La preuve que Julian Assange risque l'extradition vers les Etats-Unis (Angel of Truth)
Angel Fox Le Grand Soir mer., 31 oct. 2018 21:38 UTC
Souvent, les représentants du gouvernement - aussi bien ceux des Etats-Unis que du Royaume-Uni - prétendent qu'il n'y a pas d'ordre d'extradition en place pour Julian Assange. Le problème, c'est qu'il existe des preuves qu'une fois qu'Assange franchit les portes de l'ambassade et est arrêté par la police britannique pour violation des conditions de mise en liberté sous caution, il sera ensuite envoyé aux États-Unis où il fera l'objet d'une mise en accusation par un Grand jury.
Cet acte d'accusation est actuellement scellé et sera ouvert une fois qu'il sera arrêté. Il risque soit la prison à vie, soit la peine de mort, car beaucoup considèrent sa publication comme de l'espionnage. J'ai l'intention de montrer autant de preuves que possible que les deux gouvernements ont l'intention de faire extrader ce journaliste.
Selon Wikileaks, la documentation se trouve ici : "Etendue de l'enquête du Grand Jury US sur les fuites de WikiLeaks
Le gouvernement US a mis sur pied et coordonné une enquête criminelle interinstitutionnelle conjointe sur Wikileaks, dans le cadre d'un partenariat entre le Département de la Défense (DOD) et le ministère de la Défense : CENTCOM ; SOUTHCOM ; the Defense Intelligence Agency (DIA) ; Defense Information Systems Agency (DISA) ; Headquarters Department of the Army (HQDA) ; US Army Criminal Investigation Division (CID) for USFI (US Forces Iraq) and 1st Armored Division (AD) ; US Army Computer Crimes Investigative Unit (CCIU) ; 2nd Army (US Army Cyber Command) ; Au sein de cette enquête ou menées indépendamment, trois autres enquêtes de renseignement militaire. Le Grand Jury du Département de la Justice (DOJ) et le Federal Bureau of Investigation (FBI), le Département d'Etat (DOS) et le Diplomatic Security Service (DSS). De plus, Wikileaks a fait l'objet d'une enquête du Bureau du directeur du renseignement national (ODNI), du Bureau du directeur national du contre-espionnage (ONCIX), de la Central Intelligence Agency (CIA), du House Oversight Committee, du National Security Staff Interagency Committee et du PIAB (Président's Intelligence Advisory Board). LINK Transcript | US v Pfc Bradley Manning, Article 39(a) Session, 06/06/12]. Mais il y a plus sur Wikileaks dans les courriels de la société Stratfor, parmi lesquels ceux de Fred Burton (Fred Burton était un ancien du Service de sécurité diplomatique du Département d'État et avait de nombreux contacts dans le domaine du renseignement). Ces courriels ont commencé à être publiés le 27 février 2012 et révèlent beaucoup sur ce que le gouvernement US a l'intention de faire à Assange. Ces courriels étaient l'une des justifications pour Julian de demander l'asile politique car ils mentionnaient la probabilité de torture, comme on le voit ci-dessous.
Les informations de millions d'internautes ont ainsi été vendues par le premier ministre indien à une entreprise américaine. C'est en utilisant le pseudonyme d'Elliott Alderson que Baptiste Robert a décelé cette faille de sécurité dans l'application Androïde.
Interrogé par RT France, le lanceur d'alerte est revenu sur cet événement. « C'est un moyen pour le Premier ministre [indien] actuel de récupérer énormément de données sur la population et après on peut avec ces informations faire des statistiques et profiler les utilisateurs de l'appli », explique-t-il.
« J'ai la capacité technique de voir que beaucoup de choses ne vont pas. Je trouve des bases de données sur internet, des failles de sécurité dans des sites plus ou moins importants », confie-t-il au micro de RT France. « Faites attention à vos données personnelles », exhorte-t-il. Selon Baptiste Robert, cela ne fait aucun doute, le Règlement général sur la protection des données en vigueur depuis le 25 mai en France, après le scandale de Facebook et Cambridge Analytica, ne suffira pas à déjouer les manœuvres des applications et sites malveillants.
La preuve que Julian Assange risque l'extradition vers les Etats-Unis (Angel of Truth)
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Le Grand Soir
mer., 31 oct. 2018 21:38 UTC
Souvent, les représentants du gouvernement - aussi bien ceux des Etats-Unis que du Royaume-Uni - prétendent qu'il n'y a pas d'ordre d'extradition en place pour Julian Assange. Le problème, c'est qu'il existe des preuves qu'une fois qu'Assange franchit les portes de l'ambassade et est arrêté par la police britannique pour violation des conditions de mise en liberté sous caution, il sera ensuite envoyé aux États-Unis où il fera l'objet d'une mise en accusation par un Grand jury.
