La vraie raison de la hausse de la taxe n’est pas écologique. Elle est budgétaire.
Par Éric Verhaeghe.
6 NOVEMBRE 2018
Officiellement, les tarifs du carburant augmentent sous l’effet de la TICPE pour freiner la consommation d’énergie fossile. En regardant les chiffres de près, on comprend que la raison est inverse ! Et que la rigidité gouvernementale est beaucoup plus commandée par une situation budgétaire explosive que par des préoccupations écologiques. Voici la démonstration en chiffres.
On se propose ici de mener un exercice de fact-checking, comme disent un peu prétentieusement les journalistes, pour comprendre la situation de blocage qui se profile à l’horizon du gouvernement. Prévenons d’emblée le lecteur : l’ensemble n’est compréhensible que si et seulement si on se préoccupe de la réalité fiscale globale en France. Pour le cas qui nous occupe, l’exercice balaiera la situation à grands traits depuis 2011, c’est-à-dire depuis le départ de Nicolas Sarkozy jusqu’à l’arrivée d’Emmanuel Macron.
LE MYTHE GOUVERNEMENTAL DE LA PRÉOCCUPATION ÉCOLOGIQUE
Officiellement, la politique de hausse de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) s’explique par un engagement écologique du gouvernement. Si on veut vraiment lutter contre le réchauffement climatique, il faut réduire notre consommation de carburants routiers.
On retrouvera ci-dessus l’appel à la morale et au sacrifice lancé par le Premier ministre Édouard Philippe.
Face à une telle argumentation digne d’un prêtre janséniste, aucun Français ne peut rester totalement insensible. Et c’est particulièrement vrai dans la upper middle class urbanisée qui a massivement voté Macron en 2017, habituée aux transports en commun et aux trottinettes électriques : comment défendre la planète en prenant sa voiture tous les jours pour aller travailler ? L’argument fait mouche chez tous les défenseurs d’un développement soutenable, durable, et autres thèmes à la mode.
Le problème vient de l’examen des chiffres, qui rendent difficile le maintien de l’argumentation officielle.
LA CONSOMMATION DE CARBURANT ROUTIER EN FORTE BAISSE DEPUIS 18 MOIS
On n’entrera pas ici dans une guerre de chiffres et dans des distinctions sans fin sur les statistiques. Pour comprendre la suite, on notera simplement qu’il existe deux unités de mesure pour savoir si la consommation de carburant augmente ou diminue. L’une d’elles consiste à calculer la consommation de produits pétroliers au sens large (qui inclut le fioul de chauffage, soumis à la TICPE), l’autre limite le calcul au seul carburant routier. Ces nuances expliquent qu’il est parfois difficile de s’y retrouver dans les chiffres.
Toujours est-il que l’Union Français des Industries Pétrolières (UFIP), qui défend les intérêts du secteur, a publié ce communiqué particulièrement éloquent le 16 octobre 2018, comme pour ruiner par une anticipation magique le propos de l’exécutif :
Sur une année mobile, indique le communiqué, c’est-à-dire de septembre 2017 à septembre 2018, « la consommation française de carburants a atteint 50,40 millions de mètres cubes, en baisse de 1,7 % par rapport à la consommation des douze mois mobiles précédents ». Ce chiffre de 50 millions de mètres cubes consommés annuellement est au demeurant en stagnation globale depuis 2010.
En réalité, la consommation de carburant routier par habitant ne cesse de baisser en France depuis 2010 : on ne consomme pas plus de carburant routier aujourd’hui qu’il y a dix ans, mais avec davantage d’habitants.
Et, depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, la consommation a diminué de plus de 10 %.
LA TAXE AUGMENTE PARCE QUE LA CONSOMMATION DE CARBURANT BAISSE !
Il faut comprendre ici qu’Édouard Philippe ne lance pas un appel à la fibre écologique tapie en chacun de nous parce qu’il trouve qu’on consomme trop de carburant. Il lance au contraire cet appel parce qu’il trouve qu’on n’en consomme pas assez. La taxe n’augmente pas parce que la consommation augmente, mais parce qu’elle décline ! Et comme elle décline, les recettes de l’impôt sont fragilisées et font défaut au budget de l’État.
Pour l’illustrer, voici un petit rappel de la situation budgétaire au 30 septembre 2018, tel qu’il est présenté par le « mensuel » du budget de l’État publié début novembre :
On le voit, au 30 septembre 2018, la taxe sur les carburants a rapporté dans l’année moins de 9 milliards d’euros. Facialement, c’est mieux qu’en 2017, où le produit était tombé à 7,5 milliards sur les 9 premiers mois de l’année. Mais ce chiffre était de 10,5 milliards d’euros en septembre 2011 ! En 2016, il était monté à 11,5 milliards d’euros !
Ce petit graphique donne une mesure du produit de la TICPE dans les caisses de l’État au 30 septembre de l’année depuis 2011 :
Comme on le voit, les recettes apportées par la TICPE depuis 2011 se situent sur une tendance baissière. Durant tout le quinquennat de François Hollande, elles oscillaient, au 30 septembre de l’année, entre 9,6 et 10 milliards d’euros. En 2017, le produit est tombé à 7,5 milliards au 30 septembre. Il est certes remonté de 1,4 milliard en un an, mais il reste inférieur d’un milliard à ce qu’il était sous le précédent quinquennat.
On notera avec intérêt que les hausses prévues pour 2019 (notamment avec la suppression du taux réduit pour le diesel non-routier, qui touchera les groupes électrogènes et les paysans) visent à augmenter le produit de la taxe de… 4 milliards. Soit un bond en avant significatif, loin devant les chiffres réels de la taxe aujourd’hui.
Pour mémoire, en 2017, la TICPE à l’année avait rapporté à peine plus de 11 milliards d’euros, soit près de 3 milliards de moins que sous François Hollande.
PREMIÈRE CONCLUSION : L’ÉTAT MENT, L’ÉTAT A BESOIN D’ARGENT
De ces prémisses, on retirera une première idée claire : si l’État désirait seulement réduire la consommation de carburant, il ne recourrait pas à une hausse de la TICPE pour y arriver. Le carburant routier est en effet en « chute libre » depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir. Nul besoin d’une hausse des taxes pour y parvenir, et surtout nul besoin de s’y cramponner pour l’obtenir. Même sans hausse de la taxe, la consommation diminue.
En revanche, pour des raisons qui ne sont pas encore clairement expliquées, son produit a baissé et le budget de l’État (on va le voir) en souffre fortement. Ainsi, pour 2018, la TICPE devait, selon le budget initial, rapporter 13,6 milliards. Elle en rapportera péniblement 13,3. La baisse de la consommation n’y est pas pour rien.
En 2019, elle devrait rapporter 17 milliards, soit une ponction sur les particuliers de près de 4 milliards d’euros, pour une consommation moindre. La ponction à prévoir est en revanche très douloureuse. Mais redisons-le : plus la consommation baissera, moins la taxe rapportera. C’est son paradoxe existentiel.
En attendant, la vraie raison de la hausse de la taxe n’est pas écologique (puisque l’objectif est atteint sans hausse de taxe). Elle est budgétaire.
LES SÉISMES FISCAUX DE L’ÉTAT DEPUIS 2011
Pour mieux comprendre la situation compliquée de l’État aujourd’hui, il faut lire attentivement le graphique qui suit :
Ce tableau récapitule les sommes entrées dans les caisses de l’État au 30 septembre de l’année au titre de 4 impôts majeurs : l’impôt sur les sociétés (IS), la taxe intérieure sur le carburant (TICPE), la TVA et l’impôt sur le revenu (IR). Il faut garder à l’esprit que ces chiffres regroupent environ 80 % des recettes de l’État. Mais, en 2011, les recettes nettes totales de l’État au 30 septembre était de 193 milliards d’euros. Elles avoisinent aujourd’hui les 220 milliards, soit près de 15 % de hausse de pression fiscale en 7 ans.
Surtout, si on lit bien, on s’aperçoit que l’impôt sur les sociétés apportait près de 27 milliards en 2011, soit l’équivalent d’un quart de la TVA. En 2018, la contribution de l’impôt sur les sociétés est tombée à 15 milliards, alors que la TVA a grimpé à plus de 115 milliards, soit un effort deux fois plus important pour les consommateurs que pour les entreprises en 7 ans d’intervalle.
On ajoutera que les recettes de l’impôt sur le revenu ont pratiqué augmenté de 50 % sur la même période.
Autrement dit, la part des entreprises à l’effort budgétaire global s’est effondrée de plus de 10 milliards d’euros (et ce avant les baisses massives d’impôt sur les sociétés), quand celle des ménages battait des records sur tous les fronts : plus 20 milliards de TVA, plus 17 milliards d’impôt sur le revenu.
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre l’origine de la grogne des Français…
LE TRÈS INQUIÉTANT EFFONDREMENT DE L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS
Face à la véritable implosion de l’impôt sur les sociétés, on s’inquiétera du silence et de la passivité officielle sur le sujet. Là encore, rappelons que cet impôt qui avait rapporté jusqu’à 47 milliards en année pleine en 2013 (sous la folie fiscale hollandaise), en a rapporté moins de 36 en 2017. En 2018, son produit a encore baissé de près de 20 %.
Or les baisses de taux massives annoncées sur cet impôt ne sont pas encore entrées en vigueur. À ce stade, elles n’ont guère touché que les très petites entreprises.
Elles demeurent par ailleurs marginales quant aux taux.
Le problème est donc ailleurs. On ne sait pas bien très bien où. Il serait intéressant que Bercy produise une analyse claire sur le sujet, car il est systémique, majeur, capital. Suffisamment capital pour que l’omerta officielle règne sur le sujet.
LA SPECTACULAIRE EXPLOSION DU DÉFICIT PRIMAIRE DE L’ÉTAT SOUS EMMANUEL MACRON
Le tableau ci-dessous est peut-être le seul à retenir de cette démonstration pas à pas, car il synthétise la difficulté particulière dans laquelle se trouve aujourd’hui l’exécutif.
La ligne rouge indique les dépenses de l’État au 30 septembre de chaque année depuis 2011. Elle montre clairement qu’avec une somme proche de 250 milliards, l’État n’a historiquement jamais autant dépensé en France qu’avec Emmanuel Macron. 2017 est de toute évidence une année de dérapage des dépenses. Emmanuel Macron, président des fonctionnaires, soigne son carré de fidèles et leur évite les sacrifices qu’il impose au reste de la population.
