- ENTREE de SECOURS -



vendredi 2 novembre 2018

Le nucléaire, spécialité française

Le savoir-faire français s’exporte. Mais lorsqu’il s’agit de nucléaire, mieux vaut le taire.

Par Michel Gay.
2 NOVEMBRE 2018


Le premier réacteur de troisième génération (EPR) connecté au réseau dans le monde est d’origine française. Il a atteint sa pleine puissance le 30 octobre 2018 dans le silence assourdissant des  grands médias.

Seraient-ils gênés par un succès français, surtout en Chine ?

CAISSE DE RÉSONANCE

Deux employés d’une centrale nucléaire qui se brûlent légèrement les mains avec un jet de vapeur (non radioactive) devient un « évènement » consciencieusement rapporté dans les grands médias, y compris télévisés.

Mais la première mondiale de la connexion au réseau, le 29 juin 2018 en Chine (Taishan), du premier réacteur nucléaire EPR, de conception française depuis 40 ans, est quasiment passée sous silence. Ni TF1, ni Le Monde, ni ARTE n’en ont fait leur Une. Il s’agissait pourtant d’un évènement historique : c’est le premier réacteur occidental de nouvelle génération (GEN III) à fonctionner au monde.

La moindre inauguration d’une « ferme » éolienne donne lieu à un rappel du nombre (surestimé) de foyers alimentés par une électricité non carbonée (quelques milliers, mais en réalité aucune de manière sûre et continue). En revanche, un réacteur comme l’EPR permettra d’alimenter en électricité fiable, sûre et décarbonée, plus de 4 millions de foyers chinois. Mais qui s’y intéresse ?

Il est certainement plus vendeur de se délecter des difficultés rencontrées sur l’immense chantier de construction du même réacteur EPR à Flamanville et de brocarder les « aristocrates de l’atome ».

BAD BUZZ EN FRANCE, SUCCÈS PARTOUT

Certes, Taishan, en Chine, c’est loin.

Fukushima au Japon aussi, et c’est même encore plus loin. Pourtant, l’accident (qui n’a provoqué aucun décès) de la centrale de Fukushima suite au tsunami (qui a provoqué, lui, 20 000 morts) a été traité par les médias comme si cette centrale était à l’origine des victimes. Certaines associations antinucléaires bien soutenues par de grands médias publics célèbrent même des « anniversaires » de Fukushima tous les ans en liant vicieusement (ou intelligemment selon le point de vue) la centrale aux 20 000 morts du tsunami.

En Chine, premier marché nucléaire mondial, 16 réacteurs sont en construction.

L’EPR est le quarantième réacteur à être mis en service dans ce pays. Le lendemain 30 juin (hasard du calendrier ?), le premier réacteur américain de troisième génération (AP1000) a été connecté au réseau à Sanwen, suivi par un autre du même type le 8 août, puis par un troisième le 24 août.

Le premier réacteur AP1000 connecté en fin juin a atteint sa pleine puissance le 14 août.

Entretemps, début juillet, un réacteur « sinisé », dérivée du réacteur français de 900 mégawatts (MW), a été mis en service sur le site de la centrale nucléaire de Yanjiang qui compte désormais 5 réacteurs.

Ça ne chôme pas l’été en Chine !

MAÎTRISER LE CYCLE DU COMBUSTIBLE

Comme la France, la Chine veut maîtriser toute la chaîne du traitement du combustible nucléaire, de la fabrication au stockage. Un accord a été signé en juin 2018 avec ORANO (ex AREVA) qui participera à la construction d’une usine de retraitement du combustible usé sur le modèle de celles de La Hague dans la Manche et de Melox dans le Gard.

La volonté de la Chine de suivre la même voie que la France dans la stratégie du recyclage du combustible montre la pertinence de ce choix fait il y a plus de 40 ans et notre expertise dans ce domaine.

LES GRANDS MÉDIAS « ÉTOURDIS »

Les médias ont sans doute été « étourdis » par tous ces travaux d’Hercule en Chine, ou bien sont-ils assommés au point de ne pas voir la montée du nucléaire dans ce pays et dans le monde ?

Peut-être se bouchent-ils le nez devant cette réalité qui offusque leur parti-pris antinucléaire ? « Couvrez ce sein que je ne saurais voir ! » (Tartuffe de Molière).

Il est tellement plus facile et réconfortant d’évoquer leurs investissements dans les éoliennes et les panneaux photovoltaïques (dont la Chine nous inonde).

LE NUCLÉAIRE EN ORDRE DE MARCHE EN FRANCE

Le Groupement des Industriels Français de l’Énergie Nucléaire (GIFEN) a été créé en juin 2018. Il est composé d’une trentaine d’acteurs du nucléaire et sera chargé d’établir une feuille de route pour la filière nucléaire et de porter sa voix en France et dans le monde.

Peu de Français le savent mais, depuis 2012, la France développe un petit réacteur modulaire compact (SMR pour Small Modular reactor) de 150 MW à 170 MW par module dérivé du réacteur éprouvé K15 qui équipe nos sous-marins lanceurs d’engins à propulsion nucléaire. Il peut y en avoir 2 à 4 par site.

Ce SMR est destiné à étoffer l’offre à l’exportation au côté du réacteur de moyenne puissance (ATMEA 1 / 1100 MW) dont 4 exemplaires ont été vendus à la Turquie, et du réacteur de grande puissance (EPR / 1600 MW) vendu à la Finlande, la Grande-Bretagne et… la Chine.

L’Inde devrait acquérir 6 EPR dans les prochains mois et d’autres pays sont intéressés (Pologne, République Tchèque, Arabie-Saoudite).

EN AVANT !

En France, les SMR revitalisent la filière nucléaire en favorisant le maintien des compétences de pointe, et en attirant les jeunes ingénieurs sur des projets innovants et concrets.

Les composants seront assemblés et testés en usine, sur le modèle des chantiers navals, et non plus sur le chantier, ce qui pourrait réduire à 3 ans la construction après la pose du premier béton.

La France n’est pas seule sur ce créneau et de nombreux projets SMR sont en cours dans le monde. La société américaine NuScale est la plus avancée pour le moment. Elle propose des centrales multi-SMR qui pourraient accueillir jusqu’à 12 modules de 60 MW.

Il y a aussi en France le projet du démonstrateur de réacteur surgénérateur de quatrième génération ASTRID ainsi que les recherches en cours pour un réacteur à fusion ITER.

Faire résonner le tambour du scandale pour dénoncer les défauts relève souvent d’un journalisme partisan et facile pour conforter une idéologie antinucléaire, et puis… « ça fait vendre ».

Pendant ce temps, le travail remarquable d’équipes talentueuses et les grandes réussites techniques se déroulent dans le silence assourdissant des médias.

65 commentaires:

  1. La sombre histoire derrière le « réchauffement climatique » du GIEC


    F. William Engdahl
    Réseau International
    mar., 30 oct. 2018 13:51 UTC


    La récente conférence sur le réchauffement climatique des Nations Unies, sous les auspices du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC [International Panel on Climate Change, IPCC]) au nom trompeur, a conclu ses réunions en Corée du Sud en discutant des moyens drastiques à mettre en œuvre afin de limiter l'augmentation mondiale des températures. Comme nous pouvions nous y attendre, les Médias PC[1] ont fait commerce des scénarios alarmistes les plus variés, « prédisant » des changements climatiques catastrophiques du fait des émissions humaines de gaz à effet de serre, spécialement le gaz carbonique, si des changements drastiques dans nos styles de vie n'étaient pas urgemment entrepris. Cependant il y n'a qu'une chose qui cloche avec tout ça : c'est basé sur de la fausse science et des modèles climatiques corrompus, qui ont récolté jusqu'ici des milliards en fonds de recherche gouvernementaux afin d'appuyer les arguments prônant un changement radical de nos niveaux de vie. Nous pourrions tout de même nous demander : « de quoi parlons-nous vraiment ici ? ». Or la réponse n'est en rien positive...

    La rencontre du GIEC de l'ONU a discuté des mesures requises, d'après leurs modèles informatiques, afin de limiter l'augmentation de la température en deçà de 1,5°C au-dessus des niveaux de l'ère pré industrielle.[2] L'un des membres du panel et auteur du dernier Rapport spécial sur le réchauffement climatique, Drew Shindell de l'Université de Duke (Durnham, NCA, Etats-Unis), a déclaré à la presse que pour satisfaire à cette limite cible arbitraire de 1,5°, il allait falloir réduire les émissions mondiales de gaz carbonique de 40 % sur les 12 années prochaines : un chiffre sidérant. Le GIEC appelle à une exigence draconienne de « zéro émission nette » de gaz carbonique pour 2050. Ceci signifierait un bannissement complet des moteurs essence ou diesel pour les voitures et les camions, plus de charbon pour les centrales électriques, et une transformation de l'agriculture mondiale consistant à brûler les cultures sous la forme de biocarburants. Shindell a pu dire non sans raison qu'il s'agirait là de « changements énormes ».[3]

    Ce nouveau Rapport « SR15 » du GIEC, déclare que le réchauffement mondial de 1,5° va « probablement» amener des espèces à l'extinction, des météos extrêmes et des impacts risqués sur les approvisionnements alimentaires, la santé ou la croissance économique. Afin d'éviter cela, le GIEC estime les investissements requis en matière d'énergie seuls, à quelques 2400 milliards de dollars par an.[4] Est-ce que ceci pourrait expliquer l'intérêt des banques mondiales majeures, et spécialement celles de la City de Londres, à pousser toujours plus avant cette carte du réchauffement climatique mondial ?

    RépondreSupprimer
  2. Ce scénario présente une dimension encore plus incroyable en ce qu'il est généré par une fausse science basée sur des données trafiquées produites par un groupe de scientifiques du climat international triés sur le volet, qui dispensent un discours scientifique tellement polarisé qu'ils se sentent obligés de qualifier leurs collègues scientifiques qui tentent d'argumenter non plus comme des sceptiques du réchauffement climatique (climatosceptiques), mais à présent comme des « négationnistes du changement climatique ».[5] Qu'est-ce que suggère ce numéro éhonté de programmation neurolinguistique ? Les négationnistes de l'holocauste ? Parlons plutôt ici de comment on peut tuer un débat scientifique légitime, et même tuer l'essence de la vraie science à vrai dire. En 2007 David Millibank, le Secrétaire britannique à l'Environnement proclamait en effet : « le débat au sujet de la science du changement climatique est bel et bien clos », tandis que Susan Solomon, la coprésidente du GIEC mettait en garde contre les changements climatiques à venir suivant les choix de développement que feront les humains.[6]

    Mais ce que le panel de l'ONU a choisi d'ignorer, ce fut le fait que ce débat est tout sauf « clos ». Le projet de pétition sur le changement climatique [Global Warming Petition Project], signé par plus de 31 000 scientifiques américains, déclare en effet qu'« il n'y a pas de preuves scientifiques convaincantes que le gaz carbonique, le méthane et les autre gaz à effet de serre émis par les humains causent ou seraient de nature à causer à l'avenir dans le futur prévisible, un réchauffement catastrophique de l'atmosphère terrestre susceptible d'engendrer une perturbation du climat. De plus, il existe des preuves scientifiques substantielles selon lesquelles une augmentation du gaz carbonique atmosphérique produit un certain nombre d'effets bénéfiques sur les plantes de la nature et l'environnement animal de la terre ».[7]

    Effrayer sans cesse les foules par des prévisions sans cesse démenties

    Ce qui est le plus intéressant au sujet des affreux avertissements de catastrophe mondiale, si les changements drastiques ne sont pas entrepris urgemment dans nos modes de vie, c'est que ces avertissements affreux sont toujours des tentatives immédiates d'effrayer les foules qui sont basées sur des prédictions futures hypothétiques. Quand le « point de basculement » de cette soi-disant irréversibilité est dépassé, sans l'occurrence d'une catastrophe évidente, alors ils inventent invariablement un nouveau point futur où surviendront nécessairement ces catastrophes.

    Ainsi, en 1982, Mostafa Tolba, directeur exécutif du Programme environnemental des Nations unies (PNUE [UN Environment Program, UNEP]), avait averti que « le monde se trouvait face à un désastre écologique aussi définitif qu'une guerre nucléaire d'ici deux décennies si les gouvernements n'agissaient pas maintenant ». En 1989 c'était Noel Brown, du même PNUE qui déclarait que des nations entières pourraient être balayées de la surface de la terre du fait de l'augmentation des niveaux de la mer, si la tendance du réchauffement climatique n'était pas inversée d'ici l'an 2000. James Hansen, un autre personnage clé des scénarios apocalyptiques déclarés à cette époque que 350 ppm de gaz carbonique étaient la limite la plus haute, « afin de préserver une planète similaire à celle qui avait permis le développement de la civilisation et à laquelle la vie serait adaptée aux conditions terrestres ». Rajendra Pachauri, qui était alors à la tête du GIEC, déclarait que 2012 étaient la date butoir climatique avant laquelle il était impératif d'agir : « s'il n'y a pas d'actions entreprises avant 2012, ce sera trop tard. » [8] Or aujourd'hui, le niveau mesuré est à 414 ppm...

    RépondreSupprimer
  3. Un scientifique britannique, Philip Stott, remarquait : « de fait, la Terre s'est vue donner un avertissement de survie à 10 ans, régulièrement durant les 50 et quelques dernières années. [...] Notre période postmoderne d'angoisse relative aux changements climatiques peut certainement être retracée jusque depuis la fin des années 1960. [...] Depuis 1973, et la crainte d'un « refroidissement mondial » d'alors, c'est un complet revirement qui s'est opéré, avec des prédictions quant à un effondrement imminent du monde dans les 10 ou 20 ans qui suivaient. [...] Les écologistes avertissaient que pour l'an 2000, la population des États-Unis se serait effondrée à seulement 22 millions d'âmes. En 1987, la crainte changea abruptement en faveur d'un « réchauffement climatique », et le GIEC fut alors établi en 1988 [...] ».[9]

    Des données scientifiques faussées comme base des recommandations du GIEC

    Il y a pourtant une faille centrale dans les modèles informatiques cités par le GIEC : c'est le fait que ce sont des modèles purement théoriques et non pas réels qui sont utilisés.

    Les hypothèses dépendent en effet entièrement des scénarios futurs générés par les modèles informatiques, sans enregistrements empiriques qui pourraient vérifier tant les modèles qui génèrent leurs prédictions faussées. Ainsi qu'une étude scientifique l'a conclu dès lors : « les modèles climatiques informatiques sous l'empire desquelles est basé le "réchauffement mondial causé par les humains", sont basées sur des incertitudes substantielles et doivent être considérés comme très peu fiable. Ceci n'est pas surprenant, dans la mesure où le climat est un système dynamique couplé non linéaire. C'est très complexe. »[10] Le terme « couplé » se réfère ici au phénomène en vertu duquel les océans peuvent causer des changements dans l'atmosphère ou que l'atmosphère puisse à son tour affecter les océans. Et les deux sont reliés non sans complexité au cycle de l'activité du soleil. Aucun modèle unique n'est capable, pour prévoir le réchauffement mondial ou un quelconque « point de basculement » pour 2030, d'intégrer ou ne serait-ce que d'essayer d'intégrer toutes les variables : y compris les plus profondes influences sur le changement climatique que peuvent avoir l'activité du soleil et les cycles d'éruptions solaires, qui ont une influence sur les courants des océans, les activités des courants-jets (jet stream), les phénomènes de type el Niño ou plus simplement notre météo quotidienne.

    RépondreSupprimer
  4. Un expert australien des technologies de l'information et chercheur indépendant, John McLean, a réalisé récemment une analyse détaillée du rapport sur le climat du GIEC. Il remarque que HadCRUT4 constitue le stock de données primaires utilisées par ledit GIEC, afin d'élaborer ses allégations concernant le « réchauffement mondial imputable aux humains [man-made global warming] », pour justifier ses exigences visant à dépenser des milliers de milliards de dollars pour « combattre ce changement climatique ». Or McLean pointe les erreurs flagrantes dans le même stock de données HadCRUT4 utilisées par le GIEC. Il remarque en effet qu'il est « très négligeant et amateur [dans son fonctionnement], à peu près au même niveau qu'un étudiant universitaire en première année ». Parmi ces erreurs, il cite des lieux pour lesquels les températures « moyennes sont calculées à partir d'après peu voire pas du tout de données. Depuis deux ans [par exemple], les températures sur des terres de l'hémisphère sud ont été estimées uniquement à partir d'un seul site situé en Indonésie. » À un autre endroit, il a trouvé que les températures dans l'île St Kitts (Caraïbes) ont été enregistrées à 0°C durant un mois entier, ceci à deux occasions. La base de données HadCRUT4 est une production conjointe du Met Office Hadley Centre (MOHC) [NdT : l'un des principaux centres de recherche sur le changement climatique du Royaume-Uni], et de l'Unité de recherche climatique de l'Université d'East Anglia (UEA, Norwich, Angleterre).[11] Ce fut [justement] le groupe d'East Anglia qui a été exposé il y a quelques années, pour les scandales notoires relatifs au changement climatique (Climategate), avec des falsifications de données et des suppressions de courriels embarrassants afin de camoufler ces falsifications. Les Médias PC ont promptement enterré cette histoire, tournant au lieu de cela leur attention vers la question de savoir « qui avait illégalement piraté ces courriels de l'East Anglia emails. »[12]

    C'est déjà suffisamment stupéfiant, lorsque l'on se livre à des recherches basiques minimales, de découvrir que le GIEC n'a jamais mené lui-même une véritable enquête scientifique concernant les cas possibles de changement du climat de la Terre. La cause relative aux sources d'origine nécessairement humaine de ce changement climatique a en fait été arbitrairement soutenues et affirmée, et tout le reste du débat s'est fait autour de cette assertion.

    Maurice Strong, malthusien coopté par D. Rockefeller dans un but bien précis.

    Pourtant, bien peu de gens sont au courant des origines politiques et même géopolitiques de ces théories relatives au changement climatique. Comment en est-on arrivé là ? Le soi-disant « changement climatique », acc. (aussi connu comme) le « réchauffement mondial », constitue en fait un agenda de désindustrialisation néo malthusien qui fut originellement développé par des cercles d'influence autour de la famille des Rockefeller, au début des années 1970, afin de prévenir l'émergence de nouveaux rivaux industriels indépendants, de façon d'ailleurs similaire aux guerres commerciales de Trump aujourd'hui.

    Dans mon livre, Les mythes, mensonger guerre du pétrole [Myths, Lies and Oil Wars], j'ai détaillé comment le groupe hautement influent des Rockefeller a également soutenu la création du Club de Rome, de l'Institut Aspen, de l'Institut Worldwatch et du rapport du MIT sur les « Limites de la Croissance / Halte à la croissance ? [The Limits To Growth]», ou « Rapport Meadows », de 1972.

    RépondreSupprimer
  5. Le personnage clé et organisateur précoce de cet agenda « zéro croissance [zero growth] » des Rockefeller au début des années 1970, fut l'ami de longue date de David Rockefeller : un pétrolier canadien nommé Maurice Strong. Strong fut en effet l'un des premiers propagateurs de cette théorie infondée scientifiquement selon laquelle les émissions d'origine humaine provenant des véhicules de transport, des centrales à charbon et autres structures agricoles étaient la cause d'une accélération dramatique de l'augmentation de la température mondiale, susceptible de menacer la civilisation : le soi-disant « réchauffement climatique ».