Cet acte d'accusation est actuellement scellé et sera ouvert une fois qu'il sera arrêté. Il risque soit la prison à vie, soit la peine de mort, car beaucoup considèrent sa publication comme de l'espionnage. J'ai l'intention de montrer autant de preuves que possible que les deux gouvernements ont l'intention de faire extrader ce journaliste.
Selon Wikileaks, la documentation se trouve ici :
"Etendue de l'enquête du Grand Jury US sur les fuites de WikiLeaks
Le gouvernement US a mis sur pied et coordonné une enquête criminelle interinstitutionnelle conjointe sur Wikileaks, dans le cadre d'un partenariat entre le Département de la Défense (DOD) et le ministère de la Défense : CENTCOM ; SOUTHCOM ; the Defense Intelligence Agency (DIA) ; Defense Information Systems Agency (DISA) ; Headquarters Department of the Army (HQDA) ; US Army Criminal Investigation Division (CID) for USFI (US Forces Iraq) and 1st Armored Division (AD) ; US Army Computer Crimes Investigative Unit (CCIU) ; 2nd Army (US Army Cyber Command) ; Au sein de cette enquête ou menées indépendamment, trois autres enquêtes de renseignement militaire. Le Grand Jury du Département de la Justice (DOJ) et le Federal Bureau of Investigation (FBI), le Département d'Etat (DOS) et le Diplomatic Security Service (DSS). De plus, Wikileaks a fait l'objet d'une enquête du Bureau du directeur du renseignement national (ODNI), du Bureau du directeur national du contre-espionnage (ONCIX), de la Central Intelligence Agency (CIA), du House Oversight Committee, du National Security Staff Interagency Committee et du PIAB (Président's Intelligence Advisory Board). LINK Transcript | US v Pfc Bradley Manning, Article 39(a) Session, 06/06/12].
Mais il y a plus sur Wikileaks dans les courriels de la société Stratfor, parmi lesquels ceux de Fred Burton (Fred Burton était un ancien du Service de sécurité diplomatique du Département d'État et avait de nombreux contacts dans le domaine du renseignement). Ces courriels ont commencé à être publiés le 27 février 2012 et révèlent beaucoup sur ce que le gouvernement US a l'intention de faire à Assange. Ces courriels étaient l'une des justifications pour Julian de demander l'asile politique car ils mentionnaient la probabilité de torture, comme on le voit ci-dessous.
https://fr.sott.net/article/33105-La-preuve-que-Julian-Assange-risque-l-extradition-vers-les-Etats-Unis-Angel-of-Truth
Découvrez ce lanceur d'alerte français qui traque les applications et sites abusifs (VIDEO)
RépondreSupprimerRT
lun., 29 oct. 2018 22:15 UTC
En mars 2018, Baptiste Robert avait révélé un scandale impliquant le Premier ministre indien dont l'application aspirait les données personnelles de ses partisans. Interviewé par RT France, il incite les internautes à protéger leurs données.
donees
© RT France
Baptiste Robert
Baptiste Robert, discret père de famille de 29 ans habitant à Toulouse, est aussi un redoutable hacker. Lanceur d'alerte, il a défrayé la chronique en mars dernier en révélant que le premier ministre indien Narendra Modi volait les données personnelles des utilisateurs avec sa propre application destinée à suivre son actualité politique.
Les informations de millions d'internautes ont ainsi été vendues par le premier ministre indien à une entreprise américaine. C'est en utilisant le pseudonyme d'Elliott Alderson que Baptiste Robert a décelé cette faille de sécurité dans l'application Androïde.
Interrogé par RT France, le lanceur d'alerte est revenu sur cet événement. « C'est un moyen pour le Premier ministre [indien] actuel de récupérer énormément de données sur la population et après on peut avec ces informations faire des statistiques et profiler les utilisateurs de l'appli », explique-t-il.
« J'ai la capacité technique de voir que beaucoup de choses ne vont pas. Je trouve des bases de données sur internet, des failles de sécurité dans des sites plus ou moins importants », confie-t-il au micro de RT France. « Faites attention à vos données personnelles », exhorte-t-il. Selon Baptiste Robert, cela ne fait aucun doute, le Règlement général sur la protection des données en vigueur depuis le 25 mai en France, après le scandale de Facebook et Cambridge Analytica, ne suffira pas à déjouer les manœuvres des applications et sites malveillants.
https://fr.sott.net/article/33103-Decouvrez-ce-lanceur-d-alerte-francais-qui-traque-les-applications-et-sites-abusifs-VIDEO