Dans le même temps, les recettes de l’État fléchissent de façon inquiétante et sans qu’une explication claire ne se dégage. D’où la rigidité du gouvernement face à la hausse des prix du carburant : il ne peut reculer sans dégrader encore un peu plus une situation difficile.
À titre anecdotique, et par une politique fiscale agressive, François Hollande avait réduit à 8 milliards au 30 septembre 2014 le différentiel entre les recettes fiscales nettes et les dépenses de l’État. Avec Emmanuel Macron, ce différentiel a explosé à 26 milliards… Autrement dit, 10 % des dépenses courantes de l’État ne sont pas couvertes par des recettes fiscales. C’est un peu plus que le 3 % de Maastricht.
VERS DES DIFFICULTÉS POLITIQUES MAJEURES ?
Assez rapidement, Emmanuel Macron devra réagir pour rétablir la barre des comptes publics, qui se dégradent structurellement à vue d’oeil. On peut évidemment multiplier les mesures ponctuelles ou d’affichage pour dire que tout va bien… la réalité chiffrée (et par des chiffres officiels) prouve tout le contraire.
Face à lui, Emmanuel Macron a deux solutions, non exclusives l’une de l’autre : tailler rapidement dans les dépenses publiques ou augmenter les impôts. On mesure à la réaction des « gilets jaunes » la difficulté de la deuxième option dans un pays lourdement ponctionné depuis 2011. On a mesuré à l’occasion de l’affaire Benalla la capacité de nuisance d’une grande administration régalienne comme la police lorsqu’elle est poussée dans ses retranchements.
Bon courage, Monsieur Macron.
En marge de la flambée des carburants, E.Leclerc et Carrefour se livrent une bataille sur les prix à la pompe
RépondreSupprimerElisabeth Hu
Les prix des carburants n'en finissent pas d'augmenter. Avec la hausse du prix du baril et celle de la fiscalité, le sans-plomb 95 s'affichait en moyenne à 1,556 euros et le diesel à 1,522 fin octobre selon l'UFIP, l'Union française des industries pétrolières.
Depuis le 1er janvier, le prix moyen à la pompe a bondi de 18,3% pour le diesel et de 10,5% pour l'essence, et la hausse ne va pas s'arrêter là. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, a confirmé ce lundi les nouvelles hausses de taxes prévues en 2019, le diesel sera taxé de 6 centimes supplémentaires et l'essence de 3 centimes et de son côté, le Président de la République, Emmanuel Macron, a déclaré qu'il assumait cette hausse de la fiscalité.
Face à cela, la bronca des automobilistes s'organise. De nombreuses opérations escargots et blocages de routes sont prévus le 17 novembre. En parallèle, une pétition en ligne réclamant une baisse des prix a déjà été signée par plus de 750.000 personnes.
Surfant sur cette mobilisation, les magasins E.Leclerc ont frappé les premiers en proposant leurs carburants à prix coûtants lors du long weekend de la Toussaint. Une opération qui a donné des idées à Carrefour qui a dégainé ce matin son offre les "Jours carburants", sur une période jusqu'au 17 novembre.
La réaction de E.Leclerc ne s'est pas faite attendre, et Michel-Edouard Leclerc a annoncé ce matin également la prolongation de l'opération de vente à prix coûtant jusqu'à la fin du mois.
"Il faut savoir choisir son camp. Celui qui tire la croissance, c'est le consommateur, et aujourd'hui cette grogne est légitime. Il faut y répondre", a expliqué Michel-Edouard Leclerc, sur France info.
Et au passage s'assurer un afflux plus important de clients qui, après avoir fait leur plein, poursuivront jusque dans les rayons des magasins.
http://www.businessinsider.fr/bataille-leclerc-carrefour-prix-coutant-carburant-novembre-2018/
La Grande-Bretagne ouvre son armée à des ressortissants étrangers alors que les jeunes refusent de s'inscrire
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar, 11/06/2018 - 02:45
Au milieu de la pire pénurie de troupes de l'armée britannique depuis 2010, les ressortissants étrangers seront désormais autorisés à entrer dans l'armée, selon un changement de politique annoncé par le ministère de la Défense. Ce qui s'apparente essentiellement à une campagne de recrutement de mercenaires est destiné à endiguer la vague d'aggravation de la crise du recrutement dans les forces armées, alors que les jeunes locaux refusent de plus en plus de s'inscrire.
"Les troupes étrangères et les troupes du Commonwealth ont toujours été des sources de recrutement importantes et appréciées pour l'armée britannique et je me félicite de l'augmentation des limites de recrutement", a déclaré Mark Francois, membre du comité de sélection de la défense, au Daily Telegraph.
L'armée espère que son ouverture aux ressortissants étrangers - qui comprend également la Royal Navy et la RAF - renforcera le nombre total de soldats de 1 350 personnes supplémentaires chaque année.
La politique s'appliquera uniquement aux pays du Commonwealth, qui incluent l'Australie, l'Inde, le Canada, le Kenya et les Fidji. Auparavant, les citoyens de ces pays devaient démontrer leur résidence britannique au cours des cinq années précédentes, une restriction qui a été levée.
C'est également un élargissement d'une politique actuelle qui, en vertu de règles spéciales, permet aux citoyens d'Irlande et aux Gurkhas du Népal de devenir membres. La Royal Navy et la RAF ouvriront leurs portes de manière efficace immédiatement tandis que l'armée commencera au début de l'année prochaine.
Mark François, membre du comité de la Défense, a déclaré après avoir passé un an à étudier la crise du recrutement: "L'armée disparaît sous nos yeux et continuera de le faire jusqu'à ce que Capita soit démis de ses fonctions", a-t-il déclaré. contrats avec pour mener la campagne de recrutement de l'armée.
- voir graphique sur site -
Via la BBC / données du ministère britannique de la Défense
Un rapport récent du National Audit Office (groupe de surveillance indépendant du gouvernement) de cette année a révélé que les forces armées manquaient de 8 200 soldats, marins et membres du personnel aérien, sur un total de forces combinées approchant les 150 000 personnes. Le NAO a déclaré que l’armée subissait la pire pénurie depuis 2010.
La pénurie survient alors que la Russie et l’Occident intensifient de plus en plus les exercices militaires et les «démonstrations de force» mutuelles dans la région nord de l’Europe, bien que nous ne puissions imaginer ce que les experts diraient si la Russie engageait une campagne publique de recrutement ressortissants de l'extérieur de ses frontières.
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-05/britain-opens-army-foreign-nationals-youth-increasingly-refuse-sign
Les américains sont-ils toujours crédibles ?
RépondreSupprimerle 6 novembre 2018
Après avoir dénoncé l’accord de Paris – c’était leur droit – les USA ont continué dans la même veine en dénonçant l’accord sur le nucléaire iranien sachant parfaitement que cet acte aurait des conséquences considérables pour l’ensemble des pays européens. Ces derniers semblent tétanisés à l’idée d’outrepasser la décision américaine, pays qui fait la pluie et le beau temps avec son inique pouvoir d’extraterritorialité quand il y a des dollars en jeu. Sans vouloir être vulgaire la Maison-Blanche nous tient tous par les couilles. Les Chinois et les Russes l’ont compris avant l’Union européenne et ils ont conclu des accords de swap entre eux. Le Japon, bien qu’ayant également conclu des accords de swap yuan-yen, subit la pression constante de Washington pour ne pas trop énerver son « occupant » et quand je dis « occupant » c’est tout simplement parce que de facto les USA occupent le Japon depuis 1945. Idem pour la Corée du Sud. Toute initiative diplomatique pouvant déboucher sur un rapprochement voire une réunification avec la partie nord-coréenne est scrutée à la loupe par les chiens de garde de Washington car il faudra que ce processus leur convienne. Pour l’ensemble de l’Europe c’est blanc-bonnet et bonnet-blanc.
Venons-en à l’OTAN. C’est un magnifique outil d’asservissement de l’ensemble de l’Europe occidentale par les Américains. Lors de l’effondrement du bloc soviétique, Russes et Américains s’étaient mis d’accord pour que l’OTAN ne s’étende pas aux ex-pays satellites de Moscou. Qu’à cela ne tienne, les Américains ne se sont pas privés pour installer des troupes et des armements à quelques kilomètres de la frontière russe tout en fomentant le coup d’Etat de Kiev.
Non contents de n’avoir dénoncé que trois accords Washington vient aussi de se retirer unilatéralement d’un important traité avec la Russie relatif au non-déploiement de missiles de portée intermédiaire porteurs de charge nucléaire. C’est ce fou de John Bolton, un faucon à moustache (les pires), conseiller à la sécurité nationale qui l’a exigé. Ce triste individu travaille pour le complexe militaro-industriel à qui il faut donner un os à ronger. L’accord sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (500-5000 km) appelé en français FNI, forces nucléaires à portée intermédiaire, avait été conclu entre la Russie, à l’époque encore l’Union Soviétique, et les USA et avait eu pour avantage de détendre quelque peu les relations entre les deux blocs. Bolton affirme que la Russie s’est dotée d’un vecteur appelée par l’OTAN 9M729 qui est en violation directe avec le FNI. Or Moscou nie farouchement que ce missile soit effectivement orienté vers l’Europe, si tant est que ce missile existe. Pour Washington la situation est plutôt ardue car il faudra bien qu’un des pays d’Europe accepte d’ « héberger » sur son sol des missiles nucléaires d’une portée de 500 à 5000 km. De plus ce fameux complexe militaro-industriel américain n’a pas les moyens de développer une parade équivalente au 9M729 s’il existe réellement, il faut le répéter car c’est peut-être encore une affabulation de Bolton et de l’administration américaine.
Dans la réalité la dénonciation de ce traité est dirigée non pas à l’encontre de la Russie mais plutôt envers la Chine qui dispose depuis peu de missiles de portée intermédiaire surnommés « tueurs de porte-avion » et sans la capacité de menacer le territoire chinois avec des outils conventionnels, c’est-à-dire des missiles balistiques ou de croisière, Washington perd un levier important dans le bras de fer engagé avec Pékin pour la domination de la région Asie-Pacifique. Cette dénonciation du traité FNI est donc une menace pour la Chine qui devra tôt ou tard négocier avec les USA au sujet d’une limitation des armements. Si tel était le cas les USA bénéficieraient alors d’un soutien de la Russie dans la perspective du renouvellement de l’accord Start concernant les missiles balistiques de longue portée à tête nucléaire qui doit être renégocié en 2021.