    En tant que président de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement de Stockholm de 1972, Strong promut un agenda de réduction de la population et d'abaissement des niveaux de vie partout dans le monde, afin de « sauver l'environnement ». Quelques années plus tard, le même Strong réitéré sa prise de position écologiste radicale : « n'est-ce pas le seul espoir pour la planète, que les civilisations industrialisées s'effondrent ? N'est-ce pas notre responsabilité de faire en sorte que ceci se concrétise ? »[13] Le cofondateur du Club de Rome, le Dr. Alexander King, a admis la fraude dans son livre : « La première révolution mondiale [The First Global Revolution] » (1991). Il a déclaré : « en recherchant un nouvel ennemi afin de nous unir, nous sommes arrivés à l'idée que la pollution, la menace d'un réchauffement mondial, les pénuries d'eau, les famines et autres correspondraient tout à fait à ce but [...] tous ces dangers sont causés par intervention humaine [...] le vrai ennemi devient alors l'humanité elle-même. »[14] Relisez ce passage, et imprégnez-vous-en : l'humanité, et pas uniquement les 147 banques et multinationale mondiale qui détermine notre environnement aujourd'hui, porte cette responsabilité et devient donc l'ennemie.

    Plus tard après ce Sommet sur l'Environnement, Maurice Strong fut nommé Assistant Secrétaire général des Nations unies et conseiller politique en chef [Chief Policy Advisor] auprès de Kofi Annan [NdT : Secrétaire général des Nations unies de 1997 à 2006]. Il fut l'architecte clé du protocole de Kyoto (1997-2005) qui déclara que le réchauffement climatique d'origine humaine était réel d'après le « consensus », et qu'il était « extrêmement vraisemblable » que les émissions de gaz carbonique d'origine humaine en aient été la cause prédominante. En 1988, Strong avait entre-temps été un personnage clé de la création du GIEC de l'ONU, et plus tard de la Convention cadre sur le changement climatique, le Sommet de Rio qu'il présida en 1992, et qui approuva son Agenda 21 de l'ONU, d'inspiration mondialiste.[15]

    Ainsi, le GIEC de l'ONU et son agenda sur le réchauffement climatique, constitue un projet politique et non pas scientifique. Son dernier rapport est comme les précédents, basé sur une science fausse et sur une fraude complète. Le professeur Richard S. Lindzen du MIT, a critiqué dans un récent discours les politiciens et activistes qui clament que « la science est fixée définitivement », et a exigé « des changements sans précédent dans tous les aspects de la société. » Il a remarqué surtout qu'il était totalement impossible pour un tel « système multifactoriel » comme le climat, de pouvoir être résumé par juste une seule variable, celui du changement dans les températures moyennes mondiales, et qu'elles puissent être contrôlées de façon primaire par une simple variation de 1 à 2 % dans le budget énergétique[16] due au gaz carbonique. Lindzen a également détaillé comment « une conjecture impossible soutenue par de fausses preuves, incessamment répétée, a pu prétendre devenir de la 'connaissance' utilisée ensuite à fin de promouvoir le renversement de la civilisation industrielle ».[17]

    RépondreSupprimer
  6. Notre monde a en effet besoin d'une « transformation sans précédent », mais une qui serait plutôt de nature à promouvoir la santé et la stabilité de l'espèce humaine plutôt que de vouloir la considérer comme l'ennemie...

    William F. Engdahl est consultant en risques stratégiques et conférencier, titulaire d'un diplôme en Sciences Politiques de l'Université de Princeton. Il est l'auteur de plusieurs livres à succès sur le pétrole, la géopolitique et les OGM.

    Traduction par Jean-Maxime Corneille, article original paru dans New Eastern Outlook.

    ---

    Liens additionnels :
    Rapport : toujours les mêmes ficelles alarmistes pour conditionner par la peur et amener à la docilité : « Plus que deux ans avant une « menace existentielle » : l'appel catastrophé de l'ONU pour le climat... et les humains » (LCI, 11-11-18)
    « Un rapport du GIEC fuite à un moment politique crucial pour le climat » (Euractiv, 18-6_18)
    Boussole Sud : Quand George Soros finance quelque chose, c'est que c'est suspect. Ici la « marche pour le climat », où 18 des 55 organisations impliquées se sont vues verser 36 M$ entre 2000 et 2014 par George Soros : « The people's billionaire: George Soros gave $36M to groups behind People's Climate March » (Washington Times, 28-4-17)
    « C'est de l'arrogance de croire qu'en 150 ans d'industrialisation nous avons changé le climat !» (Réseau International, 14 octobre 2018)
    [1] Médias PC : Médias Principaux Courants/Politiquement Corrects [Mainstream media]

    [2] « Climat : le GIEC évalue les conséquences d'un réchauffement limité à 1,5°C » (Vie Publique, 8-10-18)

    « +1,5°C dès 2030 : l'alerte choc du GIEC sur le climat » (Novetic, 8-10-18)

    [3] Renae Reints, Managing Climate Change May Still Be Possible But Only If the World Undergoes a Staggering Transformation, October 4, 2018, http://fortune.com/2018/10/04/climate-change-management-drastic-change/

    [4] Barry Brill, IPCC achieves net zero credibility, 14 October, 2018, https://wattsupwiththat.com/2018/10/14/ipcc-achieves-net-zero-credibility/

    [5] NdT : sur l'analogie avec le négationnisme de l'holocauste, voir l'article de Forbes :« 'Climate Denier': Imprecise, Fallacious And Hateful » (17-1-2017). https://www.forbes.com/sites/robertbradley/2017/01/17/climate-denier-imprecise-fallacious-and-hateful/#6d7cbd4b1757Voir aussi l'article Wikipedia anglophone : « Climate change denial » https://en.wikipedia.org/wiki/Climate_change_denial

    [6] Global Warming- Settled Science?, http://green-agenda.com/science.html

    NdT : « Report to end debate over global warming » (The Times, 3-2-2007).

    https://www.thetimes.co.uk/article/report-to-end-debate-over-global-warming-g0xlhqxbckj

    « Worse than we thought » (The Guardian, 3-2-2007)

    https://www.theguardian.com/environment/2007/feb/03/frontpagenews.greenpolitics

    « Landmark Climate Report Issues Strong Warning On Global Warming » (ICTSD, 7-2-2007)

    RépondreSupprimer
  7. https://www.ictsd.org/bridges-news/bridges/news/landmark-climate-report-issues-strong-warning-on-global-warming

    [7] Global Warming Petition Project, http://www.petitionproject.org/

    [8] Marc Morano, UN issues yet another climate tipping point - Humans given only 12 more years to make 'unprecedented changes in all aspects of society', Climate depot, October 8, 2018, http://www.climatedepot.com/2018/10/08/un-issues-yet-another-climate-tipping-point-earth-given-only-12-more-years-to-make-unprecedented-changes-in-all-aspects-of-society/

    [9] Ibid.

    [10] Arthur B. Robinson, et al, Environmental Effects of Increased Atmospheric Carbon Dioxide,

    Oregon Institute of Science and Medicine, http://www.petitionproject.org/gw_article/GWReview_OISM150.pdf

    [11] James Delingpole, Climate Bombshell: Global Warming Scare Is Based on Careless and Amateur Data, Finds Audit of UN IPCC, https://notalotofpeopleknowthat.wordpress.com/2018/10/07/35779/

    [12] Christopher Booker, Climate change: this is the worst scientific scandal of our generation, 28 November, 2009, https://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/6679082/Climate-change-this-is-the-worst-scientific-scandal-of-our-generation.html

    [13] Maurice Strong, Opening Speech to UN Rio Earth Summit, Rio de Janeiro, 1992, accessed in http://www.infowars.com/maurice-strong-in-1972-isnt-it-our-responsibility-to-collapse-industrial-societies/

    [14] Alexander King and Bertrand Schneider, The First Global Revolution: A Report by the Council of the Club of Rome, New York : Pantheon Books, 1991, p. 75.

    [15] Christopher Booker, Farewell to the man who invented 'climate change', The Telegraph, 5 December, 2015, https://www.telegraph.co.uk/news/earth/paris-climate-change-conference/12035401/Farewell-to-the-man-who-invented-climate-change.html

    [16] NdT : En biologie, le budget énergétique qualifie la répartition des dépenses énergétiques au sein d'une population ou d'une biocénose dans les trois grands domaines principaux: entretien, reproduction et croissance. Lire plus: https://www.aquaportail.com/definition-10183-budget-energetique.html

    [17] Harry Wilkinson, Top Scientist Shoots the Climate Change Alarmists Down in Flames, The Conservative Woman, 10 October, 2018, https://www.thegwpf.com/top-scientist-shoots-the-climate-change-alarmists-down-in-flames/

    https://fr.sott.net/article/33098-La-sombre-histoire-derriere-le-rechauffement-climatique-du-GIEC

    RépondreSupprimer
  8. Juste un autre groupe de vieux volcans que nous ignorions, retrouvés au large de la Tasmanie


    November 2nd, 2018


    Il y a quelques semaines, un bateau CSIRO a tracé une chaîne de monts sous-marins d'une hauteur de 3 km dont personne ne savait rien. Ils se trouvent à 400 km à l'est de la Tasmanie et sont assis dans l'eau à 5 km de profondeur (personne ne les rencontrera, même dans un sous-marin militaire).

    Mais souvenez-vous que même si 80% du fond océanique n’est pas cartographié et que nous n’avons même pas enregistré, nommé ou remarqué des milliers de volcans, nous savons qu'ils ne chauffent pas l’océan, ne modifient pas les courants océaniques ou n’affectent pas notre climat. Les modèles Skillless nous le disent. (Payez nous votre argent)

    - voir clip sur site -
    h / t Merci à Tallbloke

    Énorme chaîne de volcan sous-marin découverte au large de la Tasmanie
    Denise Chow, Euronews

    «Nous n’avons cartographié qu’une infime partie du fond de l’océan», a déclaré Andrew Fisher, géologue marin à l’Université de Californie, Santa Cruz, qui n’était pas impliqué dans cette nouvelle découverte. «Nous avons des cartes plus détaillées de Mars, de Vénus et de la Lune que de celles du fond marin. Les autres corps planétaires peuvent être cartographiés en haute résolution avec des satellites, mais sur Terre, la couche d’eau fait obstacle. Le seul moyen est de sortir avec des navires.

    Selon l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère, plus de 80% des océans restent inexplorés et inexplorés. C’est parce qu’il est difficile et prend beaucoup de temps de créer des cartes détaillées du fond marin. Les navires de recherche équipés d'un sonar, tels que l'enquêteur, doivent effectuer une série de passages au-dessus d'une zone selon un processus similaire à celui de Fisher qui consiste à tondre une pelouse.

    Le communiqué de presse original du 8 octobre 2018.

    Des scientifiques découvrent un monde volcanique perdu au large des côtes de Tasmanie
    Le monde perdu a été découvert lors d'une cartographie détaillée du fond océanique par le navire de recherche Investigator du CSIRO, au cours d'un voyage de recherche de 25 jours mené par des scientifiques de l'Université nationale australienne (ANU).

    La cartographie a révélé, pour la première fois, une chaîne diversifiée de monts sous-marins volcaniques situés en eau profonde à environ 400 km à l'est de la Tasmanie. Les monts marins culminent à 3000 m du fond marin environnant, mais les plus hauts sommets sont encore loin sous les vagues, à près de 2000 m sous la surface.

    «Notre cartographie multifaisceaux a révélé pour la première fois dans les moindres détails une chaîne de monts sous-marins volcaniques s'élevant d'une plaine abyssale d'environ 5 000 m de profondeur», déclare le Dr Tara Martin du CSIRO.


    Ces nouveaux immenses monts sous-marins ne sont pas identiques à un autre groupe de 123 monts sous-marins découverts au sud de la Tasmanie. Celles-ci ont été fabriquées il y a 55 millions d'années par un panache brûlant qui travaille actuellement sous le mont Erebus en Antarctique.

    http://joannenova.com.au/2018/11/just-another-bunch-of-old-volcanoes-we-didnt-know-about-found-off-tasmania/#more-61413

    RépondreSupprimer
  9. 277 milliards de raisons pour lesquelles la France s'inquiète tellement de la confrontation de l'Italie à Bruxelles


    par Tyler Durden
    Ven., 11/02/2018 - 03:30
    Écrit par Don Quijones via WolfStreet.com,


    ... les mégabanques françaises sont sur le crochet !

    La France vient de se faire rappeler cruellement une vérité qui dérange: 277 milliards d'euros de dette publique italienne, soit 14 % du PIB français, sont dus aux banques françaises. Étant donné que le gouvernement italien est actuellement aux prises avec un conflit existentiel entre la Commission européenne et la BCE sur son plan budgétaire pour 2019, cela pourrait poser un grave problème à la France.

    Vendredi, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a exhorté la commission à "se tourner vers l’Italie" après avoir rejeté le projet de budget 2019 du pays pour enfreindre les règles de l’UE en matière de dépenses publiques. Le Maire a également concédé que si la contagion dans la zone euro était définitivement maîtrisée, la zone euro "n'est pas suffisamment armée pour faire face à une nouvelle crise économique ou financière". Comme le sait bien Maire, une crise financière majeure en Italie finirait par se propager à l'économie française, les banques françaises servant de principal mécanisme de transmission.

    La France n’est pas le seul pays de la zone euro à présenter une exposition malsaine à la dette italienne, bien qu’elle soit de loin la plus exposée. Selon la Bank of International Settlements, les prêteurs allemands sont exposés à hauteur de 79 milliards d'euros à la dette italienne et les prêteurs espagnols à 69 milliards d'euros. Autrement dit, ensemble, les secteurs financiers des plus grandes, des deuxièmes et des quatrièmes économies de la zone euro - l'Allemagne, la France et l'Espagne - détiennent plus de 415 milliards d'euros de dette italienne dans leurs bilans.

    Alors que l’exposition des prêteurs allemands à la dette italienne s’est estompée au cours des dernières années, celle des prêteurs français s’est en fait accrue, contredisant ainsi l’affirmation de la BCE que son programme d’assouplissement quantitatif contribuerait à réduire le niveau d’interdépendance entre les souverains et les banques européens.

    Bien au contraire, grâce à ses efforts inlassables pour soutenir les marchés obligataires de la zone euro (en faisant «tout ce qu'il faut» pour rendre les obligations souveraines pratiquement sans risque), les banques ont pu créer une marge nette en masse -achat d'obligations d'État à risque zéro officiellement.

    Il y a quelques années, des pays féroces sur le plan fiscal, tels que l'Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande, ont fait pression pour mettre fin à cette pratique en supprimant le statut sans risque de certaines obligations souveraines exposées au risque. Mais leurs efforts ont été farouchement opposés par les politiciens et les banquiers français, italiens et espagnols, qui craignaient qu'un tel mouvement ne provoque un chaos sur le marché.

    Aujourd'hui, le chaos du marché n'est pas hors de cartes. Le différend sur le projet de budget de l’Italie inquiète les investisseurs. Cela se reflète non seulement dans l'écart entre les rendements obligataires italiens et allemands à dix ans, qui avaient atteint un sommet de quatre ans il y a quelques semaines, mais aussi dans l'indice sentix Euro Break-Up, qui a atteint en octobre son plus haut niveau depuis avril. 2017, principalement en raison de la forte hausse du sous-indice italien.

    RépondreSupprimer
  10. Sur une note plus positive, les investisseurs ne semblent pas encore craindre les effets de contagion négatifs, comme en témoigne la faible hausse du sous-indice grec et de l'indice du risque de contagion, qui a même légèrement diminué, passant de 36 % à 33 %. En d’autres termes, les investisseurs ne craignent pas encore pour la stabilité de la zone euro. Toutefois, comme le souligne Bloomberg, les banques françaises et allemandes sont exposées à la dette italienne, ce qui incite fortement les dirigeants de ces pays à rechercher un compromis sur le budget actuel du gouvernement italien.

    Les partenaires de la coalition italienne sont parfaitement conscients de ce fait. Ils savent que pendant la crise grecque de 2010-2011, les banques françaises et allemandes détenaient environ 115 milliards de dollars de dette grecque. C'était suffisant pour convaincre les gouvernements français et allemand de l'époque d'offrir un plan de sauvetage partiel des détenteurs d'obligations à la Grèce, même si, à terme, certains détenteurs d'obligations du secteur privé se sont vu accorder une grande décote dans le cadre de la transaction.

    Le gouvernement italien a parfaitement compris tout cela, tout comme le fait que les banques françaises, allemandes et espagnoles sont maintenant beaucoup trop exposées à la dette italienne pour que leurs gouvernements respectifs aient même l’idée de pousser l’Italie à la limite. Cette connaissance alimente la bravade du gouvernement de coalition. Certains législateurs parlent même d’étendre les fonds du gouvernement italien aux banques en difficulté si les conditions économiques continuent de s’aggraver.

    «Bruxelles aimerait voir notre défaite», a déclaré Claudio Borghi, directeur des affaires économiques et président du budget de la Lega au Parlement italien.

    «Ils pensent que nous nous rendrons s’ils provoquent une crise pour nos banques. Mais il nous reste 15 milliards d’euros dans le fonds de sauvetage de la banque de l’époque Renzi. Ce n’est pas une bonne situation mais nous sommes toujours relativement à l’aise. En fin de compte, ce seront eux qui devront reculer.

    Lorenzo Bini-Smaghi, un ancien membre du conseil d'administration de la BCE, n'est pas d'accord. Il estime que les événements suivent un scénario similaire à celui de la crise de la dette de la zone euro en 2011, lorsque la hausse des rendements obligataires a provoqué une contraction massive du crédit.

    «L’Italie se met directement dans un mur», dit-il.

    «L'économie risque de basculer dans la récession au quatrième trimestre. Les banques ont déjà réduit leurs prêts au cours de l'été, dès que les spreads ont commencé à augmenter. Le gouvernement italien n'a pas compris cela. Vous ne pouvez pas encore voir le mur, mais l'accident va être violent. "

    Cela ressemble à de la peur des rangs d'un eurocrate endurci, mais en plus d'être un ancien banquier central, Bini-Smaghi est également l'actuel président de la Société Générale, la deuxième plus grande banque de France, qui est vraisemblablement remplie à craquer. avec la dette italienne. En tant que tel, il a probablement encore plus à craindre d'une crise de la dette italienne à grande échelle que la plupart des autres.

    Mais en dehors de l’Italie, les marchés du crédit sont optimistes, et personne ne dit «peu importe ce qu’il faut». Lire… La crise de la dette italienne s’épaissit

    https://www.zerohedge.com/news/2018-11-01/277-billion-reasons-why-france-so-worried-about-italys-showdown-brussels

    RépondreSupprimer
  11. Des milliers de migrants en provenance de l'Europe ont tout simplement disparu: AP


    par Tyler Durden
    Ven, 11/02/2018 - 02:45


    Des dizaines de milliers de migrants entreprenant des voyages dangereux à la recherche de pâturages plus verts à travers le monde sont morts ou disparus, selon un bilan de l'AP - un doublement des estimations de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) du N.

    Au moins 56 800 migrants dans le monde ont tout simplement disparu depuis 2014, selon les chiffres de AP - dépassant l'estimation de l'OBM du 1er octobre d'environ 28 500. Cette année seulement, l'OIM a enregistré plus de 1 900 décès dans et autour de la Méditerranée.

    "Un nombre croissant de migrants se sont noyés, sont morts dans le désert ou sont devenus la proie de trafiquants, laissant leurs familles se demander ce qui leur est arrivé", rapporte Fox News. "En même temps, des corps anonymes remplissent les cimetières du monde entier".

    En se concentrant uniquement sur l'Europe, AP a trouvé près de 4 900 migrants dont les familles ne peuvent pas rendre compte de leurs vies, dont près de la moitié sont des enfants portés disparus à la Croix-Rouge.

