'à ce que cela soit mis en œuvre, un facteur de sécurité supplémentaire de 10 doit être appliqué à toutes les évaluations des risques liés aux pesticides. Ce facteur de sécurité supplémentaire doit également être appliqué dans le calcul des concentrations environnementales acceptables des pesticides.

    Bruce Ames n'est pas un « citoyen », il est une menace !

    Il y a trente ans, des biologistes, des statisticiens et des épidémiologistes s’étaient mis à parler de l’incertitude entourant les cocktails chimiques. Depuis lors, la communauté des activistes a chanté la même chanson. Tout le monde connaît la mélodie mais ne comprend pas les paroles. Mon dîner de ce soir m'a exposé à plus de 10.000 substances chimiques, dont beaucoup se combinent d'une manière que la science ne peut prédire. Mon café contenait plus de 1.000 substances chimiques et sur les 22 qui ont été testées, 17 sont cancérogènes pour le rat. (Conclusion : ne nourrissez pas votre rat avec du café !) Une exposition à de faibles doses et à long terme à une substance chimique susceptible d'agir pour créer un effet de cocktail inconnu peut paraître effrayante, mais la réalité est bien différente. Au cours de ces 30 années terrifiantes, nous avons eu le bonheur de vivre plus longtemps et en meilleure santé. Notre nourriture est plus sûre que jamais. Selon la dernière étude américaine AHS sur des travailleurs agricoles, les agriculteurs sont en meilleure santé que la population générale. Si vous êtres convaincus par ces faits, ces marchands d'incertitude ne réussiront pas, ne collecteront pas d'argent et ne vendront pas plus de produits biologiques. Ils vivent donc pour vous faire peur avec une faible exposition à des aliments sains, des cocktails inconnus et des complots d’entreprise. Et cela fait 30 ans que d'aucuns croient en ces « citoyens ». Ils ont même introduit ces éléments dans leur stupide petit manifeste pour essayer de vous faire peur encore davantage.

    C. C. PERMETTRE AUX DÉCIDEURS, À LA SOCIÉTÉ CIVILE ET À LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE D’EXAMINER L’INTÉGRITÉ ET L’EFFICACITÉ DE LA POLITIQUE

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  9. 14. Tous les résultats et données de tous les tests de sécurité relatifs aux pesticides doivent être publiés sur Internet dans un format conséquent et consultable.

    15. Les autorités nationales procèdent à une surveillance post-approbation indépendante et systématique des effets des pesticides sur la santé et l'environnement. Le suivi est assuré par un fonds fourni par l’industrie des pesticides mais géré par un organisme indépendant. Il ne doit y avoir aucun contact sur ces questions entre les autorités de surveillance et l'industrie.

    Ah, alors ce que ce groupe d'activistes souhaite, c’est que les ONG gèrent l’organe indépendant proposé : ils veulent de l’argent et du pouvoir… génial ! Ce doit être la raison pour laquelle ces opportunistes menteurs se sont qualifiés de « citoyens pour la science ». J'ai déjà vu cela et s'il y a des loups dont nous devons nous méfier, ce sont ces pharisiens militants.

    L'hypocrisie de ce groupe de fanatiques militants est stupéfiante. Ces « citoyens » pensent peut-être pouvoir s'en tirer en détruisant le processus d'évaluation des risques, en détruisant l'agriculture conventionnelle, en détruisant l'approvisionnement et la prospérité alimentaires en Europe, en détruisant la confiance dans l'agro-technologie et la politique alimentaire de l'UE et en mettant en œuvre un système d'adoration de la nature, idéaliste et dogmatique, gouverné par un groupe de fanatiques fondamentalistes (mais appelé « organisme indépendant ») ; mais j’ai quelques choses à dire.

    Qui est le stupide ?

    Les gens qui ont signé ce manifeste de malice ne sont pas stupides, ils sont simplement ignorants et malheureusement mal informés ou mal intentionnés. Ils échangent des messages, bloquent ceux qui pensent différemment et n'ont pas l'éducation ni les compétences tirées de l'expérience pour en savoir plus. Ils ne parlent pas avec les scientifiques et les agriculteurs traditionnels et ont eu instruction de ne pas leur faire confiance (la mentalité « Monsanto »). Beaucoup sont de vrais croyants qui veulent vivre dans un « monde sans produits chimiques » et sont nourris d'histoires qui leur font croire que leur rêve peut devenir réalité, racontées par des opportunistes rusés et manipulateurs ayant un intérêt dans le résultat. Ce ne sont pas des gens stupides, mais pour ceux qui tirent les ficelles, ce sont des idiots utiles.

    Les véritables stupides seraient les décideurs politiques et les politiciens de l'UE qui suivraient aveuglément ce manifeste de conneries et décideraient de le mettre en œuvre, en pensant qu'il représente plus qu'une population marginale confuse et arrogante. Les médias qui copient-aveuglément les communiqués de presse sans obtenir d'autres points de vue sont stupides et paresseux (mais la plupart d'entre eux espèrent simplement obtenir un travail décent un jour). Que des membres de la commission PEST du Parlement Européen pensent pouvoir propager leurs absurdités hypocrites comme représentant la voix des « citoyens » suggère qu'il y a beaucoup de gens stupides au pouvoir à Bruxelles. Si les électeurs pouvaient être informés, cela pourrait peut-être devenir un sujet électoral.

    Le temps est peut-être venu pour un Manifeste du Risk-Monger. Ne me titillez pas !

    http://seppi.over-blog.com/2018/11/l-arrogance-de-l-ignorance-pourquoi-le-manifeste-des-activistes-est-manifestement-faux.html

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