RépondreSupprimerPour bien faire « mûrir » la Chine et la préparer à cette éventualité les USA ont aussi violé les accords de l’OMC – encore des accords bafoués ouvertement – en sanctionnant lourdement la Chine avec des droits de douane parfois exorbitants. Cependant cette arme économique pourrait bien se retourner contre les consommateurs américains dont près de 100 millions n’ont pas les moyens financiers d’acheter des produits « made in USA » et n’ayant pas d’autre choix que d’acheter des produits « made in PRC ». Tout est presque clair. L’aigle impérial américain est à bout de souffle et son hégémonie mondiale est sérieusement remise en cause. La partie de poker à trois (l’Europe n’est que figurant autour de la table et c’est bien regrettable) entre la Chine, la Russie et les USA n’est pas terminée mais pourrait mal se terminer pour l’Empire américain.
Inspiré d’un article paru dans Le Temps de Genève.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/11/06/les-americains-sont-ils-toujours-credibles/#comments
Les éoliennes sont le nouveau prédateur de l'écosystème
RépondreSupprimerNovember 7th, 2018
Les éoliennes tuent ou effraient les trois quarts des buses, des faucons et des cerfs-volants sur trois sites en Inde. Cela fait d'eux le nouveau «prédateur supérieur» de l'écosystème, selon de nouvelles recherches. Peut-être pas la niche que les Verts attendaient des parcs éoliens.
Ce n’est pas une mauvaise nouvelle cependant, les lézards à gorge fanée sont plutôt contents de ne pas dîner.
h / t GWPF
75% des Buzzards votent pour le charbon
…
Les parcs éoliens sont les «nouveaux prédateurs de pointe»: les lames éliminent 75% des buses, des faucons et des cerfs-volants vivant à proximité, selon une étude
Harry Pettit pour Daily Mail Online
Le nombre d'oiseaux prédateurs est quatre fois plus élevé dans les zones éloignées des turbines Win
Cela a un «effet d'entraînement» dévastateur sur toute la chaîne alimentaire
Cela signifie que le nombre de certains petits animaux grandit sans contrôle
Selon les scientifiques, les éoliennes sont les nouveaux "prédateurs à la tête du monde". Elles détruisent buzzards, faucons et autres oiseaux carnivores au sommet de la chaîne alimentaire.
Une étude des parcs éoliens en Inde a révélé que le nombre d'oiseaux prédateurs diminuait des trois quarts dans les zones situées autour des éoliennes.
Cela a un «effet d'entraînement» sur toute la chaîne alimentaire, les petits mammifères et les reptiles adaptant leur comportement à la disparition de leurs prédateurs naturels.
La professeure Maria Thaker, coauteure de l'étude, a déclaré:
«Chaque fois qu’un prédateur supérieur est supprimé ou ajouté, des effets inattendus se répercutent sur l’écosystème. Ce qui se passe ici, c’est que les éoliennes ressemblent à l’ajout d’un prédateur supérieur à l’écosystème. »
RÉFÉRENCE
Thaker et al. (2018) Les parcs éoliens ont des effets en cascade sur les écosystèmes à travers les niveaux trophiques, l'écologie et l'évolution de la nature.
http://joannenova.com.au/2018/11/wind-turbines-are-new-top-predator-in-the-ecosystem/
Les parcs éoliens sont les «nouveaux prédateurs d'apex»: les lames tuent 75% des buses, des faucons et des cerfs-volants qui vivent à proximité, selon une étude
RépondreSupprimerLe nombre d'oiseaux prédateurs est quatre fois plus élevé dans les zones éloignées des éoliennes
Cela a un effet d'entraînement dévastateur sur toute la chaîne alimentaire
Cela signifie que le nombre de certains petits animaux grandit sans contrôle
Par HARRY PETTIT
POUR MAILONLINE
le 5 novembre 2018
Selon les scientifiques, les éoliennes sont les nouveaux "prédateurs d'apex" dans le monde. Elles détruisent buses, faucons et autres oiseaux carnivores au sommet de la chaîne alimentaire.
Une étude des parcs éoliens en Inde a révélé que le nombre d'oiseaux prédateurs diminuait des trois quarts dans les zones situées autour des éoliennes.
Cela a un effet d'entraînement sur toute la chaîne alimentaire, les petits mammifères et les reptiles adaptant leur comportement à la disparition de leurs prédateurs naturels.
Les oiseaux et les chauves-souris sont supposés être les plus vulnérables à la montée des machines d’enlèvement du paysage.
Les experts ont toutefois averti que leur impact se répercuterait sur toutes les espèces, perturbant ainsi le fragile équilibre de la nature.
La nouvelle est particulièrement préoccupante, car la plupart des parcs éoliens sont construits sur des plaines largement ouvertes et dans d'autres environnements où les oiseaux sont généralement présents.
Selon les scientifiques, les éoliennes sont les nouveaux "prédateurs d'apex" dans le monde, éliminant aigles, faucons et autres oiseaux carnivores au sommet de la chaîne alimentaire
Des chercheurs de l’Institut indien des sciences de Bengaluru ont étudié les populations de lézards et d’oiseaux sur trois sites éoliens dans les Ghâts occidentaux.
Ils ont trouvé près de quatre fois moins de buses, de faucons et de cerfs-volants dans les zones dotées de parcs éoliens - une perte d’environ 75 %.
Dans les zones dépourvues d'éoliennes, environ 19 oiseaux ont été repérés toutes les trois heures, tandis que près des machines, ce nombre est tombé à environ cinq heures.
Cela a conduit à une abondance de lézard à gorge fine, une espèce que l'on ne trouve que sur le sous-continent indien et une collation favorite des oiseaux prédateurs.
Le reptile avait également des niveaux plus bas de corticostérone, une hormone du stress, ce qui changeait son mode de vie.
Par exemple, les humains ont pu se rapprocher beaucoup plus que d'habitude avant de s'enfuir, car sans les oiseaux prédateurs, ils étaient devenus moins craintifs.
L'analyse a des implications pour les parcs éoliens du monde entier, y compris en Grande-Bretagne, où les principaux prédateurs comprennent de nombreux oiseaux de proie tels que les hiboux et les aigles.
RépondreSupprimerLa professeure Maria Thaker, coauteure de l'étude, a déclaré: «De nombreuses études ont montré que les parcs éoliens affectent les oiseaux et les chauves-souris.
Ils les tuent et perturbent leur mouvement. Mais nous avons fait un pas de plus et avons découvert que cela affectait aussi les lézards.
«Chaque fois qu'un prédateur supérieur est supprimé ou ajouté, des effets inattendus se répercutent dans l'écosystème.
Les chercheurs ont étudié les populations de lézards et d'oiseaux sur trois sites d'éoliennes dans les Ghats occidentaux en Inde. Ils ont trouvé près de quatre fois moins de buses, de faucons et de cerfs-volants dans les zones dotées de parcs éoliens - une perte d'environ 75%
"Ce qui se passe réellement ici, c'est que les éoliennes ressemblent à l'ajout d'un prédateur supérieur à l'écosystème."
L'étude publiée dans Nature Ecology and Evolution compare les populations de rapaces et de lézards sur un plateau doté d'un parc éolien depuis environ 20 ans dans une vallée adjacente dépourvue d'éoliennes.
Il a également prélevé des échantillons de sang sur 144 lézards capturés aux deux endroits de la zone nord de la chaîne de montagnes.
Les éoliennes sont connues pour tuer les grands oiseaux, tels que les aigles royaux.
Une récente étude réalisée par une équipe internationale de scientifiques a révélé que le déclin des prédateurs génitaux «constitue sans doute l’influence la plus profonde de l’humanité sur le monde naturel».
Celles-ci incluent les loups et les lions sur terre, les baleines et les requins dans les océans et les gros poissons dans les écosystèmes d'eau douce.
Les populations de grands herbivores, comme les éléphants et les bisons, ont également diminué de façon spectaculaire. La cascade trophique s'est déplacée dans la chaîne alimentaire.
https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-6354843/Wind-farms-new-apex-predators-kill-three-QUARTERS-predatory-birds.html
Astronome: utilisez les lasers comme «lumière du porche» de la Terre pour attirer les étrangers
RépondreSupprimerAnthony Watts
6 novembre 2018
C’est une idée étrange, via MIT News et le département «Astronomes avec des faisceaux laser frickin’ sur leurs têtes ».
Si une intelligence extraterrestre existe quelque part dans notre galaxie, une nouvelle étude du MIT suggère que la technologie laser sur Terre pourrait, en principe, être transformée en une sorte de lumière de porche planétaire - un phare suffisamment puissant pour attirer l’attention à une distance aussi éloignée que 20 000 années-lumière.
La recherche, que l'auteur James Clark appelle une «étude de faisabilité», paraît aujourd'hui dans The Astrophysical Journal. Les résultats suggèrent que si un puissant laser de 1 à 2 mégawatts était focalisé dans un télescope gigantesque de 30 à 45 mètres et dirigé dans l'espace, la combinaison produirait un faisceau de rayonnement infrarouge suffisamment puissant pour se distinguer de l'écran. l'énergie du soleil.
Un tel signal pourrait être détecté par des astronomes extraterrestres effectuant un relevé rapide de notre section de la Voie lactée - en particulier si ces astronomes vivent dans des systèmes proches, tels que Proxima Centauri, l’étoile la plus proche de la Terre, ou TRAPPIST-1, une À 40 années-lumière, il abrite sept exoplanètes, dont trois sont potentiellement habitables. Selon l'étude, si le signal est détecté par l'un de ces systèmes proches, le même laser mégawatt pourrait être utilisé pour envoyer un bref message sous forme d'impulsions similaires au code Morse.
«Si nous réussissions à fermer une poignée de main et à commencer à communiquer, nous pourrions envoyer un message, à une vitesse de transmission de quelques centaines de bits par seconde, qui arriverait dans quelques années», déclare Clark, étudiant diplômé dans le département de l'aéronautique et de l'astronautique du MIT et auteur de l'étude.