    [...] beaucoup de ceux qui disparaissent sont sans importance, y compris les bateaux [sic] de jeunes Tunisiens ou Algériens et les enfants dont les parents ont perdu la trace dans le chaos des passages frontaliers terrestres. L’Associated Press a recensé au total près de 4 900 personnes dont les familles disent avoir tout simplement disparu sans laisser de traces en Europe ou en cours de route, dont plus de 2 700 enfants dont les familles ont signalé leur disparition à la Croix-Rouge. -Fox News

    Pendant ce temps, les efforts pour identifier les personnes décédées dans des épaves de navires essayant de gagner l'Europe se sont effondrés. Sur les quelque 400 restes inhumés dans un cimetière tunisien pour migrants non identifiés, par exemple, un seul a jamais été identifié depuis son ouverture en 2005.

    "Leurs familles peuvent penser que la personne est encore en vie ou qu'elle reviendra un jour pour la visiter", a déclaré un marin au chômage, Chamseddin Marzouk. "Ils ne savent pas que ceux qu'ils attendent sont enterrés ici, à Zarzis, en Tunisie."

    https://www.zerohedge.com/news/2018-11-01/thousands-europe-bound-migrants-have-simply-vanished-ap

    RépondreSupprimer
  12. La Banque centrale russe acquiert un volume record d’or


    08:09 02.11.2018


    Suite à de nouvelles transactions, les réserves d’or de la Banque centrale russe ont dépassé la barre des 2.000 tonnes, la Russie disposant ainsi de 17% des réserves mondiales. La valeur de ce stock est estimée à plus de 78 milliards de dollars.

    La Banque centrale de Russie a été le plus important acheteur d'or au monde au troisième trimestre de 2018, peut-on lire dans un rapport rédigé par le Conseil mondial de l'or (WGC).

    Les banques centrales mondiales ont acquis à l'issue de cette période plus de 148 tonnes de ce métal précieux, ce qui est de 22% supérieur par rapport à la même période de l'année précédente et constitue un record depuis quatre ans.

    Les volumes d'achat les plus considérables reviennent à la Russie (99,2 tonnes) et à la Turquie (18,5 tonnes).

    Les réserves d'or de la Banque centrale russe ont ainsi dépassé la barre des 2.000 tonnes, la Russie disposant de 17% des réserves mondiales. La valeur de ce stock est estimée à plus de 78 milliards de dollars.

    Parmi les autres pays qui ont augmenté leur réserve, l'on retrouve le Kazakhstan (14,4 tonnes), l'Inde (13,7 tonnes) ainsi que la Pologne (13,7 tonnes).

    La Banque centrale a intensifié ses achats d'or après l'introduction en 2014 des sanctions occidentales.

    https://fr.sputniknews.com/russie/201811021038735854-banque-centrale-russie-or/

    RépondreSupprimer
  13. VERS UNE TAXE D'UNE EURO POUR LES ACHATS SUR INTERNET LIVRÉS À DOMICILE


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    02/11/2018


    Les recettes tirées de ce prélèvement, estimées à 336 millions d'euros, seraient reversées à l'État.

    L'Association des maires de France (AMF) a validé les propositions de David Lisnard, édile de Cannes, qui veut taxer chaque achat sur Internet suivi d'une livraison à domicile d'un euro, afin de financer la baisse de la taxe foncière des petits commerçants de proximité.

    Taxer chaque achat sur Internet suivi d'une livraison d'un euro

    Mauvaise nouvelle pour ceux qui se font livrer leurs achats effectués sur Internet ! Le maire LREM de Cannes, David Lisnard, veut taxer chaque achat sur la Toile suivi d'une livraison à domicile d'un euro. Son but est de financer la baisse de la taxe foncière des petits commerçants de proximité. Et l'association des maires de France (AMF) le soutient et a validé son projet.

    Un représentant de l'AMF s’explique dans Les Echos : « Le commerce de proximité subit par la faute de la contribution foncière des entreprises et des taxes foncières un niveau de charge injuste par rapport aux livraisons à domicile du commerce électronique. C'est incroyable que la fiscalité la plus lourde de l'OCDE et l'endettement public servent à la fois à désavantager les petits commerçants tout en finançant des plans commerce, des plans de revitalisation, etc. Renversons le raisonnement. »

    336 millions d'euros de recettes potentielles

    Ce qui est donc une bonne nouvelle pour les commerçants l'est moins pour les consommateurs qui voient une nouvelle taxe leur être imposée. Dans le détail, cette dernière ne concernerait pas les livraisons en points relais ou dans les commerces physiques ainsi que celles effectuées avec click and collect, puisque ces dernières apportent des revenus aux petits commerces. En France, ce type de livraison concerne environ un tiers des 500 millions de colis livrés chaque année.

    Et David Lisnard n'a pas choisi la somme par hasard : un prélèvement d'un euro sur chaque achat sur Internet suivi d’une livraison à domicile produirait 336 millions d'euros de recettes. L'argent ainsi récolté permettrait un abattement de 10% sur la taxe foncière des petits commerces. Si ce projet de loi a pour but l'allègement des charges qui pèsent sur les petits magasins, il devrait permettre de lutter contre les « déserts commerciaux » des centres-villes qui sont en constante augmentation. En effet, la vacance commerciale est passée de 6,1 % en 2001 à 11,3 % en 2016.

    http://www.economiematin.fr/news-vers-une-taxe-d-une-euro-pour-les-achats-sur-internet-livres-a-domicile

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'intégralité de vos achats désormais fichée !

      (...) Les recettes tirées de ce prélèvement, estimées à 336 millions d'euros, seraient reversées à l'État. (...)

      FAUX ! Il n'y a PAS de 'recette' car, si vous ne versez pas cet 'euro' au dictateur en place, que ferez vous de cette pièce ? La jetterez-vous par la fenêtre ? A la poubelle ? Non ! Vous la dépenserez comme les autres ! (où vous payez la TVA). Il ne s'agit donc pas de 'recette' supplémentaire mais uniquement d'y introduire un suivi malsain de toutes vos transactions qui demain devront certainement être justifiées !!

      Supprimer
  14. HAUSSE DES FRAIS BANCAIRES DE SUCCESSION EN 2018


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    31/10/2018


    Les établissements bancaires prélèvent en moyenne 215 euros de frais lors d'une succession d'un montant de 15.000 euros.

    Les frais de succession prélevés par les banques lors de la clôture de comptes de clients décédés diffèrent nettement d'un établissement à l'autre et en fonction des régions, selon une étude publiée mardi par le comparateur en ligne Meilleurebanque.com. Explications.

    Les frais bancaires de succession en hausse de 3,9% par rapport à 2017

    Les frais bancaires de succession ont fortement augmenté en 2018, selon une étude du comparateur Meilleure Banque révélée par Le Parisien le 30 octobre. Les établissements appliquent ainsi un tarif de 215 euros en moyenne lors d'une succession. Ce chiffre est tout de même en hausse de 3,9% par rapport à 2017.

    Pour rappel, lorsqu'une personne décède, l'établissement bancaire doit fermer son compte courant et autres produits d'épargne. Puis, ces sommes doivent être transférées aux héritiers sur leur propre compte. Mais lors de cette opération de transfert, la banque va prélever des frais dits de succession, dont elle-même aura fixé le taux. Pas d'harmonisation des coûts donc.

    Des disparités énormes en fonction des établissement et des régions

    Cette étude a été réalisée auprès de 115 banques nationales et régionales et révèle d'importantes disparités selon les établissements. Au final, pour une succession d'un montant de 15.000 euros et hors assurance vie, le montant de ces frais varie entre 75 et 450 euros. Parmi les établissement nationaux, Axa Banque et Allianz sont ceux qui prennent le plus de frais (450 euros en moyenne), devant le Crédit coopératif (310 euros). Du côté des banques régionales, le Crédit Mutuel du Sud-Ouest arrive en tête du classement (410 euros en moyenne), devant le Crédit Agricole Corse (360,45 euros).

    Si les tarifs sont si élevés, les établissements bancaires se justifient et se défendent en avançant la qualité du service et le travail de fond réalisé par les conseillers. « ’expert est l’interlocuteur dédié pour le ou les ayants droit, le notaire et tous les autres intervenants », explique un porte-parole de LCL au Parisien.

    Enfin, il est bon de rappeler que les Français sont mal préparés à la transmission de leur patrimoine alors que les enjeux financiers et familiaux restent considérables. Une étude, réalisée entre le 9 et le 13 mars 2018, confirme le mauvais rapport des Français à leur succession. La grande majorité des personnes interrogées (80 %) sont opposées aux frais de succession. Ils estiment qu’il n’est pas normal de continuer à débourser tant d'argent. Et 75 % d’entre eux considèrent que le patrimoine est déjà suffisamment taxé lorsque la personne est en vie. Enfin, la moitié considère que l’on paye assez d’impôts en France.

    http://www.economiematin.fr/news-hausse-des-frais-bancaires-de-succession-en-2018

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Même les morts paient des factures !! A quand les morts sdf qui ne pouvaient plus payer leur loyer au cimetière ?
      Si le mariage est 'gratuit', le divorce est payant !!
      A quand l'obligation de paiement pour sortir d'un magasin même sans achat ?
      Vous osez quitter l'autoroute ? Passez à la caisse !

      Supprimer
  15. PRIX DES CARBURANTS : 78 % DES FRANÇAIS FAVORABLES AUX BLOCAGES DU 17 NOVEMBRE


    par MARIE-EVE WILSON-JAMIN
    02/11/2018


    80 % des Français interrogés considèrent que la hausse des taxes aura un impact élevé sur leur pouvoir d'achat.

    Le 17 novembre, les Français sont appelés à des manifestations pour protester contre la hausse du prix du diesel. Plus de trois quarts des sondés (78%) trouvent « justifié » l'appel aux blocages des routes.

    Hausse du prix de l'essence : 78% des Français favorables au mouvement du 17 novembre

    Tout début octobre, le gazole, carburant le plus vendu en France avec environ 80 % des volumes, s'affichait en moyenne à 1,5217 euro le litre, soit 3,82 centimes de plus que la semaine précédente, selon les données hebdomadaires du ministère de la Transition écologique et solidaire. Face à cette situation, plusieurs collectifs ont décidé de passer à l’offensive. Ils appellent à bloquer les routes ce 17 novembre 2018.

    Et le mouvement de contestation semble fédérer. Trois quarts des personnes sondées (78 %) trouvent « justifié » l'appel à la protestation contre la hausse du prix des carburants, selon un sondage Odoxa-Dentsu consulting pour franceinfo et Le Figaro. Un chiffre en nette hausse par rapport aux autres récents mouvements concernant des catégories professionnelles plus ciblées et organisés par des syndicats. Preuve que la hausse des tarifs des carburants touche une large partie de la population.

    Un appel au blocage transpartisan

    Ainsi, à titre de comparaison, par exemple, le mouvement des fonctionnaires du 22 mai 2018 n'était qualifié de « justifié » que par 52 % des sondés et seulement 39 % pour le mouvement des cheminots. Et, cette fois, le soutien à cet appel au blocage des routes le 17 novembre est transpartisan : les sympathisants de La République en marche sont tout de même 55 % à trouver l’appel aux blocages « justifié ».

    En outre, 76 % des Français sondés jugent également que la hausse est « une mauvaise chose car il faut avant tout favoriser le pouvoir d’achat des Français, quitte à ce qu’ils utilisent plus longtemps des produits pétroliers » dans les années à venir. Enfin, 80 % des Français interrogés considèrent que la hausse des taxes aura un impact élevé sur leur pouvoir d’achat.

    http://www.economiematin.fr/news-prix-carburants-78-francais-favorables-blocages-17-novembre

    RépondreSupprimer
  16. Le chocolat : une invention de l’homme très ancienne


    le 2 novembre 2018


    Il y a environ 5500 ans les Amérindiens de la culture Mayo-Chinchipe utilisaient déjà le cacao. Il s’agit d’une découverte réalisée en analysant des poteries retrouvées sur le site archéologique de Santa Ana-La Florida en Equateur, dans le bassin supérieur de l’Amazone. Et elle remet en cause l’origine du cacao qui était considérée comme provenant de l’Amérique centrale. Des poteries très élaborées ont été soumises à une analyse par chromatographie et spectrographie de masse (LC-MS/MS) et la présence de théobromine, un alcaloïde spécifique du cacao a été retrouvé. La théobromine ne contient pas de brome car son nom dérive de celui du cacao Theobroma cacao et son action neurotrope est sensiblement identique à celle de la caféine mais à un moindre degré. Dans les poteries découvertes par les archéologues et analysées ensuite, des grains d’amidon typiques du cacao ont aussi été retrouvés et de l’ADN a été identifié comme provenant également du cacao. Des recherches génétiques sur le cacao ont également indiqué que les formes les plus diversifiées génétiquement se retrouvaient toutes dans cette région de l’Equateur. Il s’agit de la variété très répandue aujourd’hui dite Forastero qui se trouvait initialement à l’état sauvage dans la forêt amazonienne.

    Auparavant la primeur de l’utilisation du cacao revenait à l’Amérique centrale, précisément au Honduras où les Amérindiens utilisaient le cacao il y à 3100 ans et il provenait donc du bassin supérieur de l’Amazone car il n’existe pas de cacao sauvage en Amérique centrale. La véritable domestication du cacao eut donc lieu vraisemblablement en Amérique centrale. Le cacao servait à préparer une boisson rituelle alcoolisée après fermentation préalable des graines, une étape qui existe toujours pour la préparation du chocolat, suivie d’une éventuelle torréfaction et enfin d’un broyage pour obtenir une pâte brune.

    Cette découverte fait apparaître une autre énigme qui ne sera peut-être jamais éclaircie. La viabilité des graines de cacao est très courte, quelques mois seulement, et si le cacao est bien originaire de cette partie amazonienne de l’Equateur puisqu’il n’existe aucun plan sauvage de cacao en dehors de cette région précise de la culture Mayo-Chinchipe, alors comment les cacaoyers ont-ils pu être transportés sur de longues distances et en peu de temps ? Peut-être qu’au cours des migrations vers le nord les Amérindiens emportaient avec eux des plants de cacaoyer et les plantaient dans leur nouvelle étape et ainsi de suite, un peu comme le Petit Poucet semait des cailloux blancs pour retrouver son chemin … En plus de 2000 ans il y a eu beaucoup d’évènements migratoires dans cette région américaine.

    Sources : Heredity (2002) 89, 380-386 et Science Magazine, illustration site archéologique de Santa Ana-La Florida.

    https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/11/02/le-chocolat-une-invention-de-lhomme-tres-ancienne/#comments

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (...) La viabilité des graines de cacao est très courte, quelques mois seulement, (...)

      Sorties de leur cabosse, les fèves de cacaoyer doivent être semées sous 24 heures. Elles germeront par la suite.

      Supprimer
  17. Une guerre inutile contre le glyphosate met l'agriculture durable en péril


    2 Novembre 2018
    par Seppi
    Andrew Weidemann*



    En tant qu’agriculteur australien qui compte sur le glyphosate pour produire des aliments sains et sûrs, je suis consterné par plusieurs décisions juridiques et politiques récentes. Malheureusement, elles ont été prises dans une « zone franche » scientifique et n’ont rien à voir avec une agriculture moderne et responsable.

    Aux États-Unis, un jury vient d'accorder 289 millions de dollars à un homme qui prétend que le produit phytopharmaceutique populaire lui a causé un cancer. Au Brésil, une juge a interdit aux agriculteurs d’utiliser le glyphosate à partir de septembre. En France, le président Emmanuel Macron dit vouloir imposer une interdiction totale.

    La guerre mondiale inutile contre le glyphosate a été relancée.

    Mon frère et moi produisons diverses cultures sur nos terres dans l'État de Victoria, dans le sud du pays, notamment du blé, du canola, des haricots et du foin. Notre orge de grande qualité se retrouve dans beaucoup de bières, y compris les marques Crown Lager et Foster.

    Nos deux familles vivent sur l'exploitation. Si le glyphosate posait un réel danger, nous ne nous y exposerions pas nous-mêmes, et encore moins nos épouses et nos enfants. Le glyphosate est un outil de lutte contre les mauvaises herbes sûr et fiable, utilisé sur l'exploitation et autour de nos jardins.

    Les personnes mal informées semblent penser que les agriculteurs achètent des camions-citernes de glyphosate et en arrosent leurs champs. En fait, nous utilisons de petites quantités de manière stratégique selon les recommandations de l'étiquette.

    En général, nous appliquons le glyphosate à deux points clés. La première fois, c'est tôt dans la saison, avant les semis. La lutte contre les mauvaises herbes d’été est la deuxième période cruciale pour conserver une précieuse humidité plutôt que de recourir à des méthodes de contrôle des mauvaises herbes par le travail du sol. Nous suivons les directives portées sur l'étiquette et appliquons le produit de manière sûre.

    Les organismes de réglementation du monde entier ont déterminé que le glyphosate est sûr, et ce, en étayant leurs travaux par des centaines d’études. Le seul cas particulier est quelque chose appelée Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), un groupe qui a une longue histoire d'allégations sans fondement.

    Une récente enquête de Kate Kelland, correspondante de Reuters pour la santé et la science, a utilisé des documents internes pour montrer que le CIRC manipule même ses données. L'organisation semble plus déterminée à choquer le public avec des communiqués de presse qu'à produire des recherches et des résultats environnementaux sérieux.

    La valeur du glyphosate ne réside cependant pas dans le simple fait qu'il n’est pas mauvais. C'est un produit efficace, sûr et sans danger. Il fait de nous de meilleurs agriculteurs qui prennent soin de l'environnement et produisent de manière fiable des aliments abordables pour les consommateurs.

    RépondreSupprimer
  18. Parce que notre région de l’Australie est si sèche, nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller l’eau. Chaque goutte compte. Nous pratiquons une agriculture sans labour, ce qui signifie que nous ne contrôlons pas les mauvaises herbes par l’ancienne méthode consistant à labourer et à retourner le sol – une action qui fait que le sol perd de l’humidité. Nous avons remplacé le labour par du glyphosate. Cette stratégie sans labour empêche l'érosion du sol, préserve la biodiversité et réduit les émissions de gaz à effet de serre. C’est une caractéristique essentielle de l’agriculture durable.

    Si le glyphosate était interdit en Australie, cela nous ramènerait au passé, jusque dans les années 1980. Je parle de ce retour dans tous les sens. Nous retournerions aux méthodes de lutte contre les mauvaises herbes des années 1980. Nous devrions arrêter les pratiques actuelles et retourner au labour. Cela serait néfaste pour la santé à long terme de notre exploitation et pour l'environnement. Nous devrions également recourir à des produits phytosanitaires plus anciens et plus nocifs.

    En outre, dans le cadre d'une interdiction, nos rendements chuteraient aux niveaux des années 1980. À l'heure actuelle, les Australiens produisent en moyenne plus de 40 millions de tonnes par an. Sans accès au glyphosate, cela pourrait retomber à 25 millions de tonnes.

    Cela peut ne pas sembler beaucoup, mais c’est une grosse perte. Le coût de la nourriture augmenterait pour les gens ordinaires. Si les interdictions s’étendaient à d’autres pays du monde, cela pourrait menacer l’approvisionnement alimentaire mondial.

    J'espère que nous garderons le glyphosate et que les données scientifiques et les preuves solides l'emporteront. Le procès intenté aux États-Unis et sa décision de 289 millions de dollars ira probablement en appel. Au Brésil, le gouvernement exhorte ses tribunaux à annuler l'interdiction judiciaire du glyphosate. Et en France, les législateurs ont résisté à la croisade de leur président contre le produit.

    ---------------------


    * Andrew Weidemann pratique l'agriculture avec son épouse Julie, son frère Rodney et son épouse Andrea dans la région de Wimmera, État de Victoria, en Australie, où ils produisent du blé, de l'orge, du canola, des fèves, des pois chiches et des pois, des lentilles, de l'avoine et du foin de vesce, ainsi que des agneaux de qualité de race White Suffolk.