La notion d'un tel phare attirant des extraterrestres peut sembler farfelue, mais Clark affirme que l'exploit peut être réalisé avec une combinaison de technologies existantes et pouvant être développées à court terme.
«Ce serait un projet ambitieux mais pas impossible», déclare Clark. «Les types de lasers et de télescopes construits aujourd'hui peuvent produire un signal détectable, de sorte qu'un astronome peut regarder notre étoile et voir immédiatement quelque chose d'inhabituel dans son spectre. Je ne sais pas si les créatures intelligentes autour du soleil seraient leur première hypothèse, mais cela attirerait certainement davantage d’attention. "
Debout au soleil
Clark commença à étudier la possibilité d’une balise planétaire dans le cadre du projet final du projet 16.343 (Capteurs et instruments pour aéronefs et aéronefs), cours dispensé par la professeure agrégée Kerri Cahoy, conseillère de Clark.
«Je voulais voir si je pouvais prendre les types de télescopes et de lasers que nous construisons aujourd’hui et en faire une balise détectable», déclare Clark.
Il a commencé par un concept simple comprenant un grand laser infrarouge et un télescope permettant de focaliser davantage l’intensité du laser. Son objectif était de produire un signal infrarouge au moins 10 fois supérieur à la variation naturelle des émissions infrarouges du soleil. Un tel signal intense, suffisait-il, suffirait à se distinguer du signal infrarouge du soleil, dans toute "enquête sommaire effectuée par une intelligence extraterrestre".
Il a analysé des combinaisons de lasers et de télescopes de différentes puissances et de différentes tailles, et a découvert qu'un laser de 2 mégawatts dirigé vers un télescope de 30 mètres pouvait produire un signal suffisamment puissant pour être facilement détectable par les astronomes de Proxima Centauri b, une planète tourne autour de notre étoile la plus proche, à 4 années-lumière de nous. De même, un laser de 1 mégawatt dirigé par un télescope de 45 mètres générerait un signal clair dans toute enquête menée par des astronomes au sein du système planétaire TRAPPIST-1, à environ 40 années-lumière de distance. L’une ou l’autre configuration, a-t-il estimé, pourrait produire un signal généralement détectable à une distance allant jusqu’à 20 000 années-lumière.
RépondreSupprimerLes deux scénarios nécessiteraient une technologie au laser et au télescope déjà développée ou à la portée de la main. Par exemple, Clark calcula que la puissance laser requise de 1 à 2 mégawatts était équivalente à celle du Airborne Laser de l'US Air Force, un laser à mégawatt maintenant disparu qui devait voler à bord d'un avion militaire dans le but de lancer des missiles balistiques. du ciel. Il a également constaté que, si un télescope de 30 mètres surpasse de loin tout observatoire existant sur Terre, il est prévu de construire de tels télescopes dans un avenir proche, notamment le télescope Giant Magellan de 24 mètres et le télescope européen Extremely Large de 39 mètres, qui sont actuellement en construction au Chili.
Clark envisage que, à l'instar de ces observatoires massifs, une balise laser devrait être construite au sommet d'une montagne, afin de minimiser la quantité d'atmosphère que le laser devrait pénétrer avant de rayonner dans l'espace.
Il reconnaît qu'un laser mégawatt viendrait avec des problèmes de sécurité. Un tel faisceau produirait une densité de flux d'environ 800 watts de puissance par mètre carré, ce qui se rapproche de celle du soleil, qui génère environ 1 300 watts par mètre carré. Si le faisceau ne serait pas visible, il pourrait quand même nuire à la vision des personnes s’il le regardait directement. Le faisceau pourrait également brouiller toutes les caméras embarquées à bord d'un vaisseau spatial.
"Si vous vouliez construire ce truc de l'autre côté de la lune, où personne ne vivrait ou ne serait en orbite, cela pourrait être un endroit plus sûr", dit Clark. «En général, il s'agissait d'une étude de faisabilité. Que ce soit ou non une bonne idée, il s’agit d’une discussion pour les travaux futurs. "
Prendre l’appel de E.T.
Après avoir établi qu’une balise planétaire était techniquement réalisable, Clark inversa le problème et chercha si les techniques d’imagerie actuelles seraient capables de détecter une telle balise infrarouge si elle était produite par des astronomes ailleurs dans la galaxie. Il a constaté que, même si un télescope d’un mètre ou plus serait capable de repérer une telle balise, il devrait pointer dans la direction exacte du signal pour la voir.
"Il est tout à fait improbable qu'un levé au télescope observe un laser extraterrestre, à moins de limiter notre levé aux étoiles les plus proches", explique Clark.
Il espère que l’étude encouragera le développement de techniques d’imagerie infrarouge, non seulement pour repérer les balises laser pouvant être produites par des astronomes extraterrestres, mais également pour identifier les gaz dans l’atmosphère d’une planète lointaine qui pourraient indiquer la vie.
"Avec les méthodes et les instruments d'enquête actuels, il est peu probable que nous ayons la chance d'imaginer un flash à balise, en supposant que les extraterrestres existent et sont en train de les fabriquer", déclare Clark. «Cependant, comme les spectres infrarouges des exoplanètes sont étudiés à la recherche de traces de gaz indiquant la viabilité de la vie, et que les enquêtes à ciel ouvert atteignent une plus grande couverture et deviennent plus rapides, nous pouvons être plus certains que, si E.T. appelle, nous allons le détecter. "
RépondreSupprimerhttps://wattsupwiththat.com/2018/11/06/wacky-idea-use-laser-as-earths-porch-light-to-attract-alien-astronomers/
Voilà une idée qu'elle est bonne !
SupprimerEt pourquoi pas émettre des signaux en morse à l'intention des E.T. (qui seraient renommés ce jour en 'réfugiés climatique' !).
" BIENVENUE CHEZ JOE ! MENU PLAT DU JOUR $8,99 JUSQU'A LA FIN DU MOIS !
Rappelons que notre planète n'est plus une étoile et ne se voit donc pas dans l'espace (comme le sont des milliards d'autres éteintes que l'on ne voit pas nous-mêmes).
https://huemaurice5.blogspot.com/2018/05/la-terre.html
"Poilus, les lettres interdites" : il a retrouvé les lettres des soldats et de leurs femmes confisquées par la censure
RépondreSupprimerSibylle LAURENT
LCI
lun., 05 nov. 2018 18:11 UTC
"C'est à rendre imbécile, c'est laid, c'est odieux, nous nous terrons comme des bêtes traquées, et les jours succèdent aux jours, tristement, dans la crasse, les poux et la puanteur. Je vous assure que quelques mois de ce dur métier sont plus que suffisants pour abrutir un homme."
Pendant la Première guerre mondiale, la censure fonctionnait à plein régime, relisant, coupant, les lettres envoyées par les soldats à leur famille. Certaines ont même été confisquées. Thierry Do Espirito en a retrouvé un carton, qui dormait dans les archives de Vincennes. Il en a fait un livre "Poilus, Les lettres interdites".
Nous sommes en 1917. Albert Cazes est soldat dans le 245e régiment d'infanterie. Cela fait alors trois ans qu'il croupit dans une tranchée, qu'il ne comprend pas l'absurdité de cette guerre. Alors il craque, révolté. Dans une lettre, il crie sa colère, son dégoût à son professeur, et lui demande de l'appuyer pour être détaché comme instituteur en Alsace.
Mais sa lettre n'est jamais arrivée. Car Albert y a signalé la position de son régiment. Le contrôle postal l'a interceptée, confisquée. La missive a ensuite été stockée dans un carton, appelé 16N 1552 des lettres confisquées.
Elle a été retrouvée, des années après, par Thierry Do Espirito, guide conférencier passionné d'histoire, dans les archives militaires du fort de Vincennes. Longtemps, il n'a pas su quoi faire de ce carton de lettres, jamais remises à leurs correspondants. "Mais je me suis senti investi d'une mission : il faut qu'un jour le courrier arrive à destination", raconte-t-il à LCI. C'est ce qu'il a fait, à travers de longues recherches, et un livre, qui vient de sortir : "Poilus, les lettres interdites". La numérisation des archives, il y a 3-4 ans, l'a aidé à chercher et identifier les auteurs des lettres. Et à les remettre "symboliquement à leurs descendants et à notre mémoire commune".
C'est un petit trésor, car il dit beaucoup sur l'époque, la vie sur le front, mais aussi le quotidien à l'arrière.
"L'intérêt est qu'il y a des lettres de soldats, mais aussi de fiancées, d'amis, de pères, de cousins", raconte Thierry. "On a lu beaucoup de choses sur la guerre. Là, ce sont des lettres assez intimes. Ils avaient besoin de parler, comme un effet cathartique. Car sur le front, c'étaient des morts massives tous les jours. Nous avons perdu le sens des massacres qui se sont produits."
lettreLes échanges entre le front et l'arrière montrent ainsi les incompréhensions. "Il y a ce Poilu qui engueule gentiment sa femme, qui lui envoie un petit poème patriotique pour lui soutenir le moral", sourit Thierry. "Il lui dit : 'C'est gentil, c'est bien écrit, mais ce n'est pas ça qui va arrêter la guerre'. Ils n'arrivaient pas à faire partager ce qu'ils vivaient. C'était très difficile pour eux. Ils voyaient des choses horribles, des morts à grande échelle, et chez eux, on leur disait : 'Il faut moissonner les champs, on manque de personnes, il faudrait que tu rentres'. Une autre épouse se demande ce que son mari fait dans les tranchées et finit par soupçonner qu'il la trompe. Alors que le pauvre garçon est perdu sur le front en Italie... !" Un soldat découvre quant lui que sa famille, à l'arrière, le tient pour mort. Alors il écrit qu'il est "aussi bien portant que possible".
D'autres missives évoquent le temps, le menu du repas, petites choses du quotidien. Futilités par rapport au contexte ? "Ce côté banal vient se poser sur l'horreur", estime Thierry Do Espirito. "Cela leur fait plaisir de parler de choses simples, qui les font s'échapper de ce qu'ils vivent tous les jours. Ils en ont besoin, sur le front. Ils manquent beaucoup d'affection, de sexualité, de mots doux." Quelques lettres sont très fortes, comme ce soldat qui embrasse tendrement sa femme et signe "ton petit homme pour la vie".
RépondreSupprimerCelui-ci, aussi, qui "drague" à distance. "Il écrit à sa cousine en lui envoyant ses 'plus doux baisers", décrypte Thierry Do Espirito. "Et à côté, il lui envoie une coupure de journal, qui conseille aux jeunes femmes de se marier avec les Poilus, 'même si on sait qu'ils vont mourir', pour les soutenir". Il lui demande ce qu'elle en pense... "
Sur le front, sous les bombes, les soldats montrent aussi une lucidité incroyable sur la situation. "Ils se posent de vraies questions, la guerre les fait réfléchir, leur fait prendre conscience de choses", relève Thierry Do Espirito. Il cite notamment le cas d'un jeune garçon qui possède l'équivalent du brevet et qui analyse :
"Des Noirs, des Asiatiques viennent nous aider, on se bat pour la liberté. Mais plus tard, ne seront-ils pas en droit de venir nous demander des comptes ?" Tel autre écrit "Nous nous battons pour le triomphe du droit et de la civilisation !!!... Telle est la phrase que depuis trois ans les journaux nous ressassent chaque jour. De bien grands mots, pour une chose aussi creuse que la guerre actuelle."
D'autres font montre d'un humour... noir. Comme ce texte, qui parodie le dépliant publicitaire d'une boucherie : "Grande boucherie européenne ; viande fraîche tous les jours ; spécialité d'animaux jeunes de classe 1911 à 1918. Les bêtes ne sont abattues que sur ordre des grands mandataires". Violent. Réaliste.
La chanson de Craonne, antimilitariste, circule sous le manteau. "Les soldats se l'envoyaient d'un régiment à l'autre, sur des petits bouts de papier." Les paroles sont considérées comme séditieuses : 'Adieu la vie, adieu la vie, adieu toutes les femmes'." Banal, aujourd'hui.
Toutes les lettres du carton A6N 1552 ont été confisquées pour une bonne raison. Parce qu'elles critiquaient l'armée, donnaient la position des régiments, tenaient des propos séditieux. Au total, environ un million de lettres ont été ouvertes pendant la guerre, soit 5% du courrier échangé.
"Les censeurs lisaient tout, déchiffraient tout", note Thierry Do Espirito. Reste, cependant, une énigme : "Dans 99% des cas, quand quelque chose n'allait pas, ils mettaient juste du noir dessus et refermaient. Là ce qui est curieux, c'est que les lettres ont été confisquées." Sans être sûr, le guide-conférencier émet l'hypothèse qu'elles ont été gardées comme preuve par les censeurs, pour étayer leurs rapports.
Au fil de ses recherches, Thierry Do Espiroto a retrouvé quelques descendants. Des enfants, petits-enfants, à qui il a donné ce petit morceau d'histoire familiale. Mais pour certaines lettres, il n'a pas pu remonter le fil. "Elles sont dans le livre... Peut-être que des descendants les reconnaîtront !"
https://fr.sott.net/article/33111-Poilus-les-lettres-interdites-il-a-retrouve-les-lettres-des-soldats-et-de-leurs-femmes-confisquees-par-la-censure
Dédollarisation: «Les Russes liquident leurs obligations US et les convertissent en or»
RépondreSupprimer18:17 06.11.2018
Fabien Buzzanca
Le troisième trimestre a vu l'achat d'or par les banques centrales dépasser les 148 tonnes, un plus haut depuis 2015. Avec 92 tonnes, la Russie est de loin le plus gros acquéreur. Philippe Béchade, président des Éconoclastes et Philippe Herlin, économiste, ont livré à Sputnik France leur décryptage de cette ruée vers l'or et la dédollarisation.
148,4 tonnes. Plus 22 % par rapport à la même époque l'année dernière. L'achat d'or par les banques centrales du globe a atteint au troisième trimestre 2018 un plus haut depuis 2015, selon les statistiques du World Gold Council. À elle seule, la Russie a acquis 92,2 tonnes soit 62 % du total. Malgré une lire turque qui a perdu 25 % de sa valeur ces trois derniers mois, Ankara prend la deuxième position avec 18,5 tonnes d'or de plus dans ses réserves. Des pays comme le Kazakhstan, l'Inde ou la Pologne ont également été actifs au niveau des achats du précieux métal jaune.
«Il ne s'agit pas d'une ruée planétaire. La très grande majorité de l'or acheté au troisième trimestre l'est par des pays aux profils très spécifiques. On ne parle pas d'économies occidentales développées», souligne Philippe Béchade, président des Éconoclastes.
«Le dollar se porte bien, il a des taux plus élevés que sur l'euro, qui devraient continuer d'augmenter. Je ne pense pas qu'il y ait un rapport avec le cours du métal qui ne devrait pas augmenter prochainement. Ce sont des pays qui souhaitent surtout s'éloigner du dollar comme monnaie de référence et de transaction à l'international», analyse pour sa part Philippe Herlin.
Avec un cours qui évoluait autour des 1234 dollars l'once le 6 novembre à 14 h 15 heure française, le prix de l'or est loin de ses plus hauts historiques. La perspective d'une remontée des taux aux États-Unis devrait rapatrier d'importants capitaux au pays de l'Oncle Sam et faire s'apprécier le dollar. Plus important, la spéculation va toujours bon train sur le marché de l'or papier et maintient artificiellement les cours vers le bas. S'ils ne s'attendent pas à faire des profits à court terme, pourquoi ces pays se ruent-ils vers l'or? Car justement ils profitent des prix bas afin de remplir leurs propres objectifs.
Dans le cas de la Russie, il s'agit d'un travail de longue haleine. Moscou se trouve parmi les plus gros acheteurs depuis des années. Avec ses dernières acquisitions, la banque centrale du Pays des Tsars possède désormais plus de 2.000 tonnes d'or dans ses coffres. C'est plus que le record datant de 1941 et de… l'Union soviétique. Elle détient désormais 17 % des réserves mondiales du métal jaune. Un stock estimé à plus de 78 milliards de dollars.
«Pour la Russie, c'est simple. Ils sont en pleine dédollarisation. Ils liquident leurs obligations US et les convertissent en or. Ils veulent donner plus d'assise au rouble», affirme Philippe Béchade.
La Banque centrale russe acquiert un volume record d’or
En effet, voici plusieurs mois, les autorités de Moscou ont commencé à vendre massivement les obligations américaines qu'elles possédaient. Nos confrères des Échos écrivaient ainsi en juillet dernier: «En trois mois, Moscou a vendu presque 85 % des emprunts d'État américains qu'elle détenait. Son portefeuille a fondu de 96,1 milliards de dollars en mars, à 48,7 milliards en avril puis 14,9 milliards en mai. En passant sous la barre des 30 milliards de dollars, la Russie n'est plus considérée comme un "détenteur majeur" par les États-Unis.»
La Russie cherche à rendre son économie plus indépendante du dollar, la monnaie de réserve et d'échange internationale, que l'extra-territorialité du droit américain permet d'utiliser pour poursuivre des entités économiques à l'étranger. Le premier sous-gouverneur de la banque centrale de Russie, Dmitry Tulin, a récemment déclaré que l'or était «une garantie à 100% contre les risques législatifs et politiques».
RépondreSupprimerMoscou a intensifié ses achats d'or après l'introduction en 2014 des sanctions occidentales consécutives au rattachement de la Crimée à la Fédération. Un processus qui n'est pas près de s'arrêter, à en croire les dires d'Anton Siluanov, ministre russe des Finances, qui a assuré que son pays devait se débarrasser de ses obligations du Trésor américain pour des actifs apportant plus de sécurité comme le rouble, l'euro et les métaux précieux.
Et plus qu'une volonté de protection, c'est bien la possibilité de donner au rouble une meilleure place dans les échanges internationaux qui est recherchée, comme l'explique l'économiste Philippe Herlin:
«Une réserve d'or importante dans les coffres d'une banque centrale permet de donner une meilleure assise à sa propre monnaie. Le fait d'augmenter les réserves d'or rassure ses partenaires sur sa solidité.»
La Turquie a quant à elle acheté 18,5 tonnes d'or au troisième trimestre, pour porter le montant de ses réserves officielles à 258,6 tonnes. Philippe Béchade avance une possible explication à ces mouvements, que la récente baisse de la lire turque a rendus plus coûteux pour Ankara:
«Je pense qu'ils sont dans une volonté de diversification des réserves. Nous savons aussi que l'Iran a mis sur pied des systèmes d'échanges comportant une base d'or avec certains pays. Or, la Turquie est pour le moment autorisée à acheter du pétrole à l'Iran. Alors est-ce que cet or récemment acquis par la Turquie ne va pas servir en partie à régler du pétrole importé d'Iran? C'est une piste. Bien que plus largement, je pense que la Turquie cherche à se rendre plus indépendante du dollar.»
La Turquie fait en effet partie des huit pays autorisés temporairement à acheter du pétrole en provenance d'Iran malgré le rétablissement des sanctions américaines contre Téhéran le 5 novembre.
La Chine est absente de la liste des plus gros acheteurs de métal jaune du troisième trimestre 2018. Pourtant, à l'instar de la Russie, l'Empire du Milieu a fait de l'accroissement de ses réserves d'or une priorité ces dernières années. Mais le tout avec un certain secret. En effet, Pékin communique peu et rarement sur la réalité du contenu de ses coffres. Et quand elle le fait, une grande partie des observateurs du marché n'y accordent aucun crédit.
«Concernant la Chine, il est très difficile de savoir réellement combien ils achètent, mais je pense qu'ils sont à plus de 400 tonnes par an. Elle achète sa propre production, car elle est le premier pays producteur. Mais selon moi, ils continuent d'en importer», analyse Philippe Béchade.
La deuxième économie mondiale serait-elle aussi en phase de dédollarisation ? Nous en sommes encore loin pour le président des Éconoclastes:
«Pour la Chine, la phase de dédollarisation est loin d'être complète. Elle possède encore des centaines de milliards de dollars de bons du Trésor US.»
D'après Les Échos, la Chine détenait encore en juin dernier plus de 1.100 milliards de dollars d'emprunts américains. Bien que Pékin a commencé à s'en débarrasser, les ventes ne se font pas massivement. Ce qui fait dire à Philippe Béchade que la Chine est plus dans une optique de «diversification» de ses actifs avec ses achats d'or.
«Si vous prenez par exemple la Chine, elle fait en sorte de multiplier les transactions avec ses voisins en yuans au lieu du dollar. Le fait d'augmenter les réserves d'or permet notamment de rassurer ses partenaires sur la solidité de la monnaie», souligne pour sa part Philippe Herlin.