    Source : https://globalfarmernetwork.org/2018/08/unnecessary-war-on-glyphosate-puts-sustainable-agriculture-at-risk/

    http://seppi.over-blog.com/2018/11/une-guerre-inutile-contre-le-glyphosate-met-l-agriculture-durable-en-peril.html

    RépondreSupprimer
  19. Vous n'êtes pas les bienvenus ici (ce ne sont pas les lecteurs qui sont visés…)


    2 Novembre 2018
    par Seppi
    David Zaruk*


    Nous vivons un nouvel Âge des Ténèbres en Europe, où innovation et technologie sont rejetées à un rythme alarmant. Alors que l'on observe une pression réactionnaire de refus des produits chimiques aux produits pharmaceutiques et vaccins, en passant par les produits de l'industrie agroalimentaire, la situation n'a jamais été aussi grave qu'en biologie végétale et en agrotechnologie. Lors de rencontres, de panels et de débats à Bruxelles, on a souvent l’impression que les scientifiques et les chercheurs de ce secteur ne sont pas les bienvenus à la table de discussion.

    Plusieurs facteurs sont entrés en collision dans une tempête parfaite pour agir contre les intérêts de la recherche et de l'innovation :

    Les ONG environnementales, les activistes anti-industrie et les naturophiles ont abusé des outils des réseaux sociaux pour créer une peur et une incertitude injustifiées au sein d'un large public.

    Les décideurs n'ont pas fait preuve de courage, ni de leadership, et se sont cachés derrière des outils tels que le principe de précaution ou un « consensus public » artificiel lorsque des groupes d'activistes ont lancé des campagnes de mise en doute des technologies émergentes.

    Au fur et à mesure que s'accroît notre dépendance de la technologie, l’analphabétisme technologique a créé des fractures sociales/numériques et une ignorance généralisée et sans honte à l’égard de la science.

    Les changements dans les modèles commerciaux des médias ont obligé les organes de presse à réduire leurs effectifs et leur budget, contribuant ainsi à une baisse du professionnalisme des journalistes et de leur objectivité éditoriale.

    Les mécanismes de génération de la confiance anciennement fondés sur le recours à une expertise et à une autorité sont passés à la collecte d'évaluations par des pairs transparentes et partagées, mettant la « science des citoyens » et les recherches sur Internet au même niveau que la recherche et la méthode scientifiques.

    Les postmodernistes ont étendu la perception de l'incertitude à toutes les activités scientifiques, de nombreux spécialistes des sciences sociales étant favorables à un paradigme de « science post-normale » évaluant la recherche technique par le biais d'une préoccupation populiste.

    La combinaison de ces facteurs de stress handicape l'industrie, la recherche et le développement technologique. Le fait que tous les six facteurs soient largement ressentis dans la capitale européenne signifie que toute innovation en matière d'agritech, de biotech, de biologie végétale ou de protection des cultures n'est, dit tout simplement, pas la bienvenue.

    RépondreSupprimer
  20. Ces déclarations semblent terribles et, pour certains, excessivement pessimistes, mais un bref aperçu des événements récents peut servir de signal d'alarme. Il a fallu trois ans à l'UE pour renouveler l'autorisation du glyphosate (pour cinq ans au lieu des 15 initialement proposés) malgré le consensus scientifique sans appel. Un groupe d'activistes anti-industrie et d'opportunistes du secteur des produits biologiques retient diverses technologies d'amélioration des plantes innovantes dans le flou réglementaire au niveau européen. Des groupes au sein du PNUE et de la FAO s'investissent dans des théories agro-écologiques basées sur la foi au péril des modèles agricoles occidentaux. Les traitements des semences sont tombés en disgrâce à la suite de l'interdiction par l'UE des néonicotinoïdes sur toutes les cultures (même les non florifères telles que la betterave à sucre), obligeant les agriculteurs à utiliser des pesticides plus anciens et moins efficaces (et souvent plus dangereux pour les pollinisateurs).

    Il ne fait pas bon être chercheur dans le domaine des semences en Europe.

    Brûler les sorcières

    Les opportunistes accourent au milieu de ces sables mouvants sociétaux. Les organisations activistes et les ONG trouvent cette situation actuelle idéale pour augmenter le nombre de leurs membres et leur financement. Les gourous des réseaux sociaux tirent profit des entreprises de compléments alimentaires détox ou des tests de glyphosate dans les urines relevant de l'escroquerie. Le biobusiness voit dans la vulnérabilité et l'aisance d'une partie de la population une combinaison idéale pour la croissance de ses marchés, stimulée par des campagnes de peur. Les avocats font de la publicité pour constituer des pools de victimes dans le cadre de recours collectifs dans lesquels la cause des cancers est attribuée à l’industrie. Les décideurs se voient jouer un rôle d'intendance face à un ennemi commun et les journaux exploitent les indignations.

    Cet ennemi commun, c'est la nouvelle sorcière : l'industrie et la recherche liée à l'industrie.

    Toute chasse aux sorcières est composée de certains éléments : une peur irrationnelle ; un ennemi évident ; une idéologie passionnée ; une torche effrayante ; et une autorité faible. Les torches d’aujourd’hui sont des outils tels que l'argumentum ad hominem, des campagnes de diffamation et des listes noires sur les réseaux sociaux. Alors que l'industrie a érigé des murs pour se protéger (et s'isoler) des foules, certains chercheurs financés par l'industrie ou des universitaires bien disposés envers l'industrie se sont retrouvés sur le bûcher. Après ma propre expérience, de nombreux universitaires m'ont abordé avec des histoires similaires.

    Les atteintes à la liberté d’expression et à la liberté de recherche dans le climat de peur et d’indignation manifesté par le public ne sont pas nouvelles… c’est tout simplement injuste.

    Un festin pour les zélotes

    Non seulement l'agritech n'est pas la bienvenue à la table de discussion, mais ses membres sont pourchassés dans le cadre d'une action prioritaire. Monsanto n’est plus, mais si les acteurs de l’industrie pensent que la bête activiste se retirera pour digérer son succès en relations publiques, alors ne soyons pas surpris si leurs carcasses sont au menu de la prochaine campagne de peur et de fiction. L’appétit de cette bête ne sera satisfait que lorsque toutes les entreprises, tous les laboratoires de recherche sur les plantes et tous les agriculteurs conventionnels auront disparu et qu’elle se retrouvera dans sa « terre promise » idéologiquement pure. Ces fanatiques n'ont pas peur de mentir, de blesser leurs ennemis ou de faire de sales coups.

    RépondreSupprimer
  21. Les ONG, les activistes et les gourous appliquent une stratégie claire. Tandis que les entreprises s’emploient à se conformer à des réglementations de plus en plus strictes, ces groupes s’emploient à ajouter de nouvelles couches d’outils politiques pour rendre plus difficiles encore l’approbation des innovations, les activités des entreprises, le succès de la recherche et la production de produits alimentaires. Les chefs de file de l'industrie doivent se réveiller et cesser de se contenter d'être le deuxième zèbre le plus lent du troupeau.

    À moins que nos responsables politiques ne trouvent le courage de tenir tête aux fanatiques et aux charlatans, je crains que nous devions nous attendre à un empilement de cadavres avant que ne se rétablisse une situation raisonnable .

    Note de la rédaction : Le mois dernier [août 2018], David Zaruk a perdu son poste à l’Université Saint-Louis Bruxelles où il enseignait la communication depuis 10 ans. Selon les éléments de preuve dont dispose la rédaction, il est clair que la source de la campagne menée contre David était le professeur de droit Olivier De Schutter (connu pour ses postures en faveur de l'agro-écologie et son opposition à l'industrie), et que les raisons de l'éviction de Zaruk ont été ses positions en faveur des OGM et du glyphosate. Alors que les communautés agricoles étaient scandalisées par le licenciement de Zaruk et que les preuves sont bien documentées, aucun média principal n’a considéré cela comme une information digne d'être publiée.

    ----------------------
    Source : https://european-seed.com/2018/09/youre-not-welcome-here/

    http://seppi.over-blog.com/2018/11/vous-n-etes-pas-les-bienvenus-ici-ce-ne-sont-pas-les-lecteurs-qui-sont-vises.html

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. L'objectif de la 'Vermarq-nazionalsocialiste' est de réduire la population mondiale par TOUS les moyens. D'où les attaques sur les désherbants qui osent tuer uniquement les mauvaises herbes, les produits de traitements contre les maladies et attaques d'insectes ainsi que contre les organismes génétiquement modifiés qui sont pourtant là depuis des milliards d'années et représentent 100 % de la végétation sur Terre !

      Supprimer
  22. Ils ont une proposition pour évaluer la toxicité des pesticides ! Défense de rire !


    1 Novembre 2018
    par Seppi



    À propos d'une tribune publiée – évidemment – dans le Monde Planète

    "Eric Andrieu a retweeté"... Le propos nicolinesque ne le choque pas ! En plus c'est faux! Ce n'est pas une "revue de littérature", mais "une étude scientifique"

    C'est tout simplement pathétique... Un ministre qui tient des propos sensés, quoique maladroits, et souhaite une action politique fondée sur la science se fait « allumer » par des médecins et des scientifiques…

    L'actualité est impitoyable. Et ce blog risque de se transformer en bureau des réclamations contre les scandaleuses irrationalité et immoralité alterscientifiques et patapolitiques.

    Comment peut-on laisser passer sans réagir le « Notre proposition, Monsieur le ministre, pour évaluer la toxicité des pesticides » produit par un « collectif » et publié par le Monde Idées, le 29 octobre 2018 sur la toile et le 30 (date évidemment fausse, c'est la spécificité du journal...) dans la version papier ?

    La tribune est derrière un péage, mais vous pouvez la lire sur Twitter, sur la page de l'inénarrable Éric Andrieu, eurodéputé socialiste et candidat à la tête de liste pour les prochaines élections européennes (que le Dieu de la Raison et M. Olivier Faure nous en gardent !). Il a relayé un gazouillis avec le texte suivant :

    « Excellente tribune sur les enjeux des #pesticides :
    "au nom des menaces qui pèsent tant sur l’environnement que sur la santé humaine -de respecter le principe de précaution et de placer l’intérêt public -la recherche, mais aussi la santé -avant celui des industriels"

    Petit (enfin...) flashback pour planter le décor

    L'affaire des cas d’agénésies transverses du membre supérieur (ATMS) de l'Ain, médiatisée à partir de la mi-septembre 2018, a fait l'objet d'une instrumentalisation tous azimuts, d'aucuns s'étant servi d'une manière éhontée du malheur de ces enfants et de la douleur de leurs parents (voir sur ce site « Les shaddoks pompaient... Jadot et Cie nous pompent l'air ! » et « Enfants sans bras ou main de l'Ain : du grand journalisme dans l'Express, de la grande instrumentalisation dans le Monde de... »).

    Mme Emmanuelle Amar a pu acquérir une gloire nationale ; ériger un piédestal pour sa statue de « lanceuse d'alertes » et de victime de sordides machinations des puissances publiques pour la faire taire et occulter un « scandale sanitaire » ; et aussi sauver son poste. C'était évidemment avec le soutien d'autres « parties prenantes », les différentes rivières de la protestation devant confluer en un grand fleuve de la contestation des institutions (notamment Santé Publique France et la ministre de la santé, et maintenant celui de l'agriculture) et de certaines réalités économiques... nous avons nommé l'agriculture et les pesticides.

    "Véritablement indépendante" ?...

    ...ou désir de vengeance ?...

    S'agissant des pesticides, certains y sont allés mollo avec des supputations, des insinuations ; d'autres franco avec des condamnations évidemment sans le début d'un commencement de preuve. Mais toutes les mères vivant en milieu rural, la sentence ne pouvait qu'être prononcée avant même l'ouverture d'une instruction.

    RépondreSupprimer
  23. L'instrumentalisation et l'hystérie médiatique se poursuivent du reste : le Monde a publié le 30 octobre 2018 sur la toile un article – dont il est dit qu'il a été sélectionné pour la matinale du... 29 octobre 2018 – du clavier de M. Stéphane Foucart, « "Bébés sans bras" de l’Ain : un huitième cas identifié ». Et cela continue avec « "Bébés sans bras" : 18 cas recensés au total dans l’Ain ». Notons ce commentaire de M. Alain Pannetier, avec lequel nous serons pour une fois d'accord sur le fond (pas forcément sur le non-dit) :

    « L'agrégat du REMERA est de 8 cas sur 6 ans (2009-2014) dans un cercle de 900km2. Ce qui fait du 0.0015 cas/an/km2 en moyenne. Aller chercher 18 cas sur 15 ans (2000, 2014) sur l'ensemble du département sur 5800km2 dilue l'agrégat à 0.0002 cas/an/km2 (8 fois moins). De plus le REMERA ne décomptait que les naissances dont la grossesse sur la période critique (entre semaine 3 et 10) était passée dans ce cercle. A-t-on pris les mêmes précautions dans les 11 nouveaux cas ? »


    ...ou désir obsessionnel de prouver qu'elle a raison sur l'agrégat (cluster) ?


    Nous avons fait un calcul à la louche : l'incidence départementale, sur ces 15 ans, semble conforme à l'incidence nationale... ce qui va dans le sens de l'analyse de Santé Publique France.

    Fermons la parenthèse.

    Nous sommes le 19 octobre 2018. M. Didier Guillaume vient de remplacer un Stéphane Travert accusé par des lobbies entités se prétendant au service de la planète d'être le représentant des lobbies – et par M. Yannick Jadot « d'être le lobby » ou « le représentant de la "pire agriculture au sein du gouvernement" ». Les micros se tendent de partout, et il est interrogé sur ce qui préoccupe la bobosphère (pour les vraies questions agricoles, on attendra...). Donc sur la sortie du glyphosate et les « bébés sans bras ». Le 19 octobre 2018 donc, c'est un interrogatoire lourdingue et insistant – quasiment avant procès devant le tribunal de l'opinion – par Mme Elizabeth Martichoux sur RTL…

    - voir clip sur site -
    (À partir de 5:00 pour l'affaire des agénésies)

    Reprenons les réponses, quelque peu confuses, en les citant du Point, d'un « Bébés nés sans bras : Didier Guillaume demande des preuves de la dangerosité des pesticides » qui maltraite la pensée de M. Guillaume (qui ne visait que le cas des malformations et non la question générale) :

    « "C'est aux scientifiques de faire la preuve ou non qu'il y a des conséquences à l'usage des pesticides ou pas", a assuré le ministre lors d'un entretien à l'antenne de la radio RTL. "Il y a peut-être des soupçons, mais il n'y a aucune preuve scientifique?", et notamment "sur la question des bébés sans bras il faut que la science fasse son travail", a-t-il ajouté. »

    L'Express a titré le lendemain : « Pesticides: Didier Guillaume suscite déjà une polémique ». Non, ce sont les médias qui ont suscité la polémique... et évidemment aussi des politiciens dont le programme politique – d'un vide sidéral sur le fond, démagogie exceptée – consiste essentiellement à exploiter les soubresauts de l'actualité et à pilonner les adversaires (surtout quand ce sont d'anciens amis...).

    L'Express – avec AFP – aura au moins mis la « polémique » dans une bonne perspective :

    RépondreSupprimer
  24. « Des tensions trois jours à peine après sa nomination. Le nouveau ministre de l'Agriculture Didier Guillaume s'est attiré les foudres des ONG vendredi en déclarant que les scientifiques devaient faire la preuve que l'usage de pesticides avait des conséquences sur la santé, dans l'affaire des bébés nés sans bras dans l'Ain.

    "Eric Andrieu a retweeté"...

    Un « collectif »

    Entrons dans le vif du sujet. Comme il n'y a pas de quoi constituer une équipe de football, le voici, ce « collectif » :

    Isabella Annesi-Maesano, directrice de recherche à l'Inserm et directrice équipe EPAR (épidémiologie des maladies allergiques et respiratoires) ;
    Jean-Marc Bonmatin, chercheur (CNRS) au Centre de biophysique moléculaire d'Orléans ;
    Thomas Bourdrel, médecin, membre du collectif Strasbourg Respire ;
    Laurent Chevallier, médecin nutritionniste attaché au CHRU de Montpellier ;
    Barbara Demeneix, biologiste au Muséum national d'histoire naturelle ;
    Eric Ferraille, médecin, président de la fédération des associations de protection de l'environnement en Rhône-Alpes ;
    Pierre-Michel Périnaud, médecin et président de l'AMLP (Alerte des médecins sur les pesticides) ;
    Philippe Ricordeau, médecin spécialiste en santé publique, épidémiologiste ;
    Pierre Souvet, médecin, président de l'Association Santé Environnement France ;
    Charles Sultan, professeur d'endocrinologie pédiatrique à l'université de Montpellier.

    Il y a là du beau monde du militantisme, certains ayant déjà eu les « honneurs » de nos commentaires. Lequel est le phénix des hôtes de ce blog ? À vous de choisir... à moins de répondre comme le fit en des temps maintenant anciens Jacques Martin dans l'École des Fans : « Tout le monde a gagné ! »

    "Eric Andrieu a retweeté"...

    Un homme de paille d'entrée

    Le collectif rappelle donc pour commencer les propos rapportés de M. Didier Guillaume et embraye (c'est nous qui mettons le lien) :

    « Ce qu’un journal [Le Nouvel Observateur] a cru pouvoir traduire sur son site par : "Pesticides, Didier Guillaume réclame aux scientifiques des preuves de leur impact sur la santé". »

    Voilà qui est consternant.

    Car la suite le prouve, c'est un reproche qui est adressé à M. Didier Guillaume !

    C'est d'autant plus atterrant que cela vient d'un collectif, en plus de gens bardés de diplôme et pour certains d'honneurs académiques. Ils sont dix et aucun n'a trouvé ce propos et ce procédé indignes ?

    M. Didier Guillaume a tenu des propos parfaitement rationnels et sensés... parole à la science, pas aux manipulateurs d'opinion, aux lanceurs d'oukases et autres excommunications. Les esprits rationnels, particulièrement des domaines de la science et de la médecine, devraient se réjouir qu'enfin un ministre préconise de subordonner l'action politique ou administrative à des faits objectivés par la science.

    RépondreSupprimer
  25. Mais non ! Ces gens argumentent sur l'interprétation de ses propos qui en a été faite par un titreur de journal.

    "Eric Andrieu a retweeté"...

    L'appel à la dérision...

    Cela leur permet d'affubler M. Didier Guillaume d'un bonnet d'âne :

    « Si l’on s’en tient à la loi, ce n’est pas aux scientifiques d’apporter la preuve de la toxicité des pesticides, mais bien aux industriels de démontrer l’absence de nocivité de leurs produits. [...] »

    Sous-entendu : M. Guillaume ne sait pas que... C'est affligeant !

    ...ou les arroseurs arrosés

    Mais c'est encore plus désolant que vous ne le pensez (peut-être).

    Voilà des bacs plus 5 (au moins) – dont les noms sont usuellement précédés de « Dr » selon l'usage pour les médecins, ou par vanité pour les scientifiques ayant soutenu une thèse de doctorat – qui viennent dire que les « industriels » – une désignation sans nul doute péjorative dans ce contexte – doivent « démontrer l’absence de nocivité de leurs produits ».

    Ah que voilà, j'ai encore produit une phrase extra-longue... à la mesure de ma stupéfaction et de mon indignation : « l’absence de nocivité » est indémontrable ! Tout comme l'inexistence des anges.

    Voilà qui est choquant et navrant.

    "Eric Andrieu a retweeté"...

    On nous prend pour des c...