RépondreSupprimerUne nouvelle étape a d'ailleurs été franchie en août 2018 quand la Banque centrale vietnamienne a annoncé qu'à partir du 12 octobre, les banques et institutions financières engagées dans des échanges commerciaux transfrontaliers avec la Chine seraient autorités à utiliser le yuan ou le dong vietnamien. Le commerce entre la Chine et le Vietnam représente plus de 100 milliards de dollars et la majorité des transactions sont aujourd'hui faites en dollars, ce qui crée des risques monétaires pour les deux pays.
https://fr.sputniknews.com/international/201811061038796115-dedollarisation-russie-liquidation-obligation-usa-or/
Quand l'État n'est pas le seul à se servir dans votre réservoir d'essence...
RépondreSupprimer17:26 06.11.2018
Maxime Perrotin
La hausse des taxes sur l'essence et le diesel n'a pas comme seul effet de renflouer les caisses de l'État. En effet, les délinquants ne sont pas en reste et les siphonnages de réservoirs grimpent en flèche en 2018. Si en France, on n'a jamais autant payé d'impôts sur son carburant, on n'a également jamais autant eu de risques de se le faire voler.
9.650, c'est le nombre de vols de carburant enregistrés en France au cours des 9 premiers mois de l'année, selon les chiffres du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) communiqués à nos confrères du Figaro. Des chiffres à la hausse par rapport à 2017, où 11.889 faits similaires avaient été recensés… sur douze mois.
Des vols en pleine explosion dans l'Hexagone: à titre de comparaison, en 2012, l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), affilié à la Gendarmerie, avait eu connaissance de 1.456 vols. Pour les huit premiers mois de cette année, les gendarmes ont fait part de 6.268 vols survenus dans leurs secteurs.
La nouvelle tombe plutôt mal, alors que se précise la mobilisation des gilets jaunes contre la hausse des taxes sur le carburant, prévue samedi 17 novembre. En effet, si chaque hausse de cette taxe supposée «accompagner», la «transition écologique et la conversion du parc automobile français» (dixit Bruno Le Maire) ne représente que «quelques centimes», selon l'expression consacrée, la hausse globale des prix à la pompe est bien à l'origine de l'envolée de ces siphonnages sauvages, comme le souligne un témoignage de gendarme recueilli par les journalistes du Figaro.
«Le phénomène a toujours existé, mais prend de l'ampleur depuis le début d'année partout en France, car les prix grimpent,» indique la Gendarmerie à nos confrères.
Il faut dire qu'avec 21 % de hausse en un an du prix à la pompe du litre de Diesel et 15 % pour celui d'essence, le contenu d'un réservoir — notamment de poids lourds — attise des convoitises et pas seulement des plus opportunistes.
Certes, les vols réalisés par des particuliers à la pompe ne sont pas négligeables dans leur ensemble, mais les bandes organisées font quant à elles des ravages, particulièrement sur les flottes des entreprises.
Si les poids lourds viennent à l'esprit, ce sont les agriculteurs qui sont le plus touchés, faute de réservoirs suffisamment protégés, contrairement aux parkings de certaines entreprises.
Les véhicules de location, stationnés sur les parkings de grandes surfaces ou encore les engins de chantier ne sont pas en reste et représentent des cibles de choix. On notera que certains réservoirs peuvent contenir jusqu'à 1.200 litres de carburant et qu'il suffit de moins de cinq minutes pour en transférer le contenu.
Des actes commis par «des individus chevronnés», comme l'explique à Marianne Didier Martinez, délégué du syndicat Unité-SGP-Police Occitanie, région où les vols «explosent» pour reprendre ses mots. Des individus équipés de fourgons raflent des centaines de litres, n'hésitant pas à détruire les réservoirs «pour accéder au contenu». Déjà en 2012, lors d'une précédente flambée des prix et des vols, les forces de l'ordre pointaient du doigt l'action de bandes organisées.
«On est loin du petit particulier qui n'arrive pas à joindre les deux bouts et qui repart avec quelques litres d'essence», relate aujourd'hui Didier Martinez à Marianne.
RépondreSupprimer«La colère est trop forte et générale»: le mouvement du 17 novembre, prochain Mai 68 ?
Des méthodes brutales qui occasionnent, pour les entreprises, des préjudices bien au-delà du carburant volé. Les destructions des réservoirs ou le vol d'autres pièces — telles que les batteries —, immobilisant les véhicules, nécessitent des remplacements coûteux et impactent négativement l'image de l'entreprise auprès de ses clients et font vite grimper la note pour les entreprises.
«Un très petit bénéfice pour eux, un coût énorme pour nous, proportionnellement et beaucoup de temps perdu» déclarait aux journalistes du Parisien le chef d'une entreprise du Val-de-Marne «visitée tous les week-ends ou presque». Résigné, non autorisé à construire un mur d'enceinte du fait de contraintes d'urbanisme, il en vient à expliquer à nos confrères avoir envisagé de mettre à disposition des voleurs un fût de 200 litres de gazole afin qu'ils n'endommagent plus ses véhicules lors de leur visite hebdomadaire.
Sans prendre en compte le temps, la main-d'œuvre nécessaire pour remettre ses véhicules en état, sans parler de l'effet négatif sur l'image de son entreprise «ce sont des coûts qu'on ne peut pas chiffrer, mais qui sont indéniablement réels», ce chef d'entreprise estimait le préjudice annuel entre 50.000 et 70.000 euros. Plus inquiétants, les voleurs n'hésitent pas à recourir à la force contre les chauffeurs, qu'ils détroussent parfois au passage, et même contre les policiers et gendarmes qui les surprennent durant leurs méfaits.
Les particuliers ne sont pas pour autant épargnés par ces actes délictueux. Ils essuient d'ailleurs, dans l'absolu, le même nombre de vols de carburant que les chauffeurs de poids lourds. Plus globalement, tout le monde est impacté, même les plus écologistes des citoyens. En effet, les agriculteurs, routiers et autres flottes privées ne sont pas les seules victimes de ces vols, les véhicules des collectivités ainsi que leur réserves de carburants sont également prisées.
Le fruit des vols est ensuite écoulé à un euro le litre sur le marché noir. Une opération d'autant plus juteuse lorsqu'on sait qu'à la pompe les taxes représentent plus de 60% du prix réglé par le consommateur. Des taxes qui ont le vent en poupe.
«En 2018, pour un automobiliste possédant un véhicule essence, le seul poids des taxes énergétiques représente 871€ à l'année», soulignait mi-septembre l'association de défense des consommateurs (CLCV). Soit une hausse moyenne de 45 euros des taxes réglées par un automobiliste roulant à l'essence en un an, 85 dans le cas d'un véhicule diesel. La CLCV chiffrait l'impact de cette fiscalité sur les énergies fossiles pour les automobilistes dans la foulée de la confirmation par Élisabeth Borne, la ministre chargée des Transports, de futures hausses de taxes sur les carburants durant le quinquennat d'Emmanuel Macron. Il se pourrait bien que les voleurs aient de beaux jours devant eux.
La France dans le top 10 des pays où le carburant coûte le plus cher, selon Bloomberg
Quant à la bonne utilisation de ces taxes, si au micro de RTL François Lenglet soulignait la nécessité de facturer le «droit de polluer» que représentent ces taxes, le journaliste flingue en revanche la fiscalité verte à la Française, celle-ci servant plus à renflouer les caisses de l'État qu'à développer des alternatives à la voiture individuelle, telles que les transports en commun.
https://fr.sputniknews.com/economie/201811061038794989-carburant-vole-essence/
Salvini va réduire de moitié les allocations de migrants et économiser 400 millions d'euros
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 11/06/2018 - 09:54
Matteo Salvini, ministre populiste italien du politique de l'intérieur et homme politique de facto, a poursuivi son attaque contre ce qu'il considère comme le principal problème de l'Italie. Il devrait réduire considérablement l'allocation journalière accordée aux migrants en Italie, affirmant que le pays pourrait économiser jusqu'à € 400 millions d'ici 2019.
Selon Il Giornale, la proposition réduirait de presque la moitié de l'indemnité journalière actuelle de 35 euros par jour à seulement 19 euros par jour, ce qui serait l'un des taux les plus bas d'Europe occidentale. Et, selon le ministère de l'Intérieur, les réductions permettraient de réaliser une économie de 400 millions d'euros en 2019, passant à 500 millions d'euros en 2020 et à 600 millions d'euros dans les années suivantes, permettant de réaliser des économies budgétaires indispensables pour un pays
Cette décision ferait également partie du décret plus général sur la migration et la sécurité publié par Salvini à la fin du mois de septembre, qui interdisait également les permis de séjour pour des raisons dites humanitaires. Les migrants seront désormais classés en deux groupes: ceux dont les demandes d'asile ont été reconnues et ceux qui n'en ont pas, selon la presse italienne. Les personnes ayant le statut de réfugié et les migrants mineurs reconnus auront un accès plus large au financement et aux programmes gouvernementaux.
Salvini, qui est arrivé au pouvoir sur une plate-forme se vouant à la répression du nombre de réfugiés entrants, a réussi à réduire considérablement le nombre de migrants entrant en Italie en fermant les ports italiens aux bateaux des ONG de sauvetage des migrants accusés dans le passé -fonctionner avec des passeurs.
Après avoir traité de la question des migrants entrant illégalement en Italie, Salvini s'est récemment tourné vers les déportations d'illégaux existants, selon Breitbart. Plus tôt cette semaine, il a annoncé un nouveau plan visant à investir 12 millions d'euros pour financer l'expulsion d'au moins 2 700 personnes illégales commençant en février et se terminant en 2021.
Comme indiqué en 2015, l'un des arguments avancés par les défenseurs de la migration de masse et de l'ouverture des frontières consiste à utiliser la migration de masse pour contrer la chute des naissances dans les pays d'Europe occidentale, contribuant ainsi à stimuler le PIB en baisse de l'Europe.
Salvini a clairement exprimé son opposition à cet argument dit de "migration de remplacement" en déclarant: "Je pense que je suis au gouvernement pour veiller à ce que nos jeunes aient le nombre d'enfants qu'ils avaient il y a quelques années, et ne pas transplanter le meilleur de la jeunesse africaine en Europe. "
Au lieu de cela, et en tirant une page du livre de jeu de la Chine, Salvini a tenté de motiver les Italiens à avoir plus d'enfants, le gouvernement offrant des terres agricoles gratuites aux couples ayant trois enfants ou plus. Il est difficile de savoir si cette stratégie a le moindre espoir de fonctionner dans un pays où deux tiers des jeunes adultes vivent encore chez leurs parents.
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-06/salvini-cut-migrant-allowance-half-saving-eu400-million
(...) l'indemnité journalière actuelle de 35 euros par jour à seulement 19 euros par jour (...)
Supprimer... pour rien foutre !
C'est ce que touche les travailleurs immigrés par mois en Afrique !
Non-citoyens votant au Texas "Nous en avons des tonnes", admet un responsable du scrutin dans la vidéo Undercover de Veritas
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 11/06/2018 - 17:29
Une nouvelle vidéo du Project Veritas de James O'Keefe montre un employé d'un bureau de vote au Texas qui admet que "des tonnes" de non-citoyens ont voté.
La vidéo présente un agent infiltré de Veritas qui demande si son petit ami non-citoyen peut voter lors des élections de mi-mandat de mardi.
Un membre du personnel électoral, Deborah Brooks-Wims, a déclaré à l'agent: "S'il a sa carte d'identité, c'est tout ce dont il a besoin. S'il est enregistré."
"Peu importe qu'il ne soit pas citoyen " demande le journaliste de Veritas. "Non Non, s'il est enregistré, il a un ... chéri, ce n'est peut-être pas qu'il est enregistré. S'il vous cause tous ces problèmes, il se peut qu'il ne soit pas enregistré."
Le journaliste dit ensuite: "Il dit avoir vu des dégâts sur Internet disant qu'il n'est pas légal de voter car il n'est pas [inintelligible]", à quoi le responsable du scrutin répond "Ne faites pas attention à cela. Amenez-le ici."
Pam Nash, une autre employée du bureau de vote, a appris que le petit ami du journaliste clandestin était "très nerveux" et "dans la voiture" dans l'attente de voter. Nash dit "Non, tu lui dis non, nous en avons beaucoup", ajoutant "Va le chercher, amène-le."
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-06/non-citizens-voting-texas-we-got-tons-them-admits-polling-official-undercover
Une première dans l’histoire: deux musulmanes siégeront au Congrès américain
RépondreSupprimer07:54 07.11.2018
Douze ans après l'élection du premier homme musulman au Congrès, les démocrates Ilhan Omar et Rashida Tlaib sont devenues les premières femmes de confession musulmane à être élues à la Chambre des représentants. Il est à noter qu’Ilhan Omar sera la première au Congrès à porter le voile islamique.
Deux femmes musulmanes, Ilhan Omar et Rashida Tlaib, vont faire leur entrée au Congrès américain, une première dans l'histoire des États-Unis, après que ces candidats démocrates ont remporté mardi les élections de mi-mandat respectivement dans des districts du Minnesota et du Michigan.
Ilhan Omar, 36 ans, d'origine somalienne, a fait campagne en prônant une assurance-santé pour tous et la gratuité des frais d'études universitaires. Elle sera la première au Congrès à porter le voile islamique, indique Reuters.
Rashida Tlaib, 42 ans, née à Détroit de parents palestiniens et aînée d'une famille de 14 enfants, s'est appuyée sur la montée du militantisme politique féminin, faisant allusion aux manifestations survenues à travers les États-Unis après l'élection de Donald Trump à la présidence en novembre 2016.
«Oui, nous avons marché à l'extérieur du Capitole, mais maintenant nous allons le faire à l'intérieur. Nous arrivons!», a-t-elle écrit mardi sur Twitter.
Outre ces deux femmes, le parti démocrate a vu plusieurs personnalités s'illustrer mardi en entrant au Congrès.
Ainsi, Lou Leon Guerrero est devenue la première femme gouverneure de l'État de Guam.
L'ancienne serveuse, issue de la communauté hispanique et supportrice de Bernie Sanders, Alexandria Ocasio-Cortez, âgée de 29 ans, devient la plus jeune femme membre du Congrès et son troisième membre le plus jeune de l'Histoire.
De leur côté, Sharice Davids et Deb Haaland sont devenues les premières Amérindiennes à faire leur entrer au Congrès, respectivement au Kansas et au Nouveau-Mexique, pour la Chambre des représentants.
https://fr.sputniknews.com/international/201811071038800289-usa-congres-femmes-musulmanes/
S'agit-il de "l'élection la plus importante de notre vie" ou simplement d'une autre distraction ?
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 11/06/2018 - 21:05
Écrit par Charles Hugh Smith via le blog de OfTwoMinds,
Le problème n'est pas la polarisation; le problème n'est pas que la saveur du statu quo ne résout en réalité aucun des problèmes système les plus pressants du pays.
Au moment où j'écris ces lignes à 17 heures (Côte de la gauche) le 6 novembre, les résultats des élections ne sont pas connus. Alors que divers médias qualifient cette élection «d’élection la plus importante de notre vie», la réalité qui attire moins l’œil et suscite des émotions est que cette élection n’est autre qu’une autre distraction. Peu importe qui «gagne», aucun de nos problèmes systémiques ne sera résolu, encore moins résolu.
Est-ce que l'une ou l'autre des parties a la volonté ou la compréhension cohérente de ce qui ne fonctionne pas pour réparer le gâchis de la santé en Amérique ? La «solution» des démocrates consiste à utiliser le système de Medicare, lourd et inefficace, qui encourage la fraude flagrante, les surfactuations excessives et les profits excessifs, et augmente la puissance et les profits des cartels de soins de santé via «Medicare for All».
Cela revient à donner aux entrepreneurs de la défense le pouvoir d’établir le budget du Pentagone. Oh, attends, ils ont déjà ce pouvoir.
De la même manière, le budget croissant de Medicare est défini par des cartels à but lucratif. Rien ne changera dans "Medicare for All" sauf que les taxes vont augmenter et les cartels vont frôler des milliards supplémentaires de profits locatifs.
La solution républicaine consiste à appeler les quasi-monopoles et les cartels "le fait de tout transformer en un marché résout tous les problèmes, c'est la solution" fondée sur le marché "". Mais puisque les soins de santé sont gérés par des cartels, qui fixent le "marché" à Pour leur propre bénéfice, il n’existe pas vraiment de "marché" dans le secteur de la santé, et personne n’est intéressé à en créer un, car cela créerait des bénéfices pour un cartel.
Comme je l'ai souligné à maintes reprises, nos soins de santé dysfonctionnels entraîneront la faillite de la nation. Les maladies vont mettre la nation en faillite - et bientôt (2011)
Les soins de santé aux États-Unis ne sont pas cassés - c'est réglé (16 mai 2018)
Que diriez-vous d'une solution systémique pour la dépendance aux opioïdes ? Si vous pensez qu'une des deux parties a une solution, "vous devez réduire votre consommation d'Ibogaïne. Les opioïdes et autres dépendances (comme les réseaux sociaux et les téléphones portables) sont extrêmement rentables. Ainsi, les cartels et les monopoles tirant parti des politiciens des fonds de lutte contre la toxicomanie les profits ne sont pas réduits.
Que diriez-vous d'un système d'achat d'armes dysfonctionnel ? Les deux partis aiment les programmes d’armes d’un billion de dollars tant que l’argent est versé dans suffisamment de districts du Congrès. Alors que se passe-t-il si le système d'arme est défectueux, déjà obsolète, mal conçu, le mauvais système pour les défis à venir ou tout simplement pas rentable - tant que les contributions de la campagne atteignent DC et que les politiciens peuvent se vanter des "emplois" créés par construire des armes ratées, rien ne changera. Le Pentagone peut demander au Congrès de cesser de construire cette chose sacrée et le Pentagone sera ignoré: il y a tout simplement trop d'argent en jeu pour se soucier de savoir si cela sert réellement les besoins militaires.
Pourquoi ne pas faire grimper l'endettement de tous les secteurs de l'économie ? L'argent qui sert à payer les intérêts ne peut être investi ou dépensé ailleurs, ce qui prive l'économie d'investissement productif. Les super-riches possèdent une grande partie de la dette et perçoivent une grande partie des intérêts. Il s’agit d’un problème systémique qui n’est pas perçu comme un problème, car les super-riches possèdent le processus politique.
RépondreSupprimerLa "solution" pour écraser la dette liée aux prêts étudiants (1 400 milliards de dollars) est de transférer la totalité de la dette aux contribuables, ce qui signifie que le gouvernement fédéral émet une autre dette de 1 400 milliards de dollars pour payer les super-riches qui possèdent tous les prêts étudiants. Bon pour les super-riches et les politiciens, pas si bon pour les futurs contribuables accablés de milliards de milliards de plus.
Aucune des deux parties ne peut accepter que l'enseignement supérieur soit un système défaillant et dysfonctionnel. Ainsi, la "solution" consiste à emprunter un autre couple de milliards de dollars et à payer des intérêts aux super-riches détenteurs de la dette, le tout pour une "éducation" qui a souvent peu de valeur pour l'économie ou la vie des étudiants endettés.
Le problème n'est pas la polarisation; le problème n'est pas que la saveur du statu quo ne résout en réalité aucun des problèmes système les plus pressants du pays. C’est la raison pour laquelle nous nous séparons les uns après les autres: les problèmes ne sont pas résolus et ne deviennent que plus enracinés et destructeurs.
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-06/most-important-election-our-lives-or-just-another-distraction
Pourquoi voudriez-vous qu'un américain vote pour la Démocratie s'il ne sait même pas ce que c'est ?!
SupprimerJPMorgan Gold-Spoofer admet "la manipulation des marchés des métaux précieux" pendant des années
RépondreSupprimerpar Tyler Durden
Mar., 11/06/2018 - 18:45
Il fut un temps où la moindre mention de la manipulation de l'or dans des médias "réputés" suffisait à en faire qualifier un théoricien du complot perpétuel avec une ferme de papier d'aluminium à l'arrière. Cela coïncidait à une époque où la manipulation du Libor, des devises, des emprunts hypothécaires et des obligations était également considérée comme impensable, alors que les traders à haute fréquence étaient censés "fournir des liquidités", ou lorsque le marché boursier était censé ne pas être manipulé par la Fed, et quand les médias, toujours confus, toujours désireux de prendre des concepts financiers "compliqués" à la valeur nominale établie par un établissement intéressé, n'osaient jamais rien remettre en question.