    La « leçon » continue (c'est nous qui graissons) :

    « ...De plus, cette preuve devrait être faite avant leur mise sur le marché et validée par des organismes indépendants certifiés comme c’est le cas pour les médicaments qui, pour être commercialisés, doivent avoir reçu une AMM (Autorisation de mise sur le marché). »

    Ce conditionnel laisse entendre au lecteur naïf que les pesticides échappent à une procédure d'évaluation et d'autorisation.

    Pouvons nous vraiment croire que ces gens ne connaissent pas la problématique ? Nous devons au contraire affirmer qu'ils ont utilisé un procédé de propagande digne des meilleurs experts. Plus le mensonge est gros...

    C'est pathétique !

    Investiguer sous le lampadaire de l'activisme

    On passe aux cas d'agénésies transverses des membres supérieurs. On peut souscrire à l'affirmation qu'il faut chercher plus loin – mais à notre sens, en l'occurrence, essentiellement parce qu'on ne peut ordonner le reflux à la mer d'une opinion publique façonnée. Et si on cherche, cela devra être au-delà des cas spécifiques, ainsi que sur toutes les causes possibles. Pour les auteurs de la tribune, « un travail d’analyse épidémiologique et d’exposition doit être réalisé sans tarder. »

    Mais sur quoi, dans quelle direction ? Le mot « exposition » livre déjà la réponse. Mais lisez la suite :

    RépondreSupprimer
  26. « Dans le cas des excès d’agénésies transverses des membres supérieurs, rien ne permet actuellement d’infirmer que les pesticides n’en soient pas la cause. »

    Accusé Pesticides, levez-vous ! Vous êtes coupable, à moins de prouver votre innocence !

    Pitoyable !

    On a ensuite droit à un véritable acte d'accusation orwellien ou à la mode Vychinski ou McCarthy :

    « Concernant les effets toxiques des pesticides, les scientifiques accumulent les preuves depuis de nombreuses années, à tel point qu’il n’est plus nécessaire d’invoquer le principe de précaution mais celui de prévention […] »

    Revue de détail des forfaits des pesticides. Les agriculteurs donc... mais au diable les résultats d'AGRICAN ; l'expertise collective de l'INSERM – mais au diable le fait qu'elle ne va quasiment pas au-delà des constatations de liens ou d'associations et que, quand elle le fait, c'est pour des produits qui ont été entre-temps retirés du marché ; les femmes enceintes ; le déclin des insectes et des oiseaux ; une liste à faire peur de maladies et d'affections...

    Tout cela relève de l'hystérie et c'est navrant.

    Mais que fait la police le gouvernement

    De mille-feuille argumentatif on passe au propos de comptoir :

    « Les scientifiques ont accumulé des preuves – jamais définitives, toujours incomplètes –, mais qu'en ont fait les politiques ? »

    Notons incidemment que les « preuves » sont maintenant bémolisées par rapport à la citation précédente.

    C'est donc la faute des « politiques »... voilà un propos qui siérait aux tribuniciens, de l'extrême droite ou de l'extrême gauche (et à quelques idiots utiles), qui font programme sur le renversement de la table. Admettons-le : nous versons ici dans le sophisme du déshonneur par association. Mais ça soulage...

    Les « politiques » ont géré le dossier des pesticides – avec les « industriels » – de manière globalement responsable. Les substances préoccupantes ont été retirées du marché, ont fait l'objet de restrictions d'usage ou ont été assujetties à des préconisations d'emploi plus protectrices au fur et à mesure de la mise en évidence de sources de préoccupation, ou de l'apparition de substances plus avantageuses.

    Mais il est si simple de lancer à la cantonade : « mais qu'en ont fait les politiques ? »

    Désespérant !

    Pour en finir, bouclons la boucle de la connerie

    Il faut évidemment aussi un coupable dans la sphère économique... une petite théorie complotiste, ça vous va ?

    « Les industriels, quant à eux, se sont rendus indispensables: il est impossible d'imaginer un autre modèle agricole sans leurs produits. Et ils se sont aussi imposés dans les comités internationaux chargés d'édicter les règles d'évaluation de leurs propres produits... Et les agences européennes et nationales fondent largement leur expertise sur les tests effectués par ces mêmes industriels. »

    RépondreSupprimer
  27. Voilà un paragraphe qui mérite une analyse de texte. Mais allons droit au but.

    Qui a écrit :

    « Si l’on s’en tient à la loi, [c'est] bien aux industriels de démontrer l’absence de nocivité de leurs produits. [...] » ?

    Hilarant !

    Euh non ! Pour la connerie, il y a un bonus !

    Passons vite sur l'ode au Centre International de Recherche sur le Cancer et sur la France qui « reste en tête des pays utilisateurs » de pesticides (encore un mensonge à la Goebbels...) :

    « Nous vous demanderons également – au nom des menaces qui pèsent tant sur l'environnement que sur la santé humaine – de respecter le principe de précaution et de placer l'intérêt public – la recherche, mais aussi la santé – avant celui des industriels. »

    Pourquoi évoquer l'environnement avant la santé humaine ? La recherche avant la santé ? Notez aussi que nulle part il n'est question de production agricole et alimentaire, ni du reste d'utilisation de biocides pour protéger la santé humaine et animale. Et voici l'apothéose...

    Mais qui donc a écrit :

    « […] il n’est plus nécessaire d’invoquer le principe de précaution mais celui de prévention […] » ?

    Désopilant !

    Oh ! Avant de partir, la fameuse proposition...

    Allez, on vous la livre dans son jus :

    « Monsieur le ministre, puisque vous semblez douter des nombreuses études ayant démontré la responsabilité des pesticides dans de nombreux cancers, des maladies neurodégénératives et neurodéveloppementales, allergiques, ainsi que malformatives, nous nous engageons à vous aider en vous envoyant une étude scientifique par mois jusqu'à la fin de votre mandat. »

    ...une étude scientifique par mois ! Quelle formidable contribution à l'évaluation des pesticides ! Quel vaste programme ! Un petit tour par mois sur Google Scholar (on les voit mal produire un article (vraiment) scientifique mensuel, ce ne serait pas sérieux)... et hop, un courriel à un ministre qui « semble[...] douter [...] »...

    Supercalifragilisticexpidélilicieux !

    http://seppi.over-blog.com/2018/11/ils-ont-une-proposition-pour-evaluer-la-toxicite-des-pesticides-defense-de-rire.html

    RépondreSupprimer
  28. Les chiffres dans les nouvelles ? Assurez-vous de ne pas tomber pour ces 3 astuces statistiques


    1 novembre 2018
    par Liberty Vittert, The Conversation



    "Un peu de recherche révèle que la sexualité peut être déterminée par la longueur des doigts", a récemment publié une nouvelle basée sur une étude évaluée par des pairs de chercheurs réputés de l'Université d'Essex et publiée dans les Archives of Sexual Behavior, la principale publication savante dans le domaine de la sexualité humaine.

    Et, à mon œil averti des statistiques, il s'agit d'un tas de foutaises.

    Juste au moment où il semble que les consommateurs d’informations se préparent - en se rappelant de demander si la science est «examinée par les pairs», la taille de l’échantillon est suffisamment grande ou si la personne qui a financé le travail - c’est tout un tas d’histoires. Dans ce cas, le rapide se présente sous la forme d’intervalles de confiance, un sujet statistique qu’aucun profane ne devrait avoir à parcourir pour comprendre un article de presse.
    Mais, malheureusement, pour les détracteurs de nombres, si vous ne voulez pas vous laisser avoir par des recherches à bout de souffle, surexprimées ou autrement dénuées de valeur, nous devons parler de quelques principes statistiques qui pourraient encore vous tromper, même lorsque tous les " "recherches légitimes" sont cochées.

    Quel est mon risque réel ?

    L'un des titres les plus déprimants que j'aie jamais lus était "Une étude de huit ans révèle que les gros mangeurs de frites ont deux fois plus de chances de mourir". "Ugh," dis-je à voix haute, en sirotant mon verre de vin rouge avec un grand panier de frites parfaitement dorées devant moi. Vraiment ?

    Eh bien, oui, c'est vrai, selon une étude évaluée par des pairs publiée dans l'American Journal of Clinical Nutrition. Manger des frites fait doubler vos risques de mort. Mais combien de frites, et de plus, quel était mon risque de mort initial ?

    L'étude indique que si vous mangez des pommes de terre frites trois fois par semaine ou plus, vous doublerez votre risque de décès. Prenons donc une personne moyenne dans cette étude: un homme de 60 ans. Quel est son risque de mort, quel que soit le nombre de frites qu'il mange? Un pourcent. Cela signifie que si vous alignez 100 hommes de 60 ans, au moins un d'entre eux mourra l'année prochaine simplement parce qu'il est un homme de 60 ans.

    Maintenant, si tous les 100 de ces hommes mangent des pommes de terre frites au moins trois fois par semaine toute leur vie, oui, leur risque de mort double. Mais qu'est-ce que 1 % double ? Deux pour cent. Ainsi, au lieu d’un de ces 100 hommes décédés au cours de l’année, deux d’entre eux mourront. Et ils peuvent manger des pommes de terre frites trois fois par semaine ou plus toute leur vie - cela ressemble à un risque que je suis prêt à prendre.

    C'est un concept statistique appelé risque relatif. Si le risque de contracter une maladie est de 1 sur un milliard, même si vous quadrupliez votre risque de le devenir, votre risque n'est toujours que de 4 sur un milliard. Ça ne va pas arriver.
    Ainsi, la prochaine fois que vous constaterez une augmentation ou une diminution du risque, vous devrez poser la première question "une augmentation ou une diminution du risque par rapport à quel risque initial".

    RépondreSupprimer
  29. De plus, comme moi, ces hommes auraient-ils pu savourer un verre de vin ou une pinte de bière avec leurs pommes de terre frites ? Quelque chose d'autre aurait-il pu être réellement le coupable ?

    Manger du fromage avant d'aller au lit équivaut à mourir de draps enchevêtrés ?

    Les boîtes à bébé sont devenues un cadeau à la mode parrainé par l'État destiné aux nouveaux parents, destiné à fournir aux nouveau-nés un endroit sûr où dormir. L'initiative est née d'un effort mené par la Finlande à la fin des années 1930 pour réduire le nombre de décès liés au sommeil chez les nourrissons. La boîte en carton contient quelques éléments essentiels: des couches, des lingettes pour bébé, un body, des coussinets d'allaitement, etc.

    Le taux de mortalité infantile en Finlande a diminué rapidement avec l'introduction de ces boîtes à bébé et le pays enregistre aujourd'hui l'un des taux de mortalité infantile les plus bas au monde. Il est donc logique de supposer que ces boîtes pour bébés ont entraîné une baisse du taux de mortalité infantile.

    Mais devinez quoi aussi a changé ? Soins prénataux. Pour pouvoir bénéficier de la boîte à bébé, une femme devait se rendre dans des centres de santé commençant au cours des quatre premiers mois de sa grossesse.

    En 1944, 31 % des mères finlandaises ont reçu une éducation prénatale. En 1945, il avait atteint 86 %. La boîte à bébé n'était pas responsable du changement des taux de mortalité infantile; c'était plutôt l'éducation et les premiers bilans de santé.

    C’est un cas classique de corrélation qui n’est pas synonyme de causalité. L’introduction de boîtes pour bébés et la diminution du taux de mortalité infantile sont liées mais l’une n’a pas causé l’autre.

    Toutefois, ce petit fait n’a pas empêché les entreprises de boîtes pour bébés de faire leur apparition à gauche et à droite, vendant des produits comme le «Lot de boîtes à bébé: Finland Original» pour seulement 449,99 $ US. Et les États-Unis utilisent des dollars d’impôts pour distribuer une version aux nouvelles mères.

    Ainsi, la prochaine fois que vous verrez un lien ou une association - par exemple, comment manger du fromage est lié à la mort en s'emmêlant dans vos draps - vous devriez demander "Qu'est-ce qui pourrait en être la cause ?"

    Lorsque la marge d'erreur est supérieure à l'effet

    Des chiffres récents du Bureau of Labor Statistics montrent que le taux de chômage national est passé de 3,9 % en août à 3,7 % en septembre. Lors de la compilation de ces chiffres, le bureau ne va évidemment pas demander à chaque personne si elle a un travail ou non. Il pose une question sur un petit échantillon de la population et généralise ensuite le taux de chômage de ce groupe à l'ensemble des États-Unis.

    Cela signifie que le niveau officiel de chômage à un moment donné est une estimation - une bonne estimation, mais une estimation. Cette "erreur plus ou moins" est définie par ce que les statisticiens appellent un intervalle de confiance.

    Les données indiquent en réalité qu'il apparaît que le nombre de chômeurs dans le pays a diminué de 270 000 - mais avec une marge d'erreur, définie par l'intervalle de confiance de plus ou moins 263 000. Il est plus facile d’annoncer un numéro unique comme 270 000. Toutefois, l'échantillonnage comporte toujours une marge d'erreur et il est plus précis de considérer cette seule estimation comme une fourchette. Dans ce cas, les statisticiens estiment que le nombre réel de chômeurs a diminué de quelque 7 000 personnes dans le segment inférieur à 533 000 dans le segment supérieur.

    RépondreSupprimer

  30. C'est le même problème qui s'est produit avec l'étude sur la définition de la longueur des doigts par la longueur du doigt - l'erreur plus ou moins associée à ces estimations peut simplement annuler toute certitude quant aux résultats.

    L’exemple le plus évident d’intervalles de confiance rendant nos vies déroutantes est le sondage. Les sondeurs choisissent un échantillon de la population, demandent pour qui cet échantillon votera, puis en déduisent ce que toute la population va faire le jour du scrutin. Lorsque les courses sont proches, l'erreur plus ou moins associée aux sondages de l'échantillon annule toute connaissance réelle de qui va gagner, rendant les courses "trop proches du but".

    Ainsi, la prochaine fois que vous verrez un chiffre indiquant une population entière où il aurait été impossible de demander à chaque personne ou de tester chaque sujet, vous devriez poser des questions sur l'erreur plus ou moins.
    Connaître ces trois aspects de la statistique trompeuse signifie-t-il que vous ne serez jamais dupe? Nan. Mais ils vont certainement aider.

    https://phys.org/news/2018-11-news-dont-fall-statistical.html#jCp

    RépondreSupprimer
  31. Les scientifiques ont-ils enfin révélé comment les pyramides égyptiennes ont été construites ?


    Spoutnik Nouvelles
    2 novembre 2018


    Les grandes pyramides de Gizeh en Égypte, qui comptent parmi les sept merveilles du monde antique, attirent des millions de touristes chaque année. Les scientifiques, pour leur part, restent en désaccord sur la manière dont les Égyptiens ont pu transporter les blocs de 2,5 tonnes sur plus de 800 kilomètres d'Assouan, dans le sud de l'Égypte, à Gizeh, dans le nord du pays, il y a 4 600 ans.

    Les restes d'un système de rampe vieux de 4 500 ans ont été découverts dans une ancienne carrière dans le désert oriental, dans ce que les scientifiques ont déclaré pourraient donner un indice sur la construction de pyramides égyptiennes il y a des milliers d'années, selon Live Science.

    La rampe a été découverte sur le site égyptien de Hatnub par des chercheurs de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire et de l'université de Liverpool en Angleterre.

    Les scientifiques ont suggéré que la rampe était spécialement conçue pour transporter des blocs de pierre de 2,5 tonnes sur une pente à l'aide de traîneaux et de cordes.

    Yannis Gourdon, codirecteur de la mission conjointe à Hatnub, a déclaré à Live Science que le système est "composé d'une rampe centrale flanquée de deux escaliers percés de nombreux poteaux", auxquels des cordes étaient probablement attachées pour traîner les énormes pierres d'albâtre.

    "En utilisant un traîneau qui portait un bloc de pierre et était attaché avec des cordes à ces poteaux en bois, les anciens Égyptiens étaient capables de tirer les blocs d'albâtre de la carrière sur des pentes très raides de 20% ou plus", a-t-il expliqué.

    L'année dernière, le Daily Mail a fait état de la découverte d'un ancien papyrus qui affirmait que le transport des blocs lourds pour les pyramides était effectué à l'aide de bateaux spéciaux et de canaux et canaux spéciaux.

    Les grandes pyramides de Gizeh comptent parmi les structures artificielles les plus célèbres et les plus anciennes au monde. Situé à environ 15 km du Caire, le complexe a plus de 4 500 ans et consiste en trois grandes pyramides, ainsi qu’une sculpture connue sous le nom de grand sphinx et plusieurs cryptes.

    https://www.lewrockwell.com/2018/11/no_author/have-scientists-finally-revealed-how-egyptian-pyramids-were-built/

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Un peu con comme idée de 's'attaquer' au 'mystères de pyramides' !! Ces 'pyramides' sont en réalité de vulgaires montagnes, collines ou butes taillées en pointes et rainurées pour l'effet de construction.

      Ainsi, comme il en a été au Mont Rushmore (Dakota du Sud) pour la tête de 4 présidents, ont été taillées les 'têtes de sphinx' ou autres conneries mythologiques sorties de la tête de dictateurs.

      Supprimer
  32. VENDREDI FUNNY - La chaleur manquante de Kevin Trenberth a enfin été retrouvée ! Répétez, peut avoir été


    Bob Tisdale
    2 novembre 2018


    MISE À JOUR: Voir la mise à jour à la fin du post sur la sensibilité au climat.

    # # #

    Titre alternatif: Communiqué de presse plus Réponses Mainstream & Blogosphere à Resplandy et al. 2018

    Avant de passer aux choses amusantes, le papier dont nous discutons dans ce post est Resplandy et al. 2018 Quantification de l'absorption de chaleur des océans par les changements dans la composition de l'oxygène et du gaz carbonique dans l'atmosphère. Son résumé se lit (sans notes):

    L'océan est la principale source d'inertie thermique du système climatique. Au cours des dernières décennies, l’absorption de chaleur dans les océans a été quantifiée à l’aide de mesures de température hydrographique et des données du programme Argo float, qui a étendu sa couverture après 2007. Toutefois, ces estimations utilisent toutes le même jeu de données océanographiques imparfait et partagent des incertitudes supplémentaires résultant d’une couverture épars, surtout avant 2007.

    Nous fournissons ici une estimation indépendante en utilisant des mesures d'oxygène atmosphérique (O2) et de gaz carbonique - dont les niveaux augmentent à mesure que l'océan se réchauffe et libère des gaz - sous la forme d'un thermomètre océanique complet. Nous montrons que l’océan a gagné 1,33 ± 0,20 × 1022 joules de chaleur par an entre 1991 et 2016, ce qui équivaut à un déséquilibre énergétique planétaire de 0,83 ± 0,11 watts par mètre carré de surface de la Terre. Nous constatons également que l’effet de réchauffement de l’océan qui a entraîné le dégazage de l’O2 et du gaz carbonique peut être isolé des effets directs des émissions anthropiques et des puits de gaz carbonique.

    Notre résultat, qui repose sur des mesures de haute précision de l'O2 remontant à 1991, suggère que le réchauffement des océans se situe au plus haut de la fourchette des estimations précédentes, ce qui aurait des conséquences sur les mesures pertinentes de la réponse de la Terre au changement climatique, telles que la sensibilité du climat à l'effet de serre. gaz et la composante thermique de l'élévation du niveau de la mer.

    Fondamentalement, Resplandy et al. 2018 et al. fondent leurs estimations de l'absorption de chaleur pour «l'ensemble de l'océan» depuis 1991 sur des mesures atmosphériques de l'oxygène et du gaz carbonique en tant que variables de substitution, et non sur des observations de la température de l'océan. Est-ce que l’on suppose que «tout l’océan» signifie d’un océan à l’autre et d’un océan à l’autre ? Je le crois.