Cela a maintenant changé ...
Dans ce qui pourrait être le premier grand négociant de banques d'investissement, un ancien négociant en métaux précieux de JPMorgan a admis qu'il s'était engagé dans un stratagème de spoofing d'une durée de six ans consistant à escroquer des investisseurs dans des contrats à terme sur l'or, l'argent, le platine et le palladium.
John Edmonds, 36 ans, de Brooklyn, dans l'État de New York, a plaidé coupable sous scellé le 9 octobre dans le district du Connecticut pour fraude sur produits de base, complot en vue de commettre une fraude électronique, manipulation des prix de produits de base et usurpation d'identité. Comme le note le juge dans une déclaration:
«Entre 2009 et 2015 environ, John Edmonds s'est engagé dans un stratagème sophistiqué visant à manipuler le marché des contrats à terme sur métaux précieux à son propre avantage en passant des ordres qui ne devaient jamais être exécutés», a déclaré le procureur général adjoint Benczkowski.
"La Division criminelle est déterminée à poursuivre en justice les personnes qui sapent la confiance du public investisseur dans l'intégrité de nos marchés de produits de base en se faisant passer pour une falsification ou toute autre conduite illégale."
Comme nous l'avons noté précédemment, les esprits interrogés ne se demandent pas comment le marché de l'or est manipulé, mais apportent des réponses.
Sweeney, directeur adjoint du FBI. a expliqué que "avec son plaidoyer de culpabilité, Edmonds a avoué son intention d'introduire des informations matériellement fausses et trompeuses sur les marchés des produits de base".
«En conspirant avec ses partenaires commerciaux pour passer des ordres par usurpation, il a tenté de manière flagrante de tirer profit d'un marché injuste qu'il avait contribué à créer. Le FBI continuera à travailler avec ses partenaires pour faire en sorte que les marchés financiers restent des règles du jeu équitables pour tous les investisseurs. "
Edmonds et ses collègues négociants en métaux précieux à la Banque passaient régulièrement des commandes pour des contrats à terme sur métaux précieux dans le but de les annuler avant leur exécution (les ordres falsifiés), a-t-il admis.
Cette stratégie de négociation visait certes à injecter des informations fausses et trompeuses sur la liquidité et les prix sur les marchés des contrats à terme sur métaux précieux en passant des ordres spoof afin de tromper les autres intervenants sur l’existence de l’offre et de la demande
Les Spoof Orders ont été conçus pour déplacer artificiellement le prix des contrats à terme sur métaux précieux dans une direction favorable à Edmonds et à ses co-conspirateurs à la banque, au détriment des autres participants du marché.
RépondreSupprimerEn plaidant coupable, Edmonds a admis qu'il avait appris cette stratégie de négociation trompeuse de la part de traders plus expérimentés de la Banque. Il a personnellement déployé cette stratégie des centaines de fois avec la connaissance et le consentement de ses supérieurs immédiats.
La justice décrit une telle «parodie» survenue le 12 octobre 2012
"Edmonds a sciemment exécuté le stratagème et l'artifice en transmettant et en faisant transmettre à un serveur du groupe CME une offre de vente d'environ 402 contrats à terme sur argent (" Spoof Order "), avec l'intention d'annuler au moment de la saisie de l'offre l'offre avant qu'elle puisse être exécutée, qui représentait frauduleusement l'état du marché, afin qu'Edmonds puisse acheter environ 6 contrats à terme sur argent à un prix inférieur à celui du marché.
Le «Spoof Order» d'Edmond a amené les autres acteurs du marché à réagir et à négocier à des prix, des quantités et des moments auxquels ils n'auraient autrement pas été négociés, mais moyennant le Spoof Order d'EDMONDS. "
Ce n'est pas comme si la 'manipulation' s'était arrêtée - un coup d'œil sur l'action des prix «impairs» presque tous les jours à l'heure du London Fix indique clairement que ce marché est tout sauf un marché «normal» ...
Nous allons laisser le dernier mot à l’avocat américain Durham (en gardant à l’esprit le tableau ci-dessus):
"L'enquête sur les pratiques commerciales trompeuses par d'autres parties impliquées dans ce stratagème est en cours."
Le Département de la justice conclut sa déclaration par le texte suivant: "Les personnes qui estiment pouvoir être victimes de ces affaires doivent consulter le site Web de la Section des fraudes, victime, témoin, pour obtenir plus d’informations".
https://www.zerohedge.com/news/2018-11-06/jpmorgan-gold-spoofer-admits-manipulating-precious-metals-markets-years
TOUT les marchés des Matières Premières sont tuqués. TOUS !
SupprimerCarburant ou travail, nous ne préférons aucune taxe, Monsieur Macron !
RépondreSupprimerÉnorme ! Emmanuel Macron préfère pénaliser les automobilistes que les travailleurs. Les uns et les autres (qui sont souvent les mêmes) apprécieront.
6 NOVEMBRE 2018
Par la rédaction de Contrepoints.
Nous pensions qu’il se reposait, mais en réalité il cogitait « lourd » dans son cottage normand. Croyant sans doute apaiser une partie des Français, le Président de la République a déclaré dans plusieurs journaux régionaux :
Je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail.
Coincé entre une politique du tout-à-l’État et des sondages en baisse, confronté à un mécontentement croissant de la population, le Président de la République se rend compte que son errance idéologique peut aussi se manifester dans ses propos.
En « préférant la taxation du carburant à celle du travail », Monsieur Macron oublie deux choses :
la France est déjà le pays développé le plus taxé au monde. La Tax Foundation indique, dans son classement annuel, que :
Pour la cinquième année consécutive, la France présente le système de taxation le moins compétitif de l’OCDE. Elle a l’un des taux d’impôt sur les sociétés les plus élevés de l’OCDE (34,4 %), des impôts fonciers élevés, une taxe annuelle sur la fortune, une taxe sur les transactions financières, et un impôt successoral. En France, l’impôt sur le revenu des particuliers est élevé et progressif, tant pour les dividendes que pour les revenus du capital.
la taxation des carburants d’origine fossile a pour but de diminuer l’usage de ceux-ci. En taxant lourdement le travail, l’État français décourage aussi ce dernier. Comme il tente maladroitement de le faire pour le tabac, la « malbouffe » ou l’usage des pailles en plastique. Et comme l’a souligné H16 dans nos colonnes, taxer le carburant, c’est aussi taxer les travailleurs. La taxe sur les carburants est une taxe sur le travail.
IL N’Y A PAS À PRÉFÉRER UNE TAXE SUR UNE AUTRE
En prétendant « agir pour le bien de la planète », ce gouvernement comprend-il qu’il se drape dans le ridicule ? Qu’il plombe le pouvoir d’achat des Français, dans un pays où le taux de croissance et le taux de chômage ne parviennent pas à égaler les performances des pays voisins, en dépit de la conjoncture favorable ? Pendant ce temps, le reste du monde se fiche des émissions de CO2 et des accords de Paris.
Monsieur Macron a-t-il conscience qu’en calquant sa politique super-étatiste sur celle de ses prédécesseurs, il ne fait qu’aggraver les maux de la France : ses sur-législations, ses sur-taxations, ses lourdeurs administratives et ses reculades ? Rater le train du progrès, par la faute d’une vision manichéenne (taxes, taxes, taxes), c’est ne rien comprendre aux enjeux qui se présentent sous nos yeux.
« Préférer » une taxe à une autre, c’est pénaliser la population dans les deux cas. C’est lui casser une jambe, puis un bras. Ensuite, proposer une béquille financée par son propre argent, comme cette idée hallucinante de chèque-carburant.
Guillaume Peltier souligne quand même, d’emblée, qu’il n’est pas libéral.
Cette classe politique a-t-elle conscience de son ridicule ? Pour le bien des Français, pour réintégrer la France au cœur de l’économie mondiale, il ne faudrait pas de taxe sur les carburants. Ni sur le travail. Les patrons des groupes de grande distribution, qui proposent le carburant à prix coûtant ce mois-ci, l’ont bien compris.
https://www.contrepoints.org/2018/11/06/329580-nous-ne-preferons-aucune-taxe-monsieur-macron
SupprimerDevoir payer pour aller travailler ! Payer des frais de transport et du temps énorme chaque jour !
Grève des ambulanciers à Paris : affrontements entre les manifestants et la police
RépondreSupprimerSputnik
mar., 06 nov. 2018 17:49 UTC
Après que le périphérique de Paris a été bloqué par des ambulanciers qui dénoncent leurs conditions de travail, la manifestation a été émaillée de heurts entre des agents des forces de l'ordre et des représentants des protestataires.
Le périphérique de Paris a été bloqué lundi par plusieurs centaines d'ambulanciers qui dénoncent leurs conditions de travail et protestent contre la réforme du financement des transports sanitaires. Suivez en direct le déroulement de la manifestation qui s'est transformée en affrontements entre des agents des forces de l'ordre et des représentants des manifestants.
La police a fait usage de gaz lacrymogènes, une barricade est en flammes sur le périphérique, rapporte un correspondant de Sputnik sur place.
D'après un manifestant interrogé par Sputnik, environ 1.000 ambulances participent à cette action à Paris.
« La manifestation va durer jusqu'à vendredi [...]. Il y a même des représentants des policiers qui veulent manifester à nos côtés parce que le système n'est pas humain », a-t-il indiqué.
Les ambulanciers dénoncent notamment « l'ubérisation » de la profession. Ils ciblent surtout l'article 80 de la réforme, en vigueur depuis le 1er octobre, qui « prévoit de confier aux seuls établissements de santé la responsabilité du financement des dépenses de transports inter et intra établissement ».
Selon les ambulanciers, la réforme encourage l'arrivée de grands groupes qui peuvent concéder des remises allant jusqu'à 30 . En effet, les TPE et PME ne peuvent s'aligner sur les mêmes tarifs sous peine de mettre la clé sous la porte.
https://fr.sott.net/article/33115-Greve-des-ambulanciers-a-Paris-affrontements-entre-les-manifestants-et-la-police
Les 'ambulanciers' avaient mis plus de 40 minutes pour intervenir lors du carnage de Charlie-Hebdo ! 40 mn !! Faut savoir de quel côté ont est !
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