    Autant que je sache, sur la base de l’abrégé, il ne s’agit ni d’un examen, ni d’une tentative de correction des enregistrements de la température de la surface de la mer, qui constituent la partie océanique de l’enregistrement de la température de la surface. Considérant que la définition de la «sensibilité climatique aux gaz à effet de serre» est définie de manière générale par le GIEC comme étant (mon gras) «le changement de température de surface moyenne globale à l'équilibre suite à un doublement de la concentration de gaz carbonique atmosphérique», nous devons supposer que les auteurs se réfèrent à un autre définition de la «sensibilité climatique aux gaz à effet de serre» dans son résumé, et non au sens large.

    RépondreSupprimer
  33. MAINTENANT POUR UN STUFF AMUSANT

    Le communiqué de presse relatif à ce document est disponible chez Eurekalert: les océans de la Terre ont absorbé 60% de chaleur en plus qu’on ne le pensait. Les premiers paragraphes se lisent:

    Selon une étude menée par des chercheurs de Princeton et de la Scripps Institution of Oceanography de l'Université de Washington, les océans du monde ont absorbé chaque année plus de 150 calories d'énergie thermique. Californie-San Diego. Les chercheurs ont constaté que le réchauffement des océans indiquait que la Terre était plus sensible aux émissions de combustibles fossiles qu'on ne le pensait auparavant.

    Les chercheurs ont rapporté dans la revue Nature du 1er novembre que les océans du monde absorbaient plus de 13 zettajoules - un joule, unité standard d'énergie, suivis de 21 zéros - d'énergie calorifique chaque année entre 1991 et 2016. L'étude était financé par la National Oceanic and Atmospheric Administration et le Princeton Environmental Institute.

    La première auteur, Laure Resplandy, professeure adjointe en géosciences et l'Institut de protection de l'environnement de Princeton, a déclaré que l'estimation de ses coauteurs et de celle-ci est supérieure de plus de 60 % à celle du cinquième rapport d'évaluation de 2014 du comité intergouvernemental des Nations Unies sur le changement climatique. sur le changement climatique (IPCC).

    «Imaginez si la profondeur de l'océan n'était que de 30 pieds», a déclaré Resplandy, chercheuse postdoctorale à Scripps. "Nos données montrent qu'il se serait réchauffé de 6,5 degrés Celsius [11,7 degrés Fahrenheit] chaque décennie depuis 1991. En comparaison, l'estimation du dernier rapport d'évaluation du GIEC correspondrait à un réchauffement de seulement 4 degrés Celsius [7,2 degrés Fahrenheit] tous les décennie."

    A quel point Laure Resplandy peut-elle être idiote ? Les océans ne font pas «seulement 30 pieds de profondeur» et c’est une perte de temps que d’imaginer qu’ils ne sont «qu’à 30 pieds de profondeur». Selon la page Web du service national des océans de la NOAA. Quelle est la profondeur de l’océan ? En moyenne, la profondeur des océans est d’environ 12 100 pieds. Ainsi, l’absorption de chaleur pour «tout l’océan» s’étend sur des profondeurs de 12 100 pieds, et non «seulement 30 pieds». Je laisserai les lecteurs faire le calcul du changement de température supposé pour «tout l’océan». C’est ce genre de bêtises qui donne leur mauvaise réputation aux scientifiques / activistes du climat / aux chercheurs de quinze minutes et incite les gens de bon sens à remettre en question les résultats de leurs communications après avoir lu les citations stupides des communiqués de presse. Pourquoi ? tu demandes. Il est très évident que Laure Resplandy évitait de donner l’augmentation réelle de la température de «tout l’océan» depuis 1991, car c’est un changement minime de température.

    Le communiqué de presse se poursuit avec des discussions sur la politique, sapant également leur papier (mon gras):

    La sensibilité au climat sert à évaluer les émissions admissibles pour les stratégies d'atténuation. La plupart des climatologues ont convenu au cours de la dernière décennie que si les températures moyennes mondiales dépassaient les niveaux préindustriels de 2 (3.6), Il est presque certain que la société fera face à des conséquences étendues et dangereuses du changement climatique.

    RépondreSupprimer
  34. Les découvertes des chercheurs suggèrent que si la société veut que la température ne dépasse pas ce seuil, les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre produit par les activités humaines, doivent être réduites de 25 % par rapport à ce qui avait été estimé auparavant, a déclaré Resplandy.

    Les deux ? (3.6) ”Suggère Eurekalert a besoin de correcteurs, alors si vous avez besoin d'un travail… dites-le simplement. Voici le lien archivé du communiqué de presse, au cas où ils corrigeraient les fautes de frappe.

    En outre, comme indiqué précédemment, cet article, selon son résumé, n’a pas tenté d’estimer les changements de température à la surface de la mer; elle ne traitait que de l'absorption de chaleur par l'océan pour «tout l'océan». Il n’a donc abordé aucun élément de la définition générale de la sensibilité au climat donnée par le GIEC, qui est encore une fois (mon gras et ses crochets) «le changement de température moyenne globale à la surface à l’équilibre [et non l’absorption de chaleur par les océans] après le doublement de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère». La discussion politique dans le communiqué de presse ne semble donc pas être justifiée par le contenu du document.

    ET MAINTENANT POUR PLUS DE FUN

    Les principaux médias et la blogosphère ont intensifié leurs proclamations alarmistes pathétiques en réponse à Resplandy et al. 2018. Exemples d'en-tête (mon gras):

    The Washington Post: Une nouvelle recherche surprenante révèle une forte accumulation de chaleur dans les océans, suggérant un taux de réchauffement de la planète plus rapide Sous-titre: Les résultats signifient que le monde aurait moins de temps pour réduire les émissions de carbone.

    Scientific American: Les océans s'échauffent plus vite que prévu
    CNN: Une étude révèle que les océans du monde ont absorbé 60% de chaleur en plus qu’on ne le pensait
    Daily Mail: Les océans de la Terre absorbent 60% plus de chaleur qu’on ne le pensait et cela pourrait signifier que la planète se réchauffe plus vite que prévu par les scientifiques
    The New York Times: En prenant la température des océans, les scientifiques découvrent une chaleur inattendue
    New Zealand Herald: Alerte sur le climat de l’étude sur les océans
    Los Angeles Times: une étude révèle que les océans se réchauffent plus vite que prévu, ce qui laisse encore moins de temps pour contrer les effets néfastes du changement climatique
    Les chercheurs disent que les océans de la Terre ont accumulé 60 % plus de chaleur qu’on ne le pensait
    Vidéo de CBS News via YouTube (Attention: plus de 6 minutes de vidéo induisant un bâillement): les océans se réchauffent plus rapidement que prévu, selon une étude
    Seules CNN et le Daily Mail ont été assez stupides pour répéter la citation «Imaginez si l'océan n'avait que 30 pieds de profondeur…» dans leurs articles.

    Les auteurs des manchettes réalisent-ils que, lorsqu'ils prétendent que des choses comme «plus rapide que les scientifiques l'ont prédit» et que «les scientifiques découvrent une chaleur inattendue», elles soulignent en réalité les failles de la climatologie ?

    Et maintenant, le titre qui prend le prix de l'alarmisme. L'utilisation du mot «horrible» doit venir de la proximité d'Halloween.

    Newser: Une étude sur les océans a des conséquences terribles sur la lutte contre les changements climatiques Sous-titre: La chaleur se propage dans les océans et non dans l'espace, selon des chercheurs

    RépondreSupprimer
  35. KEVIN TRENBERTH OF MANQUANT FAME FAME UN CO-AUTEUR

    [Correction UPDATE: j'ai mal lu l'article de Scientific American. Trenberth n'était pas co-auteur de Resplandy et al. 2018. Oops.]

    Kevin Trenberth de NCAR n’a pas été mentionné en tant que co-auteur dans le communiqué de presse, c’était donc un plaisir inattendu de trouver Kevin Missing-Heat Trenberth faisait partie de l’équipe du journal. Scientific American l'a interrogé pour son article intitulé «Les océans chauffent plus vite que prévu» (mon gras):

    Kevin Trenberth de NCAR, un autre co-auteur de cette étude, a noté que, la nouvelle recherche constituant une approche nouvelle, certaines incertitudes doivent encore être résolues. Mais il a dit que les résultats sont généralement compatibles avec ceux de ses propres recherches.

    Les résultats "ont des implications, car la planète se réchauffe clairement et à des vitesses plus rapides que celles précédemment appréciées, et les océans sont le principal souvenir du système climatique (avec la perte de glace)", a-t-il déclaré à E & E News par courrier électronique. «Les océans représentent environ 92 % du déséquilibre énergétique de la Terre. C'est pourquoi nous avons de plus en plus d'épisodes de tempêtes violentes (ouragans, typhons) et d'inondations. "

    Hmmm, «généralement compatible avec celles de ses propres recherches». Je pense que le terme «généralement compatible» est aussi dénaturé que possible.

    Ce qui semble avoir échappé aux auteurs des articles, c'est que les océans ne peuvent que dégager de la chaleur dans l'atmosphère à leur surface et que les températures de surface n'étaient pas abordées par Resplandy et al. 2018.

    MERCI

    Un grand merci à Larry Kummer de FabiusMaximus.com pour avoir alerté WUWT du journal et de la réaction excessive des médias. Comme l'a souligné Larry dans son courrier électronique d'origine:

    Je dois admettre que les auteurs d'aujourd'hui expliquent clairement que leurs résultats sont «pertinents pour les politiques». Cela réduit toutefois ma confiance en leur objectivité.

    Merci aux océans, car, comme ils disent, absorbent la plus grande partie (plus de 90 %) de la chaleur associée au réchauffement planétaire induit par l’homme.

    C’est tout ce que j’ai. Et pour répondre à la question possible de quelqu'un, je n'ai pas l'intention de télécharger et d'examiner Resplandy et al. 2018.

    Et encore merci, Larry.

    DEMANDE DE CLÔTURE STANDARD

    S'il vous plaît acheter mes ebooks récemment publiés. Comme beaucoup d’entre vous le savent, cette année, j’ai publié 2 livres électroniques disponibles sur Amazon au format Kindle:

    Papa, pourquoi es-tu un négateur du réchauffement climatique ? (Pour un aperçu, l'article de blog qui l'a introduit est ici.)
    Papa, le climat empire-t-il aux États-Unis ? (Voir le blog ici pour un aperçu.)
    Pour ceux d'entre vous qui les ont achetés, merci. A ceux d'entre vous qui les achèterons, merci aussi.

    Cordialement,

    Bob

    RépondreSupprimer
  36. [UPDATE: Ajout d'une correction entre crochets en réponse à un commentaire.]

    # # #

    UPDATE 2 TO POST: J'ai acquis une copie de Resplandy et al. Papier 2018. Voilà pour mon intention de ne pas l'examiner. Vers la fin de l'article, les auteurs discutent de l'impact de leur nouvelle estimation de l'absorption de chaleur par les océans sur les estimations de la sensibilité au climat:

    Absorption de la chaleur des océans, sensibilité au niveau de la mer et au climat. La sensibilité climatique a été estimée entre +1,5 K et + 4,5 K pour un doublement du gaz carbonique (réf. 1). L'impact d'une augmentation de l'absorption de chaleur des océans sur la sensibilité réelle au climat d'équilibre (la sensibilité apparente au climat d'équilibre diagnostiquée à partir de conditions hors équilibre) peut être estimé en utilisant une approche cumulative du bilan énergétique de la Terre (voir la Fig. 2 dans la réf. 1):

    N = F-a T (3)

    où N est le déséquilibre thermique global, qui consiste principalement en l'absorption de chaleur par les océans; F est le forçage radiatif (en W m-2); T est l'augmentation de la température de surface (en K) au-dessus d'un état d'équilibre naturel; et a est le paramètre de rétroaction climatique (en W m-2 K-1), qui est inversement proportionnel à la sensibilité du climat d'équilibre effectif1. Tous les termes de l'équation (3) sont intégrés dans le temps sur la période considérée.

    Référence 1 = 1. IPCC. Changement climatique 2013: les bases des sciences physiques (eds Stocker, T. F. et al.) (Cambridge Univ. Press, Cambridge, 2013).

    Et ils continuent sur le sujet de la sensibilité au climat:

    Le cinquième rapport d'évaluation du GIEC indique un? OHC de 0,80 × 1022 J an-1 pour 1993-2010, soit environ 0,5 × 1022 J an-1 de moins que le OHC compatible avec les contraintes APO et hydrographiques. En appliquant l’équation (3) 1 aux données de température de surface sur la période 1991-2016 (HadCrut4 version 4.5, réf. 64, avec une base préindustrielle de 1860 à 1879), nous avons constaté que la révision à la hausse du déséquilibre thermique global N, par +0,5 × 1022 J an-1 repousse la limite inférieure de la sensibilité climatique à l'équilibre de 1,5 K à 2,0 K. Une augmentation de la limite inférieure de 1,5 K à 2 K correspond à la nécessité de réduire les émissions maximales de 25 % respecter la cible de réchauffement planétaire de 2 ° C (en raison de la relation presque linéaire entre le réchauffement et les émissions cumulées; voir la figure SPM.10 dans la réf. 1). Cela correspond à une réduction des émissions de gaz carbonique cumulées maximales admissibles de 4 760 Gt gaz carbonique à 3 570 Gt gaz carbonique.

    Je vais laisser les lecteurs commenter. J'en ai terminé avec Resplandy et al. 2018.

    https://wattsupwiththat.com/2018/11/02/friday-funny-at-long-last-kevin-trenberths-missing-heat-may-have-been-found-repeat-may-have-been/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A savoir que les océans NE SONT PAS réchauffés par le soleil (même sous l'équateur l'eau est froide à 1 m de profondeur) mais par les millions (milliards ?) de sources chaudes sous-océaniques ou sous-marines en provenance du magma.

      Supprimer
  37. Crise entre l’Italie et l’UE: «L’Italie fera défaut et sortira de l’euro»


    19:00 02.11.2018
    Fabien Buzzanca



    L’Italie a entamé un bras de fer avec Bruxelles. Il lui reste deux semaines pour présenter un budget 2019 qui satisfasse la Commission européenne. Mais les jours passent et Rome ne flanche pas. Pour Olivier Delamarche, membre des Éconoclastes, le but des dirigeants italiens est de sortir de l’euro, tout en rendant l’Europe responsable.

    «Tout cela va mal finir. L'idée derrière la tête des dirigeants italiens, c'est au final de sortir de l'euro. Le tout en mettant la responsabilité sur l'Europe.»

    Olivier Delamarche, dirigeant de Triskelion Wealth Management, propose une analyse «Éconoclaste» de la crise que traverse Bruxelles et Rome. Depuis que la Commission européenne a refusé le budget présenté par l'Italie pour 2019, une première, les relations entre les deux parties se sont quelque peu tendues. Bruxelles ne veut rien entendre. Les 2,4% de déficit proposés par le projet italien sont loin des 0,8% promis en juin dernier.


    Du côté de Rome, la coalition au pouvoir veut appliquer les réformes promises aux électeurs. Création d'un revenu citoyen de 780 euros pour les plus défavorisés, réduction des impôts, baisse de l'âge de départ à la retraite, relance de l'investissement public sont autant de points que le Mouvement 5 étoiles de Luigi Di Maio et la Ligue de Matteo Salvini veulent appliquer. Depuis, la liaison Bruxelles-Romme grésille. La Commission veut une nouvelle mouture d'ici mi-novembre. Les Italiens ne souhaitent pas, pour le moment, changer la moindre virgule de leur budget. Le clash est-il inévitable et qui portera le chapeau ?

    «Tout cela ne va pas être un long fleuve tranquille. Une sortie non préparée, non organisée de l'euro, ce n'est pas quelque chose qui se fait la fleur au fusil. Ils ont tout intérêt politiquement à rendre l'Europe responsable pour l'opinion publique», prévient Olivier Delamarche.

    Mais la Commission pourrait elle-même se retrouver en posture délicate. Il lui est difficile de céder: cela créerait un dangereux précédent. Si l'Italie peut sortir des clous budgétaires, demain d'autre pays en délicatesse avec leurs finances pourraient en faire de même.

    Cependant, le Portugal et l'Espagne ont d'ores et déjà pris leurs distances avec les velléités d'indépendances italiennes, de peur de se faire sanctionner par les marchés. Ces derniers n'ont pas encore mis de pression insurmontable sur l'Italie. Le «spread» (différentiel entre les taux sur les obligations à 10 ans allemandes et italiennes) n'a pas encore atteint le seuil jugé critique. Véritable boussole qui indique la confiance des marchés, il évolue au-dessus de 300 points depuis le début du mois d'octobre. C'est à 400 points que la côte d'alerte serait atteinte.

    Vers un défaut de l'Italie ?

    RépondreSupprimer
  38. Que se passerait-il si aucun accord n'était trouvé mi-novembre ? L'Italie s'exposerait alors à l'ouverture d'une «procédure pour déficit excessif». Elle pourrait devoir s'acquitter d'une amende d'un montant équivalant à 0,2 % de son PIB. En prenant les chiffres de 2017, cela représente 3,4 milliards d'euros. «À ce stade, nous ne sommes pas dans les sanctions. Si, au terme d'une procédure pour déficit excessif assez longue et inédite, car engagée sur le critère de la dette, les Italiens continuaient à ne rien changer, alors oui théoriquement, il y aurait des sanctions possibles», souligne un «très bon connaisseur des questions budgétaire» cité par nos confrères du Figaro.

    «Vous pouvez toujours sanctionner, mais il faut que le pays décide de payer. Dans le cas contraire que vont-ils faire ? Envoyer les chars ?», s'interroge avec ironie Olivier Delamarche.

    Mais c'est surtout les marchés qui pourraient s'occuper du travail de sape. L'agence de notation Moody's a récemment dégradé la note de la dette italienne. Elle est passée de «Baa2» à «Baa3», le dernier échelon avant la catégorie spéculative.

    La Banque centrale européenne (BCE) pourrait aussi faire pression sur Rome. Et il y a un précédent. En 2015, avant l'arrivée de Syriza au pouvoir en Grèce, les banques hellènes pouvaient se fournir en liquidité auprès de la BCE par la procédure normale. Elles devaient simplement apporter en garantie les obligations de l'Etat qu'elles détenaient. Sauf qu'à l'époque, les obligations grecques n'avaient pas le niveau de sécurité exigé d'ordinaire par la BCE. Le passe-droit avait pris fin lors de l'arrivée d'Alexis Tsipras au pouvoir. La Grèce avait alors bénéficié du mécanisme de financement d'urgence de la BCE (Emergency liquidity assistance). L'institution basée à Francfort avait relevé à plusieurs reprises le plafond de ce plan d'aide, seule source de financement des banques d'Athènes pendant un temps. Si Mario Draghi, le président de la BCE, reste pour le moment en retrait et parle d'«épisode italien», l'opération pourrait très bien se répéter et cette fois avec les banques italiennes dans le viseur.

    Plus largement, les taux obligataires pourraient s'envoler pour la péninsule et rendre son financement trop difficile voire impossible. Dans ce cas, le mécanisme de l'OMT (ou opérations monétaires sur titres) de la BCE pourrait rentrer en action. Jamais utilisé auparavant, il prévoit que la BCE achète des obligations d'un pays en difficulté, via les banques centrales nationales, afin de faire baisser les taux d'emprunt et lui éviter de devoir sortir de la zone euro. Mais encore une fois, pour bénéficier d'un tel mécanisme, l'Italie devrait plier.

    «Si les Italiens sont vraiment prêts au bras-de-fer, il faudra à un moment faire défaut sur leur dette, qu'ils cessent de rembourser. C'est ce qu'il va se passer à mon avis. Ils feront défaut et sortiront de l'euro. De plus, vous avez une bonne partie de la dette italienne qui est détenue par l'étranger.»

    Cette dernière, qui culminait fin mars à 2.302,3 milliards d'euros, représente 132 % de son produit intérieur brut (PIB). Seule la Grèce fait pire en Europe. La dette italienne est détenue pour moitié environ par des créanciers étrangers dont la Banque centrale européenne à hauteur de 17 %.

    https://fr.sputniknews.com/international/201811021038746285-italie-ue-crise-euro/

    RépondreSupprimer
  39. Incompatible avec une gestion indépendante de l'immigration.

    BERNE - LA SUISSE NE DEVRAIT PAS SIGNER LE PACTE DE L'ONU

    La commission des institutions politiques du National recommande par 15 voix contre 9 au Conseil fédéral de s'abstenir.

    02.11.2018, 17h56


    La commission se dit consciente que ce texte n'est qu'une déclaration d'intention nullement contraignante, ont indiqué vendredi les services du Parlement. Mais elle estime que la Suisse ne devrait pas s'engager, au niveau international, en faveur d'objectifs pouvant être en contradiction avec sa législation, sous peine de porter atteinte à la cohérence de sa politique migratoire.

    Une minorité trouve au contraire nécessaire de tenir compte du contexte international pour pouvoir adopter une approche sensée de la question migratoire. Selon elle, une coopération à ce niveau est aussi dans l'intérêt de la Suisse.

    Le Parlement doit trancher

    La commission avait déjà décidé en octobre d'exiger que le Parlement tranche la question de l'adhésion de la Suisse au pacte. Par 17 voix contre 7, elle a déposé une motion en ce sens.

    Le pacte doit être approuvé formellement lors de la conférence internationale de Marrakech prévue les 10 et 11 décembre. Après une analyse de détail, le Conseil fédéral a annoncé qu'il signerait un texte jugé dans les intérêts de la Suisse et élaboré sous la houlette de son propre ambassadeur auprès de l'ONU. Il a prévu de consulter les commissions de politique extérieure du Parlement.

    Le pacte vise à définir des critères harmonisés pour une migration ordonnée. Il s'agit de renforcer l'aide fournie sur place, lutter contre la traite des êtres humains et le trafic des migrants, sécuriser les frontières, veiller au respect des droits de l'homme, au rapatriement et à la réintégration ainsi qu'à l'intégration durable dans le pays d'accueil.

    Le catalogue de mesures prévues diverge avec le droit suisse concernant la détention en vue de l'exécution du renvoi ou l'expulsion de mineurs âgés d'au moins 15 ans. La législation suisse l'autorise alors que le Pacte recommande de l'éviter.

    Mais le Conseil fédéral a estimé que cela n'empêchait pas l'adhésion puisque chaque Etat peut choisir les mesures qu'il veut utiliser pour atteindre les objectifs. Ces derniers comme les principes directeurs sont eux en parfaite conformité avec la politique migratoire suisse.

    Opposition

    L'UDC n'en mène pas moins la fronde contre le texte qu'elle accuse d'être incompatible avec une gestion indépendante de l'immigration. Selon le parti, ce n'est qu'une question de temps pour que le pacte fasse partie du droit international et prime de ce fait sur la Constitution fédérale.

    Presque tous les pays ont soutenu le pacte lors de son approbation par l'assemblée générale de l'ONU en juillet. Seuls les Etats-Unis s'en étaient déjà désolidarisés. Ont suivi entretemps la Hongrie, puis l'Autriche mercredi. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/suisse/suisse-devrait-signer-pacte-onu/story/10639376

    RépondreSupprimer
  40. Les premières troupes arrivent à la frontière américano-mexicaine pour "l'opération Fidèle patriote"


    par Tyler Durden
    Ven, 11/02/2018 - 11:56


    Les 100 premiers membres de l'armée américaine en service actif sont arrivés à la frontière américano-mexicaine dans le cadre de l'opération Faithful Patriot, alors qu'une caravane de migrants centraméricains parcourt le Mexique à travers le Mexique après avoir rejeté l'offre "d'abri, de soins médicaux et d'éducation dispensée par le Mexique". et des emplois. "

    Selon Fox News, les troupes américaines procèdent actuellement à des évaluations initiales du poste-frontière situé à McAllen (Texas), tandis qu'un responsable du département de la Défense a déclaré au réseau qu'il y avait environ 2 600 soldats déployés dans des bases "principalement au Texas", tandis que plusieurs milliers d'autres arriver ce week-end en Californie et en Arizona.

    Le Pentagone a déclaré que plus de 7 000 soldats américains seraient envoyés à la frontière, tandis que le président Trump a déclaré mercredi que leur nombre pourrait atteindre 15 000.

    Trump a tracé une ligne dure en matière d'immigration juste avant les élections de mi-mandat.

    La semaine dernière, des responsables ont indiqué que 800 à 1 000 soldats pourraient être envoyés. Lundi, ils ont annoncé qu'environ 5 200 personnes étaient déployées. Le lendemain, un général de l'armée de l'air a rejeté un reportage faisant état d'un chiffre pouvant aller jusqu'à 14 000.

    Les troupes qui se rendent dans les régions frontalières du Texas, de l'Arizona et de la Californie ne représentent qu'une petite fraction des quelque 1,3 million de militaires en service actif de la nation. La mission ne devrait durer que 45 jours. -Fox News

    Le mouvement des troupes a été documenté ces derniers jours sur les médias sociaux:

    Vera Bergengruen
    @VeraMBergen
    Il existe déjà des dizaines de photos et de vidéos sur le site de presse de l'armée américaine illustrant les déploiements de "Operation Faithful Patriot" à la frontière.
    04h12 - 31 octobre 2018

    Dave Brown
    @ dave_brown24
    C'est déjà commencé: la vidéo du DoD montre un C-17 quittant Douvres pour Fort Knox en alerte aujourd'hui dans le cadre de l'opération Faithful Patriot, la nouvelle mission militaire visant à sécuriser la frontière sud https://www.dvidshub.net/video/635837 / dover-c-17-support-sud-ouest-déploiement-frontière…
    18h19 - 29 octobre 2018

    Dave Brown
    @ dave_brown24
    Répondre à @ dave_brown24
    PHOTOS: Des soldats du quartier général et de la compagnie du quartier général, de la 89e brigade de police militaire, de la Force opérationnelle Griffin, chargent un groupe électrogène et un véhicule tactique léger sur un C-17 à l'appui de l'opération Faithful Patriot.
    18h35 - 29 octobre 2018

    RépondreSupprimer
  41. L’opération militaire est dirigée par le général Terrance O'Shaughnessy, chef du US Northern Command. Il a fait valoir que la caravane est une menace potentielle, sans toutefois préciser ce qu'il voulait dire.

    "Je pense que ce que nous avons vu, c’est que nous avons clairement vu une organisation à un niveau supérieur à celui que nous avons connu auparavant", a déclaré O’Shaughnessy. "Nous avons vu la violence sortir de la caravane et après avoir franchi d'autres frontières internationales, nous les avons vus se comporter d'une nature qui n'était pas celle que nous avons vue dans le passé."

    Jeudi, à la suite d'informations selon lesquelles des membres de la caravane auraient jeté des pierres sur les forces mexicaines, le président Trump a déclaré que l'armée américaine traiterait quiconque les jetterait comme s'il s'agissait de "fusils", ce qui implique que des troupes tireraient sur la caravane.

    ABC News
    @ABC
    Le président Trump a déclaré: "J'espère que non."

    "J'espère que cela ne se produira pas, mais je vais vous dire ceci - quiconque jettera des pierres ... nous considérerons cela comme une arme à feu, car il n'y a pas beaucoup de différence." https://abcn.ws/2QdaevU
    21h48 - 1 er novembre 2018

    Les commentaires de Trump font suite à plusieurs clips mettant en vedette des migrants violents, dont celui des pierres lancées sur les forces de sécurité mexicaines à la frontière guatémaltèque.

    Benny
    @bennyjohnson
    Voici une vidéo de la caravane de migrants jetant des pierres et des cocktails Molotov aux forces de sécurité mexicaines à la frontière guatémaltèque.
    J'ai tendu la main à l'homme qui a pris cette vidéo.
    Il confirme son authenticité.
    Regarde ça.

    La caravane est violente.
    22h11 - 1 novembre 2018

    Trump a promis un décret la semaine prochaine interdisant aux migrants de demander l'asile s'ils franchissent illégalement la frontière américaine. Il a également promis de créer de vastes villes de tentes "partout" afin de loger les membres de la caravane, contrairement à la politique de longue date consistant à "casser et libérer" les demandeurs d'asile sont traduits en justice avant d'être libérés.

    https://www.zerohedge.com/news/2018-11-02/first-troops-arrive-us-mexico-border-operation-faithful-patriot

    RépondreSupprimer
  42. NATURE EN EUROPE, LES LOUPS DE PLUS EN PLUS NOMBREUX

    La population des loups est en grande progression, notamment dans les Alpes et même en Suisse, où vivent 4 meutes.
    Il existe 23 meutes de plus qu'en 2017 dans les Alpes.


    03.11.2018, 06h38


    La population des loups a augmenté de près d'un tiers en un an dans les Alpes, selon une évaluation du Groupe Loup Suisse (GLS), diffusée samedi sur son site internet. De mai 2017 à avril 2018, 98 meutes ont été recensées dans les pays alpins, dont quatre en Suisse.

    Ce chiffre correspond à une hausse de 23 meutes par rapport à l'année précédente, précise GLS. Les groupes composés de trois animaux et plus sont considérés comme des meutes. Entre 800 et 1000 loups ont vécu dans la région alpine durant cette période. L'évaluation se base sur des données provenant de plusieurs pays et de cantons suisses.

    Le nombre de loups devrait croître plus fortement ces prochaines années en Suisse que jusqu'à maintenant. Le rythme de reproduction montre que la population de Canis lupus est actuellement en phase de croissance exponentielle, précise le Groupe Loup Suisse.

    Phase de croissance

    D'après l'analyse de GLS, les meutes, qui se concentraient auparavant au sud des Alpes, en France et en Italie, poursuivent leur progression vers le nord. Cinquante-sept d'entre elles vivent en France, 40 en Italie et une en Slovénie.

    La Suisse en compte quatre, deux en Valais, une dans les Grisons et une au Tessin. Le garde-chasse cantonal grison, Adrian Arquint, a indiqué à la mi-octobre qu'une deuxième meute s'était peut-être formée près de Flims (GR), mais qu'il n'y avait pas encore de preuve concluante. Le loup a été presque complètement exterminé en Europe occidentale au XXe. Les premiers individus sont revenus en Suisse en 1995.

    La Confédération a soumis à la Convention de Berne protégeant le loup une demande de déclassement de l'espèce. Elle veut que ce mammifère canidé ne soit plus «strictement protégé», mais seulement «protégé». Une décision doit tomber en novembre. Si la proposition était approuvée, le loup resterait protégé, mais l'Etat aurait une plus grande marge de manoeuvre face aux attaques contre les animaux de rente. (ats/nxp)

    https://www.lematin.ch/monde/europe-loups-plus-nombreux/story/15107962

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sachant qu'ils ne mangent pas de l'herbe, dans combien de temps pensez vous que la caravane de terroristes s'attaquera aux habitants ?

      Supprimer
  43. Témoignage d’agriculteur : l’interdiction du glyphosate peut me ruiner

    Supprimer le glyphosate n’a aucun sens, pour cet agriculteur australien.


    Par Andrew Weidemann1.
    3 NOVEMBRE 2018


    En tant qu’agriculteur australien qui compte sur le glyphosate pour produire des aliments sains et sûrs, je suis consterné par plusieurs décisions juridiques et politiques récentes. Malheureusement, elles ont été prises dans une « zone franche » scientifique et n’ont rien à voir avec une agriculture moderne et responsable.

    Aux États-Unis, un jury vient d’accorder 289 millions de dollars à un homme qui prétend que le produit phytopharmaceutique populaire lui a causé un cancer. Au Brésil, une juge a interdit aux agriculteurs d’utiliser le glyphosate à partir de septembre. En France, le président Emmanuel Macron dit vouloir imposer une interdiction totale.

    La guerre mondiale inutile contre le glyphosate a été relancée.

    DANGER SUR L’ORGE

    Mon frère et moi produisons diverses cultures sur nos terres dans l’État de Victoria, dans le sud du pays, notamment du blé, du canola, des haricots et du foin. Notre orge de grande qualité se retrouve dans beaucoup de bières, y compris les marques Crown Lager et Foster.

    Nos deux familles vivent sur l’exploitation. Si le glyphosate posait un réel danger, nous ne nous y exposerions pas nous-mêmes, et encore moins nos épouses et nos enfants. Le glyphosate est un outil de lutte contre les mauvaises herbes sûr et fiable, utilisé sur l’exploitation et autour de nos jardins.

    Les personnes mal informées semblent penser que les agriculteurs achètent des camions-citernes de glyphosate et en arrosent leurs champs. En fait, nous utilisons de petites quantités de manière stratégique selon les recommandations de l’étiquette.

    En général, nous appliquons le glyphosate à deux points clés. La première fois, c’est tôt dans la saison, avant les semis. La lutte contre les mauvaises herbes d’été est la deuxième période cruciale pour conserver une précieuse humidité plutôt que de recourir à des méthodes de contrôle des mauvaises herbes par le travail du sol. Nous suivons les directives portées sur l’étiquette et appliquons le produit de manière sûre.

    UN PRODUIT SÛR ET EFFICACE

    Les organismes de réglementation du monde entier ont déterminé que le glyphosate est sûr, et ce, en étayant leurs travaux par des centaines d’études. Le seul cas particulier est quelque chose appelée Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), un groupe qui a une longue histoire d’allégations sans fondement.

    Une récente enquête de Kate Kelland, correspondante de Reuters pour la santé et la science, a utilisé des documents internes pour montrer que le CIRC manipule même ses données. L’organisation semble plus déterminée à choquer le public avec des communiqués de presse qu’à produire des recherches et des résultats environnementaux sérieux.

    La valeur du glyphosate ne réside cependant pas dans le simple fait qu’il n’est pas mauvais. C’est un produit efficace, sûr et sans danger. Il fait de nous de meilleurs agriculteurs qui prennent soin de l’environnement et produisent de manière fiable des aliments abordables pour les consommateurs.

    RépondreSupprimer
  44. L’AGRICULTURE DURABLE MISE EN PÉRIL

    Parce que notre région de l’Australie est si sèche, nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller l’eau. Chaque goutte compte. Nous pratiquons une agriculture sans labour, ce qui signifie que nous ne contrôlons pas les mauvaises herbes par l’ancienne méthode consistant à labourer et à retourner le sol – une action qui fait que le sol perd de l’humidité. Nous avons remplacé le labour par du glyphosate. Cette stratégie sans labour empêche l’érosion du sol, préserve la biodiversité et réduit les émissions de gaz à effet de serre. C’est une caractéristique essentielle de l’agriculture durable.

    Si le glyphosate était interdit en Australie, cela nous ramènerait au passé, jusque dans les années 1980. Je parle de ce retour dans tous les sens. Nous retournerions aux méthodes de lutte contre les mauvaises herbes des années 1980. Nous devrions arrêter les pratiques actuelles et retourner au labour. Cela serait néfaste pour la santé à long terme de notre exploitation et pour l’environnement. Nous devrions également recourir à des produits phytosanitaires plus anciens et plus nocifs.

    En outre, dans le cadre d’une interdiction, nos rendements chuteraient aux niveaux des années 1980. À l’heure actuelle, les Australiens produisent en moyenne plus de 40 millions de tonnes par an. Sans accès au glyphosate, cela pourrait retomber à 25 millions de tonnes.

    Cela peut ne pas sembler beaucoup, mais c’est une grosse perte. Le coût de la nourriture augmenterait pour les gens ordinaires. Si les interdictions s’étendaient à d’autres pays du monde, cela pourrait menacer l’approvisionnement alimentaire mondial.

    J’espère que nous garderons le glyphosate et que les données scientifiques et les preuves solides l’emporteront. Le procès intenté aux États-Unis et sa décision de 289 millions de dollars ira probablement en appel. Au Brésil, le gouvernement exhorte ses tribunaux à annuler l’interdiction judiciaire du glyphosate. Et en France, les législateurs ont résisté à la croisade de leur président contre le produit.

    ___

    Sur le web

    Andrew Weidemann pratique l’agriculture avec son épouse Julie, son frère Rodney et son épouse Andrea dans la région de Wimmera, État de Victoria, en Australie, où ils produisent du blé, de l’orge, du canola, des fèves, des pois chiches et des pois, des lentilles, de l’avoine et du foin de vesce, ainsi que des agneaux de qualité de race White Suffolk.

    https://www.contrepoints.org/2018/11/03/329408-temoignage-dagriculteur-linterdiction-du-glyphosate-peut-me-ruiner

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. S'il devient interdit (impossible) de produire du blé en France, d'où pensez vous que viendra la farine ? Réponse: d'un pays où la mauvaise herbe ne pousse pas ! HAHAHAHA ! (la lune !).

      Qui tient les clés de l'alimentation, tient les clés du cimetière.

      Supprimer
  45. Autonomie des voitures électriques : quand le mieux devient l’ennemi du bien

    Elle n’est pas si verte que cela, la voiture électrique. En attendant le progrès.


    Par Serge Pelissier.1
    3 NOVEMBRE 2018
    Un article de The Conversation


    En 2016, un sondage réalisé par Ipsos indiquait que près de 60 % des personnes interrogées jugeaient insuffisante l’autonomie des voitures électriques ; et 30 % d’entre eux souhaitaient voir cette autonomie atteindre les 500 km.

    Face à une telle demande, les constructeurs redoublent d’efforts pour augmenter les capacités d’autonomie de leurs véhicules.

    La voiture électrique représente aujourd’hui le maillon essentiel d’une mobilité plus respectueuse de l’environnement, même si sa part dans les ventes de véhicules neufs en France reste encore modeste. Elle offre de nombreux avantages, tout particulièrement en zone urbaine : très faibles émissions de gaz à effet de serre pendant le roulage, absence de bruit à faible vitesse, récupération de l’énergie de freinage.

    Mais son bilan environnemental global doit cependant être analysé avec attention. Il faut ainsi regarder de près les émissions de gaz à effet de serre relatifs à la production électrique et, plus globalement, l’ensemble des impacts environnementaux de cette mobilité.

    Les analyses de cycle de vie (ACV) – qui portent sur l’intégralité de la vie d’un produit depuis l’extraction des matières premières jusqu’au recyclage en fin de vie – permettent de telles évaluations.

    - voir graphique sur site -
    Répartition des ventes de voitures neuves en France en 2017. Ademe, CC BY-NC-ND

    POIDS DE LA BATTERIE ET TEMPS DE RECHARGE DES VOITURES ÉLECTRIQUES

    Parmi les différents constituants d’un véhicule électrique, c’est la batterie qui soulève le plus de questions relativement au bilan environnemental.

    Tout d’abord, sa densité d’énergie est faible – il faut plus de 60 kg de batterie lithium pour remplacer un litre d’essence, ce qui limite l’autonomie des véhicules. D’autre part, la durée de recharge est trop longue. Enfin, son prix est élevé et sa durée de vie difficilement prévisible. Autant de limites qui expliquent les nombreux efforts de recherche réalisés actuellement pour améliorer les performances des batteries des véhicules électriques.

    Si tout progrès en matière de prix et de durée de vie peut être salué sans ambiguïté – encore qu’il convienne de vérifier que ce ne soit pas au détriment de l’impact environnemental ou des conditions de travail dans la chaîne de production –, la situation s’avère toutefois plus complexe pour la course à l’autonomie et la rapidité de la recharge.

    Les voitures électriques présentent en effet aujourd’hui une autonomie largement supérieure aux besoins quotidiens de la majorité des automobilistes (80 % des déplacements font moins de 50 km). Mais une surenchère dans la recherche de l’autonomie peut conduire à embarquer un poids important de batterie (plusieurs centaines de kilos) le plus souvent « inutilisé ». Ceci va clairement à l’encontre de l’efficacité énergétique.

    RépondreSupprimer
  46. Si des progrès concernant la densité d’énergie des batteries leur permettent sans aucun doute d’être de plus en plus légères, il est cependant difficile de prédire l’échéance et la marge de gain de ces futures avancées.

    Une autonomie étendue, même avec une batterie allégée, soulève toujours la question du temps de recharge. Il n’est certainement guère utile d’avoir une autonomie de plus 500 km si l’on doit attendre plus de 24 heures pour recharger complètement sa batterie sur une prise « domestique » de puissance 3 kW.

    Pour répondre à cette situation, on voit se développer des stations de recharge rapide, voire ultra-rapide, de très forte puissance. Dans ce contexte, le Conseil européen de l’innovation vient de lancer en février 2018 une action « Horizon Prize » sur des batteries innovantes pour véhicules électriques.

    Il y est précisé que « les prototypes réalisés devront être capables de se recharger dans un temps équivalent à celui nécessaire pour un plein d’essence ». Par ailleurs, plusieurs constructeurs de voitures électriques et de bornes annoncent des recharges ultra-rapides de puissance comprise entre 150 et 350 kW.

    LA QUESTION DES INSTALLATIONS

    On le voit, la course à l’autonomie va de pair avec la course à la puissance de recharge.

    Ce type de solutions soulève toutefois de nombreux problèmes, en premier lieu dans le domaine de la technique. Un appel de puissance de 350 kW correspond en effet pratiquement aux besoins d’un quartier de plus d’une cinquantaine d’habitations. On imagine la difficulté de gestion d’un réseau sur lequel de tels appels de puissance apparaissent à l’improviste !

    Il faut largement surdimensionner les installations de production, de protection et de distribution de l’électricité pour éviter que le réseau disjoncte et plonge dans le noir des milliers d’usagers. Face à cela, certains constructeurs, comme Renault, imaginent doter ces stations de recharge ultra-rapide de moyens de stockage d’électricité pour soulager le réseau des appels de puissance.

    Mais de tels dispositifs se heurtent à la difficulté de stocker, à moyen ou long terme, de l’électricité. Une citerne d’essence peut attendre sans aucun dommage le passage hypothétique d’un usager mais ce n’est pas le cas d’une batterie qui va se décharger, vieillir même sans utilisation et nécessiter une surveillance électronique, voire même un stockage climatisé.

    À cela se rajoute une contrainte d’ordre économique. Ce réseau de stations ultra-rapides doit être suffisamment utilisé pour assurer une certaine rentabilité aux investissements colossaux – une seule borne de recharge rapide peut coûter plus de 40 000 €. Plus le réseau est dense et utilisé, plus les investissements sont élevés. En petit nombre, ces stations n’assurent pas la « continuité » de service escomptée, en grand nombre, elles peuvent mettre en danger le réseau électrique.

    Un équilibre doit donc être trouvé entre contraintes économiques et technologiques.

    CHANGER NOS COMPORTEMENTS

    Vouloir favoriser le déploiement des voitures électriques par la possibilité de recharge rapide aboutit donc à un risque de surdimensionnement des technologies et des investissements qui peut remettre en cause le modèle économique et le bilan environnemental de l’électromobilité.

    RépondreSupprimer
  47. En l’état actuel, les batteries de voitures électriques sont à même d’assurer la grande majorité des besoins de mobilité urbaine, voire péri-urbaine. Leur demander de satisfaire les besoins de mobilité sur de grandes distances est un challenge technologique et scientifique motivant, mais dont les retombées sociétales et environnementales sont incertaines.

    Le problème vient de la volonté de substituer nos véhicules à essence par des véhicules électriques. Il y a un réel danger à faire croire que la voiture électrique pourra faire tout ce que la voiture à essence fait.

    Focaliser sur la course à l’autonomie du véhicule électrique, c’est oublier que changer l’énergie de notre mobilité n’est pas le seul objectif de la transition énergétique en cours. L’électromobilité ne sera pas durable parce qu’électrique, mais parce que conçue pour être durable.

    Déplacer une seule personne dans un véhicule de plus d’une tonne n’est pas plus « durable » que la motorisation soit à essence ou électrique. En plus d’une réduction des émissions d’un véhicule, il est primordial de réduire les masses, d’augmenter le taux de remplissage des véhicules, de diminuer le nombre de voitures en circulation, d’adopter une conduite économe, de diversifier nos moyens de transport, etc.

    En clair, il faut changer nos comportements de mobilité.

    DÉVELOPPER DES ALTERNATIVES

    Les conclusions des récentes Assisses de la mobilité organisées fin 2017 par le ministère de la Transition écologique et solidaire vont dans ce sens. Et dans ce cadre, la synthèse de l’atelier « Réduire notre empreinte environnementale – mobilités plus propres », si elle appelle à « développer le réseau de recharge des véhicules électriques » ne pointe absolument pas un besoin impérieux d’autonomie des véhicules électriques et encore moins de stations de recharge ultra-rapide.

    Les orientations proposées sont plutôt de développer les alternatives à la voiture individuelle (marche, vélo, transport en commun…).

    Les voitures électriques possèdent de nombreux atouts pour transformer notre mobilité, y compris avec le niveau actuel de performance en autonomie des batteries. Vouloir à tout prix augmenter cette autonomie risque d’être contre-productif pour une mobilité durable. N’est-ce pas le moment de méditer sur l’avertissement de Jacques Ellul dans Le Bluff technologique (1988) lorsqu’il écrivait que « le progrès technologique soulève des problèmes plus difficiles que ceux qu’il résout » ?



    Sur le web-Article publié sous licence Creative Commons
    Chercheur sur le stockage de l’énergie dans les transports, Ifsttar. ?

    https://www.contrepoints.org/2018/11/03/329395-autonomie-des-voitures-electriques-quand-le-mieux-devient-lennemi-du-bien

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La pose de compteurs électrique 'Linky' n'est nullement faite pour vous faire économiser de l'argent mais seulement vous prévenir (par affichage sur compteur ou sms) que, de telle heure à telle heure le kw est multiplié par x, car, compte tenu des bornes électrique pour véhicules de même nom, il ne faudra plus compter sur les 'heures creuses' pour économiser !

      Supprimer
  48. Prix du carbone et des carburants : le pire est à venir

    Le carbone et le carburant servent de bons prétextes à l’État prédateur pour accroître son emprise. Démonstration.


    Par Michel Quatrevalet.
    3 NOVEMBRE 2018

    Le Monde, 20/09/18 :

    « Nous pensons très fermement que nous pouvons envoyer un signal économique en lançant un prix fictif sur le carbone », a déclaré à l’Agence France-presse (AFP) la Bulgare Kristalina Georgieva depuis Halifax au Canada. « … Cette méthode de prix fictif sur le carbone permet de mesurer le coût social des dossiers soumis à la Banque mondiale. »

    La peur du changement climatique, orchestrée par le catastrophisme d’une partie de la communauté scientifique, des médias et de la classe politique, est une opportunité qui n’a pas échappé à l’industrie financière. Les traders ont donc construit ce qu’ils savent faire de mieux pour gagner de l’argent : un marché de titres, et le « carbone » (les émissions de gaz carbonique) en est l’actif. Des tentatives purement libérales ont vu le jour aux États Unis, à la bourse de Chicago. Mais un tel système ne fonctionne vraiment qu’avec l’aide de règles garanties par les États. C’est donc l’Europe, où se télescopent en permanence dirigisme étatique et libéralisme débridé, qui est maintenant le champion des bourses de carbone.

    L’idée est la suivante : on détermine une température moyenne globale pour l’ensemble de la planète qui n’a aucune signification physique, et qui n’est d’aucune utilité pratique, puisque ce sont les températures régionales qui influencent notre vie quotidienne. On se fixe arbitrairement une élévation de cette température à ne pas dépasser. En deçà c’est tenable, au delà c’est le chaos.

    On simule l’Univers via des programmes informatiques gigantesques, pour calculer par ordinateur une relation entre nos émissions de gaz carbonique et l’élévation de température qu’elles entraînent, évidemment sans possibilité de valider ce calcul. (On sait d’ailleurs, en comparant la réalité actuelle avec les prévisions antérieures, que ce calcul est faux. Mais on fait comme si on savait le faire.) À l’échelon européen, cela nous donne un montant d’émissions à ne pas dépasser pour sauver la Planète (en faisant bien sûr des hypothèses sur le comportement du reste du Monde).

    On modélise ensuite, toujours par ordinateur, l’activité économique de l’Europe. Pas moins de 3 modèles informatiques sont mis en série, utilisant des millions de données, venant de tous les États de l’Union européenne, avec certaines données non homogènes entre pays et pas forcément mises à jour. On intègre à ces modèles des hypothèses d’évolution technologiques, économiques et sociétales et on estime les possibilités de réduction des émissions en fonction de l’« élasticité » au « coût du gaz carbonique» de toutes les activités humaines en Europe à 10, 20, 30 ans pour évaluer les émissions correspondantes. On fait tourner tout ce bazar pour différentes valeurs du prix du « droit à émettre ». Tout cela nous mène au coût du gaz carbonique pour ne pas dépasser deux degrés et une trajectoire pour y arriver.

    Cela donne, selon les modèles, entre 50 et 100 €/t de CO2. Mais ça peut monter à 250 €/t voire 1000 €/t chez certaines associations écologistes.

    RépondreSupprimer
  49. LA TAXE CARBONE (EUH, PARDON, LA « CONTRIBUTION » CLIMAT)

    Qui dit prix, sous-entend marché. Mais jusqu’à présent, les « marchés du carbone » ont du mal à exister. Alors, sous couvert de prix de marché, la France instaure, comme à son habitude, des taxes.

    L’idéal, c’est de taxer les produits eux-mêmes, en fonction de leur « contenu carbone », c’est-à-dire en comptabilisant toutes les émissions liées à leur fabrication, utilisation et fin de vie. On pourrait ainsi taxer les importations… mais les règles de l’OMC (au demeurant complètement décrédibilisée) rendent cela très difficile : il faut justifier, donc calculer le contenu carbone de produits fabriqués par exemple en Chine, en espérant que les Chinois veuillent bien donner eux-mêmes toutes les données (souvent confidentielles, s’agissant de fabrications) pour se faire taxer…

    De plus, cela fait plus de 20 ans qu’on essaye de bâtir une norme internationale pour le faire, mais sans succès.

    Bref, cela parait compromis. Mais en France on ne recule devant rien. Qu’à cela ne tienne, on fera plus simple : on taxera non pas les produits finis, mais les matières premières énergétiques. C’est plus simple. Simple, vraiment ? Allons voir.

    EN FRANCE, TOUT FINIT PAR DES TAXES

    D’abord, ça ne pénalise que les consommateurs et les industriels français. Mais cela semble ne déranger personne. Normal, la France doit se montrer exemplaire…

    Ensuite, le Conseil constitutionnel a son mot à dire : égalité devant l’impôt. Or les industries soumises aux achats de quotas de gaz carbonique du fait d’une Directive européenne ne pouvaient quand même pas être taxées une deuxième fois. Mais les quotas ne sont pas une taxe… on était dans une impasse. La taxe carbone a été recalée deux fois. Cependant, nous avons les meilleurs fonctionnaires au monde : l’imagination de Bercy est sans limite.

    Exit la taxe, on aura une « contribution » complémentaire d’une taxe existante, la TICE (taxe sur la consommation des produits énergétiques) dont justement, les secteurs à « quotas » étaient déjà exemptés. La TICE rapporte déjà dans les 30 milliards par an, et, comble de raffinement, on lui applique la TVA… La France a la particularité unique de taxer les taxes.

    Et comme c’est une « contribution » qu’il faut justifier, elle est basée sur un prix du carbone : initialement de 7 €/t, de 22 €/t de CO2 en 2016, elle passera à 65 €/t en 2020 et 86 €/t en 2022, on vise au moins 100 €/t en 2030. Mais elle n’est plus liée à l’utilisation et à des émissions réelles, elle est liée au combustible lui-même… Alors, comment on la calcule ?

    Elle est reliée à des facteurs d’émission standards, eux-mêmes tirés des inventaires nationaux par secteur. Comme ce sont des moyennes, elles ne tiennent pas compte de l’efficacité des utilisations.

    Au passage, cette « contribution additionnelle » s’additionne à zéro pour certains combustibles. C’est donc bien, pour ceux-ci, une nouvelle taxe. C’est le cas du gaz.

    La procédure est particulièrement perverse car lors de son établissement, en 2014, elle était minime, elle était quasi intégrée à une taxe existante, le prix des combustibles baissait, elle est donc passée complètement inaperçue. Mais elle commence à ne plus l’être ; associée à la hausse du pétrole, c’est une véritable bombe à retardement si elle quintuple d’ici à 2030, atteignant autour de 20 milliards d’euros. On n’a donc pas fini de voir l’essence augmenter.

    RépondreSupprimer
  50. Ce type de taxes est traditionnellement appelé « pigouviennes » du nom de l’économiste qui les a théorisées. Le but, par le renchérissement d’un produit, est d’orienter sur des produits alternatifs préférables et d’utiliser le fruit de la taxe pour accélérer le changement. Le problème, c’est qu’en France, il est très difficile, administrativement, d’affecter une taxe. Bercy défend bec et ongles sa liberté d’action. Dans ces conditions, la deuxième partie du principe finit toujours par être oubliée. Il y a alors deux possibilités :

    - si ça marche, ces taxes s’autodétruisent. Dans le cas étudié, 20 milliards, ça ne se remplace pas comme ça dans le budget. Bercy sera en manque. Tout porte à croire qu’il faudra alors surtaxer encore plus l’électricité, qui est le seul substitut possible.

    - si ça ne marche pas, c’est-à-dire s’il n’y a pas d’alternative, c’est de l’arnaque pure et simple. Pour l’instant, c’est plutôt le cas pour le provincial qui n’a pas de transport en commun pour aller au travail… ni de bornes électriques. C’est le cas également du chauffage domestique, comme nous allons le voir.

    DES TAXES CONTRE-PRODUCTIVES (PLÉONASME)

    À quoi sert-elle, au juste, cette taxe - pardon, cette contribution - ? Initialement, elle devait financer une partie du CICE pour les entreprises. Mais un autre problème est apparu : la CSPE, la Contribution au service public de l’Électricité. Au début, celle-ci devait financer les régions isolées et les ménages en précarité. Mais en 2017, elle atteignait plus de 7 Md€ par an et promettait une croissance exponentielle, car elle était devenue la source de subvention des éoliennes et du solaire. Et la catastrophe économique de l’éolien off shore arrivait. Il fallait faire quelque chose, sous peine de voir le prix de l’électricité atteindre celui de l’Allemagne (d’autant que l’État a une dette de 5 milliards vis-à-vis d’EDF sur le recouvrement de cette CSPE).

    La victime était toute désignée : c’est la « contribution climat ». On fige la CSPE mais si vous vous chauffez au gaz et roulez à l’essence, vous aller payer les éoliennes à venir via la contribution. Une contribution vient au secours d’une autre contribution, on bouche un trou en creusant un autre, tel le sapeur Camember.

    Ironie du sort : les maisons neuves se chaufferont obligatoirement au gaz, car la réglementation RTE pour l’efficacité des logement est basée sur l’énergie primaire. Pour une centrale nucléaire, c’est 3 fois la consommation in situ, ce qui condamne l’électricité si le nucléaire reste majoritaire en France. Le chauffage est pris doublement dans l’arnaque : il subventionne des éoliennes dont il n’a pas le droit de profiter.

    Et de toute façon, Bercy s’arrangera à terme pour que toutes ces recettes ne soient pas affectées, et fera sa petite cuisine ; et les instances politiques orienteront les aides sur ce qui se voit et ce qui est facile : le solaire et l’éolien, au préjudice de l’isolation des bâtiments, des changements de chaudières etc… coûteux, difficiles, diffus, anonymes, donc peu médiatiques.

    LE CARBONE A-T-IL UN PRIX ?

    Le carbone, ou plutôt le gaz carbonique, est la source de toute vie végétale sur Terre, et donc la source de toute vie tout court. À ce titre, il n’a pas de prix…

    Mais le prix du carbone est un raccourci médiatique. C’est en réalité le coût de réduction de l’émission d’une tonne de gaz carbonique pour que l’opération soit artificiellement rentable compte tenu des taxes sur les émissions. Cela n’a rien à voir, comme le dit Mme Georgieva dans l’interview citée en préambule, avec un coût social. Le coût social est plutôt le préjudice au pouvoir d’achat des plus démunis et à la compétitivité des entreprises.

    Quant à relier cela à une baisse quantifiée de réchauffement…

    https://www.contrepoints.org/2018/11/03/329389-prix-du-carbone-et-des-carburants-le-pire-est-a-venir

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Le CO2 n’est pas un poison !


      mardi 21 avril 2015


      https://huemaurice5.blogspot.com/2015/04/le-co2-nest-pas-un-poison.html

      Supprimer
    2. EFFET de SERRE - GAZ CARBONIQUE et OXYDE d'AZOTE


      samedi 23 novembre 2013


      https://huemaurice5.blogspot.com/2013/11/effet-de-serre-gaz-carbonique-et-oxyde.html

      Supprimer
    3. Le coût exorbitant des énergies renouvelables

      par Philbert Carbon,
      le 13 décembre 2017


      https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/Le-cout-exorbitant-des-energies-renouvelables

      Supprimer
    4. Vive le gaz carbonique !

      MERCREDI 20 OCTOBRE 2010

      http://huemaurice7.blogspot.com/2010/10/vive-le-gaz-carbonique.html

      Supprimer
  51. Suivez, souvent en direct du désert d'Arizona, les membres d'une organisation qui assiste les patrouilles frontalières et qui dénonce la traite de femmes et d'enfants qui sont amenés vers les États-Unis de façon illégale par des passeurs en vue d'être vendus à des abuseurs


    vendredi 2 novembre 2018


    Je viens de découvrir la chaîne Youtube de DSW74News. Le responsable explique que des "passeurs" ou "coyote" (guides d'expédition) sont payés par les migrants pour leur faire traverser la frontière mexicano-américaine et que ces personnes proviennent de divers pays d'Amérique Centrale et d'Amérique du Sud. Il précise et s'inquiète du nombre de plus en plus grand de musulmans, hommes, femmes et enfants, qui sont interceptés par les patrouilles frontalières.

    La raison d'être de son organisation est de dénoncer la traite de femmes et d'enfants par des réseaux organisés qui "recueillent" les migrants femmes et enfants avant leur arrivée en sol américain. Les viols se produisent aussi pendant le long et pénible trajet dans le désert...

    L'organisation se prépare à l'arrivée des milliers de migrants au cours des prochains jours, il sera donc possible d'avoir des images en direct si une des caravanes prend l'entrée de l'Arizona.

    http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2018/11/suivez-souvent-en-direct-du-desert.html

    RépondreSupprimer
  52. Quelque 1 000 marines américains ont été activés vendredi pour participer aux opérations frontalières, dans l'attente d'une caravane de migrants se dirigeant vers la frontière sud-ouest des États-Unis, ont annoncé des responsables

    Isabelle
    Conscience du peuple


    ** C'est finalement un mur humain qu'est en train d'ériger Trump à la frontière!!!*

    https://www.breitbart.com/politics/2018/11/02/marines-headed-southwestern-border-ahead-migrant-caravan/

    RépondreSupprimer